Enregistré en décembre 2021 à Liège (Belgique) ALPHA869 1 CDTT: 70'02
Enregistré entre 2021 et 2023 à Salzbourg (Autriche)
1 CDTT: 62'29
Guy BRAUNSTEIN (1971-) Abbey Road Concerto
Guy Braunstein, violon - Orchestre Philharmonique Royal de LiègeAlondra de la Parra
Guy Braunstein, qui a été premier violon du Philharmonique de Berlin pendant près de quinze ans, fait désormais une carrière internationale de soliste, chef et compositeur. Inspiré par la période de Beatlemania qu’il a connue chez lui, avec sa famille, Braunstein a tissé une douzaine de chansons du célèbre album AbbeyRoaddes Beatles en un concerto pour violon et orchestre intitulé Abbey Road Concerto.Le concerto entremêle des compositions de Braunstein lui-même –Ouverture, Intermezzos, Cadenzaet The End – à ses arrangements de tubes de John Lennon, Paul McCartney et George Harrison comme Come Together, Oh Darling, Here Comes The Sunand I Want You. Le jeune chef mexicain Alondra de la Parra, lui aussi passionné des Beatles, était un choix tout naturel pour diriger l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège dans cette vision unique et captivante de la musique intemporelle que le groupe a enregistrée dans les studios d’Abbey Road Studios en 1969. L’AbbeyRoadConcertode Braunstein est accompagné d’une partition très appréciée de Ralph Vaughan Williams, The Lark Ascending, et du Concerto pour violon rarement joué de Frederick Delius. Tout comme l’album Abbey Roadlui-même, les premiers enregistrements de ces deux œuvres de Delius et Vaughan Williams ont été réalisés dans les studios d’Abbey Road à Londres.
Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)
Sinfonia Concertante KV 364, Rondos KV 382 & 386 & Concerto pour cor n° 2 KV 417 Johan Dalene, violon - Eivind Ringstad, alto - Ariel Lanyi, piano - Alexandre Zanetta, corMozarteumorchester Salzburg - Howard Griffiths
Ce 9ème volume de la série « Next Generation Mozart Soloists » rassemble quatre jeunes solistes, sous la direction d’Howard Griffiths, et témoigne du foisonnement créatif du génie de Salzbourg. C’est pourtant à Paris en 1778 que Mozart entend probablement pour la première fois une œuvre qualifiée de symphonie concertante, dans laquelle un groupe d’instruments solistes dialogue avec un orchestre. Il compose l’année suivante une œuvre pour violon, alto et orchestre : la Sinfoniaconcertante, KV 364, enregistré ici par Johan Dalene et Eivind Ringstad qui loue « la manière dont Mozart traite l’alto sur un pied d’égalité avec le violon ». À Vienne, Mozart compose pas moins de quatre concertos pour cor, dont voici le premier dans l’ordre chronologique, interprété par Alexandre Zanetta : il se dit fasciné par « ses finesses, ses détails complexes et son humour ». Quant au pianiste Ariel Lanyi, il qualifie les deux rondos pour piano et orchestre KV 382 et KV 386 « d’exemples parfaits de simplicité, de variété et de traits dignes de l’opéra ».
Enregistré en juin 2022 à Dobbiaco (Italie)
ALPHA1042 1 CDTT: 57'55
Prelude - Fantasia in Sâranga - Fuga indiana - Fuga liberaTriamonia - Fantasia in Yaman - Fuga seria
Enregistré en février et mars 2022 à Crémone (Italie)
A564 1 CDTT: 61'04
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Arto KOSKINEN (1947-)
Fuga Indiana
Joonas Ahonen, piano
Arto Koskinen est un compositeur, pianiste et claveciniste finlandais qui a consacré sa vie de musicien à faire dialoguer les traditions asiatiques, européennes et afroaméricaines. Dans les années 70, il se passionne pour le jazz, puis part étudier la musique vocale indienne dans une école de musique et de danse de New Delhi. Il se plonge aussi dans l’étude des techniques polyphoniques de l’ère baroque et cherche à les rendre compatibles avec les principes mélodiques de la musique orientale. Ainsi naît cette fugue indienne, composée entre 1987 et 2000, dont les sources principales sont la musique classique du nord de l’Inde, la polyphonie occidentale traditionnelle et les improvisations afro-américaines. Son compatriote Joonas Ahonen, pianiste polymorphe qui a enregistré Le Monde selon George Antheilavec Patricia Kopatchinskaja (ALPHA797), défend la musique de Koskinen avec passion. Cette monographie met enfin en lumière la musique d’un compositeur à la voix singulière.
Alessandro SCARLATTI (1660-1725)
Prima d’esservi infedele
Alessandro Scarlatti: Cantatas for Solo Voice with Violins Valeria La Grotta, soprano - Quartetto Vanvitelli
Si les cantates d'Alessandro Scarlatti comptent plus de 800 titres, seule une petite partie utilise deux violons, en plus de la voix et de la basse continue. De cette précieuse portion, le Quatuor Vanvitelli, pour sa cinquième parution chez Arcana (ici enrichie de la présence de Lena Yokoyama comme second violon), nous présente quatre cantates inédites qui remontent aux grandes commandes romaines de la dernière décennie du XVIIe siècle et sont directement rattachées à « La Giorgina » (née Angela Voglia), célèbre soprano d'abord liée à Christina de Suède, puis au duc espagnol Medinaceli, dont elle fut la maîtresse à Rome et à sa cour vice-royale de Naples. La voix et le charme de Giorgina sont restitués ici par Valeria La Grotta spécialiste de l'opéra baroque, interprète raffinée de ce répertoire qu'elle aborde également sous l'angle philologique, grâce à des recherches originales sur les sources. Un ajout précieux au catalogue d'un compositeur emblématique dont le tricentenaire de la mort tombera en 2025.
A487/1CD
A531/1CD
Enregistré en juillet et août 2023 à Liège (Belgique)
FUG829 1 CDTT: 63'25
Aragón - Preludio en la noche - Malagueña - Rococo - Vals AzulAnte el Escorial - Danza lucumi - Yo te quiero siempre - 19th
Century Cuban Dances - La comparsa - Vals de las sombrasGitanerías - Canción de luna ...
Ernesto LECUONA (1895-1963)
Musique pour piano
Pierre Solot, piano
Le pianiste Pierre Solot redécouvre la musique métissée d’Ernesto Lecuona : un mélange de virtuosité romantique, de danses cubaines, d’épanchement passionnel, d’évocations de voyages et de quelques reliquats décadents d’une certaine Vienne du XIXème siècle. Pianiste virtuose et compositeur cubain (1895-1963), Ernesto Lecuona est adoubé par George Gershwin et Maurice Ravel lors de ses tournées en Europe et aux Etats-Unis. Il s’inscrit dans la lignée de ces héros pianistiques du XIXème siècle, en proie à leurs passions, qui ont « brûlé » les planches et enflammé les publics ; des pianistes dont les sortilèges ont transformé le piano en une machine-orchestre prête à embraser le monde, à le faire danser, ou au contraire à évoquer la solitude et l’exil amoureux.
Enregistré en janvier 2023 à Londres
CKD746 1 CDTT: 72'43
De Pasión Mortal: Songs from Two Golden Ages
Nicholas Mulroy, ténor - Elizabeth Kenny, guitare - Toby Carr, guitare
Avec ces mélodies de l’Europe du dix-septième siècle (Monteverdi et Purcell) et de l’Amérique latine moderne (Rodríguez, Jara, entre autres), deux âges d’or sont ici réunis dans DePasiónMortal. Cet album saisissant nous fait découvrir une musique merveilleuse et évocatrice, et nous invite à méditer sur les éternels thèmes humains : amour, perte, peur, extase et bien d’autres encore. Nicholas Mulroy, Elizabeth Kenny et Toby Carr proposent une lecture de ces mélodies qui proviennent de deux époques et espaces différents, mais qui se ressemblent à bien des égards. Ils y découvrent une musique emplie de beauté et de vérité intangible. Ce mariage de l’ancien et du nouveau laisse à penser que, même si le monde évolue, les gens ne changent pas.
DE3603 1 CDTT: 45'17
Claude Debussy : Prélude à l’après-midi d’un faune, CD 87Charles Martin Loeffler : Octuor pour 2 clarinettes, harpe, 2 violons, alto, violoncelle et contrebasse - Timbres oubliés
Enregistré en live le 1 août 2024 à Deauville
LBM063 1 CDTT: 61'56
T. Escaich : Vitrail - Chostakovitch : Symphonie n° 15 en la mineur op. 141, transcription pour percussions, célesta, piano, violon et violoncelle de Viktor Derevianko
Forgotten Sounds
Graeme Steele Johnson, clarinette
Après deux exécutions en 1897, l’Octuor de Charles Martin Loeffler n’a plus jamais été joué. Mais grâce aux recherches et à la ténacité de Graeme Steele Johnson, un jeune clarinettiste aux multiples talents, une série de concerts et un tout premier enregistrement mondial ont été réalisés. L’œuvre est une merveilleuse découverte, mêlant la chaleur brahmsienne et l’harmonie impressionniste, à l’image des racines allemandes et françaises du compositeur américain. Dans cet enregistrement, l’Octuor illustre la musicalité délicate et l’univers sonore unique de Loeffler. D’éminents musiciens se joignent à cette aventure passionnante par laquelle une redécouverte vient enrichir notre paysage musical. Le programme s’ouvre avec un arrangement de Graeme pour ensemble de chambre du célèbre Prélude à l’après-midi d’un faune de Debussy, une page empreinte du symbolisme poétique cher à Loeffler. Pièce peu connue de ce dernier, l’œuvre éponyme de l’album Timbres oubliés sert de conclusion.
Dmitri SHOSTAKOVICH (1906-1975)
Thierry ESCAICH (1965-) Vitrail
Trio Messiaen - Trio Xenakis
Complices de longue date, les trios Messiaen et Xenakis s’associent pour interpréter une version intimiste et bouleversante de l’ultime symphonie de Dmitri Chostakovitch, et placent en miroir le premier enregistrement mondial de Vitrail de Thierry Escaich, une fresque spectaculaire spécialement composée pour l’occasion.
3
Franz Joseph HAYDN (1732-1809)
Intégrale des trios avec flûte
Jean-Pierre Pinet,flûte - Les curiosités esthétiques
Bon nombre des trios figurant dans ce coffret témoignent de l’intérêt nouveau du compositeur pour l’instrument à vent, connu plutôt pour être l’un des maîtres absolus du quatuor à cordes. Soit qu’ils aient été conçus originellement ainsi, ou transcrits de sa propre main, soit qu’ils aient été publiés pour la première fois en Angleterre. Aurait-il voulu par ce choix honorer le goût particulier qu’affichait pour cet instrument le milieu aristocratique londonien ? Cette hypothèse est hautement recevable : la flûte traversière, en effet, avant que la grande mutation de sa facture ne l’écarte des catalogues de la plupart des grands compositeurs, comptait d’ardents adeptes parmi lesquels le Roi Frédéric II de Prusse, remarquable flûtiste lui-même… Et si la difficulté d’exécution et l’originalité du langage de ces trios a pu dérouter certains interprètes de l’époque, ils ont fait le bonheur d’instrumentistes (et compositeurs) justement réputés pour leur virtuosité, comme en France le violoniste Gaviniès ou en Allemagne, le flûtiste Tromlitz et le violoniste Stamitz.
La musique de ces dix-neuf trios est tout empreinte d’esprit, de verve et d’agilité, de tendresse et de passions contenues.
Johann Sebastian BACH (1685-1750) D!ssonanti
Johann Sebastian Bach n'a jamais hésité à adapter, remanier et véritablement métamorphoser sa propre musique avec un remarquable aplomb. Les exemples ne manquent pas. C'est ce modèle de la transcription que l’ensemble D!ssonanti a cherché à suivre dans le programme de ce disque.
A l'exception notable de la Ciaccona BWV 1004, à l'origine écrite pour violon seul – et ayant déjà fait l'objet d'innombrables transcriptions à toutes les époques – ils ont pour l'essentiel puisé dans le répertoire du clavier, et notamment du grand orgue, instrument ô combien fascinant mais parfois également un peu intimidant. La Passacaglia et Thema Fugatum BWV 582 en constitut un aboutissement, écrite presque constamment à quatre voix.
