Rapport de Stage

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Directeur de stage: 
 Etienne LÉNA ENSAG

Emilie LEGEAY

STAGE DE PREMIÈRE PRATIQUE Stage de Licence effectué durant la période: 27 février-3 mars/12 juin-30 juin 2017





REMERCIEMENTS

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Je tiens à remercier en premier lieu M. Vincent de PARISOT, mon tuteur de stage, pour sa disponibilité, sa patience, ses connaissances qu’il m’a communiqué, son suivi, ses explications assimilables et intelligibles, et surtout pour son intérêt porté sur le travail que j’ai réalisé. Je remercie en particulier M. Xavier PIEGAY pour son aide, son amabilité et ses explications toujours très intéressantes. Je remercie également les agences AEC et RL&A pour leur accueil agréable, leur gentillesse, leur bonne humeur quotidienne et pour les collations partagées avec sympathie. Pour finir, je souhaite remercier M. Didier REPELLIN, Mlle Charlène AZE et Mlle Justine RICHARD, architectes de l’agence RL&A, pour avoir pris le temps de m’expliquer et me montrer certains de leurs projets, ainsi que M. Patrick HERAUD, architecte de l’agence AEC, pour son intérêt et sa confiance.

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TABLES DES MATIÈRES

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Introduction .06.

Présentation de l’agence .09.

Mon travail au sein de l’agence .12.

Conclusion .37.

Annexes .39.

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INTRODUCTION

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Dans le cadre de mon cycle de licence, j’ai effectué un stage professionnel de 4 semaines (du 27 février au 3 mars puis du 12 au 30 juin 2017) au sein de l’agence Archi Euro Conseil. Ce bureau d’étude compte 3 cogérants, 4 architectes responsables de projet, 2 architectes collaborateurs, 2 dessinateurs-projeteurs, 4 architectes indépendants associés, une historienne d’art, un comptable et une secrétaire administrative. J’ai choisi de faire mon stage dans cette agence pour plusieurs raisons. En premier lieu, ce bureau d’étude m’a permis de prendre connaissance du travail en agence. Ensuite, ayant déjà fait une semaine de découverte dans cette agence en février 2015, je souhaitais approfondir cette expérience. Par ailleurs, j’ai pu m’initier aux rénovations et aux réhabilitations de bâtiments (du patrimoine ou non). Enfin cette expérience professionnelle m’a parue essentielle afin d’apprendre de nouvelles connaissances dans le domaine de l’architecture. Mes horaires étaient de 8h30 à 12h30 et de 14h à 18h30, cependant ces horaires variaient en fonction des rendez-vous et des réunions de chantier. Mon stage s’est ainsi divisé entre le travail à l’agence, les réunions et les visites de chantier, le tout de manière homogène. J’ai beaucoup apprécié l’atmosphère qui était très agréable. Ils m’ont fait confiance et m’ont autorisée à utiliser l’un de leurs ordinateurs et m’ont également laissé à disposition tous les documents de l’agence. J’ai choisi de montrer dans ce rapport les différents aspects du métier d’architecte que j’ai pu observer durant ce stage, c'est-à-dire l’étude de certains dossiers, les interventions et les réunions sur les chantiers ainsi que le travail informatique.

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PRÉSENTATION DE L’AGENCE

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HISTOIRE

L’agence AEC (Archi Euro Conseil) s’est fondée en 1989. Elle résulte de l’association de plusieurs architectes: M. Didier REPELLIN, M. Jean-François GRANGE CHAVANIS, M. Patrick HERAUD et M. Vincent De PARISOT. L’intention de cette association était d’utiliser la complémentarité de leur formations dans le but de diversifier un maximum leurs domaines d’interventions. Lors de son passage à la retraite en 2015, M.REPELLIN a souhaité créer sa propre société avec ses plus proches collaborateurs afin de continuer à transmettre son savoir tout en continuant sa carrière. Aujourd’hui les deux sociétés utilisent toujours les mêmes locaux, ainsi les services sont partagés mais le personnel ne travaille plus que pour une seule société (par exemple, l’historienne de l’art travail seulement pour la société RL&A). Chacun des associés de l’agence AEC a sa spécialisation. M. GRANGE CHAVANIS est spécialisé dans les monuments historiques, tandis que M. HERAUD fait plutôt des projets avec une orientation sur le patrimoine et M. De PARISOT s’occupe de projet plus contemporains. Aujourd’hui, le bureau d’étude opère dans les cadres suivants:

- Restauration de Monuments Historiques pour le compte de l’État, de collectivités locales ou de propriétaires privés - Programmation, aménagement, restauration, réutilisation, extension ou animation de bâtiments anciens appartenant au patrimoine français ou étranger

- Urbanisme opérationnel, études d’impact, études de sites, études paysagères - Missions complètes d’architectures sur les programmes publics et privés variés: bâtiments publics, bureaux, logements, écoles, lieux d’accueil des personnes âgées

- Initiation à la culture architecturale pour l’organisation de stages, de conférences, voyages, publications d’articles, expositions, enseignement, manifestations diverses

ÉQUIPE La configuration de l’agence m’a permis de suivre plusieurs architectes, notamment les architectes Vincent De PARISOT et Xavier PIEGAY. Comme évoqué précédemment, les locaux de l’agence AEC sont partagés avec ceux de l’agence RL&A, agence dirigée par l’architecte Didier REPELLIN. J’ai ainsi pu l’accompagner sur le chantier du Grand Hôtel Dieu à Lyon. J’ai également assisté à une réunion de chantier du Stade Gerland, projet également gérer par l’agence RL&A. M. De PARISOT est un architecte diplômé DPLG. Il a également suivi une formation complémentaire d’urbanisme. En 1982, il suit une sensibilisation au développement durable et est donc diplômé du certificat de physique de l’environnement. Voici quelques profils importants de l’agence et avec lesquels j’ai pu travailler:

Patrick HERAUD Architecte DPLG

Vincent de PARISOT Architecte DPLG

Diplomé de l’ENSAL en 1982 Diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1985 (CESHCMA) Cogérant de l’agence AEC

Diplomé de l’ENSAL en 1982 Cogérant de l’agence AEC

Xavier PIEGAY Architecte DPLG Architecte indépendant et associé à l’agence AEC

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Jean-François GRANGE CHAVANIS Architecte DPLG et Chef des Monuments Historiques Diplomé de l’ENSAL en 1972 Diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1981 (CESHCMA) Cogérant de l’agence AEC


MON TRAVAIL AU SEIN DE L’AGENCE

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Grâce à Monsieur de PARISOT, j’ai réalisé un stage durant lequel je me suis confrontée à différents aspects très variés du métier d’architecte. J’ai pu me rendre compte que cette profession nécessitait plusieurs compétences comme l’imagination, l’organisation, ou encore la médiation. J’ai également pu prendre part à quelques projets en cours. L’avancement de chaque projets étudiés étant différents, j’ai pu travailler sur de multiples éléments. Dans cette partie je vais donc présenter les différents éléments sur lesquels j’ai pu intervenir et m’instruire.

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Étude de dossiers

Avant

de commencer un projet, l’architecte monte un dossier. Ce dossier sert de référence tout au long du processus de conception grâce à des documents essentiels. Chez Archi Euro Conseil, les dossiers permettent d’archiver les réflexions des architectes, mais aussi des documents plus administratifs comme le PLU (Plan Local d’Urbanisme) par exemple.

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ÉCOLE SAINT CHARLES 
 L’école Saint Charles est une école maternelle et primaire fondée en 1843. Elle était à cette époque l’école paroissiale de filles. Les lois civiles établies en 1901 obligent alors les religieuses, propriétaires des lieux, à se séculariser, c'est-à-dire quitter le costume religieux pour enseigner. Ainsi de 1901 à 1926, l’école est dirigée de façon laïque. Le 26 septembre 1926, Soeur Valentin reprend la direction de l’établissement. En 1959, l’école se voit greffer un bâtiment avec deux niveaux. Il vient continuer le bâtiment déjà présent et un escalier de secours est installé sur la bâtiment d’origine dans le but de répondre aux nouvelles normes de sécurité de l’époque. En 1929, les dortoirs sont tous supprimés et font place à de nouvelles salles de classes. Un changement s’opère entre 1979 et 1981: six classes sont ouvertes et aménagées. L’APEL transforme une partie de la parcelle en terrain de foot, de sport et aire de jeux pour les enfants. En 2007, par décret d’utilité publique, la Congrégation des Soeurs de Saint Charles cède à la collectivité une emprise foncière de 3505m2 pour réaliser une nouvelle ZAC ainsi que la promenade des Tuileries. Ces deux aménagements prennent alors place sur le côté Est de l’école.

Ancienne entrée

(beaucou République la e d e u n Ave

tion) p de circula Rez-de-chaussée acheté par les Soeurs de Saint Charles pour l’administration

ceau e Clemen Avenue d

Nouvelle entrée (plus sécurisée car l’accès se fait depuis un parking)

Promenade des Tuileries

Nouveaux bâtiments fait dans le cadre d’une nouvelle ZAC (Zone Aménagée Considérée)

Aujourd’hui l’établissement ne répond plus aux normes de sécurité ni aux normes d’accessibilité actuelles. De plus, on remarque une évolution démographique de la ville de Tassin-la-Demi-Lune ce qui induit une augmentation prévisionnelle des effectifs (deux classes par niveaux dans les sections élémentaires contre neuf classes élémentaires aujourd’hui). La demande exprimée dans le programme sollicitait un ajout de salles de classes, d’escaliers, d’ascenseur et de sanitaires. Le manque de surface initiale obligeait la construction d’une nouvelle surface de 500m2 supplémentaire. Le projet architectural consistait à recentrer toute l’activité de l’enseignement autour du bâtiment fondateur. La démolition de bâtiments annexes étant nécessaire du fait qu’ils sont à présent obsolètes et inutilisés, permettra de redonner une qualité et une unité à l’espace extérieur. .16.


Escaliers de secours ajouté au bâtiment initial

Av e c l e p r o j e t d e réaménagement de l’établissement, la restauration, les emplacements pour la pratique des sports et le préau sont relocalisés au rez-de-chaussée de la future opération immobilière qui sera réalisée rue de la République. Une partie du projet a pour intention de retrouver le volume du bâtiment initial en supprimant la verrue de l’escalier de secours ainsi que d’unifier les extensions construites dans les années 1950 avec les nouveaux bâtiments.

Avec le projet de réaménagement de l’établissement, la restauration, les emplacements pour la pratique des sports et le préau sont re-localisés au rez-de-chaussée de la future opération immobilière qui sera réalisée rue de la République. Une partie du projet a pour intention de retrouver le volume du bâtiment initial en supprimant la verrue de l’escalier de secours ainsi que d’unifier les extensions construites dans les années 1950 avec les nouveaux bâtiments. L’architecture des bâtiments formant l’extension est souhaitée récente dans le but d’affirmer le contraste avec les bâtiments d’origines qui datent du XIXe siècle. Pour le bâtiment de 1875, comme dit précédemment, le volume de l’escalier de secours sera supprimé. Les baies d’origines seront rouvertes à l’identique de celles existantes et les façades sud seront repeintes dans leurs totalités afin d’éviter des différences de teinte de peinture. Le bâtiment en béton et les nouvelles extensions seront quant à eux unifiés grâce à une couverture en zinc pré-patiné pigmento rouge (Fig. 1) en pente, rappelant ainsi les toitures des maisons du bourg. Un mur rideau sera installé dans les nouvelles classes en rezde-chaussée : cette paroi vitrée de la nouvelle extension présentera une trame aléatoire de vitrages clairs et colorés. Les murs pignons ne seront pas visibles depuis l’espace publique puisqu’ils seront habillés de panneaux colorés (Fig. 2). Afin de créer un signal et de dialoguer avec l’espace public et la promenade des Tuileries, un cheminement couvert traité en zinc pré-patiné en continuité avec l’enveloppe de l’extension viendra déborder de 50cm au dessus de la promenade.

Fig. 1

Fig. 2

Le projet comprend aussi un aspect paysager. L’état des lieux a mis en avant deux parties peu entretenues: au Sud on retrouve quelques arbres fruitiers et des jeux pour enfants tandis qu’au Nord , séparé par un mur, un espace végétal avec un cèdre visible depuis la rue ainsi que des arbres de hautes tiges sont présents de ce côté du bâtiment. La surface actuelle de sol végétalisé est d’environ 3100m2. Le projet concernant ces espaces est la réunification de ces deux parties. Il faut également redessiner l’emprise de l’espace vert sans pour autant perdre de surface avec la re-localisation à l’ouest de la parcelle. Avec ce nouvel aménagement, deux cours seront disponibles: une pour les maternelles au sud et une pour les primaires au nord. Afin de donner à l’îlot une "respiration", les architectes ont choisi de créer deux fenêtres urbaines dans le mur de clôture et d’en faire un "poumon vert". Pour accentuer cet effet d’ouverture sur le coeur de l’îlot, une annexe sera démolie et permettra une ouverture visuelle de la promenade des Tuileries. Il est également prévu de planter des érables permettant une protection naturelle contre les rayons du soleil (UV) sur les salles de classes.

Bâtiment Extension en béton de 1959

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Le projet s’étalera sur 3ans, de novembre 2016 à novembre 2019, et se déroulera selon trois phases. La première phase se basera sur la construction de l’extension Ouest en rez-de-chaussée donnant sur le jardin. La seconde portera sur la construction de l’escalier de secours intérieur dans le bâtiment le plus ancien. Enfin, le réaménagement du bâtiment en béton, la construction de l’extension Est sur la cours d’entrée et la création de sanitaires et d’un ascenseur dans le bâtiment de 1875 clôtureront les travaux.


MAISON INDIVIDUELLE 
 Avant une réunion avec un économiste et les futurs propriétaires, M. de PARISOT m’a conseillé de lire et d’assimiler les problématiques de ce projet. Celui-ci consistait à construire un nouveau logement sur un terrain étroit contenant une forte pente avec un plat puis une faible pente qui descend sur la voie publique. Les maitres d’ouvrages ont aussi demandé de prendre en compte l’aménagement d’une piscine et d’un ascenseur dans la conception du projet. J’ai pu trouver dans ce dossier toutes sortes de documents dont le PLU, des estimations prévisionnelles, le plan du terrain, les courriers échangés, une certaine quantité d’esquisses ainsi que des photos du site. Bureau/ salle de bain/ deux chambres

Circulations verticales Chambre/cuisine/ salle à manger/ salle de bain/salon/ dressing Garage/atelier

Le projet s’étend sur trois niveaux. On retrouve au sous-sol un garage et un atelier. Au rez-de-chaussée sont organisés les services importants tels que la cuisine, le salon et la salle à manger. On distingue également sur ce niveau une chambre accompagnée d’une salle de bain et d’un dressing, ainsi, les propriétaires peuvent vivre essentiellement sur ce plateau. Un bureau, deux chambres et une salle de bain sont installés au dernier étage. Pour ce qui est de l’aménagement extérieur, il est également prévu de construire une piscine extérieure ainsi qu’une terrasse.

Plan du niveau de rez-de-jardin

Lors de la réalisation d’un projet, il est obligatoire de se renseigner sur ses droits. Ces droits de construction (appelés droits des sols) sont résumés dans un document appelé Plan Local d’Urbanisme (PLU). À ces fins, le territoire de la commune est divisé en zones et secteurs où sont définis les modes d’occupation et d’utilisation des sols. Le projet s’inscrit dans une zone appelée Ue, zone construite ou immédiatement constructible, dans laquelle la capacité des équipements permet la réalisation de constructions nouvelles, correspond aux extensions urbaines en ordre discontinu et se compose de quartiers aérés et arborés où se succèdent notamment les pavillons et les jardins. La zone Ue comprend 4 secteurs qui correspondent chacun à des logiques de territoire et de paysage différentes. Le premier secteur, nommé Uec, secteur de la côte, regroupe les extensions de la ville situées au Sud du centre de Genas et à l’Est du Fort de Genas. Le secteur Uei représente les citées jardins qui sont les extensions situées au Sud-Ouest et au Nord-Est du centre de Genas. Pour le troisième secteur, Uep, le secteur de la plaine, réunit les extensions de Vurey de l’entrée Ouest de Genas et à l’Est de l’axe J.Jaurès/ L.Pasteur et au quartier de Ratabizet. Le dernier secteur, Uev, est celui du secteur du Vallon dans lequel sont les extensions au Nord du centre de Genas et à l’Est du centre d’Azieu. Chacun de ces secteurs est caractérisé par des règles spécifiques en terme d’implantation des constructions par rapport aux voies et aux limites séparatives, de coefficient d’emprise au sol, de hauteur maximale des constructions ainsi que l’aspect extérieur des construction. C’est dans ce dernier secteur que s’implantera le projet de construction. .18.


Les constructions devront donc respecter les droits associés au secteur dans lequel elles s’inscrivent. Leur implantation dépend donc des voies et de des emprises publiques. En secteur Uev, les constructions devront s’implanter soit à l’alignement des voies et des espaces publics, soit en retrait de 7m minimum. Les piscines devront respecter un retrait minimum de 5m par rapport à l’alignement actuel ou futur. En secteur Uev, l’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives est autorisée s’il s’agit d’une construction dont la hauteur mesurée en limite de propriété est égale ou inférieure à 3,50m. Pour ce qui est des constructions en limite de propriété (zone naturelle ou agricole) respectera une distance minimum de 4m. En secteur Uev, l’emprise au sol doit respecter une emprise de 20% de la surface du tènement. Les piscines ne sont pas comptées dans le calcul de l’emprise au sol. La hauteur maximum des constructions de ce secteur est fixée à 9m tandis qu’elle est fixée à 6m pour les constructions en toits-terrasses.

J

’ai donc assisté à une réunion rassemblant les architectes, les maîtres d’ouvrages et l’économiste. Cette réunion avait comme principal sujet l’aspect financier du projet. Les maîtres d’ouvrages avaient prévu un budget de 430 000€ alors que le coût estimé est d’environ 600 000€. La question principale de cet entretien était de pointer quel(s) élément(s) pouvaient être supprimé et lesquels il fallait absolument conserver. La première interrogation concerne l’assurance de la maîtrise d’ouvrage qui a un coût situé entre 5 000€ et 10 000€. Pour réduire le montant de la construction du projet, certains éléments seront supprimés: la rampe extérieure, le puit de lumière de la salle de séjour, la porte coulissante dans le hall ainsi que quatre aménagements de placards. Ensuite, certains matériaux seront certainement remplacés par des matériaux moins couteux afin de réduire le coût total. Par exemple, la pergola qui est actuellement en béton armé pourrait être remplacé par une structure en bois ou des câble en inox seraient tendus pour de la végétation grimpante. Ensuite, la structure du deuxième étage sera en maçonnerie plutôt qu’en ossature bois. La maçonnerie sera recouverte d’un enduit traditionnel.

Pente du toit

Limite séparative

3,50m

Construction en limite de propriété (schéma de principe)

Le système poutrelle-hourdis sera également utilisé à la place du plancher en ossature bois. Une économie sera également faite sur les volets qui devaient être des BSO et qui seront finalement des volets roulants. Il était envisagé de mettre un parquet chauffant au rez-de-chaussée qui sera finalement remplacé par un sol en PVC comme du marmoleum. Les constructions de certains éléments seront tout de même reportées. La cheminée, par exemple, sera installée plus tard mais un emplacement sera tout de même conservé. Ce principe sera aussi de mise pour l’ascenseur. Une place sera donc réservée pour l’ascenseur mais seules les portes seront mises. Le fait de mettre directement les portes du monte-personne et pas des plaques de plâtre réduit encore le coût du projet. Un problème est alors soulevé: est-ce que cette porte dépend de l’ascenseur ou est-elle distinct de celui-ci ? Pour une diminution des coûts, l’économiste a conseillé aux maîtres d’ouvrages de prendre des peintres dans leurs connaissances ainsi que pour la construction complète de la piscine (terrassement, technique, liner…). Quelques matériaux ont été évoqués durant cette réunion. La couleur de la façade serait donnée par du PVC teinté dans la masse ou en film collé sur du PVC blanc. Ce matériau a de bonnes propriétés thermiques ce qui apporterait un véritable bénéfice par rapport aux consommations thermiques de la maison. Le maître d’ouvrage désirait une pompe à chaleur pour le plancher chauffant au rez-de-chaussée. Il existe aujourd'hui des pompes à chaleur hybride ce qui permettrait de mettre des radiateurs à l’étage (moins coûteux que le plancher chauffant). L’économiste conseil tout de même d’équiper le projet entièrement en radiateur pour raison économique. .19.


CARNETS D’ALBERT LAPRADE (1883-1978) 
 Un après-midi, M. De PARISOT m’a persuadée de regarder les carnets de voyage de l’architecte Albert LAPRADE. Celui-ci a visité les régions de France durant le premier quart du XXe siècle. L’architecte reportait sur des petits carnets les formes et les détails des architectures remarquables notamment des façades d’immeubles ou de maisons rurales, des détails d’escaliers, de porches ou de balcons… Il a ensuite continué ses dessins lors de ses voyages, en France essentiellement, entre 1942 et 1957 mais également dans le Nord de l’Afrique. C’est dans le cadre de son emploi d’inspecteur général des beaux-arts qu’il multiplie, lors de visites d’inspection en France, les croquis de relevés. Ces carnets sont le résultat d’une promenade à travers le patrimoine architectural français, avant que la Seconde Guerre mondiale ne provoque la disparition de quantité de ses richesses. J’ai pu remarquer, lors de l’étude de ces six carnets, que A.LAPRADE faisait un travail très soigné parsemé de notes manuscrites, de personnages pour déterminer les échelles, de côtes… Ses 5 000 croquis sont organisés sur des planches selon les villes et les terroirs. On peut ainsi remarquer les cultures architecturales spécifiques à chaque régions. Afin de garder en mémoire les croquis de cet architecte je me suis permise d’en recopier quelques uns.

Palais des portes dorées, projet connu d’A. LAPRADE

Détail des maisons du quai Saint-Clair, Lyon

Corniche du n°11

Détail du balcon n°13, élévation et coupe

Divers types d’épis (terre cuite) et de girouette (fer) Détail du mur de Sarrez Conques, Mur de Barrez aux confins de l ’ Av e y r o n e t Mauriac, Cantal

Détails de corniches, Le Puy-en-Velay

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Deux auvents du XIVe siècle, maison des Echevins à Issoudun, Indre Assemblage à queue arrondie

11 fermettes espacées d’axe en axe d’environ 0,42m

8 fermettes espacées d’axe en axe d’environ 0,66m

Épaisseur: 0,07m

Épaisseur: 0,07m 1,30m

1,30m Détail auvent côté rue, longueur totale du auvent: 4,80m

Détail du auvent côté cour, longueur totale du auvent: 4,50m

Ferme à Melas, Ardèche

Escaliers d’un Riab d’une maison de notable à Rabat, Maroc

Cher, détail de façade

Tolède, maison de Grèce, 1919

Auvent au-dessus du perron Divers sigles de maçons à l’église, Mont-Blanch, entre Lerida et Tarragona, Espagne .21.





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Visites et réunions de chantiers

Nous

avons souvent été sur les sites des chantiers pour des réunions hebdomadaires. Cependant, j’ai également pu assister à des réunions qui avaient lieu sur ces chantiers. Le but de ces réunions est de voir où en est l’avancement du projet. Durant ces réunions, j’ai pu assister aux dialogues entre les différents acteurs des projets étudiés.

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ÉCOLE SAINT CHARLES 
 J’ai eu la chance de pouvoir observer un véritable avancement sur ce chantier grâce à la répartition de mes horaires de stage. En effet, ayant réalisé une semaine en février et trois semaines en juin, j’ai pu constater les évolutions de ce projet. Lorsque j’ai pu aller sur ce chantier en février, un débat était en cours sur la protection coupe-feu des poutres en métal de l’extension. Les poteaux métalliques n’avaient pas été protégés contre le feu et la construction du plafond était trop avancée pour pouvoir y remédier. Le dispositif qui devait initialement être mis en place pour cette protection était de floquer les pannes. Cela consiste à appliquer une pâte formée à partir de colle et de laine de verre (ou de laine de roche) sur les poutres afin d’augmenter la résistance du matériau au feu et de l’isoler thermiquement. Le problème présent était le fait de recouvrir toutes les pannes de pâte mais la laine de verre étant déjà posée, on ne pouvait pas faire le tour de la panne. Une des solutions proposée était de retirer entièrement la laine de verre, floquer les pannes et remettre l’isolant ensuite. Cela aurait été trop coûteux pour l’école car cette opération était estimée à environ 9 000€. Face aux problèmes engendrés par cet élément, je me suis interrogée sur le choix du matériaux. M. de Parisot m’a alors expliqué que c’était d’abord un choix pour un système de construction rapide et économique mais également pour une question esthétique.

Bavette en pied de mur Menuiserie Bavette Terre

Isolant

Terre Fig. 2

Fig. 1

Zinc Bavette

Bavette en tôle (protection)

Couvertine en pente pour l’évacuation de l’eau

Terre Drain Fig. 3

Isolant

Fig. 4

Mur

Une question s’est également posée sur un détail de l’extension: la finition sur le mur extérieur. Le fait que cette partie se trouve du côté de la futur cour de récréation impliquait une réflexion sur la composition et l’assemblage de l’élément de finition, appelée la bavette (Fig. 1, 2, 3 et 4). Les architectes sont ceux qui réfléchissent à la disposition de cet élément. Pour ce cas, la bavette sera dans le même nu que le bardage pour éviter que les enfants mettent le pied dessus. Comme une partie de la bavette sera sous terre, elle ne pourra donc pas être en tôle et sera donc en aluminium. Cet élément permettra une protection du mur dans le sol (pour les infiltrations d’eau principalement). La bavette en aluminium est une protection faite pour être dans la terre. La partie qui sort de terre n’est donc pas protégée et il faut donc réfléchir à la finition de la bavette sur la partie qui est à l’extérieur. La bavette est un élément différent de la couvertine: elles ont toutes deux la même fonction mais n’ont pas la même longueur (la couvertine est plus longue que la bavette). Les normes d’aujourd’hui interdisent à la toiture d’un bâtiment de descendre trop bas, il doit y avoir 15cm entre la terre et la couverture en zinc). Cela implique un problème de protection d’une partie des fondations.

Pour l’instant, le troisième et le deuxième étage ne seront pas aménagés car, d’après l’évaluation faite par les pompiers, il n’y a pas assez d’issues de secours. Les normes régissent de plus en plus les constructions d’aujourd’hui et il arrive que parfois ce soit le seul élément sur lequel le projet se base. .24.


Lorsque je suis revenue sur ce chantier en juin, la construction de l’extension avait beaucoup avancé. Cet agrandissement devait être livré début juillet. Le programme de cette extension regroupait un ensemble de quatre salles de classes, d’environ 36m2, un couloir et des sanitaires. Les sanitaires, anciennement situés dans l’extension de 1959, devait être aménagés pendant la seconde phase mais l’extension aurait été livré sans sanitaires ce qui implique que leur aménagement a débuté plus tôt. Pour donner un aspect moderne à l’extension, la couverture est en toiture bandeau avec du zinc éternit brun. Les façades latérales, sont quant à elles couvertes de plaques de ciment teinté dans la masse ce qui évite les rayures sur le matériau.

Ce matériau a connu une évolution puisqu’avant, il était construit avec de l’amiante et donc devenu interdit pour cause d’insalubrité. Il était prévu d’installer un plancher chauffant pour le sol. Une complication est tout de même relevée au niveau des menuiseries de la baie vitrée qui sont en métal (Fig. 5). Le problème est que le métal n’a pas les mêmes propriétés physique que le béton ce qui implique un isolement différent.

Une des quatre salles de classes est destinée à être pour les classes maternelle. C’est pour cela qu’il faut installer un sol particulier. Le revêtement choisi est un lino mousse (Fig. 6) qui permet, en cas de chute, un meilleur amortissement. Durant ce chantier, les architectes ont eu quelques problèmes sur le choix de certains matériaux, notamment pour le revêtement de sol. En effet, le fournisseur avait une courte gamme de linos colorés qui changeaient fréquemment de motif. Cela a donc un impact sur le chantier car, lorsqu’il y a un manque du matériau, il faut recommander pour la surface entière puisque le fournisseur n’a plus en stock le lino demandé au départ. Le problème est donc esthétique puisqu’il faut continuer de coordonner les sols avec le reste de la construction. Le sol en lino ne peut pas se tenir seul contre les menuiseries de la baie vitrée. Il faut donc dessiner un profil pour la bavette qui viendra faire la jointure entre ces deux éléments (Fig.8, 9, 10 et 11). Les architectes et le serrurier présent cherchent alors une solution de profilé pour l’emplacement du lino par rapport aux baguettes des menuiseries. Comme expliqué précédemment, la couverture en zinc éternit ne descend pas jusqu’en bas du mur extérieur (Fig.7), selon la norme. Un isolant sera donc mis en place pour couvrir la partie découverte. Cet isolant sera ensuite enduit. Lors de ma dernière visite sur ce chantier, la première phase touchait à sa fin. En attendant l’intervention de la troisième phase qui concerne le bâtiment béton, un coffrage sera installé provisoirement sur la nouvelle extension car la couverture en zinc va continuer sur l’ancien bâtiment.

Béton Fig. 5

Fig. 6

Fig. 7

Menuiseries

Fig. 8

Lino

Bavette

Béton

Fig. 10

Fig. 9 .25.

Fig. 11


COUVENT DES SOEURS DE ST-CHARLES 
 Pour ce chantier aussi j’ai pu voir une nette évolution. En effet, j’ai pu l’observer en février et en juin où l’on a pu faire la levée des réserves du chantier. Il s’agissait de rénover et de réaménager le couvent des Soeurs de Saint-Charles, situé sur la montée des Carmélites à Lyon dans le quartier de la Croix Rousse. Ce couvent a vendu une partie de ses terres à la Clinique chirurgicale Saint-Charles et a ainsi pu constituer un budget pour une rénovation de l’édifice. Le projet s’inscrit dans plusieurs bâtiments ayant chacun leur fonction: une partie pour la chapelle (qui restera telle quelle), une partie pour les pièces à l’usage quotidien et une partie pour l’administration. La partie monastère (dortoir), anciennement accolée à l’ex-bâtiment servant pour les usages quotidiens, a été déplacée dans l’ancien bâtiment prévu pour l’administration. On y trouvera les chambres dans les étages, une cuisine avec salles-à-manger, des sanitaires au rez-de-chaussée et une bibliothèque avec ses salons et le salons de coiffure au niveau R-1 ainsi que des sous-sols pour tous les services plus techniques, comme les réserves, la buanderie ou encore les vestiaires pour le personnel de la cuisine.

Fig. 1

En février, j’ai pu voir une installation temporaire de monte-charge (Fig. 1). J’ai pu alors observer qu’il était utilisé pour faire monter des matériaux trop lourd ou trop encombrant comme des plaques de plâtre par exemple. On m’a également expliqué le problème de niveau qui a engendré un décalage entre le niveau de la voirie et le seuil de la chapelle. En effet, lors de l’aménagement de la montée des Carmélites, les escaliers devaient être en baillonette, or ils ont été construit droit. Cet aménagement en forme de baillonette devait permettre l’accès au perron du couvent. Suite à cette incohérence, la communauté des Soeurs de Saint-Charles a fait rehausser l’entrée à la chapelle pour avoir accès au couvent depuis la rue. J’ai pu constater que les poteaux en pierre informant de l’entrée du couvent n’étaient pas à la même taille, témoignant ainsi de l’histoire du site. Ces poteaux faisaient presque deux mètres et lorsque je suis revenue en juin, ceux-ci ont été raccourcis en usine pour que les dimensions des poteaux d’entrée soient similaires. Au niveau du premier sous-sol, nous nous sommes intéressés à la mise en place des faux-plafonds venant au-dessus de l’escalier central (Fig. 2). En effet, ce faux-plafond devait être spécifique puisqu’il doit être coupeur de fumée. Le problème présent est le raccordement entre la sous-pente des escaliers et les rails installés pour soutenir le faux-plafond (Fig. 3). Effectivement, on a pu remarquer un espacement trop large ce qui implique l’intervention d’une jonction entre les deux éléments. L’architecte a alors suggéré de continuer le faux-plafond jusqu’à la sous-pente de l’escalier.

Au commencement du chantier, l’ingénieur et l’architecte du projet ont été confrontés à des sols peu communs. Les sols étaient composés de poutrelles et de briques. Pour remettre cet élément aux normes, ils ont alors décidé de remplacer cette composition par des poutrelles métalliques. Lorsque je suis revenue en juin sur ce chantier, M. De PARISOT devait faire face à un retard d’un mois concernant la livraison des portes. En effet, le fournisseur a arrêté le style stratifié/ graminé commandé pour le chantier. Cela a donc engendré un retard du fait que le fournisseur fasse refaire le style de la porte. Pour ce qui est de la bibliothèque (Fig. 4), l’architecte souhaitait conserver les meubles de l’ancienne bibliothèque. Le mobilier a donc été récupéré par le menuisier pour être retravaillé afin de s’insérer dans la nouvelle pièce. L’avancement de l’escaliers a aussi été perturbé, notamment à cause de l’installation du pare-fumée. Celui-ci permet, en cas d’incendie, de retenir la fumée qui pourrait passer par l’ouverture des escaliers. Je me suis alors demandé la différence qu’il y avait entre des dispositifs coupe-feu et pare-flammes. M. De Parisot m’a alors expliqué que les systèmes coupe-feu permettait de retenir la fumée et les flammes tandis que ceux pare-flamme retiennent seulement les flammes. Nous avons également remarqué un défaut concernant l’installation des gardes-corps situés sur une terrasse à l’extérieur (Fig. 5). En effet, les pieds des gardes-corps ont été posé sur les dalles alors qu’ils devaient être dessous afin que les pierres couvrent les platines d’ancrages. Pour remédier à cela, il a fallu retirer les garde-corps ainsi que les dalles sur lesquelles ont été accroché les pieds d’ancrages avant de mettre les pieds des garde-corps sur le mur pour finir par mettre de nouvelles dalles par-dessus. .26.

Fig. 2

Fig. 3

Fig. 4

Fig. 5


Notre réflexion s’est ensuite portée sur une autre partie Sondage à l’emplacement du du bâtiment. En effet, le Salon des Dames allait être sujet à Chemin de passage futur ascenseur et de la future quelques modifications. Cette pièce était utilisée par les Soeurs pour les machines chambre mortuaire dans le but de recevoir les parents des jeunes filles qui venaient de fouilles d’entrer au couvent. Le parquet de cette salle sera retiré et conservé puis réinstallé après une intervention. Un problème sera tout de même évoqué. En effet, l’évacuation du parquet sera une source de questions puisqu’il sera conservé dans le salon des dames et la salle de communauté à tour de rôle. En dessous de ces pièces se trouve un terre-plein dans lequel sera aménagée une chambre mortuaire. Avant les travaux, une équipe d’archéologues de l’INRAP doit venir faire des prélèvements dans le cadre d’une prévention et d’un sondage archéologique. Pour ces fouilles, une mini-pelleteuse est nécessaire, c’est pour cela qu’une réunion entre l’architecte, une représentante de l’INRAP et l’OCP a eu lieu. Ils se sont mis d’accord sur le trajet que devaient emprunter les machines. Un problème a cependant été relevé puisque M. De PARISOT considérait la présence Lieu de sondage d’une citerne sous terre dans le jardin mais il ne connaissait pas sa position exacte. De plus, le terrain étant légèrement surélevé, il faudra alors monter les machines de quelques marches. Pour parer à cette difficulté, l’architecte et l’agent de l’INRAP sont tombés d’accord sur l’installation d’une passerelle Emplacement de la citerne occasionnelle. Ensuite, un élément important pour la communauté des Soeurs a retenu notre attention. Une cloche (Fig. 6), placée en bas des escaliers de l’ancienne partie "services quotidiens", est utilisée pour appeler les résidentes lors d’un repas ou d’une messe. Pendant les travaux cette cloche sera déplacée dans la partie récemment rénovée. L’intérêt de la réflexion était de savoir comment la mettre en place. Nous avons donc pensé à son emplacement et les architectes ont proposé que la cloche serait installée en bas des escaliers de la partie dortoir. Dans cette espace, une gouttière en acier est présente et les architectes ont pensé à couvrir celle-ci avec une planche sur laquelle viendrait s’accrocher la cloche (Fig. 7 et 8). Finalement elle sera mise sur un mur en pierre car le délais de commande, de fabrication et de transport n’auraient pas permis une réception des travaux à temps.

Fig. 6

Cloche en décaler

Fig. 7

À la fin des travaux, les architectes accompagnés des représentants de chaque entreprises intervenues sur le chantier, relèvent les éléments à modifier avant de remettre un chantier au maitre d’oeuvre. Ces éléments s’appellent des réserves (voir annexe). Sur le chantier du couvent des Soeurs de Saint-Charles, j’ai pu assister à cette réunion. Nous avons observé chaque pièce en détail pour savoir ce qu’il fallait modifier. Les réserves sont alors relevées et attribuées selon les interventions nécessaires aux entreprises légitimes. Une liste Fig. 9 est alors établie répertoriant les différentes réserves selon la pièce dans laquelle elles se situent et les entreprises qui interviennent pour s’en occuper. Chaque entreprise doit alors intervenir sur les réserves qui lui sont attribuées avant le jour de la remise du chantier. En plus des réserves, le maître d’oeuvre (ici la communauté des Soeurs de SaintCharles) demande de rajouter et de modifier quelques éléments, notamment des poseserviettes près des lavabos des salles à manger (Fig. 9). Afin d’éviter des tâches dues à l’humidité, M. De Parisot a réfléchi à un dispositif: l’installation d’une planche entre le pose- Fig. 10 serviette et le mur suffirait à contrer ces désagréments (Fig. 10 et 11). Par ailleurs, les Soeurs de Saint-Charles requièrent un changement de dalles sur la terrasse qui permet d’accéder à la cuisine. En effet, vingt-quatre d’entre elles présentent des crevasses qui pourraient facilement faire trébucher des personnes âgées. Ensuite, j’ai accompagné l’architecte dans le salon des dames. Nous avons relevé les moulures (Fig. 12 et 13) encadrant les portes ainsi que la fresque de la pièce pour pouvoir les replacé après les fouilles des archéologues et la construction de la chambre mortuaire. Fig. 12 .27.

Fig. 8

Fig. 11

Fig. 13


APPARTEMENT LYONNAIS 
 Pendant mon stage, M. De PARISOT et moi-même sommes allés sur un chantier fini depuis quelques mois. Lors de la semaine de découverte que j’ai réalisé en février 2015, j’avais pu voir voir ce projet en chantier. Celui-ci consistait à rénover et réaménager la une partie d’un appartement lyonnais style XIXe siècle. Nous y sommes donc allés pour des réserves relevées par la propriétaire. En effet, la propriétaire avait observer un désagrément dans la salle de bain de sa chambre. Elle avait constaté qu’une sorte de colle était installée sur les mosaïque de la douche. L’architecte a alors fait venir des chimistes afin d’évaluer la provenance du problème et de le résoudre. Ceux-ci pensent que cet effet de colle est sûrement dû au plastique qui maintient les mosaïques avant la pose. Pour retirer la colle, les chimistes ont fait plusieurs essais avec des produits différents. Ils ont d’abord retirer le calcaire qui s’était formé avec un produit appelé acétone, puis ils ont réussi à retirer la colle avec de l’acide.

Plan de l’état des lieux de l’appartement

Plan du projet de l’appartement

UNIVERSITÉ LYON 1 J

’ai également pu aller voir un ensemble de bâtiment de l’architecte Jacques PERRIN-FAYOLLE. En effet, M. De PARISOT, qui a travaillé avec Perrin FAYOLLE, intervient sur une partie de l’Université Claude Bernard (Université Lyon 1), notamment sur le laboratoire LEHNA du bâtiment Charles Darwin. Mon tuteur de stage me raconte que l’architecte de cette cité universitaire a reçu un Grand Prix de Rome. Il travaille, pour ce projet, avec l’artiste Denis MOROG (de son vrai nom Jean-Paul DELHUMEAU), personne avec laquelle il a beaucoup travaillé. Ayant fait un stage l’année précédente au Conseil Départemental du Val-de-Marne, dans le service qui s’occupe des espaces extérieurs des collège du département, je me suis demandé si il était nécessaire, dans les bâtiments comme les universités, d’avoir les 2% de la construction dédié à l’art. J’ai donc appris que ces 2% étaient obligatoires dans tous les bâtiments publics. L’opération sur ce bâtiment consistait à un réaménagement de salle de laboratoire dans les étages. Les principales actions étaient des re-cloisonnements, des aménagements et des agrandissements de portes, des installations de sorbonnes ainsi que des installations de paillasse pour les manipulations. Lors de la déposition des travaux, les pompiers refusent celle-ci. Ils avaient demandé antérieurement que lorsque l’université ferait des travaux, ces modifications devaient, par la même occasion, remettre le bâtiment aux normes de sécurités actuelles puisque le bâtiment date des années 1960. Or, les interventions prévues n’interfèrent pas dans les espaces qu’il faut normaliser, ce qui implique une certaine confrontation avec les pompiers. Pour ce bâtiment, un système de marché de maitrise d’oeuvre est mis en place: cinq équipes d’architectes présentent des propositions de projet afin que le maître d’ouvrage définisse quelle équipe réalisera les travaux. Les architectes travaillent avec un bureau d’étude: ceux-ci s’occupent des aspects techniques du projet (réseau hydraulique, réseau électrique…). Dans ce projet, leur rôle est particulièrement important compte tenu de l’installation des sorbonnes et à l’aménagement des salles de laboratoires et de manipulations. L’intervention portera également sur un désamiantage puisque le bâtiment a été construit au début des années 1960, période durant laquelle l’amiante était un matériau très utilisé. Aujourd’hui on connait deux techniques de désamiantage: la première a pour but de recouvrir les surfaces construites à base d’amiante tandis que l’autre consiste à démolir puis à reconstruire les parties avec de l’amiante. Pour le projet, les deux techniques seront utilisées. La première pour les murs porteurs et la seconde pour les cloisons plus fines. .28.


CHARMANON

M.

De PARISOT travaille également avec l’association Les Petits Frères des Pauvres. Il a en effet, réalisé plusieurs projets au sein de cette association, notamment le projet à Charmanon. Ce projet est basé sur une maison de style XIXe qui s’est fait greffer une extension dans les années 1980. Le bâtiment peut servir d’hébergement ou de lieux de vacances pour les personnes âgées. Elles utilisent la bâtisse initiale, dans laquelle on peut trouver un salon, les cuisines, la salle à manger et une quinzaine de chambres. Un agrandissement, appelé le Patio, avait déjà été fait dans les années 2000. Il est utilisé par des personnes en difficultés sociales et sortant de la rue. Lors de la réunion sur ce projet, plusieurs personnes avec des profils différents étaient présentes: un représentant de l’association Les Petits Frères des Pauvres, le directeur du site, un architecte (M. De PARISOT) qui travail avec l’association depuis les années 1970 et un ingénieur pour les fluides (chauffage, eau…). Le principal sujet de discussion de cette réunion était la réhabilitation du premier bâtiment. La façade, la cuisine et la toiture doivent être réhabilités selon les normes actuelles. On relève pour la cuisine, un manque d’espace pour la préparation et le stockage. Il faut donc penser à un réaménagement et à un embellissement des salles au rez-de-chaussée. Une proposition était de continuer la cuisine dans la salle à manger et d’agrandir avec une véranda (Fig. 1) cette même salle à manger afin de ne pas perdre de place. Celle-ci pourrait donner sur le jardin et offrir ainsi une vue plus agréable pour les repas.

Zone d’intervention

Fig. 1

Travail sur calque sur l’esthétisme de la véranda en façade

Muret pouvant servir d’assise du côté intérieur

À l’étage, on remarque un agencement spécifique à seulement deux chambres. En effet, toutes les chambres ont leur propre salle de bain sauf deux qui en partage une plus grande commune. On cherche alors à réaménager de façon pratique cette salle de bain pour en faire deux distinctes (Fig. 2 et 3), appartenant chacune à une chambre. Dans la partie "Patio" du bâtiment, il a été rapporté que deux chambres étaient à modifier pour un embellissement et un réaménagement, en partie à cause du manque de rangements (Fig. 4, 5 et 6). En effet, tous les cinq ans, toutes les chambres doivent être refaites, notamment pour un changement des sols. Dans plusieurs chambres, on remarques d’ailleurs des traces de cigarettes. La direction ne peut pas éviter cela puisqu’elle ne peut pas instaurer une interdiction de fumer à cause de la fonctionnalité de ces espaces du fait qu’ils sont considérer comme des logements. L’architecte devait également intervenir sur deux autres chambres, pour une modification moins urgente mais tout de même nécessaire, pour installer des prises télévision. On signale aussi un problème de connexion du wifi dans l’enceinte du bâtiment. Le fait que l’architecte soit prévenu de ces "moindres" détails, me fait comprendre que le métier d’architecte nécessite une pluridisciplinarité de sa part. Fig. 2

Fig. 5

Fig. 4 Fig. 3 .29.

Fig. 6


GRAND HÔTEL DIEU 
 Pendant mon stage j’ai eu la chance d’assister à une réunion de chantier du Grand Hôtel Dieu de Lyon dirigée par l’architecte Didier REPELLIN. Ce bâtiment, situé dans le centre historique de Lyon et classé au Patrimoine mondial s’étend sur près de 2,5ha. Cet édifice est le résultat de plusieurs extensions, ajoutées les unes aux autres de manière homogène au fil des siècles. Il est aujourd'hui en pleine reconversion. Le projet cherche à conserver les caractéristiques architecturales de l’édifice tout en rétablissant les anciennes circulations et en magnifiant le site. Trois dômes, déjà existants, viennent organiser le projet en ayant chacun leur propre fonctionnalité: le grand dôme du XVIIIe siècle servira pour l’hôtel de classe internationale, la cité de la gastronomie et le centre de convention seront sous le petit dôme XVIIe siècle et un pôle tertiaire de bureaux sera installé dans le dôme du XIXe siècle avec des commerces en rez-de-chaussée.

XVIIe s.

XVIIIe s.

XIXe s.

C’était un chantier particulièrement sécurisé, en partie en raison du plan vigipirate, du patrimoine du bâtiment ainsi que du nombre important d’ouvriers (environ 700). Pour y accéder, j’ai du laisser ma carte d’identité en tant que caution. Ensuite, pour suivre la règlementation, j’ai emprunter un casque et un gilet de haute visibilité. En premier lieu, nous avons été dans l’ancienne salle de réunion des hospices datant du XVIIe siècle qui deviendra la salle à manger du restaurant de l’hôtel. M. REPELLIN, très intéressé par le patrimoine et son histoire, nous explique que cette salle a été agrandie au XVIIIe siècle. Le reste des fondations dans le sol et la poutre remplaçant l’ancien mur certifient cet agrandissement. Cette pièce a ensuite été agrandie par l’ajout de sanitaires et de vestiaires au XIXe siècle, comme peut en témoigner la fausse cloison. On peut observer différentes moulures dans la même pièce dues aux extensions réalisées sur plusieurs époques. La question porte alors sur le choix des moulures pour la future cloison. En effet, M. REPELLIN cherche à conserver un témoignage de l’histoire du bâti dans son projet.

J’ai aussi pu admirer la façade Est de très près puisque j’ai pu escalader les échafaudages jusqu’en haut du dôme. Cette façade majestueuse, dominée par le Grand Dôme, donnant sur le Rhône a été dessinée durant le XVIIIe siècle par l’architecte Jacques-Germain SOUFFLOT et fut terminée au XIXe siècle. La peinture de cette façade est faite avec du plomb ce qui est nocif. On ne retire pas la couche de peinture comprenant du plomb mais celle du dessus grâce à un décapage et un ponçage de la couche supérieure. On a pu préalablement déterminer ces différentes couches par l’intermédiaire d’une manipulation à l’aide d’un scalpel. Ensuite, en étudiant les différents relief de la façade, M. REPELLIN a pu me montrer les différences entre les bonnes volutes qui sont en relief et les mauvaises qui sont plus Fig. 1 aplaties. On peut retrouver ces deux sortes de volutes sur la façade à cause des différentes interventions faites durant les siècles précédents dans le cadre de la rénovation de l’édifice. On a également pu observer que certaines crossettes étaient dans le mauvais sens sur les moulures des encadrement des ouvertures (Fig. 1). Le projet interviendra sur ces parties afin de donner un aspect correct et homogène à l’ensemble du bâtiment. Un dispositif est présent autour des fenêtres pour faire entrer la lumière à l’intérieur de la bâtisse. Celui-ci est appelé voute de pénétration. À l’endroit de l’observation, il y aura la future salle de musée d’astronomie, juste au-dessus de la salle de réception et ce dispositif sera d’autant plus important. Pour ce qui est du choix de l’enduit, plusieurs échantillons sont testés sur la façade avant d’être appliqués aux emplacements nécessaires. M. REPELLIN a plus tard été interpellé pour choisir une corniche pour un bas de gorge (Fig. 2). Le choix s’est particulièrement fait sur la taille de l’élément, la hauteur sur laquelle s’installe ce détail mais aussi sur les différentes courbes qui le composent.

Plafond Gorge Corniche à remplacer Mur Fig. 2 .30.


STADE DE GERLAND

Avant

d’aller sur le chantier du Stade de Gerland, j’ai voulu m’informer à propos de ce projet de rénovation. Le Stade de Gerland est conçu en 1913 par l’architecte Tony Garnier et il est achevé en 1926. Cet architecte est surtout connu pour son projet (non réalisé) de Cité Industrielle dans lequel il utilise le béton armé pour tous ses édifices: pour l’époque, c’est un véritable parti-pris avant-gardiste. Le Stade de Gerland est représentatif d’une approche sociale et humaniste de la ville. Il résulte d’une vision urbaine idéaliste partagée entre l’architecte et le politique sénateur-maire de Lyon Edouart Herriot. Cette opération est l’unique réalisation d’un vaste projet d’une cité des sports. Elle résulte d’une première intention pour une population pratiquante et spectatrice. Le stade devait être dédié à l’athlétisme et au cyclisme. Le football s’y est ensuite imposé par l’intermédiaire de l’Olympique Lyonnais qui, lors de la création du club en 1950 se voit attitrer la construction de Tony GARNIER. Le stade a alors subit des transformations architecturales majeures afin de s’adapter au club de l’OL. Ces modifications ont entrainé le désertion progressive des autres disciplines. Par ailleurs, l’enceinte sportive continue d’accueillir des activités extérieures au sport, comme des concerts ou encore la venue du Pape Jean Paul II en 1986. En 2016, le club de football quitte le stade. Des questions sont alors en suspens: quel devenir pour le stade ? Une reconversion est-elle possible, et si oui, en quel équipement ? D’éventuels travaux de restructuration sont alors envisager afin d’accueillir de nouveaux aménagements sportif. L’étude qui a permit l’analyse du site pour un futur projet s’est établie en trois parties. La première consistait en une analyse historique afin de replacer le monument dans son contexte, permettant ainsi de comprendre ses évolutions morphologiques significatives. Le seconde partie servait d’analyse architectural permettant de faire le bilan de l’état actuel du bâtiment. La troisième partie présentait la synthèse d’une hiérarchie d’intérêt patrimonial proposant des prescriptions pour une préservation et une mise en valeur lors 'un éventuel projet d’aménagement. Finalement, la ville a décidé d’attitrer ce centre sportif au club LOU Rugby (Lyon Olympique Universitaire). Ceux-ci ont intégré les lieux depuis janvier 2017. L’étude patrimoniale (analyse historique) réalisée en juillet 2016 par l’agence RL&A a mis en avant la nécessité de reconsidérer les aménagements intérieurs du stade, c’est-à-dire les gradins, les espaces réceptifs, le confort… La mission de maîtrise d’oeuvre, qui comprend les travaux de modernisation et de restauration patrimoniale de l’enveloppe, est confiée à l’agence AIA Architectes. Les travaux s’exécutent selon quatre phases s’établissant suivant deux critères importants: la paternité et l’entretien du monument ainsi que la mise en valeur du bâtiment (qualité esthétique). La première phase s’effectuera sur les façades des tribunes J.Jaurès et J.Bouin ainsi que sur les arches monumentales. Les façades extérieures des virages seront traitées dans un second temps tandis que les façades intérieures le seront dans une troisième phase. Les rénovations se termineront avec la restitution de l’entrée sud de T. GARNIER. Chacune de ces phases fait l’objet d’une demande d’autorisation des travaux appelée Permis de Construire. Fig. 4

Fig. 5 et 6

L

Fig. 1

Fig. 2

Fig. 3

orsque nous sommes arrivées sur le chantier, l’enduit qui avait été appliqué paraissait trop orangé par rapport au rendu attendu (Fig. 3). Il est alors émis que cette couleur pouvait être donné à cause du reflet des tapis rouges utilisés pour couvrir les sols pendant les travaux. Certaines pierres du site ont été endommagées à cause du temps et des intempéries. Pour remédier à cela, on cherche à remplacer les parties manquantes mais les échantillons proposés ne conviennent pas à cause d’un écart de couleur. Les architectes doivent souvent réfléchir sur le long terme. Cette réflexion est d’autant plus importante sur les monuments ou les bâtiments classés historiquement. Pour répondre à cela, certains dispositifs sont entrepris sur différents éléments, notamment sur la main courante. Celle-ci est laquée à chaux afin d’avoir une plus grande protection ce qui lui permettra de perdurer à plus long terme. En plus de cet enduit spécifique, les mains courantes bénéficient d’un dispositif (Fig. 5 et 6) qui permet de ne pas avoir les traces d’eau de pluie sur les murs. Un creux est réalisé sous le débord de la main-courante, cela évite que l’eau continue de couler le long du muret et laisse une trace. .31.





.32.


Modélisation informatique

Pour mettre à plats leurs idées, les architectes utilisent des logiciels de modélisation, notamment sketchup ou vectorworks (logiciels utilisés à l’agence). J’ai donc pu utiliser ces programmes au cours de mon stage et participer à la réflexion de certains projets.

.33.


SKETCHUP

J’

ai travaillé avec sketchup sur le projet d’une extension de maison individuelle à Saint-Genis-Laval. J’ai d’abord modélisé les plans sur un nouveau fichier afin d’avoir les dimensions du bâtiment déjà présent sur le site. J’ai ensuite modélisé l’extension dont j’avais les plans. Je devais alors réfléchir aux différentes matérialités du projet et à l’organisation des ouvertures sur les façades. Pour cela j’ai fait plusieurs essais que j’ai ensuite présenté à M. De Parisot. Il souhaitait tout de même conserver une couverture en zinc éternit pour un aspect plus moderne de l’extension. Celle-ci devait comprendre un nouveau garage afin de réaménager le garage existant en buanderie et cellier.

Plan du réaménagement de la maison

Axonométries de la maison avec l’extension

Élévation nord de l’extension

Élévation sud de l’extension

Je propose ici des contre-marches colorées en dégradé pour l’escaliers.

Essais de différents matériaux sur l’extension (élévation nord)

.34.

Plan masse de l’extension


VECTORWORKS

L es

architectes du cabinet AEC utilisent majoritairement le logiciel vectorworks. Celui-ci permet un rendu de planches très propre et facilement lisible. J’ai pu me confronter à des planches issues de ce logiciel et en modifier certaines. C’est un logiciel assez facile d’utilisation malgré quelques outils plus techniques. La principale source de ma réflexion sur vectorworks était l’organisation d’une bibliothèque autour d’une cheminée. En effet, M. De PARISOT se faisait construire une maison à Saint-Cyr-auMont-d’Or et cherchait une organisation particulière pour des étagères au dessus de sa cheminée. Les contraintes de cette partie de projet étaient la profondeur qui était restreinte à cause de l’aménagement de la cheminée ainsi que l’homogénéité de l’ensemble de la bibliothèque et le fait que de l’autre côté se trouve la cuisine sur laquelle donnait une niche vitrée sur le salon. Je me alors suis posé la question de la largeur que pouvait prendre ces étagères, notamment à cause de la place que prend le dispositif de la cheminée. Ensuite je me suis aussi demandé quel matériau utiliser et si je devais en utiliser plusieurs. Pour ce qui est de l’organisation, j’ai réfléchi à différentes formes, me demandant si il fallait un fil conducteur plutôt horizontal ou vertical, ou même si il fallait insérer des niches dans cette façade de portes de placard.

Plan de rez-de-chaussée du projet avec la partie sur laquelle j’ai pu réfléchir

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CONCLUSION

.36.


L’architecte qui encadrait mon stage souhaitait que je fasse un stage qui me permette de voir principalement la fonction première de l’architecte, ce que l’on pourrait comparer à l’enseignement du studio dans le cadre de l’école. C’est donc pour cela j’ai rarement fait des tâches administratives. Je me suis tout de même rendue compte que cet aspect était, malgré tout, très présent dans la vie de l’architecte. J’ai également compris, particulièrement pendant les réunions de chantiers, que l’architecte se devait de connaître toutes les normes, les qualités et défauts de chaque éléments et matériaux, ainsi que les aspects plus techniques qu’ils utilisent dans la conception de détails. J’ai été un peu apeurée par cet aspect du fait que, pour l’instant, la conception de détails et les normes ont été que très peu abordés durant les cours à l’école. Comme dit précédemment, j’ai réalisé mon stage sur deux périodes. J’ai trouvé cela très enrichissant du fait que j’ai pu me rendre compte du temps nécessaire pour certaines opérations sur les chantiers. Ainsi, j’ai pu constater l’avancée de certaines constructions, notamment sur les chantiers du Couvent de la Communauté des Soeurs de Saint-Charles ou encore celui de l’école SaintCharles à Tassin-la-Demi-Lune. Suite à ce stage très enrichissant, j’ai tout de même remis en question mon envie de devenir architecte. En effet, je pense que la phase de conception sera celle qui me plaira le plus mais je sais qu’en contrepartie je devrais faire face à une fonction de médiateur qui, je pense, ne me correspondra pas. Malgré tout, j’ai beaucoup apprécié ce que j’ai pu voir pendant mon stage, notamment, la relation avec le maître d’ouvrage, ou encore le continuel aller-retour entre le travail à la main et le travail informatique. C’est donc pour cela que je souhaite continuer dans cette voie et observer, en tant qu’architecte et non stagiaire, ce que peut être ce métier.

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ANNEXES

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DÉFINITIONS 
 APEL : Association des Parents d’élèves de l'enseignement libre. C' est la plus importante association nationale de parents d'élèves. C'est également la seule association de parents d'élèves reconnue dans le Statut de l'Enseignement catholique. (p.16) BSO: Brise Soleil Orientable (p.19) Forget: partie décorative en débord de toit. Crossette: partie d’un voussoir ou d’un claveau qui se retourne horizontalement au-delà du joint de la voûte et qui repose à plat sur le claveau inférieur. (p.30) INRAP: Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (p.27) Maître d’oeuvre: c’est la personne ou l’entreprise (architecte, bureau d’études…) chargée de la conception. Il assure le suivi des travaux et la coordination des différents corps de métiers. Maître d’ouvrage: de façon très simple, le maître d’ouvrage est le client.(p.18) Marmoleum: matériau 100% naturel fait de lin, de liège, de fibre de bois…(p.19) Mur pignon: mur d’un bâtiment servant à donner des versants à un toits. (p.17) Platine d’ancrage: ici, la platine d’ancrage est la partie du garde-corps qui lie l’ensemble de la structure métallique au sol.(p. 26)

PLU: Plan Local d’Urbanisme. (p.18) OCP:Organisateur pilotage du chantier (p.27) Rechampissage: Faire ressortir les ornements du fond sur lequel ils sont peints, soit en en marquant les contours, soit en les

peignant d'une couleur différente de celle du fond. Par exemple, peindre de couleurs différentes les murs fabriquant un angle. Sorbonne: aussi appelées hotte, ce sont des machines dans lesquelles on peut manipuler des produits toxiques. (p.28)

Tènement: ensemble de maisons qui se tiennent, de propriétés qui se touchent (p.19) ZAC: Zone d’Aménagement Concertée. Ce sont les zones à l’intérieur desquelles

une collectivité publique ou un établissement public y ayant vocation décide d’intervenir pour réaliser ou faire réaliser l’aménagement et l’équipement des terrains, notamment de ceux que cette collectivité ou cet établissement a acquis ou acquerra en vue de les céder ou de les concéder ultérieurement à des utilisateurs publics ou privés. (p.16)

SORBONNE/UNIVERSITÉ LYON 1 Style de hotte qui sera installée dans les nouvelles salles de laboratoire

.40.


RÉSERVES/COUVENT SAINT-CHARLES RESTRUCTURATION DE LA MAISON MERE DES SŒURS DE SAINT-CHARLES DE LYON ANNEXE AU PV DE RECEPTION DES TRAVAUX INTERIEURS DE LA PHASE 1 – 22 juin 2017

NIVEAU -2 : LISTE DES RESERVES PAR PIECE Première page de levée de LOCALISATION ENTREPRISES RESERVES réserves de la fin -2.1 THALMANN Pose une trappe d’accès au câble de terre des travaux du couvent de la SNC Plinthe à poser de part et d’autre des tableaux de la porte de C o m m u n a u t é l’ascenseur des Soeurs de Saint-Charles AUBONNET Peindre la trappe d’accès au câble de terre posée par THALMANN Joint acrylique et peinture de part et d’autre porte de l’ascenseur Nettoyage seuil porte ascenseur. Raccord plâtrerie-peinture autour des tuyaux d’alimentation du radiateurs situé contre la porte allant vers l’escalier. Retouches peinture sur porte accès local -2.5 -2.2 COLLEONI Pose des collerettes autour des gaines d’extraction SNC Suivre l’évolution du séchage des joints Enlever protection sur siphons THALMANN Appareillage des fenêtres AUBONNET Peinture sur tuyauterie radiateur et PVC Nettoyage des fenêtres Nettoyage sol -2.3 SNC Poser une plinthe à l’emplacement d’un raccord de ciment -2.4 AUBONNET Retouche peinture sur porte -2.5 COLLEONI Poser flexible de douche Barre de maintien (PMR) Bonde de douche Nettoyer trace de stylo sur le mobilier THALMANN Remplacer une charnière sur la porte du frigo Nettoyage traces de stylo Platine inox brossé devant prise micro-onde Appareillage fenêtre AUBONNET Nettoyage sol Page 1/15

.41.


CHEMINÉE MAISON INDIVIDUELLE 
 Dans la conception du projet, les architectes avec lesquels j’ai fait mon stage préféraient passer par le travail sur calque pour la réflexion avant de passer à la modélisation 3D. J’ai pu alors faire quelques recherches à la main pour certains projets.

0,34m

0,56m

1,98m

0,34m

1,3m

Sortie d’air

0,56m 0,34m

0,34m

2,3m Cheminée

0,42m

Entrée d’air

0,35m A

Coupe A

Cheminée

Cheminée

Étagère

Étagère

Sortie d’air

xx

0,07m

0,35m

0,2m

0,08m

0,2m

0,15m

0,6m

0,15m

0,2m

1,30m .42.

Propositions d’étagères


D’autres exemples de modélisation sketchup et vectorworks: j’ai testé plusieurs agencements d’étagères, de "niches", de meubles de rangements…La facilité d’utilisation du logiciel sketchup m’a permis de faire des essais de coloris et de textures.

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