graam ARCHITECTURE
WOLOKURA - 23 LOGEMENTS ET UN LOCAL D’ACTIVITE PREMIER BÂTIMENT R+6 EN BOIS STRUCTURE POTEAU POUTRE et MOB DOSSIER DE PRESSE - NOVEMBRE 2016
23 logements et un local d’activité sur sous sol Lieu : 75 rue Parmentier, 93100 Montreuil Maitre d’ouvrage : MIGWETC Architecte : GRAAM architecture BET Structure : En vertu des possibles (EVP) Livraison : Novembre 2016 Coût : 2 000 000 € HT Shon : 1 360 m²
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WOLOKURA
Le projet est nommé WOLOKURA, qui signifie
renaissance en Wollof dialecte Malien.
La parcelle se situe en bas des coteaux et offre
une vue sur le parc des Guillands et le parc Jean-MouAfin de se souvenir et reconstruire, nous avons choisi
lin, ainsi qu’une vue panoramique sur le bas de Mon-
ce nom avec les habitants du quartier.
treuil. Le projet s’insère dans un paysage et un contexte ur-
En 2011 au 77 rue Parmentier à Montreuil un hôtel s’
bain avec une certaine neutralité. Partant de ce constat,
éffondre, entrainant dans sa chute le mur de la maison
le projet se veut « blanc ». La symbolique du blanc est
mitoyenne située au 75. Le quartier fut choqué par ce
diverse et variée : il est, selon les cultures, associé au
drame qui emporta 3 vies et entraina l’expulsion des 4
deuil ou à la résurrection, mais aussi au désir de neu-
familles des maisons de la parcelle voisine.
tralité et d’immatérialité. Au sein du tissu urbain hétéroclite de Montreuil,
C’est la rencontre entre Denis, habitant de la parcelle
l’oeuvre proposée se veut être un élément symbolique,
et Jean-Louis Gauthier, artisan promoteur bien connu
associant le calme, l’apaisement et la paix.
des habitants de Montreuil, qui impulsa un projet avec dation, permettant aux familles de rester sur les parcelles qu’ils affectionnent. Murielle, «la petite montreuilloise » née dans une des maisons rendue inaccessible suite aux événéments, fait partie de l’aventure.
Photo des abords avant la réalisation
Photo des abords après la réalisation
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Noyau central distributif Structure bois
Bardage bois vertical à couvre joint Appartements tranversants
Noyau central distributif Structure bois
Murs à ossature bois
Appartements tranversants
Façade en ardoises blanches
Appartements tranversants
Axonométrie d’un étage - des appartements traversant pour une qualité vie
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Graam architecture & Migwetc Des acteurs responsables GRAAM architecture
MIGWETC,
& L’ART DE CONSTRUIRE DU LOGEMENT
UN MAÎTRE D’OUVRAGE ENGAGÉ
Depuis 2002, Mathias Romvos et l’agence Graam dé-
Jean-Louis Gauthier avec Carline Borel ont monté leur
veloppent une architecture innovante sur le plan éco-
structure en 2003 en tant qu’artisan promoteur avec le
nomique, politique, social et écologique.
souhait de construire en bois, et de participer au déve-
Graam privilégie des projets centrés sur le bois et
loppement de la filière bois en France.
soucieux d’une intelligence à tous les niveaux de la
Cette opération n’est pas la première de leur entre-
construction, de l’accompagnement de la maîtrise
prise MIGWETC* qui signifie Merci dans la langue des
d’ouvrage au cycle de vie du bâtiment en passant par
indiens algonquins du Canada.
la conception et la réalisation.
Les projets dans lesquels ils s’impliquent, sont tou-
L’équation « QUALITÉ = LOGEMENT ACCESSIBLE » est
jours portés par une aventure humaine et sociale. JL
prioritaire et a permis de fournir des logements de
Gauthier les amène à terme grâce à son approche no-
standing, en association avec la ville de Montreuil, à
vatrice. Il est soucieux des espaces communs et parta-
des prix accessibles à la propriété sociale.
gés, et à la production de lien social dans ses projets.
L’approche environnementale constitue une méthodo-
Il porte une attention toute particulière aux évolutions
logie fondatrice qui fait du projet une mission ambi-
urbaines, sociales et techniques. L’acte d’artisan pro-
tieuse pour la société, et une articulation des enjeux
moteur implique pour lui un engagement de sa per-
collectifs à toutes les échelles :
sonne pour imaginer des possibles inscrits dans la modernité de son époque, véhicules en auto-partage,
Penser le bâti dans son site Penser le bâti dans son emplacement politique L’impact sur son environnement social L’impact sur son environnement écologique
distribution de vélos électriques, réfléchir ainsi sur « Habiter et se Déplacer ». Cette démarche est son leitmotiv de promoteur; sans cette ambition il ne serait pas cet acteur atypique de la construction bois/logement.
La consommation énergétique, le cycle de l’eau et la transformabilité du bâti constituent aujourd’hui les défis majeurs que l’architecture doit assumer.
La
La mise en perspective des espaces, des échelles im-
transformabilité du bâti constituent aujourd’hui les dé-
pliquées, permet de proposer et de mettre en oeuvre
fis majeurs que l’architecture doit assumer.
des stratégies énergétiques globales qui s’appliquent à la fois sur les matériaux et la construction, sur l’usage du bâtiment et sur le devenir du bâti sur le long terme.
consommation énergétique, le cycle de l’eau et la
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Photo de chantier - mise en place de la structure poteau-poutre - 4e ĂŠtage
Evolution du chantier - du 27 octobre au 16 dĂŠcembre 2015
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Un bâtiment durable Le chantier est simple et rapide, et permet une préfabrication du bâtiment en atelier pour une vitesse de montage incomparable au béton ou autre système constructif. Il reste accessible à tout type de société de charpente par un système classique de montage bois décomposé : structure, remplissage, chape béton etc…
UNE MISE EN OEUVRE FACILITÉE Les sections de la structure bois primaire poteaux / poutres sont courantes. Leur mise en oeuvre reste simple: assemblages par des ferrures. Ce principe permet à n’importe quelle entreprise de charpente compétente pour de la pose d’ouvrage de belle hauteur de répondre à ce genre appel d’offre. Elle ne demande ni exclusivité, ni brevet. Le contreventement et le remplissage entre les poteaux sont des murs à ossature bois, dit MOB, procédé le plus couramment utilisé dans la construction bois de logements. Ces deux procédés totalement classiques sont utilisés depuis des millénaires et assurent une certaine facilité de mise en oeuvre. Bien que toutes les entreprises de charpente ne soient pas en mesure de produire et d’assurer le montage d’un tel édifice, le principe contructif est connu et reste accessible à tous.
Nous exigeons un niveau de responsabilité équivalent à la construction béton. Le système assurantiel nécessite de clairement définir les responsabilités.
Notre solution permet
au macro lot gros oeuvre bois de fournir
l’ensemble de l’enveloppe, du gros oeuvre
bois, du coupe-feu, de la stabilité au feu, des
menuiseries extérieures, de l’étanchéité à l’air, et du phonique entre logements.
UN BÂTIMENT PÉRENNE CAR ADAPTABLE Il faut pouvoir penser le bâtiment avec son évolution réglementaire. C’est pour cela que nous avons inversé l’assemblage des panneaux de contreventement et les écharpes en les positionnant vers l’intérieur du logement, pour permettre une intervention ultérieure par la façade. C’est un point qui semble anodin mais qui est pour nous d’une extrême importance, car nous devons prévoir sa réhabilitation potentielle. Aujourd’hui nous intervenons sur des bâtiments en béton par un isolement par l’extérieur sans que cela pose de problème. Le bois doit permettre cette souplesse de matière. Cette procédure bouleverse les charpentiers qui n’ont pas encore l’habitude de travailler avec de telles contraintes. «Demain» reste loin, et c’est pour cela qu’il faut redoubler d’effort pour permettre une construction bois pérenne et accessible à tous.
Cage d’ascenceur - trémie conterventante en structure poteau-poutre bois
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Photo de chantier - structure poutre et solive bois, plancher bois et connecteurs
Premier bâtiment R+6 en structure Poteau-poutre UNE STRUCTURE La structure est composée d’un système poteauxpoutres en bois massif. Le système de contreventement est réalisé par les murs à ossature bois servant de remplissage, raidi par des écharpes en diagonales. Les deux panneaux, servant pour le coupe-feu et la stabilité, sont placés à l’intérieur pour laisser une possible évolution du bâtiment par l’extérieur. C’est le premier bâtiment réalisé en R+6 avec un noyau de circulation (ascenseur et escalier) en bois. L’escalier, lui, est en béton ainsi que les chapes associées aux solives bois, nommées « plancher collaborant bois/béton ». Ce plancher réduit les vibrations et ajoute de l’inertie pour la thermique. Le principal inconvénient des planchers en filière sèche («tout bois») reste la souplesse du bâtiment. Les habitants aujourd’hui, ne sont plus habitués à habiter ce type d’espaces (souples), alors même qu’ils l’étaient dans les constructions haussmanniennes. C’est pour ces raisons nous avons choisi de mettre en oeuvre le procédé du plancher collaborant. Ce système permet non seulement de raidir l’ensemble de la construction mais aussi de créer de larges et longues ouvertures, souvent proscrites dans un système à ossature bois.
LE CONFORT ACOUSTIQUE Il existe assez peu de planchers sous Avis Technique, ayant les caractéristiques pour apporter un PV phonique. Nous travaillons avec un plancher que nous avons expérimenté et optimisé. Il a le désavantage de produire un plénum important (au moin 35 cm), mais ses performances acoustiques sont exemplaires. Ces dernières sont évalués par des tests acoustiques in situ, sur chacun de nos projets. Les résultats obtenus sont bien au-delà du résultat demandé par la réglementation acoustique. De plus, il est le seul plancher préconisé dans la NRA (Nouvelle Réglementation Acoustique). Notre procédé a été testé et validé, entre autres, par le CRITTBOIS et Socotec. Depuis, nous travaillons avec ce plancher pour éviter le surcoût d’un brevet qui ne serait pas pour autant le gage d’une garantie de qualité.
UN CONFORT THERMIQUE Le confort thermique est souvent associé aux hivers rudes que nous redoutons. Cependant le froid est rarement le problème du bois. Etant un matériau qui ne conduit pas la température, il est par essence isolant. Il a, en revanche, très peu d’inertie, et c’est là qu’il faut être vigilant. Nous la trouvons dans le projet dans la chape béton coulée sur l’ensemble des planchers. D’une épaisseur de 8cm, elle nous permet de répondre à la qualité et au confort d’été. Pour l’isolation, l’avantage n’est plus à conter. Nous avons 28 cm d’isolant en façade, et surtout une structure qui comprend l’isolant. C’est un gain de place pour une qualité supérieure.
Plancher collaborant - connecteurs et treillis soudés
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Maquette du projet - montrant l’économie de matière du système constructif poteau-poutre et MOB
Ressource & maîtrise des coûts UNE ÉCONOMIE DE MATIÈRE Le bois est l’unique matériau de construction «qui pousse». C’est pour cela que nous choisissons cette 23 LOGEMENTS À 1450€/M² matière vivante pour élever nos oeuvres. Nous réfléLes contraintes sur ce projet étaient multiples : chissons à son emploi, son entretien, son recyclage et • Un PLU compliqué à respecter avec des exigences son économie. parfois irréalisables. • Une convention de commercialisation à respecter L’usage à outrance du bois dans des procédés extrê• Un voisinage exigeant à prendre en compte mement consommateurs (type CLT), nuit à l’effet posi• 4 familles à reloger en dation tif de la diversité et de l’entretien des forêts françaises, • Le souhait d’atteindre un niveau passif sans label, bien qu’il stocke d’importantes quantités de CO2. afin de ne pas s’enfermer dans un lobbying. Ce matériau est à la mode, mais il faut aussi former et être attentif à ne pas se confronter aux problèmes L’équilibre du projet prévoyait la construction, d’au de ruptures de stocks que nos voisins européens renmoins 23 logements, respectant ces données et contrent. La consommation du bois doit se penser dès contraintes. Le coût à la signature du marché est de aujourd’hui pour ne pas bouleverser les équilibres fra1 450€/m². Cela intègre les fondations et les VRD. Le giles de cette filière. coût de la charpente est équivalent au coût du gros oeuvre béton. Le bois est d’une dimension et d’une section naturellement adaptée à la trame du logement (entre 5.5 m et 6 m), principal domaine de la construction en France. Construire en bois est avant tout une sensibilité avec La fillière va continuer de se développer, augmentant un matériau que l’on côtoie, avec qui on a une affinité de par conséquent la quantité de production de bois. contact. IL Y A URGENCE DE PENSER LA CONSOMMATION DU MATÉRIAU BOIS AFIN DE PÉRÉNNISER LA RESSOURCE. Les principes de contruction types plancher et mur massif (C.L.T.) sont intéressants pour les bâtiments de quatrième famille et plus, soit des constructions supérieures à 30 m de hauteur. Mais ce mode constructif est un grand consommateur de matière premières. Construire en bois est avant tout une sensibilité avec un matériau que l’on côtoie, avec qui on a une affinité de contact contrairement à l’acier et au béton. Il est simple d’imaginer un immeuble en bois et de comprendre son concept. Nous alarmons l’ensemble des acteurs de la construction, en particulier les majors qui souhaitent industrialiser le principe de construction bois, sur ces enjeux et incitons à une vraie réflexion sur sa consommation et son utilisation.
Les prestations sont simples, harmonieuses et qualitative. Nous avons préconisé du parquet dans toutes les pièces à vivre et de la mosaïque en grès cérame au sol et sur les murs dans toutes les pièces d’eau. Les menuiseries extérieures sont généreuses, contrairement à ce que l’on peut imaginer dans la construction bois. Nous avons fait le choix pour le chauffage et l’eau chaude d’un poêle à granulé bois. L’énergie utilisée est ainsi 100% renouvelable.
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Photo - intĂŠrieur du logement R+6
Le Futur d’une vie durable
Des services associés, du lien social créé.
UN ESPACE DE BRICOLAGE Un espace de bricolage équipé (table, étau…) permet VÉLO ÉLECTRIQUE A chaque logement est attribué un vélo électrique mixte, de partager des savoirs techniques tout en densifiant offert aux habitants. Le vélo électrique est un moyen le lien entre résidents. de transport urbain intermédiaire entre la voiture et le vélo. Il annule la notion de fatigue et remplace le bus, Ces trois apports représentent peu de frais pour la cole métro et la voiture sur les trajets domestiques. Le propriété tout en apportant des nouveaux usages : parking à vélos au RDC est pensé pour être un espace un vivre ensemble différent. commun et convivial. Construire est un acte politique où il est nécessaire de repenser la vie d’un bâtiment dans son articulation VÉHICULE EN AUTO PARTAGE Avec les places de parkings prévues au programme, avec sa ville. Le déplacement des usagers dans la ville un véhicule en auto partage est mis à disposition des doit être pris à sa source : l’habitat, où l’usage du véhirésidents. Le coût est pris en charge par le promoteur cule en auto partage peut réinventer la notion de biens pour les deux premières années, permettant ainsi une communs. amorce et une appropriation du service par les usagers. La réservation se fait sur internet, et donne accès au Les biens communs dans l’habitat sont à la fois une apréseau du prestataire de service KEYLIB, disponible sur proche alternative de la gestion de biens et de services. toute l’Ile de France, permettant ainsi de récupérer un Cette reflexion bouscule le modèle économique domivéhicule soit au sous- sol de sa résidence, soit sur le nant basé sur la propriété en proposant un imaginaire politique renouvelé qui amène l’habitant a être sujet de réseau sans revenir obligatoirement à son domicile. son environnement.
Photo - intérieur du logement R+3 - fenêtre en bande pour une qualité de lumière et une large vue sur l’extérieur
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Photo - intérieur d’un T1 - R+2
CONTACT 53 rue Marceau, 93100 Montreuil - Tél. : +33 1 83 37 81 80 - http://graamarchitecture.fr Facebook : GRAAM architecture / Twitter : @GRAAMarchi / Instagram : @graam_architecture
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