Johann Sebastian BACH (1685-1750) Suites pour violoncelle n° 3 et n° 4 Sonia Wieder-Atherton, violoncelle
« Pour moi, jouer les suites de Bach, c’est toujours à un moment ou à un autre voir l’image des mains de Giacometti modelant la terre inlassablement jusqu’à ce qu’apparaisse un visage. Être aux prises avec les suites de Bach est très proche de cela. Il s’agit de creuser la corde jusqu’à ce que naisse la phrase, ainsi que sa respiration juste. Une phrase en perpétuel devenir. Qui n’en finit pas de se faire et de se refaire. Pour les enregistrer longtemps j’ai attendu. Et puis voilà un jour, ou plutôt une nuit, j’ai commencé. Et il y a eu la rencontre avec Sarah Moon. Quand mon désir d’enregistrer les suites de Bach est né, j’ai rêvé de ses images. Parce que quand je les regarde, j’imagine la création du monde, la séparation entre les eaux, l’apparition de la terre, avant que l’histoire ne commence. »
DISPONIBLEENCDETLP
CONCERTS
Philarmonica
Le Consort - Louise Ayrton, violon
Londres connaît à la fin des années 1600 un âge d'or artistique, avec l’arrivée de nombreux musiciens étrangers, la multiplication de théâtres et de salles de concert où le public vient écouter les stars du moment. L'un de ces musiciens est l’Italien Nicola Matteis ; il arrive vers 1660 et devient la sensation de la scène musicale londonienne… Purcell n'est qu'un enfant à cette époque et on n’a aucun témoignage de leur rencontre, mais il est très probable que Purcell a connu les œuvres de Matteis, dont ses Ayres, enregistrés ici pour la première fois dans une version pour consort à quatre voix. Cette effervescence londonienne donne lieu à des découvertes étonnantes, comme la musique d’une mystérieuse compositrice qui publie des sonates en trio vers 1715 sous le nom de Mrs Philarmonica. Le Consort propose le tout premier enregistrement de cette musique très intéressante, sans doute influencée par Corelli et probablement composée par une musicienne qui, compte tenu des conventions de l’époque, utilise un pseudonyme. Sa véritable identité nous est malheureusement inconnue.
CONCERTS
Enregistré en novembre 2021 à
3760014199394
Johann Sebastian BACH
(1685-1750)
Bach Transcriptions
Olivier Fortin, clavecin - Julien Martin, flûte à bec
« Johann Sebastian Bach a utilisé la flûte à bec dans deux concertos brandebourgeois et une vingtaine de cantates ou oratorios, mais ne nous a hélas pas laissé de sonate avec clavecin. » nous disent Julien Martin et Olivier Fortin. Arranger des œuvres de musique de chambre pour des formations instrumentales variées était une pratique très répandue au XVIIIe siècle. Bach lui-même semble avoir conçu nombre d’œuvres, dont la réalisation sonore n’imposait pas nécessairement l’emploi de tel ou tel instrument spécifique. Complices depuis longtemps, Julien Martin et Olivier Fortin présentent ici la Sonate en fa majeur, à l’origine écrite pour flûte traversière et basse continue, les transcriptions de la Sonate en trio pour orgue N° 3 en mi mineur, de la Partita pour violon n°2 en sol mineur ou encore du Choral « Nun komm, der Heiden Heiland » dont les amples guirlandes ornementales étirent et modifient la mélodie du choral au point de la rendre méconnaissable.
Enregistré en juin 2020 à Berlin
3760014197406
Philharmonie
Enigma
Sarah Aristidou, soprano - Daniel Arkadij Gerzenberg, piano - Jörg Widmann, clarinette
« Enigma » est le terme grec pour énigme, mystère, secret. Au moment d’entrer dans la vie ou de la quitter, il y a toujours un son : le cri du nouveau-né ou le dernier soupir du mourant rendant l’âme. La soprano Sarah Aristidou se met en quête du son originel dans ce programme qui s’ouvre avec le Lamento Turco d’Andreas Tsiartas. La voix émerge du silence dans une lamentation sans paroles sur la voyelle A. La pièce se termine par un cri déchirant et « archaïque »… La Vocalise de Rachmaninov emploie aussi la voyelle A… Dans LePâtresur lerocherde Schubert, un berger chante à travers la vallée : « Plus ma voix porte et plus elle me revient, claire ». Dans Répétition planétairede Messiaen, l’appel de la chanteuse « Ahi » est accompagné par la musique des planètes et des étoiles… Après avoir visité les musiques de Wolf et de Ravel, l’odyssée se termine avec une œuvre de Jörg Widmann pour clarinette, soprano et piano autour des voyelles A et O. Jörg Widmann tient évidemment la partie de clarinette, tout comme pour Le Pâtre de Schubert, avec Daniel Arkadij Gerzenberg au piano.
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Philip GLASS (1937-)
Signature Philip Glass
Angèle Dubeau, violon - La Pietà
« Après mon album Portrait:PhilipGlass, sorti en 2008, j’ai eu le goût de replonger dans l’œuvre colossale de ce compositeur iconique de notre époque. Son œuvre a et aura encore longtemps un impact sur la vie musicale. La musique de Glass m’a toujours fascinée. Elle m’envoûte et, depuis bien des années, me nourrit et m’a fait grandir intellectuellement et musicalement. Compositeur des plus prolifique, le choix d’œuvres ne manquait pas. Avec la même approche, vous trouverez ici, dans ce 48e album, des œuvres significatives qui m’ont interpellée. Une grande diversité, à l’image de son œuvre : Des musiques pour le théâtre, le cinéma, orchestre de chambre ou symphonique. Des œuvres plus anciennes et d’autres plus récentes, étalées sur près de 50 ans! Merci de m’avoir donné "carte blanche" pour ces œuvres que j’ai revisitées pour mon ensemble. »
Symphonies n° 17 et n° 20
Ural Youth Symphony Orchestra - Alexander Rudin
Alexander Rudin et l'Orchestre symphonique des jeunes de l'Oural présentent deux symphonies de Nikolaï Miaskovski, l'un des compositeurs les plus méconnus du XXe siècle qui pourtant se montre l'égal de ses contemporains les plus célèbres, Prokofiev et Chostakovitch, dans les œuvres qu’il nous a laissées. Roudine est depuis longtemps profondément attaché aux œuvres de Miaskovski : « Je joue et j'enregistre ses compositions depuis plus de trente ans... Miaskovski n'a jamais baissé ses standards de sincérité, de goût, d'extraordinaire profondeur et de tragédie. C'est un compositeur étonnant, dont les œuvres ne peuvent peut-être pas être comprises immédiatement. Il faut entrer dans sa musique et l'écouter à cœur ouvert. Elle n'a rien de funky et beaucoup de ses connotations sont codées ; la musique est introvertie et reflète la personnalité du compositeur. Elle fait néanmoins forte impression et peut apporter des réponses aux questions auxquelles nous sommes confrontés aujourd'hui. »
Eugène GODECHARLE (1742-1798)
Sei quartetti per harpa, violino, viola e basso, Op. IV Société Lunaire
Eugène Godecharle était directeur de la musique à l'église Saint-Géry de Bruxelles avant d'être nommé premier violon de l'orchestre de la cour. Il n'était pas seulement un violoniste et un altiste hors pair, mais il semble également avoir maîtrisé la harpe à pédale ; il a par la suite brillamment exploité les possibilités tonales et techniques offertes par le nouveau mécanisme de pédale. Ses Sei Quartetti Op. IV sont remarquables pour leur diversité musicale et tonale, ainsi que pour les textures particulières que Godecharle a employées dans leur composition. Dans ces quatuors pour harpe, enregistrés ici pour la première fois, la Société Lunaire explore un monde sonore particulièrement fascinant ; leurs allegros énergiques et mouvements mélancoliques ou galants enrichissent le répertoire de musique de chambre de la seconde moitié du XVIIIe siècle d'une manière des plus élégantes et charmantes.
Fathers & Daughters
Dana Zemtsov, alto - Anna Fedorova, piano - Borys Fedorov, pianoMikhail Zemtsov, alto
Quelles sont les origines de l’altiste mexico-néerlando-russe Dana Zemtsov et de la pianiste néerlando-ukrainienne Anna Fedorova ? Au fil de leurs années d’amitié, elles ont découvert de nombreuses similitudes dans leur éducation. Les parents de Dana et ceux d’Anna se sont rencontrés au Conservatoire de Moscou. Les parents de Dana –Julia Dinerstein et Mikhaïl Zemtsov – sont tous deux des violonistes renommés. Ceux d’Anna – Tatiana Abayeva et Borys Fedorov – sont d’incroyables pianistes et des professeurs de piano réputés. Avec l’album Fathers & Daughters, elles embarquent pour un voyage à travers les générations des deux familles ! Il présente des œuvres jouées par chacune des deux filles avec son père, les deux pères ensemble, les deux filles ensemble, et les filles avec leurs pères. Avec des œuvres d’Evgeny Zemtsov, Frédéric Chopin, Nikolaï Roslavets, Alexandre Glazounov, Alexandre Scriabine, Michael Kugel et Mikhaïl Zemtsov, outre une pièce écrite spécialement par Borys Fedorov pour cet album, c’est un portrait nostalgique parfait de l’environnement dans lequel les ancêtres de Dana et d’Anna ont grandi.
Symphonies
Maxim
Après leur enregistrement très remarqué de Schubert (« la version la plus passionnante de la dernière symphonie de Schubert », BBC Music Magazine), Maxim Emelyanychev et le Scottish Chamber Orchestra sont réunis pour leur deuxième album très attendu sur Linn, interprétant cette fois les symphonies nos 3 et 5 de Mendelssohn. Inspirées par la beauté naturelle de l’Écosse – et quelle meilleure façon de célébrer le 50e anniversaire du SCO en 2023 que la symphonie « écossaise » ! – la n° 3 possède un caractère fougueux qui convient parfaitement au chef d’orchestre Maxim, « dynamique, énergique et captivant à regarder » (The Guardian). Malgré sa numérotation, la n° 5 (connue sous le nom de « Réforme ») est une œuvre de jeunesse qui évoque les luttes et le triomphe du protestantisme. Son choral final, basé sur le célèbre « Ein feste Burg » de Luther, clôt l’album sur une note de réaffirmation.
Te Deum - Symphonie n° 8 en ut mineur
Krassimira Stoyanova - Yvonne Naef - Christoph StrehlGünther Groissböck - Chor & Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks - Bernard Haitink
2.110766-67 - 2 DVD
Sortie : 3/11/2023
Die Meistersinger von Nürnberg
Heidi Stober - Ya-Chung Huang - Philipp Jekal - Orchestra and Chorus of the Deutsche Oper Berlin - Klaus Florian Vogt
NBD0178-79V - 2 BLURAY
Sortie : 3/11/2023
Die Meistersinger von Nürnberg
Orchestra and Chorus of the Deutsche Oper Berlin - Klaus Florian Vogt - Heidi Stober - Ya-Chung Huang - Philipp Jekal
Sortie : 3/11/2023
Pianoid² Edouard Ferlet, piano
Edouard Ferlet revient avec le second volet de son projet Pianoïd, qui interroge le rapport entre l'homme et la machine. Un piano solo à quatre mains organisé autour d'un dispositif construit avec un piano Silent, un contrôleur midi, le logiciel Ableton et un Dysklavier, qui lui offre des possibilités inouïes. Cet outil permet de produire des modes de jeu que l’homme ne peut atteindre : quantité de notes simultanées, rythmes complexes, rapidité d'exécution, nuances accrues... Ainsi équipé de cet "exosquelette", le musicien délivre des compositions qui s'affranchissent des genres et mélangent les couleurs : jazz bien-sûr, mais aussi electro, minimalisme voire ambient. Ce nouvel opus explore tout particulièrement les possibilités rythmiques du piano (tous les sons de l'album sont produits à partir de l'instrument préparé) et se concentre sur la ligne claire de la mélodie dans des formats courts, presque pop.
Sortie : 3/11/2023