

11/04/2025


ALPHA1132 1 CDTT: 70'20
https://youtu.be/3csoCwVJ2YM
CONCERTS
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
Château de Versailles
Chopin intime
Justin Taylor, pianino
Passionné par les claviers anciens, Justin Taylor s’attache toujours à associer chaque répertoire qu’il aborde avec les instruments historiques les mieux appropriés. « Depuis toujours, je suis habité par la musique de Chopin », dit Justin qui présente ici l’univers intime du compositeur. On sait que Chopin a composé certains de ses préludes à Majorque lors de son séjour avec George Sand sur un instrument très particulier, un pianino Pleyel, « petit » piano droit (six octaves et demi), fabriqué uniquement entre 1835 et 1842 environ, doté d’une très belle résonance naturelle et d’un timbre velouté ; « une sonorité envoûtante que l’on a peu l’habitude d’entendre au piano », poursuit Taylor, qui a enregistré les préludes composés sur ce pianino Pleyel et leur a adjoint une sélection d’études, de nocturnes et de mazurkas en adéquation avec la sonorité de l’instrument. Ainsi qu’une émouvante transcription de Casta Diva de Bellini que Chopin admirait beaucoup.

23/06/2025 ALPHA1128 1 CDTT: 61'47













Rebelle
Eva Zaïcik, mezzo-soprano - Orchestre National de Lille - Pierre Dumoussaud
À l’occasion du cent-cinquantenaire de la mort de Bizet et de la création de sa cultissime Carmen, Alpha Classics et Le Palazzetto Bru Zane ont choisi de rendre hommage à celle qui fut la première Carmen, Célestine Galli-Marié, actrice-chanteuse remarquable qui créa seize rôles en quinze ans à l’Opéra-Comique, dont – outre Carmen - les emblématiques Mignon d’Ambroise Thomas ou Fantasio de Jacques Offenbach. Eva Zaïcik se glisse avec bonheur dans la peau de cette artiste haute en couleurs : « Célestine incarne une certaine idée de la rébellionartistique et féminine. Par sa voix, son charismeet sonapprochethéâtralesingulière,ellea donnévieàdespersonnages libres, complexes et souvent en rupture avec les normes de leur époque. » Avec la complicité engagée de Pierre Dumoussaud et de l’Orchestre National de Lille, la mezzo française incarne brillamment tous ces personnages et, aux côtés de Bizet, Massenet, Offenbach, Thomas, redonne vie aux airs de Paladilhe, Poise, Deffès, Massé, Guiraud, Cohen ou Grisar.
22/05/2025
18/06/2025
EVA ZAÏCIK SUR SCÈNE
Versailles
Versailles
















Johann Sebastian BACH (1685-1750)
Le Clavier bien tempéré (Livre
II)
Aaron Pilsan, piano
Aaron Pilsan complète son enregistrement du Clavier bien tempéré, cinq ans après un premier volume dont la critique avait loué une interprétation ardente, juste et fluide… Vingt ans séparent la composition des deux livres. Si le premier est le plus connu, « le deuxième livre est plus ludique, mais aussi plus abouti. Il va plus loin sur le plan harmonique, il fait preuve tout du long d’une extraordinaire invention harmonique, présentant des harmonies originales et souvent exotiques. Le meilleur exemple de ce qui différencie les deux livres est la fugue en ré dièse mineur du deuxième livre, une pièce dont l’audace et l’originalité harmonique ne cessent de me fasciner et de m’étonner. » dit le pianiste autrichien qui démontre ici encore sa fascination pour le compositeur : « Ce que j’aime le plus dans la musique de Bach, c’est qu’il exprime tout ce qui fait la vie, mais en y mettant un ordre parfait. »



François COUPERIN (1668-1733)
Michel-Richard DE LALANDE (1657-1726)
Leçons de Ténèbres


Paco Garcia, ténor - Étienne Bazola, baryton - Ensemble Les Surprises - LouisNoël Bestion de Camboulas, clavecin
Les offices de Ténèbres, très courus en France aux XVIIe et XVIIIe siècles, étaient très codifiés, avec une véritable dimension théâtrale, notamment par l’utilisation de la lumière et l’extinction progressive des bougies qui rythmaient chaque Leçon. Ces trois Leçons de Ténèbres de François Couperin sont un savant mélange entre une écriture théâtrale, suivant le texte extrêmement poignant des Lamentations de Jérémie et d’envoûtantes récitations des lettres hébraïques (Aleph, Beth, Caph...). Ces musiques sont souvent associées aux voix féminines des couvents et abbayes, mais les couvents masculins (comme par exemple les maisons Jésuites) célébraient également en musique des offices des Ténèbres. Louis-Noël Bestion de Camboulas a choisi d’enregistrer ce programme avec des voix d’hommes, ce qui permet de percevoir des couleurs et des textures inédites. En complément, le Miserere de Lalande, toujours avec voix d’hommes : haute-contre, taille et basse.













George Frideric HANDEL (1685-1759)
Se in fiorito ameno prato. Sonates pour violon et basse continue
Quartetto Vanvitelli
Les sonates pour violon de Haendel composées à Londres commencent à la grande époque des productions d’opéras italiens à l’Académie Royale de Musique pour arriver jusqu’à ses derniers oratorios anglais. La finalité d’origine des sonates ainsi que leurs contextes et interprètes sont inconnus. Seules quelques-unes ont survécu dans des manuscrits autographes, et l’auteur et l’instrumentation des pièces retrouvées grâce à des impressions anciennes et incertaines sont un fouillis absolu. Le Quatuor Vanvitelli invente un récit qui explore les possibilités d’émotions, sonorités et tonalités correspondantes qui sont offertes par les différentes sonates pour violon authentiques, quelques attributions erronées, des citations de Giulio Cesare in Egitto (1724) et des arrangements de différentes pièces pour clavier – une vision créative conçue pour refléter la lumière à travers le prisme de la musique de Haendel.



George Frideric HANDEL (1685-1759)
Dixit Dominus
Giovanni Paolo COLONNA (1637-1695)
Missa Concertata


Chœur de Chambre de Namur - Cappella Mediterranea - Leonardo García Alarcón
Leonardo Garcia Alarcon met ici en regard deux œuvres monumentales : une Messa Concertata du maître de chapelle de la Basilique San Petronio de Bologne et le célèbre Dixit Dominus que George Frideric Handel composa lors de son séjour à Rome en 1707. Une mise en regard passionnante du premier enregistrement mondial d’un chef d’œuvre oublié et une lecture nouvelle d’une des compositions les plus brillantes du jeune Handel, ébloui par sa découverte du baroque italien.











BERTRAND CUILLER EN CONCERT
10/04/2025
24/05/2025
Théâtre des Champs-Elysées
Valenciennes (59)




ENSEMBLE
Opéra de Rennes
Angers Nantes Opéra

Johann Sebastian BACH (1685-1750)
Concertos pour trois et quatre clavecins
Violaine Cochard, clavecin - Bertrand Cuiller, clavecin - Olivier Fortin, clavecinPierre Gallon, clavecin - Jean-Luc Ho, clavecin - Davor Krkljus, clavecin - Le Caravansérail
Pièces rarement gravées au disque, les concertos pour trois et quatre clavecins de JeanSébastien Bach illustrent l’art de l’écriture pour clavier et cordes dont le compositeur fut un précurseur. Ces œuvres emblématiques, caractérisées par un équilibre entre des thèmes forts et une activité interne foisonnante, sont restituées par des clavecinistes virtuoses issus de la nouvelle génération de musiciens baroques : Violaine Cochard, Olivier Fortin, Pierre Gallon, Jean-Luc Ho et, pour la première fois, le jeune claveciniste croate Davor Krkljus, accompagnés par les cordes du Caravansérail sous la conduite au clavecin de Bertrand Cuiller. Cet album comporte en outre une pièce inédite, transcription pour quatre clavecins du célèbre Concertobrandebourgeoisn° 3, réalisée par Bertrand Cuiller.








Jean-Philippe RAMEAU (1683-1764)
Antoine BAILLEUX (c.1730-1800) Pigmalion
Camille Delaforge - Ensemble Il Caravaggio - Chœur de l'Opéra Royal - Mathias Vidal, ténor - Catherine Trottmann, soprano - Louise Bourgeat-Roulleau, soprano - Laura Jarrell, soprano - Apolline Raï-Westphal, soprano
Seul dans son atelier, le sculpteur Pygmalion façonne une statue d’une beauté incomparable, à tel point qu’il en tombe éperdument amoureux. Il implore alors l’Amour de donner vie à sa création, qui, touché par son amour pur, exauce son vœu. Avec Pigmalion, Rameau a signé son meilleur opéra-ballet, et déploie tout l’éclat de son génie pour illustrer la métamorphose du marbre à la chair et la quête passionnée de l’amour. En parallèle, la version de Antoine Bailleux nous donne à voir une interprétation nouvelle et rafraichissante du mythe. Camille Delaforge et l’ensemble Il Caravaggio livrent une interprétation brillante qui révèle toute la puissance évocatrice et l'élégance raffinée du style de Rameau.



