Dossier de presse - Dans son salon

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ÉDITION DU 19 AVRIL 2015 VOL.15 NO.16

L’ÉTUDE À L’HONNEUR LA SOIRÉE DU LION : MONEY, GLAM & NOSTALGIE PRÉSENTÉ PAR TANGENTE AU LION D’OR

Avec un programme triple mettant en vedette la relève, la soirée du Lion n’offre pas moins que du rire et un peu de lumière parmi tout ce « Cash » et ces paillettes. […] Et si tu n’existais pas, Variations – étude sur le « possible être ». De leur chevelure un peu trop travaillée, de leur robe de chambre trop capitonnée, l’esthétique naît et s’avère bel et bien souveraine sur le plateau. Ces deux femmes difficilement classables, nous proposant du mouvement tantôt très codifié, populaire, voire gauche, tantôt ultra-sensible et juste, viennent franchement piquer notre curiosité. Elles aussi se confectionnent un rhéostat : jaugeant entre l’artiste amateur déchu et le professionnel pompeux. Le pathétique côtoie la grâce, le glorieux mouvement côtoie le geste timide, le trop-plein côtoie le vide. D’ailleurs, on se souvient du petit, mais au combien efficace silence qui précède toujours le bruit plus qu’agaçant de la pochette de disque se refermant sur elle-même, signalant l’adorable et détestée chanson : Et si tu n’existais pas. Elles redémarreront en boucle, pendant trente-cinq minutes, la dite chanson. De quoi faire germer en nous, un amour tout aussi inexpliqué que passionnel pour les premières notes qui annonceront une nouvelle variation. Le concept à lui seul me conquit, mais est-ce que la pièce me séduit ? Pas tout à fait. Les transitions sont quasi impeccables, les variations sont toutes intelligentes, mais tendent à s’étirer plutôt qu’à s’approfondir. Peut-être est-ce également une manière de diriger le propos d’un art amateur sur la scène contemporaine : par l’utilisation d’un rythme régulier, d’une gestuelle lassante (du moins, qui ne se veut en rien novatrice) ? Finalement, à elles de nous le dire ou à nous d’en faire notre propre expérience de salon. Il suffit de fouiller dans ce beau ramassis mouvant nous venant tout droit du dernier party de bureau, mariage, spectacle-bénéfice ; celui qui alimente si bien l’imaginaire collectif.

CRITIQUE Rédigé le 19 avril par Justine Parisien-Dumais

http://www.dfdanse.com/article1948.html


Cheeky, Cheesy, Groovy. Review of La Soirée du Lion: Money, Glam & Nostalgie (Claudia Chan Tak & Louis-Elyan Martin, Karenne Gravel & Emmalie Ruest, Vanessa Bousquet)

Reviewed April 11th by Helen Simard As a new generation of dance audiences rejects the formal codes of the theatre, less formal cabaret-style shows have become increasingly popular in the Montreal contemporary dance scene. Presented April 9th-11th by Tangente at the luxurious Lion D’or Cabaret, The Soirée du lion: Money, Glam & Nostalgie served up an enjoyable triple program of cheeky, cheesy, groovy performances by emerging dance artists Claudia Chan Tak and Louis-Elyan Martin, Karenne Gravel and Emmalie Ruest (of the company Dans son salon), and Vanessa Bousquet.

[…] Next, we were plunged into the insane world of Et si tu n’existais pas, variations, a duet choreographed and performed by Karenne Gravel and Emmalie Ruest of the collective Dans son salon. Best described as an absurdist homage to the music of the French singer-songwriter Joe Dassin, this gem of a piece blends a karaoke vibe with amateur living room dance moves (you know, the kind you did with your friends as a kid…) for 30 minutes of delightfully awkward dance-slash-physical theatre. While the repetitive music and structure of the piece could have easily become tedious, Gravel and Ruest’s brilliant performances kept the audience engaged right until the end: their bathrobes and sequin dresses, determined blank stares, wonderfully cheesy dance moves, and obsessive attention to detail had spectators laughing out loud the whole way through the piece. Et si tu n’existais pas, variations is a real treat of a show that should definitely be enjoyed for what it is and not be taken too seriously. […] All photos by Svetla Atanasova Publié il y a 20th April par Helenisthebest Libellés: Cabaret Lion d'or Critique Tangente

http://www.danscussions.com/2015/04/cheeky-cheesy-groovy-review-of-la.html


http://dancefromthemat.com/2014/04/08/festival-vue-sur-la-releve-en-attendant-dans-son-salon/

Dance from the mat Festival Vue sur la relève : En attendant Dans son salon PUBLIÉ LE AVRIL 8, 2014 PAR NAYLA NAOUFAL

Parce qu’on sait jamais, Dans son salon. Photos 1-2: Adrienne Surprenant. Dans son salon, le duo chorégraphique d’anti-héroïnes tragicomiques, donne à voir Parce qu’on sait jamais, une pièce aboutie et désopilante. Mercredi 9 avril au GESU à 20H. Choisir la vie. Choisir une job. Choisir une carrière épanouissante. Choisir un chum, une blonde, une famille. Choisir son ostie de téléphone intelligent. Choisir son genre de yoga. Choisir une laveuse, un vélo. Choisir son fermier de famille. Choisir la santé et un faible taux de cholestérol. Choisir son coussin de méditation et sa poussettespécial-parent-en-forme. Choisir son REER. Choisir son condo. Choisir ses amis. Choisir sa farine sans gluten et ses graines de chia. Choisir son cours de pilates. Choisir des livres non genrés pour ses enfants. Choisir son canapé vintage. Choisir de s’affaler dessus en se demandant quoi voir sur Netflix l’ONF. Choisir son avenir, choisir la vie*. Toute ressemblance avec le discours d’entrée d’un certain film anglais* n’est absolument pas une coïncidence. Sauf que je l’ai mis à une autre sauce, celle des gens qu’on devrait être, performants, épanouis, bien dans leurs baskets, zen, beaux, sportifs et sveltes, parents parfaits et accomplis si enfants il y a, filant sur leurs vélos à leur cours de yoga faire la tortue intrépide et l’étoile de mer affalée après avoir cuisiné des repas locaux, bios et éthiques, tout ça avec le sourire s’il vous plaît (le sourire dentifrice sans gluten!). Ça vaut pour les XX et les XY (et autres), avec, me semble-t-il, plus de pression pour les femmes et à plus forte raison les mères. Toutes ces pressions et ces contradictions sont au cœur de Parce qu’on sait jamais du duo Dans son salon, présentée dans le cadre du festival Vue sur la relève le 9 avril. Dans cette pièce pétrie d’humour et d’inventivité créée lors du OFFTA 2013, Karenne Gravel et Emmalie Ruest sont des gourous, nous montrant la voie vers le bien-être et la félicité : «Parce qu’on sait jamais est une création sur deux idées, d’abord le


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mantra selon lequel doit être « prêtes à tout parce qu’on sait jamais » et ensuite l’idée de la marchandisation du bien-être, explique Emmalie Ruest. On a remarqué qu’on doit tous être prêts à tout, efficaces, alertes, tout en étant zen et épanouis.». Métissant avec bonheur la théâtralité, les codes de la danse contemporaine et le yoga, l’écriture chorégraphique de la pièce puise également dans les pratiques orientales telles que le danse indienne et dans la culture populaire, dont Ruest et Gravel sont imprégnées. Les deux chorégraphes-interprètes, qui ont fondé leur compagnie en février 2013, collaborent d’ailleurs avec Misteur Valaire et avaient concocté une mini-création sur une chanson de George Michael lors d’un Short & Sweet. Depuis la première de Parce qu’on sait jamais au OFFTA, « on a affiné et clarifié la structure de la pièce, poursuit Ruest. On a aussi modifié quelques éléments pour avoir plus de cohérence». Ruest et Gravel y font appel à des objets divers et hétéroclites : draps-contour, déodorants, combinaisons de gymnastes pailletées, poussettes cardio, robes de débutantes, bouilloire de thé, pétales de rose, etc. À chaque nouvelle étape de « transcendance » franchie, elles reçoivent une récompense, dénonçant de manière truculente l’antinomie entre bien-être et performance. Parce qu’on sait jamais, de Dans son salon. Photo : Guillaume Briand(1) et Adrienne Surprenant(2) .. Les deux acolytes de Dans son salon ont réussi à créer un univers bien à elles, dont les protagonistes sont des anti-héroïnes cocasses tout droit sorties de chez Beckett. Comme chez le dramaturge, pessimisme, absurdité, volonté de survie et dérision se nourrissent les uns des autres dans l’imaginaire danssonsalonien. Dans leur création Fin de party, qui porte d’ailleurs un titre très proche de l’une des pièces de Beckett, Gravel et Ruest incarnaient les deux seules survivantes à la fin des temps qui tentaient, dans un monde apocalyptique et vide, de rendre le quotidien significatif en faisant la fête. Sans succès car leurs personnages sont des fétus de paille face au destin, des pions, comme dans le jeu d’échecs tant prisé par Beckett. Mais si le monde de Dans son salon est lucide et sans illusions, il est aussi festif et joyeux. On rit aux éclats tout au long de Parce qu’on sait jamais, qui aborde des questions socialement vives avec drôlerie et poésie, par le prisme d’une gestuelle originale et remarquablement interprétée. « Vous êtes sur terre, c’est sans remède ! » s’écrit Hamm, le protagoniste principal de la pièce Fin de partie de Beckett. Alors autant en rire et continuer. Parce qu’on sait jamais, une pièce tout indiquée en ces lendemains d’élections. *Inspiré de Trainspotting


http://www.lenordest.ca/2014/06/12/liane-theriault-en-roadtripdanse-en-gaspesie

Liane Thériault en roadtripdanse en Gaspésie Par Jean Saint-Pierre Jeudi 12 juin 2014 21:11:40 HAE

La Septilienne Liane Thériault participe à un projet artistique collectif en danse contemporaine. Elle agira comme camérawoman et réalisatrice d’un docufiction en Gaspésie. «Nous partons avec des personnages et quelques chorégraphies à la rencontre des touristes et des gens de la Gaspésie. Les tournages seront interactifs pour créer une série de capsules de vidéodanse docufiction», explique l’artiste de Sept-Îles établie à Montréal depuis 2005.

Cinéastes Liane Thériault a poursuivi des études universitaires en danse et en cinéma à Montréal après son passage au Cégep de Sept-Îles. Elle revient à l’occasion pour des projets artistiques dans la région. Elle a participé au tournage du court-métrage Avec toi de la chorégraphe Julie Lebel à Sept-Îles à l’été 2012. Elle fut aussi l’une des invitées du spectacle du 50e anniversaire de l’École de ballet de Sept-Îles en 2013. Liane Thériault a aussi pris part à quelques spectacles de danse à Montréal et réalisé une prestation en France dans un festival universitaire.

Ressourcement Le projet «Gaspésie le film de danse» porte sur le thème du ressourcement artistique. Trois des membres du collectif sont originaires de la Gaspésie, dont les danseuses Karenne Gravel et Emmalie Ruest. «Le ressourcement est un thème important pour le collectif parce qu'il est le reflet actuel de notre société. C'est avec humour et autodérision que nous abordons ce thème, à travers un voyage en Gaspésie et deux personnages développés lors de spectacles à Montréal», explique Liane Thériault. L’équipe de cinq jeunes artistes quittera Montréal pour la Gaspésie pendant trois semaines en juillet. Le collectif «Films de Dans son salon» bénéficie du soutien du programme Jeunes volontaires d’Emploi Québec et du Conseil des arts et des lettres. Le groupe complète une campagne de financement pour assurer les frais de chaque étape jusqu’à la diffusion des capsules. Le collectif (http://www.kapipal.com/danssonsalon) offre diverses récompenses aux donateurs qui soutiennent le projet.


http://www.graffici.ca/nouvelles/docu-danse-fiction-tourne-cet-ete-3267/

Un docu-danse-fiction tourné cet été en Gaspésie Classé sous : Art et culture6 juin, 06h30Karyne Boudreau, graffici.ca

Sur la photo de gauche à droite, les membres du collectif Dans son salon : Benjamin Prescott La Rue, Emmalie Ruest, Nicolas Des Alliers, Liane Thériault (assise), Marijoe Foucher, Karenne Gravel et Francis Nadeau Lussier.Photo: Gracieuseté Julie Artacho

NEW RICHMOND - Le Collectif de danse montréalais, Dans son salon, tournera cet été un docu-danse-fiction tout autour de la Gaspésie. Le groupe est actuellement en socio financement pour son projet. Trois membres du collectif ont des origines gaspésiennes ou de la famille en Gaspésie et toute l’inspiration du projet vient de là. La joyeuse troupe sera de passage à Cap-Chat, Sainte-Annedes-Monts, Gaspé, Percé et Port-Daniel entre le 6 et le 26 juillet. « En général, ce sont nos souvenirs d’enfance et des images fortes de la Gaspésie qui nous ont fait choisir les endroits où l’on s’arrêtera », dit Emmalie Ruest, membre du collectif. Le docu-fiction, sous la forme de capsules de danse présentera un voyage de ressourcement en Gaspésie qui sera rempli d’embûches et dans lequel les deux personnages développés par Karenne Gravel et Emmalie Ruest vivront des aventures « dépaysantes et décoiffantes ». « On jouera beaucoup sur la maladresse des personnages. On rit de nous-mêmes finalement », dit encore Mme Ruest. « Le ressourcement est un thème important pour le collectif parce qu'il est le reflet actuel de notre société. Le bien-être individuel est une quête pouvant devenir paradoxale lorsqu'elle est déconnectée de la réalité », poursuit Emmalie Ruest Elle soutient aussi que la Gaspésie s'avère être un endroit tout indiqué pour explorer le sujet du ressourcement, avec son offre touristique « santé » en évolution. À travers ce projet, il s’avère donc intéressant pour la troupe de remettre en question « l’exotisme » construit et fabriqué que représente la Gaspésie pour les citadins la connaissant peu. « Cela sera fait avec une grande subjectivité artistique, liée à une recherche chorégraphique à la fois ludique et conceptuelle »,


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peut-on lire dans le projet présenté par le collectif. Le collectif Dans son salon, formé de Karenne Gravel et Emmalie Ruest, chorégraphesinterprètes, de Liane Thériault, vidéaste, et de Marijoe Foucher, répétitrice, a développé une danse où l’autodérision sert de soupape à l’expression de critiques plus virulentes sur certaines conventions sociales. À travers ses projets, il défend un humour absurde, omniprésent, parfois subtil et pouvant s’exprimer par la chorégraphie, les mouvements ou des procédés de mise en scène théâtrale. Sur la route de la Gaspésie, les quatre filles seront accompagnées de Pierre-Louis Dagenais comme directeur photo. En quête de financement Déjà financé en partie par le Conseil des arts et des lettres pour un montant de 10 000 $ et d’Emploi Québec dans le cadre des projets Jeunes Volontaires pour 6 000 $, le projet est actuellement en quête de financement pour un manque à gagner de 5000 $ pour la production et la postproduction. « Si nous atteignons notre objectif, nous pourrons partir à 5 personnes pour un tournage de 3 semaines en Gaspésie, avec un matériel de base. Ce montant nous permettrait également de couvrir la postproduction », explique Emmalie Ruest Le collectif s’engage à faire des cadeaux à ses généreux donateurs. Pour plus d’informations ou pour faire un don au collectif joignez le site Kapital.com/danssonsalon.


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LES MÉCONNUS dose d'art émergent et underground

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Auteur : meconnus2 juin 01, 2013

Mai en bref OFFTA / Parce qu’on sait jamais + Koalas

En première partie : Parce qu’on sait jamais, une performance mélangeant théâtre et danse, interprétée par Karenne Gravel et Emmalie Ruest. Se divisant en trois parties (la purification de l’environnement, du corps et de l’esprit), le spectacle à tendances humoristiques s’inspire fortement du yoga (ce qui s’avère particulièrement intéressant par rapport aux mouvements de danses, qui incorporent souvent des poses typiques de yoga). Le tout donne un résultat léger et sympathique. En deuxième partie : Koalas, une pièce de 1h15 écrite et mise en scène par Félix-Antoine Boutin. Le tout raconte l’histoire de deux sœurs – similaires, mais non jumelles – qui s’éprennent une pour le père endeuillé, l’autre pour le fils, tout aussi endeuillé, dans un récit qui aborde de façon imagée la dépendance affective et l’immanquable désespoir qui l’accompagne. Le texte, loin d’être mauvais, est malheureusement victime de son désir d’être original et différent, ce qui rend le tout un peu nébuleux. Plus encore, cependant, l’œuvre est victime de son temps. Cette année, sur les planches de Montréal, au moins une quinzaine de pièces et de mise en lectures utilisaient exactement la même stylistique : la distanciation. Une gradation calculée, qui semble parfois superficielle – poétique cependant- où le personnage, au lieu de faire une action, la dira, parfois même à la 3ème personne. Il dira qu’il pense, ce qu’il aimerait faire, ce qu’il fera. Et, honnêtement, un des plus grands problèmes avec ce choix est qu’il est particulièrement difficile pour tout spectateur d’arriver à une quelconque catharsis, ou d’avoir une connexion émotive quelconque avec ce qui se passe sur scène. Cependant, rendons ce qui doit être dû: il est rare de voir une pièce avec un univers si défini. Comme ces toiles de grands peintres, dans chacun des détails, l’homogénéité et la cohérence de l’univers était impressionnante. De plus, j’aimerais particulièrement souligner le travail de mise en scène, très inventive et efficace. En tout, pas une pièce marquante, mais du travail de qualité. Parce qu’on sait jamais + Koalas étaient présentés le 29 et le 30 mai dans le cadre du OFFTA. Pour toute la programmation du OFFTA, qui se poursuit jusqu’au 2 juin : http://www.offta.com/programmation


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OFFTA : Jeunes Pousses Publié le mai 24, 2013 par Nayla Naoufal

Festival défricheur et fureteur en lisière du FTA, le OFFTA fait la part belle aux démarches in(ter)disciplinées et à la relève. Coup de projecteur sur les créateurs en devenir à l’affiche cette année.

Collaborant depuis leurs études communes à l’UQAM, Karenne Gravel et Emmalie Ruest ont lancé leur compagnie de danse le 22 février dernier à l’occasion d’un souper performatif jouissif, Fin de party, au Café-Bistro Arrêt de Bus. Elles interpréteront Parce qu’on sait jamais, de leur création Parce qu’on sait jamais pendant un programme Dans son salon. Photo : double au Théâtre de la Licorne les 29 et 30 mai à 18h (suivie Guillaume Briand. de Koalas, une pièce de théâtre de Félix-Antoine Boutin). Dans Parce qu’on sait jamais, on retrouve les jeunes walkyries cocasses et beckettiennes de la création Fin de Party, alors qu’elles s’improvisent gourous et guident le public vers le « bonheur » : « C’est une création sur l’idée de la marchandisation du bien-être, dit Emmalie Ruest. On a constaté qu’on doit tout le temps être prêt à tout, performant, connectée, tout en étant zen, bien dans sa peau et en contrôle de la situation. Ce sont des réalités et des pressions que tout le monde vit. » La gestuelle de Parce qu’on sait jamais est inspirée à la fois de la culture populaire, de la danse contemporaine et du yoga. L’humour déjanté des deux chorégraphes leur permet d’amener sur le tapis des sujets sérieux : « Nos personnages sont des versions clownesques et amplifiées de nous-mêmes, précise Emmalie Ruest. Elles sont drôles et elles font rire, même quand on soulève certaines situations dramatiques». Le duo Dans son Salon sera également de la partie pendant Le pARTy de La 2ème Porte à gauche le 30 mai, proposant deux numéros, un extrait de Fin de Party et la chorégraphie que les deux comparses avaient concoctée pour Misteur Valaire. […]


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Danse contemporaine

Duo dansant Dans son salon

Par Joëlle Bergeron Publié le: Mercredi 6 mars 2013 10:29:15 HNE Mise à jour: Mercredi 6 mars 2013 10:46:38 HNE CHÂTEAUGUAY Karenne Gravel, coordonnatrice des ateliers de danse de Châteauguay, et Emmalie Ruest, l’acolyte avec qui elle a monté la création Et si tu n’existais pas, variations au dernier Festival Accès Danse, ont présenté le 22 février dernier leur duo dansant Dans son salon. Les deux femmes à l’univers décalé, inspiré de la culture populaire, ont eu envie de voler de leurs propres ailes en lançant leur collectif. «Rien ne nous empêche de continuer à travailler avec d’autres compagnies, mais nous avons le désir de continuer à explorer l’univers des personnages que nous avons créés, qui sont une version extrême de nous-mêmes», affirme Karenne. «Nous avons une vision de l’art qui est simple, explique Emmalie, et nous désirons rejoindre le plus de gens possible. Pas pour être populaires, mais pour passer le message que la danse, tout le monde peut en faire : d’où le nom humoristique du collectif». C’est à l’Arrêt de bus, un café-bistro à vocation artistique situé dans le quartier HochelagaMaisonneuve de Montréal que les deux filles ont présenté leur nouveau-né Fin de party. L’univers «chaotique et apocalyptique» de cette création s’inspire de la pièce Fin de partie, de Samuel Beckett. Dans leur baluchon Diplômées du département de danse de l’UQAM depuis 2010, les deux jeunes femmes ont une feuille de route courte, mais bien remplie. Avec trois créations à leur actif (Et si tu n’existais pas, variations; On sait jamais et Fin de party), les deux danseuses ont également collaboré avec les groupes Radio Radio et Misteur Valaire. Karenne et Emmalie ont aussi beaucoup travaillé avec leur mentor, la chorégraphe Manon Oligny. Elles reprendront d’ailleurs sous peu le projet chorégraphique Où est Blanche-Neige, qui questionne l’identité et la perte de repères à travers l’humour. Les deux jeunes femmes participent à un projet de film, réalisé par Guillaume Lambert, qui met en vedette Yvonne Laflamme (Aurore l’enfant martyre), Anne-Élisabeth Bossé (les Appendices) et Debbie Lynch-White (Unité 9). Au moment de l’entrevue, elles ne pouvaient pas en dire davantage, mais selon la page Facebook du film, le projet devrait voir le jour en 2013.


http://monteregieweb.com/main+fr+01_300+Le_Soleil_de_Chateauguay_Joe_Dassin_revu_encore_encore_et_encore.htm l?ArticleID=754190

Festival Accès-danse

Joe Dassin revu encore, encore et encore Valérie Lessard Le Soleil de Châteauguay - 4 avril 2012 Culture > Arts de la scène Utiliser une seule chanson pendant toute la durée d'un spectacle de danse, est-ce possible? C'est le défi qu'a relevé la danseuse et chorégraphe de Mercier Karenne Gravel en présentant une demi-heure de danse sur la chanson classique de Joe Dassin Et si tu n'existais pas samedi soir dernier.

Karenne Gravel, de Mercier, présentait une de ses chorégraphies à l'occasion du Festival Accès-Danse de Châteauguay. -Photo Valérie Lessard

C'est avec humour que Karenne Gravel et sa complice Emmalie Ruest voulaient aborder ce spectacle de danse contemporaine présenté dans le cadre du Festival Accès-danse de Châteauguay. Dans un décor qui ressemble à un sous-sol bien ordinaire, on y découvre les deux danseuses aux allures kitch vêtues d'une robe à paillettes fuchsia. Les deux danseuses explorent au maximum les différentes façons d'interpréter la pièce Et si tu n'existais pas de Joe Dassin. Chaque tableau commence comme suit: Emmalie s'installe près du lecteur de disque, insère le CD, fait un signe de tête à Karenne Gravel qui annonce au micro: «variation 65». Ainsi tout au long du spectacle ce sont une dizaine de variations différentes qui sont présentées. Il y a d'abord la version karaoké et la version robot où les danseuses y vont de gestes saccadés. S'en suit de la variation muette, mimée, espagnole, flûte, guitare sans oublier la version Karenne Gravel et Emmalie avec chaise durant laquelle les interprètes ne font qu'une avec leur meuble. Ruest ont interprété de toutes les Elles terminent en grand avec une version pop/hip-hop qui a été fort façons possibles la chanson Et si appréciée des 350 adolescentes spectatrices. Tout au long de leur tu n'existais pas de Joe Dassin. - interprétation, on pouvait entendre le public rigoler Photo Valérie Lessard devant ce spectacle à la fois absurde et artistique. Et il ne fait aucun doute que pour ce public peut-être un peu jeune pour connaître ce classique de Joe Dassin, plusieurs d'entre elles le connaissent maintenant par cœur après l'avoir entendu près d'une dizaine de fois.

Géométrie pour corps et mouvements En première partie, la pièce de Marie-Pier Bazinet, Géométrie pour corps et mouvements était présentée. Avec six danseurs et quatre musiciens sur scène, les interprètes exploraient l'espace autour d'eux. À l'image du mouvement du doigt sur les appareils tactiles, une danseuse condensait, faisait pivoter ou étirait ses compatriotes à travers l'espace de la scène.

Comme si la main avait l'effet d'un aimant, la danseuse pouvait contrôler les mouvements de son acolyte dans Géométrie pour corps et mouvements. Photo Andrew Clark


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Bric-à-brac – Critique, On sait jamais, Emmalie Ruest et Karenne Gravel, Passerelle 840 Critique par Claire Besuelle, le 12 mars 2012 Explosive, pétillante et pleine de surprises, On sait jamais, nouvelle création du duo Karenne Gravel et Emmalie Ruest, la troisième des pièces présentées ce week-end aux passerelles 840, est de ces shows qui donnent le sourire...

Une entrée fracassante : sous le rideau de fond de scène, roulant sur le côté, elles apparaissent soudainement : elles, Emmalie et Karenne, Karenne et Emmalie, la couette haute et assumée, tout comme le justaucorps bleu nuit scintillant et les collants satinés qui vont avec. La mise en bouche donne le ton pour le quart d’heure à venir : une bonne dose d’auto-dérision, une pincée de burlesque, le tout mitonné avec une énergie sans failles…

Les deux chorégraphes-interprètes, à la complicité flagrante, accumulent sur scène un bric-à-brac kitsch et choc : plante en plastique et guirlande lumineuse, poste de radio et pétales de roses, tapis persan et napperon à paillettes… Et deux filles au caractère bien trempé. Plantée dans le sol, sur les paroles mélodramatiques de « Je ne t’aime plus » (Mario Pelchat, Nicolas des Alliers), Karenne Gravel sème des pétales de rose au vent. A ses côtés, Emmalie Ruest, maussade, vide son propre plastique sans grande conviction. Du décalage, elles font un principe fondateur de leur pièce : écart, pas de côté, ironie. Et la grande force de ces deux-là, c’est qu’elles assument jusqu’au bout et avec force cette posture un peu clown, ce jeu avec une théâtralité certaine.

Jubilatoire. Gestuelle et postures participent entièrement de ce principe de glissement généralisé. « On sait jamais ». Non, on ne sait jamais vraiment le « pourquoi du comment », et c’est bien cette idée de l’absurde qu’on retrouve dans la composition un peu mosaïque, un peu coq-à-l’âne de la pièce, qui fait correspondre à l’hétéroclite des objets occupant la scène une temporalité un peu décousue, aux allures de sketchs. Enveloppées dans des draps-housse, les deux compères jouent de la métamorphose, créatures un peu étranges, informes sous le tissu, puis super-héros aux capes désargentées, ou encore modèles d’un défilé de mode assez particulier… On retrouve


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de la magie de l’enfance, quand un simple morceau d’étoffe nous suffisait à transformer un monde… « On sait jamais » : ça peut toujours arriver, ça peut toujours surgir. Comme la danse, qui s’invite, qui se détourne, qui ressurgit. Qui rebondit. Sur le morceau très rythmé Crescendolls des Daft Punk, les deux filles élastiques sautent et tressautent, comme montées sur ressort. « Du mécanique plaqué sur le vivant »[1], et c’est l’absurde qui s’invite jusque dans la danse. Au milieu de ce flowlà, des poses de boxers, des kicks bien envoyés. Et puis des petits gestes, petits signes, qui s’incrustent, viennent phraser, dynamiser, toujours dans une esthétique du décalage : jeux de mains, de bras, de coudes, d’œil, d’accent, dans une composition maîtrisée, le regard toujours impassible, campé, planté. Un peu trop imprécise dans son exécution, cette chorégraphie du minimal, savoureuse par ailleurs, perd malheureusement à certains passages de sa force de frappe. Dommage… Du rire, certes, mais l’on retiendra aussi de la création acérée de ce duo-là l’audace et l’inventivité, la capacité à créer un univers et à y embarquer le spectateur. Pour son plus grand plaisir ! [1] Bergson… Posted 5 weeks ago by Claire Labels: Critique Département de danse UQAM


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Joe Dassin en paillettes • •

Date: Samedi 30 juillet 2011 Catégorie: Collabo spéciale

Collaboration Spéciale : Maryse Boyce Photos : Cindy Boyce

Retour sur le spectacle «Et si tu n'existais pas - Variations» de Karenne Gravel et Emmalie Ruest. Maison de la culture Maisonneuve, 27 juillet 2011. Un décor de sous-sol, une pile de cds, des robes à paillettes dissimulées sous les robes de chambre qui tombent bien vite. Un spectacle de danse, deux jeunes femmes, une chanson de Joe Dassin, encore et encore. Jamais pareille. Toujours aussi intense. Trente minutes qu'on ne voit pas passer. Emmalie Ruest et Karenne Gravel sont les deux interprètes et chorégraphes derrière ce bijou de spectacle de danse mêlant habilement l'émotion, le comique et l'inventivité. La chanson est exploitée au maximum et ses différentes versions (on passe par toute la gamme des genres, grâce à une recherche sonore exhaustive des créatrices et au travail habile de Nicolas Des Alliers) nous gardent dans un état de déstabilisation de et de contentement constant. Présenté à Passerelle 840 en novembre dernier dans une formule plus courte, Et si tu n'existais pas – Variations a d'abord vu le jour sous une forme embryonnaire en 2008 lors d'un exercice dans un cours du bacc en danse de l'UQÀM.


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Variation numéro soixante-cinq, un, six point un ou six point zéro, chacune des performances est une ode à l'émotion adolescente, un parfait dosage entre sincérité, intensité et plaisir. Parce que si on a du plaisir à regarder les filles se déhancher sur une version reggaeton de la fameuse pièce de Joe Dassin, on sent qu'elles ont elles-mêmes pris un malin plaisir à créer le tout. On sent une chimie particulière souder le duo, et Emmalie confirme: «On crée bien à deux, et notre énergie fonctionne». Avec l'aide de Manon Oligny, précieuse conseillère artistique, les filles ont pu explorer différentes directions et complexifier ce spectacle qui dure maintenant 30 minutes sans jamais tomber dans la répétition ou la lourdeur. Le comique est un élément important du spectacle, mais il n'était pas une préoccupation pour les danseuses au moment de la création. Manon Oligny les a par ailleurs aidées à mieux assumer leur côté drôle. «C'était bien avec Manon parce qu'elle a un regard extérieur qui nous aide à dégager certains aspects. Ça nous a confirmé notre intuition que le spectacle était comique en luimême, même si ce qui nous a guidé était de créer quelque chose de sincère et de pertinent, et pas de drôle nécessairement.» Emmalie cite dans les inspirations du duo des personnages qui jonglent avec l'ambiguïté tout en ayant le feu sacré, comme Normand L'amour par exemple. Elle cite également MC Gilles qui partage cette même fascination pour les héros atypiques. On s'éloigne de la danse? Pas pour la chorégraphe-interprète, qui me nomme plusieurs artistes qui intègrent l'humour à la danse. Là où le duo se démarque, c'est justement dans cette formule à deux, très utilisée dans les shows d'humour mais pas dans la danse «humoristique ».

On a pu voir plus tôt cet été Karenne Gravel et Emmalie Ruest danser pour Misteur Valaire lors du Grand Événement du Festival de Jazz, et à en juger par leur enthousiasme, ce type de collaboration risque de se répéter. Les danseuses devraient représenter «Et si tu n'existais pas» dans l'année qui vient, reste à voir si ce sera en version épurée, très courte, ou dans la même forme que nous avons eu la chance d'assister mercredi à la Maison de la culture Maisonneuve. Gardez l'oeil ouvert, il vous remerciera.


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Danser aux côtés de Misteur Valaire Publié le 8 Juillet 2011 Mélanie Thibault

La Châteauguoise Karenne Gravel, chorégraphe et danseuse s’est produite aux Performance dans la nuit noire du Festival de côtés du célèbre groupe musical Misteur Jazz de Montréal. Crédit photo, Alexandre Valaire pour le prestigieux Festival Bédard /www.alexandrebedard.com international de Jazz de Montréal. Récit au sujet d’une étoile montante, voire filante, fraîchement diplômée en décembre dernier du BAC en danse de l’UQAM et déjà convoitée par les grands noms. Le hasard est généreux quand le talent est au rendez-vous. Karenne Gravel s’est trouvée au bon endroit au bon moment et bien armée pour répondre à l’invitation. Tout a commencé lors de sa formation en danse, où elle se fait remarquer par une prof, la chorégraphe renommée Manon Oligny. Karenne et une copine de l’université, Emmalie Ruet, démarrent un projet de danse tendance kitsch. La dame Oligny, devenue le mentor des deux filles, se trouve en tournée, alors qu’un joli événement lui est proposé, soit de danser pour les musiciens de Misteur Valaire. C’est ainsi que les deux anciennes étudiantes se retrouvent au côté du groupe musical.

Lumières sur la scène Depuis, Brigitte Pourpart, qui a mis en scène le spectacle, et Misteur Valaire veulent retravailler avec les deux jeunes chorégraphes, séduits par le travail de Karenne et Emmalie. Les demoiselles ont eu un mois pour trouver quatre danseurs qui les accompagneraient et deux semaines de répétitions intensives avant de monter sur scène, ce qui est très peu pour un spectacle de cette envergure. « Le côté assez ludique, l’incorporation du jazz dans l’électro chez Misteur Valaire correspondaient bien à notre univers. » Un beau mariage selon la chorégraphe et danseuse qui a particulièrement apprécié la façon dont la danse s’est intégrée au spectacle.


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« J’arrive à peine à y croire. Jamais un spectacle de danse n’aurait pu attirer un tel public. J’ai découvert une autre plateforme pour la danse que je trouve très amusante. J’ai conscience qu’un événement de cette ampleur est rare », raconte-t-elle. « Malgré le fait que ce soit un spectacle de variétés, il y a une recherche créative. »

Atypique Le côté ludique et pop aura œuvré dans le sens du travail de Karenne et Emmalie qui poursuivent leur petit bonhomme de chemin avec leur spectacle Et si tu n’existais pas, Variations qui donne à la danse « des allures de fond de sous-sol », se plaît-elle à dire, en explorant l’univers de Joe Dassin au second degré. Sur le sujet de ses recherches en danse, Karenne est intarissable. « L’humour et le kitsch, par exemple, sont faciles à marier. Le questionnement de ce genre est rendu accessible à la fois au plus grand nombre, à la fois à un public d’initiés. » Des extraits du spectacle ont déjà été joués avec six courtes pièces d’autres chorégraphes au OFFTA 2011 à Montréal, animé par Stéphane Crête, et sera joué dans sa totalité à la maison de la culture Maisonneuve le 27 juillet prochain.

Pro tout près Le plus beau dans cette histoire pour les passionnés de danse de la région, c’est que Karenne Gravel donne des cours de danse contemporaine pour la Ville de Châteauguay. Ainsi, les adultes, les jeunes de 3 à 17 ans et les danseurs semi-professionnels peuvent être encadrés par des pros issus du milieu de la danse à même leur ville pour la moitié du prix habituel des cours en école privée. Pour s’inscrire à la session d’automne, se manifester à cette adresse: lesateliersdedanse@ville.chateauguay.qc.ca. Si ce n’est pour garantir un avenir aussi prometteur à ses groupes, la jeune chorégraphe de 23 ans leur inculquera une vision de la danse qui aura tôt fait de les séduire.


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