Prix Diaspaura 2010

diaspaura [diaspora] (n. f. inv.)

Histoire : néologisme né de la fusion des mots « diaspora » et « aura ».

Le terme diaspora désigne la dispersion d'une communauté ethnique ou d'un peuple à travers le monde. Exemple : diaspora arménienne, diaspora juive, diaspora africaine.

Le terme aura désigne un halo ou une enveloppe énergétique qui émane d’un corps.

1.

diaspaura est un concept qui désigne l’ensemble des acteurs qui contribuent à l’aura positive des diasporas du monde en France.

2.

diaspaura est une marque déposée.

Source association DiaspAura International ©2009

C’est avec beaucoup d’honneur et de fierté que je préside aujourd’hui le Jury de cette première édition des prix DiaspAura, à l’occasion de la célébration du cinquantenaire des indépendances africaines francophones.

Dans notre société en mutation, s’il est un combat que je mène depuis des années grâce au cinéma c’est celui de la visibilité des minorités dans toutes les instances dirigeantes, institutions, partis politiques, hiérarchies sociales, car leur présence est un moyen d’identification et de référence indispensable à l’équilibre identitaire et à l’enracinement de tous les citoyens pour un mieux vivreensemble.

Puisque l’exemplarité est une des valeurs fondatrices de la République qui a inscrit en lettres d’or sur le fronton de son Panthéon dès 1791 « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante », les Prix DiaspAura s’inscrivent parfaitement dans cette philosophie républicaine du rayonnement des valeurs incarnées par des femmes et des hommes au travers de leur action singulière.

Nous sommes tous riches des personnes qui ont contribué à nous façonner et à changer notre vision du monde. Nous avons tous besoin de modèles, de figures de proue qui brisent à la fois les préjugés et les plafonds de verre. Ces avancées tracent un sillon que les générations futures continueront de creuser afin de s'épanouir dans leur multiculturalité et de renforcer l’égalité réelle de tous dans la vie et devant la loi.

Adjointe au Maire de Paris en charge des Droits de l’homme et de la Lutte contre les Discriminations

TV5Monde et l’Afrique, c’est une histoire de fidélité. Une histoire de fidélité et d’amour bien sûr tant le continent est au cœur de la chaîne et de ses développements depuis toujours. Et bien plus encore depuis la création de TV5MONDE Afrique, il y a dix-huit ans, c’était en 1992.

Nous sommes devenus de fait une chaîne panafricaine, attentive aux diversités du continent, soucieuse d’offrir aux Africains la chronique de leurs vies, apaisées ou rudes, l’histoire de leurs destins, tragiques ou éclatants.

Alors les célébrations du Cinquantenaire des indépendances sont pour TV5MONDE l’occasion rêvée de redire son attachement à l’Afrique. A sa manière, concrètement. En lui faisant toute au long de l’année une place plus importante encore dans ses programmes, en donnant encore davantage la parole aux Africains, à tous ceux qui s’engagent pour faire de ce continent une terre d’espoir, de liberté et de développement.

Média désormais global, TV5MONDE a aussi choisi de développer en cette année de commémoration son offre sur l’Afrique en lançant le 25 mai dernier une webTV. C’est pour nous une plateforme de plus de distribution des émissions, adaptée aux nouveaux modes de consommation, et qui est entièrement dédiée au continent.

Nous avons donc à cœur plus que jamais d’exercer nos regards croisés sur l’Afrique, de faire de TV5MONDE le forum permanent de discussions et d’échanges, de faire résonner dans le monde une culture que nous aimons.

Directrice Générale TV5MONDE

Merci c’est le mot qui me vient à l’esprit quand je jette un regard en arrière sur le point de départ de cette aventure DiaspAura.

Merci à mon ange gardien de m’avoir insufflé l’inspiration de créer cette récompense dont le mérite est déjà d’avoir vu le jour. Merci de nous permettre de donner un coup de projecteur sur les femmes et les hommes de l’ombre, artisans d’un mieux vivre ensemble.

Merci enfin aux Premiers, ceux qui ont soutenu ce projet lorsqu’il n’était qu’un rêve et nous ont accordé leur confiance, en espérant avoir été à la hauteur de leurs attentes : nos premiers membre du Jury et notre première Présidente du Jury, nos premiers Candidats, nos premiers Lauréats, nos premiers Partenaires, sans oublier notre premier soutien Madame Gisèle Ossakedjombo, Ambassadeur du Gabon à l’Unesco.

Merci à toutes ces personnalités d’exception qui ont contribué, avec nous, à la matérialisation de cette première édition des Prix DiaspAura. En espérant qu’ils soient suivis par d’autres au fil des ans.

Grâce leur soit rendue.

Les DiaspAura vivront aussi longtemps qu’il y aura des femmes et des hommes animés par une même soif de respect et de découverte de l’autre et une véritable volonté de partage avec l’autre.

Merci

Chaque année, l’association DiaspAura International lance un appel à candidatures, précisant les catégories de récompenses de l’année, ainsi que la date limite de dépôt de candidatures, au-delà de laquelle il ne sera plus recevable.

Les candidatures motivées sont adressées au Secrétaire Général de l’association DiaspAura International. Elles comporteront une description détaillée de la personnalité, de la fondation, de l’entreprise et de leurs actions. La lettre de candidature sera rédigée en langue française.

Les candidatures sont présentées par l’association DiaspAura International, le Comité de Candidatures (institutions, associations et ONG) et par les anciens récipiendaires. Une candidature peut être présentée sans que le candidat en ait été averti.

Cependant, lorsque le jury prend sa décision, il établit un lien direct avec les impétrants de sorte qu’il en soit informé au minimum un jour avant l’envoi du communiqué de presse annonçant les Lauréats.

Les présentes procédures s'appliquent à l'ensemble des catégories de récompenses des DiaspAura, excepté le « DiaspAura d’Honneur » dont les candidats sont exclusivement désignés par le Secrétariat Général de l’association DiaspAura International.

Un Comité de Candidatures assiste le Secrétariat général des DiaspAura pour la sélection des candidatures, son avis est consultatif.

Quelques institutions sollicitées pour faire partie de ce Comité : Association des Maires de France Agence Universitaire de la Francophonie Unesco Le CRAN Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN) Institut des Diasporas Noires Francophones (IDNF) Secrétariat Général du Cinquantenaire des Indépendances Africaines

Les DiaspAura sont décernés par un jury constitué chaque année par le Secrétaire Général de l’association DiaspAura International, et composé d’au moins huit membres titulaires ayant voix délibérative.

Ne peut faire partie du Jury quiconque est intéressé à la candidature d’un des « DiaspAura » en compétition.

Les DiaspAura sont attribués par un vote secret à un tour des membres du Jury. Le vote se fait par correspondance. Les bulletins adressés à chaque membre, à leur adresse personnelle (postale ou électronique) par le Secrétariat de l'association DiaspAura International sont, une fois remplis, envoyés directement à un Huissier de Justice à Paris, dans une enveloppe numérotée, prévue à cet effet, ou par courriel, et dépouillés sous son contrôle par un organisme spécialisé.

L’annonce des lauréats des DiaspAura est diffusée par un communiqué adressé à la presse nationale et internationale, le mois qui précède la Cérémonie de remise des Prix DiaspAura.

DIASPAURA – ARTS & CULTURE Ce Prix récompense les personnes, les fondations, les organisations auteurs de projets, œuvres ou actions qui se sont distingués en faveur de la promotion du dialogue interculturel et, des arts et des lettres.

DIASPAURA – PATRIMOINE & HERITAGE Ce Prix récompense les personnes, les fondations, les organisations auteurs de projets, œuvres ou actions qui se sont distingués en faveur de la préservation ou de la transmission du patrimoine naturel (écologie…) et culturel.

DIASPAURA – SOLIDARITE & INTEGRATION Ce Prix récompense les personnes, les fondations, les organisations auteurs de projets, œuvres ou actions qui se sont distingués en faveur de la Solidarité (Santé, Paix, Démocratie…) ou de l’Intégration.

DIASPAURA – JEUNESSE & EDUCATION Ce Prix récompense les personnes, les fondations, les organisations auteurs de projets, œuvres ou actions qui se sont distingués en faveur de l’Education, de la Formation, du Sport et de la Jeunesse.

DIASPAURA – DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Ce Prix récompense les personnes, les fondations, les organisations auteurs de projets, œuvres ou actions qui se sont distingués en faveur du développement économique et, de la responsabilité sociétale des entreprises en Afrique.

DIASPAURA – PERSONNALITE DE L’ANNEE Ce Prix récompense les personnes, les fondations, les organisations auteurs de projets, œuvres ou actions les plus marquantes réalisés au cours des 5 dernières années.

DIASPAURA D’HONNEUR Ce Prix récompense les personnes qui se sont distinguées, par leur contribution exceptionnelle, au rayonnement de l’Afrique ou de ses diasporas dans le monde, pour sa solidarité en faveur de l’Afrique ou de ses diasporas, ou pour le développement de l’Afrique.

Ce prix tire son prestige de deux éléments essentiels : d'une part de la qualité de ses lauréats, d'autre part du caractère sélectif de son attribution.

Jeudi 2 décembre 2010 à 20h30, à l’Hôtel de Sers, près des Champs-Elysées à Paris, une centaine d’invités sont conviés à assister à la première édition de la Cérémonie des Prix DiaspAura ou les Prix des Acteurs de la valorisation des DiaspAura.

Présidée par Yamina Benguigui, en présence de Jacques Toubon, Secrétaire général du Cinquantenaire des Indépendances Africaines, et des Membres du Jury, les DiaspAura 2010 sont sous le signe de l’Excellence, des Valeurs et de la Diversité.

Les DiaspAura visent à récompenser, sans considération d’origine, de nationalité ou de frontière, toute entreprise, toute organisation, toute œuvre artistique ou littéraire, et toute personnalité ayant concouru à la valorisation et à la compréhension des Diasporas vivant en France.

Il s’agit de mettre en lumière les femmes et les hommes qui contribuent à l’Aura positive des Diasporas et de leurs Cultures.

La France célébrant en 2010 l’« Année de l’Afrique », Les DiaspAura 2010 distingueront les « Acteurs de la Valorisation de l’Afrique et de ses Diasporas ».

La Cérémonie des DiaspAura 2010 bénéficie du partenariat de TV5MONDE, du soutien du Ministère des Affaires Etrangères et Européennes, du Ministère de l’Intérieur, et sous le label du Cinquantenaire des Indépendances Africaines.

Ecrivain, Réalisatrice et Productrice, Femme politique

Yamina Benguigui, Ecrivain, Réalisatrice et Productrice française d’origine algérienne, considère depuis toujours l’image comme un outil incontournable pour faire évoluer les mentalités et changer de regard sur l’autre.

Elle met en lumière dans ses films documentaires et ses fictions, la nécessité pour les générations issues de l’immigration de connaître l’histoire commune trop souvent occultée, méconnue ou taboue de leurs parents et de la société d’accueil, de la rendre visible. Elle a réalisé plus d’une vingtaine de Films sur ce thème qui témoignent de son engagement sociétal dont « Femmes d’islam », « Mémoires d’Immigrés », « Inch’Allah Dimanche », « Le Jardin Parfumé », « La maison de Kate, un lieu d’espoir », « Mohamed, Chaïeb, Aïcha et les autres », « Changer de regard », et une trentaine de films courts contre les discriminations, tels que « Le plafond de verre », « 9/3, Mémoire d’un territoire » et « Aïcha et Aïcha Job à tout prix ».

Ses Réalisations ont obtenu des prix internationaux et font l’objet d’études en France, en Europe, aux Etats-Unis, dans des universités aussi renommées que Oxford, Columbia, Princeton, Berkeley, North Western, Berlin, etc.

Depuis le 28 mars 2008, Yamina Benguigui prolonge son engagement citoyen en tant qu’Adjointe au Maire de Paris en charge des Droits de l’homme et de la Lutte contre les Discriminations. Pour elle, le travail de l’élue est indissociable du travail de réalisatrice car si ses films ont permis de dire, l’engagement politique lui permet de faire…

C’est pour cela que la lutte contre les discriminations, l’égalité des chances et le changement de regard sur l’autre sont les trois grands axes de sa mission à la Mairie.

Yamina Benguigui est Chevalier de l’Ordre de la Légion d’Honneur, Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres, et Officier de l’Ordre National du Mérite. Elle a également obtenu le Prix de la Paix à Florence pour l’ensemble de son œuvre.

Présidente Fondatrice « Les Marianne de la Diversité »

Née à Cherchell à l'ouest d'Alger, Fadila Mehal a grandi dans le nord de la France, dans la région de Lille. Fadila Mehal a accompli une carrière professionnelle de premier plan puis s'est engagée dans le monde associatif.

Après une maîtrise de sciences politiques et de journalisme à Alger, elle a obtenu un DEA au CELSA Paris-Sorbonne. Fadila Mehal exerce pendant dix années la profession de directrice d'un centre social dans la métropole lilloise. En 1996, elle devient la première directrice régionale issue de l'immigration du Fonds d'action et de soutien pour l'intégration et la lutte contre les discriminations (Fasild, devenu l'Acsé) à Lille d'abord, puis à Montpellier. De 2002 à 2008, Fadila Mehal est membre du Conseil économique et social.

Fadila Mehal est actuellement directrice de la culture et de l'information de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (Acsé), elle a été nommée en 2009 viceprésidente de la commission "médias et diversité" présidée par Bernard Spitz.

Fadila Mehal est présidente fondatrice des Marianne de la diversité, association de femmes et d’hommes engagés, qui entendent inscrire la diversité féminine comme un atout pour renforcer notre cohésion sociale.

Elle est membre de l'observatoire de la parité et de la diversité du Ministère de l'Intérieur.

Fadila Méhal est aussi membre du Mouvement démocrate (Modem).

Fadila Mehal est chevalier de la Légion d'honneur.

Secrétaire général du Conseil Français des Investisseurs en Afrique (CIAN)

Stephen Decam est né au Maroc où il a résidé pendant 20 ans. Il est titulaire du diplôme de l’INSEAD (AMP 86).

C’est en Afrique au sein du groupe CFAO (Filiale de PPR) qu’il débute son parcours professionnel et y effectue l’ensemble de sa carrière.

Il y occupera des postes de direction dans différents pays du Continent (Libéria : 1972-1974 - Niger : 1974 - Congo Brazzaville : 1974-1977 - Gabon : 1977-1979 - Côte D’Ivoire : 1979-1986 et Nigeria : 1986-1989) avant un retour au siège en 1989 pour prendre la Direction Générale du Groupe en 1990.

De 1990 à 2009, il est Directeur Général Délégué du groupe CFAO. Début 2008, Stéphane Decam a été nommé Secrétaire Général du CIAN (Conseil Français des Investisseurs en Afrique).

Il est par ailleurs Président de l’ADAPEI92 (Association Départementale des Amis et Parents des Personnes Handicapées mentales des Hauts de Seine).

Président du Musée de Montparnasse, Président de Hors les murs, ex-Directeur de l’AFAA

Jean DIGNE a été l’un des pionniers des arts de la rue dans l’hexagone, en créant Aix-en-Provence aux saltimbanques, qui eut lieu de 1973 à 1976.

Né en 1951, Jean Digne est titulaire d’une maîtrise de Sciences économiques et d’un DEA de Littérature et civilisation contemporaine de l’Université d’Aix. Jean Digne a été notamment Expert de l’Unesco en Afrique Noire pour la mise en place du centre international de formation aux métiers de la culture (1976-1978). Il a créé l’école d’été du spectacle de rue et du nouveau cirque à Villeneuve-lès-Avignon et Manosque (de 1976 à 1982), puis a été directeur de l’office culturel régional Provence-Alpes-Côte d’Azur (1978-1982). De 1983 à 1989, il a été successivement chargé de mission pour la mise en place de la décentralisation artistique au Ministère de la Culture, attaché culturel pour le sud de l’Italie, directeur de l’Institut français de Naples et consultant auprès de la Maison de la couleur à Sao-Paolo.

Jean Digne a dirigé l’Association française d’action artistique (AFAA) pour la conception et la coordination des programmes de coopération artistique pour le Ministère des Affaires étrangères (19901999), puis a été conseiller pour la coopération culturelle internationale au cabinet du Ministre de l’Education nationale (2000-2002).

Jean DIGNE est actuellement chargé de mission au Ministère des Affaires étrangères, président de Hors Les Murs, pôle de ressources pour les arts de la rue et de la piste, et président du Musée de Montparnasse. Depuis 1999, il est professeur associé à l’Université Paris 8 (UFR d’Art).

Docteur ès Sciences, Ex-Représentant de l'Organisation Internationale des Migrations (OIM)

Monsieur Jean-Louis Domergue commence sa carrière universitaire en 1970 comme Assistant puis Maître-assistant à la Faculté des Sciences de l'Université d'Abidjan (Côte d'Ivoire) au sein d’une équipe de recherche en Sciences de l’Atmosphère appliquée à la compréhension des phénomènes atmosphériques de la zone tropicale. Sa carrière universitaire scientifique se poursuit au Niger, en 1981, comme Maître de Conférences à l'Université de Niamey puis au Centre AGRHYMET du CILSS (Comité Inter Etat de Lutte contre la Sècheresse au Sahel).

On le retrouve en 1987 Chargé de Mission au Ministère français de la Coopération à Paris. En 1994, il est nommé Directeur Scientifique de l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS).

Après un bref passage à l’Université de Clermont Ferrand II, en 1996 / 1997, il est nommé Chargé de Mission au Ministère de l’Education nationale, de la Recherche et de la Technologie.

En 2000, il intègre la Direction de l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), comme Conseiller Spécial du Directeur Général Adjoint puis, en 2001, comme Représentant Régional en Afrique de l’Ouest et du centre en résidence à Dakar (Sénégal). C’est dans cette organisation internationale qu’il a eu à traiter des questions migratoires et en particulier de la promotion des contributions que les diasporas peuvent apporter à leur pays d’origine.

A la retraite depuis 2004, Monsieur Jean-Louis Domergue mélange des activités de consultance et des activités de bénévolat dans des associations diverses.

Monsieur Jean-Louis Domergue est Chevalier de l'Ordre du Mérite de l'Education nationale de Côted'Ivoire (1981) et Chevalier de l'Ordre National (français) du Mérite (1991).

Historien, Ecrivain, Fondateur du Mouvement Pluricitoyen

François Durpaire est l'un des instigateurs des "Etudes identitaires", qui étudie le développement des interactions et des nouveaux liens nés de la mondialisation.

Agrégé d'histoire, il enseigne pendant dix ans dans l'enseignement secondaire et milite pour la prise en compte de la pluralité des héritages dans l'enseignement de l'histoire.

En 2004, il obtient son doctorat en soutenant sa thèse en Relations Internationales sur le rôle des États-Unis dans la décolonisation de l'Afrique noire francophone (1945-1962).

Chargé de cours pendant sept ans en Licence à l'Université Paris 1, il enseigne depuis 2007 à l'IUFM de Versailles (Université de Cergy). Il est chercheur associé au Centre de Recherches d'Histoire Nord-Américaine de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

En octobre 2007, il fait paraître, en collaboration avec Olivier Richomme, la première biographie en langue non anglaise de Barack Obama, « L'Amérique de Barack Obama », pour lequel il obtient le Trophée des Arts AfroCaribéens, catégorie Meilleur Essai 2008. Il est le premier, avant même le début des Primaires américaines, à avoir pronostiqué la victoire du candidat noir.

En mai 2009, il est nommé membre du Comité pour la mémoire et l'histoire de l'esclavage (CPMHE).

En 2010, il est l'initiateur et le coordinateur éditorial de « l'Appel pour une République multiculturelle et postraciale », coécrit avec Lilian Thuram, Rokhaya Diallo, Marc Cheb Sun et Pascal Blanchard. La même année il est cofondateur du Mouvement Pluricitoyen qu’il préside depuis.

Docteur ès Lettre, Vice-recteur de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)

Né en 1951 à Oyem (GABON), Docteur d'État en Lettres et Sciences humaines de l'Université de Bordeaux III, mention philosophie, Bonaventure Mvé-Ondo mène une double carrière universitaire et administrative.

Universitaire, il est Professeur de Philosophie comparée à l'Université Omar Bongo (UOB) de Libreville. Il a été également Professeur invité dans plusieurs universités (Liège, Paris, etc). Il a été co-fondateur de plusieurs laboratoires et centres de recherche (LUTO – UOB, CERGEP – UOB). Il est membre du Comité de rédaction de la Revue HERMES du CNRS (France). Il est l'auteur de plusieurs ouvrages et articles, dont « Afrique: la fracture scientifique », Futuribles (2005), « Rationalité scientifique et diversité culturelle », in Diogène, n° 219, juillet 2007.

Responsable de l'administration et de la coopération universitaire, il a notamment été Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l'Université Omar Bongo, puis Vice-recteur et Recteur de la même Université. Il a été ensuite directeur du Bureau Afrique, puis du Bureau Afrique de l'Ouest de l'Agence Universitaire de la Francophonie à Dakar.

Il est actuellement Vice-recteur de l'Agence Universitaire de la Francophonie et directeur du projet de l'Institut panafricain de gouvernance universitaire, créé conjointement par l'Agence Universitaire de la Francophonie et l'Association des Universités du Commonwealth. Enfin, il anime la chronique sur les talents des universités africaines dans l'émission d'Emmanuelle Bastide à RFI, « L'école des Savoirs ».

Docteur ès Lettre, Vice-président du CRAN

Originaire de la Martinique, Louis-Georges Tin arrive à Paris et intègre l'Ecole normale supérieure en 1993. Agrégé de lettres, puis Docteur ès Lettres, il enseigne aujourd'hui à l'Université d'Orléans et à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales.

Louis-Georges Tin s'est illustré par des ouvrages sur l'histoire de la sexualité, traduits dans plusieurs langues, comme le « Dictionnaire de l'homophobie » (PUF 2003) et « L'Invention de la culture hétérosexuelle » (Autrement 2008).

En 2005, il fonde la Journée mondiale contre l'homophobie et la transphobie, célébrée dans plus de 70 pays à travers le monde. La même année, il fonde aussi, avec d'autres militants, le CRAN, le Conseil Représentatif des Associations Noires, dont il devient le porte-parole et le Vice-président.

Son engagement pour les droits de l'homme a été salué par plusieurs prix internationaux : le Golden Tupilak Award (Stockholm 2005), le Tolerantia Award (Berlin 2006), le prix de l'homme de l'année (Moscou 2008), ou le prix de la Slavic Pride (2010).

Afrique Francophone - Le Guide par Rodney Ekorezok, Editions Dagan

En librairie le 18 dĂŠcembre 2010

Soudain La terre a tremblé ce jour de janvier 2010 Soudain L'effondrement des jours Le vacarme assourdissant du néant La quête vaine d'une parcelle de vie Et le silence dans la pestilence du petit matin Et plus rien n'est plus pareil Et plus rien ne ressemble à rien Les yeux hagards des survivants se hasardent Parmi les ombres empreintes de poussières Dans l'asservissement d'une brisure de vie Là une main surgie au milieu des débris Ici un visage à la bouche béante à jamais silencieuse Un peuple entier enseveli Un pays à l'agonie Haïti, Haïti chérie, Pitié Pour ce pays de lumière et d'ombre Pitié

Pour ce peuple au parcours singulier Pris dans l'étau sanglant D'une histoire dépossédée De Généraux embrigadés héritiers de Flibustiers En tristes sires bardés de tontons macoutes Empaillés dans le costume emprunté d'une sanglante méprise D'une évidente dérive Noire est la nuit encastrée du destin Partir est un rêve frustrant Et rester nourrit le cauchemar L'espoir bafoué L'espoir contrarié Mais l'espoir vivifié, toujours recommencé Le désir d'avenir toujours en avant des cœurs Toujours là où l'esprit le dispute au poison de la discorde La nuit est longue mais la lumière vient Me susurre à l'oreille mon frère en Mina A luta continua e a victoria é certa Me glisse a voix basse mon frère du Kizombo

Et l'esprit de Cabral habite tous nos frères en diaspora En ce janvier de larmes et de sang L'Afrique souffre la ou crie un de ses fils Et cette douleur qui nous habite Et ce mal ancestral commun qui nous ronge D'une aspiration toujours frustrée Toujours castrée Et puis soudain Cet enfant tire de sous les décombres Et qui, émerveillé d'une renaissance inespérée Lève les bras vers le ciel pour saluer la terre Et dessiner à l'écran le V de la victoire Et de l'avenir de ce peuple de foi Gouverneur de la rosée Ce sont bien là les enfants de Toussaint Louverture Qui fit mettre genou à terre Les grognards de l'Empereur

Ce sont bien là les descendants de Dessalines Qui proclama contre la nuit esclave La première République Noire « doubout » Ah ces voix claires de femmes assouvies Ces cris d'hommes rassasiés Ce chant guttural monté des ténèbres d'un passé Emmuré dans la mémoire La résilience d'un peuple insoumis Habité de l'épopée de ses ancêtres d'Afrique Mandingues, Ouoloffs, Mandes, Umbundus, Qui ont franchi les mers enchaînés Qui ont croisé le fer avec le feu d'un Dieu diaphane Et ont découvert la vérité du monde Qui ont surmonté L'humiliation forcée La vindicte raciale dépassée Dans une négritude apaisée Sur les décombres du Code Noir Non pas pitié « pou moun la » Pas pitié mais fierté Pour ce peuple d'Haïti Haïti chérie

Représentant permanent du Cap Vert auprès des Nations Unies Ecrivain, musicien et poète

Alors que l’on célèbre le Cinquantenaire des indépendances africaines francophones, le monde comme beaucoup d’africains ou d’afro-descendants ne reconnait ou ne prend toujours pas conscience de la valeur de l’Afrique.

C’est ce prisme de lecture uniquement ou majoritairement négatif qu’il est temps de déconstruire afin de tracer le sillon à tous ceux qui souhaitent entreprendre de créer, de développer, de faire vivre leur Afrique et de l’apporter à la construction du monde.

Une Afrique meurtrie par l’esclavage, les guerres, les pandémies, les diamants du sang et les famines mais aussi une Afrique qui a produit les arts, les sciences et tout le matériau civilisateur qui allait être transmis plus tard à la Crête.

Une Afrique ancrée dans des traditions de fraternité et de solidarité à l’heure de la montée des individualismes et qui compte sur chacun de ses fils et amis pour se réinventer au quotidien un avenir meilleur.

Jeunesse du monde, jeunesse d’Afrique, faites maintenant bouger les lignes !

Vous en avez le pouvoir, vous en avez le devoir !

Directeur du Centre Culturel Africain LE BANDJA, Nantes

Texte extrait de Afrique Francophone - Le Guide par Rodney Ekorezok, Editions Dagan

Patrick Saint-Eloi (1958 - 2010), France Producteur et chanteur guadeloupéen, ambassadeur de la culture créole Jenny Alpha (1910 - 2010), France Comédienne et chanteuse française Mohamed Arkoun (1928 - 2010), Algérie Professeur émérite d'histoire de la pensée islamique à la Sorbonne, fervent défenseur du dialogue entre les religions Abraham Serfaty (1926 - 2010), Maroc Indépendantiste marocain Georges Haldas (1917 - 2010), Suisse Écrivain et poète genevois, deux fois Prix Schiller Wilson Ndeh Ntumazah (1926 - 2010), cameroun Homme politique camerounais, figure historique de la libération et de l’indépendance du Cameroun Mgr Paul Verdzekov (1923 - 2010), Cameroun Icône de l’Eglise catholique, archevêque émérite de Bamenda Lucille Clifton (1936 - 2010), Etats-Unis Poétesse afro-américaine, lauréat du prestigieux Lilly Poetry Prize de 2007, l'un des prix les plus prestigieux décernés aux poètes des États-Unis"

Nicole Dreyfus (1924 - 2010), France Avocate française, engagée dans de nombreux procès politiques en plaidant pour les militants algériens du Front de libération nationale, dans les années 50 et 60 Sotigui Kouyaté (1936 - 2010), Burkina Faso Comédien burkinabé, ayant reçu l’Ours d’argent 2009 du meilleur acteur pour « London River » de Rachid Bouchareb Joseph Bessala (1941 - 2010), Cameroun Champion de boxe camerounais, premier médaillé olympique du Cameroun Dorothy Height (1912 - 2010), Etats-Unis Figure historique du mouvement des droits civiques aux Etats-Unis Guru alias Keith Elam (1969 - 2010), Etats-Unis Rappeur légendaire américain cofondateur du groupe Gagngstarr Georges Kanuma (1972 - 2010), Burundi Activiste burundais pour la Lutte contre l’homophobie James Campbell-Badiane (1932 - 2010), Sénégal Célèbre Acteur sénégalais Abdellatif Benmansour (1925 - 2010) Artiste marocain, innovateurs dans les arts du Madih, du Samae et de la musique andalouse

Carolyn Rodgers (1940 - 2010), Etats-Unis Poétesse et figure du Black Arts Ali 'Ollie' Woodson (1951 - 2010), Etats Unis Né Ollie Creggett, ancien chanteur du mythique groupe The Temptations Gary Coleman (1968 - 2010), Etats-Unis Acteur, producteur et scénariste américain, 42 ans, révélé par la sitcom « Arnold et Willy » dans le rôle d'Arnold Jackson Jackson Kaujeua (1953 - 2010), Namibie Chanteur international namibien, précurseur de la musique folk namibienne Siphiwo Ntshebe (1976 - 2010), Afrique du Sud Ténor sud-africain, avait été choisi par Nelson Mandela pour chanter lors de la cérémonie d'ouverture de la Coupe du Monde, à Johannesburg, le 11 juin 2010 Abdellatif El Gharbi (1927 - 2010), Maroc Journaliste, icône de la presse nationale marocaine Pierre Claver Zeng (1953 - 2010), Gabon Chanteur-guitariste et homme politique gabonais, ambassadeur de la culture Fang Simon Soha (1960 - 2010), Bénin Artiste plasticien béninois

Robert Laffont (1916 - 2010), France Editeur français, fondateur des éditions Robert Laffont Serigne Bara Mbacké (1925 - 2010), Sénégal Khalife, figure sénégalaise de l’Islam, descendant de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du Mouridisme.

Manute Bol (1973 - 2010), Soudan Joueur de basketball, ancienne légende de la NBA, championnat nord américain de basketball Ferdinand Oyono (1929 - 2010), Cameroun Célèbre homme politique et écrivain camerounais Oliver N'Goma (1959 - 2010), Gabon Producteur et chanteur gabonais, ambassadeur de la culture africaine Floribert Chebeya (1963 - 2010), Congo Président de l’ONG "La Voix des sans-voix" défenseur congolais des droits de l’Homme Paulo Moura (1933 - 2010), Brésil Clarinettiste, créateur de la gafieira, brésilienne

musique

Pius Njawe (1957 - 2010), Cameroun Journaliste, figure emblématique de la lutte pour la liberté de la presse au Cameroun

ARTS & CULTURE 1er PRIX

Spectacle Musical, Diversité & Métissage Ce spectacle plein d’humour et d’humanité a été conçu comme un métissage de plusieurs disciplines : le chant, la comédie, la danse, la musique. Il est l’enfant riche des qualités de chacun de ses parents. « Tismée » raconte les doutes et les richesses de ceux qui ont deux cultures, deux pays. C’est une histoire d’amour, un conte musical sur fond de road-movie : le voyage d’une jeune métisse partie à la découverte de ses racines sur le continent africain.

C’est aussi et surtout un spectacle musical qui parle du monde d’aujourd’hui.

Le sujet principal est la diversité culturelle et ethnique à l'image du monde actuel. Il tente de montrer que des groupes d’origines différentes peuvent vivre ensemble et créer ensemble le monde de demain.

Il s’agit d’une sorte de voyage, un conte, un conte musical : Port de Marseille, le soir, tard. Tismée cherche un bateau pour traverser la Méditerranée et rejoindre l'Afrique. Elle est jeune mais elle porte une histoire beaucoup plus longue que ses quelques années : elle porte l'histoire de son père venu d'Afrique il y a trois décennies.

Nous partons avec elle, dans cette aventure rythmée, à la découverte de ses racines africaines qu’elle ne connaît pas. « Tismée » est la dernière création de Rubia Matignon, metteur en scène notamment du spectacle musical à succès « Piaf, Une vie en Rose et Noir », Nommé aux Molières 2006.

ARTS & CULTURE 2nd PRIX

Exposition : « L’Afrique, le Football & les Indépendances » L’opération « L’Afrique, le Football & les Indépendances », lancée dans le cadre des festivités liées au Cinquantenaire des Indépendances Africaines s’articule autour de :  un volet Expositions, avec : o « La Marche du Football Africain » : 50 ans d’Histoire du football africain en texte et en images o « Les Supporters, Couleurs des Indépendances » : Des identités nationales en couleurs o « Le Football, une Passion Universelle » : Des cultures, une croyance  un volet Vidéo comprenant : o des films documentaires sur le football en Afrique o une partie de la série « Rencontres Africaines, des histoires d’Hommes et de Football »  un Programme pédagogique accompagnant aussi bien les expositions que le volet vidéo.

Fruit de la rencontre de deux personnalités, Gabriel Bartolini et Olivier Monlouis, African Football Factory est une agence de marketing sportif spécialisée. Elle se veut une agence de marketing sportif d’un genre nouveau mettant en avant notamment ce que le football apporte sur les plans culturels et sociaux en Afrique et là où ses diasporas sont présentes. Cette approche s’est imposée d’elle-même à une époque où la simple performance sportive ne suffit plus et où la recherche de leviers novateurs de différenciation devient impérative pour les entreprises comme pour les institutions.

DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE 1er PRIX

Partenaire des entreprises et des associations pour leur mobilité internationale Partenaire du ministère des Affaires étrangères et européennes depuis 45 ans, Égide est le premier opérateur de mobilité internationale pour le MAEE et les institutions qui souhaitent lui confier des missions.

Depuis 50 ans, les 200 collaborateurs d’Égide ont acquis une expertise unique dans le domaine de la mobilité internationale. Egide a également développé un réseau de partenaires internationaux pour répondre à l’intégralité des besoins de professionnels en mission à l’étranger ou des étudiants boursiers.

Grâce à une offre complète de prestations, Egide accueille et gère les étudiants ou les chercheurs étrangers envoyés en France. Elle assure également le bon déroulement du séjour à l’étranger de missions d’experts ou d’étudiants français parrainés.

Egide est ainsi partenaire privilégié du MAEE depuis sa création, de même que du groupe pétrolier français Total depuis 2004. De nombreuses autres entreprises ou groupes français lui ont aussi confié le séjour de leurs étudiants boursiers, notamment dans le cadre du programme Copernic.

Par la signature de la Charte de la diversité en entreprise, en juin 2009, et l’obtention du Label Diversité AFNOR, en avril 2010, Égide a marqué son engagement pour promouvoir la diversité et la non discrimination.

Pour Égide, la diversité de ses salariés est un enjeu fort car elle représente un atout en termes de complémentarité des compétences et des talents, permettant de mieux refléter la société et son environnement, et facilitant ainsi la compréhension et la satisfaction de ses clients et partenaires.

DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE 2nd PRIX

1ère Entreprise publique à ouvrir ses emplois aux étrangers La RATP est le deuxième recruteur de la région Île-de-France. Ouverte sur la ville, elle entend être à l’image des territoires qu’elle dessert. Elle mène ainsi une politique de recrutement active dans les quartiers de la «politique de la ville». Elle est résolument engagée contre toutes les formes de discrimination. A la RATP, la diversité est un élément de la richesse sociale et un moteur de la performance collective.

L’égalité des chances dans les parcours professionnels et le principe de la diversité dans les recrutements sont inscrits dans les valeurs fondamentales du Groupe :  2004, la RATP signe la Charte de la diversité  2007, la RATP devient la première entreprise publique à mettre en place le CV anonyme. Elle supprime de ses conditions d’embauche tout critère d’exclusion comme la clause de nationalité.

L’égalité des chances dans les parcours professionnels et le principe de la diversité dans les recrutements sont inscrits dans les valeurs fondamentales du Groupe.

Aujourd’hui, plus de 60 % des salariés recrutés en région parisienne sont issus de communes comptant sur leur territoire des quartiers classés en Zone Urbaine Sensible (ZUS).

Les valeurs d’ouverture, de diversité et de lutte contre toute forme de discrimination s’expriment à travers une série d'engagements :  Insérer des jeunes en difficulté  Assurer l’égalité hommes/femmes



Accompagner les travailleurs seniors

JEUNESSE & ÉDUCATION 1er PRIX

Trimestriel de culture et de société à destination des jeunes.

Lancé en janvier 2004, Respect est un magazine trimestriel, précurseur d’un journalisme ouvert à la diversité, acteur engagé dans la reconnaissance et la rencontre des multiples composantes de notre société.

Décoloniser nos imaginaires, apprendre à vivre ensemble : voilà l’objectif de Respect !  Pointer les clichés, sortir des visions paternalistes et stéréotypées  Secouer les blocages, dépassionner le débat autour des minorités et des quartiers populaires  Impulser des regards différents, surprendre par des angles nouveaux  Favoriser le dialogue, lancer des dynamiques, proposer des pistes de solutions Pour tous ceux qui souhaitent avancer de manière décomplexée, pragmatique et constructive, vers une société plus juste et moins cloisonnée. Sans misérabilisme ni optimisme guilleret, juste au cœur de la vie, la vraie !

Distribué en kiosque en France métropolitaine et départements d’outre-mer, Respect Magazine s’appuie sur une équipe reconnue pour son ouverture et sa diversité : journalistes, artistes, étudiants, acteurs associatifs, entrepreneurs sociaux, éducateurs, simples citoyens… De tous origines et de tous milieux, réunis autour de valeurs et d’un projet communs.

Depuis janvier 2008, en partenariat avec l’Unesco et l’Alliance des Civilisations (ONU), l’équipe éditoriale de Respect travaille également avec des jeunesses d’autres pays, issus de cultures discriminées, zones de conflits ou milieux défavorisés. Aujourd’hui en zone francophone, demain ailleurs.

JEUNESSE & ÉDUCATION 2nd PRIX

Former pour répondre aux besoins en compétences des entreprises en Afrique Premier organisme de formation qualifiante des actifs en France, l'Agence pour la Formation Professionnelle des Adultes (AFPA) agit depuis plus de 60 ans pour développer les compétences nécessaires à l'insertion, le maintien ou l'évolution des compétences.

L’AFPA lance des séminaires visant à réunir entreprises françaises implantées en Afrique, grandes entreprises africaines et institutionnels africains de la formation professionnelle pour travailler ensemble et co-construire des solutions concrètes, applicables rapidement qui permettront une évolution du dispositif de formation professionnelle existant aux besoins en compétences des entreprises. Quelques pistes de réflexion proposées au séminaire :  Quelle réciprocité de contribution entre entreprises, branches professionnelles et système de formation ?  Quelle modularisation de la formation pour répondre aux besoins des entreprises et permettre l’inscription du jeune dans un parcours professionnalisant ?  Développement du plan régional de formation professionnelle  Valorisation de la compétence africaine : les Olympiades des métiers L’objectif à terme est de promouvoir la formation professionnelle qui est une vraie voie de promotion sociale pour les jeunes africains et une valorisation des compétences africaines à l’international.

Il s’agit également d’impulser une dynamique de collaboration et de partenariats publics-privés en Afrique.

PATRIMOINE & HÉRITAGE 1er PRIX

Documentaire « Afrique(s) - Une autre histoire du XXe siècle » Formé à Kinshasa puis à Lyon, diplômé de l’École normale supérieure de Paris, Elikia M’Bokolo est un historien dont la renommée n’est plus à démontrer. Depuis de longues années, il parcourt le monde pour enseigner l’histoire africaine. Adepte de la vulgarisation, l’auteur du célèbre ouvrage « L’Afrique au XXe siècle, Le Continent convoité » multiplie également les prestations médiatiques. Sur RFI, il présente chaque semaine l’émission Mémoire d’un continent. Lors de la présidentielle de 2006, ses interventions sur Radio Okapi ont été très écoutées.

Depuis, s’étant rendu compte que l’histoire intéresse de moins en moins les étudiants congolais, le Directeur d’Etudes à l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) de Paris multiplie les allers-retours à Kinshasa pour, entre autres, dispenser des cours à titre bénévole à l’université.

Le Documentaire Trop longtemps l’Afrique n’a eu ni visage, ni parole, ni mémoire. Sa seule histoire était celle qu’écrivaient à sa place ceux qui l’ont pillée : récit de peuples sauvages qu’il fallait éduquer, de dictatures écrasées de soleil, de catastrophes humanitaires. Comme si elle n’était pas assez « adulte » pour se raconter et révéler sa profonde identité.

Cette série en 4 actes revient sur cent ans d’histoire du continent noir, à travers la voix de ceux qui, de près ou de loin, ont pris part à son réveil et l’ont fait entrer dans le XXIe siècle. Jalonnée d’images d’archives inédites et de témoignages de personnalités africaines, la série plonge dans le passé, de l’ère coloniale aux aventures de la démocratie, en passant par le bouillonnement des indépendances et les guerres civiles, l’effervescence des crises et les renouveaux culturels…

PATRIMOINE & HÉRITAGE 2nd PRIX

Programme « Pour des Toits de Terre au Sahel » La disparition du bois et la tôle inadaptée (chaude et chère) obligent les populations à une architecture les enfermant dans un cercle vicieux de pauvreté.

La voûte nubienne est une technique africaine de construction de toits en terre. Au Sahel, c’est la seule alternative à l’utilisation de bois rare et de tôles inadaptées - chaudes et chères - qui obligent les populations à une architecture les enfermant dans un cercle vicieux de pauvreté. En vulgarisant cette technique à grande échelle, le programme « pour des Toits de Terre au Sahel » permet aux populations d’Afrique subsaharienne d’améliorer durablement leur qualité de vie L'Association la Voûte Nubienne (AVN) est une association française loi 1901, créée en 2000 par Thomas Granier, un maçon de Saint Bauzille de Putois, et Séri Youlou, un agriculteur burkinabé de Boromo. Ensemble, ils ont développé une version simplifiée, codifiée, et transmissible de la technique de la voûte nubienne, héritée de l'ancienne Nubie (région du Haut Nil).

Depuis 2000, AVN promeut auprès des populations cette technique de construction sans bois en formant des maçons et en dynamisant le marché naturel qui se met en place. Les maçons formés à la technique VN enseignent à leur tour cette technique aux apprentis qu’ils embauchent sur les chantiers. 200 maçons ont ainsi été formés et ont construit plus de 600 bâtiments (maisons, églises, mosquées, salles de classe, etc…).

Les options stratégiques choisies portent leurs fruits et évoluent positivement. La constance de l’intérêt porté à la voûte nubienne par les populations, l’importance de leurs engagements dans les constructions et leurs désirs de formations ne trompent pas : le programme répond à un besoin réel et s’inscrit clairement dans les réalités socioéconomiques locales.

SOLIDARITÉ & INTÉGRATION 1er PRIX

L’Institut du Tout-Monde L’Institut du Tout-Monde vient d’être crée à l’initiative d’Édouard Glissant et avec le soutien du Conseil Régional de l’île de France et du Ministère de l’Outre-Mer. Il se propose de faire avancer la connaissance des phénomènes et processus de créolisation, et de contribuer à diffuser l’extraordinaire diversité des imaginaires des peuples, que ces imaginaires expriment à travers la multiplicité des langues, la pluralité des expressions artistiques et l’inattendu des modes de vie.

L’Institut du Tout-Monde est à la fois un site d’études et de recherches, un espace d’invention et de formation, un lieu de rencontres, et un espace dédié aux mémoires des peuples et des lieux du monde.

L’objectif poursuivi par Édouard Glissant est la constitution d’un vaste réseau culturel à la fois francilien, interrégional, en très étroite connexion avec les régions de l’Outre-Mer, et international.

Né en 1928, ancien élève du Lycée Schœlcher.Il poursuit des études de philosophie à la Sorbonne avant d’entamer l’étude de l’ethnologie au Musée de l’homme. Poète, souvent associé à Sainte John Perse avec lequel il prend, néanmoins, quelques distances, romancier, essayiste, signataire du Manifeste des 121, Vice-président du Parlement International des Ecrivains, prix Renaudot 1958, pour son premier roman « la Lézarde », Edouard Glissant questionne le devenir d’un monde complexe. Chantre de la « créolisation » et du métissage culturel, pour lui la rencontre, souvent violente, des peuples et des cultures est aujourd'hui condition d'une nouvelle manière d'être dans le monde, d'une identité enracinée dans un terroir mais riche de tous les terroirs mis en relation.

Pour lui, la relation est le contraire de la domination culturelle et politique de l’Autre ou du multiculturalisme réducteur. En 1989, il devient «Distinguished University Professor» de l'Université d'Etat de Louisiane (LSU), où il dirige le Centre d'études françaises et francophones. De 1995 jusqu’à nos jours il est «Distinguished Professor of French» à la City University of New York (CUNY).

SOLIDARITÉ & INTÉGRATION 2nd PRIX

Lutte contre la Drépanocytose Le deuxième édition du Drépaction, grande campagne de sensibilisation et d’appel aux dons pour lutter contre la drépanocytose, a été lancée le dimanche 13 juin 2010 à 17h par un grand concert de solidarité au Zénith de Paris dans le XIXe arrondissement. La mobilisation générale autour de l’événement a pris place du 13 au 19 juin. Le collectif "Ensemble contre la Drépanocytose" organise cette opération Drepaction, qui n’est pas loin de rappeler le Sidaction et surtout le Téléthon. Le but est de sensibiliser le public, améliorer la prise en charge des personnes atteintes de la maladie ainsi que le soutien aux familles. « Ensemble contre la drépanocytose », un collectif d’une soixantaine d’associations de la société civile, présidée par Jenny Hippocrate-Fixy, est la plate-forme principale de ce combat de haute lutte. Encore une fois cette année, les chaînes du groupe France Télévisions, RFO étant la tête de pont et le partenaire privilégié de cette initiative, on travailler à diffuser le message et à faire un appel aux dons.

D’autres médias sont également engagés dans ce combat. L’argent collecté est reversé au collectif « Ensemble contre la drépanocytose » qui, chapeauté par un comité scientifique, se charge de redistribuer aux projets de recherches les plus intéressants ainsi qu’à des associations dédiées à la cause.

Chaque 19 juin, les Nations-Unies commémorent la Journée mondiale de drépanocytose. Contrairement aux pays du Nord où dès la naissance s’effectue un dépistage de cette maladie avec suivi de son évolution et soutien aux familles concernées, il en est tout autre dans les pays du Sud, particulièrement dans les pays d’Afrique subsaharienne. Là-bas les malades ont très peu de chance d’atteindre 50 ans et le dépistage à la naissance de la drépanocytose n’est pas du tout courant.

PERSONNALITE DE L’ANNEE PRIX

Ecrivain, Prix Femina 2001, Prix Goncourt 2009 Marie NDiaye est née en 1967 à Pithiviers. Elle est l'auteur d'une douzaine de livres - romans, nouvelles, théâtre.

Elle a obtenu le prix Femina en 2001, le prix Goncourt en 2009, et ses pièces sont rentrées au répertoire de la Comédie-Française.

Trois femmes puissantes - Prix Goncourt 2009 Trois récits, trois femmes qui disent non. Elles s'appellent Norah, Fanta, Khady Demba. Chacune se bat pour préserver sa dignité contre les humiliations que la vie lui inflige avec une obstination méthodique et incompréhensible.

L'art de Marie NDiaye apparaît ici dans toute sa singularité et son mystère. La force de son écriture tient à son apparente douceur, aux lentes circonvolutions qui entraînent le lecteur sous le glacis d'une prose impeccable et raffinée, dans les méandres d'une conscience livrée à la pure violence des sentiments.

DiaspAura International est une association loi 1901 à but non lucratif fondée en 2009. Elle réunit en son sein des Français et des non-Français de toutes origines issues du monde de la culture, des arts, de l’économie, des sciences et de la société civile qui ont tous en commun un intérêt pour la promotion de la Diversité.

Son objectif est la promotion de la Diversité française :  En changeant les regards sur les personnes d’origines étrangères  En mettant en lumière; sans distinction d’origines ethniques, les acteurs de la valorisation de cette Diversité Pour la réalisation de son objet, l’association a pour moyen principal d’action :  L’organisation d’une cérémonie de récompenses  L’organisation d’événements (concerts, salons, tables rondes, colloques, ateliers, etc.)  L’édition d’œuvres littéraires (encyclopédies, livres, dictionnaires, guides, etc.)  La production, diffusion, commercialisation d’œuvres ou programmes audiovisuelles et radiophoniques  La commercialisation de produits dérivés DiaspAura International est aussi une plateforme associative de communication globale où complémentarité, interactivité, et cohésion, se tiennent la main pour impacter l’excellence d’actions en faveur de la promotion de la Diversité.

La base de notre action est fondée sur une coopération spontanée, un principe d’équité, de proximité d’échange et d’adaptation mutuelle.

Conscients que la logique du « produire » à moindre coût entraîne des associations et des entreprises dans une spirale infernale, sans créer de perspective à long terme, nous dirigeons vers la Qualité Globale et le Leadership Ethique.

L'association DiaspAura International s'adresse à toute entreprise :  Ayant une politique de mécénat tournée vers la promotion de la Diversité et de l’Excellence  Collaborant avec des institutions ou des entreprises étrangères  Ayant des filiales basées à l’étranger Par les Prix DiaspAura qu’elle organise chaque année, elle permet à des mécènes de s'associer à cette cérémonie de récompenses, unique en son genre, qui concoure à faire rayonner les valeurs et les talents, renforcer la cohésion sociale en France, valoriser les cultures du monde et, entretenir les liens d'amitié entre la France et le reste du monde.

La Cérémonie des DiaspAura est une initiative de DiaspAura International

Délégation du Gabon à l’Unesco

Ministère des Affaires Etrangères et Européennes Direction de l’Accueil, de l’Intégration et de la Citoyenneté

La France a célébré l'Afrique tout au long de 2010, année qui coïncide avec le cinquantième anniversaire de l'accession à l'indépendance de dix-huit pays d'Afrique, dont quatorze d’Afrique francophone.

Cette célébration était l’occasion de souligner et de confirmer l’évolution des relations entre la France et l’Afrique subsaharienne qui doivent rester privilégiées tout en étant renouvelées, équilibrées et transparentes.

Jacques Toubon, président de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, a été nommé, par le Président de la République, Nicolas Sarkozy, Secrétaire Général du Cinquantenaire des Indépendances Africaines, chargé de préparer et d’assurer la mise en œuvre de l’initiative «2010 - Année de l’Afrique».

«2010 - Année de l’Afrique» comportait trois volets : L’achèvement de la réforme des principaux instruments de notre relation tant sur le plan économique que politique, déjà amorcée par la renégociation des accords de défense.

La célébration de notre histoire commune, en particulier la contribution de l’Afrique à la libération de la France et la marche vers les indépendances.

La valorisation de la dimension humaine de cette histoire commune à travers la place de l’Afrique en France et le rôle des Français d’origine africaine dans la République.