Dictionnaire commun aux deux livres partie 2

Page 1

JINSA : (Jewish Institute for National Security Affairs). D’après Wikipédia “Fondé en 1976, le JINSA, ou Jewish Institute for National Security Affairs (Institut juif pour les affaires de la sécurité nationale) est un groupe formé de militaires, d'intellectuels et d'hommes politiques américains visant à soutenir l'État d'Israël. On trouve parmi ses membres et proches les plus éminents l'ancien administrateur américain de l'Irak Jay Garner et les proches du président Bush comme Richard Perle et Dick Cheney. Son siège se trouve à Washington DC. Actions •

Soutenir la coopération militaire entre Israël et les États-Unis ainsi que les autres démocraties tel Taiwan.

Financer le voyage de militaires et d'hommes politiques américains en Israël

Rejeter tout processus de paix incluant la création d'un État palestinien

Augmenter les moyens du gouvernement fédéral pour lutter contre le terrorisme islamiste

Influencer la politique extérieure américaine pour un durcissement envers l'Iran, la Syrie, et un réaménagement plus critique envers l'Égypte, l'Arabie saoudite et les autres États du Golfe Persique.

Promouvoir la démocratisation du Moyen-Orient

La création d'un bouclier antimissile

Ouvrages et articles publiés par le groupe •

Aaron Mannes, Profiles in Terror: A Guide to Middle East Terrorist Organizations, 2004.

articles sur l'extrêmisme islamiste

Liens internes •

Conflit israëlo-palestinien

Néo-conservateurs ».

Fin de l’article. Voici ce qu’en dit “Le Journal du Soir » dans la page web http://www.legrandsoir.info/article194.html : « 3 octobre 2002 The Nation Les Hommes du JINSA et du CSP Jean SANTERRE Jason Vest Petite précision d’abord : Le journal où est paru cet article n’est pas une petite feuille de chou américaine. The Nation est aux Etats-unis ce que le Monde Diplomatique est à la France : un journal critique de référence dont la réputation de sérieux et de qualité est sans faille. Le JINSA n’était à l’origine qu’un petit réseau informel dont les membres, néo conservateurs et ultrasionnistes, s’atttachaient à faire du lobbiyng pour renforcer le soutien militaire à Israël. Il est devenu au fil du temps et des changements de présidents un formidable groupe de pression dont les membres occupent maintenant des postes clés dans le gouvernement américain. Le vice président des Etats-unis, Dick Cheney, en faisait partie jusqu’à ce qu’il occupe son poste actuel. Une floppée de hauts fonctionnaires et de généraux retraités du Pentagone en font aussi partie, y compris le président du trés influent Conseil de Politique de Défense du Pentagone, Richard Perle -par ailleurs membre directeur du Jerusalem Post. Jason Vest décrit sans complaisance ni fausse

399


pudeur le fonctionnement de ce groupe et l’influence qu’il a sur l’actuelle politique américaine. la deuxième partie de ce texte sera publiée trés prochainement. Il y a à peu prés trente ans, un groupe proéminent de neo-conservateurs, ceux que l’on appelle les faucons, a trouvé dans le « Committee on the Present Danger » (Comité du Danger Présent) un moyen efficace pour plaider leur cause. Ce groupe considérait, de manière fervente, que les Etats- Unis étaient à un doigt d’être militairement surpassés par l’Union soviétique. Sa raison d’être était de plaider bruyamment en faveur d’un accroissement des budgets militaires, de s’opposer presque fanatiquement à n’importe quelle forme de contrôle des armements et de soutenir ardemment les Likudnik d’Israël. Considéré comme un groupe marginal à ses débuts sous l’Administration Carter, le CPD s’est déplacé des marges vers le centre du pouvoir, en 1980, lors de l’élection de Ronald Reagan.

Les penseurs conservateurs de la défense militaire en avaient fait la pierre angulaire d’une administration fantôme de la défense pendant l’administration Carter. Durant les années de Clinton, ce sont en partie deux organisations qui ont tenu ce rôle : l’Institut Juif pour les Affaires de sécurité nationale (JINSA : Jewish Institute for National Security Affairs) et le Centre pour la Politique de Sécurité (CSP : Center for Security Policy). De la même manière qu’il y a deux décennies, des douzaines de leurs membres occupent maintenant d’importants portefeuilles gouvernementaux. Leur plaidoyer pour le même ordre du jour continue, soutenus qu’ils sont par les appareils non-gouvernementaux dont ils sont issus. Travailleurs et persévérants, ils ont réussi à entrelacer un certain nombre de questions : soutien au réseau de missiles pour la défense nationale, opposition aux traités de contrôle des armements, soutien à des systèmes d’armes peu rentables, aide militaire à la Turquie et soutien à l’unilatéralisme américain de manière générale - avec au cœur et pour ligne dure, l’appui à Israël. La ligne dure du JINSA/CSP n’est jamais aussi manifeste que dans leur campagne implacable pour la guerre - non seulement contre l’Irak, mais "la guerre totale," comme l’a clairement exprimé Michel Ledeen, l’année dernière, un des membres les plus influents du JINSA à Washington. Pour cette équipe, "le changement des régimes", par n’importe quels moyens, de l’Irak, de l’Iran, de la Syrie, de l’Arabie Saoudite et celui de l’autorité palestinienne est un impératif urgent. Toute dissension - qu’elle provienne du Département d’Etat de Colin Powell, de la C.I.A. ou des officiers militaires de carrière - constitue une hérésie contre des articles de foi qui soutiennent d’une manière frappante qu’il n’y a aucune différence entre des intérêts de sécurité nationale américains et israéliens et que la sécurité continue et la prospérité pour les deux pays passe par l’hégémonie dans le Moyen-Orient. Cette hégémonie sera réalisée avec les recettes traditionnelles de la guerre froide faites de feintes, de force, de clientélisme et d’opérations secrètes. Le Pentagon’s Defense Policy Board (Conseil de Politique de Défense du Pentagone), par exemple, est présidé par un conseiller du JINSA/CSP et un ancien fonctionnaire du Département de la Défense sous l’Administration Reagan, Richard Perle. Il regroupe des conseillers des deux groupes et a fait les Une récemment en accueillant un briefing [1] qui fait de l’Arabie Saoudite un ennemi qui doit être écrasé à l’aide d’un certain nombre de procédures, dont un grand nombre reflètent les recommandations du JINSA et les préoccupations de la foule des membres du JINSA/CSP concernant l’Egypte. La diapositive finale de la présentation faite au Conseil de Politique de Défense proposait que "la Grande Stratégie pour le Moyen-Orient" se concentre sur "l’Irak comme pivot tactique, l’Arabie Saoudite comme pivot stratégique [et] l’Egypte comme prix à payer." Ledeen a mené la charge pour le changement de régime en Iran, tandis que de vieux camarades comme Andrew Marshall et Harold Rhodes de l’Office of Net Assessment du Pentagone bricolent activement des modèles pour reconstruire aussi bien les gouvernements iraniens que saoudiens. Le JINSA acclame aussi les militaires américains quand ils tentent de s’assurer des droits à des bases dans la zone Erythréenne stratégique de la Mer Rouge, en négligeant, heureusement, de mentionner que le régime laïc, un temps prometteur, du Président Isaiais Afewerki continue à s’enfoncer dans cette espèce d’autoritarisme répressif pratiqué par " l’axe du mal" et ses complices. De fait, certains dans les cercles militaires et les cercles de renseignement se sont mis à utiliser l’expression "axe du mal" pour faire référence au JINSA et au CSP, ainsi qu’à de vénérables dépositaires de la pensée des faucons comme l’American Enterprise Institute et le Hudson Institute. Sont aussi désignés de la sorte, des entrepreneurs de la défense, des fondations conservatrices et des entités de relations publiques soutenues financièrement par des sionistes américains de l’extrême droite (qui soutiennent aussi le JINSA et le CSP).

400


« Il s’agit d’un milieu où idéologie et argent se mélangent ouvertement : Chaque fois que quelqu’un a été présenté dans la presse ou à la TV comme faisant partie du Center for Security Policy ou du JINSA et qu’il soutient une position fondée sur une idéologie ou des principes - choses qu’ils font incontestablement avec conviction, vous n’êtes pas , pour autant, informés qu’ils fournissent aussi une sorte de couverture à d’autres idéologues qui se mettent au pas au service des Likoudnik et de la "Pax Americana" dit un vétéran des renseignements. Il note aussi que, si les Etats-Unis ont commencé à supprimer graduellement l’aide civile à Israël qui s’achèvera avant 2007, la politique du gouvernement est d’augmenter l’aide militaire de la moitié de l’aide civile qui est coupée chaque année ; ce qui est non seulement un avantage pour les industries militaires israéliennes et américaines, mais aussi crucial pour réaliser la vision que propose l’extrême droite pour la défense anti-missile et pour le Moyen-Orient. Le JINSA fut fondé en 1976 par des néo-conservateurs inquiets de ce que les Etats-Unis pourraient ne pas être capables de fournir à l’Israël un ravitaillement militaire adéquat dans l’éventualité d’une autre guerre Israélo- arabe. En vingt-cinq ans le JINSA, qui n’était à l’origine qu’un réseau informel, s’est transformé en une opération de l’ordre $1.4-million par an disposant d’un formidable tableau de décideurs de Washington dans ses cartons. Jusqu’aux débuts de l’Administration courante de Bush, le conseil du JINSA comprenait un poids lourd comme Dick Cheney, John Bolton (actuellement Soussecrétaire d’Etat pour le Contrôle des armements) et Douglas Feith, le troisième cadre de plus haut rang au Pentagone. Perle ainsi que l’ancien Directeur de la CIA James Woolsey, deux ténors dans le chœur qui milite pour la guerre contre l’Irak, font toujours partie du conseil. C’est aussi le cas de reliques de l’ère Reagan-comme Jeane Kirkpatrick, Eugenie Rostow et Ledeen - le contact de Olivier North avec les Israéliens dans l’affaire Iran/ contra. D’après son site Web, le JINSA existe pour "instruire le public américain de l’importance d’une capacité de défense AMÉRICAINE efficace pour que nos intérêts en tant qu’américains puissent être sauvegardés". Il veut aussi "informer la défense américaine et la communauté des affaires étrangères du rôle important qu’Israël peut jouer et joue dans le soutien apporté aux intérêts démocratiques en Méditerranée et au Moyen-Orient." En pratique, cela se traduit par des membres produisant un flot régulier d’éditoriaux et de commentaires qui constituent de bons indicateurs de ce que pense la direction civile du Pentagone. Le JINSA se délecte à dénoncer pratiquement tout type de contact entre le gouvernement des Etats-unis et la Syrie et à découvrir de nouvelles façons de diaboliser les Palestiniens. En voici un exemple (un de ceux qui font d’une pierre deux coups) : Selon le JINSA, non seulement Yasser Arafat contrôle toute la violence dans les territoires occupées, mais il ne l’orchestre que "pour protéger Saddam.... Saddam est à l’heure actuelle le seul soutien financier réel d’Arafat .... [Arafat] n’a aucune raison d’arrêter la violence contre Israël et de permettre à l’Ouest de prêter attention à son mentor et caissier." Et quand il s’agit de faire avancer d’autres aspects de l’ordre du jour de l’extrême droite en les entrelaçant avec des intérêts israéliens, le JINSA n’hésite pas non plus. Un rapport récent affirme que la réserve animalière et florale de l’arctique (ANWR) doit être forée parce que "les états arabes produisant du pétrole " sont des pays "aux intérêts hostiles aux nôtres," alors qu’Israël "se tient avec nous quand nous avons besoin d’[elle] » . Une politique américaine de forage du pétrole dans l’ANWR "limitera la capacité de nuisance [des Arabes] à l’égard de n’importe lequel d’entre nous." La plus grande partie du modeste budget annuel du JINSA est dépensée en envoi de généraux AMÉRICAINS retraités et d’amiraux toujours influents, en Israël, où le JINSA leur facilite des réunions avec les fonctionnaires israéliens. A leur retour aux Etats-unis, ils écrivent joyeusement des éditoriaux et des commentaires, signent des lettres et des publicités soutenant la ligne Likudnik. (Le JINSA plante aussi des graines pour l’avenir puisqu’il envoie aussi chaque été des cadets des académies américaines en Israël et patronne une série de cours pour l’Armée, la Marine et les académies de l’Armée de l’air.) Dans une de ces déclarations, publiée juste après l’éruption de la dernière Intifada, vingt-six membres du JINSA, officiers de rang retraités, ainsi qu’un grand nombre de membres du conseil consultatif, ont stigmatisé d’un ton moralisant, la violence palestinienne en la caractérisant comme "une perversion de l’éthique militaire". Ils ont aussi en insisté sur le fait que "le rôle de l’Amérique comme facilitateur dans ce processus ne doit jamais céder à la responsabilité de l’Amérique comme ami d’Israël," car "des amis n’abandonnent pas des amis sur le champ de bataille." Si noble que semble ce geste, le groupe de facteurs qui a signé cette lettre - ils n’apparaissent presque jamais sur le site Web de l’organisation pas plus que dans ses communiqués - devrait exiger que l’expression soit amendée pour dire plutôt : "Des amis n’abandonnent pas leurs amis sur le champ de bataille, particulièrement quand il y a des affaires à mener et des dollars à gagner." [2] Presque chaque officier retraité membre du conseil du JINSA a ou bien participé à des voyages en Israël ou signé des lettres du JINSA ou encore travaillé avec les entreprises militaires qui font affaire avec le

401


Pentagone et Israël. Tandis que certains se présentent discrètement comme " consultants" indépendants et évitent de mentionner leurs clients, d’autres ont moins honte de leurs partenaires, y compris quand il s’agit compagnies privées Internationales de mercenaires tel Military Professional Resources International, de courtiers en armement et de consultants militaires comme Cypress International et de SY Technology, dont les clients principaux incluent le Missile Defense Agency du Pentagone, qui chapeaute plusieurs projets communs en cours avec Israël. Les Behemoth [3] contrats militaires sont aussi très bien représenté dans les rangs du JINSA. Par exemple, les membres du son conseil consultatif du JINSA, l’amiral Leone Edney, l’amiral David Jeremiah et le Lieutenant général Charles May, tous retraités, ont servi Northrop Grumman ou l’une de ses filiales soit comme consultants soit comme membres de son conseil d’administration. Northrop Grumman a construit des bateaux pour la Marine israélienne et a vendu des avions F-16 et des avions Hawk E-2C à l’Armée de l’air israélienne (ainsi que le système de radar à Arc de l’armée israélienne destiné à ses hélicoptères d’attaque). Il travaille aussi avec Tamam, une filiale de Israeli Aircraft Industries, qui produit un véhicule aérien non-piloté. Lockheed Martin a vendu plus de 2 milliards de $ de F-16 à Israël depuis 1999, aussi bien que des simulateurs de vol, des systèmes de fusée de lancement multiple et des lance-torpilles Seahawk (Seahawk heavyweight torpedoes). À un moment ou un autre, le Lieutenant Général May, retraité, le Général Paul Cerjan et l’amiral retraité Carlisle Trost ont travaillé dans les vignobles de LockMart. Trost a aussi siégé au conseil de General Dynamics, dont la filiale Gulfstream a un contrat de 206 millions de $ pour fournir des avions à Israël destinés à être employé pour "des missions électroniques spéciales. De loin, le membre du JINSA qui a le plus diversifié ses activités est l’amiral retraité David Jeremiah. Il est président et associé de Technology Strategies & Alliances Corporation (décrit comme "une société de conseil en stratégie et en investissement bancaire engagée principalement dans l’aérospatiale, la défense, les télécommunications et les industries électroniques"). Jeremiah fait aussi partie des conseils d’administration de Lytton filiale de Northrop Grumman et du géant de la défense Alliant Techsystems. Ce dernier fait de très bonnes affaires dans les balles en caoutchouc, en partenariat avec l’entreprise TAAS d’Israël. Jeremiah siège aussi dans le Conseil de Politique de Défense du Pentagone (Defense Policy Board), présidé par Perle. La seule entreprise de défense d’importance qui ne soit pas présente dans le conseil consultatif du JINSA est Boeing, laquelle entretient des relations avec Israeli Aircraft Industries depuis trente ans. (Boeing vend aussi des F-15 à Israël et, en partenariat avec Lockheed Martin, des hélicoptères Apache, une arme omniprésente dans les territoires occupés.) Mais jetez un coup d’œil sur des organismes proche du JINSA pour ce qui est d’être pro-Likoud et pro-guerre des étoiles, le Centre pour la Politique de Sécurité ( Center for Security Policy ) et le conseil pour la sécurité nationale et vous trouverez Stanley Ebner, un ancien cadre de Boeing ; Andrew Ellis, vice-président pour les relations avec le gouvernement ; et Carl Smith, un ancien directeur de personnel du Comité des Forces armées au sénat (Senate Armed Services Committee ) et par ailleurs un avocat qui a compté Boeing parmi ses clients. "Le JINSA et le CSP," dit un analyste vétéran du Pentagone, "sont peut être aussi la même chose." Rien de spécial : Il y a toujours eu des chevauchements considérables entre le JINSA et les listes du CSP. Des conseillers du JINSA comme Jeane Kirkpatrick, Richard Perle et Phyllis Kaminsky servent aussi dans le conseil consultatif du CSP. L’actuel président du conseil consultatif du JINSA, David Steinmann, siège aussi dans le conseil d’administration du CSP ; et Douglas Feith, avant son retour au Pentagone, a servi dans le même conseil. A cette date, vingt- deux conseillers du CSP - incluant d’autres reliques de l’ère Reagan comme Elliott Abrams, Ken deGraffenreid, Paula Dobriansky, Sven Kraemer, Robert Joseph, Robert Andrews et J.D. Crouch - ont repris des positions clefs dans l’administration de la sécurité nationale, ainsi que d’autres vrais partisans fruits de vendanges plus récentes. Alors que le CSP se vante d’une liste de consultants de poids, sa star est sans conteste Frank Gaffney, son fondateur, président et PDG. Un protégé de Perle de l’époque où ils étaient tous deux assistants du sénateur Henry "Scoop" Jackson (aka le sénateur de Boeing et le champion le plus ardent d’Israël au sénat en son temps .) Gaffney rejoint plus tard Perle au Pentagone, le temps d’être mis à la porte par le secrétaire d’état à la Défense Nationale Frank Carlucci en 1987, peu de temps après que Perle soit parti. Gaffney a alors reconstitué la dernière incarnation du Comité du Danger Présent, Committee on the Present Danger. Au-delà de la compilation d’une liste des faucons conservateurs les plus influents, Gaffney a été très prolifique pendant les quinze dernières années. Il a produit en série un flot constant de rapports (aussi bien que des colonnes régulières pour le "Washington Times") en mettant l’accent sur le fait que les menaces les plus graves pour la sécurité nationale AMÉRICAINE sont la Chine, l’Irak, les missiles balistiques non encore développés qui pourraient être lancés par des états voyous et l’adhésion à pratiquement n’importe quelle forme de traité de contrôle des armements.

402


Les prescriptions du CSP pour la sécurité nationale élaborées par Gaffney étaient assez simple : Étripez tous les traités de contrôle des armements, relancez des programmes d’armement dont pratiquement tout le monde pense qu’ils doivent être arrêtés (comme le V-22 Osprey), ne faites pas de quartier aux Palestiniens et, le plus important, avancez à toute vapeur sur à peu près chaque programme de missile de défense national (national missile defense program .) (Le CSP était lourdement représenté dans la Commission des années 1990 pour Évaluer la Menace de Missile Balistique aux Etats-Unis (Commission to Assess the Ballistic Missile Threat to the United States ). Son rôle pour préserver le programme sous les législatures de Clinton fut vital. On comprend très bien pourquoi en regardant qui sont les membres du CSP : Non seulement les fabricants du Osprey (Boeing) sont bien représentés parmi l’équipe de conseillers du CSP mais c’est aussi le cas de Lockheed Martin (par le biais de son vice-président pour les missiles spatiaux et stratégiques, Charles Kupperman et le directeur de systèmes de défense Douglas Graham). L’ancien Cadre supérieur de TRW Amoretta Hoeber est aussi un conseiller du CSP, comme l’est Robert Livingston ancien Membre du Congrès et membre d’un groupe de pression en faveur de Raytheon. Ball Aerospace & Technologies - un fabricant d’importance majeure pour les satellites de la NASA et du Pentagone - est représenté par l’ancien Secrétaire John Naval Lehman, tandis que le fabricant de systèmes d’ordinateur de défense contre les missiles Hewlett-Packard est représenté par George Keyworth, qui fait partie de son conseil d’administration. Le Comité électoral de Défense des Missile Caucus et Osprey (dit " tilt rotor ") Congressional Missile Defense Caucus and Osprey est représenté par le député Weldon Bref et le sénateur Jon Kyl. Le CSP a contribué au développement des arguments contre le Traité de Missile Anti-balistique. En grande partie ignorée ou raillée à l’époque, une note du CSP datant de1995 co-écrite par Douglas Feith insistait pour que les Etats-Unis se retirent du traité ABM. Elle est devenue un élément essentiel de la politique, ainsi que d’autres rapports du CSP qui s’opposaient au Traité d’interdiction sur les essais nucléaires, à la Convention sur les Armes Chimique et à la Cour Criminelle Internationale. Mais peut-être l’angle le plus intéressant pour comprendre la politique du JINSA/CSP se présente-t-il sous la forme d’un article de Perle auquel Feith a collaboré en 1996 avec six autres personnes sous les auspices de l’Institut pour des Études Stratégiques et Politiques Avancées (Institute for Advanced Strategic and Political Studies.) Il s’agit essentiellement d’une lettre de conseil à l’important politicien israélien Benjamin Netanyahu : "une Pause claire : une Nouvelle Stratégie pour mettre le royaume à l’abri" apparaît aux yeux d’une lecture perspicace comme une sorte de manifeste neoconservateur américaino-israélien. Les prescriptions de l’article concernaient un virage à droite de l’économie israélienne, avec à la clef des réductions d’impôt et des ventes massives de terre et d’entreprises publiques. L’article assure que de telles actions auraient l’appui "d’un large spectre de leaders pro-israéliens jouant un rôle clef dans le Congrès." Mais au-delà de l’économie, le papier se lit principalement comme un plan pour une miniguerre-froide dans le Moyen-Orient. Il préconisait l’utilisation d’armées interposées pour organiser des changements de régime, des déstabilisations et un endiguement. En effet, il va jusqu’à décrire une façon de faire avancer le programme du sionisme de droite en le mêlant avec un plaidoyer pour la défense antimissile. "M. Netanyahu peut mettre l’accent sur son désir de coopérer plus étroitement avec les EtatsUnis sur la défense antimissile afin d’éradiquer la menace de chantage que même une armée faible et éloignée peut poser aux deux états." L’article ajoute : " Non seulement une telle coopération sur la défense de missile va permettre de contrer une menace physique tangible contre la survie d’Israël, mais elle élargirait la base de soutien à Israël. Nombreux sont ceux aux congrès des Etats-Unis qui savent peut être très peu sur ce pays, mais se soucient beaucoup de la défense anti-missile "- chose qui a l’avantage supplémentaire d’être " utile pour obtenir le transfert de l’ambassade des EU en Israël à Jérusalem. " Les derniers mois à Washington ont montré combien sont influentes les notions propagées par le JINSA et le CSP - et combien le zèle de leurs partisans peutêtreinquiétant.Au début du mois de mars Feith a essayé en vain d’empêcher les anciens officiers des renseignements de la CIA Milt Bearden et Frank

403


Anderson d’accepter une invitation à une réunion au Pentagone avec le secrétaire d’état à la Défense Nationale D. Rumsfeld et concernant l’Afghanistan. D’après des sources au courant de cet incident, ce n’était pas à cause de ce que tous deux auraient pu dire de l’Afghanistan, , mais probablement par crainte qu’Anderson, un vétéran Arabisant et ancien chef de la division Proche-Orient de la C.I.A., offrent leur avis sur l’Irak (opposé à l’invasion) et la Palestine et Israël (ni partisan ni d’Arafat ni de Sharon). À la fin du mois de juin, après que United Press International ait fait un article sur la manière dont un groupe de libertés civiques Musulman-Américain éreintait Gaffney suite à ses attaques contre le Conseil des Musulmans américain, Gaffney, (…) "s’en est allé fou furieux », en lançant un flot d’injure contre le rédacteur d’UPI qui a publié l’article. Ce sont des incidents comme cela, disent des observateurs et des participants informés, qui témoignent d’un point culminant dans la dynamique intéressante des faucons de droite à l’heure actuelle. Quoique l’ordre du jour général avancé par JINSA et CSP continue à être reflété dans les conseils de guerre, même certains des faucons (incluant Rumsfeld et le député Paul Wolfowitz) deviennent de plus en plus méfiants à l’égard de la politique de colonisation d’Israël et l’appui implacable que lui apporte Gaffney. En effet, son crédit personnel dans les cercles de l’Administration de Bush est bas. " Gaffney a usé son crédit en étant un taon autoritaire plutôt qu’un artisan sérieux de la politique "dit un haut fonctionnaire, politique, du Pentagone. Depuis le début de cette année, le conseiller politique de la Maison Blanche Karl Rove réflechit pour créer un nouveau groupe de défense, dans la ligne dominante, qui résisterait à l’influence du CSP. Selon ceux qui ont discuté avec Errent de cette question, ses efforts viennent en réponse aux plaintes de nombreux activistes conservateurs qui considèrent que Gaffney leur a fait faux bond ou qui pensent qu’il est trop dur avec le Président Bush. "Beaucoup d’entre nous ont pris au mot [Gaffney] au cours des dernières années " dit un conservateur influent : " Maintenant nous savons qu’il a soutenu la défense de missile la plus imparfaite comme c’est le cas pour les systèmes conventionnels. Il considére Cuba comme « une menace asymétrique classique » , mais pas Al Qaeda. Et depuis 9/11, il est moins concerné par la menace à l’Amérique qu’à Israël. " Le budget de Gaffney a toujours été faible, environ 1 million de $ annuellement - financé en grande partie par une série de subventions du conservateur Olin Bradley, par diverses fondations Scaife, aussi bien que par de l’argent provenant d’entreprises de défense. Mais il a récemment été capable de réaliser une TV et une campagne d’annonces affirmant que les Palestiniens sont l’Ennemi Numéro un dans la Guerre à la Terreur, et il est toujours hanté par la destruction d’Israël. C’est là que l’on voit l’influence non pas de l’argent des entreprises de défense, mais des dollars des Sioniste d’extrême droite, y compris de ceux qui lui viennent d’Irving Moskowitz, le magnat du loto en Californie. Donateur pour le CSP et JINSA (aussi bien que directeur du JINSA), Moskowitz envoie non seulement des millions de dollars par an aux groupes de colons Israéliens d’extrême droite comme Ateret Cohanim mais il a aussi financé la construction de colonies, ayant acheté la terre dans des secteurs arabes clefs autour de Jérusalem. Moskowitz a engagé l’argent qui a permis la réouverture en 1996 d’un tunnel sous le Mont du Temple/Haram Al-Sharif, responsable de troubles ayant occasionné soixante-dix morts. le Banquier Lawrence Kadish de New York finance lui aussi les efforts de Gaffney. Il est le patron estimé et de valeur aussi bien du Comité National Républicain que de George W. Bush. Kadish soutient financièrement le CSP et Americans for Victory Over Terrorism (Américains pour la Victoire Sur le Terrorisme). Cette dernière est une ramification du militant conservateur William Bennet Empower America, dans laquelle lui et Gaffney servent comme " conseillers seniors" dans le but d’identifier des menaces "externes" et "internes" post-9/11. (Les menaces "internes", telles qu’elles sont exprimées par AVOT, incluent l’ancien Président Jimmy Carter, le rédacteur d’Harper Lewis Lapham et le député Maxine Waters.) Parmi les protecteurs de Gaffney il y aussi Poju Zabludowicz, l’héritier d’un immense empire international diversifié qui inclut le fabricant d’armes Soltam - qui a une fois employé Perle - et le bienfaiteur du Britain Israel Communication and Research Centre recemment établi, un groupe Basé à Londres qui semble mettre au même niveau le reportage ou le commentaire peu flatteur sur le sionisme et l’antisémitisme. Alors qu’un nombre petit mais croissant de conservateurs exprime leur inquiétude concernant divers aspects de la politique étrangère et de la politique de défense - allant de la crainte d’être débordé au manque de débat au Congrès – les faucons semblent faire la loi. Au début d’octobre, Michael Rubin, chercheur pur et dur de l’American Enterprise Institute (pour Rubin, la présidente sortante des droits de l’homme à l’ONU, Marie Robinson, est un complice du terrorisme) parvient au Pentagone pour reprendre le secteur du Département de la Défense concernant l’Irak et l’Iran. Il ajoute ainsi une nouvelle voix au chœur « guerre totale » de la section du Pentagone de Ledeen. Le Département d’Etat de Colin Powell continue à prendre des coups de l’extérieur et de l’intérieur - y compris en provenance de Bolton et de son assistant spécial David Wurmser. (David Wurmser est un chercheur de l’AEI, sioniste d’extrême droite qui s’est marié avec Meyrav Wurmser de l’Institut de Recherches sur le Moyen-Orient - récemment sujet d’une enquête critique par Brian Whitaker rédacteur pour le Moyen-

404


Orient du Gardian de Londres. Wurmser a joué un rôle clef dans la politique du "Arafat doit partir" que beaucoup de spécialistes de carrière considèrent comme une sucrette problématique offerte à Ariel Sharon.) Quant à Rumsfeld, selon des commentaires faits lors de rencontres le 6 août au Pentagone, il semble y avoir peu de doute sur les propos qui l’interessent le plus - et pas seulement ceux sur la défense antimissile et les aventures étrangères : Après avoir abordé une question sur le problème Israélo-palestinien, il a mentionné à plusieurs reprises "les prétendus territoires occupés " et a négligemment caractérisé la politique israélienne de construction d’enclaves pour les seuls juifs sur la terre palestinienne comme "l’erections de quelque colonies dans les parties diverses du secteur prétendument occupé," avec lequel Israël peut faire ce qu’il veut, dans la mesure où il a "gagné" toutes ses guerres contre des entités arabes diverses. Il s’agit là essentiellement d’un écho de la position exposée par le JINSA selon laquelle il n’y a là « aucune occupation israélienne." la mélodie sinistre improvisée et répétée par Rumsfeld a fait froid dans le dos d’un député : "j’ai compris à ce moment," a-t-il dit, "que au sujet des colonies - où il y a des clivages sur le droit - Wolfowitz peut être à gauche de Rumsfeld." Article original : The Men From JINSA and CSP Reprinted with permission from the (date of issue) issue of The Nation magazine. For subscription information, call 1-800-333-8536. Portions of each week of Nation magazine can be accessed at http://www.thenation.com. [1] Pour un complément d’information lire l’article : Les Etats Unis menacent d’une démocratisation tous les régimes dictatoriaux qu’ils ont soutenu Note de la Redaction [2] Pour un complément d’information sur les intérêts en jeu dans une guerre comme celle qui pourrait être menée contre l’Irak, lire l’article : La stratégie du Bazar. Note de la Rédaction [3] l’auteur renvoie à un animal mythique de la tradition biblique : Tout d’abord représenté comme un boeuf gigantesque, parce qu’il mangeait le foin que lui servaient les montagnes, il fut par la suite considéré comme un démon stupide, maître de la gourmandise, que le Moyen Âge représenta sous la forme d’un éléphant bedonnant. C’est en fait une des nombreuses illustrations de la force brute qui habite la Terre et se trouve aussi dans chaque individu. Dans « Behemoth contre Leviathan, Petites guerres cruelles et paix en panne », Alain Joxe fait référence à ce mythe de la manière suivante : « L’Empire américain parait avoir renoncé explicitement après la guerre du Golfe et l’intervention en Somalie à toute volonté de "state building", dans ses actions extérieures, abandonnant ainsi la fonction hobbesienne de "protection" que "l’Etat Leviathan" assure traditionnellement au peuple, par le monopole de la violence légitime, qui s’impose aux instances, identités et agents de la décomposition. La "protection" hobbesienne se recale comme il est normal aux niveaux identitaires inférieurs de la souveraineté, qui sont ceux de la guerre de tous contre tous symbolisée dans le vocabulaire de Hobbes par l’animal mythique Behemoth, le chaos venu de la mer. » Note du Traducteur URL de cet article : http://www.legrandsoir.info/Les-Hommes-du-JINSA-et-du-CSP.html Fin de l’article. Jironovski Vladimir Volfovitch : (Wikipédia) :

Vladimir Jirinovski, extrait d’une affiche du Parti libéral-démocrate.

405


Vladimir Volfovitch Jirinovski ( ) est un homme politique russe nĂŠ le 25 avril 1946, prĂŠsident du Parti libĂŠral-dĂŠmocrate de Russie ( P ou LDPR). Vladimir Jirinovski est nĂŠ sous le nom d'Eidelstein, Ă Alma-Ata dans la RĂŠpublique socialiste soviĂŠtique du Kazakhstan. En 1964, il change son nom qui indique de manière ĂŠvidente la judĂŠitĂŠ de son père pour le nom de sa mère : Jirinovski. Jirinovski suit des ĂŠtudes linguistiques Ă l'universitĂŠ de Moscou et se spĂŠcialise dans la langue et le monde turcophone (sa rĂŠgion d'origine, le Kazakhstan appartient au ÂŤ monde turc Âť, la langue et l'histoire du pays ĂŠtant liĂŠes aux populations de langue turque). Après avoir fini ses ĂŠtudes (PhD en philosophie Ă l'UniversitĂŠ d'État de Moscou, en 1998), Jirinovski rentre au ComitĂŠ de sĂŠcuritĂŠ de l'État (KGB), suit en parallèle des ĂŠtudes de droit, puis se lance en politique en 1990 avec la fondation de son parti, le parti libĂŠral-dĂŠmocrate. Ce nom exprime très mal le corpus politique sur lequel est fondĂŠ le PLD : xĂŠnophobie (essentiellement anti-caucasienne), expansionnisme militaire, retour Ă un État fort, politique de rĂŠpression intensive contre les dĂŠlinquants ; il a par ailleurs ĂŠtĂŠ accusĂŠ d'homophobie et d'antisĂŠmitisme. Ă€ ce programme politique d'extrĂŞme-droite s'ajoutent des revendications territoriales comme le retour de l'Alaska, des anciennes rĂŠpubliques socialistes Ă la Russie, ainsi que la conquĂŞte de l'Iran (Jirinovski ĂŠtait soutenu financièrement par son ami l'ancien prĂŠsident iraquien Saddam Hussein). Jirinovski recommande mĂŞme l'utilisation de la bombe atomique si nĂŠcessaire. Une question reste dans l'esprit de certains Russes : Jirinovski travaille-t-il encore pour les services de sĂŠcuritĂŠ (en l'occurrence l'hĂŠritier du KGB, le FSB) ou non ? Le FSB pourrait, selon certains, chercher Ă contrĂ´ler l'extrĂŞme droite, via un homme de la maison ; ou encore chercher Ă dĂŠstabiliser les partis de droite avec des propos outranciers pour qu'un autre ancien agent du KGB (le prĂŠsident Vladimir Poutine) ait le chemin libre pour se positionner en plein centre de l'ĂŠchiquier politique sans se voir doubler Ă droite. Au niveau international, Jirinovski est un sympathisant de Pat Buchanan, le chef de fil des palĂŠo-conservateurs amĂŠricains ou encore du nationaliste français Jean-Marie Le Pen. Les ĂŠlections ne sont guère favorables Ă Jirinovski : si lors de la première ĂŠlection prĂŠsidentielle de 1990, il obtient 8% des voix, en 1996 et 2000, il ne cesse de rĂŠgresser pour terminer le 26 mars 2000 Ă 2,7%. Le 14 mars 2004, il renonce Ă se prĂŠsenter face au prĂŠsident sortant Vladimir Poutine que les sondages annoncent dĂŠjĂ triomphalement rĂŠĂŠlu. Son parti prĂŠsente le candidat Oleg Malychkine qui obtient 2%. Avec 11,38 % et 38 sièges, Le LDPR est aujourd'hui le troisième parti Ă la Douma, derrière le parti du PrĂŠsident Poutine Russie unie et le Parti communiste de la FĂŠdĂŠration de Russie (PCFR ou P ) qui obtint 12,7 %. Il obtient, lors de l’Êlection prĂŠsidentielle de 2008 remportĂŠe par Medvedev, un score de 9,4%. (Le Monde, 03 mars 2008) Fin de l’article de Wikipedia. Un dĂŠtail auquel l’auteur du prĂŠcĂŠdent article n’a pas pensĂŠ : et si Vladimir Volfovitch Jirinovski ĂŠtait Illuminati (ou ÂŤ possĂŠdĂŠ Âť par‌). Jure et facto: De droit et de fait.

K Kabbale : Voici ce qu’en dit WikipÊdia :

406


La Kabbale (Qabalah « réception »)- en hébreu), parfois écrit Cabale, est une tradition ésotérique du judaïsme, présentée comme la « Loi orale et secrète » donnée par YHWH à Moïse sur le Mont Sinaï, en même temps que la « Loi écrite et publique » (la Torah). Le Baal Hasoulam (Yéhouda Ashlag), éminent kabbaliste, en donne la définition suivante : « Cette sagesse n'est ni plus ni moins que l'ordre des racines, descendant à la manière d'une cause et de sa conséquence, selon des règles fixes et déterminées, s'unissant au nom d'un but unique et exalté, décrit par le nom "révélation de Sa Divinité à Ses Créatures en ce monde" ». Georges Lahy définit la kabbale comme « la dimension interne de la Torah, correspondant au sod (la connaissance secrète) des quatre niveaux de l'intérieur de la Torah (connus sous le nom de pardès) ». Selon ses adhérents, la compréhension intime et la maîtrise de la Kabbale rapprochent spirituellement l'homme de Dieu, ce qui confère à l'homme un plus grand discernement sur l'œuvre de la Création par Dieu. Outre des prophéties messianniques, la Kabbale peut ainsi se définir comme un ensemble de spéculations métaphysiques sur Dieu, l'homme et l'univers, prenant racine dans les traditions ésotériques du judaïsme. Cependant, cette définition académique ne rend pas bien compte de l'universalité de la Kabbale et de la richesse des thèmes qu'elle aborde. Dans Morals And Dogma, Albert Pike déclare que la franc-maçonnerie est un produit de la kabbale [1]. Le thème du kabbalisme a été en outre repris par nombre de nouveaux mouvements religieux, dont le Centre de la Kabbale qui connaît actuellement une certaine notoriété auprès des personnalités du show-business dont la très emblématique Madonna mais qui est dénoncé comme imposture par les rabbins traditionalistes. Étymologie Le mot « kabbale » (Qabalah en hébreu) signifie « réception », il s'agit donc de la sagesse du recevoir, le terme est parfois interprété comme « tradition ». Le Kabbaliste est donc celui qui a reçu (Qibel) la tradition. Le mot Kabbale ne désigne pas un dogme, mais un courant à l'intérieur du judaïsme et un état d'esprit. Description générale Toutes les religions ont un volet mystique ou ésotérique- accès direct à Dieu sans prêtre - mais l'originalité de la Kabbale réside dans son approche de la genèse par la voie mystique et la voie de la connaissance. La Kabbale se veut un outil d'aide à la compréhension du monde en ce sens qu'elle incite à modifier notre perception du monde (ce que nous appelons « la réalité » malgré la subjectivité de notre perception). Pour ce faire, la Kabbale met à disposition de ses adeptes un diagramme synthétique : l'Arbre de la Vie ou des Sephiroth, et autres clés de lecture pour de multiples ouvrages, ainsi qu'un foisonnement de concepts (degrés de signification, contraction, etc.). Elle propose ses réponses aux questions essentielles concernant l'origine de l'univers, le rôle de l'homme et son devenir. Elle se veut à la fois un outil de travail sur soi et un moyen d'appréhender d'autres systèmes de pensée. La Kabbale, en tant que phénomène, est souvent comprise comme la mystique de la merkabah ; ainsi Scholem commence-t-il son énonciation de la Kabbale dans Les Grands Courants de la Mystique Juive par Hénoch et son cycle, par la mystique qui se développe autour de la vision d'Ézéchiel nommée « littérature des Palais » ou hekhalot, la « mystique de la merkabah ». Cette mystique se présente comme accès, en un voyage ascensionnel et intérieur, au cœur même du divin, au jardin de la science du Livre, au sod, quatrième terme du pardès. On lui associe tout ce qui est littérature apocalyptique — de l'apocalyptique juive.

407


Histoire Origines Les historiens sont divisés quant aux origines exactes de la Kabbale. Selon les sources de la Kabbale, celle-ci commence avec Adam, à qui est attribué le livre de l'ange Raziel. Puis le Sefer Yetsira (ou Livre de la Formation), l'ouvrage suivant selon la chronologie, est traditionnellement attribué au patriarche Abraham ainsi que le rapporte le Gaon de Vilna. En réalité il a été écrit pendant la période talmudique peut-être entre 600 et 800 de notre ère. Ère talmudique À cette époque, l'un des plus grands disciples de la Kabbale fut le rabbin Shimon Bar Yochaï au IIe siècle. Moyen Âge Plusieurs livres importants sont écrits dans cette période. Les premiers, en particulier le Sefer Bahir (ou « Livre de la clarté »), sont diffusés depuis les grandes académies rabbiniques du Languedoc (Lunel, Posquières) par des érudits de renom comme Rabad de Posquières (1120 - 1197) et Isaac l'Aveugle (1160 -1235). La Kabbale a connu un grand essor après la publication du Sefer Zohar (ou « Livre de la splendeur ») par Moïse de Léon en 1286, maître livre qui rapporte, sous la forme d'une compilation de textes en araméen, l'enseignement de Shimon Bar Yochaï jusqu'alors transmis par tradition orale. Périodes moderne et contemporaine La kabbale a connu un essor à partir du XVIe siècle, avec le Rabbi Ytshak Luria, connu sous le nom du Ari (« Le Lion »). Il offre dans son livre Etz Haim (L'Arbre de Vie) une explication en profondeur des dix sefirot, ainsi que des explications sur le livre du Zohar (notamment Idra Rabba). À partir de cette période, de nombreux kabbalistes encouragèrent l'étude de la Kabbale, comme nous le rapporte Rabbi Azulai, dans son ouvrage Orh HaShemesh, « L'interdit jeté sur l'apprentissage de la Kabbale fut d'une durée limitée, jusqu'en 1490. Depuis 1540, il est nécessaire d'encourager tout le monde à s'intéresser au livre du Zohar, car ce n'est que par l'étude du Zohar que l'humanité parviendra à la rédemption spirituelle et la venue du Messie, et par conséquent, il est formellement interdit de ne pas étudier la Kabbale. » Ainsi s'exprime également le Rabbi Yehuda Levi Ashlag, kabbaliste du début du XXe siècle : « Il n'y a pas d'autre moyen, pour la population en général, d'atteindre quelque élévation spirituelle et rédemption, que l'apprentissage de la Kabbale. C'est la méthode la plus simple et la plus accessible, ce qui n'est pas toujours le cas, en suivant d'autres parties de la Torah, où seuls quelques rares individus peuvent parvenir au but. » Bibliographie Ouvrages fondamentaux • Le livre de la Création Sefer Yetsirah, le plus ancien texte écrit de la Kabbale attribué au patriarche Abraham. • Le Livre Clair ou de la Clarté Sefer Ha Bahir, texte complexe apparu au XIIe siècle en Languedoc. • Le Livre de la Splendeur Sefer Ha Zohar, le livre essentiel de la Kabbale écrit très certainement au XIIIe siècle en Espagne par Moïse de León. Autres ouvrages •

Charles Mopsik, Chemins de la Cabale, Vingt-cinq essais sur la mystique juive, Éditions de l'éclat, Paris-Tel Aviv, 2004.

Charles Mopsik, Les Grands Textes de la cabale : Les rites qui font Dieu, éditions Verdier, Collection : Les Dix paroles, 666 pages, 1993. ISBN : 2-86432-161-0

408


Charles Mopsik, La Cabale, éd. Jacques Grancher, Paris, 1988 [traduction espagnole: El Ateneo-Lidiun, Buenos Aires, 1994; traduction polonaise: Varsovie, 2001].

Charles Mopsik, Cabale et cabalistes, Paris, éditions Bayard, 1997; IIe éd. Albin Michel, Paris, 2003 [traduction italienne: Borla, Rome 2000].

Gaston Bardet, QaBaLaH de Joie, Kabbale de mort, Paris, Maloine, 1979 ; Paris, Éd. de la Maisnie, 1982 ; Réed. Trédaniel.

Gershom Scholem, Les grands courants de la mystique juive, Payot, 2002.

Gershom Scholem, La Kabbale et sa symbolique, traduit par Jean Boesse, éditions Payot, Collection : Petite Bibliothèque Payot, 2003.

Gershom Scholem, La Kabbale : une introduction, origines, thèmes et biographies, préf. Joseph Dan, Paris, Cerf, "Patrimoines. Judaïsme", 1998.

Gershom Scholem, Les Origines de la Kabbale, Paris, Aubier-Montaigne, "Pardès", 1966.

Leo Strauss et Gershom Scholem, Philosophie et cabale : correspondance 1933-1973, ParisTel Aviv, Éditions de l'Éclat, 2006.

Chaïm Wirszubski, Pic de la Mirandole et la cabale, suivi de Considérations sur l'histoire des débuts de la cabale chrétienne par Gershom Scholem, traduit de l'anglais et du latin par JeanMarc Mandosio, Paris-Tel Aviv, Éditions de l'Éclat, 2007. ISBN 978-2-84162-132-3

François Secret, Les Kabbalistes chrétiens de la Renaissance, Dunod, 1964 ; rééd. Arma Artis, 1985.

Moshe Idel, La Cabale, nouvelles perspectives, Le Cerf, 1998. ISBN 9782204059466

Moshe Idel, Les kabbalistes de la nuit, éditions Allia, 2003.

Moshe Idel, Les chemins de la Kabbale, Albin Michel, 2000.

Réceptions de la cabale, sous la direction de Pierre Gisel et Lucie Kaennel, Éditions de l'Éclat, Collection: Bibliothèque des fondations, 2007. ISBN 978-2-84162-136-1, 352 p.

Alexandre Safran, La Kabbale, (en collaboration avec sa fille, Esther Starobinski-Safran, 1960)

Alexandre Safran, Sagesse de la kabbale, 1986.

Marc-Alain Ouaknin, Mystères de la kabbale, éditions Assouline, 2002.

Marc-Alain Ouaknin, Tsimtsoum, introduction à la méditation hébraïque, éditions Albin Michel poche.

Georges Lahy, Dictionnaire encyclopédique de la Kabbale, éditions Lahy, 2005.

Joseph Gikatilla, Les portes de la lumière, traduction Georges Lahy, éditions Lahy, 2001.

Daniel Souffir, ABC de la kabbale, éditions Jacques Grancher, 2008.

Dominique Aubier, Le Secret des secret, éditions universitaires 1987, ed. M.L.L., 2007.

Roland Goetschel, La Kabbale, collection Que Sais Je, 1998.

Freys et Kœnigsberg, Philosophia Càbbalistica, 1838.

M. A. Franck, La Kabbale ou Philosophie religieuse des Hébreux, Paris, 1843.

Paul Vulliaud, La Kabbale Juive

409


Voir aussi Articles connexes Concepts •

Arbre de Vie

Sephiroth

Pardès

Sod

Merkabah

Anges de la Kabbale

Gematria

Temura

Autres •

Hassidisme

Safed

Midrash

Centre de la Kabbale

Quatre sens de l'Écriture

Quelques personnalités ayant un lien •

Isaac l'Aveugle | Isaac Luria | Moïse de Léon | Moïse Cordovero | Moché Haïm Luzzatto | Gershom Scholem | Cervantès | Eliphas Lévi | Paul Vulliaud | Sabbataï Tsevi | Baruch Ashlag | Abraham Aboulafia | Carlo Suarès | Marc-Alain Ouaknin | Alexandre Safran

Personnalité en rapport avec le Centre de la Kabbale : Geri Halliwell | Anna Galore | Madonna | Britney Spears

Œuvres inspirées par la Kabbale •

Animation/Films o

Evangelion

o

de Darren Aronofsky

o

Der Golem

o

666 Satan

Autres o

Jeu de rôle Nephilim.

Liens externes •

Site de kabbale de Bnei Baruch, basé sur les sources classiques de la kabbale comme le Zohar, et le Baal Soulam, avec de nombreux articles pour débutants

Kabbale en ligne

Bibliographie

410


Eléments de kabbale, introduction aux principaux éléments

Kabbale et Musique

Cabale et Astronomie

Introduction à la Kabbale

1.

Morals and Dogma: Consistory: XXXII. Sublime Prince of the Royal Secret

Références

A savoir : j’insiste sur le coté divination et magique qui peut être tiré de l’enseignement kabbalistique car il s’oppose au dogme chrétien qui condamne ces pratiques. Pour les chrétiens : si la Kabbale reste une approche sensée prouver le géni et la réalité d’un esprit supérieur créateur, ils n’y voient personnellement aucun mal, mais dès que cela devient un outil de manipulations des forces environnantes pour arriver à ses petites fins égoïste, ils jugent que c’est condamnable. A travers ces préoccupations d’ordre philosophiques et religieuses, on comprend qu’un mauvais usage puisse être tiré de la Kabbale et ceci est illustré par le fait que les lucifériens issus du judaïsme utilisent cette dernière dans leur construction de domination planétaire. Remarque importante qui explique toute la symbolique Illuminati dans le choix des dates de leurs actions ou la forme dessinée de leurs symboles. Voir en complément « Talmud » et « Zohar » puisque certains petits « malins » on décrétés qu’on ne peut les comprendre qu’à travers une relecture sous influence kabbalistique (langage caché mis en lumière par la Kabbale) ! Kaneh Bosm : Nom du cannabis dans la Bible hébraïque que la Bible chrétienne substitut (erreur de traduction) sous le nom de calamus, plante de type roseau sans grand intérêt (démonstration faite par Chris Bennett – voir son livre en PDF dans le DVD 1 sous le titre de « Kaneh Bosm). Voir aussi dans ce dictionnaire : « Histoire du chanvre » et « Utilisation religieuse et spirituelle du cannabis », deux articles de Wikipédia. Kat : Ou cat (Catha Edulis). Arbre originaire des hauts plateaux d’Éthiopie dont les jeunes feuilles et bourgeons se mâchent frais (uniquement) dans le but d’obtenir une action stimulante. C’est la “coca” de l’Afrique de l’est à la différence près que son principe actif extrait devient non actif et ne peut donc fournir une drogue concentrée. “Coupe froid”, “coupe faim”, “coupe fatigue”, évitant le mal de l’altitude, c’est aussi un euphorisant reconnu socialement (rôle unificateur) ne portant que peu de préjudice aux individus ainsi qu’aux sociétés éthiopienne et somalienne. Il a été interdit et persécuté par les coloniaux, mais est actuellement libre d’emploi en Angleterre, par exemple. Principe actif : voir Cathine. Kawa : Poivrier d’une espèce commune aux îles Marquises et à Hawaii. On en tire une boisson enivrante, mais aussi plusieurs médicaments (5 familles de molécules différentes produites). Encore une plante miracle, relativement cette fois-ci, épargnée par la prohibition. Provoque une euphorie proche de l’ivresse mais n’est pas classée comme stupéfiant. Kenaf : Fibres plus ou moins brutes extraites de la plante cannabis. Utilisée pour la confection de matériaux composites en fibres armées comme le tableau de bord de certains modèles de voiture. Kouchner Bernard : Voici ce qu’en dit Wikipédia. Attention, l’article est long et assez complet, ce qui tombe à pic tant l’homme en question est devenu un sujet de polémique. D’un coté, il y a l’humaniste qui ne peut rester insensible devant la souffrance humaine de masse, personnage hyper populaire en France au point qu’il aurait peut être vaincu monsieur Sarkozy à la dernière élection présidentielles (réf. : article écrit en avril 2009). D’un autre coté, il y a l’homme politique qui côtoie les grands de ce monde, avec une besoin de financement toujours pressant pour aider à la réalisation de ses projets ou faire face aux urgences humanitaires. D’un autre, il y a cet homme qui a mûri, qui revient parfois sur d’anciens propos et qui travaille sous un gouvernement de droite et parfois, à titre privé, pour de grandes compagnies.

411


Certes, il fut mêlé dernièrement à des scandales, mais après étude de ces derniers, on s’aperçoit que ses activités en matières de recherche d’argent et de côtoiement de grands de la finance et de l’industrie, n’ont rien d’illégales : elles bouleversent simplement la morale de gauche dont les détendeurs interprètent les agissements de monsieur Kouchner comme de la trahison. Alors, ce ministre profiterait-il des ses relations et fonctions pour s’en mettre « plein les fouilles » ou au contraire pour faire avancer sa cause ? J ‘espère que cet excellent article de Wikipédia vous instruira au mieux pour vous permettre de trancher cette question. Pour ma part, je vous avoue d’emblée le respect que j’ai pour ce personnage. Je pense que c’est quelqu’un d’infiniment bon, sensible et juste, qui a réussit un parcours exceptionnel et riche en expérience, et qui se retrouve parfois confronté à des manipulations politiques, ce qui quelque part est « normal » ! J’insiste sur la fait de son origine juive, ce qui tenterait à prouver ici tout ce que je vous dis au sujet de ces derniers (le peuple juif) depuis le début de la 7e partie : ce sont des gens géniaux et bons. Bernard Kouchner est loin d’être un ordochaostiste, même s’il en côtoie régulièrement, fonctions politiques obligeant. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Bernard Kouchner[1], né le 1er novembre 1939 à Avignon, est un médecin humanitaire et homme politique français, cofondateur de Médecins sans frontières et de Médecins du monde, ministre des gouvernements de gauche et de droite, haut représentant du secrétariat général de l'ONU au Kosovo. Médecin de formation, Bernard Kouchner a connu une vie militante, qui l'a conduit à adhérer à l'Union des étudiants communistes, au début des années 1960, au PS, au PRG, puis à nouveau au Parti socialiste, mais il est surtout connu comme militant de l'action humanitaire et du droit d'ingérence. Il est secrétaire d'État et ministre en charge de l'action humanitaire ou de la santé sous les gouvernements socialistes de Michel Rocard, Pierre Beregovoy, Édith Cresson et Lionel Jospin. Depuis le 18 mai 2007, il est ministre des Affaires étrangères et européennes dans le gouvernement François Fillon (reconduit dans le gouvernement Fillon II, le 19 juin 2007). Biographie Origines, études et famille Né le 1er novembre 1939 à Avignon, d'un père juif, Georges Kouchner, médecin de gauche, et d'une mère, Léone Mauric, infirmière bénévole de la Croix-Rouge issue d'une famille protestante aisée. Samuel, le père de Georges avait quitté la Lettonie pour la France en 1908 et avait fait venir son épouse Rachel l'année suivante. Pendant la Seconde Guerre mondiale Samuel et Rachel ont été arrêtés en 1944 et déportés à Auschwitz[2]. Ils font partie du convoi No 76 en date du 30 juin 1944.[3] Bernard Kouchner suit des études de médecine dans les années soixante tout en menant des activités militantes intenses à la rédaction du journal des étudiants communistes. Il est père de Julien, né en 1970 Camille et Antoine, jumeaux nés en 1975, trois enfants issus de sa première union avec Évelyne Pisier, professeur de droit[4]. De sa compagne Christine Ockrent, journaliste, il eut Alexandre. Bernard avait rencontré sa première femme Évelyne en 1964 lors du voyage à Cuba organisé pour les dirigeants de l'UEC. Pour Évelyne, ce voyage a d'abord été à l'origine d'une liaison avec Fidel Castro[5]. Après mai 1968, alors que Bernard transformait son engagement politique en engagement humanitaire, Évelyne restait sur des positions révolutionnaires. En 1975, lors d'une mission au Viêt Nam, il écrivait à sa femme « ...C'est dans ces bois que se cachent les VC (Viêt-Congs). Toi, tu ris, car tu les aimes, les VC. Moi, je ne les hais pas »[4]. Mais, en 1980 la rupture du couple, d'ailleurs mal vécue par Bernard, ne résulte pas d'un différent politique[4]. D'après Burnier, biographe et ami de Kouchner, Évelyne ne supportait pas le style de vie imposée par les missions incessantes de Bernard « Je venais de passer quelques années avec un héros, Fidel Castro, et j'en avais marre des héros », déclare-t-elle à propos d'une première rupture survenue dés la fin des années 1970[6]. Évelyne a pris comme second mari un professeur de droit, Olivier Duhamel, socialiste rocardien. Christine Ockrent, compagne de Bernard à partir du début des années 1980 avait un parcours à l'écart de tout mouvement révolutionnaire: Fille d'un diplomate belge proche d'Paul-Henri Spaak, elle avait effectué son début de carrière de journaliste aux États-Unis. Elle avait acquis la célébrité en 1981 en devenant la présentatrice du journal de 20 heures sur Antenne 2[7]. Elle n'est pas rebuté par les escapades

412


humanitaires d'où son compagnon revient barbu, amaigri et insupportable « C'est ça qui m'intéresse a-telle déclaré à Michel-Antoine Burnier. Bernard n'est sûrement pas un mec qui revient à six heures et demie du soir avec sa petite serviette. Je n'ai pas choisi ce genre de vie et je n'ai pas choisi ce genre d'homme »[8]. Christine et Bernard se font construire une maison près de Bonifacio en Corse[9]. Bernard Kouchner a hérité de son père Georges d'un athéisme radical[10]. Exceptionnellement, il se plie au rituel du judaïsme comme lorsqu'il récite le Kaddish sur la tombe se son amie Ania Francos en 1988[11]. Sans renier son identité juive, il peut être agacé par les « imbéciles qui lui demandent s'il se sent juif ». « Moi, monsieur, je suis juif quand je veux », lance-t-il en guise de boutade à Burnier en 1991[10]. Face à l'Abbé Pierre qu'il a beaucoup fréquenté dans les années 1990, il développe l'idée qu'il se fait des juifs: « Je pense que les Juifs ont un devoir supplémentaire, un devoir de plus que les autres hommes. Je pense que les Juifs sont chargés d'être justes. Je pense que les Juifs, parce qu'ils ont eu connaissance de ce qui est arrivé aux leurs, ne peuvent pas profiter de la vie comme les autres. »[12] Militant à l'UEC, à Clarté, au Comité Vietnam (1958-1968) Bernard Kouchner qui avait fréquenté les Jeunesses Communistes dés l'âge des quatorze ans rejoint l'Union des étudiants communistes (UEC) au moment de la guerre d'Algérie par antifascisme[13]. En 1961, à l'époque où l'OAS fait la une des journaux, il assure notamment la protection de l'appartement de Simone de Beauvoir[14]. Il participe également au groupe UEC. Mais, recruté par Jean Schalit, c'est surtout au sein de l'équipe de rédaction du journal Clarté que va s'exprimer le militantisme de Kouchner au sein de l'UEC[13]. Il y rencontre Michel-Antoine Burnier dont il restera proche tout au long de sa carrière [13]. Le travail pour le journal Clarté l'amène à fréquenter un certain nombre d'intellectuels de renom: Jacques Monod, Louis Aragon, Claude Roy. En 1963, il publie dans Clarté une « Lettre à un moderne Rastignac » où il conseille à ceux qui veulent réussir de décrier la société: « Je suis communiste et Rastignac. Paradoxe ? Détrompez-vous; le mélange n'est pas détonnant. Il est même étonnamment efficace. Vous riez ? Je vous attends... »[13]. À cette époque, les étudiants communistes de l'UEC sont plus ou moins en conflit avec la direction du PCF et se sentent plus proches des positions du parti communiste italien qui s'est engouffré dans la critique de Staline amorcée par Khrouchtchev au moment où, le parti français dirigé par Maurice Thorez restait beaucoup plus timoré sur ce point[15]. Kouchner fait partie des « Italiens ». La reprise en main définitive de l'UEC et l'éviction des Italiens de la direction ne sera chose faite qu'en 1965. Entre temps, Jean Schalit aura pu mettre sur pied Clarté-voyage et organiser un voyage à Cuba dont font partie une bonne partie des dirigeants de l'UEC. Ce sera l'occasion pour Kouchner d'interviewer Fidel Castro[16]. Kouchner qui n'avait jamais adhéré au PCF, mais seulement à l'UEC, quitte la mouvance communiste en 1965, lorsque les « Italiens » sont écartés de la direction de l'UEC[17]. Toujours aux côtés de Jean Schalit et Michel-Antoine Burnier, il siège à la direction du Comité Vietnam national qui pourfend l'impérialisme américain qui s'englue dans la Guerre du Viêt Nam[18]. Il poursuit également des activités journalistiques en participant toujours avec Michel-Antoine Burnier à la création du journal L’Événement d'Emmanuel d'Astier de la Vigerie[19]. Pendant les événements de mai 68, Bernard Kouchner participe activement à la rédaction d'un « Livre blanc » de la faculté de médecine[20]. French doctor des années 1970 Après mai 68 dans lequel il ne s'est que modérément impliqué, Bernard Kouchner, qui a terminé ses études de gastro-entérologie mais n'a pas encore passé sa thèse, apprend par un de ses amis, Marek Halter que la Croix-Rouge française recrute des médecins pour faire face aux problèmes humanitaires consécutifs à la guerre du Biafra[21]. Le docteur Bernard Kouchner séjournera au Biafra à trois reprises, de septembre à octobre 1969, en décembre 1968 et d'octobre à novembre 1969[22]. Le responsable de la mission, Max Récamier, et Kouchner rompent le devoir de réserve imposé par le CICR et témoignent dans les colonnes du Monde daté du 28 octobre 1968, prenant fait et cause pour les rebelles biafrais[22]. Plus tard, dans Le Nouvel Observateur du 19 janvier 1970, sous le titre « Un médecin accuse », Kouchner écrira ceci : « Comment peut-on être de gauche et laisser massacrer deux millions d’individus ? Le massacre des Biafrais est le plus grand massacre de l’histoire moderne après celui des juifs, ne l’oublions pas. Est-ce que cela veut dire que le massacre de millions d’hommes n’a pas de

413


dimension politique ? [...] La gauche, s’il en existe une, a fermé les yeux [...] Sa préoccupation est simple : les gens qui meurent sont-ils de gauche ? »[23]. Parallèlement à ses missions humanitaires à l'étranger qui ne sont pas rémunérées, tout au long des années 1970 et 1980, jusqu'en 1988, Kouchner travaille à l'hôpital Cochin, à Paris comme gastroentérologue. Il exerce également dans une polyclinique de la rue Claude Bernard. En plus de sa carrière médicale, il collabore régulièrement avec le magazine Actuel fondé par son ami Michel-Antoine Burnier[24]. Son père Georges qui avait lancé une série de journaux médicaux plus ou moins liés à des laboratoires pharmaceutiques lui en laisse la direction au début des années 1970. Beaucoup d'anciens « italiens » de l'UEC feront des piges pour ces journaux médicaux[25]. Cette façon d'exercer des activités multiples sera à l'origine du titre du livre Les 7 vies du Dr Kouchner que ce dernier consacra à son ami. De 1976 à 1986, Kouchner se procure de substantiels revenus comme scénariste des soixante feuilletons de la série télévisée Médecins de nuit[25] Après le Biafra, Kouchner participe à d'autres missions humanitaires dans les points chauds du globe comme la Jordanie, en 1970. Il fait souvent équipe avec René Frydman, comme lui ancien de l'UEC[26]. En 1987, il a commenté auprès d'Hervé Hamon et Patrick Rotman journalistes et historiens de cette génération de l'UEC, ce que représentait pour lui cette série d'aventures: « ...Bien des fois, au Kurdistan, au Liban, j'ai éprouvé cet étrange sentiment qui pousse à aller jusqu'au bout de l'aventure, à courir les plus grands risques, à gouter le délicieux frisson du danger, à frôler le grand saut. Des années après, j'ai saisi que l'aide humanitaire, j'en faisais d'abord pour moi-même... »[26] En décembre 1971 Bernard Kouchner participe à la création de Médecins sans frontières aux côtés d'hommes de terrain comme Max Récamier, Xavier Emmanuelli et de membres de l'équipe du journal médical Tonus, Raymond Borel et Philippe Bernier »[27]. Kouchner revendique avoir proposé et défendu le nom de « médecins sans frontières » alors que d'autres fondateurs avaient proposé « Secours Médical Français »[28]. Dans la charte de MSF, Philippe Bernier a introduit une règle inspirée de la Croix-Rouge stipulant que les membres « respectent le secret professionnel et s'abstiennent de porter un jugement ou d'exprimer une opinion [...] à l'égard des évènements, des forces, et des dirigeants qui ont accepté leur concours ». Kouchner a tenté, en vain, de s'opposer à cette règle en expliquant qu'en rendant publics les crimes de masse, on pourrait contribuer à arrêter les massacres[29]. En mission à Saïgon, au Viêt Nam, en 1975, au moment de l'offensive finale Nord-Vietnamienne[26], Kouchner aura l'occasion de s'intéresser à nouveau au Viêt Nam, 4 années plus tard. En 1979, il participe à l'opération « Un bateau pour le Vietnam » qui aboutira à affréter un bateau, l' Ile de Lumière, censé venir en aide aux Vietnamiens qui fuient le Viêt Nam communiste sur de frêles embarcations et que l'on appelle les « Boat people ». En fait, l' Ile de Lumière servira surtout de bateau hôpital, au large de l'ile malaise de Poulo Bidong où s'entassent des dizaines de milliers de réfugiés. L' Ile de Lumière bénéficie d'une ample couverture médiatique qui fait connaitre Kouchner au grand public[30]. C'est à cette occasion que Kouchner sera mis en minorité au congrès annuel de MSF qui se tient à Paris en juin 1979. Le président sortant Claude Malhuret ne cite pas l' Ile de Lumière dans son rapport moral, met en avant le succès des opérations à long terme en Thaïlande ou en Ogaden et s'en prend à l'indiscipline des kouchnériens « On ne peut pas faire des coups spectaculaires seuls ». Malhuret réclame aussi l'anonymat dans les missions. Kouchner se défend en dénonçant « les bureaucrates de la charité, les technocrates de l'assistance ». Le rapport de Malhuret est approuvé par 80 voix contre trente et une vingtaine d'abstentions. Kouchner quitte définitivement MSF pour fonder Médecins du monde en 1980[31] [32]. Compagnon de route des socialistes (1986-2007) Après l'accession au pouvoir de François Mitterrand en 1981, on trouve un certain nombre d'anciens « Italiens » de l'UEC dans les cercles du pouvoir. Parmi eux, Roland Castro qui présente Kouchner à Mitterrand [33]. Kouchner mène alors campagne dans les institutions internationales pour la reconnaissance du droit d'ingérence, notion développée à l'origine par Jean-François Revel. En 1987, le président Mitterrand et son premier ministre Jacques Chirac honorent de leurs présences un colloque organisé par Kouchner sur le thème du « Droit et morale humanitaire ». Les deux hommes soutiennent l'idée du devoir d'ingérence défendu par Kouchner. « J'ai noté une belle formule, une belle expression du docteur Kouchner: la morale de l'extrême urgence... » aurait glissé le président Mitterrand[33]. A cette époque, Chirac, premier ministre s'affiche beaucoup plus favorable au droit d'ingérence que Mitterrand, président[34]. Il a créé dans son gouvernement un poste de « secrétaire d'état aux droits de l'homme » confié à Claude Malhuret que Kouchner considère toujours comme un usurpateur depuis sa prise de pouvoir de MSF en 1979[35].

414


A la veille des élections présidentielles de 1988, deux jours avant le premier tour, dans un texte cosigné par Bernard-Henri Lévy paru dans Le Monde, Kouchner prnd position pour le candidat Mitterrand tout en exprimant une vision politique moderniste qui n'est pas forcément celle qui domine au sein du Parti Socialiste. « Et si la gauche française entrait enfin, avec quelques décennies de retard dans le XXe siècle? Et si, sans perdre pour autant son âme [...] elle s'apprêtait à rompre pour de bon avec ce corpus philosophique et culturel poussiéreux, qui la tenait prisonnière du siècle précédent et qu'on appelait le socialisme? C'est ce pari, qui aujourd'hui, nous anime »[36] Bernard Kouchner qui caracole dans le peloton de tête des sondages de popularité des personnalités françaises est nommé secrétaire d'état chargé de l'insertion sociale dans le premier gouvernement Rocard. Ceci ne le met pas à l'abri d'un échec électoral cuisant auquel il doit faire face dans la 20eme circonscription du Nord aux législatives de 1988 qui suivent les présidentielles de moins de deux mois. Il est parachuté par le parti socialiste dans un bastion communiste. Il arrive loin derrière son adversaire communiste Alain Bocquet et son score est bien inférieur à la moyenne socialiste dans le département [37] . Alors qu'il hésite à se maintenir au deuxième tour en tentant de rallier les voix centristes pour battre le candidat communiste, il est contraint, lâché par son suppléant socialiste, d'accepter la discipline de parti et de se retirer[38]. Malgré cet échec électoral local, Kouchner fera partie de presque tous les gouvernements socialistes de 1988 à 2001. secrétaire d'État chargé de l'Action humanitaire dans le deuxième gouvernement Rocard, secrétaire d'État auprès du ministre d'État, chargé de l'Action humanitaire dans le gouvernement Cresson, ministre de la Santé et de l’Action humanitaire dans le gouvernement Pierre Bérégovoy, secrétaire d'État puis ministre délégué chargé de la Santé dans le gouvernement Jospin. En 1988, il est considéré comme trop incontrôlable par Mitterrand pour prendre en charge le ministère de la santé[39]. Il se constitue un cabinet pléthorique dans lequel des anciens copains d'Actuel comme Patrick Rambaud cotoient le juriste Mario Bettati qui a donné des bases juridiques théoriques au droit d'ingérence et des grands profeseurs de médecine comme Alexandre Minkowski[40]. Avec ses fonctions de secrétaire d'état à l'action humanitaire, la vie de Bernard Kouchner reste ponctuée de déplacements dans les régions du monde troublées. En 1989, il a ainsi l'occasion de se rendre au Soudan où il franchit la frontière sans l'autorisation du gouvernement de Khartoum en vertu de la résolution 43/131 portant «droit d'accès aux victimes des catastrophes naturelles et des situations d'urgence du même ordre» qui avait été votée par l'Assemblée générale de l'ONU en décembre 88 sur proposition de Kouchner au nom de la France[41]. Il s 'embarque également avec un hôpital mobile au Salvador où une guerre civile à éclaté, [42]. Il est également en Roumanie au moment de la chute de Ceaucescu[43] et au Libéria, à Monrovia complètement anéantie par la guerre civile[44]. Le 28 juin 1992, Kouchner, alors ministre de la santé et de l'action humanitaire accompagne le président Mitterrand à Sarajevo. Pierre Péan a écrit que c'est à cette occasion qu'il a gagner la confiance de Mitterrand et qu'il a bénéficié dans les huit derniers mois du gouvernement Beregovoy d'un statut de « ministre-bis des Affaires Étrangères ». Péan ajoute qu'il avait pris le pas sur le ministre en titre Roland Dumas et aussi sur le ministre de la défense, Pierre Joxe[45]. Ainsi, c'est contre l'avis de Joxe qu'il aurait engager la France dans l'intervention militaro-humanitaire de Somalie en décembre 1992[45]. Kouchner avait inspiré une campagne de collecte de riz dans les écoles le 20 octobre 1992 et le 5 décembre, il est présent sur les plages somaliennes devant les caméras de télévision et son image, sac de riz à l'épaule fera le tour des médias[46]. Ministre à part entière, à la Santé, en 1992 dans le gouvernement Beregovoy, Kouchner consacre une partie de son énergie à répandre les traitements antidouleur dans les établissements hospitaliers français. Il met également en route une loi sur la bioéthique que feront aboutir les responsables de la Santé dans le Gouvernement Balladur, Simone Veil et Philippe Douste-Blazy [47]. En 1997, Kouchner supportera mal la tutelle de Martine Aubry, alors qu'il n'est plus que secrétaire d'État chargé de la Santé dans le gouvernement Jospin. Martin Hirsch est alors son directeur de cabinet[48]. Il quitte le gouvernement en 1999 pour accomplir sa mission d'administrateur de l'ONU au Kossovo. Lorsqu'il reprend son poste en 2001, il devra faire face à la Crise de la vache folle. Il pourra également faire voter la loi qui porte son nom sur le Droit des malades[49]. En 1993, après la victoire de la droite aux élections législatives. Kouchner crée, la Fondation pour l’action humanitaire qui s'investit notamment dans la lutte contre le SIDA, l'installation de boutiques d'accueil pour les SDF[50]. Bien que n’étant pas membre du PS, il est élu en 1994 sur la liste européenne du parti socialiste conduite par Michel Rocard après avoir annoncé le 3 octobre 1993 la constitution d'une liste indépendante. Selon Michel-Antoine Burnier, il commet alors une gaffe et une erreur

415


politique. La gaffe consiste à se vanter, au soir des élections, de n'avoir pas voté pour sa propre liste[51]. L'erreur politique consiste à adhèrer en 1996 au Parti radical de gauche rebaptisé « Radical », sur les traces de Bernard Tapie. Il y prend le titre de « président délégué à l'innovation politique » [52]. Il s’est prononcé, à titre personnel, en faveur de la réforme Juppé de la Sécurité sociale[réf. nécessaire]. Il préside l'association Réunir et est à la fois proche de Michel Rocard et de Lionel Jospin. Il subit de nouveaux échec à l'élection législative de 1994 en Moselle et en 1996, à l'élection législative partielle de Gardanne. Il adhère au PS le 6 octobre 1998. Haut représentant de l'ONU au Kosovo (1999-2001) De janvier à mars 1999 se tient près de Paris, sous l'égide de l'OTAN, la Conférence de Rambouillet, réunissant les représentants de la République fédérale de Yougoslavie dirigée Slobodan Milošević et des représentants des Albanais du Kosovo, notamment l'UÇK, pour tenter de trouver une solution à la Guerre civile du Kosovo. La conférence n'aboutit pas, et le 24 mars, l'aviation de l'OTAN commence à bombarder la Serbie pour contraindre Milošević à retirer les troupes serbes du Kosovo. Pour Bernard Kouchner, alors secrétaire d'État à la Santé, il s'agit d'une victoire : « Combien de fois l'avons-nous espéré : un jour viendra [...] où nous pourrons dire à un dictateur : "Monsieur le dictateur, nous allons vous empêcher d'opprimer, de torturer, de massacrer vos populations." Cette intervention dans l'ancienne Yougoslavie, nous l'avons réclamée dès 1991[...] et pour le Kossovo, depuis huit ans[53]. » Il faut attendre le 10 juin pour que Milošević cède et retire ses troupes du Kosovo. 45000 soldats de l'OTAN s'installent alors au Kosovo. Le ministre français des Affaires étrangères de l'époque, Hubert Védrine, ne partage pas les idées de Kouchner sur le droit d'ingérence mais a l'idée de proposer Kouchner pour diriger la Mission d'administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo (MINUK). Finalement, le 2 juillet, Kofi Annan, Secrétaire général des Nations Unies, annonce la nomination de Bernard Kouchner comme Haut-représentant du Sercrétariat général des Nations unies au Kosovo[54]. Bernard Kouchner a ainsi administré le Kosovo en tant que Haut représentant de l'ONU de juillet 1999 à janvier 2001. Cette mission faisait suite au vote de la résolution 1244 du conseil de sécurité qui autorisait l'établissement d'une autorité « administrative internationale civile », autrement dit la MINUK. Pendant dix-huit mois, il applique la politique de l'ONU consistant à créer une administration et un système politique pour combler les lacunes laissées par la séparation de la Serbie et à remettre sur pied une économie anéantie par les trois ans de la guerre[55]. Cette politique aboutit à des élections municipales à la fin de l'an 2000. Bernard Kouchner a par la suite été un candidat malheureux à différents postes à hautes responsabilités au sein des Nations unies : Haut commissaire aux réfugiés (HCR) en 2005, et directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2006. Le socialiste marginal (2002-2007)

Bernard Kouchner, le 17 mai 2006. « Que faire et comment gagner sa vie quand on n'est plus ministre, ni député ni fonctionnaire ? » C'est la question que pose Michel-Antoine Burnier en évoquant la situation de Bernard Kouchner en 1993 après la victoire électorale de la droite. La même question se posera à nouveau après la défaite de Jospin aux présidentielles de 2002. Et Burnier d'expliquer qu'en 1993, la candidature de Kouchner à un poste de professeur de médecine humanitaire à l'hôpital Cochin a été bloquée par le professeur Bernard Debré [56] qui déclara qu'il ne suffisait pas d'avoir sa carte au PS pour devenir professeur[57], qu'en 2002 il est parti enseigner six mois à l'école de santé publique d'Harvard et qu'à son retour à Paris, en 2003, il devient titulaire de la chaire Santé et Développement au CNAM. Burnier souligne que Kouchner est alors beaucoup plus disponible pour s'occuper de ses enfants dont les aînés sont déjà engagés dans la vie

416


active et dont le dernier va passer le bac[58]. En 2009, un pamphlet de Pierre Péan portera à la connaissance du grand public que Kouchner a également exercé une activité de consultant rémunérée en proposant ses services auprès de grands groupes comme Pfizer ou Total ou auprès de gouvernements africains comme celui du Gabon ou du Congo[59]. En fait, son rapport sur les activités de Total en Birmanie avaient déjà fait l'objet d'une controverse publique en 2003[60]. Bernard Kouchner est longtemps resté à l'écart de la vie politique d'appareil du Parti socialiste et s'autorise des prises de position publiques non orthodoxes vis-à-vis de son propre camp politique : militant socialiste, il est favorable à certaines mesures conduites par la droite comme le contrat nouvelle embauche, ou l'ouverture du capital d'EDF[réf. nécessaire]. Il se décrit lui-même comme un militant de gauche de tendance sociale-démocrate. Le 11 janvier 2006, il se dit « candidat à des primaires à l'italienne » pour l'élection présidentielle de 2007. En 2004, François Hollande, premier secrétaire du parti socialiste nomme Kouchner « secrétaire national pour l'innovation sociale et politique », plus pour l'attacher que pour l'écouter, précise Burnier. Dans un sondage de popularité IPSOS Le Point d'octobre 2005, Kouchner arrive en tête des personnalités pour lesquelles les Français aimeraient voter, juste devant Sarkozy. Dés lors, Kouchner va se mettre en posture pour devenir candidat aux présidentielles de 2007, mais à la fin de l'été 2006, devancé dans les sondages par Ségolène Royal, il doit se faire à l'idée de renoncer à sa candidature[61]. En décembre 2006, Bernard Kouchner a indiqué qu'il se verrait bien ou pourquoi pas dans un gouvernement d'union nationale si Nicolas Sarkozy était élu, tout en réaffirmant sa fidélité au Parti socialiste[62]. En février 2007, il rejoint l'équipe de campagne de la candidate socialiste Ségolène Royal tout en prônant l'ouverture politique comme la propose François Bayrou. Dans cette logique, et suite à l'appel de Michel Rocard pour un accord PS-UDF, il prend position pour un rapprochement avant le premier tour entre Ségolène Royal et François Bayrou, dans une interview accordée au Journal du dimanche du 15 avril 2007[63]. Ministre de Sarkozy (2007-2009) Le 18 mai 2007, bien que membre du Parti socialiste, il accepte finalement de participer au gouvernement François Fillon en tant que ministre des Affaires étrangères et européennes. Le PS, par la voix de son premier secrétaire, a aussitôt précisé qu'une procédure d’exclusion à son encontre sera enclenchée rapidement. François Hollande s'est exprimé en ces termes: Bernard Kouchner « est exclu de fait aujourd'hui. C'est automatique, comme lorsqu'on se présente contre un candidat désigné par son parti. Bernard Kouchner va être solidaire de ce gouvernement. Il va donc soutenir la droite contre les candidats socialistes aux législatives. » [64]. Bernard Kouchner a signé un article intitulé « Pourquoi j'ai accepté » et publié dans l'édition datée du 20 mai 2007 du journal Le Monde, où il s'explique sur son ralliement à un gouvernement de droite en se revendiquant social-démocrate [65]. À 67 ans, il est le doyen de ce gouvernement dont la moyenne d'âge est de 53 ans. Le 19 août 2007, il se rend en Irak pour un voyage officiel de trois jours. Le ministre est le premier haut responsable français à y aller depuis l'invasion américaine de mars 2003, à laquelle la France s'était opposée. Il y rencontre des représentants de toutes les communautés, y compris celle des catholiques chaldéens[66], et suggère une piste de travail [qui] pourrait être un partenariat entre trois "piliers" : "Les Américains parce qu'ils sont là, un gouvernement irakien peut-être un peu plus habile que celui qui existe actuellement et les Nations unies avec une présence élargie"[67]. À cette occasion, il formulera des excuses au gouvernement irakien pour avoir proclamé dans le pays qui l'invitait : Beaucoup de gens pensent que le premier ministre devrait être changé. Mais je ne sais pas si cela va se produire, parce qu'il semble que le président (George W.) Bush est attaché à M. Maliki. Mais le gouvernement ne fonctionne pas. [68]. Bernard Kouchner déclare le 16 septembre 2007 que la crise du nucléaire iranien impose de « se préparer au pire » qui est « la guerre »[69]. Dans le cadre de ses fonctions, en novembre 2007, Bernard Kouchner accompagne la politique étrangère de la France vis-à-vis de l'Allemagne, en enregistrant avec Frank-Walter Steinmeier, le ministre des Affaires étrangères et vice-chancelier allemand, dont il partage la spiritualité, et le chanteur allemand Muhabbet une chanson dont l'objectif est de promouvoir la compréhension et l'amitié des Allemands

417


envers la communauté germano-turque. Cet acte inhabituel, quoiqu'officiel, est accompli en parallèle de la visite du président français dans le pays[70]. Bernard Kouchner se bat pour aider les réfugiés du Darfour, lors de son arrivée à ses fonctions de ministre des Affaires étrangères, il dit vouloir y ouvrir un couloir humanitaire [71]. La guerre civile du Darfour, région riche en ressources naturelles, a fait 200 000 morts et 2 millions de déplacés. Le docteur Denis Lemasson, de Médecins sans frontières, voit cela comme un mélange entre approches militaire et humanitaire, qui pourrait nuire à la sécurité des acteurs humanitaires sur le terrain. [72],[73].

Bernard Kouchner et le président de la Fédération de Russie, Dmitri Medvedev, le 21 mai 2008 L'association Arche de Zoé, tente d'emmener en France des enfants du Tchad, les présentant comme orphelins du Darfour. Les membres de l'association sont arrêtés et inculpés par la justice tchadienne d'« enlèvement de mineurs en vue de compromettre leur état civil » et d'« escroquerie »[74]. Éric Breteau, un des principaux organisateurs de l'association, accuse Bernard Kouchner, alors ministre des Affaires étrangères, d'être impliqué dans l'affaire [75]. Arnaud Montebourg l'accuse de ne jouer qu'un « tout petit rôle de figurant » après que le ministre a été plusieurs fois contraint de s'effacer derrière la cellule diplomatique de l’Élysée [76]. Selon le député UMP, Claude Goasguen, le ministère n'est pas dirigé par Kouchner, mais par Nicolas Sarkozy [77]. En décembre 2008, Bernard Kouchner estime avoir eu tort de demander un secrétariat d'État aux Droits de l'Homme : « Je pense que j'ai eu tort de demander un secrétariat d'État aux Droits de l'Homme. C'est une erreur. Car il y a contradiction permanente entre les droits de l'homme et la politique étrangère d'un état, même en France »[78]. À contre-courant de son image d'humanitaire, ces déclarations lui font perdre aussitôt 10 points d'opinions positives [79].

Diverses positions en politique internationale Tibet Dans la préface de l'ouvrage collectif Tibet, l'envers du décor (1993), il écrivait « D’abord, il convient d’affirmer que le Tibet est un pays, avec un passé et un présent, comme le prouve le livre riche et passionnant qui suit. En 1950, la Chine a envahi puis annexé le Tibet. » Il dénonce alors le bilan catastrophique de l'occupation chinoise du Tibet : plus d'un million de Tibétains seraient morts, imposition par la politique de l'enfant unique entraînant avortements et stérilisations forcées, devastations écologiques, stockage de déchets radioactifs et expériences nucléaires, mortalité infantile élevée, transfert massif de population chinoise au Tibet, suppression de la religion, pillage des monastères et du patrimoine. Il conclut en affirmant : « En ces temps de certitudes brisées et de triomphe apparent de la Démocratie, alors que partout exclusions et nationalismes se renforcent, nos enfants nous jugeront sur notre attitude face aux malheurs des Tibétains[80]. » Il a rencontré le 14e Dalaï Lama dès 1989 et à plusieurs reprises depuis. Il devait le rencontrer à Nantes[81], mais il le rencontrera le 22 août, en compagnie de Carla Bruni-Sarkozy, lors de l'inauguration de temple de Lerab Ling de Sogyal Rinpoché à Roqueredonde près de Lodève[82].

418


Rwanda En mai 1994, un mois après le début du génocide au Rwanda, alors que Kouchner n'est plus ministre, il se rend au Rwanda avec Renaud Girard, alors grand reporter au Figaro dans le but d'évacuer des orphelins tutsis retenus à l'hôtel des mille-collines de Kigali[83]. Sur place, le général Dallaire, commandant de la force de l'ONU, la Minuar qui contrôle l'hôtel des mille-collines, est hostile à ce projet « d'exporter des enfants rwandais... pour que quelques Français bien-pensants se sentent un peu moins coupables du génocide. » [83]. Kouchner obtient cependant l'accord de toutes les parties le 16 mai, mais rentre à Paris le 18 mai avant la réalisation du projet. L'évacuation pourra commencer le 4 juin[83]. A cette époque, dans une déclaration au journal Le Monde du 20 mai, Kouchner reste solidaire de la politique française au Rwanda: « Dans toutes les politiques africaines, il y a des zones d'ombre [...] mais il ne faut pas exagérer: Au Rwanda, la France n'a pas soutenu que ceux qui sont devenus des assassins. Elle a respecté ses accords de gouvernement, mais elle a aussi soutenu les accords d'Arusha qui ouvraient la voie à une réconciliation nationale. »[83] Kouchner effectuera deux autres voyages au Rwanda, à la mi-juin et fin juillet. Lors du voyage de mijuin, il discute avec le leader tutsi Paul Kagame d'une possible intervention française qui sera l'Opération Turquoise. C'est en tant que député européen qu'il effectue le voyage de juillet alors que Kagame est devenu le vice-président du nouveau gouvernement rwandais[84]. Dans son livre polémique Le monde selon K. paru en 2009, Pierre Péan a défendu l'idée que Kouchner radicalisera désormais son discours, devenant un militant de la cause tutsie, dénonçant à la fois la responsabilité exclusive des Hutus et le rôle néfaste de la France[85]. Les Kurdes et l'Irak Kouchner s'est rendu pour la première fois au Kurdistan irakien en septembre 1974, accompagné de ses collègues de MSF Max Récamier et Jacques Bérès. Il reste une quinzaine de jours dans le réduit contrôlé par Moustafa Barzani où vivent environ deux millions de personnes. Il y rencontre Idriss, le fils de Moustafa et constate que les Kurdes manquent plus de médicaments que de mèdecins. En France, le régime irakien de Saddam est soutenu aussi bien par Jacques Chirac que par une frange du PS où l'on trouve Jean-Pierre Chevènement. L'aide aux Kurdes crée également un clivage au sein de MSF, qui voient dans l'aide aux Kurdes un alignement sur des positions américaine et israélienne. Philippe Bernier, pro-irakien, est mis en minorité, mais Kouchner n'obtient pas l'autorisation de publier un article dans Le Monde [86] . Par la suite, Kouchner a toujours gardé des rapports avec les Kurdes. Il effectue plusieurs autres voyages clandestins au Kurdistan. En 1983, en pleine Guerre Iran-Irak, il rencontre Jalal Talabani, un leader kurde qui s'oppose plus ou moins aux Barzani et deviendra président d'Irak en 2005[86]. En 1991, à l'issue de la défaite militaire de Saddam Hussein dans Guerre du Golfe, Kouchner, alors secrétaire d'état chargé de l'action humanitaire, réclame dans Le Monde que les armées de coalition poussent jusqu'à Bagdad pour renverser le tyran. Pendant la guerre du Golfe, les Kurdes et les chiites s'étaient révoltés, et le cessez-le-feu permettait à l'armée de Saddam d'aller mâter les révoltes. Un groupe de pression formé autour de Kouchner, André Glucksman, Yves Montand, Danielle Mitterrand obtient que la France fasse voter au Conseil de sécurité des Nations unies la résolution 688 qui ouvrait la voie à une opération militaire pour protéger les populations civiles. Il effectue ensuite plusieurs voyages en Turquie et en Iran d'où sont organisés des parachutages sur le Kurdistan irakien. Ensuite, en vertu de la résolution 688, les aviations américaine et britannique assurent la sécurité d'un sanctuaire kurde, en territoire irakien[87]. C'est dans ce sanctuaire que Kouchner se rend en compagnie de Danièle Mitterrand en juillet 1992[88]. En 1994, alors que les partisans de Barzani et ceux de Talabani s'entredéchirent, il convainc François Mitterrand d'inviter les deux factions kurdes à Rambouillet, ce qui n'empêche la guerre entre Kurdes de durer encore deux ans[89]. Kouchner se rend une dernière fois au Kurdistan en octobre 2002, alors que la gerre civile kurde a pris fin et que les les Américains de George W. Bush sont en train de préparer la Guerre d'Irak. Il y rencontre Talabani qui l'assure que les Kurdes souhaitent la guerre américaine[90]. Le 4 février 2003, il publie un éditorial avec Antoine Veil dans le Le Monde intitulé « Ni la guerre ni Saddam » où il se déclare opposé à l'imminente guerre en Irak, Saddam Hussein devant être contraint à abandonner le pouvoir par la pression diplomatique, via l'ONU[91],[92].

419


Toutefois, la perspective d'un départ négocié du dictateur irakien s'éloignant, et devant le raidissement des positions entre les partisans de la guerre, groupés autour des États-Unis et du Royaume-Uni, et leurs opposants, emmenés par la France, la Russie et la Chine, sa position évolue, et il dénonce l'éventualité d'un veto de la France au Conseil de sécurité de l'ONU[93],[94],[95]. Au printemps 2003, il est, avec André Glucksmann, Pascal Bruckner, Alexandre Adler, Romain Goupil, Alain Madelin, Pierre Lellouche, Hervé Mariton, l'une des rares personnalités françaises à ne pas désapprouver la guerre engagée par les États-Unis et leurs alliés contre l'Irak[96]. Proche-Orient Les premières prises de position de Kouchner vis à vis de l'État d'Israël et des Palestiniens date de la Guerre des Six Jours, alors qu'il collabore avec Emmanuel d'Astier de La Vigerie à l'éphémère mensuel L'Évènement. Ce sera d'ailleurs un motif de rupture entre les deux hommes, Kouchner ne supportant pas les reportages complaisants que D'Astier avaient faits sur des dirigeants arabes comme Nasser ou le roi Hussein de Jordanie[97]. La position que Kouchner avait exprimée dans un dossier de L'Évènement (« La volonté nationale du peuple palestinien est légitime et rien n'interdit sa coexistence avec le peuple d'Israël ») étant proche de celle de Marek Halter, il rejoint ce dernier au Comité international de la gauche pour la paix au Proche-Orient mais se démarque du soutien inconditionnel aux Palestiniens contre le l'État sioniste, fréquente chez les jeunes juifs gauchistes de son entourage (voir Antisionisme)[97]. Dans les années qui suivent, marquées par les répercussions du problème palestinien en Jordanie et au Liban, Kouchner effectue de fréquentes missions humanitaires dans cette région du monde. Avant le création de MSF, en septembre 1970 que l'on appelle Septembre noir, Kouchner répond à un appel du Comité international de la Croix-Rouge et se rend avec Max Récamier et deux autres médecins en Jordanie où l'affrontement entre les Palestiniens de Yasser Arafat et le roi Hussein de Jordanie a tourné au désavantage des Palestiniens, massacrés par dizaines de milliers. Les quatre médecins français montent un dispensaire en collaboration avec le service de santé palestinien[98]. Quelques années plus tard, en 1976, sa présence au Liban se situe dans le cadre de Médecins sans frontières dont il est l'une des figures de proue. À l'invitation du Croissant Rouge palestinien, MSF installe un hôpital de fortune dans la banlieue de Beyrouth, à Nabaa, enclave chiite dans un quartier tenu par les phalanges chrétiennes. Kouchner qui avait participé à l'installation s'y rend pratiquement chaque mois pour accompagner les nouvelles équipes. Il se rend aussi à Saïda, ravagé par les bombardements israéliens où MSF s'était installé dans un hôpital, puis, en 1978, dans le quartier chrétien de Beyrouth bombardé par les Syriens[99]. Dans les années 1980, alors qu'il a quitté MSF, Kouchner retourne fréquemment au Liban. En 1989, lors de l'offensive syrienne, Kouchner, chargé de l'action humanitaire dans le gouvernement Rocard, obtient qu'un bateau militaire, La Rance soit mise à sa disposition pour l'évacuation des blessés [99]. Il ira soutenir en personne l'Initiative de Genève[100], plan de paix alternatif prévoyant la création d'un État palestinien aux côtés d'Israël, et prend part au « groupe de contact » soutenant l'initiative. Kouchner est reçu Docteur honoris causa de l'Université hébraïque de Jérusalem (UHJ) en 2005. En 2007, sa nomination comme ministre des Affaires étrangères après l'élection de Sarkozy est vue de manière très positive par les milieux gouvernementaux israéliens qui s'étaient inquiétés de la possible nomination d'Hubert Védrine à ce poste[101]. Soudan et Tchad Bernard Kouchner se bat pour aider les réfugiés du Darfour et, lors de son arrivée à ses fonctions de ministre des Affaires étrangères, il affirme vouloir y ouvrir un couloir humanitaire[102]. Un de ses anciens collègues de Médecins sans frontières, le docteur Denis Lemasson, considère cela comme un mélange entre approches militaire et humanitaire, et y voit un rapport récent entre le rejet par les gouvernement soudanais et tchadien de l'exploitation du pétrole par le groupe français Total dans la région[103],[104]. Lorsque l'association Arche de Zoé tente d'emmener en France des enfants du Tchad, les présentant comme orphelins du Darfour, et que ses membres sont arrêtés et inculpés par la justice tchadienne d'« enlèvement de mineurs en vue de compromettre leur état civil » et d'« escroquerie »[105], Éric Breteau, un des principaux organisateurs de l'association, accuse Bernard Kouchner, alors ministre des Affaires étrangères, d'être impliqué dans l'affaire[106].

420


Controverses Bernard Kouchner est régulièrement cité depuis les années 2000 dans les sondages d'opinion comme une des personnalités publiques (a fortiori politiques) les plus populaires des Français[107], ce qui est souvent expliqué par sa présence médiatique, ses engagements humanitaires suscitant une large adhésion, ainsi que par son éloignement des combats « politiciens » (luttes d'appareil, désaccord systématique avec le camp adverse). Sa décision de rejoindre un gouvernement de droite malgré son passé de gauche, lui ont valu de nombreuses animosités à gauche, notamment dans les rangs du Parti socialiste. Le rapport sur les activités de Total en Birmanie (2003) Kouchner rend en 2003, un rapport pour Total[108], payé 25 000 € par Total, où il affirme notamment que « le recours au travail forcé est une coutume ancienne... Ayant été prévenue de cette violation des droits de l'homme, la compagnie Total exigea que ces exactions cessent. Elle s'en ouvrit à Rangoon aux dirigeants qui promirent d'intervenir et le firent... Sur place, les responsables de la compagnie française allèrent jusqu'à payer le salaire habituel aux villageois qui avaient été raflés et forcés de travailler.[109] ». Les liaisons entre les groupes pétroliers français Total et américain Unocal avec la junte birmane, pratiquant l’esclavage et les viols sur la population, est dénoncé par les associations de défense des droits de l'homme comme la FIDH, ERI et la CISL[110],[111],[112]. Ce rapport de 19 pages, réalisé par la société BK conseils créée pour l'occasion[113], sera utilisé pour défendre Total contre des victimes birmanes ayant porté plainte contre le groupe [114]. Le livre de Péan (2009) En 2008 et 2009, deux livres ont été publiés dressant chacun un portrait de Bernard Kouchner. L'un à décharge, Les 7 vies du Docteur K, de Michel-Antoine Burnier (XO éditeur). L'autre, à charge, Le Monde selon K, de Pierre Péan (Fayard). Dans son livre publié le 4 février 2009 aux Éditions Fayard[115], Pierre Péan met Bernard Kouchner en cause pour des activités de conseil qu'il a eues auprès des autorités du Gabon et de la République du Congo, dans le cadre de la réforme du secteur de la santé de ces pays, et notamment pour une intervention dans le recouvrement de factures pour deux sociétés de conseil, Africa Steps et Imeda, alors qu'il était déjà nommé au Quai d'Orsay. Après des déclarations de Jean-Marie Bockel condamnant la Françafrique, Omar Bongo aurait révélé à Nicolas Sarkozy les affaires de Bernard Kouchner et obtenu la mutation de Jean-Marie Bockel dont le ministre de tutelle était Bernard Kouchner. Suite à ces révélations, le ministre a évoqué des « allégations inexactes[116],[117] ». À la suite du livre de P. Péan, Le Monde selon K, Arrêt sur images souligne le silence des médias sur ces affaires de conflits d'intérêts[118], et Arnaud Montebourg, dans un communiqué, dénonce un « ex-French doctor » qui se retrouve « dans une pénible dérive affairiste où l'argent de la Françafrique rémunère grassement le faux idéal de Bernard Kouchner », ce qui, selon lui, « achève de déconsidérer l'intéressé, en confirmant sa préférence pour l'argent et l'affairisme, plutôt que la défense de l'idéal des droits de l'homme[119] ». Le ministre a réagi dans Le Nouvel Observateur[120], ce qui a déclenché une polémique médiatique[121] Pour Le Monde, « l'ouvrage est principalement une attaque en règle de la politique de Bernard Kouchner, sur fond de désaccord idéologique majeur exprimé par l'écrivain, en particulier sur le génocide rwandais[122] » qui occupe en effet une grande partie du livre - mais pas autant que ce qui concerne les relations de Kouchner avec des dictateurs africains. À l'étranger, de grands journaux ont favorablement rendu compte du livre de Pierre Péan (The Guardian[123], The Independent, The Washington Post[124]). Sur l'échiquier politique, la droite prend le parti du ministre des Affaires étrangères tandis que la gauche hésite après les explications de Bernard Kouchner devant les députés[77]. Le 25 février 2009, France Inter met en ligne sur son site l'intégralité des rapports sur les systèmes de santé gabonais et congolais effectués par Bernard Kouchner en 2004 et 2007, pour des sociétés privées tenues par ses proches. D'après France Inter, ces rapports n'ont connu aucune suite.[125]. Fonctions politiques Fonctions parlementaires •

1994 - 1997 : député européen

421


Fonctions gouvernementales •

Ministre :

o

du 4 avril 1992 au 30 mars 1993 : ministre de la Santé et de l’Action humanitaire du gouvernement Pierre Bérégovoy

o

depuis le 18 mai 2007 : ministre des Affaires étrangères et européennes du gouvernement François Fillon (1) et (2)

Ministre délégué :

o

du 6 février 2001 au 7 mai 2002 : ministre délégué auprès du ministre de l'Emploi et de la Solidarité, chargé de la Santé du gouvernement Lionel Jospin

Secrétaire d'État :

o

du 13 mai au 28 juin 1988 : secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires sociales et de l'Emploi, chargé de l'Insertion sociale du gouvernement Michel Rocard (1)

o

du 28 juin 1988 au 17 mai 1991 : secrétaire d'État auprès du Premier ministre chargé de l'Action humanitaire du gouvernement Michel Rocard (2)

o

du 17 mai 1991 au 4 avril 1992 : secrétaire d'État auprès du ministre d'État, ministre des Affaires étrangères, chargé de l'Action humanitaire du gouvernement Édith Cresson

o

du 4 juin 1997 au 28 juillet 1999 : secrétaire d'État auprès du ministre de l'Emploi et de la Solidarité, chargé de la Santé du gouvernement Lionel Jospin

Autres fonctions exécutives •

Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Kosovo et chef de la Mission d'administration intérimaire des Nations unies au Kosovo (MINUK) de juillet 1999 à janvier 2001.

Représentant de l'Union européenne au sein du Groupe international indépendant d'éminents experts (GIIEE) chargé de surveiller au Sri Lanka la commission d'enquête présidentielle sur les violations des Droits de l'homme commis depuis août 2005.

Affiliations •

D'après la liste arrêtée au 11 novembre 2003, il est membre du Comité d'orientation scientifique de l'association fondée par Michel Rocard et Dominique Strauss-Kahn, À gauche en Europe.

Professeur titulaire de la chaire Santé et développement au CNAM (Conservatoire national des arts et métiers) depuis 2002.[126]

Membre du conseil d'administration de PlaNet Finance.[127]

Président du conseil d'administration du programme ESTHER (Ensemble pour une solidarité thérapeutique hospitalière en réseau).[128]

Il participe régulièrement au réunions de Bilderberg (2003[129], 2005[130] et 2007[131])

Fondateur et dirigeant de BK Conseil (SIRET 42453077200013, fondée en 2003), qui a notamment pour client Total[132]

Président-fondateur de BK Consultants (SIRET 45156985900015, fondée en 2004).

Enseignant à la Harvard School of Public Health.[133]

422


Membre fondateur de La Chaîne de l'Espoir[134] présidée par le professeur Alain Deloche.

Administrateur de l'International Women Health Coalition.[135]

Membre du Comité d'honneur de la Fondation Children Action.[136]

Il est membre du club « Le Siècle »[137] et de la « Fondation Saint-Simon ».

Pour l'anecdote, Bernard Kouchner, sous le pseudonyme de Bernard Gridaine, est aussi le créateur de la série française Médecins de nuit. Il y fait même une apparition dans le rôle d'un garçon de café.

Dans une interview en anglais au quotidien israélien Haaretz Bernard Kouchner a déclaré qu'Israël allait « manger » l'Iran si ce dernier se dotait d'une arme nucléaire ; en fait il voulait dire « hit » (frapper) mais il a oublié de prononcer le « h » et a trop allongé la voyelle « i » qu'il fallait prononcer très brève, si bien que ses interlocuteurs ont compris « eat » (manger) et ont reproduit l'erreur dans le journal. Il a fallu que luimême démentît officiellement[138].

Il a fait et renouvelé, avec son ami Alain Minc, le serment de ne jamais accepter de distinction honorifique sauf militaire. [139]

Divers

Bibliographie Ouvrages de Bernard Kouchner Voir aussi sur Wikiquote les citations « Bernard Kouchner ». •

La France sauvage, avec Michel-Antoine Burnier, éditions Premières, 1970

Les Voraces. Tragédie à l'Élysée, avec Frédéric de Bon et Michel-Antoine Burnier, 1971

L'Île de lumière, Ramsay, coll. « Document », Paris, 1980, 406 p. - [12] p. de pl. (ISBN 2859561781)

Charité Business, Ed. Pré aux Clercs, Paris, 1986, 271 p. (ISBN 2-7144-1877-5)

Le Devoir d'ingérence, 1988

Les Nouvelles Solidarités, 1989

Le Malheur des autres, Odile Jacob, Paris, 1991, 339 p, (ISBN 2-7381-0144-5) o

Rééd. Le Seuil, coll. « Points », Paris, 1992 (ISBN 2-02-018924-0)

Dieu et les hommes, avec l'abbé Pierre, éditions Corps 16, Paris, 1993, 231 p. (ISBN 2840570564)

Ce que je crois, Grasset, Paris, 1995 (ISBN 2246479711)

Vingt idées pour l'an 2000, 1995

La Dictature médicale, avec Patrick Rambaud, Robert Laffont, Paris, 1996, 200 p. (ISBN 2221-08291-5)

Le Premier qui dit la vérité…, Robert Laffont, Paris, 2002, 281 p. (ISBN 2221098374)

Quand tu seras président…, avec Daniel Cohn-Bendit, Robert Laffont, Paris, 2004, 375 p. (ISBN 2221099524)

423


Les Guerriers de la paix : du Kosovo à l'Irak, Grasset, coll. « Le Livre de poche », 2004, 475 p. (ISBN 2-2531-0979-7)

La Fabrique démocratique, Robert Laffont, 2006 (ISBN 2221106458)

Deux ou trois choses que je sais de nous, Robert Laffont, Paris, 2006 (ISBN 2-221-10645-8)

Sœur Emmanuelle - La biographie de Pierre Lunel préfacée par Bernard Kouchner, Anne Carrière éds, 2006.

Karina Paulina Marczuk, A Visionary and a Practitioner: the Bernard Kouchner vs. David Kilcullen, "Defence and Strategy", vol. 2/2007 [(en) lire en ligne]

Ouvrages sur Bernard Kouchner •

Hervé Hamon, Patrick Rotman, Génération, Tome I, Fayard, 1987

Michel-Antoine Burnier, Les 7 vies du Dr Kouchner, XO éditions, 2008

Pierre Péan, Le monde selon K., Fayard, 2009,

Notes et références 1.

↑ Le Who's Who In France (éd. 2006) indique Bernard Jean Kouchner.

2.

↑ Michel-Antoine Burnier, Les 7 vies du Dr Kouchner, XO éditions, 2008, p.21-31

3.

↑ Voir Serge Klarsfeld. Le Mémorial de la Déportation des Juifs de France. Beate et Serge Klarsfeld: Paris, 1978. On y apprend que Samuel Kouchner est né le 3 mai 1870 à Dwinsk et que Rachel Kouchner est née le 15 janvier 1873 à Dwinsk.

4.

↑ a b c Burnier, les 7 vies, p.245-246

5.

↑ Burnier, les 7 vies, p.90-97

6.

↑ Burnier, les 7 vies, p.153

7.

↑ Burnier, les 7 vies, p.252-253

8.

↑ Burnier, les 7 vies, p.252-253

9.

↑ Burnier, les 7 vies, p.282-283

10. ↑ a b Burnier, les 7 vies, p.110-120 11. ↑ Burnier, les 7 vies, p.292-293 12. ↑ Abbé Pierre, Bernard Kouchner, Dieu et les hommes, Robert Laffont, 1993, p.168-169 13. ↑ a b c d Hervé Hamon, Patrick Rotman, Génération, Tome I, Fayard, 1987, p.132-134 14. ↑ Hamon et Rotman, Génération, T1, p.98 15. ↑ Hamon et Rotman, Génération, T1, p.216-217 16. ↑ Hamon et Rotman, Génération, T1, p.226-227 17. ↑ Hamon et Rotman, Génération, T1, p.252 18. ↑ Hamon et Rotman, Génération, T1, p.309 19. ↑ Hamon et Rotman, Génération, T1, p.293-294 20. ↑ Hamon et Rotman, Génération, T1, p.504 21. ↑ Hamon et Rotman, Génération, T2, p.11-20 22. ↑ a b Pierre Péan, Le monde selon K., Fayard, 2009, p.39-68 23. ↑ Anne Vallaeys, Médecins sans frontières, la biographie, Fayard, 2005|

424


24. ↑ Hamon et Rotman, Génération, T2, p.260 25. ↑ a b Burnier, Les 7 vies, p.191-198 26. ↑ a b c Hamon et Rotman, Génération, T2, p.244-247 27. ↑ Anne Vallaeys, Médecins sans frontières, la biographie, Fayard, 2005, p.124. Anne Vallaeys cite Philippe Bernier, Des Médecins sans frontières, Albin Michel, 1980 28. ↑ Burnier, Les 7 vies, p.167-172. Burnier précise que ce fait est contesté par Borel, un autre fondateur qui prétend que le nom aurait été proposé par Bernier 29. ↑ Burnier, Les 7 vies, p.167-172 30. ↑ Burnier, Les 7 vies, p.222-227 31. ↑ Burnier, Les 7 vies, p.227-231 32. ↑ Anne Vallaeys, p.297-302 33. ↑ a b Hamon et Rotman, Génération, T2, p.624-634 34. ↑ Burnier, les 7 vies, p.296 35. ↑ Burnier, les 7 vies, p.290-291 36. ↑ cité par Burnier, les 7 vies, p.292 37. ↑ Élise Féron, Popularité médiatique et pouvoir local: B.Kouchner dans la 20eme circonscription du Nord en 1988 dans Le parachutage politique, sous la direction de Bernard Dolez et Michel Hastings, p.215-238 38. ↑ Burnier, les 7 vies, p.302 39. ↑ Burnier, les 7 vies, p.302 40. ↑ Burnier, les 7 vies, p.304-305 41. ↑ Burnier, les 7 vies, p.313-319. Il rencontre clandestinement le rebelle John Garang 42. ↑ Burnier, les 7 vies, p.320-322 43. ↑ Burnier, les 7 vies, p.323-324 44. ↑ Burnier, les 7 vies, p.326-331 45. ↑ a b Péan, Le monde selon K. p.70 46. ↑ Péan, Le monde selon K. p.111-117 47. ↑ Burnier, les 7 vies, p.385-387 48. ↑ Burnier, les 7 vies, p.433-437 49. ↑ Burnier, les 7 vies, p.480-485 50. ↑ Burnier, les 7 vies, p.402 51. ↑ Burnier, les 7 vies, p.405-407 52. ↑ Burnier, les 7 vies, p.405-407 53. ↑ Lettre de Réunir, Printemps 1999, citée par Burnier, les 7 vies, p.445 54. ↑ Burnier, les 7 vies, p.444-449 55. ↑ [http://www.un.org/french/peace/kosovo/about.shtml Mission de la MINUK sur le site de l'ONU 56. ↑ Burnier, les 7 vies, p.402 57. ↑ Péan, p.292-293 58. ↑ Burnier, les 7 vies, p.402 59. ↑ Pierre Péan, Le monde selon K., chapitre L'Afrique et le fric, Fayard, 2009, p.289-324 60. ↑ Burnier, les 7 vies, p.503-505

425


61. ↑ Burnier, les 7 vies, p.510-515 62. ↑ « Kouchner veut toujours participer à un gouvernement d'union nationale », le Nouvel observateur, 28 décembre 2006. 63. ↑ Assez de l'esprit sectaire !, par Bernard Kouchner dans Le Journal du dimanche du 15 avril 2007. 64. ↑ Hollande exclut Kouchner du PS et perd Jouyet, un ami de "30 ans", Le Monde, 18 mai 2007[lire en ligne]. 65. ↑ « Pourquoi j'ai accepté, par Bernard Kouchner», Le Monde, 19 mai 2007. 66. ↑ Interview par RTL, Site du ministère des Affaires étrangères. Consulté le 25 août 2007 67. ↑ M. Kouchner a pris la mesure de l'"intolérance" en Irak, Le Monde. Consulté le 22 août 2007 68. ↑ Irak : Kouchner formule des excuses, Le Figaro 69. ↑ La crise du nucléaire iranien impose de « se préparer au pire », selon Bernard Kouchner, Le Monde + AFP (17 septembre 2007). Consulté le 17 septembre 2007 70. ↑ Laurent Suply, « Kouchner, star du R’n’B outre-Rhin », Le Figaro (9 novembre 2007) 71. ↑ Darfour : Kouchner veut aider les réfugiés sur Figaro.fr 72. ↑ MSF : Au Darfour, Kouchner se met à dos les ONG sur Betapolitique.fr 73. ↑ Darfour : Kouchner au secours des réfugiés, ou du groupe Total ? sur Solidarité ouvrière 74. ↑ Arche de Zoé: les accusations de Breteau sur l'Express.fr 75. ↑ L'Arche de Zoé avait promis de « collaborer discrètement » avec le Quai d'Orsay sur 20 minutes citant Le Canard enchaîné. 76. ↑ « Lettre à un ami perdu à Disneyland » texte intégral de la lettre de Arnaud Montebourg à Bernard Kouchner, Le Nouvel Observateur le 3 janvier 2007 77. ↑ a b « Dans la tourmente, Bernard Kouchner contre-attaque médiatiquement », sur le site de La Voix du Nord, 5 février 2009. 78. ↑ « J’ai eu tort de demander un secrétariat d’Etat aux Droits de l’homme », Le Parisien. Consulté le 19 décembre 2008 79. ↑ Sondage Ifop réalisé les 11-12 décembre 2008: La cote de Bernard Kouchner en forte chute, 17 décembre 2008. Consulté le 24 décembre 2008 80. ↑ « 1993 : Quand Bernard Kouchner préfaçait un livre sur le Tibet », Le Nouvel observateur, 17 avril 2008. 81. ↑ Bernard Kouchner va rencontrer le dalaï lama qui s'inquiète pour la survie du Tibet 82. ↑ Kouchner rencontrera le dalaï-lama vendredi 83. ↑ a b c d Péan, Le monde selon K., p.133-145 84. ↑ Péan, Le monde selon K., p.145-151 85. ↑ Péan, Le monde selon K., p.144 et 151. 86. ↑ a b Burnier, les 7 vies, p.180-185 87. ↑ Burnier, les 7 vies, p.336-349 88. ↑ Burnier, les 7 vies, p.387-388 89. ↑ Burnier, les 7 vies, p.409 90. ↑ Burnier, les 7 vies, p.496-497 91. ↑ Le Monde, 4 février 2003, Ni la guerre ni Saddam 92. ↑ Le Monde, 18 may 2007, La dernière mission du docteur Kouchner 93. ↑ Docteur Kouchner et Mister Va-t-en-guerre sur Vigirak.com 94. ↑ Nos bellicistes sur Politis 95. ↑ Le "Livre noir de Saddam Hussein", un ouvrage collectif (préfacé par Bernard Kouchner) sur aidh.org

426


96. ↑ « Kouchner en 2003: "Facile d'être contre la guerre" », par Julien Martin, 22 août 2007, sur Rue89. 97. ↑ a b Burnier, les 7 vies, p.111-114 98. ↑ Burnier, les 7 vies, p.115-118 99. ↑ a b Burnier, les 7 vies, p.197-206 100. ↑ « Ils étaient tous là, les amis de la paix », La Tribune de Genève, 2 décembre 2003. 101. ↑ Péan, p.269 102. ↑ Darfour : Kouchner veut aider les réfugiés sur Figaro.fr 103. ↑ MSF : Au Darfour, Kouchner se met à dos les ONG sur Betapolitique.fr 104. ↑ « Darfour : Kouchner au secours des réfugiés, ou du groupe Total ? » sur Solidarité ouvrière 105. ↑ Arche de Zoé: les accusations de Breteau sur l'Express.fr 106. ↑ L'Arche de Zoé avait promis de « collaborer discrètement » avec le Quai d'Orsay sur 20 minutes citant Le Canard enchaîné. 107. ↑ Par exemple, le baromètre TNS-SOFRES de décembre 2008 donne à Bernard Kouchner la meilleure « cote d'avenir » parmi les personnalités politiques. Voir Baromètre politique - Décembre 2008, 3 décembre 2008, TNS-SOFRES. Consulté le 5 février 2009 108. ↑ Le rapport de Bernard Kouchner à propos de la main-d’œuvre sur le champ gazier de Yadana par la Birmanie, sur le site de Total 109. ↑ rapport_bkconseil.PDF 110. ↑ (fr) Juste pour souvenir… Kouchner, Total, la Birmanie… un certain rapport… sur le blog de Yannick Comenge du Nouvel Observateur 111. ↑ (fr) Réactions de la FIDH au rapport de Bernard Kouchner “Relation d’un voyage et de la découverte d’une industrie muette” sur le site FIDH.org 112. ↑ (fr) [http://www.birmanie.net/birma/11_presse_birmanie.html « L'acteur » Bernard Kouchner] sur le site de défense des victimes birmanes, Birmanie.net 113. ↑ Le monde, 05 janvier 2004 114. ↑ Le rapport de Bernard Kouchner permet de blanchir Total dans un procès qui l'oppose à des victimes birmanes sur radicalparty.org 115. ↑ Fiche du livre sur le site des éditions Fayard. 116. ↑ Accusations contre Bernard Kouchner à propos d'activités de conseil pour le Gabon de Natalie Nougayrède publié dans Le Monde le 14 janvier 2009 117. ↑ Exclusif: l’étrange diplomatie africaine de Bernard Kouchner de Philippe Cohen paru le 12 janvier 2009 sur http://www.marianne2.fr/ 118. ↑ Arrêt sur images.net 119. ↑ Marianne. 120. ↑ Bernard Kouchner : « Ce que j'ai à dire... », propos recueillis par René Backmann et Vincent Jauvert, sur Nouvelobs.com 121. ↑ Péan dénonce les amalgames de Kouchner et du Nouvel Obs, sur le site de l'hebdomadaire Marianne 122. ↑ Les Principales mises en compte du « Monde selon K » dans Le Monde du 4 février 2009. 123. ↑ « L'argent des dictateurs africains pour le Monsieur Propre français » 124. ↑ Marianne. 125. ↑ « Les affaires africaines du docteur Kouchner », par Benoît Collombat, sur le site de France Inter. 126. ↑ CNAM /// Pôle Economie et Gestion - Chaire Santé et développement 127. ↑ PlaNet Finance > Microcrédits ONG > Conseils et comités 128. ↑ Composition du conseil d'administration, sur le site du programme ESTHER

427


129. ↑ http://www.syti.net/Organisations/Bilderberg.html 130. ↑ http://www.syti.net/Kiosque/Kiosque_MdM.html#bilderberg2005 131. ↑ http://questionscritiques.free.fr/Bilderberg/Bilderberg_2007_210507.htm 132. ↑ Total - Rapport de Bernard Kouchner 133. ↑ HSPH Presents : Dr. Bernard Kouchner, French Minister of Health 134. ↑ La Chaîne de l’Espoir - The Founding Members 135. ↑ Board of Directors Index 136. ↑ Sa structure 137. ↑ Geoffrey Geuens, Tous pouvoirs confondus, p.214, ISBN 2872621938 138. ↑ « Confusion en Israël autour de propos de Kouchner sur l'Iran,"hit" devient "eat" » publié le 05/10/2008 sur Le Point. 139. ↑ Dialogues avec l'Abbé Pierre.

Kuru (maladie de …) : Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le kuru est une maladie à prions (parmi lesquels on trouve la maladie de la vache folle), découverte en NouvelleGuinée au début du XXe siècle. La maladie du kuru a été décrite dans la peuplade des Foré de Nouvelle-Guinée par D.Carleton Gajdusek (prix Nobel de médecine 1976). Quoique distinct de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, le kuru est également une encéphalopathie spongiforme transmissible. Son mode de transmission a pu être relié à un rite funéraire anthropophage. Le mot kuru signifie "trembler de peur", en foré[1]. Le kuru chez les aborigènes Le premier cas semble avoir été décrit dans les années 1920, mais la médecine s'y intéresse depuis les années 1950. La maladie concerne une population aborigène de tribus Foré des hauteurs de l'est de la Nouvelle-Guinée actuellement en Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui consommait le corps des défunts lors de rites anthropophagiques mortuaires. Ce rituel consistait, pour le clan, à consommer des parents décédés afin de s'imprégner de leur force physique et spirituelle. Ce cannibalisme semble s'être arrêté au milieu des années 1950 sous la pression de l'administration australienne. Elle touchait surtout les femmes et les enfants qui mangeaient le système nerveux central. Les hommes, consommant les muscles, étaient épargnés [2]. Il semble qu'il existe une susceptibilité génétique expliquant également l'atteinte spécifique de cette population. Cette maladie a été responsable de plus de la moitié des décès enregistrés dans les villages les plus atteints. Le kuru a culminé dans les années 1950, le dernier cas datant de 2003, plus de 45 ans après la contamination [3]. Le nombre total de cas avoisine les 2700. La maladie a disparu du fait de l'arrêt des pratiques d’anthropophagie [4]. Symptômes du kuru La période d'incubation (temps entre la contamination par le prion et les premiers signes de la maladie) peut être inférieur à 5 ans, mais l'existence d'une dizaine de cas plus de 50 ans après l'arrêt supposé de tout cannibalisme fait poser la question d'une incubation beaucoup plus longue[5]. La maladie se manifeste essentiellement par un syndrome cérébelleux avec un trouble de l'équilibre et de la coordination des mouvements. Un tableau de démence peut compléter le tout, aboutissant au décès en quelques années. Notes et références 1. ↑ Revue Française des Laboratoires n°286 (septembre 1986), Biofutur n°156 mai 1996, La Recherche n°299 (juin 1997) n°322 (juin 2000) 2.

↑ Magazine La Recherche - Numéro spécial Nobel d'octobre 2008 - p.80

428


3. ↑ Les maladies à prions : les risques pour l’homme., Franck Mouthon et Jean-Philippe Deslys, Pour la science, novembre 2004, n° 325, pp. 44-49. 4. ↑ Alpers MP, The epidemiology of kuru in the period 1987 to 1995, Commun Dis Intell, 2005;29:391-399 5. ↑ Collinge J, Whitfield J, McKintosh E, Beck J, Mead S, Thomas D, Alpers M, Kuru in the 21st century—an acquired human prion disease with very long incubation periods, Lancet, 2006;367:20682073

L:

L 630 (article) : Article du code pénal sur le prosélytisme : ... qui interdit de “présenter sous un jour favorable” un produit stupéfiant. Toutefois, ce texte de loi est critiqué comme censure et de par le fait qu’il contient en lui une notion qui puisse verrouiller le fait de pouvoir le remettre en question. On ne peut donc pas parler en faveur du cannabis, par exemple, même si ce qu’on dit est vrai et vérifiable. En cela, cette loi crée en 1970 qui réglemente le monde des produits stupéfiants, et spécialement cet article, défient et contredisent d’autres lois plus élémentaires sur les Libertés Individuelles et la Liberté d’Expression. Lacroix-Riz Annie : Historienne – écrivain polémiste à qui on reproche de travailler et de publier sur des questions qui dérangent. Voici comment Wikipédia la présente : http://fr.wikipedia.org/wiki/Annie_Lacroix-Riz « Annie Lacroix-Riz (née en 1947) est une historienne française, professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris VII - Denis Diderot, dont les travaux portent sur les relations diplomatiques en Europe entre les deux guerres mondiales, le Vatican et les élites économiques françaises avant et après la Seconde Guerre mondiale. Elle est également connue pour son engagement communiste de sensibilité marxiste-léniniste. Sujets sensibles Ancienne élève de l'École normale supérieure (Sèvres), agrégée d'histoire, elle a d'abord axé ses recherches sur l'histoire du mouvement ouvrier et du syndicalisme (son doctorat d'État portait sur l'histoire de la CGT de la Libération à la scission, de 1944 à 1947). Dans les années 1980, elle oriente ses travaux sur les relations internationales, dans la première moitié du XXe siècle, de la guerre de 1914-1918 à la guerre froide. Dans les années 1990, tout en conservant un ancrage sur les relations internationales, ses recherches l'amènent à aborder notamment les thèmes de la collaboration économique (voir, par exemple, Industriels et banquiers français sous l'Occupation). Fortement engagée politiquement, elle travaille sur des sujets « sensibles », comme la production de Zyklon B par des entreprises françaises sous l'Occupation. Ses articles sur la famine en Ukraine en 1933 sont au cœur d'une importante controverse. Elle s'est également impliquée contre certaines pratiques de l'histoire contemporaine, par exemple le financement par des entreprises des travaux de certains historiens, ce qui, selon elle, n'est pas sans incidence sur leur indépendance (dans L'histoire contemporaine sous influence, Le temps des Cerises, Paris, 2004). La famine ukrainienne de 1933 Dans un article sur la « famine génocidaire » en Ukraine en 1933 (Holodomor), Lacroix-Riz remet en cause les sources – provenant des chancelleries allemandes et italiennes de concert avec le Vatican – ayant servi à prouver le caractère organisé du Holodomor et à en évaluer le nombre de morts. Cet article a suscité de vives réactions, notamment dans les associations de la diaspora ukrainienne, dont le Congrès mondial ukrainien [1]. À propos de la famine en Ukraine de 1932-33, elle écrit : « L’URSS a connu en 1932-1933 une sérieuse disette conduisant à un strict renforcement du rationnement, pas une famine et en tout cas pas une

429


famine à "six millions de morts"... » et dénonce une « opération de propagande », un « bobard », une « campagne de presse »[2]. À la suite de ces propos, une association d'Ukrainiens en France a organisé une pétition pour « appeler les plus hautes autorités de l’État à tout mettre en œuvre pour lutter contre le révisionnisme stalinien », que l'on peut raisonnablement interpréter comme une demande de suspension comme professeur d'université. Il s'en est suivi une contre-pétition, dont les premiers signataires sont principalement des communistes dits orthodoxes. Cette demande a toutefois été laissée sans suite par le président de l'Université Paris VII [3]. Dans une interview de septembre 2007[4], l'historienne réplique en accusant ses contradicteurs de vouloir surtout dédouaner les « autonomistes » ukrainiens : « Daniel Laurent : Certains de vos détracteurs vous taxent de négationnisme, allant même jusqu’à dire que de nier le génocide stalinien en Ukraine revient à nier aussi le génocide nazi des Juifs, ce qui est passible de poursuites judiciaires. Comment vous situez-vous dans ce débat ? Annie Lacroix-Riz : Cette affaire est absolument ridicule : que les lecteurs lisent l’ensemble de la critique des ouvrages parus et des textes d’archives originaux, diplomatiques et militaires que j’ai consacrés à la question de la campagne sur le thème de "la famine de 1933 en Ukraine" (écrits non publiés, mais diffusés sur Internet). Et qu’on cesse de prendre les criailleries des associations "ukrainiennes" ou présumées telles pour des propos scientifiques. Ce que celles-ci me reprochent, et elles l’avouent dans leurs sites, c’est avant tout de montrer, dans divers travaux, publiés, eux, tel Le Vatican, l'Europe et le Reich, que les mouvements "autonomistes" ukrainiens dépendaient financièrement de Berlin bien avant la Deuxième Guerre mondiale, qu’ils ont contribué à l’extermination des juifs et des Russes d’URSS (Raul Hilberg l’a exposé avant moi et plus longuement) et que Szepticky, évêque de Lemberg (autrichienne) puis Lwow (polonaise), a été le soutien de la stratégie autrichienne puis allemande en et contre la Russie, tsariste puis bolchevique, depuis les premières années du 20e siècle, sous l'égide du Vatican. Qu’il ait béni la division nazie "Galicia", et que les « autonomistes » ukrainiens aient participé en masse aux massacres de juifs et de Russes aux côtés de l’occupant allemand sont des affirmations qui rendent les associations "ukrainiennes" hystériques. Elles reposent sur des faits établis. » Autres controverses Le travail d'Annie Lacroix-Riz sur le Zyklon B a également fait l'objet de critiques, notamment par l'historien Denis Peschanski [5]. Dans une tribune du Monde du 26 février 2002 intitulée « Le pape de Hitler », Annie Lacroix-Riz écrit qu'avec l'appui de Pie XII, « l'Église s'engagea activement à l'est de l'Europe dans l'extermination ». Elle a fortement critiqué l'utilisation pédagogique du documentaire Staline, le tyran rouge, consacré à la dictature de Staline, qu'elle qualifie de « vulgate anticommuniste » [6]. Critiques Stéphane Courtois, coordinateur du Livre noir du communisme : « Mme Lacroix-Riz ignore les témoignages de base (...) elle ne tient aucun compte des règles de travail élémentaires de l'historien (...) À aucun moment elle ne s'interroge (...) De surcroît, Mme Lacroix-Riz ignore tout autant les nombreux travaux tirés des archives soviétiques synthétisés par Nicolas Werth (...) elle ignore tout autant les nombreux ouvrages en anglais. »[7],[8]. René Rémond, coordinateur de L'Histoire de la France religieuse dit qu’« elle en est restée à la problématique politique de la Guerre froide. Elle continue à évoluer dans une perspective manichéenne, où un camp représente le bien, la liberté, la paix, c’est celui de Moscou ; et l’autre, qui est le contraire, l’empire du Mal (...) »[9]

430


Commentaires favorables À propos du livre Le choix de la défaite : les élites françaises dans les années 1930 à propos duquel il émet des réserves profondes[10], Gilles Perrault conserve néanmoins une sympathie pour l'auteur (elle écrit dans le même journal) : « en butte à l’hostilité de nombre de ses pairs, ostracisée par la plus grande partie de la presse, Annie Lacroix-Riz possède une qualité que même ses détracteurs ne lui contestent pas : elle va aux archives comme le mineur au charbon... Ennemie des prudentes bienséances, peu encline à la nuance, Annie Lacroix-Riz n’a pas le tempérament consensuel... s’il n’y eut sans doute pas choix délibéré de la défaite, la volonté de vaincre faisait cruellement défaut. Annie Lacroix-Riz le démontre lumineusement. » L'historien français François Delpla fait également une critique très poussée du Choix de la défaite. Il souligne l'importance d'une telle recherche, cependant « si les qualités de débusqueuse d’archives de l’historienne font une fois de plus merveille et souvent mouche, les documents sont en l’occurrence livrés bruts, plus souvent que confrontés et analysés dans leurs nuances [11]. ». En outre, son analyse serait marquée par l'excès et le manichéisme selon Delpla : « Les manichéismes s’appellent, se répondent et se confortent les uns les autres. Tous ceux qui ne rejoignent pas son analyse sont traités par l’auteure d’"historiens du consensus" ». Militantisme politique Annie Lacroix-Riz est membre du Pôle de renaissance communiste en France (PRCF) et de la conférence Axis for Peace, organisée en 2005 par le Réseau Voltaire. Annie Lacroix-Riz se positionne dans une attitude de combat contre un « bloc anti-communiste » au premier rang duquel on retrouve, selon elle, le Vatican, et du côté d'un mouvement communiste dont elle revendique l'héritage, y compris celui de la période stalinienne.[réf. nécessaire] En juin 2006, son site personnel liait vers un site faisant ouvertement l'apologie de Staline[12] (mais ce n'est plus le cas en juillet 2010) et pointe vers le site de la revue Balkans-Info. Annie Lacroix-Riz collabore ponctuellement au Monde diplomatique. Notes et références 1.

↑ Lettre du président du Congrès mondial ukrainien à Jacques Chirac [archive]

2.

↑ Annie Lacroix-Riz, « Sur la "famine" en Ukraine en 1933 : une campagne allemande, polonaise et vaticane », 2004, que l'on peut consulter sur son site personnel [archive]

3.

↑ La procédure est rarissime, même Robert Faurisson n'a été suspendu qu'après un véritable scandale — quoique il était enseignant en lettres, non en histoire.

4.

↑ Interview d'Annie Lacroix-Riz par Daniel Laurent [archive], Histoquiz, 24 septembre 2007.

5.

↑ Reproduction de l'article de Denis Peschanski dans Libération [archive]

6.

↑ « Staline, le tyran rouge » : Un nouveau croquemitaine pour effrayer les jeunes [archive]

7.

↑ Stéphane Courtois, Vous avez dit négationnisme? [archive] Le Meilleur des mondes (revue) n° 1, avril 2006

8.

↑ Voir aussi un article de Stéphane Courtois sur le « négationnisme » de la famine dans Histoire du christianisme de décembre 2005.

9.

↑ Aventures et dossiers secrets de l'Histoire, n° 10, décembre 2005 ; revue dirigée par PierreAlexandre Bouclay que l'on peut situer dans la mouvance des chrétiens traditionalistes.

10. ↑ « Quand une défaite compte autant de parrains… » [archive], Le Monde diplomatique, août 2006. 1) ALR utilise un rapport anonyme jugé "assez fantaisiste" par les RG 2) L'expression "Choix de la défaite" semble excessive à Gilles Perrault 3) ALR surestime l'importance réelle de la Cagoule 11. ↑ François Delpla, « La France trahie par ses élites ? » [archive], 12 décembre 2006.

431


12. ↑ « Les Mensonges sur l'URSS du temps de Staline » [archive] sur www.communismebolchevisme.net Publications Livres •

La CGT de la Libération à la scission (1944-1947), Éditions Sociales, 1983 (issu de sa thèse d'Etat soutenue en 1981).

Le choix de Marianne: les relations franco-américaines de 1944 à 1948, Editions Sociales, 1986.

Le Vatican, l'Europe et le Reich de la Première Guerre mondiale à la Guerre Froide (19141955), Armand Colin, 1996 (ISBN 2200216416).

Industrialisation et sociétés (1880-1970) : L'Allemagne, Paris, Ellipses, 1997.

Industriels et banquiers français sous l'Occupation : la collaboration économique avec le Reich et Vichy, Paris, Armand Colin, 1999.

L'Histoire contemporaine sous influence, Paris, Le temps des Cerises, 120 p., 2004. (ISBN 9782841094752)

Le Choix de la défaite : les élites françaises dans les années 1930, éd. Armand Colin, 2006, 671 p. (ISBN 2200267843 et 978-2200267841)

L'intégration européenne de la France : La tutelle de l'Allemagne et des Etats-Unis, Pantin, France, Le temps des cerises, 2007, 108 p.(ISBN 978-2841096978)

De Munich à Vichy : L'assassinat de la Troisième République (1938-1940), Paris, Armand Colin, 2008, 408 p. (ISBN 978-2200351113)

Quelques articles •

"Unitaires et Confédérés d'une réunification à l'autre (1934-1943)", Cahiers d'histoire de l'institut de recherches marxistes, n°15, 1983, 31-58.

"Les grandes banques françaises de la collaboration à l'épuration, 1940-1950. II - La nonépuration bancaire 1944-1950", Revue de la Seconde Guerre mondiale, no 142, 1986, 81-101.

"Le rôle du Vatican dans la colonisation de l'Afrique (1920-1938) : de la romanisation des Missions à la conquête de l'Éthiopie", Revue d’histoire moderne et contemporaine, no 41-1, 1994, 29-81.

"Les élites économiques françaises et la collaboration économique : la banque, l'industrie, Vichy et le Reich", Revue d'histoire de la Shoah. Le Monde Juif, no 159, 1997, 8-123.

"Quand les Américains voulaient gouverner la France", Le Monde diplomatique, mai 2003.

"Faces cachées de la Seconde Guerre mondiale : L'Union soviétique par pertes et profits", Le Monde diplomatique, mai 2005.

"Penser et construire l'Europe. Remarques sur la bibliographie de la question d'histoire contemporaine 2007-2009", La Pensée, n°351, octobre-décembre 2007, 145-159.

Sur Internet •

Son site personnel, avec plusieurs de ses publications.

« Sur la « famine génocidaire » en Ukraine en 1933 : une campagne allemande, polonaise et vaticane », Annie Lacroix-Riz, 2004.

432


Vidéo d'une présentation d'Annie Lacroix Riz, invitée par le parti Solidarité et progrès.

conférence à propos de son livre Le Choix de la défaite

Annie Lacroix-Riz : « De Munich à Vichy : l’assassinat de la IIIe République (1938-1940) » Conférence mp3 en ligne tenue le 4 octobre 2008 à la maison de l’éducation populaire de Lille. Document enregistré et diffusé par le média du tiers secteur audiovisuel Passerellesud.org

Lactose : Sucre de formule C12 H22 O11 extrait du lait. C'est une poudre blanche qui est utilisée comme produit de coupe de l'Héroïne. Élément non psychoactif, son rôle est de faire gagner du poids. Lancéolée : Se dit d'une feuille, ou d'un lobe de feuille terminé en forme de lance. Exemple : le Cannabis, mais aussi le Palmier Dattier. Langue des oiseaux : Je ne vous cite qu’un extrait de la définition de Wikipédia, car elle est trop longue. Pour plus de précisions, consultez la page http://fr.wikipedia.org/wiki/Langue_des_oiseaux sur le web. « La langue des oiseaux est une langue fictive et secrète qui consiste à donner un sens autre à des mots ou à une phrase, soit par un jeu de sonorités, soit par des jeux de mots (verlan, anagrammes, fragments de mots…), soit enfin par le recours à la symbolique des lettres. Autrement dit, la langue des oiseaux est une langue tenant de la cryptographie se fondant sur trois niveaux : •

La correspondance sonore des mots énoncés avec d’autres non dits permet un rapprochement sémantique qui constitue un codage volontaire, soit pour masquer une information, soit pour amplifier le sens du mot premier.

Les jeux de mots utilisés permettent un codage davantage subtil et ésotérique, les mots se reflètent ad libitum : verlan, anagrammes, fragments de mots, etc.

La graphie enfin, fondée sur la symbolique mystique des lettres des mots énoncés, peut renvoyer à un codage iconique renforçant le sens des mots, comme dans les hiéroglyphes.

Longtemps langue d’initiés, système de codage occulte lié à l’alchimie et à la poésie hermétique (de Hermès, dieu patron des phénomènes cachés), la langue des oiseaux acquiert une dimension psychologique au XXe siècle, avec les travaux de Carl Gustav Jung ou de Jacques Lacan, qui y voient un codage inconscient permettant d’amplifier le sens des mots et des idées … ». Fin de l’extrait. Larga manu : A très grande échelle, idée de presque excessif. Législations sur le cannabis : Du fait de législations changeantes et floues basées sur une alternance d’assouplissement ou de durci cément de la mise en application des textes, nous en sommes ici réduit à une chronoétude des différentes législations européennes et mondiales à un moment « thêta ». Pour ce qui nous concerne, voici un « cliché » de la situation au moment le plus proche de la parution de cette encyclopédie. Cette page présente un aperçu des législations sur le cannabis. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. « La marijuana est mise hors-la-loi dans la majorité des pays du monde au cours du XXe siècle : la convention unique sur les stupéfiants de 1961 proscrivant le cannabis dans tous les pays signataires est indéniablement une retombée du Marihuana Tax Act de 1937 aux États-Unis d'Amérique. Néanmoins, les raisons de cette criminalisation semblent avoir été différentes de part et d'autre de l'Atlantique (bien que l'influence des prohibitionnistes américains semble déterminante). Depuis les années 2000, le Canada et plusieurs autres pays ont commencé à distinguer l'usage médical du cannabis de la possession simple de cannabis. C'est aussi le cas de certains États des États-Unis, bien qu'une récente décision au niveau fédéral contredise cette politique. La culture, la possession pour usage privé et la distribution sont généralement réglementées. Les lois varient néanmoins d'un pays à l'autre. Dans de nombreux pays, la police exerce un pouvoir discrétionnaire, mettant en garde les usagers ou confisquant le cannabis, même en petites quantités, à usages privé ou médical. L' Office des Nations unies

433


contre la drogue et le crime, organe de l'ONU crée en 1997 est ainsi chargé de lutter contre le cannabis dans 192 pays, via une politique de prohibition. Australie Canada Depuis 1997, le cannabis est régi par la loi réglementant certaines drogues et autres substances. D’après cette loi, la possession non autorisée, le trafic, la possession en vue d’en faire le trafic, la production, l’importation et l’exportation sont jugés illégaux. Les sanctions sont différentes en fonction du délit. Cependant, la loi laisse beaucoup de pouvoir aux juges qui imposent la peine. Pour avoir fait de la production, la sanction est d’une peine maximale de sept ans d’emprisonnement. Pour l’importation, la sanction est un maximum d’emprisonnement à vie. Pour la possession dans le but de trafic et le trafic, les sanctions sont une peine d’emprisonnement à vie si la quantité est supérieure à trois kilogrammes et de cinq ans si elle est inférieure à trois kilogrammes. Pour la possession simple, les sanctions sont d’un maximum de cinq ans d’emprisonnement si la quantité dépasse trente grammes et d’un maximum de mille dollars d’amende ou de six mois en prison pour moins de trente grammes. En-dessous de 18 ans, les délits sont régis par la loi sur les jeunes contrevenants, les sanctions dépendent des délits mais il peut s’agir de mesures de rechange, de travaux communautaires, d’amendes, de mise sous garde de différente durées et d’un casier judiciaire. Avoir un casier judiciaire peut rendre très difficile ou même impossible de sortir du pays. De plus, il peut pénaliser le contrevenant lors d’un processus de sélection d’emploi. En revanche, le casier judiciaire d'un mineur est normalement (selon le cas) effacé lors de l'atteinte de la majorité, soit 18 ans. Un parti politique oeuvrant au niveau provincial au Québec, le Bloc Pot, a pour objectif la légalisation du cannabis. États-Unis Aux États-Unis, la principale loi est le Marihuana Tax Act de 1937, qui n'est en fait que la fédéralisation de plusieurs autres lois votées dans différents États américains les années précédentes. Il se peut que cette loi ait été une réponse aux groupes de pression des fabricants de fibre synthétique, qui faisaient concurrence au chanvre. Toutefois, la prescription de marijuana sur ordonnance est autorisée dans certains États comme la Californie. Ces prescriptions sont réservées aux patients atteints de cancer. Les Cannabis Clubs sont réglementés et licenciés par les autorités fédérales, ces clubs qui ont pignon sur rue sont les seuls endroits où le cannabis est autorisé à la vente, la consommation peut se faire sur place ou bien à domicile. Par le référendum du 4 novembre 2008, le Massachusetts a dépénalisé la marijuana et le Michigan en a autorisé une utilisation médicale[1]. Jamaïque Introduit vers 1860, le cannabis est interdit en Jamaïque depuis 1913 même si la législation s'est largement assouplie depuis l'indépendance en 1962. Les actions gouvernementales se limitent à des opérations coup de poing en général sur des artistes du milieu reggae. Aujourd'hui, la consommation de cannabis n'a toujours pas été légalisée dans ce pays. Suisse La loi fédérale érige en infractions pénales la consommation des produits stupéfiants et toutes les opérations qui les concernent : fabrication, culture, commerce, détention [2],[3]. Cette loi date du 3 octobre 1951 et a été mise en application dès le 1er juin 1952. Elle fut révisée à plusieurs reprises. Elle distingue cependant la consommation et les infractions commises en vue de la consommation personnelle pour les punir moins sévèrement. Pour contrer le marché noir et avoir un plus grand contrôle sur une consommation croissante de cannabis, le gouvernement avait entamé des démarches au début des années 2000 afin d'établir une

434


législation plus tolérante vis à vis du cannabis. Le Conseil des États était favorable à une légalisation partielle (vente aux personnes majeures, culture limitée, déclarations nécessaires auprès des autorités, etc.) mais le Conseil national s'opposa à deux reprises au projet. La révision de la loi fut ainsi définitivement repoussée le 14 juin 2004 par 102 voix contre 92.[4] En 2004, on comptait dans le pays environ deux cent quarante magasins fournissant des produits liés au cannabis (graines, matériel pour la culture, accessoires pour la consommation, etc.). À la limite de la légalité, certains ont été contraints de fermer. Relativement tolérantes dans les années 1990, les autorités ont cependant durci la répression dans certains contextes, en particulier la consommation à l'armée et dans les transports publics. En pratique, la répression varie selon les cantons. Union européenne Concernant les semences, l'Union européenne possède sa propre réglementation : • Les semences destinées à l'ensemencement de variétés de chanvre cultivé doivent justifier d'un taux de THC inférieur à 0,3 % ce qui est fixé par l'article 5 bis du règlement (CE) n° 1251/1999. • Les graines de chanvre (chènevis) destinées à un usage autre que l'ensemencement ne peuvent être importées que via des importateurs agréés par l'État membre, ce qui permet de contrôler qu'elles ne sont effectivement pas destinées à l'ensemencement. [5]

Allemagne En Allemagne, son simple usage n'est pas pénalisé mais la possession, culture etc. est une infraction. Cependant, le Tribunal constitutionnel fédéral a estimé que la possession d’une faible quantité de cannabis exclusivement destinée à la consommation personnelle et occasionnelle ne méritait pas de sanction pénale dès lors qu’elle ne présentait pas de danger pour les tiers. Les ministères de la Justice des länder ont été invités à fixer dans des directives les critères selon lesquels l’affaire serait classée sans suite par les parquets. La quantité correspondant à la consommation personnelle fait partie de ces critères. Bien que cette quantité varie entre cinq et trente grammes de cannabis selon les Länder - la Bavière, par exemple, est beaucoup plus stricte que la Basse-Saxe - la pratique des tribunaux et des parquets montre que plus de 90 % des procédures engagées pour la détention d’une quantité de cannabis ne dépassant pas dix grammes sont abandonnées.

435


Législations européennes vis à vis de la possession de cannabis.

Belgique 2003 En Belgique, la loi a été modifiée le 2 juin 2003. Cette nouvelle loi, votée le 16 mai 2003, modifie les textes alors en vigueur. Elle précisait certains points, tant pour le consommateur que pour l'instance judiciaire. Plus d'arrestation ni de procès verbal pour les consommateurs possédant moins de trois grammes de haschisch (résine) mais un « enregistrement policier anonyme ». Une tolérance pour la culture limitée à un plant femelle par consommateur. Mais le tout est assorti d'une interdiction formelle de le faire hors de son arrondissement judiciaire. D'autres notions d'interdiction sont « l'usage problématique », à connotation plus sociale, ou la consommation en présence de mineur. Le ministre de la Justice en fonction, Marc Verwilghen (parti VLD), n'étant pas d'accord avec cette loi, fait, le jour-même une nouvelle directive ministérielle, restreignant encore la nouvelle loi et créant un flou juridique car non-avalisée par les Procureurs Généraux. 2005 Nouvelle directive sur le cannabis, entrée en application depuis le 1er février 2005 : • Endroits fréquentés par des mineurs (écoles, discothèques, etc.) : tolérance zéro. • Ailleurs : o Les mineurs eux-mêmes : tolérance zéro (donc renforcement des mesures). o Adultes : la quantité « tolérée » est ramenée à trois grammes. La dose ne sera pas confisquée (donc assouplissement des mesures précédentes). 2007

436


« Tolérance » aux adultes ramenée à 2 grammes. Danemark Le cannabis tombe sous le coup de la loi du 31 août 1993 sur les substances euphorisantes, même si cette loi n’interdit pas explicitement la consommation, elle en interdit toutes les autres opérations (vente, livraison, transformation, possession…). Ainsi, la possession simple à des fins personnelles est punie par une amende pouvant s'accompagner ou se substituer par une peine de prison pouvant aller jusqu'à deux ans (en fonction de la quantité) et la possession à des fins de revente tombe sous le coup du Code pénal et peut atteindre les dix ans d'emprisonnement s'il existe des circonstances aggravantes (approvisionnement de mineurs). Cependant, le Danemark possède un « principe d'opportunité des poursuites » selon lequel le ministère public n’est jamais obligé de déclencher l’action publique, ainsi, plusieurs directives ont été publiées visant à dire que la détention ne doit pas être poursuivie lorsqu’elle correspond à la seule consommation personnelle. Ainsi, dans les faits, une quantité de cannabis inférieure à dix grammes est généralement présumée correspondre aux besoins personnels et le contrevenant reçoit alors seulement un avertissement. La consommation de cannabis est tolérée dans les rues du quartier hippie de Christiania à Copenhague. Espagne Le Code pénal interdit la fabrication et le trafic de produits stupéfiants, ainsi que la culture de plantes permettant la fabrication de ces produits, mais il n’en interdit pas la consommation. La loi organique de 1992 sur la protection de la sécurité civile interdit la consommation ou la détention de cannabis dans des lieux publics. Ce dispositif traduit l’idée que la consommation de produits stupéfiants, même si elle constitue un danger pour l’usager, doit être tolérée aussi longtemps qu’elle relève de la vie privée et ne trouble pas l’ordre public. Ainsi, la simple détention liée à la consommation personnelle n’est donc pas une infraction pénale et les juges excluent en général toute sanction lorsque la quantité détenue n’excède pas cinquante grammes. Une modification de la loi à eu lieu en 2006. La vente de graine est désormais légalisée. La possession ou la consommation de cannabis est interdite dans les lieux publics mais autorisée dans les lieux privés. De plus la culture de plants de cannabis est autorisée dans un lieu privé. Depuis la fin des années 1990, les tribunaux espagnols font la différence entre la consommation entre le cannabis médical et le cannabis récréatif. Le cannabis médical est donc depuis cette période en phase de légalisation. Article détaillé : Cannabis médical en Espagne . Finlande En Finlande le cannabis est interdit. Cependant un malade a obtenu une autorisation de l´Agence nationale des médicaments de la Finlande en décembre 2006 pour l'utilisation de cannabis médical[6]. France En France, la loi interdit « toute présentation sous un jour favorable » des substances stupéfiantes, mais un organisme officiel comme le M.I.L.D.T. ( Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie ) informe très largement ( site internet, brochures,...) sur les drogues, dont le cannabis. Du fait de cette loi, les associations cherchant à promouvoir la dépénalisation (comme le Collectif d'Information et de Recherche Cannabique) se placent parfois hors-la-loi. Le Marihuana Tax Act de 1937 a été imposé par les Américains en France comme l'une des conditions du Plan Marshall d'aide à la reconstruction [citation nécessaire]. La réduction des risques est reconnue par la loi française depuis 2004. La loi permet la circulation des chènevis (graine de chanvre) ainsi que son commerce entre les États membres de la zone européenne de libre-échange (Union européenne + Norvège, Suisse et Islande). Les particuliers peuvent utiliser les chènevis légaux (possédant un certificat de conformité) pour un usage strictement personnel ; leur production, leur utilisation et leur culture à usage commercial ou pour toute

437


activité professionnelle sont soumises à autorisation. Ces variétés sont en fait du chanvre nonpsychotrope. Les particuliers sont tenus de conserver les certificats de conformité fournis à la vente du chènevis ou à défaut l'emballage qui en mentionne les références. Ceci afin de prouver que la variété détenue ou semée est bien autorisée [7]. Ces variétés de cannabis doivent faire l'objet d'un décret qui stipule leur autorisation. Ces variétés figurent sur la liste émise par l'Union européenne, chargée de la filière chanvre au niveau européen. Voici les variétés de cannabis autorisées en France: •

Beniko (monoïque)

Bialobrzeskie (monoïque)

Cannakomp (dioïque)

Carmagola (dioïque)

Chamaeleon (dioïque)

Cs (dioïque)

Delta Llosa (monoïque)

Delta 405 (monoïque)

Dioica 88 (dioïque)

Epsilon 68 (monoïque)

Fasamo (monoïque)

Fedora 17 (monoïque)

Félina 32 (monoïque)

Félina 34 (monoïque)

Férimon (monoïque)

Fibranova (dioïque)

Fibriko TC (dioïque)

Fibrimon 24 (monoïque)

Finola (dioïque)

Futura 75 (monoïque)

Juso 14 (monoïque)

Kompolti hibrid TC (dioïque)

Kompolti (dioïque)

Lipko (dioïque)

Red Petiole

Santhica 23 (monoïque)

Santhica 27 (monoïque)

Silesia (uniquement autorisée en Pologne)

Tiborszallasi (dioïque)

438


UNIKO-B (dioïque)

Uso 31 (monoïque)

Toute importation en provenance d'un pays non-membre de la zone européenne de libre-échange ne peut être effectué que par un importateur agréé par l'Union Européenne. La spécificité de la loi française conduit à un discours officiel qui peut paraître assez déroutant pour la plupart des autres ressortissants européens. Outre le débat, la loi française interdit la production, la détention, la vente et l’usage de stupéfiants avec des sanctions plus ou moins sévères selon l'acte ; à titre d'exemple, le simple usage peut conduire à une peine allant jusqu'à un an d’emprisonnement pouvant s'accompagner ou être substituée par une amende allant jusqu'à 3 750 euros ; le trafic, lui, pouvant conduire à la réclusion criminelle à perpétuité et 7 500 000 euros d'amende. L'auto-production de cannabis est, en France, considérée comme telle dès lors que l'on possède ou que l'on s'occupe régulièrement d'une plante, mâle ou femelle. La sanction maximale encourue est une peine d'emprisonnement pouvant atteindre 3 ans et jusqu'à 50 000 euros d'amende. Dans la pratique, les condamnations prononcées sont rarement aussi sévères et les poursuites rarement aussi systématiques que le voudrait la loi. Cette application approximative de la loi, qui est en fonction tant des individus (juge et prévenu) que des localisations géographiques (tolérance plus grande en ville), pose régulièrement le problème de la révision de cette loi. C'est aussi cette même loi qui garantit l'anonymat et la gratuité des soins pour les usagers désireux de se soigner. Depuis le 23 janvier 2003, la loi Marilou dédiée à une petite fille de neuf ans tuée dans un accident mettant en cause un conducteur qui avait consommé du cannabis, préparée par le ministre Dominique Perben (UMP), prévoit: • des contrôles aléatoires ou sur la base de soupçons • test obligatoire en cas d'accident corporels/mortels • 2 ans de prison et 4500 € d'amende • 3 ans et 9000 € en cas de cumul avec l'alcool Depuis la loi de 2007 sur la récidive ou loi Dati, des peines plancher sont applicables aux récidivistes. En pratique, l'achat de 2 grammes de cannabis pour sa consommation personnelle, par une personne considérée par la loi comme récidiviste conduit ainsi à une peine plancher de quatre ans ferme[8]. Grande-Bretagne En Grande-Bretagne, le cannabis fut déclaré illégal en 1928, après que l'Angleterre eut ratifié la Convention internationale de l'opium adoptée à Genève en 1925. En 2001, le secrétariat d'État recommande une déclassification du cannabis de drogue de classe B en drogue de classe C, ainsi même si la possession reste toujours une infraction pénale, la peine maximale pour possession et usage personnel a été réduite de cinq à deux ans de réclusion. De plus, les chefs des services de police ne préconisent les arrestations que dans certains cas précis tels que fumer en public ou en présence de mineurs. Les mineurs étant toujours appréhendés afin d'être réorientés sur une structure adéquate. À noter que la modification de la loi n'a eu aucun effet sur l'usage de cannabis au Royaume-Uni, la consommation régulière a baissé de 0,5 pour cent en 2005. Matthew Atha, directeur de la Mission indépendante de surveillance sur les stupéfiants qui a mené cette étude indique que « D’après nos premières indications, la modification de la loi n’a fondamentalement été d’aucun effet sur les niveaux de consommation de cannabis »[9].

439


Pays-Bas Aux Pays-Bas, l'usage et la revente de cannabis sont autorisés mais non légalisés ; il peut être acheté dans les coffee shops, des magasins ayant une licence spéciale pour ce commerce. La loi n'interdit pas la consommation et si la consommation dans les endroits privés est tolérée, celle dans les lieux publics est soumise à une réglementation plus stricte : pas de trouble à l'ordre public, pas de consommation en présence de mineurs (écoles, transports publics). De plus, les maires peuvent prendre des arrêtés interdisant la consommation de produits stupéfiants dans la rue. Il est faux de penser que la police n'est pas répressive à ce sujet aux Pays-Bas, même s'il existe une tolérance jusqu'à cinq grammes. Concernant la culture et jusqu'à cinq plants, elle est considérée au même titre que la consommation personnelle. Au-delà, l'amende est de vingt-cinq euros par pied. Portugal La loi n° 30/2000 du 29 novembre 2000 a dépénalisé la consommation de produits stupéfiants. Elle a aussi dépénalisé leur acquisition et leur détention lorsque celles-ci sont liées à la consommation personnelle (mais seulement dans la mesure où la quantité détenue n’excède pas les besoins d’une personne pendant dix jours), ces infractions sont désormais du domaine de l'infraction administrative et non plus du pénal. En effet, cette loi vise plus à soigner les toxicomanes qu’à les punir. Les sanctions administratives visent donc surtout les consommateurs non toxicomanes, mais qui sont déjà fichés. La sanction consiste en principe en une amende. Pour les consommateurs de cannabis, elle est comprise entre vingt-cinq et cent cinquante euros. Pour la culture, la loi diffère en fonction de l'ampleur de la culture de trente jours-amende en cas de culture à des fins personnelles à douze ans de prison en cas de culture pour la revente. Approche comparative Selon l'ONU, le cannabis est la drogue illégale la plus consommée à travers le monde. Soixante-deux millions d'Européens (plus de 20 % de l'ensemble de la population adulte) ont déjà consommé du cannabis et vingt millions en ont consommé au cours de la dernière année[10]. Ces constatations reflètent l'ampleur du phénomène et entraînent plusieurs interrogations. De quelle manière la loi encadre la consommation du cannabis ? Cet encadrement est-il adapté aux moeurs de chaque pays ou de chaque région ? Quel est l'impact de cette consommation sur la santé publique, et notamment sur les populations jeunes qui s'avèrent être les plus grands consommateurs (au moins pour la France)[11] ? On peut distinguer deux approches idéologiques : • la loi doit encadrer les moeurs, de manière à éviter les dérives. • la loi doit orienter les moeurs pour éviter les dérives. Articles connexes • Cannabis • Haschich Notes et références 1.

(en) National ballot questions, Boston.com. Consulté le 5 novembre 2008

2.

loi sur les stupéfiants

3.

article 19

4.

Le compte rendu des débats est disponible ici : [1]

5.

guichett - 32000R1673 -

440


6. (fi) Un malade obtient une autorisation spéciale pour utiliser le cannabis médical: article tiré du quotidien finlandais Helsingin Sanomat, 12 décembre 2006 7. Site de la Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie Question à la MILDT: Y aurait-il des variétés sans THC qui seraient autorisées ? Sont-elles utilisables comme plante d’ornement ? Réponse de la MILDT: Les graines de cannabis dont la teneur en THC est inférieure à 0,2% sont autorisées en France, à condition toutefois de faire, pour chaque variété, l’objet d’une autorisation par décret. Entre 10 et 20 variétés de cannabis sont donc autorisées. L’utilisation de telles graines n’est donc pas illégale en France et elle se fait depuis longtemps. Mais ces variétés de cannabis n’ont pas d’effet psychotrope et ne correspondent qu’à des utilisations commerciales ou industrielles. Un particulier peut les utiliser pour son besoin personnel (pèche, jardinage, nourriture pour oiseaux ...) mais ne peut en faire le commerce ou la production à grande échelle sans autorisation préalable. 8. http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-966269@51 966397,0.html Jugements à l'aveugle LE MONDE | 12.10.07 | 12h52 • Mis à jour le 12.10.07 | 15h51 9.

The Observer, 27 mars 2005

10. (en) European Monitoring Centre for Drugs and Drug Addiction, | Drug use, a growing challenge for EU road safety 11. Observatoire français des drogues et des toxicomanies, | Consommation de cannabis en France : Statistiques Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9gislation_sur_le_cannabis ». Catégorie : Cannabis

• Dernière modification de cette page le 2 mars 2009 à 19:32. ». Fin de l’article.

Le Pen Jean-Marie :

Jean-Marie Le Pen le 1er mai 2007 (source Wikipédia).

441


Le Pen, Jean-Marie PRÉSENTATION Le Pen, Jean-Marie (1928- ), homme politique français, président du Front national (FN), candidat aux élections présidentielles de 1974, 1988, 1995 et 2002. FONDATEUR ET PRÉSIDENT DU FRONT NATIONAL Né à la Trinité-sur-Mer (Morbihan), étudiant en droit à Paris, Jean-Marie Le Pen devient avocat. Député poujadiste (1956) puis indépendant (1958), il fonde en 1972 le Front national (FN), parti d’extrême droite, nationaliste et xénophobe, faisant campagne sur les thèmes de l’immigration et de l’insécurité, dont il assure encore aujourd’hui la présidence. Candidat à l’élection présidentielle de 1974, il recueille 0,71 p. 100 des voix ; en 1984, la liste qu’il dirige réunit 11 p. 100 des voix aux élections européennes, et, en 1986, son parti obtient trente-cinq sièges à l’Assemblée nationale lors des élections législatives qui ont lieu au scrutin proportionnel. Député de 1986 à 1988, candidat à l’élection présidentielle de 1988, il rassemble alors 14,39 p. 100 des voix. En juin 1989, sa liste aux élections européennes obtient à nouveau 11 p. 100 des suffrages. À l’élection présidentielle de 1995, Jean-Marie Le Pen recueille 15,15 p. 100 des suffrages.

LA RECHERCHE DE LA RESPECTABILITÉ Désormais solidement implanté, organisé, le Front national — qui conquiert trois mairies aux élections municipales de juin 1995, celles de Toulon, d’Orange et de Marignane, puis une quatrième à Vitrolles, lors d’élections municipales partielles en février 1997 — cherche à affirmer sa légitimité populaire, et à s’assurer une respectabilité, au même titre que les autres partis. Aussi propose-t-il son soutien à la droite classique lors de l’élection des présidents des conseils régionaux de mars 1998. L’acceptation de ce soutien par plusieurs dirigeants locaux de l’UDF et du RPR, témoignant d’une certaine démission de ces partis quant à la conduite à tenir vis-à-vis du FN, provoque une vive émotion au sein de la classe politique et de l’opinion publique. Cette stratégie qui vise à rompre l’isolement de l’extrême droite, défendue par Bruno Mégret, fait également apparaître la montée d’une certaine contestation, au sein du FN, des positions de Le Pen, partisan d’un rejet de la gauche comme de la droite modérées. Cette contestation débouche, en décembre 1998, sur l’exclusion de Bruno Mégret et de ses principaux partisans. Un congrès extraordinaire tenu par ceux-ci en janvier 1999 à Marignane (Bouches-duRhône) est qualifié d’« illégitime » par Jean-Marie Le Pen. Il entérine la scission du Front national et la naissance du Mouvement national républicain (MNR), dirigé par Bruno Mégret. Aux élections européennes de juin 1999, le FN de Jean-Marie Le Pen obtient 5,74 p. 100 des voix et 5 sièges. Candidat du Front national à l’élection présidentielle de 2002, Jean-Marie Le Pen, à la surprise générale, se qualifie pour le second tour avec 16,86 p. 100 des suffrages exprimés, derrière le président sortant Jacques Chirac (19,88 p. 100) et devant le candidat socialiste Lionel Jospin (16,18 p. 100). À l’issue d’un entre-deux tours marqué par une vague de manifestations d’opposition à l’extrême droite et d’une mobilisation de la quasi-totalité de la classe politique en faveur de Jacques Chirac, il recueille le 5 mai 2002 17,79 p. 100 des suffrages exprimés. En juin 2004, il est élu au Parlement européen, de même que sa fille Marine Le Pen. Microsoft ® Encarta ® 2006. © 1993-2005 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. A ceci, on peut rajouter que monsieur Le Pen a été candidat à l’élection présidentielle de 2007 (le texte de l’encyclopédie Encarta a été écrit entre 2005 et 2006). Il n’a toutefois pas réalisé un score aussi fort qu’en 2002, preuve que la stratégie de monsieur Sarkozy, de lui « piétiner ses plates bandes » et sur son thème cher de l’insécurité, a fonctionné.

442


Que dire de plus sur cet homme que j’en ai déjà écrit dans cette encyclopédie ? C’est un locuteur très habile qui jongle avec les mots et les idées. Il est redouté par ses opposants qui évitent les débats direct avec lui tant son verbe est fort et pugnace. Il est très intelligent, très patient, très instruit et très dynamique, voire quelquefois … fort violent ! Au moins 20% des français partagent plus ou moins certaines de ses idées. Du moins, de celles qu’il laisse nt apparaître, car une partie du personnage à la réputation d’être obscure et nourri par la haine. Quoi qu’il en soit, il a eu le tord de se mettre à dos la jet-set politique de Droite : ces derniers, nantis pour la plupart, ne lui ont jamais pardonné de sortir de la frange populaire et d’être un peu trop extrême, même si parfois quelques uns de ses points de vues convergent avec ceux de la Droite traditionnelle. Il ne faut pas oublier que Jacques Chirac avait parlé « de bruits et d’odeurs » en s’exprimant sur les immigrés ! Cet homme fut dangereux, politiquement parlant, mais son âge avancé fait qu’il est sur le déclin politique. C’est un dirigeant politique atypique : si ses thèses sont fondées sur la xénophobie, une large part de son électorat est d’origine étrangère. C’est à rien y comprendre ! Mais ce sont là les seuls « flatteries d’usages » que j’utiliserais à son égard, car je ne suis pas, mais alors pas du tout, en accord avec ses thèses. Vous vous en rendrez compte en parcourant l’Encyclopédie. Le plus surprenant, c’est qu’il déclare à qui veut l’entendre qu’il est le parrain d’une des filles de Dieudonné, le célèbre humoriste polémiste. Du coup, ce dernier a subi un « lynchage » médiatique presque aussi fort que celui subi par Le Pen aux élections de 2002. C’est tout juste si on ne l’a pas présenté comme la branche humoristique d’Al Qaida (c’est lui qui le dit) ! Alors, monsieur Le Pen est-il un monstre comme les médias le laissent sous entendre ? Un seul point vient en sa faveur : il ne semble pas être Illuminati et peut-être même qu’il les combats ! Mais en incarnant l’intolérance et la xénophobie, et du fait d’un passé sulfureux, il émane de lui une image forte d’infréquentabilité qui a signé son arrêt de mort politique ! On peut donc conclure que si les Illuminati ne l’ont pas éliminé, politiquement parlant, c’est parce qu’ils se sont servis de lui comme « bouc émissaire » d’une part (il focalise la haine contre la xénophobie) et d’autre part, ils on besoin de l’antisémitisme pour rallier les juifs du monde entier à leur plan diabolique. Je vous conseille de lire ce que Wikipédia a écrit sur J.M. Le Pen (http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marie_Le_Pen ) tant l’article est riche en détails non abordés ici par manque de place. Vous trouverez cette page dans le DVD n°2. Létale : (Cause), se dit de toutes cause entraînant la mort. Légalisation (du Cannabis) : (au conditionnel car aucun pays du monde n’a encore osé franchir ce pas). Il y aurait deux sortes de légalisation possibles : - Soit l’achat, la production pour vente et la vente serait libres. - Soit l’achat, la production pour vente et la vente serait réglementés par l’État. - Mais dans les deux cas, la consommation, la culture (individuelle) et la possession seraient libres. Concept par opposition au terme dépénalisation. Ce qui caractérise la légalisation par rapport à toutes formes de dépénalisation, c’est qu’il y a un marché légal (culture, conditionnement et revente). Quand c’est l’État qui réglemente, il y a quand même un risque de contrebande et de trafic. C’est le cas pour le tabac depuis que le paquet de cigarettes à atteint les 20 FF : la contrebande de ce produit est redevenue rentable et donc active. Quand l’achat et la vente sont non réglementés (libres), il n’y a plus de trafiquants, ni de cultivateurs illicites mais il n’y a que des paysans ou commerçants légaux. L’exception hollandaise est un « casse tête » lorsqu’on tente de l’expliquer. Ce n’est pas vraiment une légalisation du cannabis dans le sens où les autorités hollandaises cherchent à contrôler et à réduire la consommation cannabique batave, et luttent contre ce qu’ils appellent aussi le narcotourisme. Au départ, c’était « une question de lutte policière de moindre priorité ». Ensuite, la situation politique à évoluée vers « la séparation du marché clandestin du cannabis avec celui des drogues dures ». Enfin, pour des questions de logique et de précisons, certains Coffee-Shop finirent par être régularisés et contrôlés (le tiers), les autres restent clandestins et susceptibles d’être fermés les uns après les autres. Mais l’approvisionnement clandestin et le trafic restent réprimés.

443


La question de la culture à domicile reste floue. Elle est sujette à l’interprétation des policiers et du juge. Pour de petite quantités produites ou pour de l’automédication, il n’y aura que rarement des poursuites. Mais si l’activité de production est massive et non déclarée, ou que l’individu qui s’y adonne présente des signes de criminalisation cela sert « de prétexte » pour agir pénalement contre lui ! Si la hollande, face à d’autres pays, est jusqu’alors restée inflexible sur la question de la tolérance cannabique, elle a toutefois cédée, face à la France, sur le point de la quantité autorisée (ici plutôt tolérée) en possession. De 30 grammes naguère, celle-ci est descendue à 10, puis à 3 grammes. Si la possession d’une petite quantité de cannabis pour consommation personnelle fut adoptée pour les hollandais et les résidents, elle ne concerne donc pas les étrangers. Il faut avouer cependant que dans les faits, la plupart des CoffeeShop tolèrent la clientèle étrangère et les servent sans restriction. Enfin, douaniers, gendarmes et policiers français peuvent aussi y surveiller des Coffe-Shop et des personnes (trafiquants bataves mais aussi français narcotouristes) par le biais d’accords adoptés par les deux pays. Ils ne peuvent toutefois pas intervenir directement et préfèrent suivre et « coincer » les dits individus aux frontières françaises. Un dispositif inter-police de système de caméra et de surveillance parcours le réseau autoroutier et celui ferroviaire (gares) qui relie la France à la Hollande et concerne aussi la Belgique. Il s’agit donc d’une légalisation restrictive et non totale, une forme de dépénalisation à la fois permissive et contrôlée qui tente de séparer un marché toléré du cannabis au niveau du consommateur néerlandais de celui du trafic réprimé pur et dur ! Notons que ce dernier existe encore parce que certains pays environnants la hollande n’ont su résoudre leur question cannabique et se sont enfoncés dans la voie de la répression intensive. Dans le modèle purement néerlandais, il n’y a plus de trafic. Léonin : Abusif. Synonymes proches : injuste, arbitraire, immodéré, opprimant et par extension, inacceptable, partial et irrégulier. Liber : Tissus végétal, assurant par ses tubes criblés, la conduction de la sève élaborée, et se trouvant dans la partie profonde des racines, des tiges, de l’écorce et du tronc. Lignée génétique : 1) Descendance d'une lignée de plantes sélectionnées pour leurs caractéristiques (type à THC ou à fibres dans le cas du chanvre). Cette technique est cependant plus aléatoire dans ses résultats que par le procédé de bouturage. 2) Descendance d'une plante qui, par procédé de bouturage, conserve le même code génétique, donc les mêmes caractéristiques, que la "plante mère" (sorte de "photocopies de la plante mère). Lignine ou Lignite : Lignine : Substance organique qui imprègne les cellules, les fibres et les vaisseaux du bois et les rend imperméables, inextensibles et rigides. C’est le constituant principal du bois. Lignite : ce qui reste de la lignine quand le bois est mort (transformé en charbon par la nature ou en en papier par l’homme), responsable du jaunissement et craquèlement du papier fait avec. Les fabricants de pâte à papier cherchent à en ôter le plus possible et pour cela ont recours à des méthodes chimiques très polluantes. Donc, ne pas confondre ici (dans le texte) avec la qualité de charbon du même nom. Linus (latin) ou Lin (Français) : Est censé avoir été le second Pape de l’histoire chrétienne. Toutefois, à cette époque, la fonction de Pape n’existatit pas encore. Ce fut un haut évèque qui assista St Pierre dans son organisation de l’Eglise, le remplaçait éventuellement lors de ses abscences, et lui succéda dans cette mission. La tradiction gnostique en fit un « homme de l’ombre », à la solde de la reine celtique Boadicée, aux dessins lucifériens, responsable d’avoir détourné de la parole de Jésus une partie de la chrétienté et de s’en être servi pour mettre le feu à Rome. Il incarnerait donc le début de l’emprise luciférienne contre-gnostique sur l’Eglise Romaine. La question étant de savoir – dans le cadre ou cette hypothèse s’avérerait exacte - si St Pierre fut abusé ou complice de Linus dans son entreprise luciférienne. La remarque suivante peut nous aider à y voir plus claire à ce niveau : St Pierre mourra, dans d’atroces souffrances, accusé par Néron d’être ersponsable de l’incendie de Rome. Linus lui survivra et connut même 5 empereurs romains sous son pontificat ! A mon humble avis, connaissant la possible

444


perfidie des lucifériens, St Pierre fut bien trahis ! Sa mort, crucifié la tête en bas, est bien une signature du luciférisme, religion contre-chrétienne et contre-gnostique ! Voici ce qu’en dit Wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Lin_%28pape%29 ). Vous remarquerez que cet article contient beaucoup d’incertitudes : Lin (pape) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saint Lin Dans la tradition catholique, Lin (en latin Linus) est le 2e évêque de Rome[1], successeur de Pierre. Il est né à Volterra, en Étrurie, dans l'actuelle Toscane, et son père s'appelait dit-on Herculanus. On fixe les dates de son pontificat de 67 à 76, mais aucune donnée précise ne peut corroborer ces dates. Si l'on en croit Irénée de Lyon, il aurait reçu des apôtres eux-mêmes la charge d'évêque, après avoir secondé Pierre. Il aurait subi le martyre en 76 mais seuls des documents postérieurs à 354 l'affirment, précisant même qu'il aurait été enseveli aux côtés de Pierre. Considéré comme saint par l'Église catholique et par l'Église orthodoxe, il est fêté le 23 septembre. Biographie Sur sa vie, on sait peu de choses certaines. Le Liber Pontificalis assure qu'il était originaire de la Tuscia, et que le nom de son père était Herculanus, mais il n'est pas possible de vérifier d'où il tire cette affirmation ; selon Johann Heinrich Zedler, il était originaire de Volterra. Dans cette ville de Toscane, en 1480, une église fut édifiée sur le lieu où l'on croyait que s'était élevée jadis sa maison. Venu à Rome pour ses études, il se convertit rapidement au christianisme. Dans la Ville il fit la connaissance de saint Paul, qui semble faire allusion à lui dans sa deuxième épître à Timothée: « Eubule, Pudens, Linus, Claudia et tous les frères te saluent. » À Rome il aurait remplacé saint Pierre quand ce dernier était absent de la ville. Selon le Liber Pontificalis, il semble que, « en conformité avec les dispositions de saint Pierre », Lin ait exigé des femmes qu'elles vinssent à l'église la tête couverte. Une telle prescription est sans aucun doute apocryphe, l'auteur du Liber Pontificalis l'a copiée de la première Lettre de Paul aux Corinthiens (11,5) en l'attribuant arbitrairement au premier successeur de l'Apôtre à Rome. Lin a introduit dans le canon de la messe la partie dite Communicantes et, comme symbole de l'autorité papale, il a ajouté aux vêtements liturgiques le pallium, une bande de laine blanche à croix noires. Au cours de son pontificat il vit se succéder cinq empereurs : Néron, Galba, Othon, Vitellius et Vespasien ; Ménandre perpétua l'hérésie de Simon le Magicien et celle des Ébionites, judéo-chrétiens qui pratiquaient l'observance de la Loi de Moïse. L'événement le plus important qui se produisit au cours de son pontificat fut certainement la fin de la guerre de Judée avec la destruction par les Romains du Temple de Jérusalem. Le Liber Pontificalis soutient qu'il aurait été martyrisé par décapitation le 23 septembre 76, sur décret du consul Saturninus ; le fait, cependant, semble dénué de fondement, car nous n'avons aucune information faisant état de persécutions contre les chrétiens à ce moment-là. En outre, Irénée ne donne que Télésphore comme martyr parmi les premiers évêques romains à avoir été martyrisé. Quoi qu'il en soit, la fête liturgique de saint Lin est célébrée le 23 septembre.

445


Le tombeau du Pape Le Liber Pontificalis rapporte aussi que Lin, après sa mort, a été enterré sur la colline du Vatican, à côté de l'Apôtre Pierre. Nous ne savons pas si l'auteur avait des preuves décisives à l'appui d'une telle affirmation ; néanmoins, comme Pierre a certainement été enterré au pied de la colline du Vatican, on a le droit de supposer que les premiers évêques de l'Église romaine ont été enterrés eux aussi à cet endroit. Selon Torrigio, quand dans la basilique SaintPierre la Confession a été construite (1615), on a trouvé des sarcophages, et parmi eux il y en avait un qui portait écrit le mot Linus. L'explication de cette découverte donnée par Severano était que probablement les sarcophages contenaient les restes des premiers évêques de Rome, et que celui avec l'inscription avait été le lieu de sépulture du pape Lin. Par la suite cette explication a été acceptée par plusieurs auteurs. Mais d'un manuscrit de Torrigio il ressort que sur le sarcophage en question il y avait d'autres lettres à côté du mot Linus, si bien que le nom pouvait être un autre (comme Aquilinus, Anullinus, etc)... Deuxième pape? Toutes les anciennes listes des évêques de Rome qui nous sont parvenues grâce à Irénée de Lyon, Jules l'Africain, Hippolyte, Eusèbe de Césarée et le Catalogue libérien de 354, placent le nom de Lin immédiatement après celui de Pierre. Ces listes ont été faites a posteriori en se fondant sur une liste des évêques romains qui existait à l'époque du pape Éleuthère (approximativement entre 174 et 189). Selon Irénée, le pape est le Lin mentionné par Paul de Tarse, dans sa deuxième épître à Timothée (4:21). Un passage d'Irénée (Adversus haereses, III, III, 3) nous dit : « Après que les apôtres Pierre et Paul eurent fondé et organisé l'Église (à Rome), ils conférèrent à Lin l'exercice de la charge épiscopale. » Bien sûr, nous ne pouvons pas savoir si cette identification du pape avec le Lin de Paul, remonte à une source ancienne et digne de foi, ou si elle a été provoquée par la suite en raison de la similitude du nom. Sources • (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Papa Lino » (voir la liste des auteurs) (voir aussi la page de discussion). Notes et références 1. Le titre de Pape apparaît au cours du IIIe siècle, et ne soit pas attesté pour l'évêque de Rome avant le début du IVe siècle. Philippe Levillain, Dictionnaire historique de la papauté, Fayard, 2003, s. v. « Pape ».

Précédé par

Lin

Pierre

Suivi par Anaclet

Liste des papes Fin de l’article. Litanie : Longue et ennuyeuse énumération. Lixiviation : Opération qui consiste à faire passer un solvant à travers un produit réduit en poudre et disposé en couches épaisses, pour en extraire un ou plusieurs constituants. Lobaczewsky Andrew M :. (nom américanisé, en fait Andrzej LOBACZEWSKI de son nom polonais, son pays de naissance). Je n’ai pas trouvé beaucoup de choses sur cet atypique personnage, du fait que la parution de son livre est assez récente et que la théorie qu’il développe était inconnue jusqu’alors. C’est sa maison d’édition qui l’a fait connaître et ses théories n’ont encore réellement de succès qu’auprès des psychiatres. Cependant, lentement, mais surement, celles-ci font leur chemin auprès du public grâce à Internet et des discussions autour du thème développé par Mr Lobaczewsky. Pour vous le présenter, voici ce qu’en dit son éditeur dans la page web : http://www.pilulerouge.com/livres/ponerologie.html

446


« L'Auteur Andrew M. Łobaczewski est né en Pologne en 1921. Il a été élevé dans le domaine familial, dans une superbe région de montagnes. Sous l’occupation nazie il a travaillé à la ferme, est devenu apiculteur, puis soldat de l’armée intérieure, une armée secrète émanation de la résistance polonaise. Après l’invasion de la Pologne par l’armée soviétique le domaine familial a été confisqué et les habitants de la vieille demeure ont été forcés de quitter les lieux. Obligé de travailler dur pour gagner sa vie, il a étudié la psychologie à la Yagiellonian University de Cracovie. Les conditions de vie sous le régime communiste ont suscité son intérêt pour la psychopathologie, et en particulier pour le rôle des psychopathes sous ce régime. Il n’était pas le premier chercheur à s’intéresser à ces questions. Ces travaux avaient été entrepris par un groupe secret de scientifiques de l’ancienne génération, bientôt anéanti par les autorités du gouvernement rouge. Łobaczewski a repris le flambeau et a mis par écrit les résultats des travaux. C’est en travaillant dans un hôpital psychiatrique puis dans un hôpital général, ainsi que dans des services indépendants de santé mentale que l’auteur a acquis ses compétences en diagnostic clinique et en psychothérapie. Lorsqu’en 1977 il a été trouvé suspect, par les autorités politiques, d’en savoir trop sur la nature pathologique du système il a été forcé d’émigrer aux Etats-Unis d’Amérique, où il s’est retrouvé dans les griffes de la “dérive rouge”. L’ouvrage présenté ici a été écrit à New York en 1984 pendant cette dure période. Toutes ses tentatives de publication ont échoué alors. Sa santé s’étant dégradée, il est retourné en Pologne en 1990 pour se faire soigner par ses vieux amis médecins. Sa santé s’est alors peu à peu rétablie, et il a pu se remettre au travail et publier un autre de ses ouvrages sur la psychothérapie et la sociopsychologie. Il vit toujours dans son pays d’origine ». Mr Łobaczewski est l’auteur du livre : « Ponérologie politique » ; Pour plus amples explication, voir « Ponérologie » et « Ponérisation » dans ce même dictionnaire. Un extrait de son livre en PDF est fournit dans le DVD n°2 (L'EncycloCanna DVD2\Data du DVD\Autres PDF\ Discussion autour de la ponérologie politique) ainsi qu’une présentation de son livre, toujours en pdf, par Carolyn Baker « La science du mal et de son usage à des fin politiques ». Loge P2 : Voici ce qu’en dit Wikipédia. Propaganda Due (P2) est le nom d'une loge maçonnique italienne, interdite suite à sa découverte en 1981. Elle était dirigée par Licio Gelli. Origines de la Loge P2 La loge P2 tire son nom d'une loge maçonnique créée en 1877 : la Loge Propaganda Massonica. Cette loge n'était pas vraiment secrète car des personnages éminents en faisaient partie comme Zanardelli, ministre de la Justice ou le poète Carducci. La « propagande » de cette loge consistait à diffuser les valeurs maçonniques (progrès, laïcité et liberté) à travers les institutions politiques et citoyennes. Quand Mussolini interdit la franc-maçonnerie en 1925, les francs-maçons s'exilèrent en France. La loge Propaganda Massonica fut le pilier de la principale obédience italienne : le Grand Orient d'Italie. La loge « PM » fut donc un des symboles de la République italienne en exil. A la Libération, la loge « PM » initia des hommes qui, officiellement, représentaient l'opposition à la franc-maçonnerie : des communistes, des catholiques et des démocrates chrétiens. Ces hommes étaient attirés par le prestige historique de la franc-maçonnerie mais devaient entrer secrètement dans une loge pour ne pas risquer d'être rejetés par leur mouvement d'appartenance. La loge « PM » commença à dévier de l'idéal maçonnique avec l'arrivée d'un certain Licio Gelli, qui en devint le secrétaire. Gelli servit le régime fasciste pendant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui encore, il est difficile d'expliquer ce qui a poussé la Maçonnerie italienne à accepter un tel homme. C'est donc en 1964 que Gelli fut initié, il entra à la loge « PM » quelques années plus tard. En 1975, Licio Gelli devint « vénérable » (c'est-à-dire président) de la loge « PM ». A partir de cette période, la loge fut rebaptisée Propaganda Massonica n°2 ou « P2 ». De 1971 à 1979, le parti communiste italien fut à son apogée en participant à la majorité gouvernementale. Gelli ne pouvait supporter cette situation et milita pour un retour à l'autorité avec des mesures comme le rétablissement de la peine de mort et la limitation du droit de grève dans la fonction publique. Il s'agissait du programme d'un seul homme et absolument pas celui du Grand Orient d'Italie. Les nombreux militaires, dirigeants d'entreprises, politiciens et journalistes qui demandèrent à rejoindre la

447


loge de Gelli comprirent que la « P2 » ne proposait plus un programme maçonnique humaniste mais une philosophie ultraconservatrice. « L'affaire P2 » Le 5 octobre 1980, Il Corriere della Sera publie une interview dans laquelle Gelli expose ses idées et tente de le présenter comme un projet de la franc-maçonnerie. Par cette erreur le Grand Orient d'Italie détient alors la preuve que Gelli avait trahi l'idéal maçonnique. Gelli fut donc exclu du Grand Orient en 1981. En mai 1981, le gouvernement italien démissionne suite à la divulgation d'une liste : celle des membres de la loge P2 dans laquelle figurent de nombreuses personnalités politiques issues du parti au pouvoir (les démocrates chrétiens), mais aussi du Parti communiste. Pertini, le Président de la République déclara qu'il licencierait tout employé du Quirinal s'il était maçon. Aujourd'hui encore, la franc-maçonnerie italienne est considérée comme une « mafia » par un grand nombre d'Italiens. Liens avec le régime péroniste en Argentine Licio Gelli se vantait souvent de liens avec Juan Peron, le caudillo argentin. De fait, sur la liste des « piduistes » (membres de P2) découverte au début des années 1980, plusieurs membres de la junte de Jorge Videla y étaient cités, entre autres José Lopez Rega, le fondateur de la « Triple A » (« Alliance anticommuniste argentine »), responsable du massacre de l'aéroport d'Ezeiza, lorsque des snipers tirèrent sur la foule de jeunes péronistes de gauche, enclenchant la scission entre la gauche péroniste et la droite péroniste. Hypothèses sur le rôle de la loge P2 La Loge P2 a été accusée d'avoir participé, aux côtés du réseau Gladio, à la « stratégie de la tension » visant à « empêcher, selon les termes d'un rapport parlementaire rédigé en 2000 par la coalition de l'Olivo, le Parti communiste italien et, dans une moindre mesure, le Parti Socialiste Italien d'accéder au pouvoir exécutif ». La liste des membres de P2, découverte en 1981 dans une villa de Licio Gelli, comptait de nombreuses personnalités, dont l'intégralité des chefs des différents services secrets italiens (SISMI, etc.), de nombreux politiques (dont Silvio Berlusconi, condamné pour parjure pour avoir nié son appartenance mais qui a depuis bénéficié de prescription), des journalistes, des magistrats, le banquier Roberto Calvi, le mafieux Michele Sindona, José Lopez Rega, le fondateur argentin de la « Triple A », Raúl Alberto Lastiri, et Emilio Eduardo Massera, qui participa à la junte de Jorge Rafael Videla… La loge P2 fut évoquée dans les enquêtes portant sur une série d'affaires (exécutions de magistrats, attentat de la gare de Bologne en 1980, assassinat d'un journaliste). Le rôle de la loge P2 dans de très nombreuses affaires est encore objet de spéculations souvent conspirationnistes, alimentées par les déclarations de Licio Gelli lui-même. Certaines théories du complot sur la mort de Jean-Paul I rendent responsable la loge P2 [1]. Statut réel par rapport à la franc-maçonnerie En réalité, la loge P2 n'était pas une loge maçonnique. En effet, pour qu'une loge puisse pratiquer les valeurs qui sont celles de la franc-maçonnerie depuis le XVIIIe siècle (solidarité, tolérance, égalité), il est nécessaire qu'elle limite ses membres à une cinquantaine de frères ou de sœurs. Or la P2 enregistra plus de deux mille membres. De plus, pour que la fraternité lie les membres d'une loge, il faut que ceuxci se côtoient régulièrement. Ce n'était pas le cas à la loge P2 dont les affiliés ne se connaissaient pas [2]. Enfin, la franc-maçonnerie étant une société initiatique, il est essentiel que chaque frère puisse recevoir l'initiation et l'instruction maçonnique. Tel ne fut pas le cas à la P2 puisque ses membres ne se réunissaient pas et qu'ils étaient « créés maçons » non dans un temple mais dans le bureau de Gelli.

448


Licio Gelli en s'autoproclamant « Grand-Maître de la loge P2 » s'était, de fait, détaché du Grand Orient d'Italie. Voir aussi • Franc-maçonnerie en Italie Notes et références 1.↑ (it) « La banca vaticana e la loggia P2 » [archive] sur loggiap2.com. 2.↑ voir CDROM du Monde qui regroupe plusieurs articles à ce sujet au moteur de recherche « titre = loge P2 " Fin de l’article de Wikipédia. La « non appartenance » de cette loge à la Franc-maçonnerie (son « détachement ») est un argument tardif destiné à blanchir le Grand Orient d’une éventuelle complicité avec la loge P2. Il est évident que les franc-maçon de premiers grades croiront à cette version. Au niveau de la direction des obédiences, cette « innocence » est moins évidente ! Personnellement, je n’y crois pas ! Tout ici désigne une gestion Illuminati : l’interaction mafieuse, le blanchiment et le détournement d’argent, la liste des membres comprenant des ministres, des députés, des syndicalistes, des industriels, l’intégralité de la direction des services secrets italiens, … tous « possédés », l’omniprésence de la CIA, les buts anti républicains, … etc. L’internationalisation de cette loge en cheville avec des dictatures sudaméricaines est aussi une preuve accablante. Lucidogène : Néologisme de Charles Duits signifiant “qui manifeste la lucidité” et auquel fut préféré le terme psychédélique. Pour Duits, des substances telles que le Peyotl sont des “illuminateurs de conscience” dont l’action “supprime provisoirement une obstruction qui ordinairement empêche de voir” (Petit Dico. des Drogues”, collectif FTP, collection l’Esprit Frappeur N°3, 1997). Point de vue diamétralement opposé à celui de la médecine qui considère que c’est de par le fait d’une perturbation du circuit biochimique du cerveau que sont induites des hallucinations. La Science, quand à elle, tend à prouver que les deux cas sont possibles : du coup, on n’arrive pas à trancher la question. Lucifer : J’ai bien conscience que nombre de mes lecteurs sont athées, aussi nous parlerons ici de « principes symboliques » et non de croyances et convictions. Il se pourrait que lucifer (l minuscule) ne soit pas un nom propre mais une fonction dans la hiérarchie divine et le plan de Dieu. Lucifer est (serait) aussi le nom latin attribué selon Laurent Vissière dans les premiers temps du christianisme à Jésus (Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lucifer ). Le Nouveau Testament emploi plutôt le symbole de l'Etoile brillante du matin justement comme un symbole, non comme un nom propre (Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lucifer ). Mais la plupart des religions en ont fait une entité propre aux caractéristiques que nous allons étudier. D’après Wikipédia, il semblerait que la tradition chrétienne ultérieure au Livre d'Hénoch le présente comme un puissant archange déchu à l'origine des temps pour avoir défié Dieu et ayant entraîné les autres anges rebelles dans sa chute. Vous trouverez un bon comparatif entre Satan et Lucifer dans le point Satanisme de ce dictionnaire. Lucifer qui veut signifier « porteur de lumière » ou de connaissances, a d’étranges analogies avec le Christ dont c’est le principe, la fonction et le rang mais de façons inversées. Une sorte d’Antichrist à lui tout seul. Comme Jésus, il est surnommé « astre du matin » et associé à la planète Vénus, mais c’est une sombre copie : comparativement, le Christ irradie une lumière solaire alors que Lucifer a une lampe frontale de 6 volts. Ceci pour se moquer un peu de lui ! Alors que Satan y est cité plusieurs fois, Lucifer n’apparaît pas dans la Bible (http://www.bibleetnombres.online.fr/haarp.htm ). Pourtant la liturgie chrétienne, plus spécialement sa version catholique, le représente régulièrement (par exemple : statue de Lucifer dans la cathédrale St Paul de Liège). Le culte de la vierge – notamment sa variante moderne extra-terrestre – est typiquement luciférien. L’Eglise catholique, dans

449


son dogme, s’appuie sur ce culte : elle est donc luciférienne dans ces hautes instances. On comprendra ici que les lucifériens veulent tromper à la fois les croyants et les athées dans le but de les subjuguer. Il faut comprendre que le principe luciférien n’est majoritairement pas reconnu chez les chrétiens qui l’identifient systématiquement à Satan. Pourtant c’est bien contre lui qu’ils doivent lutter – notamment contre la franc-maçonnerie qui l’adore et cherche à construire un Nouvel Ordre Mondial qui tentera à l’imposer comme dieu unique. De ce que j’en ai compris, Satan serait plutôt un principe destructeur, qui chercherait a se venger de Dieu en détruisant l’Homme et la vie, Sa création. Quand à Lucifer, il semblerait qu’il veuille soumettre l’Homme pour le retourner contre Dieu et faire de la Terre son royaume. Pour ce faire tous les moyens sont bons : si les paroles du Christ sont lumières et vérités, les siennes sont mensonges, traîtrises et perfidies. La lumière (gnose – connaissance) qu’il apporte, n’est réservé qu’aux humains qui le servent et encore, par fractionnement et degrés de connaissances. Elle plonge le reste de l’humanité dans les ténèbres, c'est-à-dire l’ignorance, la tromperie et l’asservissement. Il ne viendra pas apporter la paix, mais la Guerre et la destruction. Mais contrairement à Satan, il semble qu’il épargnera une poignée d’humain et la Nature car il ne souhaite pas régner sur une planète morte comme la Lune. Son orgueil, qui souhaite devenir l’égal de Dieu, a besoin des hommes pour qu’il puisse se faire adorer. Lucifer est présent dans toutes les anciennes traditions antiques : - chez les romains (Apollon) il partageait déjà les attraits de beauté séductrice que les chrétiens lui prêtent, - Phosphoros chez les Grecs : sa représentation mêlait des attributs d'Hermès et d'Apollion mais aussi a une parenté avec le titan Prométhée, qui, dans la mythologie grecque, a désobéi à Zeus et donné le feu aux hommes. - On le compare aussi à Mithra dont le culte, dégagé toutefois de toute connotation négative apparente, utilise de nombreux symboles luciféreiens et Christiques. - On pense le reconnaître dans les religion anciennes et disparues comme celle chaldéenne, Egyptienne (tantôt Seth – tantôt Osiris son principe inverse), … - On pense aussi le reconnaître dans les religions orientales à travers tout dieux ou puissances qui utilisent la force, la ruse, la destruction et le mal pour arriver à sa victoire sur les Hommes et/ou d’autres dieux. - Enfin, c’est aussi un principe de perdition dans le concept chamaniste et celui boudhiste très différents entre-eux mais réunis ici car n’étant pas tout a fait des religions. Lucifer n’a pas son pendant chrétien chez les juifs. Chez les premiers, il est associé au Mal et à la Révolte contre Dieu. Chez les seconds, il ne peut pas avoir de principe opposés ou suppérieur à Dieu, puisqu’il est par nature le créateur, le maitre et l’ordonenceur de l’Univers. Comme satan (avec un s minuscule) lucifer (avec un l minuscule) sont des principes tentateurs pour éprouver les personnes auprès de Dieu, mais non pas contre lui. Ceci est perçu comme une brèche par les lucifériens – adeptes et adorateur de l’entité nommée Lucifer – qui, de part l’utilisation de termes communs aux deux religions (mais ayant des sens différents), ont réussi à tromper le judaïsme, à s’insérer en lui et à le manipuler. Il est un fait que le Judaïsme est censé être la religion du Peuple élu promis à une destinée particulière. En le manipulant et en manipulant ce peuple, les luciférien pensent pouvoir contrecarrer le Plan de Dieu et imposer le leur. Ce passage est important : le Luciférisme est donc une tare commune à deux relions qui ont les mêmes racines mais débouchent sur des conclusiopns opposées. Le luciférisme prétend donc faire un synchrétisme de ces deux religions (comme des autres), dans un but et une interprétation qui lui sont propres évidements. Au niveau biblique, dans l’Apocalypse, on retrouve des éléments juifs qui vont dans le sens de lucifer comme principe, et d’autres chrétiens qui vont dans le sens de Satan comme entité opposée à Dieu. Je m’explique. Lucifer et le luciférisme vont bien être utilisés comme principes punissant les Hommes pour leurs péchers. Il leur est donné un temps pour mettre en place, et un autre pour imposer, une puissance comme jamais aucun homme n’en a profité. A la lumière moderne, on devine qu’il s’agit d’une puissance basée sur de terribles technologies qui passaient pour miracles dans les temps anciens. Ces technologies se révéleront destructrices, dominatrices, incapacitantes et impitoyables à l’image de leurs utilisateurs.

450


L’Apocalypse parle du Dragon Rouge (Satan) comme responsable, inspirateur et commandant ces forces rebelles à Dieu. Trois bètes à qui il fut donné de vaincre un temps sont à son service. A travers cette métaphore, on reconnaît des industries, des pays, des hommes et un faux messie. Leurs « prodiges » sont d’ordres mensongers et technologiques – rien de magique ou de forces divine. Puisque ce sont des principes soumis à Dieu, après avoir remplis leur rôle de fléau, Dieu les détruira à leur tour et établira le millénium (mille ans de paix) sous le commandement de Jésus. On voit donc que dans les écrits, il reste seul maître à bord de l’Univers. L’Apocalypse est donc avant tout de concept juif qui met en scène une hérésie (Babylone) contre une autre (le Luciférisme), les deux s’affrontant et finissant par être totalement détruites. En marge de cette discution : il est carastéristique que les humains s’efforcent à définir des choses dont ils ne savent rien par essence. Et ils finissent par se battre entre-eux jusqu’à mort pour des concept qui ont tout de l’imaginaire et du symbolisme et rien du réel ! Pour autant, les événements qui nous arrivent finissent par ressembler étrangement à ce que l’imaginaire a su coucher par écrit. Est-ce que – au-delà de notre propre pensé – il existerait en existerait une collective qui influrait sur les événements et les comportements de masse (sorte d’égrégore) ? Ou est-ce que ces événements étaient vraiment écrits par avance ? Car ici le hazard ne peut avoir sa place ! Curieux destin que le nôtre, à la fois si stupide et si capable, si enclin au mal sous couvert du bien, à la fois si ressemblant à Dieu mais avec la jugeote d’un cailloux ! Même les athèes le conçoivent : la Vie est quelque chose d’exceptionnelle, d’unique, une chance incroyable par rapport au néan, au fait de ne pas exister. Alors, pourquoi ne vivons nous pas tout simplement – dans le but d’en jouir à travers la solidarité, la paix, la simplicité et la tranquilité ? Maranatha! M:

Majoon (prononcer majoun) : Pâtisseries marocaines variées qui ont, comme point commun, de contenir des sommités fleuries de Cannabis ou de la résine. Malbouffe : Voici ce qu’en dit Wikipédia. Début de l’article : « La malbouffe est le terme populaire donné à la nourriture jugée mauvaise sur le plan diététique en raison notamment de sa faible valeur nutritive et de sa forte teneur en graisses ou en sucres. Les hamburgers, les hot-dogs, les frites, les pizzas, les sodas en sont des archétypes. Elle peut favoriser l'obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires, le cancer, etc. La surconsommation de la malbouffe peut entraîner la malnutrition.

Hamburger Origine du terme Le terme a été créé par Stella et Joël de Rosnay dans leur ouvrage La Malbouffe[1]. Il s'agit alors de nommer un type d'alimentation qui ne répond pas aux besoins physiologiques car trop gras, trop sucré ou pauvre en nutriments. Cette

451


définition est toujours d'actualité mais le sens du mot a été étendu à une critique plus globale dénonçant aussi le modèle productiviste et la société de consommation. La malbouffe est souvent symbolisée en France par la chaîne internationale de restauration rapide (en anglais fast food) McDonald's, mais cette critique s'étend à l'industrie agro-alimentaire depuis l'agriculture jusqu'aux transformateurs et aux distributeurs. Mais chaque pays semble avoir son symbole propre. Les États-Unis ont ainsi plutôt érigé le gâteau industriel « Twinkie » en symbole de la malbouffe. Opposants à l'alimentation dénaturée De grands chefs français ont décidé depuis les années 90 de réagir et de faire de l'éducation culinaire et de l'éducation au goût dans les écoles, la Semaine du Goût a eté créee. Les agriculteurs biologiques, les associations et mouvements de consommateurs et les diététiciens sont également en première ligne, notamment pour veiller à l'alimentation des jeunes et faire évoluer la publicité et la législation française. Un des opposants déclaré à la malbouffe les plus marquants est José Bové figure emblématique du 2éme syndicat agricole français: Confédération Paysanne. Celui-ci tire sa légitimité de son statut d'éleveur de brebis sur le causse du Larzac mais surtout de ses actions militantes mettant l'accent sur l'importance de l'autosuffisance alimentaire et la préservation de l'environnement. Cette légitimité est évidemment mise en doute par les éleveurs fournisseurs des chaînes de fast-food. L'action qui lui donnera de la notoriété est le "démontage" d'une sandwicherie McDonald's en chantier à Millau le 12 août 1999; une action à laquelle participeront aussi de nombreux militants et sympathisants de la Confédération paysanne Il s'agissait de pointer la taxation punitive de la part des États-Unis d'Amérique de certaines importations d'origine européenne dont le fromage de Roquefort au lait cru suite au refus de l'Union Européenne d'importer de la viande de vache aux hormones des États-Unis. McDonald's, entreprise d'origine américaine, symbolisait tout à la fois la « malbouffe » et le capitalisme apatride, et concentrait ainsi tous les griefs des militants. Cette action lui vaudra d'être arrêté, ainsi que plusieurs autres manifestants. Il sera condamné à une peine de prison ferme. Une photo de lui s'exposant menottes aux poignets fera la une des journaux. Autres opposants publics à la malbouffe , mais moins médiatisés, les mouvements pour la promotion des bons produits, du goût et du patrimoine culinaire, tels le mouvement slow food, qui a pris naissance en Italie. Réponses des industriels Depuis l'apparition du mot "Malbouffe" et les révélations publiques sur le sujet; les industriels tentent de séduire les consommateurs en mettant en avant le naturel, sans toujours informer réellement le public de ce qu'il mange réellement et des processus industriels de l'agro-alimentaire. La provenance des produits reste également souvent opaque. Le groupe McDonald's a adapté sa communication aux critiques. Après l'affaire de la "vache folle", la multinationale met en avant le fait qu'elle se fournit auprès d'éleveurs de l'Union Européenne pour la viande et que ses produits sont tracés. Elle communique aussi dans ses commerces sur les calories présentes dans ses produits. La multinationale se défends qu'une consommation modérée de ses produits ne serait pas néfaste pour la santé et que c'est la consommation exclusive et exagérée de hamburgers et le manque de variété qui peuvent s'avérer mauvais pour l'organisme. Filmographie • "Nos enfants nous accuseront" de Jean-Paul Jaud. • La Grande Bouffe, film montrant les rapports complexes de l'Homme à la nourriture. • Grosse fatigue contient une tirade sur la « bouffe préchiée » déclamée par l'acteur Philippe Noiret. • Super Size Me, film documentaire réalisé par Morgan Spurlock. • L'Aile ou la Cuisse, film français où le personnage Jacques Tricatel est une caricature transparente de l'homme d'affaire de la malbouffe Jacques Borel. • Fast Food Nation de Richard Linklater, adapté du livre éponyme sur la restauration rapide.

452


Notes et références 1. Stella et Joël de Rosnay, La Malbouffe : comment se nourrir pour mieux vivre, Seuil, Paris, novembre 1981, (ISBN 2020059746) Voir aussi Articles connexes • Restauration rapide • Slow food • Surconsommation »

Fin de l’article. Enfin, il faut aussi

Malonylurée : (Chimie) partie de molécule (on dit aussi radical) commune ici à toutes les molécules chimiques de type barbiturique. Mammon : Voici ce qu’en dit Wikipédia : « Mammon personnifie la richesse, l'argent, dans les écrits bibliques. Étymologie : Mammon, mot d'origine araméenne, signifiant « riche ». Néanmoins son étymologie est obscure. Certains le rapprochent de l'hébreu matmon, signifiant trésor, argent. D'autres le rapprochent du phénicien mommon signifiant bénéfice. Dans le Talmud, ainsi que dans le Nouveau Testament, le mot « Mammon » signifie « possession » (matérielle), mais il est parfois personnifié. « Aucun homme ne peut servir deux maîtres : car toujours il haïra l'un et aimera l'autre. On ne peut servir à la fois Dieu et Mammon. (Matthieu 6:24). » C'est une pratique courante chez les Kabbalistes de donner à un ange, le nom de sa fonction. Ainsi l'ange/démon Mammon a été créé depuis ce contexte biblique. Mammon est l'ange de la richesse et le démon de l'avarice. Sainte Françoise Romaine (1384-1440) présente Mammon comme étant un des trois princes des Enfers, soumis à Lucifer uniquement. Il préside aux divers péchés que fait commettre l'amour de l'argent. Jacques Ellul, quant à lui, écrit dans La subversion du christianisme que Mammon est une partie de Satan, une de ses caractéristiques, un moyen de le définir. Il y consacre d'ailleurs toute une partie de son ouvrage. Dans son ouvrage L'Unique et sa propriété, le philosophe allemand Max Stirner associe Mammon à une divinité illusoire à laquelle sacrifieraient les impies, par opposition avec le Dieu des croyants pieux ... ». Fin de l’article. Dans la page web de l’Encyclopedia Universalis : (http://www.universalis.fr/encyclopedie/T300794/MAMMON.htm On apprend aussi : « Dans l'Évangile de Matthieu (VI, 24, « Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon »), le terme est, dans la bouche de Jésus, lequel le personnifie et l’identifie à une puissance démoniaque (...) ».

453


Manu Chao : Né à Paris de parents espagnols originaires de Galice et du pays Basque, Manu développe et cultive un goût précoce pour la World Music (musiques du monde). Il se fait remarquer tôt par la mouvance alternative avec deux groupes rock, les « Hot Pants » et « Los Carayos », mais connait un succès fulgurant en 1987 avec la création du groupe « La Mano Negra » qui le conduit aux quatre coins du globe. Il se sépare de ce groupe en 1994 et s’installe à Madrid ou il fonde « Radio Bamba ». Mais il garde de l’époque de La Mano Negra un goût prononcé du voyage et de l’Amérique du Sud et c’est tout naturellement qu’il y retourne pour approfondir son exploration des musiques latinoaméricaines. Equipé en instruments et en matériel d’enregistrement, il en revient avec une foule de sons et d’images qui vont former le socle de son premier album solo : « Clandestino », un succès général et immédiat, mélangeant les genres et les langues, dont il vend plus de deux millions d’exemplaires. En 2001, il sort un second album « Proxima Estacion : Esperanza » qui connait un succès encore plus grand. Dans la foulée, il enchaîne en 2002 avec « Radio Bemba Sound » enregistré en concert, qui démontre l’incroyable énergie dont Manu Chao témoigne tant dans sa vie professionnelle que celle militante. Depuis, il s’est installé à Barcelone. Vous trouverez quelques chansons de cet album dans le DVD que vous parcourez. S’il fallait dire tout cela pour vous présenter le personnage, ce n’est pas cet aspect de lui qui nous intéresse le plus dans cette encyclopédie. Car c’est aussi un militant infatigable engagé dans de multiples actions. Il fut longtemps impliqué dans la « Caravane des quartiers », c’est aussi un membre d’Attac depuis sa création et pratique un soutien indéfectible aux indiens du Chiapas. Il est présent dans beaucoup de manifestations musicales et contre manifestations politiques. Texte inspiré de Microsoft Encarta DVD 2006. Maranatha : Ou ‫ ;מרנא תא‬maranâ' thâ' or ‫ ;מרן אתא‬maran 'athâ'. En araméen, signifie : « Jésus vient » mais dans un sens de retour (« Reviens Jésus »). Cette phrase est utilisée dans un sens sacré ou de prière. Les traductions chrétiennes issues du grec vont dans ce sens, à l’exception des catholiques qui traduise l’expression en rajoutant le terme seigneur (reviens seigneur jésus). Marie-Jeanne : Jeux de mot, synonyme de Marijuana. MAO : Enzyme, produite par notre corps : la monoaminoxidase (MAO) décompose la substance hallucinogène DMT avant qu’elle n’atteigne le système nerveux central. En présence de MAO, le DMT absorbée est donc inoffensif. MAO : (inhibiteur de …) Qui empêche la monoaminoxidase (bactérie) de jouer son rôle protecteur (dans l’organisme humain) envers l’hallucinogène DMT. Les principales substances inhibitrices de MAO sont de type β-carboline ou appelé encore harminiques (de la famille de la substance harmine) soit : harmine, harmane, β-carboline, tétrahydroharmane, isoharmine, tétrahydroharmol, harmalol, harmol, nor-harmine, harmaciline, térahydroharmine, harmaline, harmine, … toutes plus ou moins proches moléculairement parlant. Quelques plantes produisant ces substances : Banisteriopsis, Kochia scoparia, Passiflora (surtout le genre involucrata), Pergatum Harmala, Strychnos usumbarensis Gilg et Tribulus terrestris. A noter, une famille de plante particulière dont un spécimen pousse dans nos régions préalpines du genre Tabernaemontana. Sa caractéristique est d’avoir des fruits rouges en forme de cœur ou de testicules de mammifères. Chez nous, elle est sous forme d’arbuste, mais d’autres variétés sud-américaines s’expriment comme lianes ou comme arbres. Ces plantes possèdent des molécules intéressantes pour les sujets traités ici. D’autres, en association traditionnelle avec de la Virola, riche en DMT, laisse à penser qu’elles peuvent aussi être inhibitrice de MAO. Les shamans indiens gardent jalousement une bonne partie de leurs secrets : on est parfois obligés de lire « entre les lignes » pour mettre à jour certains d’entre eux. Mashia : Ou mash’ia ou mashi’a celon les traductions. Traduction plus ou moins hasardeuse dans notre langiue de la prononciation de ce mot hébreu. Messie (voir Messie dans ce dictionnaire). Maté : Terme de la langue des indiens Sud-Américain Guarani. Houx d’Amérique du sud (Ilex Paraguayensis et Ilex Cassine), dont les feuilles fournissent une infusion stimulante et diurétique. L'action du Maté est due à sa teneur en

454


caféine. Synonymes : “thé des jésuites”, “thé du Paraguay” et “thé du Brésil” pour la version Ilex Paraguayensis et "Thé des Appalaches" pour l'Ilex Cassine. Mélancolie : État de dépression, de tristesse vague, de dégoût de la vie. Mehabit : (Marque déposée) Isolant acoustique pour sol en couche mince à base de Chanvre et de goudrons végétaux. Membre fantôme : Cas médical rare. Il est question d’individus amputés d’un membre (bras, doigt, jambe, ...) dont ils ressentent toujours l’existence et des douleurs intenses et précises. Longtemps considéré comme un mystère ou une supercherie, la science médicale a aujourd’hui prouvé la véracité du phénomène. Seul une opération du cerveau (zone qui “gérait” le fonctionnement du membre amputé) semble vraiment apte à enrayer ces douleurs insupportables. Mais cette délicate opération n’est pas toujours possible; alors les individus apprennent à vivre avec leur douleur et essayent de la gérer à coup d’antalgiques puissants. Du coup, on “fabrique” de nouveau pharmacodépendants à défaut de trouver des traitements plus appropriés (sans dépendance forte et phénomènes de tolérance). Le Cannabis médical semble avoir sa place dans ce contexte à la vue des résultats qu’il octroi dans ce domaine et des témoignages de sujets traités avec. Cette thérapie cannabique est toujours interdite en France on préfère que nos malades souffrent plutôt qu’ils puissent s’adonner à ce qu’on appelle faussement ou stupidement un fléau. Megiddo (Projet …) : Voici ce qu’en dit wikipédia dans la page web : http://fr.wikipedia.org/wiki/Projet_Megiddo Le Projet Megiddo est un rapport du FBI de la fin du XXe siècle ayant pour objectif d'évaluer les risques de terrorisme d'origine interne aux États-Unis à l'approche de l'an 2000[1]. Le rapport désigne comme menace les promoteurs d'une suprématie blanche, de la Christian Identity (ensemble de sectes promouvant un christianisme raciste), les Militia Movement (groupes paramilitaires très attachés au port d'armes et hostiles au gouvernement), les Black Hebrew Israelites (association de noirs américains se réclamant de la tradition juive, sans être reconnus), et les adeptes des cultes apocalyptiques, qui pourraient devenir violent à l'aube du nouveau millénaire. Le nom Megiddo est le nom d'une colline au nord d'Palestine qui fut le site de nombreuses batailles. Le nom Armageddon (Armageddon signifie "colline de Megiddo"), en terme religieux, a fini par signifier "bataille" et en particulier le point culminant de la bataille du Bien contre le Mal. Le nom est devenu un titre que le FBI a jugé adapté pour un projet analysant la croyance en une transformation radicale de l'humanité en l'an 2000 susceptible de provoquer des violences afin de précipiter la chute de la société de cette fin de siècle.[1] L'an 2000 L'an 2000 a été le sujet de nombreux débats et de spéculations. Le FBI jugeait que des groupes extrémistes donnant une signification particulière au nouveau millénaire pourraient être un défi pour les forces de l'ordre.[1] Le document Le document ne souligne que très peu de menaces spécifiques. Il désigne cependant le groupe Aryan Nations de Richard Butler comme potentiellement violent et les Odinistes comme racistes et donc susceptible de présenter une menace.[1] Articles connexes •

Guerre contre le terrorisme

Millénarisme

Terrorisme

455


Sources •

(en) Texte complet du Projet Meggido

(en)[pdf] Texte sur le site du FBI

Références 1.

↑ a, b, c et d Document du Projet Megiddo

Fin de l’article. Le projet Megiddo (Megiddo Project), présenté dans le texte précédant de Wikipédia comme un simple rapport préventif du FBI, à la caractéristique de déclancher la panique et des réactions violentes autant chez ceux qui le justifient que ceux qui le dénoncent. C’est est vecteur d’escalade qui potentialise la parano gouvernementale et tend à la pousser très au-delà des limites démocratiques, impliquant une réponse tout autant paranoïde de la part de ceux qui se sentent visés par le texte en question. Le choix du nom de ce rapport n’est pas étranger à cela : Megiddo est une colline située près de la vallée de Jezréel, lieu ou se tiendra la fameuse bataille biblique d’'Armageddon selon l’Apocalypse. Pour tous les croyants, le seul choix de ce nom est un « signe » qui « rajoute de l’huile sur le feu » de la polémique plutôt qu’il ne l’apaise. A l’origine, ce rapport qui date de 1999, se contente de mettre en garde contre des comportements violents possibles de la part de groupes politico-religieux de types millénaristes ou apocalyptiques au moment du passage à l’An 2000. Il visait notamment les dérives sectaires, racistes et extrémistes. Sous cet angle là, il n’y avait pas de quoi « fouetter un chat ». En revanche, le rapport sort quand même du cadre démocratique parce qu’il inclus aussi les défenseurs actifs des amendements de la Constitution comme le droit de posséder une arme à feu, le droit à la propriété privée, l’école à la maison quand ce n’est pas ceux qui défendent la constitution entière. Cette liste inclus aussi ceux qui pensent que les élections aux USA sont truquées, qu’un Nouvel Ordre Mondial existe et que des bases militaires seront utilisées comme camps de concentrations. Par ailleurs, et c’est bien plus inquiétant, il y a eu une refonte totale de la définition même de ce danger sous le gouvernement Bush, refonte qui s’est encore aggravée sous Obama. Il semblerait que les groupes suspects se soient élargis à : « tout ce qui inquiète ou menace la stabilité gouvernementale » - sous entendu que ce genre de gouvernement ne supporte plus aucune opposition, même démocratique et pacifique. Depuis, tout ce qui à trait au plan Megiddo réadapté ou à la liste des personnes surveillées (1 million en 2007, nombre grandissant chaque jour), au texte du NSPD#51 (ordre exécutif à accès restreint) ou aux projet du « homelan Security Commity » n’est diffusé ni au public, ni à ses représentant élus ! Le fait que des centaines de camps de concentrations ont été construits dans l’intervalle ne vient rassurer personne. Depuis le 11 Septembre, tout un arsenal de lois démonte l’un après l’autre, toutes les garanties de libertés et tous les amendements de la Constitution américaine. Du coup, les chrétiens se sentent visée en premier lieu et le simple fait d’aller à la messe et de proclamer sa foi en public fait de vous un « terroriste domestique » potentiel ! Idem si vous étés un manifestant pacifiste ou avez soutenu un concurrent d’Obama aux élections présidentielles. A ce sujet, avoir un autocollant « Ron Paul » ou « Chuck Baldwin » collé sur sa voiture est une très mauvaise idée : cela peut actuellement vous emmener à un interrogatoire par les services secrets US et à un fichage à vie. C’est dans cette ambiance - à la limite de la Guerre Civile et d’une nouvelle sécession - que les USA entre dans le nouveau siècle. Comme nos médias n’en parlent pas, je vous conseille de regarder la vidéo « Montage sur les camps de concentrations de la FEMA » présente dans le DVD n°4 de l’encyclopédie en cours. Menachem Mendel Schneerson : Voici ce qu’en dit Wikipédia. http://fr.wikipedia.org/wiki/Menachem_Mendel_Schneerson Lubavitcher Rebbe

456


Le Rabbi discourant un enseignement hassidique. Présentation Nom de naissance

Menachem Mendel Schneerson

Surnom(s)

Le Rebbe

Naissance

5 avril Mykolaiv, Ukraine

Décès

12 juin 1994 (à 92 ans) Brooklyn, New York,

Lieu de sépulture

Queens

Dynastie

Habad-Loubavitch

Prédécesseur

Yosef Yitzchok Schneersohn

Successeur

Titulaire

Œuvre

Likutei Sihot

Place dans la lignée

7

1902

Prise de ses fonctions 17 janvier 1951 Fin d'exercice

12 juin 1994

Père

Levi Yitzchak Schneerson

Mère

Chanah, née Yanovski

Épouse 1

Chaya Mushka Schneerson

Menahem Mendel Schneerson, né le 18 avril 1902 à Mykolaïv, Ukraine et décédé le 12 Juin 1994, également connu par ses fidèles comme le le Rebbe ou le Rabbi de Loubavitch, est le septième héritier de la dynastie du Hassidisme HaBaD fondée en 1797 par Rabbi Schnéour Zalman de Lyadi. Il fut un des leaders spirituels du judaïsme mondial et notamment de la mouvance loubavitch depuis 1950 à la suite du décès de son beau-père Joseph Isaac Schneersohn. Il a notamment encouragé et agi pour la diffusion du judaïsme et la fondation d'un réseau d'institutions d'études juives et de l'enseignement de la Torah.

457


Une rumeur diffusée de son vivant voulait que Rebbe fût le Mashiah potentiel de la génération attendu par les Juifs. Il n'a pas eu d'enfants mais a légué depuis son décès en 1994, appelé "voilement" par une partie de ses fidèles, plus de 4 600 institutions a travers le monde. Éléments Biographique Jeunes années Menahem Mendel Schneerson est né le 18 avril (11 Nissan) 1902 à Mykolaïv, en Ukraine, au foyer de Reb Levi Yits’hak et de la rebbetzin Chana Schneerson. Son grand-père maternel est le rabbin Meir Shlomo Yanovsky, le rabbin de Mykolaïv. Il porte le même patronyme que Rabbi Yossef Yist’hak, son futur beau-père auquel il succèdera du fait que tous deux descendent, à travers deux lignées différentes, de Rabbi Menahem Mendel, troisième de la lignée, le célèbre Tsemah Tsedek. Il passe sa jeunesse à Iekatrinoslav (rebaptisée Dniepropetrovsk par les Bolchéviks) dont son père Rav Levi Yits’hak est le rabbin. Rav Levi Yits’hak est un maître inspiré de la Kabbale, qui explore le Zohar et le Talmud.Contre toute attente, le futur Rabbi de Loubavitch ne fréquente pas de Yeshiva. En dehors d'un premier maître avec lequel il fait ses premiers pas dans les textes — et auquel il voue une éternelle déférence —, son père est son unique précepteur. Reb Levik prescrit à son fils un cursus de 16 heures d'études quotidiennes allouées à la Torah et lui accorde les huit qui restent pour s'alimenter, dormir et pour les études profanes avec différents professeurs de la ville. L'enfant accumule les lectures, dévore des dictionnaires de langues, tout en passant le plus clair de son temps à étudier les ouvrages dont il devra un jour assurer l'héritage. Sa chambre est tapissée de cartes astronomiques. Sa mère se plait à vanter ses capacités d'absorption — celles qui lui permettront, le moment venu, de dicter la réponse à une lettre en en lisant trois autres. On sait également qu'il ne prise guère les distractions de son âge et que les livres sont déjà sa patrie. Pour les qualités humaines, sa mère relate tardivement qu'il sauta à l'âge de dix ans dans le Dniepr gelé pour sauver un enfant qui se noyait et qu'il manque d'être emporté par le typhus, contracté lors d'une épidémie après s'être porté secouriste volontaire. Le jeune homme s'intéresse à tout, c'est-à-dire à tous les déploiements intellectuels dont il fera plus tard usage pour « valoriser le Créateur et la profession de foi rédemptrice de la Torah ». Il s'inscrit en candidat libre dans divers établissements et y obtient des diplômes. Au moment où il rencontre Rabbi Yossef Yits’hak en 1923, à Rostov, il est quasiment inconnu de la communauté hassidique qui campe autour du maître. Elle est même un peu surprise par ce jeune homme de vingt et un ans, impeccablement mis et aux manières raffinées, d'autant plus que l'on saura vite que le sémillant jeune homme est destiné à épouser la dernière des filles du Rabbi : Chaya Mushka Schneerson. Le Rabbi rassure ses disciples en attestant que ce jeune homme un peu suspect sait mot à mot les deux Talmud et les grands décisionnaires, et que les larmes qu'il verse lors du Tikoun ‘hatsot — ces lamentations que les très pieux récitent quotidiennement à minuit — sont indicibles. Berlin En 1927, le régime de Staline commence à réprimer les institutions religieuses et Rabbi Yossef Yits’hak, qui ne laisse planer nulle équivoque sur le mépris qu'il voue à ce régime et du peu de cas qu'il fait de son règlement, est arrêté. La sentence de mort prononcée contre lui est commuée en exil et durant l'été suivant, il doit quitter la patrie du ‘hassidisme pour Rīga où il établira six ans durant son « gouvernement en exil ». Il emmène sa famille, ses proches disciples et son futur gendre. Le 27 novembre 1928 à Varsovie, Rabbi Menahem Mendel épouse la fille de son cousin[1], le Rabbi Yossef Yits’hak, Chaya Mushka Schneerson. Ce mariage est célébré dans la capitale polonaise, haut lieu du judaïsme d'Europe centrale. Des sommités rabbiniques, dont le lieu foisonnait à l'époque, eurent alors l'occasion de mesurer la texture intellectuelle de cet homme apparu ganté de blanc qui leur fournit une matière édifiante. Le nouveau couple part ensuite s'installer à Berlin où le futur Rabbi fréquentera l'université, et un grand nombre d'intellectuels juifs (il se souviendra par la suite y avoir vu Albert Einstein jouer du violon).

458


Paris En 1933, la montée au pouvoir du nazisme les fait quitter Berlin pour Paris. Là, il fréquentera la Sorbonne et d'autres établissements de l'enseignement supérieur tout en revivifiant l'esprit des nombreux réfugiés que la tourmente commence à déverser dans la Ville des lumières. Il assure aussi un cours quotidien à l'oratoire du 17, rue des Rosiers. Ceux qui fréquentent le couple, qui habite à quelques pas de la station Mouton-Duvernet, attesteront que l'ouverture de cet homme aux êtres et aux idées cohabite avec une piété méticuleuse. De son séjour dans la capitale française, le Rabbi gardera toute sa vie un attachement particulier au judaïsme français, dont l'histoire par la suite le lui rendra bien. Au point même que lors d'un mémorable Sim'hat Torah en 1974 à New York, auquel assistaient quelque cinq cents Français, il fit danser les Français sur l'air de la Marseillaise qu'il entonna sur les paroles d'un cantique à la gloire de Dieu, récité le Shabbat et les jours de fêtes à la synagogue. En 1941, l'invasion de la France le fait quitter Paris pour la Zone libre. Son périple le conduit à Vichy puis à Nice. Certains témoignages attestent qu'il y aura des liens avec la Résistance locale, et qu'il emmènera même des jeunes en montagne la nuit pour confectionner des Matsot à l'approche de Pessa'h. Entre temps, en Russie, son père exaspère les Bolcheviks en refusant de jouer leur jeu. Une nuit précédant la fête de Pessa'h 1939, le NKVD fait irruption chez lui et l'emmène. Après avoir transité de prison en prison, il est envoyé en exil dans un cloaque du Kazakhstan où il décède le 9 août (20 Av) 1944 dans un état de déchéance physique. C'est là-bas qu'avec de l'encre confectionnée par son épouse laquelle l'aura rejoint entre temps - il écrira ses commentaires kabbalistiques du Zohar, sur les marges des quelques livres qu'il aura pu emporter. Son fils les publiera par la suite et les commentera abondamment. En mai 1941, le Rabbi et son épouse embarquent à Marseille pour Barcelone. Peu après, ils embarqueront à Lisbonne pour accoster à New York le 23 juin 1941. Son beau-père s'y trouve depuis mars 1940 après avoir échappé d'une façon aussi rocambolesque que miraculeuse à l'anéantissement des Juifs de Varsovie. Arrivée à New-York Le Menahem Schneerson qui arrive à New York est aussi méconnu de la colonie Loubavitch américaine qu'il l'était de l'entourage de son beau-père en Russie. Dans un premier temps, il se consacre exclusivement à la maison d'édition fondée par son beau-père et qui s'est donné pour tâche de publier l'immense patrimoine accumulé depuis deux siècles. Mais la santé de son beau-père décline et il est appelé à le remplacer pour célébrer les Farbrenguen, ces réunions ‘hassidiques au cours desquelles les interventions du Rabbi alternent avec les chants. C'est ici que l'on va découvrir la trempe de cet intellectuel que son beau-père appelle « mon ministre de la culture ». Dans ses interventions, il fait sauter les clivages qui cloisonnent apparemment les diverses disciplines du savoir accumulé par la tradition juive. Le pilpoul talmudique est soudain chamarré de Kabbale, le sens littéral devient écarlate quand la sève du Hassidisme HaBaD les irrigue et les irradie. Cet homme qui n'a pas cinquante ans fait boire, danser, exulter et réfléchir des doctes qui ont parfois deux fois son âge et qui n'aperçoivent rien de semblable dans leur expérience passée. Au printemps 1947, il fait son ultime voyage à l'étranger en revenant à Paris accueillir sa mère qui à réussi à quitter l'Union soviétique. Il ne quittera plus jamais son fief de Crown Heights à Brooklyn. Le Rabbi de Loubavitch Le 17 janvier 1951, Menahem Mendel Schneerson reprend le siège laissé vacant par la Histalkout (décès) de son beau-père un an auparavant et devient le septième Rabbi de Loubavitch. Il abat très vite ses cartes et sa profession de foi se résume en un mot : « Oufaratsta » (voir verset biblique Genèse 28,14 : « Ta descendance sera (innombrable) comme la poussière de la terre; Et tu t'étendras (“oufaratsta”) à l'ouest, à l'est, au nord et au sud » ), la « diffusion de la Torah et de ses valeurs vers tous les horizons juifs qu'elles n'ont pas encore atteints ». C'est le saut à corps perdu dans cette entreprise qui attestera du véritable attachement de ses hassidim à son enseignement. Les farbrenguen qu'il célèbre lesquels peuvent parfois durer huit heures et plus, et durant lesquels il discourt sans notes - exaltent jusqu'à ceux qui n'entendent pas un mot à son yiddish talmudique et didactique.

459


Dans ce foisonnement d'enseignements, une profession de foi générique : le refus de relativiser le moindre aspect d'une Torah divine, servi par un désir effréné d'asseoir chaque enseignement dans le monde du concret. Le déploiement in extenso de toutes ses interventions approche la centaine de volumes. Il discourt et chante, mais écrit aussi, et à tous. Aux rabbins, aux hommes d'État, à des artistes, des écrivains - Élie Wiesel compte parmi ceux dont il a marqué l'esprit - à des enfants et à tous ceux qui recherchent son conseil. Quelque trente volumes de sa correspondance ont été publiés. Il reçoit aussi beaucoup. Pendant plus de trois décennies il donnera à raison de deux nuits par semaine des audiences privées lors desquelles, durant parfois un tour de cadran, il écoute et conseille ceux qui auront sollicité une entrevue. Il intercède aussi pour ceux qui lui en font la demande. II passe régulièrement des heures, à jeûn, et parfois sous un soleil de plomb à lire, sur la sépulture de son beaupère, les demandes de bénédictions qui affluent tous les jours à son secrétariat. À l'âge de 76 ans, après un accident cardiaque au beau milieu de la joie des danses de la Fête de Sim'hat Torah en 1978, il récupère difficilement mais continue en refusant de prendre du repos malgré les inquiétudes de son entourage. Il célèbre un farbrenguen toutes les semaines, sans compter des interventions publiques inopinées à l'issue des offices du soir. Les audiences particulières interrompues après son incident cardiaque reprennent en la matière du « dollar » qu'il distribue chaque dimanche matin à des centaines de personnes (religieux, non religieux, hommes, femmes et enfants, célébrités de toutes sphères) qui passent devant lui - parfois pendant huit heures d'affilée - et demandent sa bénédiction et son conseil (pour des questions sur la Torah, mais aussi dans leur travail, leurs relations personnelles ou leurs études). Dernières années

Le Ohel

La tombe du rabbi et de son beau père

Au début des années 1980, le Rabbi passe l'ultime et incontournable vitesse. Il annonce que les pas du Messie résonnent déjà et engage tous ceux qui aspirent à eux à les hâter en s'en faisant l'écho par l'étude des enseignements et lois liés à l'époque messianique en s'attachant à convaincre tous ceux qu'ils peuvent atteindre que la venue du Messie est une réalité qui n'attend que notre foi en elle pour prendre corps. Dès lors, à chacune de ses interventions, il accentuera encore l'urgence de l'effort à déployer pour faire aboutir l'ultime parachèvement de la Création. Parallèlement il encourage avec force et vigueur dans de nombreuses allocutions le peuple juif a encourager tous les peuples de la planète a accomplir leurs part dans la création, but ultime de leurs venu sur terre, en respectant les 7 Lois de Noé, tout en continuant leurs activités habituelles, en effet Dieu n'a pas uniquement donné à Moise sur le Mont Sinaï les décrets a respecter concernant le peuple d'Israël mais aussi les lois concernant tous les peuples de la terre. Au début des années 1990, il déclare que les bouleversements politiques intervenus en Europe et qui mettent fin à la Guerre froide sont un signe caractéristique du prochain avènement messianique. Il relie le fait que ces mutations se soient effectuées sans effusion de sang aux prémices d'une ère de paix universelle. Lorsque éclate la première Guerre du Golfe, il déclare qu'il s'agit de la réalisation des termes du Midrash Yalkout Chimoni annonçant, pour « l'année où le Machia'h se dévoilera », la guerre du dirigeant de la Perse (qui avait dans l'antiquité sa capitale à Bagdad) contre un pays arabe et le désarroi mondial qui en résultera. Suivant l'agencement du récit du Midrash qui relate la façon dont Machia'h rassurera le peuple juif et annoncera la délivrance, en se tenant sur le « toit du Temple » (lieu profane qui, selon le Rabbi, fait allusion à une terre extérieure à Israël), le Rabbi ne cesse d'encourager la population

460


d'Erets Israël et annonce prophétiquement qu'il n'y aura à craindre aucune attaque non conventionnelle et que la guerre se terminera à Pourim, contrairement aux prévisions de tous les experts stratégiques. Dans la confusion régnante, il est une des voix qui rassérène et donne espoir aux Juifs du monde entier. Le soir du 12 avril (28 Nissan) 1991, il admoneste ses hassidims en disant tout l'effort qu'il sollicitait. Il affirme avoir accompli le travail qui relevait de sa tâche et que le reste appartient désormais à ceux qui l'écoutent. Il passera l'année qui suivra à commenter la section hebdomadaire de la Torah en s'attachant particulièrement à montrer comment le monde dans sa finitude aussi bien que l'homme, tout humain qu'il soit, sont des vecteurs de l'Infini. Engageant chacun à révéler cette dimension dans sa vie quotidienne, il ne cesse d'annoncer qu'il suffit « d'ouvrir les yeux » pour prendre conscience que le seuil de la Rédemption est accessible. Plusieurs de ces éminents Hassidims aperçoivent dans un nombre considérable de ces discours la proclamation indirecte de par le Rabbi lui-même d'être le Machiah. Le 2 mars 1992, alors qu'il se trouve sur la sépulture de son beau-père, une violente attaque cérébrale le soustrait aux yeux d'une communauté juive suspendue à ses lèvres. Après des mois d'une convalescence lors de laquelle il n'a cessé de répondre aux demandes de bénédictions et désormais atteint d'hémiplégie, il réapparaît dans sa synagogue le jour de Rosh Hashana de l'année hébraïque 5753, à l'automne 1992. Trois semaines plus tard, le jour de Sim'hat Torah, il encourage avec vigueur pendant plus de 2 années les hassidim s'adonnant aux chants du désormais celebre "Yehi adonenou..." Le 12 juin 1994, le Rabbi décède. Certains de ses fidèles pensent qu'il n'est pas vraiment mort et disent qu'il se voile physiquement. Il laisse aux Juifs la promesse de la Délivrance et l'injonction de travailler « de nos propres forces », de celles que l'âme juive recèle, pour en concrétiser l'avènement. Que ce soit en priant dans sa maison d'étude du 770, ou sur le Ohel (tombe du Rabbi et de son beaupère), laquelle est visitée par des dizaines, voire parfois des centaines de personnes chaque jour, énormément de juifs et non juifs de par le monde déclarent continuer de recevoir miraculeusement conseils et bénédictions de sa part. Le rabbin Schneerson est le Roi Messie

Le drapeau des Habad messianites. La pensée développée par Menahem Mendel Schneerson vers la fin de sa vie est généralement interprétée comme une prétention à être lui-même le messie, et c'est d'ailleurs ainsi que le voient la majorité des chasidim à la veille de sa mort. Le développement de ce messianisme et son impact sur le judaïsme orthodoxe et Habad en particulier fait l'objet de nombreux débats dans la presse juive et les revues spécialisées. La conviction que le défunt Menchem Mendel Schneerson est bel et bien le messie susceptible de revenir à tout moment est extrêmement répandue dans la communauté Habad. De nombreux fidèles croient que le concept habituel de mort ne s'applique pas à un vrai tzadik (saint, juste) tel que le Rabbi de Loubavitch M.M Schneerson, dont l'âme est plus proche de Dieu que celle d'un homme ordinaire. Ils considèrent ainsi que leur dernier rabbin n'est pas mort, mais reste vivant d'une façon imperceptible aux humains ordinaires, et qu'il se manifestera de nouveau pour proclamer son messianisme.[2] Beaucoup refusent ainsi de faire suivre son nom de la marque habituelle de respect aux défunts (zt"l pour Zecher Tzaddik Livrocho, "que la mémoire du juste serve de bénédiction"). Article détaillé : Messianisme Habad. Notes et Références 1.

↑ Voir, Heilman & Friedman, 2010, p. xv.

461


2.

↑ Mashiah Akhshav, volume IV, 1996 de Rabbi Levi Yitzchack Ginsberg, de la yeshiva Kfar Chabad

Voir aussi •

Chronologie des écrivains de la littérature judaïque.

Références •

Liens du Rabbi de Loubavitch avec la France

« Qui est le Rabbi de Loubavitch ? »

Rubrique dédiée du site officiel du mouvement Loubavitch mondial

Schlomo Brodowicz, L'Âme d'Israël.

Emmanuel Haymann, Au cœur de l'intégrisme juif.

Bibliographie •

Samuel C. Heilman & Menachem M. Friedman. The Rebbe. The Life and Afterlife of Menachem Mendel Schneerson. Princeton University Press: Princeton and Oxford. 2010. ISBN 978-0-691-13888-6

Liens externes •

(en) Le site en anglais du mouvement Loubavitch mondial.

(fr) Le site en français du mouvement Loubavitch mondial.

Fin de l’article. Parce que cet homme fut cité dans la « Terrible menace Illuminati », comme grand leader religieux Hassidique, mais aussi comme candidat potentiel à la messianité, j’ai tenu à placer ici un article de Wikipédia le concernant. Après une étude succincte, je n’ai pas trouvé d’appel à la haine ou de propos discriminant anti-goy sortant de la bouche de ce personnage. Au contraire, le Rebbe passe pour un homme très pieu, sage, porté sur la joie et la simplicité. Il prône la gentillesse, bien que cette approche tranche avec sa position sur la guerre palestinienne. Je précise ceci car certains hassidiques loubavitch ont une affreuse réputation d’extrémistes religieux antigoy et racistes dans les mondes chrétien et musulman. Dans une étude sur le mouvement Loubavitch (http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_Loubavitch ), Wikipédia nous explique que : « Philosophie politique Schneerson prend une position engagée au sujet du conflit israélo-arabe. Il soutient que toute concession territoriale sur une partie d'Israël met en danger la vie de tous les Juifs en Terre d'Israël et est donc interdite par la Halakha (loi juive).[34] Il insiste sur le fait que tout pourparler en vue de ces concessions montre un signe de faiblesse et encourage les attaques arabes, mettant ainsi en danger des vies juives.[35] En politique intérieure américaine, Schneerson soutient la participation du gouvernement dans l'éducation, salue la création du Département américain de l'éducation en 1980, mais insiste pour que le cadre de la mission éducative de l'école inculque aux enfants les valeurs religieuses inhérentes dans un cours sur les sept Lois noahides. Il appelle à l'introduction d'un moment de silence au début de la journée scolaire, pour encourager les étudiants à utiliser ce temps pour des pensées ou des prières.[36]

462


Messianisme Schneerson répète sans cesse qu'il faut accélérer la venue du Messie. Il ordonne à ses disciples de devenir actif dans le kirouv, le retour des Juifs non- orthodoxes à l'orthodoxie.[10] Son slogan devient oufaratzta (Genèse 28:14), un mot hébreu qui signifie tu diffuseras pour implorer ses partisans de rapprocher les temps messianiques ensauvant les âmes juives de la laïcité.[11 » Les juifs hassidiques sont talmudiques et kabbalistiques, toutefois, il faut reconnaître qu’ils déclarent ramener la Kabbale et le hassidisme sur une base rationnelle et dénoncent que le mouvement néglige l'étude du Talmud en se concentrant trop sur le mysticisme. Shneur Zalman, autre grand personnage du mouvement Hassidique, donne à la Thora un rôle central. Résolument, le « fond de commerce » du mouvement Hassidique se situe autour de la reconversion des juifs non pratiquants à la religion juive et l’attente messianique défini comme « imminente ». Il se construit donc avec des gens qui sont plus enclins à soutenir Eretz Israël et à développer un nationalisme pro sioniste, ce qui contraste avec une autre branche orthodoxe juive qui y est complètement hostile : Naturei Karta. La caractéristique tant de l’homme, Menahem Mendel Schneerson, que de son mouvement hassidique, est de simplifier à l’extrême la religion juive et de ne rien imposer de contraignant, juste susciter une conduite. Il se pourrait alors, mais je risque de m’attirer les foudres de ses adeptes tant l’homme, en dépit de son décès, est resté populaire, que cette branche du hassidisme n’a pas d’autres buts que de « ramener des voies au sionisme », l’aspect religieux n’étant qu’un appât, un subterfuge. Toujours d’après Wikipédia, Habad est actuellement considéré comme le troisième [37] ou le quatrième plus grand [38] mouvement hassidique de judaïsme orthodoxe en termes de nombre d'adhérents. Il y a plus de 200.000 adhérents au mouvement, et jusqu'à un million de juifs fréquentent les services Habad au moins une fois par an.[39] Le mouvement ne sert pas que ses membres, il a une vocation à l’adresse de tous les juifs et ce, sur un plan international (1350 établissements Habads dans 65 pays). Il s’est aussi ouvert vers l’éducation des enfants non juifs et prône l’application des lois noahides (ou noachiques, certains disent même noahmiques) aux peuples non juifs. Il bénéficie d’un financement conséquent dont on ignore tout – mais qui pourrait se ramifier jusqu’à la famille Rothschild. Les juifs récemment intégrés dans leur communauté peuvent bénéficier d’aides diverses (pas forcément monétaire mais souvent sociale), la reconnaissance qu’ils ressentent en fait la forte cohésion du mouvement. Les juifs hassidiques ne voient que du bien dans cette organisation culturelle et religieuse qui les accueille et résout nombre de leurs problèmes. Pour autant, ils ne se rendent pas compte qu’ils pourraient être victimes d’une manipulation à des fins politiques. Mercaptans : (Chimie). Radical hydro-sulfuré (de formule SH) venant se greffer sur des molécules d’hydrocarbures. Joue sur les odeurs des carburants et leur teneur en octane et sa présence dans les gaz pose un problème : il doit donc en être éliminé et cette opération provoque un surcoût. Le sujet des mercaptans est bien plus vaste mais le détailler nécessiterait que vous ailliez de bonnes connaissances en chimie et n’apporterait rien de plus à l’œuvre en cours Mesrine, Jacques : Présent dans une chanson sur le chanvre : « Mes deux modèles sont Jacques Herer et Jacques Mesrine … ». J’ai constaté que le célèbre ganster était abscent de nombreux dictionnaires comme, par exemple, le Petit Larousse Multimédia 2009. Ceci est incompréhensible car des individus bien plus voleurs et assassins, comme de nombreux politiciens et dictateurs, y sont présents. N’oublions pas que Mesrine avait réussit à emporter le cœur des français qui le surnomaient « Robin des bois » ! La Police l’a tué déjà une fois : elle ne le tuera pas médiatiquement et c’est peutêtre même parti pour qu’on en parle encore pendant des siècles !

463


Pour réparer cet affront, même si c’est long et un peu hors sujet, voici ce qu’en dit Wikipédia : Jacques Mesrine Surnom(s)

L'ennemi public n° 1 L'homme aux mille visages le Robin des Bois français

Naissance

28 décembre 1936 Clichy-la-Garenne

Décès Nationalité

2 novembre 1979 (à 42 ans) Porte de Clignancourt France

Profession(s) Représentant en tissus, militaire, restaurateur et aubergiste. Formation Famille

Formation de parachutiste-commando à l'armée Trois enfants, Sabrina, Boris et Bruno

Jacques René Mesrine [me in, m s in][1] (né le 28 décembre 1936 à Clichy-La-Garenne, mort le 2 novembre 1979 porte de Clignancourt, à Paris) est un criminel français ayant opéré principalement en France mais aussi au Canada, en Espagne et une fois en Suisse. Il est surnommé « l'homme aux mille visages » ou, à tort de son propre aveu, « le Robin des Bois français ». Déclaré « ennemi public n° 1 » au début des années 1970, il est notamment connu, en France, pour des braquages médiatisés et pour ses évasions. Jeunesse et guerre d'Algérie Fils de commerçants aisés du textile, c'est à Clichy-La-Garenne (au 5 de l'avenue Anatole-France) qu'il grandit et qu'il se met à fréquenter le quartier populaire de Pigalle à Paris. Ses parents ont pourtant des projets pour lui : ils souhaiteraient plus tard le voir intégrer l'école des hautes études commerciales (HEC). Mais il n'aime pas l'école. Il effectue une partie de sa scolarité au collège-lycée de Juilly, tenu par les oratoriens. Il en est renvoyé à cause de violences exercées envers le proviseur. Il devient alors représentant en tissus. A noter qu'il avait comme camarade d'école Jean-Jacques Debout[2]. Brièvement marié de juillet 1955 à 1956 avec Lydia de Souza, alors qu'il n'a que dix-neuf ans, Jacques Mesrine s'engage dans la guerre d'Algérie comme parachutiste-commando. C'est durant celle-ci qu'il prend un pistolet .45 ACP et le rapporte en France. Il l'aura constamment sur lui. Jacques René Mesrine sera décoré par le général de Gaulle de la croix de la Valeur militaire. Il revient en France en mars 1959, après avoir reçu un certificat de bonne conduite de la part de la 626e compagnie. D'après ses proches, l'expérience de l'Algérie l'a profondément marqué il aura été plusieurs fois de « corvée de bois » (exécution sommaire de prisonniers en dehors des enceintes militaires). Premiers crimes en France Il participe à de nombreux cambriolages dès l'âge de vingt-trois ans, avec son ami de toujours Tony Ferreira. Le 4 novembre 1961, il a un enfant (une fille qui s'appellera Sabrina) avec Maria de la Soledad. Il ne se mariera qu'une seule fois. C'est à cette époque qu'il est arrêté et condamné pour la première fois à payer une amende pour port d'armes prohibé.

464


Le 17 janvier 1962, il est arrêté au Neubourg, à côté de Louviers, où ses parents avaient une maison de campagne, alors qu'il tentait, avec trois complices, de braquer le Crédit agricole. Il est condamné, pour la première fois, à dix-huit mois de prison en mars 1962. Il passera son temps d'incarcération dans les prisons d'Évreux, puis d'Orléans. Il est relâché en 1963. Il souhaite alors quitter la vie criminelle et trouve un emploi dans une entreprise d'architecture d'intérieur. Mais il perd son travail suite au chômage technique de celle-ci et redevient criminel. Les îles Canaries, le Canada et le Venezuela Le 2 décembre 1965, il est arrêté à Palma de Majorque en train de voler des documents politiques dans le bureau du gouverneur militaire. La police locale le soupçonne de travailler pour les services secrets français. Il est condamné à six mois de prison. En octobre 1966, il ouvre un restaurant à Santa Cruz de Tenerife dans les îles Canaries. Parallèlement Jacques Mesrine continue son activité criminelle. En décembre 1966, il attaque une bijouterie à Genève, en Suisse. En mai 1967, il ouvre une auberge à Compiègne, en France. Le 15 novembre 1967, il cambriole un hôtel à Chamonix. Le 8 décembre, il braque une maison de haute couture parisienne. Maria de la Soledad le quitte et leurs trois enfants, Sabrina, Bruno et Boris, sont confiés aux parents de Mesrine. Le 6 février 1968, il fuit au Canada avec Jeanne Schneider, maîtresse rencontrée après son divorce. Cette dernière était une call-girl, dont les souteneurs ont été abattus par Mesrine, selon ses dires. En juillet 1968, les deux arrivent à Montréal. Le couple rentre au service d'un milliardaire handicapé, Georges Deslauriers, qu'ils enlèvent le 12 janvier 1969, après avoir été renvoyés et demandent une rançon de 200 000 $ à son frère. Mais Georges Deslauriers réussit à s'échapper. Dès lors, Mesrine se lance dans la grande criminalité. Le 26 juin 1969, le couple Mesrine-Schneider quitte le motel des trois sœurs à Percé où il s'était réfugié et franchit illégalement la frontière des États-Unis. Le 30 juin, le corps étranglé d'Évelyne Le Bouthilier, patronne du motel, est découvert dans sa résidence à Percé. En fuite aux ÉtatsUnis, Mesrine est arrêté à Texarkana, dans l'Arkansas, et extradé vers le Canada. À sa sortie d'avion, il fanfaronne devant les journalistes et déclare, reprenant une citation du général de Gaulle : « Vive le Québec libre ! » Accusé de meurtre et de kidnapping, Mesrine se retrouve à la une des journaux québécois. Il est déclaré ennemi public n° 1. Le 17 août 1969, Mesrine et Schneider s'évadent de la prison de Percé, mais ils sont repris le lendemain. Toujours en août 1969, ils sont condamnés respectivement à dix et à cinq ans de prison pour le rapt de Georges Deslauriers. En janvier 1971, Mesrine et Schneider sont acquittés pour le meurtre de Le Bouthilier. Mais cette accusation d'un meurtre qu'il n'avait pas commis fut pour Mesrine une injustice profonde. Ce sera un des thèmes principaux de son deuxième livre, Coupable d'être innocent, écrit en 1979. Le 21 août 1972, il s'évade de la prison de Saint-Vincent-de-Paul avec cinq autres détenus dont notamment Jean-Paul Mercier. Leurs cavales sont émaillées de nombreux méfaits. Le 26 août, ensemble, ils braquent la caisse populaire de Saint-Bernard à Dorchester, puis, dix minutes plus tard, ils font de même avec celle de Saint-Narcisse de Lotbinière, soit deux le même jour. Leur butin s'élève à 26 000 $. Le 28 août, ils braquent la Toronto Dominion Bank à Montréal. Ils la braquent à nouveau trois jours plus tard. Le 3 septembre, ils échouent dans leur tentative de libérer trois prisonniers de la prison de Saint-Vincentde-Paul, celle où ils se trouvaient prisonniers et ils blessent grièvement deux policiers. Une semaine plus tard, pendant qu'ils s'exercent au tir, Mesrine tue deux garde-chasses en compagnie de Jean-Paul Mercier, près de Saint Louis Blandford au Canada. En octobre, après d'autres braquages à Montréal, ils effectuent un court passage à New York, au palace du Waldorf-Astoria. Puis, d'octobre à novembre 1972, Mesrine fuit au Venezuela avec Jean-Paul Mercier et leurs deux maîtresses. Plus tard, Mercier les quittera pour revenir au Canada. Il sera tué d'une balle dans la tête lors d'une de ses tentatives de casse deux ans plus tard. Quant à Jeanne Schneider, elle finira sa peine en France à la prison de Fleury-Mérogis. À sa sortie, elle restera en France. Retour en France : l'ennemi public n° 1 Il retourne en France en décembre, où il commet le braquage de la paie d'une usine de Mantes-la-Jolie pour un montant de 320 000 FF et d'une caissière retirant 280 000 FF d'une banque. Le 5 mars 1973, lors d'une altercation avec une caissière d'un café-bar, Mesrine brandit un revolver. Un policier tente

465


d'intervenir et est grièvement blessé. Trois jours plus tard, Mesrine est arrêté à Boulogne-Billancourt. En mai, il est condamné en France à vingt ans de prison. Le 6 juin, il doit comparaître pour une petite affaire de chèques sans provisions mais il s'évade du tribunal de Compiègne en prenant en otage le président du tribunal, grâce à une arme dissimulée dans les toilettes par un complice, Michel Ardouin dit « le Porte-Avions ». Le 21 juin, il attaque à main armée l'imprimerie Lang pour s'emparer de la paie des employés, rue Curial dans le XIXe arrondissement de Paris, soit environ 1,5 millions de francs. Petit intermède dans sa folle activité, il s'offre quelques vacances de juillet à août dans une station balnéaire de la côte normande, Trouville. Mais début août, il reprend ses activités en s'attaquant au Crédit lyonnais de l'avenue Bosquet dans le VIIe arrondissement de Paris. Après ce coup retentissant, il se tient tranquille deux mois. Mais le 27 septembre, il braque deux banques coup sur coup. Il est arrêté par le commissaire Robert Broussard une première fois le 28 septembre 1973, à son appartement rue Vergniaud dans le XIIIe arrondissement de Paris. Cette arrestation reste célèbre puisque le truand, cigare aux lèvres, ouvrit la porte aux policiers après vingt minutes de négociations à travers la porte et offrit le champagne au commissaire. Mesrine plaisante avec Broussard : « Tu ne trouves pas que c'est une arrestation qui a de la gueule ? » C'est durant ce séjour en prison qu'il écrit son autobiographie L'Instinct de mort, qui paraît en février 1977. Dans ce livre, il déclare avoir tué trente-neuf personnes. À ce sujet, un criminologue, René Reouven, commente: « Il y a chez Mesrine un petit tueur qui se voudrait grand et si l'on peut comptabiliser les crimes qu'il a commis, on ne saurait en faire autant pour ceux qu'il revendique ». Le 19 mai 1977, Mesrine est condamné à vingt ans de prison pour attaques à main armée, recel et port d'armes par le juge Petit. Durant ce procès, il se produit une anecdote célèbre : il lance les clefs de ses menottes à la figure des juges pour prouver la corruption de la police et de la justice. Il est transféré au quartier de haute sécurité de la prison de la Santé. Son incarcération au QHS de la prison de la Santé est à l'origine d'un combat médiatique qu'il entend mener afin de les faire supprimer, décrivant les conditions de détention qu'il juge dégradantes[3]. Il y rencontre Charlie Bauer, un révolutionnaire d'ultra gauche, qui devient son bras droit. Il parvient à s'évader le 8 mai 1978, accompagné de François Besse et de Carman Rives. Grâce à des complicités au sein de la prison (qui introduiront des armes à leur attention), Mesrine et Besse parviennent à neutraliser leurs gardiens, escaladent le mur d'enceinte et s'évadent de cette prison réputée inviolable, laissant derrière eux Carman Rives abattu par la police. Le 26 mai 1978, il braque le casino de Deauville avec son compagnon de cavale, François Besse. Le braquage tourne mal, faisant deux blessés, mais les deux évadés parviennent à fuir. C'est à cette période qu'il se met à écrire son deuxième livre, « Coupable d'être innocent », plus politique que le premier, qui paraîtra après sa mort en 1979. Il continue les braquages, comme celui de la Société générale du Raincy le 30 juin 1978, tandis que la police poursuit ses efforts pour le localiser. La police craint le pire. Deux jours plus tard, une vaste opération est déclenchée pour tenter de retrouver Besse et Mesrine. Plus de trois cents gendarmes, ainsi qu'une section du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale assistée de policiers de la brigade antigang, sont déployés pour les rechercher ; en vain. Mesrine nargue les autorités en donnant des entretiens à des journalistes. Ainsi à Paris Match, le 4 août 1978, Isabelle Peltier reçoit ses déclarations. Il se montre menaçant envers quiconque voudrait tenter de l'arrêter. Il veut abolir les quartiers de haute sécurité (QHS) et va jusqu'à menacer Alain Peyrefitte, ministre de la Justice de l'époque. Sa notoriété entraîne une guerre des polices entre Lucien Aimé-Blanc, chef de l'Office central pour la répression du banditisme, et Robert Broussard, chef de l'antigang, pour l'arrêter. Le 10 novembre 1978, il essaie d'enlever le juge Petit, président de la cour d'assises de Paris à l'époque, qui l'avait condamné à vingt ans de prison en 1977, avec la complicité de Jean-Luc Coupé. Il voulait enlever le juge pour se venger de sa condamnation. Le juge n'étant pas chez lui, il prend sa famille en otage, et attend son retour. Mais la famille réussit à prévenir la police, par l'intermédiaire d'une des filles et d'un des fils du juge. Mesrine s'échappa sous le nez de la police mais son complice se fait arrêter. Le 21 juin 1979, il enlève le milliardaire Henri Lelièvre avec la complicité du braqueur Michel Schayewski et obtient une rançon de six millions de francs. Dès lors, il devient l'ennemi public n°1 en France. En août, une unité anti-Mesrine est créée. Le 10 septembre 1979, Mesrine tend un guet-apens dans la forêt d'Halatte (Oise) au journaliste de Minute Jacques Tillier. Après l'avoir emmené dans les profondeurs d'une grotte, il le torture, le tabasse et le blesse grièvement par trois balles en lui tirant dans la joue (« pour l'empêcher de dire des conneries »), le bras (« pour l'empêcher d'écrire des conneries ») et la jambe (« par simple plaisir », affirmera-t-il plus

466


tard). Il le laisse pour mort. Mesrine reprochait à ce journaliste de l'avoir diffamé en écrivant qu'il n'était pas une personne « réglo » avec ses associés et que c'était un bandit sans honneur, en août 1979. La mort de Mesrine Fin octobre 1979, Emmanuel Farrugia (commandant de police) et Paul Rément (capitaine de police), hommes du commissaire divisionnaire Lucien Aimé-Blanc, chef de l'Office central pour la répression du banditisme (OCRB), repèrent l'appartement de Mesrine rue Belliard, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Ceci est rendu possible par le biais d'un indicateur qui dénonce Charlie Bauer comme complice actif de Mesrine et grâce aux écoutes des coups de téléphone que Charlie Bauer passait à Jacques Mesrine. Maurice Bouvier, alors directeur central de la police judiciaire, saisit la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) du commissaire principal Robert Broussard, territorialement compétente pour procéder à l'arrestation de Jacques Mesrine. Le vendredi 2 novembre 1979 à 15h15, Mesrine, au volant de sa voiture avec sa compagne Sylvia Jeanjacquot, est encerclé par les hommes de la BRI, porte de Clignancourt à Paris. Un camion bâché, qui s'est inséré devant son véhicule, dissimule des tireurs qui ouvrent le feu sur lui et sa compagne. Vingt et une balles sont tirées. On retrouvera dix-huit impacts de balles à haute vélocité sur son corps. Il est tué en possession de grenades et d'armes de poing dissimulées à ses pieds. Sa compagne, grièvement blessée, perd un œil dans la fusillade. La mort de Mesrine est un premier cas de remise en cause de la légitime défense invoquée par la police, car celle-ci aurait ouvert le feu sans sommation. Deux nouveaux témoins ont apporté des éclaircissements en octobre 2008 sur France Inter[4], Guy Peynet, qui était en 1979 le patron du bar Le Terminus, porte de Clignancourt, n’a jamais été entendu sur procès-verbal dans la procédure judiciaire ; il a envoyé une lettre, jointe au dossier. Il affirme que les policiers n’ont pas effectué de sommations avant de tirer sur Mesrine. Tout ce qu’il a entendu, c’est une rafale de coups de feu suivie du cri : « Bouge pas ! T’es fait ! »[4]. Geneviève Adrey ne s’est jamais exprimée publiquement depuis le 2 novembre 1979. Ce jour-là, alors étudiante en musicologie, elle se trouve dans une cabine téléphonique, avec une amie, porte de Clignancourt, à quelques mètres de la voiture de Jacques Mesrine. Elle raconte avoir entendu des rafales de mitraillette ou, en tout cas, des coups de feu très rapprochés, mais en aucun cas des sommations[4]. Les sommations restent toutefois un acte militaire auquel étaient soumis les gendarmes et non les policiers. La légitime défense n'est en aucun cas soumise à l'obligation d'effectuer des sommations. Mesrine avait averti Broussard : « Quand nous nous rencontrerons à nouveau, ce sera à celui qui tirera le premier »[3]. En outre, les policiers ont témoigné qu'au lieu de se rendre et de lever les mains, il eut un mouvement latéral comme s'il allait se saisir de quelque chose. Après coup, on constatera la présence de deux grenades et de pistolets automatiques dans un sac à ses pieds. Il dit sur une cassette retrouvée par les enquêteurs à destination de sa dernière compagne, Sylvia Jeanjacquot : « Si tu écoutes cette cassette, c'est que je suis dans une cellule dont on ne s'évade pas ». L'instruction est rouverte en mars 2000. Elle débouche sur un non-lieu, le 14 octobre 2004. Le 6 octobre 2006, la Cour de cassation française a déclaré irrecevable le pourvoi en cassation de la famille Mesrine suite au non-lieu prononcé le 1er décembre 2005 par la chambre d'instruction de la Cour d'Appel de Paris. Jacques Mesrine est enterré au cimetière Nord de Clichy-La-Garenne, la ville qui le vit naître. Sa BMW 528i marron métallisé est restée avec les scellés de justice vingt-huit ans dans une fourrière à Bonneuil-sur-Marne avant d'être broyée dans une casse d'Athis-Mons le 14 mai 2007. Hommages et références à Jacques Mesrine Cinéma et télévision •

1980 : Inspecteur La Bavure de Claude Zidi, avec Coluche et Gérard Depardieu. Morzini, le personnage interprété par Gérard Depardieu est directement inspiré de Jacques Mesrine.

1983 : Mesrine d'André Génovès, avec Nicolas Silberg. Ce film se concentre sur les évènements ayant suivi son évasion de la prison de la Santé, jusqu’à ce qu'il soit tué par la police, Porte de Clignancourt à Paris. Mesrine avait refusé

467


que L'Instinct de mort' soit repris au cinéma, c'est pour ça que le film Mesrine commence après son évasion de la prison de la Santé. •

2006 : Chasse à l'Homme, téléfilm d'Arnaud Sélignac, avec Serge Riaboukine, Richard Berry, Jacques Spiesser. Les principaux évènements de la fin de la cavale de Mesrine, tirés du livre du commissaire Lucien Aimé-Blanc (interprété par Richard Berry) et de Jean-Michel Caradec'h : l'enlèvement du milliardaire Henri Lelièvre, la rivalité entre services (la BRI de Robert Broussard), le guet-apens de Jacques Tillier, les filatures, la fusillade fatale.

2008 : Mesrine, Fragments d'un Mythe, film documentaire de Philippe Roizes

2008 : Mesrine, diptyque de Jean-François Richet : o

L'Instinct de mort avec Vincent Cassel, Gérard Depardieu, Cécile de France, Roy Dupuis...

o

Celui-ci reprend les événements allant de la fin de son service en Algerie à la mort de Jean Paul Mercier.

o

L'Ennemi public n°1 avec Vincent Cassel, Gérard Lanvin... Celui-ci reprend les événements allant de son retour en France à sa mort, porte de Clignancourt.

Musique De nombreux artistes marqués par le jusqu'au-boutisme de Jacques Mesrine et par sa haine du système et de la société, lui dédient plusieurs de leurs chansons ou y incluent des allusions à sa vie. Mesrine a également été sacralisé par des membres des mouvements punk et hip-hop français, qui ont vu en lui l'anarchiste exemplaire, l'homme sans concessions. •

Renaud : Il lui a dédié son album Marche à l'ombre.

Trust : Plusieurs chansons de ce groupe français de hard rock font référence à Jacques Mesrine, notamment Le mitard (1980), dont les paroles sont de Mesrine lui-même, et qui comporte au début comme à la fin un enregistrement de la voix du criminel. La chanson Instinct de mort (1980) fait également référence à Mesrine et au désastre humain que représente le système pénitentiaire.

Mesrine : Ce groupe de Grindcore québécois est allé jusqu'à prendre le nom de Mesrine comme nom de groupe.

Seth Gueko : Les fils de jacques mess, La Famille Mesrine

IAM, Al K-Pote Fonky Family, Médine dans sa chanson Don't Panik, Sinik, Sefyu, Sniper, Stomy Bugsy, Monsieur R, Seth Gueko, Zed, Mafia K'1 Fry, Les Specialistes, Ideal J dans les morceaux Hardcore et J'ai mal au cœur, ainsi que de nombreux groupes et artistes issus de la scène hip-hop française font également référence au célèbre gangster.

Pekatralatak : dans l'album Mort au punk (2001), un morceau s'intitule L'Instinct de mort et fait référence à Mesrine.

Bolchoï : dans leur album punk/Oï! sorti en 2004 il est fait référence de Mesrine dans la chanson Silence Armé 1+2.

La Souris déglinguée : Dans l'album Mékong, sorti en 2005, une chanson, intitulée Nous sommes tous, parle entre autres de Jacques Mesrine.

Jacques Higelin : chanson Lettre à la petite amie de l'ennemi public n°1, sur l'album No man's land.

Seth Gueko : Dans son album Patate de forain, sortie en 2007, le morceau Les Fils de Jacques Mess fait référence à Mesrine. Il y fait également référence dans les morceaux Imagine un monde et Je voulais feat. Flynt et Mokless extraits de l'album Le barillet plein sorti en 2005.

468


Monsieur R : Dans le morceau ennemi public n°1 sorti en 2005, des extraits d'interviews de Jacques Mesrine sont utilisés avant et après chaque couplet du rappeur.

Pierpoljak : Dans sa chanson Je descends le Bar, Pierpoljak y fait une référence.

Sinik : fait référence à Jacques Mesrine dans sa chanson "Il faut toujours un drame" sortie en 2006

Brigada Flores Magon : Ce groupe de Oi! dédie la chanson Héros et Martyrs a plusieurs personnes, dont Jacques Mesrine.

Mac Tyer : Ne me parle pas de rue fait référence à Jacques Mesrine (« Le suspect numéro 1 a changé depuis Mesrine »).

Taktika dans la chanson Qu'est-ce que tu voulais qui se passe ? mentionne Jacques Mesrine

Oeil pour Oeil Célèbre groupe de Oi! parisien dédie une chanson, Mesrine, à Jacques Mesrine

Mesrine l'album réalisé par "White&Spirit" sortie en octobre 2008, avec Rohff, Kery James, Seth Gueko, Akhenaton, IAM, X-MEN, TLF, Nessbeal, Tunisiano, Rim-K, Lino (Arsenik), Rockin' Squat et de nombreux autres artistes.

Undercover Slut fait référence à Jacques Mesrine dans la chanson "Legalize Homicide".

Ombre rouge reprend la chanson de Trust écrite par Mesrine Le mitard (1980).

Tunisiano : Dans la bande originale du film L'Instinct de mort, le titre Arrête-moi si tu peux (2008)

Nessbeal: Amour éternel faisant référence à la cassette posthume laissée à sa dernière compagne Sylvia Jeanjacquot.

Ideal J: Hardcore, Hardcore comme ce qu'essaya d'entreprendre Jacques Mesrine Nous nos rêves, on rêve d'enfreindre leurs lois, "J'ai mal au cœur"

"De les contraindre à nous écouter. De l'atteindre comme Mesrine l'a fait. Et si tu l'fais sois décidé car ils te tueront, N'attendront pas que tu sois décédé mais t'assassineront" •

Rockin' Squat: Dans la bande originale du film Mesrine l'album, sur le morceau Les gangsters ne vivent pas longtemps (Feat. Wyme) (« Quand ce n'est pas la guerre des gangs, c'est l'État qui assassine »).

Soprano: Tant que Dieu. Dans cette chanson, le rappeur francais fait référence à « la poésie de Mesrine ».

« Bing Bang, demande à Jacques Mesrine ». •

Tristan-Edern Vaquette: Dans Manifeste, « Quant à choisir Mesrine ou Cyrano, je prends Lacenaire, assassin mégalo ».

Voir aussi Bibliographie Jacques Mesrine •

1977 : L'Instinct de mort, Jean-Claude Lattès, rééd. Champ Libre, 1984 En 1984, Gérard Lebovici, fasciné par le caractère libertaire de Jacques Mesrine, décide de rééditer L'Instinct de mort. Parallèlement, il prend sous sa coupe sa fille, Sabrina Mesrine, et lui offre sa protection. Le livre sort doté d'une préface de Gérard Lebovici dans laquelle il fustige la nouvelle loi qui confisque à jamais les droits d'auteurs des personnes ayant publié un récit

469


des crimes pour lesquels elles sont détenues, ainsi que l'attitude du précédent éditeur de Mesrine, Jean-Claude Lattès. Lebovici affirme dans sa préface que Mesrine était devenu pour les Français de l'époque le parfait symbole de la liberté et affirme le « redoutable honneur » que représente pour Champ Libre le fait d'être l'éditeur de Mesrine. •

1979 : Coupable d'être innocent, Stanké

Autres auteurs •

Jocelyne Deraîche, J'ai tant aimé Mesrine, Stanké, 1979

Sylvia Jeanjacquot, L'instinct de vie, 18 mois de cavale avec Mesrine, Flammarion, 1988

Charlie Bauer, Fractures d'une vie, complice de Mesrine dans la lutte contre les QHS, éditios du Seuil, 1990

Faisant allusion à l'assassinat de Jacques Mesrine, Roger Langlais et Bernard Pécheur intitulent leur présentation du numéro 7 de L'Assommoir « Le poison des prochaines années » (1985).

La chasse à l'homme. La vérité sur la mort de Jacques Mesrine Lucien Aimé-Blanc et JeanMichel Caradec'h. Éditions Plon.2002.

Code TL 825 par Emmanuel Farrugia. Inspecteur divisionnaire à l'OCRB qui débusqua Mesrine. Éditions DIE. 2003

Jacques Nain, Mesrine, ennemi public numéro 1 : Pour rétablir la vérité, France Europe Éditions, 2006 (ISBN 2848251263)[5]

Mathieu Delahousse, François Besse, la métamorphose d'un lieutenant de Mesrine,

Jean-Emile Néaumet, Philippe Randa, Mesrine l'indompté, Dualpha, 2008 (ISBN 9782353740734)

Michel Laentz, Dossier Mesrine, City Éditions, 2008 (ISBN 978-2352881827)

Michel Ardouin, Mesrine, mon associé, Les éditions du Toucan, 2008 (ISBN 978-2810001507)

Martine Malinbaum, Mesrine intime, Le Rocher, 2008

Guy Adamik, Mesrine, la dernière cavale, Flammarion, 1984 (réédité en 2008)

Liens externes •

Vidéos et Album Photos - Tout sur Mesrine - Biographie - Le film, etc.

La tombe de Jacques Mesrine à Clichy

Site de ressources sur Jacques Mesrine

Notes et références 1.

↑ Lui-même prononçait son nom Mérine, mais les médias français ont popularisé la prononciation du "S", soit Mèsserine

2.

↑ http://www.tvmag.com/programme-tv/article/divertissement/48077/debout-unevie.html?sat=4&sac=0&saf=1&sj=00&sm=00&sa=0&sq=&page=1&vid=0 [archive]

3.

↑ a et b Isabelle Horlans, Sandrine Briclot, « Jacques Mesrine - Itinéraire d’un malfaiteur audacieux qui, enfant, voulait être truand [archive] », 22 octobre 2008, France-Soir. Consulté le 22 octobre 2008

4.

↑ a, b et c Benoît Collombat « La mort de Jacques Mesrine, exécution ou légitime défense », France Inter, 22 octobre 2008. Voir l’enquête sur franceinter.com [archive]

470


5.

↑ site de Jacques Nain, auteur de Mesrine, ennemi public numéro 1 : Pour la rétablir la vérité [archive]

Fin de l’article. Beaucoup lui ont prèté – et lui prètent encore » un coté « Robin des bois » qu’il n’avait en fait pas ! Il ne redistribuait pas l’argent qu’il dérobait même si parfois, il pouvait se montrer « grand seigneur » ! Certains policiers définissent Jacques Mesrine comme « un terroriste atypique car hors contexte politique », à contre-courant du dernier film qui parle de sa vie : il nous explique qu’il prennait le chemin de la lutte armée et voulait s’engager dans les « Brigades Rouges ». La Police l’a abbatu le jour où il quitait la France pour l’Italie afin de les rejoindre. Voilà, ce n’est pas que je veuille ici faire l’apologie d’une vie violente et criminelle, mais avouons quand même que la légende polulaire a fait de Jacques Mesrine un « champion » qui a eu « les couilles » de s’opposer à d’autres gansters – autoproclamés légaux - devant lesquels nous nous inclinons habituellement tous. Rajoutons de plus le fait qu’il ne s’en est jamais pris aux gens du peuple, c’est aussi pour cela qu’il était – et reste encore - si populaire ! Messie : Voici ce qu’en dit Wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Messie ). Le Messie (de l'hébreu: ) désignait - mashia'h, araméen meshi'ha ‫אחישמ‬, arabe Mèsih initialement dans le judaïsme l'oint, c'est-à-dire la personne consacrée par le rituel de l'onction, réalisée par un prophète de Dieu. Dans la Bible, les rois Saül puis David sont oints par Samuel. Ce rite est à l'origine de ceux du Saint chreme et de la Sainte Ampoule du sacre des rois de France. En grec, le mot « Christ », dont la racine " signifie « oint », traduit le terme hébraïque de mashia'h.[1] Le Messie est le sauveur dont le règne est attendu à la fin des Temps par l'ensemble des religions abrahamiques[réf. nécessaire]. Jésus de Nazareth est considéré par le christianisme et l'islam comme le Messie (bien que ces deux religions divergent sur la nature de Jésus. En effet, pour l'islam, Jésus est un prophète et messager parmi les cinq plus grands - Ouli al 'Azm - et n'est pas le fils de Dieu.), mais pas par le judaïsme. Les chiites prévoient un retour de l'imam caché. De nombreux prétendants à la messianité sont apparus au cours des siècles. Le plus célèbre d'entre eux, Sabbataï Tsevi, s'est déclaré en 1648 au plus fort des massacres perpétrés par les Cosaques. Il existe aussi des philosophes et des hommes politiques qui se sont donné un rôle de messie laïc du genre humain, de médiateur universel, comme Hegel[2] ou Lénine. Étymologie Origine hébraïque du mot Mashia'h (‫ )חישמ‬provient de la racine ‫חשמ‬, signifiant « onction d'un homme dans de l'huile d'olive », selon la coutume. La première occurrence d'onction dans le Texte se trouve dans le Livre de l'Exode (chapitre 29) lors de l'intronisation des prêtres : « Tu prendras l'huile d'onction, tu en répandras sur sa tête, et tu l'oindras. » Les différents types de messianisme •

Juifs, donc descendants d'Abraham, adhérents au messianisme juif. À ne pas confondre avec le judaïsme messianiste, ancêtre du christianisme ancien, ni le judaïsme messianique, un ensemble de mouvements judéo-chrétiens à visée évangélisatrice, non reconnu par les courants du judaïsme dans leur ensemble.

Arabes chrétiens, donc descendants d'Abraham, adhérents à l'agaro-messianisme ;

Chrétiens, donc descendants d'Abraham, adhérents au christianisme messianique.

Dans le judaïsme Article détaillé : Messie dans le judaïsme. Dans la tradition juive, le messie est le roi oint.

471


Des prophètes en parlèrent pendant la Captivité de Babylone, faisant référence à un roi qui restaurerait le royaume et libérerait la terre d'Israël. Après l'exil à Babylone, Esdras, grand prêtre de Jérusalem fut chargé de restaurer le Temple (et le judaïsme lui-même), tandis que Zorobabel, de descendance davidique, était désigné gouverneur de la province de Yehoud. Cependant, le but des Perses n'étant pas de restaurer l'indépendance de ses provinces mais seulement de restaurer leurs coutumes afin de les rendre plus loyales envers leur maître, Zorobabel fut promptement rappelé à Babylone, et l'attente messianique porta pour certains sur un personnage sacerdotal. Au premier siècle, estimant que les Romains représentaient ce qu'il y avait de pire en matière de calamités nationales d'ampleur mondiale, les Juifs interprétèrent les prophéties du Tanakh comme se référant à une personne désignée par Dieu afin de conduire les Juifs. De plus, la Judée était tout aussi troublée politiquement que religieusement : différentes "sectes" (dont les plus importantes furent les Sadducéens, les Pharisiens et les Esséniens) se disputaient tant le pouvoir que la suprématie religieuse, les deux n'étant pas sans lien. Dans le Tanakh Le concept de Messie n'est ni commun, ni unifié dans la Bible hébraïque. Les prêtres israélites, les prophètes, et les rois furent désignés dans leur office par onction au moyen d'huile d'onction sainte. Le Tanakh contient un certain nombre (ce nombre est sujet à controverse) de prophéties concernant un futur descendant du Roi David qui sera oint comme dirigeant du peuple juif, et désigné de ce fait sous le nom de Melekh hamashia'h ou simplement mashia'h'. Les prophéties concernant cette personne se réfèrent à lui comme le descendant du Roi David, qui reconstruira la nation d'Israël, apportera la paix dans le monde et/par la restauration du Royaume davidique, détruira les méchants et, finalement, jugera le monde. La compréhension généralement admise du Mashia'h par les Juifs a peu, sinon rien, à voir avec la compréhension chrétienne de Jésus de Nazareth. Le sujet est abordé plus avant dans l'article sur l'eschatologie juive. Vues dans le judaïsme traditionnel et le judaïsme contemporain Les opinions sur le sujet du messie varient entre le judaïsme traditionnel et le judaïsme contemporain. Les idées contenues dans la littérature talmudique font état de deux messies, le Messie fils de Joseph et le Messie fils de David. En hébreu, ben désigne généralement le fils, mais il peut s'appliquer à toute la descendance patrilinéaire, comme l'Arabe ibn. Le Messie fils de David serait issu de Juda, ce qui reproduirait l'exemple de Caleb, descendant de Juda, et Josué, descendant d'Éphraïm fils de Joseph. Ben et Av peuvent aussi avoir un sens allégorique, "à la manière de". Par exemple, c'est en ce sens que Jubal est désigné comme "père des musiciens", alors que l'humanité caïnite périt dans le Déluge. Il y aurait donc un "messie souffrant", à la manière de Joseph et un "messie conquérant" à la manière de David. Une autre interprétation rabbinique assez commune est que chaque génération voit se lever un Messie potentiel. Cette interprétation est illustrée dans Sanh. 98a : Rabbi Yehoshoua ben Levi, se promenant, rencontra adossé à l'entrée d'une caverne, le prophète Élie, à l'endroit où était enterré Rabbi Shimon Bar Yochaï. Il lui demanda : Ai-je une part dans le monde à venir? Il (Élie) répondit : si le Maître le veut. [...]Il lui demanda ensuite : Quand viendra le Messie? Il répondit - Vas et demande-lui. Où le trouverai-je?, s'enquit le Rabbi. A la porte de Rome.

472


Et comment je vais le reconnaître? Il est assis avec les pauvres affectés de toutes sortes de maladies. Tous défont et refont leurs pansements en seule fois, mais lui, il fait et refait ses pansements, les uns après les autres, en disant ceci:'Lorsque je devrai amener la Délivrance, il ne faut pas que je sois retardé à refaire tous mes pansements!' Il (Rabbi Yehoshoua ben Levi) alla donc, et le salua : Que la paix soit sur toi, mon maître et professeur. Que la paix soit sur toi, fils de Levi (Ben Levi). Quand viendras-tu, Maître? Aujourd'hui ! A son retour auprès d'Élie, Élie s'enquit : que t'a-t-il dit ? Paix sur toi, fils de Levi Par cela, il t'a assuré, ainsi qu'à ton père, une portion du monde à venir. Il ne m'a pas parlé vrai, il a dit qu'il viendrait aujourd'hui, mais il ne l'a pas fait ! Il (Élie) lui répondit : C'est ce qu'il t'a dit : aujourd'hui, si vous entendez Sa voix ! (Psaumes 95:7) Si le judaïsme orthodoxe et le judaïsme "traditionaliste" croient en un Messie "physique" à venir pour apporter la paix dans le monde, le judaïsme réformé enseigne qu'il y aura une ère de paix, etc., et donc des temps messianiques, mais pas de messie : la paix viendra comme résultat du tikkoun olam ("réparation du monde") réalisé par un effort collectif vers la justice sociale et non les actions d'un seul homme. "Choice is the underlying reason the Reform Movement gave up the need for and belief in a messiah who would one day bring judgment, and perhaps salvation, to the world. The fact that God imbues us with free choice mitigates the need for a messianic figure." (Schwartzman, 2004) (La faculté de choisir est la raison sous-tendant l'abandon par le Mouvement Réformé de la nécessité et la croyance en un Messie qui apporterait un jour le jugement. Le fait que Dieu nous ait imbués du libre arbitre limite la nécessité d'une figure messianique.) Dans le christianisme La venue d’un Messie ou "Oint", celui qui reçoit l’onction, qui est choisi par Dieu, est annoncée de nombreuses fois dans l'Ancien Testament. Le christianisme relie ces prophéties à Jésus-Christ notamment par les exemples suivants. Les chrétiens l'ont reconnu en la personne de Jésus le Christ (le mot Christ (Gr. Χριστός, Christos, "l'oint") est une traduction littérale de mashia'h utilisé dans la Septante de χριω "enduire d'huiles et onguents odorants, comme on le fait après s'être baigné", -- Liddell & Scott's Greek-English Lexicon), Messie souffrant (d'après l'interprétation christologique d'Isaïe 52-53) dont "le Royaume n'est pas de ce monde". La plupart des occurrences portent Christos pour Messie. Μεσσίας, Messias n'apparaît que deux fois dans le Nouveau Testament : dans l'Évangile selon Jean 1:41 et 4:25. Sur sa naissance Il est prédit qu'il naîtrait à Bethléem (Michée 5 :1), d'une jeune fille (Isaïe 7 : 14), qu’il serait appelé "Dieu puissant" et "Père éternel" (Isaïe 9 : 5) et serait issu de la lignée du roi David (livre des Psaumes 89 : 4). Le récit de la Passion tel que les Évangiles le relatent, se recoupe avec le chapitre 53 du Livre d'Isaïe Sur sa résurrection Elle est aussi annoncée en Isaïe 53 : 10 : "Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, il verra une postérité et prolongera ses jours."

473


Sur son retour à la fin des temps Dans l'Apocalypse : •

19:11 Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s'appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice.

19:12 Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes ; il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n'est lui-même ;

19:13 et il était revêtu d'un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu.

Dans l'islam Article détaillé : Jésus dans l'islam. Dans l'islam, Jésus (Îsâ) n'est considéré ni comme le fils de Dieu, ni comme Dieu, mais comme un prophète important. Le Coran l'appelle à plusieurs reprises 'Al-Masih' " ُ #ِ%'َ )ْ ‫ا‬, et son retour sur terre est attendu à la fin des temps. Concernant le rôle messianique de Jésus-Christ (Masih Issa) en islam, les exégètes classiques comme alQurtubi ou ibn Kathir, à commencer par Tabarî se fondent notamment sur le verset : "Il n'y aura personne, parmi les gens du Livre, qui n'aura pas foi en lui avant sa mort. Et au Jour de la Résurrection, il sera témoin contre eux." (Coran IV, an-Nisa : 159)[3] pour expliquer que la mission de Jésus commencera à partir de Damas située en Syrie-Palestine où Jésus redescendra du ciel, Jésus trouvera et détruira l'Antéchrist en palestine à la porte de Lod[4] sa mission de Messie commencera en Palestine pour devenir Universelle ; "Le lion va cohabiter avec l'agneau sans l'attaquer, les enfants vont jouer avec les serpents sans se faire mordre".[5] Dans le Coran Dans le Coran Jésus est appelé le messie. Le mot revient dans 5 versets et peut-être 6 : 4.171 , 4.172 , 5.17 , 5.72, 5.75. Le verset 3.45 semble aussi le dire, bien que cela ne soit pas toujours traduit ainsi en français. A chaque fois, c'est aussi l'occasion de rappeler que Jésus n'est pas le fils de Dieu, par exemple : •

4.171. ô gens du Livre (Chrétiens), n'exagérez pas dans votre religion, et ne dites d'Allah que la vérité. Le messie Jésus, fils de Marie, n'est qu'un Messager d'Allah, Sa parole qu'Il envoya à Marie, et un souffle (de vie) venant de Lui. Croyez donc en Allah et en Ses messagers. Et ne dites pas “Trois”. Cessez ! Ce sera meilleur pour vous. Allah n'est qu'un Dieu unique. Il est trop glorieux pour avoir un enfant. C'est à Lui qu'appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre et Allah suffit comme protecteur .

Notes et références 1.

↑ Jean 1:41-42 : Ce fut lui (André) qui rencontra le premier son frère Simon, et il lui dit : Nous avons trouvé le Messie (ce qui signifie Christ).

2.

↑ Soeren Kirkegaard, Préfaces.

3.

↑ abu Hurayrah explique ce verset, comme annonçant que juifs et chrétiens de la fin des temps vont croire en Jésus comme étant le Messie promis, chez al Bukhari

4.

↑ pas loin du grand temple de Jérusalem, lire l'exégèse de Muslim selon al-Nawâwi

5.

↑ Muslim, Les signes de la Fin des Temps

Voir aussi Bibliographie Article détaillé : Bibliographie de la christologie. Christianisme

474


Raymond Edward Brown, La Mort du Messie, Bayard, 2005

Ernest-Marie Laperrousaz, Attente du Messie en Palestine à la veille et au début de l'ère chrétienne, Picard, 1982

Articles connexes •

Religion

Messie dans le judaïsme

Millénarisme

Liens externes •

Jona Lendering, Messiah (overview) sur le site livius.org

Métaboliques : (...processus métaboliques majeurs...). Ensemble des processus complexes et incessants de transformation de matières et d'énergie par les cellules (ici des plantes). Mishna : kgkgkg http://fr.wikipedia.org/wiki/Mishna Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : Navigation, rechercher La Mishna (en hébreu ‫הנשמ‬, "répétition") est la première et la plus importante des sources rabbiniques obtenues par compilation écrite des lois orales juives, projet défendu par les pharisiens, et considéré comme le premier ouvrage de littérature rabbinique. La Mishna est écrite en hébreu. Le terme Mishna fait à la fois référence à l'ouvrage recensant l'opinion et les conclusions des rabbins de l'époque - on parle alors de La Mishna - et aux conclusions des rabbins elles-mêmes - on parle alors d'une ou des mishnayot (pluriel de mishna). Elle comporte six ordres, eux-mêmes divisés en traités. Chaque traité comporte plusieurs chapitres. Il est d'usage de faire référence à une Mishna par : le nom du traité, suivi du numéro du chapitre, lui-même suivi du numéro de la mishna. Les auteurs sont les "Tannaïm" ou répétiteurs, car ils "répétaient" les traditions apprises de leurs maîtres. Cet ouvrage dont l'élaboration s'étendit sur trois siècles commença avec les disciples de Rabban Yohanan ben Zakkaï et s'acheva au IIe siècle avec Rabbi Yehuda haNassi (Juda le Prince), dit simplement Rabbi, ou Rabbenou Haqadosh (notre saint maître). Ce fut Rabbi qui entreprit le travail du rassemblement, puis du tri des michnayot; c'est lui qui partagea les michnayot en traités et chapitres. Le reste des enseignements qui ne figure pas dans les michnayot constituent les Beraïtot et les Tosseftot. La Mishna compile les différentes traditions orales, leurs polémiques et leurs résolutions, lorsqu'il y en a. Ces textes décrivent un univers religieux centré autour du Temple de Jérusalem, détruit un siècle plus tôt. Les lois concernant les services au temple constituent un des six ordres de la Mishna. De cette époque datent d'autres textes légaux non inclus dans la Mishnah, comme les Tosseftot (ajouts de Rabbi Hiyya et Rabbi Ochaya, disciples de Rabbi) ou les Braïtot ("extérieurs"). Les commentaires rabbiniques sur la Mishna, écrits pour une grande part en araméen, ont été compilés sous le nom de la Gémara par les Amoraïm. L'exposé de la Mishna et son développement dans la Gémara forme le corpus du Talmud. Chaque Amora connaissait toutes les Michnayot (c'est-à-dire des milliers) par cœur. Liste canonique des traités de la Mishnah Les traités de la Mishnah sont regroupés en six "ordres" sédarim. Chaque traité aborde un thème principal et de très nombreux autres thèmes aussi variés qu'inattendus. La Mishnah comprend 63 traités : •

Zéra'im (semences) : Cet ordre traite principalement des lois relatives à l'agriculture et aux bénédictions.

475


Il est composé de 11 traités : Bérakhot, Péa, Demaï, Kilaïm, Chevi'it, Teroumot, Ma'asrot, Ma'asser chéni, Hala, Orla et Bikourim. •

Mo'èd (rendez-vous / fête) : Cet ordre traite principalement des lois relatives au calendrier comme le chabbat et les fêtes. Il est composé de 12 traités : Shabbat, Erouvin, Pessa'him, Chekalim, Yoma, Souka, Bétsa, Roch hachana, Taanit, Meguila, Mo'èd katane et Haguiga.

Nachim (femmes) : Cet ordre traite principalement des lois relatives au mariage et de sujets qui y sont liés comme le divorce ou la fidélité conjugale mais aussi des vœux et du naziréen. Il est composé de 7 traités : Yévamot, Ketouvot, Nédarim, Nazir, Sota, Guitine et Kidouchine.

Nézikin (dommages) : Cet ordre traite principalement des lois relatives aux droits civil et pénal, de l'idolâtrie, d'éthique et de morale. Il est composé de 10 traités : Baba kama, Baba metsi'a, Baba batra, Sanhédrin, Makot, Chevou'ot, Edouyot, Avoda zara, (pirké-)Avot et Horayot.

Kodachim (objets sacrés) : Cet ordre traite principalement des lois relatives à l'abattage rituel (che'hita), aux sacrifices et au Temple. Il est composé de 11 traités : Zéva'him, Ména'hot, Houline, Békhorot, Arakhine, Témoura, Kritout, Mé'ila, Tamid, Midot et Kinim.

Taharot (puretés) : Cet ordre traite principalement des lois relatives à la pureté et à l'impureté rituelle. Il est composé de 12 traités : Kélim, Ohalot, Néga'im, Para, Taharot, Mikvaot, Nida, Makhchirim, Zavim, Tvoul yom, Yadayim et Ouktsine.

Commentaires de la Mishna Bien que Saadia Gaon ait rédigé un ouvrage lexicographique sur la Mishna afin d'en faciliter la compréhension et que Rachi se soit penché sur la Mishna au cours de son commentaire sur le Talmud, il est généralement considéré que le premier commentaire exclusivement consacré à la Mishna est celui de Moïse Maïmonide. Rédigé en judéo-arabe en 1168, ce commentaire résume les débats talmudiques et propose les décisions dans les cas non tranchés. Maïmonide y adjoint souvent des hakdamot (sections introductrices) dont certaines atteignent la longueur de traités indépendants. Ces hakdamot sont souvent citées dans d'autres livres sur la Mishna et sur la loi orale en général. Parmi ces introductions, les plus notables sont l'introduction au Commentaire lui-même, l'introduction au dixième chapitre du traité Sanhédrin où il énumère ses treize principes de foi et l'introduction au traité Avot, intitulé Traité des Huit Chapitres. Traduit en hébreu, il inspire de nombreuses œuvres ultérieures dont le Beit HaBehira de Menahem Hameïri (XIIIe siècle) qui, tout en se voulant commentaire du Talmud, en reprend la structure et la concision. Quelques décennies après Maïmonide, le Tossafiste Samson ben Abraham de Sens compose un commentaire. Bien que classique et imprimé dans de nombreuses éditions de la Mishna, il a eu une moindre influence. Au XVe siècle, Ovadia ben Abraham de Bertinoro rédige son commentaire, généralement connu comme le Bartenoura. S'inspirant de ses prédécesseurs, en particulier Maïmonide, il détaille davantage les discussions talmudiques (et non plus simplement les conclusions) et peut donc servir de source secondaire au Talmud. Un siècle plus tard, le Maharal de Prague initie l'étude organisée de la Mishna (Hevrat haMishnayot). L'un de ses disciples, Yom-Tov Lipman Heller systématise ses enseignements sous la forme du Tossefot Yom Tov, conçu être au Bartenoura ce que les Tossefot des Tossafistes sont au commentaire de Rachi sur le Talmud. Ces Tossefot Yom Tov ou une forme abrégée, l’Ikkar Tossefot Yom Tov, figurent en miroir

476


au Bartenoura dans de nombreuses éditions imprimées de la Mishna. Parmi les autres commentaires notables de l'ère des Aharonim figurent celui du Maharshal, le Shenot Eliyahou du Gaon de Vilna, celui d'Akiva Eiger et le Tiferet Israël d'Israël Lipschitz. Ce dernier est subdivisé en deux parties, Yakhin et Boaz (d'après les deux grands piliers du Temple de Salomon), le premier traitant de considérations générales, la seconde étant plus analytique ; les découvertes scientifiques y apparaissent pour la première fois de manière explicite, ce qui a suscité une controverse autour de l'œuvre lors de sa parution. Avec l'avènement de la science du judaïsme, la Mishna fait l'objet de nombreuses études scientificocritiques. Il en résulte notamment le commentaire de Hanokh Albeck (1952-1956). Parallèlement, Pinhas Kehati rédige les Mishnayot mevouarot, où l'exégèse traditionnelle (ainsi que des travaux contemporains) est résumée en hébreu moderne de façon claire et concise. Son commentaire, conçu pour rendre la Mishna accessible à un large éventail de lecteurs de tous âges et niveaux, a acquis une certaine popularité en Israël ainsi que dans les pays anglo-saxons, depuis sa traduction en 1994. Annexes Article connexe •

Manuscrit Kaufmann

Période intertestamentaire

Liens externes •

Wikisource-Mischna: Open Mishnah Project en français | ‫ | תירבעב החותפה הנשמה טקיורפ‬The Open Mishnah Project in English

[1] - texte intégral de la michna en hébreu accessible par ordre et traité

Cours audio •

Rav Meïr Pogrow - cours avancés (en Anglais); téléchargement MP3 gratuit.

v·d·m Judaïsme et culture juive Qui est Juif ?

Les Juifs • Identité juive • Le terme « juif » • Conversion au judaïsme

Une vie dans le judaïsme

Chema Israël • chabbat • pureté familiale • éthique • cacherout • pureté rituelle

Principes de foi

YHWH • monothéisme • rétribution divine • Torah • mitzvot • eschatologie • peuple élu

Les grands textes

Tanakh • Mishnah • Talmuds • Midrash • Mishné Torah • Zohar • Choulhan Aroukh

Dirigeants du judaïsme

Patriarches · Matriarches · Moïse · Prophètes · Grande Assemblée · Binômes · Tannaïm · Amoraïm · Savoraïm · Gueonim · autorités médiévales · autorités ultérieures et actuelles

Culte

Célébrations dans le judaïsme · Amida · Sha'harit · Min'ha · Maariv · Moussaf · Synagogue · Shtiebel · Siddour · Talit · Téfiline ·

Figures du culte

Rabbin · juge · hazzan · gabbaï · circonciseur · abatteur · fossoyeur

Courants du judaïsme

Judaïsme orthodoxe • conservateur • réformé • reconstructionniste • karaïte • humaniste

Culture juive

Langues juives · Cuisine juive · Musique juive · Éducation juive · Humour

477


juif · Art juif · Habits juifs Histoire juive par pays •

Afrique : Algérie · Égypte ancienne et Égypte · Éthiopie · Libye · Maroc · Soudan · Tunisie ·

Amérique : Brésil · Canada · États-Unis · Nicaragua · Suriname ·

Asie : Afghanistan · Birmanie · Chine · Inde · Indonésie · Irak · Iran · Terre d'Israël et Israël · Kurdistan · Liban · Turkménistan · Yémen ·

Europe : Allemagne · Autriche · Belgique · Biélorussie · Bulgarie · Espagne · France · Galicie · Gibraltar · Hongrie · Italie · Pologne ·Pays-Bas · Roumanie · Royaume-Uni · Slovénie · Ukraine ·

Océanie :

Histoire du peuple juif

Voir aussi

Critique du judaïsme • Antisémitisme • Mouvements politiques juifs • Israël

M.L.C. : Mouvement de Légalisation Contrôlée, président : François Caballero. Mnésique : Relatif à la mémoire. Siège mnésique, endroit du cerveau et glandes associées (comme les amygdales) ou semble se localiser la mémoire et/ou les processus qui favorisent sa constitution. Monast Serge : Voici ce qu’en dit Wikipédia. Serge Monast (né en 1945 - mort à Montréal le 5 décembre 1996), journaliste d'enquête, poète, essayiste et auteur conspirationiste canadien (québécois). Éléments biographiques Disciple de l'essayiste québécois René Bergeron et de l'ancien commandant de la marine canadienne William Guy Carr, Monast fut également proche des défenseurs du crédit social. Au début des années 1990, il se consacre à la rédaction d'ouvrages complotistes sur le thème du Nouvel Ordre Mondial et de conspirations ourdies par des sociétés secrètes, en particulier par les Illuminati. Il fonde l'Agence Internationale de Presse libre (AIPL) où il publie la plupart de ses « enquêtes ». Durant cette période, il s'était fait remarquer au Québec lors d'une entrevue avec l'ésotériste et ufologiste Richard Glenn dans le cadre de son émission « Ésotérisme expérimental ».[1]. Cet entretien révèle un homme obsédé par l'idée d'un Gouvernement Mondial à propos duquel il met en garde ses auditeurs et les incite à la méfiance. En 1995, il fait paraître un document intitulé les « Protocoles de Toronto », un livre fait selon le modèle des Protocoles des sages de Sion où il dévoile l'activité secrète d'un groupe maçonnique, les « 666 », rassemblant tous les vingt ans les puissants de ce monde en vue de l'établissement du Nouvel Ordre Mondial et du contrôle mental des individus[2]. Se disant traqué par les hautes instances policières pour avoir trempé dans des « réseaux d'informations interdites », Monast meurt dans des conditions floues,apparrement d'une crise cardiaque le 5 décembre 1996[3]. Les thèses de Monast circulent beaucoup clandestinement sur Internet ; elles ont influencé notamment le pasteur protestant intégriste américain Texe Marrs. Certaines de ses enquêtes ont été réédités par l'éditeur français Jacques Delacroix (Châteauneuf, Éditions Delacroix), lui-même disciple de Monast.

478


Thèse de l'assassinat La mort de Monast a été jugée « suspecte » par certains qui croient qu'il aurait été assassiné en raison de ses enquêtes sur des sujets confidentiels et des informations compromettantes qu'il aurait reçu. C'est le cas par exemple de Jacques Delacroix qui le présentait, selon l'expression de Pierre-André Taguieff[4], comme un « héros et martyr de l'ésotérisme conspirationniste » : Au mois de décembre 1996, à Montréal, Serge Monast, de l’Agence Internationale de la Presse Libre, dont les activités étaient uniquement axées sur le journalisme d’enquête internationale aux niveaux économique, politique, militaire et médical, dévoilait des informations si stupéfiantes qu’elles lui coûtèrent la vie. Neuf ans après, ses informations se confirment les unes après les autres. Il est vrai qu’il était informé par des politiciens repentis, des agents des services secrets écœurés ; il recevait également des documents classifiés, ultra confidentiels, souvent anonymement ou transmis par des confrères situés aux quatre coins du monde[5]. [6]

Même si le site « Ésotérisme expérimental » soutient aussi la thèse d'un « complot mortel » (ce qui vaut à Monast d'être comparé au personnage joué par Mel Gibson dans le film Conspiracy Theory), il précise également que le couple Monast avait perdu la garde de ses deux enfants. En dernière instance, ce site propose de venir en aide à la veuve du journaliste vraisemblablement « victime d'armes psychotroniques » qui, depuis la décès de celui-ci, connaît de graves difficulés financières[7]. Alors l'assassinat de Serge Monast, mythe ou réalité ? Publications - Testament contre hier et demain. Manifeste de l'amour d'ici, Montréal, S. Monast, 1973. - Jean Hébert, Chartierville, S. Monast, 1974. - Jos Violon : Essai d'investigation littéraire sur le comportement du Québécois, Chartierville, S. Monast, 1975 ; La Patrie, S. Monast, 1977. - Avec Colette Carisse, Aimé Lebeau et Lise Parent, La famille : mythe et réalité québécoise, "Rapport présenté au Conseil des affaires sociales et de la famille", vol. 1, Sillery, Conseil des affaires sociales et de la famille, 1974 ; 1976. - L'Habitant, Stanstead, Éditions de l'Aube, [1979]. - L'Aube des brasiers nocturnes. Essai sur l'amour, Stanstead, Éditions de l'Aube, 1980. - Cris intimes : poésie, Stanstead, Éditions de l'Aube, [1980] (porte la mention : « Les poèmes sont extraits du recueil : Le Désert des Barbares ; le texte en prose est extrait de l'essai: L'Humanibête »). - La Création irrécupérable : essai, Bromptonville, Éditions de l'Aube, 1981 (porte la mention : « Les différents textes modifiés revus et corrigés contenus dans cet essai, furent extraits de l'essai inédit : L'Humanibête »). - Méditations sur les dix commandements de Dieu, Garthby Station, Éditions de l'Aube, 1983. La médaille de saint Benoît ou La croix de saint Benoît, Cookshire, Courrier de Saint Joseph, [1984 ?]. - Il est minuit moins quinze secondes à Ottawa : de l'impossible dualité canadienne à l'éclatement d'une Guerre civile, dossier d'enquête journalistique, Edmonton, La Presse Libre Nord-Américaine, 1992. - « Présentation » de René Bergeron, Le corps mystique de l'antéchrist, Montréal, Presse libre nordaméricaine, « Dossiers chocs », 1993 (Éd. originale, Montréal, Éditions Fides, 1941) - Le gouvernement mondial de l'Antéchrist, journalisme d'enquête international, « La conspiration mondiale des Illuminatis », vol. 1, Magog, Éditions de la Presse libre, [1994] et Cahier d'Ouranos hors série, coll.« Enquêtes-Études-Réflexions » de la Commission d'Études Ouranos, [1994] ; rééd. Châteauneuf, Éditions Delacroix, [s.d.]. - The United Nations concentration camps program in America, « Coup d'État and war preparations in America », book 1, Magog, Presse libre nord-américaine, [1994] (porte la mention : « Doit comprendre 4 vol. »)

479


- Vaccins, médecine militaire expérimentale, cristaux liquide, dossier d'enquête journalistique - CIA, Magog, Presse libre nord-américaine, [1994]. - Project Blue Beam (NASA), Magog, Presse libre nord-américaine [1994], (diffusé en ligne [6]). - Le Protocole de Toronto (6.6.6.). Québec année zéro, International free press agency « Intelligence report », mars 1995, dans Murmures d’Irem, no 7 (et diffusé en ligne [7]). - Le Contrôle total 666, Cahier d'Ouranos hors série, coll. « Enquêtes-Études-Réflexions » de la Commission d'Études Ouranos ; rééd. Châteauneuf, Éditions Delacroix, [s.d.]. - Dévoilement du complot relatif au plan du chaos et de marquage de l´Humanité, Châteauneuf, Éditions Delacroix, [s.d.] (diffusé en ligne [8] ). - Le Complot des Nations Unies contre la Chrétienté, Éditions Rinf, 1995. Voir aussi : Articles connexes Manipulation mentale Texe Marrs Nouvel Ordre Mondial Théorie du complot Liens et documents externes Extrait d'une conférence de Serge Monast sur le Nouvel Ordre Mondial Hommage à Serge Monast, site de l'AIPL Les maîtres secrets du monde : à propos du Protocole de Toronto Protocoles de Toronto Texe Marrs commente la thèse de Monast sur l'existence de camps de concentration aux États-Unis "Serge Monast, journaliste d'enquêtes internationales décédé dans des circonstances étranges", sur Ésotérisme expérimental Référence Pierre-André Taguieff, La Foire aux illuminés : Ésotérisme, théorie du complot, extrémisme, Paris, Mille et une nuits, 2005. Pierre-André Taguieff, L'imaginaire du complot mondial : Aspects d'un mythe moderne, Paris, Mille et une nuits, 2006. Notes 1. ↑ Entrevue disponible en ligne sur le site « Ésotérisme expérimental », « Serge Monast, journaliste d'enquêtes internationales décédé dans des circonstances étranges » [1] 2. ↑ Ce texte a été étudié par le philosophe, historien des idées et spécialiste des Protocoles des Sages de Sion Pierre-André Taguieff, dans La Foire aux illuminés : Ésotérisme, théorie du complot, extrémisme, Paris, Mille et une nuits, 2005, p. 440-458. 3.

↑ Voir à ce propos « Hommage à Serge Monast » sur le site de l'AIPL [2]

4.

↑ La Foire aux illuminés : Ésotérisme, théorie du complot, extrémisme, op. cit., p. 256-261.

480


5. ↑ Jacques Delacroix, Naufrage d’un système, t. 1, Châteauneuf, Éditions Delacroix, coll. « L.I.E.S.I. », 2003, page 70. Voir aussi les propos sur ce forum de discussion [3] 6.

↑ Voir à ce propos le site déjà cité de l'AIPL, « Hommage à Serge Monast » [4]

7.

↑ Voir la présentation de l'entrevue citéé plus haut [5]

Mondialisme : Voici ce qu’en dit Wikipédia dans la page web http://fr.wikipedia.org/wiki/Mondialisme Le mondialisme ou globalisme[1] désigne la doctrine économique[2] qui prône l'ouverture des marchés, la suppression des barrières douanières, la liberté du commerce et de circulation des personnes. Parfois défini comme le volant démocratique de l’internationalisme communiste, comme le projet d'instituer un État mondial qui gouvernerait l'ensemble des peuples[3], le mondialisme politique, préconise un rôle accru pour les citoyens du monde dans les institutions mondiales. Le mondialisme d'extrême-gauche, héritier de l'internationalisme, se caractérise par son anticapitalisme, le désir d’un altermondialisme et par un anationalisme partisan d'un monde sans frontières. Histoire L'idéologie selon laquelle tous les hommes sont citoyens du monde a des précurseurs au XVIIIe siècle. La franc-maçonnerie et l’illuminisme sont des fervents participants à cette idéologie ainsi que la Révolution française et son « universalisme ». En 1792, le titre de citoyen français est reconnu à Anacharsis Cloots, auteur de La Révolution universelle, par l’assemblée législative français et personnage dont le dogme se résume en : « L’humanité ou le genre humain ne vivra en paix que lorsqu’il ne formera qu’un seul corps, une nation ». Le XIXe siècle est le siècle de la recherche de la paix après les guerres de la Révolution et de l’Empire, ce qui aura comme conséquence immédiate l’éclosion de mouvements prônant l’instauration de la paix mondiale. À la fin de ce siècle, cette idéologie aura plus de 400 organisations distinctes. Au cours du XXe siècle, il y a foisonnement de nouvelles littératures sur ce sujet. En 1903, l’écrivain socialiste H.G. Wells écrit le Nouvel ordre mondial où l’on peut lire : « Notre véritable État (…) doit être dès maintenant l’État fédéral mondial (…) Notre vraie nationalité est le genre humain ». Le même auteur écrit en 1928 The Open Conspiracy (La Conspiration au grand jour) dans lequel il expose les méthodes qu'il préconise, et donne sa réponse à la question : comment faire pour arriver à un gouvernement mondial ? En 1939, parait Union ou chaos avec sous titre Proposition américaine en vue de réaliser une fédération de grandes démocraties de Clarence Streit. Très rapidement, ce livre qui visait à la constitution d’un gouvernement mondial, devint une sorte de bible du mondialisme. La Fabian Society et la Round Table sont deux « sociétés mères » d’où sont issues de nombreuses organisations destinées à imprégner l’idéologie mondialiste à l’opinion publique et sont prises en quelques sortes comme les piliers du mondialisme. Courants Souvent présenté comme inéluctable et souhaitable, le déclin du rôle des nations et de l'État-nation est un thème récurrent. Les mondialistes jugent la nation dépassée dans sa mission de maintien de la sécurité, de la prospérité et de la liberté des hommes. On taxe de « mondialisme économique », le libéralisme, doctrine économique qui se veut partisan de la suppression de tout obstacle aux échanges commerciaux pour unifier le commerce des marchandises et des capitaux en un marché mondial. Des institutions sont accusées par certains d'adhérer à cette position extrême comme le FMI ou la Banque mondiale. Le « mondialisme de gauche » ou internationalisme, vise aussi un gouvernement mondial qui ferait disparaître les nations, réputées fauteuses de guerre et d’antagonisme entre les hommes. Parmi les penseurs de ce courant, on peut notamment citer Karl Marx, Jean Jaurès, et Rosa Luxemburg. Voir aussi Pierre Hillard, "La marche irrésistible du nouvel ordre mondial", aux Editions François-Xavier de Guibert, 2007.

481


Notes et références 1.

↑ Globalisme étant ici un anglicisme, là où le français parle de « mondialisme » et de « mondialisation », d’« antimondialisation » ou d'« altermondialisme », l’anglais a « globalism » et « globalization », « anti-globalization » et « alter-globalization ».

2.

↑ Si la mondialisation consiste dans la globalisation du capitalisme à l’échelle mondiale, le « mondialisme » est son idéologie, mais une idéologie à géométrie variable qui télescope des néolibéraux avec des écologistes libertariens, des socio-démocrates multiculturalistes et des régionalistes racialistes. (Pierre-André Taguieff, « Contre le « mondialisme », in Le Monde diplomatique, Juillet 2001)

3.

↑ « Mondialisme », Liberpedia.org

Articles connexes Voir aussi sur Wikiquote les citations « Mondialisme ». •

Altermondialisme

Antimondialisation

Gouvernement mondial

Mondialisation

Organisation des Nations unies

Supranationalisme

World Federalist Movement

Lien externe •

Mondialisme.org, site collectif de revues d'extrême-gauche, qui ont en commun leur hostilité au nationalisme. C'est notamment le site d'Échanges et mouvement.

Mondialiste : Qui est partisant de la doctrine du mondialisme. Monoïques : Plantes possédant les deux sexes mais de façon séparée. En exemple : le Maïs, au sommet de ce dernier, une sorte de plumeau nommé inflorescence staminée ou aigrette qui est la fleur mâle (produisant le pollen) et plus bas, généralement au deux tiers de la hauteur totale du plan, une inflorescence pistillée (*) (femelle) ou épi qui est une structure unique pouvant comporter jusqu’à 1 000 grains portés par un axe résistant appelé rafle. Monoïque n’est pas synonyme d’hermaphrodisme, car dans ce derniers cas, même si les plantes sont à la fois mâles et femelles, les fleurs des deux sexes sont souvent mélangées dans la même inflorescence. (*) On dit aussi pistillaire Monoploïde : (Néologisme).Ici, chanvre normal (nombre de chromosomes normal) par rapport au Chanvre Polyploïde (muté : nombre de chromosomes doublé). Absent des dictionnaires, j’aime cependant bien user de ce mot que j’ai rencontré dans une revue underground (du Collectif Balthazar) : « La culture moderne du cannabis ». Monopsone : Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un monopsone est un marché sur lequel un seul demandeur se trouve face à un grand nombre d'offreurs. C'est une situation assez rare, qui est symétrique de celle, plus courante, du monopole dans lequel un seul offreur fait face à de nombreux demandeurs. C'est le cas, par exemple dans le domaine des composants industriels : le déséquilibre est inversé et une usine spécialisée (voitures...) aura un pouvoir de monopsone face à beaucoup d'offreurs de composants industriels.

482


Le cas le plus fréquent relève du domaine dit régalien de l'État, pour ses achats d'armement par exemple, mais aussi pour la sécurité intérieure et la justice. Il y a en effet un acheteur (l'Etat) et quelques vendeurs (pour l'armement par exemple, il n'y a pas qu'une seule entreprise qui fournit les missiles, fusils, grenades ...). On parle alors de monopsone contrarié (un petit nombre d'offreurs, un demandeur). Les grandes centrales de distribution, très peu nombreuses même dans un pays comme la France, se trouvent souvent dans ce type de situation face à leurs nombreux fournisseurs agricoles ou industriels, qui sont souvent des PME : c'est un oligopsone. On peut remarquer que si l'on assimile un salarié à un offreur de services – ce qui est naturel du point de vue économique mais abusif du point de vue juridique (lien de subordination) –, alors l'État se trouve dans une situation de monopsone vis-à-vis de certaines catégories de fonctionnaires (policiers, juges, gendarmes, ...) et des personnes qui souhaitent le devenir. Quand l'acheteur unique se trouve face à un vendeur unique, on parle de monopole bilatéral. Exemples de monopsones Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! France Télécom et le Minitel Trois entreprises ont été choisies pour construire le Minitel : Matra, Radiotechnique (Philips) et Alcatel. France Télécom a été au départ leur client unique, et en mesure de négocier les prix et les quantités en jouant de façon subtile sur les trois fournisseurs, au-delà de la commande minimale qui leur avait été consentie pour les intéresser à l'affaire. Le coût marginal de fabrication de minitels supplémentaires étant faible par rapport aux frais fixes d'études, l'acheteur unique savait pouvoir compter sur une marge importante de négociation à la baisse. Chine et avionneurs Le marché chinois est d'une importance telle qu'il représente un département entier pour les constructeurs. Ces départements sont en situation de monopsone vis à vis de la Chine, car bien que plusieurs compagnies aériennes y existent, aucun contrat ne peut être conclu sans accord du gouvernement chinois. Par regroupement de plusieurs offres effectuées séparément à des compagnies distinctes, celui-ci peut donc faire pression pour obtenir des remises supplémentaires. Voir aussi Articles connexes •

Concurrence

Oligopsone

Morphologie : Étude de la forme et de la structure des êtres vivants (les plantes en font partie). M.S.T. : Abrégé de Maladies Sexuellement Transmissibles. M.T.A. : Marijuana Tax Act : texte anti-cannabis voté par le Congrès Américain en 1936 (inspiré par le Directeur du Federal Narcotic Bureau de l'époque : Harry J. ANSLINGER). Ce texte, fort critiqué, dès sa parution, par les membres de différentes sciences (dont des professeurs de médecine), était plus empreint d'ignorance et de racisme que de sérieux scientifiques. Il influença quand même les membres du Congrès qui votèrent une loi anti-chanvre (manipulations politiques) en surtaxant ce dernier de sorte que sa culture ne soit plus rentable, donc abandonnée. Mydriase : Dilatation des pupilles, par opposition à myosis. Myosis : Rétrécissement des pupilles, par opposition à mydriase. Mystères d’Éleusis : Série de rituels initiatiques de la Grèce antique liés à un culte agraire et célébrés dans la ville d’Éleusis. Les initiés prenaient (sûrement à leur insu) certaines drogues psychédéliques vraisemblablement Datura,

483


Belladone et Ergot de Seigle. Ces rites constituaient eux-mêmes une épreuve initiatique (Petit Dico des Drogues, collectif FTP, collection l’Esprit frappeur N°3, 1997). En fait, on ne connaît pas la « recette exacte » du produit qui provoquait l’extase des Mystères d’Eleusis. Si on compare cette potion au Soma de l’Inde ancienne, on peut aussi penser que d’autres plantes et champignons, tous présents en Europe et dans le bassin méditerranéen ou les Alpes, auraient aussi pu y être associé ! Certaines découvertes nous font penser que des drogues d’Amérique du sud auraient pu être utilisés. Par exemple, le fait que Ramsès III fut positif au test cocaïnique des cheveux, contredisant fortement l’histoire officielle au sujet d’une Amérique coupée du monde pendant l’antiquité. Je reviendrais dans un instant brièvement sur le sujet Quand à ces rites initiatiques, ils concernaient essentiellement des religieux et quelques grands de ce monde (puissants, philosophes, mathématiciens). A travers une réflexion de plusieurs années, des cours d’arts, de philosophie et de mathématique ..., l’initié, avant d’être reconnu comme tel, devait surmonter une épreuve le plongeant dans les mystères de l’univers. Des drogues assuraient cet effet “imploration” en lui ouvrant les “volets de la perception” et en lui dévoilant les différents aspects subtils de la création, son pourquoi et son devenir. En cela, il devenait le détenteur et gardien d’un savoir qui devait rester ignoré des non-initiés. L’Égypte, bien avant la Grèce qui lui a volé beaucoup, pratiquait de tels rites d’initiation. Cela concernait uniquement les hauts religieux et dignitaires du pays. Traditionnellement, le Pharaon était lui même initié. Il prenait alors connaissance d’un savoir et d’une religion monothéiste (principe créateur du tout) qui différait de celles qu’on prônait envers le peuple. Il était dieu vivant aux yeux de son peuple, mais seulement grand prêtre aux yeux de tous les initiés. C’est la symbolique de Moïse qui s’avère être non un juif, mais un égyptien. A travers ce codage on peut traduire le fait que l’Egypte aurait influencé, ou serait à l’origine de ce qui plus tard deviendrait le judaïsme, en tout cas sous une forme mieux dévoilée au peuple juif : un Dieu unique ! Là encore des drogues permettaient le déclenchement d’une sorte de “sortie astrale” qui consentait à l’initié d’atteindre un savoir ésotérique qui parachevait son cycle initiatique. C’est ici que j’en reviens au thème des drogues d’Amérique du sud, car leurs effets subtils correspondent bien au plan hallucinatoire qui vient d’être expliqué.

N:

Nabilone : Voici ce qu’en dit Wikipédia dans la page web http://fr.wikipedia.org/wiki/Nabilone : Le nabilone est un médicament cannabinoïde, c'est un analogue du dronabinol (ou tétrahydrocannabinol synthétique, l'ingrédient psychotrope du cannabis). Il est commercialisé sous le nom de Césamet® au Royaume-Uni, au Canada et en Espagne où il est prescrit pour le soulagement de douleurs chroniques ou comme hypnotique. Le nabilone est un racémate consistant en les isomères ("trans") (S,S) et (R,R). Notes et références 1.

↑ Masse molaire calculée www.chem.qmul.ac.uk

d’après

Atomic

Voir aussi •

Cannabis médical

484

weights

of

the

elements

2007

sur


Isomères du Nabilone Général No CAS 51022-71-0 Code ATC A04AD11 PubChem 39860 SMILES InChI Apparence solide blanc

Propriétés chimiques Formule brute C24H36O3 [Isomères] Masse molaire[1] 372,5408 ± 0,0226 g·mol-1 C 77,38 %, H 9,74 %, O 12,88 %, Propriétés physiques Solubilité ≈18 mg·ml-1 DMSO. Insoluble dans l'eau Précautions Directive 67/548/EEC

Xn Phrases R : 22, Phrases S : 36/37/39, 45, Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Nabilone Noms commerciaux : Césamet®

485


Classe : cannabinoïde

Nahas Gabriel : Fort heureusement, ce professeur n’est pas dans l’Encyclopédie Multimédia Encarta. « Heureusement », car j’aurais trouvé cela indigne ! Je m’explique : monsieur Nahas a écrit un livre (« Haschisch, Cannabis, Marijuana », Presse Universitaires de France) qui a servit par la suite de « bible » aux prohibitionnistes du monde entier. Mais il a sa place dans ce dictionnaire ! Son livre n’est pas le ramassis de mensonges que l’on pourrait croire, mais on y a remarqué quelques surdosages et exagérations qui aboutirent à fausser ses expériences ainsi que son raisonnement et discréditer ses théories axées sur un danger génétique qu’encourrait l’humanité à consommer les sous produits psychotropes de cette plante. Son ouvrage est essentiellement axé sur l’expérimentation scientifique, mais on y relève aussi un semblant d’étude d’impact sociologique dans les pays de l’époque concerné par l’usage récréatif ou cultuel du cannabis. De même, il fait usage d’un mythe dans sa démonstration : celui que la secte des Haschischins = secte des assassins et que le la consommation de cannabis fut imposé par son dirigeant afin de facilter le contrôle de ses adeptes et à leur développer leur violence. Nahas a eu l’honnêteté de l’annoncer dans sa préface : il a un parti pris contre le cannabis et appuie son raisonnement sur cette conviction ! Mais ce n’est pas une démarche très scientifique ! Dans son livre, il a fournit un travail conséquent comme en témoigne l’épaisseur du volume et y fit le tour des connaissances de l’époque, interprétés à sa façon toutefois ! C’est un « bosseur », formé à la vieille école et je pense que c’est cela qui a impressionné les membres des conventions et les politiciens qui l’ont écouté ! Mais, ses théories sont actuellement mises en doutes par beaucoup de ses confrères, elles sont le fruit de méthodes, de connaissances et de technologies pour certaines obsolètes : elles datent toutes d’avant 1970. Pas la peine de les rappeler ici, vous en trouverez les principales dans l’encyclopédie. Cet homme incarnait le rôle du scientifique en blouse blanche, à l’image des anciennes publicités pour lessives, et fut exhibé dans pratiquement toutes les conventions et sommets anti-drogue. Résultat, c’est un des professeurs les plus médaillés dans la lutte antidrogue de toute l’histoire de la prohibition ! Pote à Chirac, ce dernier fut un des derniers « grands » à le consulter et à le rémunérer pour « services rendus » (Nahas a travaillé pour la ville de Paris comme conseillé antidrogue). Son déclin coïncide avec les nouvelles découvertes sur le cerveau dues aux nouvelles technologies, qui éclairent sous un jour nouveau l’action des drogues au niveau cérébral. Mais la « raillerie » médiatisée qu’ont exercé certains confrères à son égard, y est aussi pour beaucoup. Je pense que monsieur Nahas, au début, était sincère quand il développait ses thèses sur le cannabis, il y croyait vraiment. Par la suite, il s’est obstiné à nier l’évidence plutôt que de faire un mea culpa et d’attaquer le problème du chanvre sous un angle nouveau ! Monsieur Nahas est aussi la réputation d’être un procédurier qui emmène facilement en tribunal ! Son confort pécuniaire, sa notoriété et son soutient par les autorités en font quelqu’un de difficile à combattre judiciairement. Michka en a fait les frais mais le professeur Lebeau, soutenu par Médecins du monde, (voir Procès" Nahassiens" : ou la censure déléguée aux particuliers ! page 370) a mis un terme à une longue série de procès gagnés ! L’homme est détesté par les gens du « peuple de l’Herbe », il leur a fait trop de mal avec ses théories pour certaines douteuses et ils le personnalisent comme un personnage « « acheté » par les forces du mensonge et de la corruption ! « Fumées Clandestines » allant jusqu’à le décrire comme un illusionniste qui jongle avec les cerveaux et vous « intoxique mentalement » ! Tout le long de mon livre, je le « taquine » dès que l’occasion se présente ! Et je « récidiverais » certainement dans à la moindre occasion ! Monsieur Nahas, permettez moi de vous être opposant ! Reconnaissez que vous vous êtes trompés en quelques points et nous déposerons les armes à votre encontre ! Le but de cette approche n’est pas de vous nuire ou de vous insulter, mais d’aider au rétablissement de la vérité au sujet de cette plante ! D’autant que pour le reste, vous avez raison : le cannabis est bien un drogue, peut-être pas aussi nocive que vous l’entendez, ou aussi génétiquement dangereuse que vous l’affirmez, mais bien une substance pour le moins délicate, avec des dangers, qu’il faut peut-être mieux contrôler qu’interdire !

486


Même si on est en parfait désacord avec lui, saluons ses capacités énormes de travail et le courage qu’il a témoigné à accepter de débattre moult fois de sa thèse qui me parrait indéfendable ! Ce qui prouverait qu’il n’était pas foncièment malhonnète et avait foi en ses convictions ! Nanification : Ici, fait, pour de jeunes plantes, de se développer naines sous l’action d’un dosage d’azote excessif dans leur jeune âge. Narcotourisme : migration touristique ou d’individus en provenance de pays répressif envers l’usage et/ou l’achat de substances stupéfiantes (dans ce livre, plus particulièrement au sujet du cannabis) vers des pays plus permissifs. Quand de tels individus déménagent dans un pays permissif (pour les mêmes raisons), on parle aussi de narcoémigration. Enfin, on peut citer le narcoexil quand il s’agit de fuir une répression excessive des drogues. Tous ces termes sont des néologismes. En fait, la France, principal pays répressif européen, reproche souvent moult maux à la Hollande et à la Suisse, notamment le narcotourisme. Ceux-ci se défendent en argumentant, et je pense comme eux, que si les pays répressifs dépénalisaient ou légalisaient le cannabis, comme l’est la tendance générale en Europe, il n’y aurait plus de narcotourisme. Et comme pour leur donner raison, en Suisse, les principaux narcotouristes sont … des français ! Native American Church : Église légale d’inspiration chrétienne mélangeant le concept religieux local, créé par les amérindiens du sud pour faire face aux tentatives des gouvernements et de l’Église officielle pour supprimer l’usage du Peyotl. La “Native” compte aujourd’hui plusieurs centaines de milliers de fidèles, rien que dans l’Amérique du Nord, et défendent leur droit à consommer ce cactus. Néologisme : Mot de création ou d’emprunt récent, utilisation nouvelle d’un mot existant déjà dans une langue. Dans le cas de la toxicomanie générale, les définitions étant souvent porteuses de connotations trop neutres ou négatives, des usagers (le plus souvent) créèrent de nouveau termes d’après eux plus aptes à définir précisément les mots officiels qu’ils remplacent. Il est bon de noter que la science finit presque toujours par les utiliser. En exemple de néologisme liés au monde de la drogue (cités par “le Petit Dico. des drogues) : - Psychodysleptique : qui entraîne le délire, et aussi synonyme de psychédélique. - Phanérotyme : âme ouverte à la vue. - Psychomimétique : qui simule des psychoses. - Psychotogène : qui génère les psychoses. - Mysticomimétique : qui simule le mysticisme. - Psychotonautes : aventuriers du psychédélisme tels Leary, Schulgin, Lilly, McKenna, ... Exemple de néologisme que vous trouverez dans cette Encyclopédie du Cannabis : - Toxicomanogène (réaction) : réaction inconsciente d’un individu, pas forcément disposé à devenir toxicomane, mais déclenchée par la prise et le cumul de drogues légales comme le tabac, l’alcool et les médicaments psychotropes (sédatifs, calmants, tranquillisants, ...). Ce qui expliquerait en partie pourquoi il y a de plus en plus de gens qui développent des appétences envers les drogues (légales ou pas). Néonazisme : Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

487


Symbolique néonazie et néofasciste : 1. croix celtique ; 2. rune d'Odal ; 3. poing ; 4. croix de fer ; 5. symbole de la SS ; 6. Totenkopf.

Néonazis canadiens.

Le terme néonazisme fait référence à un ensemble d'idéologies se réclamant du national-socialisme « historique ». Considérant que le nazisme avait disparu en 1945, avec la mort d'Adolf Hitler et la chute du IIIe Reich, les politologues nommèrent ces idéologies « néonazisme ». Bien que relativement similaires du point de vue des idées, ces courants de pensée se démarquent les uns des autres par certains détails : •

le choix d'Adolf Hitler comme référent politique et l'adhésion à ses idées ;

• la politique à l'égard des étrangers : cela va de l'instauration d'une dictature bienveillante à celui d'un esclavage pur et simple ; • la politique à l'égard des victimes du IIIe Reich : certains courants sont indifférents, d'autres veulent « finir le travail ». D'autres encore nient que le régime hitlérien ait pratiqué une politique génocidaire et jugent par conséquent inopportun tout débat à ce sujet ; • le mode opératoire : certaines organisations tolèrent, voire préconisent l'usage de la violence tandis que d'autres y sont farouchement opposées ; • le choix de l'emblème employé, en l'occurrence un recyclage d'emblèmes runiques ou celtiques, faisant référence au patrimoine culturel européen, et des emblèmes nazis d'époque. Les autres symboles sont le svastika dextrogyre, le 88, le 14, le 311, le 18 (1 comme la première lettre de l'alphabet A, et 8 comme la 8e, H : Adolf Hitler). Aujourd'hui, le néonazisme est présent un peu partout dans le monde : • durant l'été 2004, au cours d'un match du championnat d'Europe de football opposant l'Allemagne aux Pays-Bas, des supporters allemands ont brandi le Reichskriegsfahne, un drapeau de la Seconde Guerre mondiale interdit en Allemagne. Tout au long du match, une minorité de supporters allemands s’est fait remarquer par des chants homophobes destinés aux Néerlandais. • sur Internet, existent des forums où des personnes se revendiquant « aryennes » expriment leurs opinions racistes et néonazies. Très organisée, cette communauté aborde tous les sujets (idéologies, religions, politiques intérieures et extérieures de divers pays, environnement, législations, histoire, musiques, distractions, etc.). Il importe de distinguer dans le néonazisme deux courants ne se fréquentant guère. L'un se veut essentiellement politique, l'autre constitue bien davantage une attitude générale de refus, volontairement provocateur, de certains aspects de la société actuelle. Dans Rêve de fer, l'écrivain Norman Spinrad mentionna cette deuxième mouvance, parlant de ceux « qui sont néonazis en 1995 pour la même raison qu'ils auraient été punks en 1980 » et marqueraient selon lui « davantage d'intérêt pour les décorations flamboyantes que pour la politique et l'économie ».

488


En Afrique du Sud

Drapeau de l'AWB

Article connexe : Mouvement de résistance afrikaner (AWB). En Allemagne Les services de police estiment à environ 15 000[réf. nécessaire] le nombre de militants et de sympathisants des mouvements néonazis. La presse et le Verfassungsschutz se font également largement l'écho de liens entre le NPD et les milieux néonazis [réf. nécessaire]. En Australie Proportionnellement à la population totale (20 millions d'habitants) et à la population de confession juive (100 000), l'antisémitisme et le néonazisme sont particulièrement virulents en Australie, avec plus de 400 attaques en 2003 et 2004. La particularité du néonazisme australien, ainsi que le montre le film Romper Stomper est d'axer sa violence sur le sabotage des commerces et les violences contre les Asiatiques. En Belgique Un réseau néonazi, Bloed-Bodem-Eer en Trouw (en français « Sang, terre, honneur et fidélité »), mouvement dissident issu du Blood and Honour en Flandre, a été démantelé en septembre 2006. Selon Le Soir, il « projetait des attentats » afin de « déstabiliser » le pays, et l’enquête était en cours depuis 2004. (Le Soir[1]). Dix-sept personnes ont été arrêtées dans le cadre de la loi antiterroriste de décembre 2003, la loi sur les armes, et celles sur le racisme, la xénophobie et le négationnisme. Parmi celles-ci, onze militaires (un candidat officier, un sous-officier, huit soldats parmi lesquels le chef du réseau, B.T., militaire au régiment « Libération » à Bourg-Léopold, une ville garnison proche de la frontière néerlandaise. André Flahaut, le ministre de la Défense, a salué le « rôle moteur » du service de renseignement militaire dans cette affaire. Pour Manuel Abramowicz, auteur de plusieurs ouvrages sur l'extrême droite en Belgique et dirigeant du réseau de surveillance de l’extrême droite, les « ultras » de la droite radicale ont toujours eu pour objectif « d'infiltrer les rouages de l'État », dont l'armée dans les années 1970 et 1980, via les mouvements Westland New Post (WNP) et Front de la jeunesse[2]. Cinq casernes ont été perquisitionnées (une à Bruxelles, quatre en Flandre), ainsi que dix-huit habitations privées du nord du pays. Une bombe artisanale « assez forte pour faire exploser une voiture » a été saisie selon la police, ainsi que des armes à feu, des détonateurs, une « grande quantité » de munitions, de la propagande néonazie et des explosifs. Le principal suspect, B.T., organisait également des exercices paramilitaires, des week-ends de survie et des exercices de tirs, qui étaient pour certains organisés sur des terrains de l'armée à l'insu des autorités. Il avait aussi développé un commerce d’armes avec quelques complices. De plus, B.T. développait des contacts internationaux, notamment avec le groupe d'extrême droite néerlandais « De Nationale Alliantie ». Selon l'AFP, « la mise au jour, à un mois des élections municipales, d'un complot fomenté au sein de l'armée belge par un groupe de néonazis flamands a stupéfait de nombreux Belges et provoqué l'ire de l'extrême droite flamande, qui crie à la manipulation préélectorale[2],[3],[4],[5] ». En Bulgarie En Bulgarie, les groupes néonazis sont nombreux, et s'attaquent régulièrement aux minorités du pays, notamment les tsiganes et les turcs [réf. nécessaire]. Cependant, la majorité de ces agressions ne remontent jamais jusqu'aux autorités, les

489


victimes craignant la police locale (le nationalisme et le racisme sont assez répandus en Bulgarie, notamment à l’ encontre tsiganes). Le parti politique ultra-nationaliste et ouvertement raciste, antisémite et xénophobe Ataka a fondé, lors des élections présidentielles de 2006, son programme électoral sur la promesse par son leader, Volen Siderov, de "transformer les tsiganes en savon" (référence aux camps d'extermination nazis). Le parti a obtenu 21,5% des suffrages au second tour. Aux États-Unis Aux États-Unis, certains néonazis ont rejoint les rangs du mouvement Ku Klux Klan, appelé aussi le KKK ou le Klan. Ce mouvement qui est un fervent défenseur du modèle WASP (White Anglo-Saxon Protestant) a certaines idéologies similaires au nazisme, bien qu'il soit plus ancien que celui-ci, avec sa ligne politique et ses actes (injures, agressions, meurtres) visant les Noirs, les Juifs, les communistes, les homosexuels et les handicapés mentaux. D'après la doctrine du mouvement, il s'agit de purifier l'Amérique de tout ce qui pourrait la déstabiliser et la corrompre. Cependant, on ne peut résumer l'idéologie du Ku Klux Klan au nazisme puisque historiquement, le Klan s'est constitué avant le nazisme et visait avant tout les Noirs. Aux États-Unis, on trouve également le site Internet Stormfront qui se rapproche d'un mouvement néonazi « traditionnel » : haine des Juifs et des non-blancs ainsi que des communistes. Existent aussi Aryan Nations, le American Nazi Party, moins important que ceux surcités et de nombreuses branches du Blood and Honour et Combat 18. En France Le néonazisme s'est identifié en France à l'activité de certaines personnes, comme René Binet, responsable français du Nouvel ordre européen, et de divers groupes très minoritaires. Certains groupes néonazis français ont attiré l'attention du public, comme la Fédération d'action nationale et européenne (FANE), puis le Parti nationaliste français et européen (PNFE). La FANE a été dissoute dans les années 1980 et le PNFE a disparu au cours des années 1990 : depuis, les néonazis français ne possèdent plus de structure propre. Un site internet intitulé « Phénix » et se présentant comme celui du « Mouvement national-socialiste français »[6] » a été créé en 2001. En 2002, lors du défilé militaire du 14 juillet, Maxime Brunerie, un jeune militant d'extrême droite, tente d'assassiner Jacques Chirac, qui s'en sort indemne. En février 2009, le webmestre présumé du site Phénix - MNSF a été interpellé dans le Nord-Pas-de-Calais; le site a été suspendu dans la foulée[7]. En octobre 2009, une soirée néonazie est organisée à Chozeau, en Isère. Alors que le maire ignorait qu'il s'agissait d'un groupuscule néonazi, 150 partisans s'y étaient réunis[8]. Une organisation néofasciste baptisée la « Droite socialiste » puis « Parti solidaire français » s'est également développée depuis 2007 en région parisienne, inquiétant sérieusement les RG[9]. Un site internet francophone se présentant comme celui d'une « confédération nationale-socialiste » du nom de Aime et Sers a fait son apparition au début de l'année 2008. En Israël En mai 2006, des svastikas et le nom de Hitler sont peints sur les murs de la grande synagogue de Petah Tikva. Une cellule néonazie est démantelée en août 2007 à Petah Tikva. Les 8 jeunes citoyens israéliens âgés de 16 à 21 ans appartenaient tous à des familles originaires de l'ancienne URSS[10] et étaient arrivés en Israël par le biais d'une loi permettant aux personnes d'origine juive d'acquérir la nationalité israélienne[réf. nécessaire]. D'autres cas d'agressions à caractère antisémite[11],[12] ou des vandalismes néonazis sont rapportés[13]. En Roumanie L'Avant-garde nationale roumaine (ANR) défend ses idées sur la supériorité des hommes blancs et le rejet de l'homosexualité. L'ANR n'est pas un parti politique et ne se revendique pas du néonazisme même s'il déclare partager nombre de ses valeurs et en particulier le nationalisme blanc[14]. La Nouvelle droite (Noua Dreapt)) est un parti politique néofasciste, irrédentiste et ultra-orthodoxe.

490


En Russie Entre avril 2004 et avril 2006, 28 crimes racistes ont été commis en Russie. De violents affrontements ont eu lieu à Voronej entre étudiants russes et africains suite à l'assassinat d'une étudiante russe[réf. nécessaire]. Les groupuscules néonazis russes manifestent ouvertement dans les rues de Moscou ou de Saint Petersbourg plusieurs fois par an. Beaucoup de vidéos sur des sites d'hébergement montrent ces groupes en pleine action lorsqu'ils s'en prennent aux vendeurs issus de l'immigration dans les marchés ou bien aux citoyens asiatiques frappés dans les métros par plusieurs jeunes. Elles montrent aussi que ces groupes sont armés avec des fusils automatiques de guerre de type AK-47. On estime qu'il y a en Russie environ 75 000 militants néonazis[15]. En Serbie Le néonazisme en Serbie est fondé surtout sur les facteurs nationaux et religieux. Nacionalni stroj (l'Alignement national), une organisation néonazie de Voïvodine, a orchestré plusieurs incidents en 2005. Dix-huit des principaux membres ont été inculpés vers la fin de 2005 et chacun d'entre eux a fait face à huit ans dans la prison.[réf. nécessaire] Le groupe était toujours actif en 2007. Blood & Honour a une branche en Serbie nommée Krv i Čast. Sur son site Internet, le groupe déclare avoir l'intention « de propager l'idée révolutionnaire de national-socialisme sans compromis. Aussi, l'intention de division d'honneur et de sang serbe est de motiver tous les disciples NS aux activités radicales et pas seulement à l'observation passive ou au fait d'écouter la musique. » Depuis 2001, cette organisation a organisé plusieurs concerts commémorant la naissance d'Adolf Hitler. En Suisse En 2001, la police fédérale suisse estimait le nombre de boneheads ou néonazis à environ 600. D'autres sources avançaient le nombre de 700 voire 800 militants. Plusieurs incidents eurent lieu, en particulier lors des cérémonies au Grütli à l'occasion de la fête nationale du 1er août. En 2007, au mois de mai à Genève, des militaires ont arrêté 8 néonazis en train d'agresser trois individus d'origine africaine.[réf. nécessaire] Filmographie •

La trilogie de documentaires réalisés par Daniel Schweizer sur les extrémistes, les skinheads, les néonazis, le Ku Klux Klan et les fondamentalistes chrétiens racistes :

o Skin or Die, diffusé sur Arte en 1998 ; o White Terror, diffusé sur Arte en 2003 ; o Skinhead Attitude, diffusé sur Arte en 2005. •

American History X, film de Tony Kaye sur la descente aux enfers d'un néonazi américain, puis sa tentative de sauver sa famille (notamment son frère) après être sorti de prison pour un double meurtre (avec Edward Norton).

• Danny Balint, film de Henry Bean qui retrace l'histoire un skinhead néonazi new-yorkais juif violemment antisémite. Face a ses contradictions il s'engage dans des actions violentes. Inexorablement sa religion le rattrape. (avec Ryan Gosling). •

This is England, film de Shane Meadows sortie en 2007. En 1983, Shaun, 12 ans, habite avec sa mère dans une ville côtière du nord de l'Angleterre. Garçon solitaire, il rencontre un groupe de skinheads locaux, avec qui il découvre le monde des fêtes, du premier amour et des bottes Dr Martens. Le ton change quand Combo, un skinhead raciste et plus âgé, sort de prison.

• Romper Stomper, un film réalisé par Geoffrey Wright en 1992 avec l'acteur Russell Crowe, racontant l'histoire d'une bande de skinheads en prise avec des vietnamiens dans la ville de Melbourne en Australie. •

Skins (ou Skin Gang), un film américain réalisé par Wings Hauser en 1994, dans lequel l'agression d'un homosexuel par un groupe de skinheads va entraîner une spirale de violence.

Made in Britain, un film réalisé par Alan Clarke en 1982 avec l'acteur Tim Roth, raconte l'histoire d'un jeune néonazi de 16 ans que les services sociaux tentent de remettre dans le droit chemin.

Pariah un film américain réalisé par Randolph Kret en 1998 dans lequel le mari d'une jeune femme noire, qui s'est suicidée suite à son viol par une bande de skinheads, va infiltrer le groupe afin de se venger.

491


Notes et références 1.

↑ « Les néonazis voulaient déstabiliser le pays » [archive], Le Soir, jeudi 7 septembre 2006

2.

↑ a et b « La Belgique découvre, stupéfaite, un complot néonazi au sein de son armée » [archive], AFP, 08/09/06, 12h01

3.

↑ « Un groupe terroriste néonazi démantelé » [archive], Le Nouvel Observateur, 8 septembre 2006

4.

↑ « La Belgique démantèle un groupe néonazi préparant des attentats » [archive], Le Monde, 7 septembre 2006

5.

↑ « Des militaires néonazis voulaient commettre des attentats » [archive], RTL Belgique, 8 septembre 2006

↑ « Contre l’insupportable apologie du National - Socialisme et du III° Reich sur internet : Le MRAP en appelle aux 6. interventions résolues des Ministères des Affaires Étrangères et de l’Intérieur » [archive], communiqué du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples, 5 décembre 2007. 7.

↑ Soupçonné d'avoir créé un site néo-nazi, un Méterennois incarcéré, La Voix du Nord, 20 février 2009

8.

↑ « Soirée néonazie surprise dans une commune iséroise » [archive], Le Figaro, jeudi 8 octobre 2009.

9.

↑ « La droite ultra dans le collimateur des "RG" » [archive], Le Figaro, 27 juin 2008.

10.

↑ (en) « Israeli 'neo-Nazi gang' arrested » [archive], BBC News, 9 septembre 2007.

11.

↑ (en) « Neo-Nazis in the Jewish homeland » [archive], Jerusalem Post, 25 septembre 2007.

12.

↑ « Des cas d'antisémitisme dans l'armée israélienne » [archive], Le Figaro, 22 avril 2007.

13.

↑ (en) « Petah Tikva synagogue desecrated » [archive], Jerusalem Post, 4 mai 2006.

14.

↑ (en) The Romanian National Vanguard [archive]

15.

↑ (en) From Russia With Hate [archive], Current TV

Annexes Articles connexes •

Ernst Zündel

Vincent Reynouard

Néofascisme

Liens externes •

Site de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme

Liste des profanations de cimetières juifs en France

Symboles et codes de reconnaissance des néonazis

Néophyte : Dans l’Église ancienne, nouveau baptisé. Dans un sens plus moderne : adepte récent d’une doctrine, d’un parti. Ce mot est aussi employé comme expression populaire dans un sens plus large : “personne qui ne connaît rien ou peu d’un sujet qu’elle découvre”. C’est dans ce dernier sens que le terme est employé dans le texte. Neurobiologie : Discipline biologique qui étudie le système nerveux. Neuro-dysleptique (ou neurodysleptique): Néologisme se substituant au sens de substances hallucinogène. Neuromédiateurs : Neurotransmetteurs spécifiques transmettant l’influx nerveux aux neurones périphériques et aux jonctions neuromusculaires. L’adrénaline, l’acétylcholine et la sérotonine sont des neuromédiateurs. D’après Vulgaris-Médical (http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/neuromediateur-3219.html ), :

492


« Le neuromédiateur ou médiateur chimique est une substance chimique (appelée également neurotransmetteur), fabriquée par l’organisme et permettant aux cellules nerveuses (neurones) de transmettre l’influx nerveux (message), entre elles ou entre un neurone et une autre variété de cellules de l’organisme (muscles, glandes). Une vingtaine de médiateurs chimiques ont été identifiés à ce jour. Un mauvais fonctionnement ou un déficit d’un neuromédiateur est susceptible d’entraîner une pathologie. C’est le cas par exemple de la maladie de Parkinson, dans laquelle il existe un déficit en dopamine ». Fin de l’extrait. LIRE LA SUITE > Neuromédiateur : Physiologie D’après Vulgaris-Médical (http://bio.m2osw.com/gcartable/systeme%20nerveux/neuromediateur.htm ), : « Ces molécules agissent au niveau des synapses et transmettent de l'information d'une cellule à une autre. Les neuromédiateurs sont synthétisés au niveau des termisaisons des neurones et stockés dans les vésicules présynaptiques. Ils sont libérés dans l'espace intersynaptique lorsqu' arrivent suffisamment de potentiels d'action à cette terminaison.Ils diffusent ensuite dans l'espace intersynaptique et sont captés par des récepteurs moléculaires spécifiques situés sur la membrane de la cellule postsynaptique. La réception de ces molécules aura pour effet de déclencher des modifications dans la cellule postsynaptique suite à une cascade de réactions biochimiques (création de potentiels d'action, contraction, sécrétion ou autre). Une partie des neuromédiateurs sécrétés peut être recaptée par la cellule présynaptique et être de nouveau utilisée ».

Quelques neuromédiateurs Acétylcholine Adrénaline Noradrénaline Dopamine Sérotonine G.A.B.A. Endorphines Histamine Glutamate Fin de l’extrait.

Neurones : (juste histoire de faire fonctionner les vôtres !). Le tissu nerveux comprend plusieurs types de cellules, mais la cellule nerveuse proprement dite est le neurone. Il a pour rôle, par l'intermédiaire de ses prolongements cellulaires (les dendrites et l'axone), de recueillir et de conduire l'information nerveuse et, au sein des centres nerveux, de traiter cette information.

493


Schéma complet d’un neurone (source Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Neurone ).

C’est « ça » (image page précédente) qui permet de véhiculer et d’orchestrer les informations dans le cerveau. Pour ce qui est de la pensée, on ne sait toujours pas en situer les organes qui la structurent ni ceux qui la recueillent et la traitent. Toutefois, on pense que cette dernière est bien « régulée » par notre cerveau comme en témoigne son altération en cas d’ivresses (perturbation des récepteurs et neurotransmetteurs par l’action d’une drogue), de psychose ou de maladie mentale. D’après l’état des connaissances de processus neurobiologiques, il serait logique que les neurones jouent un rôle important dans l’organisation de la pensée et de la mémoire. En fait, nous ne serions que des ordinateurs biologiques et les émotions qui sont censées nous être propres ne seraient que des « leurres », des « chimères bioinformatiques » ! Serait-il possible que nous serions victimes de notre égo : de simples machine biologique vaniteuses ? C’est en tout cas ce que la pensé rationaliste, en dehors de tout concept du Divin, laisserait sous-entendre ! Voir aussi synapse. Pour une information plus détaillée, voir la page web de Wikipédia citée ci-dessus et présente dans le DVD n°2. Neurotoxique : Se dit d’une substance qui altère ou détruit, de façon irrémédiable, des cellules du cerveau ce qui nuit au fonctionnement normal de ce dernier. On parle alors de neurones détruits, de synapses abîmés, … Chaque substance peut être plus ou moins neurotoxiques (pour le cerveau donc), par distinction de toxiques (pour le corps), et comporte en outre un risque létal. Mais cette classification est pernicieuse car elle fait peur et s’acharne à y insérer des substances à risques faibles ou nuls. Certains auteurs parle de neurotoxicité mal connue et sans doute forte pour les dérivés cannabiques (Science et Vie n° 1076 mai 2007 page 78), d’autres de neurotoxicité très faible ou nulle pour ce même produit. Pour explication : une substance qui altère momentanément les fonctions cérébrale, avec un retour à la normale après la fin de l’effet de cette dernière, n’est donc pas neurotoxique. Elle l’est faiblement si après de longues répétitions d’ivresses, sur une échelle de temps immense, elle provoque quelques dégâts cérébraux, forte si ces dégâts sont conséquents en quelques mois et très forte si quelques prises suffisent à faire de vous un « légume ». Une action neurotoxique n’a pas de symptômes propres : ils sont variés (cela dépend de la zone du cerveau qui est atteinte). Ceux-ci peuvent se représenter sous forme de perte de mémoire, de tremblements, de perte d’équilibre, de perte de la vue, de confusion mentale, de dépersonnalisation… ou de folie tout court. Chaque substance génère donc sa propre forme de neurotoxicité et c’est pour cela, outre le fait que ces produits concernent tous plus ou moins une

494


altération du cerveau et de son fonctionnement, qu’il est préférable de les distinguer dans leur action destructrice supposée ou avérée. Neurotransmetteurs : Les neurotransmetteurs sont des molécules libérées par les terminaisons nerveuses des neurones (synapses, voir le terme plus loin). Ils jouent le rôle de messagers chimique permettant la transmission de l’influx nerveux (le message) entre les neurones (acheminement) et une réponse biologique au niveau de l’organe cible (destinataire du message). Notons que si l’électronique et les microprocesseurs peuvent mimer ce genre d’action, ce qui est fantastique ici, outre une complexité bien supérieure : - c’est que le vivant fabrique lui-même ses circuits et composants, toutes les molécules (et elles sont nombreuses) des différents neurotransmetteurs, - code et décode lui-même les « messages », - assure le cheminement de ces derniers dans les deux sens, - reprogrammes des parties vierges du cerveau pour corriger les zones ou des neurones « tomberaient en panne », - fabrique, assure et réparti lui-même l’énergie pour assurer le fonctionnement de tout cela et bien plus encore … Ce qui est remarquable ici, c’est que toute cette complexité s’appuie sur des éléments (atomes, ions, molécules) issues du non vivant et que si une programmation est nécessaire pour assurer la fabrication de ces organes (code génétique), aucune mémoire, aucune programmation n’est utilisée pour assurer le fonctionnement de tout cela. En bref, ce que certains interprètent comme un hasard (en refusant de croire en Dieu, par exemple), s’avère être issu d’une intelligence très largement supérieure à la nôtre ! De quoi susciter bien des questions. Les différents neurotransmetteurs sont si nombreux, et leur champ opératoire si complexe, que nous n’allons pas les détailler ici. Heureusement, on peut les répartir dans trois classes chimiques : les amines, les peptides et les acides aminés dont nous ferons plus loin l’étude. La libération des neurotransmetteurs est précédée par l’arrivée d’un influx nerveux qui la commande. Jusqu’à présent, le processus était fort simple à décrire, mais c’est là où tout se complique : - Réception du message : Les neurotransmetteurs se fixent sur des récepteurs spécialisés situées sur les membranes des cellules cibles : neurones ou cellule effectrice (de muscle par exemple). - Déclanchement de la commande : Les récepteurs peuvent être couplés à des protéines de la membrane commandant ainsi de nombreuses réactions chimiques possibles à l’intérieur de la cellule. Les récepteurs peuvent aussi commander des canaux ioniques dont l’ouverture et la fermeture modifient le passage de différents ions. A ce sujet, le flux ionique se conduit un peu comme un courant électrique et sert en partie au transport de d’informations comme la douleur. On peut affirmer que les neurotransmetteurs fixés sur leurs récepteurs agissent parfois comme des « commandes d’interrupteur » (ou équivalent du relais électrique) en empêchant le passage du flux d’ions. C’est là le point de vue d’un technicien en électronique (ce que je suis) mais « c’est pas faux » ! Procédure d’arrêt : La nature a prévue de pouvoir limiter dans le temps l’activité des neurotransmetteurs (stopper la réaction déclenchée par le message lorsqu’elle n’est plus nécessaire). Pour ce faire, plusieurs méthodes sont usitées. Les neurotransmetteurs peuvent être recapturés par la terminaison nerveuse qui les a émis, être diffusés dans le liquide physiologique (lymphe, sang), inhibés par d’autres substances chimiques, ou être détruits par des enzymes ôtes spécifiques présentes dans les tissus ou les terminaisons nerveuses. Je vais me permettre une petite réflexion personnelle. La diversification des techniques et astuces employées par la nature est telle que les chercheurs (dans le cas précis de l’étude des processus neurobiologique), ne doivent plus n’être

495


dotés que d’une unique formation neurobiologiste ou neurobiochimique, mais aussi, pour une meilleure compréhension de ces subtils mécanismes. Ils devront donc plutôt être formés sur un plan plus généraliste comme, par exemple, la composante électronique et les bases de savoir en microprocesseurs et en programmation informatique. Car il y a ici (à ce niveau) une nette correspondance dans le fonctionnement schématique neuronal, avec ce que nos technologies électroniques et informatiques peuvent faire. Passons à l’étude des différentes classes de neurotransmetteurs. 1) Classe des amines : les plus connues sont le catécholamines qui ont la particularité d’être à la fois des neurotransmetteurs, mais aussi des hormones. Ces molécules possèdent un noyau chimique nommé catéchol, un dérivé biologique du noyau benzénique, ce qui permet certains types de réaction chimiques. Les molécules les plus connues de cette famille, et qui en sont les principales représentantes sont : l’adrénaline (ou épinéphrine), la noradrénaline (norépinéphrine), et la dopamine (qui peut agir « chimiquement seule » mais qui toutefois est aussi le précurseur de la noradrénaline). Ces trois molécules sont la caractéristique des synapses dites catécholaminergiques. On sait les synthétiser à partir d’un acide aminé (la tyrosine). La célèbre adrénaline est bien connue pour l’effet coup de foudre qu’elle provoque à l’organisme (comme si ce dernier se mettait à fonctionner à 150% pendant quelques secondes). Mais c’est surtout une amine vasopressive, c'est-à-dire qu’elle contracte les artères, augmentant ainsi la pression sanguine dans tout le corps. Cette substance se balade donc un peu partout dans l’organisme quand le cerveau en ordonne la production. La non moins célèbre dopamine est un neurotransmetteur qui joue un rôle essentiel polyvalent, c’est pour cela qu’on a beaucoup entendu parlé de cette substance tout au long de cette encyclopédie. Mais elle est spécialisée aussi dans la coordination musculaire des mouvements volontaires. C’est pourquoi la disparition de la dopamine de certaines zones du cerveau semble être à l’origine de la maladie de Parkinson. Toutefois, notez que l’inverse est aussi possible, ce point n’ayant pas été résolu. En outre, elle a aussi une action de vasodilatateur (augmente le diamètre des vaisseaux sanguin, réduisant localement la pression sanguine, mais augmentant le débit du sang) dans les reins et l’intestin. La noradrénaline est le neuromédiateur (voir ce terme dans ce dictionnaire) libéré par les fibres du système nerveux sympathique (aux jonctions avec les muscles lisses). Elle est également présente dans les synapses du système nerveux central comme dans presque tout le cerveau (en particulier le cortex, l’hippocampe, l’hypothalamus, ainsi que la moelle épinière). La sérotonine, dérivée du tryptophane, est vasoconstricteur (réduit le diamètre des vaisseaux sanguins, augmente localement la pression sanguine mais diminue le débit du sang), qui intervient aussi dans le contrôle du sommeil, celui de la douleur, de la température générale du corps et de l’agressivité. Enfin, l’acétylcholine est un neuromédiateur des systèmes sympathique et parasympathique Elle est synthétisée dans les neurones et stockée par la suite dans des vésicules du cytoplasme (nommées vésicules synaptiques) au niveau des terminaisons nerveuses. Les synapses qui mettent en jeu l’acétylcholine sont dites cholinergiques. 2) Classe des acides aminés : on ignore si certains neuromédiateurs ne seraient en fait que de « simples » acides animés, ou si certains acides aminés jouent le rôle de neuromédiateurs. Mais c’est le cas de l’acide Gamma-amino-butyrique (GABA), dérivé moléculairement proche de l’acide glutamique (et du glutamate). C’est en fait un neuromédiateur qui joue un rôle inhibiteur très important, action qui se cantonne aux neurones dans le cerveau. Sa « manipulation » médicale ne doit se faire que dans un contexte chimique particulier comme par exemple, la thérapie antiépileptique, qui agit sur l’acide glutamique pour inhiber les neurones excitateurs et le GABA pour au contraire stimuler les neurones inhibiteurs, cette double action entraînant une diminution de l’excitabilité et peut enrayer certaine manifestations épileptiques.

496


Un autre acide aminé, la glycine, est probablement aussi un neuromédiateur inhibiteur avec un champ d’action principalement cérébral. 3) Classe des peptides : C’est la classe de neurotransmetteurs actuellement la plus méconnue. On sait toutefois qu’il en existe une dizaine qui se partagent plusieurs rôles. Les plus célèbres et les plus étudiés sont les endorphines et endomorphines (peptides opiacées endogènes) car elles jouent un rôle important dans les mécanismes de contrôle de la douleur. Ces dernières sont classifiés en trois groupes qui se distinguent par leur molécule précurseur : les enképhalines (encéphaline, neuropeptide analgésique constituée de cinq acides aminés et présente dans le système nerveux central), les néoendorphines et les dynorphines dont la bêta-endorphine est le précurseur. New Age : Voic ce qu’en dit Wikipédia. Le New Age (ou Nouvel-Âge) est un courant spirituel occidental des XXe siècle et XXIe siècle, caractérisé par une approche individuelle et éclectique de la spiritualité. Défini par certains sociologues comme un « bricolage » syncrétique de pratiques et de croyances[1], ce courant sert de catégorie pour un ensemble hétéroclite d’auteurs indépendants et de mouvements dont la vocation commune est de transformer les individus par l’éveil spirituel et par voie de conséquence changer l'humanité. Ce mouvement est depuis plusieurs années très répandu aux États-Unis, dans les pays anglo-saxons et européens.

Les sept chakras dans la représentation du New Age Dans son livre Les Enfants du Verseau (1980) qui théorisa le New Age, Marilyn Ferguson définit ce dernier comme « l'émergence d'un nouveau paradigme culturel, annonciateur d'une ère nouvelle dans laquelle l'humanité parviendra à réaliser une part importante de son potentiel, psychique et spirituel ». Considéré comme une tentative de « réenchantement du monde » face à la crise des idéologies et au refus de la croissance industrielle et du consumérisme, le New Age fait partie du phénomène global des nouveaux mouvements religieux nés à partir des années 1960, tout en se basant sur des éléments doctrinaires antérieurs, notamment empruntés à la Théosophie. Ce retour au spirituel est caractérisé par un approfondissement chez certains du sentiment religieux et chez d'autres du sentiment d'une quête intérieure, hors de toute structure historiquement constituée. Caractéristiques

497


Cristaux de quartz et d'amazonite. Sources multiples Dans son esprit de l'universalisme, le New Age est un patchwork de croyances de sources diverses avec le but de créer une unification harmonieuse de connaissances venant des différentes sources dans le monde. Il a popularisé en Occident certains thèmes hindouistes ayant transité par la Théosophie, comme les vies antérieures et la métempsycose/réincarnation. Il est aussi le véhicule de concepts proches de certaines écoles philosophiques hindoues ou indiennes et du tantrayana comme l'idée d'une « biologie invisible », d'un corps énergétique subtil, dont font partie l'aura, le corps éthérique et les chakras, centres d'énergies. Le New Age met en avant la notion de guidance intérieure en mettant l'accent sur l'intuition, et parfois en l'accentuant avec des concepts comme celui de pouvoir personnel : « chacun crée sa propre réalité »[2], ou en ayant recours à des entités spirituelles mêlant les caractéristiques des « guides de lumière » traditionnels (les anges) avec des entités supposées issues d'autres plans de conscience, « Maîtres de Lumière » ou « Maîtres ascensionnés » (appelé « divinités » en Inde, les « bouddhas » chez les bouddhistes), etc. Dans ces derniers cas, la représentation populaire en occident de l'image du Christ est parfois utilisée bien qu'il soit devenu dans ce contexte un « principe » ou une « énergie » plutôt qu'une personne. On peut aussi citer, parmi d'autres éléments associés à New Age, le holisme ou une approche globale (mind-body-spirit en anglais) comme pratiquée par les bouddhistes et les hindouistes. Certains abordent le New Age en s'intéressant à la télépathie, le pouvoir des cristaux (voir Lithothérapie), les « enfants indigo », le channelling, les théories Gaïa... Courants principaux Selon l'étude de Wouter Hanegraaff [3], cinq courants ou thèmes principaux pourraient cependant être distingués plus ou moins précisément dans la mouvance New Age : •

Le channelling (le fait de recevoir et de transmettre des informations, des messages, des révélations par une autre source que sa propre conscience (comme des anges ou autres entités assimilées)

La guérison et la croissance personnelle (psychologie transpersonnelle et mouvement du potentiel humain).

La « science New Age » (ou l'utilisation du langage ou des principes de la Science dans les thèses du New Age) plus proprement, une philosophie de la nature (l'intégration du discours scientifique dans celui du New Age a conduit à l'appellation de pseudo-science de la part des sceptiques et d'une partie du milieu scientifique).

Le néopaganisme

Le thème de l'avènement d'un nouvel âge.

Les divers courants New Age sont associés par contiguïté plutôt que par similarité. Ils ne se rapprochent pas toujours sur la base de caractéristiques communes mais par des relations structurelles et fonctionnelles (comme le seraient par exemple « les divers animaux vivant sur une même parcelle de terre »)[3] Le channelling Article détaillé : Channelling. Le Channeling désigne dans la littérature New Age un prétendu procédé de communication entre un humain et une entité appartenant à une autre dimension. Par extension, le terme peut désigner l’ensemble

498


des croyances et des pratiques qui se sont formées, à partir des années 1980 aux États-Unis, autour de ce procédé pour constituer un courant particulier, interne au mouvement New Age. Apparenté à la notion de médiumnité en vogue à la fin du XIXe siècle au sein du mouvement spirite, l'idée de fond du channeling recoupe une thématique très ancienne d'expériences visionnaires : chamanisme, prophétisme... La question de savoir si l’information provient d’une source externe au médium ou de son inconscient est perpétuellement sujette à débat. Le développement personnel Article détaillé : Développement personnel. Le développement personnel renvoie à toutes les activités proposant de développer une connaissance de soi[4], de valoriser ses talents et potentiels[5], de travailler à une meilleure qualité de vie, et à la réalisation de ses aspirations et de ses rêves[6]. Les travaux du psychiatre suisse Carl Gustav Jung en psychologie ont été récupérés par les divers courants New Age. L'intérêt de Jung pour le yoga notamment, et globalement pour les croyances orientales, va permettre tout le syncrétisme que l'on retrouve dans le New Age[7]. Selon le sociologue Paul Heelas, dans The New Age Movement Jung est l« 'une des trois plus importantes figures du New Age » avec Blavatsky et Gurdjieff[8]. La philosophie de la nature Les théories Gaïa considèrent la Terre comme une entité ayant développé une autorégulation où l'existence de chaque être vivant est supposée régulée au profit de l'ensemble de l'écosphère. Les êtres vivants ont une influence sur la totalité de la planète sur laquelle ils se trouvent. Gaïa, référence à la « Terre Mère » antique, n'est cependant pas considérée comme une déesse dans le New Age. Elle n'a pas de cultes ou de rituels, mais est en quelque sorte considérée comme une entité vivante, avec laquelle il faut être en harmonie[9]. L'expérience de Findhorn, considérée comme une des origines du New Age[9], fut connue pour son travail avec les plantes, dans ce qu'ils appellèrent une « communication subtile avec les Devas » de la nature. Le néopaganisme Article détaillé : Néopaganisme. La question de voir dans le néopaganisme un courant du New Age est discutée[9]. Syncrétisme universaliste, il se distingue du néopaganisme du type ethnico-religieux tel que le néodruidisme ou Asatru par son absence de références ethniques. Il serait plus proche de la Wicca, autre assemblage de références éclectiques prônant des valeurs féministes et écologistes[10]. L'avènement d'un nouvel âge : le concept d'Ère du Verseau Article détaillé : Ère du Verseau. Le New Age stricto sensu désigne l'attente d'une nouvelle ère à venir ou en cours. Ce millénarisme se distingue des millénarismes traditionnels par le fait que le changement à venir ne serait ni abrupt, ni violent, ni même issu d'une force supérieure, mais qu'il nécessiterait la participation des êtres humains[11]. L'apparence de cette nouvelle ère est celle d'un monde de paix et de justice, hérité de la contreculture californienne des années 1960, « d'amour et de lumière »[3]. Le New Age puise son inspiration première dans les livres d'Alice Bailey (adepte de la Théosophie) des années 1920-1930[12]. Cette dernière annonce le « retour du Christ »[13] et lance l'idée de groupements dits « de bonne volonté mondiale » [14]. Ce ne sont pas des communautés organisées mais plutôt des rassemblements périodiques de personnes indépendantes ayant pour but de hâter l'évènement tant espéré au moyen d'une méditation collective à grande échelle (la Grande Invocation). Une seconde inspiration est L'Ère du Verseau de Paul Le Cour (1937) sur le plan astrologique. Celui-ci lance le concept d'« Ère du Verseau », le nouvel âge sur la Terre qui devrait marquer une transformation des valeurs de l'humanité par l'avènement des valeurs spirituelles[15].

499


Sur le plan théologique, des livres plus anciens comme L'Évangile du Verseau (édité en 1908) ont eu et gardent une influence primordiale mais très discrète dans les croyance de la Société Théosophique et du New Age (comme Micéal Ledwith, lui même membre de la famille Bailey par alliance). De manière globale, cet évangile rassemble un ensemble de techniques et de références propres au New Age (channeling, interrogation du souvenir de la matière, symbolisme des heures médiums, ordres et hiérarchie d'initiation très stricte et cloisonnées aux initiés, maîtres de sagesse, anachronisme notamment bouddhiste, évocation de documents inconnus de l'Histoire et des religions, haine et sentence des contradicteurs) ainsi que les bases de la remise en cause des religions monothéistes (surtout juive) et sa substitution par les anciens rites réhabilités. Jésus est alors présenté comme le vainqueur et le plus haut grade des rites maçonniques égyptiens tout autant que le gardien et le réformateur de la sagesse orientale et antique.[réf. nécessaire] Le déplacement du « point vernal » le long du zodiaque en astrologie, est un élément clé utilisé pour la théorie historique du New Age. Le passage de ce point depuis la constellation des Poissons jusqu'à celle du Verseau en raison de la précession des équinoxes indiquerait le début d'une Ère du Verseau de paix universelle et d'harmonie retrouvées[16]. Selon certains principes du New Age, le fait que le poisson a été le symbole des premiers chrétiens est significatif et certains astrologues pensent que les valeurs du Verseau, comme l'altruisme, seront à l'œuvre dans l'émergence d'une nouvelle forme de spiritualité, en rupture avec les valeurs classiques du modèle occidental survenue dans les années 1970. L'année d'entrée dans l'« ère du Verseau » est variable selon les différentes écoles. Pour certains, elle aurait commencé en 1962[17]. L'année 2012, qui correspondrait à la fin de cycle du calendrier des Mayas, est souvent citée comme point culminant de cette période de transformation, ou « ascension » de l'humanité. Pour Rudolf Steiner, l'Ère du Verseau commencerait seulement en 3573, car cette ère ne serait efficiente que lorsque le point vernal se trouve au milieu de la constellation du Verseau et non au début. Selon lui, l'humanité serait donc encore dans l'Ère des Poissons (1413-3573)[réf. souhaitée]. Conceptions de Dieu dans le New Age Les pratiquants du New Age ont une tendance générale à rejeter les définitions qu'ils considèrent « rigides » ou doctrinales de Dieu et leur préfèrent une absence de définition remplacée par la notion d'« expérience ». Dans le New Age, on ne doit pas « croire » en Dieu mais « faire l'expérience » de Dieu[3]. Ce dernier est plus souvent vu comme une « force de vie » que comme une « personne »[18]. Des termes fréquents pour le désigner sont « océan d'unité », « esprit infini », « courant primordial », « principe universel », « essence unique » etc.[3]. Le New Age se distancie tout particulièrement du Dieu qui juge et qui punit des grands monothéismes[3]. Tout autant, cette perception peut cohabiter avec des conceptions issues des traditions orientales (divinités personnelles multiples) ou du paganisme (principes féminins et masculins de la divinité) [19]. En tout état de cause, dans le New Age, le « divin » peut être trouvé « en soi ». Les êtres humains contiendraient une « étincelle divine », une « divinité intérieure » qu'il s'agirait de contacter afin d'accomplir le but de cette existence terrestre[3]. Le cadre globalement moniste du New Age laisse peu de place à un Créateur qui se tiendrait en dehors de sa « création »[3]. Figures christiques Malgré les multiples influences orientales, la figure du Christ reste le modèle spirituel du New Age sans grande concurrence[3]. Mais ce modèle ne conserve que très peu d'éléments du Christ tel qu'il est présenté dans le christianisme. Dans le New Age, il peut être un principe abstrait, un état de conscience (conscience christique) ou toute personne qui incarnerait cet état de conscience supérieur[3]. La christologie du New Age se démarque de la christologie chrétienne et musulmane sur plusieurs points, notamment par l'idée du christ cosmique, qui ne serait pas Jésus-Christ lui-même mais une entité extra-humaine, qui serait descendue sur plusieurs maîtres spirituels, alors appelés maîtres de lumière ou maîtres de sagesse, dont Jésus, Bouddha, etc.[20]; alors dans les monothéismes il ne peut y avoir qu'un seul Messie, qui est Jésus-Christ pour le christianisme et l'Islam[21]. Ainsi pour le New Age, le christ cosmique renait dans diverses personnes jusqu'à Maitreya aujourd'hui. L'Apocalypse (du grec : révélation) n'est plus représenté comme la description du Ciel et les actes d'alliance du Christ avec l'humanité jusqu'à ce que s'accomplisse ou passe la terre et l'humanité. Les êtres de lumière se succèdent sans arriver à se faire entendre ; seule une élite les comprend. L'humanité

500


est constamment blâmée dans la pensée New Age, mais ne connait ni rédemption divine ni fin révélée. Le Porteur de Lumière incarne les tentateurs et le faux prophète décrits par l'Apocalypse.[réf. nécessaire] Certains groupes annoncent la venue d'un nouveau messie, notamment par la publication dans des journaux du message The Christ is now here (le Christ est là)[22]. Histoire Les années 1960 et 1970 Les valeurs et les utopies de la génération « Peace and Love » influencent également le New Age ; nombre d'anciens hippies s'y intéressent. En 1961, Michael MacMurphy crée l'Institut Esalen en Californie où sont explorées les nouvelles thérapies psycho-corporelles. En 1962, un petit groupe de personnes autour de Peter et Eileen Cadddy donnent naissance à ce qui deviendra la Fondation Findhorn, en Écosse, qui promeut la conscience planétaire et la coopération avec les énergies subtiles de la nature et se consacre à l'habitat écologique et l'épanouissement du potentiel humain. En 1967, la comédie musicale Hair et en particulier la chanson d'introduction Aquarius (dont un couplet dit C'est l'aube de l'ère du Verseau, l'ère du Verseau) est une indication de l'émergence de ce thème dans la culture populaire. Les années 1970 sont propices à l'exploration psychique, certaines personnes expérimentent la consommation de substances psychotropes, comme le LSD, utilisé d'abord comme moyen thérapeutique par Timothy Leary. La jeunesse est alors partie prenante des grands mouvements contestataires des années 1960 (mai 1968, contestation contre la guerre du Viêt Nam, etc.). L'Occident redécouvre la spiritualité et certaines pratiques comme la méditation transcendantale, souvent au contact de l'Inde et sa connaissance traditionnelle, à l'image d'artistes comme le poète Allen Ginsberg, les Beatles et notamment George Harrison, Carlos Santana, etc. À cette époque se développent des psychothérapies nouvelles expérimentées à l'Institut Esalen comme le Cri primal de Arthur Janov, le Rebirth, le Rolfing d'Ida Rolf, expérimenté par John Lennon et l'Analyse bioénergétique d'Alexander Lowen, en phase avec les travaux de Wilhelm Reich, élève de Freud, ainsi que la psychologie humaniste d'Abraham Maslow et Carl Rogers. On découvre aussi en 1968 la Gestalt Thérapie de Fritz Perls. Les années 1980 C'est dans les années 1980 que la journaliste américaine Marilyn Ferguson théorise le mouvement en publiant Les Enfants du Verseau. Cette période amorce un renouveau dans le courant New Age qui abandonne les prérogatives de la contreculture des années 1960 et 1970 (drogues, politique) pour prendre son orientation spirituelle[3].

Rassemblement à Stonehenge en Angleterre Ken Keyes, à partir de l'interprétation du rapport de recherches d'anthropologues sur une île près du Japon, initia l'idée que si l'on pouvait assembler un échantillon d'une population autour d'un concept nouveau, supérieur et meilleur, ce concept se répandrait dans le reste de la population. Cette idée a été

501


publiée dans son livre Le centième singe dont un million d'exemplaires se sont vendus entre 1982 et 1984. Ce succès conduisit à divers rassemblements, dont le plus fameux fut « la convergence harmonique » de 1987 durant laquelle des adeptes du New Age se rassemblèrent sur des sites sacrés autour du monde. Le but recherché était de rassembler 144 000 personnes afin de produire un effet sur le reste de la planète. Cet événement est considéré comme le plus représentatif et le plus vaste du courant New Age[23]. Quelques semaines après la convergence harmonique de 1987, l'autobiographie de l'actrice Shirley MacLaine Danser dans la lumière s'est fait connaître par la télévision à des millions de foyers américains. Le livre décrivait ses aventures psychiques et en particulier un voyage astral mémorable. En conséquence, l'actrice commença à enseigner des cours New Age très fréquentés et très chers dont les profits devaient aller à un village New Age à Crestone, dans le Colorado, qui ne fut jamais réalisé[23]. Le prototype du héros, décrit par Joseph Campbell[24], et sa mythologie comparée exercent une influence décisive sur le New Age [25]. Certains films populaires semblent avoir puisé dans les valeurs du mouvement, comme La Guerre des étoiles,[26] qui présente une figure obscure du Messie à travers le personnage de Dark Vador[27] ou le film d'animation Dark Crystal. Les années 1990 La fin des années 1980 marqua le déclin de la première forme du New Age et des milliers de personnes qui avaient vécu certains espoirs déçus finirent par se tourner vers ce que certains sociologues, comme John Gordon Melton, ont analysé comme la seconde page du mouvement New Age dans les années 1990. La transformation notable fut celle d'un mouvement tourné vers un changement collectif en un courant qui commença à se tourner vers un accomplissement personnel, un éveil individuel et en particulier le concept d'ascension.

Un rassemblement « Rainbow Gathering » Au cours des années 1990, on assiste à l'essor d'une littérature dite « de channeling ». Les ouvrages en question concernent les supposées relations entre les humains et des entités évoluant sur d'autres plans de conscience : « êtres de lumière », « maîtres ascensionnés », entités extra-terrestres, etc. De très nombreux ouvrages plus ou moins populaires de mediums/channels, souvent américains, font référence à des entités inconnues jusque-là ou restées dans l'ombre de cercles ésotériques confidentiels (voir Kryeon) ou à des concepts en rupture avec les paradigmes anciens. Le New Age devient alors un phénomène de librairie avec des ouvrages en rapport avec les notions de « bien-être » ou de « développement personnel », dont les auteurs sont souvent critiqués, amalgamés sans être forcement bien assimilés. Le courant originel, marginal au départ, s'est dilué et régulé dans la société moderne avec laquelle il partage un certain nombre de valeurs, souvent assimilées à des valeurs « féminines », largement utilisées par les publicitaires comme la recherche d'harmonie et d'autonomie personnelle. En dépit de cela, la persistance d'un intérêt grandissant du public occidental pour des valeurs spirituelles traditionnelles et non spectaculaires comme celles du bouddhisme, du soufisme ou de la non-dualité, ou même des techniques énergétiques de soin comme le reiki, rattachées à des lignées anciennes proches des philosophies orientales, semble être l'autre versant de la connaissance et de l'expérience intérieure, toujours prisé par le lectorat du New Age.

502


C'est dans cette décennie qu'apparaît un grand nombre de films inspirés de valeurs New Age, comme Ghost en 1990, L'armée des douze singes en 1995, La Belle Verte, film français de 1996, La Ligne verte en 1999, Phénomène en 1996, Sixième sens en 1999 et surtout Matrix, la même année. Musique New Age Article détaillé : New Age (musique). La musique dite New Age ou "fusion music", très à la mode aux USA, en Inde et dans les pays anglophones, né dans les années 1970 avec la « musique planante » (space music, liée à l'ambient) ou le rock planant (également appelé space rock), avec des artistes comme Klaus Schulze, Tangerine Dream, Ash Ra Tempel, Robert Fripp et Brian Eno et influencée au départ par des artistes comme Pink Floyd, Terry Riley, Steve Reich et Soft Machine et les compositeurs Giorgio Moroder et Vangelis. L'album d'Ash Ra Tempel New Age of Earth introduit en 1975 l'expression New Age dans la musique moderne. Les artistes plus récents sont souvent mystiques et/ou exaltent la puissance de la voix, utilisent les mantras : le canadien Patrick Bernard (ex-Bernhardt), Deva Premal, Robert Gass, le musicothérapeute Philippe Barraqué.

Un échantillon de musique New Age (non présentable ici en mode texte ou PDF). De nombreux compositeurs se consacrent à des musiques purement instrumentales utilisées pour la relaxation, comme les Français Zoralkia, Michel Pépé, Logos, en utilisant principalement des synthétiseurs et des instruments classiques souvent agrémentés de sons de la Nature (vagues, chants d'oiseaux) et éventuellement de samples de voix (chants grégoriens, mantras orientaux, chants amérindiens, etc). Certains labels se consacrent exclusivement au New Age et à la world music spirituelle comme « Imagine records », « Oréade music », « Narada ».En France le défunt label « Diem » , « Ellébore » ou le diffuseur de musiques de bien-être « Le Souffle d'Or ». Mike Oldfield, musicien anglais, est aussi un talentueux auteur, compositeur et interprète de musique New Age dont l'instrument dominant est la guitare électrique avec des sonorités le plus souvent très étonnantes accompagnée d'un synthétiseur. Un des musiciens emblématiques de la musique New Age est Kitaro. Gros vendeurs de disques, Era, Enigma, Enya ou Loreena Mc Kennitt sont associés à ce courant. New Age et religions monothéistes Plusieurs sources appartenant à une des religions monothéistes voient dans le mouvement New Age un retour de la gnose et du paganisme[28],[29]. Le Vatican a publié un document d'analyse du courant New Age et de mise en garde : « la religiosité Nouvel Âge répond, d'une certaine manière, aux désirs spirituels légitimes de la nature humaine, il est nécessaire de reconnaître que cette tentative s'inscrit toujours à l'opposé de la révélation chrétienne (...) Jean-Paul II met en garde contre « la question de la renaissance de certaines traditions du gnosticisme antique sous la forme de ce qu'on appelle le New Age »[30]. Dans l'un des premiers livres écrits sur ce thème, Constance Cumbey dénonce ce qu'elle juge être du satanisme, s'appuyant sur la fondation en 1922 de la Lucifer Publishing Company par Alice Bailey pour publier ses écrits et ceux de Blavatsky. Cette organisation s'appelle aujourd'hui la Lucis Trust, une Organisation non gouvernementale internationale accréditée par les Nations unies[31]. Dans les thèses de la Théosophie, Lucifer n'est pas diabolisé, il est vu comme le « porteur de lumière », pas comme l'ange déchu dont l'étoile du matin devait revenir à Jésus-Christ[32], seul porteur de la lumière agréée par Dieu pour l'Homme, après la chute de Satan. Certains courants catholiques représentés par la position de Constance Cumbey voient dans Maitreya, le messie du New Age annoncé par Alice Bailey, le prototype de l'Antéchrist.[31] Il y a de plus une contradiction entre la vision monothéiste d'un Messie unique et celle d'un état christique défendue par le New Age. Pourtant ces principes sont repris par certains théologiens chrétiens, acquis aux théories du New Age, comme Matthew Fox aux USA[25] ou dans une certaine mesure Teilhard de Chardin en France. D'autres différences majeurs se font au niveau de la réincarnation révoquant la résurrection et toute la terminologie religieuse ainsi que la présence éternelle de Dieu parmi les hommes (l'Emmanuel, aussi considéré comme les actes et les paraboles de Jésus).[réf. souhaitée]

503


Point de vue des sociologues en religion Le New Age est qualifié de religiosité postmoderne par V. Vaillancourt[33] et A. Kubiak[34] ou de marché de la spiritualité par Van Hove[35], de nébuleuse mystique-ésotérique par Françoise Champion[36], de vaste réseau informel d'échanges d'informations par M. York[37] ou encore de mutation radicale des systèmes de sens ultimes selon Martin Geoffroy[38]. Critiques Un panel d' "experts" sympathisants du New Age décrit ainsi la réalité et la pratique du courant new-age depuis les années 1970 en France et dans les pays européens et anglo-saxons : un mouvement pacifique, alternatif et écologique, marqué par « le travail sur soi », une utopie d'harmonie planétaire et de paix mondiale[39]. Cependant un nombre important de critiques ont été portées sur le mouvement. Critiques émanant des cultures dont s'inspire le New Age Les critiques émanent d'adhérents des cultures traditionnelles adoptées par le New Age, en Chine et ailleurs, un certain nombre d'écoles orthodoxes de Yoga, Tantra, Qigong, Medecine chinoise, Ayurveda et d'arts martiaux (les familles traditionnelles du Taijiquan par exemple), des groupes dont la pratique est vieille de plusieurs centaines d'années, acceptent mal le New Age occidental, qui n'aurait pas une compréhension profonde de leur discipline, et souvent les déformerait[40]. Une des critiques les plus importantes sur l'éclectisme New Age vient des auteurs et des communautés amérindiennes[41]. La Declaration of War Against Exploiters of Lakota Spirituality[42] (« Déclaration de guerre contre les exploiteurs de la spiritualité Lakota ») est l'une des manifestations les plus claires du rejet de ce courant par les leaders de ces communautés. Liens supposés avec le néo-libéralisme Le New Age est souvent mis en parallèle avec le néolibéralisme qu'il dénonce. Le philosophe Michel Lacroix voit dans le New Age un développement de l'individualisme[43], tendance que l'on retrouve à l'Institut Esalen ou dans le Mouvement du Potentiel humain. Dans un autre livre, il développe le rapport entre le développement personnel et la gestion de l'entreprise[44]. Martin Geoffroy, un autre universitaire qui s'est intéressé au New Age, fait état de la volonté du mouvement New Age d'infiltrer la formation professionnelle[45], où les stages d'entreprises reprennent deux idées marquantes que sont la culture de soi et l'intégration dans un tout holiste, appliqués au monde de l'entreprise. Dans un article du Monde diplomatique publié en mai 2005, Slavoj Žižek propose de voir le New Age comme une approche complémentaire du capitalisme : « Le taoïsme est en passe de devenir l’idéologie hégémonique du capitalisme mondial. Une sorte de « bouddhisme occidental » se présente désormais comme le remède contre le stress de la dynamique capitaliste. Il nous permettrait de décrocher, de garder la paix intérieure et la sérénité, et fonctionnerait en réalité comme un parfait complément idéologique. »[27] Liens supposés avec une démarche positiviste Le New Age promeut le retour de la spiritualité contre les dérives technicistes du monde. À ce titre, certains, comme Abraham Maslow, cherchent à donner une caution scientifique à la méditation à travers encéphalogrammes et ondes alpha. D'après Michel Lacroix[43], le Nouvel Age serait en train d'ouvrir à la science tout l'espace de la spiritualité, mais en visant non plus un « réenchantement du monde » mais à intégrer le spirituel dans le système technicien. Le Nouvel Age serait ainsi le fer de lance d'une philosophie positiviste particulièrement agressive, réalisant ce que le réductionnisme du XIXe siècle n'avait pas osé tenter : l'enfermement de toute spiritualité dans la rationalité, l'arraisonnement de l'être par des méthodes techno-scientifiques.Cette vision sans doute pertinente pour qualifier telle ou telle démarche s'applique à une partie seulement de ce courant assez disparate. En France par exemple, l'appellation « new age » n'est quasiment revendiquée par personne alors que ce courant existe et imprègne une part non négligeable de la société(voir les « créatifs culturels »). Critiques quant aux risques sur la santé physique et mentale des individus Certains mouvements associés au courant « New Age » sont répertoriés comme sectes dans le rapport parlementaire français de 1995 sur les sectes[46]dont la liste a cependant, par la suite, été sujette à

504


controverses. Selon l'UNADFI, les adeptes du New Age ne se « posent pas les bonnes questions », ils tentent de se rassurer, ils sont comme des « narcodépendants »[47]. Origines historiques supposés avec le néo-paganisme national-socialiste Certains voient un rapport plus ou moins proche entre le New Age et le néopaganisme nationalsocialiste[48]. D'abord pour des raisons historiques, s'inquiétant des liens que le nazisme ait eu à l'époque (et que certains courants néo-nazis ont encore) avec des mouvements ésotériques germaniques (Armanisme, Aryosophie...) issus, à l'instar du New Age, de la Théosophie d'Helena Blavatsky dont les concepts fondamentaux de base sont tirés de la philosophie indienne. D'autres soulignent des idées communes comme la division de l'humanité en races et le fait que le primat soit accordé dans les deux à la race aryenne, plus fondamentalement la volonté de créer un homme nouveau – celui des nazis trouvant son parallèle dans l'homo noeticus théosophique[49]. L'idée holiste, qui privilégie le tout au détriment de l'individu, est commun au New Age (la théorie Gaïa) et au monisme, mouvement ayant influencé l'Allemagne des années 20 et préparé la voie du national-socialisme[50]. D'autres écrivains de diverses religions perçoivent dans les écrits d'Alice Bailey des propos antisémites[48][51],[52]. Une citation de Foster Bailey est reprise[31] par les milieux chrétiens traditionalistes[réf. nécessaire] pour faire un rapprochement d'objectifs entre le nazisme et le Nouvel Age : « Il y a eu une tentative de commencer par unir les peuples vivant dans la vallée du Rhin. Cette tentative fut faite par un disciple mais n'aboutit pas. Actuellement, une autre tentative est en cours... »[53]. Plus récemment, Peter Kratz a considéré que la quasi totalité des croyances et principes New Age étaient identiques à ceux promus par les milieux ésotérico-fascistes européens des années 1920 et 1930[54]. Il écrit qu'au sortir de la Seconde Guerre mondiale, un nombre significatif des personnes à l'origine du New Age en Allemagne étaient des nazis n'ayant jamais répudié le national-socialisme. Son ouvrage est critiqué par Koenraad Elst, qui n'y voie qu'un livre plein d'amalgames et de « mensonge et de haine communiste ».[55]. Janet Biehl, (rattachée à l'écologie sociale), décrit les rapprochement opérés entre les idées New Age et celle de la Nouvelle Droite, la manière dont l'extrême droite allemande des années 30 et d'aujourd'hui utilise l'écologie et les côtés mystiques et antirationnels pour proposer une pensée écofasciste, se rapprochant ainsi du New Age. Comme dans l'entre-deux guerre où les mouvements mystiques et antirationnels abondaient, l'ultra-droite peut y puiser les composants mystiques nécessaires à un nationalisme totalitaire. [56] Des groupes néo-païens forment une part consistante de la nébuleuse néo-nazi.[57] Liens supposés avec une conspiration mondiale Certains partisans de la théorie du complot dite « mondialiste » (de type Illuminati), pensent que le système de croyance du Nouvel Age, en particulier sa vision holiste du monde qui tend à nier l'importance de l'individu, est la composante spirituelle du Nouvel ordre mondial totalitaire.[58]. Cette analyse se retrouve en particulier dans certains milieux activistes chrétiens aux États-Unis. Dans l'un des premiers livres écrits sur ce thème, Constance Cumbey pointe du doigt l'influence de la Lucis Trust, qui tire son nom de Lucifer, une Organisation non gouvernementale internationale accréditée par les Nations unies. Ainsi le courant fondamentaliste chrétien aux États-Unis accuse les ONG qui œuvrent dans les milieux du New Age de travailler en parallèle avec la globalisation pour construire un état totalitaire global[31]. Dans un autre milieu conspirationiste, plus proche de l'ufologie, Lynn Picknett, qui donne des conférences sur le "paranormal", pense que le New Age tente de mettre en place un syncrétisme religieux (une religion globale) pour un nouvel ordre mondial basé sur d'anciens cultes égyptiens[59]. Quelques auteurs et penseurs associés à ce courant de pensée •

Ken Wilber est un écrivain et philosophe américain.

Alice Bailey, qui développa la première le concept de « Nouvel Âge ».

Jane Roberts (considérée par Wouter Hanegraaff comme « le Mahomet du New Age »[3])

Dane Rudhyar

505


David Spangler

Eileen Caddy

James Redfield

Neale Donald Walsch

Shakti Gawain

Shirley MacLaine

Bernard Werber

Notes et références 1.

↑ Voir Françoise Champion dans Religieux flottant, éclectisme et syncrétisme et Martin Geoffroy dans Pour une typologie du nouvel âge [archive]

2.

↑ La croyance que « chacun crée sa propre réalité » vient en réaction à l’idée que la vie est le fruit du hasard ou qu’elle n’a pas de « sens ». Mais elle signifie aussi que le monde est un « rêve » que nous rêvons individuellement et duquel nous pourrions nous « éveiller » (Wouter Hanegraaff, New Age and Western Culture, p. 229-235

3.

↑ a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k et l (en) Wouter Hanegraaff, New Age Religion and Western Culture, State University of New York Press, 1998

4.

↑ Romilla Ready, Kate Burton, Rob Wilson et Rhena Branch, Le Développement personnel pour les Nuls, First, 2008, 649 p. (ISBN 978-2754008655)

5.

↑ Michel Lacroix, Le développement personnel, préface de Christophe André, Flammarion, 2004, 158 p. (ISBN 978-2082102940)

6.

↑ Bob Aubrey, L'entreprise de soi, Flammarion, 2000 (ISBN 9782082125437)

7.

↑ Pour plus d'informations sur les rapports entre Jung et le New Age, voir Jung and the New Age: A Study in Contrasts, The Round Table Press Review, Philadelphia, Pennsylvania, vol. , numéro d'avril 1998, pp. 1-11.

8.

↑ (en) Paul Heelas, The New Age Movement: The Celebration of the Self and the Sacralization of Modernity, Oxford, Blackwell, 1996, p. 46.

9.

↑ a, b et c New age and neopaganism: two different traditions? [archive] Reender Kranenborg, Free University of Amsterdam, 2001

10. ↑ Le néo-paganisme et la politique : une tentative de compréhension [archive] article de Stéphane François dans Raisons politiques n°25 2007/1, Page 130 et 135 11. ↑ Sylvia Thrupp, Millenial dreams in action : Essays in comparative study, Mouton & Co, La Haye, 1962 12. ↑ Beyond Millennialism: The New Age Transformed [archive] John Gordon Melton, 2000 : The New Age Movement was never a single organization, but originated as an idea spread by a group of theosophical organizations that shared a common lineage in the writings of Alice A. Bailey (le mouvement New Age n'a jamais été une organisation unique, mais a émergé comme une nouvelle idée issue de plusieurs groupes théosophiques qui partageaient une affinité commune avec les écrits de Alice Bailey) 13. ↑ «The Reappearance of the Christ» par Alice A. Bailey 14. ↑ Les principes de la "bonne volonté mondiale" [archive] 15. ↑ L'Ère du Verseau, Paul Le Cour Dervy-Livres - Paris 1986 - ISBN 2-85076-033-1 publié en 1937

506


16. ↑ La théorie de l'ère du Verseau, depuis les origines jusqu'à Paul Le Cour et ses successeurs (1780 - XXIe siècle), thèse de LATOUR Evelyne sous la direction d' Antoine Faivre, 1995 17. ↑ Selon Samuel Waeor, le 4 février 1962 [archive] 18. ↑ Eva Pierrakos dans Le chemin de la transformation « Dieu est une force de vie. Pensez à Dieu comme à un courant électrique doté de l'intelligence suprême » 19. ↑ « La Wicca ne croit pas, comme les monothéismes patriarcaux, qu'il n'existe qu'une seule version correcte de Dieu et que toutes les autres sont fausses. Les Dieux de la Wicca ne sont pas jaloux. Nous vénérons les principes masculins et féminins personnifiés, reconnaissant que tous les dieux sont deux aspects qui se réunissent en une essence divine »dans Viviane Crowley, Wicca :The old religion in the new age, Aquarian Press 20. ↑ New Age Religion and Western Culture. Esotericism in the Mirror of Secular Thought, Wouter J. Hanegraaff 21. ↑ Coran : 4.171 22. ↑ New Millennium, Great Expectations [archive] paru le 25 avril 1982 dans plusieurs journaux dans le monde 23. ↑ a et b New Age Transformed, J Gordon Melton, Director of the Institute for the Study of American Religion 24. ↑ The Power of myth, entretient avec Bill Moyer 25. ↑ a et b Massimo Introvigne, Le New Age, des origines à nos jours, voir bibliographie 26. ↑ Définition du new age sur un site catholique et films associés [archive] 27. ↑ a et b Une revanche de la finance mondiale [archive], Le Monde diplomatique, mai 2005 28. ↑ Jews for Morality [archive] The New Age Movement: Reversion to Paganism. How the New Age Movement undermines the very foundations of a moral society. By Mayer Adani. 31 Aug. 2001 Accessed December 2006 29. ↑ A Christian reflection on the New Age [archive] 30. ↑ Document du Vatican sur le New Age [archive] 31. ↑ a, b, c et d The Hidden Danger of the Rainbow, the new age mouvement and the coming age of barbarism, Constance Cumbey 1983 32. ↑ Apocalypse 22.16 33. ↑ V. Vaillancourt, Challenging Modernity : The New Age Movement as a Form of Postmodern Religiosity, Senior Sociology thesis. Vassar College, New York, 1993 34. ↑ A. Kubiak, « Le Nouvel Âge, conspiration post-moderne », Social Compass, vol. 46, no 2, juin 1999, p. 135-143. 35. ↑ H. Van Hove. « L'émergence d'un marché spirituel », Social Compass, vol. 46, no 2, juin 1999, pp. 161-172 36. ↑ Françoise Champion, « La nébuleuse New Age », Études, no 14, 1995, pp. 233-242 37. ↑ M. York The Emerging Network. A Sociology of the New Age and Neo-Pagan Movements,Lanham, Mar., Rowman and Littlefield, 1995 38. ↑ Pour une typologie du nouvel âge [archive], Martin Geoffroy, Université de Chicoutimi, paru dans les cahiers de recherche sociologique, no 33, 1999, pp. 51-83. Montréal: Département de sociologie, UQAM. 39. ↑ Sur International Cultic Studies Association, Is the New Age Movement Harmless ? Critics Versus Experts, conclusion du rapportLe groupe d'experts a évalué le New Age en termes

507


neutres et parfois en lui trouvant des effets bénéfiques légers (...) les pratiquants sont en accord avec les critiques sur le caractère inoffensif du New Age, son aspect éclectique mais en rejette les définitions négatives [archive] 40. ↑ (en) « New Age vs. Vedic tradition » [archive] 41. ↑ (en) « Don't pay to pray » [archive] 42. ↑ (en) Declaration of War Against Exploiters of Lakota Spirituality [archive] 43. ↑ a et b La Spiritualité totalitaire, Michel Lacroix, Plon 1995 44. ↑ 'Le développement personnel - Du potentiel humain à la pensée positive, Michel Lacroix 45. ↑ Le processus d'institutionalisation du mouvement du Nouvel Âge, Martin Geofrroy 46. ↑ Le rapport parlementaire sur les sectes en France [archive] 47. ↑ [pdf] Le New Age [archive] selon une réflexion de l'UNADFI]. 48. ↑ a et b (en) « The rainbow swastika, a report to the jewish people about new age antisemitism » [archive], Hannah Newman, voir la section F. 49. ↑ Un chapitre entier du livre précité de Constance Cumbey, auteure chrétienne et conspirationniste[réf. nécessaire] est consacré à ce parallèle 50. ↑ The Scientific Origins of National Socialism, Daniel Gasman 51. ↑ (en) « Antisemitic Stereotypes in Alice Bailey's Writings » [archive], Rabbi Yonassan Gershom 52. ↑ (en) Shnirelman, Victor A. Russian Neo-pagan Myths and Antisemitism [archive] in Acta no. 13, Analysis of Current Trends in Antisemitism. The Vidal Sassoon International Center for the Study of Antisemitism at the Hebrew University of Jerusalem, 1998. 53. ↑ Running God's Plan, de Foster Bailey (veuf de Alice Ann Bailey), 1972 54. ↑ (de) Peter Kratz, Die Götter des New Age, Elefanten Press, 1994. 55. ↑ Article de Koenraad Elst [archive] 56. ↑ Ecofascism: Lessons from the German Experience, Janet Biehl, Peter Staudenmaier, AK Press, 1995, ISBN 1873176732, 9781873176733 57. ↑ Jens Mecklenburg, Handbuch Deutscher Rechts Extremismus, Elefanten Press, 1996 58. ↑ Now is the dawning of the new age New World Order, Dr. Dennis L. Cudy 59. ↑ Lynn Picknett et Clive Prince, Stargate Conspiracy : The Truth about Extraterrestrial Life and the Mysteries of Ancient Egypt Bibliographie •

Le new age, Ritualités et mythologies contemporaines, Marie-Jeanne Ferreux, Paris, L'Harmattan, ISBN 2-7475-0101-9

New Age Religion and Western Culture. Esotericism in the Mirror of Secular Thought, Wouter J. Hanegraaff, Albany, State University of New York (SUNY) Press, 1996, XIII-580 p. (L'étude universitaire la plus approfondie sur le sujet).

Le New Age des origines à nos jours. Courants, mouvements, personnalités, Massimo Introvigne, traduit de l’italien par Philippe Baillet, Dervy, Paris 2005, 304 p., ISBN 2-84454348-0 (compte-rendu sur http://www.cesnur.org/2005/mi_lenewage.htm )

L’Idéologie du New Age, un exposé pour comprendre, un essai pour réfléchir Michel Lacroix, Paris, Flammarion, 1996.

508


New Age, La Spiritualité totalitaire, Michel Lacroix

Le New-Age, son histoire, ses pratiques, ses arnaques, Renaud Marhic, Emmanuel Besnier, Le Castor Astral, "Faits et illusions", 1999, ISBN 2859203966

Politica Hermetica, n°7, 1993, Les postérités de la théosophie, du théosophisme au New Age, Actes du VIIIe colloque international, 12-13 décembre 1992, Sorbonne, E.H.E.S.S., CNRS

Préparations spirituelles pour un nouvel âge, Dane Rudhyar, Éditions Du Rocher, "Gnose", 2001, 318 p., ISBN 226800435X

Le New-Age (1992), Jean Vernette, Paris, PUF, "Que sais-je ?", n° 2674, PUF

La France des mutants, Jean-Louis Porquet, Flammarion, 1994, ISBN 2080668684

Voir aussi Articles connexes •

Channeling

Ère du Verseau

Hypothèse Gaïa | Théorie Gaïa

Nouveau Paradigme

Mayanisme (New Age)

Musique New Age

Liens externes •

Pour une typologie du nouvel âge, Martin Geoffroy, Université de Chicoutimi, 1999

Un article de Charles Bertrand sur la langue du nouvel-âge : rencontre du troisième sens

(en) Le New Age par J. Gordon Melton

Nihilisme : Voici ce qu’en dit Wikipédia : Le nihilisme (du latin nihil, « rien ») est un point de vue philosophique d'après lequel, le monde (et particulièrement l'existence humaine) est dénué de toute signification, tout but, toute vérité compréhensible ou toute valeur. Cette notion est applicable à différents contextes : philosophie, histoire et politique. Le nihilisme philosophique Le nihilisme de Gorgias ou ses propos sur le non-être Dans la Grèce antique, le sophiste Gorgias développa des thèses nihilistes. Ce fut l'un des premiers philosophes à le faire. Ces thèses se résument en trois points : • Rien n'existe. • Si quelque chose existe, ce quelque chose ne saurait être appréhendé et encore moins connu par l'homme. • Même s'il l'était, son appréhension ne serait pas communicable à autrui. Sur le fait que rien n’existe, voici l’argumentation de Gorgias expliquée de manière simplifiée : Si quelque chose existe, c’est forcément l’être ou le non être. Or ni l’un ni l’autre n’existe.

509


• Le non-être n’existe pas. En effet, penser le non-être comme tel est en soi la preuve que le non-être n’existe pas. D’autre part, le non-être en tant qu’idée existe. Or une chose ne peut à la fois exister et ne pas exister. Donc le non-être n’existe pas. • De même, l’être n’existe pas. Car si l’être existe, il est soit dérivé, soit non dérivé (comprendre « dérivé » dans le sens « issu de quelque chose »). Cependant, si l’être est non dérivé, il n’a pas de commencement, et est alors infini. Mais, si l’être est le contenu d’un contenant qui serait l’espace qui l’entoure, alors l’être ne peut être infini car il n’existe aucun contenant qui soit plus grand que l’infini. Si l’être ne peut être contenu dans un contenant, il n’existe pas. De même, si l’être est dérivé, alors il est issu soit de l’être soit du non-être. Or ce qui donne naissance doit faire partie de l’existence, ce qui n’est pas le cas du non-être. Donc l’être ne peut être dérivé du non-être. De même, l’être ne peut être issu de l’être, car il n’est pas né mais existe de tout temps. En d’autres termes, si un être est issu d’un autre être, cet autre doit lui-même être issu d’un autre être, ce qui crée une infinité, et ramène l’être dérivé à la condition d’être non dérivé. Donc il est impossible que l’être soit. Ainsi, si ni l’être ni le non être n’existent, alors rien n’existe. La pensée de Nietzsche A la fin du XIXe siècle, Friedrich Nietzsche décrit l'accélération de l'histoire avec les déséquilibres qui s'accentuent, compensés par la tyrannie anonyme des institutions, génératrice de stress. Pour lui, la notion de nihilisme recèle un paradoxe intéressant. Il décrit deux formes de nihilisme : • un nihilisme passif : « Nihiliste est l’homme qui juge que le monde tel qu'il est ne devrait pas être, et que le monde tel qu'il devrait être n'existe pas. De ce fait l’existence (agir, souffrir, vouloir, sentir) n’a aucun sens : de ce fait le pathos du « en vain » est le pathos nihiliste — et une inconséquence du nihiliste. »[1] Ce nihilisme peut être rapproché de la doctrine de Schopenhauer, qui influença grandement la pensée du philosophe. • un nihilisme actif, lorsque les croyances s'effondrent du fait qu'elles sont dépassées. Selon Nietzsche, l'état normal du nihilisme, qui est la négation de l'être, est une manière divine de penser, en ce sens qu'elle est un rejet définitif de tout idéalisme (du nihilisme au sens faible) et de ses conséquences (la morale chrétienne entre autres). Influencé par la pensée nietzschéenne, Cioran inventera le nihilisme pessimiste, qui ne laisse à l'homme aucune lueur d'espoir : « Contre l'obsession de la mort, les subterfuges de l'espoir comme les arguments de la raison s'avèrent inefficaces. »[2] Par ailleurs et dans une œuvre parfois comparée à celle de Cioran, Albert Caraco voyait la vie comme un non-sens absolu. La pensée de Heidegger (Texte inachevé au moment de la parution de l’article). Nihilisme et littérature Des écrivains comme Dostoïevski dans Les Possédés et Émile Zola dans Germinal montrent et éventuellement dénoncent le danger de l'extrémisme du nihilisme. Dostoïevski constate la difficulté de concilier l'idée d'un Dieu bon et tout-puissant avec l'existence du mal. Le mal, surtout, le tourmente. D'un autre côté, il constate que l'athéisme occidental ne nie plus seulement Dieu, mais aussi le sens de la création, la raison d'être du monde et de la vie. Il constate que la justice humaine est incapable de porter remède au mal moral. Elle est elle-même un mécanisme parfois inhumain. Le socialisme, dans certaines formes, enlève à l'homme sa liberté pour faire son bonheur. Le socialisme athée nie la conscience. Mais Dostoïevski en vient à constater que « si Dieu n'existe pas, tout est permis. » (cette constatation devient ce que certains appelleraient plus tard le « Problème du bien »).

510


C'est à cette question provocante que plus tard des individus comme Camus tenteront de répondre. Camus, par exemple, pense que le sens de l'absurde n'est pas dans les choses. « L'absurde naît de cette confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde ». L'absurde est maintenu comme certitude et présupposition première. Sa conséquence est le renoncement à toute attribution métaphysique d'un sens à l'existence. Franz Kafka, Louis-Ferdinand Céline, Albert Camus par exemple dans Le Mythe de Sisyphe (1942) au théâtre, Eugène Ionesco dans La cantatrice chauve (1950) illustrent cette aliénation de l'individu occidental et son vide existentiel corseté. Ces contraintes permettent chez des artistes comme les surréalistes un dépassement symbolique. Nihilisme et bouddhisme Le bouddhisme est souvent confondu avec le nihilisme [3]. Cela est une interprétation erronée ou simplement une ignorance de la notion de vacuité (shûnyâta)[4], qui littéralement signifie "vide". Cette vue fausse [5]vient de notre manière instinctive de penser en termes de dualité[6], de couples d'oppositions. Le bouddhisme rejette tant l'Être que le Néant, concepts qui tous deux ne correspondent à aucune réalité (l'Être n'est pas, puisqu'il n'y a rien de permanent, et le Néant n'est pas, par définition : la réalité est quelque chose qui n'est ni l'un ni l'autre et que la pensée discursive ne peut saisir ultimement) : Ce monde est supporté par un dualisme, celui de l'existence et de la non-existence. Mais quand on voit avec juste discernement l'origine du monde tel qu'il est, "non-existence" n'est pas le terme qu'on retient. Quand on voit avec juste discernement la cessation du monde tel qu'il est, "existence" n'est pas le terme qu'on retient. (Kaccayanagotta Sutta) Quand on dit que les choses sont vides d'existence propre, on veut dire qu’elles n’existent pas par ellesmêmes, c'est-à-dire qu'elles dépendent des autres pour exister. De plus, comme elles sont impermanentes donc transitoires, elles n'existent pas durablement. C'est en ce sens que l'on parle de non-existence, de vacuité. Les phénomènes ne renvoient pas à un substrat durable (l'Être), ni à une absence de cause (le Néant), mais à d'autres phénomènes en réalité relative. Le concept de "vacuité absolue" est cependant ce qui s'approche le plus du "néant" de la philosophie occidentale, et le nirvāna est défini dans les textes comme "là où il n'y a rien, où rien ne peut être saisi" (Sutta Nipāta, 1093-1094). Le bouddhisme est souvent vu comme nihiliste parce qu'il n'affirme pas la survie d'une quelconque âme, à la différence de la plupart des religions théistes. En réalité, la philosophie bouddhiste prétend se placer, d'un point de vue ultime, au-delà de l'être et du non-être, dans la non-dualité. Le Néant est également un état de conscience, accessible par la méditation, qui correspond à la sphère du Néant (akiñcaññayatanam) dans l'arūpaloka. Nihilisme politique Le nihilisme correspond aussi à un mouvement politique en Russie, parfois appelé « nihilisme destructeur », responsable notamment de l'assassinat du tsar Alexandre II. Le nihilisme a existé comme critique sociale en Russie au XIXe siècle. Il évolua vers une doctrine politique n'admettant aucune contrainte de la société sur l'individu, en refusant tout absolu religieux, métaphysique, moral ou politique. Par extension, nom donné aux mouvements révolutionnaires antitsaristes qui prônèrent le terrorisme politique. Bien qu'éphémère, ce mouvement politique aura soulevé des questions auxquelles s'intéresseront les penseurs de tous horizons. De ces interrogations naîtra une doctrine philosophique en relation avec l'absurde sociologique, la négation des valeurs morales et plus généralement, la négation de l'existence d'une réalité substantielle. Le terme nihilisme fut popularisé par l'écrivain russe Ivan Tourgueniev dans sa nouvelle Pères et fils (1861) pour décrire, au travers de son héros Bazarov, les vues de l'intelligentsia radicale russe émergente. Celle-ci était surtout composée des étudiants des classes supérieures, qui étaient de plus en plus désillusionnés par le changement lent des réformes politico-sociales. Le critique Nicolaï Dobrolioubov, le théoricien Dimitri Pissarev, l'économiste Nikolaï Tchernychevsky, les scientifiques Lavrov et Kropotkine prônent des actions directes et violentes pour renverser le régime afin de reconstruire, de façon scientifique, un monde qui assurera le bonheur des masses.[7]

511


Les nihilistes réussirent à assassiner le tsar Alexandre II qui voulait rendre son régime moins autocratique, ce qui fit passer le pouvoir à son fils qui avait des idées moins libérales. Le raidissement dans une société qui s'industrialisait rapidement aboutit pendant la Première Guerre mondiale à l'instauration du communisme et la lutte des classes en système. La répression qui suivit l'assassinat du tsar fut fatale au mouvement nihiliste, mais pas à ses idées. Article détaillé : Serge Netchaïev. Notes et références 1.

↑ Fragments posthumes, cité dans Le nihilisme est-il un humanisme de Christine Daigle.

2.

↑ Emil Cioran, Précis de décomposition, « Les Essais », Gallimard, 1949, p. 22.

3.

↑ C'est le point de vue des premiers auteurs européens entrés en contact avec le bouddhisme, tels que Hegel, Victor Cousin ou Renan. Voir à ce sujet Le culte du néant, Roger-Pol Droit, Le Seuil, 1997.

4.

↑ "La vacuité n'est ni le néant ni un espace vide distinct des phénomènes ou extérieur à eux. C'est la nature même des phénomènes." (Le Moine et le Philosophe, Jean-François Revel, Matthieu Ricard, 1997)

5.

↑ Le nihilisme est condamné par le bouddhisme, il fait partie des vues fausses 51 à 57 du Brahmājālasūtta.

6.

↑ Voir aussi Philosophie bouddhiste#Non-dualité

7.

↑ En ce sens, ils ne peuvent pas être qualifiés de nihilistes, puisqu'ils proposent de reconstruire un monde ; ils sont révolutionnaires.

Bibliographie •

A. Coquart, D. Pissarev et l'idéologie du nihilisme russe, Paris, 1946.

Manuel de Diéguez, De l'absurde. Essai sur le nihilisme. Précédé d'une lettre ouverte à Albert Camus, Paris, 1948.

Cioran, Précis de décomposition, NRF, Paris, 1949.

Wanda Bannour, Les Nihilistes russes, Anthropos, Paris, 1978.

Albert Camus, "Nietzsche et le nihilisme", in Les Temps Modernes, 1951 (repris dans L'homme révolté, Paris, 1951).

Léopold Flam, "Nietzsche et le nihilisme", in Revue de l'Université de Bruxelles, octobre 1959février 1960.

Angèle Kremer-Marietti, "Que signifie le nihilisme ?", in Nietzsche, Le nihilisme européen, Paris, Union générale d'éditions, 1976.

Jean Granier, "Le nihilisme", in Encycopaedia universalis, volume 11, Paris, Encyclopaedia universalis France S.A., 1980, pp.816-819.

Albert Caraco, Bréviaire du chaos, L'Âge d'Homme, Lausanne, 1982.

Guillaume Faye \ Patrick Rizzi, "Pour en finir avec le nihilisme", in Nouvelle école, no 37, avril 1982, pp.12-46.

André Glucksmann, "La tentation du nihilisme", in La Force du vertige, Paris, Grasset&Fasquelle, 1983, pp.167-177.

Wanda Bannour, "Le nihilisme", in L'univers philosophique, Encyclopédie philosophique universelle, tome I, 1989.

512


André Comte-Sponville, "Le nihilisme et son contraire", in Le Magazine Littéraire, numéro 279, Juillet-Août 1990.

Jacques Deschamps, "Nihilisme", in Encyclopédie philosophique universelle, Les notions philosophiques, tome II, Paris, PUF, 1990.

Vladimir Biaggi, Le Nihilisme, textes choisis et commentés, GF Flammarion, 1998.

Franco Volpi, "Il Nichilismo", Laterza, Roma, 2004.

Michel Haar, Par-delà le nihilisme. Nouveaux essais sur Nietzsche, Paris, P.U.F., 1998.

Jacqueline Russ, Le Tragique créateur. Qui a peur du nihilisme ?, Paris, Armand Colin, 1998.

Yannick Beaubatie, Le Nihilisme et la morale de Nietzsche, Paris, Larousse, 1994.

Nancy Huston, Professeurs de désespoir. Essai sur le nihilisme, Actes Sud, 2004

Angèle Kremer-Marietti, L'Humanisme entre positivisme et nihilisme, in Philosophies de l'humanisme, L'Art du Comprendre, no 15, 2006.

Rossano Pecoraro, O Niilismo, Rio de Janeiro, Zahaar Éd., 2007.

Jean-Pierre Faye, Michèle Cohen-Halimi L’histoire cachée du nihilisme. Jacobi, Dostoïevski, Heidegger, Nietzsche., La Fabrique, Paris. 2008. (ISBN 2-91337-279-1)

Voir aussi •

Éternel retour (Nietzsche)

Surhomme

Suicide et philosophie

Bouddhisme

Décadence

Mâyâ

Sikhisme

Taoïsme

Anarchisme

Fin du texte. Chez les chrétiens aussi, il y a une sorte de conception nihiliste de base puisque Dieu aurait tiré l’Univers du néant. Pourtant elle s’arrête à ce stade et considère que ce néant n’est plus, au moins pour ce qui concerne l’Univers. Les scientifiques ont leur propre approche du Nihilisme. L’Univers ne serait que du néant remplis d’ondes plus ou moins combinées et/ou en inter-réaction. Ce que l’on perçoit comme distances et matières n’existeraient en fait pas comme nos sens nous les rapportent. Notre existence ne serait donc qu’une illusion mais suffisamment « pesante » pour comme la subisse comme une réalité. Les Nihilistes ont donc à la fois tord et raison de dire que rien n’existe. Pourtant, je pense, donc je suis ! Quand je me blesse, je souffre, donc je suis ! Les émotions, l’expérience, la conscience, … tout cela « est » en temps qu’expérience personnellete zt Lapalisse aurait précidsé « qu’elles ne sauraient exister si elles n’existaient pas ! ». Quand je provoque une relation de cause à effet, cela est perceptible par d’autres, cela à donc des conséquences sur mon environnement. Comment puis-je être si on est régit par des lois de non-être ? Non franchement, les nihilistes, une bonne tisane puis … au lit ! Il faut les soigner, cela devient psychopathologique !

513


Le Nihilisme a ceci de particulier : il dépasse dans la négation l’athéisme et son refus de l’existence divine. Rien n’existe, même pas nous et ce qui nous entoure. C’est la négation de l’Univers et de la Nature des athées, de Dieu même et de son œuvre pour les croyants. Ce concept plonge celui qui l’adopte, dans un état d’esprit très négatif et exalté qui le rend propice aux actions violentes et irraisonnées. Il dégage de ses adeptes du pessimisme, de l’égoïsme et une certaine névrose qu’il ne faut peut-être pas toujours exagérer puisqu’il existe plusieurs niveaux dans le concept nihiliste. Toutefois, la pensée satanique Illuminati peut se calquer à certains aspects du Nihilisme ce qui lui permet de pouvoir le manipuler. La preuve en est dans la fin de la définition précédente de Wikipédia au sujet du Nihilisme politique ou « destructeur » russe comme il y est indiqué. Ce mouvement n’a duré que le temps nécessaire de son utilisation politique qui s’intégrait dans le plan de Révolution Bolchévique, noyautée par les Illuminati. Fruit de théoriciens égarés qui basent leurs argumentations sur un concept erroné, il ne peut aboutir sur un modèle viable de société. La nature de l’intervention des Nihilistes ne peut donc être que sporadique, quand ils jugent que cela est nécessaire ou quand la manipulation l’oblige. Pour finir, les adeptes des différentes formes de Nihilisme seraient plus nombreux qu’on puisse le penser. Ils se répartissent essentiellement dans la couche aisée et instruite de nos sociétés. On les retrouve donc, au final, concentrés dans les postes à hautes responsabilités. Mais cela reste une pensée marginale et minoritaire, bien qu’elle soit enseignée dans le cycle universitaire. Nitrite (ou nitrate) d'Amyle : Ou encore POPPERS, la drogue des "GAYS". Est sensés développer un effet stimulant et aphrodisiaque. Favorise surtout l’érection, un comportement sexuel de type impulsif suivit d’un flash lors des premières prises. Assez toxique et neurotoxique et générateur de comportements d’addictions. Nitrophiles : (Ici) poils glandulaires de l’ortie constitués entre autres, d'un dérivé azoté les rendant durs, piquants et cassants. Noahmiques (lois) : (ou noahides ou noachiques) Voici ce qu’en dit Wikipédia dans la page web : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lois_Noahides Les Sept Lois de Noé (hébreu: - Sheva mitzvot B'nei Noa'h), plus souvent référées comme les lois noachiques, sont une liste de sept impératifs moraux qui auraient été données, d'après la tradition juive, par Dieu à Noa'h comme une alliance éternelle avec toute l'humanité. Judaïsme intertestamentaire Article détaillé : Période intertestamentaire. Au chapitre VII du Livre des Jubilés, verset 21, Noé « prescrit à ses enfants d'accomplir la justice, de couvrir la honte de leur corps, de bénir leur Créateur, d'honorer père et mère, d'aimer chacun son prochain, de se garder de la fornication, de l'impureté et de toute violence. » Les éditeurs des Ecrits intertestamentaires (Pléiade) précisent (note 20) : « la notion de commandements noachiques est commune à l'essénisme et au pharisaïsme, mais leur nombre et leur liste paraissent avoir varié. » Judéo-christianisme Article détaillé : judéo-christianisme. Dans les Actes des Apôtres, Luc raconte que, lors du concile de Jérusalem, sous la présidence de Jacques et en présence de Pierre, on convint d'imposer aux païens qui se convertissent à la religion de Jésus (qui ne s'appelait pas encore le christianisme), des obligations dont il donne à trois reprises la liste (Ac. 15, 20.29; 21, 25) : •

s'abstenir des viandes immolées aux idoles (comparer la troisième loi noachide: interdiction de l'idolatrie),

s'abstenir de l'impudicité (comparer la quatrième loi noachide: interdiction des unions illicites, c'est-à-dire l'inceste),

514


s'abstenir des animaux étouffés, c'est-à-dire des viandes non-saignées (comparer la dernière loi noachide, dont la formulation rabbinique, toutefois, ne correspond pas exactement: interdiction d’arracher un membre d'un animal vivant),

s'abstenir du sang (comparer la cinquième loi noachide; interdiction de l'assassinat).

La Première aux Corinthiens ferait allusion aux deux premières (I Co. 5, 1: allusion à l'interdit de l'inceste; I Co. 8, 1ss: allusion à l'interdit des viandes offertes aux idoles), mais aussi à la première loi noachide (obligation de respecter un tribunal, v. I Co. 6, 1-10) et à la sixième (interdiction du vol, v. I Co. 6, 10); quant à la deuxième (interdiction de blasphémer), elle pourrait être évoquée dans d'autres passages pauliniens, comme l'épître aux Romains, 2, 24.[1] Judaïsme rabbinique La tradition juive actuelle, qui se base notamment sur Gen. 2, 24; 9, 4-6 et Lv. 17-18; 24, 16, se lit principalement dans une baraitha (IIe s. de notre ère) du Talmud de Babylone (Sanhédrin 56a), à laquelle fait allusion aussi la Tosefta (Avoda Zara, IX). Elle énumère: Liste traditionnelle des sept lois noachides Les commandements •

d'établir des tribunaux,

de l'interdiction de blasphémer,

de l'interdiction de l'idolâtrie,

de l'interdiction des unions illicites,

de l'interdiction de l'assassinat;

de l'interdiction du vol,

de l'interdiction d’arracher un membre d'un animal vivant.

Selon le judaïsme, tout non-Juif vivant en accord avec ces sept lois est considéré comme un Gentil Vertueux et a, par l'observance de ces lois, sa part au monde à venir[2]. Les adhérents à ces lois sont souvent appelés B'nei Noah (Enfants de Noé) ou Noahides, et peuvent souvent se retrouver dans des synagogues juives. Les lois noahides furent, toujours selon la tradition rabbinique, précédées par les Six Lois d'Adam, données à Adam par Dieu dans le jardin d'Éden[3]. Lors de la révélation sur le Sinaï, les sept lois furent suivies des Dix Commandements. Les 613 mitzvot contenues dans la Torah écrite et leurs élaborations dans la Torah orale (bien que ce nombre de 613 remonte probablement lui-même à un enseignement rabbinique), n'ont de caractère obligatoire que pour les seuls Juifs, ayant hérité des obligations de leurs ancêtres, qui reçurent ce "joug des commandements" de leur plein gré. On précisera toutefois que les lois noahides se retrouvent dans les 613 commandements mosaïques, et même le décalogue lui-même, pour les interdictions du blasphème, de l'idolâtrie, du meurtre et du vol. Christianisme Du point de vue de la tradition strictement rabbinique, les chrétiens trinitaires comme les catholiques, les orthodoxes et les protestants ne bénéficient pas des lois noahides, la sainte Trinité étant assimilée à du polythéisme. À l'inverse, les petits groupes religieux chrétiens comme les christadelphiens et les unitariens sont reconnus par les autorités juives comme monothéistes.[réf. nécessaire] Notes et références 1.

↑ Sur les lois noachides dans le décret apostolique du concile de Jérusalem, voir par exemple l'article de J. DELOBEL dans Noé, l'homme universel (Publ. de l'Inst. Jud., Bruxelles, n°3)

515


2.

↑ Sheva M Bnei Noach, Mishneh Torah

3.

↑ Gn. 2, 16.24

Nodosité : Plusieurs sens. Celui qui nous intéresse ici est : Radicelles (racines terminales) des légumineuses, hypertrophiées par la présence de Rhizobiums (bactéries fixatrices de l’azote, vivant en symbiose sur les racines des légumineuses où elles y forment de nodosités). Ces bactéries permettent à la plante de transformer chimiquement l’azote présent dans le sol sous une forme moléculaire assimilable par les racines et son organisme. Les nodosités se représentent par des « boules » attenants les racines et dispersées ça et là tout le long de ces dernières. Sans elles, ces plantes sont incapables de fixer l’azote sous ses formes chimiques classiques. Noix de Cola : Ou plutôt, noix de Kola. Graine du fruit du kolatier contenant des alcaloïdes stimulants qui ont la réputation, sans doute exagérée, d’être aphrodisiaques. Noradrénaline : D’après Wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Noradr%C3%A9naline ) : « La noradrénaline (ou norépinéphrine) est un composé organique (neuromédiateur) qui joue le rôle d'hormone adrénergique et de neurotransmetteur. C'est une catécholamine comme la dopamine ou l'adrénaline. Elle est principalement libérée par les fibres nerveuses du système nerveux orthosympathique (ou sympathique) et agit comme neurotransmetteur au niveau des organes effecteurs. Elle joue un rôle dans l'attention, les émotions, le sommeil, le rêve et l'apprentissage. Elle est également le précurseur métabolique de l'adrénaline (NOR signifiant Nitrogen Ohne Radikal, littéralement azote sans radical, azote libre). Localisation Neuronale Les neurones noradrénergiques se retrouvent au niveau du système nerveux central et du système nerveux périphérique, et plus spécifiquement au niveau : •

du noyau caudal ventro-latéral

du locus coeruleus

des neurones dont les corps cellulaires aboutissent dans le nerf vague

des interneurones du NTS dont la fonction reste mal comprise

Médullosurrenalien La noradrénaline est sécrétée au niveau des glandes surrénales et libérée dans la circulation générale, où elle peut être responsable de la décharge d'adrénaline, en cas de stress ou d'effort intense. Effets sur l'organisme 1.

La stimulation des récepteurs α1 postsynaptiques se traduit essentiellement par une vasoconstriction, des contractions utérines, un effet pro-agrégant plaquettaire, une mydriase et une contraction du sphincter urétral.

2.

Les récepteurs α2 sont le plus souvent présynaptiques et leur stimulation se traduit par une diminution de la libération de noradrénaline. Il existe cependant des récepteurs α2 postsynaptiques qui favorisent l'agrégation plaquettaire.

3.

Les récepteurs ß1 sont postsynaptiques et localisés essentiellement au niveau du cœur. Leur stimulation se traduit par un effet inotrope positif (augmentation de la force de contraction),

516


chronotrope positif (accélération du rythme), dromotrope positif (accélération de la conduction) et bathmotrope positif (augmentation de l'excitabilité). 4.

Les récepteurs ß2 sont essentiellement postsynaptiques. Leur stimulation entraîne une vasodilatation, une bronchodilatation, un relâchement de l'utérus et une stimulation cardiaque indiscutable mais moindre que celle de la stimulation ß1. On estime qu'il y a environ 80% de récepteurs ß1 et 20% de récepteurs ß2 au niveau du cœur. La stimulation des récepteurs ß2 augmente la captation de potassium par le muscle, ce qui peut entraîner une diminution de sa concentration plasmatique.

5.

Les récepteurs ß3 postsynaptiques présents au niveau des adipocytes sont responsables, par activation de l'adénylcyclase et formation d'AMP cyclique, de la lipolyse et d'une stimulation de la respiration mitochondriale avec dissipation de chaleur. Il existerait chez certains obèses une déficience d'activité lipolytique ß3 et l'utilisation d'agonistes ß3 dans le traitement de l'obésité est envisagée. Les récepteurs ß3 présynaptiques modulent la libération des catécholamines.

Biosynthèse •

La Phénylalanine est oxydée en Tyrosine par la Phénylalanine hydroxylase

La Tyrosine est oxydée en L-Dopa par la Tyrosine hydroxylase

La L-Dopa est décarboxylée en Dopamine par la Dopa décarboxylase

La Dopamine est oxydée en Noradrénaline par la Dopamine hydroxylase

La Noradrénaline est méthylée en Adrénaline par une N-méthyle transférase.

• Phénylalanine

• Tyrosine

• L-Dopa

• Dopamine

• Noradrénaline

517


• Adrénaline Catabolisme Deux enzymes dégradent la noradrénaline : les COMT (Cathécol O-Méthyl Transférase) et les MAO-A (MonoAmine Oxydase-A). Les premières créent un éther méthylique sur l'hydroxyle en méta de la chaîne carbonée, tandis que les secondes pratiquent une oxydation de la fonction amine en aldéhyde pouvant être transformée en alcool (réductase) ou en acide carboxylique (déshydrogénase). Ces métabolites peuvent être : •

le HVA (HomoVanilic Acid)

le VMA (VanylMandelic Acid)

le MHPE (3-Méthoxy-4-HydroxyPhényléthanol)

le MHPG ou MOPEG (3-méthoxy-4-hydroxyphénylglycol)

On pourra doser ces métabolites dans le sang, si l'on suspecte une phénylcétonurie ou une tumeur sécrétant des catécholamines.

• MHPG/MOPEG

• HVA

• MHPE

• VMA Pharmacologie Tout comme l'adrénaline, la noradrénaline est un ligand des récepteurs α-adrénergiques et βadrénergiques. La noradrénaline a une affinité inférieure pour tous les types de récepteurs. A forte dose, la noradrénaline possède un effet β, tandis qu'à faible dose, elle possède un effet α. Effet •

Inotrope positif, chronotrope positif

Vasoconstriction

518


Bronchoconstriction

Mydriase

Contraction des sphincters

Effet

Inotrope positif, chronotrope positif

Vasodilatation

Bronchodilatation

Dilatation des sphincters

Usage en thérapeutique Usage direct La noradrénaline est commercialisée sous différents laboratoires: • tartrate de Renaudin®[3].

noradrénaline

Aguettant®

2 mg/mL;

Merck®;

Son usage est réservée au milieu hospitalier pour traiter les chutes tensionelles ou les chocs anaphylactiques. Neurotransmetteur En temps que neurotransmetteur régulant l'humeur, on peut antagoniser ses récepteurs, afin de produire un effet antidépresseur : Pertofran® (Désipramine, inhibiteur de la recapture de la noradrénaline) ou Moclamine® (Moclobemide, inhibiteur des MAO-A). L’administration de tyrosine à des patients dépressifs augmente la sécrétion de noradrénaline.[4] Notes et références 1.

↑ Masse molaire calculée www.chem.qmul.ac.uk

2.

↑ Entrée de « Noradrenaline » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la BGIA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accès le 31 mars 2009 (JavaScript nécessaire)

3.

↑ http://www.vidal.fr/

4.

↑ http://www.lanutrition.fr/A-quoi-sert-la-noradr%C3%A9naline-a-2005-152.html A quoi sert la noradrénaline ? ».

d’après

Atomic

weights

of

the

elements

2007

sur

Fin de l’article. NORML : “National Organization for the Reform of Marijuana Laws” ou “Organisation nationale pour le réforme des lois sur la marijuana”. Important lobby pro-cannabique étasunien, voici ce qu’en dit Wikipédia. http://en.wikipedia.org/wiki/National_Organization_for_the_Reform_of_Marijuana_Laws Le texte est en anglais, je l’ai traduit.

519


National Organization for the Reform of Marijuana Laws. "Membres fondateurs : Keith Stroup, Esq. . Fondé : en 1970. Lieu géographique : Washington, D.C. Personnes clefs : Allen St. Pierre, Richard Cowan, Jon Gettman, Keith Stroup. Zone d’action : United States. Cadre d’action : Legalisation et decriminalisation de la marijuana aux Etats-Unis. Website Norml.org « L'Organisation nationale pour la réforme des lois sur la marijuana (NORML, prononcée / n rməl /) est un organisme étasunien à buts non lucratifs basée à Wheatland, Wyoming, dont le but est d’inverser l'opinion publique suffisamment pour atteindre la décriminalisation de la marijuana médicale aux ÉtatsUnis ainsi que l'usage responsable de cannabis par des adultes n’étant plus assujettis à la peine. Selon leur site web, la NORML est "favorable à la suppression de toutes les sanctions pénales pour la possession privée et l'utilisation responsable de la marijuana par des adultes, y compris la culture pour un usage personnel, et les transferts occasionnels à but non lucratif de petites quantités,» et «soutient le développement d'un marché légalement contrôlé pour la consomation de cannabis. " [1] La NORML et le soutien de la Fondation NORML (représentent les deux activités) de lutte contre la lois sur la marijuana et ceux qui travaillent à légaliser la marijuana. En 2006 à mi-parcours des élections étasuniennes,la NORML fit la promotion de plusieurs initiatives locales réussies qui ont déclaré que l’aplication (de la loi) de la marijuana (est devenue) la plus faible priorité pour la police locale. La NORML (affirme) que cela libère des ressources à la police pour lutter contre la criminalité violente. [2] La NORML planifie de soutenir ses efforts en cours dans des États comme la Californie, Washington, et l’Oregon et de (faire) légaliser la marijuana (dont la taxation), selon elle, est un moyen de faire face à la culture et l'état des déficits fédéraux sans avoir à augmenter d’autres impôts. [3]

Fondation NORML The NORML Foundation, the organization's tax-exempt unit, conducts educational and research activities. La Fondation NORML, unité exonérés d'impôt de l'organisation, mène des activités d'enseignement et de recherche. Examples of the NORML Foundation's advocacy work is a detailed 2006 report, Emerging Clinical Applications For Cannabis . [ 4 ] A comprehensive report with county-by-county marijuana arrest data, Crimes of Indiscretion: Marijuana Arrest in America , was published in 2005. [ 5 ] Des exemples de la Fondation de défense de travail NORML l'est détaillée rapport de 2006, les applications émergentes clinique pour le cannabis. [4] Un rapport complet avec comté par comté données sur les arrestations de la marijuana, les crimes de Indiscrétion: en arrêt Amérique, a été publié en 2005. Marijuana [ 5] In October 1998, NORML Foundation published the NORML Report on US Domestic Marijuana Production that was widely cited in the mainstream media. En Octobre 1998, NORML Fondation a publié le Rapport sur les Etats-Unis NORML intérieure de marijuana de la production qui a été largement cité dans les médias traditionnels. The report methodically estimated the value and number of cannabis plants grown in 1997, finding that Drug Enforcement Administration , state and local law enforcement agencies seized 32% of domestic cannabis plants planted that year. Le rapport méthodiquement estimé la valeur et le nombre de plants de cannabis cultivés en 1997, estimant que la Drug Enforcement Administration, et la loi locale sur les organismes d'application Etat a saisi 32% de plants de cannabis intérieur planté cette année. According to the report, "Marijuana remains the fourth largest cash crop in America despite law enforcement spending an estimated $10 billion annually to pursue efforts to outlaw the plant." [ 6 ] Recent studies show that marijuana is larger than all other cash crops combined. [ 7 ]

520


In 2002, the organization used ads containing New York City mayor Michael Bloomberg quotes on his past use of pot, saying "You bet I did. And I enjoyed it." Selon le rapport, «La marijuana demeure la culture de rente au quatrième rang en Amérique, malgré l'application des lois dépenser une somme estimée à 10 milliards de dollars annuellement à poursuivre les efforts visant à interdire l'usine." [6]

Des études récentes montrent que la marijuana est plus grande que toutes les autres cultures de rentes combinées. [7] En 2002, l'organisation a utilisé les annonces contenant maire de New York Michael Bloomberg cite de son utilisation passée du pot, en disant: "Vous pariez que j'ai fait. Et je l'ai apprécié." The mayor said "I'm not thrilled they're using my name. I suppose there's that First Amendment that gets in the way of me stopping it," but maintained that the NYPD will continue to vigorously enforce the laws. [ 8 ] Le maire a déclaré: "Je ne suis pas très heureux qu'ils utilisent mon nom. Je suppose qu'il ya ce premier amendement qui est dans la manière de me l'arrêter", mais a maintenu que le NYPD continuera à appliquer rigoureusement les lois. [8]

Administration Conseil d'administration •

Steve Dillon, Esq. Steve Dillon, Esq. (Chair) (Président)

Dale Gieringer, Ph.D. Gieringer Dale, Ph. D. (Vice Chair) (Vice-président)

Rick Doblin, Ph.D.

Ann Druyan

Dominic Holden Dominic Holden

Norman Elliott Kent, Esq. Kent Elliott Norman, Esq.

Paul Kuhn Paul Kuhn

Madeline Martinez Madeline Martinez

William Panzer, Esq. Panzer William, Esq.

George Rohrbacher George Rohrbacher

Jeffrey Steinborn Jeffrey Steinborn

Allen St. Pierre

R. Keith Stroup, Esq.

Richard M. Wolfe Richard M. Wolfe

Dan Viets, JD Viets Dan, JD

Peter Vilkelis Vilkelis Peter

521


Conseil consultatif •

Willie Nelson, co-président (chanteur, compositeur, acteur, auteur, guitariste, producteur de musique et musicien de session)

Strossen Nadine, Esq., Co-président (président, American Civil Liberties Union).

Boaz David (vice-président exécutif, Cato Institute)

Valerie Corral (WAMM) Valerie Corral (WAMM)

Tommy Chong (comédien, acteur, réalisateur, auteur)

Mitch Earleywine, Ph.D. Earleywine Mitch, Ph.D. (Associate Professor of Psychology) (Professeur agrégé de psychologie)

Barbara Ehrenreich

Lester Grinspoon, MD ( Harvard Medical School (émérite)

Hallinan Terence (Ancien procureur de district de San Francisco)

Woody Harrelson (acteur)

Bill Maher (comédien et satiriste social)

Ron Mann (réalisateur de documentaires)

Kary Mullis, 1993 lauréat du prix Nobel (chimie).

Mark Stepnoski (ancien NFL étoiles)

Daniel Stern (acteur, scénariste et réalisateur)

Rick Steves (écrivain Voyage, animateur de télévision)

Clifford Thornton W., Jr. (Efficacité & Co-président du Parti Vert des États-Unis)

Directeurs exécutifs •

Stroup Keith (1970-1979, 1995-2004)

Farnham George (1979-1982)

Kevin Zeese (1982-1986)

Gettman Jon (1986-1989)

Fiedler Donald (1989-1991)

Richard Cowan (1992-1995) [9]

Allen St. Pierre (2005-présent); directeur fondateur de la Fondation NORML, (1996-présent)

Pont avec le passé •

Hunter S. Thompson, journaliste gonzo

Robert Altman, réalisateur

John P. Morgan, MD, médecin et professeur de pharmacologie.

Historique

522


La NORML a été fondée en 1970 par Keith Stroup, financé par 5000 $ de la Fondation Playboy Depuis lors, l'organisation a joué un rôle central dans le mouvement de décriminalisation du cannabis. L'organisation possède un vaste réseau de base avec 135 chapitres et plus de 550 avocats. La NORML tient deux conférences annuelles et des séminaires Continuing Legal Education (CLE). Son conseil d'administration a, à certains moments, notamment des personnalités politiques telles que les sénateurs Philip Hart et Jacob K. Javits. [10]

Les médias et l'activisme La NORML a été active dans la diffusion de son message au public perçue comme un groupe de défense. Au début de 2009, une pétition au président Barack Obama a été écrit pour demander qu'il nomme un « Drug Czar» qui permettra de traiter l'abus de drogues comme une question de santé plutôt que comme une question criminelle et s'éloigner d'une « guerre à la drogue Pour la NORML , l’objectif pour cette pétition est de 100.000 signatures. Également au début de 2009, lorsque la Kellogg Company a abandonné son contrat avec le nageur olympique Michael Phelps – après la difucion dans les médias de photos de lui avec un bong , la direction de la NORML a commencé à boycotter les produits Kellogg et exhortant tous les membres et sympathisants de NORML de faire pareil jusqu'à ce que la société révise sa position. NORML a également suggéré à ces les partisans d’envoyer des courriels ou de lettres à Kellogg en expliquant la raison du boycott et fournissait même un modèle de courriels et de lettres. Bien que les profits de Kellogg n'ont pas souffert au premier trimestre de 2009, sondages clientel à Vanno [12]

[11]

l’évaluations d’un

A mis en évidence que la réputation de Kellogg en a souffert. Specifically, a small poll of Kellogg's brand reputation at Vanno showed a drop from its previous rank of 9 to 83 after Kellogg decided not to renew its contract with Michael Phelps. [ 13 ] Plus précisément, ce petit sondage a montré une baisse de de 9 à 83 rang après Kellogg eu décidé de ne pas renouveler son contrat avec Michael Phelps. [13][14] Il n'est toutefois pas clairement établi si oui ou non le boycott NORML joué un rôle important dans ce déclin. Le 20 avril 2009, NORML a publié la première publicité nationale de télévision pro-marijuana. Le PSA, qui promeut ouvertement la légalisation de la marijuana, a été créé par le cinéaste Jason Druss de Philadelphie comme une entrée de la NORML au annuel Concours Annuel de la Vidéo. Cette publicité télévisée a été discutée le 20 avril 2009 dans les éditions du New York Times, de CBS News, ainsi que des centaines de sites de blogs et de nouvelles. Le 15 Février 2010, 15 secondes d'animation Flash permettant à la NORML d’expliquer le bénéfice économique et financier potentiel de la légalisation de la marijuana a été jugé par CBS «trop politique» pour son passage sur les panneaux d'affichage de New York à Times Square. Cela a attiré des critiques dans la blogosphère et des accusations d'hypocrisie sur Twitter, puisque CBS a récemment diffusé une (publicité) anti-avortement pendant le Super Bowl de 2010. [15] CBS a depuis révisé sa décision et l'annonce (publicitaire de la NORML) a finalement fait ses débuts sur le super écran de CBS Times Square dès le Mardi 20 avril, 2010. [16]

Voir aussi • • •

Americans for Safe Access (Américains pour l'accès au sécuritaire) California Senate Bill 420 (colloquially known as the Medical Marijuana Program Act) Sénat de Californie projet de loi 420 (familièrement connu sous le nom de Loi sur le programme de la marijuana médicale) Drug Policy Alliance (Alliance Politiques sur les drogues)

523


DrugWarRant

High Times

Law Enforcement Against Prohibition - LEAP (Modification des lois envers la prohibition)

Legality of cannabis (Rentre le cannabis légal).

Marijuana Policy Project (Projet polique sur la marijuana)

Multidisciplinary Association for Psychedelic Studies (Association multidisciplinaire pour les études psychédéliques).

November Coalition (La Cohalition de Novembre).

• •

Removal of cannabis from Schedule I of the Controlled Substances Act (Supression du cannabis de l'annexe I de la Loi sur les substances contrôlées). Students for Sensible Drug Policy (Les étudiants de la délicate question de la politique des drogues).

Références 1.

^"NORML Policy on Personal Use" (Point de vue de la NORML sur l'usage personnel). NORML : 2004-10-03. http://www.norml.org/index.cfm?Group_ID=5059. 03/10/2004. http://www.norml.org/index.cfm?Group_ID=5059. Récupérée le 26/08/2008.

2.

^"NORML: Frequently Asked Questions" (NORML: Foire aux questions) : Organisation nationale pour la réforme des lois sur la marijuana. http://norml.org/index.cfm?Group_ID=3418 # Question5

3.

^"NORML: California Assemblyman Introduces Legislation To Tax And Regulate Marijuana Like Alcohol" Hemp.org, 24 February 2009. ^ (NORML: Un député de l’Assemblée de Californie propose une loi visant l'impôt et à la réglementation de la marijuana si la base du modèle de l'alcool). Consulté le 17 Juillet 2009.

4.

^"Recent Research on Medical Marijuana" (De récentes recherches sur la marijuana médicale). National Organization for the Reform of Marijuana Laws. (Organisation nationale pour la réforme des lois sur la marijuana) : 03/02/2007. http://www.norml.org//index.cfm?Group_ID=7002 Récupérée le 22/04/2007.

5.

"Crimes of Indiscretion" (crimes d'indiscrétion) National Organization for the Reform of Marijuana Laws. (Organisation nationale pour la réforme des lois sur la marijuana) : 2005-0307. : http://www.norml.org/index.cfm?Group_ID=6411 Récupérée 22/04/2007.

6.

^"NORML Report on US Domestic Marijuana Production" (Rapport sur les Etats-Unis NORML la production de marijuana intérieur). National Organization for the Reform of Marijuana Laws (Organisation nationale pour la réforme des lois sur la marijuana). : 2005-0307. : http://www.norml.org/index.cfm?Group_ID=4444 Récupérée 22/04/2007.

7.

^Bailey, Eric (2006-12-18). "Pot is called biggest cash crop". Los Angeles Times, 0,1249845, imprimer http://www.latimes.com/news/local/la-me-pot18dec18,0,1249845,print.story?coll=lahome-headliness. Retrieved 2007-04-22 . Récupérée 22/04/2007. [ dead link

8.

^NYC Mayor Bloomberg's Pot Use is NORML: Drugwar.com (Le maire de New York, Bloomberg, a fumé de l’herbe. Réf. : NORML: Drugwar.com)

9.

^"Données biographiques sur Richard Cowan" The Marijuana Times : http://www.marijuananews.com/marijuananews/cowan/cowan.htm Récupérée 22/04/2007.

10. ^ Carlson, Peter (January 1879). "Exhale, Stage Left": Washington. Post p. C01. http://www.washingtonpost.com/ac2/wp-dyn/A46033-2005Jan3?language=printer

524


11. ^Par Scott Eden (2009-04-30). "Kellogg Beats Targets Despite Weaker Sales" (Kellogg en progression malgré des ventes plus faibles). TheStreet . http://www.thestreet.com/story/10494368/kellogg-beats-targets-despite-weaker-sales.html Récupérée 21/08/2010. 12. ^[1][ lien mort] 13. ^"Dumping Phelps Over Bong Rip Damages Kellogg's Brand Reputation" (dumping Phelps Plus de Bong Kellogg Brand atteinte à la réputation Rip) The Business Insider. The Insider Business. 2009-02-23 : http://www.businessinsider.com/dumping-phelps-over-bong-ripdamages-kelloggs-brand-reputation-2009-2 Récupérée 2009-04-20. 14. ^"Kellogg's Brand Damaged By Dumping Michael Phelps" ( la marque Kellogg souffre d’avoir licencié Michael Phelps"). The Huffington Post. Le Huffington Post. 2009-02-24 . http://www.huffingtonpost.com/2009/02/24/kelloggs-brand-damaged-by_n_169694.html 24/02/2009. http://www.huffingtonpost.com/2009/02/24/kelloggs-brand-damagedby_n_169694.htmlRetrieved 2009-04-20 . Récupérée 2009-04-20. 15. ^"CBS rejects NORML legalization billboard, but accepts “Black Children are an Endangered Species” anti-abortion billboard | NORML Blog, Marijuana Law Reform" (CBS rejette un panneau (publicitaire) de la NORML sur la légalisation, mais accepte d’afficher la publicité anti avortement sur son panneau d’affichage : " les enfants noirs sont une espèce en voie de disparition »,| Blog NORML, Marijuana de réforme du droit") Blog.norml.org. Blog.norml.org. 2010-02-15 . http://blog.norml.org/2010/02/15/cbs-rejects-norml-legalization-billboard-butaccepts-black-children-are-an-endangered-species-anti-abortion-billboard/#comments Récupérée 21/08/2010. 16. ^"Foundation To Launch Second NYC Times Square Billboard Campaign New Ad Debuts On April 20 On The CBS Super Screen" (La Fondation pour la seconde campagne (publicitaire) sur tableau affichage du Times Square NY lance la campagne publicitaire Le 20 avril sur le Super écran CBS du Times Square NYC) NORML . http://norml.org/index.cfm?Group_ID=8163 NORML. http://norml.org/index.cfm?Group_ID=8163 Récupérée 21/08/2010. Liens externes •

NORML

NORML's daily Podcast

Ukiah Daily Journal

High Times/Craver interview

Cannabis Safety

Novartis : Voici ce qu’en dit Wikipédia dans la page web http://fr.wikipedia.org/wiki/Novartis Cet article est une ébauche concernant une entreprise suisse. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) Les entreprises étant sujet à controverse, n’oubliez pas d’indiquer dans l’article les critères qui le rendent admissible.

Création

17 décembre 1996, par fusion entre Ciba-Geigy et Sandoz

Personnages clés

Maria Johanna Von Habsburg-Brusteinberg, Actionnaire

Forme juridique

Société anonyme

Action

NYSE : NVS

525


SWX : NOVN Slogan(s) Siège social

« Caring and Curing » Bâle

Direction

Joe Jimenez

Activité(s)

Industrie pharmaceutique

Produit(s)

Diovan, Glivec, Exelon, Lamisil, Néoral, Interceptor, Clomicalm.

Filiale(s)

Sandoz, Pharma & Consumer Health

Effectif

environ 100 000 (2009)

Site Web

www.novartis.com

Capitalisation

146,024 milliards de dollars US (2005)

Chiffre d’affaires

44,3 milliards de dollars US (2009)[1]

Résultat net

10.3 milliards de dollars US (2009)[1]

Novartis à Bâle.

Novartis est un groupe pharmaceutique suisse qui a été créé en 1996 par fusion de Ciba-Geigy et Sandoz et dont le siège social est à Bâle, en Suisse. Activité Novartis est le 3e groupe pharmaceutique au monde, le 2e producteur de médicaments génériques[2] ; il détient 6 % du marché mondial de vaccins[3]. Histoire Le LSD en 1947 Sandoz est connu pour avoir mis au point en 1938 le LSD, drogue de synthèse, commercialisé en tant que médicament psychiatrique de 1947 au début des années 1960, sous le nom de Delysid. 8 ans de restructuration[2] Depuis les années 1996, la structure Novartis a changé pour être désormais dédiée à la santé. Les activités d'agrochimie et de nutrition ont été cédées. De nombreux fabricants de médicaments ont été intégrés, parmi lesquels : Durascan, Sabex, Hexal, Eon Labs Lek, Lagap et Chiron. Brevets Novartis consacre une part importante de son budget à la recherche. Cet effort lui permet de disposer en catalogue d'un grand nombre de produits brevetés. Procès contre l'État indien

526


Novartis a porté plainte le 7 août 2006 contre l'Inde au sujet de l'un de ses anticancéreux, le Glivec. L'Inde a refusé d'en breveter une formule améliorée, ce qui autoriserait de fait la fabrication de génériques de ce produit. Médecins sans frontières craint qu'une victoire du laboratoire ne crée « une situation d'Apartheid sanitaire »[4]. L'ONG a lancé une pétition demandant au laboratoire de retirer sa plainte. Novartis répond sur son site internet qu'il ne s'agit que de sauvegarder le principe de la propriété intellectuelle, et précise: « En Inde, 99 % des patients qui reçoivent du Glivec le reçoivent gratuitement de Novartis »[5]. Le procès s'est ouvert le 29 janvier 2007 devant la Haute Cour de justice de Madras. En août 2007, la Haute Cour de Justice de Chennai rejète la demande du laboratoire Novartis. Politique de recrutement Sur le plan mondial, Novartis considère que « La diversité et l'intégration sont les clés de son succès à long terme »[6]. En Suisse, les militants de parti considérés comme d'extrême droite sont exclus de l'entreprise en raison de leurs opinions politiques jugés comme incompatibles avec les valeurs du groupe[7]. Notes et références ↑ a et b Le Temps du 26 janvier 2010 ↑ a et b Le Figaro du 24 mars 2008 ↑ Les Échos, La vaccination cherche un nouveau souffle, Les Échos, publié le 9 mars 2009 [1], consulté le 9 mars 2009 ↑ « Les ONG en guerre contre le laboratoire Novartis », article d'Yves Mamou dans Le Monde du 25 janvier 2007 ↑ Page dédiée à l'action contre l'État indien sur le site internet de Novartis [2] ↑ [3] ↑ in Le Temps du 25 novembre 2009 Voir aussi

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Novartis.

Wikinews propose des actualités concernant « Novartis ». Articles connexes Albert Hofmann Classement des entreprises leaders en pharmacie Syngenta Liens externes Site officiel Association des Employés de Novartis (portail français) Novartis accusé de discrimination envers les femmes aux États-Unis, 16 avril 2010

v·d·m Entreprises du SMI ABB · Adecco · Actelion · Bâloise · Credit Suisse · Holcim · Julius Bär · Nestlé · Nobel Membres Biocare · Novartis · Richemont · Roche · Swatch Group · Swiss Life · Swiss Re · Swisscom actuels · Syngenta · Synthes · UBS · Zurich Anciens Alusuisse · Swissair membres Liste d'entreprises suisses · Classement des plus grandes entreprises suisses

527


O: Obscurantisme : D’après Wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Obscurantisme ), l’obscurantisme est : « pour les courants intellectuels et politiques progressistes, héritiers de la philosophie des Lumières, l’obscurantisme est une attitude d'opposition à la diffusion du savoir, dans quelque domaine que ce soit » (extrait). Cette période d’obscurantisme avait pour particularité d’avoir été appliquée, imposée, à l’échelle de tout le continent européen (la religion majoritaire de ce bloc politique était alors une force politique, financière, militaire et idéologique dominante qui « cimentait » l’Union de l’Europe d’alors). Il y a eu tentative d’exportation de cet obscurantisme au travers des conquêtes coloniales dans les Iles et le Nouveau Monde. Pour autant, ce point de vue n’a pas valeur de définition car, d’une part, il traite d’un cas particulier et, d’autre part, ne tient pas compte du fait que la Science actuelle, dont la base quantique et une approche eugéniste du vivant, s’impose en dogmes par rapport à d’autres approches scientifiques qui la mette en défaut ou carrément en question. D’autre part, l’Histoire révèle de nombreux autres cas d’obscurantisme qui ne sont pas forcément en rapport avec des religions. Par exemple : - Il existe un obscurantisme politique, comme en URSS et en Chine où, il était et est toujours dangereux de remettre en question des points de vue d’Etat. Mais beaucoup de « pays démocratiques », dont les USA, ne sont pas en reste dans ce domaine. On n’y assassine physiquement moins les gens que dans les pays totalitaires, mais on les « assassine autrement » : médiatiquement, judiciairement, professionnellement, pénalement, ironiquement … ! - Il existe aussi un obscurantisme scientifique, certes moins violent, mais qui connaît sont lot de « génies perturbateurs démolis » à coup de mensonges, de non-dits, de dénies, de censure et autres traitrises ! (par exemple : l’affrontement entre la thèse quantique et celle électromagnétique, immortalisé dans le discours de Paul Langevin (1911) et consultable à l’adresse : http://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99%C3%89volution_de_l%E2%80%99espace_et_du_temps). C’est fut aussi, par exemple, le cas de Tesla dont la notoriété, les travaux et la paternité d’inventions, ont été spoliés et/ou occultés car trop en avance sur leur temps et s’attenant à la théorie électromagnétique (l’anticipant de quelques décénies). - Il existe aussi une forme d’obscurantisme médiatique, qui représente un problème d’actualité, souvent assimilé au seul « politiquement correct » mais qui déborde largement de ce cadre. Dans les grands médias qui sont des propriétés de grands groupes financiers proches du pouvoir, on impose généralement le rabâchage d’informations « aseptisées » et l’exhibition d’un mode de vie superficiel et immoral, voire pour le moins égoiste et, pour le plus, « schizophrène » et « psychopathe ». Toute contestation des argumentaires qui perturbent la diffusion de la « bonne parole » est diabolisée, ridiculisée, mis en défaut par une argumentation fallacieuse et généraliste avec la diffusion de « faux débats » ou tous les intervenants ont un parti pris contre le thème débattu ! - Il existe aussi une forme d’obscurantisme orchestrée par les ententes militaro-industriels ou toutes inventions et/ou connaissances qui peuvent aboutir à des libertés ou des suprématies, sont entourés du plus grand secret au point d’emprisonner, rançonner, assassiner les détendeurs de ces savoirs qui aimeraient les diffuser. Au point de vue militaire, des équipes de désinformation et de propagande sont financées et mises en place pour déstabiliser des individus et des théories non sur la base d’éventuelles faussetés qu’elles recéleraient, mais parce qu’elles sont gênantes à plusieurs niveaux qui incluent les pouvoirs et le secrets d’Etats et ceux militaires. On pourra donc appeler « Obscurantisme » (avec un « O » majuscule ») la période correspondante à la suprématie idéologique de l’Eglise vaticane qui correspond grosso modo au Moyen-âge, mais on doit aussi tenir compte qu’il existe aussi d’autres formes d’obscurantisme (avec un « o » minuscule). Dans le cas précis qui nous préoccupe, à préciser l’Obscurantisme, la force qui s’y est opposée est devenue à son tour devenue dogmatique et totalitaire. Comme pour celle de la période moyenâgeuse, elle est proche du pouvoir, tente de s’accaparer une exclusivité dans la Communication et dispose de moyens de sanction (toutefois aujourd’hui plus ou moins indirects). Enfin, notons aussi que les scientifiques de notre époque dépendent tous d'établissements qui ne sont pas séparés des forces politiques et surtout industrielles et financières.

528


Ceci précisé, voici l’article de Wikipédia cité en début de texte : « Définition Le terme est exclusivement péjoratif. Un obscurantiste est une personne qui prône et défend une attitude de négation du savoir (refuser de reconnaître pour vraies des choses démontrées), de restriction dans la diffusion d'une connaissance (sans nier la véracité d'une chose, considérer qu'elle ne peut être diffusée pour des raisons de toutes sortes : intérêt personnel, craintes sociales, etc.), ou de propagation de théories dont la fausseté est avérée. Ainsi, l'astrologie est aujourd'hui considérée comme obscurantiste car elle repose sur des interprétations qui sont incompatibles avec les observations scientifiques[1], mais ça n'était pas le cas il y a quelques siècles, les connaissances scientifiques et notamment astronomiques étant alors insuffisantes pour invalider les interprétations astrologiques (les deux disciplines étaient alors confondues)[2]. Pour certains athées, les religions sont des croyances obscurantistes. L'obscurantisme est souvent évoqué à propos du Moyen Âge avec l'Inquisition et les autodafés, ainsi que pour l'époque des Grandes découvertes et des Lumières pour désigner les anciennes idées politiques et religieuses. Les Lumières et l'obscurantisme Lorsque, à la fin du XVIe siècle, s'est posée la question du passage d'une représentation du monde géocentrique à une représentation héliocentrique, les scientifiques de l'époque, qui dépendaient tous d'établissements qui n'étaient pas séparés de l'Église catholique, étaient partagés entre ces deux hypothèses tant que l'on n'avait pas obtenu la preuve optique de la trajectoire orbitale de la Terre autour du Soleil. Les erreurs commises par certains théologiens du XVIIe siècle[3] ont provoqué un rejet de la part de certains philosophes. Par exemple, Descartes s'est lancé dans son projet philosophique après avoir reçu, en 1634, le dialogue sur les deux grands systèmes du monde, qui avait valu à Galilée sa condamnation en 1633 (commuée en assignation à résidence par Urbain VIII). Articles détaillés : René Descartes et Révolution copernicienne. L'opposition de certaines autorités de l'Église catholique aux XVIIe et XVIIIe siècles aux nouvelles idées scientifiques (caractérisée ponctuellement par l'Index) a engendré un sentiment de rejet de l'Église chez une partie de la bourgeoisie naissante, d'autant plus que l'extension des procédés de l'imprimerie et de la presse permettait de se rendre compte des découvertes des sciences fondamentales (gravitation), et de diffuser ce savoir pour obtenir des applications pratiques dans le domaine technique. La lutte contre l'« obscurantisme » fut ainsi le principal cheval de bataille des penseurs qu'on associe à la période des Lumières, correspondant sensiblement au XVIIIe siècle. C'est en effet l'idée centrale des Lumières que le progrès général dans le comportement humain, y compris dans le domaine politique, est conditionné par une diffusion la plus large possible de toutes les connaissances. Et qu'il y a une coalition de facto entre d'une part l'ignorance et la servitude, et d'autre part entre la connaissance et la liberté. Tout le projet encyclopédique de d'Alembert et de Diderot incarne cette idée, illustrée par le célèbre opéra de Wolfgang Amadeus Mozart : Die Zauberflöte. Le discours obscurantiste À en croire le discours obscurantiste tel que l'ont présenté les philosophes des Lumières : 1.

tout propos sortant des normes est trompeur : il attente donc à la vérité, il est hérésie, blasphème et, une fois ce crime matérialisé, il mérite sanction (bûcher, anathème, etc.)

2.

tout discours intellectuel cherchant à imposer son point de vue sans discussion.

3.

le véritable savoir ne s'acquiert vraiment que par la réflexion, l'ouverture aux idées et à la diversité du savoir.

529


4.

les pratiques religieuses qui nient tout progrès et tout nouveau savoir, qui s'opposent à la science et à la diffusion des idées nouvelles et progressistes.

Méthodes L'obscurantisme emploie les méthodes suivantes : •

l'alliance avec le pouvoir ce qui permet la censure, la violence ;

le discrédit de l'intelligence, de l'étude et de l'érudition non par la critique rationnelle mais par la critique essentialiste ;

l'argument d'autorité élaboré par ses clercs organiques, selon un savoir canonique ;

Pour Pierre Bourdieu, notre société n'est pas à l'abri du phénomène : « L'obscurantisme est revenu mais cette fois, nous avons affaire à des gens qui se recommandent de la raison. Face à cela, on ne peut pas se taire. » [4] Notes et références 1.

↑ Voir à ce sujet la controverse autour de la thèse de sociologie délivrée à Élisabeth Teissier.

2.

↑ Frédéric Lenoir, « Enquête sur l'astrologie », L'Express, 22 mai 1997

3.

↑ voir Galilée.

4.

↑ Propos recueillis par Isabelle Rüf, pour l'émission de Lison Méric « Fin de siècle » du 31/01/1999. Reproduit in Le Temps, 25/01/2002

Voir aussi Articles connexes •

Révolution copernicienne

Censure

Crise moderniste, Index

Pierre Bourdieu, Antonio Gramsci

Misonéisme

Secte

Religion

Fanatisme

Historique des critiques des théories de l'évolution, Créationnisme, Dessein intelligent

Liens externes •

1984 George Orwell (anglais, cherchable en ligne...)

Discours de la servitude volontaire Étienne de La Boétie.

Bibliothecae Selectae sur le désir de posséder des livres interdits par des hommes de science et philosophes du XVe au XIXe siècle ».

Fin de l’article.

530


Obsolescence programmée : Voici ce qu’en dit Wikipédia dans la page web : http://fr.wikipedia.org/wiki/Obsolescence_programm%C3%A9e Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : Navigation, rechercher « L’obsolescence programmée (ou la désuétude planifiée) consiste à créer un bien en prévoyant à l'avance sa date de désuétude. Par ce procédé, les fabricants conçoivent des objets dont la durée de vie commerciale (mais pas nécessairement la durée de vie technique) est délibérément courte. Ce stratagème oblige les consommateurs à remplacer rapidement leurs produits, et donc, à acheter de nouvelles marchandises. Dans certains cas, les fabricants ajoutent sciemment des défauts de conception à leurs produits. Cette technique est particulièrement utilisée par les constructeurs d'appareils électroménagers, d'ordinateurs et leurs périphériques, de logiciels, d'appareils avec un cordon électrique, de machines avec un roulement à bille, d'automobiles, d'appareils électroniques, d'appareils domestiques et d'appareils qui requièrent l'utilisation d'une recharge quelconque. Principe L'obsolescence programmée regroupe l'ensemble des techniques visant à réduire la durée de vie d'un produit afin d'en augmenter le taux de remplacement. Cette demande profitera au producteur… ou à ses concurrents. Le secteur bénéficie alors d'une production plus importante, stimulant les gains de productivité (économies d'échelle) et le progrès technique (qui accélère l'obsolescence des produits antérieurs). Cette stratégie n'est pas sans risques : elle implique un effort de recherche et développement, n'allant pas toujours dans le sens d'une amélioration du produit. De plus, elle fait courir un risque à la réputation du fabricant (son image de marque) ; enfin, elle implique un pari sur les parts de marché futures de la firme (sur les produits de remplacement). Cette stratégie a également un impact sur l'écologie. En effet, l'obsolescence programmée encourage la consommation à outrance sans limites. Des tonnes de déchets occidentaux (techniquement en état de marche) sont ainsi abandonnées dans des zones de la planète qui leur servent de dépotoir (par exemple au Ghana ou en Inde), et qui se retrouvent parfois dès lors gravement polluées. Histoire Le premier objet touché par l'obsolescence programmée [1] semble avoir été la lampe à incandescence classique, suite à une réunion du Comité Phébus, fin 1924. Le Comité Phébus, qui a changé de nom plusieurs fois ensuite, regroupe les principaux fabricants mondiaux d'ampoules. Devant l'augmentation de la durée de vie des ampoules (2500 heures en moyenne en 1924) et donc face à leur renouvellement de plus en plus rare par les consommateurs, ils éditent une charte commune indiquant qu'il ne pourra plus être fabriqué d'ampoule ayant une durée de vie supérieure à 1000 heures. Ils se dotent pour cela d'une instance commune de vérification et de répression éventuelle au moyen d'amendes d'autant plus élevées que la vie constatée des ampoules est longue. En 1927, la durée de vie des ampoules était de 1000 heures en moyenne. À titre de comparaison, l'Ampoule centenaire, une ampoule de la caserne des pompiers de Livermore, est allumée en continu depuis 1901, soit près d'un million d’heures [2]. L'expression « obsolescence programmée » (« planned obsolescence » en anglais) est apparue en 1932 aux États-Unis[3] et prend son essor au milieu des années 1950. Elle est alors popularisée par le dessinateur industriel Brooks Stevens. Dans les années 1960, l'expression devient courante. Le constructeur automobile Volkswagen lance une campagne de publicité sur ce thème. Différents types d'obsolescence programmée Il existe différentes variantes d'obsolescence programmée. Certaines impliquent d'ajouter sciemment des défauts de conception au produit vendu (il ne s'agit pas alors à proprement parler d'obsolescence, mais de défectuosité) ; d'autres formes plus psychologiques tentent plutôt de dévaloriser l'image du produit

531


auprès des consommateurs. Voici un tour d'horizon non exhaustif des mécanismes utilisés par les industriels. Défaut fonctionnel Lorsque cette pièce ne fonctionne plus, l'ensemble du produit devient inutilisable. Le coût de réparation, constitué du prix de la pièce de remplacement, du coût de la main d'œuvre et des frais de transport, est alors supérieur au prix d'un appareil neuf vendu dans le commerce. Il devient alors onéreux de vouloir réparer l'appareil endommagé. L'utilisation de plastique au lieu du métal fera en sorte que le produit se brisera plus facilement. Obsolescence par péremption Certains produits possèdent une date de péremption à partir de laquelle ils sont annoncés comme « périmés ». Cela s'applique principalement aux aliments et aux boissons, qui ont une date limite de consommation ou une date limite d'utilisation optimale, ainsi qu'aux produits cosmétiques, pharmaceutiques et chimiques. Cependant, dans certains cas, les produits restent utilisables après cette date. Par exemple, un aliment ayant une DLUO risque de voir ses qualités organoleptiques diminuées au-delà de la date indiquée, tout en restant consommable sans risque pour la santé. Une DLC est par contre plus stricte, car elle indique un risque pour la santé du consommateur s'il utilise le produit au-delà. Obsolescence indirecte Certains produits deviennent obsolètes alors qu'ils sont totalement fonctionnels de par le fait que les produits associés ne sont pas ou plus disponibles sur le marché. C'est le type d'obsolescence programée le plus courant en ce qui concerne les téléphones mobiles : un téléphone en parfait état devient inutilisable lorsque sa batterie ou son chargeur ne sont plus offerts sur le marché, ou simplement parce que racheter une batterie neuve serait économiquement non-rentable. De la même façon certaines imprimantes deviennent de facto obsolètes lorsque le fabricant cesse de produire les cartouches d'encre spécifiques à ces modèles. On peut également citer l'exemple d'un vieux moteur de voiture rendu inutilisable du simple fait qu'il est impossible de trouver des pièces de rechange. Sans parler des traceurs à plumes dont la plupart fonctionnent encore parfaitement, mais dont les outils de traçage ne sont plus fabriqués. L'arrêt de la production de pièces détachées est un levier puissant à la disposition des industriels. Le choix d'abandonner la production ou la commercialisation des produits annexes (cartouches, pièces détachées, batteries, etc. ) complique la tâche de maintenance et de réparation, jusqu'à la rendre impossible. Cette pratique ne se limite pas aux produits consommables et aux pièces dérivées. Le même mécanisme d'obsolescence indirecte est possible également pour l'industrie des services et des logiciels. Par exemple, en juillet 2006, Microsoft abandonne le service de support et de maintenance corrective pour les logiciels Windows 98 et Millenium [4]. Cette décision implique que, depuis cette date, les bugs et les failles de sécurité ne sont plus corrigées par Microsoft. Par cette mesure, Microsoft tente d'inciter ses clients à acheter la nouvelle version de son système d'exploitation. Obsolescence par notification Proche de l'obsolescence indirecte, l'obsolescence par notification est une forme évoluée d'« autopéremption ». Elle consiste à concevoir un produit pour qu'il puisse signaler à l'utilisateur qu'il est nécessaire de réparer ou de remplacer, en tout ou en partie, l'appareil. On peut citer l'exemple des imprimantes qui avertissent l'utilisateur lorsque les cartouches d'encre sont vides. En soi ce mécanisme n'est pas un mécanisme d'obsolescence. Cependant si les cartouches ne sont pas complètement vides lorsque le signal est émis, il s'agit bel et bien d'une obsolescence programmée de la cartouche. L'aspect insidieux de ce type de péremption forcée réside dans l'interaction entre deux produits : dans l'exemple de l'imprimante, un produit « consommable » (la cartouche) est déclaré obsolète par un autre produit (l'imprimante elle-même). Cette technique est plus efficace lorsque le constructeur produit à la fois la machine et les recharges. On peut aussi noter le cas d'imprimantes affichant un message d'erreur bloquant leur fonctionnement régulier (« réservoir d'encre usagée plein ») pour lequel le fabricant n'assure aucun service et invite à

532


renouveler le matériel. L'utilisateur se retrouve ainsi avec une imprimante qui ne fonctionne plus, et il ne peut aller au-delà de ce message. L'imprimante s'est ainsi rendue inutilisable elle-même, et l'utilisateur est contraint de renouveler son matériel. Obsolescence par incompatibilités Principalement observée dans le secteur de l'informatique, cette technique vise à rendre un produit inutile par le fait qu'il n'est plus compatible avec les versions ultérieures. Dans le cas d'un logiciel, le changement de format de fichier entre deux versions successives d'un même programme suffira à rendre les anciennes versions obsolètes puisque non compatibles avec le nouveau standard. Les changements de formats ou de standards sont souvent nécessaires pour prendre en compte les innovations d'un produit. Cependant ils peuvent aussi être provoqués artificiellement. Obsolescence esthétique Certains produits (notamment les chaussures et les vêtements) subissent une obsolescence subjective. Les modes vestimentaires et les critères d'élégance évoluent rapidement, et les vêtements perdent leur valeur simplement parce qu'ils ne sont plus « à la mode ». Certains fabricants exploitent ce principe en lançant des opérations marketing et des campagnes publicitaires dont le but est de créer des modes et d'en discréditer d'autres. Modèle économique Les techniques d'obsolescence programmée reposent sur deux principes fondamentaux : •

Le fabricant doit être en situation de monopole ou d'oligopole. En effet, lorsque le marché est dynamique et réellement concurrentiel, il est difficile d'imposer aux consommateurs des produits ayant une durée de vie limitée. Ainsi, les techniques d'obsolescence forcée sont plus facilement utilisées dans les secteurs technologiques à faible concurrence. Par exemple, sans qu'il y ait d'accords officiels entre eux, les grands constructeurs de téléphones mobiles semblent avoir fixé à deux ans la durée de vie de leurs produits.

La durée de vie programmée de l'appareil doit rester secrète. Le consommateur ne doit pas être informé de la durée de vie de l'appareil qu'il achète. Il ne doit pas non plus savoir à l'avance où se situe le défaut de conception. En effet, si ces données étaient rendues publiques par les constructeurs, elles auraient un impact sur le choix des consommateurs. Il existe cependant des exceptions notables à ces deux principes. Dans certains cas, le consommateur est parfaitement conscient de la durée de vie limitée et dispose de plus d'une offre concurrentielle. L'exemple du sapin de Noël est révélateur : la plupart des acheteurs de sapins savent pertinemment que l'arbre qu'ils achètent est promis à une mort rapide et certaine. Le choix d'acheter un produit jetable est alors fait en toute connaissance de cause car il se base sur des critères économiques à court terme. Acheter un sapin « jetable » est un bon choix économique si l'on fait abstraction des coûts externes (déchets, épuisement des ressources naturelles, transport). Les défenseurs de l'obsolescence programmée avancent que cette technique dynamise le marché et crée des conditions favorables aux entreprises innovantes. Connaître (et provoquer) la fin de vie d'un produit permet d'anticiper et prévoir l'évolution des ventes sur le long terme, ce qui réduit les risques économiques et donc facilite la planification des investissements industriels. À l'inverse, les opposants à ces techniques considèrent que la péremption rapide des produits est le pendant de l'industrie de masse. Pour ceux-ci, l'obsolescence est le revers de la médaille du progrès technologique tel qu'il est conçu actuellement. L'un des secteurs les plus soumis à l'obsolescence est la production de microprocesseurs pour les ordinateurs personnels, dont le marché est dominé par deux constructeurs mondiaux. La production de microprocesseurs est soumise à la loi de Moore qui prédit qu'il y a un intérêt économique au contrôle de la demande par répartition distillée de l'offre. En effet, la miniaturisation progresse en principe grâce à des découvertes et à des optimisations ponctuelles. En maîtrisant dans le temps la diffusion des applications technologiques nouvelles, il est possible que les géants des semi-conducteurs définissent euxmêmes un modèle stable de consommation et s'assurent ainsi d'une correspondance entre leurs efforts d'innovation et les désirs de renouvellements de leur clientèle. L'autolimitation de l'offre obligerait ainsi

533


les consommateurs à mettre à jour régulièrement leur matériel. Pour être effective, il faut néanmoins qu'une telle autolimitation de l'offre puisse s'appuyer sur une cartellisation forte du marché et brider l'innovation pour assurer une rente à l'ensemble du secteur concerné. De plus, les constructeurs, pour s'assurer de pouvoir écouler leur production, se basent sur un accord tacite avec les éditeurs de logiciels. Ceux-ci mettent en place des mécanismes qui bloquent parfois l'installation de leurs logiciels sur des ordinateurs anciens ou de faible puissance. Ces ordinateurs, bien que parfaitement fonctionnels, sont donc rendus obsolètes par le fait que les nouvelles versions imposent des critères de performance trop élevés. Réciproquement, les constructeurs informatiques offrent souvent les dernières versions pré-installées de certains logiciels pour chaque achat de matériel. Ils augmentent ainsi le degré de péremption des versions antérieures. Le phénomène d'obsolescence planifiée n'est pas une stratégie mais un corollaire de la production de masse. Elle fait partie intégrante du modèle économique de l'industrie actuelle. Ainsi, il est certain que, si les constructeurs informatiques proposaient des ordinateurs plus chers et plus résistants (disposant par exemple d'une espérance de vie de dix ans), l'ensemble de l'industrie serait profondément remis en cause. Pour l'historien et critique social Christopher Lasch, qui constate que « la spéculation financière est devenue bien plus rentable que la production, et la production elle-même est dirigée par des stratégies marketing reposant sur la technique bien connue de l'obsolescence programmée », « l'idéal de la publicité est un univers de biens jetables, où l'on se débarrasse de choses dès qu'elles ont perdu leur attrait initial. Que quoi que ce soit doive être réparé, rénové ou remplacé est une notion étrangère à l'éthique publicitaire »[5]. Vidéographie •

Cosima Dannoritzer, Prêt à jeter, documentaire, 2010, 75 minutes (The Light Bulb Conspiracy).

Notes et références 1.↑ (fr) Cosima Dannoritzer, « The Light Bulb Conspiracy », 16 octobre 2010. 2.↑ (fr). Le comité de l'Ampoule., « Le site de l'ampoule centenaire validée par le Guinness Book ». 3.↑ Giles Slade, Review: Made to Break, 8 octobre 2006 [(en) lire en ligne (page consultée le 3 décembre 2007)]. 4.↑ Julie de Meslon, Microsoft tire un trait sur Windows 98 et Millenium dans 01net le 10 juillet 2006 [lire en ligne (page consultée le 3 décembre 2007)]. 5.↑ Christopher Lasch, Les femmes et la vie ordinaire (1997), Climats, 2006, p. 164-165. Voir aussi Articles connexes • Management de la qualité. • L'Histoire des choses (The story of stuff) Film documentaire au sujet du cycle de vie des produits de consommation. Liens externes • (fr) « L’obsolescence programmée remet en cause les politiques de prévention des déchets » par Les Amis de la Terre et le Centre national d'information indépendante sur les déchets, septembre 2010. • (en) « Consumer Society Is Made To Break » par Adbusters, 20 octobre 2008 ”. Fin de l’article.

534


La grande question qui n’est pas posée dans cet article, au demeurant assez bien fait, est la suivante : « Ne sommes-nous pas, nous aussi, devenus un simple article marchant contraints et forcés à une forme d’obsolescence programmée ? » En effet, le fait que cette encyclopédie nous démontre qu’on nous empoisonne volontairement par l’eau, l’air, la nourriture, le plastique et même jusqu’aux vêtements que nous portons parfois …, ces faits là iraient plutôt dans ce sens. Vu de cette façon, on comprend aisément que la pensée banco-industrielle a tout du tolitarisme et de la folie …, a tout de la psychopathie pour être plus exact ! O.F.D.T. : Observatoire Français des Drogues et de la Toxicomanie. Olfactive : (Hallucination), odeur perçue par un individu, alors que nul élément propre à créer cette odeur, n'est porté à ses sens. Oligopole : Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une situation d'oligopole se rencontre lorsque sur un marché il y a un nombre très faible d'offreurs (vendeurs) et un nombre important de demandeurs (clients). On parle aussi de situation de marché oligopolistique. Il s'agit du type de marché le plus répandu[1]. Il s'agit d'une situation de marché imparfait : dans le cadre de la concurrence pure et parfaite, le profit de chaque producteur dépend de l'attitude des autres offreurs, alors que dans le cas d'un oligopole les offreurs sont indépendants, car la demande est plus forte que l'offre, ce qui assure à une entreprise la vente de ses produits, quel que soit le prix ou la qualité. Lorsque les rendements sont constants ou croissants, les producteurs sont naturellement incités à grossir afin de réaliser des économies d'échelle, ce qui tend à la concentration, et l'équilibre d'un tel système est une situation de monopole où il ne reste plus qu'un producteur. Néanmoins, dans le but de protéger le consommateur des abus, les institutions politiques s'opposent à la constitution de monopoles. Ces marchés tendent alors désormais naturellement vers un équilibre oligopolistique. Une fois cet équilibre atteint, les producteurs peuvent se livrer une concurrence féroce (cas d'Intel et AMD sur le marché des microprocesseurs), mais peuvent aussi s'entendre de manière plus ou moins formelle et constituer un cartel. De même qu'elles interdisent l'abus de position dominante, les institutions politiques s'opposent aux ententes abusives. Par exemple en France, il existe trois sociétés (offreurs) qui proposent des services de téléphonie mobile à des millions de demandeurs (clients). La concurrence devenant quasi-inexistante entre les opérateurs, l'État français est intervenu afin d'obliger les offreurs à réviser le coût des SMS (Short Message Service) qui étaient facturés six à huit fois leur prix de revient. Le cas d'oligopole le plus simple est un duopole, où il y a deux producteurs. Certains secteurs d'activité sont des secteurs « naturellement oligopolistiques » : les rendements d'échelle sont tellement grands qu'il est plus rentable pour l'économie que le nombre d'acteurs soit limité (voir aussi monopole naturel). Exemples Aucun duopole ou oligopole n'est parfait, mais quelques cas de figure s'y apparentent en 2008, dont : • Quasi-duopole : Intel et AMD, qui équipent à eux deux la plus grande partie des ordinateurs personnels ; Christie's et Sotheby's, qui se partagent la quasi totalité du marché des ventes aux enchères d'art de prestige dans le monde. • Quasi-oligopole : les 4 fournisseurs principaux de télécommunication mobile aux Etats-Unis : AT&T, Sprint, T-Mobile et Verizon, accusés le 26 décembre 2008 par le New York Times de ne pas se livrer à une concurrence très acharnée sur les prix des SMS[2].

535


Notes et références 1. ↑ Marchés oligopolistiques : les boissons, les systèmes informatiques, les céreales, l'essence, la téléphonie mobile etc. 2.

↑ http://www.nytimes.com/2008/12/28/business/28digi.html?_r=1

Voir aussi Articles connexes •

Oligopsone

Monopole naturel | Monopole

Duopole

Concurrence économique

Cartel

Oligopole à frange

Liens externes •

Microeconomics

by Elmer G. Wiens: Online Interactive Models of Oligopoly, Differentiated Oligopoly, and Monopolistic Competition Bibliographie • Morgenstern O., « Oligopoly, Monopolistic Competition and the Theory of Games », American Economic Review, mai 1948 •

Stigler G., « A Theory of Oligopoly », Journal of Political Economy, n° 72, 1964

Oligopsone : Voici ce qu’en dit wikipédia. En économie, un oligopsone est un marché sur lequel il y a un petit nombre de demandeurs pour un grand nombre d'offreurs. Cette situation est symétrique à celle de l'oligopole dans lequel un faible nombre d'offreurs fait face à de nombreux demandeurs. Remarque : par extension, c'est souvent un marché dominé par quelques acheteurs importants et un grand nombre d'acheteurs qui ensemble ne représentent qu'un petit pourcentage du marché, face toujours à de nombreux vendeurs (offreurs). Exemples : • En 1996, le marché de la banane concerne principalement 5 multinationales/transnationales qui achètent 70 % de la production mondiale. • L'oligopsone formé par le petit nombre d'entreprises de la grande distribution est en capacité d'exercer une forte pression sur les marges des industriels du secteur agroalimentaire qui dépendent de la grande distribution. • De même le secteur de l'agriculture (660 000 entreprises en France) dépend en grande partie de l'industrie agroalimentaire (3180 entreprises en France). Voir aussi •

Oligopole

536


Monopole

Monopsone

O.M.S. : Organisation Mondiale de la Santé. Onirique : (État), délire aigu constitué de représentations concrètes, animées et enchaînées comme celles du rêve, et vécu intensément par le sujet. On parle aussi de « rêve éveillé ». Onirisme : Relatif au rêve, rêver debout, vivre son rêve. Rêver (sommeil). Ophites : Voic ce qu’en dit Wikipédia à la page http://fr.wikipedia.org/wiki/Ophites : « Les ophites ou ophiens (du grec φιανοι > φις,serpent) sont une secte gnostique apparue en Syrie et Égypte vers l’an 100 de notre ère. Le point commun de ces sectes était de vouloir donner une large importance à la symbolique du serpent, Nahash, dans la lecture de la Genèse, et d'établir un lien entre la gnose et le fruit défendu de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Contrastant avec l'interprétation chrétienne faisant du serpent l'incarnation de Satan les ophites voyaient dans le serpent un héros tandis qu'ils voyaient dans Elohim, le dieu qui créa et maudit Adam et Ève, un démiurge diabolique. Sectes ophites En raison de la destruction des écrits gnostiques par l'Église orthodoxe au IVe siècle, qui conservait les manuscrits et textes ophites [réf. nécessaire], la plupart des informations sur les sectes ophites proviennent des écrits de leurs ennemis, Hippolyte (Philosophe), Irénée de Lyon (Contre les hérésies), Origène (Contra Celsum vi. 25 seq.) et Épiphane de Salamine (Panarion. xxvi.). Quelques textes ophites originaux ont néanmoins pu être mis au jour lors de fouilles archéologiques, comme à Nag Hammadi. Diagrammes ophites Les diagrammes ophites sont des rituels et des diagrammes ésoteriques utilisés par les sectes gnostiques ophites. Ils virent parfois aussi dans le dieu de l'Ancien Testament la représentation du dieu démonique Yaltabaoth. Celsus décrit les diagrammes, comme 10 cercles séparés et circonscrits l'un dans l'autre, le monde des âmes, léviathan, divisé par une fine ligne noire, le tartare, le tout dans un carré où est écrit "portes du paradis". De plus, toujours d'après celsus, les ophites ajoutaient des dires des prophètes entre les cercles, avec quelque chose de particulier d'écrit à l'intérieur du plus grand et du plus petit des cercles cosomologiques, représentant respectivement Dieu le père et Dieu le fils. Voir aussi •

Les diagrammes Ophites en anglais à la Gnostic Society

Références •

Francis Legge, Forerunners and Rivals of Christianity, From 330 B.C. to 330 A.D. (1914), reprinted in two volumes bound as one, University Books New York, 1964. LC Catalog 6424125.

The Ophite Diagrams, briefly by the christian Origen and Pagan Celsus. Emanations and angels reveal Persian influence.

Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Ophites ». Catégories : Gnosticisme | Mystique juive ». Fin de l’article

537


Une représentation Ophite du Serpent http://www.gnosis.org/library/ophite.htm Wikipédia présente les Ophites comme une secte gnostique des débuts de l’ère chrétienne. En fait ce serait plutôt une secte contre gnostique, le terme signifiant secte gnostique ayant choisie la voie de Satan Lucifer., gnostique étant réservé à leurs adversaires, ceux qui adore YHWH, le Dieu de Moïse. Historiquement, l’Eglise naissante a profitée des argumentations contregnostiques pour, dans la foulée, faire interdire aussi la mouvance gnostique par effet de confusion. Il y a eu persécution et destruction systématiques des documents gnostiques et contre gnostiques (évangiles) dont très peu nous sont parvenus depuis. Cette « guerre religieuse » a obligé la sélection des textes qui aboutirent au Nouveau Testament afin de pouvoir préciser par la suite – au niveau textes - ce qui était hérétique de ce qui ne l’était pas. La Bilble chrétienne ainsi créée n’étais alors pas destinée au Public puisqu’il ne savait pas lire. Au-delà du caractère sacré atribué à ce livre, ce n’était donc qu’un simple « outils » destiné à enseigner la « doctrine » aux futurs dirigeants et, à en dicerner le contenu des textes gnostiques ou reconnus comme hérétiques (comme une autre évangile de Jean, l’Evangile de Marie, l’Evangile de Judas …). Le contenu de la bible juive (Thorah) n’a pas été beaucoup modifié (quelques textes ont quand même été écartés), en revanche, on peut affirmer que les évangiles retenus dans le Nouveau Testament, ont été sélectionnés par des critères politiques. Si le culte gnostique semble avoir disparu depuis, il n’en est pas de même pour celui contre gnostique incarné aujourd’hui par l’Internationale Luciférienne qui semble reprendre nombre de ses dogmes. Lance Owens, rédacteur en chef de « The Gnostic Librairy Sociéty » dans la page web http://www.gnosis.org/library/ophite.htm , nous apprend que les Ophite utilisaient (magie, culte, ou simplement explication de la création) un diagramme qui ressemble étrangement au principe de l’arbre de vie kabbalistique qui apparaitra quelques temps plus tard. Ce point précis illustre à merveille mes affirmations quand à l’infiltration luciférienne de la religion juive et le caractère luciférien de la Kabballe à travers l’usage magique et divinatoire qu’il en est fait. D’après ce site, Les deux meilleures références modernes pour un examen approfondi du diagramme Ophite sont les suivants: "Reconstruire le diagramme Ophite", Welburn novum Testamentum AJ, Vol. 23, Fasc. 3 (juillet 1981), p. 261-287 Logan AHB, les gnostiques: Identification d'un culte paléochrétien, 2006

538


Diagramme des Ophites, à gauche tel qu’il parait dans le texte de la page web citée ci-dessous, au centre avec ses couleurs restituées (dessin de The Gnostic Librairy Sociéty ), et à droite, l’arbre de vie de la Kabbale. http://books.google.com/books?id=pKaLaq6hoRsC&pg=PA44&lpg=PA44&dq=ophite+diagram&source=web&ots=c Y45oUOak_&sig=3DjAvOxqaQvJIrVfTi0VCz1JO0o&hl=en&sa=X&oi=book_result&resnum=8&ct=result#v=onep age&q=ophite%20diagram&f=false (texte en anglais,). Mais elles circulèrent parmi les bogomiles et cathares du Moyen Âge, sans qu'on sache s'ils descendent de groupes gnostiques ayant survécu depuis l'Antiquité, ou s'il s'agit de résurgences suscitées par la transmission d’écrits gnostiques déguisés en apocryphes chrétiens. Voir « arbre de vie » dans ce dictionnaire. Opiacé : Substance Opiacée : substance dérivée de la morphine et de structure moléculaire proche de cette dernière. Ces substances, présente dans l'Opium du Pavot, ou de fabrication de synthèse, possèdent à une variante près dans les sensations sensorielles, les effets analgésiques de la Morphine. Opus Dei : Page d’accueil du site : http://www.opusdei.fr/ le 02/04/2010

539


Depuis la parution de films et de livres qui ne présentent pas l’Opus Dei sous un jour favorable, L'Œuvre tente un exercice de communication afin de réhabiliter son image. Si l’on gratte ce verni de surface, le ton naïf et gentillet de cette page web tranche nettement avec la définition qu’en fait, par exemple, Wikipédia. L’Opus Dei réunit à la fois tout ce qu’il y a de sectaire, affairiste et élitiste, en bref tout ce qui est perçu comme méprisable dans l’Eglise romaine et antagnoniste avec ses principes théoriques. Car c’est bien d’une secte qu’il s’agit ! Une secte réfugiée, diisimulée au sein d’une des plus grande religion du monde. Evidement, ces critique vont faire dresser les cheveux aux membres de bases de l’Opus Dei, de bonne foi et complétement ignorants de la mentalité des dirigeant de ce mouvement et de leurs réels but recherchés. C’est la résurgence d’une mentalité du passé ou l’élite religieuse en robe frayait avec les pouvoirs et les fous en armes, qui partaient conquérir de vastes territoires au nom de Dieu, mais surtout pour le profit d’une bande criminelle organisée ! En dehors de l’Ordre des Jésuites qui correspond mieux encore à cette définition, s’il existe une structure vaticane qui pervertie l’image qu’on se fait de Dieu, le message même de Jésus, et s’accoquine avec les Illuminati, cela ne peut être que l’Opus Dei ! C’est la branche vaticane collaboratrice qui travaille de concert au Nouvel Ordre Mondial ! L’Opus Dei vu part Wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Opus_Dei ) : L’Opus Dei (« Œuvre de Dieu » en latin), également appelé Prélature de la Sainte Croix et Opus Dei[1], est une association de laïcs catholiques. Elle a été fondée le 2 octobre 1928 par un prêtre espagnol, Josemaría Escrivá de Balaguer, canonisé par le pape Jean-Paul II en 2002. En 1950, l'Opus Dei reçoit une approbation officielle du pape Pie XII[2] alors que l'Opus Dei compte presque 3 000 membres. À la mort du fondateur le 26 juin 1975 à Rome, leur nombre atteint 75 000. L'Opus Dei est érigé en prélature personnelle par la constitution apostolique Ut sit du 28 novembre 1982[1]. En 2002, l'Opus Dei compterait 87 000 membres dans 90 pays différents [3],[4] .

Josémaria Escriva de Balaguer : « Le travail n'est pas seulement une des plus hautes valeurs humaines et le moyen par lequel les hommes doivent contribuer au progrès de la société : c'est encore un chemin de sanctification. »

Historique L’histoire de l’Opus Dei est intimement liée à celle de son fondateur, Josemaría Escrivá de Balaguer, jusqu’à la mort de celui-ci le 26 juin 1975 à Rome. C’est à Madrid, lors d’une retraite spirituelle, qu'il dit avoir vécu, le 2 octobre 1928, une expérience mystique qui l'amène à concevoir l’Opus Dei[5]. À partir de ce jour, il se met à travailler pour mener à bien cette mission : il

540


continue son ministère sacerdotal, s’occupe des pauvres de la banlieue madrilène [6] et commence à fréquenter des étudiants et des jeunes professionnels à qui il présente l’Opus Dei. Certains demandent à en faire partie. L’expansion de l’Opus Dei est freinée par l’éclatement de la guerre civile en Espagne en 1936. Le fondateur de l’Opus Dei se trouve alors à Madrid, ami, bras droit et confesseur de Franco dans la zone contrôlée par le gouvernement républicain. Il se cache pendant des mois pour éviter la persécution religieuse [7], il n’en continue pas moins d’exercer son ministère [8]. Il s’enfuit de Madrid pour rejoindre Burgos, en zone franquiste, et y poursuivre librement ses activités pastorales. En 1939, quand la guerre civile s'achève par la victoire des franquistes, il rentre à Madrid développer l’Opus Dei avec le soutien de l’archevêque de Madrid, Monseigneur Leopoldo Eijo y Garay. Le nombre de fidèles de l’Opus Dei ne cesse d’augmenter et passe d’une douzaine en 1939 à 1954[9] dont 23 prêtres en 1950. Dès 1946, Josemaria Escriva se fixe à Rome afin de préparer les documents nécessaires à la curie romaine pour donner à l’Opus Dei une structure juridique, ce qu’il obtient l’année suivante par une première approbation pontificale. De Rome, il s’occupe aussi du gouvernement et de l’expansion de l’Opus Dei dans le monde. En 1946, l’Œuvre s’implante dans le Portugal de Salazar, en Italie et en Grande-Bretagne, en 1947 vient le tour de la France et de l’Irlande, du Mexique et des États-Unis en 1949. Escriva érige à Rome en 1948 le Collège romain de la SainteCroix puis en 1953 le Collège romain de Sainte-Marie pour les femmes; pour la formation philosophique, théologique et canonique des prêtres et laïcs. Devenu romain, Josemaría Escrivá ne quitte la ville que pour rendre visite aux membres de l'Opus Dei, dispersés dans le monde entier et auxquels il prodigue conseils et encouragements. En 1965, Josemaria Escriva est témoin des conclusions du concile Vatican II (1962-1965). Entre 1970 et 1975, Josemaria Escriva, souffrant de ce qu'il considère comme une déformation de l’enseignement de Vatican II, entreprend de nombreux voyages pour diffuser sa vision de la doctrine catholique. Il parle alors devant des publics atteignant plusieurs milliers de personnes[10]. Malgré un certain épuisement, il continue de mener sa tâche et de prier jusqu’au jour de son décès à Rome, le 26 juin 1975. Son successeur, Alvaro del Portillo, fidèle à l’esprit du fondateur[11], présente cette nouvelle période de l’histoire de l’Opus Dei comme celle de la « continuité ». En 1982, lorsque Jean-Paul II donne à l’Opus Dei son statut juridique définitif en l’érigeant en prélature personnelle[12], Alvaro del Portillo est nommé prélat. L’expansion de l’Opus Dei se poursuit et atteint dans les années 1980, Hong Kong, Singapour, Macao et Taïwan, la Suède, la Finlande, le Congo, la Côte d’Ivoire et le Cameroun. Dès la chute du mur de Berlin, des centres de l’Opus Dei s’ouvrent en Pologne, Hongrie et République tchèque. Alvaro del Portillo meurt à Rome le 23 mars 1994. L’Opus Dei est devenu prélature personnelle, s’est étendu à 20 nouveaux pays. Alvaro del Portillo a suivi le procès de canonisation d’Escriva demandé par plusieurs milliers de personnes, dont environ 1/3 de l’épiscopat mondial. Il a assisté à la béatification du fondateur de l’Opus Dei par le pape Jean-Paul II le 17 mai 1992 place Saint-Pierre en présence de 300 000 fidèles[13] venus également pour la béatification de la religieuse canossienne Joséphine Bakhita qui eut lieu lors de la même cérémonie. Le successeur d’Alvaro del Portillo, Monseigneur Javier Echeverría Rodríguez, est l’actuel prélat de l’Opus Dei. Le 6 octobre 2002, en présence de 450 à 500 000 pèlerins[14], il assiste place Saint-Pierre, à la canonisation de Josemaría Escrivá de Balaguer par Jean-Paul II. Organisation Les fidèles de l'Opus Dei L'Œuvre, basée à Rome, revendique en 2004 environ 85 000 membres — dont 98 % de laïcs — répartis dans une soixantaine de pays. Ceux-ci se répartissent en diverses catégories : • tous les membres sont des laïcs, chrétiens ordinaires, à l'exception de ceux qui, pour les besoins des apostolats, se dirigent vers la prêtrise. • les numéraires, femmes ou hommes, sont principalement chargés de la formation des autres membres et de la direction des apostolats. Ils habitent habituellement dans des maisons (centres) de l'Opus Dei et vivent le célibat apostolique. • les numéraires auxiliaires sont des femmes dont le métier consiste à s'occuper des tâches ménagères des centres de l'Opus Dei ; • les agrégés, femmes et hommes, vivent également le célibat. Ils participent, dans une moindre mesure, aux charges de formation et de direction. Ils vivent soit avec leur famille, soit seuls.

541


• les surnuméraires sont des laïcs, mariés ou se destinant au mariage, qui vivent la même vocation, mais avec une disponibilité plus limitée, à la suite de leurs obligations familiales ; • les coopérateurs sont des sympathisants, pas nécessairement catholiques ni même chrétiens. L'Opus Dei est la première institution catholique ayant intégré en son sein des coopérateurs non catholiques. Organisation de l’Opus Dei À tous ses échelons, l’Opus Dei est organisée de façon hiérarchique. Son gouvernement s’exerce toujours collégialement : 1 Direction centrale : Le prélat de l’Opus Dei, actuellement, Javier Echeverria Rodriguez, est à sa tête. Il réside à Rome où il est assisté par un Conseil Général composé d’hommes et par un Conseil Central pour les femmes. Tous les 8 ans, un congrès général de la prélature se réunit afin de dresser un bilan du travail apostolique réalisé, de fixer les prochains objectifs et de procéder aux renouvellements ou aux nominations des membres des conseils. 2 Direction locale : Elle est composée d’abord de la commission régionale pour les hommes et du conseil régional pour les femmes, la région étant une entité territoriale se conformant ou non aux frontières étatiques. Le vicaire régional est le représentant du prélat dans sa région. Les membres des conseils régionaux sont nommés par Rome. Les conseils locaux de chaque centre sont composés d’un directeur laïc et d’au moins deux autres fidèles de l’Opus Dei. Ils s’occupent directement des activités pastorales. Prêtres diocésains Des prêtres diocésains peuvent demander leur admission dans l'Opus Dei au sein d'une structure spécialement créée pour eux, la Société Sacerdotale de la Sainte Croix, inséparablement unie à la Prélature. Ils peuvent alors devenir membres surnuméraires ou agrégés. Cette différence est surtout fondée sur leur disponibilité pour les activités de la Prélature. Dans les deux cas, ils continuent d'être soumis à l'autorité de leur évêque, l'Opus Dei ne leur apportant qu'un chemin de sanctification supplémentaire. Dirigeants • 1928-1975 : Josemaría Escrivá de Balaguer • 1975-1994 : Mgr. Alvaro del Portillo • depuis 1994 : Mgr. Javier Echevarría Objectifs et activités Son message Pedro Rodriguez, prêtre de l’Opus Dei, définit dans l’ouvrage L’Opus Dei dans l’Église (non traduit) le message transmis par Josémaria Escriva de Balaguer de la façon suivante : « Dieu appelle cette foule de chrétiens : a) d’une façon baptismale, c’est-à-dire qu’il les appelle à se configurer au Christ dans l’Église, à la sainteté. cependant, il leur demande d'adorer aussi la personne de Josemaria; b) personnellement, c’est-à-dire non pas en masse mais un par un, chacun par son nom, vocavi te nomine tuo mais en acceptant de devenir un instrument de l'Oeuvre et non plus une personne humaine; c) au milieu de la vie ordinaire et, précisément à se sanctifier dans et à partir des réalités ordinaires de la vie qu’ils mènent, au nombre desquelles le travail humain, la réalité polyvalente des activités professionnelles et sociales se détachent et revêtent un caractère configuratif. » Ce paragraphe résume le but poursuivi par l’Opus Dei : diffuser le message évangélique en encourageant chaque individu, personnellement, à chercher à devenir saint dans le cadre de ses activités quotidiennes, qu’elles soient professionnelles, sociales ou familiales et à lutter contre tout ce qui ne correspond pas aux valeurs intégristes puisqu'à l'Opus Dei "la fin vaut les moyens".

542


Les activités Les activités menées de façon personnelle par des fidèles de l’Opus Dei n’engagent qu’eux-mêmes et n’impliquent en rien la Prélature de l’Opus Dei. En revanche, l’Opus Dei a pris l’initiative d’encourager certaines initiatives à caractère social ou éducatif. Il s’en porte moralement garant et prend en charge leur orientation chrétienne. Il s’agit alors d’œuvres collectives. En font partie L’Université de Navarre, fondée en 1952 à Pampelune, l’hôpital Monkole à Kinshasa, ou encore le Midtown Sports and Cultural Center, collège-lycée situé dans un quartier difficile de Chicago, la Universidad de Montevideo, université privée d'Uruguay, ou encore, à une moindre échelle, des foyers pour étudiants ou jeunes professionnels. Dans tous les cas, ces activités sont à but non lucratif. Il s’agit de participer par ces initiatives à la formation scolaire, médicale, sportive, des populations locales. Controverses Les controverses autour de l'Opus Dei portent sur plusieurs points : son aspect discret voire secret, ses méthodes de recrutement, les règles strictes qui gouvernent ses membres, l'élitisme et l'affairisme dont il ferait preuve, la proximité et le soutien supposés à des gouvernements d'extrême-droite par le passé, et l'influence qu'il aurait sur le Vatican et l'Église catholique. Le caractère sectaire de l'Opus Dei est parfois évoqué : l'Opus Dei est notamment répertoriée comme une secte par la Commission parlementaire belge. La question du secret L'une des critiques les plus souvent faites à l'encontre de l'Opus Dei est son caractère secret. Selon la constitution de 1950, il était expressément interdit aux membres de se révéler sans obtenir auparavant l'autorisation de leur supérieur [15] . La constitution de 1982 ne conserve pas cette obligation de demander l'approbation de ses supérieurs pour révéler son appartenance à l'Opus Dei. Encore aujourd'hui, selon le Time magazine, la plupart des membres ne font pas part en public de leur affiliation à l'Opus Dei [15]. L'Opus Dei répond que l'appartenance à une organisation religieuse est une affaire privée ce qui ne doit pas être confondu avec secret [16],[17] et ne parle pas de secret mais simplement de discrétion[18].

Concernant le recrutement Les méthodes de recrutement de l'Opus Dei sont mises en cause comme étant agressives et trompeuses par de nombreuses personnes qui vont des membres d'organisations catholiques, et en particulier les jésuites, aux membres d'associations opposés à l'Opus Dei. L'Opus Dei emploierait ainsi des techniques de recrutement de type « Love bombing » (démonstration à visée manipulatoire d'une intense affection envers un individu)[19],[20], donnerait des consignes aux numéraires pour qu'ils forment des amitiés et qu'ils participent à des rassemblements sociaux dans le but explicite de recruter de nouveaux membres[16],[21] et demanderait des rapports écrits de la part de ses membres sur leurs amis qui pourraient être des recrues potentielles[21]. Mr McCrabb, le directeur exécutif de la CCMA (Catholic Campus Ministry Association, association regroupant 1 000 des 1 800 aumôniers catholiques présents dans les universités américaines "Selon moi l'un des aspects les plus controversés [de l'Opus Dei] est leur insistance pour que leurs membres se confessent uniquement auprès de prêtres de l'Opus Dei. Je crois que les aumôniers sur les campus le voient comme un moyen de contrôler, de manipuler et de contraindre les élèves. C'est la pire interprétation. La meilleure serait que cela réduit le ministère des autres prêtres."[22] Règles de vie et contrôle des membres L'Opus Dei maintiendrait un très grand contrôle sur ses membres et a été décrit par un ancien membre comme un "état policier" et du "totalitarisme"[23]. Par exemple les directeurs de l'Opus Dei liraient le courrier des numéraires et interdiraient aux membres de lire certain livres sans l'autorisation de leurs supérieurs [16],[24]. En 2001, Brian Finnerty, un porte parole de l'Opus Dei, rapporte que c'est une pratique ancienne qui a été abandonnée mais que les "gens sont encouragés à partager [leur courrier] si les gens pensent qu'il y a quelque chose d'important dont ils veulent parler ou pour laquelle ils veulent des conseils"[25]. Dans un rapport de BBC World Service de 2006, Jose Carlos Martin de la Hoz, un prêtre de l'Opus Dei confirme que la pratique d'ouverture du courrier par les directeurs existe bien mais précise que c'est une manifestation d'ouverture et de confiance de la part des fidèles de l'Opus Dei[26]. Pour les numéraires le don de toutes leurs ressources à l'Opus Dei laisse les gens sans économies ou biens et rend un départ de l'Opus Dei financièrement difficile voire impossible[27],[28].

543


Pratiques de mortification L'Opus Dei encourage les pratiques de mortification chez ses membres sous forme de différentes pratiques qui peuvent consister, par exemple, au jeûne, à « persévérer dans le travail malgré la fatigue, à affronter avec bonne humeur les contrariétés, à se priver discrètement »[29] ou encore à dormir à même le sol[30]. Par ailleurs, comme le préconise le fondateur pour les membres numéraires[31], le port quotidien du cilice, censé « rappeler la présence de Dieu »[30], est recommandé - « deux heures par jour »[31] - ainsi que l'usage hebdomadaire du fouet (la « discipline ») pour l'auto-flagellation tant que cela ne cause « aucun dommage à la santé »[29]. Certains dénoncent la dérive de ces pratiques qui seraient notamment rendues obligatoires si les membres veulent vivre pleinement « l'esprit de l'Opus Dei » dans ce que les détracteurs considèrent comme un contrôle aliénant de l’esprit [32]. Affairisme et élitisme La presse internationale, reprenant les critiques d'anciens membres de l'Opus Dei, reproche souvent à l'Opus Dei d'être affairiste et excessivement préoccupé par des considérations financières, de demander à ses membres numéraires de donner l'intégralité de leurs revenus à l'Opus Dei et de chercher à recruter des membres qui gagnent ou pourront gagner des salaires importants [28]. L'un des soupçons vis-à-vis de l'Opus Dei serait celui de l'évangélisation des peuples par l'intermédiaire des classes dirigeantes à la fois économique et politique [33]. L'Opus Dei est accusé d'élitisme, de cibler « les élites intellectuelles, ceux qui ont bien réussi et ceux qui ont une place sociale prééminente »[23]. Le cardinal John Joseph O'Connor, ancien archevêque de New York, aujourd’hui décédé, réfutait cette critique : « Je crois qu’il est important de chasser l’idée, une idée dont vous avez l’habitude et qui frôle la calomnie, que l’Opus Dei privilégie seulement les riches et les intellectuels. » [34]

Le bureau principal de la prélature de l'Opus Dei à New York City Liens et proximité supposés avec des dictatures L'Opus Dei aurait, selon certains, soutenu les régimes de Francisco Franco, d'Augusto Pinochet[35],[36] et de Alberto Fujimori au Pérou durant les années 1990[15],[37], ces trois régimes ayant compté des membres de l'Opus Dei parmi leurs ministres. Concernant la participation au régime de Franco, les historiens Paul Preston et Brian Crozier soutiennent que les membres de l'Opus Dei qui étaient ministres sous Franco ont été nommés pour leur talent et non leur appartenance à l'Opus Dei[38],[39]. D'autre part, des membres importants de l'Opus Dei étaient critiques envers le régime de Franco tels Rafael Calvo Serer et Antonio Fontan, qui devint le premier président du Sénat de l'Espagne après Franco. Selon John Allen, à la fin du régime de Franco, les membres de l'Opus Dei se partageaient à parts égales entre partisans et opposants à Franco [40]. Influence sur l'église catholique Son goût de la discrétion aurait valu à l'Opus Dei une réputation de lobbying auprès des instances politiques et d'infiltration au sein d'autres organes de l’Église [15]. Parmi les avis relativisant le pouvoir supposé de l'Opus Dei figurent les suivants :

544


• Le cardinal Albino Luciani a déclaré, un mois avant d’être élu pape sous le nom de Jean Paul Ier : « L’extension, le nombre et la qualité des membres de l’Opus Dei ont fait penser à je ne sais quelles ambitions de pouvoir ou je ne sais quelle obéissance aveugle et grégaire. La vérité est autre : il n’y a que le désir de faire des saints, mais dans la joie, avec un esprit de service et une grande liberté ». • Selon le journaliste américain spécialiste du Vatican John Allen, Jr., « En réalité, l’influence de l’Opus Dei dans le catholicisme est bien plus limitée que ce que beaucoup imaginent... Paradoxalement, les gens les plus enclins à croire à cette puissance occulte de l’Opus Dei ne sont généralement pas ses membres mais ses critiques, donc moins bien placés pour juger, qui voient en sa structure modeste, le masque d’une immense influence cachée. »[41]. Controverses autour du statut particulier L'Opus Dei bénéficie d'un statut particulier dans l'Église catholique, elle est à ce jour la seule prélature personnelle. Pour ses critiques[Qui ?], cette prélature personnelle (attribuée en 1982) permet à l'Opus Dei de dépendre directement de Rome sans être soumise aux évêques locaux, ce qui correspond de facto à un statut d'extraterritorialité (à l'égard de la hiérarchie catholique locale) et donc à n'avoir de compte à rendre à personne excepté au pape lui-même[42]. Pour l'Opus Dei [43], la "prélature personnelle" n'est qu'une des multiples formes d'organisation des fidèles prévues par le droit canonique. Ainsi, à côté du diocèse qui est la forme habituelle, il existe aussi des prélatures territoriales, des administrations apostoliques, des vicariats apostoliques, des préfectures apostoliques, des missions sui juris, etc. la plupart étant destinée aux territoires de Mission. Le qualificatif "personnelle" signifie que cette prélature n'a pas de juridiction sur un territoire particulier (contrairement aux diocèses ou aux prélatures territoriales) mais sur des personnes indépendamment du territoire sur lequel elles résident. La juridiction personnelle du prélat de l'Opus Dei sur les membres de la prélature se cumule avec la juridiction ordinaire, territoriale, de l'évêque du lieu. L'organisation souligne que les membres de l'Opus Dei, dans la vie courante et paroissiale, restent tout de même sous l'autorité de leur évêque local, et que, par ailleurs, l'autorisation de l'évêque du lieu est toujours nécessaire pour l'ouverture d'un centre de l'Opus Dei. L’Opus Dei dans la culture moderne En 2003, l'Opus Dei est au centre de l'intrigue d'un roman, le Da Vinci Code , best-seller de l'écrivain Dan Brown, qui a été adapté au cinéma en 2006. L'intrigue du roman met notamment en scène un Opus Dei mythique qui y est dépeint comme une organisation impliquée dans une conspiration internationale opposant les instances dirigeantes de l'Église catholique romaine au Prieuré de Sion. Vu le succès mondial du roman, cette représentation de l'Opus Dei comme une organisation de tueurs en robe de bure - à travers un moine psychopathe et un archevêque intrigant - a occasionné des réactions de certaines instances de l'Église catholique qui ont reproché à Dan Brown d'avoir entrepris une démarche visant à discréditer l'Église catholique et à faire passer l'Opus Dei pour une secte[44]. L'Opus a critiqué à diverses reprises l'ouvrage de Dan Brown en soulignant son aspect romanesque éloigné de la réalité de la prélature[45] et a, en outre, demandé sans succès à Sony Pictures d'insérer un avertissement avant le film inspiré du roman précisant qu'il s'agissait d'une œuvre de fiction[46]. Évolution de l'image de l'organisation Considéré longtemps comme secret, l'Opus Dei a profité de la canonisation de son fondateur en 2002 pour développer une communication active. Journées portes ouvertes, nombreux liens avec la presse. Il s'agissait de montrer l'Opus Dei et ses membres plutôt que de rester dans une communication écrite. Les conséquences ont été positives pour l'organisation et sa communication autour du film Da Vinci Code a été saluée comme un modèle du genre[47]. Voir aussi Ouvrages • Au pas de Dieu : Josemaría Escrivá, fondateur de l’Opus Dei, François Gondrand – 3e édition révision et correction - Paris : Édition France-empire, 1991. • Opus Dei : l’enquête, Vittorio Messori ; traduction de l'italien par Lise Bossi – 2e édition, révision et augmentation – Paris : C. Vigne, 1995. • L'Opus Dei, un chemin de sainteté, Guiseppe Romano ; traduction de l'italien par Isabelle Colin, Paris : Fayard, 1996.

545


• L'itinéraire juridique de l'Opus Dei, Amadeo de Fuenmayor, Valentin Gómez-Iglesias, José Luis Illanes ; traduction de l'espagnol par D. Le Tourneau et JP. Schouppe, Paris : Desclée, 2002. • L’Opus Dei, Le Tourneau, Dominique, collection Que sais-je ?, n° 2207, 6e édition, Paris : P.U.F., 2004. • Le Fondateur de l'Opus Dei, Andres Vasquez de Prada ; traduction de l'espagnol par F. Gondrand et D. Le Tourneau, Paris/Montréal : éditions Le Laurier/Wilson & Lafleur, 2005. • L’Opus Dei, enquête sur une église au cœur de l’Église, Bénédicte et Patrice des Mazery, Paris : éditions Flammarion, 2005. • L'Opus Dei, enquête sur le "monstre" , Patrice de Plunkett, Paris : Presses de la Renaissance, 2006. • Opus Dei, John L. Allen Jr ; traduction de l'anglais par Jean-Louis Morgan, Outremont (Québec) : éditions internationales Alain Stanké, 2006. • Mes souvenirs d'Alvaro del Portillo, prélat de l'Opus Dei, Salvador Bernal ; traduction de l'espagnol par AnneMarie et Fernand Côté, Chambly (Québec) : éditions des Oliviers, 2007. • Dans l'enfer de l'Opus Dei, Véronique Duborgel, Paris : Albin Michel, 2007. • La face cachée de l'Opus Dei - Documents secrets : les vérités qui dérangent, Bruno Devos, Paris : Presses de la Renaissance, 2009. • L'Opus Dei, Renaud Thomazo, Paris : Larousse, 2009. Liens externes Les controverses citées plus haut expliquent que les sites web se partagent clairement entre défenseurs et opposants à l'Opus Dei. Les deux listes reprises ci-dessous suivent ce découpage. Critiques sur l'Opus Dei • (fr)L'Opus Dei répertoriée comme une secte par la Commission parlementaire belge • (fr)L'Opus Dei emploie des méthodes sectaires selon l'association chrétienne francophone Vigi-Sectes • (fr)Sur le site Le Monde diplomatique : La troublante ascension de l'Opus Dei • (fr)Article sur l'action de l'Opus Dei au Chili, son soutien à Pinochet et à la tentative de coup d'État contre Hugo Chavez • (fr)Page d'anciens membres de l'Opus Dei • (es)Page d'anciens membres de l'Opus Dei Favorables à l'Opus Dei • Page du Vatican sur saint Josémaria • (fr) Liens depuis le site de la Conférence des Évêques de France sur l'Opus Dei • Entretien avec l’auteur de L’Opus Dei – Enquête sur le « monstre ». Patrice de Plunkett répond au film « Da Vinci Code ». De l'Opus Dei lui-même • (fr) Page officielle de l'Opus Dei • Textes du Fondateur de l'Opus Dei • (it)(es)(en) Institut historique San Josemaría Escrivá

546


Notes et références 1. ↑ a et b D. Letourneau,Le statut de la prélature de l'Opus dei en droit civil français, résumé en ligne, Églises et Médias, Doctrine et Droit. Colloque franco-italien, Rome, Italie (20/03/1998) in revue L' Année canonique, éd. Letouzey et Ané, 1999, vol. 41, pp. 7-140 2. ↑ (en) Peter Berglar, « Opus Dei: Life and Works of its Founder », 1994 3. ↑ (en) Controversial Catholic group is given care of parish church sur The Times 4. ↑ John Coverdale, Uncommon Faith: The early years of Opus Dei, 1928-1943, 2002 5. ↑ Patrice de Plunkett, L'Opus Dei, Presses de la Renaissance, Paris, 2006, p. 16 6. ↑ François Gondrand, Au Pas de Dieu, Éditions France-empire, Paris, 1991, p. 63 7. ↑ Gabriele Ranzato, Ambiguïté de la violence politique : la persécution religieuse durant la guerre civile espagnole (1936-1939), Cultures & Conflits, 09-10, printemps-été 1993, article en ligne 8. ↑ Le fondateur de l'Opus Dei - Vie de Josémaria Escriva par Andrés Vazquez de Prada, Jean Bélorgey, et Brigitte Journeau, Ed. Le Laurier (10 janvier 2006) 9. ↑ Andrès Vazquez de Prada, Le fondateur de l'Opus Dei, tome III, Le Laurier, Paris, 2005, p. 165 note 181 10. ↑ François Gondrand, op. cit., p. 305 11. ↑ Salvador Bernal, Mes souvenirs d'Alvaro del Portillo, Éditions des Oliviers, Chambly (Québec), 2007, p. 166 12. ↑ Les prélatures personnelles sont des circonscriptions ecclésiastiques, prévues par le Concile Vatican II et par le Code de Droit Canonique, qui ont été constituées pour mener à bien, avec une grande souplesse, des tâches pastorales précises. Les fidèles des prélatures continuent d’appartenir aux Églises locales ou aux diocèses de leur domicile. Source : Service Information-communication de l'Opus Dei sur Internet (dir.), « Qu’est-ce qu’une prélature personnelle ? » sur OpusDei.ch, 31 décembre 2003. 13. ↑ Patrice de Plunkett, op. cit., p. 68 14. ↑ Bureau d'information de l'Opus Dei sur Internet (dir.), « Journées de prière et de reconnaissance » sur JosemariaEscriva.info 15. ↑ a, b, c et d Time (magazine) 16. ↑ a, b et c Opus Dei In the United States 17. ↑ article bbc 18. ↑ extrait du livre de John Allen, Opus Dei: An Objective Look Behind the Myths and Reality of the Most Controversial Force in the Catholic Church 19. ↑ Opus Dei Awareness Network 20. ↑ Opening the doors of Opus Dei: Part 2 21. ↑ a et b Opus Dei's Questionable Practices 22. ↑ “It is my understanding that one of the most controversial aspects is their insistence that their members go to confession only to Opus Dei priests. I think that campus ministers have seen it as a way of controlling, manipulating or coercing a student. That’s the worst interpretation. The best is that it is discounting the ministry performed by other priests.” Opus Dei Over Time, Alberto Moncada 2006 23. ↑ a et b The Way of the Faithful 24. ↑ Fact, Fiction And Opus Dei 25. ↑ "It's something different than some years ago, as far as the directors might open the mail. They don't read mail. They stopped doing that. That custom was changed. I think the spirit is still the same, in that people are encouraged to

547


share it, if people think there is something important that they need to talk to or get advice on, they're encouraged to do that. I think the idea is that that's a helpful process."article abc news 26. ↑ Radiografia del Opus Dei article BBC mundo (en espagnol) 27. ↑ Opus Dei Over Time, Alberto Moncada 2006 28. ↑ a et b The Business of Opus Dei 29. ↑ a et b L’Opus Dei et le Da Vinci Code : L’Opus Dei et la mortification corporelle, sur le site de l'Opus Dei francophone 30. ↑ a et b Bénédicte et Patrice des Mazery, L'Opus Dei : une église au cœur de l'Eglise, éd. Flammarion, 2005, [extraits en ligne] 31. ↑ a et b Josemaría Escrivá de Balaguer Opus Dei Constituciones, article 147, cité par l'Opus Dei Awareness Network, article en ligne 32. ↑ (en) Opus Dei Awareness Network, Corporal Mortification in Opus Dei, 03/06/1998, article en ligne 33. ↑ Their Kingdom Come: Inside the Secret World of Opus Dei Robert Hutchinson, 1999 34. ↑ www.opusdei.fr, Extrait d’une homélie prononcée dans la cathédrale Saint-Patrick, 26 juin 1998. 35. ↑ Princeton Catholic Divided 36. ↑ Documentaire "Opus Dei, une croisade silencieuse ^http://www.dailymotion.com/video/xq002_opus-dei-unecroisade-silencieuse 37. ↑ Allen, John, Jr. Opus Dei, The Truth about its Rituals, Secrets and Power, 2005, Penguin Books, ISBN 0-14102465-8, pp 287-290 38. ↑ Paul Preston, Franco. A Biography, 1993 39. ↑ Crozier, Brian, Franco, A Biographical History, Little, Brown and Company, 1967. 40. ↑ John Allen, Opus Dei: An Objective Look Behind the Myths and Reality of the Most Controversial Force in the Catholic Church 2005 41. ↑ Article du site Chrétienté Info, résumé du livre de John Allen, Jr. 42. ↑ article Washington Monthly 43. ↑ Quelques données sur l'Opus Dei publication de l'Opus Dei p35 à 40 44. ↑ (en) « Defenders of Christianity Rebut 'The Da Vinci Code' », Laurie Goodstein, 27 avril 2004, sur le site du New York Times, nytimes.com. 45. ↑ Par exemple : Au sujet du Da Vinci Code. Une déclaration du service de communication de la Prélature de l’Opus Dei en France à propos du livre de Dan Brown, Da Vinci Code. Le site français de l'Opus Dei, communiqué du 04/03/2004 ou encore L’Opus Dei et le Da Vinci Code. Une réponse de la prélature de l’Opus Dei en France au Da Vinci Code, Le site de l'Opus Dei français, le 28/04/2006 46. ↑ « Cinéma - Un cardinal veut poursuivre en justice le Da Vinci Code », Reuters, 8 mai 2006, sur le site ledevoir.com. 47. ↑ "Opus Dei, de la légende noire à la normalisation médiatique", Le Monde Diplomatique, mars 2008 Fin de l’article Cet article de Wikipédia est encore trop gentil envers cette secte. Il suffit de jeter un oeil dans la documentation bibliographique de son article pour s’apercevoir jusqu’à quel point l’Opus Dei œuvre à la résurgence d’une mentalité passéiste qui place tous les progrès sociaux sur l’autel du Malin, alors qu’en fait, la débauche de conduites et le massacre du naturel ne proviennent que des pays ou l’Eglise Romaine est fortement présente, essentiellement capitalistes. Par exemple, je vous conseil de parcourir le texte :

548


http://www.communautarisme.net/L-Opus-Dei-les-soldats-du-communautarisme-chretien_a76.html Pour moi, l’Opus Dei se définit par tout ce qu’il y a de plus luciférien : hypocrisie, secrets, mensonges, manipulations, contrôles, retour acharné à contrôler les situations qui leur échappent, désavoue de l’altruisme, profits, élitisme, honneurs, richesses, criminalité, meurtres, assassinats de masses … C’est à travers une tentative d’assassinat de Chavez qu’on arrive à faire un certain lien de connivence entre la CIA et l’Opus Dei ! Mes critiques présentes pourraient faire penser que je suis anticlérical. Pourtant je suis chrétien, cela ne « colle pas » ! J’applique seulement l’adage : « seul ceux qui font le mal se cachent, ceux qui font le bien, le font au grand jour » ! Je suis persuadé que l’Opus Dei fait et sert le mal, elle détourne le but et la mission de l’Eglise comme nombre de papes l’ont déjà fait, au nom d’impérieuse raisons qui n’ont rien a voir avec la gloire de Dieu et le salut de nos âmes ! La vraie Eglise, la seule honorable - celle des petites gens - est de nouveau en grave danger ! L’Opus Dei pourrait être – en donne tous les symptômes - un récent outil qui fait le lien entre l’illuminatisme, la franc-maçonnerie et leur contrôle sur l’Eglise et les Papes. L’avidité du pouvoir de ses dirigeants et toutes les folies qui en découlent, sont proportionnellement inverses à l’ascétisme qu’ils imposent aux éléments de base. Plaise à Dieu d’ouvrir les yeux à ces derniers ! Ordochaostistes : Néologisme formé à partir de l’expression « Ordo ab Chao », une des devise des Illuminati et de la haute direction maçonnique, représentée officiellement depuis 1992 sur un sceau qui met en scène un cavalier blanc nu sur un cheval blanc et faisant un signe satanique (salut cornu) de la main droite. Il est impossible de résumer en quelques lignes l’action de cette secte tans elle interfère dans la mise en place d’un Nouvel Ordre Mondial. Parce que cette dernière agit dans un secret absolu, nous ignorons tous de leur nomination réelle. Les Illuminati et la franc-maçonnerie, ainsi que tous les groupes (sociétés secrètes) qui influent le pouvoir mondial sont sous leur coupe et sont leurs instruments. On ne peut donc pas appeler cette secte par un de ces noms. La seule chose de sur c’est que ces gens sont lucifériens et élitistes et se cachent parmis les familles les plus riches au monde. Ce qui suit doit être abordé en tenant compte que la religion juive est innocente de cet ensemble de faits. Comme la religion chrétienne, elle est infiltrée par le Luciférisme dont elles sont toutes deux par ailleur, cibles et victimes. Quelques faits nous laissent cependant à penser que cette secte est constituée d’élites de plusieurs mouvements religieux juifs, religion par ailleurs très divisée, bien plus que ne l’est celle chrétienne. Elle est probablement issu des mouvements religieux Pharisiens et de Sadducéens de Jadis, même si l’origine de la secte elle-même leur est certainement antérieure (Secte du Serpent). D’autres pensent qu’aujourd’hui, le noyau dur de la secte est constitué par des hassidiques qui viennent de déclarer la messianité de Menachem Mendel Schneerson et par des leaders économiques pseudo-juifs avec probablement à leur tête, la célèbre famille Rothschild. D’autres chercheurs encore, prétendent qu’ils peuvent être d’origine Khazars, nottament au sujet de l’expression biblique attribuée à Jésus Christ qui parle de « ceux qui se disent juifs mais qui ne le sont pas » ! Ce qui ne semble pas probant car les Khazars apparaissent au VIe siècle après JC. Mais ce fait ne prouve pas que ces derniers ne soient pas une invention luciférienne. Mais ces gens ne sont pas tous des juifs : les familles Bush et Rockefeller semblent plutôt appartenir au monde chrétien. Quoi que rien n’est certain dans ce monde ou règnent mensonges et secret. En fait, ils ne sont ni juifs, ni musulmans ni chrétiens, ils sont lucifériens. Mais ils ne le déclarent pas et laissent croire qu’ils font parti des communautées religieuses monothéistes des zones géographiques ou ils opèrent. Ils semblent aussi avoir un bon contrôle du mouvement chrétien évangéliste et celui des postes clefs du Vatican, particulièrement au sujet de l’Ordre des Jésuistes et plus récement de l’Opus Dei. Dans le monde chrétien, le catholiscisme fait souvent figure de culte pervertie par la pensée satanique qui pratique officiellement des choses défendues par la Bible comme le culte des reliques, le culte à la Vierge, le culte des saints, l’édifications d’images et de statues, … Il est important ici, de comprendre que de par leur pensée luciférienne (égoïsme, cupidité, …), les membres de cette secte s’affrontent parfois entre-eux de façon impitoyable. Ce qui fait leur force, outre leurs divisions, c’est leur caractéristique à appliquer infailliblement à la lettre un plan mis au point depuis de nombreux siècles et sans cesse adapté aux technologies, réalités et moyens du moment. Leurs affrontements internes sont permis s’ils n’interfèrent pas dans leur Plan et n’affaiblissent pas leur structure. On définira donc le terme ordochaotiste en précisant qu’il concerne les membres d‘une secte religieuse gnostique et luciférienne très secrète d’origine judéenne et opposée à toutes autres religions tout en étant avide

549


d’organiser un pouvoir planétaire. Leurs pensées, dogmes, actions et manipulations sont lucifériens, c'est-àdire basés sur la domination, la cupidité et une relation ludique avec la souffrance d’autrui. Cette secte semble constituée de membres influents des divers sous groupes religieux juifs mais pas seulement : elle s’appuie aussi sur une élite financière, une élite monarchique européenne et le système politico-religieux anglais (anglican) qui fut leur outils de conquête de la domination mondiale. Ils ont mis au point un plan d’action basé sur la tromperie des peuples, la domination des puissants par la corruption et la compromission et l’action dans le secret le plus absolu. Leurs buts sont d’ordre apocalyptiques tel que cela l’est défini dans la Bible : ils pratiquent précisément l’envers des trois grandes religions monothéistes qu’ils veulent détruire et réduire drastiquement le nombre des humains et réduire les survivants à l’esclavage absolu. Sur le plan politique, ils sont résolument antidémocratiques et exploitent les faiblesses de nos démocraties pour pousser à l’avénement d’un Nouvel Ordre Mondial théocratique, un peu sur le modèle égyptien antique. En bref, ils veulent le Monde et tout son or, avec des esclaves pour les servir. Ils se donnent ainsi les moyens (luxueux) d’existence dans le but de passer la plupart de leur temps au culte de leur dieu (Satan-lucifer) et aux plaisirs terrestres. Leur paradis basé sur notre enfer : le comble de l’égoïsme. Ils ont jeté leur dévolu sur le peuple juif car d’une part – c’est symbolique – il est le peuple élu. D’autre part, il est très ingénieux et très instruit. Pour ce faire, il leur a fallu « réformer » la religion juive, par l’écriture du Talmud (IVe siècle) et de quelques autres textes (Zohar, Kabbale), actions qui pousse désormais les juifs à être divisé et à s’enfermer dans un protectionnisme culturel, économique, politique et prosélyte et de devenir leur instrument de domination mondiale. Aux juifs, la secte cache ses origines sataniques en leur faisant croire qu’elle parle et agit au nom du dieu d’Abraham et de Moïse. Enfin, pour finir, nous n’avons aucune preuve concrète sur la secte même. Rien que des recoupements de faits et des preuves indirectes. Aucun aveu … car aucune inculpation, aucun jugement n’ont été prononcés envers cette secte ou un de ses membres. Elle se cache derrières d’autres sociétés secrètes (tampons) qui s’occupent chacune d’un secteur d’activité qui lui est propre. Ses membres ne sont jamais directement impliqués et n’ont donc jamais « les mains sales ». C’est comme s’ils n’existaient pas ! Le fait est qu’ils tiennent en main les plus grands pouvoirs terrestres du moment laisse à penser qu’il ne semble donc pas possible, tout simplement, de tenter à leur encontre un genre d’action judiciaire pour l’instant. Ces gens là règnent donc dans l’indifférence et le mépris le plus total en ce qui nous concerne. Ordre vert : Vert en référence à la couleur luciférienne, Lucifer arborrant classiquement une sorte d’éméraude verte sur le front (en forme d’oeuil – symbolisant la connaissance), cet ordre fait partie intégrante de l’Internationnale luciférienne. Le livre « Les sectes lucifériennes aujourd’hui » de Jean-Paul Bourret vous apportera quelques informations supplémentaires à son sujet. Ne pas confondre avec « l’Ordre du Serpent Vert », autre secte luciférienne, probablement de moindre importance, fondé par Magda Laeticia. Orthodoxie : Doctrines officiellement enseignées par une religion, plus spécialement chrétienne. Ensemble des dogmes (principes établis) ! Orthodoxal (vide…) : Ici, néologisme voulant expliquer un cas non prévu par l’orthodoxie d’une religion, c'est-à-dire les règles, concepts, dogmes et préceptes qui régissent cette dernière. En comparaison à vide juridique qui concerne un cas non prévu par les lois dont certains peuvent profiter ou bénéficier. Ourdir : Tramer, machiner, comploter. Exemple : ourdir une conspiration. Outdoor (herbe …) : Cannabis cultivé en extérieur, mais pas en serre. L’Outdoor est une qualité qui représente ce que le cannabis peut produire comme THC en milieu naturel. A titre d’exemple, en Suisse, les variétés de chanvre à THC produisent en moyenne de 3 à 6 % de THC contre 8 à 12 % en serre et 15 à 20% sous lampe. Mais la culture en extérieure à ses risques : en cas d’année humide, le taux THC descend très bas et la plante peut même mourir sous l’effet de moisissures dont elle est très sensible. En cas d’année extrêmement sèche comme 2003, le taux de THC peut grimper à l’égal de celui des serres en année normale. Toutefois, avec des variétés sélectionnées tardives (fleurissent au moment des premiers gels), on a parfois des surprises avec des chanvres femelles aux sommités à 12 % de THC. Le gel brûle et assèche la plante qui se défend en produisant de la résine en abondance – fonction première de cette résine. Le chanvre supporte facilement les gel entre -1 et -3° une dizaine de jours à condition qu’il fasse des températures positives la journée. Passé ce délai,

550


généralement la plante meurt et la qualité des somités se dégrade. Les graines sont très résistante et suportent sans problème de très fortes gélées. Oxalate : Sel ou ester de l’acide oxalique. L’acide oxalique chimique sert essentiellement au nettoyage des paillasses de chimie souillées par le perchlorure de fer (révélateur de circuits électroniques). Oxalique (acide) : acide organique de formule COOH - COOH, qui donne à l’oseille son goût particulier. Le Cannabis synthétise aussi cet acide pour le transformer en cristaux d’oxalate.

P: Paillis : Couche de paille (ici, paille de Chanvre), destinée à maintenir la fraîcheur du sol (et l’humidité bien sûr), à préserver certains fruits (fraises, melons, ...) du contact de la terre. Palmatilobées : Se dit des feuilles complexes à plusieurs lobes séparées, mais rattachées à un support commun. Palingénésie : (du grec palin, de nouveau, et génésis, naissance). Renaissance. Pandémique : Qui présente les caractères de la pandémie, épidémie qui atteint les populations d’une zone géographique très étendue. Pandémie : D’après Wikipédia dans la page web http://fr.wikipedia.org/wiki/Pand%C3%A9mie : Une pandémie (du grec ancien π ν / pãn (tous) et δ µος / dễmos (peuple)) est une épidémie touchant une part exceptionnellement importante de la population et présente sur une large zone géographique [1]. Les conséquences d'une pandémie, lorsqu'elle ne peut être maîtrisée, peuvent être très importantes, comme cela a été le cas de la peste noire en Europe et en Asie où, en quelques années, elle a tué des dizaines de millions de personnes et a eu un impact fort sur la démographie, ou, plus récemment, avec l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) qui touche sévèrement l'Afrique subsaharienne. Phases d'une pandémie grippale selon l'OMS Les phases d'une pandémie grippale par l'OMS sont [2] : • Phase 1 : Aucun cas d'infection chez l'homme due à un virus circulant chez les animaux n'a été signalé. • Phase 2 : On sait qu'un virus grippal animal circulant chez des animaux domestiques ou sauvages a provoqué des infections chez l'homme et il est de ce fait considéré comme constituant une menace potentielle de pandémie. • Phase 3 : Un virus grippal réassorti animal ou animal-humain a été à l'origine de cas sporadiques ou de petits groupes de cas de maladie dans la population, mais n'a pas entraîné de transmission interhumaine suffisamment efficace pour maintenir les flambées à l'échelon communautaire. • Phase 4 : La transmission interhumaine d'un virus grippal réassorti animal ou animal humain capable de provoquer des flambées à l'échelon communautaire a été vérifiée. • Phase 5 : Le virus identifié a provoqué des flambées soutenues à l'échelon communautaire dans au moins deux pays d'une même région OMS. • Phase 6 : Outre les critères définis pour la phase 5, le même virus a provoqué des flambées soutenues à l'échelon communautaire dans au moins un pays d'une autre région de l'OMS.

551


• Période suivant le pic de la pandémie : Le nombre de cas de grippe pandémique a chuté au-dessous de celui observé lors du pic dans la plupart des pays exerçant une surveillance adéquate. • Nouvelle vague possible : L'activité de la grippe pandémique augmente à nouveau dans la plupart des pays exerçant une surveillance adéquate. • Période postpandémique : L'activité grippale a retrouvé les niveaux normalement observés pour la grippe saisonnière dans la plupart des pays exerçant une surveillance adéquate. Ces critères sont ceux actualisé par l'OMS en avril 2009. Auparavant, il n'y avait que six phases prenant pas en compte la période postpandémique et une éventuelle nouvelle vague.

[3]

ne

Cette définition a été changée à plusieurs reprises. Ce qui fait que la définition même d'une pandémie est sujette à controverse et certains voient dans ces modifications un signe de l'influence de l'industrie pharmaceutique auprès de l'OMS [4]. Paramètres Parmi les nombreux paramètres qui transforment une maladie en pandémie, il faut considérer le temps d'incubation avant les premiers symptômes, et le temps avant la phase de contagion. Exemples Plusieurs pandémies ont touché et touchent même encore l'humanité : •

la peste noire ou peste bubonique a fait environ 25 millions de morts en Europe, entre 1346 et 1350, et probablement autant en Asie

une épidémie catastrophique de grippe, de 1889 à 1894, s'est répandue en Russie et en Europe occidentale

la grippe espagnole de 1918 à 1920 a été l'une des pandémies les plus mortelles de l'histoire de l'Humanité, avec de 20 à 40 millions de morts : après avoir débuté en Chine et au Japon, elle s'est propagée en Russie, en Europe et en Amérique du Nord.

le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) est aujourd'hui considéré comme une pandémie après avoir infecté environ 40 millions de personnes en 25 ans

Notes et références 1.

↑ (en) Definition - pandemic, Dictionnaire Webster. Consulté le 4 mai 2009

2.

↑ Keiji Fukuda, Hande Harmanci, Kidong Park, Mary Chamberland, Elisabeth (Isis) Pluut, Tamara Curtin Niemi, Claudia Vivas et Jum Kanokporn Coninx, « Préparation et action en cas de grippe pandémique », 2009, Organisation mondiale de la santé, p. 12 et 13 du PDF. Consulté le 8 septembre 2009

3.

↑ (fr) A quoi correspondent les phases d'alerte de pandémie de l'OMS ? sur Net-iris, 27 avril 2009. Mis en ligne le 27 avril 2009, consulté le 9 septembre 2009

4.

↑ (fr) modification de la définition de pandemie, Arrêt sur images. Consulté le 2 mars 2010

Voir aussi •

Endémie

Épidémie

Épiphytie

Épizootie

552


Fin de l’article. Panégyrique : Masculin. Discours élogieux, écrit ou oral qui glorifie quelqu’un, parfois utilisé ironiquement ou péjorativement. Panicule : Grappe composée, de forme conique. Exemple : panicule (grappe) de Maïs, d'Avoine. D’après Wikipédia, dont nous ne présenterons ici qu’un extrait de sa page web : http://fr.wikipedia.org/wiki/Paling%C3%A9n%C3%A9sie Palingénésie est le terme employé par les philosophes stoïciens pour désigner la reconstitution ou apocatastase du monde après que le Feu l'a détruit, cela dans un Éternel Retour. Le mot employé, en grec (παλιγγενεσία), signifie "naissance à nouveau", "régénération". Telle est la palingénésie cosmique. Mais, la palingénésie est, plus simplement, le retour à la vie, dans la nature, des divers éléments de la nature. Les plantes se nourrissent de minéraux, les animaux se nourrissent de plantes, les hommes se nourrissent des animaux ou de leurs produits ; en respirant, tout vivant assimile des germes et des poussières... De la sorte, les éléments de la vie s'échangent, se redistribuent après la mort, partout, toujours. C'est la palingénésie universelle. Pour plus d’explications, consultez la page web de Wikipédia citée ou d’autres sources grâce à Google ou Ask ! Pangermanisme : Le pangermanisme est un mouvement politique du XIXe siècle visant l'unité de tous les germanophones d'Europe, ou identifiés comme tels par les penseurs de cette théorie : lui correspond la volonté de mettre en place la Grande Allemagne[2], c'est l'expression traduite de Grossdeutschland en allemand, provenant du latin Magna Germania, qui désigne la Germanie antique (Wikipédia). Pour plus de précision, consultez la page web : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pangermanisme Papier : tout le monde sait qu’est-ce que le papier. Mais la présence de ce mot dans ce dictionnaire n’est pas justifiée ”qu’orthographiquement” : c’est pour une précision d’ordre historique que je détaille ce point ici. Plusieurs ouvrages se contredisent au sujet de la date de fabrication du plus vieux fragment de papier tiré du Chanvre. Ils ont à la fois tous tors et raison, car ils ne parlent pas du même produit fini ou de techniques : - Les premiers papiers étaient fabriqués soit en Chanvre brut (cellulose et fibres exemple : RHY-YA écrit en 2727 avant J. C.). - Soit en Chanvre associé avec une autre plante (exemple : Chanvre-mûrier, inventé aussi par les chinois au dernier siècle avant J. C.). - Soit fabriqué à base d’étoffes de Chanvre (toujours inventé par les chinois, exemple le Dharani, 1er livre imprimé au monde en 770 après J. C.). Cette technique semble aussi dater du 1er siècle avant J. C. Avant 1870, la quasi totalité des papiers fabriqués et vendus sur notre bonne vieille planète était manufacturé sur la base d’une des trois techniques que je viens de citer (ou leur mélange). Après, comme nous l’apprend cette encyclopédie, Randolph Hearst dépose le brevet du papier de bois d’arbre traité aux sulfites, puis Dupond de Nemours celui du brevet aux bisulfites. Commence alors le saccage des forêts, la pollution à grande échelle et le complot contre ce redoutable concurrent : le Chanvre ! A partir de 1870, date charnière du début du déclin du chanvre, les livres sont peu à peu fabriqués a partir du papier de bois, moins cher en son temps car déjà industrialisé pour son extraction. On en connaît les inconvénients (destruction des forêts, pollution chimique pour sa fabrication et son blanchissement) et sa piètre qualité à résister aux effets du temps. D’où un renouveau logique pour le papier de chanvre qui, industrialisé à son tour, permet un coût compétitif en plus de s’avérer de bien meilleur qualité et bien respectueux de l’environnement. La roue tourne … ! Paradigme : D’après Wikipédia : « Un paradigme est une représentation du monde, une manière de voir les choses, un modèle cohérent de vision du monde qui repose sur une base définie (matrice disciplinaire, modèle théorique ou courant

553


de pensée). C'est en quelque sorte un rail de la pensée dont les lois ne doivent pas être confondues avec un autre paradigme ». Fin de l’extrait de définition. Je vous conseille de consulter la page web Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradigme car la définition de ce mot est bien plus complexe. L’article est trop long pour être proposé ici en intégralité. En exemple, précisons qu’il cite aussi : « Le mot paradigme s'emploie fréquemment dans le sens de Weltanschauung (vision du monde). Par exemple, dans les sciences sociales, le terme est employé pour décrire l'ensemble d'expériences, de croyances et de valeurs qui influencent la façon dont un individu perçoit la réalité et réagit à cette perception. Ce système de représentation lui permet de définir l'environnement, de communiquer à propos de cet environnement, voire d'essayer de le comprendre ou de le prévoir. L'autre fonction du paradigme est utile pour un observateur tiers (observant celui qui utilise ce paradigme). Cet observateur pourra faire des remarques et se faire une opinion sur la façon dont l'observé en est venu à utiliser ce paradigme : nous définissons ce qui va vite ou lentement par rapport à notre propre vitesse de déplacement, l'homme qui a vécu dans la nature peut définir les objets modernes comme inutiles ou maléfiques... » « … Le paradigme au sens collectif est un système de représentations largement accepté dans un domaine particulier. Cela dit, les paradigmes tendent à différer selon les groupes sociaux et à changer dans le temps en fonction de l'évolution des connaissances (cas notamment des paradigmes scientifiques) … ».

Paranoïa : Psychose chronique caractérisée par l'organisation logique de thèmes délirants. Généralement, comportement de quelqu'un qui a tendance à se croire persécuté ou agressé, alors que nul élément, dans la réalité, ne justifie ce comportement. On peut parler « d’hallucination intellectuelle orienté vers la peur panique », si on compare quelque part l’activité intellectuelle à un sens. Paranoïaque : Atteint de paranoïa, abréviation (familière) : parano. Paraquat : Désherbant total très toxique pour l’homme comme pour l’environnement, interdit en Europe mais encore utilisé de façon massive dans les pays en voie de développement. Les Etats-Unis l’utilisent dans leur plans de lutte contre la Marijuana et la Coca, malgré une levée de tôlé médiatisée et des empoisonnements référencés de fumeurs de cannabis. Parhélie : Voici ce qu’en dit Wikipédia dans son article http://fr.wikipedia.org/wiki/Parh%C3%A9lie : Un parhélie (nom masculin), du grec ancien παρά [para], « auprès » et λιος [hélios], « soleil », également appelé « faux soleil », « soleil double », « œil de bouc »[1] ou « chien du soleil »[2], est un phénomène optique, lié à celui du halo solaire, consistant en l'apparition de deux répliques de l'image du soleil, placées horizontalement de part et d'autre de celui-ci. Le terme est parfois utilisé, dans un sens figuré, pour décrire le pâle reflet, le double amoindri, de quelque chose ou de quelqu'un : « ...car la langue n'est qu'un portrait de l'homme, une espèce de parhélie qui répète l'astre tel qu'il est. »[3]; « Le mari d'aujourd'hui n'est que le parhélie de cet amant rêvé qui doit luire demain. »[4]

554


Description

1 Petit halo à 22°, 2 Parhélies, 3 Colonne lumineuse, 4 Cercle parhélique, 5 Arc circumzénithal, 6 Arcs tangents, 7 Grand halo à 46°, 8 Anthélie

Déviation de 22° d'un rayon lumineux traversant un cristal de glace hexagonal

Un parhélie est une partie du phénomène de halo solaire, auquel il est associé, mais qui est souvent très partiellement ou pas du tout visible. La durée de son apparition varie de quelques secondes à plusieurs dizaines de minutes. Le phénomène consiste essentiellement en l'apparition de deux images lumineuses, aux couleurs du spectre solaire, éloignées de l'astre d'une distance angulaire comprise entre 22° (petit halo) et 46° (grand halo). Elles sont placées de part et d'autre du soleil, sur une ligne horizontale appelée cercle parhélique, qui peut-être ou non apparent. Plus le soleil est haut dans le ciel, plus les parhélies sont éloignés du halo central. L'ordre des couleurs est celui du spectre de la lumière, identique à celui produit dans les arcs en ciel, le rouge étant orienté vers le soleil, les autres couleurs étant assez diffuses et parfois suivies d'une queue de lumière blanche pouvant atteindre un arc de 10 à 20°[5]. Cette lumière blanche peut être si brillante qu'elle donne l'impression de répliques du soleil. Il arrive fréquemment qu'un seul des deux parhélies soit visible. Des taches plus pâles peuvent également apparaitre un peu en dedans du grand halo de 46°, se sont des parhélies secondaires. Des images similaires, dénommées paranthélies, apparaissent aussi parfois, sur le cercle parhélique, à 120° (ou 90°) du soleil [6]. Le phénomène se produit lorsque le soleil est assez bas sur l'horizon et que l'atmosphère est chargée de cristaux de glace présents dans les nuages de haute altitude (troposphère) appelés cirrus ou cirrostratus. Il est plus fréquent dans les régions polaires, car de nombreux nuages bas y sont, eux aussi, chargés de particules de glace. Les cristaux se constituent naturellement dans les nuages suivant une symétrie hexagonale, en prenant la forme d'un prisme allongé, ou bien d'un hexagone ou d'une étoile à six branches aplatis. Durant leur chute, ces particules, qui présentent des angles tous égaux à 60° ou 120°, s'orientent spontanément dans le même sens et forment un réseau de prismes qui reflète et réfracte la lumière solaire.Lorsque la lumière solaire traverse des cristaux dont les angles au sommet sont de 60° (hexagones), la glace ayant un indice de réfraction de 1,31, le minimum de déviation est de 22°, conditionnant la dimension apparente du halo principal, ou petit halo. Le grand halo, positionné à 46°, est généré par la réfraction dans des cristaux rectangulaires. La position des parhélies sur le cercle parhélique varie entre ces deux valeurs, en fonction de la hauteur du soleil au-dessus de l’horizon [7].

Halo solaire complet

Parhélies, petit halo et colonne lumineuse.

Parhélie, cercle parhélique et petit halo 555

Parhélie isolé


Le phénomène se produit également sur certains nuages isolés, faisant apparaitre soit un parhélie, lorsqu'il se positionne exactement sur le cercle parhélique, soit une courte section de halo irisée, comparable à un fragment d'arc-en-ciel [8]. Depuis la généralisation, au milieu du XXe siècle, d'avions volant à haute altitude, il arrive que ce météore se forme sur les traînées de condensation[9], les cristaux de glace étant alors générés artificiellement par le passage des appareils[10].

Parhélie créé par une trainée de condensation

Segment de halo.

Parhélie et segment de halo

Parhélie créé par une trainée de condensation

Parasélène

Halo lunaire et parasélène

Il existe un phénomène identique concernant la Lune, plus rarement observé, qui porte le nom de Parasélène (nom féminin), du grec ancien παρά [para], « auprès » et σελήνη [seléne], lune. « Trois lunes ont été observées, comme sous le consulat de Cn. Domitius et de C. Fannius (an de Rome 632). On les a généralement appelées soleils nocturnes»[11] Témoignages historiques

Peinture suédoise du XVIIe siècle relatant un évènement de 1535

Ce météore a été observé et décrit de tous temps, par Cicéron en -44 : « Enfin deux soleils, comme j'ai entendu dire à mon père qu'il en parut sous le consulat de Tuditanus et d'Aquilius, la même année que s'éteignit un autre soleil, j'entends Scipion l'Africain; tout cela, dis-je, a épouvanté les hommes.».[12]

556


… par Sénèque en 62 : « Ainsi rien n'empêche de leur conserver la qualification de parhélies. Ce sont des images du soleil qui se peignent dans un nuage dense, voisin de cet astre, et disposé en miroir. Quelquesuns définissent le parhélie comme un nuage circulaire, brillant et semblable au soleil; il suit cet astre à une certaine distance, qui est toujours la même qu'au moment de son apparition.». [13] … par Pline l'Ancien vers 80 : « Les anciens ont observé plusieurs fois trois soleils : par exemple, sous les consulats de Sp. Postumius, de Q. Mucius (an de Rome 580); de Q. Marcius, de M. Porcius (an de Rome 631); de Marc-Antoine, de P. Dolabella (an de Rome 710); de M. Lepidus, de L. Plancus (an de Rome 712). Ce phénomène s'est montré aussi de notre temps, durant le règne du dieu Claude lorsqu'il était consul, ayant Cornelius Orfitus pour collègue (après J.-C. 51). Aucun document ne parle de l'apparition de plus de trois soleils à la fois ». [14] … ou par Pierre Gassendi en 1635 :

Cercle parhélique dessiné par Pieter van Musschenbroek (1748)

« Or ce qu'il y eust de considerable, ce fust un espece de parhelie qui y parust tout au niveau et de la mesme hauteur que le soleil durant plus de demie heure. Tout le reste de la coronne, qui prenoit de haut en bas par le midy ou à main gauche, ainsy que j'ay dict, imperceptible, mais eu cet endroict là c'estoit comme un nceud avec les coleurs de la coronne très vives en telle sorte que qui n'eust point veu le vray soleil à main droicte, il eust pris d'abord ce parhelie pour le soleil mesme, mais paroissant à travers des nuages qui l'eussent rendeu sombre et un peu rougeastre ». [15] En 1662 ou 1663, Christian Huygens rédigea un Traité des couronnes et des parhélies. Dans la littérature Il existe de nombreuses descriptions de parhélies dans les œuvres littéraires, ou leur emploi au figuré: Corneille « Ainsi quand le soleil fait naître un parhélie, La splendeur qu'il lui prête à la sienne s'allie ; Leur hauteur est égale, et leur éclat pareil; Nous voyons deux soleils qui ne sont qu'un soleil; »[16] George Sand « En effet, cinq soleils se levaient à l'horizon. Le vrai, le puissant astre était accompagné à droite et à gauche, au-dessus et au-dessous de son disque rayonnant, de quatre images lumineuses moins vives, moins rondes, mais entourées d'auréoles irisées d'une beauté merveilleuse. Comme nos chasseurs marchaient dans le sens opposé, ils s'arrêtèrent quelques instants pour jouir de cet effet d'optique, qui a beaucoup de rapport avec l'arc-en-ciel, quant à ses causes présumées, mais qui ne se produit guère, en Europe, que dans les pays du Nord ». [17] Wilhelm Müller Dans le Voyage d'hiver, l'avant-dernier lied est intitulé Parhélie (Die Nebensonnen, également traduit par « soleils fantômes »). Les deux soleils qui se sont éteints évoquent les yeux de la bien-aimée lointaine. Au cinéma Un parhélie apparait au début du film Bagdad Café, puis à plusieurs autres fois en flash-back et en peinture : ce thème deviendra un élément important dans la relation unissant Jasmine à Rudy.

557


Notes et références 1.

↑ Dans l'ouest canadien

2.

↑ Traduction de l'anglais sun dog

3.

↑ Joseph de Maistre, Examen d'un écrit de Jean-Jacques Rousseau

4.

↑ Aurélien Scholl, Denise, historiette bourgeoise

5.

↑ Henri Bouasse, Cours de physique, conforme aux programmes des certificats et de l'agrégation de physique, Partie 4, 1907, p. 143

6.

↑ Observation d'un paranthélie à Marseille en 1943

7.

↑ Alphonse Berget, L'air, Librairie Larousse, Paris, 1927 pp. 30-31

8.

↑ A la différence notoire qu'un arc-en-ciel se produit toujours à l'opposé de la position du soleil

9.

↑ Contrails en anglais

10. ↑ Relation de l'observation d'un parhélie dans une trainée de condensation en 1949 11. ↑ Pline l'Ancien, Histoire Naturelle, II-31 12. ↑ Cicéron, De natura deorum, II-5 13. ↑ Sénèque, Questions naturelles, I-11 14. ↑ Pline l'Ancien, Histoire Naturelle, II-31 15. ↑ Philippe Tamizey de Larroque, Impressions de voyage de Pierre Gassendi dans la Provence alpestre, Constans et Veuve Barbaroux, Digne, 1887 pp. 13-14 16. ↑ Pierre Corneille, Sur les victoires du roi, en l'année 1677 17. ↑ George Sand, L'homme de neige, T3, Colin, Lagny, 1904, pp. 5-6

Annexes Voir « parhélie » sur le Wiktionnaire.

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur parhélies.

Articles connexes •

Halo (phénomène optique)

Arc en ciel

Anneau de Bishop

Météorologie

Optique

Liens externes •

Parhélie sur le site Rr0

Vidéo du phénomène

558


Bibliographie •

Alphonse Berget, L'air, Librairie Larousse, Paris, 1927

Henri Bouasse, Cours de physique, conforme aux programmes des certificats et de l'agrégation de physique, Partie 4, 1907

Paroxysme : Plus haut degré; ici, phase d'une maladie pendant laquelle tous les symptômes se manifestent avec leur maximum d'intensité. Pathocratie : Extrait du texte : « Quelques pensées au sujet de la lecture du roman 1984 de George Owells » aussi désigné sous le titre de «Pouvoirs politique au sujet de la base émotionnelle » : La pathocratie (du grec pathos : maladie et Kratos : gouvernement) est le gouvernement de gens malades (sur un plan psychiatrique), déments, d’après le chercheur polonais Andrew M. Lobaczewski, dans son livre « Ponerologie politique ». La ponerologie (du grec poneros : le mal et logos : l’étude) est l’étude du mal et de son insertion au niveau des pouvoirs politiques et économiques. Ce terme de pathocratie se calque bien à mon étude de l’illuminatisme qui corrompt et pousse au vice toutes personnes influentes de nos démocraties afin de les détenir en leur pouvoir (corruption, chantage, menaces, … ) et régner à leur place sur un fond occulte (imposer leurs politiques et lois complotistes afin de déstabiliser nos sociétés). Exemple de société pathocrate : le nazisme. Pathologie : Ensemble des manifestations d'une maladie, des effets morbides qu'elle entraîne. Patio : Mot d’origine espagnol, cour intérieure, comportant souvent un portique en galerie. Paupérisation : Appauvrissement continu d’un groupe humain, possédant une certaine dynamique (extension de cet appauvrissement dans le temps et /ou du nombre d’individus qui compose ce groupe de concernés). Pauvreté : Voici ce qu’en dit Wikipédia dans la page web http://fr.wikipedia.org/wiki/Pauvret%C3%A9 La pauvreté est l'insuffisance de ressources matérielles, comme la nourriture, l’accès à l’eau potable, les vêtements, le logement, et des conditions de vie en général, mais également de ressources intangibles comme l’accès à l’éducation, l’exercice d’une activité valorisante, le respect reçu des autres citoyens. Elle touche des personnes isolées ou des groupes et populations entières dans les pays développés, voire la majorité de la population dans certains pays en développement. Des analyses économiques et des débats portent sur la mesure de la pauvreté, ses causes, et les moyens à mettre en œuvre pour réduire cette pauvreté : économie du développement, aide sociale, etc. La pauvreté, généralement non-désirable et génératrice de souffrances, prend un sens différent, voire vertueux, dans un contexte religieux ou spirituel : vœu de pauvreté dans des ordres catholiques, renonciation aux « biens matériels », comme condition d'écoute optimale de Dieu. La religion catholique, par exemple, effectue une distinction importante entre "pauvreté" et "misère", mais cette distinction n'est pas pertinente au niveau de la lutte politique contre la pauvreté sous toutes ses formes. Définition et mesure

SDF à Paris en 2005.

559


La pauvreté est généralement considérée comme un phénomène multidimensionnel. La dimension pécuniaire est la plus fréquemment prise en compte. Pauvreté pécuniaire Article connexe : Seuil de pauvreté. La pauvreté pécuniaire est le manque d'argent, entraînant souvent des difficultés, pour se nourrir, s'habiller, se loger et ce, plus ou moins intensément, selon que l'on a éventuellement accès à des ressources naturelles valorisables. La pauvreté pécuniaire ou de revenu monétaire est estimée au moyen de seuils de pauvreté (un individu est considéré comme pauvre lorsque son niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté choisi). Différentes définitions de ces seuils existent ; les pays développés utilisent généralement des seuils relatifs, alors que la pauvreté dans les pays en développement est estimée au moyen de seuils de pauvreté absolus. Cette évaluation de la pauvreté, du fait de sa simplicité, est couramment utilisée pour définir les individus pauvres et mesurer le taux de pauvreté d'une population. Selon l'approche absolue, le seuil est fixé, depuis les travaux de Seebohm Rowntree en 1901, en fonction d'un panier de biens alimentaires et non alimentaires nécessaires à la survie quotidienne (2400 calories par jour pour la pauvreté et 1800 pour l'extrême pauvreté). Les biens non alimentaires comprennent l'habillement, le transport, l'hygiène, l'eau et l'énergie. Les États-Unis et le Canada ont recours à la mesure absolue de la pauvreté. Selon l'approche relative, le seuil est fixé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la population, avec comme référence le revenu médian (le revenu médian est le revenu séparant la population en deux, c'est-à-dire que la moitié de la population a un revenu plus élevé, et la moitié un revenu inférieur). Eurostat fixe le seuil de pauvreté relative à 60% du niveau de vie médian européen. Ce mode de mesure est critiqué pour être plus une mesure des inégalités que de la pauvreté[1], ce qui se traduit par des effets contre-intuitifs : un enrichissement de la population la plus riche, au-dessus du revenu médian, ou de la population la plus pauvre, en dessous du niveau de pauvreté, ne change rien à l'indicateur, tandis qu'inversement un appauvrissement de la classe moyenne en faisant passer une partie sous le revenu médian va faire baisser ce dernier et réduire la pauvreté apparente, un enrichissement inverse augmentant le revenu médian avec l'effet inverse (augmenter la pauvreté)[2].. Ces deux mesures dévoilent deux regards sur le problème de la pauvreté, deux approches politiques que l'on pourra en première approche qualifier de socialiste et de libérale. A travers le prisme socialiste, la pauvreté pose avant tout un problème d'exclusion ; l'homme ne se réalise qu'au sein de rapports sociaux et les inégalités de richesse sont des sources de discrimination. La vision libérale donne elle la primauté à l'individu, l'important étant la satisfaction de ses besoins fondamentaux. Pauvreté globale, développement humain Articles détaillés : Indicateur de pauvreté et Indice de développement humain.

Table de chirurgie, Nigéria. Outre la dimension pécuniaire, la pauvreté s'exprime sous des dimensions regroupées sous le terme de « pauvreté humaine ». Il s'agit des dimensions sanitaire, éducationnelle, sociale, culturelle, et politique de la pauvreté. Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a créé en 1990 l’indice de développement humain, puis deux indicateurs synthétiques de pauvreté : l'IPH-1 et l'IPH-2 (Indicateur de Pauvreté Humaine). Ces indicateurs sont très corrélés.

560


Pauvreté des potentialités La pauvreté des potentialités ou des capacités exprime le manque de moyens permettant de sortir de la pauvreté. Évaluation de la pauvreté dans le monde Les estimations de la pauvreté dépendent des définitions utilisées. Ainsi, d’après le Programme des Nations unies pour le développement, les pays où la pauvreté est la plus forte sont des pays d’Afrique, en particulier les pays les moins avancés[3]. Les indicateurs du Pnud permettent d’établir des comparaisons entre pays ; ainsi, vers 2005, •

le Tchad est le pays où la pauvreté humaine est la plus forte, et la Sierra Leone est le pays où le développement humain est le plus faible ;

l’Islande est le pays à plus grand développement humain, et la Suède à plus faible pauvreté humaine [4].

En 2008[5], la Banque mondiale a fixé à 1,25 dollar américain par jour le seuil de pauvreté international, contre un dollar précédemment. Le nouveau seuil représente le seuil de pauvreté moyen des 10 à 20 pays les plus pauvres. Selon ce nouveau critère, 1,4 milliard de personnes dans le monde en développement vivent avec moins de 1,25 dollar par jour en 2005, contre 1,9 milliard en 1981. Le taux de pauvreté mondial a été divisé par deux (de 52 % à 26 %), mais il est stable en Afrique subsaharienne (50 %). Pour les pays à revenu intermédiaire, la Banque mondiale trouve plus indiqué de fixer le seuil de pauvreté à 2 dollars par jour, ce qui donne un total de 2,6 milliards de personnes sous ce seuil. Selon le seuil de pauvreté de 1 dollar par jour en PPA 1985, la majorité des pauvres se trouvent en Asie du Sud (39%), Asie de l'Est (33%) et en Afrique sub-saharienne (17%). Les pays comptant plus de la moitié de leur population sous le seuil de pauvreté sont: Guatemala, Guinée-Bissau, Inde, Kenya, Lesotho, Madagascar, Népal, Niger, Sénégal, et Zambie.[réf. souhaitée] Évolution de la pauvreté dans le monde POO Selon un rapport de la Banque mondiale publiée le 26 août 2008, le nombre des pauvres dans le monde a diminué de 500 millions, et leur proportion dans la population totale est tombée de 52 % à 26 % entre 1981 et 2005[6]. % de personnes vivant avec moins de[7] 1.08$1993 2.15$1993

1981 40,4 66,7

2001 21,1 52,9

Ces progrès diffèrent selon les régions. L'Asie de l'Est affichait le taux de pauvreté le plus élevé du monde avec 80 % en 1981. Ce taux est tombé à 18 % et 600 millions de personnes y sont sorties de la très grande misère. Le taux de pauvreté recule aussi en Asie du Sud, en Amérique latine, aux Caraïbes, au Moyen Orient et en Afrique du Nord, cependant le nombre des très pauvres ne baisse pas. Le taux de pauvreté de l'Afrique subsaharienne n'a pas diminué depuis vingt-cinq ans (50 %). Le nombre de très pauvres (en moyenne, moins de 0,70 dollar de revenu par jour) a pratiquement doublé, passant de 200 à 380 millions de personnes. En 2015, un tiers du milliard de pauvres du monde habitera l'Afrique subsaharienne [6]. Les inégalités régionales s'accroissent donc surtout aux dépens de l'Afrique noire. Si l'on prend l'indicateur de pauvreté à 1,08$. En 1981 un pauvre sur dix vivait en Afrique ; en 2003 c'est près d'un sur trois. L'autre grande zone où la pauvreté s'est accrue regroupe les pays de l'URSS. Elle a explosé après l'effondrement du bloc socialiste de 1990, la situation semble cependant s'améliorer sensiblement ces dernières années. Les deux grandes zones où la pauvreté a régressé sont l'Asie de l'est et l'Asie du sud, avec un résultat un peu moins bon pour l'Inde que dans le reste de la région. Enfin l'Amérique Latine, les Caraïbes et le Moyen Orient restent relativement stables[7]. Cette mesure de la pauvreté et de son évolution contrarie l'idée popularisée dans certains milieux politiques que la situation économique se dégrade pour les plus pauvres du fait de la mondialisation et

561


plus généralement du capitalisme ; elle suscite donc scepticisme et critique. Par exemple selon Thomas Pogge (un philosophe de la justice, et non un économiste) : « les méthodes de calcul de la Banque Mondiale sont extrêmement douteuses. Il y a des raisons de penser qu’avec une méthode plus plausible on observerait une tendance plus négative et une pauvreté beaucoup plus étendue (…) Tant que la méthode actuelle de la Banque mondiale et les données qui se basent sur elle conserveront leur monopole dans les organisations internationales et dans la recherche universitaire sur la pauvreté, on ne pourra pas prétendre prendre ce problème réellement au sérieux[8]. » Pauvreté par pays •

Pauvreté en France

Lutte contre la pauvreté Historique

Un clochard à Paris en 1898 par Eugène Atget. Des actions de lutte contre la pauvreté avaient lieu dans les sociétés mésopotamiennes plusieurs siècles avant le début de l'ère chrétienne[réf. souhaitée]. En Europe, l'essor du christianisme implique une forme de solidarité nouvelle, puisqu'elle est prise en charge par des institutions et qu'elle devient un devoir chrétien. Malgré tout, il existait une solidarité antérieure [réf. souhaitée]. Ce changement implique une nouvelle conception, la pauvreté théologique. La pauvreté est dans la conception chrétienne un état de fait qui dans le cadre d'un monde régi par le divin ne peut être éliminée. Elle est souvent perçue comme un châtiment et menace l'âme du chrétien de l'oisiveté, mère de tous les vices. La lutte contre la pauvreté passe donc par la remise au travail. Ainsi la pauvreté n'est pas due à un dysfonctionnement de la société mais aux individus eux-mêmes. Le traitement de la pauvreté est laissé à la volonté individuelle des riches. Les XVIIe et XVIIIe siècles apportent sur cette notion un grand bouleversement. En France, l’abbé de Saint-Pierre en 1724 est l'un des premiers à réfléchir sous un jour nouveau à cette question. Non pas sur la cause fondamentale des inégalités mais il cherche à concilier utilité et philanthropie. Il préconise le retour au travail comme moyen principal de la lutte contre la pauvreté et dans le même temps contre un facteur d'entropie sociale. C'est dans ce cadre de pensée qu'est mis en place le système de l'hôpital général. Très rapidement la population enfermée dans les établissements parisiens atteint le seuil de 6.000 personnes, soit 1% de la population de l'époque. Les provinces furent également gagnées par ce mouvement de réaction à la misère et, à la veille de la Révolution, on comptait 32 hôpitaux généraux dans tout le pays. Mais ce mouvement dépasse largement la France, cette politique d'internement forcé des pauvres a affecté l'ensemble des états européens. En Angleterre, dès 1575, un acte d'Elisabeth I instituait des établissements visant « la punition des vagabonds et le soulagement des pauvres ». Les "Houses of correction" qui auraient dues être présentes dans chaque comté vont laisser la place aux workhouses qui dans la seconde moitié du XVIIIe siècle trouveront leur véritable expansion. Foucault note qu'en « quelques années, c'est tout un réseau qui a été jeté sur l'Europe. » En Hollande, en Italie, en Espagne, en Allemagne se créent également des lieux d'internement de même nature [9].

562


Cette politique d'enfermement systématique apparaît maintenant inhumaine et dangereuse au plan sanitaire [10]. Elle fut contestée par les philosophes des Lumières et finalement abandonnée. En France, la révolution enclenche une évolution dans la conception de la pauvreté. La pauvreté devient l'expression de dysfonctionnements dans la société [11]. Un traitement laïc et social de celle-ci nécessite un questionnement de son origine et induit de nouvelles réponses. À partir du moment où le principal facteur de la pauvreté est un facteur économique, bien que le discours moral ne soit pas absent des débats de l'époque, le principe de la redistribution des richesses et des allocations devient possible et même nécessaire aux nouveaux principes de la République. Les personnes prises en charge font partie de catégories spécifiques : veuves, orphelins. La mise en place de l'État-providence dans des pays développés étend l’aide sociale. Formes de lutte contre la pauvreté Selon le lieu et l'époque, plusieurs solutions ont été envisagées : •

institutions caritatives (là encore avec une impulsion religieuse), aidant les pauvres et faisant appel au public ou aux autorités pour se financer ;

assurances privées et assurances mutuelles (notamment « caisse de secours » syndicale) ;

intervention de l'État, sous différentes formes ;

révolution.

De même, la forme de l'action est très variable, et parfois même répressive : •

aides en argent ;

aides en nature ou, équivalent moderne, en bons d'achat utilisables seulement pour certains produits, ou par des services réservés (aide au logement, logement social) ;

fourniture de travail, ponctuel ou régulier ;

répression de l'oisiveté, de la mendicité ;

encouragement à la migration, (parfois : expulsion) ;

voire extermination ;

contrôle des naissances, parfois sélectif.

Enfin, les pauvres aidés varient également : •

vieillards et invalides ;

veuves et orphelins, enfants abandonnés faute de ressources (ou pour d'autres raisons sociales, lorsque l'enfant hors mariage représentait une tache) ;

enfants en général ;

adultes actifs sans problème de santé (mais au chômage) (plus récent, sauf marginaux).

563


Intervention étatique

Russell Lee, Men in transient camp near Hagerman Lake, Michigan - Repas dans un camp de chômeurs dans les années 1930 aux États-Unis. Depuis le XIXe siècle, certains pays occidentaux ont tenté de remédier à la pauvreté en instituant des garanties de ressources minimales.

Pour les enfants : •

principe de gratuité des études primaires ;

allocations familiales ;

interdiction de travail trop dur avant un âge donné (bien que la lutte contre la pauvreté future du travailleur physiquement mal développé n'ait été en l'occurrence qu'un souci secondaire par rapport à celui de disposer de soldats physiquement aptes...),

institutions pour orphelins et enfants abandonnés, et, plus récemment, pour enfants retirés à leurs parents jugés inaptes.

Pour les adultes, l'État peut chercher à : •

réglementer le travail (salaire minimum, protectionnisme afin de protéger le travail et donc les revenus existant), ou au contraire à le déréglementer pour favoriser le dynamisme économique ;

organiser la circulation des denrées fondamentales (prix maximum ; mise en réserve et distribution par le souverain, ainsi qu'il est attesté dans les civilisations les plus anciennes),

favoriser des institutions caritatives ou sociales,

souvent, organiser des programmes de « grands travaux » assurant du travail au peuple, du moins en apparence (car pour financer ces travaux, il faut taxer d'autres agents économiques, ce qui limite leurs ressources nécessaires à la réalisation de leurs propres projets : l'effet global n'est donc pas forcément positif, tout dépend du type d'action, et de la valeur réelle de l'ouvrage—une muraille, une route, l'assèchement de marais ou la construction d'une pyramide n'ont évidemment pas, à long terme, les mêmes effets sur la pauvreté).

Mais c'est surtout au milieu du XXe siècle que certains États s'engagent dans un programme d'intervention directe massive, en prenant le contrôle des institutions privées (caisses de retraite, assurances chômage) et en diversifiant ses interventions; Les aides au revenu sans condition d'utilisation sont plus récentes. L'Allemagne fut l'une des premières à l'établir. En France, le Revenu minimum d'insertion (RMI) fait partie de ce filet de sécurité censé empêcher des personnes de tomber dans la pauvreté. La loi instituant le RMI fut l'une des rares lois votées par l'Assemblée nationale sans une seule voix s'y opposant.[réf. souhaitée] Des associations mènent également une lutte contre la pauvreté. Intervention à l'échelle mondiale

665 bis 564


Bidonville à Jakarta. L'ONU a également mis en place un plan de réduction de la pauvreté au sein de ses Objectifs du millénaire, ratifiés en 2000 par les États membres, et qui est depuis une priorité mondiale [12]. Le premier objectif du millénaire se donne deux cibles : 1. « réduire, entre 1990 et 2015, de la proportion de personnes dont le revenu est inférieur à un dollar par jour, ce qui concerne plus d'un milliard de personnes. » et 2. « une réduction des populations souffrant de faim entre 1990 et 2015. Elle concerne, selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), environ 840 millions de personnes : un chiffre en constante augmentation notamment avec l'explosion démographique mondiale. ». La Banque mondiale a pour mission de lutter contre la pauvreté en finançant des projets pouvant réduire la misère. L'Unicef lutte en particulier contre la pauvreté des enfants. Certaines organisations non gouvernementales luttent également contre la pauvreté : Oxfam, ATD Quart Monde Une nouveauté récente : l'évaluation des politiques publiques contre la pauvreté Comme dans les autres domaines politiques, l'évaluation de l'efficacité concrète et réelle des politiques de luttes contre la pauvreté est près peu développée [13]. Les propositions et les opinions sont pour l'essentiel déterminés des a priori théoriques ou des cas ponctuels rencontrés, quasiment jamais par l'analyse d'expérience selon une méthodologie rigoureuse ; l'idée même qu'on peut faire des expériences sur un tel sujet est souvent jugée choquante [14]. Néanmoins le domaine commence à percer, avec la constitution d'équipe de recherche[15] qui publient des résultats précis et exploitables[16], et l'attribution de prix prestigieux à des chercheurs du domaine et leur apparition dans des media grand public [17]. Formes de pauvreté

Pauvreté marginale : sans-abri aux États-Unis [18]

Serge Paugam

distingue trois formes de pauvreté :

565


La pauvreté intégrée décrit la situation de pays ou de régions économiquement en retard. Comme la pauvreté est depuis longtemps largement répandue, les pauvres ne sont pas stigmatisés et bénéficient de la solidarité familiale ou de la socialisation par une pratique religieuse qui reste intense. L'économie informelle est particulièrement développée. C'est une pauvreté sans exclusion (ou, plus exactement, l'exclusion suit sa dynamique propre indépendamment de la pauvreté).

La pauvreté marginale correspond à la pauvreté d'une petite partie de la population au sein d'une société prospère. Ces pauvres, considérés comme des « cas sociaux » inadaptés au monde moderne sont fortement stigmatisés.

La pauvreté disqualifiante concerne les sociétés post-industrielles touchées par des difficultés économiques. Les pauvres sont considérés à travers l'image de la chute ou de la déchéance. L'angoisse du chômage et de l'exclusion touche une grande partie de la société.

En appliquant ce modèle aux différents pays d'Europe on peut distinguer plusieurs grandes régions : •

Au Sud, l'Italie, la Grèce, le Portugal ou l'Espagne ont des taux de pauvreté plus importants (plus de pauvres, et des pauvres plus démunis) qu'au Nord, mais les pauvres sont bien intégrés dans la population ; ils ne sont pas stigmatisés.

Au Nord (pays scandinaves), le système préventif est très développé et maintient le niveau de vie des pauvres au prix d'un contrôle étroit de leur vie privée. Une situation de pauvreté marginale qui correspond également grosso modo à la situation de la France des années 60 et 70.

en France, la pauvreté disqualifiante domine.

Une femme et son chien à Rome. Par ailleurs, il y aurait en France une double institutionnalisation de la pauvreté : •

d'une part par le revenu minimum d'insertion (RMI), sorte d'officialisation de la pauvreté,

d'autre part en déléguant la distribution alimentaire aux associations comme Les Restos du cœur, qui à l'origine avaient été conçu comme un palliatif temporaire et qui est maintenant pleinement intégré à la gestion de la pauvreté.

Pauvreté et politique Les appréciations divergent sur l'évolution de la pauvreté. En général, les interventionnistes étatiques ont tendance à la voir gravement croître (et à préférer les indicateurs relatifs) alors qu'au contraire les libéraux ont tendance à trouver que la pauvreté est plutôt en régression. De même, le clivage est similaire sur les causes et les remèdes : les uns pensant que la pauvreté résulte d'un manque d'intervention des pouvoirs publics, les autres estimant au contraire que la meilleure façon de lutter contre la pauvreté est de laisser les institutions caritatives et les âmes charitables agir. Durant la Révolution française est apparu un moment le « Quatrième ordre », celui des pauvres journaliers, des Infirmes, des Indigents... à côté des trois « ordres » (Noblesse, Clergé, tiers état) convoqués aux États généraux[19].

566


Le cercle vicieux de la pauvreté La pauvreté résulte généralement de conditions de départ défavorables (mauvais accès à la formation, santé déficiente, ...), et parfois d'accidents (destruction de biens, accident de santé, perte d'emploi, etc.). Mais cela engendre souvent un cercle vicieux. La pauvreté oblige à se loger à bas prix, donc dans des quartiers ayant mauvaise réputation, où il y a peu de travail et une offre éducative dégradée, une criminalité sinon plus élevée du moins plus violente, une prévention médicale moins active, etc. Les chances de trouver un revenu par le travail sont moindres, la tentation plus forte de faire appel au travail illégal ("au noir"), à des sources de revenu illusoires (loteries, paris) ou dangereuses (crime, drogue) ou encore dégradantes (prostitution), les risques d'accidents sont plus importants, et l'exploitation par les mafias, ou groupes organisés, sont des facteurs de désocialisation, voire d'une insécurité à la fois personnelle et globale. Ce phénomène peut toucher les enfants et les adolescents, qui dans un tel contexte commencent leur vie avec un handicap, même si le pire n'est nullement atteint pour eux. Dans les pays en développement, où les ressources sont rares, les conséquences sont encore plus marquées (famines, catastrophes sanitaires...). Annexes Bibliographie •

Aurélien Purière, Assistance sociale et contrepartie, L'Harmattan, 2009.

Alain Bihr et Roland Pfefferkorn, Le Système des inégalités, Paris, La Découverte, 2008.

Jean-Paul Fitoussi et Pierre Rosanvallon, Le Nouvel Âge des inégalités, Paris, Le Seuil, 1996.

John Galbraith, « Comment avoir la conscience tranquille face à la présence des pauvres ? », 1985

Majid Rahnema, Quand la misère chasse la pauvreté, Fayard/Actes Sud, 2003.

Roland Pfefferkorn, Inégalités et rapports sociaux. Rapports de classes, rapports de sexes, Paris, La Dispute, 2007.

« Pour en finir avec la pauvreté », Regards croisés sur l'économie, n° 4, 2008/2. [lire en ligne]

Filmographie •

Le Kid, Charlie Chaplin, 1921

Los Olvidados, Luis Buñuel, 1950

Articles connexes •

Mendicité, Mendicité organisée

Misère, Sous-prolétariat, Lumpenprolétariat, Travail des enfants

Inégalités de revenu, Seuil de pauvreté

Travailleur pauvre, Sans domicile fixe, sans-papier

Précarité, Exclusion sociale

Pauvreté en France, Pauvreté aux États-Unis

Pays les moins avancés, Classement des pays selon l'indicateur de pauvreté

Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté, Programme des Nations unies pour le développement

567


Bidonville

Récupération informelle des déchets

Transferts conditionnels en espèces ou (TCE) (programmes de lutte contre la pauvreté par conditionnant du paiement de l'aide sociale au fait que le bénéficiaire s'acquitte de certaines obligations ou remplisse certains critères.

Liens et documents externes •

Journée Mondiale du Refus de la Misère: 17 Octobre reconnue par l'ONU

Whiteband.org: (en) Global Call to Action Against Poverty

Historiographie : Les pauvres :physiologie de la misère (1841) par Louis Mathurin Moreau-Christophe (1799-1881).

Objectifs du millénaire Le blog de référence de l'actualité des objectifs du millénaire de l'ONU]

Comité consultatif de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale Le rôle de ce comité est de conseiller le gouvernement du Québec quant aux actions mises en œuvre dans le cadre de la Stratégie nationale de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.

Notes et références 1.

↑ Philippe Manière, L'Aveuglement français, 1998, p.236-237

2.

↑ et ça n'est pas une situation seulement théorique, selon l'IFRAP La forte hausse du SMIC a provoqué une augmentation du nombre de pauvres en France

3.

↑ (en) Human development report 2007/2008, Pnud, page 229–242

4.

↑ (en) Human development report 2007/2008, Pnud, page 240–241

5.

↑ De Récentes Estimations Indiquent Que 1,4 Milliard De Personnes Vivent Avec Moins De 1,25 Dollar Par Jour, Mais Les Acquis De La Lutte Contre La Pauvrete Restent Positifs, communiqué de presse n°:2009/065/DEC de la Banque mondiale, Washington, 26 août 2008.

6.

↑ a et b La proportion de pauvres dans la population mondiale a diminué de moitié depuis 1981, Le Monde, 27 août 2008

7.

↑ a et b How have the world’s poorest fared since the early 1980s? Shaohua Chen et Martin Ravallion, banque mondiale.

8.

↑ Que savons-nous de la pauvreté dans le monde ? Observatoire des inégalités

9.

↑ Voir Michel Foucault, Histoire de la folie à l'âge classique

10. ↑ De nombreuses références existent, notamment les monographies consacrées à l'hisoire d'un Hopital : L'Hotel-Dieu et l'hôpital général de Meaux aux XVIIe et XVIIIe siècles : étude des institutions et des populations reçues, Martin François, 1985 11. ↑ Vote de la Convention girondine, le décret du 19 mars 1793 affirme, conjointement au droit au travail, le droit à l'assistance pour tout homme hors d'état de travailler; les secours publics sont une « dette sacrée » 12. ↑ Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) 13. ↑ leçon inaugurale d'[Esther Du flo] au collège de France, Expériences, Science et Lutte contre la pauvreté, page 16 et suivante]

568


14. ↑ on observe parfois le même phénomène en médecine : si un remède semble prometteur, pourquoi ne pas immédiatement l'offrir à tous les malades ? 15. ↑ [http://www.povertyactionlab.org/ Le Laboratoire d'Action contre la Pauvreté Abdul Latif Jameel (J-PAL), fondé en 2003 au Massachusetts Institute of Technology par exemple 16. ↑ voir par exemple Fighting Poverty: What Works? 17. ↑ Esther Duflo par exemple 18. ↑ Les Formes élémentaires de la pauvreté par Serge Paugam, PUF, Paris, mars 2005. 19. ↑ Cahiers du Quatrième Ordre Fin de l’article. Je suis insatisfait de cet article de Wikipédia. Pour autant, je ne vais pas fustiger ses auteurss : on comprend bien qu’ils se sentent engagés face à ce récurant et universel problème. Mais il faut avoir été pauvre un moment de son existence pour arriver et comprendre à définir des causes non connues– ou sous estimés - même par ceux qui luttent contre ce fléau. Cela tombe bien pour vous : j’ai été SDF trois ans, j’ai connu en outre des conditions de cavales pendant quatre ans et suis Rmiste depuis 2005. Je peu donc vous en parler en connaissance de cause. Voici ce qui ne va pas : - Cet article s’appuie trop sur du politiquement correct. Par exemple, il cite des statistiques et des politiques mises en place par l’ONU. Or, il ne tient pas compte des dogmes malthusiens et eugénistes qui prévalent parfois au sein de cette institution (problème défini dans « La Terrible Menace Illuminati »). Il peut y avoir une exploitation politique hypocrite (cachée, occulte) de cette pauvreté, matérielle comme idéologique : d’après les eugénistes et les malthusiens, les pauvres sont des tarés, des inadaptés, une dégénérescence génétique de la race humaine qu’il faut éradiquer si l’on souhaite un maintient de la race ou son évolution supérieure. Pour ces gens, le pauvre est devenu l’ennemie. Il ne faut pas l’aider car d’une part, cela augmente son temps de souffrance sur Terre (il est et restera inadapté) et incombe un coût et un poids pour les sociétés. Enfin, ce dogme est accouplé à un autre qui définie que l’humanité est trop nombreuse et qu’il faut en réduire drastiquement le nombre. Devinez quoi : ce sont les pauvres qui sont essentiellement visés ! - Il ne tient pas assez compte non plus de l’origine colonial de la pauvreté dans certains pays, ou en voulant transformer ces peuples dans un modèle social qui nous ressemble (détruire leur culture), en ayant exploité immodérément leurs ressources, en épuisant leurs sols et leurs réserves d’eau (cultures intensives), en les poussant parfois à des guerres interminables, en les "citadinisant" et les coupant de leurs origines nomade, pastorale ou agricole, en y mettant en place des tyrannies qui spolient et terrorisent leur peuple, le nombre de déficients psychiatriques et de personnes démunies ne fait qu’y empirer graduellement. - Il ne tient pas compte du tout que le modèle capitaliste n’a pas intérêt de résoudre le problème de la pauvreté : c’est une forme de chantage efficace qui pousse les gens à se lever tôt et à aller travailler afin de l’éviter. Les SDF des rues sont autant d’exemples flagrants de ce qui peut nous arriver si on ne respecte pas ce principe. - Il ne met pas en évidence que les gens sans papier et/ou recherchés pour délits et crimes sont plongés d’office dans la précarité. Cela génère un cercle vicieux qui favorise le crime organisé et la délinquance : pour échapper au syndrome de pauvreté absolu, ceux-ci commettent des actes qu’ils ne réaliseront pas dans des conditions de vies normales. - Il ne tient pas compte que dans les pays dit émergeants ou sous développés, une entraide sociale au sein même du peuple, en minimise les souffrances. De même, dans les sociétés primitives, un pauvre peut généralement s’installer sur des terres qui ne lui appartiennent pas, à conditions que cette terre n’est pas déjà exploitée par un groupe. Ainsi il échappe à l’extrême pauvreté. Il n’y a pas de persécution ou de criminalisation de la pauvreté comme on en connaît dans nos pays riches. Les facteurs climatiques ne rentrent pas assez en ligne de compte : il est difficile de devenir riche pour la masse dans un pays désertique, polaire ou ne disposant que peu de ressources (Iles par exemple).

569


Pourtant, des générations d’humains y ont survécus pendant des millénaires avant que les grands ensembles occidentaux viennent « y foutre leur bordel ». Est-ce que les collectivités esquimaudes traditionnelles sont à considérer comme « pauvres » parce qu’elles vivent sur un modèle qu’on se permet de juger « dépassé » ou « primitif ». Notre type de société a inclus la pauvreté comme une référence incontournable en temps qu’outil politique de contrainte et de domination. Rajoutons que si le caractère d’égoïsme est évident, il y a peut-être aussi un minimum de masochisme dans l’esprit de ceux qui favorisent et exploitent la pauvreté à des fins politiques. - Il ne tient pas assez compte des inégalités sociales qui expliquent à elles toutes seules une bonne partie de la pauvreté sur terre. En effet, 400 personnes détiennent à elles seules plus de 40% des richesses mondiales. Ces égoïstes, malades mentaux de la cupidité, sont responsables d’une somme de misère proportionnelle à leur richesse personnelle. Vu qu’il y a une quantité d’argent et de propriété limitée sur Terre, ce qu’ils stockent abusivement ne profite pas au reste des humains. Il est tellement évident que l’extrême richesse est criminelle que personne de nanti ne s’en rend compte ou s’en pose la question. - Le principe de propriété, appliqué comme un droit absolu, nuit fortement aux individus pauvres et les empêche de s’organiser afin de sortir de la pauvreté extrême. Par exemple, un riche portera plainte contre un SDF qui s’installera sur une de ses terres, même s’il y va jamais et ne l’exploite pas. La police expulsera le SDF. N’ayant plus aucune alternative naturelle, ce dernier retournera en ville grossir le rang des bénéficieras des aides diverses. On crée donc une mentalité d’assistés chez ces gens ! - L’argent est devenu incontournable pour mener une existence de base considérée comme « normale ». Beaucoup de pauvres ne le sont pas parce qu’ils sont « incapables », mais parce que le système en produit par quotas et organise la société de sortes à les maintenir dans cet état. Ils ont le tord d’être « moins capables » ou « moins volontaires » dans ce que le système attendait d’eux ; en revanche, ils possèdent d’autres talents qui font qu’ils s’en sortiraient très bien si le système les laissait s’organiser par eux-mêmes et les y aidaient un petit peu. - En France, une grande partie de la pauvreté n’est pas le fait d’insuffisance psychiatrique, ni de la dépendance à des toxiques comme l’alcool ou les drogues, mais uniquement le fait d’une politique de délocalisation des entreprises à l’étranger et du manque d’emploi chronique qui a su s’imposer. Ce n’est donc pas la faute de ces gens d’être pauvres, c’est là le fruit d’une politique délibérément planifiée et exécutée. Je dirais que ce n’est pas ces gens qui sont inadapté, mais ce type de société qui est inadapté aux aspirations humaines en général ! - Il ne tient pas assez compte du fait, qu’en France par exemple, les individus psychiatriquement atteints sont relâchés dans les rues, l’hôpital n’ayant plus les moyens de les traiter sur place. Ils n’ont généralement pas les moyens de se débrouiller pour échapper à une vie de misère et peuvent même être les victimes de tous les abus. Le désistement financier du gouvernement dans le domaine psychiatrique a pour conséquence perverse de grossir le flot des pauvres sachant que parallèlement le phénomène de pauvreté induit aussi son lot d’aliénation. Les conditions requises pour les soins, comme celles pour la prévention de telles maladies, ne sont pas présentes. Cela se traduit par un cercle vicieux de la pauvreté (voir schéma en fin d’article). - Souvent, on défini la pauvreté par un seuil de revenu en deça duquel on est considéré comme pauvre. Par cette approche statistique, on ignore tout simplement les causes dont je viens de débattre de même qu’on occulte les différents degrès de pauvreté. - Les formes de luttes contre la pauvreté sont trop assujetties au capitalisme et aux valeurs basées sur l’argent. Ceux la même qui détiennent le monopole de la richesse peuvent donc influencer les conditions qui l’entretiennent. Notez bien qu’ils auraient largement les moyens d’éradiquer la faim dans le monde, par exemple, mais qu’ils ne le font pas. Ce serait un principe contre productif : dans le capitalisme, on n’investie que dans ce qui rapporte ! - Enfin et c’est certainement surprenant, il y a des personnages qui, tout en s’organisant pour s’épargner les souffrances de la pauvreté extrême, vivent pauvrement (modestement est peut-être moins péjoratif) car c’est leur choix de vie. En fait, il nous reste à définir qu’est-ce vraiment que la richesse pour expliquer la pauvreté. Est-ce c’est le fait de posséder de l’argent ? Est-ce que c’est le fait de crouler sur la technologie et de s’habiller avec des vêtements de marque ? Où est-ce que c’est le fait de disposer du minimum vital et de vivre sa vie digne, libre et comme on l’entend ? Vaste question à portée philosophique.

570


Il y a d’autres argumentations qui auraient leur place ici. On s’arrêtera là, car vous l’avez compris, le problème de la pauvreté dans le monde est lié à deux facteur primordiaux : l’égoïsme et la cupidité. Tant qu’on n’osera pas à s’attaquer au problème sous cet angle, toutes les mesures prises seront autant efficaces qu’un pansement sur une jambe de bois et ceux là même qui organisent la misère, continueront librement à s’amuser à en créer les conditions !

Le cercle vicieux de la précarité. Pauvreté et santé mentale : http://www.entraide.be/uploads/media/05-2008_sante_mentale.pdf PDC : (Parti Démocrate Chrétien) [Suisse]. Voir UDC (Union Démocratique du Centre). Pennée : Se dit des feuilles et des folioles (lobes de feuilles composées), disposés comme les barbe d'une plume. Perdurer : Continuer d’être, se perpétuer. Peretti Achille : Voici ce qu’en dit Wikipédia Achille Peretti est un homme politique français, né le 13 juin 1911 à Ajaccio et décédé le 14 avril 1983 à Neuilly-sur-Seine d'un arrêt cardiaque lors d'une réception officielle. Biographie Il étudie le droit à Montpellier et est avocat à Ajaccio. Il participe à la Résistance. En 1944, il est directeur adjoint de la sécurité nationale auprès du gouvernement d'Alger. Il assure la protection du général de Gaulle lors des journées d'août 1944 à Paris. Il occupe diverses responsabilités dans la vie économique : président du journal l'Intransigeant, de la compagnie minière de l'Est-Oubangui ainsi que de la Compagnie française du Haut et Bas-Congo. Achille Peretti est conseillé de l'Union française de 1952 à 1958. Il est élu député UNR de la Seine en 1958 et constamment réélu sous les diverses étiquettes gaullistes (UD-Ve République, UDR). Il est élu président de l’Assemblée nationale le 25 juin 1969, en remplacement de Jacques Chaban-Delmas, nommé premier ministre. Il préside cette assemblée pendant le reste de la 4e législature jusqu’au 1er avril 1973. Après les élections, il ne parvient pas à conserver la présidence de l'Assemblée nationale qui échoit à Edgar Faure mais reste député. Il est ensuite nommé membre du Conseil constitutionnel le 4 mars 1977. Il y siège jusqu'à son décès. Il a été vice-président du Conseil général de la Corse de 1945 à 1951, maire de Neuilly-sur-Seine de 1947 à sa mort et conseiller général des Hauts-de-Seine.

571


Il est aussi connu pour avoir été le père politique de Nicolas Sarkozy dont la mère Andrée Mallah fut sa secrétaire, qui fut son successeur à la mairie de Neuilly-sur-Seine après sa mort, et avait épousé en premières noces une de ses nièces, Marie-Dominique Culioli. La cinquante-huitième promotion de commissaires de police issus de l'école nationale supérieure de la police, entrée en fonction en 2008, porte son nom. Mandats de député •

Député de la Seine puis des Hauts-de-Seine de 1958 à 1977

vice- président de l’Assemblée nationale de 1964 a 1969

Président de l’Assemblée nationale de 1969 à 1973

Mandats locaux •

vice-président du Conseil général de la Corse de 1945 à 1951

Maire de Neuilly-sur-Seine de 1947 à 1983

conseiller général des Hauts-de-Seine de 1970 à 1983

Décorations •

Commandeur de la Légion d'honneur

Compagnon de la Libération

Croix de guerre 1939-45

Croix de guerre belge

Médaille de la Résistance avec rosette

Médaille de l'American Legion

Décorations espagnole, britannique et maltaise.

L’article sur Achille Peretti de Wikipédia est pour le moins, assez succin et politiquement correct. Il passe sous silence bien des faits qui ont fait attribuer à cet homme, une réputation sulfureuse. Par exemple, le fait qu’il ait tenté de se suicider alors qu’il était soupçonné et accusé d’être le grand patron de la « French Connection ». Périanthe : Ensemble des enveloppes florales (Calices et Corolles), qui entoure les Étamines et le Pistil. Péricycle : Quand on coupe un tronc, une branche ou une racine, et qu’on observe cette coupe sur sa face, le péricycle représente la zone la plus externe du cylindre central (le bois le plus jeune et l’écorce chez les arbres). Perturbation sensorielle : Perturbation des organes des sens. Péthidine (la) : (Marque de médicaments : Dolantine®, Demerol®) est un antalgique opiacé de puissance modérée réputée 10 fois plus faible que la morphine. Autrement, elle contient tous les autres inconvénients des opiacés. L'une de ces particularités est qu'elle ne provoque pas de spasme du sphincter d'Oddi comme les autres opiacés et peut donc être utilisée en cas de pancréatite ou d'angiocholite. (Réf. Wikipédia). “Pétro-étatique” : (Ou pétroétatique, néologisme). Association de deux mots se voulant signifier ici l’interaction et la connivence des industries du pétrole avec l’État dans les prises de décision de ce dernier. Pétrole : voir « Energie fossile ».

572


PH : La terre, les fruits, l’eau … tout ce qui est produit par la nature est soit acide, soit alcalin (inverse d’acide, on dit aussi « basique »), soit neutre, c’est à dire en équilibre chimique entre les éléments acides et ceux alcalins. Par exemple, l’eau et la salive sont neutres. On mesure ce taux d’acidité-alcalinité par ce qu’on appelle le PH. Il est question d’une échelle graduée qui va de 0 à 6.9 pour l’axe acidité (6.9 étant le moins acide) et de 7.1 à 14 pour celui d’alcalinité (14 étant le plus alcalin). En théorie, seule la mesure 7 est neutre, mais dans la pratique, en agricole, on considère comme neutre un PH de 6.7 à 7.3.

Echelle du PH (source http://chimge.unil.ch/Fr/ph/1ph8.htm ) Il existe différente techniques de mesures du PH, mais la plus pratique, la plus rapide et la moins chère est sans contexte celle du bâtonnet avec réactif coloré. En agriculture, il est important de connaître le PH moyen de ses sols. En effet, certaines plantes ne tolèrent pas des sols acides, d’autres l’inverse. Le PH réel d’un sol favoriserait donc certaines cultures et en empécherait d’autres. Cela n’est toutefois pas absolu car il existe des techniques pour modifier le PH d’un sol. Par exemple, neutraliser un sol acide avec un alcalin naturel comme la chaux agricole. Pharmacologie : discipline qui s’occupe de l’étude des médicaments et de leur emploi. Pharmacologiques (effets) : Étudiés et répertoriés comme tels par la pharmacologie. Pharmacopée : 1) Avec majuscule : recueil officiel pharmaceutique contenant la nomenclature des médicaments, leur composition, leurs effets, ...etc. (Naguère appelé Codex en France). 2) Avec minuscule : ensemble des remèdes autorisés en France Phénoménologie : Méthode de réflexion philosophique visant à comprendre, par une sorte d'auto-prise de conscience, des mécanismes intellectuels et spirituels, les structures transcendantes de celles-ci, et les essences des êtres. Phénoménologique : "... une définition d'attente et purement phénoménologique ..." (texte du livre). Signifie ici : une définition provisoire, empirique, au vue du peu de connaissances actuelles sur les processus internes intellectuels et spirituels. Physiologie : Science qui étudie les fonctions organiques par lesquels la vie se manifeste et se maintient sous sa forme individuelle. Physiologique (réaction): Ici ensemble des symptômes visibles du à la prise d’un psychotrope. Physiologique : (Fonction), une des fonctions organiques par lesquelles la vie se manifeste et se maintient sous sa forme individuelle. Physiologique : Relatif à la physiologie, qui concerne le corps (humain, pour ce qui nous concerne). Physiologiquement actif : Qui agit sur les fonctions organiques du corps. Physiologiquement inactif : Qui n'agit pas sur les fonctions organiques du corps. Phytoseiulus persimilis : le cannabiculteur excédé par le ravageur spider mite, passe alors un « contrat » avec un tueur implacalble. Phytoseiulus persimilis à le profile type pour exécuter cette tâche. Au sein de sa culture, va se liver une guerre implacable qui ne s’achévera qu’avec l’éradication du nuisible. Voici un petit Topo proposé par :

573


http://www.plantes-et-jardins.com/catalogue/catalogue4.asp?id_variations=3120 « Au sujet de : Acarien contre l'araignée rouge : Phytoseiulus persimilis PRINCIPE L’acarien prédateur : phytoseiulus a plus ou moins la même taille qu’un tétranique tisserand mais il est beaucoup plus mobile et a un corps en forme de goutte. Il se distingue également par sa couleur vert clair au début de son développement puis orangé. Depuis longtemps, il est utilisé contre l'araignée rouge. Par sa voracité et par son développement rapide, cet acarien prédateur peu exterminer entièrement un foyer de tétranique. Un adulte avale tous les stades de l’araignée rouge, environ cinq araignées adultes, 20 oeufs ou larves par jour. Quand il n’y a plus de proies le Phytoseiulus meurt. Contrairement à l’araignée rouge, le phytoseiulus n’apprécie pas l’air sec. L’humidité de l’air est surtout important pour les oeufs et les très jeunes acariens prédateurs. En vaporisant de l’eau sur les plantes, on peut remédier à ce problème, ainsi son taux de reproduction augmente alors que celui des araignées diminue. METHODE D'APPLICATION Les Phytoseiulus sont livrés à l’état de nymphes et d’adultes sur vermiculite dans un petit tube. Pour l’application il faut enlever le sticker de l’ouverture puis répandre les auxiliaires en saupoudrant sur une feuille dans l’ombre et sur la partie supérieure de la plante chaque secousse libère un peu moins de 10 acariens. Avec un petit tube, on peut traiter jusqu’à 25 plantes de 2 m de haut ou jusqu'à 25m². CONDITIONNEMENT Livré en flacon. Photo : BIOBEST N.V

Cette photo nous prouve que le Phytoseiulus persimilis s’attaque aussi aux larves de Thrips ( photo : http://store.evergreengrowers.com/prostores/servlet/Detail?no=236 ).

574


Et celle-ci nous prouve que le Phytoseiulus persimilis est sans pitié envers les tétraniques tisserand. (Photo : http://www.biotanic-culture.com/product.php?id_product=292 ).

Fin de l’article. Pierce Bush Barbara : Voici ce qu’en dit Wikipédia

Barbara Bush Barbara Pierce Bush, née le 8 juin 1925, en sa qualité d'épouse du 41e président des États-Unis d'Amérique, George Bush, fut la « première dame » des États-Unis du 20 janvier 1989 au 20 janvier 1993. Elle est également connue pour ses commentaires au goût âpre et ses avis parfois controversés. Biographie Elle naît le 8 juin 1925. Elle est le troisième enfant de Pauline Robinson (1896-1949) et de Marvin Pierce (1893-1969). Elle a eu six enfants d'avec son époux avec qui elle s'est mariée le 6 janvier 1945. •

George W. Bush (6 juillet 1946), 43e président des États-Unis (2000-2008).

Pauline Robinson « Robin » (20 décembre 1949 - 11 octobre 1953)

l'ancien gouverneur de Floride John Ellis « Jeb » (11 février 1953)

Neil Mallon (22 janvier 1955)

Marvin Pierce (22 octobre 1956)

575


Dorothy Walker « Doro » (18 août 1959).

Aujourd'hui Barbara Bush vit avec son mari à Houston au Texas. Ils étaient régulièrement les invités de leur fils, George W Bush et de leur belle fille Laura à la Maison Blanche. Précédé par

Barbara Bush

Suivi par

Nancy Reagan

Hillary Clinton Première dame des États-Unis 1989–1993 Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Barbara_Bush ». Catégories : Première dame des États-Unis | Famille Bush | Naissance en 1925 Fin de l’article. Barbara Bush est présente dans ce dictionnaire afin de mettre en valeur les mariages inter lignées élitistes. En effet, le sang des Pierce est Illuminati et vous retrouverez ce nom mélé à des événements dénoncés dans cette encyclopédie. Pierce William Luther : Voici ce qu’en dit Wikipédia.

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. William Luther Pierce, né le 11 septembre 1933, mort le 23 juillet 2002, était un homme politique américain d'extrême droite. Biographie Docteur en physique, il fonde en 1974 son propre parti, National Alliance, qui prône la ségrégation raciale et dit lutter pour le salut de la race blanche. William Luther Pierce était également allié au Parti nazi américain. Il est surtout connu pour avoir écrit, sous le pseudonyme d'Andrew McDonald, Les Carnets de Turner (The Turner Diaries), roman d'anticipation qui décrit un coup d'État mené aux États-Unis par des suprémacistes blancs. L'ouvrage est considéré comme ayant inspiré, par les scènes d'attentat décrites, plusieurs terroristes américains d'extrême droite comme Timothy McVeigh. Il a également écrit Hunter, un roman dans la même veine. William Pierce s'est également occupé d'émissions de radio destinées à promouvoir ses vues politiques et d'édition de musique raciste. Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/wiki/William_Luther_Pierce ». Catégories : Racisme | Naissance en 1933 | Décès en 2002 | Écrivain américain du XXe siècle Je trouve que le terme « extrême droite » qui désigne cet individu est inapproprié. Nazi, serait plus certain ! Pike Albert : Voici ce qu’en dit Wikipédia dans la page web http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Pike : Albert Pike est un avocat, un général confédéré et un écrivain américain né le 29 décembre 1809 à Boston et mort le 2 avril 1891 à Washington. Il fut un tribun du parti Whig avant de rejoindre le mouvement Know Nothing dans les années 1850. Il dirigea également pendant trente-deux ans l'une des plus importantes composantes de la francmaçonnerie des États-Unis: le Suprême Conseil de la Juridiction Sud du Rite écossais ancien et accepté. À ce titre, son nom apparaît fréquemment dans le cadre de théories du complot.

576


Biographie

Statue à Judiciary Square, Washington, D.C. Pike est né à Boston, Massachusetts. Il était le fils de Ben et Sarah (Andrews) Pike. Il passa son enfance à Byfiel et à Newburyport, dans le Massachusetts. Parmi ses ancêtres de l'époque coloniale, on compte John Pike, le fondateur de la ville de Woodbridge, dans le New jersey. Il étudia à Newburyport et à Framingham jusqu'à l'âge de 15 ans. En Août 1825, il réussit les examens d'entrée à l'Université Harvard, mais il renonça lorsqu'on lui réclama le paiement des frais pour les deux premières années et poursuivit ses études en autodidacte, devenant plus tard instituteur à Gloucester, Bedford, Fairhaven et Newburyport[1]. En 1831, il quitta le Massachusetts et partit vers l'ouest, s'arrêtant dabord à Saint Louis (Missouri), puis à Independence (Missouri). Là il se joignit à une expédition vers Taos, au Nouveau Mexique, vivant de chasse et de commerce. Pendant cette expédition, son cheval s'échappa, le forçant à couvrir à pied les quelques 750 km qui le séparaient de Taos. Il se joignit ensuite à une expédition de trappeurs vers Llano Estacado au Nouveau Mexique et vers le Texas. Il arriva finalement à Fort Smith (Arkansas)[2]. S'étant ainsi établi dans l'Arkansas en 1833, il y enseigna à l'école et ecrivit une série d'articles pour le journal Arkansas Adovcate de Little Rock (Arkansas), sous le pseudonyme de « Casca »[3]. . Ses articles connurent suffimamment de succès pour lui permettre de devenir membre du personnel du journal. Plus tard, grâce à la dot de son mariage avec Mary Ann Hamilton, il en devint l'un des actionnaires. En 1835, il en devint le propriétaire. Sous sa direction, dans un Arkansas divisé et instable politiquement, l'advocate promut les conceptions du parti Whig[3]. Il commença alors à étudier le droit et fut admis au barreau en 1837, année où il vendit l'Advocate. Il publia différents ouvrage de droit et de poésie. Ses poèmes, aujourd'hui oubliés, connurent une certaine notoriété [2]. Plusieurs volumes en furent publiés après sa mort par l'une de ses filles. Quand la guerre américano-mexicaine éclata, en 1846, Pike rejoignit la cavalerie. Il participa à la Bataille de Buena Vista[2]. Après cette guerre, il reprit son activité d'avocat à la Nouvelle Orléans. Fermement opposé à la sécession, il avait déclaré en 1854 que le Sud devait rester dans l'Union et rechercher l'égalité avec le Nord, mais que si le Sud était contraint à un statut inférieur, il serait préférable d'être en dehors de l’Union [4]. Il retourna en Arkansas en 1857. En 1859, on lui proposa de devenir docteur honoris causa d’Harvard [2], mais il déclina l’offre [5]. Lorsque la Guerre de Sécession éclata, en 1861, il rejoignit le camp des États confédérés d'Amérique[2]. Il fut nommé général (brigadier general) le 22 novembre 1861 et reçut un commandement en Territoire indien[2]. Il y entraîna trois régiments confédérés de la cavalerie indienne avec lesquels il participa à la Bataille de Pea Ridge en mars 1862. Après cette défaite des armées du Sud et une fuite dans les collines de l'Arkansas, il démissionna de l'armée confédérée. Arrêté le 3 novembre et détenu brièvement à Warren (Texas), il fut ensuite relâché et autorisé à rentrer en Arkansas [2]. Il vécut ensuite de différentes occupations. Il fut notamment l'éditeur du journal Memphis Daily Appeal de février 1867 à septembre 1868. Puis il s'installa à Washington en tant qu'avocat, plaidant de nombreux dossiers devant la Cour suprême des États-Unis. Suite à ses difficultés financières, le Suprême Conseil de la Juridiction Sud du Rite écossais ancien et accepté lui accorda en 1879 une pension de 1200 $ par an jusqu'à la fin de sa vie[6].

577


Père de 11 enfants, il mourut à Washington (District de Columbia) le 2 avril 1892 à l'âge de 81 ans, et fut enterré au cimetière d'Oak Hill, bien qu'il ait laissé des instructions demandant à être incinéré[2]. En 1944, ses restes furent transférés dans le temple maçonnique House of the Temple, quartier général du Suprême Conseil de la Juridiction Sud du Rite écossais ancien et accepté. Influence sur la franc-maçonnerie nord-américaine

Pike, revêtu des décors maçonniques de Grand Commandeur du Rite écossais ancien et accepté Albert Pike, après avoir été admis dans la fraternité the Independent Order of Odd Fellows en 1840, fut initié à la franc-maçonnerie en 1850, dans la loge Western Star n°2 de Little Rock[6]. Il reçut dabord les 10 degrés du Rite d'York entre 1850 et 1853, avant de recevoir d'Albert Mackey les 29 premiers degrés du Rite écossais ancien et accepté en mars 1853 à Charleston (Caroline du Sud)[6]. Il devint alors extrêmement actif au sein du Suprême Conseil de la Juridiction Sud du Rite écossais ancien et accepté, participant à la demande de Mackey à une profonde réécriture des rituels, de 1855 à 1861[6]. Il fut élu Grand Commandeur de cette juridiction en 1859 et le resta pendant trente-deux ans, jusqu'à la fin de sa vie. Son ouvrage ésotérique et initiatique le plus célèbre est « Morales et dogme » (Morals and dogma), publié en 1871, qui a pour but d'expliquer le symbolisme des 32 premiers degrés du Rite écossais ancien et accepté. Cet ouvrage fut traditionnellement offert aux francs-maçons américains à l'occasion de leur réception au 14ème degré du Rite écossais ancien et accepté jusqu'en 1974[6]. Controverses Albert Pike a fait l'objet de nombreuses critiques et controverses, notamment dans le cadre de théories du complot. Rôle dans le Ku Klux Klan Différents auteurs ont écrit qu'Albert Pike aurait occupé la position de chef de la Justice au sein du KKK[7], ou même qu'il aurait été l'un des pères fondateurs de cette sociéte secrète[8] [9] Léo Taxil Léo Taxil, dans son célèbre canular, prétendit entre autres qu'il faisait apparaître par des opérations magiques Lucifer sous la forme d'un beau jeune homme dans les soirées maçonniques de Charleston, USA[10].

578


Critiques de Morals and dogma

Morals and Dogma (1871) Dans le chapitre de Morals and dogma consacré à l'étude du symbolisme du 19e degré de ce rite, la deuxième phrase du paragraphe suivant a fait l'objet de nombreuses controverses, certains mouvements chrétiens évangéliques y voyant la preuve du satanisme qui caractérise, selon eux, les hauts grades de la franc-maçonnerie. « The Apocalypse is, to those who recieve the nineteenth Degree, the Apothesis of that Sublime Faith which aspires to God alone, and despises all the pomps and works of Lucifer. Lucifer, the Light-bearer ! Strange and mysterious name to give to the Spirit of Darknesss ! Lucifer, the Son of the Morning ! Is it he who bears the Light, and with its splendors intolerable blinds feeble, sensual or selfish Souls ? Doubt it not! for traditions are full of Divine Revelations and Inspirations; and Inspiration is not of one Age nor of one Creed. Plato and Philo, also, were inspired. [11]» Traduction : « L'Apocalypse est, pour ceux qui reçoivent le dix-neuvième degré, l'apothéose de la foi sublime qui n'aspire qu'à Dieu, en dépit des pompes et des travaux de Lucifer. Lucifer, le porteur de lumière ! Quel nom étrange et mystérieux pour l'esprit des ténèbres ! Lucifer, le fils du matin ! Est-ce lui qui apporte la lumière et qui de sa splendeur intolérable aveugle les âmes faibles, sensuelles ou égoïstes ? N'en doutons pas car les traditions sont pleines d'inspirations et de révélations divines, et l'inspiration n'est pas propre à une seule époque et à une seule croyance. Platon et Philon, eux-aussi, étaient inspirés.» Dans le chapitre consacré au 30e degré, Pike écrivit : « A Lodge inaugurated under the auspices of Rousseau, the fanatic of Geneva, became the centre of the revolutionary movement in France, and a Prince of the blood-royal went thither to swear the destruction of the successors of Philippe le Bel on the tomb of Jacques de Molai. The registers of the Order of Templars attest that the Regent, the Duc d'Orleans, was Grand Master of that formidable Secret Society, and that his successors were the Duc de Maine, the Prince of Bourbon-Conde, and the Duc de Cosse-Brissac[12].» Traduction : « Une loge inaugurée sous les auspices de Rousseau, le fanatique de Genève, devint le centre du mouvement révolutionnaire français, et un prince de sang royal s'y rendit pour jurer la destruction des successeurs de Philippe le Bel sur la tombe de Jacques de Molai. Les registres de l'Ordre des Templiers attestent que le Régent, le Duc d'Orléans, était Grand-Maître de cette formidable société secrète et que ses successeurs ont été le Duc de Maine, le Prince de Bourbon-Condé et le Duc de Cossé-Brissac.» Pike reprenait ainsi en partie à son compte en 1871 la thèse développée en 1798 par Augustin Barruel, et sans cesse démentie par les historiens[13], selon laquelle la francmaçonnerie française aurait été l'organisatrice secrète de la Révolution française. La lettre de Pike à Mazzini, selon William Carr En 1958, le Canadien William Guy Carr publia un livre nommé Pawns in the game dans lequel il affirme avoir eu connaissance au British Museum de Londres d'une lettre de Pike à Giuseppe Mazzini, en date

579


du 15 août 1871 et dans laquelle Pike aurait expliqué le but des trois guerres mondiales dans des termes étonnants pour un écrit de 1871. Cet ouvrage reste aujourd'hui encore sujet de controverse puisqu'il est défendu par certains sites conspirationnistes[14] alors qu'il est critiqué par certains sites maçonniques[15] tandis que la British Library dément avoir jamais détenu une telle lettre[14]. Dans cette lettre attribuée à Pike, on trouve le passage suivant: « The Second World War must be fomented by taking advantage of the differences between the Fascists and the political Zionists. This war must be brought about so that Nazism is destroyed and that the political Zionism be strong enough to institute a sovereign state of Israel in Palestine. During the Second World War, International Communism must become strong enough in order to balance Christendom, which would be then restrained and held in check until the time when we would need it for the final social cataclysm » Traduction : « La deuxième guerre mondiale devra être fomentée en tirant parti des différences entre les fascistes et le sionisme politique. Cette guerre devra être conduite de telle sorte que le nazisme soit détruit et que le sionisme politique devienne suffisamment puissant pour créer un état souverain d'Israël en Palestine. Durant la seconde guerre mondiale, le communisme international devra devenir assez puissant pour contrebalancer le christianisme, qui sera alors maîtrisé et tenu en échec aussi longtemps que nous en aurons besoin avant le cataclysme social final.» L'emploi des termes « Fascists » et « Nazism », qui n'existaient pas en 1871, démontre selon les historiens qu'il s'agit d'un faux. Cependant les tenants de la théorie du complot maintiennent que Pike devait les connaître, puisque ces mouvements, selon eux, auraient été inventés par les illuminati [14]. Voir aussi Bibliographie •

(en) Walter Lee Brown, A Life of Albert Pike, University of Arkansas Press, 1997

(en) Robert Lipscomb Duncan, Reluctant General: The Life and Times of Albert Pike, Dutton Ed., 1961

Articles connexes Voir aussi sur Wikiquote les citations « Albert Pike ». •

Suprême Conseil de la Juridiction Sud

Rite écossais ancien et accepté

Antimaçonnisme

Théorie du complot

Ku Klux Klan

[modifier] Documentation externe •

Le livre Morals and dogma d’Albert Pike en ligne (lien vérifié le 26/10/2010).

Notes et références 1.

↑ Hubbell, Jay B. The South in American Literature: 1607-1900. Durham, North Carolina: Duke University Press, 1954: 640.

2.

↑ a, b, c, d, e, f, g et h Handbook of Texas Online, s.v. "Pike, Albert," http://www.tshaonline.org/handbook/online/articles/PP/fpi18.html (accessed December 15, 2008).

3.

↑ a et b http://www.encyclopediaofarkansas.net/encyclopedia/entry-detail.aspx?entryID=1737

580


4.

↑ David Morris Potter, Don Edward. The impending crisis, 1848-1861. HarperCollins, 1976. (Page 467)

5.

↑ "The Phoenix," Manly P. Hall

6.

↑ a, b, c, d et e Article Pietre Stones

7.

↑ Voir page 27 in Ku Klux Klan: Its Origin, Growth and Disbandment, John C. Lester, Daniel Love Wilson et Walter Lynwood Fleming, Neale Publishing, 1905 qui soutient que « General Albert Pike, who stood high in the Masonic order, was the chief judicial officer of the Klan»

8.

↑ Voir page 20 in A Chronology and Glossary of Propaganda in the United States, Richard Alan Nelson, Greenwood Press, 1996 :« (...) Ku Klux Klan is founded in Nashville, Tennessee, by General Albert Pike and others as a secret society (...) »

9.

↑ Voir aussi pages 157-158 in

10. ↑ Historia n°spécial 48, 1997 (ISSN 0018-2281), p. 52 11. ↑ Morals and dogma,étude du 19e degré (lien vérifié le 21/02/2007) 12. ↑ Chapitre XXX KNIGHT KADOSH (en) 13. ↑ Éric Saunier, La maçonnerie est-elle à l'origine de la Révolution ?, L'histoire n°256 (ISSN 01822411), p. 30 14. ↑ a, b et c Voir par exemple Albert Pike and Three World Wars (en). 15. ↑ Voir par exemple : William Guy Carr repeats the lies (en). •

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Albert Pike » (voir la liste des auteurs)

« Planète » : Jargon d’usager de drogue, équivalent de “voyage” (être sous l’effet de la drogue), plus approprié à la Morphine ou à l’Héroïne. Plante spontanée : Qui pousse naturellement, sans l'intervention de l'Homme; plante sauvage. Plaquettes (de bois ou de Chanvre) : Copeaux de bois (arbre, chanvre) d’une taille maximale déterminée, destinée à l’alimentation de fours adaptés à ce mode de combustion (chauffage urbain ou collectif). “Pollen” : (Haschich non pressé dénommé ainsi) Première qualité de haschich sortant du tamis, poudre fine et blonde contenant une majorité de minuscules gouttes de résine solidifiées (cristallisées) produite par les trichomes de la plante. Ce produit est ensuite compressé soit en plaque facilement friable (pas besoin de le chauffer pour l’effriter), soit en haschich (par friction et compression plus importante). A part sa ressemblance et son appellation, ce produit n’a rien à voir avec le pollen des fleurs (ou du Cannabis). Pollution : Dégradation d’un milieu naturel. Terme souvent utilisé à tord. En effet, il faut distinguer deux types de polluants : 1) L’émission de matières toxiques qui n’ont rien à faire dans un milieu naturel. 2) L’émission d’éléments naturels en surnombre dans le milieu en question (exemple : taux de NO, N2, CO et CO2, ... actuel de l’air trop élevé par rapport à celui des siècles précédents). Il faut donc préciser, quand on parle de pollution, si l’on est en présence de pollution toxique ou non, certaine personnes pensant que le deuxième cas de pollution n’en est pas une (exemple : destruction calorifique du polypropylène ne dégageant que des gaz naturels déjà en surnombre dans l’atmosphère, destruction perçue par la majorité des gens comme non polluante). Par définition, une matière végétale qui brûle ne pollue pas, car outre le fait de ne dégager dans sa fumée que des éléments naturels, elle les réabsorbe intégralement lorsqu’on la refait pousser. Ce concept de non pollution peut donc s’appliquer à tout végétal utilisé pour produire de l’énergie.

581


Pollution temporaire: Point subtile qu’il faut bien chercher à comprendre. S’applique essentiellement au bois. En effet, d’après la définition précédente (pollution), le bois est un végétale et donc est censé ne pas polluer lors de sa combustion. Cependant, si le Chanvre, par exemple, ne met qu’un an à repousser, le bois, lui mettra plusieurs dizaines d’années à la faire. C’est à dire que les éléments naturels asphyxiants qu’il a relâché lors de sa combustion (NO, N2, CO et CO2, ...) mettront 20 à 30 ans pour être réabsorbés par un autre arbre repoussant. D’où le sens de pollution temporaire. Ne s’applique cependant pas à la combustion de branches d’arbres (ce qui permet le “nettoyage” des forêts) qui ne mettent qu’un an ou deux à repousser. Polyploïde (plante) : Qui comporte une ou plusieurs séries surnuméraires de chromosomes par rapport à une plante dite normale de la même variété. Cet état peut être le fruit d’un accident génétique naturel ou provoqué par l’homme (par exemple avec de la colchicine, principe actif de la colchique, puissant mutagène mais très toxique) Les plantes modifiées ainsi gardent ce caractère génétiquement acquis dans leur descendance. Polytoxicomanie : Toxicomanie relative à l'usage de plusieurs drogues différentes utilisées soit conjointement, soit de façon dissociées mais par la même personne. En exemple, toxicomanie développée par injection d'une association Héroïne - Cocaïne (prise conjointe). A l’origine, ce terme était surtout utilisé pour définir le cadre d’une association fréquente d’alcool et de médicaments pour en potentialiser les effets psychotropes. Il existe deux sortes de polytoxicomanie, (1) celle ou l’association crée un nouveau plaisir ou potentialise, complémentarise l’effet des drogues associées et (2) celle ou une des substances vient palier aux inconvénients d’une autre. C’est le cas du cannabis, qui vient soulager les effets pénibles d’une « descente » (fin de l’effet) d’une prise de champignons hallucinogènes. L’association Tabac – alcool (non forcement conjointe) ou tabac – cannabis (conjointe) sont aussi des polytoxicomanies, même si elles sortent un peu du schéma précédent. Plus simplement, la polytoxicomanie se définie dès lors qu’un individu consomme plusieurs substances psychotropes dont il est ou devient dépendant ! Ponérisation : Découle du mot ponérologie. Processus par lequel s’immisce le mal, corrompant un individu ou groupe d’individu, institutions, associations, voire des nations tout entières via les gouvernements et corporatismes (définition du. site web : http://jresistance.blogspot.com/2008/05/ponrologie-du-politique.html ). Ponérologie : Du grec ponos, qui signifie peine, souffrance. C’est en quelque sorte l’étude du mal lorsqu’il s’intègre dans la politique et dans les sommets du pouvoir. "Poucaveur" : (Un poucaveur), terme “argotique” méprisant, utilisé dans le langage délinquant et celui populaire pour désigner un dénonciateur. On appelle aussi ce dernier une "poucave". Synonymes : balance, délateur. Précurseur (… chimique) : molécule qui, par une transformation chimique simple, se transforme en une autre molécule. Par exemple, le béta-carotène est le précurseur de la vitamine C, la dopamine est le précurseur de la noradrénaline, le THC est le précurseur du Cannabinol, … Prévaricatrice : Celle qui prévarique. Prévariquer : manquer par intérêt ou par mauvaise fois, aux devoirs de sa charge, de son mandat.

Protocol des Sages de Sion : Voici ce qu’en dit Wikipédia.

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'ouvrage connu en français comme Les Protocoles des Sages de Sion (en russe, Протоколы сионских мудрецов ou Сионские протоколы) est un faux fabriqué (à partir du texte Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu de Maurice Joly) par un Russe vivant à Paris à la demande de la police secrète du tsar et à l'intention de ce dernier qui en fit un instrument de propagande. Ce document fut écrit à la fin du XIXe siècle à Paris par un faussaire antisémite russe et informateur de la police politique tsariste, Mathieu Golovinski. Le texte voulait faire croire qu'il existait un programme mis au point par un conseil de sages juifs afin d'anéantir la chrétienté et de dominer le monde. L'objectif déclaré était donc d'alerter la

582


Chrétienté du danger qu'elle courait à plus ou moins long terme. Mais l'auteur et ses commanditaires avaient d'autres intentions plus directes et plus politiques : sensibiliser le tsar et son gouvernement aux méfaits qui découleraient selon eux d'une trop grande ouverture à l'égard des Juifs de l'Empire, réputés comme les chantres inconditionnels de la vie moderne, et intéressés au premier chef par un changement libéral de régime[1] depuis que leur statut avait été dégradé par les tsars réactionnaires comme Alexandre III[2]. Le livre est composé de récits supposés être les comptes-rendus d'une vingtaine de réunions secrètes exposant un plan secret de domination du monde. Ce plan imaginaire utiliserait violences, ruses, guerres, révolutions et s'appuierait sur la modernisation industrielle et le capitalisme pour installer un pouvoir juif. La publication à grande échelle de ce texte prétendait dévoiler ce « complot juif ». Ce texte fut repris par Adolf Hitler[3] comme pièce maîtresse de la propagande antisémite du Troisième Reich. Depuis lors il n'a cessé d'être lu et amplement diffusé ; il constitue une pièce centrale dans l'arsenal de l'antisémitisme contemporain. On le retrouve également dans la théorie de ZOG, apparue dans les milieux d'extrême droite aux États-Unis. Introduction Les Protocoles des Sages de Sion, parfois surtitrés Programme juif de conquête du monde, sont parus en deux temps et deux versions proches, toutes deux éditées en Russie, d'abord partiellement en 1903 dans le journal Znamia (Знамя), puis, dans une version complète, en 1905 et 1906 par le moine mystique itinérant Sergheï Nilus. Durant les quinze années suivantes, les Protocoles circulent dans les cercles restreints de la police secrète et des antisémites russes. Avec la Révolution d'Octobre en 1917, et la fuite en masse de Russes anti-révolutionnaires vers l'Europe de l'ouest, l'aire d'influence des Protocoles s'élargit[4]. Ils ne deviennent cependant célèbres à l'échelle internationale qu'en 1920 lorsqu'ils sont traduits en allemand (janvier) puis en anglais (février). Dès leur arrivée sur la scène publique, leur authenticité a fait l'objet de questionnements. Dans son édition du 8 mai 1920 The Times de Londres évoque ce « singulier petit livre » dans un éditorial titré « Le Péril juif, un pamphlet dérangeant. Demande d'enquête » ; l'article, malgré le titre dubitatif, tend à démontrer le caractère authentique du pamphlet[5], en particulier en insistant sur sa nature de prophétie réalisée. L'article du Times sort au moment où les Russes Blancs (contre-révolutionnaires) étaient en train de perdre la guerre civile qui avait débuté en 1918, et où le premier ministre britannique, Lloyd George, envisageait de négocier avec les bolchéviques ; il s'agissait alors pour les durs du parti conservateur de discréditer les nouveaux maîtres du Kremlin en agitant l'épouvantail d'une « Pax Hebraica », et le Times se prêta à la manoeuvre[6]. Un an plus tard, le 17 août 1921, le Times revient sur son erreur et publie la preuve du faux sous le titre La fin des Protocoles - mais sans convaincre grand monde puisque les thèmes développés dans les Protocoles seront repris au cours des années suivantes dans de nombreux ouvrages (pseudoscientifiques, polémistes, ou de fiction) antisémites publiés à travers l'Europe[7]. Un faux L'examen attentif du texte a mis en évidence la falsification : les Protocoles ne sont en fait qu'un plagiat du texte du Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu, publié à Bruxelles en 1864 par Maurice Joly, qui y dénonce un complot bonapartiste. La supercherie devient évidente par simple comparaison ligne à ligne des deux textes. La vérité sur son auteur n'a, quant à elle, été découverte qu'à la fin du XXe siècle par un historien en littérature russe : Mikhail Lépekhine grâce à l'ouverture des archives soviétiques à partir de 1992. Le faussaire est en effet devenu compagnon de route des Soviétiques qui détenaient les documents. Cependant, un membre du deuxième bureau français (Henri Rollin) a écrit et publié en 1939 un ouvrage intitulé "L"apocalypse de notre temps" (republié aux Editions ALLIA en 2005) qui démontre et démonte le processus de création puis d'utilisation par les courants d'abord pro-tsaristes puis fasciste et nazis de ce texte. La découverte de 1992 ne vient donc que corroborer ces affirmations. La structure du texte falsifié découverte, puis le faussaire et les causes de la falsification identifiées, il ne subsiste plus aujourd'hui aucun doute sur la nature de ce document. Pourtant, certains partis ou groupes antisémites, voire certains régimes continuent de citer les Protocoles des Sages de Sion comme preuve irréfutable d'un complot juif international... Les historiens sont cependant unanimes sur cette falsification grossière, aux conséquences paradoxalement considérables.

583


Histoire

Couverture d'une édition russe de 1912 Mathieu Golovinski connaît bien les techniques de la propagande, ayant travaillé dans les années 1890 pour le Département de la presse à Saint-Petersbourg dirigé par Michel Soloviev, un antisémite qui fait de Golovinski son protégé. Exilé à Paris, il travaille au Figaro avec le fils de Maurice Joly, Charles Joly, et exerce ses talents auprès de Pierre Ratchkovski pour la police politique russe (l'Okhrana) en France. En France la politique de discrimination à l'égard des juifs par le régime de Nicolas II suscite des critiques. Les antisémites russes en exil veulent conforter le Tsar dans sa politique, voire l'inciter à la durcir. C'est pourquoi Ratchkovski commande les Protocoles, destiné à l'origine au tsar seulement. Le texte, « authentifié » par le ministère de l'interieur malgré la réticence du plus proche conseiller du Tsar, le comte de Witte[8], se veut une preuve décisive d'un plan juif de domination du monde reposant sur la modernisation industrielle et financière. L'antisémitisme du propos va de pair avec l'antimaçonnisme. Pierre-André Taguieff indique que le titre en russe d'une des deux premières éditions en 1905 était « Extraits des protocoles anciens et modernes des Sages de Sion de la société mondiale des francs-maçons[9] » et qu'il s'agissait de promouvoir l'image de « Sages de Sion, figures fictives du mythe anti-judéo-maçonnique[10] » . L'auteur des Protocoles fait en effet dire aux juifs : « La Loge maçonnique joue, inconsciemment, dans le monde entier, le rôle d'un masque qui cache notre but. » Origines littéraires Le Protocole des Sages de Sion et de façon plus générale le mythe du complot juif, trouve son origine littéraire dans le roman-feuilleton français du XVIIIe siècle. Comme le remarque Umberto Eco, le protocole « révèle son origine romanesque car il est peu crédible, sauf dans l'œuvre de Sue que les « méchants » expriment de façon si voyante et si éhontée leurs projets maléfiques [...] : « nous avons une ambition sans limites, une cupidité dévorante, nous sommes acharnés à une vengeance impitoyable et brûlante de haine ».» [11]. Le modèle du pamphlet anti-bonapartiste de Maurice Joly, qui sera copié par Golovinsky, est le complot jésuitique de Monsieur Rodin dans Le Juif errant et Les mystères du Peuple d'Eugène Sue. Un autre modèle littéraire est la rencontre entre Cagliostro et les Illuminés pour ourdir le complot maçonnique de l'affaire du collier de la reine dans Joseph Balsamo(1849) d'Alexandre Dumas. En 1868, un auteur de libelles calomnieux, Hermann Goedsche publie sous le pseudonyme de Sir John Retcliffe, un roman populaire Biarritz où il plagie Dumas, en mettant en scène le Grand Rabbin annonçant son plan de conquête du monde scène aux représentants des douze tribus d'Israël réunis dans le cimetière de Prague. En 1873, le roman est repris par un pamphlet russe Les Juifs, maîtres du monde, présenté comme une vrai chronique. En 1881, Le Contemporain le publie comme venant d'un diplomate anglais, Sir John Readcliff. En 1896, c'est le Grand Rabbin qui se nomme John Readcliff, dans Les Juifs, nos contemporains de François Bourmand. Le plan jésuite de Sue, mêlé à la réunion maçonnique de Dumas, attribué par Joly à Napoléon III, devient ainsi le complot juif, et sera repris sous diverses formes, avant le faux de Golovinski.

584


Utilisations

Couverture d'une édition française, vers 1920 Ce texte servit par la suite d'instrument de propagande antisémite, aux nazis notamment. Caractérisant les Juifs sur des bases racistes et non plus seulement religieuses, il fut et reste un des véhicules majeurs de l'antisémitisme moderne, utilisant la logique de la théorie du complot. L'ouvrage a été interdit en France par un arrêté de mai 1990[12]. Il est également interdit en Suisse depuis 1935[13]. Il jouit d'une certaine popularité parmi les populations du Moyen-Orient où il est régulièrement réédité dans la plupart des pays musulmans, depuis sa première traduction en arabe et édition en Egypte, en 1951. Les Protocoles figurent comme référence dans la Charte du mouvement islamiste palestinien Hamas. Voir les notes ci-dessous sur la place qu'occupe ce texte, premièrement dans la plupart des pays musulmans[14], et deuxièmement sur la diffusion du texte des « Protocoles » dans les pays arabes[15]. Il est également popularisé par divers feuilletons télévisés, diffusés à grande échelle : •

un feuilleton télévisé égyptien, repris par de nombreuses télévisions arabes, Cavalier sans monture, qui évoque de façon centrale dans l'intrigue les Protocoles des Sages de Sion présenté comme un livre tenu secret par des Juifs mais supposé authentique[16] ;

le feuilleton Diaspora, diffusé par Al-Manar, la télévision du Hezbollah ;

une série télévisée Al-Sameri wa Al-Saher, sur Al-Alam Télévision, la télévision iranienne, comprenant non seulement une dénonciation du supposé pouvoir des juifs sur le monde, mais un négationnisme ouvertement exprimé à l'égard des crimes commis envers les juifs.

Toutes ces diffusions sont très populaires et largement reprises par de nombreuses autres télévisions nationales [17]. Au terme d'une de ses études sur les Protocoles, Pierre-André Taguieff propose cinq fonctions qu'ils peuvent remplir dans l'imaginaire - et dans la réalité, puisque la mise à jour d'un complot (n'existant que dans l'esprit de ses découvreurs) est souvent suivie de l'organisation bien réelle d'un contre-complot : 1.aider à l'identification des forces occultes à l'origine du complot chimériques - et confirmer qu'elles sont impitoyables ; 2.lutter contre ces forces en révélant les secrets qui les rendent puissantes ; 3.justifier la contre-attaque contre l'ennemi désormais clairement identifié comme totalement néfaste ; 4.mobiliser les foules (et/ou les autorités) pour la cause que les révélateurs du complot défendent ; 5.recréer un monde enchanté, fût-il épouvantable et terrorisant [18].

585


Les Protocoles ont effectivement rempli ces fonctions à travers les décennies et bientôt les siècles, et leur utilisation sans cesse réactualisée démontre s'il le faut la recherche permanente d'explications pseudo-rationnelles à la marche du monde[19] : rédigés pour lutter contre les révolutionnaires anti-tsaristes, les Protocoles ont servi aux visées antisémites, anti-sionistes, anti-américaines et, plus récemment, anti-mondialisation. Notes et références 1.↑ P.-A. Taguieff, L'imaginaire du complot mondial - Aspects d'un mythe moderne, éd. Mille et une nuits, 2006, p. 118-119. 2.↑ Léon Poliakov, Mémoires, éd. Grancher, 1999, pp. 21-22. 3.↑ Mein Kampf, p. 307 4.↑ P.-A. Taguieff, L'imaginaire du complot mondial, Mille et une nuits, 2006, p. 120121. 5.↑ P.-A. Taguieff, L'imaginaire du complot mondial, Mille et une nuits, 2006, p. 123. 6.↑ Léon Poliakov, De Moscou à Beyrouth. Essai sur la désinformation, Calmann-Lévy, 1983, p. 27. (ISBN 2-7021-1240-4) 7.↑ P.-A. Taguieff, op. cit., p. 123 ; et L. Poliakov, De Moscou à Beyrouth, op. cit., p. 27. 8.↑ Vladimir Fédorovski, De Raspoutine à Poutine, éd. Tempus, p. 26. 9.↑ P.-A. Taguieff, L'imaginaire du complot mondial, Mille et une nuits, coll. Les petits libres n° 63, 2006, p. 114. 10. ↑ P.-A. Taguieff, L'imaginaire du complot mondial, Mille et une nuits, coll. Les petits libres n° 63, 2006, p. 116. 11.

↑ Umberto Eco De la littérature Grasset 2003, p.367-370

↑ arrêté du 25 mai 1990 interdisant la circulation, la distribution et la mise en 12. vente d'un ouvrage (JORF n°121 du 26 mai 1990), pris sur le fondement d'un décret-loi abrogé du 6 mai 1939 13.

↑ « Les Protocoles des Sages de Sion »

↑http://www.lamed.fr/actualite/israel/1384.asp ;http://www.phdn.org/antisem/p 14. rotocoles/origines.html Article de L'Express, Eric Conan, 16/11/1999 15.

↑ http://www.col.fr/arche/article.php3?id_article=120

16.

↑ Plot Summary: "Horseman Without A Horse"

17.

↑ col.fr

18.

↑ P.-A. Taguieff, L'Imaginaire du complot mondial, pp. 192-193.

19.

↑ P.-A. Taguieff, op. cit.

Les "Protocoles" commentés • Pierre-André Taguieff, Les Protocoles des Sages de Sion, Paris, Berg International, 1992 o Tome I : Un faux et ses usages dans le siècle (408 p.) ; édition revue et augmentée, Fayard 2004 (ISBN 2-213-62148-9) o

Tome II : Études et documents (816 p.). (ISBN 2-911289-57-9)

586


Bibliographie • Norman Cohn, Histoire d'un mythe Gallimard, coll. "Folio Histoire", 302 p. (ISBN 207-032692-6) • Will Eisner, Le Complot : L'histoire secrète des Protocoles des Sages de Sion (bande dessinée), préface d'Umberto Eco, Éd. Grasset, 143 p. (ISBN 2-246-68601-6) • Philip Graves, « The Truth about the Protocols: A Literary Forgery », dans The Times of London, 16-18 août 1921. [lire en ligne] • Renée Neher-Bernheim, « Le best-seller actuel de la littérature antisémite: Les Protocoles des Sages de Sion », Pardès, 8, 1988. • Cesare G. De Michelis, « Les Protocoles des sages de Sion », Cahiers du Monde Russe, n°38-3, 1997. [lire en ligne] • Léon Poliakov, La Causalité diabolique, Paris, Calmann-Lévy, 1980. • Léon Poliakov, Histoire de l'antisémitisme (de Voltaire à Wagner), Paris, CalmannLévy, 1968. • Henri Rollin, L'apocalypse de notre temps, Éditions Allia, 1991 — 1re édition 1939. • Pierre-André Taguieff, L'imaginaire du complot mondial - Aspects d'un mythe moderne Mille et une nuits, coll. Les petits libres n° 63, 2006, 216 p. (synthèse et analyse générale de la création d'un complot, avec l'exemple du complot antisémite : la seconde partie, pp. 109-192 relate la genèse et le destin à travers les décennies qu'ont connu les Protocoles des Sages de Sion) (ISBN 2-84205-980-8) Voir aussi Articles connexes • Serge Nilus • Prophétie de Franklin: autre faux antisémite Liens externes • sur Wikisource : Protocoles des Sages de Sion. • « Les Protocoles des Sages de Sion, ou la fulgurante trajectoire d'un faux » (Analyse du texte et utilisation politique) • (en) [1] et [2]. Analyse sur le site du Centre Simon Wiesenthal, qui est spécialisé dans la constitution des archives du nazisme et dans la dénonciation de ses prolongements divers, comprenant le recours aux Protocoles. • « Tout sur le Protocole des Sages de Sion » (Nombreux liens) • « Aspects du processus de traduction des Protocoles » (Jacques Halbronn ; extrait de la thèse d'État Le texte prophétique en France. Formation et fortune, Paris X, 1999) • « La vérité est ailleurs ou la véritable histoire des Protocoles des Sages de Sion », documentaire de Barbara Necek, prod. Doc en Stock. Diffusé le 6 mai 2008 sur Arte. Fin de l’article. Le « Protocole des Sages de Sion » est donc un faux historique, cela semble indéniable. Pour autant, d’après beaucoup de personnes, des événements que ce montage rapporte se sont révélés exactes. Un « faux » qui dit des

587


« choses vraies » ? Etonnant ! Pourtant, il a servit par la suite de référence à l’antisémitisme et au national socialisme. Il y a ici une volonté de manipulation évidente. Il est donc important pour nous de la comprendre car ce point se situe à l’intersection même de l’étude des Illuminati et des ses dérives antisémites possible. Wikipédia, nous laisse entendre, au sujet du protocole, qu’il y a deux possibilités d’interpréter ce texte : soit vous croyez à ce qui y est rapporté, soit vous prenez conscience que c’est un faux ce qui coupe court à la discutions. Et s’il existait d’autres « possibilités » ? 1) Si ce document est bien un faux tsariste, mais que … : Pour comprendre ce que je veux signifier, il faut se replonger dans le contexte de l’époque et je vais me faire un peu ici, l’avocat du diable. La Russie vivait bel et bien un péril qui a abouti à la révolution que nous connaissons et ce dernier a bien eu pour origine des forces bancaires détenue par qui nous n’arrêtons pas de parler dans ce livre. Mais les Illuminati sont plutôt du genre discret et les preuves manquèrent pour désigner l’ennemie avec certitude. Cette affaire a eu pour origine les services secrets tsaristes (commanditaires) et un dénommé Mathieu Golovinski, rédacteur du manuscrit (exécutant). On ignore si le document a été écrit pour influencer le Tsar ou à sa demande pour justifier une quelconque politique ? Toujours est-il que les services secrets essayèrent de « monter en preuve » les éléments qu’ils avaient apparemment en leur possession. Il fallait quand même qu’ils fussent convaincus à fond de leur « théorie » et de l’importance du danger découvert pour qu’ils agissent de la sorte. Comprenez-bien : il n’y a aucune raison historique connue en Russie de cette époque pour avoir le besoin de créer un ennemi imaginaire. Le Tsar tenait bien sa police et on ne lui connait alors aucun comploteur parmi ses proches. Il fallait bien que ses services secrets soient persuadés et désespérés de ne pas détenir des preuves de leurs allégations pour agir de la sorte. En revanche, le Tsar avait déjà eu une querelle politique avec les Illuminati à la conférence de Vienne ou il déjoua et fit capoter une option de prise de pouvoir mondiale par l’élite financière. Cependant, ses services secrets ne connaissaient pas tout sur les Illuminati, bien loin de là ! Juste les grandes lignes qui peuvent apparaitre dans l’enquête sur les Illuminés de Bavière et quelques autres documents d’alors. Par exemple, ils ignoraient tout de l’aspect luciférien des Illuminati : s’ils l’ont connu, ils l’ont sous estimé ou n’y ont pas cru ! Ils ont donc fait broder un montage sur ce point maladroit qui conduit à l’antisémitisme dans les conclusions que sa lecture provoque de prime abord. Je dis « montage maladroit » car le travail de sa rédaction, semble t-il confié à Mathieu Golovinski, était une rude tâche. Il fallait étayer une histoire plausible de complot, monter intelligemment les éléments pour les adapter au contexte historique, le tout dans un texte irréprochable et le temps pressait. Car, s’il faut parfois beaucoup de temps pour écrire un livre, l’éditer ne se fait pas non plus en quelques jours. Surtout avec les moyens de l’époque. Mathieu Golovinski se sentit certainement en dessous du niveau nécessaire pour accomplir une telle tâche. Il s’appuya donc sur le plan et le style d’un autre livre : « Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu » qui dénonce un complot bonapartiste. D’après Wikipédia, le plagia est tel que la comparaison directe des deux livres placés « côte à côte » pousse à l’évidence. Pourtant, il avait du croire qu’à part quelques universitaires, personne n’irait lire ce livre réservé aux élites. Quel sot ! Le complot mal interprété a vraiment eu lieu : la Révolution Bolchévique s’est bien effectuée dans l’horreur la plus abdominale, quasi apocalyptique, en même temps qu’une autre « messe » Illuminati qui se déroulait juste à proximité : le charnier de la Guerre de 14-18 ! Apparemment, le Tsar et ses polices n’ont pas pu y faire face et ont du être pris par surprise et par traitrise (le général de ses armées était franc-maçon). 2) Et si ce document était plutôt d’origine Illuminati pour susciter la discorde antisémite : N’oubliez pas que le plan de Pike, écrit bien avant les protocoles, était de déclencher une guerre mondiale sur la base de l’antisémitisme qui devrait logiquement amener à la création de l’Etat d’Israël. Un point des protocoles attire mon attention :

588


Extrait de la page 13 des protocoles des Sages de Sion. Or, ce point là n’a pas été inventé : il est cité dans le même esprit dans « Moral and Dogma » d’Albert Pike. Personne ne peut prouver qu’une des interprétations de la nature et de l’origine de ce texte est plus exacte que les autres. Néanmoins, dans ma conviction intérieure, je pense que nous approchons ici cette vérité ! Il est probable que le protocole a été réécrit sous contrôle Illuminati puis a été envoyé à leur plus grand ennemi : le Tsar de Russie. Ainsi ce dernier se serait fait posséder et se serait ainsi enfermé dans un modèle de pensée basé sur d’inexactes interprétations antisémite. Voyez-vous ce que je veux signifier ? Cette théorie ne remet en rien le fait que ce document soit un « faux » destiné à abuser, comme elle ne remet en rien le fait que le « Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu » fut utilisé pour son montage. Elle indique toutefois que la manipulation qui s’en suivit s’exécuta sur un autre plan que celui reconnu jusqu’alors, et que ses commanditaires ne sont pas les services secrets du Tsar ! Sur la page web : http://www.infomysteres.com/gvtmondial/gvtmondial3.htm , vous trouverez nombres de citations qui commententent les « protocoles » dont certaines confirmants ce dernier point. En Voici la teneur : Protocoles des Sages de Sion -Leur origine "Les protocoles des Sages de Sion" ne sont pas nés au congrès de Bâle de 1897. Ils se présentent comme un programme de domination planétaire à partir d'un groupe d'individus déterminés à imposer un ordre nouveau. Bien qu'il ait servi aux antisémites, il n'a pas été écrit dans ce but car il est écrit dans un langage tout autre. {Livre, Enigme sacrée (L'), Michael Baigent, Richard Leigh, Henry Lincoln} Les Protocoles ont été créés vers 1770. Leur but est la destruction de tous les gouvernements, et de toutes les religions. Ils utilisent la corruption. Les "Protocoles des Sages de Sion" existent depuis très longtemps. L'original a été trouvé en 1785. Les Illuminatis l'ont modifié en 1893 pour faire croire que ce sont les juifs qui l'ont créé et l'ont mis entre les mains d'un historien et écrivain russe Sergyi Nilus. {Dossier, Gouvernement mondial de l'Antéchrist (Le), Serge Monast, Ed. Presse Libre Nord Américaine} Le Protocole de Sion a circulé à partir de 1894. {Livre, Tentations de l'Abbé Saunière (Les), Jean Michel Thibaux, Ed. France Loisir} -Leur découverte Comment les protocoles ont ils été vus puisque c'est secret ? Ils ont été mis à jour grace à un incident ayant eu lieu en 1785 : "En 1785, le Courrier voyageant de Frankfort à Paris, et transportant sur lui les détails des "Plans" destinés aux Mouvements Révolutionnaires en général, ainsi que des instructions concernant la Révolution Française déjà préparée... fut frappé par un éclair en traversant Rastibon, et mourut sur le champ. Les documents qu'il transportait tombèrent ainsi entre les mains de la Police qui les remit, peu après, au Gouvernement Bavarois de l'époque. Les instructions transportées par le Courrier, provenaient des Illuminatis Juifs d'Allemagne et étaient adressés au Grand Maître des Maçons du Grand Orient de France." {Dossier, Gouvernement mondial de l'Antéchrist (Le), Serge Monast, Ed. Presse Libre Nord Américaine} -Leur fondement - Contrôle de l'argent - Contrôle de la presse

589


- L'extension du pouvoir : faire croire qu'ils sont les amis de tous - Le contrôle de la foi : ôter la vraie foi, pensée matérialiste. - Le moyen d'amener la confusion dans les esprits. - L'aspiration du luxe - Le politique utilisé comme instrument - Le contrôle de la nourriture : ceux vivant en zone rurale est un problème car ils peuvent vivre en autarcie (pour contrer cela, les charges sont augmentées) - Rôle de la guerre - Contrôle des loges franc-maçonniques - La mort : y conduire tous ceux qui font obstacle {Livre, Livre Jaune N° 5 (Le), Collectif d'auteurs, Ed. Félix} Exemple de contenu des protocoles : « ... En exécutant les criminels et les lunatiques après qu'ils aient réalisés la préparation de notre "Règne de Terreur" nous pourrons alors nous montrer en tant que "Sauveurs" des opprimés, et champions des travailleurs ». {Dossier, Gouvernement mondial de l'Antéchrist (Le), Serge Monast, Ed. Presse Libre Nord Américaine} -Leur authenticité Henry Ford, interview avec le New York World du 17/02/1921 au sujet de l'authenticité des protocoles : "La seule chose que je peux dire est qu'ils correspondent tout à fait à ce qui se passe. Il est sûr que les protocoles existent depuis au moins 16 ans (ils ont été publiés en 1905 en Russie). Ils ont jusqu'à maintenant bien décrit la situation dans le monde et ils continuent à le faire." {Livre, Livre Jaune N° 6 (Le), Collectif d'auteurs, Ed. Félix} Ford (d'après un reportage paru sur la Chaîne Histoire visant à démontrer que les protocoles sont faux) qui avait entre les mains ce document a dit que le document est peut être faux mais tout ce qu'il dit est vrai ! {Emission TV, Chaîne Histoire} "Les Protocole des Sages de Sion/Zion" ne furent pas écrits par un ou des juifs. Les origines de la rédaction de ce document remonte loin, semble-t-il dans l'histoire humaine. {Site Internet, http://www.chez.com/cible666} Les fameux protocoles des sages de Sion ne sont qu'un faux manifeste. Le rédacteur n'en est autre, en fait, que Piotr Ivanovitch Ratchkovsky qui dirigeait de 1884 à 1902 la section étrangère de la police secrète du Tsar, l'Okhrana. Il aurait tout simplement démarqué et transposé le dialogue aux enfers entre Montesquieu et Machiavel, oeuvre étrange du pamphlétaire français Maurice Joly dont la mort, en 1878, reste mystérieuse. {Livre, Gouvernants invisibles et sociétés secrètes, Serge Hutin, Ed. J'Ai Lu} Fin de la citation ! Le « Protocole des Sages de Sion » est donc un document qui non seulement est un faux, mais aussi un document très intelligemment monté pour qu’il trompe son lecteur sur la réalité d’un complot mondialiste. Ce dernier existe bel et bien, il y est décrit de façon parfaite, mais on y dirige le lecteur vers un faux judéen qui le pousse à ne pas croire ce qu’il y lit ! C’est là une pure signature Illuminati ! L’Illuminatisme gagne ici aussi sur un second plan : parce qu’il y a eu dans ce cas une tentative de manipulation, la théorie Illuminati souffre d’une mauvaise réputation de manipulation par l’extrême droite et par l’antisémitisme. Ce livre semble être construit pour finalement faire du tord à la cause anti-complot qu’il semble à priori défendre et dénoncer. Ne faites jamais l’erreur de prendre les Illuminati pour des idiots. A contrario, le fait qu’il soit un faux ne prouve en rien qu’une partie de ce qui y est avancé soit inexact et ne doit pas clore le débat ! Cela pourrait donc tout aussi bien être un document d’intoxication Illuminati (une manipulation) à la veille de préparer cette fameuse révolution Bolchévique » (puisqu’il « aiguille » sur de mauvaises interprétations) ! En revanche, si chaque fois que vous y rencontrez le mot juif(s) vous le remplacez par celui de pseudo-juif(s), là le texte prend alors tout son caractère de vérité ! Bien qu’il soit interdit de parution en France, vous le trouverez dans le DVD n°2, la nature encyclopédique de mon œuvre l’oblige ! A vous de vous en faire votre propre conclusion sur la base de tout ce que vous venez de lire ! Déclaré faux et inexact, son interprétation et exploitation antisémite dévoilée, le « Protocole des Sages de Sion » laisse encore planer bien des Mystères et fait toujours couler beaucoup d’encre, comme vous le constaterez sur le Web et dans la littérature !

590


Polymorphe : (Ici capacité polymorphe du Chanvre). Qui change de forme et d’aspect ou de proportion de constituantes en fonction du milieu ou il croît (sec, humide, sol riche, pauvre, calcaire, acide, abondance ou carrence en azote, abondance ou carrence en potasse, etc. …). Polypropylène : (Trop “poly” pour être honnête). Matière plastique obtenue par polymérisation du propylène, très utilisée, notamment en cordonnerie et pour les emballages (exemple : bouteilles d’eau minérale). Plastique qui à la fausse réputation de ne pas polluer lors de sa destruction (incinération). Argument de vente ne rassurant que les naïfs. Je dois reconnaître cependant, que le polypropylène ne pollue pas autant que les plastiques dérivés du pétrole : il ne dégage pas de produits toxiques lors de sa combustion, mais “relâche” des asphyxiants naturels (CO2, CO) qui sont déjà en surnombre dans notre atmosphère, d’où mon affirmation de polluant (voir le point précédent sur la pollution). Seul le plastique de plantes ne pollue absolument pas lors de leur incinération, car le CO2 qu’elles y dégagent, ainsi que les autres gaz, sont entièrement « réabsorbés » lors de la croissance de la génération suivante de plantes ! Prohibition : L’étude de cette encyclopédie du Cannabis vous permettra de mieux comprendre la définition de ce terme. Nous allons en présenter ici un résumé. A l’origine, la prohibition part d’un bon sentiment de mettre à l’abri de substances dangereuses, des personnes faibles de caractère ou naïves des dangers encourus. C’est devenu depuis un mouvement de gens soi-disant “bien-pensants” qui ont obtenus progressivement (à partir de 1919), puis totalement, l’interdiction d’usage, de production et de revente de boissons alcoolisées au États Unis entre 1929 et 1933. Cette interdiction légale ayant aboutie au fiasco que l’on connaît, la consommation de boissons alcoolisées fut de nouveau autorisée en 1933. Cette défaite ne “tua” cependant pas le mouvement dont la lutte s’étendit au monde des drogues. Dans le cas des drogues douces, leurs doctrines sont essentiellement basées sur des fausses vérités (phobies projetées) ou des exagérations et mensonges par omission. Ce qui est flagrant dans ce mouvement, c’est l’exploitation de la peur et des syndromes fascisants de la population : pour le bien des individus toxicomanes et de l’humanité, on fait le malheur des concernés. Ce donnant l’aspect de la bonne morale chrétienne, les membres actifs se sont progressivement infiltrés dans les milieux politiques, industriels, policiers et médiatiques. Ceci expliquant la répression actuelle des drogués et le “bourrage de crânes” (désinformation) imposé au peuple. Mais le nouveau lobby de la prohibition (celui d’après 1933) à une origine occulte qu’il faut dénoncer ici. Comme pour le F.N. et les sectes, il existe une direction “d’hommes de paille” derrières lesquels se cachent les investigateurs (industriels, financiers) qui manœuvrent et financent ce mouvement pour d’uniques raisons économiques. Les fabricants de papier, de cordes en nylon, de médicament, de produits pétrolier, … ont, à cette époque, tout intérêt à voir le chanvre banni de la société. On en discerne les garants (politiciens, hauts fonctionnaires) qui « roulent », eux pour d’impérieuses raisons politiques. Enfin, on en distingue aussi les membres, ceux qui sont des “convaincus” (par “bourrage de crânes”) pour des raisons morales, mais qui sont en fait des dupés. Une des façons de faire favorite du mouvement prohibitionniste est d’accuser hypocritement ses détracteurs et adversaires d’être une partie ou la totalité de ce qu’il est en mal. Par exemple : c’est ainsi que les antiprohibitionnistes se voient dénoncés (sans preuve, bien sur) comme influencés et financés par la ou les mafia(s). Je pourrais citer ici plein d’autres exemples ... En France, ce mouvement n’existe pas en soit, mais sa philosophie et sa morale imposées influencent de multiples secteurs (associatifs, répressifs, politiques, législatifs ...). C’est une sorte de “contre-feu” machiavélique destiné à, d’une, cacher des problèmes réels, de deux, regrouper des électeurs sur des sujets sensibles pour en diriger le vote. En conclusion, le mouvement prohibitionniste est un des outils de l’actuelle tendance fasciste en quête de pouvoir absolue. Project for the New American Century (Projet pour le Nouveau Siècle Américain, PNAC) : Voici ce qu’en dit Wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/PNAC ). Le Project for the New American Century (Projet pour le Nouveau Siècle Américain, PNAC) est un think tank néoconservateur américain ayant fonctionné de 1997 à 2006. Cet organisme qui se se présente

591


comme une organisation d'éducation à but non lucratif, a été fondé au début de l'année 1997 par William Kristol et Robert Kagan. L'objectif affiché du PNAC est de promouvoir le leadership mondial des ÉtatsUnis. Le PNAC pose en principe fondamental la considération selon laquelle le « leadership américain est à la fois bon pour l'Amérique et bon pour le monde » et apporte son soutien pour une « politique reaganienne de puissance militaire et de clarté morale ». Cette organisation a exercé une forte influence sur les hauts fonctionnaires du gouvernement des États-Unis durant les mandats du président américain George W. Bush et a eu une incidence très importante sur le développement militaire et la politique des affaires étrangères, particulièrement en ce qui concerne la sécurité nationale et la guerre en Irak. Objectifs Fondé au printemps 1997, le PNAC se définit comme une organisation bénévole d'éducation dont l'objectif est la promotion d'un American Global Leadership (Leadership global américain). Le PNAC se place ainsi comme groupe de réflexion et d'influence, œuvrant à trouver et engager des moyens de prolonger au XXIe siècle le leadership mondial des États-Unis acquis depuis la Seconde Guerre mondiale, que ce soit dans les domaines politique, économique, culturel ou militaire. Son siège social de Washington DC se trouve d'ailleurs dans le même immeuble qu'une autre organisation défendant les intérêts des États-Unis, l'American Enterprise Institute. Contexte et historique À l'initiative du projet du New Citizenship Project, une organisation 501(c)(3) dirigée par William Kristol et Gary Schmitt, le Project for the New American Century est fondé en partie par la Sarah Scaife Foundation, la John M. Olin Foundation et la Bradley Foundation. Le 26 janvier 1998, dans une lettre ouverte au président Bill Clinton, ses membres appellent explicitement à mener une campagne en Irak pour renverser Saddam Hussein. Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Membres Membres fondateurs du projet •

William Kristol, (fondateur & président du PNAC)

Robert Kagan, (Co-fondateur)

Bruce P. Jackson

Mark Gerson

Randy Scheunemann

La direction •

Ellen Bork, Deputy Director

Gary Schmitt, Senior Fellow

Thomas Donnelly, Senior Fellow

Reuel Marc Gerecht, Senior Fellow

Timothy Lehmann, Assistant Director

Michael Goldfarb, Research Associate

Membres signataires du projet Parmi ses membres, se trouvent de nombreux politiciens néo-conservateurs, certains occupant de hautes fonctions au sein de l'administration de George W. Bush :

592


Donald Rumsfeld (ex-secrétaire à la Défense)

Paul Wolfowitz (ex-président Banque mondiale)

de

la

Steve Forbes

Aaron Friedberg

Francis Fukuyama

Richard Armitage

Frank Gaffney

Dick Cheney (ex-vice-président des ÉtatsUnis)

Fred C. Ikle

Donald Kagan

Lewis Libby

Norman Podhoretz

J. Danforth Quayle

Peter Rodman

Stephen Rosen

Henry Rowen

Vin Weber

George Weigel

William Bennett

Elliott Abrams

William J. Bennett

John Ellis "Jeb" Bush

Eliot Cohen

Midge Decter

Paula Dobriansky

Membres collaborateurs au projet •

Francis Fukuyama

Jeffrey Bell

John R. Bolton

I. Lewis Libby

Jeane Kirkpatrick

Tod Lindberg

Robert Kagan

Rich Lowry

Charles Krauthammer

Clifford May

Richard Lee Armitage

Joshua Muravchik

William Kristol

Michael O'Hanlon

John Lehman

Martin Peretz

Richard Perle

William J. Bennett

Daniel Pipes

Jeffrey Bergner

Norman Podhoretz

Ellen Bork

Donald Rumsfeld

Peter W. Rodman

Gary Schmitt

Stephen P. Rosen

Zalmay Khalilzad (ambassadeur des États-Unis en Irak)

Vin Weber

Randy Scheunemann

Robert Zoellick

Rudy Boschwitz

Seth Cropsey

William Schneider, Jr.

Midge Decter

593


Paula Dobriansky

Richard H. Shultz

Thomas Donnelly

Stephen J. Kantany

Nicholas Eberstadt

Henry Sokolski

Hillel Fradkin

Linda Chavez

Aaron Friedberg

Dov S. Zakheim

Stephen J. Solarz

R. James Woolsey, Jr.

Frank Gaffney

Marshall Wittmann

Jeffrey Gedmin

Leon Wieseltier

Reuel Marc Gerecht

Eliot Cohen

Charles Hill

Donald Kagan

Bruce P. Jackson

Kenneth Adelman

Eli S. Jacobs

Richard V. Allen

Michael Joyce

Gary Bauer

André Glucksmann et Bernard Kouchner sont quelquefois cités comme membres du PNAC. En fait, ils n'ont été que signataires, en 2004, à côté de personnalités aussi diverses que Massimo D'Alema ou Joe Biden, d'une lettre ouverte présentée par le think tank néoconservateur aux chefs d'états et de gouvernements de l'Union européenne [1]. Propositions Le PNAC fait partie d'un projet plus large, appelé New Citizenship Project (Projet pour une nouvelle citoyenneté), une organisation financée par la Bradley Foundation[2]. Norman Podhoretz, père fondateur du néo-conservatisme et signature fondatrice du PNAC, en explique les enjeux : « L’essence de notre pensée affirmait que l’Amérique incarnait une puissance de Bien dans le monde et qu’elle n’était pas responsable de l’antiaméricanisme, cette haine irrationnelle que notre pays inspirait à l’étranger. Nous défendions les Etats-Unis contre les critiques émises à gauche et nous soutenions un rôle actif de notre puissance sur les affaires du monde, afin de répandre la liberté et la démocratie partout où cela était possible. »[3] Le rapport Rebuilding America's Defenses présente sa doctrine (Reconstruire les défenses de l'Amérique)[4], rédigé par les membres du PNAC en 2000, document de 90 pages qui porte sur la stratégie militaire des États-Unis. Du fait de son importance, tant par sa taille que par son influence, ce rapport équivaut à un programme politique. Il présente une vaste analyse de la situation, partant du postulat selon lequel le leadership américain profite à la fois aux États-Unis et au reste du monde. Dans cet esprit, diverses propositions sont présentées : • Maintenir une supériorité nucléaire ; • Augmenter la quantité de personnel militaire ; • Repositionner les bases américaines ; • Modernisation des équipements militaires de façon sélective ; • Développer et déployer des défenses anti-missiles ; • Assurer la supériorité des forces conventionnelles à long terme ;

594


• Augmenter le budget de la défense à hauteur de 3,8% du PIB. Controverse Les idées avancées par le PNAC dans le rapport Rebuilding America's Defenses font l'objet de critiques parfois extrêmement violentes : « This is the new Mein Kampf. Only Hitler did not have nuclear weapons. It's the scariest document I've ever read in my life. » (Ceci est le nouveau Mein Kampf. La seule différence est que Hitler n'avait pas d'armes nucléaires. C'est le document le plus effrayant que j'ai jamais lu dans ma vie.) Docteur Helen Caldicott, 2000. Cette comparaison sera souvent utilisée par les détracteurs du PNAC, notamment des organisations non gouvernementales pacifistes, des partis politiques, et des associations citoyennes[réf. souhaitée]. Selon eux, les deux textes présenteraient de grandes similitudes, telles que ses objectifs (la domination du monde par un seul pays), ses rédacteurs (un mouvement politique radical accédant au pouvoir) ainsi que ses conséquences (ignorées et/ou sous-évaluées bien que le groupe au pouvoir envisage une dictature militaire mondiale), et les armes de destruction massive actuelles rendraient les dangers potentiels encore plus grands. Les partisans des thèses du complot intérieur, y voient même des indices laissant penser que les attentats du 11 septembre 2001 auraient pu être organisés par le gouvernement américain lui-même, afin de pouvoir justifier ses opérations militaires depuis 2001 et faire voter des lois liberticides au nom de la lutte anti-terroriste ; on trouvait en effet dans ce rapport la phrase suivante : « Further, the process of transformation, even if it brings revolutionary change, is likely to be a long one, absent some catastrophic and catalyzing event – like a new Pearl Harbor. » (De plus, le processus de transformation, même s'il apporte un changement révolutionnaire, sera probablement long en l'absence d'un événement catastrophique et catalyseur - comme un nouveau Pearl Harbor). Notes et références 1.

↑ An Open Letter to the Heads of State and Government of the European Union and NATO, September 28, 2004

2.

↑ Voir la fiche correspondante sur le site mediatransparency.org

3.

↑ Interview de Norman Podhoretz, 14 mai 2008 : leblogdrzz.over-blog.com/article19638099.html

4.

↑ Version originale, Traduction française proposée par reopen911

Voir aussi Articles connexes •

American Enterprise Institute

Heritage Foundation

article général : Impérialisme américain o

doctrine Bush de "remodelage du Grand Moyen-Orient"

o

Géopolitique du pétrole

Liens externes •

Site officiel o

(en) Le site web du PNAC

o

(en) Sep 2000 Rebuilding America's Defenses plan

Sites critiques

595


o

(en) Analyse générale du PNAC

o

(en) Parodie et critique du PNAC

Sites en français o

(fr) Présentation du PNAC par l'Observatoire français des Think Tanks

o

(fr) "Reconstruire les défenses de l'Amérique" rapport publié en 2000 par le PNAC, traduction française proposée par reopen911

Fin de l’article. Ce think tank a publié un livre du même nom : « Project for the New American Century (sept 2000) » que vous trouverez sous la forme d’un document PDF traduit en français dans le DVD n°2 (Data du DVD\Autres PDF\Project for the New American Century sept 2000). Prosélytisme : Zèle ardent pour recruter des adeptes, pour tenter d'imposer ses idées. Cas spécial pour les drogues : Par définition, les substances illicites sont dangereuses et interdites, donc, en faire du prosélytisme revient à enfreindre la loi qui a prévue ce cas. Pour cette dernière la définition est “Présenter sous un jour favorable”. Le prosélytisme devrait ici avoir plutôt le sens de : faire de la publicité, encourager la consommation d'une (ou de) drogue(s), que se soit par idéologie, ou par but lucratif. Et bien non, il s’applique dans un sens plus large : - Pour la loi, le prosélytisme (envers les drogues) n'est que négatif et punissable, alors que dans la définition du dictionnaire (Petit Larousse Illustré 1991), on peut concevoir que l'acte de vouloir imposer ses idées peut être positif si ces idées sont fondées ou reconnues socialement (exemple : Jésus à fait du prosélytisme religieux). - Si un juge veut bêtement appliquer la Loi, l'acte de défense de rediscuter un point de vue officiel sur le Cannabis, par exemple, devient facilement du prosélytisme (et on sait pourtant que la loi actuelle est inadaptée et trop excessive envers les consommateurs de Cannabis), et peut vous conduire tout droit en prison. Cet article de loi est en fait, un acte de censure anticonstitutionnel de plus en plus couramment décrié comme tel. En clair : on ne peut pas se défendre, ni se justifier, devant un juge, sans prendre le risque de se voir condamné pour prosélytisme. On ne peut donc pas assurer sa défense ! Prurit : sensation de démangeaison due à une lésion locale ou symptomatique d’une maladie. Pseudo-juifs : Un terme que j’ai utilisé pour désigner ceux qui se disent juifs mais ne le sont pas, c'est-à-dire essentiellement des gens athées ou lucifériens mélés au complot Illuminati. Dans la littérature et le jounalisme, vous trouverez le terme crypto-juifs. Toutefois, celui-ci ne correspond pas à la définition précédante. Voici ce que Wikipédia défini au sujet de crypto-juif : (http://fr.wikipedia.org/wiki/Crypto-juda%C3%AFsme ) « Le crypto-judaïsme est l'adhérence secrète au judaïsme tandis que l'on adhère publiquement à une autre foi ; ceux qui pratiquent le crypto-judaïsme sont généralement appelés « crypto-Juifs. » Le terme s'applique également à des descendants de Juifs qui maintiennent (le plus souvent secrètement) des coutumes et pratiques juives tout en professant publiquement une autre foi[1],[2],[3],[4],[5]. Le phénomène crypto-juif est le plus souvent consécutif à l'anti-judaïsme, soit de façon directe (campagnes de conversion forcée), soit de façon indirecte (conversion en vue d'échapper aux discriminations anti-juives, dont les restrictions à l'accès aux études ou aux professions ou le droit de résidence). Il s'observe tant dans le monde arabo-musulman que dans le monde chrétien, où il a notamment pris l'aspect du marranisme ». Vous l’aurez compris : pseudo-juif et crypto-juif ne sont donc pas synonymes, le premier se cache derrière une fausse judaïcité pour faire le mal, le second se cache de sa judaïcité pour échapper aux persécutions.

596


Toutefois, j’attire votre attention, on suspect certains agents illuminati d’avoir utilisé la crypto-judaïcité pour à la fois tromper les juifs et les membre d’une autre religion … mais dans ce cas, avouons que cela devient vicieusement complexe … luciférien vous me direz ! Psychédéliques : Officiellement, relatif au psychédélisme, état de rêve éveillé provoqué par certains hallucinogènes, comme le L.S.D.25 (effets, sensations et surtout visions propres à ces produits). Officieusement : “Synonyme de hallucinogène, ce néologisme, que l’on doit à Osmond (1966) et signifiant “qui révèle l’esprit”, a été inventé afin de rompre avec la connotation péjorative du terme médical hallucinogène, dans la mesure où les hallucinations sont des symptômes de la schizophrénie. Ce qui sous-entend que l’état induit par ces substances est malsain et anormal. Le L.S.D., le Peyotl, les Psilocybes, la Mescaline, le Yagé, (la D.M.T) ainsi que les M.D.A. et M.D.M.A. sont des drogues psychédéliques. Ce terme s’applique également à des musiques et des courants artistiques liés à l’utilisation de ces produits et de leurs effets visuels dits « psychédéliques ».. Les psychédéliques sont de puissants stimulants qui intensifient l’activité du cerveau et l’état d’éveil. Ils ont sensiblement tous la même action pharmacologique et diffèrent entre eux essentiellement par la durée de leur action, (ainsi que l’intensité et la netteté des hallucinations), et la rapidité avec laquelle ils agissent. Les effets sur le psychisme dépendent totalement du “set and setting”, c’est à dire la prédisposition du consommateur et du contexte, de qui les prends, pourquoi et comment ...” (“Petit Dico. des drogues”, collectif FTP, collection l’Esprit Frappeur N°3). Psychoactif (psychoactive) : Qui agit sur le psychisme, en le modifiant (par rapport à son fonctionnement dit normal). Ou encore, qui provoque une euphorie ou modifie l’état de conscience et/ou perturbe les sens. Psychoaffective : Se dit d’un processus mental faisant intervenir l’affectivité, par opposition aux processus cognitifs. Psychoanaleptique : Ou psychotonique, se dit d’une substance qui a une action stimulante ou excitante sur les fonction psychiques. Psychodysleptique : Se dit d’une substance qui provoque des troubles analogues à ceux des psychoses (illusions, hallucinations, états oniriques et oniroïdes, états de confusion mentale, états de dépersonnalisation). Psychomimétique : Qui provoque des états psychotiques. Psychopathes : Malade atteint de troubles psychiques caractérisés par la définition de la psychopathie. Psychopathie : La définition de cette maladie n’a cessée d’évoluer dans le temps. Aujourd’hui encore, on peut avoir une approche différente de cette dernière selon si l’on se place du coté médical ou de celui judiciaire par exemple. Au sein de la médecine, plusieurs écoles s’affrontent par des définitions parfois contradictoires. C’est encore un des domaines mal élucidés par la science et la médecine. Tenter de la résoudre obligerait à réaliser un ou plusieurs volumes pour ce faire. Mais je vais essayer de vous « dégrossir » ici le problème. Vous allez pouvoir constater que cette description s’applique très bien à des gens comme Bush junior et consorts, c’est pour cela que je parle de pathocratie dans mon livre. Commençons par la définition de wikipédia : « La psychopathie est un trouble du comportement caractérisé par le déni de l'individualité d'autrui et un comportement généralement impulsif et antisocial pouvant aller jusqu'au crime. Le psychopathe est celui qui est atteint de psychopathie. En psychologie, ce type de personnalité se caractérise par des conduites anti-sociales fondées sur des impulsions sans éprouver de culpabilité.

597


Ce sont en général des actes de délinquance, des mensonges ou le mépris du danger. La vie sociale est instable avec de nombreux changements professionnels, des absences ou des fugues. Les règles de la vie sociale et les valeurs sont enfreintes. Ces personnes sont enclines à infliger des mauvais traitements à leurs familles. Pour eux, manifester des émotions est un signe de faiblesse et de la déchéance de leur influence sur autrui. Environ 3 % des hommes et 1 % des femmes sont touchés par le comportement antisocial [1]. En général, un psychopathe est un sujet qui a sa propre vision du bien et du mal, qui n'est pas celle acceptée socialement, pouvant donner lieu à une multitude de manifestations singulières asociales, antisociales délictueuses ou criminelles à divers degrés. Évaluation L’entretien clinique reste l’outil privilégié du clinicien français. Néanmoins, il existe différents outils pour évaluer la psychopathie : • l’Echelle de Psychopathie de Hare et al. qui distingue deux grands facteurs : le premier concerne le détachement émotionnel et pathologique narcissique et le second les comportements antisociaux et d’impulsivité ; cela dit, au-delà de la quarantaine, ces derniers comportements ont tendance à décliner (l'âge serait donc un allié thérapeutique). • Le Rorschach, système intégré d’Exner, très utilisé dans ce domaine, a permis par exemple de dégager un pattern de réponses psychopathiques avec une mise en avant de caractéristiques narcissiques pathologiques (grandiosité et perception égocentrique de soi, omnipotence etc.) et un détachement émotionnel marqué (Ganaco, Meloy etc.). D’autres chercheurs, grâce à l’utilisation du Rorschach-Exner, ont validé l’hypothèse d’un conflit entre haute valeur personnelle et image de soi détériorée (Réveillère, Pham). Psychopathie et sociopathie Selon Robert Hare, la différence entre psychopathie et sociopathie peut s'expliquer par l'origine du trouble [2]. La plupart des sociologues, des criminologues et même certains psychologues pensent que le trouble s'explique par l'environnement social et préfèrent parler de "sociopathes". Ceux qui, comme Hare, pensent que le trouble s'explique par une combinaison de facteurs psychologiques, biologiques, génétiques et environnementaux utiliseront de préférence le terme "psychopathe". Selon David Lykken, la psychopathie et la sociopathie sont deux manifestations différentes du trouble de la personnalité antisociale. Il avance que les psychopathes naissent avec des caractéristiques psychologiques particulières comme l'impulsivité ou l'absence de peur, qui les conduisent à chercher le risque et les rendent incapables d'intégrer les normes sociales. Par opposition, les sociopathes ont un tempérament plus "normal"; leur trouble de la personnalité tient davantage à un environnement social défavorable (parents absents, proches délinquants, pauvreté, intelligence extrêmement faible ou développée). Ces deux troubles de la personnalité résultent d'une interaction de facteurs génétiques et de facteurs environnementaux, mais la psychopathie tient surtout à des facteurs héréditaires, tandis que la sociopathie tient surtout à des facteurs environnementaux [3]. Théories psychologiques sur les causes Parmi les théories psychologiques permettant d'approcher la question de l'étiologie du caractère psychopathique les recherches de Mélanie Klein sont parmi les plus significatives. Klein postule chez le bébé, à partir de ses observations cliniques, deux modalités de rapport aux "objets" environnementaux: la position schizo-paranoïde et la position dépressive. Celles-ci sont liées à une temporalité, que Klein décrit et date d'ailleurs de manière assez précise: la position schizo-paranoïde serait grossièrement liée à la première année de vie, et la position dépressive se mettrait en place ensuite, vers l'âge de un an. Le terme de "position" est préféré au terme de "phase" car Klein fait remarquer que la seconde modalité ne vient pas remplacer totalement la première, mais que, bien plutôt, elles vont par la suite coexister et travailler côte à côte dans le psychisme. Dans la position schizo-paranoïde les objets sont perçus de manière "partielle" c'est à dire qu'ils sont considérés, en quelque sorte, de manière simpliste et "manichéenne" : ils sont bons ou mauvais selon qu'ils sont gratifiants ou frustrants.

598


Le nourrisson, par ailleurs, projette ses propres pulsions agressives orales sur les objets reconnus comme mauvais; l'archétype du bon objet est ainsi le sein qui "apparaît" quand le bébé le désire, et le mauvais objet le sein absent et frustrant. Melanie Klein date vers l'âge de un an le développement progressif de la seconde modalité de rapport aux objets, la position dépressive, dans laquelle les objets sont reconnus de manière plus complexe et élaborée, non plus simplement bons ou mauvais, mais "composés". En parallèle de cela se développe progressivement la capacité "dépressive" qui ouvre la possibilité, en quelque sorte, de "s'en faire" (terme "to care" en anglais) pour les "objets" (le terme "objet" étant utilisé en psychologie analytique dans une large acception qui désigne fréquemment les personnes avec lesquelles on est en relation). Le bébé, en reconnaissant progressivement la "personne totale" maternelle va se faire des reproches sur la manière dont il a pu l'attaquer par son avidité orale, en craignant de l'avoir endommagé. Par suite il va adopter des comportements "réparateurs" envers cet objet. On peut ainsi entendre que c'est par des accidents dans le fil du développement psychique du jeune enfant, venant entraver la mise en place correcte de cette "position dépressive", qu'on peut arriver à des écueils psychopathiques. Suivant ce fil théorique le caractère psychopathique serait donc lié à un "ancrage" dans la position et la modalité schizo-paranoïde, ce qui peut s'avérer éclairant dans les liens que peuvent entretenir caractère psychopathique et paranoïa. Dans le cadre d'une approche psychodynamique le caractère psychopathique apparaît ainsi comme fondé sur des éléments de l'histoire archaïque du sujet, sans que cela amène pour autant à penser une totale fixité ou irréversibilité. Thérapeutique La psychopathie est souvent décrite comme incurable ; certains facteurs ont néanmoins une influence sur l’efficacité des traitements des psychopathes : une capacité, même précaire, à mettre en place une relation d’alliance, une comorbidité dépressive ou des signes de dépressivité, une réceptivité aux relations familiales soutenantes. On peut décrire brièvement plusieurs approches (dont on ne présume pas de l'efficacité) : • la médication dans un cadre thérapeutique dit « institutionnel ou communautaire » qui inhibe certains symptômes, comme l’agressivité. • la thérapie familiale peut permettre une réduction des récidives d’actes criminels en centrant la thérapie sur la gestion de la situation par les parents. • la thérapie communautaire qui se base sur le lien entre les membres du groupe, en se soumettant à l’autorité de ce groupe, par système de récompenses ou de sanctions. Une régulation thérapeutique se fait au sein des réunions journalières. Le groupe de recherche Darkstone propose ainsi un programme thérapeutique basé sur un environnement favorisant notamment la socialisation et la neutralisation des attitudes prédélinquantes. • Pour réduire les comportements impulsifs et antisociaux, on peut proposer une approche cognitivo-comportementale multiple : gestion de soi individuelle, travail sur les aptitudes sociales, prévention de comportements agressifs. Templeman et al. proposent par exemple une thérapie par jeux de rôle et opérationnalisation de problèmes pour traiter les distorsions cognitives. • La pauvreté des processus primaires et la manipulation spécifiques des sujets psychopathes ont amené les thérapeutes d’obédience psychanalytique à modifier le cadre afin d’apaiser les excitations ; il va s’agir ici d’être actif pour atteindre les conditions qui rendent possibles l’émergence de la pensée, des affects, de la représentation de soi entraînant une identification à l’autre et de l’empathie : le patient peut alors revivre les états traumatiques, cette fois sans effondrement, puisqu’il se sentirait conforté dans son narcissisme de base par le partage affectif de nature empathique de ses expériences avec le clinicien. On peut relever enfin que la plupart des auteurs s’accordent sur l’importance du contrôle, de la maîtrise et de la gestion des réactions contre transférentielles du thérapeute ; le risque étant pour ce dernier de se

599


sentir dévalorisé, trompé, agressé, ou croire en une alliance thérapeutique qui n’existe pas ce qui entachera le projet thérapeutique. Notes 1.↑ DSM-IV 2.↑ Robert D. Hare, Without Conscience: The Disturbing World of Psychopaths Among Us, (New York: Pocket Books, 1993) page 23. 3.↑ David T. Lykken, The Antisocial Personalities (1995). Voir aussi • Sociopathie ou Personnalité antisociale Films documentaires : • The Corporation : mesure du caractère - éventuellement psychopathe - d'une entreprise à l'aune du DSM-IV • Je suis un psychopathe : Ian Walker filme les étapes d'un diagnostic qui doit déterminer si un patient est ou non psychopathe ». Fin de l’article. Mais cette définition purement médicale de Wikipédia, me « laisse sur ma faim » pour ce qui est de la psychopathie et de son interaction avec le monde du pouvoir. Le site suivant : http://jresistance.blogspot.com/2008/05/ponrologie-du-politique.html … aborde mieux la question comme vous allez vous en rendre compte : « Comment se forme le mal chez l’homme, d’où vient-il ? Qu’est-ce qui peut amener des hommes à créer des régimes responsables de millions de morts ? L’auteur, Andrew Lobaczewksi, connaît bien ces régimes, pour être polonais et avoir effectué ses recherches la peur au ventre d’être découvert par la police secrète communiste (qui l’arrêta par ailleurs deux fois). Vous n’allez plus regarder ceux qui vous entourent comme avant… [p.20] Pour Hervey Cleckley (psychiatre américain. Hervey Cleckley est le premier à avoir proposé une liste de critères diagnostics pour la psychopathie : 1.

Charme superficiel et bonne « intelligence ».

2.

Absence de délire et de tout signe de pensée irrationnelle.

3.

Absence de « nervosité » ou de manifestations psychonévrotiques.

4.

Sujet sur qui on ne peut compter.

5.

Fausseté et hypocrisie.

6.

Absence de remords et de honte.

7.

Comportement antisocial non motivé.

8.

Pauvreté du jugement et incapacité d’apprendre de ses expériences.

9.

Egocentrisme pathologique et incapacité d’aimer.

10. Réactions affectives pauvres.

600


11. Incapacité d’introspection. 12. Incapacité de répondre adéquatement dans les relations interpersonnelles. 13. Comportement fantaisiste et peu attirant sous l’emprise de l’alcool, voire sans alcool. 14. Rarement porté au suicide. 15. Vie sexuelle impersonnelle, banale et peu intégrée. 16. Incapacité de suivre un plan de vie. Les psychopathes sont des humains à tous égards, sauf qu’il leur manque une âme (imaginez que chaque étoile dans le ciel corresponde à une âme, en ce qui concerne les psychopathes eux, ce serait des trous noirs ndJ.). Cette absence de « qualité d’âme » fait d’eux des machines très efficaces. Ils peuvent écrire des ouvrages savants, utiliser le discours de l’émotion, mais avec le temps on constate que leurs paroles ne correspondent pas à leurs actes. Ce sont des gens qui peuvent clamer à tout va qu’ils sont anéantis par le chagrin et qui vont se rendre à une soirée mondaine « pour oublier ». Le problème c’est qu’ils oublient vraiment… Le psychopathe ne voit aucune bavure dans sa psyché, aucun besoin de changement. […]Le film The Matrix a fait vibrer une corde très profonde dans la société parce qu’il mettait le doigt sur le piège mécanique dans lequel sont tombés tant de gens, et dont ils sont incapables de sortir parce qu’ils croient qu’autour d’eux, tout ceux qui ressemblent à des humains sont vraiment comme eux émotionnellement, spirituellement etc.… […] Il a souvent été observé que les psychopathes ont un avantage certain sur les hommes qui ont une conscience et des sentiments parce que le psychopathe n’a lui, ni conscience ni sentiments. Le fait est qu’il semble que conscience et sentiments soient reliés au concept abstrait de « futur » et des « autres ». Ils sont spatiotemporels. Nous pouvons éprouver de la crainte, de la sympathie, de l’empathie, de la tristesse, etc. parce que nous sommes capables d’imaginer de manière abstraite, l’avenir qui se produit sur base de nos propres expériences du passé. Nous ne pouvons rien faire qui blesse parce que nous l’imaginons fait à nous-mêmes et comment nous le ressentirions. Les psychopathes n’ont pas cette faculté. Bien sûr ils peuvent imiter des sentiments, mais les seuls vrais sentiments qu’ils peuvent éprouver – ce qui les pousse vraiment et les fait agir différemment selon les effets à produire – c’est une sorte de « faim prédatrice » pour ce qu’ils convoitent. C'est-à-dire qu’ils » ressentent » le besoin/le désir comme étant de l’amour, et lorsque leur besoin/désir n’est pas comblé, ils décrivent cela comme n’étant « pas aimés ». En outre, cela suppose que seule la « faim » du psychopathe est réelle, et que tout ce qui se trouve en dehors de ce psychopathe n’est pas réel, sauf dans la mesure où cet « en dehors » peut être assimilé comme une sorte de nourriture. Le psychopathe est un prédateur, voilà sa seule préoccupation, tout le reste est soumis à cette pulsion. Dans un certain sens, il semble que les psychopathes soient des mangeurs d’âmes, des « psychophages ». [p.25] Depuis quelques années, de plus en plus de psychologues, psychiatres et autres travailleurs du secteur de la santé mentale, commencent à regarder ces choses autrement, en réponse aux questions sur l’état de notre monde et la possibilité de l’existence de différences essentielles entre des individus comme George W. Bush et ses « Néoconservateurs », et le reste d’entre nous. Le livre du Dr. Stout explique très longuement pourquoi aucun des ses exemples ne semble concerner des personnes réelles. Dans un des premiers chapitres elle décrit un cas « composite » où le sujet a passé son enfance à faire exploser des grenouilles avec des pétards. Il est de notoriété publique que cela a été un des amusements de George W. Bush, alors on se demande naturellement… […]Des statistiques récentes montrent qu’il y a davantage de gens psychologiquement malades que de gens en bonne santé. Si l’on analyse un échantillon d’individus dans un domaine donné, on est pratiquement certains de découvrir qu’un nombre important d’entre eux montre des symptômes pathologiques. La politique ne fait pas exception ; par sa nature, elle aurait tendance à attirer davantage de « dominateurs » que d’autres domaines d’activité. Cela est très logique, et nous avons commencé à réaliser que ce n’était pas seulement logique, c’était aussi horriblement exact : horriblement parce que ces pathologies chez des gens au pouvoir peuvent avoir des effets dévastateurs sur tous ceux qui sont sous le contrôle de ces malades.

601


[…](p.132) Des recherches récentes suggèrent que le nombre de caractéristiques trouvées chez des psychopathes sont étroitement associées à une totale incapacité à construire un « facsimilé » mental et émotionnel empathique d’une autre personne. Ils semblent totalement incapables de se « mettre dans la peau » de quelqu’un d’autre, sauf dans un sens purement intellectuel. Ce qui manque chez les psychopathes ce sont les qualités dont dépendent les gens pour vivre dans l’harmonie sociale. Notre monde naturel de concepts frappe ces personnes comme une convention quasiment incompréhensible et sans justification dans le cadre de leur propre expérience psychologique. Elles estiment que nos coutumes et principes de décence sont des conventions inventées et imposées par des étrangers (« probablement par des prêtres »), qu’ils sont stupides, lourds, et souvent même ridicules. Simultanément, cependant, elles aperçoivent sans difficulté les défauts et faiblesses de notre langage naturel concernant les concepts psychologique et moraux d’une manière qu’il n’est pas sans rappeler l’attitude du psychologue contemporain mais caricaturée. L’intelligence moyenne des individus affectés de la déviance sus mentionnée, surtout quand elle est mesurée en fonction des résultats des tests communément utilisé, est un peu plus faible que ceux des gens normaux, bien que similairement diversifiée. Néanmoins, ce groupe n’inclut pas d’intelligence très élevée, ni de talents artisanaux ou technique. Les membres les plus doués de ce groupe peuvent donc remportés un certain succès dans les sciences qui n’exigent pas une vision humaniste correcte ou des aptitudes manuelles( il en va autrement des convenances académiques) Le recours à des tests spéciaux destinés à mesurer la « sagesse de vie « ou « l’imagination socio-morale » chez des individus de ce type, même quand les difficultés d’évaluation psychométrique sont prises en considération, permet de mettre en évidence une déficience disproportionnée par rapport à leur QI personnel En dépit de leur déficience en acquis psychologique et moraux, ils développent et disposent de connaissances qui leur propres, ce qui est absent chez les personnes ayant une vision du monde naturel Ils apprennent dès l’enfance à se reconnaître dans une foule et parviennent ainsi à prendre conscience de l’existence d’autres individus qui leur ressemble Ils sont aussi conscient de leurs différences par rapport au monde des gens qui les entourent ils gardent vis-à-vis de nous une certaine distance, et nous voit comme une variété para-spécifiques. Les réactions humaines qui ne suscitent en général aucun intérêt car elles sont considérés comme évidente les frappent par leur étrangeté et suscitent parfois chez eux un intérêt parfois amusé. Ils nous observent donc, tirent des conclusions, et forment un monde différent de concept. Ils sont habiles à découvrir nos faiblesses et se livrent parfois à des expériences cruelles. Les souffrances et les sentiments d’injustices qu’ils provoquent ne leur inspirent aucun sentiment de culpabilité puisqu’elles résultent de leurs différences et ne s’appliquent qu’aux « autres gens » qu’ils perçoivent comme n’ayant pas la même spécificité. Ni une personne normale, ni notre vision naturelle du monde ne peuvent percevoir ou évaluer convenablement l’existence de ce monde de concepts différents. (p.135) » La psychopathie, telle que conçue à l’origine par Cleckley (1941) ne se limite pas à se livrer à des activités illégales, mais elle englobe aussi des caractéristiques de personnalité comme la manipulation, l’insincérité, l’égocentrisme et l’absence de sentiment de culpabilité – caractéristiques clairement présentes chez les criminels, mais aussi chez des conjoints, parents, patrons, avocats, politiciens, et administrateurs de sociétés pour n’en nommer que quelques uns. (Bursten, 1973 ; Stewart 1991) La psychopathie peut donc être caractérisée comme impliquant une tendance à la domination et à la froideur. Wiggins (1995) dans son résumé de nombreuses découvertes précédentes indique que ces individus sont prompts à la colère, à l’irritation et à l’exploitation de leur entourage. Ils sont arrogants, manipulateur, cyniques, exhibitionnistes, machiavéliques, avides de sensations fortes, et ne cherchent que leurs propre profit. En ce qui concerne leurs modèles d’échanges sociaux, ils s’attribuent amour et statut social, se voient comme précieux et importants, mais ne donnent ni amour ni statut social aux autres, qu’ils voient comme sans valeur et insignifiants. Cette caractérisation est manifestement en accord avec l’essence de la psychopathie telle que décrite en général. » (p.136) Le patient névrosé est généralement taciturne et a du mal à expliquer ce qui lui fait le plus mal. Les névrosés se sentent extrêmement coupable d’actes qui pourraient être aisément pardonnés. Ces patients sont à même d’éprouver un amour profond et durable, mais ne parviennent pas à l’exprimer ou à réaliser leurs rêves. Le comportement du psychopathe est aux antipodes de ces phénomènes et difficultés. Le fil de la pensée du psychopathe évite naturellement les sujets dont la représentation est absente de sa vision du monde. Nous avons alors le sentiment que nous avons affaire à une imitation du modèle de pensée d’une personne normale, pour qui c’est quelque chose d’autre qui est « normal » en fait. Du

602


point de vue de la logique, le cours des pensées est apparemment correct, bien que dépourvu de critères communément acceptés. Les psychopathes sont virtuellement ignorants des émotions de l’amour durable, en particulier vis-à-vis du conjoint. L’amour représente un conte de fées appartenant à cet « autre » monde humain. L’amour peut être un phénomène éphémère dans une aventure sexuelle. Notons cependant que ces Don Juan sont capables de jouer de manière convaincante le rôle de l’amoureux à leur partenaire. Après le mariage, les sentiments qui n’ont jamais existé sont remplacés par de l’égoïsme, de l’égocentrisme et de l’hédonisme. La religion, qui enseigne l’amour du prochain est aussi vue par eux comme un conte de fées destiné aux enfants et autres « prochains ». Le monde des gens normaux qu’ils blessent leur est incompréhensible et hostile, et pour eux la vie c’est la recherche d’attrait immédiats, de moments de plaisir, et de passagers sentiments de pouvoir. Ils rencontrent l’échec sur toute la ligne, ainsi que la condamnation morale de la société de ces « autres » gens incompréhensibles. Dans leur ouvrage intitulé Psychopathy and delinquency, W. et J. McCord disent des psychopathes : Le psychopathe éprouve peu ou pas du tout de culpabilité. Il peut commettre les méfaits les plus barbares sans aucun remords. Le psychopathe a une capacité tronquée d’aimer. Ses liens émotionnels, quand ils existent, sont ténus, flous, et ne tendent à satisfaire que leurs désirs : ces deux derniers traits : le manque de culpabilité et d’amour, font manifestement apparaître le psychopathe comme différent des autres êtres humains. (1956) […](p.172)Le fascisme semble avoir été l’exact opposé du communisme et du marxisme, tant dans le sens philosophique que politique, et l’opposé aussi de l’économie capitaliste démocratique, du socialisme, et de la démocratie libérale. Le fascisme voit l’état sous un jour positif comme une entité organique plutôt que comme une institution censée protéger les droits de la collectivité et de l’individu, ou comme quelque chose à tenir en échec. Le fascisme est également caractérisé par une volonté totalitaire d’imposer le contrôle de l’Etat sur tous les aspects de la vie : politique, social, culturel, économique, ce qui est précisément ce qui s’est passé sous le communisme. L’état fasciste réglemente et contrôle (mais ne nationalise pas) les moyens de production. Le fascisme exalte la nation, l’Etat ou la race qu’il voit comme supérieure aux individus, aux institutions, ou aux groupes qui la composent. Le fascisme utilise une rhétorique populiste explicite ; il fait appel à l’effort des masses pour restaurer la grandeur passée ; il exige la loyauté envers un chef unique, souvent jusqu’au point d’un culte de la personnalité. Nous voyons donc une nouvelle fois du fascisme se faisant passer pour du communisme. Il semble donc qu’en fait, les idées d’origine du prolétariat aient été habilement soumises à un corporatisme d’état. La plupart des occidentaux n’ont pas eu conscience de cela à cause de la propagande anticommuniste. Le mot « Fasciste » est devenu une insulte dans le monde entier depuis l’échec des puissances de l’Axe lors de la Seconde Guerre Mondiale. Dans le discours politique contemporain les tenants de certaines idéologies politiques associent les fascistes à des ennemis ou définissent le fascisme comme étant l’opposé de leurs propres vues. Il n’existe pas, dans le monde actuel, de grand parti ou organe qui se définissent clairement comme fasciste. Cependant, aux EtatsUnis le système actuellement en place est davantage fasciste que communiste, ce qui explique probablement les années de propagande anticommuniste. Voilà qui pourrait montrer les débuts d’un processus de ponérisation d’une démocratie occidentale devenue presque totalement fasciste. […]Le fait qu’une idéologie dégénère, ainsi que le mouvement social qui lui est corollaire, pour tomber ensuite dans la schizophrénie et se donner des objectifs que les fondateurs de cette idéologie auraient eu en horreur, ne prouve pas qu’elle ait été sans valeur, fausse et fallacieuse dès la départ. . Bien au contraire : il semble plutôt que dans certaines circonstances historiques l’idéologie de n‘importe quel mouvement social, même quand il s’agit d’une vérité sacrée, peut tomber dans un processus de ponérisation. (p.182) Pendant les temps heureux de paix et d’injustice sociale, les enfants des classes privilégiées apprennent à chasser de leur champ de conscience tout les concepts inconfortables qui suggèrent qu’eux-mêmes et leurs parents tirent profit de l’injustice. Les jeunes apprennent à dénigrer les valeurs morales et mentales de toute personne dont ils exploitent le travail. Les jeunes esprits ingèrent ainsi des habitudes d’inconsciente sélection et substitution de données, ce qui permet une économie de conversion hystérique du raisonnement. Ils grandissent et deviennent des adultes hystériques à des degrés divers qui, par les moyens décrits plus haut, transmettent leur hystérie à la génération suivante, qui développe ensuite ces caractéristiques à un degré plus élevé. Les modèles d’hystérie de l’expérience et du comportement s’étoffent et s’étendent vers le bas à partir des classes privilégiées, jusqu’à franchir les limites du premier critère de ponérologie.

603


(p.261) S’il existait un pays structuré sur un Communisme tel que celui envisagé par Karl Marx, où l’idéologie de gauche de la classe ouvrière constituerait la base d’un gouvernement qui je crois, serait sévère mais non dépourvu d’une saine pensée humaniste, les sciences contemporaines sociales, biohumanistes et médicales y seraient valables, bien développées et mise au service du peuple laborieux. L’assistance psychologique aux jeunes et aux personnes rencontrant divers problèmes personnels serait une priorité des autorités et de la société dans son ensemble. Les patients sérieusement malades recevraient des soins éclairés. C’est cependant l’inverse qui se produit dans une structure pathocratique … ». Fin de l’article. Voilà, je vous avais prévenu que se serait long, pourtant je vous avoue que ce n’est qu’une introduction à ce problème dont on est loin d’avoir tout dit en ces quelques phrases. Considérez que l’encyclopédie entière est aussi une étude sur la ponérologie, c'est-à-dire, qu’elle est le fait du pouvoir quand il est placé dans les mains de psychopathes comme cela à été régulièrement le cas pendant toute l’Histoire humaine ! Voir aussi sociopathie ! Psychopathologie : Branche de la psychologie, étude comparée des processus normaux et pathologiques de la vie psychique. Psychopharmacologie : Étude de l'effet des psychotropes sur le système nerveux et les fonctions psychiques. Psychotonique (substance ...) : Substance stimulante pour l’esprit comme la cocaïne, le café, certaines vitamines, … bien qu’elles n’aient pas toutes le même niveau de dangerosité. Psychose barbiturique : Peur panique sans objet, provoquée par la prise de Barbituriques. Psychosensoriel : Qui concerne à la fois les fonctions psychiques et sensorielles. Exemples : hallucination psychosensorielle. L’individu peut ressentir des démangeaisons dans son bras et croire que des vers grouillent sous sa peau ! Psychosomatique : Qui concerne à la fois le Corps et l'Esprit. Maladie psychosomatique : troubles organiques liés principalement à des facteurs d'ordre psychiques, alors que les symptômes de la maladie mentale font défaut. Exemple : le psoriasis. Psychothérapie : Thérapie par des moyens psychiques, fondés généralement sur la relation personnelle qu'entretient le thérapeute et le patient, et dans laquelle "le transfert" joue un rôle plus ou moins important. Toutefois, une substance chimique peut apporter, en quelques prises, les mêmes résultats qu’une psychothérapie : c’est le cas, semble t’il, de l’Iboga (Tabernanthe Iboga), plante africaine, qui plonge dans son utilisateur dans une sorte de transe hallucinatoire et de réflexions si intenses, qu’il en obtient le même résultat que ce que lui apporterait le suivit d’une psychothérapie de plusieurs années. L’Iboga est principalement utilisé en Europe comme support de cure de désintoxication de la cocaïne et de l’héroïne. Précisons que cette plante vient d’être interdit en France (septembre 2007) car son surdosage est mortel. Son interdiction médicale est actuellement sujet de polémiques. Psychotonique : (Substance), ou substance psychoanaleptique. Substance qui à une fonction stimulante ou excitante sur les fonctions psychiques comme la Cocaïne et les Amphétamines. Psychotoxicomanogène : (néologisme) Réaction psychologique et inconsciente d'un individu, le poussant à la recherche d'effets euphoriques et lui créant une attirance immodérée pour la consommation de drogues (souvent à titre d'expérimentation jusqu'à qu'il ait trouvé la "défonce" qui lui convient). Ce type de réaction ne touche pas tous les individus, mais est souvent déclenché, d'après les observations, par un cumule de consommation de plusieurs substances toxiques pendant l'adolescence : Alcool + Tabac + Médicaments Psychotropes + liaison d'un mal de vivre et d'une sensibilité exacerbée = recherche inconsciente de l'état de défonce L’arrêt brutal de sport à haut niveau peut induire un état de manque et une réaction psychotoxicomanogène (alcool, cannabis, héroïne), par manque d’adrénaline, d’endorphine et de perturbations au niveau des neurotransmetteurs.

604


En effet, l’adrénaline est une « drogue » physiologique (produite par le corps) générée sous l’effort, conjointement avec des endorphines (morphine physiologique). Leur sevrage brutal entraîne souvent des troubles du système nerveux, de l’angoisse et de l’insomnie. En plus, il est souvent ressenti comme un mal-être qui pousse à consommer des psychotropes anxiolytiques ou à prendre des calmants, voire d’autres substances préoccupantes comme de l’alcool ou de l’héroïne. Cela ne remet pas en cause le coté bénéfique du sport. De même, tous les sportifs ne finissent pas toxicomanes. C’est cependant un fait remarquable qui a été constaté scientifiquement (pour de plus amples explications, voir addictomanie, addiction, drogues et neurotransmetteurs) Psychotrope : (Substance), substance chimique dont les effets essentiels s'exercent sur le psychisme. Pupaison : nom féminin singulier (zoologie) chez les diptères, conversion en nymphe (définition du site Dictionnaire Reverso à l’adresse http://dictionnaire.reverso.net/francais-definition/pupaison ). Pupe : Voici ce qu’en dit Wikipédia. http://fr.wikipedia.org/wiki/Pupe

Pupes de drosophile (la plus foncée étant la plus âgée). Chez les insectes diptères, la pupe est le stade intermédiaire entre l'état de larve (appelée asticot) et celui d'imago, au cours de la métamorphose. Il équivaut au stade de nymphe ou de chrysalide chez les lépidoptères. Toutefois, il faut noter une différence importante : si la chrysalide ou la nymphe se forment après une mue nymphale complète, la pupe se forme au cours d'un processus comprenant toutes les étapes de la mue, sauf l'exuviation : en effet, la pupaison se réalise à l'intérieur de la cuticule du dernier stade larvaire, qui n'est pas rejetée, mais qui se durcit et devient un cocon abritant l'ensemble des transformations de la métamorphose. Avant l'exuviation de l'adulte, trois cuticules se trouvent donc emboîtées dans la pupe : à l'extérieur, l'ancienne cuticule larvaire, durcie; en dessous, la cuticule pupale proprement dite, très fine; et, dessous encore, la cuticule pré-exuviale de l'imago en formation. Les stades de croissance par mues successives d'une œuf → généralement 3 stades larvaires (asticot) → pupe → mouche.

mouche

sont

donc :

Terminologie en langues étrangères On parle parfois de pupe pour les fourmis, parfois qualifiée également d'« œuf » à tort, mais il s'agit dans la terminologie française classique d'une nymphe. Pupa en anglais (mais aussi Puppe en allemand) désigne indifféremment les pupes des diptères et les nymphes des autres holométaboles, tandis que nymph désigne en anglais les stades larvaires des insectes hémimétaboles. D'autre part, les anglophones désignent couramment par éclosion la sortie de la pupe par l'adulte (en français, c'est l'exuviation adulte ou l'émergence de l'imago), alors que le terme éclosion est utilisé en français pour désigner la sortie de l'œuf (les anglophones utilisent pour cela le terme hatching). Articles connexes •

Mue des arthropodes

605


Ptiline

Q:

Question : Ici, supplice légal, pratiqué avant la révolution, pour obtenir des aveux ou des informations. La Question était de rigueur pour tout cas de sorcellerie. Il était évident que torturés, les suppliciés avouaient tout … surtout ce qu’ils n’avaient pas fait ! A noter, l’équipe Bush – Cheisney, a remis la Question à l’ordre du jour en légalisant certaines pratiques de tortures.

R:

Radon : d’après Wikipédia dans la page web http://fr.wikipedia.org/wiki/Radon Le radon est un élément chimique du tableau périodique de symbole Rn et de numéro atomique 86. C'est un gaz rare, radioactif, d'origine naturelle, qui est principalement formé par la désintégration du radium. Son isotope le plus stable est le 222Rn qui a une demi-vie de 3,8 jours et est utilisé en radiothérapie. L'importance du radon tient à ce qu'étant partout présent dans l'atmosphère, il est la principale source d'exposition naturelle des populations à la radioactivité. À fortes doses, son caractère cancérigène sur les populations exposées de mineurs est statistiquement bien établi. Son effet aux concentrations habituellement rencontrées en milieu domestique — de l'ordre de 100 Bq/m3 — est en revanche hypothétique et en cours d'étude : si l'on transpose les résultats observés sur les mineurs, il serait alors responsable de près de 5 à 10 % des cancers du poumon. Inversement, les études sur la réparation de l'ADN suggèrent que l'effet cancérigène des irradiations suit un effet de seuil (voire conduit à un phénomène d'hormèse), mais le niveau de ce seuil est inconnu. Dans les deux cas, les doses permettant de trancher les cas limites sont trop faibles et incertaines pour qu'un résultat puisse être validé de manière statistiquement significative, et confirmé scientifiquement. Histoire

606


Appareil utilisé par Ramsay et Whytlaw-Gray pour isoler le radon. M est un tube capillaire, dans lequel fut isolé près de 0,1 mm3 de gaz.

En 1908, William Ramsay et Robert Whytlaw-Gray isolent ce qu'ils appellent le « niton » (nitens en Latin, traduit par brillant, a le symbole Nt) et déterminent sa densité. Le radon a son nom depuis 1923. Dès 1899, Pierre et Marie Curie observent que le « gaz » émis par le radium reste radioactif pendant près d'un mois[5]. Au cours de cette même année, Robert Owens et Ernest Rutherford relèvent des résultats variables quand ils tentent de mesurer les radiations d'oxydes de thorium[6]. Rutherford note que les composés de thorium émettent continuellement un gaz radioactif, qui conserve sa radioactivité plusieurs minutes ; il nomme ce gaz "emanation" (du latin emanare, émaner, et emanatio, expiration)[7], et plus tard, émanation de thorium (ThEm). Le radon a été découvert en 1900 par Friedrich Ernst Dorn qui l'a appelé « émanation de radium ». Ce fut le troisième élément radioactif découvert, après le radium et le polonium. En 1900, Dorn rend compte d'expériences au cours desquelles il constate que les composés de radium émanent un gaz radioactif, qu'il baptise « émanation de radium » (RaEm)[8]. En 1901, Rutherford démontre que les émanations de Thorium sont radioactives, mais crédite les Curie de la découverte de cet élément [9]. En 1903, des émanations similaires provenant de l'actinium sont observées par André-Louis Debierne[10],[11], et il les baptise émanation d'actinium (AcEm). Des noms furent proposés pour ces trois gaz en 1904 : exradio, exthorio, et exactinio[12]; puis radon, thoron, et akton en 1918[13]; suivis de radeon, thoreon, et actineon en 1919[14], et finalement radon, thoron, et actinon en 1920[15]. Constatant la similarité du spectre de ces trois gaz avec celui de l'argon, du krypton et du xénon, ainsi que leur inertie chimique, Sir William Ramsay suggéra en 1904 que ces émanations pouvaient correspondre à un nouvel élément de la famille des gaz rares. En 1910, Sir William Ramsay et Robert Whytlaw-Gray parviennent à isoler le radon. Ils déterminent sa densité, et montrent qu'il s'agit du gaz le plus dense connu à l'époque. Ils notent que « l'expression l'émanation du radium est fort incommode », et proposent comme nouveau nom niton (du latin nitens, entis brillant) pour rappeler la propriété qu'a ce gaz de rendre phosphorescentes certaines substances [16]. En 1912, cette proposition fut acceptée par la commission internationale des poids atomiques. En 1923, le comité international des éléments chimiques et l'union internationale de chimie pure et appliquée choisirent pour ces trois gaz les noms de radon (Rn), thoron (Tn) et actinon (An). Mais par la suite, quand les isotopes furent simplement numérotés et non nommés, l'élément reçu le nom de l'isotope le plus stable, c'est-à- dire le radon. L'isotope Tn devint 220Rn, et l'isotope An devint 219Rn. Mais jusque dans les années 1960, cet élément était simplement appelé émanation[17]. Caractéristiques physiques et chimiques Caractéristiques physiques Gaz inerte, le radon est le plus "lourd" (le plus dense) des gaz rares (en ne prenant pas en compte l'ununoctium). Dans les conditions normales de température et de pression, le radon est un gaz monoatomique d'une masse volumique de : 9,73 kg/m3 [18]. C'est l'un des gaz les plus "lourds" (denses) à température ambiante, pratiquement 8 fois la densité de l'air. À température et pression standard le radon est sans couleur, mais lorsque la température est abaissée en dessous de son point de congélation (202 K ; -71 °C), il devient phosphorescent puis jaune si la température baisse encore et finalement rouge-orangé aux températures de l'air liquide (< -180 °C ).[réf. nécessaire] Quand il est dans un état condensé, le radon parait également lumineux, à cause de l'intensité des radiations qu'il dégage. Il est "autofluorescent". Étant d'une faible durée de vie (3,8 jours), le radon est un gaz extrêmement radioactif. Son activité massique est de 5,73×1015 Bq/g. Isotopes Articles connexes : radon 222 et chaîne radioactive. Il existe 34 isotopes de radon connus jusqu'à ce jour. Seuls 3 de ces isotopes se rencontrent dans la nature :

607


L'isotope le plus stable est le radon 222 qui est le produit (produit fils) de la désintégration du radium 226 de la série de l'uranium 238. Il a une demi-vie de 3,823 jours et émet des particules alpha.

Le radon 220 est le produit naturel de la désintégration du thorium et est appelé « thoron ». Il a une demi-vie de 55,6 secondes et émet aussi des rayons alpha.

Le radon 219 est dérivé de l'actinium, est appelé « actinon ». Il provient de la série de l'uranium 235. Il émet des particules alpha et a une demi-vie de 3,96 secondes.

Composés chimiques Le radon est un gaz rare, qui entre difficilement en composition chimique. Des expériences indiquent que le fluor peut réagir avec le radon pour former du fluorure de radon. Des clathrates de radon ont aussi été reportés. Article connexe : Chimie des gaz nobles. Radon dans l'environnement Le radon est issu de la désintégration de l'uranium naturellement contenu dans les sols ou amené par l'homme lors de certaines activités industrielles, minières, militaires... Il est surtout présent dans les régions granitiques, volcaniques et uranifères. En France, les régions riches en radon sont la Bretagne, le Massif central, les Vosges et la Corse. Les taux de radioactivité observés dans la nature correspondent à des concentrations qu'il est impossible de détecter directement par des moyens chimiques : 1000 Bq/m3 d'air (concentration largement supérieure à ce qui est habituellement observé) traduisent la présence de 0,17 picogramme de radon par m3 — soit une concentration molaire de l'ordre d'un millionième de millionième de millionième — alors qu'une concentration relative de l'ordre du millionième est déjà très difficile à détecter. Toute la radioactivité de l'atmosphère terrestre n'est due qu'à quelques dizaines de grammes de radon [19]. Un air chargé en radon ne change donc pas de composition observable ni de propriétés physico-chimiques (le changement porte sur des « traces de traces de traces »), mais se charge d'une qualité radioactive qui semble venir de nulle part. La concentration de radon dans l'atmosphère terrestre est très faible. Ceci est lié au fait qu'il se décompose vite et ne provient que de sa faible libération par les roches ou les eaux naturelles qui les traversent. Le niveau est plus faible en zone urbaine qu'en zone rurale. La concentration du radon dans l'atmosphère est si faible que des eaux naturellement riches en radon le perdent au contact de l'atmosphère. De ce fait, les nappes d'eaux souterraines, en contact direct avec les roches où le radon est produit, sont plus chargées en radon que les eaux de surface. De même, dans les sols, la zone saturée en eau a une concentration plus forte que la zone aérée, en contact indirect avec l’atmosphère [20],[21]. Radiotoxicité Histoire Les premières études sérieuses sur la toxicité du radon se placent dans le contexte des mines d'uranium. Les premières proviennent de la région de Joachimsthal, en Bohême ; d'autres études ont été faites dans la région du sud-est des États-Unis pendant la guerre froide. Du fait que le radon est un produit de désintégration de l'uranium, les mines souterraines d'uranium peuvent avoir des concentrations élevées de radon. De nombreux mineurs de la zone des Four Corners manifestèrent des cancers du poumon suite à une exposition à des taux élevés de radon pendant les années 1950. L'incidence différentielle des cancers du poumon a été particulièrement élevée chez les mineurs indiens et mormons, parce que ces populations ont normalement des taux de cancer du poumon particulièrement bas. Les normes de sécurité imposant des ventilations performantes et coûteuses n'étaient pas imposées pendant cette période [22]. Le danger potentiel du radon dans les habitations a été mis en évidence en 1984, quand Stanley Watras, employé de la centrale nucléaire de Limerick (Pennsylvanie) déclencha les détecteurs de radioactivité en se rendant à son travail, les autorités cherchèrent pendant 2 semaines l'origine de cette contamination. Ils trouvèrent finalement que la source était un taux très élevé de radon (près de 100 000 Bq/m3, soit 2700 pCi/l) dans la cave de son domicile, sans relation particulière avec la centrale nucléaire. Il a été calculé

608


qu'un tel taux d'exposition est aussi risqué que de fumer 135 paquets de cigarettes par jour. A la suite de cette découverte hautement médiatisée, des normes sanitaires furent définies, et la détection du radon (et sa ventilation) devinrent une préoccupation publique [23]. Radiotoxicité biologique Le radon est chimiquement neutre : L'atome de radon en lui-même ne se fixe pas dans les poumons ni dans l'organisme humain. De ce fait, les doses délivrées par le radon proprement dit sont négligeables. Ce sont les descendants du radon qui sont à l'origine des irradiations, et principalement ses descendants à vie courte. Les effets du radon sur l'organisme peuvent devenir significatifs si la concentration devient trop abondante. Dans une atmosphère chargée en radon, celui-ci est très rapidement en équilibre séculaire avec ses descendants à vie courte. Par exemple, suite à sa désintégration alpha (3,824 jours), le radon 222 va donner du polonium 218 (3,1 min). Celui-ci va rapidement, par une autre désintégration alpha, donner du plomb 214 (26,8 min), qui va donner du bismuth 214 (19,7 min), puis du polonium 214 (164 µs) et enfin du plomb 210 (22,3 années), à vie relativement plus longue. Les produits de désintégration à vie courte et surtout le plomb 210 se retrouvent sous forme libre (particules nanométriques) ou déposés sur les aérosols (micrométriques), qui pénètrent par les voies respiratoires et se fixent dans le poumon. Ce plomb est lui-même radioactif, et se désintègre en bismuth 210 (5,01 jours), qui donne du polonium 210 (138 jours), puis du plomb 206 (stable). Ces descendants radioactifs fixés dans les poumons émettent des particules α d'énergie élevée qui irradient les tissus. Pour un becquerel de radon, il y a alors 4 désintégrations alpha successives et 5 bêta [24]. Maladie professionnelle Le seul risque identifié pour l'inhalation de radon et de ses descendants est celui du cancer du poumon. Son évaluation résulte avant tout des études épidémiologiques sur les mineurs d'uranium. L'exposition des mineurs au radon est mesurée en « Working Level Month » (WLM), c'est-à-dire le produit du nombre de « mois » de travail (170 h de présence effective) par l'activité atmosphérique, mesurée en « Working Level » (niveau de travail), par définition 1 WL est équivalent à 1,3.10^5 MeV par litre d’air en rayonnement alpha.[25] Le « Working Level » est pratiquement équivalent à une activité volumique du radon de 12 000 Bq/m3 ; 1 WLM correspond à peu près à l'exposition pendant un an à une atmosphère où l'activité du radon serait de 230 Bq.m-3. En 1987, il a été reconnu par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) cancérigène pulmonaire pour l'homme sur la base des résultats des études expérimentales animales et des études épidémiologiques chez les mineurs d'uranium. Le coefficient de dose efficace par unité d’exposition adopté pour le radon est issu de la publication 65 de la CIPR, il est égal à 2,46.10-9 Sv par Bq.h.m-3. Ce taux correspond à un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 50 Bq/m3.[26] Respirer en permanence un air chargé de radon à 3000 Bq/m3 (ce qui est une concentration très élevée) conduit à une irradiation de 65 mSv/an, ce qui équivaudrait en termes de risque cancérigène — si l'on extrapole les données connues sur les mineurs — à fumer un paquet de 20 cigarettes par jour [27]. Le supplément de risque de contracter un cancer du poumon au cours de sa vie serait de 350 cancers par millions d'habitant pour un niveau d'exposition de un WLM [28], soit 0,035% par WLM. Cependant, ce risque est très dépendant du tabagisme, le radon apparaissant surtout comme un facteur multiplicatif du cancer du fumeur, ce qui rend les études épidémiologiques d'interprétation difficile.

609


Accumulation de radon domestique

Taux de mortalité par cancer du poumon, en fonction du taux moyen de radon domestique (5 pCi/l ≈ 200 Bq/m3). Pour les faibles doses d'irradiation, on observe un taux d'autant plus faible de cancers que le taux de radon est élevé.

Le radon peut s'accumuler dans les espaces clos et notamment dans les maisons, dans les caves mal ventilées, à cause de la désintégration du radium, qui vient lui de la désintégration de l'uranium naturellement présent dans les briques et les roches du sol. Le radon étant à durée de vie courte, il n'a pas le temps en quelques jours de diffuser à travers un matériau continu (sol compact, mur ou dalle sanitaire). Il ne peut pénétrer en quantité significative dans des bâtiments qu'à travers des solutions de continuité le long desquelles le gaz peut migrer rapidement: failles dans le sol, fissures dans les dalles. Une fois sur place, le radon peut s'accumuler dans les lieux quand ils sont mal ventilés: « le radon s'accumule avec les odeurs. » Les moyens pour diminuer les concentrations de radon dans les maisons sont l'aération et la ventilation des maisons, l'utilisation des vides sanitaires, le colmatage des fissures au niveau du sol, etc. De ce fait, le taux de radon dans les domiciles ou bâtiments publics est très variable. De plus, ce taux peut varier rapidement d'une pièce à l'autre, ou d'un moment à l'autre, en fonction de la circulation à l'intérieur du bâtiment. En France, la teneur domestique moyenne est voisine de 65 Bq/m3, [29] et 92% des domiciles seraient à moins de 200 Bq/m3. Mais 1,5 % sont situés dans la limite d'intervention, entre 400 et 1000, et 0,5 % audessus de 1000, c'est-à-dire à des taux comparables à ceux observés dans les mines d'uranium (une fois ventilées). Dans les cas extrêmes, l'accumulation peut conduire à des valeurs très importantes (comme le montre l'exemple de Stanley Watras, à près de 100 000 Bq/m3). Dans les régions où la concentration en uranium dans la roche est élevée, il est souvent présent dans les habitations peu ventilées, ou construites sur des sols à fort dégagement de radon (rez-de-chaussée, maisons, caves). Il entraine alors une exposition interne conséquente à cause de ses descendants à vie courte (dont fait notamment partie le polonium). La Creuse, la Lozère, le Tarn et la Corse-du-Sud ont, dans les bâtiments, des doses supérieures à 250 Bq/m3. Les taux les plus faibles sont dans les Landes (28 Bq/m3 : nature sédimentaire des sols)[29]. Normes de concentrations admissibles en radon En Suisse, dans les pièces d'habitation et de séjour, la valeur limite au-dessus de laquelle il faut assainir est de 1000 Bq/m3 la valeur recommandée en dessus de laquelle, il est recommandé d'intervenir est de 400 Bq/m3 (pour autant que les investissements soient supportables). La législation de 1994 impose que tout bâtiment dépassant cette limite soit assaini au frais du propriétaire. Une valeur de référence de 400 Bq/m3 est à respecter pour les bâtiments neufs, transformés ou après une remédiation. La mesure du radon se fait en hiver et au moins pendant un mois. Aux États-Unis et Luxembourg, la valeur maximale qu'il est recommandé de ne pas dépasser pour les habitations est de 150 Bq/m3. Dans l'Union européenne, la valeur recommandée est de 400 Bq/m3 pour les bâtiments existants et de 200 Bq/m3 pour les nouveaux bâtiments.

610


En Italie, la valeur à respecter pour les places de travail et les écoles est de 500 Bq/m3. Au Canada, la valeur recommandée pour les habitations est de 200 Bq/m3. En France, pour les lieux accueillant du public, la limite d’intervention [30] est de 1000 Bq/m3 et la valeur recommandée est de 400 Bq/m3. L'obligation de mesure systématique ne concerne en 2008 que 31 départements, mais il est désormais obligatoire de réaliser une surveillance non seulement dans les établissements d'enseignement, les établissements sanitaires et sociaux, les établissements thermaux et les établissements pénitentiaires, mais aussi dans les locaux souterrains où certains activités professionnelles sont réalisées au moins une heure par jour[31]. Il n'y a pas pour l'instant d'obligation pour l’habitat [29]. Il existe un plan national 2005-2008 contre le radon dont l'ASN a publié le 1er bilan d'actions le 26 avril 2010,[32] peu après que le HCSP ait recommandé une importante réduction du seuil d'exposition au radon.[33] « Si vous êtes inquiets du radon, aérez 5 minutes le matin, 5 minutes à midi, et 5 minutes le soir, et vous n’aurez pas de radon. Evidemment, les gens qui sont sur ce marché vous proposeront des solutions incomparablement plus lourdes et coûteuses ». [34] Impact sanitaire du radon Le ministère Français de la santé délivre deux types d'agréments aux laboratoires d'analyse du radon : • l'agrément de niveau 1 (dépistage simple pour déterminer les niveaux d'exposition), • l'agrément de niveau 2 (identification des sources de radon et proposition de mesures correctrices). Le radon pose des problèmes sanitaires. Il est responsable à lui seul de la plus grande part de l'exposition humaine à la radioactivité : 42 % du total selon l'OMS[35]. Si on applique le modèle « linéaire sans seuil », la radioactivité du radon est la deuxième source de décès par cancer du poumon en France (9% des décès par cancer du poumon) juste derrière le tabac[36] (même niveau que le tabagisme passif)[37] [29]. Cependant, ce modèle reste l'objet de débats, et des études montrent au contraire qu'une exposition à des faibles doses de radon tend à réduire le nombre de cancers constatés.[38] [39] Applications Puisque le radon disparait rapidement dans l'air et qu'il s'affaiblit assez rapidement, le radon est utilisé dans les recherches hydrologiques qui étudient les interactions entre l'eau du sol, des ruisseaux et des rivières. Tout changement significatif dans la concentration en radon dans un ruisseau ou une rivière est un bon indicateur qu'il y a une entrée locale d'eau souterraine. Le radon s'accumule dans les mines souterraines et les caves. Une bonne ventilation doit alors être maintenue dans les mines. Le radon a été utilisé pour enlever des tumeurs. Une capsule est placée sur le patient proche de la tumeur. Les radiations tuent les cellules cancéreuses. Les cellules environnantes ne sont pas affectées dues à la courte demi-vie du radon. En climatologie, la durée de vie moyenne du radon (énergie 5,5 MeV, pour une demi-vie de 3,8 jours) dans l’atmosphère est particulièrement adaptée à l’étude de la circulation atmosphérique. Ainsi, suivant la quantité enregistrée, on pourra déterminer l’origine continentale (riche en radon) ou océanique (pauvre en radon) d’une masse d’air. Le temps de transit de cette masse d’air au-dessus d’un continent va également jouer sur les concentrations de cet élément. Le radon sert donc de traceur des masses d'air continentales. Aux États-Unis ainsi qu'en Europe, on retrouve quelques "spas au radon" où il est possible de s'asseoir pendant quelques minutes ou heures dans une atmosphère riche en radon. Il semblerait que cette radiation du radon fortifierait les gens qui l'essaient. Cela s'applique aussi aux spas d'eau chaude de Misasa, Tottori au Japon, où l'eau est naturellement riche en radium et expulse du radon. Il n'y a aucune preuve scientifique pour supporter cette croyance autre que l’hormèse, ni aucun mécanisme biologique connu par lequel cet effet pourrait se produire.

611


Dosimètres radon La mesure du radon dans les habitations et locaux s'effectue principalement avec un dosimètre radon, sur une durée test de quinze jours à plusieurs mois, et, dans les cas où le radon vient du sol (la plupart des cas), préférablement en saison froide, car cela n'est pas significatif de mesurer le radon en été quand les fenêtres sont souvent ouvertes. Un dosimètre radon consiste en un film plastique, sur lequel, après traitement, chaque impact de particule alpha laisse un trou microscopique. Après étalonnage, le nombre de traces et la durée de la mesure permettent de déduire la concentration de radon dans l'air. En France, le principal dosimètre radon utilisé (et probablement le seul disponible en France) est le dosimètre radon KODALPHA (aussi appelé DOSALPHA) commercialisé par la société Dosirad.[40] Les autres sociétés proposant des dosimètres, comme Radon-France, utilisent en fait le dosimètre de Dosirad. Celui-ci peut être envoyé au particulier pour effectuer très simplement une mesure dans son habitation, sur une durée que l'on note ensuite sur le carton du dosimètre, que l'on renvoie par la poste à la société pour qu'elle effectue la mesure.[41] Notes et références 1.

↑ a, b, c et d (en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC Press Inc, 2009, 90e éd., Relié, 2804 p. (ISBN 978-1-420-09084-0)

2.

↑ Base de données Chemical Abstracts interrogée via SciFinder Web le 15 décembre 2009 (résultats de la recherche)

3.

↑ (en) Beatriz Cordero, Verónica Gómez, Ana E. Platero-Prats, Marc Revés, Jorge Echeverría, Eduard Cremades, Flavia Barragán et Santiago Alvarez, « Covalent radii revisited », dans Dalton Transactions, 2008, p. 2832 - 2838 [ lien DOI ]

4.

↑ (en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC, 2009, 89e éd., p. 10-203

5.

↑ Curie, P. ; Curie, Mme. Marie, « Sur la radioactivite provoquee par les rayons de Becquerel. », dans Comptes rendus hebdomadaires des seances de l'Academie des sciences, vol. 129, 1899, p. 714–716

6.

↑ (en) E, Rutheford; Owens, R. B., « Thorium and uranium radiation », dans Trans. R. Soc. Can., vol. 2, 1899, p. 9–12: "les radiations de l'oxode de thorium n'étaient pas constantes, mais variaient de manière très capricieuse", alors que "tous les composés d'uranium donnent une radiation qui est remarquablement constante".

7.

↑ (en) Rutheford, E., « A radioactive substance emitted from thorium compounds », dans Philosophical Magazine, vol. 40, 1900, p. 1–4

8.

↑ Dorn, Friedrich Ernst, « Ueber die von radioaktiven Substanzen ausgesandte Emanation », dans Abhandlungen der Naturforschenden Gesellschaft zu Halle, Stuttgart, vol. 22, 1900, p. 155

9.

↑ (en) Rutheford, E.; Brooks, H.T., « The new gas from radium », dans Trans. R. Soc. Can., vol. 7, 1901, p. 21–25

10. ↑ (de) Giesel, Fritz, « Ueber den Emanationskörper aus Pechblende und über Radium », dans Chemische Berichte, vol. 36, no 1, 1903, p. 342–347 [ lien DOI ] 11. ↑ Debierne, André-Louis, « Sur la radioactivite induite provoquee par les sels d'actinium. », dans Comptes rendus hebdomadaires des seances de l'Academie des sciences, vol. 136, 1903, p. 446 [ texte intégral ] 12. ↑ (en) Ramsay, Sir William; Collie, J. Normal, « The Spectrum of the Radium Emanation », dans Proceedings of the Royal Society of London, vol. 73, 1904, p. 470–476 [ lien DOI ] 13. ↑ Schmidt, Curt, « Periodisches System und Genesis der Elemente », dans Z. Anorg. Ch., vol. 103, 1918, p. 79–118 [ lien DOI ] 14. ↑ (en) « Radon », dans Ann. Physique, vol. 11, 1919, p. 5 15. ↑ (en) Adams, Elliot Quincy, « The Independent Origin of Actinium », dans Journal of the American Chemical Society, vol. 42, 1920, p. 2205–2208 [ lien DOI ] 16. ↑ Ramsay, W. ; Gray, R. W., « La densité de l’émanation du radium », dans Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, vol. 151, 1910, p. 126–128 [ texte intégral ] 17. ↑ (en) Grosse, A. V., « Some physical and chemical properties of element 118 (Eka-Em) and element 86 (Em) », dans Journal of Inorganic and Nuclear Chemistry, Elsevier Science Ltd., vol. 27, no 3, 1965, p. 509–519 [ lien DOI ] 18. ↑ Radon, 2004, All Measures. Consulté le 2008-02-12 19. ↑ D'après [1]

612


20. ↑ (en) The Geology of Radon, United States Geological Survey. Consulté le 2008-06-28 21. ↑ (en) Radon-222 as a tracer in groundwater-surface water interactions, Lancaster University. Consulté le 2008-06-28 22. ↑ Mould, Richard Francis, A Century of X-rays and Radioactivity in Medicine (ISBN 0750302240) 23. ↑ Harrison, Kathryn; Hoberg, George, « Setting the Environmental Agenda in Canada and the United States: The Cases of Dioxin and Radon », dans Canadian Journal of Political Science, vol. 24, no 1, 1991, p. 3–27 [ texte intégral ] 24. ↑ Chaine radioactive de l'uranium 238 ; englobant celle du radon 222. 25. ↑ D'après CEA : [2] 26. ↑ Cité d'après Estimation de l’impact sanitaire collectif de la contamination des terrains par la radioactivité présente à Gif sur Yvette, Institut de veille sanitaire, juin 2002. 27. ↑ D'après [3]. 28. ↑ D'après National Research Council, Health Effects of Exposure to Radon, BEIR VI, National Academy Press, 1999, (cité par le centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail [4]) 29. ↑ a, b, c et d « Les risques liés à l'exposition domestique au radon », La Revue Prescrire (ISSN 0247-7750) , no 281, mars 2007 30. ↑ Fixée par l'Arrêté du 22 juillet 2004 relatif aux modalités de gestion du risque lié au radon dans les lieux ouverts au public [5] 31. ↑ http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000019414788&dateTexte= 32. ↑ bilan du plan d’actions 2005-2008 pour la gestion du risque lié au radon 33. ↑ AFP lundi 19 avr, 12 h 12 34. ↑ Radioactivité et santé, Pr. André Aurengo novembre 2003. [6] 35. ↑ Jean-Marc Jancovici : A propos de quelques objections fréquentes sur le nucléaire civil 36. ↑ O. Catelinois, A. Rogel, D. Laurier et al., « Lung Cancer Attributable to Indoor Radon Exposure in France: Impact of the Risk Models and Uncertainty Analysis », dans Environmental Health Perspectives, National Institute of Environmental Health Science, vol. 114, no 9, May 2006, p. 1361–1366 [ texte intégral, lien PMID, lien DOI (pages consultées le 2007-08-10) ] 37. ↑ deuxième cause de décès par cancer du poumon aux États-Unis, après donc le tabagisme 38. ↑ the New York Times, September 28, 1988 : Scientist Says Low Radon Levels May Be Harmless [7] 39. ↑ Bernard L Cohen : Radon exposure and the risk of lung cancer, 2001 J. Radiol. Prot. 21 64-65 [8] 40. ↑ Dosimétre 41. ↑ Société DOSIRAD

Voir aussi Voir « radon » sur le Wiktionnaire. •

Actinon

Thoron

Santé environnement, toxicologie, écotoxicologie

Cancer du poumon, cancérologie

Prévention, gestion des risques

Pollution de l'air, polluant, Air intérieur, Renouvellement de l'air intérieur

Granit

613


Liens externes Pour en savoir plus sur la prévention contre les risques associés au radon, voir notamment les liens suivants: •

Le radon – évaluation et gestion du risque (ASN, France)

Métrologie du radon dans les bâtiments (IRSN, France)

IRSN : dossier avec notamment l'Atlas Radon, par commune (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, France)

Radon-France

Le radon, comment s'en prémunir (AFCN, Belgique),

Le radon (BAG, Suisse)

Tout sur le radon, brochures, exemples, etc. (Office fédéral de la santé publique Berne, Suisse)

Le radon domiciliaire – Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec

Le radon, un coupable pernicieux – Association pulmonaire du Québec

Impact sanitaire du radon domestique : de la connaissance à l’action. Institut de veille sanitaire, Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire 15 mai 2007 / n° 18-19.

Qualité d'air et radon par R. Cadiergues. livret 2010 - 18 pages

(en) Topics Under Debate: Does Exposure to Residential Radon Increase the Risk of Lung Cancer? Radiation Protection Dosimetry, Vol. 95, No. 1, pg. 75-81 (2001)

(en) Correllation between mean radon levels and lung cancer rates in US counties : a test of the Linear-No Threshold theory, Bernard L. Cohen (University of Pittsburgh), 1988.

Le film « Du poison dans l'eau du robinet » présent dans le DVD n° 2 de cette encyclopédie, vous l’expliquera mieux que moi : aucune analyse de radon n’est effectuée en France lors des analyses de qualité de l’eau. Dans certaines régions ou il y a eu des activités volcaniques et d’autres ou il y a du granit, il y a de fortes chances que vous consommez de l’eau riche en radon. Dans l’état actuel des choses, vous devez collecter vous-même votre eau et joindre un organisme qui réalisera cet examen. Ramis : (mot Malais) Plante de la famille des Urticacées (famille Orties, Lamiers, Houblon et Chanvre) qui contient une fibre textile. Très utilisée en Extrême-Orient. « Raimbow Warriors » : Prophétie amérindienne et pensée qui s’est organisée. Voici le contenu de la page web http://dimensionfuture.free.fr/indiens.arcenciel.htm . Je vous préviens que les auteurs de cette page semblent croirent en cette prophétie alors que je soustiens que celle-ci est exploité et récupérée par l’action illiminati. Toutefois, là ou je serais plus en accord avec eux, constatons qu’il y a un mouvement de gens spontanés et volontaire qui se forme sous l’élan de la « beautée idéologique de cette pensée » et l’urgence de la situation crée par les ententes militaroindustrielles. « Les Amérindiens Prophétie concernant l'Arc en ciel Les guerriers de l'Arc-en-ciel

Plusieurs prophéties de diverses tribus amérindiennes et autres avaient annoncé la naissance du mouvement Arc-en-ciel. Ces prophéties ne sont pas nécessairement connues ou reconnues par tous les membres de la Famille, mais elles ont joué un role déterminant dans le développement et dans l'orientation de la Famille Arc-en-ciel à travers le monde.

614


Le livre "Warriors of the Rainbow", écrit en 1962 par William Willoya et Vinson Brown, est une compilation de prophéties amérindiennes et autres, desquelles les auteurs tirent la conclusion qu'une nation mondiale de Paix unissant toutes les races et religions, apparaitra pour amener un monde nouveau et meilleur. Ces "Nouveaux Indiens" porteront le nom de "Guerriers de l'Arc-enciel". Voici une traduction libre de quelques extraits. "Comme les anciens Indiens, ils enseigneront l'unité, l'amour et la compréhension mutuelle entre les peuples et les gens. Ils n'écouteront plus les doctrines qui prétendent détenir exclusivement la vérité, mais verront que Celui qui entend tout est trop grand pour des principes limités, trop juste pour n'accepter qu'un seul peuple choisi, trop libre pour être emprisonné par l'intellect. Ils écouteront plutot ceux qui enseignent l'harmonie entre tous les Êtres, puisque le vent souffle sans favoritisme dans tous les coins du monde." "Comme les Indiens purs d'autrefois, ils prieront l'Esprit avec l'Amour qui coule à travers les mondes successifs, telle la brise qui chante son chant au Grand Silence parmi les aiguilles du pin. En solitude et en conseil, leurs coeurs s'élèveront avec joie, libres des querelles et jalousies, libres d'aimer toute l'humanité fraternellement. Alors que le Grand Esprit se réjouira et sourira heureusement, ils chanteront l'avènement glorieux de l'union des hommes." "Comme les glorieux Indiens du passé, par leur joie et leur rire, leur amour et leur compréhension, ils changeront tous ceux qu'ils rencontreront. Comme le courant d'une rivière qui use les rochers les plus durs, ils conquerront les coeurs les plus durs avec l'Amour, jusqu'à ce que le monde entier commence à s'épanouir avec une nouvelle croissance de l'humain." "Comme les radieux Indiens d'autrefois, qui renforcissaient leurs muscles par l'exercice et nourrissaient leurs âmes par le jeûne et la prière, ainsi ils se feront héros du Nouvel-Age, conquérant chaque difficulté avec la force de leurs corps, le feu de leur amour, et la pureté de leurs coeurs. N'acceptant dans leurs bouches que des liquides et des aliments sains, et recherchant la beauté du Maître de la Vie dans chaque pensée, ils dédaigneront les habitudes néfastes et impures qui détruisent et affaiblissent l'homme. Ils retourneront sur les sommets des collines pour prier et jeûner, et dans la solitude des forêts et des déserts, pour trouver la force." "Comme les Indiens de jadis qui laissaient leurs enfants courir librement dans les prairies, les bois et les montagnes, pour les aider à devenir des hommes et des femmes dignes de leur Créateur, ainsi, les Guerriers de l'Arc-en-ciel travailleront à amener à tous les enfants la bénédiction magique de la Nature, le délice de courir pieds nus dans l'herbe sur les collines et la caresse fraiche du vent dans les cheveux. La civilisation spirituelle qui s'en vient créera la beauté par son souffle même, purifiant les eaux des rivières, aménageant des forêts, des parcs et des jardins, là où il y a maintenant désolation et pollution, et elle ramènera les fleurs sur les flancs des collines. Quelle entreprise glorieuse que d'améliorer le monde par la beauté." "Comme les Indiens de jadis qui aimaient, comprenaient et connaissaient les pouvoirs des animaux et des plantes, qui ne prenaient rien de plus que le nécessaire aux besoins essentiels de survie, ainsi les nouveaux Indiens éclaireront la conscience des destructeurs ignorants. Ils adouciront les coeurs des exploiteurs, afin que les animaux repeuplent la Terre et que les arbres puissent encore pousser haut et protéger le sol précieux. En ce jour, tous les peuples seront capables de marcher dans la Nature en harmonie avec laVie. La conservation de tout ce qui est beau et bon: tel est le cri qui vient du coeur du Nouvel Age." "Comme les Indiens compatissants d'autrefois qui donnaient à tous l'opportunité de survivre et prenaient soin des pauvres, des malades et des faibles, ainsi les Guerriers de l'Arc-en-ciel travailleront à construire un nouveau monde avec joie et louanges envers le Grand Esprit. Aucun enfant ne sera sans Amour ou protection et aucun vieillard sans aide et bonne compagnie dans ses années de déclin. Nul ne sera laissé affamé ou blessé à cause de l'insensibilité des autres."

615


"Comme les joyeux Indiens d'autrefois, les nouveaux Indiens apporteront à tous les gens de toutes les races la joie des bonnes relations, de la bonté et de la courtoisie, qui font de la communauté naturelle un mode de vie si heureux pour tous. Ils danseront ensemble; ils mangeront ensemble en harmonie et avec Amour. Ils prieront ensemble et chanteront leur joie. Cela viendra pour améliorer le nouveau monde." "C'est donc l'Amour que les Guerriers de l'Arc-en-Ciel ajouteront à leur médecine pour guérir le monde de ses maux, et l'élever avec des coeurs purs et des pensées humbles. Grandes sont les tëches devant nous, terrifiantes les montagnes d'ignorance, de haine et de préjugés, mais les Guerriers de l'Arc-en-ciel s'élèveront comme sur les ailes de l'aigle pour surmonter toutes les difficultés. Ils mettront leur foi en action car ils sauront que l'action est plus significative que la parole. Ils seront heureux d'apprendre qu'il y a maintenant des millions de gens partout sur la Terre prêts et déterminés à émerger et à se joindre à eux en conquérant toute barrière qui entrave la voie vers un monde meilleur, nouveau et glorieux." "Nous avons maintenant assez parlé, que les actions se manifestent!" L'Arc-en-ciel représente plusieurs concepts: La Paix après la tempête des guerres et des souffrances, ou la porte vers l'harmonie; L'Alliance de Dieu avec l'humanité à travers ses prophètes, ou le pont entre le ciel et la terre; L'Union de toutes les couleurs des races de l'humanité en un cercle de Lumière, ou l'unité dans la diversité. Source : Warriors of the Rainbow, strange and prophetic dreams of the Indian peoples, William Willoya and Vinson Brown, Naturegraph Publishers, California, 1962, 94 pages.

Prophéties des Hopis "Quand la Terre sera ravagée, que l'eau des rivières ne sera plus bonne à boire, quand les arbres se feront rares et que les animaux auront presque disparu, c'est alors qu'apparaitront les guerriers de l'Arc-en-ciel. Ils se lèveront pour protéger la Terre. Ils reformeront le cercle sacré de l'harmonie et enseigneront l'unité entre toutes les races et les religions véritables de l'humanité. Ils feront entendre leurs voix pour demander la fin des guerres et la Paix entre les peuples.

616


Ils retourneront à la Nature qu'ils respecteront, pour y vivre de la Terre nourricière et s'y assembleront en tribus. Ils porteront des plumes et des colliers et laisseront leurs cheveux pousser librement, comme les anciens d'autrefois. On leur donnera un nom semblable à celui des Hopis (hippie). Le nom Hopi veut dire pacifique, mais il implique bien plus encore. Hopi signifie de vivre en harmonie avec le plan de la Création, d'une manière simple, humble et spirituelle." - Enseignements prophétiques du peuple HopiLes Indiens Hopis d'Arizona ont prophétisé depuis des siècles sur de nombreux événements d'ampleur planétaire. Ils avaient annoncé des générations à l'avance la venue d'une race d'hommes barbus, à la peau claire, montés sur des animaux étranges et portant des armes inconnues. Ceux-ci arriveraient d'au-delà de la grande mer de l'Est et auraient pour emblème la croix (le christianisme), mais ils allaient briser le cercle sacré de la nation et de l'harmonie avec la Mère Terre, en introduisant un mode de vie déséquilibré appelé Koyaanisqatsi qui serait éventuellement appelé à disparaitre. Depuis longtemps, les Hopis avaient prédit avec précision l'avénement des deux dernières guerres mondiales, de la bombe atomique, la formation de l'O.N.U. et la conquête américaine de la lune. Ils avaient prophétisé qu'une gourde de cendres devait tomber du ciel, faisant bouillir les mers et brulant les terres (la bombe atomique, 1945), et que l'aigle marcherait sur la lune (capsule Eagle I, d'Appollo 11, 1969); ils sauraient alors que le mode de vie déréglé, Koyaanisqatsi, serait sur le point de disparaitre. Ils auraient alors à se rendre à la grande maison de mica située à l'Est, où seraient rassemblés tous les chefs de la Terre (O.N.U.), pour leur faire entendre leur message de Paix. Depuis le début des années soixante-dix, les Hopis en tête du mouvement indigéniste planétaire, se sont rendus à plusieurs reprises aux Nations Unies, afin de demander la reconnaissance du droit inhérent des peuples autochtones du monde à l'autodétermination. Le début de ces efforts coincide avec l'apparition du mouvement Arc-en-ciel qui s'est appliqué, depuis sa naissance, à défendre les mêmes causes. Il fallut attendre jusqu'en 1993 pour que soit déclaré officiellement une année internationale des peuples indigènes. Cette innitiative fut suivie par la décennie internationale des Indigènes, de 1995 à 2004. Cette ouverture de la part de l'O.N.U. laisse entrevoir l'espoir d'une Ère d'amélioration de la situation générale des peuples autochtones et par le fait même, de toute l'humanité. Les quatre cent millions d'Indigènes de par le monde, malgré leur grande diversité linguistique et culturelle, s'accordent tous sur une même philosophie de base axée sur le respect de l'Être humain et de la Mère Terre et sur la Paix entre les peuples. Souvent appelé le quart-monde, les peuples indigènes doivent partout lutter contre les politiques d'assimilation et de marginalisation des états qui les dominent, afin de pouvoir perpétuer leurs cultures et traditions. L'ancienne sagesse ancestrale que ces peuples ont su conserver peut aider l'humanité à résoudre les grands problèmes prioritaires auxquels elle doit faire face en cette fin de XXème siècle: crise écologique, prolifération des armements, atteintes aux droits de l'homme... Les prophéties des Hopis parlent encore d'une troisième guerre d'ampleur mondiale qui amènera une grande purification par le feu et causera la fin de notre monde actuel, le quatrième monde. Cette vision apocalyptique de fin du monde, commune à d'innombrables prophéties de diverses traditions, ne marque que l'aboutissement nécessaire d'un cycle avant d'entamer la prochaine étape de notre évolution dans le monde à venir, le cinquième. À l'instar de plusieurs grandes traditions ancestrales de l'humanité, les Hopis affirment que la Terre a été déjà détruite et remodelée trois fois, par de grandes purifications qui marquent la fin des cycles de l'évolution. L'histoire de quatre mondes successivement créés et anéantis se retrouve chez de nombreux peuples amérindiens aussi bien qu'en Afrique, en Australie, au Tibet et dans les Védas sanscrits. (*) Le premier monde fut détruit par le feu des volcans et des météorites; le second fut anéanti par les Ères glaciaires; quant au troisième et dernier monde, il fut englouti durant l'Ère diluvienne. Nous sommes présentement à la fin du quatrième monde que l'humanité ait connu depuis sa création. D'un monde à

617


l'autre, les humains développent leurs moyens matériels au détriment de leurs pouvoirs spirituels qui se sont amoindris progressivement depuis notre création. Le monde actuel doit être lui aussi purifié par le feu. Les traditionnalistes Hopis disent que nous avons attiré nous-mêmes ce feu par nos agissements et que nous ne pouvons aucunement blâmer le Créateur des conséquences de nos actes. Ils ne s'opposent pas à cette grande purification, si telle est la volonté du Créateur et anticipent un cinquième monde, renouvelé et purifié. Les prophéties hopies disent aussi que ceux qui survivront à cette grande purification, comme ce fut le cas lors des précédentes, seront ceux qui vivront en harmonie avec le plan de la Création. Ce seront ceux qui vivront selon le mode de vie hopi, c'est-à-dire d'une manière pacifique, simple, humble et spirituelle, en communautés tribales, dans le respect de la Terre nourricière. C'est ainsi que les enseignements prophétiques de la tradition spirituelle du peuple Hopi définissent le mode de vie équilibré tel qu'il fut conçu dans le plan du Créateur.

La Nation du Bison Blanc Ptesan Win, la Femme-Bisonne-Blanche, est une très sainte messagère du Grand Esprit qui visita les Lakota, il y a trois mille ans. Vêtue d'une robe de peau de bison blanc, ceinturée d'un arc-en-ciel, elle leur apporta le calumet sacré et leur enseigna les principaux rites. Avant de les quitter, elle leur annonça qu'un jour ils abandonneraient la voie sacrée qu'elle leur avait enseignée, durant une période de dures souffrances; mais plus tard, ils la retrouveraient, et alors, elle reviendrait parmi eux. Les prophéties du Lakota, Hehaka Sapa (Élan Noir) et du Cheyenne, Médecine Douce, racontent que le cercle sacré de la nation qui avait été brisé durant la conquête coloniale, se reformera autour de l'arbre de vie flétrit et que celui-ci refleurira, annonçant aussi le retour de l'équilibre écologique. Par la reformation de ce cercle sacré, les "nouveaux indiens" reprendront leurs couleurs et leurs plumes et retrouveront leurs anciennes cérémonies, cinq générations après sa rupture. Le pouvoir du Bison Blanc se manifestera parmi eux. Le bison blanc représente le pouvoir de la prière. Il est le gardien du sacré et de la sagesse. La nation originelle du bison blanc, dont faisait partie Ptesan Win, était descendue du ciel pour enseigner la voie sacrée et les traditions spirituelles aux Lakotas et aux Cheyennes (Tsisistas et Sutahio).

"Une nation bison blanc avance, le Père l'a dit, la Mère l'a dit, une nouvelle nation s'approche." -Chant de la danse des esprits, fin du IXXe siècle-

En juillet 1972, lors de la grande méditation silencieuse pour la Paix, au premier rassemblement de l'Arcen-ciel (Rainbow gathering), à Table Mountain, au Colorado, une chute de neige découpa sur la montagne, face au site, la forme parfaite d'un bison blanc... Cette manifestation fut interprétée comme un signe de l'accomplissement de la prophétie concernant la naissance de la nouvelle nation du bison blanc. Durant la dernière semaine du mois d'août 1994, se déroulait le grand rassemblement d'Unité Mondiale près du Grand Canyon, en Arizona, qui réunit 8000 personnes de toutes les fois, dans un grand rituel planétaire marquant le passage d'une date et d'un événement importants. Au même moment, une femelle bisonne blanche est née à Jamesville, au Wisconsin. Des milliers de pèlerins autochtones ou non se sont rendus sur place pour être les témoins de cet événement tout à fait exceptionnel qui est considéré comme l'accomplissement de l'ancienne prophétie annonçant le retour du bison blanc. Son apparition est un signe que la nouvelle nation sacrée est née pour entamer le renouveau indien qui laisse présager le retour aux valeurs écologiques et tribales, devenues aujourd'hui si vitales pour l'avenir de l'humanité ». Fin de l’article (*) Voici une photo qui illustrera l’affirmation Hopi au sujet de trois mondes déjà évolués puis détruits.

618


http://netowne.com/historical/egyptology/ Il ne s’agit pas d’un trucage : ceci est un bas relief du temple d’Abydos où on observe un hélicoptère, un sousmarin et deux astronefs. Cela prouve que nos ancêtres ont subit de telles catastrophes (provoqués par eux ?) que leur nombre à du drastiquement diminuer au point d’oublier leur mémoire collective et de régresser en terme de civilisation. « Raimbow Warrior» : Le bateau de GreenPeace. Voici ce qu’en dit Wikipédia :

Le Rainbow Warrior à Bastia en 2007 Noms : Grampian Fame Type : Navire à moteur et à voiles Histoire Lancement : 1957 Statut : En service Caractéristiques techniques Longueur : 55,20 m Maître-bau : 8,54 m Tirant d'eau : 4,5 m Tirant d'air : 41 m Tonnage : 555 tjb Propulsion : 2 moteurs Diesel Deutz M.W.M. 2 x 6 cylindres ; 650 m² de voilure sur 3 mâts Puissance : 2 x 500 kW Vitesse : 12 nœuds (5 à 7 à la voile) Autres caractéristiques Chantier : Cochrane & Sons, Selby, Royaume-Uni Armateur : Greenpeace Pavillon : Pays-Bas Port d'attache : Amsterdam Le Rainbow Warrior est le bateau emblème de Greenpeace. Ce nom fait référence à deux bateaux, dont le premier a été coulé par les services secrets français en 1985. Le second est en service depuis 1989. Origine du nom Ce nom provient d'une histoire de tradition autochtone d'Amérique du Nord, évoquant une époque où la cupidité des Hommes conduirait le monde à sa perte et où les guerriers de l'arc-en-ciel (Rainbow Warriors) viendraient le sauver. Le premier Rainbow Warrior Article détaillé : Rainbow Warrior I à la page web : http://fr.wikipedia.org/wiki/Rainbow_Warrior_I Voici le contenu de cet article : « Le premier Rainbow Warrior était un navire de l'ONG écologiste Greenpeace. Il a été utilisé par cette association dans les années 1980 afin de militer contre les essais nucléaires français en cours à cette époque dans le Pacifique, sur les îles polynésiennes de Moruroa et Fangataufa.

619


Alors que le navire faisait route en 1985 vers Morura afin d'empêcher ces essais, et qu'il mouillait dans le port d'Auckland, en Nouvelle-Zélande, il fut coulé dans un attentat des services secrets français qui déclencha l'affaire du Rainbow Warrior et un immense clivage politique et médiatique.

Le Rainbow Warrior de 1978 Articles connexes •

Affaire du Rainbow Warrior

Rainbow Warrior II

Terrorisme d'État

DGSE ».

Fin de l’article Second Rainbow Warrior Construit en 1957 comme chalutier, le Grampian Fame est racheté en 1987 par Greenpeace. Après d'importants travaux il prit la mer le 10 juillet 1989, le jour du quatrième anniversaire du naufrage du premier navire. Il est enregistré à Amsterdam avec pour indicatif d'appel PC 8024 [1]. Les travaux ont consisté à offrir une capacité d'hébergement portée à 28 couchettes, supérieure à celle qu'offrait le chalutier. De plus, trois mâts lui ont été rajoutés afin d'obtenir une propulsion mixte, diesel et voile [1]. Le navire embarque à son bord un hors-bord et quatre canots pneumatiques [1]. Articles connexes •

Affaire du Rainbow Warrior

Greenpeace

Rainbow Warrior I

Référence 1.

↑ a, b et c (en) The Rainbow Warrior [archive], Greenpeace. Consulté le 29 novembre 2008

Rastignac : Voici une partie de ce qu’en dit Wikipédia. « Eugène de Rastignac est un personnage romanesque d'Honoré de Balzac dont les aventures débutent dans le Père Goriot et dont l'évolution va se poursuivre dans un nombre considérable de romans de la Comédie humaine. C'est un jeune homme ambitieux, qui regarde la « bonne société » avec des yeux à la fois surpris et envieux, qui va se montrer prêt à tout pour parvenir à ses fins. Aujourd’hui, un Rastignac est un arriviste, un « jeune loup aux dents longues » ».

620


C’est cette dernière remarque, reprise par Bernard Kouchner, qui nous intéresse ici. Recombinantes (molécules) : Terme technique utilisé dans les rapports de tests de dépistage de produits dopants (sport). Molécules synthétiques exactement similaires à d’autres d’origines biologiques qui, injecté dans notre corps en sur quantité, augmenterait les performances de ce dernier. Assimilé à du dopage. “Réduction des risques” : Ce concept, base de la philosophie médicale d’aujourd’hui, tient compte du fait que répression ou pas, prohibition ou pas, la toxicomanie existe impliquant pour les concernés et parfois leurs proches, des risques sanitaires et/ou sociaux plus graves que ceux engendrés par la prise de leur produit. Ainsi, on constate que, pour l’héroïnomanie par exemple, l’accès libre aux seringues combat la prolifération du S.I.D.A. et des hépatites. Parallèlement, l’information sur les produits combat le trafic, la répression abusive, inhibe les tabous et permet une progressive resocialisation des concernés. Dans le même ordre d’idée, cette politique préconise l’emploi de produits non adultérés, de produits de substitutions à titrage vérifié (pour éviter des overdoses.), de suivit médical et psychologiques (impossibles lorsque l’individu est marginalisé). Cette politique a pu voir le jour uniquement parce que des humanistes et des écologistes on fait parti, un temps, du Gouvernement. Elle a tout de suite donné de bons résultats mais se trouve fort décriée par les prohibitionnistes pour qui les seuls remèdes de la toxicomanie sont la prison et la persécution des toxicomanes. On n’était donc pas à l’abri d’un “retour en arrière” en cas de changement de majorité, ce qui a été fait ! Toutefois, s’ils n’évoluent plus dans ce sens, les acquis en terme de réduction des risques on été maintenus et n’ont pas été remis en question par la Droite revenue au pouvoir. Preuve en est qu’il s’agit d’une évolution utile ! “Refourg” : Contraction du verbe “argotique” refourguer, ayant le sens de vendre quelque chose de mauvaise qualité, d'abîmé, ou une substance illégale. Peut s’employer aussi dans le sens de receler et de revendre quelque chose de volé ou de trafiqué. En clair, on utilise ce terme lorsqu’on revend quelque chose qu’on a sur les bras et dont on souhaite se débarrasser. Régalien : Qui concerne un chef d’état quelque soit son titre (Roi, président, …). Reich : 1. empire allemand. 2. On distingue le Ier Reich, ou Saint Empire romain germanique (9621806), le IIe Reich (1871-1918), réalisé par Bismarck, et le IIIe Reich (1933-1945), régime national-socialiste dirigé par Hitler. Le IIIe Reich avait ceci de particulier qu’il était fondé sur une doctrine religieuse qui mélangeait le folklore germanique, le romantisme allemand et l’ésotérisme. On y trouvait même quelques références à des mythes indoeuropéens comme celui des origines de la race aryenne (Mythe de Rama). Hitler affirmait que le second Reich devait durer 1000 ans en référence aux écrits bibliques sur l’Apocalypse. Mais il faut aussi reconnaïtre qu’une bonne part de leurs croyances se référait à l’ésotérisme dans une sorte de syncrétisme qui aujourd’hui ferait sourir si la question du nazisme ne serait pas si grave !. C’est en ce sens que j’affirme que le IIIe Reich fut comparable à une religion. J’adapte donc la traduction de la fameuse formule d’Hitler « un peuple, un chef, un empire » comme : « un peuple, un chef et une religion ». C’est aussi la devise des Illuminati à travers leur vision du Nouvel Ordre Mondial qu’ils veulent imposer ! “Relou ” (Lourd) : Terme en verlan, syllabes inversées du mot lourd. Quelqu’un de “relou” est quelqu’un d’insistant, maladroit ou pénible par son (ou ses) instance(s). Cette expression s’applique aussi à quelqu’un de mal comprenant, un peu “con”, etc. ... Résinoïde : (Substance), ayant l'aspect d'une résine. Résolution : Motion adopté par une assemblée délibérante, une convention, ... Dans le cas du Cannabis, motions qui furent adoptées par des conventions délirantes ... (pardonnez-moi mais là, ce jeux de mots m’a trop tenté). Rex 84 : Voici ce qu’en dit Wikipédia dans la page web http://fr.wikipedia.org/wiki/Rex_84 Rex 84, diminutif de Readiness Exercise 1984 est un plan du gouvernement des États-Unis[1] visant à tester sa capacité à détenir un grand nombre de réfugiés ou de citoyens américains dans l'éventualité d'une crise sociale ou d'une urgence nationale.

621


Description Selon l'universitaire Diana Reynolds : « Le plan Rex-84 Alpha Explan (Readiness Exercise 1984, Exercise Plan ; aussi connu comme une continuité du plan gouvernemental), indique que la FEMA en association avec 34 départements et agences fédérales, ainsi que d'autres nations de l'OTAN, ont mené un exercice civil de préparation entre le 5 et le 13 avril 1984. Celui-ci a été conduit en coordination et simultanément à un exercice entre étatmajors (Joint Chiefs exercise), Night Train 84, un exercice militaire mondial de commandement (incluant les forces continentales des États-Unis ou « CONUS ») basé sur des scénarii d'urgences multiples en opérant tant sur le territoire qu'à l'étranger. Dans cet exercice combiné, le projet Rex-84 Bravo, la FEMA et la DOD ont dirigé les autres agences fédérales et les départements incluant la Central Intelligence Agency, le Secret Service, le département du Trésor, le Federal Bureau of Investigation, et le département des Anciens combattants des États-Unis à travers des simulations conçues pour tester l'assistance militaire de la défense civile. » « Les exercices anticipaient des désordres civils, des manifestations majeures et des grèves qui affecteraient la continuité du gouvernement et/ ou la mobilisation de ressources. Pour combattre les activités subversives, autorisation était donnée aux militaires de mettre en œuvre un gouvernement et ordonner des mouvements de populations civiles, au niveau de l'État et au niveau régional, ainsi que l'arrestation de certains segments non identifiés de la population et l'imposition de la loi martiale[1] [...] » L'existence d'un plan de contingent militaire, « Garden Plot » et des exercices similaires, « Lantern Spike », ont été originalement révélés par le journaliste Ron Ridenhour (en), qui résumait le projet dans un article : « Garden Plot and the New Action Army »[2]. Le projet Rex 84 a été mentionné dans les audiences de l'affaire Iran-Contra en 1987[3]. Le Miami Herald, écrit à cette occasion, le 5 juillet 1987 : « Le lieutenant-colonel Oliver North et l'Agence fédérale des situations d'urgence (FEMA) [...] ont élaboré un plan d'urgence prévoyant la suspension de la Constitution, imposant la loi martiale et autorisant les commandements militaires à prendre la tête de l'État et des gouvernements locaux et à détenir les dissidents et les réfugiés centre-américains lors d'une crise nationale[4] » Les faits concernant le projet Rex 84 et d'autres plans d'urgence planifiant des exercices de préparation — et les menaces potentielles qu'elles posent aux libertés civiles si elles sont mises en application dans une opération réelle — sont prises au sérieux par des universitaires et les défenseurs des libertés publiques[1],[3]. Des exercices similaires au projet Rex 84 arrivent régulièrement[5]. Des plans pour rassembler un grand nombre de personnes aux États-Unis en temps de crise ont été élaborés pendant des périodes d'accroissement de la répression politique, comme le Palmer Raids (en) et le maccarthisme. Par exemple, de 1967 à 1971 le FBI a tenu une liste de plus de 100 000 personnes à détenir comme subversifs, faisant double emploi avec la liste « ADEX »[6]. Cette liste contenait de nombreux leaders syndicaux, des universitaires et des figures publiques de l'époque. En 2008, pour la première fois, une unité militaire d'active a été dédiée par l'État à l'endiguement de troubles civils. Elle a été assignée au Northcom, une autorité établie en 2002 pour commander et contrôler les efforts de défense du territoire fédéral et coordonner les moyens de défense des autorités civiles[7]. Notes et références 1.

↑ a, b et c (en) Diana Reynolds, « The Rise of the National Security State: FEMA and the NSC », sur le site publiceye.org, consulté le 29 novembre 2009.

2.

↑ (en) Ron Ridenhour, « Garden Plot and the New Action Army », CounterSpy, 1975.

3.

↑ a et b (en) Chip Berlet, « The Right-Wing Roots of Sheehan's “Secret Team” Theory », dans Right Woos Left, 1990-1999.

4.

↑ David Thoreen, « The President's Emergency War Powers And The Erosion Of Civil Liberties In Pynchon's Vineland », dans Oklahoma City University Law Review 24, no 3, 1999, note 117.

622


5.

↑ (en) Diana Reynolds, « The Rise of the National Security State: FEMA and the NSC », CovertAction Information Bulletin, no 33, printemps 1990.

6.

↑ (en) Frank Donner, The Age of Surveillance: The Aims & Methods of America's Political Intelligence System, éd. Alfred Knopf, New York, 1980, p. 166.

7.

↑ Gina Cavallaro, Gina « Brigade homeland tours start Oct. 1 », Army Times, en ligne le 8 septembre 2008.

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Rex 84 » (voir la liste des auteurs) (voir aussi la page de discussion).

Voir Aussi •

NSPD-51 (en)

HR 1955 (en)

COINTELPRO

Liens externes •

(en) Jerry Markon, « U.S. Can Confine Citizens Without Charges, Court Rules », The Washington Post, 10 septembre 2005, p. A01.

(en) Alfonso Chardy « Reagan Aides and the 'Secret' Government », The Miami Herald, 5 juillet 1987] ; consultable également au format [pdf] ici.

(en) Jim McDermott (en), « Martial Law Concerns », United States House of Representatives (Chambre des représentants des États-Unis), 11 mars 2003.

(en) Frank Morales, U.S. Military Civil Disturbance Planning: The War at Home (information sur l'opération plus importante, Garden Plot, dont Rex 84 faisait partie).

(en) Ritt Goldstein, « Foundations are in place for martial law in the US », The Sydney Morning Herald, 27 juillet 2002.

(en) Sue Blevins, « The Model State Emergency Health Powers Act: An Assault on Civil Liberties in the Name of Homeland Security », Heritage Foundation Lecture, chap. 748, 10 juin 2002.

(en) Walter Pincus et Dan Eggen, « 325,000 Names on Terrorism List, Rights Groups Say Database May Include Innocent People », The Washington Post, 15 février 2006, p. A01.

Rhinorrhée : Écoulement nasale chronique. Rhodia : Abréviation de Rhodiacéta, nom déposé. Textile semi artificiel à base d’acétate de cellulose. On dit “semi artificiel” lorsqu’à partir d’une substance biologique et avec une seule réaction chimique, on obtient un nouveau produit. Beaucoup de produits semi artificiels sont biodégradables. Parallèlement, on nomme “semi synthétique” une substance présente dans une plante que l’on extrait chimiquement (extraction et purification). C’est le cas de la Morphine, principal alcaloïde de la sève du Pavot (entre 3 et 12 % de cette sève) que l’on extrait chimiquement. Rhodoïde : Matière thermoplastique à base d’acétate de cellulose avec laquelle on fabrique le Rhodia. Rimonabant : Voici ce qu’en dit Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Rimonabant : « Le rimonabant (ou SR141716A) est un médicament anorexigène anti-obésité agissant comme un antagoniste des récepteurs CB1 des cannabinoïdes. Il est commercialisé par la firme Sanofi-Aventis sous la marque Acomplia depuis 2007 (et Zimulti aux USA). Le rimonabant pourrait également se montrer effectif comme médicament anti-addiction dans le traitement de l'alcoolisme aussi bien que dans

623


l'addiction au cannabis, à la nicotine ou aux stimulants bien qu'aucune étude sur ces indications ne soit favorable à une telle utilisation. Une étude récente l'implique dans la variation du taux d'anandamide, qui pourrait avoir un effet sur l'implantation du fœtus et son développement.[réf. nécessaire] Action Le rimonabant induit une perte de poids chez l'obèse. Les essais cliniques réalisés dans l'obésité ont montré une efficacité modeste sur le poids (4 à 5 kg au bout d'un an) et une perte de poids encore plus faible chez l'obèse diabétique [2],[3]. Le rimonabant induit une augmentation du taux de HDL cholestérol sanguin et une baisse des triglycérides[3]. Il augmente le taux d'adiponectine de façon indépendante de la perte de poids, ce qui améliore, théoriquement, la sensibilité à l'insuline[4]. Chez le patient obèse, diabétique de type II, Le rimonabant réduit le taux d'HbA1C de façon statistiquement significative après six mois de traitement[5] mais sans aucune preuve de réduction des complications liées au diabète[6],[2]. Les effets bénéfiques en matière de morbi-mortalité dans les indications actuelles sont inconnus, il est impossible de savoir si le médicament diminue les décès chez les malades traités puisqu'il faut plusieurs années pour que les premières études montrent l'impact du produit. Les résultats en matière de régression (ou de ralentissement de la progression) de l'athérome ne sont, pour l'instant, pas concluants, malgré une amélioration significative des facteurs de risque cardio-vasculaire[7]. Effets secondaires Les effets secondaires les plus courants sont la dépression[8], les vertiges, les nausées[4], des troubles du sommeil, des rêves, des troubles sensoriels, musculaires et cutanés. Parmi les effets secondaires graves notifiés au centre régional de pharmacovigilance de Grenoble ou à l'agence européenne du médicament, on retrouve des troubles dépressifs et suicidaires chez des patients qui pour la moitié d'entre eux n'avaient jamais eu de pathologie psychique. Il fut notifié également des troubles psychotiques et des mouvements anormaux. Les essais cliniques sur la molécule montrent les mêmes effets secondaires psychiques que ceux notifiés lors de la commercialisation en Europe[9]. Les effets secondaires à long terme sont inconnus. Contre-indications Le rimonabant est contre-indiqué chez les enfants et femmes enceintes ou allaitantes par un manque de donnés sur ces populations. Il n'a pas été fait d'étude sur l'effet du médicament dans ces situations. Il est également contre-indiqué chez les patients souffrant de troubles psychiatriques et sous traitement anti-dépresseurs. Les insuffisants rénaux sévères et hépatiques sont exclus du champ d'utilisation du produit. Il est recommandé d'utiliser le rimonabant avec précaution chez les personnes de plus de 70 ans en raison des risques de pathologies rénales, hépatiques ou psychiatriques sous-jacentes. Histoire L'essai Stratus-US, concernant l'effet du rimonabant dans le sevrage tabagique, est présenté à l'American College of Cardiology en mars 2004 à la Nouvelle-Orléans[10]. Les données de l'étude RIO-Europe[11] sont présentées lors du congrès de la Société Européenne de Cardiologie à Munich en août 2004. En 2006, les experts de la Division of Anesthesia, Analgesia and Rheumatology Products de la FDA rejettent la demande d'autorisation du rimonabant dans le sevrage tabagique. Les experts de la Division of Metabolism and Endocrinology Products adressent à Sanofi-Aventis une "approvable letter" dans la prise en charge de l'obésité, assortie d'une demande d'informations complémentaires avant l'autorisation définitive [12]. En juin, le rimonabant obtient une autorisation de mise sur le marché européen, et est

624


commercialisé en France à partir de 2007 ainsi que dans 20 autres pays. Le produit est remboursé en France à 35 % sur prescription spéciale, mais reste déremboursé en Allemagne. En juin 2007, un comité d'experts conseille à la Food Drugs Administration américaine de repousser une éventuelle autorisation de commercialisation aux États-Unis du médicament contre l'obésité, pour des raisons de sécurité. La Tribune évoque un « revers majeur » pour Sanofi-Aventis ; selon les experts de la FDA, « Sanofi n'aurait pas fourni suffisamment d'éléments prouvant l'innocuité du médicament ». Dans un second vote, ce comité a également estimé à l'unanimité que les bénéfices de cette molécule ne l'emportent pas sur les effets secondaires [13]. Dans l'union Européenne, malgré les effets secondaires et les décès notifiés, les agences des médicaments ont proposé d'ajouter des contre indications et des recommandations d'utilisation sur les notices [14]. Le 9 août 2007, l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) actualise le plan de gestion des risques d'Acomplia et limite sa prescription à cause de ses effets secondaires, notamment en ce qui concerne le risque de survenue de troubles dépressifs majeurs. Un antécédent de dépression devient une contre indication définitive alors qu'elle n'était qu'une précaution. Il faut attendre octobre 2008 pour que l'Agence européenne des médicaments et l'Afssaps recommandent auprès de la commission européenne la suspension de l'autorisation de mise sur le marché de la molécule [15] . Le même jour, Sanofi Aventis annonce que la vente est interrompue immédiatement dans toutes les pharmacies des 18 pays de l'Union européenne qui le distribuent [16]. Sanofi Aventis n'exclut plus une suspension du médicament dans les 14 autres pays, hors Union européenne, où il est commercialisé. Le 5 novembre 2008, Sanofi Aventis annonce l'arrêt de tous les programmes de développement du produit, pour tous les usages [17]. Divers Le produit fait l'objet de contrefaçon, objet de procédures judiciaires [18]. Notes et références 1.

↑ Masse molaire calculée d’après Atomic weights of the elements 2007 sur www.chem.qmul.ac.uk

2.

↑ a et b Prescrire rédaction Rimonabant (Acomplia°) : cher, peu remboursé, et à balance bénéficesrisques peu favorable Rev Prescrire mai 2007, N° 283

3.

↑ a et b (en)Effects of the cannabinoid-1 receptor blocker rimonabant on weight reduction and cardiovascular risk factors in overweight patients: 1-year experience from the RIO-Europe study, Luc F Van Gaal, Aila M Rissanen, André J Scheen, Olivier Ziegler, Stephan Rössner, Lancet, 2005; 365:13891397 (sur abonnement)

4.

↑ a et b (en)Effects of Rimonabant on Metabolic Risk Factors in Overweight Patients with Dyslipidemia , Jean-Pierre Després, Alain Golay, Lars Sjöström, New Eng J Med, 2005;353:2121-2134

5.

↑ http://www.sanofi-aventis.com/Images/20061205_Serenade_fr_tcm23-14731.pdf

6.

↑ (en)Efficacy and tolerability of rimonabant in overweight or obese patients with type 2 diabetes: a randomised controlled study, André J Scheen, Nick Finer, Priscilla Hollander, Michael D Jensen, Luc F Van Gaal, Lancet,2006; 368:1660-1672.

7.

↑ Nissen SE, Nicholls SJ, Wolski K et Als. Effect of rimonabant on progression of atherosclerosis in patients With abdominal obesity and coronary artery disease: The STRADIVARIUS Randomized Controlled Trial, JAMA, 2008;299:1547-1560

8.

↑ Christensen R, Kristensen PK, Bartels EM et Als. Efficacy and safety of the weight-loss drug rimonabant: a meta-analysis of randomised trials, Lancet, 2007;370:1706-1713

9.

↑ Rédaction prescrire Rimonabant : trop de dépressions et de suicides la rédaction Rev Prescrire décembre 2008 T28 N°302 p909

10. ↑ http://www.acc.org/ 11. ↑ RIO-EUROPE: a randomised double-blind study of weight reducing effect and safety of rimonabant in obese patients with or without comorbidities.

625


12. ↑ www.uvp5.univ-paris5.fr/ 13. ↑ www.esculape.com 14. ↑ Rédaction Prescrire Rimonabant : suspension d'AMM annoncée, enfin ! Rev Prescrire déc 2008 T28 N°302 p897 15. ↑ Communiqué de presse de l'Afssaps du 23 octobre 2008 demandant la suspension de l'autorisation de mise sur le marché 16. ↑ Communiqué de Sanofi-Aventis du 23 octobre 2008 annonçant l'arrêt de la commercialisation du Rumonabant en Europe 17. ↑ Communiqué de Presse Sanofi-Aventis, 5/11/2008 : {pdf}[1] 18. ↑ Contrefaçon d'un produit contre l'obésité : sept mises en examen, dans Nice-Matin, 11 septembre 2007

Voir aussi Articles connexes •

Obésité

Sanofi Aventis

Lien externe •

www.acompliareport.com ».

Fin de l’article. RITA : Voir Satan (Projet Satan). Roboratifs : Sens habituel : tonique, fortifiant. Ici, dans le texte, a plutôt le sens de faire "speeder», d'accélérer la cadence, de ne pas pouvoir rester inactif. Rockefeller (famille) : D’après la page web http://fr.conspirationmondiale.wikia.com/wiki/Famille_Rockefeller : « La famille Roquefeuil (Maintenant anglicisée Rockefeller) est une grande famille américaine d'origine française qui a engendré plusieurs hommes d’affaires. Issue d'un milieu populaire, elle constitue un exemple d'ascension sociale fulgurante durant la première révolution industrielle. Leur fortune s'est construite par les intérêts de leurs crédits aux différents États. Les impôts des contribuables qui servent à renflouer les dettes des Etats atterrissent ainsi directement dans les poches des ces familles de Banquiers. Les de Roquefeuil ont émigré aux États-Unis pendant la persécution en France au XVIIIe siècle. Ils ont ensuite changé leur nom en Rockefeller. Ces derniers associés aux Rothschild dominent aujourd'hui les principales banques et de façon générale les interactions entre finance et États. En prêtant de l'argent aux différents (à crédit) et en finançant les deux parties des différentes guerres du XXe siècle (1ère Guerre Mondiale, 2ème Guerre Mondiale, Vietnam, Irak, Afghanistan). Leur revenu quotidien financé par les dettes des États s'élèverait à plusieurs dizaines de milliards de dollars, leurs permettant de mener à bien leur projet de nouvel ordre mondial. Ils sont notamment à de très haut niveau de la franc-maçonnerie et font partie ouvertement des Illuminati (confirmé par Nicholas Rockefeller) et ne cachent plus aujourd'hui leur projet de domination mondiale ». Les Rockefeller constituent une vaste famille dont la description précise serait encore plus ardue que celle des Rothschild. Dans la page web http://fr.wikipedia.org/wiki/Rockefeller , on trouve une liste non exhaustive qui ne présente que ses membres les plus célèbres : 1.

William Avery Rockefeller (1810–1906) avec Eliza Davison. 1.

John Davison Rockefeller (8 juillet 1839 – 23 mai 1937) avec Laura Celestia Spelman.

626


1.

Bessie (1866-1906)

2.

Alice (1869-1870)

3.

Alta (1871-1962)

4.

Edith (31 août 1872 - 25 août 1932)

5.

John Davison Rockefeller Junior (29 janvier 1874 - 11 mai 1960) avec Abigail "Abby" Greene Aldrich. 1.

Abby Rockefeller Mauzé (9 novembre 1903 - 27 mai 1976)

2.

John Davison Rockefeller III (21 mars 1906 - 10 juillet 1978) avec Blanchette Ferry Hooker . 1.

3.

Nelson Aldrich Rockefeller (8 juillet 1908 - 26 janvier 1979) avec Mary Todhunter Clark. 1.

4.

Michael C. Rockefeller (né en 1938 - mort le 18 Novembre 1961 ?)

Laurance Spelman Rockefeller (né le 26 mai 1910 - mort le 11 juillet 2004) avec Mary French . 1.

Laura R. Chasin

2.

Marion R. Weber

3.

Dr. Lucy R. Waletzky

4.

Larry Rockefeller

5.

Winthrop Rockefeller (1er mai 1912 - 22 février 1973)

6.

David Rockefeller (né en 1915) avec Margaret McGrath. 1.

2.

John Davison Rockefeller IV, dit Jay, (né le 18 juin 1937)

David Rockefeller junior, (né le 24 juillet 1941)

William Rockefeller (31 mai 1841 - 24 juin 1922) 1.

Lewis Edward (1865-1866)

2.

Emma (1868-1934 )

3.

William Goodsell (1870-1922)

4.

John Davison (1872-1877)

5.

Percy Avery (1878-1934)

6.

Ethel Geraldine (1882-1973)

Nous n’allons pas passer en revue chaque membre de cette famille mais seulement deux en particulier : le fondateur de la fortune familiale, John Davison et le chef de famille actuel, David. Nous parlerons aussi vite fait d’un autre membre, énigmatique celui-là : Nicholas, qui a fait une « bourde » en approchant le réalisateur et cinéaste Russo.

627


John Davison Rockefeller (8 juillet 1839 – 23 mai 1937) http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Davison_Rockefeller Pour les autres membres de la famille, voir : Rockefeller. Sur Wikipédia.

Peinture de John Singer Sargent (1917)

Rockefeller, âgé de 18 ans

628


John D. Rockefeller vers 1875 John Davison Rockefeller est un industriel américain, fondateur de la famille Rockefeller, qui a fait fortune dans l'industrie du pétrole. Il est le frère de William Rockefeller. Il est considéré comme l'homme le plus riche n’ayant jamais vécu, avec environ 200 milliards de dollars américains1. La famille a été à la tête d'un empire durant près d'un siècle en créant la Standard Oil qui deviendra Esso (des initiales SO), puis Exxon Mobil. Il a épousé Laura Celestia « Cettie » Spelman (1839-1915) et a eu cinq enfants : • Bessie (1866-1906), • Alice (1869-1870), • Alta (1871-1962), • Edith (31 août 1872 - 25 août 1932) • John Davison Rockefeller Junior (29 janvier 1874 - 11 mai 1960). Biographie Son père était un marchand de « médicaments-miracles » et parcourait le pays. Baptiste, sa mère lui apprit très jeune que le devoir de tout chrétien était de faire des dons à l'Église. Dès son enfance, John D. Rockefeller s'était donné pour but de devenir un grand homme d'affaires, il était plus attiré par les usines, les chemins de fer et l'organisation des banques que par l'art, la littérature ou la politique. En 1860, il se lança dans les affaires avec un associé. Ils créèrent une maison de courtage en grains, viandes et autres produits alimentaires. L'affaire marcha très bien et ils firent rapidement des bénéfices. John D. Rockefeller était un homme très rigoureux dans ses affaires et chacun avait confiance en lui. Standard Oil Article détaillé : Standard Oil. À la fin de la guerre de Sécession, Cleveland était l'un des cinq principaux centres de raffinage des États-Unis (avec Pittsburgh, Philadelphie, New York et la région du nord-ouest de la Pennsylvanie d'où provenait la plupart du pétrole). En 1863, Rockefeller entend parler d'Edwin Drake (un ancien employé de chemin de fer embauché par une poignée de businessmen pour trouver du pétrole en Pennsylvanie) et des champs pétrolifères. L'idée lui plut immédiatement et il se rendit sur place examiner ceci de plus près. Persuadé des possibilités offertes, il décida d'investir dans ce nouveau domaine et proposa à son associé de le suivre. Celui-ci restant hésitant, John D. Rockefeller lui racheta ses parts de l'entreprise pour 72 500 $ et prit un nouvel associé, un chimiste spécialiste du pétrole. Il monte ainsi sa première raffinerie à Cleveland pour produire naphte et kérosène. Réinvestissant constamment les profits et gardant les coûts et les salaires le plus bas possible, John D. Rockfeller étendit son affaire rapidement.

629


En janvier 1870, Rockefeller crée la société Standard Oil of Ohio, qui devient rapidement la raffinerie la plus rentable de l'Ohio. Le but de Rockefeller était alors de pouvoir contrôler toutes les raffineries de pétrole des États-Unis. En 1871, certains raffineurs se concertent dans le but de constituer une alliance assez grande pour qu'ils puissent convaincre les chemins de fer de leur accorder des rabais spéciaux sur leurs convois, et des suppléments sur ceux de leurs concurrents. Ils cherchèrent une société déjà existante et tombèrent sur la South Improvement Company. Les gens impliqués dans cette société ne représentaient pas 10 % du raffinage américain, mais ils se présentèrent comme majoritaires devant les chemins de fer. La Standard était le plus gros actionnaire, et menait la danse qui aboutit à un accord secret très avantageux pour Rockefeller. En effet, les chemins de fer furent obligés de céder car les moyens de transport entre les gisements et les raffineries étaient multiples (plusieurs lignes de trains et un canal) et un gros client comme la Standard pouvait dicter ses conditions, menaçant d'aller à la concurrence en cas de non coopération. Cet accord entraina une forte augmentation des frais de transport pour les autres compagnies, ce qui déclencha les protestations de concurrents tels que le principal raffineur de New York, Charles Pratt. Quand il fut constaté qu'au moins une partie de l'avantage tarifaire de la Standard Oil provenait des rabais secrets obtenus par la South Improvement Company, Rockefeller dut y renoncer. Dans l'intervalle, toutefois, la Standard Oil avait assez grossi pour devenir l'un des plus grands transporteurs de pétrole et de kérosène du pays. Monopole Non découragé, Rockefeller décida de procéder par intégration horizontale en faisant pression sur les raffineries concurrentes pour les racheter. En 1872 eut lieu ce qu'on appela ensuite "la conquête de Cleveland", la Standard Oil absorba 22 de ses 26 concurrents à Cleveland en moins de deux mois. Il alla ensuite à Pittsburgh, Philadelphie, New York, possédant bientôt toutes les principales raffineries. Fin 1872, 80% des raffineurs américains s'unissent sous la présidence de Rockefeller dans la National Refiners Association. Dès qu'ils furent au courant, les producteurs, inquiets de voir se former un oligopsone pour leur produit, s'unissent dans la Petroleum Producer's Agency et fixent un prix minimum du baril à 5 $. Rockefeller commence par accepter ces conditions tant que les producteurs limiteraient leur production afin de maintenir des prix stables. Mais moins d'un an plus tard, Rockefeller rompt le contrat sous prétexte que les producteurs ne limitent pas suffisamment leur production. De nombreux producteurs étaient lourdement endettés et devaient absolument vendre pour éviter la faillite. Un gel durable de la production était donc impossible, et la Standard Oil dicta ses conditions. Même ses anciens concurrents, Pratt & Rogers, réalisent la futilité de continuer à rivaliser avec la Standard Oil. En 1874, ils font un accord secret avec leur ancienne némésis et acceptent d'être rachetés et de devenir les partenaires de Rockefeller. Rockefeller ne s'arrêta pas à une concentration horizontale presque parfaite du raffinage. Se rendant compte qu'en s'assurant le contrôle du processus de raffinage, il devenait maître de toute l'industrie pétrolière, il travailla ensuite à la concentration verticale de l'industrie, englobant toutes les phases de la production, de l'extraction au commerce de détail en passant par le transport, la fabrication de barils, les pipelines (en 1879, Rockefeller contrôlait la quasi-totalité des sociétés d'oil-gathering pipelines regroupées sous le nom de United Pipe Lines) puis la recherche scientifique et le marketing. Mais un obstacle vint au travers de la route de Rockefeller : la législation des États-Unis interdisait aux hommes d'affaires d'exercer leur activité en dehors de l'État où se trouvait leur domicile. Rockefeller mit donc l'affaire en mains de juges qui résolurent le problème avec les trusts. Son nouvel associé, Rogers devient l'un des hommes clés de la formation de la « Standard Oil Trust ». En 1882, les 37 actionnaires des différentes sociétés contrôlées par la Standard Oil confient leurs titres à neuf Trustees (hommes de confiance) : John et William Rockefeller, Oliver H. Payne, Charles Pratt, Henry Flagler, John D. Archbold, William G. Warden, Jabez Bostwick, et Benjamin Brewster. Le siège de la Standard Oil Trust fut installé au 26 Broadway à New York. La Standard Oil Trust commence par fermer 31 des 53 raffineries de la Standard Oil et concentre la production dans 3 raffineries géantes. Une cour de l'Ohio dissout le trust, mais il est reformé au New Jersey, état qui autorise les trusts. En 1900, la Standard Oil contrôle plus de 90% du volume de pétrole raffiné aux USA.

630


En 1911, à la suite de la mise en application du Sherman Antitrust Act, la société fut fragmentée en une trentaine de firmes pour cause de monopole. Naissent ainsi les sociétés Exxon, Mobil, Chevron, American, Esso (soit SO pour Standard Oil). Ce jugement est un tournant dans l'histoire économique des USA, et fonde une nouvelle doctrine dans la politique antitrust américaine appelée la règle de la raison (suite aux fameuses unreasonable restraints to trade mentionnée dans le Sherman Antitrust Act). Les besoins de bases juridiques plus solides conduisirent au passage du Clayton Antitrust Act en 1914, qui condamne explicitement des pratiques commerciales telles que la discrimination des prix, les relations commerciales exclusives, les acquisitions de concurrents ou encore les conseils d'administration incestueux. Cependant Rockefeller resta actif dans plusieurs des rejetons survivants, ce qui lui permettra d'être sans doute l'acteur le plus puissant de son époque dans la géopolitique du pétrole. Diversifications Après le pétrole ce fut l'automobile, puis l'aviation. La fortune de Rockefeller ne cessa de se multiplier facilement avec les actions A de la Réserve Fédérale, entreprise privée faisant office de banque centrale américaine (conçue sur l'île Jekyll). Il prit sa retraite en 1896 en étant l'homme le plus riche des ÉtatsUnis et l'un des plus puissants au monde. Son fils reprit l'entreprise. Il est considéré comme l'homme le plus riche de tous les temps avec une fortune estimée en 1902 à 200 millions de dollars (le PNB étatsunien étant à l'époque de 24 milliards de dollars), en 1914 à 900 millions de dollars, ceci valant selon le Guiness Book 200 milliards de dollars actuels [1]. À la fin des années 1920 John Davison Rockefeller décida de construire un complexe de bâtiments à New York dans Midtown, son quartier. À cette époque, il résidait en effet sur la 54e rue et souhaitait dynamiser le quartier en développant de nouvelles activités économiques. Rockefeller décida d'investir une partie de sa fortune dans des projets immobiliers, comme il l'avait déjà fait en finançant la construction de la Riverside Church à Morningside Heights. D'autre part, ses intérêts rencontrèrent ceux de la Metropolitan Opera Company qui cherchait alors à quitter le Garment District depuis le début des années 1920 : il était décidé que le Rockefeller Center comprendrait un opéra et ses annexes. John Davison Rockefeller ne vit pas l'achèvement des travaux qui se prolongèrent après sa mort en 1937. C'est en conséquence son fils et successeur, John Davison Rockefeller Junior (1874-1960) qui développa le projet entre 1929 et 1940. Donations Gardant le souvenir du conseil que lui avait donné sa mère, Rockefeller donna près de 600 millions de dollars. Cet argent servit entre autres à fonder l'université de Chicago[2], l'Institut Rockefeller pour les recherches médicales et la Fondation Rockefeller (1913), destinée à promouvoir le progrès scientifique dans tous les pays du monde. Celle-ci permet le développement des écoles noires dans le sud des ÉtatsUnis[3]. La division « Humanités » fondée en 1928 encourage la préservation des archives[3]. Du vivant de Rockefeller, la Fondation soutint officiellement les Républicains et fut vivement anticommuniste [3]. Notes et références 1.

↑ Guiness world record, 2001, p.48

2.

↑ Frédéric Martel, De la culture en Amérique, Paris, Gallimard, 2006, p.295, (ISBN 2-0707-7931-9)

3.

↑ a, b et c Frédéric Martel, De la culture en Amérique, Paris, Gallimard, 2006, p.297, (ISBN 2-07077931-9)

Liens externes

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur John Davison Rockefeller.

• •

Les stratégies de John D. Rockfeller à la tête de la Standard Oil Company 1863-1911 (en) The Rockefeller Archive Center : Bibliographie autorisée de la famille Rockefeller

631


(en) Bibliographie de John D. Rockefeller

(en) The History of the Standard Oil Company, by Ida Tarbell, texte intégral, HTML

Fin de l’article.

David Rockefeller

David Rockefeller à différentes époques de son existence.

632


Images Life : http://images.google.com/hosted/life/f?q=rockeffeler+david&prev=/images%3Fq%3Drockeffeler%2Bda vid%26hl%3Dfr%26sa%3DX%26prmdo%3D1%26tbs%3Disch:1%26prmd%3Dvo&imgurl=e2ccd4f6c b8f20c6

David Rockefeller (né le 12 juin 1915) est un milliardaire, ancien président de la Chase Manhattan Bank, il dirige l'empire de sa famille, fondé à la fin du XIXe siècle par son grand-père John D. Rockefeller. Il est à l'initative de la création de la Commission Trilatérale. Sa famille et lui sont toujours actionnaires des sociétés issues du démantèlement de la Standard Oil, principalement ExxonMobil[1]. Ils se sont aussi diversifiés dans l'immobilier. Il est à la tête de la 305e fortune mondiale selon le magazine Forbes en 2009[2]. En 2008, David a fait un don de 100 millions de dollars à l'Université de Harvard[3].

633


Biographie Diplômé de l'université Harvard (Boston) et de l'Université de Chicago (doctorat en 1940), David Rockefeller est officier à la Chase Manhattan Bank de 1946 à 1981. Il est président et officier directeur exécutif de 1969 à 1980, et continue comme président jusqu'à sa retraite en 1981. Depuis lors il a été président du Comité de Conseil Internationale des banques. Il est également impliqué dans de nombreux autres sujets, dont des organisations culturelles et éducatives. David Rockefeller est président non-exécutif du Rockefeller Center Properties Trust and RCP Holdings. Il est président honoraire de la Société des Amériques, de la Commission Trilatérale (fondateur et président honoraire), du Council on Foreign Relations et de l'Université Rockefeller. Il est aussi président de The Rockefeller University Council, ainsi que président émérite du Museum of Modern Art de New York. David Rockefeller a co-fondé le Groupe de Bilderberg en 1954 à l'Hôtel Bilderberg à Osterbeek à l'invitation du Prince Bernhard des Pays-Bas. En 1957, il acheta une propriété sur l'île de Saint-Barthélemy et y construisit un havre de villégiature, ce qui fit connaitre cette île dans le monde entier. Il est marié et père de six enfants, dont David Rockefeller (dit également David Rockefeller Jr.) qui est né le 24 juillet 1941[4]. Ouvrage •

Mémoires, Fallois, 12 avril 2006, 607 pages, (ISBN 2877065871)

Sources 1.

↑ (en) http://www.nytimes.com/1998/12/03/business/big-oil-the-old-dynasty-an-oil-giantwould-lack-a-rockefeller.html

2.

↑ (en) http://www.forbes.com/lists/2009/10/billionaires-2009-richest-people_DavidRockefeller-Sr_MJ03.html

3.

↑ (fr) http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/culture/20080426.OBS1474/david_rockefeller_offre_ 100_millions_de_dollars_a_harva.html

4.

↑ (en) Fiche de David Rockefeller sur nndb.com

Dans la page web http://fr.wikiquote.org/wiki/David_Rockefeller, au sujet de David Rockeffeler, chef de famille actuel : David Rockefeller Citations « David Rockefeller » sur Wikiquote, le recueil de citations libre David Rockefeller (né le 15 juin 1915) est un milliardaire, ancien président de la Chase Manhattan Bank, il dirige l'empire de sa famille, fondé à la fin du XIXe siècle par John D. Rockefeller. Il est également l'un des hommes les plus riches du monde. Nouvel ordre mondial « Quelques-uns croient même que nous (la famille Rockefeller) faisons partie d’une cabale secrète travaillant contre les meilleurs intérêts des É-U, caractérisant ma famille et moi en tant qu’internationalistes et conspirant avec d’autres autour de la Terre pour construire une politique globale plus intégrée ainsi qu’une structure économique – un seul monde si vous voulez. Si cela est l'accusation, je suis coupable et fier de l’être ». • (en) Some even believe we are part of a secret cabal working against the best interests of the United States, characterizing my family and me as "internationalists" and of conspiring with others around the world to build a more integrated global political and economic structure - one world, if you will. If that's the charge, I stand guilty, and I am proud of it. • Memoirs, David Rockefeller, éd. Random House; 1st Trade Ed edition, October 15, 2002 (ISBN 978-0679405887), p. 405

634


Citation sujette à caution « Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, Time Magazine et d'autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l'exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l'autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés ». • (en) We are grateful to the Washington Post, the New York Times, Time magazine and other great publications whose directors have attended our meetings and respected the promises of discretion for almost forty years. It would have been impossible for us to develop our plan for the world if we had been subject to the bright lights of publicity during those years. But, the world is now more sophisticated and prepared to march towards a world-government. The supranational sovereignty of an intellectual elite and world bankers is surely preferable to the National autodetermination practiced in past centuries. • La source dont elle est tirée est partiellement une oeuvre de fiction, ce qui peut mettre en doute l'authenticité de cette citation. • Discours à la Commission Trilatérale, juin 1991, Baden Baden, dans Matrix of Power: How the World Has Been Controlled by Powerful Men Without Your Knowledge, paru en 2000. Nicholas Rockefeller

Photo d’InfoWars.com : AAron Russo (à gauche) et Nicholas Rockefeller lors de leur rencontre. Dans le DVD n°3, vous trouverez une interwiew d’Aaron Russo (Aaron Russo Interview) qui explique en détail ce que résumeront ici. J’ai donné dans l’encyclopédie plusieurs liens qui permettent de regarder la vidéo de l’interview. En voici un autre : http://911nwo.info/2009/11/08/aaron-russo-nicholas-rockefeller-le-11-septembre-et-le-nouvel-ordre-mondial/ . Nous allons utiliser son résumé : « … Il y raconte notamment une discussion tenue entre le méconnu Nicholas Rockefeller (curieusement absent de Wikipedia mais membre du CFR, avocat d’affaires californien et apôtre du puçage humain) et lui-même 11 mois avant les attentats du 11 septembre 2001, expliquant entre autres les propos tenus par Rockefeller : comment « un evenement allait se produire … et comment partir de cet évènement nous (les USA) allions envahir l’Afghanistan, construire des pipelines pour amener le pétrole de la mer Caspienne, que nous allions envahir l’Irak pour prendre le contrôle du pétrole au Moyen-Orient et pouvoir nous implanter là-bas et intégrer cette région dans un nouvel ordre mondial et qu’ensuite nous irions nous occuper de Chavez, au Vénézuela

635


ainsi que de l’Iran. Je me rappelle qu’il me disait qu’on verrait des soldats fouiller des grottes à la recherche des responsables, en Afghanistan, au Pakistan et dans toutes ces régions-là. Il y aurait alors une guerre contre le terrorisme où il n’y aurait pas de véritable ennemi. Tout cela ne serait qu’une mystification. Ce serait une façon pour le gouvernement de contrôler les Américains. Ce site précise en outre : « … Classé à droite sur l’échiquier politique par les observateurs étasuniens, Aaron Russo s’était présenté sous l’étiquette du Parti Républicain à l’élection du Gouverneur au Névada et avait obtenu 30% des voix (il avait fini 2e). Il était aussi un membre important du Parti Libertarien. Certaines forces pro6NWO aimeraient à la classifier à l’extrême-droite et le traiter d’antisémite, mais il convient de rappeler qu’il était d’origine juive italienne né en 1943 à Brooklyn … ». Fan de ses films, surpris par son engagement politique à droite, Nicholas Rockefeller à eu le tord de croire que Russo pouvait être « un clien potentiel » à mettre dans la confidence du complot en cours. L’alcool aidant lors du repas, Nicholas semble s’être un peu lâché sur la question. La page http://www.nicholasrockefeller.org/wikipedia/ nous précise à son sujet Sa pratique en valeurs mobilières comprend un litige devant la Cour suprême des États-Unis et un certain nombre de ses opérations ont été présentées dans des revues de premier plan. Il est membre du Council on Foreign Relations, de l’Insitutut international d'études stratégiques, du Conseil consultatif de la RAND Corporation, du Conseil du Pacifique sur la politique internationale, de la Commission des relations étrangères à Los Angeles (Council on Foreign Relations – CFR), de l'Ouest Justice Center, et a servi de participant au Forum économique mondial et de l'Institut Aspen. Il est membre de la Commission des visiteurs des facultés de droit de l'Université de l'Oregon et de Pepperdine University et est actif dans les affaires de sa mère nourricière (alma mater), l'Université de Yale. Il a récemment présidé un groupe spécial à l'Organisation des Nations Unies sur le commerce électronique et est co-auteur de "Stratégie économique et la sécurité nationale". «En Chine Nicholas intervient dans les transactions avec les banques les plus importantes de ce pays, les sociétés d'énergie, les entités et les entreprises de transactions immobilières ainsi qu'avec les principales villes de la Chine et les provinces de premier plan. Il a été choisi comme membre du conseil de la China Construction centrale et la Commission de développement et en tant que directeur de l' Ecole Internationale de Shanghai Xiwai International University . Il a comparu de nombreuses fois sur CCTV et d'autres médias chinois . Nicolas est diplômé de l'Université de Yale et de la Yale Law School. En clair, un CV impécable pour en faire un « homme de l’ombre » et de traffic d’influence. Mais pas seulement ! A la lecture de sa biographie apparaissent ses différents rôles occultés dans la presse, nottement celui joué au sein du communisme chinois et de son embolie économique actuelle. N’oublions pas que la crise économique qui nous touche actuellement est artificelle car la résultante d’un détournement systématique de nos fonds et masses monétaires pour la construction du futur géant économique chinois, destiné à régner sur le monde en remplacement des USA. Leur grand père, fondateur de la fortune familliale, s’anonçait comme farouchement anticommuniste – ce qui était certainement une façade à l’époque du machartisme. Ce n’est visiblement pas le cas de sa désendance. Le Washington Post publia un article écrit par Karen DeYoung (Washington Post Staff Wednesday, September 13, 2006) don’t vous pouvez consulter une traduction à la page … http://translate.googleusercontent.com/translate_c?hl=fr&ie=UTF8&sl=en&tl=fr&u=http://www.washingtonpost.com/wpdyn/content/article/2006/09/12/AR2006091201384.html&prev=_t&rurl=translate.google.fr&usg=ALkJrhjRskAQScU glr5JUfjeDCoMp4Y_Ow . … dont voici le début : « La Fondation Bill et Melinda Gates Foundation, organisme de bienfaisance les plus riches du monde, s'est joint à la Fondation Rockefeller hier de lancer une nouvelle initiative de développement pour l'Afrique subsaharienne a déclaré qu'ils allaient révolutionner la production alimentaire et réduire la faim et la pauvreté pour des dizaines de millions de personnes… ».

636


Hélas, dérière ce « vernis de charité », se cache une volonté eugéniste et malthusienne, le vol de semences et la vente forcée d’autres OGM, des pratiques de vaccinations criminelles, des tentatives de corruptions des pouvoirs locaux … Nicholas Rockeffeler semble aussi y jouer un rôle actif. Thème Rockefeller Center : Je vous convie à consulter le wiki : http://wapedia.mobi/fr/Rockefeller_Center qui discute du Rockefeller Center. Outre le fait qu’on y retrouve plusieurs figures impruntées à la mythologie grecque, deux photos m’ont interpellées : Celle du titan Prométhée et l’analogie qu’on peut faire avec Lucifer et sa lumière…

Prométhée au Rockefeller Center … et celle de la représentation de la Sagesse (Wisdom en anglais) par Lee Lawrie , dont la forme des doigts n’est pas sans faire penser au « Cornito », le salut luciférien de franc-maçons de haut niveau :

Lee Lawrie, Wisdom and Knowledge (Sagesse et Connaissance), GE Building (GE = General Electric).

637


Cette page web précise « …L'œuvre est accompagnée d'une légende, inspirée d'un passage biblique (Isaïe 33:6), indiquant que « la Sagesse et la Connaissance assurent la Stabilité ». La représentation de la Sagesse, un vieil homme barbu qui dissipe les nuages de l'ignorance, s'inspire de la peinture de William Blake Jehovah ». Mais c’est bien là la seule inspiration biblique des décorations de cet immence ensemble immobiler, même qu’elle cache – d’après moi – une connotation luciférienne. Rock-vidéaste : Producteur de films (uniquement sur support bandes vidéo) spécialisé dans le domaine du Rock. Vidéaste : terme technique utilisé dans le jargon professionnel de la bande vidéo, par distinction de cinéaste. Obsolète aujourd’hui car la vidéo bande est remplacée par la vidéo numérique. Ron Paul : Voici ce qu’en dit Wikipédia dans la page web http://fr.wikipedia.org/wiki/Ron_Paul .

Photo officielle du Congrès (2007) Nom de naissance Ronald Earnest Paul Naissance 20 août 1935 Green Tree, Pennsylvanie, États-Unis Nationalité Américaine Profession(s) Homme politique américain. Représentant du 14e district du Texas Autres activités Activisme Libertarianisme Famille : Carol Paul, épouse Ronald "Ronnie" Paul, Jr., fils Lori Paul Pyeatt, fille Randal "Rand" Paul, fils Robert Paul, fils Joy Paul-LeBlanc, fille Ronald Ernest « Ron » Paul (né le 20 août 1935) est un homme politique américain, membre du Parti républicain, représentant du Texas à la Chambre des représentants (de 1976 à 1985, et de nouveau depuis 1997). Il a été candidat à l'élection présidentielle américaine de 1988 pour le Parti libertarien et à l'investiture du Parti républicain pour l'élection présidentielle de 2008. Partisan du libertarianisme (plus précisément du paléo-libertarianisme) une doctrine politique qui prône la « non-agression » et qui place la liberté comme principe absolu de vie, il préconise un État fédéral au rôle limité, de faibles impôts, des marchés libres, une politique étrangère non interventionniste ainsi qu'un retour à des politiques monétaires basées sur des métaux (or, argent) pour étalon. Il est parfois surnommé « Docteur Non » au Congrès parce qu’il vote contre toutes les lois qui selon lui violent la constitution américaine ou qui augmentent les impôts ou les revenus des membres de la Chambre des Représentants.

638


Biographie Ron Paul est né à Green Tree en Pennsylvanie durant la Grande dépression. Il est le troisième d'une famille modeste de cinq enfants. Durant son enfance, il travaille dans la petite exploitation agricole de ses parents, à la livraison de journaux, et dans un drugstore. En 1957, agé de 22 ans, il épouse Carol Wells, rencontrée au lycée de Dormont et avec qui il aura cinq enfants. Il fait des études supérieures et sort diplômé en 1961 de la Duke University School of Medicine. Il devient gynécologue obstétricien à Lake Jackson au Texas. Il s'installe ensuite dans la région de Houston au Texas. En 1974, Ron Paul devient délégué à la convention républicaine du Texas. Il se présente à l'élection au siège du 22ème district du Texas à la Chambre des représentants. Il est largement battu par le représentant démocrate sortant Robert R. Casey. En avril 1976, il est élu lors d'une élection partielle représentant républicain du 22e district du Texas à la chambre des représentants afin de terminer le mandat de Robert R. Casey nommé à la commission fédérale maritime par le président Gerald Ford. Cependant, en novembre 1976, il est battu de 300 voix (0,2%) lors du renouvellement du mandat par le candidat démocrate Robert Gammage. Ron Paul prend sa revanche en 1978 et est réélu en 1980 et 1982. En 1984, Paul choisit de ne pas se représenter à la chambre et pose sa candidature pour le Sénat. Il est battu dès les primaires républicaines par Phil Gramm alors que son siège de représentant du 22ème district est remporté par le républicain Tom DeLay. Paul retourne alors dans le secteur privé. En 1988, Paul est candidat à la présidence des États-Unis pour le Parti libertarien (tout en restant membre du Parti Républicain[1]). Il est battu mais, en obtenant un peu plus de 400 000 voix (0,4% des suffrages), il arrive en troisième place du vote populaire derrière George H. W. Bush (élu président) et Michael Dukakis. En 1996, Paul se présente de nouveau aux élections primaires républicaines pour le poste de représentant du 14ème district du Texas à la chambre des représentants. Il bat l'ancien démocrate rallié aux républicains Greg Laughlin pourtant soutenu par l'état major du parti, par Newt Gingrich, par la National Rifle Association et par le gouverneur George W. Bush. Il est ensuite élu contre le candidat démocrate et réélu en 1998, 2000, 2002, 2004 et 2006. Républicain libertarien, Ron Paul est indépendant et très isolé dans son propre camp. Sous les mandats de George W. Bush, il a ainsi voté contre les propositions de lois républicaines sur l'augmentation des dépenses militaires, a appelé à un retrait rapide des troupes américaines d'Irak et à une réduction des pouvoirs de la Réserve fédérale. En 2007, il a annoncé son intention de briguer l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle de 2008[2]. Bien que très populaire sur le réseau Internet américain[3] et ayant été élu comme le plus convaincant dans plusieurs débats pour l'investiture républicaine, il reste aux environs de 5 à 10% d'intentions de vote[4]. Ses partisans accusent les « MSM » (mainstream medias) de volontairement occulter sa candidature. Curiosité politique, Ron Paul a récolté pour le financement de sa campagne, en 24 heures, le 5 novembre 2007, plus de 4 millions de dollars, essentiellement par internet. Fait remarquable, l'initiative de cette money bomb a été prise par un Californien, sans le soutien direct de l'équipe de campagne du candidat. Ces dons ont attiré l'attention des grands médias américains sur le « phénomène » Ron Paul, d'autant plus que celui-ci disposait déjà d'environ 5 millions de dollars, amassés lors du troisième trimestre. En adoptant la même démarche, Ron Paul a obtenu 6,2 millions de dollars lors du 16 décembre, jour de la commémoration de la Boston Tea Party[5], ce qui est un record absolu pour un candidat américain. Lors des premières élections primaires et des premiers caucus du parti républicain pour la nomination au poste de candidat à l'élection présidentielle de 2008, il a obtenu entre 3 et 25% des suffrages, se hissant notamment à la seconde place derrière Mitt Romney lors du caucus du Nevada le 19 janvier 2008. Ron Paul obtient son meilleur score (25% des voix) lors du caucus du Montana le 5 février, se hissant alors à la seconde place des prétendants républicains derrière Mitt Romney (38%) et devant John McCain (22%). Bien que John McCain ait suffisamment remporté de délégués pour s'assurer de l’investiture du Parti Républicain depuis le 4 mars 2008, Ron Paul n'a officiellement abandonné la course à l'investiture pour la présidentielle que le 12 juin 2008. Il poursuit cependant sa campagne pour diffuser ses idées,

639


ignoré par les médias mais disposant de dons totalisant depuis le début de la campagne 35 millions de dollars [6]. Opinions Selon une étude du journal New American parue en 2006, Ron Paul est le plus libéral (libertarien) de tous les membres de la chambre des représentants et du Sénat[7] et est l'auteur d'une proposition de loi abolissant l’impôt sur le revenu, l'Internal Revenue Service. Pour lui, le gouvernement fédéral devrait s'en tenir aux devoirs spécifiés dans la Constitution. Par extension, il souhaite abolir la Federal Reserve[8]. Ainsi, Ron Paul est contre certaines législations fédérales que soutiennent traditionnellement les représentants de districts ruraux ou côtiers, comme celui de Paul avec 675 miles de côtes. Ron Paul est par exemple opposé à l’assurance inondation financée par le gouvernement fédéral parce qu’elle oblige ceux qui ne vivent pas dans les zones inondables à subventionner ceux qui choisissent d’y vivre. De plus, cela ne permet pas à ceux qui vivent dans ces zones inondables de choisir librement leur propre assureur. Globalement, il propose de réduire les impôts fédéraux au minimum. Hostile à l'attribution de trop de pouvoir à l'état central, il est partisan de la suppression de la CIA et du Département de l'Éducation des États-Unis. Concernant le mariage gay, Paul s'oppose à toute intervention fédérale sur le sujet. A une question concernant son soutien à ce type de mariage, il a répondu « Je suis favorable à toutes les associations volontaires, et les gens peuvent les appeler comme ils le veulent[9] ». Croyant dans le caractère sacré de la vie dès la conception, il est contre l’euthanasie et s'il se déclare personnellement contre l’avortement, il déclare vouloir surtout retirer à la Cour Suprême des États-Unis la prérogative d'autoriser l'IVG entre 0 et 12 semaines, et de la confier aux États fédérés (il a déposé ainsi une proposition de loi en ce sens en 2005). D'une manière générale, Ron Paul estime que toutes ces questions sociétales doivent être tranchées par les États et non par l'État fédéral qui doit être réduit à sa plus simple expression. Concernant la peine de mort, il a une position caractéristique du paléo-libertarianisme : il a déclaré en 2007 que la peine de mort pouvait être méritée pour certains crimes, mais que le gouvernement fédéral ne devait pas y avoir recours[10]. En matière de recherches biologiques, Ron Paul a soutenu la recherche sur les cellules-souches, et s'est opposé au gouvernement Bush sur ce point, contestant en particulier le principe même d'une intervention gouvernementale sur ces questions. En matière d'immigration, il est contre le droit du sol car il perçoit celui-ci comme une incitation à une immigration bénéficiant des subsides étatiques. Paul a voté pour le Secure Fence Act (loi sur la barrière de sécurité) de 2006, autorisant une barrière de plus de 700 milles (1 100 kilomètres) entre les États-Unis et le Mexique. Dans ce domaine, il est assez éloigné des positions libertariennes, traditionnellement favorables à la libre émigration au nom de la défense de la liberté individuelle. Partisan de la liberté religieuse et de sa libre expression, il estime qu'il n’est pas du ressort du gouvernement fédéral d’intervenir dans les affaires religieuses des citoyens ou des États. Il défend la liberté du port d'armes. Suite aux attentats du 11 septembre, il a voté contre le Patriot Act et différentes mesures de régulation d'internet par l'état fédéral, qu'il dénonce comme une atteinte aux libertés individuelles. Il est favorable à l'utilisation de la marijuana à des fins médicales. Plus encore, Ron Paul prône la vente libre de tous les stupéfiants à la fois parce qu'il constate l'inefficacité des mesures de prohibition (la War on Drugs aux États-Unis) et parce qu'il promeut la responsabilité de chaque individu face à ses choix de vie. Non-interventionniste, il s'oppose à la généralisation des interventions militaires des États-Unis. A ce titre, il a voté contre la guerre en Irak en 2003. Il exige par ailleurs le retrait des États-Unis des institutions internationales comme l'ONU, l'OTAN, l'ALENA ou l'OMC[11]. Il n'est cependant pas question de protectionisme, (il est favorable au libre-échange) sans aucune barrière ou taxe

640


d'importation, mais du refus du développement d'autorités non élues perçues comme menaçant les libertés individuelles. Enfin il conçoit le libre-échange comme un système favorisant le développement de relations harmonieuses entre les nations et le maintien de la paix. Ron Paul a au final une vision beaucoup plus libertarienne et se rapprochant plus de l'idée des Pères Fondateurs des États-Unis que le reste du paysage politique américain. Il revendique le pouvoirs aux États fédérés, et un pouvoir très limité pour l'État fédéral. Bibliographie •

Gold, Peace, and Prosperity: The Birth of a New Currency (1981)

Freedom Under Siege: The U.S. Constitution After 200 Years (1987)

A Republic, If You Can Keep It (2000)

The Case for Defending America (2002)

A Foreign Policy of Freedom: Peace, Commerce, and Honest Friendship (2007)

Pillars of Prosperity (2008)

The Revolution : A Manifesto (2008)

End The Fed (2009)

Autres Une chanson de l'auteur Hélix reprend certains extraits de discours de Ron Paul, Unless you're free.[12] Il apparaît dans le film Brüno, lorsque celui ci veut tourner un film érotique. Notes et références 1.

↑ « Paul the apostate », The Economist, 19 juillet 2007

2.

↑ Prisonplanet.com

3.

↑ Le phénomène Ron Paul, Cyberpresse.ca, 11 novembre 2007

4.

↑ Sondage Rasmussen pour la primaire républicaine

5.

↑ Paul's Money-Bomb Throwers

6.

↑ Ron Paul continue à faire parler de lui, lemonde.fr, 04 septembre 2008

7.

↑ New American [pdf]

8.

↑ http://www.youtube.com/watch?v=ji_G0MqAqq8 [vidéo] Ron Paul on Federal Reserve, banking and economy

9.

↑ Voir la vidéo de sa déclaration sur Youtube.

10. ↑ Ron Paul On God/Government; Abortion; Homosexuality; And Much More. 11. ↑ Horizons et débats, La politique étrangère américaine continue de correspondre aux voeux des néoconservateurs, interview de Ron Paul par Jihan Hafizd Press TV, 18 mai 2009, n°19, p.3 12. ↑ 'Lien sur lequel est distribuée gratuitement cette musique.'

641


Liens externes Sur les autres projets Wikimédia : •

Ron Paul sur Wikimedia Commons (ressources multimédia)

Ron Paul sur Wikiquote (recueil de citations)

Ron Paul 2008

Ron Paul France

Présentation de Ron Paul

Rothschild (famille) : Le moins qu’on puisse dire, c’est que la famille Rothschild a fait couler beaucoup d’encre et qu’elle succite haine et passion. Les membres de la famille se définissent comme « victime de la jalousie » du fait de leur réussite dans les affaires. Pour autand, peut-on devenir la plus grande fortune du monde sans abscence de scrupules et sans petits complots ? C’est ce que je cherche à mettre en évidence ici !

Meyer Amschel, chef de la Maison des Rothschild, était un Juif allemand éduqué chez les rabbins, et prit plus tard le nom de Rothschild qui signifie « bouclier (ou écu) rouge ». Le nom que choisi Meyer Amschel est peut-être significatif : on se cache et se protège dernière un bouclier. La dissimulation est une stratégie de base chez les Illuminati. Le changement de nom illustre d’ailleurs ce propos. Le rouge est la couleur du sang. Or, les membres de cette famille prétendent qu’ils ont un sang différent de celui des autres (distinction génétique) et descendent directement de la lignée de David … en passant par Salomon, ce qui change tout ! (Voir le passage : « l’idolâtrie de Salomon). Le rouge est la couleur du dragon biblique (Satan), or les Rothschild sont traditionnellement lucifériens dans leur plus grand ensemble. D’après le père Régimbald, le bouclier rouge était le symbole des préteurs d’argents. Ayant prété jadis aux grands de leurs temps (rois de France, d’Angleterre, de Savoie, …), ces derniers ne pouvant rembourser ni les intérets des sommes, ni même les sommes la plupart du temps, les Amschel se virent attribuer en compensation des baronies, c'est-à-dire un titre de noblesse, des terres avec tout ce qui est « dessus » et, une certaine autonomie vis-à-vis des pouvoirs royaux ! Amschel utilisa son immense fortune pour consolider les efforts révolutionnaires des Illuminati, dont, entre autres, la Révolution française. Un autre homme ayant contribué à l’établissement des Illuminati se nommait Jakob Frank, Juif polonais. Son nom de famille était originalement Leibowicz. Il vivait dans la cité allemande d’Offenbach et c’était un leader de la kabbale juive secrète de l’époque.

642


Il est à noter que la famille Rothschild actuelle est également à la tête du plan de reconstruction du Troisième Temple de Jérusalem, instrument indispensable pour l’intronisation du messie attendu par les sionistes, les sociétés secrètes, le Nouvel Âge, la majorité des religions païennes et autres adorateurs d’une forme ou l’autre que Satan emprunte pour se faire adorer. La famille Rothschild et le système bancaire international sont prêts à fournir tous les fonds nécessaires à l’accomplissement de cette dernière étape Réf. : http://moissondeselus.com/illuminati1.htm Autre référence : http://www.planet.fr/mag/les-rothschild-une-dynastie-internationale.14965.html

Peu de noms sont aussi connus et auréolés de prestige… Peu de dynasties, hormis les dynasties régnantes, sont aussi tentaculaires et internationales. Peu de familles, également, sont aussi mal connues au plan généalogique… Le travail, il est vrai, était énorme. Le grand spécialiste de la généalogie historique, disparu en 1997, s’y était attelé voilà plus de quarante ans, mais il n’avait pu achever ses recherches. Son épouse, Denise, aidée par le Dr Mars, a tenu à le finir et la généalogie des Rothschild vient enfin de voir le jour avec un énorme livre rigoureux. Une histoire d’enseigne Jamais généalogiste n’avait remonté aussi loin la filiation de cette dynastie. Les historiens, jusqu’alors, s’arrêtaient à celui traditionnellement considéré comme son fondateur : Meyer-Amschel Rothschild né en 1744. C’est ce dernier qui, après avoir été tenté par une carrière de rabbin, se vit obligé, pour avoir été très jeune orphelin, d’apprendre un métier plus lucratif. Il devint commis dans une banque avant de s’établir à son compte dans la minuscule demeure familiale de la Judengasse (la "ruelle des Juifs") de Francfort, dès 1760. Il y pratique quelques opérations de change et des activités de numismatique (vente de monnaies anciennes). On remonte désormais huit générations plus loin, jusqu’à un certain Uri Hahn vivant dans cette même ruelle au XVe siècle, dont les descendants se verront surnommer les "Rothschild", dès 1757, en référence à leur enseigne "zum Roten Schild" signifiant "à l’écu rouge".

Des heures de gloire Une foultitude de notes (et des notes de notes !) nous restitue l'histoire dans ses détails et à travers ses grandes étapes. En voici quelques exemples : - En 1806, lorsque Napoléon est maître de l’Allemagne, le prince de Hesse, se voyant contraint de quitter Francfort, confia sa fortune (en pièces d’or !) au vieux MayerAmschel. Celui-ci la lui restitua à son retour, avec des intérêts ! Une opération qui fit gagner aux Rothschild l’estime des familles royales d’Europe… - L’anoblissement est accordé par l’Empereur d’Autriche, avec le port du titre de barons, et cela non seulement à tous les fils, mais aussi aux filles. - Le super "coup de filet" boursier réussi, à Londres, par Nathan de Rothschild au lendemain de Waterloo. En effet, il sut spéculer alors que la défaite napoléonienne

643


était encore ignorée outre-Manche mais elle était connue de lui grâce à l’utilisation… d’un pigeon voyageur !

Une famille européenne À l’instar des familles régnantes, celle des Rothschild offre rapidement un profil résolument "européen". Très vite, elle se divisa en effet en plusieurs branches issues des cinq fils du fondateur. Ceux-ci créeront autant de banques à travers les principaux pays d’Europe. Anselm (l’aîné) restera à Francfort, alors que Salomon se fixera à Vienne, Nathan s’établira à Londres, Carl se fixera Naples et le plus jeune, James, choisira Paris. Mais, dispersée, la famille n’en resta pas moins extrêmement solidaire, comme en témoignent des mariages entre cousins nombreux et répétés. Ces mariages unissaient souvent des cousins germains, voire un oncle et sa nièce. Cela fut le cas pour James, le plus jeune des cinq frères (celui de Paris), qui épousa Betty de Rothschild, la propre fille de son frère aîné de Vienne. Ce ne seront ainsi pas moins de dix-huit mariages Rothschild-Rothschild qui auront lieu au cours du XIXe siècle. Des alliances et des parentés étonnantes Comme souvent enfin, et peut-être plus encore ici, les alliances nous étonneront. Non seulement ici avec de grands noms de la finance et des affaires, mais encore avec d’autres, issus de la littérature ou du cinéma. Si l’on n’est guère étonné de rencontrer des alliances avec les Fould, les Pereire, les Worms et, plus récemment, les Goldschmidt (dont le fameux milliardaire Jimmy Goldsmith), on l’est plus d’y trouver l’écrivain François Nourissier, époux en secondes noces de la fille d’une Rothschild. Ou encore l’acteur américain Henry Fonda, dont la quatrième épouse descendait par les femmes de la branche de Vienne… "Le sang des Rothschild" par Joseph Valynseele et Henri-Claude Mars. Publié par l’intermédiaire des Chercheurs et Curieux, 28, rue Geoffroy-Saint-Hilaire, Paris Ve. Avril 2004, 576 pages, 58 € franco. Passons maintenant à Wikipédia, si vous le voulez bien. Evidement, les successifs articles présentés ici sont neutres et ne dénonce pas ce que j’affirme dans mon étude au sujet de cette famille. Néanmoins, certains faits que je ne manquerai pas de vous indiquer (rajouts et/ou commentaires) « transpirent » ici, qui corroborent ce que vous lirez de part ailleurs dans la 7e partie de cette Encyclopédie. 1er article : Partie 1 : http://wapedia.mobi/fr/Famille_Rothschild Partie 2 : http://wapedia.mobi/fr/Famille_Rothschild?t=4 « La famille Rothschild est une famille aux origines juives ashkénazes allemandes et aux nationalités multiples (allemande, française, britannique, israélienne, etc.). Les Rothschild se sont fait connaître depuis le XVIe siècle dans les domaines de la banque et de la finance mais également par leurs nombreuses œuvres philanthropiques, et, à partir de la fin du XIXe siècle, par leur soutien au sionisme. Depuis, cette famille (une partie au moins) est soupçonnée d’avoir participé (organisation ou soutien, financement) à plusieurs complots (complot juif, complot maçonnique, bolchévique, judéobolchévique), plus récemment réunis en une seule (la théorie du complot) qui dénonce une tentative de prise de pouvoir mondialiste par une élitepseudo-juive de confession luciférienne dont justement, les dirigeants de la famille Rothschild seraient la tête agissante.

644


Mayer Amschel Rothschild, fondateur de la famille Sommaire: 1. Histoire 2. Les différentes branches 3. Généalogie 4. Notes et références 5. Voir aussi 6. Lien externe 1. Histoire Le patronyme fut adopté par leur ancêtre Isaac Elchanan, qui emprunta son nom de famille à la petite maison étroite qu'il occupait avec sa famille dans la Judengasse (rue des Juifs) de Francfort-sur-leMain en Allemagne. Le nom Zum roten Schild, c'est-à-dire en français : « À l'Écusson rouge », ou encore « À l'Enseigne rouge », donna ainsi naissance à un nouveau patronyme : « Rothschild ». Mayer Amschel Rothschild (1744-1812) va transformer le modeste commerce de prêt sur gages créé par son père en une banque reconnue et va devenir le gérant de la fortune de Guillaume Ier, électeur de Hesse-Cassel. Il aura sept enfants dont cinq fils. Il enverra chacun d'eux créer ou prendre la tête d'une filiale de la banque familiale à Londres, à Paris, à Vienne, à Naples et à Francfort, donnant les cinq branches de la famille. Sa fille ainée se maria avec Benedikt Moses Worms de la dynastie banquière Worms. Le 29 septembre 1822, l'empereur d'Autriche François Ier éleva au rang de barons [1] les cinq fils du fondateur de la dynastie (leur blason porte cinq flèches qui symbolisent les cinq branches de cette famille), Amschel Mayer Rothschild, ainsi que leurs descendants légitimes masculins et féminins portant le nom de Rothschild, sans distinction de nationalité. Article détaillé : Mayer Amschel Rothschild. Des mariages entre branches permettront à la famille de garder le contrôle de ses activités. Leur collaboration permettra aux Rothschild de se développer dans plusieurs domaines de l'activité bancaire, leur capacité de financement leur offrant ensuite des opportunités d'investissement. Ainsi au cours du XIXe siècle, ils deviendront d'importants financeurs et actionnaires dans l'exploitation minière et le développement du rail, deux des piliers du développement des économies industrielles en Europe. Les changements à la tête des gouvernements et d'autres événements politiques, jouèrent un rôle, positif ou négatif, sur la fortune de la famille mais trois événements furent marquants : les révolutions de 1848, la grande dépression des années 1930 et la montée du nazisme avec la Seconde Guerre mondiale qu'elle provoqua. Seules les branches anglaise et française existent encore aujourd'hui, les branches allemande, autrichienne et italienne s'étant éteintes. 2. Les différentes branches Branche autrichienne

645


À Vienne, Salomon Mayer Rothschild créa une banque dans les années 1920 et la famille devint rapidement une famille respectée de Vienne conduisant l'empereur à leur accorder un titre de noblesse pour leurs services. Le crash de 1929 impacta l'activité bancaire de la famille, le Baron Louis von Rothschild essayant de consolider alors la Creditanstalt, alors la plus grande banque autrichienne, pour prévenir une faillite. L'anschluss en 1938 conduisit la famille à abandonner ses banques et à fuir le pays. Les palais Rothschild furent confisqués et pillés par les nazis. En 1999, le gouvernement autrichien a accepté de rendre à la famille Rothschild 250 œuvres d'art volées par les nazis et qui se trouvaient dans les musées autrichiens. Branche italienne L'unification de l'Italie en 1861 conduisit à la fermeture de la banque de Naples. Branche allemande Wilhem Carl von Rothschild (1828-1901) fut le dernier Rothschild à exercer le métier de banquier à Francfort. Il n'eut que des filles. Son gendre, Maximilian Benedict von Goldschmidt-Rothschild, mourut à Francfort en 1940. Branche anglaise Installé à Manchester, puis à Londres, Nathan Mayer Rothschild (1777-1836), fondateur de la banque londonienne, aurait fait fortune en étant informé avant tout le monde, par pigeon voyageur, de la victoire anglaise à Waterloo, lui permettant de spéculer. Cette version est aujourd'hui contestée [2] . Deux titres de noblesse ont été successivement créés pour la branche anglaise : un premier titre de baronet, puis un titre de baron, tous deux transmissibles en ligne masculine exclusivement. La banque deviendra au cours du XIXe siècle une des principales banques de l'empire britannique. Lionel de Rothschild (1808-1879), le fils de Nathan, financera le gouvernement britannique pour sa prise de participation dans le canal de Suez, se lancera, comme la branche française dans le développement du rail. Son fils Alfred de Rothschild sera pendant vingt ans l'un des directeurs de la banque d'Angleterre. La Rothschild Bank financera Cecil Rhodes dans le développement de la British South Africa Company et Leopold de Rothschild (1845-1917) gèrera la compagnie après la mort de ce dernier. Avec la branche française, Rothschild Frères, ils prendront le contrôle de la compagnie minière espagnole de cuivre Rio Tinto et deviendront les principaux actionnaires des mines de diamants de Beers d'Afrique du Sud. D'autres membres de la famille devinrent également des académiciens ou des scientifiques tel Walter Rothschild, zoologiste reconnu qui laissa son nom à différentes espèces (girafe de Rothschild, Petrogale de Rothschild). Le quatrième fils du fondateur de la branche, Nathaniel de Rothschild (1812-1870), né à Londres, déménagea pour Paris en 1850, pour travailler avec son oncle James Mayer Rothschild, fondateur de la branche française. Il acquit en 1853 le château Brane Mouton, un cru bordelais de Pauillac et le renomma Château Mouton Rothschild qui allait devenir un des crus les plus renommés au monde. Ses descendants, dont Philippine de Rothschild, actuelle propriétaire du cru, sont quelquefois rattachés à la branche française. Branche française Elle est créée par James de Rothschild (1792-1868). Il installera la banque rue Laffite à Paris. Grand collectionneur d'art, passionné de chevaux, de vin et philanthrope, il fera également construire le château de Ferrières. Ses descendants perpétueront la tradition et la renommée de la famille dans la banque mais aussi dans les écuries de course de chevaux, dans les vignobles (James acquiert ce qui deviendra Château Lafite Rothschild dans le Bordelais quelques années après l'acquisition de son neveau Nathaniel), des hôpitaux, des écoles, etc. La branche française soutient l'effort de guerre en 1870 et certains membres combattent en 1914 et 1940 [2] . Guy de Rothschild reçoit ainsi la croix de guerre 1939-1945 [2] . La famille doit également faire face à l'antisémitisme montant. L'ensemble de ses biens est confisqué par le régime de Vichy et l'occupant allemand, sa collection d'art étant pillée. La banque est relancée à la Libération, elle sera nationalisée en 1981 avec l'arrivée de la gauche au pouvoir. David de Rothschild, fils de Guy, alors âgé de 39 ans, décidera alors de créer une nouvelle banque en France. En 2003, il prend la tête de NM Rothschild, qui rassemble les activités des branches anglaise et française [2] . En 1953, Edmond de Rothschild (1926-1997) crée ce qui va devenir le groupe LCF Rothschild, qui comprend notamment la banque privée Compagnie Financière Edmond de Rothschild. Son fils Benjamin de Rothschild, marié à Ariane de Rothschild, en prend la direction en 1997. Le groupe est présent dans de nombreux secteurs de la finance, du conseil patrimonial, de la gestion, du conseil, et de l’assurance. Citation d'Edmond de Rothschild (1926-1997) « Un Rothschild qui n'est pas riche, pas juif, pas philanthrope, pas banquier, pas travailleur et qui ne mène pas un certain train de vie, n'est pas un Rothschild » [2] .

646


Pour les noms de toponymes ou autres donnés en l'honneur d'un des membres de la famille Rothschild : voir l'article Rothschild. 3. Généalogie 3. 1. Le fondateur et ses enfants Mayer Amschel Rothschild (1744-1812), banquier fondateur de la dynastie x 1770 : Gertrude Schnapper (1753-1849) │ ├──> Schönche Jeanette Rothschild (1771-1859) │ x 1795 : Benedikt Moses Worms (1772-1824) │ souche de la « branche von Worms » (non porteuse du nom) │ ├──> Amschel Mayer Rothschild (1773-1855), banquier │ x 1796 : Eva Hanau (1779-1848) │ seul représentant de la branche dite « de Francfort » (sans descendance) │ ├──> Salomon Mayer Rothschild (1774-1855), banquier │ fondateur de la branche dite « de Vienne » │ ├──> Nathan Mayer Rothschild (17771836), banquier │ fondateur de la branche dite « de Londres » │ ├──> Kalmann Mayer Rothschild (1788-1855), banquier │ fondateur de la branche dite « de Naples » │ ├──> Henriette Rothschild (1791-1866) │ x 1815 : Abraham Montefiore (1788-1824), banquier [3] │ souche de la branche « Montefiore » (non porteuse du nom Rothschild) │ non représentée ici, partiellement alliée et souche de la branche dite « de Londres » │ └──> James de Rothschild (1792-1868), banquier fondateur de la branche dite « de Paris » 3. 2. Branche « von Worms » (non porteuse du nom Rothschild) Mayer Amschel Rothschild (1744-1812) banquier fondateur de la dynastie x 1770 : Gertrude Schnapper (1753-1849) │ └──> Schönche Jeanette Rothschild (1771-1859) x 1795 : Benedikt Moses Worms (1772-1824) souche de la « branche von Worms » (non porteuse du nom) │ └──> Salomon Benedikt von Worms (1801-1882) x 1827 : Henriette Samuel (1810-1845) │ └──> Ellen Henriette von Worms (1836-1894) x 1857 : Adolf Landauer (1829-1885) │ └──> Evelina Landauer (1859-1930) x 1878 : Paul Freiherr Schey von Koromla (1854-1922) │ └──> Philipp Freiherr Schey von Koromla (1881-1929) x (1) 1906 : Lili von Goldschmidt-Rothschild (1883-1925) │ └──> Alix Freiin Schey von Koromla (1911-1982) x (1) 1929 : Kurt Krahmer (1900-1936) │ ├──> Lili Krahmer (1930-1996) │ x (1) 1951-1980 : Maurice Rheims (1910-2003), │ │ de l'Académie française │ │ │ ├──> Bettina Rheims (1951-), photographe │ │ x Jean-Michel Darrois (1947-), avocat d'affaires │ │ │ └──> Nathalie Rheims (1959-), écrivain et productrice │ x 1989 Léo Scheer (1947-), éditeur │ x (2) 19371956 Guy de Rothschild (1909-2007) voir plus bas 3. 3. Branche dite « de Vienne » Mayer Amschel Rothschild (1744-1812), banquier fondateur de la dynastie x 1770 : Gertrude Schnapper (1753-1849) │ └──> Salomon Mayer Rothschild (1774-1855), banquier fondateur de la branche dite « de Vienne » x Caroline Stern (1782-1854) │ ├──> Anselm Salomon von Rothschild (1803-1874) │ x 1826 : Charlotte von Rothschild (1807-1859) │ │ voir branche dite « de Londres » │ ├──> Julie von Rothschild (1830-1907) │ │ x 1850 : Adolph Carl von Rothschild (1823-1900) │ │ voir branche dite « de Naples » │ │ │ └──> Mathilde von Rothschild (1832-1924) │ x 1849 : Wilhelm Carl von Rothschild (1828-1901) │ voir branche dite « de Naples » │ └──> Betty Salomon de Rothschild (1805-1886) x 1824 : James de Rothschild voir branche dite « de Paris » 3. 4. Branche dite « de Londres » Mayer Amschel Rothschild (1744-1812), banquier fondateur de la dynastie x 1770 : Gertrude Schnapper (1753-1849) │ └──> Nathan Mayer Rothschild (1777-1836), banquier fondateur de la branche dite « de Londres » x 1806 : Hannah Barent Cohen (1783-1850) │ ├──> Charlotte von Rothschild (1807-1859) │ x 1826 : Anselm Salomon von Rothschild (1803-1874) │ voir branche dite « de Vienne » │ ├──> Lionel von Rothschild (1808-1879) │ x 1836 : Charlotte von Rothschild (18191884) │ │ voir branche dite « de Naples » │ │ │ ├──> Leonora von Rothschild (1837-1911) │ │ x 1857 : Alphonse de Rothschild (1827-1905) │ │ voir branche dite « de Paris » │ │ │ ├──> Nathan Mayer Rothschild (1840-1915) │ │ 1er baron Rothschild et 2e baronet │ │ x 1867 : Emma Louise von Rothschild (1844-1935) │ │ │ voir branche dite « de Naples » │ │ │ │ │ ├──> Lionel Walter Rothschild (1868-1937) │ │ │ 2e baron Rothschild et 3e baronet │ │ │ sans descendance légitime │ │ │ │ │ └──> Charles Rothschild (1877-1923) │ │ x 1907 : Rozsika Edle von Wertheimstein (1870-1940) │ │ │ │ │ └──> Victor Rothschild (1910-1990), biologiste │ │ 3e baron Rothschild et 4e baronet │ │ x 1933 : Barbara Hutchinson (1911-1989) │ │ │ │ │ ├──> Jacob Rothschild (1936-), banquier │ │ │ 4e baron Rothschild et 5e baronet │ │ │ │ │ │ │ └──> Nathaniel Rothschild (1971) │ │ │ │ │ x 1946 :

647


Teresa Georgina Mayor │ │ │ │ │ └──> Amschel Rothschild (1955-1996), banquier │ │ │ │ │ └──> James │ │ │ └──> Leopold Rothschild (1845-1917) │ │ │ └──> Anthony Rothschild (1887-1961) │ │ │ └──> Evelyn Rothschild (1931) │ │ │ └──> Anthony Rothschild (1977) │ │ │ └──> David Rothschild (1978) │ ├──> Anthony de Rothschild (1810-1876), 1er baronet Rothschild │ x 1840 : Louise Montefiore (1821-1910) │ ├──> Nathaniel de Rothschild (1812-1870) │ x 1842 : Charlotte de Rothschild (1825-1899) │ │ voir branche dite « de Paris » │ │ │ └──> Nathan de Rothschild (18441884) │ x 1871 : Laura von Rothschild (1847-1931) │ │ voir branche dite « de Naples » │ │ │ └──> Henri James de Rothschild (1872-1946) │ x 1895 : Mathilde Weissweiller (1872-1926) │ │ │ └──> Philippe de Rothschild (1902-1988) │ x 1935 : Élisabeth Pelletier de Chambure (1902-1945), │ │ morte en déportation à Ravensbrück │ │ │ └──> Philippine de Rothschild (1935-) │ actionnaire de la « Baron Philippe de Rothschild S.A. », │ notamment propriétaire du Château Mouton-Rothschild │ └──> Louise von Rothschild (1820-1894) x 1842 : Mayer Carl von Rothschild (1820-1886) voir branche dite « de Naples » 3. 5. Branche dite « de Naples » Mayer Amschel Rothschild (1744-1812), banquier fondateur de la dynastie x 1770 : Gertrude Schnapper (1753-1849) │ └──> Kalmann Mayer Rothschild (1788-1855), banquier fondateur de la branche dite « de Naples » x 1818 : Adelheid Herz (1800-1853) │ ├──> Charlotte von Rothschild (1819-1884) │ x 1836 : Lionel de Rothschild (1808-1879) │ voir branche dite « de Londres » │ ├──> Mayer Carl von Rothschild (1820-1886) │ x 1842 : Louise von Rothschild (1820-1894) │ │ voir branche dite « de Londres » │ │ │ ├──> Adelheid (Adèle) von Rothschild (1843-1922) │ │ x 1862 : Salomon de Rothschild (1835-1864) │ │ voir branche dite « de Paris » │ │ │ ├──> Emma Louise von Rothschild (1844-1935) │ │ x 1867 : Sir Nathan Mayer von Rothschild (1840-1915) │ │ voir branche dite « de Londres » │ │ │ ├──> Clementine Henriette von Rothschild (1845-1865) │ │ │ ├──> Laura von Rothschild (1847-1931) │ │ x 1871 : Nathan von Rothschild (1844-1884) │ │ voir branche dite « de Londres » │ │ │ ├──> Hannah von Rothschild (1850-1892) │ │ │ ├──> Margarethe von Rothschild (1855-1905) │ │ x 1878 : Agénor de Gramont (1851-1925) │ │ │ └──> Bertha Clara von Rothschild (1862-1903) │ x 1882 : Alexandre Berthier, 3e prince de Wagram (1836-1911) │ ├──> Adolph Carl von Rothschild (1823-1900) │ x 1850 : Julie von Rothschild (1830-1907) │ voir branche dite « de Vienne » │ └──> Wilhelm Carl von Rothschild (1828-1901) x 1849 : Mathilde von Rothschild (18321924) │ ├──> Adeleheid von Rothschild (1853-1935) │ x 1877 : Edmond de Rothschild (1845-1934) │ voir branche dite « de Paris » │ └──> Minna Caroline von Rothschild (1857-1903) x 1878 : Maximilian Benedict Goldschmidt (1843-1940) (Goldschmidt-Rothschild en 1878, baron von Goldschmidt-Rothschild en 1903) │ └──> Lili von Goldschmidt-Rothschild (1883-1925) x 1906 : Philipp Schey von Koromla (1881-1929) voir branche « von Worms » 3. 6. Branche dite « de Paris » Mayer Amschel Rothschild (1744-1812), banquier fondateur de la dynastie x 1770 : Gertrude Schnapper (1753-1849) │ └──> James de Rothschild (1792-1868), banquier fondateur de la branche dite « de Paris » x 1824 : Betty Salomon de Rothschild (1805-1886) │ ├──> Charlotte de Rothschild (1825-1899) │ x 1842 : Nathaniel de Rothschild (1812-1870) │ voir branche dite « de Londres » │ ├──> Alphonse de Rothschild (1827-1905) │ x 1857 : Leonora von Rothschild (1837-1911) │ │ voir branche dite « de Londres » │ │ │ ├──> Bettina de Rothschild (1858-1892) │ │ x 1876 : Salomon Albert de Rothschild (1844-1911) │ │ │ ├──> René de Rothschild (1861-1861) │ │ │ ├──> Béatrice de Rothschild (1864-1934) │ │ x 1883 : Maurice Ephrussi (1849-1916) │ │ │ └──> Édouard de Rothschild (1868-1949) │ x 1905 : Germaine Alice Halphen (1884-1975) │ │ │ ├──> Alphonse de Rothschild (1906-1911) │ │ │ ├──> Guy de Rothschild (1909-2007) │ │ banquier et propriétaire d'écuries de course │ │ x 1937 : Alix Schey von Koromla (1911-1982) │ │ │ voir branche « von Worms » (non porteuse du nom Rothschild) │ │ │ │ │ ├──> David de Rothschild (1942-) │ │ │ x 1974 Olimpia Aldobrandini (1955- ) │ │ │ └──> Lavinia de Rothschild │ │ │ └──> Stéphanie de Rothschild │ │ │ └──> Alexandre de Rothschild (1980) │ │ │ └──> Louise de Rothschild (1989) │ │ │ │ │ x 1957 : Marie-Hélène van Zuylen van Nyevelt (1927-1996) │ │ │ voir plus bas dans la branche dite « de Paris » │ │ │ │ │ └──> Édouard de Rothschild (1957-) │ │ x 1981 Mathilde Moche (1952- ) │ │ │ │ x 1991 Arielle Marie Malard (1963- ) │ │ │ └──> Jacqueline de Rothschild (1911- ) │ x 1930 Robert Calmann-Lévy (1899-1982 ) │ │ │ x 1937 Gregor Piatigorsky (1903-1976) │ ├──> Gustave de Rothschild (1829-1911) │ x 1859 : Cécile Anspach (1840-1912) │ │ │ └──> Robert de Rothschild (1880-1946) │ x 1907 : Gabrielle Beer (1886-1945) │ │ │ ├──> Diane de Rothschild (1907-1996) │ │ x 1932-1952 : Anatole Muhlstein (1889-1957) │ │ │ │ │ └──> Hélène Cécile Muhlstein (1936-) │ │ x 1962 : François Nourissier (1927-) │ │ président de l'Académie Goncourt │ │ │ ├──>Alain de Rothschild (1910-1982) │ │ │ │ │ └─── ─> Éric de Rothschild (1940) │ │ │ │ │ │ │ ├──> James de Rothschild (1985) │ │ │ │ │ │ │ └──> Pietro de Rothschild (1991) │ │ │ │ │ └──> Robert de

648


Rothschild (1946) │ │ │ │ │ └──> Simon de Rothschild (1971) │ │ │ └──> Élie de Rothschild (1917-2007) │ │ │ └──> Nathaniel de Rothschild (1946) │ │ │ └──> Raphaël de Rothschild (1976) │ ├──> Salomon de Rothschild (1835-1864) │ x 1862 : Adelheid (Adèle) von Rothschild (1843-1922) │ │ voir branche dite « de Naples » │ │ │ └──> Hélène de Rothschild (1863-1947) │ x 1887 : Étienne van Zuylen van Nyevelt (1860-1934) │ │ │ └──> Egmont van Zuylen van Nyevelt (1890-1960) │ x 1927 : Marguerite Namétalla (?-1996) │ │ │ └──> Marie-Hélène van Zuylen van Nyevelt (1927-1996) │ x (2) 1957 : Guy de Rothschild (1909-2007) │ voir plus haut dans la branche dite « de Paris » │ └──> Edmond de Rothschild (1845-1934) x 1877 : Adelheid von Rothschild (1853-1935) │ voir branche dite « de Naples » │ └──> Maurice de Rothschild (1881-1957) x 1909 : Noémie Halphen (1888-1968) │ └──> Edmond de Rothschild (1926-1997) banquier x (2) 1963 : Nadine Lhopitalier (1932-) │ └──> Benjamin de Rothschild (1963-) président du Groupe LCF Rothschild x 1999 : Ariane Langner 4. Notes et références 1.

La date du 29 septembre 1822 est fournie par une notice historique trouvée sur le site du Groupe LCF Rothschild. La Wikipedia anglophone, dans l'article en:Rothschild family, indique quant à elle une élévation à la baronnie par l'empereur d'Autriche en 1816 pour quatre des frères et en 1818 pour le dernier (Nathan Mayer, fondateur de la branche dite « de Londres »).

2.

↑           « Les Rothschild, rois des banquiers » L'Express, 20 décembre 2007

3.

Le wiki anglophone donne à tort en : Moses Haim Montefiore (1784-1885, sheriff de Londres, qui s'illustra notamment durant l'affaire de Damas) comme étant le gendre du patriarche Rothschild, en le prétendant marié avec Henriette. Cette assertion semble largement démentie par diverses sources, qui donnent par exemple comme épouse pour ledit Moses une certaine Judith Cohen, « belle-sœur de Mayer Amschel Rothschild » (Foundation for the Advancement of Sephardic Studies and Culture), assertion elle aussi à prendre avec précautions, en remarquant juste que le fondateur de la branche dite « de Londres », Nathan Mayer Rothschild (1777-1836), était marié avec une Hannah Barent Cohen et aurait éventuellement pu avoir un lien de parenté par alliance avec ledit Moses Haim Montefiore (ce qui semble confirmé par la biographie de Montefiore sur le site de The Jewish Agency for Israel, qui nous apprend en outre qu'Abraham Montefiore était son frère, ce qu'on pouvait supposer).

5. Voir aussi •

Groupe LCF Rothschild

Rothschild & Cie

Compagnie Financière Edmond de Rothschild

Banque Rothschild (nationalisée en 1981)

Albert Abdullah David Sassoon, le « Rothschild indien »

Deux cents familles

6. Lien externe Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur la famille Rothschild. •

Le site anglais de la famille Rothschild ».

Fin de l’article Second article : http://www.lcf-rothschild.com/fr/groupe/rothschild/legend/legend.asp Légende et tradition

649


« Saisies l'une après l'autre, les cinq flèches des armoiries Rothschild seraient facilement brisées. Ensemble, elles résistent. » « Le nom Rothschild, sorti de l'obscurité des ruelles de Francfort, il y a plus de 200 ans. Rapidement, ce nom est devenu synonyme de qualité et d'excellence que ce soit dans le domaine bancaire, viticole, scientifique, des beaux-arts ou de l'architecture. A travers deux siècles et plusieurs générations, la tradition Rothschild de l'innovation est restée inchangée. "La force tient dans l'unité" Au début du XIXème siècle, les cinq frères Rothschild quittent la maison familiale de Francfort. Les cinq frères fondent de modestes établissements bancaires à Francfort, Londres, Paris, Vienne et Naples. Grâce à leurs succès, leur renommée de banquiers s'affirme à travers le monde entier.

"Cinq frères, cinq flèches" Les entreprises Rothschild sont devenues légendes : le financement des armées de Wellington, la ruée vers l'or, le canal de Suez, la promotion des chemins de fer, la recherche du pétrole ». Fin de l’article Troisième article : La branche Indienne : http://wapedia.mobi/fr/Albert_Abdullah_David_Sassoon « Sir Albert Abdullah David Sassoon (25 juillet 1818 à Bagdad - 24 octobre 1896 à Brighton) est un homme d'affaires et philanthrope indo-britannique, issu d'une famille séfarade émigrée en Mésopotamie au XVIe siècle. À la suite d'une révolution de palais, son père, David Sassoon, trésorier du gouverneur ottoman Ahmet Pacha, fuit Bagdad avec sa famille et se réfugie en Iran, où il ouvre à Bushehr un bureau de commerce avec l'Inde. Quatre ans plus tard, en 1832, il s'établit à Bombay, où il vend des tapis dans une échoppe. Grâce et à son flair pour les affaires, principalement dans la banque et le commerce, y compris celui de l'opium, et grâce aux alliances qu'il noue avec la Compagnie anglaise des Indes orientales, il devient bientôt l'un des hommes les plus riches de Bombay.

650


« le Rothschild indien ». Vanity Fair, 16 août 1879. Lorsque David Sassoon meurt à Pune en 1864, Abdullah, en tant que fils aîné, hérite de son négoce. Il se diversifie dans le textile tout en poursuivant l'œuvre philanthropique de son père. Il fonde l'une des principales écoles de Bombay et fait construire des docks qui portent toujours son nom. En reconnaissance pour son rôle dans l'industrialisation du pays, Sa Majesté britannique, Impératrice des Indes, le fait chevalier et baron. Il visite une première fois l'Angleterre en 1873, puis s'y installe en 1876. Son frère David, établi en Angleterre depuis 1858, l'introduit dans l'entourage du futur Edward VII et Abdullah prend alors le nom d'Albert. Il meurt en 1879 à Brighton, station balnéaire qu'il a contribué à mettre à la mode. Ses cinq autres frères continueront de faire prospérer les affaires familiales à Bombay et à Shanghai, en Afrique et en Europe. Sa fille Sibyl se mariera avec le marquis de Cholmendeley, son fils Philip Albert sera élu député à la Chambre des communes, et son fils Edward Albert épousera Aline Caroline de Rothschild. Plusieurs de leurs descendants s'illustreront à leur tour dans le mécénat et les arts, tandis qu'Albert Sassoon restera connu sous le nom de « Rothschild indien ». •

Portail de la culture juive et du judaïsme

Catégories: Naissance en 1818, Décès en 1896, Personnalité britannique du monde des affaires, Personnalité indienne du monde des affaires, Baronnet Autres langues: English, Deutsch, L'article « Albert Abdullah David Sassoon » fait partie de l'encyclopédie Wikipédia. Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU FDL. •

« Albert Abdullah David Sassoon » sur le site internet de Wikipédia

Auteurs et versions précédentes de cette page

Discussion ».

Fin de l’article Evidement, on ne peut pas incriminer tous les membres de cette famille, jusqu’à ceux plus éloignés, de faire parti du complot précité et d’adhérer aux thèses luciférienne de la secte ordochaostique. Certains membres de la famille se sont même illustrés pour des actions de mécénats dans des domaines variés qui vont de l’art à l’enfance en danger. Apparemment, ils ont vraiment réalisé ces bienfaits avec leur cœur, leur engagement et la sincérité, même si de mauvaises langues, dont je fais parti, vous

651


affirmeront que les éléments « mauvais » de la famille ont encouragé et aidé ces mécénats pour tenter de « redorer leur blason » (manipulation). Cela me pose même un problème : chez les Rothschild, une personne, sort du lot (et de loin) : madame la Baronne Nadine de Rothschild. Là, c’est une dame qui me force le respect et devant laquelle je m’incline. On souhaiterait que tous les membres de cette famille soient comme elle : le monde serait alors un paradis pour tous ! C’est l’âme la plus dynamique, la plus honnête et sincère, la plus joviale et la plus courageuse dont il m’a été donné de « rencontrer » à travers la lecture de ses œuvres. Sa réputation confirme et dépasse cette affirmation qui m’est personnelle ! Madame la Baronne, si d’aventure vous parcourez mon livre, je vous demande humblement pardon pour tout ce que j’ai pu y dire qui salissait le nom que vous portez ! Evidement, je ne renie pas dans cette formule ce que j’en ai dis : je suis convaincu que c’est la stricte vérité ! Mais vous savez certainement comme moi qu’il ne faut jamais généraliser, d’autant plus en matière de politique. Je me devais donc, par pure honnêteté intellectuelle, faire ressortir ici que les Rothschild ne sont pas tous des « monstres », et que certains d’entre eux même, non seulement rachètent les actions des membres que je juge (j’en revendique la responsabilité) mauvais de leur famille, mais pourraient même nous donner (et me donner) des leçons en termes de bonnes conduites, de droitures et d’humanisme. Dans le même ordre d’idée, je termine mon mea-culpa en affirmant qu’il n’y a pas qu’au sein de la religion juive, qu’il puisse y résider des membres satanistes ou de mauvaise morale. Rien que chez nous, les chrétiens européens, nous fourmillions d’exemples « illustres » à ce sujet. Il est bon de rajouter que les vrais juifs, ceux qui étudient la Thora et mettent en pratiques ses principes, sont comme des saints ! Ils fuient les vices et ont peur de Dieu ! Car je ne voudrais pas qu’en plus d’antisémite –ce que je ne suis pas mais que mes détracteurs ne manqueront pas de m’accuser- on me prête aussi d’être sectaire et intolérant !

Rothschild (Waterloo) : LA BATAILLE DE WATERLOO Citation : « Ce fut le meilleur coup réussi par la famille ROTHSCHILD qui avait élaboré, déjà à cette époque, un parfait système d'espionnage et de courrier dans toute l'Europe. Le 20 juin 1815, un de leurs agents arrivant directement du champ de bataille informa NATHAN ROTHSCHILD de la défaite des français. Nathan se dépêcha en toute hâte à la Bourse de Londres, il fit croire en vendant toutes ses actions "English Consul" que l'Angleterre avait perdu la guerre. La rumeur s'ébruita si vite que la plupart des actionnaires, pris de panique en pensant tout perdre, vendirent à leur tour leurs actions "English Consul". Au bout de quelques heures, la valeur des actions était tombée à 5 cents, c'est alors que Nathan les racheta pour une bouchée de pain. Peu de temps après, la nouvelle officielle sur l'issue de la guerre se répandit à Londres. En l'espace de quelques secondes, le cours des "English Consul" dépassa à valeur première et ne cessa de monter. Napoléon avait eu son Waterloo et Nathan avait obtenu le contrôle de l'économie anglaise. En une nuit, la fortune déjà gigantesque des Rothschild s'était multipliée par vingt. Les français avaient des difficultés à se remettre de leur défaite. En 1817, ils conclurent un accord pour obtenir un crédit d'un montant considérable de la Banque française OUVRARD et des BARING BROTHERS de Londres mais ils ne s'adressèrent pas aux Rothschild. L'année suivante, la France eut de nouveau besoin d'un crédit, ils écartèrent encore une fois les Rothschild. Cela ne plut pas du tout à ces derniers, et ils essayèrent par tous les moyens possibles de convaincre le gouvernement de leur laisser l'affaire, mais ce fut en vain. Le 5 novembre 1818 survint un événement inattendu. Le cours des obligations du gouvernement français qui avait cessé de monter pendant un an commença soudain à chuter sans arrêt. L'atmosphère était tendue à la cour du roi Louis XVIII. Les seuls à ne pas en être affligés, et même à en rire, furent les frères Rothschild, KALMANN et JACOB. Ceux-ci avaient acheté, en octobre 1818, une énorme quantité d'obligations du gouvernement français grâce à l'aide de leurs agents et à leurs réserves illimitées, obligations émises par leurs rivaux Ouvrard et Baring Brothers. Le

652


cours des obligations était donc monté. Mais le 5 novembre 1818, ils se mirent à inonder d'innombrables obligations le marché libre des principales places commerciales d'Europe, ce qui provoqua une "panique" sur le marché. La situation changea d'un seul coup, les Rothschild devinrent le "numéro un" en France. Ils bénéficièrent de toute l'attention de la cour française, au-delà même du domaine de la finance. A Paris, la maison Rothschild s'était emparée du contrôle de la France après la défaite des Français, et à Londres, Nathan Rothschild en contrôlant la "Banque d'Angleterre", exerçait une influence directe sur le Parlement britannique … ». Source Jan Van Helsing « Les société secrète et le pouvoir au 20 siècle ». http://www.boursorama.com/forum/me [...] =349018009 Les différentes branches : Nous avons constaté que les cinq frères fondèrent chacun un établissement bancaire à Francfort, Londres, Paris, Vienne et Naples Sur ces 5 « flèches », trois furent déjà brisées. Il n’en reste plus que deux. Mais ce n’est pas tout à fait vrai. Certes, la branche londonienne et celle française perdurent et profitent comme jamais. Celle de Vienne, en revanche, est éteinte à tout jamais de par l’épisode nazi de la Seconde Guerre Mondiale. Mais celles italienne et allemande, si elles n’existent plus en tant que banques, perdurent au-delà dans la structure maçonnique puissante qu’elles ont su financer, structurer et développer. Contrairement aux Rockefeller qui n’ont qu’un chef de famille par génération, les différentes branches des Rothschild semblent avoir leur autonomie– et leur propre chef de famille - chacune s’occupant d’un domaine géographique et d’affaires qui leur sont particulier. En revanche, au niveau Illuminati, il semble que c’est la branche anglaise qui prédomine. Nous allons étudier le parcours très révélateur des deux derniers chefs de famille de la branche anglaise. Ici, il vous faudra savoir « lire entre les phrases » et faire le rapport avec tout ce qui a déjà été dit dans cette encyclopédie, que se soit dans les textes comme dans les vidéos. Rothschild Victor Père troisième baron Rothschild : http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Rothschild Victor Rothschild (31 octobre 1910 – 20 mars 1990), troisième baron Rothschild, financier, biologiste, zoologue et chercheur scientifique, appartenait à la branche anglaise de la famille Rothschild. Ancien membre des Cambridge Apostles, il travailla comme officier de renseignement pour le MI5 pendant la Seconde Guerre mondiale. Soupçonné à tort d'appartenir au réseau d'espionnage des Cinq de Cambridge, il réussit à se disculper et à continuer d'exercer ses fonctions de conseiller en matière de sécurité auprès de Margaret Thatcher. Selon d'autres sources, il a fourni des renseignements scientifiques et militaires britanniques aux soviétiques en échange d'un soutien russe aux nations unies en faveur de la création d'un Etat socialiste d'Israël et également afin d'obtenir la libération de juifs russes soviétiques afin de repeupler l'Etat d'Israël. L'héritier des Rothschild Né le 31 octobre 1910, Nathaniel Mayer Victor Rothschild est le fils de l'entomologiste Charles Rothschild et de son épouse, née Roszika von Wertheimstein. Frère cadet de Miriam Louisa Rothschild, qui est une célèbre entomologiste comme leur père, il est l'héritier du titre. En d'autres termes, il est le chef de famille pour la branche britannique des Rothschild, dite « de Londres ». Il reprendra le titre de baron à la mort de son oncle Walter, deuxième baron, en 1937. Après ses études à Harrow School, Victor Rothschild entre au Trinity College de l'université de Cambridge afin de suivre une spécialisation en physiologie. Dans le domaine sportif, il se distingue en tant que champion de cricket tout en menant au volant de sa Bugatti une vie de play-boy amateur d'objets d'art et de livres rares.

653


Les Apostles À Trinity College, Victor Rothschild est admis dans la société secrète des Cambridge Apostles, dont il partage les idéaux proches du marxisme. Ami de deux autres Apostles, Anthony Blunt et Guy Burgess, il leur prête un appartement à Londres, ce qui lui vaudra trente ans plus tard d'être soupçonné d'appartenir à leur réseau d'espions opérant pour le compte du KGB, voire d'être le « cinquième homme » des Cinq de Cambridge. Aucune preuve ne pourra cependant officiellement être retenue contre lui. Pourtant on sait que Anthony Blunt est rentré au MI5 sur proposition, en 1940, de Victor Rothschild. En tout état de cause, il donne à Anthony Blunt la somme, considérable pour l'époque, de 100 £ destinée à l'achat d'un tableau de Nicolas Poussin que souhaite acquérir Blunt afin d'enrichir sa collection privée. Cette toile, Éliezer et Rebecca, est l'une des plus belles du maître français. Blunt la conservera jusqu'à la fin de sa vie. Elle sera vendue en 1985 par ses exécuteurs testamentaires pour un montant de 192 500 £ au Fitzwilliam Museum de Cambridge, où elle se trouve toujours. Le conseiller du gouvernement

La « Royal Society » de Londres Recruté par le MI5 pendant la Seconde Guerre mondiale, Victor Rothschild est employé par les services de renseignement britannique dans des opérations d'information et de désinformation qui lui permettent d'obtenir la plus haute des récompenses militaires, la George Medal, décernée pour actes de bravoure exceptionnels en temps de paix. Après la libération de la France, Victor Rothschild a aussi travaillé au MI6 avec Kim Philby, l'agent double britannique à la solde du KGB. Quelques années après la guerre, il entre au département de zoologie de l'université de Cambridge, poste qu'il occupera de 1950 jusqu'à sa retraite en 1970, tout en étant également responsable de l'Agricultural Research Council de 1948 à 1958, et de la recherche scientifique pour la Royal Dutch Shell au niveau international entre 1963 et 1970. Membre de la Royal Society de Londres, grand-croix de l'ordre de l'Empire britannique, il siège à la Chambre des lords dans les rangs du Parti travailliste. Cet engagement à gauche ne l'empêche pas de rester le conseiller du gouvernement en matière de sécurité auprès du Premier ministre britannique, Margaret Thatcher. Descendance •

1) En 1933, Victor Rothschild épouse Barbara Judith Hutchinson (née en 1911), dont il a trois enfants : 1.

Sarah (1934)

2.

Jacob (1936), quatrième baron Rothschild en 1990

3.

Miranda (1940)

2) En 1946, il épouse Teresa Georgina Mayor, dont il a quatre enfants : 1.

Emma Georgina (1948)

654


2.

Benjamin Mayer (1952)

3.

Victoria Katherine (1953)

4.

Amschel Mayor James (1955-1996)

Sources Cet article s'inspire en grande partie de l'article en:Victor Rothschild, 3rd Baron Rothschild. Bibliographie •

(en) Kenneth Rose, Elusive Rothschild : The Life of Victor, Third Baron, Weidenfeld & Nicolson, Londres, 2003

Voir aussi •

(en) Éliezer et Rebecca, tableau de Poussin

Fin de l’article. Pour ceux d’entre-vous qui ont un accès à Internet, puis-je suggérer de consulter aussi l’article

:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cambridge_Apostles

Rothschild Victor Fils quatrième baron Rothschild : Traduction en français de la page : http://en.wikipedia.org/wiki/Jacob_Rothschild,_4th_Baron_Rothschild Nathaniel Charles Jacob Rothschild, 4ème Baron Rothschild, (né le 29 avril 1936) est un Britannique et membre de la célèbre famille banquière Rothschild. Il est également président honoraire de l'Institut for Jewish Policy Research. [1] Vie Né en 1936, il est le fils aîné de Victor Rothschild, 3e baron de Rothschild par sa première femme, Barbara Judith Rothschild née Hutchinson. Rothschild a fait ses études à Eton College puis à Christ Church, Oxford, où il a acquis une première en histoire (note pour indiquer une réussite scolaire de haute capacité), encadrés alors par Hugh Trevor-Roper En 1961, Rothschild épousa Mary Dunn Serena, une petite-fille du financier Canadien Sir James Dunn, et ils ont quatre enfants: Mary Hannah (né en 1962) Beth Matilda (né en 1964) Emily "Emmy" Magda (née en 1967) Philip James Victor Nathaniel (né en 1971) De 1963 Rothschild travaille pour la famille banque NM Rothschild and Sons à Londres, avant de démissionner en 1980 en raison d'une dispute familiale. La présidence de la banque avait passé de son père, qui avait choisi de suivre une carrière scientifique et avait perdu le contrôle des actions vote à la majorité, à son cousin Sir Evelyn de Rothschild, et Jacob a estimé que ses aspirations se trouverait compromise. Il a vendu sa participation minoritaire dans la banque, mais a pris le contrôle indépendant de Rothschild Investment Trust (aujourd'hui RIT Capital Partners plc), une fiduciaire de placement cotée à la Bourse de Londres Lord Rothschild a été nommé membre de l' Ordre du Mérite en 2002.

655


Dans le Times Rich List Sunday 2009 classement des personnes les plus riches du Royaume-Uni, il a été placé 145ème avec une fortune estimée à £ 360million. [3]

Des entreprises et des connexions . Il est actionnaire de Rothschild Continuation Holdings, la holding suisse fondé pour les intérêts Rothschild, qui détient des positions dans la plupart des entreprises familiales, y compris la banque NM Rothschild & Sons . Après avoir démissionné de la banque, Jacob Rothschild a ensuite trouvé J. Rothschild Assurance Group (aujourd'hui Saint-James's Place) avec Sir Mark Weinberg en 1991. [4] En 1989, il s'associe à Sir James Goldsmith et Kerry Packer, dans un tentative infructueuse d’achat de British American Tobacco Ses intérêts commerciaux principaux sont maintenant RIT Capital Partners plc, une société fiduciaire d'investissement dont les actifs nets sous gestion sont de £ 1700 (août 2008) et dont il est le président, [5] Spencer House Capital Management LLP fondé avec Richard Horlick (anciennement CIO de Schroders), et Spencer House Partners, une « mini banque d'affaires » dirigée par Rothschild et Ronald Cohen de Apax Partners. [6] . Il conserve aussi de nombreux capital-risque et d'autres intérêts de propriété. Le 17 Novembre 2003, il a pris ses fonctions en tant que vice-président de BSkyB. [7] De son quartier général à St James's Place, à Londres, Jacob Rothschild a cultivé un ensemble d'influence des clients, associés et amis qui ont étendu ses intérêts bien au-delà la portée normale d'un banquier. Il était un ami personnel proche de Diana, princesse de Galles et entretient de solides liens d'affaires et personnelles avec Henry Kissinger. [8] Sa maison de campagne a été un lieu de rencontre pour les visites de chefs d'Etat dont les présidents Ronald Reagan et Bill Clinton, Margaret Thatcher et y a reçu le président français François Mitterrand lors d'un sommet en 1990. [ 9 ] Il a accueilli la Communauté économique européenne conférence de table ronde en 2002, en présence de personnalités telles que James Wolfensohn, ancien président de la Banque mondiale, Nicky Oppenheimer, Warren Buffett et Arnold Schwarzenegger. [9] En 2003, le cas Rothschild a été examinés lors du démantèlement de la société industrielle de pétrole russe de Mikhaïl Khodorkovski et des parts d’actions de Ioukos lui furent transmises en vertu d'un accord qu'ils avaient conclu avant l'arrestation de Khodorkovski. [10] [11] Philanthropie Lord Rothschild a joué un rôle important dans la philanthropie Arts en Grande-Bretagne. Il a été président de la fondation de la National Gallery de 1985 à 1991, et de 1992 à 1998, président de la Heritage Memorial Fund nationale De 1994 à 1998, il a été président de la British National Heritage Lottery Fund responsable de la distribution du produit de la Loterie Nationale pour le secteur du patrimoine, un poste d'influence qui a supervisé la distribution de £ 1,2 milliards. .Il a été particulièrement actif dans le projet de restauration de Somerset House à Londres, pour laquelle il a contribué à la Gilbert Collection et a assuré le terme de l'avenir à long Courtauld Institute of Art Comme un projet privé, il a effectué la restauration de Spencer House, un des plus beaux hôtels particuliers du 18ème siècle survivant à Londres, à côté de ses propres bureaux. [12] . En 1988, il a hérité de sa tante, Dorothy de Rothschild , le Waddesdon et Eythrope successions dans le Buckinghamshire, et a commencé une association étroite avec Waddesdon Manor, la maison et des terrains qui ont été légués à la National Trust en 1957 par son oncle, James A. de Rothschild

656


Il a été un grand bienfaiteur de la restauration de Waddesdon Manor par une famille privée de fiducie de bienfaisance et, dans un arrangement inhabituel, a reçu l'autorisation par le National Trust pour exécuter Waddesdon Manor comme une opération semi indépendante. Les caves à Waddesdon Manor maison de sa collection personnelle de 15.000 bouteilles de vins Rothschild datant d'aussi loin que 1870. . En 1993, il s'est joint à John Sainsbury, le baron de Sainsbury Preston Candover de mettre en place la Fondation Butrint [13] pour enregistrer et conserver le site archéologique de Butrint en Albanie, à proximité de sa maison de vacances sur Corfou . Lord Rothschild a également suivi la famille de bienfaisance intérêts Rothschild dans l' Israël et le président de Yad Hanadiv, la Fondation de la famille qui donnait à la Knesset et la Cour suprême de bâtiments à Israël. Il est également président honoraire de l' Institute for Jewish Policy Research. [14] Styles et honneurs •

The Rt. Le Rt. Hon. Hon. The Lord Rothschild OM Bt. Le Bt Lord Rothschild OM. GBE DCL LLD DUniv PhD (2003–) GBE DUniv DCL LLD doctorat (2003 -)

Voir aussi •

History of the Jews in England

Rothschild banking family of England

Références 1.

^ Institute of Jewish Policy Research: Governance

2.

^ a b Rose, Kenneth (2003). Elusive Rothschild: the Life of Victor, Third Baron. London: Weidenfeld & Nicolson. ISBN 0297812297.

3.

^ Sunday Times Rich List 2009 online edition

4.

^ St. James's Place Capital, plc | International Directory of Company Histories | Find Articles at BNET.com

5.

^ RIT Capital Partners

6.

^ "Share sale presents the first test for Spencer House"

7.

^ "Rothschild to act as BSkyB buffer".

8.

^ http://www.yukos.com/exclusive/exclusive.asp?id=6107

9.

^ McGinty, Stephen (September 25, 2002). ""Is Arnold the running man?"" . The Scotsman. http://www.scotsman.com/ . Retrieved June 30, 2007.

10. ^ Washington Times - Arrested oil tycoon passed shares to banker 11. ^ "Russian tycoon 'names successor'" . BBC News. 2003-07-14. http://news.bbc.co.uk/2/hi/business/3064683.stm . Retrieved 2010-05-05. 12. ^ Spencer House - Historical Home 13. ^ The Butrint Foundation 14. ^ Institute of Jewish Policy Research: Governance

657


Liens externes : •

RIT Capital Partners plc

Fin de l’article Est-ce que la branche française est en marge de l’action sioniste de celle anglaise ? Oui et non ! Oui, car le baron Edmond de Rothschild était opposé au début au concept sioniste ultra de Théodore Herzl, non car il finança quand même la mise en place des premiers colon juifs en provenance de Russie, suite à des pogroms qu’ils y subirent. Il semblerait que le baron de Rothschild a été un petit peu manipulé sur cette question : son bon sens et sa gentillesse cédèrent au complot sioniste qui consista alors de provoquer des troubles entre les juifs russes d’une part, et les russes dont le Tsar d’une autre, par l’entremise de plusieurs facteurs dont les fameux Protocoles des Sages de Sion écrits pour la circonstance. Pour finir, et pour prouver ces faits, citons un article du site http://www.un-echo-israel.net/Baron-Edmond-deRothschild . C’est un « journal d’Internet » de position pro israélienne qu’on ne peut pas traiter d’antisémite :

« Baron Edmond de Rothschild mercredi 6 février 2008, par Eliane Ketterer James Edmond (Abraham Benjamin) baron de Rothschild (1845-1934), l’un des Pères de la colonisation juive en Israël. Fut connu par des surnoms : "Le philanthrope bien connu", "Le père du Yishouv". Grâce à sa fortune familiale, il vint grandement en aide aux villages agricoles qui furent fondés en Israël à l’époque de la première vague d’immigration. Le troisième fils de James, Jacob Rothschild, est le fondateur de la branche française de la famille Rothschild. Dans sa jeunesse, le baron James Edmond de Rothschild ne prit pas part aux affaires familiales, mais fut actif dans les domaines de l’art et des lettres en France. A la suite de "tempêtes dans le Neguev", une suite de pogromes en Russie dans les années 1881-1882, il participa à un comité afin d’aider les immigrés juifs de Russie. En 1882, les gens des premiers villages agricoles fondés en Israël s’adressèrent à lui, par l’intermédiaire du Rav Samuel Mohaliver et du Rav Tsadok Cohen, le grand rabbin de Paris, et demandèrent son aide. Entre les années 1883 et 1889, le baron James de Rothschild soutint complètement les villages agricoles de Rishon le-Tsion, de Zikhron Ya’akov, de Rosh Pina et de ’Aqron. Il apporta également son aide à d’autres villages agricoles grâce à des donations qui s’élevèrent à cinq millions de livres sterling, et acquit même de nombreuses terres dans tout Israël. L’aide financière qu’il accorda aux villages agricoles les sauva de la crise, mais ne les conduisit pas à une autonomie économique. Pour libérer les gens des villages agricoles de la dépendance de son argent, le baron James Edmond de Rothschild créa un dispositif de surveillance et de conseil par des employés français et des spécialistes en agriculture, qui répartirent son argent selon des considérations économiques. Le dispositif de surveillance entreprit, entre autres choses, l’importation de technologies agricoles, le développement de diverses industries, la plantation de vignes et la création de pressoirs. Parce qu’ils étaient maîtres du versement des fonds, les employés devinrent dans les faits les directeurs des villages agricoles et suscitèrent souvent l’hostilité. Le Baron visita, en personne, Israël plusieurs fois et désira être tenu au courant régulièrement de la situation de l’oeuvre de la colonisation. Des griefs contre corruption et cruauté arrivèrent aux oreilles du baron, et il est possible qu’ils furent la cause de sa décision de transmettre la surveillance en 1900 à la société ICA, fondée par le baron Maurice de Hirsch, dont il fut le secrétaire général. La contribution du baron James Edmond de Rothschild à l’oeuvre sioniste fut décisive, et il n’y a pas de doute que les gens de la première vague d’immigration n’auraient pas réussi à dépasser leurs difficultés existentielles sans lui. Les motifs de son action philanthropique ne sont pas totalement clairs, mais il est possible qu’il ait vu dans l’oeuvre de la colonisation une solution effective pour les Juifs d’Europe de l’Est, plus que l’infrastructure permettant de créer "un Etat des Juifs". Le baron James de Rothschild désira implanter en Israël des agriculteurs juifs, gardant la tradition et parlant hébreu, indépendants, mais il s’opposa au "sionisme politique", refusa de soutenir la vision de Théodor Herzl et fut en conflit avec les gens des "Amants de Sion".

658


Durant ses années d’activité, le baron James Edmond de Rothschild désira rester anonyme, semble-t-il, par peur de calomnies antisémites, et c’est pourquoi, il est mentionné dans les écrits par le surnom "Le philanthrope bien connu". Lors de la Première guerre mondiale et ensuite, le baron James Edmond de Rothschild se rapprocha peu à peu du mouvement sioniste. En 1929, il fut secrétaire général honoraire de l’Agence Juive. Il décéda en 1934. En 1954, ses ossements et ceux de son épouse furent transférés en Israël et enterrés à Ramat ha-Nadiv qui se trouve près de Zikhron Ya’akov. Le village agricole, Binyamina porte son nom ; le village agricole voisin, Giv’at ’Ada porte celui de son épouse. Son fils James Edmond, (1878-1957), homme politique juif britannique, fut lui aussi, très philanthrope et actif sur tout ce qui concerne Israël. Il fut officier dans les bataillons hébreux, puis directeur de la société PICA. Il contribua par le legs de son argent à la construction à Jérusalem de la Knesset ». Fin de l’article.

Rouir : Dégrader et éliminer partiellement, par immersion dans l’eau ou par exposition à l’humidité de l’air, les ciments peptiques dans lesquels sont noyés les faisceaux de fibres de certaines plantes textiles (lin, Chanvre, etc. ...). Décomposer l’écorce du tronc de chanvre dans l’eau afin d’en faciliter l’extraction des fibres par action de teillage (peignage). Rouissage : Action de rouir. Rouissoir : Endroit ou l’on rouit le Chanvre, (plans d’eau, ruisseau, ...). A ce sujet, le terme ruisseau provient certainement de rouisseau (vieux français). Rose-croix (fraternité de la ...): Définition Larousse 1991 : Mouvement mystique dont le fondateur présumé est Christian Rosencreutz (XVe siècle), et dont émanent plusieurs sociétés toujours vivantes. En France, Péladan Josèphe (1858 1918, dit le sâr) a tenté de favoriser le développement d’une Rose-croix fidèle à l’orthodoxie catholique, dont il espérait un renouveau de l’art et de la philosophie. Définition du “Dictionnaire Plus” : Société secrète, la “Fraternité de l’Ordre de la Rose-croix” apparaît en Allemagne au début du XVIIe siècle et s’étend rapidement sur toute l’Europe. Johann Valentin Andreä fonde une confrérie chargée de regrouper richesses et connaissances, et crée l’emblème qui donnera son nom à la fraternité en réunissant les symboles de la rose et de la croix. Exemple de l’ésotérisme chrétien, des associations rosicruciennes revendiquent aujourd’hui encore une filiation idéologique avec la Rose-Croix. Franc-maçonnerie et Rose-croix fonctionnent identiquement sur bien des points. Elles semblent complémentaires : l’une évoluant dans le renseignement, le complot et le trafic d’influence, l’autre dans les sphères financières et idéologique (mysticisme en apparence, luciférisme officieusement) . Serait-ce idiot de penser qu’il pourrait être question d’une seule et même organisation (ou associées) puisque le terme de “sociétés secrètes” définie le fait que celles-ci évoluent dans un domaine qui échappe à la connaissance même du vulgus. Notez bien que ces deux structures sont réputés travailler pour (ou s’être fait infiltrés par) les Illuminati. En réalité, le dogme rosicrucien est purement luciférien. Le père Régimbald en parle ouvertement dans ses vidéos (voir « Emission père Regimbald » dans le DVD n°2). Rudérale : Qui croît de façon optimale dans les décombres (sols généralement alcalins) et à l’état sauvage. Exemple : la Chélidoine ou plante à verrue, qui pousse sur ou près des murs de nos jardins (substrats riches en éléments alcalins tels le calcaire et le magnésium). D’où l’expression latine “Ruderalis” rajoutée au nom scientifique de quelques espèces végétales présentant cette particularité. Russo Aaron : Voici ce qu’n dit Wikipédia.

659


Russo Aaron : (14 février 1943, New York - 24 août 2007) était un producteur et réalisateur américain de films, basé à Hollywood. Biographie Russo a notamment été le manager de Bette Midler entre 1972 et 1979. Durant sa carrière cinématographique, il a produit des acteurs tels que Eddie Murphy, Dan Aykroyd dans Trading Places, qui deviendra pour le public un des classiques de Noël. Il réunira Nick Nolte, Morgan Freeman et Ralph Macchio dans Teachers. Il a reçu un Grammy, un Tony et un Emmy pour OL' Red Hair is Back en 1978. Son dernier documentaire America...From Freedom To Fascism, sorti en 2006, dénonce la politique américaine en matière de taxe fédérale sur le revenu et quant au système bancaire fédéral. Selon lui, la politique américaine depuis la création de la Banque Fédérale Américaine, conduit à une restriction croissante des droits des citoyens américains, surtout avec la mise en place des nouvelles lois depuis les attentats du 11 septembre 2001 et de la création de la nouvelle carte d'identité. Très impliqué dans la vie politique américaine, il s'est présenté aux élections du gouverneur du Nevada en 1998, sous les couleurs du parti Républicain, où il a fini deuxième, avec presque 30% des votes. Membre important du Parti Libertarien américain, il a été candidat de ce parti lors des primaires organisées pour l'élection présidentielle de 2004. En 2007, dans une interview de Alex Jones, il dénonça le CFR, supporte les théories du complot à propos des attentats du 11 septembre 2001, la guerre contre le terrorisme, ainsi que le plan de domination mondial des Rockefeller. Il y raconte une discussion tenue entre Nicholas Rockefeller et lui-même 11 mois avant les attentats du 11 septembre 2001, expliquant entre autres les propos tenus par Rockefeller : comment "un evenement allait se produire ... et comment partir de cet évènement nous (les USA) allions envahir l'Afghanistan, construire des pipelines pour amener le pétrole de la mer Caspienne, que nous allions envahir l'Irak pour prendre le contrôle du pétrole au Moyen-Orient et pouvoir nous implanter là-bas et intégrer cette région dans un nouvel ordre mondial et qu'ensuite nous irions nous occuper de Chavez, au Vénézuela ainsi que de l'Iran. Je me rappelle qu'il me disait qu'on verrait des soldats fouiller des grottes à la recherche des responsables, en Afghanistan, au Pakistan et dans toutes ces régions-là. Il y aurait alors une guerre contre le terrorisme où il n'y aurait pas de véritable ennemi. Tout cela ne serait qu'une mystification. Ce serait une façon pour le gouvernement de contrôler les Américains." Interview consultable ici : [1] Aaron est mort le 24 août 2007, assassiné à l'âge de 64 ans. Les causes de son décès sont pourtant toujours officiellement attribuées aux suites d'un cancer de la vessie. Voir aussi Nouvel ordre mondial Théorie du complot Liens externes Filmographie Vidéo partielle sous-titrée en français de l'interview d'Alex Jones Vidéo complète sous-titrée en français du documentaire "America...from freedom to fascism" site d'information créé par Aaron Russo contenant des renseignements et des pétitions"

S: S.A.C : Service d’Actions Civiles. Sorte de police parallèle fondée par Charles De Gaule, pour le protéger de tentatives d’assassinat. Elle était essentiellement constituée de malfrats dirigés et formés plus ou moins officieusement par des policiers de droite. En fait, des hommes de mains qui se chargeaient des basses besognes que la police ne pouvait pas faire directement. Cela allait du « tabassage » pendant les campagnes d’affichages électorales, aux crimes en passant par des hold-up.

660


Mais le SAC était encore bien plus que cela. Il était au service de toute une mafia dont la plupart des membres étaient corses. Tous ces « braves gens » avaient un pied dans le pouvoir et avaient pour ambition de le garder et d’en profiter pour leurs petites affaires. Le SAC leur donnait l’impression de s’être dotés d’une petite CIA. La Tuerie d’Auriol, peut après la 1ère prise de pouvoir par Mitterrand, fit grand bruit dans les médias et amena à l’interdiction de ce groupuscule. Elle fut sans doute le fruit d’une parano anti gauche qui venait de se faire élire. Pour cacher on ne sait quel « secret », la direction d’un sous-groupe décide d’éliminer un de leur agent et sa famille. Vers la fin de son existence, le Sac officiait pour le RPR (parti de Chirac), l’ancêtre de l’UMP (parti de Sarkozy). Coté policiers qui s’y seraient « mouillés », on cite de nombreux noms, mais le plus célèbre est Charles Pasqua (ancien ministre de l’Intérieur) ancien vice-président du SAC qu’il quitte « officiellement » en 1969, depuis mouillé dans plusieurs affaires judiciaires dont une de trafic d’armes. Si le SAC est dissous, ses membres existent toujours en toute impunité et Dieu sait ce qu’ils font. A noter, un mouvement similaire qui s’est formé, cette fois, au sein de la Gendarmerie et dont il n’est actuellement pas bien sain d’en dire du mal ! Mais ici, contrairement au cas du SAC que les dirigeants de la police couvraient, il semblerait que la direction de la Gendarmerie soit totalement étrangère au mouvement parallèle qui s’est formé dans son sein ! Le rattachement de la Gendarmerie au Ministère de l’Intérieur, voulu par Nicolas Sarkozy, risque cependant de changer la donne. Saint Jean de Jérusalem : Voici une excellente présentation de st Jean de Jérusalem par le site : http://pagespersoorange.fr/portes-inconnu/propheties.htm « … Jean de Jérusalem était un moine-chevalier faisant partie des huit fondateurs de l'ordre du temple. Mais il fut également un très grand visionnaire. Le manuscrit de son "livre des prophéties" se transmis de génération en génération par une longue chaîne d'initiés, jusqu'à ce qu'il fut découvert dans une synagogue de Varsovie en 1941 par les nazis. Après la guerre, il échoua dans les archives du KGB où le professeur Galvieski le retrouva enfin. Ecrit au début du XIIème siècle, le "livre des prophéties" se compose de quarante prophéties commençant par "lorsque l'an mille viendra après l'an mille..." qui parle de notre époque et du début de l'an 2000, puis à partir de la 31ème : "lorsque ce sera le plein de l'an mille qui vient après l'an mille..." qui prophétisent "l'âge d'or"… ». Parfois, il y a confusion entre St Jean de la Bible (Apocalypse) et St Jean de Jérusalem. Onze siècles séparent pourtant les deux personnages. Le paragraphe de ces prophéties choisi dans l’encyclopédie dénonce directement, sans les citer, l’action des Illuminati. Ce St Jean a le mérite d’avoir écrit les prophéties les plus limpides de sa catégorie – à l’instar d’un Nostradamus impossible à comprendre par exemple. Si l’on peut remettre en question les dires de tous les autres auteurs de sa catégorie, « Les prophéties » de St Jean sont celles qui « collent le mieux » à notre réalité d’aujourd’hui et apportent d’étonnantes révélations logiques sur notre avenir. L’exception qui semble confirme la règle ! Saint-Simon (fondation) : Vaste problème qu’on ne peut pas préciser en une seule définition. Il va vous falloir lire plusieurs longs textes. Les activités et buts de la fondation de St Simon nous préoccupent au niveau Européen en général et français en particulier. L’arret officiel de leurs activités fin 1999 ne prouve en rien qu’il n’y ait pas une continuité de leurs actions, ne serait-ce qu’à travers l’aboutissement de projets et de principes qu’ils ont su mettre en œuvre. Actuellement, on constate une réactivation du réseau de la fondation St Simon. 1) Pour commencer, étudions la défintion de cette fondation exprimée par Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fondation_Saint-Simon La fondation Saint-Simon, fondée par François Furet en 1982, a réuni des hauts fonctionnaires et des technocrates libéraux ainsi que des hommes d'affaires jusqu'à sa dissolution en 1999. Historique Selon Pierre Rosanvallon[1], « la fondation Saint-Simon a été créée après le tournant de 1981, pour mettre sur pied un espace d'échange social et de production intellectuelle totalement indépendant, différent à la fois des clubs politiques et des institutions universitaires ».

661


La fondation Saint-Simon se plaçait en opposition à tous les courants de pensée totalitariste et soutenait une démocratie accompagnée d'un libre développement du marché. La fondation s'est illustrée par la publication d'ouvrages à destination du grand public ("Vive la Crise" en 83 avec Yves Montand et "La Guerre en face" un an plus tard). Elle insistait en particulier sur le caractère indissociable de l'économie de marché et de la démocratie. Elle voulait réconcilier le monde de l'université, celui de l'entreprise et celui de la haute administration en France. Selon Pierre Nora, c'était « la rencontre de gens qui avaient des moyens avec des gens qui avaient des idées ». Elle a publié des notes et des études. La fondation a fait l'objet au cours des années 1990 de nombreuses critiques mettant en cause son influence, jugée excessive et masquée, sur la politique française. Les membres de ce "club" très fermé formaient ce qu'Alain Minc appelait « le cercle de la raison » et que leurs adversaires qualifiaient de « cercle de la pensée unique ». La Fondation Saint-Simon était membre du Club de La Haye[2], un groupe de contact réunissant 25 organisations similaires dans le monde. Membres •

Président : Roger Fauroux et François Furet

Secrétaire : Pierre Rosanvallon

Trésorier : Alain Minc

Administrateurs : Jean-Claude Casanova, Jean Peyrelevade et Yves Sabouret

Parmi les autres membres on trouvait des chefs d'entreprises tels que Jean-Louis Beffa, Antoine Riboud, Christian Blanc, Jean-Luc Lagardère, Francis Mer, des journalistes comme Jean Daniel, Laurent Joffrin, Serge July, Christine Ockrent, Anne Sinclair, Franz-Olivier Giesbert et Jean-Pierre Elkabbach ou encore le philosophe Luc Ferry et le politicien Bernard Kouchner. Dissolution Le 22 juin 1999, le conseil d'administration de la fondation Saint-Simon (Jean-Claude Casanova, Roger Fauroux, président, Alain Minc, Jean Peyrelevade, Pierre Rosanvallon) a décidé à l'unanimité de proposer à ses membres la dissolution de l'association au 31 décembre. Voir aussi •

Libéralisme

Think tank

Le Siècle

Lien externe •

Vincent Laurent, Les architectes du social-libéralisme, Le Monde diplomatique, septembre 1998.

Notes et références 1.

↑ La Fondation Saint-Simon, une histoire accomplie, Pierre Rosanvallon, Le Monde du 23 juin 1999.

2.

↑ (en) The Hague Club.

Fin de l’article 2) La fondation Saint-Simon vu par SITI.net : http://www.syti.net/Organisations/SaintSimon.html

662


La Fondation Saint-Simon Fondée en 1982 par le très influent historien François Furet et par Pierre Rosanvallon, la Fondation Saint-Simon avait pour objet de "développer l'analyse du monde contemporain". La Fondation s'est dissoute en Décembre 1999. Selon Pierre Rosanvallon, la Fondation avait "accompli sa mission". Durant 18 ans, elle a rassemblé l'élite dirigeante française. Ses membres étaient des personnalités politiques, des grands chefs d'entreprise, des journalistes et patrons de presse, et quelques universitaires. Environ 100 membres cooptés participaient à des rencontres régulières à huis clos. Un cercle plus large de 500 personnes participaient sur demande à des séminaires interdisciplinaires, tandis qu'un public plus large encore recevait une note de synthèse mensuelle. Les membres de ce "club" très fermé formaient ce qu'Alain Minc appelle "le cercle de la raison" et que leurs adversaires qualifient de "cercle de la pensée unique". Lorsque qu'elle s'est dissoute en 1999, la Fondation Saint-Simon avait effectivement "accompli sa mission", à savoir infiltrer la gauche française et la convertir progressivement au libéralisme économique et à la "globalisation". Le bilan de la Fondation Saint-Simon a été salué de tous côtés: "Elle a oeuvré à une véritable mutation du débat socio-politique en France" déclarait Denis Segrestin, professeur de sociologie et directeur du Cristo. Le siège de la Fondation Saint-Simon, 91 bis rue du Cherche Midi à Paris, juste à coté de "Sciences Po"

La plupart des membres de la Fondation Saint-Simon se retrouvent aujourd'hui dans une autre organisation très similaire: Le Siècle. Ses dirigeants étaient Roger Fauroux et François Furet (co-présidents), Pierre Rosanvallon (secrétaire général), Alain Minc (trésorier), Jean-Claude Casanova, Jean Peyrelevade et Yves Sabouret (administrateurs). La Fondation Saint-Simon était membre du Club de La Hague, un groupe de contact réunissant 25 organisations similaires dans le monde. Quelques membres de la Fondation Saint-Simon Alain Minc Ancien fondé de pouvoir de l'industriel italien Carlo de Benedetti. Conseiller économique d'Edouard Balladur (qui l'a notamment désigné au conseil d'administration d'Air France), il s'est rallié à Lionel Jospin au soir du premier tour. Administrateur d'Yves Saint Laurent. Consultant auprès de plusieurs grands chefs d'entreprises, dont François Pinault. Président du conseil de surveillance du Monde et président de la société des lecteurs. Membre du Siècle. Il était le trésorier de laFondation Saint-Simon. François Furet Agrégé d'histoire, historien au CNRS, journaliste au Nouvel Observateur. Président de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales. Professeur à l'université de Chicago à partir de 1985. Membre de Universités de Tel Aviv et Harvard. Francois Furet, co-fondateur de la Fondation (décédé en 1997)

Pierre Rosanvallon Ancien conseiller d'Edmond Maire à l'époque où celui-ci dirigeait la CFDT (syndicat proche du Parti Socialiste, reconverti comme le PS au libéralisme). Directeur de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, directeur du Centre de recherches rolitiques Raymond Aron, Professeur au Collège de France.

663


Roger Fauroux Enarque. Inspecteur des finances. Ancien président de Saint Gobain. Exdirecteur de l'ENA. Ministre de l'industrie dans le gouvernement de Michel Rocard de 1988 à 1991. Philippe Pontet Enarque. Magistrat à la Cour des comptes. Conseiller ministériel auprès de Valéry Giscard d'Estaing (1972-74) et Norbert Segard (1974-78). Pdg de La Hénin de 1988 à 93, puis d'ERAP en 1994, et du CIC jusqu'en 1998. Administrateur de diverses sociétés dont Eramet et Roussel-Uclaf. Président du conseil de surveillance d'Areva (société issue de la fusion de Framatome et de la Cogema). Jean-Louis Beffa Président de Saint-Gobain. Membre du conseil de surveillance du Monde. Ancien vice-président de la Compagnie Générale des Eaux (renomée Vivendi, puis Veolia environnement), membre de la Table ronde des industriels européens (le lobby d'industriels qui inspire directement la politique de la Commission Européenne). Antoine Riboud Président de Danone. Administrateur de Paribas, Rhône-Poulenc, Philips, Crédit lyonnais, Havas, Fiat, etc. Membre de la Table ronde des industriels européens. Christian Blanc Député UDF, président de Merill Lynch France, ancien président d'Air France, membre du conseil de surveillance du Monde. Marc Ladreit de Lacharrière Président de Fimalac, vice-président de L'Oréal, administrateur de la Fondation Bettencourt-Schueller. Il contrôle la SOFRES et diverses publications de droite (Le Spectacle du Monde, Valeurs actuelles, etc.). Vice-président de la Fondation agir contre l'exclusion de Martine Aubry. Il est également membre du Groupe de Bilderberg, et très proche de l'Opus Dei. Jean-Luc Lagardère Ancien président du groupe Matra-Hachette (qui contrôle de nombreux médias). Décédé en 2003 au cours d'une hospitalisation pour une intervention bénine. Certains parlent d'une infection nosocomiale, d'autres d'un assassinat déguisé à cause des informations détenues par Mr Lagardère à propos de l'affaire des frégates de Taïwan. (voir le livre du Juge Thierry Jean Pierre, "Taiwan Connections) Jacques Rigaud Ancien conseiller de Jacques Duhamel, Maurice Druon et Jean-François Poncet. Ancien président de la CLT (qui contrôle RTL. Membre du conseil de surveillance de Bayard-Presse (La Croix). René Thomas Ancien président de la BNP, administrateur d'Havas, Saint-Gobain, Elf, CGE, Banexi, Chargeurs, Matra-Hachette. Jean Peyrelevade Président du Crédit Lyonnais. Membre du Siècle. Jean Daniel Directeur du Nouvel Observateur. Jacques Julliard Journaliste au Nouvel Observateur. Laurent Joffrin Journaliste au Nouvel Observateur. Serge July Directeur de Libération. Christine Okrent Journaliste, animatrice de débats politiques sur France 3 (France Europe Express), épouse de Bernard Kouchner. Anne Sinclair Journaliste, productrice TV, membre du Siècle, et par ailleurs épouse de Dominique Strauss-Kahn Jean Boissonat Rédacteur en chef du magazine économique l'Expansion Jean-Pierre Elkabbach Journaliste, ancien directeur du service politique d'Antenne 2, exprésentateur des grands débats politiques Françoise Giroud Ecrivain, journaliste, directrice de la rédaction de l'Express aux cotés de Jean-Jacques Servan Schreiber, ancien ministre de Valéry Giscard d'Estaing

664


Michèle Cotta Ex-directrice générale de France 2, et ex-directrice du service politique de France 2. Membre du Siècle. Franz-Olivier Giesbert ex directeur général du Figaro, présentateur de l'émission "Culture et Dépendances" sur France 3. Membre du Siècle. Francis Mer Polytechnicien. Diplomé de l'Ecole des Mines. Ministre des Finances dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Ancien président de Saint Gobain puis d'Usinor. Membre du World Economic Forum de Davos. Luc Ferry Philosophe. Ministre de l'Education nationale dans le gouvernement de JeanPierre Raffarin. ... Quelques entreprises qui ont financé la Fondation Saint- Gobain, Danone, Suez, Publicis, Crédit local de France, la banque Worms, la Sema, Caisse des dépôts, MK2 Productions, Cap Gemini... (liste non exhaustive) Fin de l’article. 3) La fondation Saint-Simon vu par le Réseau Voltaire : http://www.voltairenet.org/article12431.html Cercles d’influence atlantistes en France : la face cachée de la Fondation Saint-Simon par Denis Boneau* Issue des milieux anti-communistes de la Guerre froide, la Fondation Saint-Simon a discrètement rassemblé en France, dans les années 80 et 90, des personnalités politiques, économiques, culturelles et médiatiques. Entre autres membres éminents : Pierre Rosanvallon, Alain Minc, Francis Mer, Serge July, Laurent Joffrin, Luc Ferry, Alain Finkielkraut, ou encore Christine Ockrent. Membre du Club de La Haye, un réseau international de think-tanks animé par la CIA, la Fondation Saint-Simon a éclipsé les intellectuels de la gauche non-atlantiste et imposé une forme de pensée unique en France.

De 1982 à 1999, la Fondation Saint-Simon exerça un véritable magistère sur la vie intellectuelle et médiatique française. Dans le prolongement de la « Troisième voie » chère à Raymond Barre, Jacques Delors ou Michel Rocard, elle rassembla une centaine de personnalités issues des cercles libéraux et sociaux-démocrates et développa un discours « ni de gauche, ni de droite » [1], qualifié par ses détracteurs de « pensée unique ». Son fondateur et premier président, l’historien François Furet, ne faisait pas mystère d’avoir noué des contacts avec la CIA après avoir rompu avec le Parti communiste. De plus, il se présentait comme le continuateur de l’œuvre de Raymond Aron, un intellectuel anti-communiste qui anima le Congrès pour la liberté de la culture, une vaste opération de la CIA pour manipuler les intellectuels ouest-européens et les enrôler dans la Guerre froide. Malgré ces indices, les liens éventuels de la Fondation Saint-Simon avec les services états-uniens ne furent jamais discutés. Notre enquête les a mis à jour. La réactivation des réseaux de la « Troisième voie » anti-totalitaire Pour comprendre comment la Fondation Saint-Simon a été créée, en 1982, il importe de se remémorer les efforts entrepris depuis la dissolution du Congrès pour la liberté de la culture, en 1975, pour faire vivre le courant intellectuel de la « Troisième voie ».

665


Dès la fin des années 70, les intellectuels libéraux et les sociaux-démocrates anti-communistes renouvellent leur alliance afin de lutter contre le Programme commun présenté par François Mitterrand. Ainsi, en 1978, Raymond Aron s’entoure de Jean-Claude Casanova [2] Alain Besançon [3] et Kostas Papaioannou pour créer Commentaire, une revue dont la problématique centrale est l’analyse critique du phénomène totalitaire [4]. Elle tire son nom de Commentary la revue mensuelle de l’American Jewish Committee et en inclut des rédacteurs dans son propre comité de rédaction. Dans le sillage de Contrepoint, revue de Georges Liébert et Patrick Devedjan et de Preuves, publication quasi-officielle du Congrès pour la liberté de la culture, Commentaire rassemble des intellectuels et hommes politiques anti-communistes et pro-états-uniens. Ses réseaux s’étendent de l’IEP [5] (JeanClaude Casanova, Michel Crozier, Alain Lancelot) à la Sorbonne (Raymond Boudon, Pierre Chaunu), en passant par l’EHESS [6] où François Furet mène une véritable politique de recrutement politique (il fera entrer Pierre Rosanvallon, pourtant diplômé d’une école de commerce, HEC). Le comité de direction comprend deux aroniens, Pierre Manent, assistant de Raymond Aron au Collège de France et Marc Fumaroli, professeur à la Sorbonne puis au Collège de France. Le comité de rédaction est présidé par Raymond Aron et comprend des personnalités telles que Annie Kriegel, Alain Lancelot, Jean-François Revel, Georges Suffert... Suivant la trace de Raymond Aron, les intellectuels du Congrès pour la liberté de la culture sont présents dans Commentaire : Manès-Sperber, Georges Vedel, le juriste du Club Jean Moulin, Michel Crozier, le sociologue officiel des planificateurs. L’ancien chef de Preuves, François Bondy, participe au comité de rédaction. De plus, le parrainage états-unien est assuré par l’intermédiaire de figures du Congrès pour la liberté de la culture, Irving Kristol [7] et Norman Podhoretz [8]. Dans une période de pacification relative des rapports Est/Ouest (ce moment prend fin avec la présidence Reagan), la revue constitue le maillon intermédiaire entre le Congrès pour la liberté de la culture et la Fondation Saint-Simon. Résolument pro-états-uniens, les membres de Commentaire contribuent à diffuser les auteurs libéraux américains tels que Allan Bloom, professeur de philosophie politique à Chicago qui annonce, dans L’Âme désarmée, la décadence en pointant du doigt les mouvements étudiants, et Francis Fukuyama, célèbre théoricien de la « fin de l’Histoire ». Dans la logique du réseau du Congrès pour la liberté de la culture, Commentaire consacre un dossier à l’œuvre de Friedrich von Hayek, le fondateur de l’ultra-libérale Société du Mont Pèlerin, un think tank qui contribue à la victoire de Margaret Thatcher en 1979. La revue Commentaire, constituée des réseaux construits par Raymond Aron durant les deux premières décennies de la Guerre froide, regroupe des intellectuels anticommunistes de la première génération - les membres du Congrès pour la liberté de la culture, les élites des clubs de la « Troisième voie » (club Jean Moulin, club Citoyens 60) - et recrute des jeunes universitaires comme Pierre Rosanvallon ou François Furet. La revue a ainsi permis aux aînés de transmettre un capital de relations sociales à la nouvelle génération des intellectuels pro-états-uniens qui, en créant la Fondation Saint-Simon en 1982, reformulent l’idéal politique des pionniers de la « Troisième voie » (Pierre Mendès-France, Jacques Delors). À la fin des années soixante-dix, l’école aronienne (Contrepoint, Preuves et Commentaire) est « concurencée » par la création d’un nouveau pôle de réflexion dit « réformiste » composé de jeunes intellectuels en quête de reconnaissance académique. En 1980, Pierre Nora, le patron des éditions Gallimard, et Marcel Gauchet, l’adversaire de Michel Foucault, lancent la revue Le Débat qui va constituer une tribune et un tremplin pour la jeune génération incarnée par Alain Finkielkraut, Alain Minc, Gilles Lipovetsky, Luc Ferry... Cette équipe, qui plaide pour une « nouvelle gauche », libérale et sociale, rejoindra la Fondation Saint-Simon, en 1982. Les fondateurs La mise en place du réseau saint-simonien est le résultat de la rencontre entre deux intellectuels majeurs du courant anti-totalitaire, l’historien François Furet et le porte-parole de la CFDT Pierre Rosanvallon, et deux personnalités du monde économique, l’ultra-catholique Roger Fauroux et l’influent conseiller du patronat français Alain Minc.

666bis 665


François Furet L’itinéraire politique de François Furet met en perspective les liens unissant les saint-simoniens et les néo-conservateurs états-uniens qui, par l’intermédiaire des fondations, financent les carrières de nombreux intellectuels français. François Furet, soutenu par l’ultra-conservatrice fondation Olin [9] lance un programme de démantèlement de l’historiographie marxiste et parallèlement dénonce l’alliance avec les communistes en créant, avec le soutien états-unien, un think tank destiné à combattre le Programme commun. Militant communiste jusqu’en 1956 [10], il obtient l’agrégation d’histoire en 1954 en se faisant le défenseur des thèses du marxisme orthodoxe. Il entre au CNRS en 1956, puis à l’EHESS ; après sa rupture avec le PCF, il tente de fabriquer une historiographie tendant à réfuter la doctrine marxiste. Il analyse la Révolution française comme un phénomène achevé avec la IIIe République et entreprend un travail de dénonciation du « totalitarisme » communiste [11]. En quittant le PCF, François Furet devient un libéral intransigeant dans la lignée de Raymond Aron. Confirmant cette filiation intellectuelle, il crée avec Luc Ferry l’Institut Raymond Aron, qu’il dirige jusqu’en 1992. Président de l’EHESS de 1977 à 85, il part à Chicago en 1982 ; la même année, il crée la Fondation Saint-Simon. Au moment de la commémoration du bicentenaire de la Révolution française, la Fondation Olin lui verse 470 000 dollars [12] afin de financer son programme de recherche sur les révolutions américaine et française. En 1995, il publie Le Passé d’une illusion, ouvrage qui lui permet de revenir sur la fascination des intellectuels pour le marxisme et d’ériger le communisme comme une forme de totalitarisme équivalente au nazisme. Anti-mitterrandien radical et agent des néo-conservateurs états-uniens, François Furet a construit une œuvre intellectuelle conforme à la volonté de ses mécènes.

Pierre Rosanvallon Son protégé, Pierre Rosanvallon, appartient à la jeune génération des « anti-totalitaires » formés dans les cercles aroniens de Commentaire. Pierre Rosanvallon est diplômé d’HEC. Ex-dirigeant des JEC (Jeunesses étudiantes chrétiennes), il entre à la CFDT et lance, avec Edmond Maire et Marcel Gonin, la revue CFDT-aujourd’hui. Très proche de Jacques Delors avec qui il crée le Centre Travail et Société, il participe à de nombreuses expériences de la « Troisième voie ». Il écrit dans Esprit, Le Nouvel observateur, Commentaire (dés 1978). Grâce à François Furet, il entre à l’EHESS et devient responsable des études politiques jusqu’à la consécration du Collège de France. Auteur d’essai à prétention sociologique et historique [13], Pierre Rosanvallon fut « l’éminence grise » d’Edmond Maire à la CFDT, puis le conseiller de Jacques Delors. Il détient une place clé dans les réseaux saint-simoniens ; il représente la Fondation au comité directeur du Club de la Haye.

667


Alain Minc Alain Minc, proche allié de Roger Fauroux, est le trésorier de la Fondation. Inspecteur des finances, major de sa promotion à l’ENA, son ami Fauroux lui offre le poste de directeur financier de Saint Gobain. Remercié après les pertes occasionnées par les opérations manquées de rachat de Bull et de la Générale des eaux, Alain Minc entre dans le groupe Carlo de Benedetti où ses échecs, comme viceprésident de Cerus, ne l’empêchent pas d’empocher sept millions d’indemnités. Fort de ces expériences, il crée Alain Minc Conseil [14]. Parallèlement, il publie de nombreux livres dont un lui vaudra condamnation pour plagiat. Avec le soutien de grands patrons, il organise la recapitalisation du quotidien Le Monde, en 1994, et en préside depuis le Conseil de surveillance. Il coordonne l’écriture du rapport La France de l’an 2000 (Commissariat au Plan), commandé par Édouard Balladur dont il est l’un des soutiens les plus influents.

Roger Fauroux Ami et conseiller des patrons, Alain Minc a su tirer partie de ses relations et a joué un rôle de recruteur, notamment dans les milieux patronaux. Le président de la Fondation, Roger Fauroux, est une personnalité au centre de réseaux multiples et étendus. Il est d’abord considéré comme un patron, il fut le Pdg de Saint-Gobain où il repéra son ami Alain Minc. Politiquement, il appartient à la « nouvelle gauche » incarnée par Raymond Barre et Michel Rocard. Ce dernier le désigna, dans son gouvernement, ministre de l’industrie. Il fut directeur de l’ENA. Il conseilla le Cardinal Lustiger et fit ainsi réaliser à l’Église catholique des profits spéculatifs inespérés. Patron ultra-catholique, Roger Fauroux a assuré une partie conséquente du financement de la Fondation en mettant à contribution des entreprises comme Saint-Gobain ou MK2 Production. La convergence des intellectuels et des patrons La Fondation Saint-Simon revendique son rôle de liaison entre les intellectuels de la « deuxième gauche » et les patrons de nombreuses entreprises publiques et privées. Cette vocation se traduit par la présence de François Furet et Pierre Rosanvallon au conseil d’administration de Saint-Gobain. Une telle alliance entre les technocrates de la fonction publique ou de l’entreprise et les élites culturelles donne une forme nouvelle au « rêve politique » de la « Troisième voie » incarnée dans les années 60 par le club Jean Moulin [15]. Les saint-simoniens sont des hauts fonctionnaires de la planification (Pierre-Yves Cossé, commissaire général au Plan), des journalistes médiatiques (Françoise Giroud de L’Express, Jean Daniel et Jacques Julliard du Nouvel observateur, Franz-Olivier Giesbert du Figaro, Serge July et Laurent Joffrin de Libération), des stars de la télévision (Anne Sinclair, Christine Ockrent), des philosophes (Alain Finkielkraut, Edgar Morin, Luc Ferry), des patrons d’entreprise et des banquiers (Francis Mer, directeur général d’Usinor, Jean-Claude Trichet, gouverneur de la banque de France), des éditeurs (Pierre Nora des éditions Gallimard, Yves Sabouret d’Hachette) et bien sûr des politiques (Martine Aubry, Robert Badinter, Jean-Paul Huchon, Bernard Kouchner), etc. Jouant sur la connivence des élites, les membres de la Fondation Saint-Simon sont en mesure d’échanger des services symboliques et matériels. Les patrons viennent discuter avec les philosophes en vogue et

668


financent les activités de la Fondation, dont les fonds sont exclusivement privés. Les membres donnent une cotisation symbolique (500 francs en 1997) ; la Caisse des dépôts, Suez, Publicis, la SEMA, le Crédit local de France, la banque Wormser, Saint-Gobain, BSN Gervais-Danone, MK2 productions, Cap Gemini Sogeti [16] financent les déjeuners et publications de la Fondation Saint-Simon (soit un budget de 2 500 000 francs). La collaboration financière entre les entreprises et les intellectuels permet à Pierre Rosanvallon, proche de Jean Peyrelevade (un des auteurs des notes vertes de la Fondation avec d’autres patrons comme Raymond Lévy, Jean-Louis Beffa, Michel Bon), de créer La République des idées grâce aux contacts auprès de grandes entreprises comme Lafarge, Altadis, les AGF, EDF, Air France. La face cachée de la Fondation Saint-Simon En réalité, dès sa création et probablement à l’insu de la plupart de ses membres, la Fondation SaintSimon est organiquement articulée aux réseaux atlantistes. Elle adhère en effet à un réseau de fondations animé par la CIA, puis indirectement par la National Endowment for Democracy : le Club de La Haye. En 1964, la Fondation Ford, jouant le rôle de bras philanthropique de la CIA, avait organisé à Berlin un symposium en vue de la création en Europe de fondations à l’américaine. Quatre conférences internationales plus tard, les premières fondations européennes furent invitées, en 1969, à un séminaire de travail, sous les auspices des fondations Ford et Rockfeller, à la villa Serbeloni de Bellagio (Italie), à l’issue duquel fut créé un groupe de contact permanent, le Club de La Haye. Depuis lors, le Club organise plusieurs rencontres annuelles. La première est consacrée à la recherche de financement et les suivantes à l’étude d’un ou deux thèmes de propagande qu’il appartiendra à chaque fondation membre de populariser dans son pays. En 1982, la Fondation Saint-Simon à peine créée, reçoit le Club de La Haye à Paris. Deux thèmes sont abordés : le chômage et la société multiculturelle. Les réunions suivantes auront pour objet : le sens du travail (Bunnik, 1983) ; favoriser l’excellence à l’université (Londres, 1983) ; l’émergence de la société multiculturelle en Europe (Bruxelles, 1984) ; l’excellence contre l’égalitarisme dans les sociétés multiculturelles (Jérusalem, 1986) ; les implications de la croissance de la population mondiale (Athènes, 1991) ; la société civile (Séville, 1992) ; le financement de l’enseignement supérieure et de la recherche (Londres 1993) ; etc. On devine là la matrice de la rhétorique saint-simonienne où la société multiculturelle se substitue à la laïcité et où l’équité remplace l’égalité, pour ne citer que quelques exemples. À chaque rencontre du Club de La Haye, les fondations membres envoient un délégué. La Fondation Saint-Simon est représentée, généralement par son secrétaire général, Pierre Rosanvallon. En outre, deux personnalités « extérieures » participent aux débats : James A. Joseph, président du Conseil des fondations des États-Unis et administrateur de la National Endowment for Democracy, et Yehuda Elkana, représentant George Soros. Les grèves de 1995 : le moment de vérité L’accès aux médias, presse écrite et audiovisuelle, constitue une autre facette du pouvoir des saintsimoniens. Après l’échec de la candidature d’Édouard Balladur à la présidence de la République, les grèves de 1995 posent à ce titre un véritable défi pour la Fondation Saint-Simon qui devient l’instrument de communication de la CFDT [17]. Le projet Juppé de réforme du système des retraites provoque une vague de manifestations ; Nicole Notat, la secrétaire générale du syndicat, décide d’appuyer le projet en apportant quelques critiques (projet Notat). Afin de soutenir la stratégie de la CFDT, des intellectuels répondent à l’appel des deux principaux animateurs d’Esprit, Joël Roman et Olivier Mongin, qui lancent une pétition pour soutenir les propositions Notat [18]. Les membres d’Esprit contactent la Fondation Saint-Simon dont les principaux théoriciens considèrent globalement que la réforme Juppé est une « révolution » (Alain Minc) indispensable. Pierre Rosanvallon et Alain Minc mettent en place un plan de soutien médiatique des propositions Notat. La CFDT, dans ce dispositif, défend ses positions en mobilisant les intellectuels du syndicat dispersés, notamment, dans le réseau Esprit et dans le groupe des saint-simoniens. Les relais médiatiques sont, grâce à la Fondation, assurés [19]. Malgré ce plan d’action, qui présuppose des capitaux relationnels importants, les défenseurs de Notat, qui signent l’appel Réforme, se heurtent au mouvement, lancé par Pierre Bourdieu, de soutien aux grévistes. Le sociologue multiplie les initiatives (pétitions, soutien public aux grévistes de la gare de

669


Lyon...) afin de rallier les opposants au projet Juppé. Sur les plateaux de télévision, où Alain Touraine fait office de porte-parole des partisans de la réforme, certains n’hésitent pas à pointer du doigt la Fondation Saint-Simon. Alain Touraine, normalien, débute sa carrière, après un passage à Harvard, en tant que « sociologue de gauche » en étudiant le travail des ouvriers des usines Renault. Ami et « rival » de Michel Crozier avec qui il crée la revue Sociologie du travail en 1959, Alain Touraine constitue un cas exemplaire d’intellectuel de la « Troisième voie » de gauche mais engagé sans nuance contre le communisme. Il est proche des planificateurs qui financent ses recherches par l’intermédiaire de l’Institut des sciences sociales du travail (ISST). Intellectuel engagé, il soutient le mouvement des étudiants en 1968 à Nanterre. Il est pourtant remercié l’année suivante au même titre que Michel Crozier qui, dans la lignée du maître Aron, s’est opposé sans nuance au « désordre » causée par la contestation. Durant les grèves de 1995, Alain Touraine est désigné officieusement porte-parole de la Fondation Saint-Simon. Ses contacts dans les médias lui permettent d’être l’invité omniprésent des débats politiques. Le plan de manipulation médiatique imaginé par Pierre Rosanvallon aboutit à un double échec qui va justifier la dissolution du groupe des saint-simoniens : d’une part, les réformes prônées par Juppé et Notat sont bloquées, ce qui constitue une défaite des cadres intellectuels de la CFDT, et d’autre part, la Fondation, en mobilisant ses troupes sur le champ médiatique, a perdu son anonymat. La dissolution du « temple de la pensée unique » Désignée comme le « temple de la pensée unique », la Fondation Saint-Simon est la cible de nombreuses critiques. Dès 1992, Régis Debray réunit les opposants à Balladur en créant le club Phare & Balises. Avec Emmanuel Todd et Alexandre Adler, il attire des chevènementistes et des chiraquiens. L’expérience se renouvelle par l’intermédiaire de la Fondation Marc Bloch qui deviendra la Fondation du 2 Mars (Philippe Cohen, journaliste à Marianne, Régis Debray, Pierre-André Taguieff...). En 1996, un « appel pour sortir de la pensée unique » rassemble des opposants à la Fondation Saint-Simon. Concrétisant cette alliance des membres d’ATTAC, d’AC !, des universitaires syndiqués (CGT, FSU) créent, en 1999, aux côtés de l’historien Jacques Kergoat, le club Copernic. La Fondation Saint-Simon, devenue trop visible, est dissoute en 1999 [20]. Certains saint-simoniens entrent dans le club En temps réel fondé par Zaki Laïdi et dirigé par Gilles Margerie (Directeur général adjoint du Crédit agricole) ; d’autres se tournent vers des clubs de réflexion réservés aux patrons, comme L’Institut de l’entreprise présidé par Michel Bon. La plupart des intellectuels de la Fondation intègrent La République des idées de Rosanvallon. La permanence des réseaux saint-simoniens En France, la Fondation Saint-Simon a permis la construction d’un réseau durable de relations et de soutien mutuel entre des élites culturelles, politiques et économiques. L’échec du soutien à la candidature Balladur à l’élection présidentielle de 1995 n’a pas pour autant disqualifié les membres de la Fondation comme le démontre la composition du gouvernement Raffarin dans lequel on trouve le philosophe Luc Ferry et le patron Francis Mer [21]. D’un point de vue diplomatique, la Fondation Saint-Simon, dans le sillage du Congrès pour la liberté de la culture, a permis de coordonner, pendant près de vingt ans, l’action des réseaux pro-états-uniens en France. L’ancrage néo-conservateur explique les orientations anti-communistes du début de la Fondation, au moment où l’administration Reagan redéfinit la politique étrangère des États-Unis, et les prises de positions libérales défendues après la chute de l’Union soviétique, notamment durant les évènements sociaux de 1995. Il est éventuellement légitime pour des responsables politiques et des intellectuels d’avoir choisi, au cours de la Guerre froide, de se joindre au camp atlantiste contre le totalitarisme stalinien. Mais cet engagement change de sens après l’effondrement de l’Union soviétique. Il appartient à ceux qui ont prolongé ce compagnonnage d’expliquer aujourd’hui le sens de leur choix.

[1] Alain Minc, reformulant la rhétorique aronienne, parle d’une alliance entre « la gauche intelligente et la droite intelligente ». Laurent Vincent, « Les architectes du social-libéralisme », Le Monde diplomatique, septembre 1998. [2] Jean-Claude Casanova, ancien membre du cabinet de Raymond Barre, sera l’un des membres les plus influents de la Fondation Saint-Simon. Disciple de Raymond Aron, il importe la rhétorique néo-conservatrice en vulgarisant des auteurs comme Léo Strauss et Allan Bloom.

670


[3] Alain Besançon est éditorialiste et administrateur de l’Institut d’histoire sociale (IHS). [4] Rémy Rieffel, La tribu des clercs, Les intellectuels sous la Cinquième République, Calmann-Lévy, 1993. [5] Institut d’études politiques de Paris, dit « Sciences-Po Paris ». [6] École des hautes études en sciences sociales. [7] Collaborateur de l’American Enterprise Institute où son salaire est financé par John M. Olin, Irving Kristol a dirigé Commentary de 1947 à 1952. Son fils William, actuel directeur du Weekly Standard, est un des théoriciens majeurs du néoconservatisme. Il est à l’origine, avec Robert Kagan, du Project for a New American Century, le think tank électoral de George W. Bush installé dans les locaux de l’American Enterprise Institute. [8] Norman Podhoretz a dirigé Commentary de 1960 à 1965. Il présida, de 1981 à 1987, le Comité consultatif des nouvelles directions de l’Agence d’information des États-Unis (USIA) contrôlant notamment La Voix de l’Amérique. Il est aujourd’hui chercheur au Hudson Institute. Son épouse, Midge Decter dirigea le Committee on Present danger, puis avec Donald Rumsfeld, la Coalition for the Free World. Leur fils, John Podhoretz, est éditorialiste du New York Post. Leur gendre, Elliott Abrams, est aujourd’hui en charge du Proche-Orient au Conseil de sécurité nationale. [9] La Fondation Olin est créée en 1953 par l’industriel John Olin et finance, à partir de 1977, des carrières universitaires et politiques. Les fonds Olin ont ainsi permis le financement des activités de l’American Entrerprise Institute mené par Norman Podhoretz et Irving Kristol, deux anciens directeurs de Commentary. Le continuateur du philosophe Leo Strauss, Allan Bloom, auteur de The closing of the american mind, un des « classiques » de la littérature néo-conservatrice, a bénéficié du soutien de la fondation dont le bastion est l’université John M. Olin (Chicago). Par ailleurs, l’ultra-conservatrice Fondation Olin a contribué à former des membres de l’administration Reagan comme Murray Weidenbaum et Martin Feldstein. [10] Au PCF, il rencontre Emmanuel Le Roy-Ladurie, Alain Besançon, Annie Kriegel et Jacques Ozouf. [11] Ces deux entreprises intellectuelles sont intimement liées. Le travail historique de François Furet, compilé dans les deux tomes La Révolution, tend, par exemple à démontrer le caractère totalitaire de la Convention, régime de référence du Parti communiste français. François Furet en décrivant la Ière République comme un moment historique précurseur du totalitarisme contemporain, s’oppose aux historiographes marxistes et règle donc ses comptes avec les alliés d’hier. Il faut noter que ce programme ambitieux d’historien anti-communiste a été financé par la Fondation Olin. [12] Cf. Laurent Vincent, Les Architectes du social-libéralisme. [13] L’Age de l’autogestion, 1976 ; La Crise de l’État-providence, 1981 ; La République du centre, 1988 ; La Nouvelle question sociale : repenser l’État-providence, 1995... [14] En 1999, Alain Minc conseillait Philippe Jaffré (Elf), Louis Schweitzer (Renault), Jean-Louis Beffa (Saint-Gobain), Philippe Bourguignon (Club Med), Gilles Pélisson (Eurodisney)... Avec quinze clients, Alain Minc Conseil perçoit, en 1999, vingt millions de francs. [15] La filiation entre le club Jean Moulin et la fondation est clairement revendiquée par Roger Fauroux. [16] Laurent Vincent, Les Architectes du social-libéralisme. [17] Confédération française démocratique du travail, syndicat social-démocrate [18] Parmi les intellectuels signant la pétition de soutien aux propositions Notat, on trouve les saint-simoniens Jean-Baptiste de Foucault, Alain Touraine, Alain Finkielkraut, Jacques Julliard, Olivier Mongin, Pierre Rosanvallon, Daniel Lindenberg, André Wormser, Yves Linchtenberger... [19] Jean Drucker, Président de M6, Jean-Pierre Elkabbach d’Europe 1, Bernard Spitz de la direction de Canal +, Anne Sinclair, Christine Ockrent, entre autres, sont membres de la Fondation Saint-Simon. [20] Pierre Rosanvallon déclare : « Face à ceux qui nous accusaient par paresse de pensée unique, nous avons plutôt essayé de penser librement et ouvertement, en restant absolument indépendants de tous les pouvoirs (sic) ». Pierre Rosanvallon, « La Fondation Saint-Simon, une histoire accomplie », Le Monde, 23 juin 1999. [21] Les rapports entre Jacques Chirac et la Fondation Saint-Simon furent pourtant conflictuels, notamment durant la campagne présidentielle de 1995. Le 6 mars 1995, les saints-simoniens reçurent Jacques Chirac, « une rude altercation s’ensuivit » entre le candidat et Alain Minc qui soutenait Édouard Balladur. Cf. Weill Nicolas, « Les "saint-simoniens" tournent la page », Le Monde, Jeudi 24 Juin 1999.

Fin de l’article. Salem : Ville des États-Unis dans le Massachusetts. Voici ce qu’en dit l’Encyclopédie Encarta : Siège de plusieurs industries (articles de cuir, matériel électrique, machines) et port sur l'océan Atlantique, Salem abrite, entre autres édifices anciens, la célèbre « maison aux Sept Pignons » qui inspira l'écrivain Nathaniel Hawthorne, natif de la ville.

671


À la fin du XVIIe siècle, dans un climat de profond puritanisme, la ville fut le théâtre du procès et de l'exécution de trois femmes accusées de sorcellerie (1692). Ce drame est évoqué dans une pièce d'Arthur Miller (les Sorcières de Salem, 1953). Population (2003) : 42 067 habitants. Microsoft ® Encarta ® 2006. © 1993-2005 Microsoft Corporation. Tous droits réservés Salut Satanique : Ou « Cornito », signe de salutation et de respect à l’ange déchu mais aussi de reconnaissance entre membres satanistes. Il peut s’effectuer bras tendu à la façon hitlérienne lors d’un culte, mais ce n’est pas obligé en publique car le bras tendu nazi à une mauvaise réputation. Le site : http://www.nouvelordremondial.cc/666-signe-satanique/ nous apprend en outre que :

- L’image de gauche (main gauche) est un signe qui représente la déesse cornu de la sorcellerie Pan ou Cernunnos, notez que le pouce est positionné sous les deux autres doigts. Ce signe est la Mano Cornuto, il est censé protéger les personnes du mauvais œil. - L’image de droite (main droite) est un signe d’approbation de personnes faisant partis d’un groupe occulte. Quand cette main est pointée sur quelqu’un c’est censé lui envoyer une malédiction. Ce signe représente le côté obscur de la force, ne pas confondre avec l’image de gauche. C’est le salut satanique.

Ce signe aussi peut être interprété comme le signe « I love You » . Mais dans ce cas la le pouce ne touche pas les autres doigts. C’est le symbole que les muets utilisent, et le symbole satanique est souvent confondu avec ce symbole.

Ce signe est utilisé par tous les Satanistes, il se fait toujours de la main droite, jamais de la gauche, le pouce replié ou droit à l´intérieur de la paume ou alors le pouce complètement à l´extérieur de la main. Au fait, devinez à qui appartient cette main :

672


Photos du web : http://www.google.fr/search?hl=fr&q=salut+satanique+photo&btnG=Rechercher&meta= Vous allez dire que je cherche les problèmes… Allez, comme le dirait Bigard dans son sketch « La chauve-souris », « admettons » que notre énergisant président est victime d’un changement de doigt circonstanciel qu’une photographie à malheureusement immortalisé à ce moment précis ! (Ouah, je découvre que je pourrais faire un très bon politicien !). Mon point de vue perso est adverse. A bien y regarder, la position des doigts correspond en tous points avec la définition du « Salut satanique » dont je vous brosse un portrait quelques lignes avant. Monsieur le Président, nous sommes en démocraties ; je peux donc vous dire que, de même qu’un homme politique ne doit pas mettre son doigt dans le nez en public, il ne doit pas faire de salut satanique, même « involontaire ». Cela pourrait froisser quelques susceptibilités religieuses …. Sandia (laboratoires) : Voici ce qu’en dit Wikipédia. « Les Laboratoires Sandia (Sandia National Laboratories) sont parmi les principaux laboratoires nationaux de recherche des États-Unis d'Amérique. Dépendant du Département de l'Énergie des États-Unis et gérés par la Sandia Corporation, filiale du groupe Lockheed Martin Corporation, les laboratoires sont présents sur deux sites : l'un à Albuquerque au Nouveau-Mexique et l'autre à Livermore en Californie. Leur mission principale est de développer, réaliser et tester les composants non nucléaires des armes nucléaires des États-Unis. Leurs autres missions de recherche et développement portent sur les programmes énergétiques et environnementaux. Ils ont notamment développé la Z machine, le plus puissant générateur de rayons X au monde, destiné aux tests de vieillissement des armes nucléaires ». Fin de l’article. Aujourd’hui, Sandia est aussi reconnu comme un des leaders mondiaux en matière de nanotechnologie.

Sanofi – aventis : Voic ce qu’en dit Wikipédia dans la page web http://fr.wikipedia.org/wiki/Sanofi_Aventis : Sanofi-aventis est un groupe pharmaceutique français qui a été créé en 2004 suite à l'acquisition par le groupe français Sanofi-Synthélabo du groupe franco-allemand Aventis. Sanofi-Synthélabo est issue de la fusion de Sanofi et Synthélabo, respectivement filiales pharmaceutiques des groupes Elf (faisant partie aujourd'hui de Total) et L'Oréal. Aventis est le fruit de multiples fusions comprenant des groupes français (Rhône-Poulenc et Roussel Uclaf), allemands (Hoechst), américains (Rorer, Marion) et britanniques (Fisons). C'est le numéro 1 en France, numéro 1 en Europe et le numéro 5 mondial de l'industrie pharmaceutique pour 2009 (chiffres d'affaires 2008 avec fusions de plusieurs laboratoires)[réf. souhaitée], après Pfizer-Wyeth, Merck & Co.- Schering-Plough, Roche-Genentech et Novartis. En 2009 après intégration du tchèque Zentiva, il est le numéro 11 mondial dans l'industrie pharmaceutique générique [3]. Ce groupe est concentré sur sept axes principaux : cardiovasculaire, thrombose, système nerveux central, oncologie, maladies métaboliques, médecine interne et vaccins. Il est présent sur les cinq continents.

673


Historique En 1970, les laboratoires Dausse et Robert & Carrière fusionnent pour donner naissance à Synthélabo, racheté par L'Oréal en 1973. La même année, la Société nationale des pétroles d'Aquitaine crée une filiale dans le secteur de l'hygiène et de la santé qui prend le nom de Sanofi et grossit par l'absorption des laboratoires Labaz et Parcor, et d'entreprises de parfumerie, d'alimentation et de santé animale. En 1980, Sanofi est introduite en bourse et acquiert le laboratoire Clin Midy, puis Sterling Winthrop à Eastman Kodak en 1994, qui lui ouvre le marché américain. En 1999, Sanofi et Synthélabo s'unissent pour devenir Sanofi-Synthélabo. Le groupe se recentre sur la pharmaceutique, se délestant des activités luxe, beauté et cosmétiques de Sanofi (les parfums Yves Saint Laurent, Van Cleef and Arpels, Oscar de la Renta, Roger & Gallet, Nina Ricci, Yves Rocher...) et des participations dans diverses sociétés comme les fromages Entremont. En 2004, Sanofi-Synthélabo acquiert pour 55 milliards d'euros Aventis, issu de la fusion de RhônePoulenc Rorer (RPR) et Hoechst-Marion-Roussel, devenant alors le troisième groupe mondial de la pharmacie. Le 1er décembre 2008 voit l'arrivée de Chris Viehbacher en tant que nouveau directeur général du groupe en remplacement de Gérard Le Fur. Jean-François Dehecq reste président du conseil d'administration, fonction qu'il possède depuis 1988. Le 30/08/2010 le groupe rend publique son offre d’achat du laboratoire américain Genzyme pour la somme de 18,5 milliards de dollars. Même si le conseil d'administration de Genzyme a refusé cette proposition, Sanofi-Aventis ne va sûrement pas en rester là. [4] Partenariats •

Accords de commercialisation

Sanofi-Aventis commercialise de nombreux produits en partenariats avec d'autres laboratoires concurrents, en fonction des marchés géographiques. Par exemple Plavix (clopidogrel) est commercialisé par Sanofi-Aventis en Europe (notamment), et par le laboratoire Bristol-Myers-Squibb aux Etats-Unis (notamment). •

Coentreprises

Sanofi-Aventis possède 50% des co-entreprises Mérial, spécialisé dans la santé animale, et Sanofi Pasteur - MSD, spécialisé dans les vaccins pour l'homme. Ces deux co-entreprises sont menées avec le laboratoire Merck & Co. (aussi appelé Merck Sharp and Dohme, MSD). •

Filiales

Sanofi-Aventis possède plusieurs laboratoires commercialisant des médicaments sous leur propre nom de marque : Sanofi Pasteur pour les vaccins, ou Winthrop pour les médicaments génériques. Conseil d'administration Au 1er décembre 2008[5] : •

Serge Weinberg (2011)

Chris Viehbacher (2010)

Jean-Marc Bruel (2010)

Robert Castaigne (2010)

Lord Douro (2010)

Christian Mulliez (2010)

Thierry Desmarest (2011)

674


Igor Landau (2011)

Gunter Thielen (2011)

Gérard Van Kemmel (2011)

Uwe Bicker (2012)

Patrick de la Chevardière (2012)

Jean-René Fourtou (2012)

Claudie Haigneré (2012)

Lindsay Owen-Jones (2012)

Klaus Pohle (2012)

Actionnariat Au 31 janvier 2008[6] Actions (en %) : •

Public : 74,40 %

Total : 12,64 %

L'Oreal : 8,65 %

Auto-Contrôle : 3,07 %

Salariés : 1,24 %

Droits de vote (en %) : •

Public : 63,75 %

Total : 19,55 %

L'Oreal : 14,72 %

Salariés : 1,98 %

Chiffres clé Pour 2007[7] : •

Chiffre d'affaires consolidé : 28 milliards d'euros (2007)

Budget de Recherche & Développement : 4,537 milliards d’euros (2007) (Dépenses R&D représentant 16,2 % du chiffre d’affaires)

Près de 100 000 collaborateurs

Pour 2008[8] •

Chiffre d'affaire consolidé : 27,5 milliards d'euros (2008)

675


Controverses Sanofi Aventis, ses rapports avec la presse et avec la santé Dans son édition du mercredi 30 avril 2008, Le Canard enchaîné révélait que la direction du laboratoire, en mars 2008, diffusait au cours d'une réunion du comité d'entreprise de la filiale française un document mentionnant la nécessité de « neutraliser la grande presse »[9]. Le Canard mentionne le nombre de pages de publicité achetés par le groupe dans divers magazine comme moyen de pression et poursuit : « Pour venir à bout des plus récalcitrants, les labos connaissent d'autres remèdes de cheval : "voyages d'études", tous frais payés, au soleil, invitations multiples, cadeaux agréables et autres sévices du même tonneau. [...] les responsables de Sanofi-Aventis jurent, la main sur le coeur, qu'il s'agit là d'une époque révolue et que la destination des voyages de presse est "toujours liée à une activité scientifique". Qu'en termes galants ces choses-là sont dites... »[10]. Mise en cause, une pilule dénommée « Acomplia » censée soigner l'obésité et décriée par la presse. « L'an passé, poursuit le Canard, un comité d'experts de la toute puissante Food and Drug Administration américaine a émis un avis négatif sur la diffusion de ce médicament outre-Atlantique. Ces empêcheurs de prescrire en rond estimaient qu'Acomplia pouvait déclencher des dépressions graves, voire des tentatives de suicides chez certains malades. »[10]. Du coup, c'est un marché estimé à 3 milliards de dollars par an qui passe provisoirement sous le nez de Sanofi-Aventis. En France, des journaux comme le Parisien, l'Express, ou le Figaro, relayent ces observations et sont accusés par Sanofi-Aventis de faire peur aux patients et aux payeurs (CNAM). « Plus grave, poursuit Hervé Liffran, le nombre de boites d'Acomplia vendues chaque semaine "stagne". La neutralisation des journalistes n'a donc jamais été aussi urgente.... ». Sanofi-Aventis est alors prêt à se mobiliser : « les visiteurs médicaux du labo sont priés de "prendre entre les yeux" (sic) les médecins les plus rétifs pour les persuader de la qualité du produit. » Le Canard poursuit que ce même document se fixait un autre objectif « surprenant » : « augmenter la durée du traitement » des patients. « Rien de tel que la lutte contre l'obésité, conclut le Canard, pour engraisser le chiffre d'affaires... ». Divers L'expérimentation animale: •

Sanofi fait partie des laboratoires pharmaceutiques tels que GSK, BMS, Novartis, AstraZeneca,... ciblés par des mouvements[11]contre l'expérimentation animale[12].

Autre: •

Acomplia® n'est plus d'actualité du fait de la suspension de commercialisation du produit et de l'arrêt du développement clinique.

Les brevets de plusieurs produits importants du groupe sont aujourd'hui contestés devant les tribunaux américains par des laboratoires génériques, en particulier l'Allegra® ou le Lovenox®.

Fin 2008, le portefeuille de Recherche et Développement du Groupe comptait 65 projets en développement clinique dont 27 en phase III ou soumis aux autorités de santé [13].

Sanofi Aventis répond aux exigences du standard financier MSI 20000.

Notes et références 1.

↑ a et b Profil de la société

2.

↑ [1]

3.

↑ La tribune, 25/02/2009

4.

↑ Sanofi-Aventis veut continuer à grossir pour diversifier ses activités, 20 minutes 30/08/2010

5.

↑ Composition du conseil d’administration - Site de l'entreprise

6.

↑ Sanofi-Aventis - Structure de l'actionnariat

7.

↑ Sanofi-Aventis Document de référence 2007 - Page 115

8.

↑ "Résultats 2008 & Perspectives"document publié sur le site Sanofi-Aventis

676


9.

↑ Hervé Liffran, Sanofi-Aventis, géant de la pharmacie, prescrit un remède contre la presse - Priorité du laboratoire : faire taire les journaux qui ont osé critiquer son nouveau médicament., Le Canard enchaîné, mercredi 30 avril 2008, p. 4.

10. ↑ a et b Le Canard enchaîné, mercredi 30 avril 2008, p. 4. 11. ↑ Notamment par Stop Huntingdon Animal Cruelty (voir un compte-rendu d'action en France) http://www.lefigaro.fr/actualite/2007/09/24/01001-20070924ARTFIG9011912. ↑ les_militants_antivivisection_sement_la_peur.php 13. ↑ http://www.sanofi-aventis.com/binaries/Sanofi_RA_FR_tcm29-24842.pdf

Voir aussi •

Classement des entreprises leaders en pharmacie

Lien externe •

Sanofi-aventis se présente en vidéo - JobTeasers

Fin de l’article. A noter : cette société joui d’une implantation exceptionnelle en France qui existe sous le nom de « Sanofi – Aventis en France » (en tête du site http://www.sanofi-aventis.fr/l/fr/fr/index.jsp ). Ce n’est pas moi qui l’affirme, mais leur site : « Une implantation unique avec plus de 40 sites, Sanofi-aventis est la 1ère entreprise de l’industrie pharmaceutique du pays avec plus de 40 sites et près de 28 000 collaborateurs ». Leur site explique aussi : « Sanofi-aventis s’appuie sur l’expertise de sa recherche et développement (R&D) dans des domaines thérapeutiques majeurs pour proposer une gamme de médicaments et vaccins large et répondre aux enjeux majeurs de santé publique ». Ce qui fait peur, très peur, à ceux qui pensent que les « enjeux majeurs de santé publique » soient résumés sous l’appelation de « dépopulation » ! Sarkozy Nicolas : Vous ne trouverez pas ici beaucoup d’hommes politiques. Toutefois, celui là nous posant un réel problème, nous allons étudier quelque peu son cas. Pour le coté officiel, voici ce qu’en dit l’Encyclopédie Encarta 2006 (pour une question de droits d’auteurs, l’image produite est issue de Wikipédia, l’encyclopédie libre) :

Nicolas Sarkozy, 23e président de la République française (source Wikipédia).

677


PRÉSENTATION Sarkozy, Nicolas (1955- ), homme politique français, président de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) depuis 2004. UN ENRACINEMENT ÉLECTORAL DANS LES HAUTS-DE-SEINE Né à Paris, Nicolas Sarkozy est le fils d’un descendant d’aristocrates hongrois immigré en France en 1948 après avoir fui le stalinisme. Après des études de droit public et de sciences politiques, il devient avocat. Engagé au Rassemblement pour la République (RPR) dès la fondation du nouveau parti, il préside le Comité national des jeunes en soutien à Jacques Chirac pour l’élection présidentielle de 1981. Conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine (Hautsde-Seine) à l’âge de 21 ans, il est élu maire de la ville en 1983 à 28 ans, fonction qu’il conserve jusqu’en 2002. Le département des Hauts-de-Seine, fief de Charles Pasqua, devient le point d’ancrage des fonctions électives de Nicolas Sarkozy : conseiller régional d’Île-de-France (1983-1988), vice-président du Conseil général des Hauts-deSeine (1985-1988), député des Hauts-de-Seine (élu en 1988 et réélu en 1993, 1995, 1997 et 2005), président du Conseil général des Hauts-de-Seine (2004- ). En 2000, il est élu président du Comité départemental du RPR des Hauts-de-Seine.

UNE CARRIÈRE MINISTÉRIELLE AMBITIEUSE ET PRAGMATIQUE À l’approche de l’élection présidentielle de 1995, le soutien que Nicolas Sarkozy apporte à Édouard Balladur est à l’origine de l’inimitié qui le lie à Jacques Chirac, lui aussi candidat. Alors hué par les militants du RPR, Nicolas Sarkozy devient ministre du Budget et porte-parole du gouvernement de mars 1993 à juillet 1994. Après l’élection de Jacques Chirac, il occupe sa brève « traversée du désert » à tisser un réseau de relations dans tous les secteurs de la société, lui qui apparaît déjà comme un boulimique de travail et d’action et un admirateur des valeurs libérales américaines. En 1999, il conduit la liste RPR pour les élections européennes, qui recueille 12,7 p. 100 des voix. Jacques Chirac, qui entretient une relation complexe avec lui — les deux hommes ne s’apprécient pas et divergent sur bien des orientations politiques mais ont besoin l’un de l’autre — l’appelle au gouvernement après sa réélection face à Jean-Marie Le Pen en mai 2002. De mai 2002 à mars 2004, Nicolas Sarkozy est ministre de l’Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. À ce poste, il déploie une grande énergie pour lutter contre l’insécurité, un thème qui a été au cœur de la campagne électorale. La loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure (31 juillet 2002) prévoit de créer plusieurs milliers d’emplois dans la gendarmerie et dans la police dont il organise le redéploiement (la gendarmerie passe sous le contrôle du ministère de l’Intérieur) ; la loi sur la sécurité intérieure (18 mars 2003) crée de nouvelles infractions telles que le racolage passif. En matière d’immigration, le durcissement de la législation s’accompagne d’un certain nombre de mesures telles que la réforme de la loi sur la double peine et la création du Conseil français du culte musulman (CFCM) afin de contribuer à la construction d’un « islam de France » et à l’intégration de la religion musulmane dans la République française. Le ministre de l’Intérieur échoue en revanche à faire évoluer les institutions corses. Membre le plus populaire du gouvernement, il affiche sa culture du résultat à l’envi et de manière très médiatique. Devenu ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie dans le troisième gouvernement de Jean-Pierre Raffarin au mois de mars 2004, Nicolas Sarkozy mène une politique libérale classique (baisse des dépenses publiques, diminution de la fiscalité) couplée avec un discours interventionniste. Il cherche à réduire le déficit de l’État pour

678


respecter les engagements européens de la France, engage la privatisation de France Télécom et parvient à un accord sur le changement de statut de EDF et GDF.

DU RPR À LA PRÉSIDENCE DE L’UMP Membre du comité central du RPR dès 1977, Nicolas Sarkozy y occupe diverses responsabilités en tant que délégué national des jeunes (1978-1979), puis secrétaire national chargé de la Jeunesse (1988-1989), membre du bureau politique à partir de 1993, porte-parole du RPR (1995-1997), secrétaire général du RPR (1998-1999) et président du RPR par intérim (1999). Dans la perspective de l’élection présidentielle de 2002, le RPR se transforme en Union en mouvement (UEM), première étape de l’Union pour un mouvement populaire (UMP), parti qui apporte son soutien à Jacques Chirac et ambitionne de réunir l’ensemble de la droite. Nicolas Sarkozy, qui ne cache pas ses ambitions présidentielles, se porte candidat à la présidence de l’UMP après la démission d’Alain Juppé qui a été mis en cause dans le financement du RPR. Il est élu en novembre 2004 avec 85,1 p. 100 des voix, à l’occasion d’un « show » à l’américaine. Sa femme, Cecilia, qui le seconde depuis plusieurs années dans sa carrière politique, devient son chef de cabinet à l’UMP. Comme l’a exigé Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy quitte le gouvernement ; il est remplacé par Hervé Gaymard, jusqu’alors ministre de l’Agriculture. Le nouveau président de l’UMP se fixe pour objectif de doubler le nombre d’adhérents du parti dont il entend renouveler les méthodes et les idées. Nicolas Sarkozy a publié Georges Mandel, moine de la politique (1994), Au bout de la passion, l’équilibre (1995), Libre (2001) et La République, les religions, l’espérance (2004) ». Microsoft ® Encarta ® 2006. © 1993-2005 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. Encarta fait vraiment de très bons articles. Je n’y ai rien rajouté, ni commenté, j’ai juste souligné quelques points. Evidement, celui-ci à été écrit entre 2005 et 2006 et il manque une partie de l’actualité d’avant et après son élection présidentielle. Mais ce n’est pas très important pour le sujet que je veux traiter ici ! Tout d’abord, je souhaite détailler le danger que représente le personnage. Comme le cannabis, notre président suscite haine ou passion. La raison, pour le décrire, n’est que très rarement employée. Certains le perçoivent comme un réel danger fascisant : je suis en parti d’accord avec cette idée, mais il faut toutefois en mettre un bémol. L’individu a su faire preuve d’un réel attachement aux valeurs de la république, et de la démocratie, comme il en perçoit la définition en tant que libéral ultra évidement. Il n’a rien avoir avec un Jean-Marie Le Pen, qui lui représente plutôt une vision passéiste du nationalisme français d’extrême droite, un réel danger pour les principes de bases de notre démocratie républicaine. L’homme entend diriger le pays à l’américaine ; pas l’Amérique de J. F. Kennedy, mais plutôt celle de Reagan et Bush père et fils. Comme dans ce pays, la force armée joue un rôle important dans l’exécution de la volonté politique et dans la surveillance de l’opposition à cette dernière. Ceci est critiquable, pour quelqu’un qui adhère à mon point de vue politique, mais ce n’est pas encore du fascisme. Car ce qui caractérise vraiment ce dernier, c’est que lorsqu’il a pris le pouvoir, il ne le lâche plus et emploie la terreur pour ce faire. Battez monsieur Sarkozy aux prochaines élections, et vous verrez qu’il s’en ira dignement ! En revanche, sous émeutes généralisées, son égo pourrait le pousser à imposer couvre-feu et lois martiales et à rester au pouvoir de façon non démocratique. Non, monsieur Sarkozy, s’il est percevable quelque peu, comme quelqu’un de sulfureux, il n’en est pas pour autant le diable ! Mais peut-être un de ses serviteurs si on le juge dans son action. Mais alors, ou est le danger ? Si je l’explique tout au long de l’encyclopédie du chanvre, et notamment sur le point traitant du fascisme moderne (lisez ces passages, nous n’allons pas revenir dessus ici), nous allons retraiter ce sujet dans un cadre plus large. Ce que je peux affirmer, sans grand risque de me tromper, c’est que monsieur Sarkozy est un homme assez intelligent mais surtout très rusé, bien conseillé, très bien entouré et doté d’une forte expérience d’exercice du pouvoir à tous les échelons de ce dernier. Rajoutez à cela une bonne expérience en temps que patron, avocat et

679


comme participant en conseil de grandes entreprises. Son origine comme beau-fils du patron de la CIA, filleul par mariage de Gaston Peretti et fils spirituel politique de Pasqua lui ont ouverts toutes les portes du monde de la finance et de la politique. Certains l’accusent d’être un bankster, néologisme au croisement de gangster et banquier, terme moderne remplaçant l’ancienne appellation populaire de « cols blanc ». Il est recommandé de ne pas utiliser ce terme pour le définir car il n’y a aucune preuve qui puisse le confirmer. En revanche, on peut affirmer sans problème que Sarkosisme égal copinage national et international dont les racines provoquent un conflit d’intérêt avec sa fonction présidentielle et les intérêts de notre nation. Ce qui est surtout remarquable, c’est le réseau relationnel qu’il à su tisser tout au long de ces années et la force de travail qu’il a su développer pour y arriver. Dans un autre contexte, il pourrait forcer l’admiration par tant de labeur et de volonté. Evidement, cette dernière remarque trahie que je ne l’apprécie pas – c’est mon droit - au cas où vous ne l’auriez pas remarqué … ! Néanmoins, je dois reconnaitre que l’homme possède quelques remarquables talents et un culot , une spontanéité qui force parfois le respect ! Le danger provient essentiellement de ses points de vue politiques et libéraux du monde, et de la gestion de la France dans un deuxième temps. S’il a su « voler » deux thèmes chers au front national (l’insécurité et l’immigration) pour ravir une partie de son électorat d’une part, et réduire son influence politique d’autre part, cela l’oblige à mettre en place une politique proche de ce que ferait le FN s’il arrivait au pouvoir. Des lois quasi liberticides voient le jour et peuvent déteindre sur une partie de l’électorat français, rappelant une certaine période qu’on aimerait effacer de nos mémoires. Cela n’est pas supportable d’un point de vue des Droits de l’Homme, mais aussi de ceux qui sont atteints par la répression. Car dans les faits, cette dernière sort discrètement du cadre qui lui a été confié pour frapper tant les marginaux et laissés pour compte, que les opposant politiques, surtout au niveau des manifestations. En cela, monsieur Sarkozy s’est peut être laissé déborder par une partie des membres fascisants de ses polices et n’avait peut-être pas prévu le coup ! Heureusement qu’il y a encore une majorité de gens « bien d’aplomb » dans la police qui dénoncent eux même ce danger ! Mais le problème est tout autre et plus grave encore : loin de terrasser le FN, cela apporte « de l’eau à son moulin ». S’il parvient (lui ou équivalent), à l’avenir, à prendre le pouvoir, tout sera mis en place alors pour l’expression fasciste de ce dernier. Notre actuel président risque d’être débordé dans son action et l’avenir nous dira comment il réagira alors ! Ceci pour critiquer sa politique répressive actuelle. Mais c’est sa vision libérale du monde qui m’inquiète le plus. Les ultra-libéraux, en règles générales, sont en train d’essayer d’unifier le monde sur le plan économique et industriel. Le pouvoir, n’est qu’un instrument (ou outil) pour y arriver, même si l’ambition des libéraux est le pouvoir suprême tout simplement. C'est-à-dire qu’au pouvoir, ils peuvent arranger leurs petites affaires et celles de leurs copains. Ils peuvent aussi imposer leurs points de vue et transformer la société, son fonctionnement et son organisation, dans le sens qui les arrange. Et puis la place est bonne : bon salaire, retraites pharaoniques cumulées, respect, armée de serviteurs, caviar à tous les étages, … Quand on sait qu’ils représentent les principaux responsables de la détérioration écologique mondiale, de toutes les dernières grandes guerres, de la pauvreté, des inégalités et de l’exploitation des ressources des pays pauvres, on ne peut qu’appréhender avec effroi la mise en place d’un tel pouvoir mondial ! Rajoutez à cela qu’ils veulent renforcer encore le contrôle sur les individus (réduction maximale des libertés individuelles) par la biométrie, les puces électroniques implantées, et la nanotechnologie et la « coupe est pleine » ! Après la mise en place d’un tel pouvoir absolu, nos gouvernants n’auront même plus besoin d’élections et toutes marges de manœuvre en termes de contestation et de résistance sera réduite à néant ! C’est déjà un peu ce qui se passe aujourd’hui : bon nombres de marginaux et de SDF ne sont ni alcoolique, ni drogués, ni fous ou fainéants pour autant ! Ce ne sont que des gens qui soit refusent d’être complice de ce monde absurde, soit sont victime d’une persécution politique (policière) et économique. Je l’ai compris pour avoir « goûté » pendant près de trois ans à ce régime d’exclus que je perçois comme la « punition » directe et indirecte de mon activisme cannabique et de mon comportement! Mais si cela m’a très touché, et affaibli quelque part, cela ma renforcé dans mes connaissances et mes convictions !

680


C’est un procédé indirect très subtil mis en place, qui permet, quand la loi ne l’autorise pas, de « casser » les individus et de les plier à ce qu’on attend d’eux ! La grande majorité du temps et de l’énergie des personnes en question étant alors dépensés à la survie, ceux-ci n’ont donc plus les moyens financier, temporel et matériel, de « casser les pieds » au pouvoir ! Car, quand même, ce qui caractérise les ultra-libéraux, ce n’est pas la logique humaine, mais une logique d’argent, ce qui n’a rien d’humain en soit ! Si monsieur Sarkozy n’est pas le diable, … il est quand même bien quelque peu sulfureux ! S’il n’est pas fasciste, il aide à la mise en place d’un futur pouvoir qui le sera par essence ou alors il faudra inventer un autre mot pour désigner cette forme de fascisme industriel ! Sarkozy, c’est leur poulain, leur « homme à eux » en place au pouvoir et qui reçoit et applique leurs instructions. Vous êtes prévenus ! Ne cédez donc pas au « chant de sirènes ». L’Industrie va mettre en place tous les moyens de persuasions possibles pour arriver à ses fins. La puce électronique, par exemple, ne vous sera pas présentée comme un moyen de vous contrôler, mais comme un outil utile qui permettra de retrouver vos enfants, s’ils se perdent ou si on les kidnappe ! Cela s’appelle de la psychologie appliquée, pour rester poli, mais c’est très perfide! Citons, sans en oublier une virgule, une affiche placardée dans Grenoble, fief de l’opposition à l’industrie nanotechnologique implantée en son sein, qui invitait à la séance d’un film intitulé les Biomaîtres (jeu de mots) : « (Une projection du film : Le temps des Biomaîtres, suivit d’une discutions autour de la biométrie et des technologies de surveillance). « La sécurité est très souvent vécue dans nos sociétés démocratiques comme une atteinte aux libertés individuelles. Il faut donc faire accepter par la population les technologies utilisées et parmi celles-ci la biométrie, la vidéosurveillance et les contrôles. Plusieurs méthodes devront être développées par les pouvoirs publics et les industriels pour faire accepter la biométrie. Elles devront être accompagnés d’un effort de convivialité par une reconnaissance de la personne et par l’apport de fonctionnalités attrayantes : - éducation dès l’école maternelle, les enfants utilise cette technologie pour rentrer dans l’école, en sortir, déjeuner à la cantine et les parents ou leurs représentants s’identifieront pour aller chercher leurs enfants … » (Texte extrait du livre bleu du groupement des industries de l’interconnexion des composants et sous ensembles électronique GIXEL) ». Ce texte m’inspire la nausée. C’est quelque part un aveu, de la part de l’industrie, que les pouvoirs publics sont à leur solde, mais aussi de la manipulation des pensées pour arriver à leurs fins. L’industrie, non seulement cherche à inventer le monde de demain à son avantage, mais aussi la façon de nous obliger à y vivre. Normalement, une invention est le fruit d’une réponse correspondante à un besoin. Mais maintenant ce concept est inversé : on invente d’abord le « produit » et après les arguments et le mode de vie qui l’oblige. Si jusqu’à présent la science incarnait le progrès pour l’humanité, comment peut-on appeler une science qui travaille à la perte de cette dernière et à sa soumission ? Pour en revenir au sujet en cours, si monsieur Sarkozy est très intelligent, il n’en est pas moins capable d’erreurs politiques : son attachement en 1995 à Édouard Balladur en est la preuve. Il n’est donc pas infaillible et il faut donc « l’attendre au tournant » ! Il commettra certainement d’autres erreurs, victime de son point de vue libéral atypique, de la complexité politique en général et d’un ego qui semble surdimensionné ! Son embellie publique actuelle n’est que le fait d’un matraquage publicitaire, fruit d’une sur - médiatisation due au fait que les principaux médias sont derrière lui et ont misé sur lui ! Il s’agit donc d’une « notoriété de papier », fragile, et il sera jugé dans le temps sur ses actes. Mais les médias ont l’art et la manière de voiler (si ce n’est gommer) la réalité et de la présenter sous un jour favorable ! Cela s’appelle de la propagande, procédé mis au point, parait-il, par les nazis, puis repris et améliorés par les dictatures soi-disant communistes. Une partie de ceux qui ont voté pour lui aux présidentielles l’ont fait essentiellement car il semble dynamique, d’une part, mais aussi prétend résoudre le problème très exagéré (du moins pas combattu comme il le faudrait) de l’insécurité. Ce faisant, ils ont cru pouvoir accéder à la paix : erreur, c’est la guerre civile qui risque d’arriver !

681


Une autre partie des électeurs qui ont voté pour lui se sont fait acheter : il leur a promis du boulot, de l’argent, des réductions d’impôts et de charges sociales. Mais un an à peine après son élection, la réalité nous rattrape tous : il s’agit donc de travailler plus pour gagner moins ! Il n’a nulle part été fait mention dans sa biographie officielle que monsieur Sarkozy a passé une partie de son enfance aux USA, idem pour une partie de sa scolarité et aurait fréquenté des membres de sociétés secrètes des Universités américaines. De part ce fait, il est aujourd’hui comparé à un cheval de Troyes des Illuminati US pour introduire le libéralisme américain tant dans la politique française et européenne, qu’au niveau des forces de gauche (réf. Réseau voltaire - Thierry Meyssan). Ce fait expliquerait bien des choses. Pour ma part, j’ignore si monsieur Sarkozy n’est qu’un laquais des Illuminati ou s’il est plus important dans cette organisation. Ce qui est certain, c’est que le danger qu’il représente provient du fait qu’il impose à notre pays une politique décidée par une entente étrangère. En France, non seulement le Peuple ne gouverne plus, mais il est sacrifié et dépouillé par une entente mafieuse économique, franc-maçonnique orchestrée par les Illuminati. Voilà, je finis ici ce petit topo sur Nicolas Sarkozy et ses amis libéraux. Je ne retirerais rien de ce que j’y ai affirmé, car je pense que c’est très proche de la vérité. Il y aurait plus à en dire encore mais cela suffira pour ce qui est de cette encyclopédie : je commence à y manquer de place. Ah si ! Une dernière chose. Mr Sarkozy milite activement pour le Nouvel Ordre Mondial et, à l’occasion d’un discours que vous retrouverez dans les vidéos des DVD de cette encyclopédie, il nous menace de la façon suivante en nous pointant du doigt : « …nous irons tous vers le nouvel Ordre Mondial. Personne, je dis bien personne, ne pourra s’y opposer » ! Satan (Projet Satan) : Nous ne sommes plus ici dans le cadre religieux, mais dans celui scientifique. J’ai eu connaissance de ce projet au CNET-Meylan ou je travaillais jadis. Le CNET-Meylan était (il est fermé depuis) un centre de recherche en microélectronique de France –Télécom, moitié militaire, moitié civile. Le projet Satan était associé à celui de RITA. Dans la base de données d’acronyme technologiques TUCAA (http://www.acronyms.ch ), Satan signifie : System Administration Tool for Analyzing Networks. Cela pourrait coller ! Rita y signifie : Reliable Internetwork Troubleshooting Agent, mais là cela ne « colle pas » ! Toutefois, chez d’autres sources européennes présentent le projet Rita sous le titre : Réseau Inter territorial européen de Territoires d'expérimentation pour les Applications des technologies satellitaire. Le projet Satan était relié à la construction d’un microprocesseur complexe et ultra miniaturisé pour l’époque. J’étais alors magasinier (avant que je passe un concours interne de technicien) et je n’avais pas encore accès aux secrets de la maison. Mais le terme « Projet Satan » était écrit en gros au dessus d’un plan complet de microprocesseur, affiché à même le murd’un des bureaux que j’alimentais en fournitures. Il était certain que c’était là un document officiel. J’ai quand même demandé à un ami ingénieur ce qui se tramait autour de ce projet. Ce dernier, chrétien lui aussi, m’avait fait part de ses inquiétudes. Les équipes de recherche étaient fragmentées. Seuls les chefs de projets avaient connaissance des parties du projet sur lesquelles d’autres équipes travaillaient. Il n’a pas su m’en dire plus et ne s’est pas étendu trop sur ce qu’il savait, mais j’ai bien lu l’angoisse sur son visage. Pour finir, il me fit part qu’il était bien d’accord avec moi : que tout cela n’était pas très « normal » ! Sur le web, 15 ans plus tard, il reste quand même quelques légères traces de ce si secret projet. La page http://amitrtlu.free.fr/guirimand/G6d.htm (document G6d) fait mention de « …La SEPT commanda même quelques exemplaires de l'UMRA adapté au raccordement des postes mobiles des réseaux LIRSAC puis RITA (projet SATAN) … ». Dans la page http://www.ritaproject.eu , le projet Rita est expliqué mais de façon tellement généraliste (termes généralistes) qu’il peut correspondre dans notre esprit à tout et son contraire. Le décodage de l’acronyme RITA (Réseau Inter territorial européen de Territoires d'expérimentation pour les Applications des technologies satellitaire) nous renseigne finalement bien plus sur la nature de ce projet que la page web que j’ai lu. RITA expérimente localement les applications issues de la recherche satellitaire. Or, le projet de « puçage humain » en est une. Il est question d’une puce multifonction dont une des caractéristiques est d’être géolocalisable.

682


On comprend alors mieux l’appellation « Projet Satan » qui adapte à un processeur une capacité de dialogue avec des réseaux satellitaires ou non. De quoi alimenter la panique des milieux chrétiens. Pour confirmation de mes dires, il suffirait de questionner quelques anciens chercheurs du CNET-Meylan. Ils ont aujourd’hui le droit de parler de tout cela et je suis certain que la publication de cet article va faire délier des bouches !

Satanisme : Voici ce qu’en dit Wikipédia, l'encyclopédie libre : Le satanisme théiste ou encore spirituel est un courant religieux qui vénère les anciens anges déchus et leur chef incontesté, Satan. Il est à différencier du satanisme Lavey, représentant Satan comme une force de la nature. Doctrine et origines Le sataniste traditionnel croit en Satan qu’il considère comme Lucifer le Porteur de Lumière. Il honore Satan comme son dieu personnel. Il pratique des rituels dans un but d’élévation spirituelle ainsi que pour faire avancer le royaume de Satan. Le satanisme traditionnel puise ses sources dans différentes civilisations : mésopotamienne, babylonienne, égyptienne et la longue lignée de mages ayant empruntés la voie de la main gauche depuis des millénaires. C’est ainsi qu’il progressa et se développa au cours des siècles. Le satanisme traditionnel admet les nouvelles sciences ésotériques, occultes ou magiques, il est en constante progression. Il s’intéresse au développement personnel, à l’ouverture des chakras, à la méditation et toutes connaissances ouvrant de nouvelles perspectives à ses adeptes tant sur le plan spirituel qu’au niveau psychique. Le sataniste traditionnel est donc l’opposé d’un satanisme qui ne verrait en Satan qu’un substitut à l’homme tel qu'il est envisagé par le Satanisme de Lavey. Même s’il respecte la nature et les esprits de la nature, le satanisme historique ne réduit pas Satan à une simple force de la nature. Organisation Comme toute religion le satanisme traditionnel regroupe plusieurs tendances spécialement aux ÉtatsUnis. Il dispose d’une hiérarchie bien définie pour chaque loge ou ordre. L’initiation est basée sur différents degrés. Il a ses propres dogmes et une rituélie. En France, une étude menée par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires dont quelques éléments ont été rendus publiques en mars 2008, estime le nombre d'adepte à 25 000 personnes dont 80 % sont âgés de moins de 21 ans, chiffre annoncé qui mène à une polémique, puisque M. Olivier Bobineau, membre du groupe Sociétés, religions, laïcités du CNRS, un temps associé aux travaux de la Miviludes, maître de conférence à Sciences-Po, et enseignant à l’Institut catholique de Paris, le conteste avec force, ne dénombrant qu'une centaine de satanistes avérés en France. Fin de l’article de Wikipédia. Voir « Bible satanique » et « Lavey Aston » dans ce dictionnaire de l’Encyclopédie pour plus de commentaires sur Lavey. Faisons un tour à la page web : http://fautlesavoir.e-monsite.com/rubrique,church-process-gnose,51516.html A noter : l’introduction de ce texte parle de la Lucis Trust et ne sera pas reporté ici. Voir « Lucis Trust » dans ce dictionnaire. Nous passons donc directement au point n°2. 2) Lucifer

683


Statue de Lucifer dans la cathédrale St-Paul de Liège

La chute de Lucifer, illustration de Gustave Doré pour Le Paradis perdu de John Milton Lucifer est le nom donné à plusieurs personnages mythologiques, et évoque le diable de la tradition chrétienne. Un mythe du Moyen-âge, celui de la chute des anges rebelles, fait de Lucifer un ange qui fut déchu pour s'être rebellé contre Dieu. Ce mythe relate son désir de puissance et sa lutte contre les anges fidèles à Dieu, qui précédèrent sa déchéance. Lucifer est aussi un personnage des mythologies grecque et romaine, dieu de lumière et de connaissance. A l'origine, Lucifer est l'un des noms que les latins donnaient à l'étoile du matin, autrement dit la planète Vénus.

684


Dans le texte du prophète Isaïe, il représente l’hybris, le « péché d'orgueil », et la volonté du roi de Babylone de s'élever au-dessus de sa condition d'homme pour dépasser Dieu. Origine et évolutions Dans la Bible, une question de transcription : Lucifer vient du latin « porter (ferre) et lumière (lux, lucis) ». Il apparaît uniquement dans le Livre d'Isaïe (14.12, dans la Vulgate). Il s'agit du roi de Babylone, dont on chante la complainte (Esaie 14.4) : « Tu commenceras ce chant sur le roi de Babylone, et tu diras : Comment a fini le tyran, comment a fini l'oppression? » C'est saint Jérôme qui utilise le terme pour traduire l'hébreu HYLL (HYLYL dans l'un des manuscrits de la mer morte) dans la Vulgate. HYLL vient de la racine HLL (« briller »). Les auteurs Brown, Driver et Briggs, ainsi que Koehler et Baumgartner le traduisent en shining one (« celle qui brille »), qu'ils traduisent par « étoile du matin » Dans la Septante, on lit qui se lève le matin ».

ωσφόρος

νατέλλων, qui signifie « le porteur d'aurore, celui

πρω

Ostervald traduit le passage ainsi (Esaie 14.12) : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l'aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? » Le nom Lucifer a donc comme origine une erreur d'interprétation du texte, on parle alors du roi de Babylone, puissance terrestre qui veut s'élever plus haut que Dieu. Non pas d'un ange qui serait tombé du ciel. D'ailleurs dans la Bible, Satan n'est jamais identifié à Lucifer et est considéré comme une entité distincte. Le Messie, une autre étoile du matin ? Transposé dans la tradition du christianisme, Lucifer est le nom attribué dans les premiers temps du christianisme à Jésus. Dans le Nouveau Testament, il y a une occurrence de φωσφόρος, « porteur de lumière », en 2 Pierre 1.19, qui a une consonance positive. Dans l'Apocalypse 22.16, Jésus se décrit comme matin ».

στ ρ

λαµπρ ς

πρωϊνός, « l'étoile du

On peut trouver un écho de cet usage dans l'Exultet, le chant liturgique par lequel l'Église catholique, durant la veillée pascale du Samedi saint, proclame l'irruption de la lumière dans les ténèbres (symbolisée par celle du cierge pascal qui vient d'être allumé): Qu'il brûle encore quand se lèvera l'astre du matin,

Flammas eius lucifer matutinus inveniat:

celui qui ne connaît pas de couchant,

ille, inquam, lucifer, qui nescit occasum,

le Christ ressuscité revenu des enfers,

Christus Filius tuus qui, regressus ab inferis,

qui répand sur les hommes sa lumière et sa paix.

humano generi serenus illuxit.

Comme le « lion », terme qui peut aussi bien s'appliquer au Messie qu'à Satan, l'étoile du matin est une parabole qui peut s'appliquer différemment. Dans le Coran, la sourate 86 Al Tariq parle également de l'étoile du matin, et pourrait évoquer le Messie, Al Tariq signifiant à la fois l'étoile du matin et celui qui vient dans la nuit. Dans les religions païennes

685


Chez les Romains, le dieu Lucifer (Phosphoros chez les Grecs) personnifiait la connaissance, à travers une figure qui mêlait des attributs d'Hermès et d'Apollon. Lucifer est aussi utilisé dans la mythologie romaine pour désigner plusieurs déesses de la lumière comme Artémis, Aurore et Hécate. Il apparaît notamment à la fin du deuxième chant de l'Énéide de Virgile comme porteur de l'aurore au lendemain de la chute de Troie. Lucifer, celui qui apporte la clarté, les "lumières", la connaissance (et la révolte), a une parenté avec le titan Prométhée, qui a désobéi à Zeus et donné le feu aux hommes dans la mythologie grecque. Évolution vers un personnage à part entière . Ce n'est qu'au Moyen-âge que ce nom désignera le plus grand et le plus brillant de tous les anges. Mais ce dernier, selon le mythe biblique de la chute des anges rebelles, fut poussé par son orgueil à se rebeller contre Dieu, car il voulait briller plus que son créateur. Il devint alors, pour les traditions bibliques : Satan (le « Tentateur », le "menteur" ou encore l'« Adversaire », roi des « démons » — qui sont les anges qui, avec lui, se sont révoltés et ont chuté — et ennemi de l'humanité et de Dieu. Vénus La planète Vénus est le troisième objet le plus brillant du ciel avec une magnitude apparente de -4,6, après le Soleil (-26,73) et la Lune (-12,6). Comme Vénus est sur une orbite plus petite que celle de la Terre, elle ne semble jamais loin du soleil. D'où son nom d'étoile du matin quand elle précède de peu le lever du Soleil. William Smith’s Smaller Classical Dictionary note que Lucifer (Latin) et Phosphoros (Grec) sont deux épithètes données à la planète Vénus dans l'Antiquité, parmi d'autres désignations comme Hesperus, Vesperugo, Vesper, Noctifer et Nocturnus quand elle apparaît dans le ciel du soir plutôt que celui du matin, elle introduit alors l'obscurité plutôt que la lumière du jour. Interprétations ésotériques Il existe plusieurs visions métaphysiques de la figure de Lucifer (qui est le « porteur de la lumière », métaphoriquement « de la connaissance » et donc « de l'hybris ») : il peut être assimilé à Satan (qui est l'« adversaire », l'antithèse de Dieu) par certains alors que d'autres l'en distinguent. Pour les premiers, en effet, Lucifer reste un être créé par Dieu et donc ne peut en aucun cas être son opposé. Il ne peut donc, dans cette optique, être assimilé à la figure de Satan. Il est alors plutôt opposé à Michaël, chef des anges fidèles à Dieu. Pour quelques uns de ceux qui partagent cette vision, c'est par une mauvaise interprétation d’Isaïe 14.12 que Lucifer a été relié à Satan. Ce passage de la Bible parle effectivement de la chute de Lucifer et d'un « adversaire », et deux interprétations sont possibles à partir de là : soit le texte fait référence au roi qui règnait sur Babylone à l'époque, soit à Samaël qui descendit en Enfer (non déchu, il descendit par choix). Il est en outre à plusieurs reprises désigné, et par Jésus lui même, « le Seigneur de la Terre ». Lucifer symbolise l'Est et l'air, détenteur de la connaissance et incarnation de la sagesse de la conscience Luciférisme et satanisme ne sont pas à confondre, ils sont totalement opposés. Dans l'anthroposophie de Rudolf Steiner, Lucifer est l'une des deux entités, avec Ahriman, qui s'opposent à l'évolution de l'humanité. Il cherche à ce que les hommes fuient la terre et leurs responsabilités. En alchimie L'alchimie assimile Lucifer au diable, non sous la forme populaire et maléfique, mais au contraire sous sa forme rédemptrice : il représente la Pierre brute, matière initiale de l'œuvre, qui, sous son aspect vil et repoussant, n'en demeure pas moins le pilier de toute l'Œuvre, car recelant en son sein la lumière à suivre, l'étoile que suivirent les mages pour parvenir à l'enfant philosophale. Interprétation roumaine

686


En roumain, Luceafăr représente la planète Vénus (et Lucifer veut dire diable). Les paysans l'associent aussi à un certain nombre d'étoiles. Il y a aussi une allusion au géant Hypérion. Souvent le Luceafăr anime les démons, mais il ne représente pas le mal absolu ou le diable (Dracul en roumain). Son origine étymologique vient du verbe luci et de l'adjectif luciu. Ce verbe ne se traduit pas en français, mais on peut l'approximer par « lustre » comme dans l'expression « cet objet a retrouvé son lustre d’antan ». En langue courante, on dit cependant qu'un objet est lucios lorsque celui-ci est assez propre pour réfléchir la lumière ambiante. L'exemple type d'un tel objet est la carrosserie d'une belle voiture. Au contraire, « l'éclat du soleil » se dit strălucirea soarelui et en général strălucire veut dire « brillance ». Cependant la lune et le luceafăr ne font que luci, car ils émettent moins de lumière. stră provient du latin extra et est un élément de composition qui marque en roumain l'origine éloignée et l'ancienneté. À ne pas confondre avec le verbe lumina qui veut dire « illuminer », « éclairer » ou « faire en sorte que la lumière se répande », par exemple en ouvrant la fenêtre comme dans s-a luminat camera qui veut dire « la chambre s'est éclaircie/illuminée ». En roumain, plusieurs astres ont un nom qui commence par Luceafărul : Luceafărul-de-Dimineaţă (Vénus de Matin), Luceafărul-de-Seară (Vénus de Soir), Luceafărul-cel-Mare-de-Miezul-Nopţii (l'étoile Véga de la constellation de la Lyre, de nuit), etc. Mihai Eminescu a écrit un poème avec ce nom qui est parmi les plus célèbres de ses œuvres. Une jeune femme, Catalina, tombe amoureuse de Luceafărul, étoile qui va se métamorphoser en prince pour la visiter dans ses songes. D'abord jugé d'une beauté "d'ange",trop froide puis d'une beauté de démon "trop brûlante" par Catalina, il affirme alors son désir de devenir humain, cédant "pour une heure d'amour" son immortalité. Remontant le temps jusqu'au principe créateur de toute chose, il demande au démiurge de le délivrer de son statut d'immortel mais celui-ci refuse. Luceafărul retournant alors sur terre trouve Catalina dans les bras d'un serviteur de sa maison : Catalin, et déçu, invective la jeune femme avant d'affirmer son indifférence. Voir aussi Thèmes concordants •

Luciférisme, diable

Hybris

Alchimie

Prométhée

Satanisme

La Bible Satanique

3) Satan

687


Satan vu par Gustave Doré. « Satan » (hébreu : ‫ ָׂשטָן‬Ša an ; koinè : Σατανάς Satanás ; araméen : ‫ צטנא‬Tzatanâ ; arabe : ‫ن‬YZ#[ Šay ān signifiant l'accusateur) est un terme dont les origines remontent aux fois abrahamiques, traditionnellement appliqué à une divinité nommée par le qualificatif de messager (aggelos en grec et "ange" en français), un démon, ou une divinité mineure dans de nombreux systèmes de croyance. Origines du concept Satan, figure chaldéenne empruntée par les juifs esclaves de Babylone qui ont assimilé le mot qui définit une fonction judiciaire (celle d'accusateur), ne nomme pas un dieu mais présente une divinité qui en assiste une autre dans le jugement du Job mythologique. Dans la Bible, le passage de Job présentant un Seigneur et un accusateur correspond à une scène de jugement réaliste. Le terme est employé en hébreu et signifie adversaire, comme un accusateur ou un procureur dans un tribunal hébraïque. L'hébreu ne connaît ce terme qu'en tant que nom commun, désignant une fonction, et non un être bien déterminé. Cependant, suite au vocatif utilisé par Jésus, Vade retro, satana ! (Matthieu, IV.10), Satan est devenu le nom propre « diabolique » du Diable. Improprement un nom d'ange lui a été attribué, celui de Samaël, ainsi que le rapportent de nombreuses traditions post-bibliques et hors de la Bible. Le nom des divinités juives comme Samaël, Raphaël, Michaël, Gabriel et les autres sont aussi chaldéens et sont eux des divinités physiques dotées d'un esprit, invisibles dans les hauteurs du ciel depuis la terre, cette terre sur laquelle ils viennent marcher selon la volonté d'Elohim. Le terme arabe qui renvoie à Satan est Šay ān (‫ن‬YZ#\)‫)ا‬. Il n'est pas un nom propre, mais désigne une certaine catégorie de créatures tentatrices. Dans le Coran, le principal tentateur est nommé Iblis, crée de feu, qui refuse de se prosterner devant Adam. Le diable a plusieurs autres dénominations en islam. Traditions judéo-chrétiennes Satan dans la Bible

688


Illustration de Gustave Doré de Satan vu par Dante Alighieri dans son La Divine Comédie. Les écritures hébraïques évoquent le satan à plusieurs reprises, et le nomment dans trois livres : le Livre de Job, le premier livre des Chroniques, et le Livre de Zacharie. Toutefois, contrairement aux chrétiens, les juifs n'associent pas le Na'hash au satan bien que celui-ci, ayant fomenté une rébellion contre Yahvé en Éden, pourrait être considéré comme son adversaire. La lutte entre Yahvé et ses fidèles d'une part, et du satan chaldéen et de ses partisans d'autre part est au cœur des Évangiles, se retrouvant peut-être dans les manuscrits de Qumran sous le nom de combat entre les Fils de la Lumière et les Fils des Ténèbres. Ce qui laisserait penser en hypothèse, hors tradition orale et en supposant un lien entre les Evangiles et les manuscrits de Qumran, que le satan est la représentation de l'accusation faite par cette fonction aux auteurs du regroupement choisi appelé le Nouveau Testament. Il est aussi connu par l'expression latine : Vade retro Satanas (« arrière, Satan ! ») extraite de Matthieu, IV.10 (Vulgate de Jérôme). Il est également décrit, essayant de tenter Jésus-Christ lors de son séjour dans le désert. Judaïsme Du fait du monothéisme strict, tel que l'enseigne la Torah d'Israël, l'autorité divine ne se partage pas et en ce sens le « diable » n'existe pas : il existe une instance appelée « le satan », avec l'article défini et un « s » minuscule parce que ce n'est pas un nom propre mais une fonction, dont l'objet est d'éprouver toute réussite afin de l'authentifier (voir par exemple le début du livre de Job où le satan participe à l'assemblée des anges). Il est tour à tour le tentateur, l'accusateur et l'exécuteur, mais en toute chose, c'est la seule volonté du Yahvé Un et Unique (selon la volonté d'un culte unique et non d'un dieu unique) qui est visée et qui en fin de compte se réalise.[1] Christianisme majoritaire Satan est traditionnellement associé à Belzébuth le dieu Baal (Seigneur des mouches) par les Pharisiens dans les évangiles et à Lucifer (porteur de lumière), un dieu romain, selon une interprétation, que certains disent erronée, d'un verset du livre d'Isaïe et pour laquelle Voltaire fait remarquer que Isaïe s'adresse au roi de Babylone et ne s'agit pas du dieu romain Lucifer,nommé aussi Méphistophélès au Moyen Âge. Satan n'a donc pas la faculté de changer d'apparence, de séduire et de terrifier. Les textes et les œuvres d'art (les tympans des cathédrales par exemple) le représentent sous des traits différents : le serpent qui tente Ève, n'est pas nommé par le nom de satan dans les passages de la Génèse, le personnage hybride mi-homme, mi-bouc médiéval (hérité du Pan antique), le dragon (combattu par l'archange Michel selon l'Apocalypse de Jean), le Léviathan... toutes ces représentations reproduites par des artistes ne sont peut être que l'accusation divine mythologique refoulée par certaines sectes d'origine juive qui n'acceptaient plus le pouvoir de la justice humaine de Rome par extension historique à Babylone. Au Moyen Âge, on imaginait que Satan présidait le sabbat des sorcières.

689


Témoins de Jéhovah D'après les Témoins de Jéhovah, Satan le Diable est un être bien réel. Il fut un ange créé parfait par Jéhovah, mais s'est rebellé contre lui en mentant à Eve afin qu'elle pèche contre Dieu. (Évangile de Jean 8:44) C'est Satan qui domine le monde actuellement (2 Corinthiens 4:4 ; I Jean 5:19) et qui est le chef des démons. Satanisme Le sataniste traditionnel croit en Satan qu’il considère comme Lucifer, le Porteur de Lumière. Il honore Satan comme une force de la nature et non un Dieu. Il pratique des rituels dans un but d’élévation spirituelle ainsi que pour faire avancer le royaume de Satan/Lucifer. Voir aussi •

Alchimie (chapitre "l'agent obscur")

Démon

Diable

Enfer

Iblis

Samaël

Fin de la citation. Dogme luciférien juddéen : précisions ! Je n’ai pas de preuves manucrites de ce que j’avance ici ! Mais j’ai réussi à glaner quelques informations à ce sujet. Voic en gros le dogme luciférien : Notons que dans le dogme luciférien judéen, Lucifer était le plus brillant des anges (L’Archange) – et le plus beau (peut-être une mauvaise traduction de « séduisant ») et Satan le fils de YHWE. Dans sa révolte contre le créateur, Lucifer aurait alors entrainé des anges à sa cause. Satan (dans ce dogme plutôt de nature divine qu’angélique) l’aurait alors suivit ! Les révoltés se seraient affrontés avec les anges de Dieu et auraient perdu cette guerre. Les âmes des perdants, immortelles, auraient alors été plongées dans un sommeil profond dans un premier temps. Alors qu’il aurait condamné Satan et Lucifer à la mort définitive, dans son infinie miséricorde, Dieu redonna une chance aux anges vaincus et qui avaient été trompés (séduits) par Lucifer. Il créa de nouvelles dimensions (galaxies) et les réincarna sur une planète : la Terre. Dans ce dogme, les humains seraient donc la réincarnation d’anges perdus auxquels Dieu donnerait une chance de rachat. Et la planète Terre un lieu temporaire qui fait office d’expiation et de purgatoire. Ce serait pour cela que Dieu serait si exigeant envers les humains et leur impose des conditions strictes pour ce « rachat » ! Mais Lucifer n’aurait pas stoppé sa tentative de rébellion et continuerait ce conflit sur Terre. Autoproclamé « Prince » de cette planète, il concurrence le Jésus des chrétiens et deviendrait ainsi le Messie d’un autre Dieu : Satan. Lucifer et Satan espèrent pouvoir échapper à la destruction, condamnation de Dieu (YHWH), sentence repoussée un temps par lui-même suite à une sorte de pari que Satan lui aurait adressé. En substance, Satan aurait parié qu’aucun humain ne suivrait Dieu et qu’avec le temps, tous se détourneraient de sa parole. C’est pour cela qu’il chercherait à tout pris, avec Lucifer, à nous plonger tous dans le pécher et, en premier lieu, à nous imposer sa « marque » et des conditions afin de nous y obliger !

690


Evidement, je vous résume là le dogme luciférien, dans les faits il s’énumère de façon bien plus hostile enver YHWH qu’il présente comme un Dieu mauvais à détruire et Satan, comme un Dieu bon ! Et les humains fidèles à YHWH : de simples marionnettes sur lesquelles les satanistes ont tous les droits ! Depuis les temps bibliques, on associe aussi le satanisme (sous d’autres appellations à l’époque) aux sacrifices rituels d’enfants et d’êtres humains. Que ce soit Baal, Moloch, … les cultes de ces dieux illustrent ce fait. Il existe aujourd’hui un culte satanique qui descend directement de ceux-ci mais dont on ne parle que rarement. Paradoxalement, c’est peut-être celui qui contient le plus d’adeptes dans le monde. Il s’agit de la fameuse secte luciférienne d’orgine juive cité de nombreuses fois dans ce livre et dont les Ophites auraient pu en être une des formes ou l’inspirer. A travers la société secrète des Illuminati, se déroule un culte luciférien en marge d’une doctrine inspirée par ce concept. Nous passerons sur les déviances qu’impose une telle pratique religieuse. Notons cependant que les sacrifices d’enfants y sont toujours d’actualité comme l’est aussi la pédophilie au sein de cette secte. Pour preuve de mes affirmations, je vous renvoie au visionnement du film de FR3 « viols d'enfants : la fin du silence » présent dans ce DVD n°2 et sur le site : http://www.dailymotion.com/related/x2mxtw_illuminatis-le-nouvel-ordre-mondial_politics/video/xy354_fr3tortures-denfants-et-sacrifices_events Vous pouvez aussi visionner les autres vidéos, dont celles de Pierre Gilbert et celles du père Regimbald qui abordent ce thème. Dans le Talmud, le luciférisme juif semble avoir réussi à faire passer quelques idées qui lui sont propres. C’est ainsi que les Goyim (non juifs) ont été déclassés du rang de l’humain à celui de bêtes. On peut donc tout leur faire - tout ce qui est interdit entre psudo-juifs (les seuls vrais êtres humains) dont le meurtre - sans risquer le courroux de Dieu. En plus, le concept Goyim sert d’exutoire au peuple juif et « explique tous ses tourments » : il leur faudra donc nous détruire et/ou nous soumettre. C’est une façon de les détourner du vrai plan de Dieu ! Ce satanisme hébraïque se démarque des autres par une série de faits particuliers : d’une part, il descend directement d’une tradition antique de l’époque de Sumer (temps des origines de la bible/5000 avant JC) ou le diable était appelé le « Serpent ». D’autre part, il s’inspire directement de la Thora et de la Bible dont il correspond à la parole inversée en sens de certains points et symbolismes. Ensuite, ce courant religieux cherche à réaliser les prophéties des trois grandes religions monothéistes, pour des raisons qui lui sont propres (probablement magiques), pour les manipuler et aussi pour impressionner. Et pour finir, ce dogme sataniste attend son propre messie que la bible nomme antéchrist dans l’Apocalypse, Messie qui ne serait pas Satan (puisque c’est leur Dieu), mais plutôt la réincarnation de Lucifer (l’Ange déchu). Tout cela fait du luciférisme juddéen le satanisme officiel, même s’il œuvre dans le plus grand secret. Pour d’autres, même au sein de la pensée pseudo-judaïque, le concept de Lucifer et Satan sont des égrégores : c'està-dire des forces matérialisées par la pensée émanée d’une croyance collective, mais qui n’existe pas réellement en soit. Mais à cela, l’Eglise vaticane officielle répond : « la plus grande victoire du diable est d’avoir réussi à faire croire qu’il n’existe pas » ! Personnellement, je vous affirmerais : « quelque soit le fait que les entités Lucifer et Satan existent ou n’existent pas, que le satanisme et le Luciférisme, quand à eux, existent bel et bien » ! Et cela « nous plonge dans un sacré merdier » (pardonnez moi ce terme) ! Dogme juif : Nous avons constaté que la judaïcité ne reconnaissait pas Satan en temps qu’entité mais plutôt comme « satan » en principe tentateur au service du divin. Pour autant, j’ai trouvé aussi de nombreuses contradictions à ce sujet, ce qui me laisse à penser que la religion juive est douée d’une pensée atypique qui n’a pas peur de « jongler » avec les contradictions, soit en les associants, soit en les opposants. Dans un texte (REVUE DES ÉTUDES JUIVES) téléchargé à la page : http://www.archive.org/stream/revuedestudesj38soci/revuedestudesj38soci_djvu.txt … j’ai constaté la précence de plusieurs de ces éléments contradictoires :

691


« … Ressuscité par l'ophianisme gnostique, le mythe du dragon s'est ranimé sur le sol juif, il est devenu « l'ancien serpent », qui apporta la gnose aux hommes. L'ancien serpent, l'antéchrist résume en lui toute l'apostasie, incarnée dans l'ophianisme, qui attire et enivre toute la terre. De la sorte, nous comprenons ces mots de l'Apocalypse : « Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui =. » De la gueule du dragon sortent des esprits de démons « qui font des prodiges et qui vont vers les rois de la terre et de tout le monde, afin de les assembler pour le combat du grand jour du Dieu tout- puissant … ». « … Avant de créer le monde, considéra le Messie et son œuvre, et qu'il cacha le Messie et sa génération sous son trône sacré. — Le Satan dit à Dieu : « Maître du monde, à qui appartient la lumière que tu tiens cachée sous ton trône sacré? » Dieu répondit : « Elle appartient à celui qui un jour te rejettera dans la confusion. » Là- dessus Satan demanda à Dieu: « Montre-le moi 1 » Et Dieu ré- pondit : « Viens et vois ! » Lorsque Satan l'aperçut, il fut saisi d'un tremblement, il tomba à terre et dit: « Pour sûr, c'est le Messie qui un jour me jettera moi et tous les princes des nations dans l'étang ardent de l'enfer, car il est dit * : « Il engloutira la mort pour jamais et le Seigneur essuiera les larmes de dessus tous les visages … » « … Ici nous trouvons sous une forme précise ce que l'Apocalypse nous présentait sans clarté et sans suite, du Messie caché sous le trône de Dieu et de son action de brûler l'antéchrist avec son puissant cortège. C'est là la vieille conception juive du Messie et de sa mission, et chacun pourra décider où est l'original et où est la copie. Il est hors de doute que l'antéchrist de l'Apocalypse et le Satan de notre Agada ne font qu'un. Il suffit d'une rapide comparaison pour s'en convaincre. Voici la description de l'Apocalypse : « Alors il y eut un combat dans le ciel; Michel et ses anges combattaient contre le dragon, et le dragon combattait contre eux. Avec ses anges; mais ceux-ci ne furent pas les plus forts. . . Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, qui séduit tout le monde, fut précipité à terre et ses anges avec lui. Alors j'entendis dans le ciel une grande voix qui disait : C'est maintenant qu'est venu le salut et la force et le règne de notre Dieu et la puis sance de son Christ; car l'accusateur de nos frères, qui les accu sait jour et nuit devant notre Dieu, a été précipité » …». « … Ainsi l'antéchrist est ici le dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan. Contre lui et ses troupes combat l'archange Michel avec ses légions célestes. Et lorsque se produisit la chute de Satan, il éclata une allégresse, « parce qu'avait été précipité l'accusateur de nos frères qui les accuse jour et nuit ». Chaque mot porte sa marque de tradition juive. D'après celle-ci, le chef des satans — nommé Samaël ' — le Satan par excellence, c'est le serpent. De même, les Ophites appelaient le serpent Samaël*. L'Agada décrit comme suit les rapports entre Samaël et Michel: « R. Yosé disait: « A qui doit-on comparer Michel et Samaël? A l’avocat et à l’accusateur qui sont devant le tribunal... Satan est l'accusateur, Michel prend la défense des mérites d'Israël^. » Toutes ces conceptions se retrouvent dans l'Apocalypse … ». Etc. … Il n’est en rien étonnant de trouver ici des propos que l’on pourrait d’emblée n’attribuer qu’à des chrétiens. C’est dans l’autre sens qu’il faut raisonner : les chrétiens des premiers temps ne sont avant tout que des juifs et ne peuvent donc qu’être inspirés par les écrits juifs et leur morale. Même « l’Apocalypse selon St Jean » est juive et fut ensuite adoptée par l’Eglise romaine comme texte non apocryphe. On a souvent tendance soit à oublier ce fait, soit à l’ignorer ! Conclusion : Les juifs reconnaissent bien le désire d’aversité à Dieu tout en concevant qu’elle est impossible du fait de la toute puissance du « maitre de l’Univer ». En revanche, ils ne communiquent pas sur ce sujet, en tout cas avec les chrétiens et les musulmans, au point que cela nous en est curieux. Cela est peut-être du au fait qu’ils assimilent le christianisme à une dérive gnostique de type ophianiste – donc un ramassis de mensonges et autres inexactitudes – inspiré par les seuls ophistes. Cela contredit pourtant le fait que les fameux ophistes s’opposaient aussi à une autre interprétation gnosticique assimilée à celle des premiers chrétiens. Je vous ai déjà avoué que je suis chrétien.

692


Par définition, si je crois en Dieu (YHVH le créateur de l’Univers), je crois fatalement à l’existence du mal et me dois d’y renoncer. Inversement pour les adeptes du satanisme religieux : s’ils croient en Satan, ils croient donc aussi en Dieu mais désirent lui désobéir et le combattre, s’y opposer. Une pure pensée inversée. Ces derniers propos me sont personnels : je ne les exprime que pour aider à la compréhension de ceux qui ne pensent pas comme moi et ne cherche nullement ici à faire du prosélytisme. Chacun est libre de penser comme il le veut, mais pas à mal, là je m’y oppose ! Oups, j’oubliais : il existe une version athée du satanisme (Lavey) ou l’homme est lui-même un dieu. Il pousse à l’égoïsme, la cupidité, l’orgueil, la réussite sociale, l’opportunisme … sur fond athée. Sayanim : (Se prononce Saillanime). D’après Jacob COHEN, les sayanim – informateurs en hébreu – sont des juifs de la diaspora qui, par « patriotisme », acceptent de collaborer ponctuellement avec le Mossad, ou autres institutions sionistes, leur apportant l’aide nécessaire dans le domaine de leur compétence. On parle alors de résau Sayanim. Ref. http://www.legrandsoir.info/LE-PRINTEMPS-DES-SAYANIM-editions-l-HARMATTAN.html Le recrutement se fait facilement dans les listes des associations et organisations sionistes. D’après le même auteur : « En France ils seraient près de 3000. Ostrovski, ex-agent du Mossad, estime leur nombre à 3000, rien qu’à Londres. On peut imaginer leur importance aux Etats-Unis. Mais le « réservoir » est infini. Si on associe le Bnai Brit (franc-maçonnerie juive internationale), la WIZO (organisation internationale des femmes sionistes), les organisations judéo-sionistes nationales, comme l’UPJF, l’UEJF, le CRIF… en France, ainsi que les sympathisants, on arrive facilement au chiffre de un million de juifs prêts à travailler pour le Mossad ». http://forumdesdemocrates.over-blog.com/article-interview-de-jacobcohen-auteur-de-le-printemps-des-sayanim-editions-l-harmattan-53662739.html Le Mossad recrute aussi ponctuellement au cas par cas : « Pour citer Victor Ostrovsky. Lorsque la France a construit une centrale nucléaire en Irak dans les années 70, des scientifiques irakiens étaient venus à Saclay pour se perfectionner. Le Mossad était bien sûr intéressé à les connaître pour pouvoir agir sur eux. N’importe quel autre service secret aurait eu besoin de moyens et de temps pour y arriver. Le Mossad s’est tout simplement adressé à un sayan qui travaillait à Saclay, et qui lui a fourni les dossiers complets. Après, c’était un jeu d’enfant de faire pression sur l’un d’eux ». http://forumdesdemocrates.over-blog.com/article-interview-de-jacob-cohenauteur-de-le-printemps-des-sayanim-editions-l-harmattan-53662739.html Et la propagande ... : « Les sayanim interviennent aussi et surtout dans les manipulations médiatiques. D’ailleurs le Mossad possède un département important, appelé le LAP, pour « guerre de propagande ». Il me revient un exemple historique. Rappelez-vous le film EXODUS. Il a réécrit l’histoire de 1948 et imposé la vision sioniste pour au moins une génération. En 1961, c’est le premier ministre israélien en personne qui a accueilli l’équipe du film à l’aéroport. C’est dire l’importance qu’on lui accordait … …Le cas le plus flagrant est celui du soldat israélien enlevé par le Hamas. Le réseau des sayanim à travers le monde a fait en sorte que son nom soit tellement matraqué que personne ou presque n’ignore son nom. Par ailleurs, son père a été reçu à plusieurs reprises par tous les dirigeants occidentaux, par le secrétaire général de l’ONU, par les autorités de l’Union européennes, de l’UNESCO, enfin le gratin mondial. Je rappelle qu’il s’agit d’un caporal d’une armée d’occupation. Quel autre prisonnier peut bénéficier d’une telle sollicitude internationale ? Et avoir son portrait géant sur l’édifice de la Mairie du 16e arrondissement ? …Il s’agit de faire pénétrer dans l’opinion internationale qu’Israël a un « otage » aux mains du Hamas. Cela fait oublier les 11 000 prisonniers palestiniens détenus dans les geôles israéliennes. L’écrasante majorité d’entre eux sont des prisonniers politiques, c’est-à-dire condamnés pour leur lutte pacifique pour l’indépendance. Rappelons qu’Israël est le seul pays « démocratique » au monde qui applique la détention administrative : pouvoir emprisonner n’importe quel citoyen sans avocat, sans jugement, sans motif, sans limitation dans le temps … ». http://forumdesdemocrates.over-blog.com/article-interviewde-jacob-cohen-auteur-de-le-printemps-des-sayanim-editions-l-harmattan-53662739.html Fin des extraites Au risque de lasser mes lecteurs, rappelons que ce ne sont pas tous les juifs qui adhèrent aux thèses sionistes et que beaucoup de membres de la diaspora juive, française ou non, refuseraient de collaborer politiquement avec Israël et

693


resteraient fidèles au pays dont ils ont la nationalité. Nous abordons là un facheux problème qui divise même les juifs entre eux ! Saynètes : D’après Wikipédia, « une saynète est une petite comédie bouffonne, à mi-chemin entre l’opérette et la chanson comique. Tiré du théâtre népalais, ce genre fut pratiqué en France à partir du XIXe siècle. Il pourrait être l'équivalent d’un intermède. Saynète est également un mot préconisé pour franciser le mot anglais sketch ». Scatologique : En rapport aux excréments. Schizophrène : 1) Malade atteint de schizophrénie. 2) Terme insultant s'adressant à toutes personnes sortant de la norme des critères sociaux de comportement ou de conception spirituelle de la vie. Très à la mode et très passe partout, pratique pour désigner toute personne qu’on dénigre au comportement atypique. Souvent usité à tord contre les toxicomanes et les fumeurs de joint pour parfaire le caractère marginalisant de leur état et souligner le coté toxique et destructeur des produits. C’est donc une insulte souvent injustifiée qui dénote les cotés ignorance et fantasmagorique de leurs utilisateurs. Schizophrénie : Maladie marquant une perte de contacte avec la réalité. Psychose délirante chronique caractérisée par une discordance de la pensée, de la vie émotionnelle, et du rapport au monde extérieur. Le terme schizophrène signifie « coupé en deux ». Il existe plusieurs types de schizophrénie : il est difficile d’un faire un résumé tant la pathologie est complexe à dépister et les symptômes de la maladie variés ! Il est parfois question de dédoublement de la personnalité, de sentiments de persécution, d’idées délirantes et récurrentes qui deviennent le but de la vie du sujet. Mais ce qui caractérise le plus cette maladie est la présence d’hallucinations (pas spécialement visuelles, mais auditives le plus souvent). Des troubles de la pensée se caractérisent par l’incapacité que connait le sujet, de faire une distinction entre la perception réelle et les illusions. Le sujet entend des voix qui le conseillent ou lui ordonnent, et plus rarement, il a l’impression d’être deux personnes dans un seul corps. Le pire, c’est quand ces « deux personnes » s’affrontent : on se retrouve dans le syndrome d’Hulk (bande dessinée : super héros de Marvel ou Bruce Banner partage son corps avec Hulk, un titan violent). Ce qu’on est sur, c’est qu’un schizophrène, au début de sa maladie n’est pas conscient de son état de malade. Ce qu’il vit tous les jours lui parait « normal » ! A contrario, c’est quand même une personne qui souffre et qui a besoin de soins. Cette pathologie est si difficile à cerner qu’il n’y à guère qu’un spécialiste qui, après avoir consulté le patient plusieurs fois et constaté au moins une crise, peut se prononcer sur la maladie. Autre chose : ces malades sont très rarement les violents ou les « Serial Killers » comme la télévision travaille à nous faire croire à travers ses films et feuilletons. Le mystère des origines de cette maladie ouvre les portes à toutes les formes de fantasmagories. Voici la fin du texte de la chanson « Dans mon monde du groupe Sniper (que vous trouverez dans le DVD (Data du DVD\MP3\02-sniper-dans_mon_monde.mp3). Ces paroles illustrent un peu ce qu’est la schizophrénie : [Blacko] « … Bienvenue dans mon monde rouge, jaune, vert Où l'homme devient, lion et porte une crinière Un monde parallèle sans barreaux ni frontières Un monde où les ténèbres sont aveuglées par la lumière Votre système m'a rendu schizophrène Je me suis fais une planète En rayant les chiennes, les hyènes et les gens malhonnêtes J'ai zappé la futilité, jeté la prise de tête Bâillonné et enchainé ma haine pour chanter à tue-tête C'est vrai que je suis un peu rêveur, médicalement parlant Je suis atteint par le syndrome de "Peter" Je vis dans mon monde car le vrai fait peur

694


Je ferme les yeux dans le métro, Regarde les gens, on dirait qu’ils pleurent Un petit reggae musique dans le walkman Et, à la place du béton, le lion voit sa savane De tour en tour, je vois le diable qui saute et qui ricane Il me suit, veut m'épuiser afin que ma foi se fane Dans mon monde, les oiseaux parlent et m'avertissent Ils disent "Crois en ton père, tu es son fils" Je suis bien dans mon monde et j'y resterai Je reviendrai dans le vrai pour me faire enterrer. » ! (*) Syndrome de Peter Pan, ou le refus du monde réel et la fuite dans un monde onirique ou imaginaire « fabriqué » pour faire office de refuge. Encarta a fait un bon article sur la schizophrénie. On y apprend en outre que les causes de la maladie ne sont absolument pas connues. Les spécialistes s’accorderaient sur le fait que ces causes puissent être multiples et que des facteurs traumatiques, biologiques, psychologiques, culturels et familiaux peuvent en être à l’origine ou en accentuer les symptômes. De récents travaux laissent à penser que cette maladie peut aussi avoir une origine génétique mais la composante héréditaire reste ici plus que jamais sujette à controverses. Les aspects culturels n’interviendraient que comme facteurs influençant les symptômes. Le délire à thème mystique, par exemple, est plus fréquent chez les personnes de culture chrétiennes que chez les autres. La schizophrénie serait l’expression d’une souffrance et d’un refus du monde tel qu’il est, un peu comme une soupape de sécurité qui « sauterait » dans une machine. Ce qu’on sait c’est que le cerveau des schizophrènes présente un taux anormal de dopamine, célèbre neurotransmetteur, et on a pu y mettre en évidence certains facteurs organiques communs liés à cette maladie. Une à deux personnes sur cent y sont sujettes au cours de leur vie. On ignore s’il y a plus de schizophrènes aujourd’hui, qu’à l’époque de Jésus Christ, par exemple. Quoi que des conditions difficiles d’existences puissent aussi, en théorie, être déclencheuses de cette « folie ». C’est une pathologie qui semble propre à l’homme puisqu’elle influe sur le déroulement de la pensée et sur la perception du monde qui entoure le patient. De là à en déduire qu’il puisse y avoir des degrés dans cette maladie et que nous sommes tous plus ou moins schizophrènes, il n’y a qu’un pas à faire. Ceux qui connaissent des épisodes violents de cette maladie sont en principes écartés par leur entourage. En fait, la personne malade a tendance à la fois à s’isoler et à être rejetée. Leurs propos semblent incohérents et les réactions à une émotion sont soit sans relief, soit inappropriées. Enfin, le schizophrène rabâche souvent les mêmes thèmes délirant, ce qui fait qu’il fatigue son entourage. Dans ce monde sans pitié, un schizophrène est même souvent victime de violences et de railleries. Il est conscient de sa différence et en souffre énormément. Encarta précise que : « Aucun catalogue de symptômes ne peut faire comprendre les dégâts occasionnés par la schizophrénie. C’est l’un des troubles mentaux les plus graves. Être incapable d’ordonner et de contrôler ses propres pensées, être isolé par une vision de la réalité totalement faussée et entendre des voix désincarnées représentent une expérience solitaire extrêmement effrayante ». En fait, une partie de la thérapie se fonderait sur la tolérance et l’amour qu’on peut leur apporter. Un schizophrène est capable de distinguer quelqu’un qui le respecte de ceux qui ne le font pas. Dans ce cas, la communication semble plus aisé : avec la confiance, la patience et le respect comme outil, on peut finir par lui faire comprendre qu’il est atteint de délires et de comportements mal perçus qu’il lui faudra corriger afin de pouvoir mieux s’épanouir socialement. Mais il n’existe actuellement pas de traitement miracle qui puisse le guérir définitivement et totalement de sa maladie. Enfin, pour clore cette définition, comme cette maladie n’est pas expliquée et touche le cerveau, les prohibitionnistes aux drogues, notamment pour le cannabis, se sont appropriés l’exclusivité de son explication : ce seraient les drogues et leur usage qui en seraient la cause, en interférant au niveau neuronal et en modifiant la proportion et le flux des neurotransmetteurs. Evidement, peu de spécialistes cautionnent cette théorie. Suite à quoi, on peut affirmer qu’il n’y a pas que les schizophrènes et les toxicomanes qui délirent ! Scion : (plusieurs sens) 1) Pousse de l’année.

695


2) Jeune branche ou partie jeune d’une branche destinée à être greffée (sens à appliquer ici). 3) Brin terminal, très fin, d’une canne à pêche. Sédatif : Substance qui calme la douleur, l’anxiété, l’insomnie, ou qui modère l’activité d’un organe. On parle d’action sédative. Sédation : Atténuation ou disparition des manifestations d'une maladie. Sédévacantisme : En principe, les querelles intenes de l’Eglise catholiques au sujet des rites et des légitimités n’intéressent pas les athées ou adeptes d’autres religions. Souvent, ces dites querelles aux origines obscures et complexes, ne sont pas comprises par les catholiques eux-mêmes. Et bien, il va falloir à tous un peu d’attention ici : Wikipédia nous détaille bien le sujet, même si c’est un peu long, et nous comprendrons toute l’importance d’un tel point de vue religieux dans la « Théorie du Complot ». En résumé : les lucifériens auraient réalisé en 1962 un véritable « coup d’état » au sommet de l’église catholique romaine. Il est intéressant de rappeler qu’en 1962 même, kennedy fut assassiné et que les Illuminati ont récupéré le pouvoir US et qu’ils ne l’ont pas relaché depuis ! Voici ce qu’en dit Wikipédia. Le sédévacantisme (de l'expression latine sede vacante, « le trône de saint Pierre étant vacant », utilisée entre la mort d'un pape et l'élection de son successeur) est une position religieuse tenue par certains catholiques, qui soutieennt que depuis la mort de Pie XII, le siège de Pierre est vacant et que, par voie de conséquence, Jean XXIII, Paul VI, JeanPaul Ier, Jean-Paul II et Benoît XVI ne sont que des usurpateurs. Diversité Le sédévacantisme actuel est un terme générique qui regroupe plusieurs tendances : Les sédévacantistes, qui ne sont pas tous du rite catholique romain, ne reconnaissent pas la légitimité et donc l'autorité des pontifes régnant à Rome actuellement en raison de leur défaillance dans la Foi catholique. Ils estiment que l'assistance du Saint-Esprit dont le Souverain pontife jouit le préserve de toute errance dans l'enseignement des vérités catholiques, ce qui d'ailleurs est un Dogme de Foi Catholique. Pour eux, la ratification des décrets du IIe concile du Vatican — en particulier celui sur la liberté religieuse Dignitatis humanæ — est incompatible avec la possession du Souverain pontificat puisque condamné infailliblement par Sa Sainteté Pie IX dans son encyclique Quanta Cura. Nostra Ætate, le nouveau Code de Droit canon qui aurait procédé à l'inversion des fins du mariages ainsi que de multiples actes (assise) sont considérés par les sédévacantistes comme scandaleux et relevant du schisme, de l'hérésie, de l'apostasie pour Paul VI, Jean-Paul I et II et Benoît XVI. Pie XII, ou Pastor angelicus, dernier Pape reconnu par les sédévacantistes Les sédévacantistes reconnaissent en Pie XII le dernier Pontife de la Sainte Église. La plupart émettent des doutes sur la légitimité de Jean XXIII. Le critère permettant de distinguer ceux qui admettent la légitimité de Jean XXIII est leur acceptation du Missel de 1962. En raison notamment de l'ambiguïté de l'encyclique Pacem in Terris et de certains témoignages prouvant son hétérodoxie; la majorité le rejette donc tout à fait et estime que son élection en 1958 est douteuse. Les sédévacantistes ne reconnaissent donc ni Paul VI ni ses successeurs, puisqu'ils enseignent l'hérésie, ce qui est impossible à un véritable Vicaire de Jésus-Christ. Les sédévacantistes complets et les sédéprivatistes On distingue habituellement les sédévacantistes complets qui considèrent celui qui est sur le trône de Pierre comme un imposteur. Ils se réfèrent aux écrits de saint Robert Bellarmin qui fut un grand défenseur de la papauté et qui écrivit différents traités, dont l'un est particulièrement célèbre et aimé des sédévacantistes complets : De Romano Pontifice. Les sédéprivatistes qui pensent que les successeurs de Pie XII sont papes matériellement, mais non formellement. Ces derniers (qu'on appelle aussi guérardiens ou cassiciacumistes) adhèrent à la Thèse de Cassiciacum, élaborée par le dominicain Guérard des Lauriers pour tenter d'expliquer l'actuelle vacance du siège apostolique. Pour certains, cette thèse serait battue en brèche par la bulle du Pape Paul IV Cum ex Apostolatus. La distinction philosophique introduite par cette thèse comporte aussi au moins un problème que ses défenseurs ne semblent pas pouvoir résoudre : celui que la matière du pape est, précisément, un homme catholique, de telle sorte que la possession

696


matérielle du Souverain pontificat — c'est le cas de celui qui aurait été élu et qui n'aurait pas encore prononcé son acceptation — n'est possible qu'à un catholique. Un non-catholique est, de part le droit divin et la constitution même de l'Église, absolument inapte aux suffrages de l'Église, et à plus forte raison à toute possession — même matérialité — d'un office ecclésiastique. D'autre part, comment celui qui n'est pas membre de l'Église pourrait en être la tête ? Syllogisme Le raisonnement sédévacantiste procède du syllogisme suivant : 1.L'Église catholique ne peut se tromper dans l'enseignement de la foi et des mœurs, dans la promulgation des rites liturgiques, de la discipline, du code de droit canonique, dans son magistère ordinaire, on ne peut le nier (majeure). 2.Or celui qui est assis sur le Siège de Pierre enseigne, défend et propage des choses condamnées antérieurement par l'Église (mineure). • donc ce dernier n'est pas un pape légitime. Certains s'appuient sur la bulle Cum ex Apostolatus du Pape Paul IV, qui énonce en 1559 : « S'il apparaissait (...) qu'un Souverain Pontife lui-même, avant sa promotion et élévation au cardinalat ou au souverain pontificat, déviant de la foi Catholique est tombé en quelque hérésie, sa promotion ou élévation, même si elle a eu lieu dans la concorde et avec l'assentiment unanime de tous les Cardinaux, est nulle, sans valeur, non avenue. » En effet, comment celui qui n'est pas membre de l'Église catholique pourrait en même temps en être la tête ? Génèse du sédévacantisme Les sédévacantistes considèrent le concile Vatican II comme une rupture avec la Tradition de l'Église : en effet, jamais un concile de l'Église catholique ne pourrait promouvoir des doctrines pernicieuses pour la foi, et antérieurement condamnées infailliblement donc à perpétuité. Jean-Paul II et aujourd'hui Benoît XVI sont unanimement rejetés par les sédévacantistes, qui les regardent comme des imposteurs, des usurpateurs et des hérétiques ainsi que des schismatiques. Des sédévacantistes étayent leur position par l'existence d'un plan, ou complot, ourdi par la Franc-maçonnerie et différentes sociétés secrètes, ayant pour but la destruction du pouvoir temporel et spirituel de la papauté. Ce complot fut très tôt dénoncé : Clément XII condamna la Franc-maçonnerie par la bulle In eminenti de 1738. D'autre part, des travaux comme ceux de l'abbé Augustin Barruel, « Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme », mirent au jour un grand nombre de documents inconnus jusqu'alors, tels des correspondances privées entre différents membres de la secte des Illuminés de Bavière. Les papiers secrets de la Haute Vente des Carbonari tombés entre les mains du pape Grégoire XVI évoquent des intentions perverses des Francs-maçons : « Vous aurez prêché une révolution en tiare et en chape, marchant avec la croix et la bannière, une révolution qui n'aura besoin que d'être un tout petit peu aiguillonnée pour mettre le feu aux quatre coins du monde. » La plupart des sédévacantistes se basent sur ces études pour renforcer leur thèse, ainsi que sur la notion d'infaillibilité du magistère de l'Eglise. En août 1971, le jésuite mexicain Joaquin Saenz y Arriaga publie un livre La Nouvelle Église Montinienne dont la conclusion est que le pape Paul VI avait fondé une nouvelle religion, distincte du catholicisme romain traditionnel. En 1973, il publie un autre travail, Sede Vacante où il affirme nettement que Paul VI, ayant versé dans l'hérésie, avait perdu son autorité papale en vertu de la bulle de Paul IV Cum ex Apostolatus reprise dans le code de droit canon de 1917. Les sédévacantistes s'appuient sur le secret de La Salette, pour justifier leurs positions[1]. Les écrits de Saenz donnèrent naissance au mouvement sédévacantiste, mené au Mexique par les pères Saenz, Carmona et Zamora, aux États-Unis par les Pères François E. Fenton et Burton Fraser, et en France par le Père Guérard des Lauriers (dominicain, qui a développé la thèse dite de Cassiciacum), le Père Barbara. Tous rejettent les réformes du concile vatican II. En conséquence, ils refusent aussi les nouvelles règles disciplinaires du Code de droit canonique de 1983, les nouveaux rituels, invalides selon eux, des sacrements promulgués par Paul VI, et tous les enseignements postérieurs au concile Vatican II.

697


Les sédévacantistes considèrent le rituel des sacres épiscopaux institué par Paul VI en 1968, comme tout à fait invalide, tout comme le nouveau rituel des ordinations sacerdotales ou de la « nouvelle messe » : ce qui ferait de « l'église conciliaire » une église de laïcs comme la secte anglicane, en rupture avec la Sainte Église Apostolique. Certains y ajoutent le rejet de certains enseignements antérieurs à la mort de Pie XII, comme les modifications apportées au rite de la Semaine Sainte entre 1955 et 1960, ou les réformes du Bréviaire entérinées par Saint Pie X, les considérant comme les prémisses du bouleversement des années 1970 et la marque des influences néfastes au sein de l'Église. Différences avec la Fraternité Saint-Pie-X Quoique réfractaires au conciliabule Vatican II, comme ils le nomment, les sédévacantistes ne sont pas pour autant favorables à la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX). En effet, si les origines des ces mouvements sont communes, la FSSPX refuse d'admettre la vacance du Saint-Siège, et fait de l'adhésion formelle aux thèses sédévacantistes un motif d'exclusion. Pour elle, il faut reconnaître l’autorité du pape régnant, sans pour autant lui obéir en tout et a fortiori le suivre dans ses erreurs. Pour les sédévacantistes, cette "politique" porte en elle une contradiction interne : pour l'évêque sédévacantiste Mgr Dolan,[2] « la FSSPX s'est opposée à l’apostasie conciliaire non pas avec une réponse vraiment catholique mais plutôt avec la réponse du jugement privé par lequel les doctrines, les décrets et les disciplines universelles de ce qu’ils pensent être l’Eglise sont sujets à leurs avis privés. » position qu'il estime condamnée par L'Eglise, notamment par la bulle Unam sanctam : "En conséquence nous déclarons, disons et définissons qu'il est absolument nécessaire au salut, pour toute créature humaine, d'être soumise au pontife romain." Mgr Ngô Dinh Thuc et le sédévacantisme L'archevêque de Hué, Mgr Pierre-Martin Ngô Dinh Thuc, fut le seul évêque de l'Église catholique romaine auquel on attribua avec persistance des sentiments sédévacantistes. En effet, les nombreuses consécrations épiscopales illicites, qu'il conféra à différents candidats sédévacantistes, pourraient le laisser penser. Cependant, différents éléments mettent en relief qu'il n'embrassa probablement pas les positions dont on[Qui ?] voudrait le faire l'ardent défenseur aujourd'hui : • En 1976, il est excommunié pour consécrations et ordinations illicites à Palmar de Troya près de Séville, • En 1978, il fait amende honorable, • En 1981, il est excommunié pour la consécration de Mgr Jean Laborie (de l'église latine de Toulouse), • En 1981 il consacre les prêtres Guérard des Lauriers O.P., Moises Carmona Rivera et Alfredo Zamora, à l'épiscopat, puis en 1982 il consacra les prêtres Louis-Irénée Boni f.c. et Jean-Gérard Roux f.c. Pour ces consécrations épiscopales, Mgr Thuc est publiquement excommunié par le Cardinal Joseph Ratzinger par un mandat de Jean-Paul II en 1983. Mais contrairement à Mgr Lefebvre, son nom n'a jamais été supprimé de l'annuaire pontifical qui recense les évêques catholiques. Malgré la déclaration dans laquelle il proclamait son sédévacantisme, Mgr Ngô Dinh Thuc continua à concélébrer occasionnellement avec l'évêque de Toulon dans le nouveau rite de la messe. • En 1984, quatre mois avant sa mort, Mgr Thuc fait amende honorable, exhortant Mgr Laborie à se rallier à Rome, ainsi que la communauté de Palmar de Troya (Espagne), où en 1976 lui-même avait consacré Mgr Dominguez ; ce dernier se proclama « pape » (Grégoire XVII) en 1978. Le père Guérard des Lauriers était prêtre dominicain, adviseur sur le dogme de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie, et ancien professeur renommé de l'Université pontificale du Latran à Rome. Le Père Guérard des Lauriers consacra à son tour quelques prêtres sédévacantistes ou sédéprivationistes. Deux évêques particulièrement connus sillonnent l'Amérique et l'Europe en conférant les ordres sacrés : Mgr Daniel Lytle Dolan et Mgr Donald Sanborn de l'association sacerdotale Instauratio Catholica. Leurs lignées respectives remontent aussi à Mgr Thuc. Toujours aux États-Unis en 1993 l'évêque-émérite catholique de Arecibo (Porto Rico), Mgr Alfredo José Isaac Cecilio Francesco Méndez-Gonzalez C.S.C. consacra le père Clarence Kelly à l'épiscopat pour la Fraternité Sacerdotale Saint

698


Pie V (SSPV). La FSSPV est une fraternité de quelques prêtres sédévacantistes, originellement issus de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X créée par Mgr Marcel Lefebvre. Cette FSSPV maintient un séminaire près de New York. Fin des temps D'autres tel que le diacre Vincent Zins, renvoyé du séminaire de la Fraternité Saint Pie X pour son comportement, pensent que nous sommes à l'aube de la venue de l'antéchrist, qui arriverait, selon les commentaires des Pères de l'Église, dans une période où l'Église serait sans chef, et où le Saint Sacrifice de la Messe aurait cessé faisant écho aux Saintes Ecritures. La restauration aurait lieu après la chute de l'antéchrist, et Dieu accorderait, une période plus ou moins longue de paix et de prospérité pour l'Église, où les hommes auraient le temps de faire une ultime pénitence avant le Jugement général de l'humanité, et la fin des temps. Notes et références 1.↑ (en) site sédévacantiste sur « les prédictions de fin des temps de la Vierge Marie » 2.↑ Conférence de Mgr Dolan Voir aussi Bibliographie Thèses sédévacantistes • sur la vacance du Siège apostolique auteur collectif, Carmel Sancta Maria, 4790 Reuland 143, Belgique, 332 pages • L’Eglise éclipsée ? Auteur collectif, les Amis du Christ Roi, éditions Delacroix, B.P. 18, 35430 Chateauneuf, 298 pages. • Petrus es tu ? Abbé Fransceco-Maria Paladino, éditions Delacroix. Liens internes • Catholicisme traditionnel • Crise moderniste • Rite tridentin • Conclavisme Liens externes • Site sedévacantiste • Centres de Messes • Site de la revue Sodalitium • News: sedevacantism (en) • Eclipse of the Church (en) • Sédévacantiste, pour rester catholique Sépale : Chacune des pièces du Calice d'une fleur (sortes de petites feuilles entourant la partie de la fleur qui sera la future graine). Ils sont généralement verts chez les Dicotylédones (aux fleurs sans pétales). Ils entourent le bouton floral et, sauf exception, évoluent peu par la suite (sortes de pétales atrophiées). Sépaloïdes : En forme de Sépales.

699


Sevrage : Action d'interrompre la prise d'une substance ayant crée une pharmacodépendance. On dit « sevrage block » lorsqu’il est soudain et sans assistance médicale. Il existe plusieurs autres formes de sevrages, soit progressifs, soit médicalement assistés. "Shisha": Herbe (herbacées en général), en hébreux antique. Terme adopté par la langue arabe pour désigner le cannabis. "Shitman": Terme argotique, utilisé dans le langage toxicomane pour désigner un fumeur de Haschich (plus particulièrement). Siccative : Se dit d’une substance huileuse ou liquide qui se polymérise plus ou moins rapidement à l’air et finit par sécher et durcir. Siccatif (un…) : C’est est un produit qui facilite le séchage des peintures et des vernis. Certaines substances comme l’huile de chanvre et de lin, sont d’elles-mêmes siccatives. Ne pas confondre avec « durcisseur » ou « catalyseur », substance rajoutée qui provoque une réaction chimique destinée à durcir une pâte ou un liquide (lui changer son état moléculaire). Siècle (Club Le …) : Le Siècle, dont l’existence fut avouée par Martine Aubry, se présente comme un simple club de réflexion dont le but serait d’ouvrir le dialogue entre des membres d’horizon sociales et politiques différentes. Mais, on lui reproche d’une part une origine maçonique, et d’autre part, le fait que ces dicussion et leurs contenus, se passent hors contrôle démocratique. Enfin, le dernier reproche – et non des moindres : cette promiscuité entre puissants, hommes et femmes politiques, industriels, banquiers et médias – et le secret qui scèle leurs entretiens pourrait soit favoriser des compromissions dans le meilleur des cas soit carrément favoriser la corruption dans la pire des hypothèses. Pourquoi mettre en place de telles réunions-dinners, alors qu’elles pourraient avoir lieu en toutes transparences dans les structures démocratiques existantes ? Voici ce qu’en dit Wikipédia dans la page web http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Si%C3%A8cle Le Siècle Domaine d'activité Politique, Économie Création Personnes-clés Siège

1944 Georges Bérard-Quélin (fondateur) Paris,

France

Le Siècle est un club, fondé en 1944 par Georges Bérard-Quélin[1], réunissant des membres influents de la « classe dirigeante » française. On y retrouve des hauts fonctionnaires, des chefs d'entreprises, des hommes politiques de droite ou de gauche, des syndicalistes, ou encore des représentants du monde de l'édition et des médias de premier plan. En 2005, le Siècle comptait 580 membres et 160 « invités » qui attendaient une décision sur leur demande d’admission [1]. Chaque dernier mercredi du mois les membres du Siècle se réunissent à l'Automobile Club de France, place de la Concorde à Paris [2]. Présidents du club • Alof de Louvencourt : 1944-1950 • Ludovic Tron : 1950-1966 • Pierre Moussa : 1966• Denis Kessler Quelques membres du Siècle • Martine Aubry (première secrétaire du PS) [3]

700


• Claude Bébéar (ancien PDG d'AXA) [1] • Daniel Bouton (ancien directeur du Budget, ancien Président de la Société générale)[4] • Thierry Breton (ancien ministre des Finances et grand patron)[1] • Emmanuel Chain (journaliste, producteur pour la télévision) [1] • Jean-Marie Colombani (journaliste, ancien président du Monde)[1] • Claudio Jhovanny II Bertarelli (homme d'affaires et héritier des fondateurs de MerckSerono, membre du groupe Bilderberg et très proche parent de Sir Evelyn de Rothschild)[1] • Bernard Boulito (Heinz et Asics)[1] • Jean-François Copé (ancien ministre du Budget)[1] • Michèle Cotta (journaliste, ancienne directrice de France2)[1] • Anne-Marie Couderc (Hachette Filipacchi Médias)[1] • Stéphane Courbit (homme d'affaire)[5] • Teresa Cremisi (Flammarion) [6] • Rachida Dati (maire du 7e arrondissement de Paris et députée européenne)[7] • Renaud Denoix de Saint Marc (ancien vice-président du Conseil d'État, membre du Conseil constitutionnel)[1] • Richard Descoings (directeur de l'Institut d'études politiques de Paris)[8] • Laurent Fabius (ancien premier ministre)[1] • Antoine Guichard (ancien PDG du Groupe Casino)[9] • Jean-Yves Haberer (ancien PDG du Crédit lyonnais)[9] • Anne-Marie Idrac (femme politique, ancienne PDG de la SNCF et de la RATP) : viceprésidente de l'association Le Siècle en 2008[10] • Claude Imbert (journaliste Le Point)[1] • Odile Jacob (éditrice)[1] • Denis Jeambar (directeur des éditions du Seuil)[1] • Laurent Joffrin (journaliste et directeur de publication Libération)[1] • Lionel Jospin (ancien premier ministre) [1] • Serge July (ancien PDG de Libération)[1] • Étienne Lacour (secrétaire général du Siècle)[1] • Alain Lambert (ancien ministre du budget)[1] • Corinne Lepage (avocate, ancienne ministre de l'Environnement)[11] • Maurice Lévy (PDG de Publicis)[1] • Jean-Marie Messier (écarté poliment après le scandale Vivendi)[1] • Nicole Notat (présidente de Vigeo et ancienne dirigeante de la CFDT)[1]

701


• Christian Noyer (ancien directeur du Trésor, Gouverneur de la Banque de France)[12] • Michel Pébereau (président de la BNP Paribas)[1] • Patrick Poivre d'Arvor (journaliste et ancien présentateur télévisé TF1)[1] • Alain de Pouzilhac (ex-PDG d'Havas)[1] • David Pujadas (journaliste et présentateur télévisé, France 2)[1] • Jean-Pierre Raffarin[1](ancien premier ministre) • Édouard de Rothschild (banquier et homme d'affaires)[1] • Nicolas Sarkozy (sixième président de la Ve République et ancien ministre et président de l'UMP)[1] • Louis Schweitzer (ancien président du conseil d'administration de Renault, ancien président de la HALDE)[1] • Dominique Strauss-Kahn (ancien ministre des Finances, Directeur général du FMI)[1] • Marc Tessier (ancien président de France Télévisions)[1] • Julien Kouchner (directeur général de l'Agence CAPA)[13] Autre source 2008 L'article de publication la plus récente, dans La République des Lettres de janvier 2008, cite comme membres du Siècle : • Hélène Ahrweiler, • Martine Aubry, • Claude Bébéar, • Eric Besson, • Robert Badinter (démissionnaire), • Antoine Bernheim, • Pierre Bilger, • Michel Bon, • Bernard Boulito, • Thierry Breton, • Arlette Chabot • Emmanuel Chain, • Françoise Chandernagor, • Jean-Pierre Chevènement, • Bertrand Collomb, • Jean-Marie Colombani, • Jean-François Copé,

702


• Michèle Cotta (première femme acceptée en 1983), • Anne-Marie Couderc, • Teresa Cremisi, • Rachida Dati, • Etienne Davignon, • Renaud Denoix de Saint-Marc, • Richard Descoings, • Bertrand Eveno, • Laurent Fabius, • Luc Ferry, • François Fillon, • Louis Gallois, • Franz-Olivier Giesbert, • Élisabeth Guigou, • Anne-Marie Idrac, • Claude Imbert, • Odile Jacob, • Philippe Jaffré (décédé depuis), • Denis Jeambar, • Laurent Joffrin, • Lionel Jospin, • Serge July, • Bernard Kouchner, • Pascal Lamy, • Jean-Christophe Le Duigou, • Noëlle Lenoir, • Maurice Lévy, • André Lévy-Lang, • Lisette Mayret, • Jean-Marie Messier (écarté poliment après le scandale Vivendi), • Alain Minc, • Simon Nora, • Nicole Notat,

703


• François Nourissier, • Michel Pébereau, • Jean Peyrelevade, • Sylvie Pierre-Brossolette, • Bernard Pivot, • Patrick Poivre d'Arvor, • Alain de Pouzilhac, • David Pujadas, • Jean-Pierre Raffarin, • Jacques Rigaud, • Edouard de Rothschild, • Simone Rozès, • Nicolas Sarkozy, • Olivier Schrameck, • Louis Schweitzer, • Ernest-Antoine Seillière, • Yves-Thibault de Silguy • Anne Sinclair, • Dominique Strauss-Kahn, • Marc Tessier, • Jean-Claude Trichet, • Hubert Védrine, • Gérard Worms, • Benjamin Durocher, Bibliographie • Les Clubs de réflexion et d'influence 2006-2007, Pierre-Emmanuel Moog, Groupe Express Edition, 366 pages, ISBN 2-84343-364-9. • Anne Martin-Fugier, « Le Siècle » (1944-2004), Un exemple de sociabilité des élites, Vingtième Siècle n°81, 2004. • Emmanuel Ratier, Encyclopédie politique française, tome II, 2005 • Emmanuel Ratier, Au cœur du pouvoir : Enquête sur le club le plus puissant de France, Facta, 1996, 590 p.

704


Notes et références 1.

↑ a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o, p, q, r, s, t, u, v, w, x, y, z, aa, ab, ac, ad, ae, af, ag et ah Frédéric Saliba, « Le pouvoir à la table du Siècle », dans Stratégies, no 1365, 14 avril 2005, p. 49 [ texte intégral ]

2.

↑ Timing de la soirée : De 20h à 21h, un apéritif ; A 21h, le dîner (groupes de 7 ou 8 autour d'un chef de table qui organise le débat et à évite les apartés) ; 22h45, prolongement de la soirée au bar.

3.

↑ Le Siècle

4.

↑ V° Daniel Bouton, in , Encyclopédie politique française, 2005, Emmanuel Ratier

5.

↑ Le Canard enchaîné, n°4668, 14 avril 2010, page 7.

6.

↑ Faits & Documents n°113 2001

7.

↑ Entretien Claude Askolovitch, "Je vous fais juges", Grasset, Paris/Casablanca, été 2007, et V° Rachida Dati, in Encyclopédie politique française, 2005, Emmanuel Ratier

8.

↑ Notice de Richard Descoings sur le site de l’Organisation de coopération et de développement économiques

9.

↑ a et b V° Jean-Yves Haberer, in Encyclopédie politique française, 2005, Emmanuel Ratier

10. ↑ Fiche d'Anne-Marie Idrac sur le site du Premier ministre. 11. ↑ V° Corinne Lepage, in , Encyclopédie politique française, 2005, Emmanuel Ratier 12. ↑ V° Christian Noyer, in , Encyclopédie politique française, 2005, Emmanuel Ratier 13. ↑ «Les 100 qui tirent les ficelles » Technikart numéro 138 p 43 Liens externes •

Le pouvoir à la table du Siècle, article du journal Stratégies

Le Siècle, club de rencontres des élites françaises, article de la République des Lettres

Fin de l’article. A voir la vidéo du DVD n°4 de cette encyclopédie qui traite du Siècle. On y comprend que ce club noyaute tous les principaux média du PAF (Paysage Audiovisuel Français). Ce qui corrobore indirectement les affirmations que ces médias seraient au service des élites et de l’ultra-libéralisme. Un des choses qui retient la plus grande attention : on y retrouve des hauts fonctionnaires, nottament dans la direction du Club, alors que de part ailleur on nous bassine avec le « devoir de réserve » dont ils doivent faire preuve. Que font des fonctionnaires au sein de réunions secrètes qui relient la hautes finance à des leaders d’horizons variés. Le Siècle serait l’axe central entre la gauche et la droite, entre les syndicats et le patronnat, un exemple de stabilité politique pour une élite qui agirait de connivence de façon occulte afin de laisser au peuple l’illusion de la démocratie. C’est donc un lien qui nous relie avec la « Théorie du Complot Mondialiste » Sirupeuse : Se dit d'une solution liquide qui à la consistance lourde du sirop, avec peu de fluidité. Sisal : Agave du Mexique dont les feuilles ont des fibres qu’on utilise pour faire des sacs, des cordes. Ces fibres n’ont ni la finesse, ni la solidité de celles du chanvre, la corde qu’on en tire est rugueuse et cassante et ne peux pas être tissée avec finesse (en faire des vétements). Sinsemilla : (ou sin-semilla ou encore sin semilla) Mot d’origine espagnole signifiant « sans semence » ou « sans graines ». Technique de culture du chanvre, non ensemencé (les plantes mâles sont toutes détruites), en provenance

705


du Mexique et de la Californie. De part ce fait, les plantes fournissent des fleurs bien plus grosses et produisent plus de résine. La raison provient du phénomène suivant : l’énergie d’habitude absorbée par la fabrication des graines, devient disponible au reste de la plante. Celle-ci, en manque de descendance, l’utilise pour renforcer la fabrication de fleurs dans le but d’augmenter les chances de pouvoir capturer du pollen. Cette technique est utilisée tant par les chanvriers producteurs d’Huile Essentielle que par les planteurs d’un chanvre destiné à utilisation plus illicite. Leur but étant le même : produire des plantes avec le plus de fleurs possible, donc le plus de résine possible. A noter que cette technique est impossible dans les pays producteurs (ou régions productrices) de chanvre soit à fibre, soit à haschich. Car dans ce cas, l’atmosphère y est saturée de pollen (les chanvriers laissent pousser les mâles et ne s’embarrassent pas de ce détail) ce qui fait que tout chanvre femelle y poussant produit forcément des graines, limitant ainsi son processus de floraison.. Sionisme : A l’origine, un mouvement juif qui s’est organisé pour la création de l’Etat d’Israël. L’histoire du sionisme est complexe, c’est un mouvement très divisé et soumis à une adversité multiple, rude et active. En outre, son destin a été suspendu au résultat de plusieurs guerres. Pas la peine de s’étendre outre cette présentation : je vous ai placé tout le long de la 7e partie de mon encyclopédie, un dossier assez complet sur le sionisme. Je vous conseille d’en faire l’étude avant de vous prononcer car personne, sioniste ou antisioniste, ne devrait prétendre l’être avant d’avoir appris le contenu d’un tel dossier. Mais ce n’est pas la structure passée du sionisme qui nous intéresse ici, mais son avenir. Certains l’accusent d’avoir évolué vers une forme totalitaire et criminelle, basée sur le complot, qui ne vise ni plus ni moins la domination mondiale totale. En clair, Israël ne leur suffirait plus, le territoire régional non plus : ce serait la planète entière qu’ils désirent. Pour autant, il ne faut pas confondre le sionisme avec le peuple juif. C’est la porte ouverte à toutes les dérives xénophobes. Dans un premier constat, on peut penser que la résultante du sionisme actuel est l’aboutissement d’une vision d’extrémistes religieux juifs. Mais dans une étude plus approfondie, on s’aperçoit que la situation est beaucoup plus complexe que cela et que le sionisme est essentiellement structuré par des athées ou des adeptes d’une autre religion que le judaïsme : le luciférisme. Ceux qui se cachent derrière la force économique qui structure et finance les actions du sionisme, ne dissimulent plus leur appétence pour le satanisme. Ils n’ont donc rien à voir avec la religion juive sinon qu’ils en sont issus et en pratiquent les dogmes inverses. Leur religion est basée sur l’affrontement de deux dieux : Satan et Yahvé. Satan y est le « gentil dieux », chef de file d’une « révolte » contre Yahvé incarnant forcément le rôle du dieu tyrannique, despotique et « méchant ». Le sionisme est donc une manipulation, fruit de cette secte satanique, destiné à fédérer la force du peuple juif réparti tout autour du globe, dans une lutte occulte pour asservir le genre humain « Goyim ». Le sioniste investit dans beaucoup d’efforts, d’agent et de temps pour faire croire qu’il incarne le judaïsme. - Son arme ? La Banque qui lui donne les moyens de dominer, corrompre et influencer progressivement les sociétés des humains. - Ses moyens ? L’infiltration, la manipulation, les mensonges et la patience et la possession de la quasi-totalité des grands medias pour réaliser ses œuvres.. -Son but ? Asservir les Goyim (rendre impossible toute révolte), les affaiblir et en réduire fortement le nombre et imposer un pouvoir totalitaire lié à une fausse religion sur un modèle des plus antiques. Un système binôme ultra capitaliste pour eux et ultra communiste pour nous (les Goyim). C’est la théorie appliquée de la thèse/antithèse politique (leur combat stérile) et de leur synthèse (l’aboutissement). A travers l’étude de cette encyclopédie, vous avez du comprendre que ceux qui sont derrière le sionisme encouragent et entretiennent l’antisémitisme car il leur permet de manipuler les juifs et de rester au sein de ce peuple comme une force politique importante. Car il leur est fondamental de pouvoir canaliser en permanence la force de ce peuple. Le sionisme serait donc un concept d’union de deux pensées : une religieuse et une politico-économique. Cette dernière servirait de moyens aux services de la première. Il s’agit de faire en sorte qu’arrive le règne d’Israël sur tous

706


les peuples pour répondre à un passage de la Thora, présent dans la Bible, où Dieu leur affirme qu’ils détruirons, ou mettrons en esclavage, tous leurs ennemies. Le « Peuple élu » se doit donc de régner sans partage sur Terre ! On ne peut pas parler de sionisme sans aborder l’antisionisme. En dépit de sa complexité structurelle, le sionisme se matérialise sous la forme d’un simple intervenant politique. En ce sens, il peut être critiqué et dénoncé dans ses conséquences comme toutes forces politiques autres peuvent l’être. Il n’y aurait donc rien d’anormal ou d’illégitime d’être antisioniste, cela rentre dans le cadre démocratique. Nous parlerons donc dans ce cas d’antisionisme réaliste par opposition à celui qui va suivre. Il existe donc une autre forme d’antisionisme, plus xénophobe, qui reprend l’idéologie antisémite d’extrême droite. Il y est question de haine contre les juifs sans distinction, dont le but caché est de provoquer le génocide juif et aussi d’imposer un pouvoir fort sur Terre. Les mêmes grandes lignes que celles du sionisme, mais cette fois contre les juifs. Cette ressemblance n’est pas fortuite : les anti-Illuminati non antisémites soupçonnent cette « récupération xénophobe » être directement orchestrée et financée par Ordo ab Chao. D’une part pour nuire à l’antisionisme réaliste, leur seul opposant pouvant représenter un danger politique et d’autre part, pour nous diviser et attirer ailleurs nos attentions. Il s’agit en outre, de créer l’amalgame « antisioniste = antisémite » au sein des masses. Cela apporte aussi de la haine, ce qui est leur fond de commerce (Ordo ab Chao) et ce genre de manipulation est leur signature. Enfin, tous ces efforts pour voiler la vérité témoignent d’une volonté à demeurer dans l’ombre (gouverner de façon occulte). Car si le fait d’agir de façon cachée est leur grande force, c’est en même temps leur plus grande faiblesse. Henry Ford l’avait dit à peu près en ces termes : « Heureusement que les gens ne comprennent rien aux affaires bancaires sinon il y aurait assurément une révolution avant demain matin ». S’ils détiennent déjà la plus grande partie des pouvoirs planétaires, les Illuminati (ce serait un pléonasme de rajouter ici sioniste) désirent maintenant le pouvoir terrestre officiel. Ils attendent tout simplement que nous soyons prêts (nous les Goyim) à accepter (par capitulation) un procédé technologique de contrôle (la bio-puce). Toutes les agressions que nous allons désormais subir sont orchestrées pour nous contraindre à cette capitulation. Vous l’aurez compris, le sionisme est en guerre contre le genre humain. Il ne l’est pas devenu, il est la guerre par nature. Pourtant, il n’existe pas en temps que tel, c'est-à-dire un concept politique privilégiant l’hégémonie des juifs sur Terre : c’est un instrument politique qui cache une autre forme de pouvoir, plus égoïste encore, doté d’une plus redoutable ambition. Au final, Juifs et Goyim seront tous victimes de l’avènement mondial d’Ordo ab Chao. Un pouvoir de type pharaonique avec une religion imposée, un « Dieu vivant » comme leader (leur Messie), une classe sacerdotale régnante avec tous les délires vicieux, criminels et meurtriers qui en découleront (comme les sacrifices humains). Comme jadis dans la période antique, la classe dirigeante vivra en marge des peuples, avec sa propre éducation, ses propres codes et rites, ses propres lois. Tout leur appartiendra, de même que la vie de leurs sujets à qui ils imposeront une forme exacerbée de communisme. L’ensemble des humains sera géré comme on gère du bétail en fonction du besoin de charge de gestion. Nos seules raisons d’existence seront de servir la classe dirigeante … ou de mourir pour leur distraction et leur plus grand plaisir. Il existe toute une foule de preuves qui expliquent la plupart des événements politiques, sociaux et industriels que nous n’arrivons pas à comprendre autrement que par l’explication sioniste. Mais ces preuves sont interdites de communication et, combattues et déformées de toutes les façons possibles (médias, tribunaux, littérature, censure, …). Je vous en ai fourni dans ce livre une bonne partie ainsi que toute la bibliographie de base , liens et références nécessaires pour se faire un point de vie constructif sur la question. S’il n’aboutira pas la fin du monde, le sionisme appliqué représentera assurément la fin de la Liberté et un retour de 5000 ans en arrière dans les mentalités. Avec tout son lot de morts, de souffrances et d’injustices …. Avec moi, vous conviendrez que ces gens là n’en sont point : ce sont des monstres ! Skunk : Variété de Cannabis très odorante issue d’Amérique du nord. Son succès, outre son odeur et son goût particulier, vient des faits qu’elle s’adapte bien à nos latitudes plus tempérées (y fournit pas mal de T.H.C.) et offre un rendement supérieur aux autres variétés en poids de têtes quand elle est cultivée (eau + engrais). Elle a été adoptée et développée aux U.S.A. ou elle reste aujourd’hui l’herbe d’extérieur la plus populaire. Mutée à la colchicine, sélectionnée et poussée au maximum de ses possibilités végétales, cette célèbre plante a donné une autre sous variété non moins célèbre : la Super Skunk. Plus forte en T.H.C et en résine que son “ancêtre”,

707


poussant plus vite, donnant plus de branches, donc de têtes, c’est une plante presque “artificielle” répondant aux “normes hollandaises” en matière de marché et d’une forte demande à satisfaire. “Taillée sur mesure” pour la culture sous lampe, elle donne cependant d’excellents résultats en extérieur en France. Bon nombre des variétés de Chanvre à T.H.C. qui poussent illégalement sous nos climats contiennent des gènes Skunk (pour les caractéristiques que nous venons de lire) accompagnée de gènes de plantes à cycle court (fleurissant plus tôt) issues du Liban ou de souches afghano-tibétaines. Socioculturel : Relatif aux structures sociales et à la culture qui contribue à les caractériser. Sociopathie : Voici ce qu’en dit Wikipédia : Personnalité antisociale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une personnalité antisociale est un trouble de la personnalité qui est souvent caractérisé par une tendance générale à l'indifférence vis-à-vis des normes sociales et aux codes culturels ainsi qu'aux émotions et aux droits des autres, et par un comportement impulsif. Le terme de trouble de la personnalité antisociale est utilisé par le DSM-IV tandis que l'Organisation mondiale de la santé s'y réfère par le terme de trouble de la personnalité dyssociale. On appelle généralement sociopathes les personnes diagnostiquées avec ce trouble (et parfois abusivement psychopathes, alors que ce trouble de la personnalité est différent). Par extension, le terme est parfois utilisé voire revendiqué pour désigner des personnes se plaçant volontairement en marge de la société, tels que les punks. Introduction La sociopathie est considérée comme un trouble de la personnalité dont le critère principal d'identification est la capacité limitée, pour les personnes montrant les symptômes du trouble, à ressentir les émotions humaines, aussi bien à l'égard d'autrui qu'à leur propre égard. C'est ce qui peut expliquer leur manque d'empathie quand ils sont confrontés à la souffrance des autres, témoignant d'une incapacité à ressentir l'émotion associée à l'empathie ou la souffrance. Dans l'approche de beaucoup de praticiens de la psychologie, de l'aide sociale ou du droit (côté défense), toute personne adoptant des comportements de prédation et/ou de violence relève de la sociopathie. Il s'agit d'un débat à la fois scientifique, philosophique et politique. D'autres approches, notamment en éthologie appliquée à l'espèce humaine, certains chercheurs (dont Konrad Lorenz, ainsi que beaucoup de behavioristes états-uniens) estiment que les personnes adoptant des comportements de prédation et/ou de violence ne le font pas forcément par manque d'émotion ou d'empathie (les séducteurs et les manipulateurs n'en manquent pas), mais par choix narcissique, en vertu du principe du plus grand plaisir et/ou de la plus grande facilité ou rentabilité. D'autres spécialistes de l'éthologie humaine, toutefois, tels Boris Cyrulnik, nuancent ces points de vue. Un comportement de recherche du risque et d'usage de drogues peut aussi être un moyen d'échapper à un vide émotionnel intérieur. La rage dont font preuve certains sociopathes, de même que l'anxiété associée à certaines formes de trouble de personnalité antisociale, peut être vu comme la limite de la capacité à ressentir des émotions. Le diagnostic du trouble de la personnalité antisociale est plus courant chez les hommes que chez les femmes même si on dénombre plusieurs cas chez la femme depuis quelques années.[1] La recherche sur le sujet a montré que les individus ayant un réel trouble de la personnalité antisociale sont indifférents à la possibilité de leur propre douleur physique ou d'une quelconque punition, et ne montrent aucun signe de crainte quand ils sont menacés de souffrance. Diagnostic Le trouble de la personnalité antisociale et le concept proche de psychopathie peuvent être évalués et diagnostiqués par l'entretien d'examen, des questionnaires et des témoignages de collègues et de la famille. Le PCL-R est l'une des références pour diagnostiquer la psychopathie parmi la population mâle.

708


Critères de diagnostic (DSM-IV-TR) Le DSM-IV (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders), un manuel très utilisé pour le diagnostic de divers troubles du comportement et maladies mentales, définit le trouble de la personnalité antisociale comme un motif pervasif d'indifférence et d'invasion des droits de l'autre depuis l'âge mental de 15 ans, indiqué par trois ou plus des signes suivants : 1.incapacité à se conformer aux normes sociales quant aux comportements licites, avec des arrestations répétées ; 2.impulsivité, ou incapacité à prévoir ; 3.irritabilité et agressivité, indiquée par des conflits et agressions physiques ; 4.dédain complet pour la sécurité de soi ou des autres ; 5.irresponsabilité chronique, indiquée par l'incapacité à tenir des engagements soutenus ou d'honorer des obligations financières ; 6.absence de remords ou de culpabilité, indiquée par l'indifférence ou la recherche systématique d'excuses plausibles pour avoir blessé, maltraité, trompé ou volé autrui. Le manuel liste également les critères nécessaires suivants : • Il y a trace de désordres comportementaux remontant à avant l'âge de 15 ans ; • La fréquence du comportement antisocial n'est pas limitée à des épisodes de manie ou de schizophrénie. Critères de diagnostic (ICD-10) Le chapitre V de la dixième révision de l'ICD offre un ensemble de critères pour diagnostiquer le trouble de la personnalité dyssociale. Trouble de la personnalité dyssociale (F60.2), habituellement remarqué à cause d'une disparité flagrante entre le comportement et les normes sociales usuelles, caractérisé par : • dédain froid envers les sentiments des autres, • attitude flagrante d'irresponsabilité et d'irrespect des règles, normes sociales et engagements pris, • tolérance très faible à la frustration et seuil faible à la décharge de l'agressivité, y compris par la violence, • incapacité à ressentir la culpabilité ou à profiter de l'expérience, en particulier des punitions, • tendance marquée à rejeter la faute sur les autres, ou à rationaliser des excuses plausibles, pour des comportements amenant le sujet en conflit avec la société. Il peut aussi y avoir une irritabilité permanente associée. Un désordre comportemental pendant l'enfance et l'adolescence, quoique parfois absent, peut renforcer le diagnostic. Causes La cause du trouble n'est pas connue, mais des facteurs biologiques et génétiques[réf. nécessaire] pourraient être en cause. La maltraitance pendant l'enfance ou l'exposition à la violence en bas âge peut aussi compter. Des antécédents de ce trouble du comportement dans la famille augmentent la probabilité de développer le trouble. Un nombre de facteurs environnementaux présents au domicile, à l'école et dans les lieux de vie, comme une atmosphère très stricte à la maison ou à l'école, peuvent aussi y contribuer. Robbins (1996) a découvert une incidence plus élevée des caractéristiques sociopathiques et de l'alcoolisme chez les pères d'individus atteints du trouble de la personnalité antisociale. Il a aussi

709


découvert que, dans une même famille, les hommes avaient une incidence plus élevée, tandis que les femmes montraient une incidence plus élevée du trouble de somatisation à la place. Bowlby (1944) a observé une relation entre le trouble de la personnalité antisociale et la distanciation maternelle pendant les cinq premières années de la vie. Les Glueck (1968) ont observé que les mères d'enfants développant le trouble montraient généralement une absence de discipline cohérente et d'affection, et une tendance anormale à l'alcoolisme et à l'impulsivité. Ces facteurs contribuent tous à l'échec de la création et du maintien d'une relation familiale stable établissant une structure et des limites au comportement. Les études sur les adoptions confirment le rôle des facteurs génétiques comme environnementaux dans le développement du trouble. Les études sur les jumeaux indiquent aussi une part d'héritabilité du comportement antisocial et ont montré que les facteurs génétiques sont plus importants chez les adultes que chez les enfants ou les adolescents antisociaux, pour lesquels les facteurs environnementaux sont prédominants. Symptômes Les caractéristiques communes aux personnes atteintes du trouble de la personnalité antisociale incluent: • Des démêlés récurrents avec la justice • La tendance à violer les droits d'autrui (propriété, intégrité physique, sexuelle, émotionnelle ou légale) • Un comportement agressif, souvent violent • Des difficultés à garder un emploi • Un sentiment permanent d'agitation ou de dépression (dysphorie) • Une incapacité à supporter l'ennui • L'indifférence envers la sécurité de soi ou des autres • Une enfance montrant des désordres comportementaux • Un comportement superficiel de séduction • L'impulsivité • L'absence de culpabilité Les gens atteints du trouble de la personnalité antisociale ont souvent des problèmes avec les figures d'autorité. Fréquence Une enquête nationale utilisant les critères du DSM-III-R a montré que 5,8% des hommes et 1,2% des femmes risquaient de développer le trouble à n'importe quel moment de leur vie. Dans les établissements pénitentiaires, le pourcentage est estimé à un maximum de 75%. Les estimations de fréquence calculées d'après les critères de diagnostic clinique donnent des résultats variant entre 3 et 30% suivant les caractères prédominants des populations étudiées, comme les populations carcérales (qui incluent des criminels violents). De même la fréquence du trouble est plus élevée chez les sujets suivant un traitement de sevrage de l'alcool ou d'autres drogues que dans le reste de la population, ce qui suggère un lien entre la dépendance et le trouble. Signes précurseurs potentiels Bien que le trouble ne puisse être diagnostiqué formellement avant l'âge adulte, il existe trois signes précurseurs du trouble, connus sous le nom de Triade MacDonald, qui peuvent être détectés chez certains enfants. Ces signes sont des périodes inhabituellement longues d'énurésie, la cruauté envers les animaux, et la pyromanie. On ne sait pas quelle proportion d'enfants montrant ces signes développent

710


plus tard le trouble de la personnalité antisociale, mais ces signes sont souvent trouvés dans le passé des adultes diagnostiqués. La valeur prédictive de ces signes ne peut pas être établie sans évaluation du nombre d'enfants qui ne développent pas le trouble. Ces signes sont aujourd'hui inclus dans le DSM-IV sous la rubrique du désordre comportemental. Un enfant qui montre les signes précurseurs du trouble de la personnalité antisociale peut être diagnostiqué comme ayant un désordre comportemental ou un trouble de défiance oppositionnel. Tous ces enfants ne développent pas le trouble. Notes 1.

↑ Rapport sur les maladies mentales au Canada, Agence de la Santé Publique du Canada

Voir aussi •

Psychopathie

Fin de l’article. Soins palliatifs : Se dit d’un médicament utilisé, qui ne lutte pas contre la maladie dont souffre un sujet, mais qui en atténue les symptômes indésirables et/ou ceux provoqués par la thérapie. Solvanomane : Néologisme - n’existe pas dans les dictionnaires (mais association logique), usager chronique d’une toxicomanie aux solvants. Très destructeur pour les muqueuses et le cerveau. En outre, la plupart des colles et solvants sont cancérigènes. Somatique : Qui concerne uniquement le corps (par opposition à psychique). Sommités fructifères : Excroissances terminales des branches du sommet de la plante, où se situ les fleurs femelles et les graines réunies en infructuescences. Sorcellerie (histoire de la) : pour expliquer ce thème, il est bon de faire un topo complet sur la question. D’autant que le sujet abordé ici se rattache en de nombreux points à celui des drogues. De plus, on peut transposer ici, une partie de cette étude du passé de la sorcellerie, pour expliquer des phénomènes de sociétés plus modernes. L’actuelle répression des drogues, comme celle du terrorisme, à l’image de jadis feu maccarthisme, ne sont que des « chasses aux sorcières » ! Introduction : L’histoire de la sorcellerie, c’est avant tout celle des pratiques magiques attribuées à des catégories sociales marginales que les pouvoirs ecclésiastiques et civils on tôt fait de combattre. Mais c’est aussi l’étude de croyance et de peurs qui ont transformé les sociétés médiévales au point d’influencer leur évolution. L’étude de cette question renvoie principalement à l’histoire de la construction européenne et a son folklore qui entoure tous le mythe de la sorcellerie. La sorcellerie des peuples primitifs, si elle n’est pas à sous estimer ou à déconsidérer ici, aurait plutôt sa place dans l’étude du chamanisme. 1) La sorcellerie de part le monde : La science anthropologique démontre que la croyance en des pratiques magiques et en des forces surnaturelles ont toujours existés chez tous les peuples. Même nos sociétés modernes ne se sont pas débarrassées de ces vieilles superstitions : on assiste à un renouveau des pratiques de voyance, de médiumnité et des dérives à tendance sataniques. La sorcellerie serait donc un fait de civilisation, une réponse collective nourrie par le désespoir de peuples exposés à de multiples problème (guerres, famines, épidémies, catastrophes naturelles, …), cause d’angoisses.

711


Il y aurait deux sorcellerie : une blanche (positive) et une noire (négative). Dans la première on peut y assimiler les chamans lorsqu’ils tentent de soigner leurs patient par des rites magiques ou en communiquant avec les esprits ou les désenvoûteurs. Dans la seconde, toutes personnes qui par le concourt d’un artifice magique (invocation de forces ou de démon, filtres, drogues …) désirent nuire à autrui pour une quelconque raison ou acceptent les préceptes démoniaques afin d’en tirer profit (guérison, puissance, argent, …). Par le passé, dans le nord de l’Europe, le terme sorcier était indifféremment utilisé pour désigner toute personne pratiquant la magie, qu’elle soit noire ou blanche. Aujourd’hui, l’ensemble de l’occident ne s’en sert que pour désigner l’adepte du coté sombre de la magie. Les adeptes de la magie blanche préfèrent se désigner comme magiciens. Toutefois, le terme sorcier est indifféremment employé pour désigner celui qui pratique la magie chez les peuples primitifs d’aujourd’hui, qu’il aide, soigne, asservit ou tue ! Ceux qui possèdent des dons de médiumnité, de soins, ou de sourciers sont parfois mal vus et appelés sorciers (ou sorcières). Pourtant, pour peu que ces dons existent vraiment, ils échappent totalement au contexte de la sorcellerie car d’une, ils ne peuvent pas servir à mal, et de deux, étant par nature des dons, ils ne nécessitent aucune invocation, philtres ou drogues pour s’exercer. Ensuite, il y a tout ceux qui possèdent une connaissance plus ou moins poussée sur les plantes mais qui sortent du cursus officiel (botanique, médecine et pharmacie). Les communs du mortel se méfient fortement de ces gens qu’ils appellent « sorciers ou sorcières » car la connaissance des plantes offre un réel pouvoir chez ceux qui la détiennent, pouvoir potentiellement susceptible de nuire ! Enfin, il y a surtout beaucoup de charlatans et de « petits malins » qui cherchent à faire profit de la douleur, de l’ignorance et de la crédulité de certains. J’ignore s’il existe vraiment de réels sorciers ou des magiciens, mais ce que je peux affirmer c’est que les escrocs sont légion dans ce domaine. Si l’Eglise officielle, en son temps, interdisait et punissait les pratiques magiques, et tout le culte païen qui les entourait, ce n’est plus le cas aujourd’hui, bien que cela continue à être perçu comme malsain ou tabou. 2) De la sorcellerie antique aux premières persécutions. Dans l’antiquité, les augures et les devins faisaient foison. Toutefois, il s’agissait de personnages qui exerçaient des fonctions religieuses officielles. En Grèce comme à Rome, les pratiques occultes étaient sévèrement réprimées. Semble t’il que ces sociétés ont voulu régenter le problème de la sorcellerie plutôt que de le combattre, ce genre de pensée devant être récurant à cet époque. Malgré le respect que je leur dois, il faut avouer qu’ils avaient un savoir encyclopédique limité, nos ancêtres … avec une fâcheuse tendance à tout rattacher ce qu’ils ne comprenaient pas à de la magie ou à une intervention des dieux. Puis vint l’ère chrétienne, et la bible qui annonce « Tu ne laissera pas vivre la sorcière » (Exode, XXII, 18). Rome est morte depuis bien longtemps. En Europe, de nouveaux Etats se forment. Les guerres et les calamités se succèdent. L’église se met alors à organiser des corps de curés exorcistes et à mener une politique de « dès-païennisation » en imposant même ses fêtes comme pâques et la toussaint. Commence lors aussi les premières persécutions contre le « démoniaque » dans lequel on assimile tout ce qui fait peur et n’est pas expliqué.

712


Dans un premier temps, les légendes et rites païens se superposent avec ceux chrétiens et cohabitent plus ou moins. Car la christianisation est d’abord le fait de la classe dirigeante, le paganisme étant majoritaire au sein des peuples, surtout ceux francs, celtes et germains. Vint alors l’Europe médiévale où émerge le personnage du sorcier, détenteur de savoir et pouvoirs, et jeteur de sorts. C’est l’épopée arthurienne qui s’est transformée en comtes pour enfants, illustrant les exploits de héros, mais aussi de bons et mauvais sorciers et sorcières. Par la suite, le nombre de chrétiens augmentant, l’Eglise se dotait de nouveaux pouvoirs et les prêtres luttaient contre les cultes païens et la sorcellerie y fut assimilée. A cette époque, les prêtres prêchent la guerre au paganisme et l’Eglise amende les contrevenants. Rejeté par l’Eglise, la sorcellerie devient marginalisée de fait. Toutefois, elle semblait apporter des réponses aux malheurs qui se sont mis à s’abattre sur les populations de l’époque. Le manque d’explications rationnelles à des phénomènes comme la peste ou l’argotisme, a poussé les peuples à se retourner vers d’autres interprétations. Sorcellerie et diableries sont vite montrées du doigt et le pouvoir, avant tout clérical, laissaient faire, voire encourageaient, les débordements violents qu’ils jugeaient expiatoire. La recherche de boucs émissaires devint une pratique systématique à chaque catastrophe. Les victimes étaient châtiées d’autant plus facilement qu’ils n’appartiennent pas pleinement à la communauté. La science, qui a depuis expliqué grand nombre de ces phénomènes, a beaucoup contribué au déclin de l’impact de la sorcellerie sur nos sociétés modernes, tout autant qu’à l’arrêt de sa persécution. 3) Du Moyen-âge à nos jours : La « chasse aux sorcières » est une expression qui, avec toute sa connotation de sens figuré, est devenue très populaire pour désigner toute persécution illégitime de boucs émissaires. Et, ce n’est pas pour rien : il est plus que probable qu’en plus de trois siècle de répression intense et féroce, pas une des personnes qui furent châtiés ou brûlées, après avoir avoué leur crime sous la torture, ne fut réellement sorcier ou sorcière. Les pratiques et coutumes de peuples germaniques et celtes furent les principales visées, mais la persécution s’étendit aussi dans toute l’Europe : les grandes épidémies d’argotisme, et les grandes pestes qui y ressemblent, devinrent « les preuves » irréfutables d’une activité infernale sur terre. Le XVe siècle voit l’avènement du christianisme en Europe. La sorcellerie est combattue sous toutes ses formes au point d’être un sujet qui préoccupe plus que celui des guerres ou de la politique. D’ailleurs, ces deux derniers sujets, et les autres maux, ne peuvent logiquement que découler du premier puisqu’il provient du Mal, de Satan lui-même. On torture donc et exécute à loisir, au nom de la cohésion sociale, pour canaliser phobies et envies de révolte d’un peuple à bout de misère et d’effroi. Toutes les grandes erreurs politiques sont « gommées » au nom de ce tour de « passe-passe » machiavélique, procédé bien rodé qui sert d’exutoire aux foules. Cette série de persécution ne prendra fin qu’au XVIIIe siècle. Ce pernicieux système est d’abord combattu au sein même de l’Eglise : des groupe charismatiques de sainteté et de savoir, comme les Jésuites par exemple, mais aussi des évêques et nombre de curés, s’indignent de telles bêtises et mauvaises pratiques faites au nom d’une religion qui ne doit être qu’amour.

713


Ce faisant, l’Eglise se réhabilite d’une partie du mal qu’elle à causée. Elle participa donc à ce qui a contribué au changement des mentalités et des consciences qui a permis au peuples de sortir du Moyenâge. Au niveau civil, de grands noms interviennent contre l’Inquisition et ses pratiques, mais aussi des penseurs, des écrivains et surtout des philosophes, qui trouvent dans la science, un allié inattendu dont les découvertes récentes démontent unes à unes toutes les théories liées à la sorcellerie et le satanisme. Nous reparlerons de tout cela plus en profondeur un peu plus loin. L’image de la sorcière et du satanisme médiévale sont bel et bien mort … mais pour ressusciter sous une forme plus moderne. Au milieu du XIX siècle sévie dans les grandes villes et dans la haute société, un mouvement spirite français (occultisme et ésotérisme), qui se généralise vite au reste de l’Europe. Bien qu’il se singularise de la sorcellerie classique, ce mouvement s’intègre particulièrement bien à cette dernière si on en compare les causes qui en sont à l’origine. Mais la campagne reste la plus encrée dans la forme traditionaliste qui perçoit la sorcellerie. Les rebouteux, sourciers, magnétiseurs et marginaux sont encore parfois l’objet de persécutions et endossent toujours le rôle de boucs émissaires. La littérature populaire et enfantine colportait encore, par le biais de leur imagerie, la vision de « la sorcière satanique qui enfourchait sont balais, fabriquait des filtres et des potions, lançait des sorts et participait à des sabbats ». Il faut reconnaître que, les peuples de base de cette époque, majoritairement ruraux, sont peu instruits, voire illettrés et que l’ignorance est un des moteurs de ces croyances. L’illustration des livres a plus participé au développement de l’imaginaire populaire que les textes de ces derniers qui n’étaient pas ou peu lu dans la réalité. La première moitié du XXe siècle vit le déclin progressif de l’occultisme et le recul du concept de sorcellerie dans les campagnes, mais avec un petit pic au moment de la première guerre mondiale. Mais après la seconde guerre mondiale, un renouveau massif est enregistré, sous une forme plus moderne et évoluée il est vrai ! L’Eglise de Satan est fondée en 1966 (San Francisco et, les cercles de magie noire côtoient les traditionnelles pratiques de sorcellerie : marabouts, sorciers vaudous, etc. Voyants et médiums, dont le nombre s’agrandit sans cesse, vont jusqu’à être sollicités par les politiciens et par la Police, tranchant net avec la persécution de jadis et légitimant presque des pratiques devenues professions. Aujourd’hui, on retrouve de temps en temps les intervenants de ces pratiques en tribunaux. Mais ce n’est jamais pour en faire le procès dans un cadre général : l’incriminé étant la plupart du temps jugé pour des faits d’escroqueries ou d’abus de personnes. La loi n’interdit pas de se constituer chaman, voyant, médium … et tout un chacun peut en faire sa profession, avoir pignon sur rue, diffuser son adresse et ses coordonnés téléphoniques … Internet a même aidé à la généralisation de la voyance et de la médiumnité. L’encyclopédie Encarta reconnaît : « (qu’) En définitive, par son intensité, sa violente répression et son folklore, la sorcière européenne, de la fin du Moyen Âge au début du XVIIIe siècle, a particulièrement marqué l’histoire et nécessite de ce fait une étude plus approfondie ». Ce que nous allons faire !

714


3) L’influence de la sorcellerie sur la construction européenne : Extraits de l’Encyclopédie Microsoft Encarta :

3.1 3.1.1

L’accusation de sorcellerie, exutoire des angoisses collectives Émergence de la sorcellerie à la fin du Moyen Âge

« La sorcellerie européenne naît, d’une part, d’une révolte religieuse et correspond à la transmission orale de religions antiques et du culte nocturne voué aux divinités vaincues par le christianisme ; d’autre part, elle est issue d’une révolte sociale, caricaturant les usages sociaux et parodiant les rites du catholicisme. Elle émerge donc au contact de l’hérésie dans les années 1420-1430, dans les régions où se sont réfugiés depuis le XIIIe siècle les vaudois, disciples de l’hérétique Pierre Valdo. Accusés de blasphèmes, de messes noires, de cannibalisme, de meurtres rituels — à l’image du meurtre des enfants qu’ont utilisé les autorités de Rome à l’égard des chrétiens, qui l’ont eux-mêmes retourné contre les juifs —, les hérétiques subissent les stéréotypes de l’exclusion qu’inventent à leur encontre les clercs pour noircir leur image. C’est ainsi que la chrétienté, déchirée par les hérésies (cathare dans le Sud-ouest, vaudoise dans le Sud-est), puis par la rupture issue des réformes religieuses du XVIe siècle, impose la chasse aux sorcières comme une réponse aux angoisses religieuses du temps. De plus, par le retentissement et l’écho qui en est fait, les grands procès politiques des XIVe-XVe siècles (Templiers, 1308-1314, Jeanne d’Arc, 1431, Gilles de Rais, 1440) qui utilisent l’accusation de sorcellerie pour masquer d’autres intérêts véhiculent des récits, des pratiques et des images que chacun va faire siens. La croyance en cette sorcellerie démoniaque se répand à partir de la fin du XVe siècle. L’image des sorcières s’affine et se propage, puisant dans les légendes et croyances antiques — de la littérature romaine et de la mythologie germanique — pour donner naissance à l’image folklorique de la sorcière. À la même époque se mettent en place les instruments juridiques de la grande chasse de ces « sorcières ». En décembre 1484, le pape Innocent VIII, en étendant le pouvoir de deux inquisiteurs officiant entre Cologne et Mayence, fonde la charte constitutive de la chasse aux sorcières. Deux ans plus tard, l’éditeur strasbourgeois Jean Prüss imprime avec grand succès le Marteau des sorcières (Mallus maleficarum), un manuel destiné aux inquisiteurs et recensant toutes les pratiques magiques. À la suite de cette publication, les traités et théories démonologiques se multiplient, diffusant auprès des élites l’idée même de la sorcellerie.

3.1.2

Apogée de la sorcellerie : XVIe-XVIIe siècle

Deux grandes vagues de répression se succèdent et diffèrent dans leur ampleur et selon les régions géographiques touchées — particulièrement le nord de l’Europe (du Brabant à l’Allemagne rhénane, en passant par le Luxembourg et la Bourgogne) et quelques poches méridionales, tels la Guyenne, le Béarn et les vallées alpestres de l’Italie du Nord. Ailleurs, la chasse aux sorcières est sporadique, comme en Normandie ou dans le Bassin parisien, voire en grande partie inexistante (Espagne, Bretagne). La première vague (entre 1480 et 1520) fait un nombre limité de victimes et est surtout le fait des tribunaux inquisitoriaux. La seconde vague (de 1580 à 1680 environ) se fait à l’initiative des tribunaux civils qui portent la répression et la sévérité à un niveau jusqu’alors inégalé. Si l’on distingue deux

715


grands moments dans cette répression, il ne faut pas pour autant omettre de signaler que la chasse prend des allures de bouffées locales, nées de la forme aléatoire des dénonciations. Les poursuites contre les sorcières sont d’abord le fait de grands juges comme Henri Boguet, Jean Bodin (Démonomanie des sorciers, 1580), Nicolas Rémy (juge et procureur général de Lorraine qui envoie au bûcher 3 000 personnes entre 1530 et 1612), de Lancre et d’Espagnet (juges au parlement de Bordeaux qui terrorisent le pays de Labourd en 1609). En Italie, la cour romaine allume des bûchers dans le sud appauvri de la péninsule. En Allemagne, on estime à 30 000 le nombre de victimes entre le début du XVIe et la fin du XVIIe siècle. Au XVIIe siècle, tous les pays d’Europe connaissent des « épidémies » de sorcellerie. De très nombreuses affaires de possessions et de diableries sont découvertes dans les couvents de femmes où se mêlent délires pseudo-mystiques et hystérie. Parmi les grandes affaires françaises, citons celles des brigittines de Lille (1613-1614), des ursulines de Loudun (1632-1634, où la mise en cause d’intellectuels comme le prêtre Urbain Grandier soulève les premières oppositions à la répression), de Louviers (1643-1647), de Méautis en Normandie (1661-1672), de Hocque (1687-1691) et surtout celle des Poisons qui se distille dans les plus hautes sphères politiques (1679-1682). En Angleterre, la révolution de Cromwell coïncide avec une formidable explosion de sorcellerie dont Cromwell lui-même est l’un des plus farouche pourfendeur. La sorcellerie gagne même la côte américaine de la Nouvelle-Angleterre quand éclate l’affaire des sorcières de Salem (*1) (1688-1692) .

3.1.3

La fin de la sorcellerie ?

Peu à peu, les oppositions aux procédures expéditives des procès se multiplient. Des Jésuites, comme Frédéric Spee en Allemagne, œuvrent pour mettre fin à la persécution des sorcières. Des pasteurs réformés sont relayés dans leur combat par des laïcs, comme Cyrano de Bergerac et son ironique Discours contre les sorciers (1652) ou Nicolas Malebranche dans son œuvre majeure, De la recherche de la vérité (1674). Pour beaucoup, la sorcellerie devient une superstition née de l’ignorance et de l’avidité et, au milieu du XVIIe siècle, l’archevêque de Reims dénonce les « petits juges subalternes [qui] condamnent à mourir sur simple conjoncture ». Le dernier supplice en France est infligé en 1718 : le feu des bûchers recule devant le siècle des Lumières. (*1) Aparté : qui n’était en fait, qu’un épisode d’épidémie d’argotisme avec son lot collectif d’hallucinations. (*2) Aparté : il faut savoir que la science naissante, commence à expliquer nombre des énigmes qu’on attribuait jadis à tord, à de la sorcellerie (comme, par exemples, les épidémies d’argotisme et l’action des drogues et poisons sur le corps). La fin de la chasse aux sorcières est le signe d’une évolution de la société où s’affirment des élites formées à une nouvelle rationalité (*2). Au XVIIIe siècle, les procès de sorcellerie ne concernent plus que des empoisonneurs, des devins, des alchimistes, des charlatans. Le sorcier a perdu ses terribles pouvoirs et Satan se plie à la galanterie du siècle en devenant une jeune et jolie femme dans le Diable amoureux de Jacques Cazotte (1772). Si Mme de Montespan a prêté son corps à des messes démoniaques, Mme de Pompadour ne consulte plus qu’une diseuse de bonne aventure qui lit l’avenir dans le marc de café. La sorcellerie est devenue

716


un « passe-temps » que l’Encyclopédie définit comme « une opération magique honteuse ou ridicule attribuée stupidement par la superstition à l’invocation et au pouvoir des démons ». Les sorcières font place aux cartomanciennes et autres voyantes, le sorcier devient un escroc et le diable un attrape-nigaud pour abuser de la crédulité publique. Après être devenue une figure libertine au XVIIIe siècle, la sorcière inspire le romantisme : Smarra ou les Démons de la nuit de Charles Nodier, 1821 ; Notre-Dame de Paris de Victor Hugo, 1831 ; l’Ensorcelée de Barbey d’Aurevilly, 1854 ; la Sorcière de Jules Michelet, 1862. Même si la superstition persiste, le sorcier est devenu un anachronisme. Son souvenir demeure vivace, particulièrement pour effrayer les enfants : la figure de la sorcière est un ressort de la terreur dans les contes, les livres, les films et les dessins animés (comme la belle-mère de Blanche-Neige).

3.2 3.2.1

L’impitoyable machine judiciaire L’Église, l’Inquisition et les magistrats

La férocité à l’égard de la sorcellerie naît du constat que le crime de sorcellerie est considéré comme le plus abominable qui soit dans une société où personne ne songe à remettre en question son adhésion à la religion chrétienne. Dans cette logique, le sorcier est un hérétique, mais surtout un apostat. Et puisqu’il commet son crime en toute conscience, le tribunal ne peut donc avoir de pitié à son égard. L’interprétation de la sorcellerie européenne est surtout connue des historiens et chercheurs par les traces qu’en a laissé la répression. D’abord constitué dans le milieu de l’Inquisition, le mythe de la sorcellerie est diffusé et repris par les magistrats et les juges civils. D’ailleurs, à partir du XVe siècle, l’Inquisition n’a plus de responsabilité dans la répression de la sorcellerie et ce sont les hautes justices (tribunaux seigneuriaux et royaux, parlements) qui, bien qu’aidées par les instances ecclésiastiques, prennent le relais de la chasse aux sorcières. Puis au XVIIIe siècle, à la suite des instances séculières, l’Église cesse peu à peu ses poursuites. Elle considère alors les sorciers comme des malades, voire des possédés contre lesquels elle requiert l’exorcisme, dont la forme et l’usage sont fixés dès 1614.

3.2.2

Le déroulement des procès

Le procès de sorcellerie a le plus souvent pour origine une dénonciation de voisinage mettant en cause une crise des relations interpersonnelles quand l’exaspération d’une communauté rencontre l’oreille complaisante d’un juge. Celui-ci procède alors à l’information qui vise un fait ou une personne et entraîne une enquête appelant les témoins à comparaître. Indices et présomptions, plus que preuves réelles, suffisent pour procéder à l’arrestation car, le sorcier étant maudit, le juge n’a aucune précaution à prendre pour extirper des aveux — ce qui légitime la torture. Or, tout argument est retenu pour condamner : du simple tremblement de l’accusé à la pratique de l’ordalie. Une fois l’interrogatoire clos, a alors lieu un procès ordinaire (aux peines pécuniaires) ou extraordinaire (aux peines afflictives, infamantes, voire à la peine de mort) selon la qualification requise pour le crime commis.

717


Comparaissant devant la cour, l’accusé peut être soumis à la « question », faute de preuve à son encontre. La question relève de la torture et donne lieu, pour les magistrats, à un procès-verbal détaillé. La peine de mort réservée au sorcier est le feu où, au cœur du bûcher, il périt le plus souvent étouffé par les fumées. Alors que les paysans dénoncent un individu pour les maléfices qu’il est supposé jeter à la communauté, et les torts qu’il est supposé lui porter, les juges traduisent ces dénonciations dans le langage de la sorcellerie démoniaque, l’imposant par la force et la persuasion à leurs victimes ; celles-ci, pour se délivrer de la torture et de son incroyable « instrumentologie », répètent et avouent alors des crimes issus des manuels de démonologie des juges. C’est pourquoi le crime de sorcellerie est partout identique et codifié car, si la procédure est scrupuleusement menée, l’idéologie des juges en pervertit la technique. Pour la victime, l’aveu apporte un soulagement physique et, pour le juge, la mort renouvelle sa propre foi. La sorcellerie est donc une création des élites et ne s’impose que lentement dans les mentalités, par les conversations, les sermons, les légendes et les contes et plus encore par l’angoissante procédure des procès et le spectacle édifiant des exécutions. Indéniablement, la sorcellerie sert d’exutoire à tout un imaginaire fantastique.

3.3 3.3.1

Multiplicité et unicité de l’image de la sorcière La femme maudite

« Pour un sorcier, dix mille sorcières » écrit Jules Michelet dans la Sorcière (1862). Parce que la tradition théologique fait de la femme un être impur qui subit, plus encore que les hommes, les malheurs de son époque (maternités difficiles, brutalités, etc.), elle la première est accusée de sorcellerie ; elle est, de fait, suspecte aux yeux d’une population qui redoute ses pouvoirs et ses savoirs traditionnels (plantes, remèdes ou simple mystère de l’enfantement). La sorcière représente également la femme tentatrice, d’autant plus menaçante que l’Église cherche à imposer le célibat ecclésiastique. Avant de partir au sabbat, ne se frotte-t-elle pas le corps d’un onguent ou n’avale-t-elle pas une drogue (expliquant le sommeil, la sensation de vol sur un balai et le délire onirique propice aux visions) qui la dispose aux désirs charnels refoulés ? La sexualité est omniprésente dans la préparation des filtres d’amours comme lors des messes noires, où les femmes figurent nues et échevelées, dansent et s’accouplent avec ceux qu’elles désirent. Les pratiques nuisibles aux sacrements du mariage, aux sentiments et aux enfantements (« le nouement de l’aiguillette » et l’avortement) font aussi d’elles des personnages redoutés. C’est d’ailleurs une femme à la plastique érotique, animale et sauvage qui domine le thème de la sorcière dans l’œuvre iconographique des grands peintres de l’époque, comme Francisco Goya, Albrecht Dürer ou Jean Luyken.

3.3.2

Cérémonial et cérémonies

Il n’y a pas de sorcellerie démoniaque sans participation au sabbat — la grande cérémonie attribuée des sorcières — illustrée par Gustav Meyrink (1868-1932) dans la Nuit de Walpurgis.

718


L’appel au sabbat demeure mystérieux pour les autorités ; il parcourt la campagne pareil au vent. Après s’être préparée (dénudée, ointe, droguée), la sorcière chevauche son balai et prend les airs, son ombre se profilant sur la lune. Elle se rend dans une clairière — le plus souvent auprès d’anciens monuments mégalithiques (vestiges d’un rite païen) — où un autel est dressé, pareil à celui des églises. Un prêtre célèbre la messe à rebours, car le diable qui préside la cérémonie est le grand maître de l’inversion. Les participants communient avec une rave noire à la place d’une hostie blanche. Suit un banquet qui précède la confession auprès du démon, que l’on invoque et embrasse. Ce dernier, à l’inverse de la justice divine, récompense les plus mauvais et punit les moins méchants. Dans un rythme endiablé, les vices exacerbés et les luxures refoulées s’épanouissent jusqu’au chant du coq où tout disparaît. Comme les arts nous le rappellent avec Tristan et Iseut ou, plus tard, l’opéra de Wagner le Crépuscule des dieux, les sorcières préparent également des philtres et envoûtent avec des figures de cire, de bois ou un cœur d’animal représentant l’ennemi à atteindre que l’on perce de coups d’épingles. Si elle sait souvent guérir, la sorcière jette avant tout des sortilèges maléfiques qui servent à conjurer le malheur. Les maléfices sont innombrables, mais c’est surtout par son pacte avec le diable que se distingue la sorcière. Échange entre l’âme du pactisant et un bénéfice accordé par le diable, cette alliance, censée être écrite — mais seule celle attribuée à Urbain Grandier nous est parvenue — avec le sang du pactisant, renferme toute la magie du sorcier.

3.3.3

L’expression de l’exclusion et de la misère

Distingués de la communauté par une tare physique (yeux rouges, taches de vin, etc.) ou par une infirmité, par la vieillesse, par la solitude (les sorcières vivent souvent à l’écart du village), ou par un métier (bergers, colporteurs, maréchaux-ferrants, accoucheuses, veilleuses de morts), les boucs émissaires sont toujours victimes d’une exclusion qui les condamne. La répression de la sorcellerie est aussi l’expression de la misère ; les « épidémies » de sorcellerie correspondent à des périodes de crise économique ou sociale locale — corrélation entre la chasse aux sorcières et les dévastatrices guerres de religions du XVIe siècle, qui demeurent sporadiques au siècle suivant. Ainsi, la Peste noire de 1348 déclenche une vague de sorcellerie en Haute Provence, de même l’invasion française de la Lorraine entre 1580 et 1633, ou la jacquerie de 1639 en Normandie. En Suède, il n’y a qu’un seul grand procès de sorcellerie en 1670, en Dalécarlie, où une grêle dévastatrice a anéanti la région. En définitive, les « épidémies » de sorcellerie sont l’expression de crises collectives et d’angoisses individuelles lorsque Dieu ne répond pas à l’appel désespéré de ses créatures qui cherchent alors une consolation hors de l’Église. Inversement, la fin de la répression de la sorcellerie en Europe correspond à un temps où les grandes famines se dissipent, où les paysans recherchent plus la possession de la terre que la promesse diabolique.

719


Enfin, elle cesse partout d’être un culte mystifié lorsque le pouvoir des clergés en place s’estompe : la sorcellerie européenne meurt lorsque meurent les poursuites contre elle ». Microsoft ® Encarta ® 2006. © 1993-2005 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. A ce texte très complet d’Encarta, on peux rajouter que ce n’est pas parce qu’un phénomène ne se voit pas, et/ou ne se mesure pas, qu’il n’existe pas. Comme le dit l’Eglise, « la plus grande force du diable serait d’avoir fait croire qu’il n’existe pas » ! Quand on parle de la sorcellerie, on débat bien souvent de quelque chose dont on suppose d’emblée que cela n’existe pas, mais que sa croyance dans le phénomène est, quand à elle, bien réelle. Comme le satanisme, la sorcellerie existe bel et bien même si on peut mettre ses thèses en doutes : personnellement, j’ai du mal à croire en la sorcellerie, mais la rigueur scientifique qui m’habite me suscite la prudence. Que serait la sorcellerie en fait ? Dégager ou manipuler une (ou des ) énergie(s) par le biais de forces surnaturelles, démoniaque, ou d’un support matériel, pour nuire à autrui ou « arranger ses petites affaires » ? Il y aurait aussi une contre-sorcellerie, ou magie blanche par opposition du terme, manipulée à (plus ou moins) bon escient pour contrer la sorcellerie noire ? L’être humain, à l’image de son créateur, n’aurait-il pas la faculté psychique de créer (ou de détruire) en manipulant son environnement, en influençant sur les événements avec sa pensée et ses envies ? Pourquoi la science travaille t’elle alors sur la parapsychologie, dont la télépathie et la télékinésie ? Même les armées s’intéressent à la question. N’y a-t-il pas un inconscient collectif qui influe sur notre développement et notre histoire ? L’étude de la sorcellerie vient en partie de nous prouver que si ! La sorcellerie ne serait donc qu’une tentative de maîtrise et d’utilisation de ce que l’on ne s’explique pas rationnellement, à l’instar de ce que fut l’alchimie par rapport à la chimie La science a fortement réduit le domaine de l’inexplicable, mais il nous reste encore quelques points obscurs qui font les « choux gras » autant des religions que de l’occultisme moderne et ses variantes, s’il n’en sont pas une eux aussi. Mais, même si ce phénomène de sorcellerie existe réellement, peu de personnes semblent à même de le domestiquer et de l’utiliser ! Sur ce point, tout le monde devrait être d’accord ! En conclusion, le thème de la sorcellerie fut donc largement exploité par les pouvoirs à des fins politiques : c’est une façon habile de disgracier son adversaire, d’autant plus si on est en faiblesse ou ne possède pas d’argument contre lui ! Au niveau des peuples, c’est aussi une façon, on l’a déjà vu, d’exulter les catastrophes. En pratiquant de la sorte, l’Eglise de l’époque c’est « Satanisée » quelque peu ; on lui reproche encore de nos jours ce passé cruel et sulfureux et d’avoir participé à une opération d’occultisme des savoirs et des pensées, même si le pape Jean-Paul II à depuis reconnu les fautes de son Eglise et en a demandé pardon (à titre posthume) aux concernés ! Les orthodoxes et les protestants, quand à eux, peut-être moins concernés toutefois, sont restés mués sur le sujet. Le Vatican a quand même mis plusieurs siècles pour enfin avouer que la terre était ronde et que la sorcellerie qui fut persécutée n’en était pas dans la plupart des cas. Il est important de comprendre que cela ne remet pas en question pour autant, son point de vue sur la sorcellerie en général, le satanisme et l’exorcisme. Pas plus que la science triomphante, ne remettra en question, aux yeux des autorités chrétiennes, les écrits bibliques de la Genèse. Enfin, n’oublions pas que c’est la femme qui a payé le plus lourd tribu dans cette histoire de sorcellerie. La « sorcière » est un mythe inventé de toutes pièces par des hommes stupides qui voyaient en elles la naissance,

720


l’expression et la concrétisation de tous leurs péchés, à un moment ou l’Eglise tentait d’imposer le célibat à ses prêtres. On se méfie de cette femme qui peut nous concurrencer au niveau du pouvoir, elle en est écartée, au niveau de l’Eglise catholique, elle en est même bannie. Dans la pensée d’alors, à l’image de la bible et d’une Eve tentatrice qui cède au malin, celle de la femme incarne nos faiblesses, nos désirs et nos pulsions qui ne sont en fait tous que des péchés. Elles furent pendant longtemps, soumises, interdites d’instruction, reconnues comme n’ayant pas d’âme tel l’animal, reléguées au rôle de potiches et d’objets de désirs et de conquêtes, écartés du pouvoir et des décisions politiques, tout juste bonnes à « faire des gosses », le ménage et la « bouffe » !. Le féminisme fut même assimilé au satanisme dans les milieux politiques conservateurs car il effrayait le machisme ambiant du pouvoir (je reviens plus en détail sur le féminisme dans cette encyclopédie).. On s’aperçoit que la sorcellerie est donc un sujet très intéressant qui interfère avec plein d’autres thèmes. Mais surtout, on en déduit une technique répressive de diabolisation et de répression sauvage très bien rodée, qui s’adapte rondement à plein d’autres exemples : tour à tour, le jazz, le féminisme, les juifs, le communisme, la prohibition des drogues, et plus récemment, les musulmans et le terrorisme. De tous temps, « les chasses aux sorcières » ont servi de contre-feux politiques destinés à détourner les attentions, servir d’exutoire, être fédérateurs et masquer des vérités. Dans un sens large, la méthode n’est donc pas prête à être abandonnée. Sous-cortical (e) : dessous la peau de certaines parties du cerveau. Cortical : (plusieurs sens), du latin Cortex (écorce). Ici dans le texte, sens attribué en Neurologie, aire corticale : chacune des zones du cerveau auxquelles l’expérimentation et l’observation reconnaissent un rôle essentiel dans l’élaboration d’une fonction intellectuelle ou psychologique. Spectre : (plusieurs significations) Ici, ensembles des fréquences lumineuses propres à la source qui les émets (spectre de la lumière du soleil, d’une lampe, ...). Speed (du mot anglais “vitesse”) : Ici, terme argotique désignant une classe de psychotropes excitant le psychisme et aiguisant les sens (café, cocaïne, amphétamine, ...). Speeder : Accélération du mouvement et des processus mentaux, être sous l’effet d’un “speed”. Spider Mite : Voir Tétranique. Spleen : Vague à l’âme, mélancolie. Squalène : Voici ce qu’en dit wikipédia ! Le squalène est un isoprénoïde à trente atomes de carbone et de 50 atomes d'hydrogène. Ses six unités d'isoprène sont toutes en conformation trans. Formule : (E) 2,6,10,15,19,23-Hexaméthyl-2,6,10,14,18,22-tétracosahexène. Il est aussi appelé spinacène et suprène. C'est un lipide présent en grande quantité dans l'huile du foie des requins d'où son nom, et en moindre quantité (0.1 à 0.7 %) dans l'huile d'olive et autres huiles céréalières. Le squalène est aussi retrouvé dans le sébum humain. Il est un intermédiaire essentiel dans la biosynthèse du cholestérol. Propriétés Le squalène a la propriété d'absorber l'oxygène. Cependant, la quantité d'oxygène absorbée n'est physiologiquement significative que pour le requin.

721


Usage médical Le squalène est utilisé comme adjuvant vaccinal, en tant que constituant du système adjuvant AS03[1] utilisé par GlaxoSmithKline dans des vaccins contre les grippes H5N1 et H1N1[2]. Liens externes Illustration de la représentation structurelle

Références 1. ↑ GlaxoSmithKline pandémique [archive] 2.

-

Prepandrix:

le

1er

vaccin

adjuvanté

(H5N1)

pré-

↑ GSK - Pandemic (H1N1) 2009 Influenza Update [archive]

Fin de l’article. Bien que d’origine biologique, le squalène injecté semble générer de nombreuses pathologies graves et mortelles alors qu’ingéré ou en application locale, cela ne semble pas être le cas (même peut-être le contraire mais restons prudents). Son emploi massif dans les vaccins crée aujourd’hui, en France comme dans le reste du monde, une très sérieuse polémique qui fait monter au créneau tant les croyants que les athées. Un mouvement de nette opposition s’organise autour de la question toxique, mais aussi de celle de savoir pourquoi, industries pharmaceutiques et états, sont impliqués dans ce qui parait être une affaire criminelle aux proportions génocidaires. Stade oral : Je n’ai pas pu trouver de définition précise de cette expression, je pense qu’il est question d’une exacerbation de l’usage de la parole. Si c’est le cas, c’est alors souvent le lot des fumeurs de Marijuana sous effets du produit (dont moi). “States” : U.S.A. (contraction de “United States”). Stipules : Petits appendices membraneux ou foliacés, qui se rencontrent, chez le Cannabis, aux points d'intersection des feuilles et de la tige qui les porte.

722


Strychnine : Alcaloïde (Hydrocarbure possédant au moins un atome d'azote dans sa molécule) très toxique, présent dans la Noix Vomique ou l'Amanite Phalloïde, utilisé comme stimulant du système nerveux à très faible doses. Produit de coupe de l'héroïne, son rôle n'est pas de faire du poids, mais d'associer (à doses infimes) son effet excitant pour contrarier l'effet somnifère (et dangereux) de l'Héroïne. C'est donc ici un produit dit de "combinaison" et non pas un produit d'adultération. Subterfuge : Nom masculin, à un sens de ruse et de moyens détournés. D’après le dictionnaire en ligne l’Internaute : http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/subterfuge/ subterfuge est aussi synonymes de : artifice, astuce, dérobade, détour, échappatoire, esquive, faux-fuyant, moyen, ruse, stratagème.

Successible : 1) : Qui est susceptible de succéder à quelqu’un. 2) : Qui donne droit à succéder. Ici, à le sens de « qui succède les unes aux autres » (feuilles de l’extrémité d’une branche). Succédané : Produit de remplacement, terme utilisé plus fréquemment pendant les guerres, où les matières premières et la nourriture classique font défauts (exemple : le Rutabaga remplaçant la pomme de terre). Supère : (Botanique) Contraire d'infère, se dit d'un ovaire situé au dessus du point d'intersection des Sépales, Pétales et Étamines. Sylvestre : relatif à tout ce qui vie, réside ou croit dans la forêt. Symptomatique : Relatif à l’ensemble des symptômes. Synarchie : La Synarchie, qui n’existe pas officiellement, était constituée en son sommet, de 1500 à 2000 individus d’après les archives de police du juste avant guerre (Professeur d’ Histoire Annie Lacroix-Riz – vidéo « LacroixRiz_le_choix_de_la_défaite » présente dans le DVD 6). Le terme synarchie désigne deux réalités qui semblent différentes : •

d'une part, dans son sens courant, une société politique secrète, réelle ou supposée, évoquée en France dans les années 1930-1940, qui serait liée à l'émergence du mouvement technocratique.

d'autre part, dans un sens moins connu, une forme théorique de gouvernement proposée par le Français Joseph Alexandre Saint-Yves d'Alveydre (1842-1909), qui écrivit à la fin du XIXe siècle plusieurs livres exposant la théorie de la Synarchie. Il avait l'espoir de voir la Synarchie se réaliser comme une organisation européenne capable d'empêcher les guerres du XXe siècle qu’il pressentait et comme organisation intérieure de chaque nation européenne, de la France en particulier. Aucun de ces espoirs ne se réalisa, mais certains estiment que ses théories conservent une validité [réf. nécessaire].

Étymologie Le plus ancien usage connu du mot synarchie est attribué à Thomas Stackhouse (1677-1752), un homme de clergé anglais[1], dans New History of the Holy Bible from the Beginning of the World to the Establishment of Christianity[2]. La Synarchie selon Saint-Yves d’Alveydre [3][] La Synarchie est une forme de gouvernement exposée par Saint-Yves d'Alveydre dans ses ouvrages, notamment La France vraie (1887).

723


Synarchie nationale Autorité et Pouvoir La Synarchie est une forme de gouvernement qui distingue l'autorité du pouvoir : ceux qui ont le pouvoir sont subordonnés à ceux qui ont l'Autorité. Saint-Yves d'Alveydre distingue ainsi le pouvoir de l'autorité : « L'Autorité proprement dite n'appartient jamais à la force. La politique en est essentiellement dépourvue. Pour rendre plus sensible la différence du Pouvoir et de l'Autorité, je prendrai pour milieu d'observation la Famille. Le père exerce le Pouvoir sur ses fils, la mère et le grand-père l'Autorité. Dès que cette dernière, tout intellectuelle, toute morale, emploie directement la force, soit dans la Famille, soit dans la Société, elle se perd en se confondant avec le Pouvoir » [4]. Saint-Yves d'Alveydre applique cette distinction à la société : •

L'autorité doit appartenir, selon lui, à un "Corps enseignant" réunissant toutes les institutions enseignantes du pays. Un Souverain Pontife doit être mis à la tête de ce corps enseignant. Il doit être désigné d'après ses mérites par le Corps enseignant et il ne dispose que de sa science et de l’estime générale pour asseoir son autorité.

Le chef de l’Exécutif et tous les fonctionnaires sont choisis par l'examen par le corps enseignant et lui restent subordonnés. •

Dans ce type de gouvernement les trois fonctions essentielles de l'activité collective des sociétés : l’Enseignement, la Justice et l’Économie sont représentées par trois chambres sociales non politiques élues professionnellement au suffrage universel. Ces Chambres sociales élaborent les projets de loi.

A ces trois Chambres correspondent trois corps politiques qui ont pour tâche de promulguer et d'appliquer les lois préparées avec mandat impératif par les trois Chambres sociales. Les corps politiques ne peuvent promulguer que des lois préparées à l'avance par ces Chambres sociales. État Social et État Politique Selon Saint-Yves d'Alveydre, l'action politique d'un gouvernement sur un peuple ne peut s’exercer sans tenir compte de ce peuple : une loi politique constitutionnelle suppose donc une loi antérieure établissant l'organisation sociale des gouvernés [3]. Il distingue ainsi : •

la « loi sociale » des gouvernés, qui concerne les trois pouvoirs de l’État social : Enseignement, Juridique, Économique.

la « loi politique » des gouvernants, qui concerne les trois pouvoirs de l'État politique : pouvoir délibératif, pouvoir judiciaire, pouvoir exécutif.

La Synarchie est l'alliance de ces deux Lois. Les « Conseils sociaux » agissent sur les « Conseils politiques du gouvernement » : l'Enseignement agit sur le Délibératif, le Juridique sur le Judiciaire, l'Ordre Economique sur l'Exécutif. Ensuite, les pouvoirs des gouvernants réagissent sur ceux des gouvernés, en leur rendant en acte ce qu'il en a reçu en puissance [3]. La Synarchie Pouvoirs électoraux synarchiques - État social Dans la Synarchie de Saint-Yves d'Alveydre, tous les individus majeurs d'une même commune votent par foyer, chacun comme membre de son unité professionnelle : le candidat ne peut être élu que pour sa profession et pas en dehors, le suffrage est professionnel. Chacun vote pour trois candidats, afin de former le Collège électoral du département qui se divise en trois Pouvoirs sociaux. Le mandat du délégué est impératif et non représentatif : son mandat porte sur le contenu du cahier de vœux. Les collèges départementaux élisent des délégations dont l'ensemble constitue le Collège électoral central, les trois pouvoirs des Gouvernés : Le Pouvoir de l'Enseignement rédige une première synthèse de cahiers impératifs concernant les cultes, ordres religieux, l'enseignement dans tous ses niveaux, la presse libre.

724


Le Pouvoir Juridique rédige une deuxième synthèse de cahiers impératifs concernant les métiers juridiques, l'administration, les municipalités, l'Armée, la Marine, la police. Le Pouvoir Économique rédige une troisième synthèse de cahiers impératifs concernant les affaires financières et économiques. Chaque électeur consignera ses vœux sur trois feuilles. La première feuille recueillera sa pensée sur toutes les questions concernant son culte, son Enseignement, et celui de ses enfants. La seconde enregistrera tous ses desiderata au sujet de l'administration de la Justice dans sa localité. La troisième aura trait aux questions économiques qui le touchent directement comme membre d'une profession. Chacune des trois feuilles individuelles ira au Collège départemental, Ordre par Ordre, et leur étude servira de base au cahier de l'Ordre. Les cahiers départementaux seront envoyés aux trois Conseils du Collège électoral central pour se fondre dans une synthèse nationale en trois cahiers. Ce Collège électoral central siégera tour à tour dans les villes importantes, en commençant par la capitale pour y revenir en fin. Les trois Conseils ne communiquent que par des commissions. Le vote est qualitatif par profession. Il n'est quantitatif qu'au premier degré dans chaque profession. Les discours sont interdits, à moins d'être notifiés à l'avance avec leurs conclusions, et strictement limités aux ordres du jour. Chaque profession ne pourra mandater que trois orateurs inscrits à l'avance sur son cahier. Ces trois Conseils sont constitués pour dix ans. Ses membres ne sont éligibles qu'une fois. (La France vraie, tome 2, chapitre 21, pages 345-349) Pouvoirs législatifs synarchiques - État politique Le Collège électoral central élit à vie un triple Conseil d'État législatif, spécialisé de la même manière, et qui légifère d'après les études préalables résumées dans les cahiers. Les trois Collèges sociaux élisent des commissaires chargés de les représenter auprès des Conseils d'État, et de veiller impérativement à ce qu'ils ne légifèrent pas en dehors des vœux des cahiers. 1° Conseil d'État Pouvoir législatif concernant les Cultes, l'Éducation, et l'Instruction publique. Sanction : Examen secret des candidats aux offices, honneurs, et grades. Contrôlé par les commissaires du premier Collège électoral. 2° Conseil d'État Pouvoir législatif concernant Justice, Guerre, Marine, Police, Affaires étrangères (excepté l’Instruction et les Cultes, ni les Traités de Commerce). Sanction : élection de l'Exécutif. Attribution des honneurs, offices, et grades, après examen par l'Autorité. Contrôlé par les commissaires du deuxième Collège électoral. 3° Conseil d'État Pouvoir législatif concernant Économie publique, Finances, Industrie, Agriculture, Commerce, et Main-d'Œuvre, Marine marchande, Transports, Traités de commerce. Sanction : Vote du budget, administration des deniers publics. Contrôlé par les commissaires du troisième Collège électoral. (La France vraie, tome 2, chapitre 21, pages 349-350) Gouvernement synarchique Des Conseils d'État sortiront trois ministères, dirigés par trois ministres aidés du nombre voulu de secrétaires d'État. Les trois ministres sont choisis à la suite d'une élection doublée d'un examen. Premier ministère - Il représente tout le Pouvoir enseignant du Peuple. Son chef prendra le titre de Primat, avec les prérogatives de l'Autorité enseignante, désarmée de toute sanction autre que l'examen intellectuel et moral. Deuxième ministère - Il représente tout le Pouvoir de Justice du Peuple. Son chef prendra le titre de Grand Justicier, avec les prérogatives du Pouvoir exécutif armé de toutes ses sanctions de force matérielle, sous l'Autorité du Primat, qui conserve le droit de grâce. Troisième ministère - Il représente tout le Pouvoir Économique du Peuple, avec toutes les prérogatives de ce Pouvoir. Son chef prend le titre de Grand Économe. Il est assisté par des commissaires provenant non seulement du Conseil d'État Économique, mais aussi du Troisième Collège électoral. En effet, le Pouvoir Économique est l'Exécutif des Gouvernés. Le Pouvoir temporel sera exercé par le Grand Justicier. Le deuxième Conseil d'État lui donnera deux assesseurs choisis à l'examen par le premier Conseil d'État.

725


Le ministère des Affaires étrangères sera remplacé par une Commanderie d'État divisée en trois directions. La première direction relèvera du Primat, et le mettra en rapport avec les institutions culturelles et enseignantes de chaque puissance par un envoyé spécial. La seconde direction relèvera du Grand Justicier. Elle le mettra en rapport avec les Chefs d'État étrangers et avec leurs ministères de la Guerre et de la Justice. La troisième direction relèvera du Grand Économe. Elle le mettra en rapport avec les ministères économiques de chaque puissance contractante par un envoyé remplissant les fonctions de Consul général. Ainsi, au lieu d'un ambassadeur par puissance, représentant une confusion de Pouvoirs, il y aura trois envoyés spéciaux répondant professionnellement aux exigences de la triple nature des relations entre pays. (La France vraie, tome 2, chapitre 21, pages 351-357) Synarchie européenne Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Saint-Yves d'Alveydre traite de la Synarchie européenne dans son ouvrage « La Mission des Souverains » [5]. La synarchie de Saint-Yves et l’idée de complot Pour promouvoir son système, Saint-Yves publie plusieurs ouvrages, tient des conférences, participe à la création d’un syndicat[réf. nécessaire], obtient des entretiens officiels avec des hommes politiques (Jules Grévy, Sadi Carnot[réf. nécessaire], etc.), etc. Il mène ainsi une campagne de propagande pour la diffusion de la Synarchie au grand jour. Selon ses défenseurs, on ne peut donc pas utiliser la Synarchie de Saint-Yves pour justifier, même en théorie, le moindre complot, coup d’État ou révolution. L'idée de complot serait la négation de la Synarchie de Saint-Yves parce que celle-ci ne peut s’établir qu’au vu et au su de tous puisqu’elle est universelle. Tel est le sens premier que Saint-Yves lui donne dans La Mission des ouvriers l'association de tous : « Dans la Mission actuelle des Souverains, j'ai donné à ce Gouvernement nouveau ce nouveau nom : la Synarchie, comme qui dirait l'association de tous, le Totalisme, au lieu du Nihilisme. »[6]. Saint-Yves lui-même n’aurait jamais adhéré à une quelconque société secrète et n’en ayant fondé aucune .

[réf. nécessaire]

Ses partisans mettent en avant le fait que la Synarchie de Saint-Yves n'aurait aucun lien avec les utilisations qui ont été faites plus tard du terme Synarchie. La Synarchie, société secrète? L'Ordre Martiniste Synarchique En 1921, Victor Blanchard fonde l'Ordre Martiniste Synarchique, d'inspiration martiniste [7]. Années 1930-1940 Le terme de Synarchie a été beaucoup utilisé à la fin des années 1930 et surtout au début des années 1940, pour évoquer un complot, réel ou supposé, cherchant à imposer à la France un gouvernement technocratique. Ce thème apparaît dans des livres, journaux, notes personnelles et circulantes, etc. Divers groupes comme "Travail et Nation" et ceux cités ci-après pourraient être affiliés ou mis en relation avec la "Synarchie". Le caractère troublé de l'époque, le polymorphisme idéologique prêté à cette organisation, le caractère récurrent du thème de la conspiration à cette époque (de même que les prétendus complot juif, complot maçonnique, bolchévique ou judéo-bolchévique), la diffusion de la théorie du complot dans certains courants politiques, le manque de preuve absolue (les archives de cette époque n'ont été vraiment ouvertes qu'à partir de 2005), ont conduit les historiens de l'après-guerre à une grande circonspection face à cette thèse. Il faut cependant noter que dans son ouvrage "Le choix de la défaite", l'historienne Annie Lacroix-Riz redonne une certaine crédibilité à cette thèse. Pour ce faire elle s'appuie sur de nombreuses archives qui sont aujourd'hui accessibles.

726


Le thème de la « Synarchie » sous le régime de Vichy En mai 1941, le maréchal Pétain trouve sur son bureau une note secrète rédigée par le docteur Henri Martin, ex-dirigeant de la Cagoule qui dirige une officine de renseignements proche des autorités de Vichy. S'appuyant sur un mystérieux document, le « Pacte synarchiste révolutionnaire pour l'empire français », découvert peu de temps auparavant au domicile de l'industriel Jean Coutrot (qui s'est suicidé le 19 mai 1941), la note de Martin expose en détails les desseins d'un groupe secret, la Synarchie, qui aurait été à l'origine de la chute, le 13 décembre 1940, du premier gouvernement de Pierre Laval. Elle aurait été composée presque exclusivement de polytechniciens et d'inspecteurs des finances se réunissant dans un local appartenant à la banque Worms. Ces rencontres auraient été organisées par Gabriel Le Roy Ladurie. Leurs buts auraient été de faire échec à la révolution nationale mise en place par Pétain, contrôler l'industrie par le biais de groupes financiers internationaux et protéger les intérêts juifs et anglo-saxons. La note va circuler non seulement à Vichy, mais également à Washington, Londres et Berlin. En juillet, le « Rapport Chavin » présente le complot synarchique comme une tentative du capitalisme international pour "assujettir les économies des différents pays à un contrôle unique exercé par certains groupes de la haute banque", confirmant grosso modo les dires d'Henri Martin, mais mettant à jour une organisation, le « Mouvement synarchique d’empire » (M.S.E.), et des documents relatifs dont le « Pacte synarchiste révolutionnaire pour l'empire français ». Le rapport affirme que La Cagoule (dont Henri Martin est pourtant l'ex-dirigeant) est le bras armé du MSE. Ce rapport circule à son tour dans les chancelleries [7]. Toujours en 1941, la presse collaborationniste de Paris, qui a eu vent de l'affaire, reproche à la Synarchie d'avoir voulu saboter les accords de l'Entrevue de Montoire et d'être inféodée à la Grande-Bretagne et aux USA. Marcel Déat, directeur de l'Oeuvre, s'en prend à l'amiral François Darlan (après le changement ministériel où il remplace Pierre-Étienne Flandin), responsable selon lui de l'éviction de Laval et évoque les liens entre plusieurs membres du cabinet Darlan et la banque Worms, dont Jacques Barnaud, François Lehideux, Jacques Benoist-Méchin, Yves Bouthillier et Pierre Pucheu. Ces hommes vont rester au pouvoir un an jusqu'au retour de Laval en avril 1942[7]. Des liens auraient également été faits avec le groupe X-Crise, qui réunissait dans les années 30 des Polytechniciens de tous horizons politiques intéressés par les questions de société, dont Jacques Barnaud, Louis Vallon, Pierre Pucheu, Jules Moch et Jean Coutrot. La banque Worms recrutera dans ce milieu [7]. Pour Annie Lacroix-Riz les synarques n'avaient pas pour but de ruiner la "Révolution nationale" du Maréchal Pétain mais représentaient les intérêts de groupes financiers, ou d'organismes patronaux liés à des groupes ou organismes allemands qui souhaitaient comme leurs homologues d'outre-Rhin l'instauration d'un régime fasciste[8]. Le document «Pacte synarchiste révolutionnaire pour l'empire français» Le « Pacte synarchiste révolutionnaire pour l'empire français » est un document politique rédigé sous forme de pacte comportant 598 propositions articulées autour de 13 principes fondamentaux [9] destiné à amener un nouveau système politique. Il a été publié intégralement dans les ouvrages de Geoffroy de Charnay/Raoul Husson, Synarchie, panorama de 25 années d’activités occultes, en 1946 ainsi que dans les Documents politiques et financiers de Roger Mennevée et par A.G. Michel, dans la réédition de 2007 de Mondialisme maçonnique. L'organisation "Mouvement synarchique d’empire", aurait été fondée en 1922 selon le « Pacte synarchiste révolutionnaire pour l'empire français », mais n'aurait pu n’avoir d’existence que sur le papier [réf. nécessaire]. Ce texte serait très éloigné des conceptions synarchiques de Saint-Yves. À la lecture de ses articles, il réduit considérablement le pouvoir du peuple : «159 : Le Peuple, éternel souverain mineur, doit à cette fin de contrôle être pourvu des moyens constitutionnels d’en appeler de l'anarchie d’en-haut sans avoir à recourir à l’anarchie d’en-bas. 160 : L’instrument synarchique de ce recours légal à lui-même est, pour le Peuple, l’Assemblée de ses représentants, élus au suffrage universel. »[9]. Le thème de la « Synarchie » à la Libération En 1944, de nouveaux rapports tentèrent d'inclure dans la Synarchie l'entourage du Général de Gaulle, dont Gaston Palewski, Henri Frenay, Louis Joxe et le colonel Passy[7]. À la Libération, la Synarchie est désignée par certains comme la cause de la rapide défaite de l’Armée française en 1940[réf. nécessaire]. En outre, cette défaite aurait été préparée de longue date pour amener le maréchal Pétain et sa Révolution nationale au pouvoir [réf. nécessaire]. Comme l'indique le titre de l'ouvrage d'Annie Lacroix-Riz, la thèse qu'elle défend en s'appuyant sur les archives récemment ouvertes est bien

727


qu'une partie des élites françaises ait mis en application le slogan bien connu "plutôt Hitler que le Front populaire"[8]. Après la Libération, la presse communiste fera courir le bruit suivant lequel la Synarchie, désignée comme organisation "réactionnaire et fasciste", avait infiltré la Résistance afin de permettre aux vaincus de conserver leur influence en coulisse [7]. Evocations contemporaines de la thèse du complot synarchique Selon A.G. Michel, le «Pacte synarchiste révolutionnaire pour l'empire français» fut rédigé en 1936 et est devenu un agenda politique réel à partir de 1945 à la conférence de Yalta. Ses mots d'ordres seraient ceux qu'ont propagés en France la franc-maçonnerie laïciste et socialiste du Grand Orient de France, tels que l'on peut en faire la synthèse en prenant connaissance des textes publiés lors de leur convents[10]. Pierre de Villemarest désigne l'identité foncièrement semblable de phénomênes comme la Nouvelle politique économique (NEP) en URSS, le fascisme en Italie, le nazisme en Allemagne, le New deal aux Etats-Unis et la révolution nationale en France comme des phénomênes voulu et provoqués simultanément par une organisation nommée Synarchie, sans doute liées a des hautes loges de type maçonnique d'obédience martiniste[11]. [Voir aussi: l'Ordre Martiniste Synarchique, fondé par Victor Blanchard en 1920 dans l'article Martinisme] Roger Mennevée estime que la synarchie était un centre de décision unique et mondial, une des « forces occultes qui mènent le monde ». Selon lui, il y aurait le pôle P (protestant) dirigé par des anglo-saxons et des nordiques, le pôle c/s (catholico-synarchiste) réunissant les intérêts financiers concentrées autour de l’Eglise et le pôle C (communiste) tendant à déposséder les deux premiers de leur prédominance[12]. Notes et références 1.

↑ Biographie de Thomas Stackhouse sur berkshirehistory.com [archive]

2.

↑ Synarchy entry on Noah Webster's 1828 American Dictionary web edition [archive]

3.

↑ a, b et c Alexandre Saint-Yves d'Alveydre, La France vraie, tome 1, chapitre 1, page 146, Calman Lévy, Paris 1887

4.

↑ Alexandre Saint-Yves d'Alveydre, La Mission des Souverains, Paris, 1882, p.42

5.

↑ Alexandre Saint-Yves d'Alveydre, La Mission des Souverains, Paris, 1882, chapitre 12

6.

↑ Alexandre Saint-Yves d'Alveydre, La Mission des ouvriers, Paris, 1882, page 60

7.

↑ a, b, c, d, e et f Minute, Hors série n°6, La Synarchie ente mythe et réalité, par Aymon de Lestrange, p.15

8.

↑ a et b Annie Lacroix-Riz, Le Choix de la défaite : les élites françaises dans les années 30, éd. Armand Colin, 2006, 671 p (ISBN 2200267843 et 978-2200267841)

9.

↑ a et b Pacte synarchiste révolutionnaire pour l'empire français, texte intégral [archive]

10. ↑ A.G. Michel, Mondialisme maçonnique, Éditions du Trident, p.103 11. ↑ Pierre de Villemarest, Les Sources financières du nazisme, CEI, 1984, p. 65 12. ↑ La synarchie ou le vieux rêve d'une nouvelle société, par [archive] Jean Saunier Bibliographie Les ouvrages de Saint-Yves •

Testament lyrique, 1877

Clefs de l’Orient, 1877

Mission des Souverains, 1882

728


Mission des Ouvriers, 1882

Mission des Juifs, 1884

Mission de l’Inde, 1886

La France vraie ou la Mission des Français, 1887

Jeanne d’Arc victorieuse, 1890

l’Archéomètre, édité après la mort de Saint-Yves en 1910

Livres sur la Synarchie ou Saint-Yves •

L’Evolution de l’Idée, F.Ch.Barlet, Albert Faucheux.

Principes de sociologie synthétique, F.Ch.Barlet, Albert Faucheux,1894.

L’Instruction intégrale - Programme raisonné d’instruction à tous les degrés, F.Ch.Barlet, Albert Faucheux, 1902.

L’Evolution sociale - Etude historique et philosophique de sociologie synthétique, F.Ch.Barlet, Albert Faucheux, 1910.

Saint-Yves d’Alveydre, F.Ch.Barlet, Albert Faucheux, 1910.

Saint-Yves d’Alveydre, une philosophie secrète, YF. Boisset, 2005.

L’État social vrai, A.E.Chauvet (ou Saïr), 1912, également auteur de L’Esotérisme de la Genèse, 1946.

Anarchie, Indolence et Synarchie, Gérard Encausse (ou Papus), 1894.

La Grande Triade, René Guénon, 1957.

Le Roi du monde, René Guénon, 1958.

L’Organisation sociale. Le problème politico-social et sa solution., Louis Le Leu, 1931.

Chanoine Roca, La crise fatale et le Salut de l’Europe, (étude critique sur les Missions de M. de Saint-Yves), 1885

Chanoine Roca, La fin de l’Ancien monde, 1886

Chanoine Roca, Glorieux centenaire, 1889

Chanoine Roca, Nouveaux cieux, nouvelle terre, 1889

Jean Saunier, La Synarchie, vieux rêve d'une nouvelle société, CAL, 1971, 287 p.

Jean Saunier, Saint-Yves d’Alveydre ou une Synarchie sans énigme, 1981

Édouard Schuré, Femmes inspiratrices et poètes annonciateurs, 1908 (Schuré lui consacre le chapitre III / III de la partie « Poètes annonnciateurs »).

Édouard Schuré, L’Ame celtique et le Génie de la France, 1920

Édouard Schuré, Les Grands initiés. Esquisse de l’histoire secrète des religions, 1925

Jacques Weiss, La Synarchie selon l’œuvre de Saint-Yves d’Alveydre, 1947 (Résumé des cinq Missions de Saint-Yves qui donne une vue générale de la Synarchie).

729


Livres sur la Synarchie (période 1930-1945) •

Albert Bayet, Pétain et la Cinquième Colonne. Sociétés de séditions de Franc-Tireur, 1944, 101 pp. (Sorti clandestinement durant l'occupation).

Geoffroy de Charnay/Raoul Husson, Synarchie, panorama de 25 années d’activités occultes, 1946.

Henry Coston, Les technocrates et la synarchie, 1962.

Henri Azeau et André Ullmann, Synarchie et pouvoir. Histoire véritable de la synarchie, 1968.

Yann Moncomble, Du viol des foules à la Synarchie ou le complot permanent, Faits et Documents, 239 pp.

Olivier Dard, La synarchie, le mythe du complot permanent, 1999.

Annie Lacroix-Riz, Le Choix de la défaite : les élites françaises dans les années 30, éd. Armand Colin, 2006, 671 p (ISBN 2200267843 et 978-2200267841)

A.G. Michel, Mondialisme maçonnique, Éditions du Trident.

Roger Mennevée, Documents politiques et financiers

Liens internes •

Non-conformistes des années 30

Groupe X-Crise

Liens externes •

Lien vers un article issu d'une revue martiniste sur la synarchie (référence à Saint-Yves d'Alveydre) et le Mouvement Synarchique d'Empire

Lien vers un article de Pierre Bitoun l'equivoque vichyssoise traitant notamment des rapports du pétainisme et du Mouvement Synarchique d'Empire

Intervention d'Annie Lacroix-Riz

Extrait d'une conférence sur la synarchie de Jacques Breyer

Pacte synarchiste révolutionnaire pour l'empire français, texte intégral

Syncrétisme : Système philosophique ou religieux, basé sur le mélange de plusieurs doctrines différentes [Philosophie]. Synonymes : fusion, mélange (http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/syncretisme/ ). D’après Wikipédia, un syncrétisme est un mélange d'influences. Le terme de syncrétisme vient d'un mot grec signifiant « union des Crétois ». Initialement appliqué à une coalition guerrière, il s'est étendu à toutes formes de rassemblement de doctrines disparates. Dans cette forme utilitaire, on peut donc distinguer plusieurs formes de syncrétisme : religieux, scientifique, philosophique, linguistique, … Toutefois, il existe aussi des formes de syncrétisme qui incarnent des théories ou des définitions : c’est le cas du syncrétisme psychologique qui définit le stade primitif de la vision enfantine caractérisé par une appréhension globale, indifférenciée, du monde extérieur et de ses relations avec lui, qu’on peut d'ailleurs opposer à la pensée analytique. Pour ce qui nous concerne (dans le texte de l’encyclopédie), il est question de syncrétisme culturel : lorsqu'un système religieux, ou philosophique, tend à faire fusionner plusieurs doctrines différentes.

730


Lors d'une coexistence culturelle au niveau global, le syncrétisme est un métissage culturel, c’est-à-dire, une véritable création de nouveaux ensembles culturels qui trouvent une nouvelle cohérence à partir de plusieurs cultures différentes. Pour plus de détails, lire la page web : http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9tissage_religieux Synapse : Les synapses constituent les zones de jonction entre deux neurones ou entre un neurone et une cellule effectrice (cellule musculaire par exemple), et permettent la transmission d'une information de l'un à l'autre. Dans une synapse chimique, l'extrémité de l'axone du neurone présynaptique contient des vésicules (petits organites entourés d'une membrane) remplies de neuromédiateurs. L'arrivée d'un influx nerveux (potentiel d'action) provoque la migration des vésicules et leur fusion avec la membrane du neurone. Cette fusion permet la libération des molécules de neuromédiateurs dans l'espace synaptique. Ces molécules vont ensuite se fixer sur les récepteurs membranaires spécifiques de la cellule post-synaptique, ce qui déclenche chez cette dernière une réponse appropriée (nouvel influx nerveux s'il s'agit d'un neurone, contraction s'il s'agit d'une cellule musculaire, etc.). L'activité des neuromédiateurs est limitée dans le temps, notamment grâce au processus de recapture par le neurone présynaptique, qui stocke à nouveau les molécules dans des vésicules. Microsoft ® Encarta ® 2006. © 1993-2005 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

Transmission chimique du neurone A (émetteur) au neurone B (récepteur) 1.

Mitochondrie

2.

Vésicule synaptique avec des neurotransmetteurs

3.

Autorécepteur

4.

Fente synaptique avec neurotransmetteur libéré (ex : sérotonine ou dopamine)

5.

Récepteurs postsynaptiques activés par neurotransmetteur (induction d'un potentiel postsynaptique)

6.

Canal calcium

7.

Exocytose d'une vésicule

8.

Neurotransmetteur recapturé

Fonctionnement d'une synapse chimique (source texte et dessin Wikipédia). Il existe une multitude de sortes de synapse, chacune portant un nom en combinaison avec le genre de neuromédiateur qui les affecte principalement. Par exemple, les synapses qui mettent en jeu l’acétylcholine sont dites cholinergiques, celles qui réagissent avec l’adrénaline, la noradrénaline et la dopamine (famille des catécholamines) sont dites catécholaminergiques. Pour plus de précisions, voir la page web http://fr.wikipedia.org/wiki/Synapse ou qui est aussi présente dans le DVD n°2.

731


Syncarpe : Absent des dictionnaires. Je pense que c’est un groupement de fruits fixés sur un même support leur répartissant équitablement la sève du plant. Syndrome : Ensemble des signes et des symptômes qui caractérisent une maladie, une affection. Synesthésie : Définition aussi difficile à comprendre qu’a développer! Nous allons essayer de nous y exercer ! D’après le dictionnaire français hachette : « trouble sensoriel caractérisé par le fait qu’un seul stimulus entraîne deux perceptions, dont une à distance du point du corps sur lequel le stimulus agit ». En clair, c’est comme si on vous touche la main droite et que vous ressentiez en même temps un touché sur l’épaule gauche, par exemple. Mais ce n’est pas cela ! Car la synesthésie caractérise que le stimuli d’un sens provoque la perception d’un autre. Loin de simplifier l’explication, R. E. Schultes précise, dans son livre « Les plantes des dieux », que ce trouble sensoriel atteint aussi les domaines auditif, olfactif et gustatif. Enfin, pour finir, le dictionnaire de Microsoft Encarta défini ce mot de la façon suivante : « association de sensations de natures différentes qui trouvent une correspondance entre elles (soutenu) ». Ce qui n’a rien a voir avec la première définition et n’est pas plus clair. Mais comme je suis un perfectionniste têtu, j’ai cherché à trouver une explication plus exacte et plus claire. La voici : Lorsque la perception réelle et la perception imaginée sont simultanées, la perception imaginée peut être confondue avec la véritable perception ou peut même la remplacer. La synesthésie est un exemple mesurable de ce phénomène : la stimulation d'un sens provoque une perception qui serait normalement déclenchée par la stimulation d'un autre sens (par exemple, un grand bruit peut apparaître comme une lumière aveuglante, et vice versa). Microsoft ® Encarta ® 2006. © 1993-2005 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. Ouf ! Merci Encarta, j’ai bien fait de me ruiner à l’acheter ! Pour ceux d’entre vous qui sont moins fortunés, notons que cette encyclopédie est consultable gratuitement sur internet, encore faut il y avoir un accès ! Système radiculaire : Relatif aux racines des plantes.

T:

Talmud : Nous allons étudier un texte de Wikipédia sur cette question. Il est si bien fait et si proche de ce que j’aurais voulu exprimer en temps qu’auteur, que j’ai quelque part honte d’avoir si peu réussi à le faire. Heureusement, il vient ici en complément de mes études sur le Talmud. Alors que je me suis concentré sur la critique du Talmud, son point fort est de se concentrer sur la critique de la critique ! Et sa réussite est quasi-totale ! Remerciements à leur(s) auteur(s). Voici ce qu’en dit Wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Talmud ).

Les Juifs et le judaïsme Généralités Qui est Juif ? · Terminologie · Conversion Judaïsme : Principes de foi •

Noms de Dieu dans le judaïsme

Tanakh (Bible hébraïque) : Torah · Neviim · Ketouvim

732


Droit : Talmud (Droit talmudique) · Halakha · Midrash · 613 Mitzvot · Cacheroute

Culture : Fêtes · Coutumes · Prière · Synagogue · Rabbin

Pensée : Philosophie · Eschatologie

Diaspora juive Groupes ethniques •

Division principale : Ashkénazes · Séfarades ·

Autres : Mizrahim · Tribus Perdues · Falashas · Samaritains · Juifs des montagnes · Krymchaks · Boukhariotes · Granas

[Dérouler] Histoire juive par pays Culture juive Courants du judaïsme Orthodoxe · Massorti · Réformé · Libéral · Karaïte Langues juives •

Principales : Hébreu · Yiddish

Autres : Judéo-arabe · Ladino · Karaim

Histoire du peuple juif Antiquité juive •

Prémisses : Temple · Exil babylonien · Hasmonéens · Sanhédrin · Pharisaïsme .

Conflits avec les romains : 1ère guerre

Influence grecque : Juifs de l'Égypte hellénistique et romaine . Judaïsme hellénistique

Histoire moderne •

Sionisme : Révisionniste · Religieux · Général ·

World Agudath Israel · Bund · Folkspartei · Yevsektsia

Shoah

Israël •

Histoire : Aliyah · Conflit israélo-arabe · Conflit israélo-palestinien

Politique israélienne

Voir aussi •

Articles : Persécution des Juifs · Antisémitisme

Portails : Judaïsme · Peuple juif dans l'Antiquité

Cette boîte : voir • disc. • mod.

Le Talmud (héb. : ‫ ַּתלְמּוד‬, [talmoud], « étude ») est une compilation des discussions rabbiniques se rapportant à la législation (halakha), à l'éthique, aux coutumes (minhag) et à l'histoire des Juifs. Le Talmud possède deux composantes[1] : la Mishna (Répétition) (vers l'an 200), première consignation par écrit de la Loi orale juive, et la Guemara (vers 500), une discussion sur la Mishna et d'autres écrits tannaïtiques qui s'aventure souvent dans d'autres sujets et s'élabore largement sur le Tanakh (la Bible hébraïque). Les termes Talmud et Guemara sont souvent utilisés de manière interchangeable. La

733


Guemara est la base de tous les codes de la loi rabbinique et est abondamment citée et commentée dans les ouvrages de littérature rabbinique ultérieurs. L'ensemble du Talmud est également traditionnellement appelé le Sha"s (une abréviation hébraïque de shisha sedarim, les « six ordres » de la Mishna). Étapes de la formation du Talmud La Loi orale Article détaillé : Torah orale.

La page de garde du Talmud de Babylone [2]

À l'origine , l'étude de la Torah se transmettait oralement. Des Sages et érudits, dont les plus éminents étaient appelés Talmidei Hakhamim avant d'être nommés Rabbanim (voir Semikha), élaboraient et débattaient de questions de loi, discutant de la Torah et des autres livres de la Bible hébraïque (dont ils auraient fixé le canon vers -450) sans bénéficier d'autres sources écrites que les livres bibliques euxmêmes, la consignation de la loi orale faisant l'objet d'un interdit[3]. La plus ancienne méthode d'étude et d'enseignement rabbiniques semble avoir été fondée sur les midrashim, dans lesquels des discussions halakhiques étaient structurées sous forme de commentaire exégétique du Pentateuque. Cependant, cette situation changea drastiquement du fait de la destruction du Second Temple de Jérusalem, centre de la vie juive, en 70, et du bouleversement des normes juives sociales et légales. Les Rabbanim devant faire face à une nouvelle réalité — un judaïsme ayant perdu son Temple et une Judée ayant perdu son autonomie, un enseignement continuant, de par sa nature orale à s'amplifier, et un nombre de disciples toujours décroissant —, ils durent adapter leur enseignement. C'est au cours de cette période qu'une forme alternative, organisée par thème plutôt que par verset, devint dominante aux alentours de l'an 200, époque où Rabbi Yehouda HaNassi (Juda le Prince) compila la Mishna (‫)הנשמ‬.

La Mishna Article détaillé : Mishna.

Daté du XIIe siècle, le « manuscrit de Kaufmann » est la plus ancienne copie de la Mishna ; il a servi de référence pour les éditions ultérieures La Mishna (‫ )הנשמ‬est une compilation d'opinions et de débats légaux. Son nom signifie « répétition » ou « enseignement » ; il est dérivé de la racine hébraïque shanah (‫ )הנש‬qui possède ces deux significations. Ce nom pourrait faire référence à la méthode de mémorisation orale des discours rabbiniques.

734


La Mishna est écrite dans un style direct, souvent laconique, rapportant brièvement les opinions des Sages, le plus souvent des Rabbanim, débattant d'un sujet ; elle présente parfois un simple décret anonyme, représentant apparemment un consensus. Il arrive qu'elle rapporte un incident ou une anecdote dont les conclusions ont également force de loi, ou sont le départ d'une nouvelle discussion. Les docteurs de la Mishna sont appelés Tannaim (pluriel de Tanna ‫אנת‬, le ‫ ת‬se substituant au ‫ ש‬en judéo-araméen). Comme elle présente ses lois par ordre thématique plutôt que de suivre celui de la Bible, la Mishna s'étend sur des sujets individuels plus longuement que ne le fait le Midrash, et inclut une plus grande sélection de sujets halakhiques que lui. Son organisation topique est donc devenue le cadre de travail du Talmud. La Mishna consiste en six ordres (héb. ‫ םירדס‬sedarim, pluriel de seder). Chacun de ces six ordres contient entre sept et douze traités, appelés massekhtot (pluriel de massekhet ‫ ; תכסמ‬lit. « toile »). Chaque massekhet est divisée en chapitres (peraqim) composés d'un nombre variable d'articles, appelés mishnayot (pluriel de mishna, avec une minuscule en français pour la distinguer du grand-œuvre). Tous les traités mishnaïques ne possèdent pas forcément une Guemara correspondante. De plus, l'ordre des traités dans le Talmud peut différer de celui qui avait été établi dans la Mishna, lorsqu'un traité a été jugé plus important qu'un autre. Les six sedarim sont, par ordre: •

Zeraïm (« Graines »). Onze traités. Traite des prières et bénédictions, de la dîme, et des lois concernant l'agriculture.

Moëd (« Festivals »). Douze traités. Expose les lois du Sabbath et des fêtes.

Nashim (« Femmes »). Sept traités. Concerne le mariage, y compris le mariage lévirat, le divorce, certaines formes de vœux et les lois du nazirite.

Nezikin (« Dommages »). Dix traités. S'occupe des lois civiles et criminelles, du fonctionnement des tribunaux et des serments.

Kodashim (« Choses saintes »). Onze traités. Se rapporte aux rites sacrificiels, au Temple, et aux lois alimentaires.

Tohorot (« Pureté »). Douze traités. Se penche sur les lois de pureté rituelle.

Baraïta Article détaillé : Baraïta. Outre la Mishna, les Tannaim avaient produit d'autres travaux concomitamment, ou peu après. La Guemara se réfère fréquemment à ces ouvrages ou à des citations de ceux-ci afin de les comparer avec ceux que la Mishna a retenus, et afin d'appuyer ou d'infirmer les positions de tel ou tel docteur de la Guemara. De telles sources tannaïtiques non mishnaïques sont appelées baraitot (lit. « matériel extérieur », « œuvres externes à la Mishna » ; pluriel de baraïta ‫)אתיירב‬. La Baraïta inclut la Tosefta, un compendium tannaïtique de halakhot parallèles à la Mishna; les midrashim halakhiques, en particulier la Mekhilta, les Sifra et Sifre ; des œuvres comme la Meguilat Taanit ; et d'autres qui sont seulement connues comme des citations dans le Talmud. Guemara Article détaillé : Guemara. Au cours des trois siècles suivant la rédaction de la Mishna, les sages des écoles talmudiques en terre d'Israël et en Babylonie analysèrent, débattirent et discutèrent de ce travail. Ces discussions forment la Guemara (judéo-araméen : ‫ארמג‬, « complétion », de l'hébreu ‫ רמג‬gamar, « compléter » - ou « étude », et en ce cas, équivalent araméen de Talmud). La Guemara se concentre principalement sur l'élucidation et l'élaboration des opinions des Tannaim. Les docteurs de la Guemara sont appelés Amoraïm (sing. Amora ‫)ארומא‬. Une bonne partie de la Guemara consiste en une analyse légale. Le point de départ de l'analyse est habituellement une mishna, dont chaque membre de phrase est décortiqué, analysé et comparé à d'autres déclarations dans un échange dialectique entre deux « disputateurs » (souvent anonymes et parfois métaphoriques), le makshan (questionneur) et le tartzan (celui qui répond).

735


Une autre fonction importante de la Guemara est l'identification du verset biblique ayant servi de base à la loi présentée dans la mishna, et du processus logique reliant les deux : cette activité était connue comme talmud longtemps avant l'existence du corpus du « Talmud ». Ces échanges forment les « blocs de construction » de la Guemara ; on les appelle souguiyot (‫; תויגוס‬ pluriel de ‫ איגוס‬souguiya). Une souguiya comprend typiquement une élaboration basée sur des preuves d'une mishna. Dans une souguiya donnée, des versets et des enseignements rapportés au nom de Tannaïm ou d'Amoraïm sont confrontés afin de soutenir les diverses opinions. Ce faisant, la Guemara rapporte des désaccords sémantiques entre Tannaïm et Amoraïm (qui rapportent souvent à une autorité antérieure une opinion pour la façon dont elle a résolu la question), et compare les passages de la Mishna avec ceux de la Baraïta. Les débats sont rarement formellement clos ; en de nombreux cas, le dernier mot détermine la pratique de la loi, mais il y a de nombreuses exceptions à ce principe. Halakha et Aggada Articles détaillés : Halakha et Aggada. Le Talmud est une somme, contenant un vaste matériel et abordant une importante quantité de sujets. Le matériel talmudique est traditionnellement classé en deux grandes catégories, halakha et aggada. La halakha (hébreu : ‫ « הכלה‬cheminement », dans les voies de Dieu) comprend les parties normatives du Talmud, qui se rapportent de façon directe aux questions de loi et de pratique juives, tandis que les parties non normatives, narratives, édifiantes, ou explicatives, les paraboles, les aphorismes, ainsi que des considérations éthiques ou historiques, constituent la aggada (judéo-araméen: ‫הדגא‬, « narration », « récit » ; cf. hébreu haggada, ‫)הדגה‬. La Aggada comprend également les exégèses bibliques des Sages, souvent « libres », tant par rapport à l'esprit du verset qu'à sa forme [4], estimant que le sens de la Bible se situe précisément à l'intersection du texte et de sa perception par ses lecteurs. La frontière entre Aggada et Halakha n'est cependant pas étanche, une aggada pouvant servir à situer le contexte, fournir un exemple, préciser le champ d'application, etc., de la Halakha. Elle peut également avoir un rôle pédagogique, le maître commençant par une bonne histoire, voire une histoire drôle, afin de stimuler l'attention de son auditoire. Talmud Yeroushalmi et Bavl La Guemara se fit dans les deux grands centres de l'érudition juive de l'époque, la terre d'Israël (plus précisément, la Galilée) et la Babylonie. Bien que ces deux centres aient correspondu, deux corpus d'analyse distincts se développèrent et il en résulta deux Talmuds. La première compilation réalisée fut celle des académies galiléennes au quatrième siècle, et porte le nom de Talmud Yeroushalmi (Talmud de Jérusalem). Le Talmud Bavli (Talmud de Babylone) fut achevé un siècle plus tard, bien qu'il ait continué à être édité ensuite. Lorsqu'on parle du « Talmud » sans autre spécification, on fait habituellement référence au Bavli, un fait attribuable, selon Heinrich Graetz, au commentaire qu'en fit Rachi. Le Talmud de Jérusalem Article détaillé : Talmud de Jérusalem.

Un feuillet d'un manuscrit médiéval du Talmud de Jérusalem, conservé dans la Gueniza du Caire.

736


Le Talmud de Jérusalem fut compilé dans l'académie tibérienne de Yohanan ben Nappaha. Le nom de « Jérusalem » est trompeur et attribué par des directeurs d'académie babylonienne ultérieurs. On l'a appelé de façon plus correcte Talmud Eretz Israël (Talmud de la terre d'Israël) ou Talmud palestinien, avant la naissance du conflit israélo-palestinien. Il rassemble les enseignements des écoles de Tibériade, Sepphoris et Césarée. Le dialecte araméen occidental qu'il emploie diffère sensiblement de celui du Talmud babylonien. Ce Talmud est un synopsis de l'analyse de la Mishna développé pendant deux siècles dans les académies galiléennes. Vivant en terre d'Israël, les Sages de ces académies s'intéressent fortement aux lois de l'agriculture du pays. La tradition attribue la rédaction de ce Talmud à Rav Mouna et Rav Yossi en 350. Il fut probablement achevé vers la fin du IVe siècle, mais les rédacteurs qui le menèrent à sa forme actuelle ne peuvent être connus avec certitude. Au temps de sa clôture, le christianisme était devenu la religion d'État de l'empire romain et Jérusalem la cité sainte de la chrétienté. En 325, Constantin, le premier empereur chrétien déclara ne vouloir avoir « aucun commerce avec ce peuple odieux »[5]. Il intensifia donc les actions visant à ostraciser et paupériser les Juifs. L'état d'incomplétion du Talmud de Jérusalem est ainsi tributaire de ces circonstances historiques, ses artisans manquant de temps pour lui donner de la cohérence ou un cachet de qualité. De plus, tout effort ultérieur devait être réduit à néant lorsque Théodose II supprima l'institution du Patriarcat, destitua le Sanhédrin et interdit l'ordination formelle des Rabbanim. Le caractère abrupt et incomplet du texte le rendirent de lecture difficile et il fut rapidement négligé. Quantité de ses feuillets furent irrémédiablement perdus. Cependant, le Talmud de Jérusalem demeure une source indispensable pour la connaissance du développement de la Loi juive en terre d'Israël. En outre, il fut abondamment utilisé pour étudier le Talmud de Babylone dans l'école de Kairouan dirigée par Hananel ben Houshiel et Nissim Gaon, de sorte que les opinions qui y sont exprimées finirent par se retrouver tant dans le commentaire de Rachi et des Tossafot que dans le Mishneh Torah de Moïse Maïmonide. Selon certaines traditions, le Talmud de Jérusalem reprendra priorité sur celui de Babylone aux temps messianiques. Certains interprètent ce passage en disant que, suite à la restauration du Sanhédrin et de l'ordination des Sages, le travail reprendra, et « de Sion viendra la Torah, et la parole de Dieu de Jérusalem ». Le Talmud de Babylone Article détaillé : Talmud de Babylone.

Une édition (presque) intégrale du Talmud de Babylone. Depuis l'exil à Babylone de -586, des communautés juives demeuraient et prospéraient en Babylonie, de nombreux exilés n'ayant pas répondu à l'appel d'Ezra et Néhémie. De cette époque à l'ère talmudique, la population juive s'accrut tant par croissance naturelle que par migration. Les centres de savoir juif les plus importants se trouvaient à Nehardea, Nisibis, Mahoza, Poumbedita et Soura. Il n'était donc plus nécessaire de voyager jusqu'en terre d'Israël afin de recueillir des tradition authentiques. Le Talmud de Babylone (Talmud Bavli) comprend la Mishna et la Guemara babylonienne, cette dernière représentant la culmination de plus de 300 ans d'analyse de la Mishna dans les académies talmudiques de Babylonie. Les fondations de ce processus d'analyse furent établies par Rabbi Abba Arika, dit Rav, un disciple de Rabbi Juda Hanassi.

737


La tradition attribue la compilation du Talmud de Babylone dans sa forme actuelle à deux Sages babyloniens, Rav Achi et Ravina. Rav Achi, le président de l'académie de Soura de 375 à 427, aurait commencé le travail que Ravina, traditionnellement crédité d'être le dernier Amora, poursuivit. C'est pourquoi, selon les traditionalistes, la mort de Ravina en 499 est la dernière date possible pour la complétion de la rédaction du Talmud. Cependant, il continua à être édité par un groupe de rabbins succédant aux Amoraïm, connus sous le nom de Saboraim (Rabbanan Savora'e - les « raisonneurs »). La question du moment auquel le Talmud de Babylone parvint à sa forme actuelle n'est pas résolue à ce jour. Certains, comme Louis Jacobs, estiment que le corps de la Guemara n'est pas une simple compilation de conversations comme elle veut le faire croire, mais une structure hautement élaborée, réalisée par les Saboraïm qui devraient donc être considérés comme les véritables auteurs. Le Talmud n'aurait donc été véritablement finalisé qu'aux alentours de l'an 700 EC. Selon David Weiss Halivni, un groupe de rabbins postérieurs aux Amoraïm, les Stammaïm (stam pouvant signifier en hébreu « clos », « simple » ou, dans la terminologie talmudique, « non attribué »), seraient les auteurs des déclarations non attribuées dans la Guemara. Comparaison de style et de sujet En bien des points, les deux Talmuds ne se ressemblent pas : outre la différence de dialecte précédemment évoquée, le Talmud Yerushalmi est souvent fragmentaire et de lecture aride, même pour le talmudiste chevronné, alors que la rédaction du Talmud Bavli est plus précise et travaillée. La loi exposée dans les deux compilations est globalement la même, mais diffère par des détails mineurs et l'emphase sur certains points (les rares commentaires traditionnels sur le Talmud de Jérusalem visent à prouver que ses enseignements sont identiques, ou peu s'en faut, au Bavli). Le Talmud de Jérusalem est globalement plus complet (plus de traités étudiés) mais moins profond que le Bavli. Celui-ci ne s'intéresse pas aux lois agricoles limitées à la terre d'Israël, ni aux objets du Temple ou aux lois de pureté rituelle, celle-ci étant de peu d'intérêt pratique en Babylonie. Les Rabbanim galiléens ayant préséance sur leurs homologues babyloniens, leur avis est souvent exposé dans le Talmud babylonien mais la réciproque n'est pas vraie. De plus, s'étant développé sur un laps de temps plus long, le Talmud de Babylone comprend les opinions de plus de générations que son pendant galiléen. Il est donc plus fréquemment consulté, d'autant que le prestige de la communauté babylonienne fut à son zénith jusqu'à l'ère des Gueonim alors que le rayonnement des centres galiléens ne cessait de faiblir. Langage La Mishna, ainsi que les baraïtot citées et mêlées à la Guemara sont en hébreu mishnaïque. Certaines citations d'ouvrages plus anciens, comme Meguilat Taanit, sont écrits dans des dialectes araméens plus anciens. Néanmoins, l'ensemble des discussions entre Amoraïm et la structure de l'ouvrage sont rédigés dans un dialecte caractéristique de judéo-araméen babylonien pour le Bavli, dans un dialecte araméen occidental, proche de l'araméen employé dans le Targoum Onkelos, pour le Yeroushalmi. Le rôle du Talmud dans la vie juive

Une maison d'étude à Har Meron en 1912 Le Talmud devint rapidement partie intégrante de l'étude et de la vie juive, à travers les générations et dans la grande majorité des communautés juives. « Pilier du judaïsme [6] », il fut dès le XIIIe siècle la cible d'attaques de la part des chrétiens lorsque ceux-ci s'aperçurent que la foi des Juifs reposait autant sur le Talmud que sur la Bible. Ainsi vingt-quatre charretées remplies d'ouvrages talmudiques furent brûlées à Paris en 1242. Soumis à la censure chrétienne, mis à l'Index des livres interdits en 1565 par l'Église catholique romaine, le Talmud n'en continuait pas moins à être étudié, au point que même les Juifs les plus pauvres d'Europe orientale possédaient une étagère de « livres » talmudiques. Il devint la

738


seule matière enseignée dans les yeshivot après la Haskala (équivalent juif du Mouvement des Lumières). Éditions La première édition complète du Talmud de Babylone fut imprimée à Venise par Daniel Bomberg au 16e siècle. Elle fut déterminante pour les éditions ultérieures, notamment pour sa pagination. Outre la Mishna et la Guemara, l'édition Bomberg contenait les commentaires de Rachi et des Tossafistes. En 1795, les frères Szapira publièrent à Slavuta une édition du Talmud très prisée des rebbes hassidiques. En 1835, à la suite d'une acrimonieuse dispute avec la famille Szapira, une nouvelle édition (censurée) du Talmud fut imprimée par Menachem Romm de Vilna (Vilnius). Connue comme le Shas de Vilna , cette édition (et les suivantes, imprimées par sa veuve et ses fils) fut utilisée pour la production des éditions plus récentes du Bavli, y compris l'édition Schottenstein d'Artscroll.

Talmud de Vilna, Traité Berakhot 2b. Le corps du texte se trouve au centre de la page, encadré par le commentaire de Rachi (à droite) et les Tossefot (à gauche). D'autres commentaires sont situés dans la marge. Pour plus d'information, voir l'anatomie d'une daf de Talmud Le numéro d'une page du Talmud, appelée daf, réfère à ses deux faces ; chaque face est appelée amoud et titrée ‫ א‬ou ‫ב‬, soit [face] « a » ou « b ». Cet usage est relativement récent, ne remontant qu'aux éditions du XVIIe siècle : les auteurs de littérature rabbinique antérieurs ne se référaient qu'au traité ou au chapitre. Le format de référence actuel est donc « Nom du traité, numéro de la daf, amoud a ou b » (par exemple Taanit 23b). L'édition Vilna comprend un total de 5 894 pages. Le texte des éditions Vilna porte la trace de la censure chrétienne, et n'est donc pas considéré absolument fiable par les érudits. Au début du XXe siècle, Nathan Rabinowitz publia une série appelée Dikdouke Soferim qui montre les variantes textuelles entre éditions manuscrites et imprimées. Dans les dernières décennies, l'Institute for the Complete Israeli Talmud démarra une série similaire sous le nom de Guemara Shelema. Certains érudits ont publié des éditions critiques de traités particuliers (par exemple l'édition du traité Taanit de Henry Malter), mais il n'existe pas d'édition critique du Talmud dans son intégralité. Des notes de bas de page, présentes dans l'édition Schottenstein et celle de l'institut Oz veHadar, indiquent toutefois les variantes textuelles. Daniel Bomberg réalisa également une édition du Talmud de Jérusalem qui rencontra moins de succès, mais sert de base aux éditions actuelles. Le système de référence est différent, n'indiquant que le chapitre et le paragraphe [réf. nécessaire] (par exemple, Yeroushalmi Berakhot 2:1).

739


Étude et commentaire Dès sa complétion, le Talmud devint partie intégrante de l'étude juive. Cette section passe en revue quelques grands domaines de l'étude du Talmud. Les Gueonim Article détaillé : Gueonim. Les premiers commentateurs du Talmud furent les Gueonim (hébreu: ‫םינואג‬, pluriel de ‫ ןואג‬Gaon directeurs des académies talmudiques de Babylonie) dont la période s'étend approximativement de 600 à 1000 EC. Bien que des commentaires directs de certains traités nous soient parvenus, la majeure partie des connaissances de l'étude du Talmud durant l'ère gaonique provient d'assertions retrouvées dans leurs responsa éclairant tel ou tel passage talmudique. À la mort de Hai Gaon, le centre du savoir et de la recherche talmudiques se déplaça vers l'Afrique du Nord et l'Europe méridionale. Extraction de la Halakha et de la Aggada L'un des domaines d'étude du Talmud se développa dans le but de préciser la halakha qui s'y trouvait. Le Rav Isaac Alfasi (Fès, Afrique du Nord, 1013 - Espagne, 1103), figure de transition entre les Gueonim et les Rishonim, autorités rabbiniques médiévales, tenta d'extraire du corpus talmudique son essence halakhique, afin de déterminer quelles opinions avaient force de loi. Son Sefer Hahalakhot eut une influence déterminante, et Moïse Maïmonide s'en inspira pour son Mishneh Torah. Une autre autorité médiévale fameuse en la matière fut le Rav Asher ben Yehiel (1250, Allemagne - 1327, Tolède, Espagne). Par ailleurs, la compilation des Aggadot du Talmud de Babylone fut réalisée au XVe siècle par Jacob ibn Habib, aboutissant au Ein Yaakov. Il le réalisa dans le but de familiariser le public aux aspects éthiques du Talmud et de disputer beaucoup des accusations envers l'œuvre et son contenu. Commentaires Article détaillé : Littérature rabbinique. Le Talmud est souvent cryptique et obscur. La langue du Talmud est un mélange d'araméen et d'hébreu. De plus, le Talmud recourt souvent à des termes grecs ou persans, dont la signification se perd, d'autant que leur orthographe s'altère au fil des copies. C'est pourquoi il se développa une littérature au moins aussi abondante que le Talmud lui-même, visant à l'expliquer. Les premiers commentateurs célèbres furent Rabbenou Gershom de Mayence (Xe siècle), Rabbenou Hananel de Kairouan (début du XIe siècle) et Nissim Gaon, dont le Sefer HaMaftea'h (Livre de la Clé) contient, outre le commentaire, une préface expliquant les différentes formes d'argumentation talmudique, et explique les passages abrégés du Talmud en les recoupant avec des passages où les pensées sont exprimées sans abréviation. Le Rabbi Nathan ben Yechiel crée également, mais dans un autre style, un lexique appelé l'Aroukh afin de traduire les mots difficiles. Cependant, tous ces commentaires sont éclipsés par celui de Rachi (Rabbenou Shlomo Yitzhaqi, « notre maître Salomon ben Isaac » - 1040-1105). Il s'agit d'un commentaire complet, couvrant l'ensemble du Talmud, écrit dans un style clair, expliquant les mots et la structure logique de chaque passage talmudique. Accessible à l'érudit comme au débutant, il est considéré comme si indispensable au Talmud que son commentaire apparaît parfois dans le corps du texte du Talmud même, entre parenthèses. Son œuvre est poursuivie par ses disciples, les Tossafistes, car le commentaire de Rachi est si parfait à leurs yeux qu'ils ne font qu'y ajouter, d'où le nom de Tossafot (« additions », « suppléments »). Les Tossafot constituent en une sélection parmi la collection de commentaires de nombreux Rishonim. L'un de leurs buts principaux est d'expliquer et interpréter les déclarations contradictoires du Talmud. Cependant, à la différence de Rachi, leur commentaire n'est pas continu, mais plutôt focalisé sur des sujets choisis. Les explications des Tossafot diffèrent souvent de ceux de Rachi. Parmi les Tossafistes les plus éminents figurent les petits-fils de Rachi, et en particulier Jacob ben Meïr, dit Rabbenou Tam, ainsi que le neveu de Rabbenou Tam, Rabbenou Isaac ben Samuel, le R"i. Les Tossafot furent assemblées en diverses éditions des différentes écoles. La collection la plus importante dans les écoles du nord de la France était celle d'Eliezer de Touques, tandis que celle d'Espagne avait été

740


compilée par Rabbenou Asher ben Yehiel (« Tossafot HaRosh »). Les Tossafot imprimées dans l'édition de Vilna sont la version éditée de l'une de ces deux collections [7]. L'influence des Tossafistes s'étendit à d'autres communautés, particulièrement celles de la péninsule ibérique. Il se développa donc des commentaires basés sur le même modèle, soit ceux du Ramban, du Rashba, du Ritva et du Ran. Betzalel Ashkenazi en a constitué une anthologie détaillée, réunissant les extraits de toutes celles-ci, appelée Shita Mekoubetzet. En revanche, d'autres commentaires d'Espagne et de Provence conservèrent leur indépendance vis-à-vis de ce modèle. Parmi ceux-ci, le Yad Ramah de Meïr Aboulafia et Beit HaBe'hira de Menahem Hameïri. Cependant, si le Beit Habe'hira a été conservé pour l'ensemble du Talmud, seuls les commentaires de Sanhédrin, Baba Batra et Guittin sont parvenus à nous pour le Yad Ramah. Dans les siècles qui suivirent, l'attention se tourna moins vers l'interprétation talmudique directe que vers l'analyse des commentaires précédemment établis. Ces « supercommentaires » incluent celui du Maharshal (Salomon Louria), du Maharam (Meïr Lublin) et du Maharsha (Samuel Eidels). Le pilpoul Article détaillé : Pilpoul.

Le pilpoul, approche hautement pointue du Talmud (héb. ‫לופלפ‬, de pilpel, piment). Durant le XVe siècle et le XVIe siècle, une nouvelle méthode d'étude intensive du Talmud se développa. Des arguments logiques compliqués furent utilisés pour expliquer des points de contradiction mineurs dans le Talmud. Le terme pilpoul (‫לופלפ‬, de pilpel, « poivre » ou « piment ») désigna ce type d'étude, et fait référence à l'acuité intellectuelle que cette méthode demande. Selon les praticiens du pilpoul, le Talmud ne peut se répéter ni se contredire. De nouvelles catégories et distinctions (hilouqim) furent donc créées, afin de résoudre les contradictions apparentes dans le Talmud à l'aide de nouveaux moyens logiques. Ce style pilpoulistique fut consigné la première fois dans le Darkhei haTalmud (« les Voies du Talmud ») d'Isaac Campanton (mort en Espagne en 1463). L'étude par pilpoul atteint son sommet au XVIe siècle et au XVIe siècle, lorsque l'expertise en la matière fut considérée comme une forme d'art et un but en soi dans les yeshivot de Pologne et de Lithuanie. Non que cette méthode ne fut pas critiquée : au XVe siècle déjà, le traité d'éthique Orot Tzaddikim (« Lumière des Justes ») critiquait le pilpoul pour la suremphase qu'il mettait sur l'acuité intellectuelle. D'éminents rabbins du XVIe et du XVIIe siècles ne l'appréciaient pas davantage, parmi lesquels Juda Löw ben Betzalel, plus connu sous le nom de Maharal de Prague, Isaïah Horowitz, et Yaïr Bacharach. Au XVIIIe siècle, le pilpoul céda du terrain devant d'autres méthodes d'apprentissage, dont celle d'Elijayou ben Salomon, le Gaon de Vilna. Le terme pilpoul en vint à désigner des études dont les conclusions semblaient par trop casuistiques ou coupant les cheveux en quatre. Les auteurs eux-mêmes qualifiaient leurs commentaires sous des termes du type al derekh ha-peshat (par la méthode simple) afin de les différencier du pilpoul [8]. La méthode de Brisk

741


Hayim Brisker e

Vers la fin du XIX siècle, une autre tendance se fit jour dans l'étude du Talmud : le Rav Hayim Soloveitchik (1853-1918) de Brisk (Brest-Litovsk), dit Hayim Brisker, développa et affina ce procédé qu'on appela la méthode de Brisk. Elle implique l'analyse des arguments rabbiniques dans le Talmud et parmi les Rishonim, expliquant les options divergentes en les plaçant dans une structure en catégorie. Hautement analytique, cette méthode est souvent décriée comme une forme moderne de pilpoul. Néanmoins, son influence est grande et elle est au programme d'études de la plupart des yeshivot. C'est également par cette méthode que le Mishneh Torah de Moïse Maïmonide commença à être lu non seulement comme un ouvrage halakhique mais aussi comme un travail d'interprétation talmudique. Les yeshivot de Mir et de Teltz ont développé leurs propres méthodes concurrentes. Méthodes critiques Le texte du Talmud fut, contrairement à la Bible, soumis à une approche critique, et ce dès la rédaction des premiers commentaires. Cependant, si cette critique mettait en doute la forme du texte, et l'émendait au besoin, le fondement du Talmud (c'est-à-dire sa prétention à représenter une tradition transmise de bouche à oreille sur des générations et sans laquelle le judaïsme ne pouvait exister) ne fut pas remis en question avant l'émancipation du ghetto, en 1789. Des méthodes modernes d'analyse non plus seulement textuelle mais également historique furent désormais appliquées au Talmud. Émendation des textes Le Talmud fit, dès l'époque de Rabbenou Guershom, l'objet d'une surveillance vigilante et d'une émendation des textes [9]. Les émendations de Salomon Louria et Yoël Sirkis sont incluses dans les éditions standard du Talmud. Le Gaon de Vilna réalisa des émendations sur base de sa seule intuition, lesquelles furent confirmées lors de l'étude des manuscrits de la Gueniza du Caire[10]. Au début du XXe siècle, Nathan Rabinowitz publia une étude en plusieurs volumes, le Dikdoukei Soferim, montrant les diverses variantes textuelles entre le manuscrit de Munich et d'autres anciennes copies du Talmud. D'autres variantes sont rapportées dans la Guemara Shelemah et l'édition Oz veHadar.

742


Analyse critique-historique

Zacharias Frankel, fondateur de la méthode critique-historique (portrait). Une conception innovante de la Torah orale fut développée au début du XIXe siècle par Nachman Krochmal et Zacharias Frankel. Celle-ci était selon eux le produit d'un procédé exégétique se construisant avec le temps, par application des techniques herméneutiques autorisées par les Sages. Cette position, connue comme l'école critique-historique, fut élaborée plus avant par Isaac Hirsch Weiss dans son Dor Dor ve-Dorshav [11]. Cette méthode fut aussi utilisée par Heinrich Graetz dans son Histoire des Juifs, lorsqu'il tente de déduire la personnalité des Pharisiens sur la base des lois ou des aggadot qu'ils enseignent. Cependant, cette interprétation n'est valable que si l'on conçoit les Pharisiens en tant qu'exégètes indépendants plutôt qu'en maillons de la chaîne de transmission de la Torah orale, et un tel point de vue est en rupture avec la vision traditionnelle de la Torah orale. Selon celui-ci, lorsque Dieu donna à Moïse la Torah écrite (le Pentateuque), Il lui communiqua en outre des amplifications et des explications du Texte, qui furent transmises oralement avant d'être couchées sur papier dans le Talmud. Il n'y a donc, selon cette vision, aucune « évolution historique de la Halakha » (si l'on excepte la réadaptation permanente à l'évolution de l'Histoire), puisqu'elle fut donnée tout entière sur le Sinaï[12]. La méthode critique-historique fut favorablement accueillie par les dirigeants de la Réforme du judaïsme comme Abraham Geiger et Samuel Holdheim, qui poussèrent plus loin le raisonnement et soumirent le Talmud à une critique intense afin de se détacher du judaïsme rabbinique traditionnel. Ils insistaient sur le caractère historique et évolutif du Talmud, pour conclure que l'œuvre avait, bien qu'historiquement importante, fait son temps. En réaction, certains rabbins orthodoxes influents comme Moïshe Sofer ou Samson Raphaël Hirsch devinrent extrêmement sensibles à tout changement, rejetant les méthodes de critique moderne du Talmud. Samson Raphaël Hirsch, tout en prônant lui-même l'acceptation de la modernité (à condition de ne pas contredire la Halakha), rédigea une série d'articles dans son journal Jeschurun [13] où il réitéra les vues traditionnelles et souligna les erreurs des travaux de Graetz, Frankel et Geiger. La méthode critique-historique, bien que controversée dans le monde orthodoxe car ancrée dans un mouvement de réforme religieuse, n'en trouva pas moins des adhérents, y compris parmi les plus farouches adversaires de la Réforme comme le rabbin Zvi Hirsch Chajes. Le séminaire rabbinique orthodoxe d'Azriel Hildesheimer fut fondé sur le principe de créer une « harmonie entre le judaïsme et la science » auquel adhéra particulièrement David Zvi Hoffman. Méthodes d'étude et d'analyse contemporaines L'étude actuelle du Talmud dans les différents courants du judaïsme contemporain dépend en grande partie de leur attitude vis à vis du Talmud et de la Halakha : • le judaïsme orthodoxe maintient la vision traditionnelle du Talmud comme exacte expression de la loi orale transmise à Moïse en même temps que la Torah. Il demeure un élément central dans le curriculum des yeshivot. La connaissance du Talmud continue

743


d'être mise en haute valeur dans l'éducation rabbinique traditionnelle, bien que la Halakha soit généralement étudiée à partir des codes médiévaux et non du Talmud lui-même [14]. La Halakha est appliquée en stricte conformité avec le Talmud, y compris lorsqu'une situation nouvelle se présente, de façon à continuer d'être appliquée selon les sentences des Sages ; • les mouvements non-orthodoxes (conservative, reconstructionniste, libéral et réformé) ont du Talmud une vision dynamique et en admettent la lecture critique. Le judaïsme conservative continue à accorder une place importante au Talmud et à son étude mais le considère, dans son élaboration de la Halakha, comme une œuvre tributaire des circonstances, historiques et autres, pour de sa formation. En conséquence, la législation est souvent plus flexible que celle des orthodoxes. Le judaïsme réformé britannique se rapproche assez fortement de ces pratiques, tandis que le judaïsme réformé américain et le judaïsme libéral réservent leur enseignement aux écoles de formation des rabbins, mais non aux écoles fondamentales. Le Talmud ne joue aucun rôle dans la Halakha, celle-ci étant laissée au libre choix de chacun, tout en conservant une valeur morale et un caractère inspiré. Le judaïsme reconstructionniste ne diffère de ce schéma que par le rôle de la congrégation des fidèles : c'est en effet elle et non l'individu qui décide de la pratique. Selon la phrase de Mordecai Kaplan, « la tradition a un droit de vote, mais pas de veto ». En conséquence, le Talmud est étudié par la majorité des orthodoxes comme une source totalement fiable. Les chercheurs orthodoxes n'appliquent, dans leur majorité, pas de méthode historique au Talmud ni n'imputent de motifs à ses auteurs. Le Talmud continue à être étudié avec ses commentaires et supercommentaires. Néanmoins, une minorité d'« orthodoxes modernes » préconisent une lecture critique du Talmud. L'étude régulière du Talmud, y compris chez le simple fidèle, a été popularisée par le Daf Yomi (« page quotidienne »), une pratique lancée en 1923 à Vienne par le rabbin Meïr Shapiro au premier congrès international de l'association orthodoxe Agoudat Israel. Une daf est étudiée par jour recto-verso par tous les participants du monde, selon un cycle d'un peu plus de sept ans. La complétion du cycle donne lieu à une célébration générale. Le 12e cycle a démarré le 1er mars 2005. Certains talmudistes non orthodoxes, comme Louis Jacobs[15] et Shaye J.D. Cohen, considèrent que le texte du Talmud a fait l'objet de remaniements extensifs, tant des histoires que des sentences. Ils affirment qu'en l'absence de textes correctifs (le Talmud étant longtemps resté oral), on ne peut confirmer ni l'origine ni la date de la plupart des sentences et des lois, et qu'on ne peut avoir beaucoup de certitudes sur leurs auteurs. Les questions posées demeurent donc sans réponse. D'autres talmudistes, comme Lee I. Levine et David C. Kraemer, partagent en partie cette opinion, mais estiment que le Talmud contient des sources que l'on peut identifier et décrire avec une certaine fiabilité. Ces sources peuvent être identifiées en retraçant l'histoire et en analysant les régions géographiques d'origine. Enfin, des figures généralement plus proches des interprétations orthodoxes, comme Saul Lieberman[16], David Weiss Halivni[17] et Avraham Goldberg, estiment que la plupart des sentences et évènements décrits dans le Talmud se sont produits plus ou moins de la façon décrite, et peuvent être utilisés comme sources sérieuses d'étude historique. Les tenants de cette vision tentent donc d'écrémer les additions éditoriales ultérieures (ce qui est en soi une tâche malaisée) et considèrent avec scepticisme les récits miraculeux, afin d'obtenir un compte-rendu fiable de la vie juive ancienne. Polémiques contre la Loi orale et le Talmud Au sein du judaïsme Les Sadducéens Les Sadducéens formaient une secte juive du second Temple proche de l'aristocratie sacerdotale et politique. Ils sont présentés par Flavius Josèphe[18] comme les adversaires des Pharisiens et par le Talmud comme ceux du pharisaïsme, c'est-à-dire des doctrines pharisiennes, notamment celles de la création du monde et de l'immortalité de l'âme[19]. Si Abraham Geiger les présente comme fidèles à une

744


tradition orale antérieure, dont on trouverait des traces dans l'école du Sage Shammaï, Bernard Revel démontre qu'il n'en est rien, ainsi qu'il apparaît dans les textes du Talmud ainsi que ceux de Josèphe[20]. Les Sadducéens étant fortement liés au Temple de Jérusalem, sur lequel reposait l'autorité des GrandsPrêtres, disparurent après sa destruction, mais le Talmud fait quelques allusions à leur doctrine. Les karaïtes Le karaïsme se développa, ou s'affirma, au VIIIe siècle, en réaction à l'inertie du judaïsme talmudique[21]. La doctrine centrale du karaïsme est la révération de la seule Torah écrite (Miqra) et le rejet de Torah orale comme révélation divine. Il n'est ni défendu, ni déconseillé de s'en inspirer, mais le libre examen du Texte doit primer sur l'interprétation des maîtres, y compris des maîtres karaïtes (en pratique, les karaïtes suivent l'opinion qui convainc la majorité). Le karaïsme s'oppose également aux méthodes d'interprétation du Talmud, leur préférant l'analyse du sens simple des versets d'après leur contexte. Le karaïsme connut un âge d'or du IXe siècle au XIe siècle, étant adopté selon certaines sources par 40% de la population juive mondiale, aussi bien en Europe que dans le monde arabe[22]. Son influence déclina ensuite progressivement, et il n'y aurait actuellement plus que 30 000 karaïtes dans le monde, dont 20 à 25 000 en Israël[23]. La Réforme du judaïsme La Réforme du judaïsme naquit au XIXe siècle suite à la Haskala, qui vit les Juifs s'ouvrir à d'autres cultures que la leur propre et aux sciences humaines. Il en résultat chez certains une vision quelque peu hégelienne de l'histoire, qui fit du judaïsme une révélation en marche, et non une révélation déjà accomplie. Les juifs partisans de la réforme du judaïsme ne considéraient donc plus la Torah et le Talmud comme les manifestations d'une parole divine intouchable, mais comme des œuvres historiques nécessaires en leur temps, devant céder la place au besoin de l'époque. De nombreuses observances halakhiques furent jugées inutilement contraignantes, sans fondement et obsolètes. Le mouvement réformé fut particulièrement florissant dans les pays où les Juifs étaient émancipés de fait, sinon de droit, c'est-à-dire les pays d'Europe occidentale, en particulier l'Allemagne et la France. Il eut en revanche moins d'impact en Europe de l'Est et fut pratiquement ignoré des Juifs d'Afrique du Nord et d'Orient. La Shoah détruisit la communauté allemande, mais de nombreux juifs réformés ayant émigré aux États Unis avant la guerre l'y implantèrent. Le judaïsme réformé est actuellement le courant juif majoritaire aux États Unis le nom de judaïsme libéral, une forte présence en Angleterre.

Attaques externes

745

[24],[25]

, et possède, sous


Une disputation judéo-chrétienne. Les protagonistes juifs sont reconnaissables à leurs couvre-chefs gravure sur bois de Johannes von Armssheim - 1483 Le Talmud et les chrétiens Article détaillé : Disputations judéo-chrétiennes. Le Talmud fut élaboré, selon Josy Eisenberg, afin de prémunir les Juifs des influences extérieures, dont celle des premiers chrétiens. Il garde la trace de la séparation progressive du judaïsme et du christianisme, séparation qui se fait en plusieurs siècles, et dont les affrontements de Jésus avec les Pharisiens ne constituent qu'un épisode. À peu près au moment où les Savoraïm babyloniens portaient la touche finale à la rédaction du Talmud, l'empereur Justinien Ier, motivé par le zèle chrétien, proclamait son édit contre l'abolition de l'usage de la traduction grecque de la Bible dans les offices synagogaux. Il avait en effet été remarqué que lors des premières disputations judéo-chrétiennes d'Alexandrie, les Juifs se sentaient plus démunis devant le texte grec que leurs coreligionnaires de Palestine qui lisaient le Texte en hébreu. Les attaques contre le Talmud débutèrent au XIIIe siècle en France, où les études talmudiques étaient florissantes. La première disputation judéo-chrétienne publique opposa en 1240 Yehiel de Paris et trois autres rabbins à Nicholas Donin, expulsé de la yeshiva de Yehiel quelques années plus tôt. Il instiguait à présent que le Talmud était anti-chrétien, appelait les Juifs au meurtre des non-Juifs, à la pédophilie, etc. Bien que Yehiel l'ait techniquement emporté sur son adversaire, réfutant ses allégations, 24 charrettes remplies de manuscrits talmudiques furent brûlées place de Grève en 1242. Le Talmud fut de nouveau au centre d'une disputation à Barcelone en 1263 entre Nahmanide (Rabbenou Moshe ben Nahman, dit le Ramban) et Pablo Christiani, autre Juif converti et frère dominicain. La stratégie de ce dernier était originale puisqu'il prétendait que le Talmud enseignait la messianité de Jésus. Le Ramban l'emporta également, mais les dominicains prétendant avoir remporté la disputation, il fut contraint de publier un compte-rendu, pour lequel il fut accusé de blasphème, emprisonné et exilé. Le même Pablo Christiani fit un procès au Talmud qui aboutit à l'émission d'une bulle papale et à la première censure textuelle du Talmud, confiée à une commission dominicaine de Barcelone, qui conclut à l'annulation des passages jugés répréhensibles pour les chrétiens (1264). Une autre disputation se tint à Tortosa en 1413, à l'instigation de Geronimo de Santa Fé, ancien champion des Juifs dans les disputations devenu chrétien et médecin du pape Martin V, présent lors des débats. La disputation est conçue pour se terminer à son avantage et, contrairement à Nahmanide, la libre parole n'est pas accordée aux défenseurs juifs. Santa Fé lance l'accusation fatidique selon laquelle les condamnations envers les païens et les apostats concernent en réalité les chrétiens. Deux ans plus tard, le pape émet une bulle (qui ne devint jamais opérationnelle) interdisant aux Juifs de lire le Talmud et ordonnant d'en saisir et détruire toutes les copies. Au seizième siècle, Johannes Pfefferkorn, lui aussi Juif converti et dominicain, s'attaque avec violence au Talmud, le rendant, avec l'usure, responsable de la réticence des Juifs à la conversion. Son adversaire est un chrétien hébraïsant, Johann Reuchlin, qui a contre lui les obscurantistes et les humanistes; selon Erika Rummel, cette controverse annonçait la Réforme protestante[26]. Une conséquence inattendue de cette affaire fut l'impression complète par l'éditeur chrétien Daniel Bomberg du Talmud de Babylone en 1520 à Venise, suivi du Talmud de Jérusalem sous la protection du privilège papal. Cependant, le Vatican entreprit 30 ans plus tard une campagne de destruction de ce qu'elle avait antérieurement autorisé. Le 9 septembre 1553, date du nouvel an juif, les copies saisies furent brûlées à Rome et dans d'autres villes italiennes, comme Crémone en 1559. La censure du Talmud et d'autres textes hébreux fut introduite par une bulle papale en 1554, et en 1559, le Talmud était mis au premier Index Expurgatorius; en 1565, le pape Pie IV ordonna même que le Talmud soit privé de son propre nom, ce qui entraîna la diffusion de l'appellation Sha"s pour le désigner. En Italie, les Juifs étudiaient le Ein Yaakov, recueil des Aggadot du Talmud de Babylone. La première édition du Talmud expurgé, sur laquelle se basent la plupart des éditions ultérieures, parut à Bâle (1578-1581). L'entièreté du traité Avoda Zara (Idolâtrie) ainsi que les passages jugés anti-chrétiens en étaient absents; certaines phrases ou mots étaient modifiés. Par exemple, les mots Min et Minim (identifiés, sans doute à juste titre, aux judéo-chrétiens), Akoum (littéralement adorateur des étoiles mais interprété comme acronyme d'adorateurs du Christ et de Marie) etc., sont remplacés par celui, plus « neutre » de « Sadducéen ».

746


Une nouvelle attaque contre le Talmud fut décrétée par le pape Grégoire XIII (1575-85), et le pape Clément VIII renouvela en 1593 l'ancienne interdiction d'en lire ou posséder des exemplaires. Cependant, du fait de l'étude grandissante du Talmud en Pologne, une impression de l'édition complète avec restauration du texte original fut réalisée à Cracovie (1602-1605); une édition ne contenant deux traités avait été réalisée auparavant à Lublin (1559-76). En 1707, des copies du Talmud furent confisquées dans la province de Brandenbourg, mais restituées sur ordre de Frédéric, le premier empereur de Prusse. La dernière attaque contre le Talmud eut lieu en Pologne, en 1757, lorsque l'évêque Dembowski organisa un débat, sur l'instigation de Jacob Frank, qui affirmait que le Zohar reconnaissait, contrairement au Talmud la doctrine de la Trinité. La disputation se tint à Kamenets-Podolsk, et toutes les copies du Talmud retrouvées dans son évêché furent brûlées. Cependant, le Talmud, pour ne pas être attaqué « physiquement » demeura la cible des théologiens chrétiens après la Réforme protestante, bien que les théologiens du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle en faisaient un sujet d'étude. En France en 1830, au cours d'un débat dans la Chambre des pairs concernant la reconnaissance par l'état de la confession judaïque, l'Amiral Verhuell se déclara incapable de pardonner aux Juifs de n'avoir pas reconnu Jésus comme Messie, et de lire le Talmud. La même année, l'abbé Chiarini publiait à Paris une volumineuse Théorie du Judaïsme, dans laquelle il faisait figurer une traduction du Talmud, « simple et accessible », c'est-à-dire pouvant servir aux attaques contre le judaïsme. C'est dans un même esprit que les agitateurs antisémites du XIXe siècle demandèrent qu'une traduction soit réalisée; à Vienne, cette demande fut même portée devant des corps législatifs. Le Talmud et le Juif talmudiste devinrent donc l'objet des attaques antisémites, notamment dans Der Talmudjude d'August Rohling. Cependant, ils étaient défendus par de nombreux étudiants chrétiens du Talmud. En dépit des nombreuses mentions d'Edom pouvant être interprétées comme faisant référence à la chrétienté, le Talmud mentionne rarement Jésus de façon directe. Il est bien question d'un ou plusieurs Yeshou, d'un Yeshou ben Pandera dont la mère aurait été violée par un général grec, et de ben Stada au nom duquel sont rapportées des halakhot hérétiques, mais Yeshou pourrait être un terme générique pour désigner les "séducteurs" qui attirent les Juifs hors du judaïsme, et les récits qu'on retrouve sur Yeshou n'ont aucun rapport avec ceux du Nouveau Testament. Il est toutefois probable que les rabbins médiévaux considérèrent ces personnages comme Jésus, raison pour laquelle ils furent censurés. Toutefois, les éditions modernes ont été restaurées grâce aux rares listes d’errata, connues comme Hashmatot HaSha"s (« Omissions du Sha"s »). De nos jours, la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X continue à attaquer les propos du Talmud [27]. Attaques contemporaines Quelques groupes et individus accusent certains des passages du Talmud d'un racisme envers les goyim inhérent au judaïsme, ainsi que de son antichristianisme, sa phallocratie, sa misogynie, son acceptation de la pédophilie, ses prétentions à la suprématie théologique et son accentuation de la nécessité de nondivulgation d'une partie de la connaissance judaïque aux goyim sous peine de mort[28]. Selon les juifs, ces critiques sont fausses, les passages en question n'indiquant qu'une traduction erronée, voire des choix sélectifs de propos pris hors de leurs contextes ou des falsifications, sur un texte dont le Maharal de Prague indiquait déjà qu'il ne peut être compris sans comprendre les règles du Talmud lui-même. Le rapport de l'Anti-Defamation League[29] sur le sujet explique : « En citant de façon sélective divers passages du Talmud et du Midrash, des faiseurs de polémiques ont cherché à démontrer que le judaïsme prône la haine des non-Juifs (et des chrétiens en particulier), et promeut l'obscénité, la perversion sexuelle, et d'autres conduites immorales. Afin de rendre ces passages conformes à leurs buts, ces personnes les traduisent souvent de façon erronée ou les citent hors de leur contexte (la fabrication de passages entiers n'est pas inconnue) [...] En déformant les significations normatives des textes rabbiniques, les écrivains anti-Talmud extraient fréquemment les passages de leur contexte textuel et historique. Même lorsqu'ils présentent leurs citations correctement, ils jugent les passages d'après les critères moraux actuels, 'ignorant' le fait que ces passages furent en majorité composés il y a près de deux mille ans par des gens vivant dans des cultures radicalement différentes de la nôtre. Ils sont donc capables d'ignorer la longue histoire du judaïsme en matière de progrès social, et la dépeindre comme une religion primitive et paroissiale. Ceux qui attaquent le Talmud citent fréquemment d'anciennes sources rabbiniques sans tenir compte des développements subséquents de la pensée juive, et sans faire un effort de bonne foi de consulter des

747


autorités juives contemporaines qui pourraient expliquer le rôle de ces sources dans la pensée et la pratique juives normatives. » Gil Student, rabbin et auteur prolifique sur internet, réfute ces accusations anti-talmudiques et écrit [30] : « Les accusations envers le Talmud ont une longue histoire, datant du XIIIe siècle, lorsque les associés de l'Inquisition tentèrent de diffamer les Juifs et leur religion [31]. Les premiers ouvrages, compilés par des prédicateurs haineux comme Raymond Martini et Nicholas Donin demeurent la base de toutes les accusations subséquentes envers le Talmud. Certaines sont vraies, la plupart sont fausses et basées sur des citations tirées de leur contexte, et certaines sont des fabrications totales [32]. Sur Internet de nos jours, on peut trouver beaucoup de ces vieilles accusations ressassées... » On peut faire remonter le problème « contemporain » au tournant des XIXe et XXe siècles, lorsque quelques ouvrages, notoirement antisémites, sont parus pour exposer de prétendus passages du Talmud qui contiendraient des doctrines « anti-chrétiennes » : par exemple, en recommandant le meurtre d'enfants goyim pour en utiliser le sang dans des pratiques rituelles. Ces ouvrages ont trouvé un grand écho, au point qu'il se trouve encore des gens qui les citent, faute de connaissance de ce qu'est exactement le Talmud. Or, l'une des façons de reconnaître ces fausses citations tient au fait qu'elles présentent un numéro de page assorti de la lettre « c ». Cette falsification est facilement démontable puisque le Talmud numérote l'avers d'une page avec la lettre « a » et le revers avec la lettre « b » (voir la section « Éditions » ci-dessus) ; il ne saurait donc y avoir de face « c ». Une autre caractéristique aisément reconnaissable des faux extraits du Talmud est un numéro suivi de « a » ou « b », lui-même suivi d'un numéro de page (par exemple : « 23b, p. 45 »), ce qui n'existe pas dans une citation correcte du Talmud puisque le premier nombre (23 dans l'exemple) est déjà un numéro de page [33] ... Traductions modernes du Talmud Traductions du Talmud Bavli •

Le Talmud de Babylone fut traduit pour la première fois en anglais par Michael Levi Rodkinson, et publiée après la mort de l'auteur, en 1918. Elle était incomplète, seuls les traités des ordres Moëd et Nezikin était traduits. Elle est actuellement disponible sur internet.

La traduction intégrale officielle et annotée du Talmud en langue anglaise parut pour la première fois en langue profane en 1935 chez Soncino Press. "L’Édition Soncino du Talmud" est publiée avec et sans le texte original. Elle existe aussi sur CD-ROM.

Adin Steinsaltz réalisa une traduction du Talmud en hébreu moderne qu'il agrémenta de ses propres notes. Elle parut en anglais aux éditions Random House (mais n'a pas été complétée à ce jour), en édition bilingue hébreu-français aux éditions Ramsay (12 volumes, 1999) avec le soutien du Fond Social Juif Unifié (FSJU) et dans de nombreuses autres langues. Elle comprend une "traduction littérale" ainsi qu'une "traduction assistée" et le commentaire de Rachi. L'édition Steinsaltz a été applaudie pour sa simplicité. Elle a permis la diffusion du Talmud dans des publics habituellement éloignés de l'étude du Talmud. Elle a cependant été critiquée, entre autres par Jacob Neusner, pour sa trop grande simplicité.

L'édition Safra, traduction française de l'édition Schottenstein de la maison Artscroll, a débuté en 2003. La traduction, abondamment expliquée et annotée, privilégie l'exposition des différentes opinions plutôt que le sens évident comme l'édition Steinsaltz. Il s'agit de l'une des éditions du Talmud les plus prisées par les débutants.

Quelques traités ont été traduits par le rabbin Israël Salzer et édités chez Verdier, puis repris par Gallimard (collection "folio essais").

Traductions du Talmud Yerushalmi •

C'est à Moïse Schwab que l'on doit la première traduction en français du Talmud de Jérusalem (G.P. Maisonneuve, 1932-1933), avec une introduction de Maurice Liber. Cette traduction a été récemment rééditée par la même maison et est disponible en CD.

Les deux traductions anglaises sont :

748


celle de Jacob Neusner[34] qui, usant d'une présentation analysant la forme, rend l'identification des unités de pensée du texte plus aisée, et facilite donc la lecture. Cependant, bien que généralement jugée positivement, la méthodologie de Jacob Neusner a été qualifiée par certains d'« idiosyncrasique » et Saul Lieberman en a émis une critique très réservée.

celle de l'édition Schottenstein, visant à égaler la qualité de l'édition du Talmud de Babylone, actuellement en cours.

Voir aussi Bibliographie •

(en) Rabbi Adin Steinsaltz, The Talmud: The Steinsaltz Edition [22 Volume Set], Random House.

David Banon, La Lecture infinie (Seuil)

Arlette Elkaïm-Sartre : Ein Yaakov : Aggadoth du Talmud de Babylone (Verdier)

Abraham Cohen, "Le Talmud" (Payot 1986)

Emmanuel Lévinas, "Quatre Lectures Talmudiques"

Arsène Darmesteter, Le Talmud publié en 1997 aux éditions Allia, 152 pages

Adin Steinsaltz, Personnages du Talmud, édition Pocket

Marc-Alain Ouaknin, Le livre brûlé : Lire le Talmud (Lieu Commun), Introduction au Talmud, collection Domino

(fr), Valéry Rasplus "De l’esprit talmudique à la haine de soi : réflexion sur l’identité juive", dans Les Cahiers rationalistes, n°581, mars-avril 2006

Articles connexes Voir aussi sur Wikiquote les citations « Talmud ». •

Torah

La transmission de la Torah

Vocabulaire du Talmud

Talmud de Babylone

Talmud de Jérusalem

Droit talmudique

Mishna

Traités mineurs

Tosefta

Baraita

Guemara

Tannaim

Amoraïm

Midrash

749


Littérature rabbinique

Yeshiva

Liens externes Généraux http://www.guemara.com/ Cours de talmud guemara en vidéo gratuit en français : excellent apprentissage du talmud avec les commentaires de Rachi et tossefot •

Talmud de la Jewish Encyclopedia (en)

Talmud Commentaries, jewishencyclopedia.com (en)

Textes du Talmud online •

(he)Mishna, Tosefta, Talmud de Jérusalem et de de Babylone en ligne.

Traduction anglaise de Rodkinson de 1903 (seulement les traités de Nezikin et Moed).

Images de chaque page du Talmud de Babylone. Comprend aussi des cours audio.

Manuscrits •

Collection de manuscrits du Talmud, Jewish National and University

Réfutation des allégations concernant le Talmud •

The Talmud in Anti-Semitic Polemics, Anti-Defamation League.

The Real Truth about the Talmud

Falsifiers of the Talmud

Cours Audio Vidéo gratuits •

Cours video et audio de talmud avec affichage de la page originale (fr)

Notes et références 1.

↑ Josy Eisenberg, Une histoire des Juifs, p. 180.

2.

↑ Selon les tenants de cette tradition orale, elle remonte au don de la Torah à Moïse sur le Sinaï -- Pirke Avot 1:1

3.

↑ T.B. Guittin 60b

4.

↑ Emmanuel Levinas, Difficile liberté.

5.

↑ Concile de Nicée [archive]

6.

↑ Adin Steinsaltz, Introduction au Talmud, xxx.

7.

↑ Pour une liste plus complète, voir Ephraim Urbach, s.v. "Tosafot," in Encyclopedia of Religion.

8.

↑ Voir aussi les articles de Mordechai Breuer dans l'Encyclopedia Judaica et Haim Hillel BenSasson, A History of the Jewish People, p. 627 et 717.

9.

↑ Selon Jonas Fraenkel dans son Darko Shel Rashi be-Ferusho la-Talmud ha-Bavli, l'une des plus grandes contributions de Rachi au Talmud fut précidément cette émendation textuelle. Son petit-fils Rabbenou Tam s'opposait à cette critique textuelle dans son Sefer ha-Yashar.

750


Cependant, les Tossafistes eux-mêmes émendaient le texte du Talmud (voir par exemple Baba Kamma 83b s.v. af haka'ah ha'amourah ou Guittin 32a s.v. mevoutelet) et de nombreux Rishonim (voir par exemple Rav Shlomo ben Aderet, Hiddoushei haRashb"a al ha-Sha"s sur Baba Kamma 83b, ou Rabbenou Nissim commentant le Ri"f sur Guittin 32a). 10. ↑ Solomon Schechter, Studies in Judaism. 11. ↑ Jay Harris, Guiding the Perplexed in the Modern Age, ch. 5. 12. ↑ Voir, par exemple, le commentaire de Rachi sur Behar, Vayiqra 25:1 (d'après le Sifra) : « Ceci nous apprend cependant que, de même que l'année sabbatique, ses principes généraux et ses détails spécifiques, furent donnés au Sinaï, de même, toutes les lois ont été données, dans leurs principes généraux et leurs applications pointues. » 13. ↑ Réimprimés dans S.R. Hirsch, Collected Writings, Vol. 5 14. ↑ La relation entre les deux a été comparée à la recherche fondamentale (pour le Talmud) et aux sciences appliquées (pour la Halakha) - voir sur le site cheela.org [archive], responsum xxx. 15. ↑ Louis Jacobs, "How Much of the Babylonian Talmud is Pseudepigraphic?" Journal of Jewish Studies 28, No. 1 (1977), pp. 46-59 16. ↑ Saul Lieberman, Hellenism in Jewish Palestine, New York: Jewish Theological Seminary, 1950 17. ↑ David Weiss Halivni, Mekorot u-Mesorot : Eruvin-Pesahim, Jerusalem, Jewish Theological Seminary, 1982 18. ↑ Les Guerres des Juifs 1 chap. 8.2 et suivants. 19. ↑ Voir notamment Avot de Rabbi Nathan, ch. 5 20. ↑ Bernard Revel, The karaite halakah and its relation to sadducean, samaritan and philonian Halakah [archive], 1911. 21. ↑ Kaufmann Kohler, Abraham de Harkavy, Karaites and Karaism [archive], Jewish Encyclopedia 22. ↑ Salo Baron wittmayer, ... 23. ↑ JOSHUA FREEMAN, Laying down the (Oral) law [archive], The Jerusalem Post. 24. ↑ Bob Abernathy, Reform Judaism [archive], Public Broadcasting Service, May 1999. 25. ↑ Matthew Wagner and Greer Fay-Cashman, Reform rabbis offended by Katsav [archive], Jerusalem Post, juin 2006. 26. ↑ Rummel, Erika, The Case Against Johann Reuchlin: Social and Religious Controversy in Sixteenth-Century Germany, University of Toronto Press (November 23, 2002) , ISBN 0-80203651-1 27. ↑ Sur le site Christ Roi [archive], site nationaliste proche de la FSSPX, recension de l'ouvrage de l'abbé Julio Minvielle. Cet ouvrage, Les Juifs dans le mystère de l'histoire, daté de 1964, reprend les fausses citations du Talmud décrites plus bas dans l'article. 28. ↑ Voir par exemple ce site [archive] dont toutes les références proviennent d’un ouvrage antisémite des années 1950, dû à Lyrl Van Hyning, Key to the Mystery. Il s’inspirait d’un ouvrage antisémite de 1917, dû au Revérend Justin Bonaventure Pranaitis (mort en 1917, semble-t-il), Christianus in Talmude Iudaeorum : sive, Rabbinicae doctrinae de Christianis secreta (Petropoli: Officina typographica Academiae Caesareae Scientiarum, 1892). Cet ouvrage fut traduit en anglais par Wesley Swift en 1939 sous le tire The Talmud Unmasked. Le livre du révérend est en vente sur la version anglophone d'Amazon. La version française est parue en 1990 sous le titre Le plus grand secret, Le livre qui transformera le monde, David Icke, 1990. L'ensemble de ces références est analysé dans Falsifiers of the Talmud [archive] qui montre combien ces recueils ne présentent que des citations qui n'existent pas dans le Talmud,

751


des paginations qui n'existent pas et des traités qui ne sont pas des traités du Talmud mais des ouvrages polémiques publiés dans les périodes de grande persécution. 29. ↑ The Talmud in Anti-Semitic Polemics [archive] 30. ↑ The Real Truth about the Talmud [archive] 31. ↑ voir Yitzchak Baer, A History of Jews in Christian Spain, vol. I pp. 150-185 32. ↑ Baer, ch. 4 f. 54, 82 indique qu'il a été prouvé que Raymond Martini avait fabriqué des citations, bien que Leopold Zunz l'ait défendu contre cette accusation (Gottesdienstliche Vorträge der Juden p. 300). 33. ↑ Falsifiers of the Talmud [archive], quelques exemples de falsification décryptés. 34. ↑ Talmud of the Land of Israel: A Preliminary Translation and Explanation Jacob Neusner, Tzvee Zahavy, others. University of Chicago Press. Fn de l’article Tanakh : Voici ce qu’en dit Wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Tanakh )

752


Le Tanakh (en hébreu ‫)תנ״ך‬, est l'acronyme hébreu désignant la Bible hébraïque, formée de trois parties : •

La Torah (la Loi, en Cinq Livres – Pentateuque) ;

Les Nevi'im (les Prophètes) ;

Les Ketouvim (les Écrits ou Hagiographes).

Contenus • Liste des livres • Bible hébraïque/Ancien Testament o Tanakh (Torah – Neviim – Ketouvim) o Septante

On écrit aussi Tanak (sans h à la fin). Le Tanakh est aussi appelé Miqra [‫מקרא‬, approx. Lecture , apparenté à ‫קרא‬, lire, ce qui est le même concept pour le Coran.

o Texte massorétique • Nouveau Testament

Terminologie

o Évangiles

La division que reflète l'acronyme Tanakh est bien attestée dans des documents de l'époque du Second Temple et dans la littérature rabbinique à ceci près qu'au cours de cette période, l'acronyme en question n'était pas utilisé ; le terme correct était Miqra, par opposition à Mishna (« Enseignement », « Répétition ») ou Midrash (« Exégèse »). Le terme Miqra continue à être utilisé à ce jour aux côtés de Tanakh pour dénommer les Écritures hébraïques. En hébreu moderne parlé, Miqra possède néanmoins une connotation plus formelle que Tanakh.

o Actes des Apôtres

Les livres inclus dans le Tanakh étant pour la plupart écrits en hébreu, on l'appelle également la Bible hébraïque. Bien que l'araméen se soit introduit en bonne partie dans les livres de Daniel et d'Ezra, ainsi que dans une phrase du Livre de Jérémie et un toponyme de deux mots dans le Sefer Bereshit (Livre de la Genèse), ces passages sont écrits dans la même écriture hébraïque. Selon la tradition juive, le Tanakh est constitué de vingt-quatre livres (énumérés ci-dessous), la Torah contenant cinq livres, les Nevi'im huit, et les Ketouvim onze. Ces vingt-quatre livres sont les mêmes livres que ceux de l'Ancien Testament protestant, mais l'ordre des livres est différent, ainsi que l'énumération, les chrétiens comptant trente-neuf livres, et non vingtquatre. Ceci est dû au fait que les Juifs comptent souvent un seul livre là ou les chrétiens en comptent plusieurs. Cependant, le terme Ancien Testament, bien que commun, est souvent perçu comme péjoratif par les Juifs, car il tend à être interprété comme inférieur ou démodé par rapport au Nouveau Testament. On parlera plutôt de "Premier Testament" pour marquer la révérence due à la tradition juive.

o Épîtres Thèmes connexes Construction du canon biblique Période intertestamentaire Apocryphes Traductions de la Bible en français Manuscrits de la Bible Exégèse et critique Critique radicale Histoire de la recherche sur le Pentateuque Hypothèse documentaire Histoire deutéronomiste Problème synoptique Quêtes du Jésus historique

Thèses mythistes En tant que tel, une distinction technique peut être tracée entre le Tanakh et le corpus similaire mais non identique que les chrétiens protestants nomment Ancien Testament. Le terme de Bible hébraïque est donc préféré par certains érudits, car il recouvre les aspects communs du Tanakh et de l'Ancien Testament en évitant les biais sectarisants. L'Ancien Testament catholique et orthodoxe contient six Livres non inclus dans le Tanakh. Ils sont appelés Livres deutérocanoniques (lit. « Canonisés secondairement » c'est-à-dire canonisés ultérieurement). Dans les Bibles chrétiennes, les Livres de Daniel et d'Esther peuvent contenir des textes deutérocanoniques, n'ayant été inclus ni dans le canon juif, ni dans le canon protestant. Nom des livres bibliques

753


Page d’un Targoum (traduction en araméen) du Tanakh du XIe siècle Le texte hébreu ne consistait originellement qu'en consonnes, avec des lettres utilisées de façon inconstante comme des voyelles (matres lectionis). Au cours du Haut Moyen Âge, les Massorètes codifièrent la tradition orale de lecture du Tanakh en ajoutant deux types spéciaux de symboles au texte: les signes de niqoud (ponctuation à fonction de voyelles) et de cantillation, ces derniers indiquant la syntaxe, l'accent tonique et la mélodie pour la lecture. Les Livres de la Torah ont des noms d'usage basés sur le premier mot significatif de chaque livre. Les noms en français n'en sont pas la traduction : ils sont basés sur les noms grecs créés pour la LXX, lesquels étaient eux-mêmes basés sur les noms rabbiniques décrivant le contenu thématique des Livres. Les noms entre parenthèses sont ceux sous lesquels les Livres sont connus dans le monde chrétien. La Torah (‫ « תורה‬Loi ») [également connue sous le nom de Pentateuque] se constitue de : 1.

Bereshit (‫בראשית‬, « Au commencement »/Genèse) ;

2.

Shemot (‫שמות‬, « Noms »/Exode) ;

3.

Vayiqra (‫ויקרא‬, « Et Il appela »/Lévitique) ;

4.

Bamidbar (‫במדבר‬, « Dans le désert »/Nombres) ;

5.

Devarim (‫דברים‬, « Paroles »/Deutéronome).

Les Nevi'im (‫נביאים‬, « Prophètes ») sont : Neviim rishonim (‫)נביאים ראשונים‬ 6. Yehoshoua (‫יהושע‬, Josué) 7. Shoftim (‫שופטים‬, Juges) 8. Shemouel (‫שמואל‬, Livre de Samuel – I et II) 9. Melakhim (‫מלכים‬, Livre des Rois I et II) Neviim aharonim (‫)נביאים אחרונים‬ 10. Yeshayahou (‫ישעיהו‬, Isaïe) 11. Yrmeyahou (‫ירמיהו‬, Jérémie) 12. Yehezqel (‫יחזקאל‬, Ézéchiel) Trei Assar (‫)תרי עשר‬ I. Hoshéa (‫הושע‬, Osée) II. Yoël (‫יואל‬, Joël) III. Amos (‫עמוס‬, Amos) IV. Ovadia (‫עובדיה‬, Abdias)

754


V. Yona (‫יונה‬, Jonas) VI. Mikha (‫מיכה‬, Michée) VII. Nahoum (‫נחום‬, Nahum) VIII. 'Havaqouq (‫חבקוק‬, Habacuc) IX. Tsephania (‫צפניה‬, Sophonie) X. Haggaï (‫חגי‬, Aggée) XI. Zekharia (‫זכריה‬, Zacharie) XII. Malakhi (‫מלאכי‬, Malachie) Les Ketouvim (‫ )כתובים‬consistent en : 14. Tehilim (‫תהילים‬, « Louanges »/Psaumes) 15. Mishlei (‫משלי‬, « Paraboles »/Proverbes) 16. Iyov (‫איוב‬, Job) 17. Shir Hashirim (‫שיר השירים‬, Cantique des cantiques) 18. Routh (‫רות‬, Ruth) 19. Eikha (‫איכה‬, « Où »/Lamentations) 20. Qohelet (‫קהלת‬, « Prédicateur »/Ecclésiaste) 21. Esther (‫)אסתר‬ 22. Daniel (‫)דניאל‬ 23. Ezra - Nehemia (‫עזרא ונחמיה‬, Ezra wuNekhem'ya, Esdras et Néhémie) 24. Divrei Hayamim (‫דברי הימים‬, Chroniques I et II) Chapitres, versets et division des Livres Alors que les chrétiens lisent la Bible dans des livres, les Juifs la lisent (du moins pour l'usage rituel) dans un rouleau. La division en chapitres et versets n'a donc aucune signification dans la tradition juive, qui divise la Torah en parashiot (péricopes, sections), elles-mêmes divisées en sept parties thématiques, et les autres Livres selon les épisodes narratifs. Elle a néanmoins été ajoutée dans la plupart des éditions modernes du Tanakh, afin de faciliter la localisation et la citation de ceux-ci. La division de Samuel, Rois, et Chroniques en I et II est également indiquée sur chaque page de ces livres, afin d'éviter toute confusion dans la capitation de ces Livres, celle-ci suivant la tradition textuelle chrétienne. L'adoption de la capitation chrétienne par les Juifs commença en Espagne, aux alentours du XIIIe siècle, en partie du fait des disputations, des débats œcuméniques forcés dans le contexte de l'Inquisition espagnole naissante. Les débats requéraient en effet un système de citation biblique commun. Du point de vue de la tradition textuelle juive, la division en chapitres est non seulement une innovation étrangère sans aucun fondement dans la messora, mais elle est également fort critiquable car : •

la division en chapitres reflète souvent l'exégèse chrétienne de la Bible ;

• quand bien même ce ne serait pas le cas, elle est artificielle, divisant le Texte en des endroits jugés inappropriés pour des raisons littéraires ou autres. Néanmoins, comme leur utilité – voire leur indispensabilité – a été prouvée pour les citations, elles continuèrent à être incluses par les Juifs dans la plupart des éditions hébraïques des textes bibliques, et même de textes sacrés nonbibliques y ayant fréquemment recours, comme le Talmud. Pour plus d'informations sur l'origine des divisions, voir capitation biblique. Les nombres des chapitres et des versets étaient souvent indiqués de façon proéminente dans les anciennes éditions, comme dans la Bible du Rabbinat, au point de recouvrir les divisions massorétiques traditionnelles. Cependant, dans de nombreuses éditions juives du Tanakh publiées au cours des quarante dernières années, il s'est produit une tendance notable à en minimiser l'impact sur les pages imprimées. La plupart des éditions réalisent ce but en reléguant la numération en marge des Textes. Le Texte de ces éditions est ininterrompu tout au long des chapitres (dont le début est uniquement notifié en marge). L'absence de capitation dans ces éditions renforce également l'impact visuel créé par les espaces et « paragraphes » des pages, qui indiquent la division traditionnelle juive en parashiot. Ces éditions modernes présentent les Livres de Samuel, des Rois, des Chroniques et d'Ezra comme un seul livre dans leur table des matières, et ne font aucune mention dans le texte de leur division en deux parties (bien qu'elle soit notée dans les marges supérieures et latérales). Le texte de II Samuel, par exemple, suit celui de I Samuel sur la même page, sans espacement particulier entre eux dans le flux du texte, et peut même continuer sur la même ligne de texte. Torah écrite (Torah shé bi ktav) et Torah orale (Torah shé bé al pé) Voir: La loi orale dans le judaïsme.

755


Le judaïsme rabbinique enseigne que la Torah fut transmise en parallèle avec une tradition orale qui la complète. Cette croyance n'est pas partagée par les Juifs karaïtes, les Beta Israël, les Samaritains, ainsi que la majorité des chrétiens, à l'exception de certains groupes messianiques. Selon les tenants de la loi orale, de nombreux termes et a définitions utilisés dans la loi écrite ne sont pas définis dans la Torah elle-même, ce qui suppose de la part du lecteur une familiarité avec le contexte et le détail, lesquels ne pourraient être connus que via une antique tradition orale. Les opposants à la tradition orale objectent que, de l'important corpus des travaux rabbiniques, seule une partie sert à clarifier effectivement le contexte. Ces travaux rabbiniques, collectivement connus comme « la Loi orale » [ ‫תורה שבעל‬ ‫]פה‬, incluent la Mishna, la Tosefta, les deux Talmuds (de Babylone et de Jérusalem), ainsi que les premières compilations du Midrash. Wikisource propose le texte la Bible en français. Articles connexes • Bible • Canon biblique • Torah • Neviim • Ketouvim • Traductions de la Bible et Traductions de la Bible en français • Bible du Rabbinat • Bible rabbinique et Littérature rabbinique • Commentaire biblique (judaïsme) • Septante • Bible samaritaine • 613 mitzvot, la liste formelle des 613 prescriptions identifiées par Maïmonide dans la Torah • Liste des personnages de la Bible • Liste des livres de la Bible Liens externes • Hebraïca Textes en ligne [modifier] • La Bible dans toutes les langues • Sefarim le Tanakh en hébreu, français (traduction du Rabbinat), anglais, avec moteur de recherche • Tanakh en hébreu, avec moteur de recherche • Mechon Mamre - Le texte hébreu basé sur le codex d'Aleppo, édité selon le système du Rav Mordechai Breuer. Disponible en quatre versions (dont une avec cantillation) et téléchargeable. • L'intégralité du Tanakh à télécharger en hébreu avec traduction (en anglais) et translittération Lev Software • Mikraot Gedolot (la Bible rabbinique, à ne pas confondre avec la Bible du Rabbinat) sur Wikisource en anglais (exemple) et en Hébreu (exemple)

756


• TanakhML (Biblia Hebraica Stuttgartensia) • Unicode/XML Westminster Leningrad Codex - Transcription de la source électronique, maintenue par le Westminster Hebrew Institute. (Codex de Léningrad) • Tanach on Demand - Version PDF de chaque section de la Bible hébraïque. Guides de lecture (en anglais) • Guide pour la lecture des Nevi'im et Ketouvim - inclut un système d'étude journalier, et un matériel explicatif en Anglais. • Une figure détaillée des grandes figures et des grands moments du Tanakh • Judaica Press Translation (traduction anglaise online du Tanakh avec le commentaire de Rachi dans son entièreté) Tableau A : Liste des produits Toxiques classés dans la Pharmacopée Française. Une réglementation stricte contrôle la vente de ces substances : une ordonnance médicale doit être rédigée par votre docteur traitant pour en obtenir. Tableau B : Liste des produits médicaux dits Stupéfiants classés dans la Pharmacopée Française. Une réglementation très stricte contrôle la vente de ces substances : une ordonnance médicale et un bon pour Toxiques (stupéfiant) doivent être rédigés par votre docteur traitant pour en obtenir. Le pharmacien, ne détenant plus de stock de stupéfiant en réserve (à cause des "braquages" de toxicomanes en manque) doit être prévenu à l'avance. Tableau C : Liste des produits dangereux classés dans la Pharmacopée Française. Une réglementation stricte contrôle la vente de ces substances : une ordonnance médicale doit être rédigée par votre docteur traitant pour en obtenir. Tachycardie : Accélération du rythme cardiaque. Tactile (hallucinations): Sensation cutanée de touché, alors que nul élément propre à créer cette sensation, n'est porté à aux sens. Tcherno. : (De Tchernobyl) Terme employé par les cannabinophiles pour désigner du haschich tellement adultéré qu’il est manifestement impropre à la consommation (aspect, odeur, goût, effet...). Autres termes usités dans le même ordre d’idées : pneu, caoutchouc. Taguieff Pierre-André : Voici comment le présente Wilipédia dans la page http://fr.wikipedia.org/wiki/PierreAndr%C3%A9_Taguieff .

« Pierre-André Taguieff (né le 4 août 1946 à Paris) est un philosophe, politologue et historien des idées français. Il est directeur de recherche au CNRS attaché au Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF) et enseigne à l'Institut d'études politiques de Paris. Membre du cercle de réflexion — le Cercle de l'Oratoire —, il fait également partie du comité de rédaction de la revue de ce cercle, Le Meilleur des mondes, ainsi que de celui de la revue Des Lois et des Hommes. Taguieff est l’auteur de nombreux ouvrages touchant à la fois aux domaines de la politique, l'histoire des idées, la sociologie et la théorie de l'argumentation. Préoccupé notamment par les questions du racisme, de l'antisémitisme et des idéologies d'extrême droite, il s'est fait connaître par ses travaux pionniers sur le populisme, la « Nouvelle droite » et le Front national. Penseur engagé et volontiers polémiste, son parcours hétérodoxe va de « l’anarcho-situationnisme[1] au chevénementisme patriote de la Fondation du 2-Mars[2] ». Il est conseiller du CRIF[3]. Se réclamant un temps des idées de la gauche républicaine, décrit également comme un « libéral social conservateur[4] », ses prises de position et ses travaux (notamment sur la « Nouvelle droite » et la « nouvelle judéophobie ») ont fait l’objet de controverses médiatisées. Taguieff se veut engagé dans la lutte « contre tous les racismes [5] » qui nécessite selon lui une réflexion rigoureuse et une définition sans équivoque des enjeux en présence. Éléments biographiques Né d’un père russe et d’une mère d’origine polonaise, Taguieff a très tôt été passionné par la culture juive (notamment musicale), bien que n'étant pas juif lui-même comme il l'a déclaré publiquement à

757


plusieurs reprises. Si ses parents ne sont pas Juifs, « tous les amis de la famille étaient des Juifs d'Europe de l’Est, marqués par l'expérience nazie [6]. » Dans les années 1960, il poursuit des études de philosophie et de linguistique à la Faculté de Nanterre. Il est alors militant gauchiste proche des situationnistes, notamment de René Viénet ; parallèlement, il est pianiste[1] de jazz. Durant cette période, il s'initie à la phénoménologie en suivant les cours de JeanFrançois Lyotard, Emmanuel Levinas, Paul Ricoeur et Mikel Dufrenne, puis il s'enthousiasme pour la pensée de Gilles Deleuze et de Nietzsche sur laquelle porteront ses premières recherches. Par l'intermédiaire du philosophe et sémioticien Louis Marin, dont il admirait la rigueur et l'érudition, Taguieff poursuit ses études en linguistique et en sémiotique sous la direction d'Algirdas Julien Greimas[7]. Durant les années 1970, il milite dans plusieurs mouvements antiracistes comme le Mouvement contre le racisme, l'antisémitisme et pour la paix (MRAP), la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) et la Ligue des droits de l'homme (LDH). En 1972, il devient professeur de philosophie au lycée, puis en école normale d'instituteurs. Vers la fin des années 1970, il commence à étudier la Nouvelle Droite et s'intéresse au parcours de son chef de file, Alain de Benoist. De 1978 à 1984, il occupe un poste de chargé de cours en psychologie générale à l'Université Paris VII. Il entre au CNRS en 1984, ayant collaboré au laboratoire « Lexicométrie et textes politiques » du centre de recherche à partir de 1980. Il enseigne également au Collège international de philosophie. Ses premiers articles sur la « Nouvelle droite » et le Front national paraissent dans différentes revues. À partir de 1985, il est membre du comité de rédaction de Politica hermetica (fondée par l'historien Victor Nguyen) avec, notamment, le sociologue et historien Émile Poulat. Son premier ouvrage « non militant », La Force du préjugé, paraît en 1988. Cette tentative de penser le racisme avec son contraire (l'antiracisme) et de proposer une critique de ce dernier pour le refonder philosophiquement a suscité autant d'appuis que de désaccords [réf. souhaitée]. Mais l'idée de repenser la notion de racisme avec des concepts plus nuancés donnait des résultats inédits et stimulait la réflexion sur la question de l'antiracisme et de ses emprunts involontaires d'éléments à l'idéologie qu'il prétend combattre [réf. souhaitée]. Durant cette période, Taguieff dirige les collections « Histoire des idées, théorie politique et recherches en sciences sociales » et « Argumentation, Sciences du langage » (avec le linguiste et théoricien de l'argumentation Christian Plantin pour la dernière) aux éditions Kimé. En 1989, Jean-Christophe Cambadélis s'inspire de ses analyses lorsqu'il lance le « Manifeste contre le national-populisme » (expression introduite par Gino Germani qui est reprise et popularisée par Taguieff pour désigner le Front national). Parallèlement, SOS-Racisme lui confie la présidence de son Observatoire de l'antisémitisme dont l'objectif était de recenser et d'analyser les activités antisémites en France. En 1991, il devient l'analyste officiel du rapport annuel de la Commission nationale consultative des droits de l'homme pour ce qui relève de la lutte contre le racisme et la xénophobie[8]. Au même moment, il prend la direction de la collection « Pensée politique et sciences sociales » des Éditions Berg International. De 1994 à 1995, Taguieff est titulaire de la chaire Chaïm-Perelman du Centre Perelman de philosophie du droit de l'Université libre de Bruxelles. Par la suite, il enseigne à l'École des hautes études en sciences sociales ainsi qu'à l'Institut d'études politiques de Paris (cycle supérieur). En 1999, il compte parmi les membres fondateurs d'un think tank républicain, la Fondation du 2-Mars (ex-Fondation Marc-Bloch), qu'il préside de 2001 à 2003. Il devient également conseiller politique de Jean-Pierre Chevènement, duquel il se distanciera à partir de 2003. En 2002, il compte parmi les experts de la commission « Négationnisme à Lyon III » (créée par le ministre de l'Éducation Jack Lang et dirigée par l'historien Henry Rousso). Celle-ci avait pour objectif d'enquêter sur différents événements ou propos jugés négationnistes reprochés à certains étudiants et professeurs de la faculté de Lyon-III. Cette nomination n'a pas fait l'unanimité, faisant l'objet de critiques émanant notamment de l'écrivain Didier Daeninckx[8] parce que Taguieff avait auparavant signé une pétition de soutien à l'un des professeurs mis en cause[9] et de SOS Racisme[10] qui avait pourtant eu recours à l'expertise de Taguieff lors de la création de son propre « Observatoire de l'antisémitisme » (voir ci-dessus). Le 18 mars 2004, Taguieff est chargé de faire un rapport officiel sur l'antisémitisme dans les écoles publiques françaises pour les ministres Luc Ferry et Jean-Louis Borloo. Également conseiller du Conseil représentatif des Institutions juives de France (CRIF) et membre de l'Association citoyenne pour le Proche-Orient (ACPRO), il signe avec d'autres intellectuels et artistes tels Alain Finkielkraut, Jacques Julliard, Bernard Kouchner, le journaliste Ghaleb Bencheikh et le cinéaste Élie Chouraqui un appel controversé « contre les ratonnades anti-blancs » [11].

758


À la fois critique de la gauche et de la droite, et lui-même critiqué par des représentants des deux camps, Taguieff défend une position qu'il nomme « mélioriste » et qu'il décrit en ces termes : « La démocratie libérale n'est certes pas parfaite, mais elle est perfectible, elle est même le seul système politique à l'être. Elle doit être défendue parce qu'elle est le seul type d'organisation politique garantissant aux individus leur liberté d'agir et de penser [12]. » Cette idée de « méliorisme » ou, selon une formulation plus paradoxale, de « conservatisme critique » a été développée dans la conclusion de son ouvrage sur le Sens du progrès (2004) et dans un article paru dans la revue québécoise Égards[13] dont la ligne éditoriale conservatrice et catholique traditionaliste semble très éloignée de ses idées. Mais cela n'a rien d'étonnant puisque Taguieff a toujours été partisan d'une politique du « dialogue » (hormis dans certains cas, tel celui du négationnisme), ce qui lui avait valu des critiques à l'occasion d'articles publiés dans des revues de la « Nouvelle Droite » comme Éléments ou Krisis. La ligne éditoriale de la revue Le Meilleur des mondes (éditions Denoël), pour laquelle il est actuellement contributeur et membre de la rédaction, correspond mieux à ses prises de positions intransigeantes envers les utopies.[réf. souhaitée] Les Contre-réactionnaires (2007) compte parmi les publications associées à cette revue qui rejettent les « vieux mythes » politiques et utopiques pour tenter de voir clair dans « le meilleur des mondes possibles », celui qui est, c'est-à-dire « le seul qui soit ». Travaux Proche de Max Weber sur le plan méthodologique, Taguieff a régulièrement recours à la notion de type idéal (Idealtype) et forge des concepts en introduisant plusieurs néologismes et en créant des mots composés (hétérophilie, hétérophobie, mixophobie, national-populisme, contre-réactionnaire, etc.). Ses analyses proposent des modèles typologiques qui tentent de cerner les différentes facettes des phénomènes étudiés à travers une méthode comparative. Elles dépassent le cadre national en portant, par exemple sur un style politique comme le populisme, qui peut prendre forme dans différents contextes et s'adapter aux configurations propres à des espaces sociopolitiques distincts autant dans l'espace que dans le temps. Sensible à l'approche dite « réaliste » de Weber ou de Julien Freund, Taguieff place la conflictualité et la polémique au cœur de sa réflexion, récusant par là les approches reposant sur des présupposés progressistes trop souvent prisonnières des cadres de la philosophie de l'histoire, issues des Lumières ou du marxisme. Sur la « Nouvelle droite » À partir de 1967-1968, Taguieff s'était consacré à la réception de l'œuvre de Nietzsche et à son instrumentalisation au XXe siècle par les pangermanistes et les nazis. Ces recherches sur les usages et les héritages multiples du nietzschéisme l'amènent à s'intéresser à la « Nouvelle droite », qui suscita beaucoup de débats fin 1970, suite notamment à la publication très médiatisée du recueil d'articles d'Alain de Benoist intitulé Vu de droite (1977). Le chef de file du mouvement néo-droitier avait érigé l'auteur de la Généalogie de la morale « en prophète de l'inégalitarisme et de l'anti-judéo-christianisme [14] ». Ainsi, durant les années 1980, parallèlement à ses travaux sur le « national-populisme » du Front national, Taguieff consacre quelques articles à cette droite intellectuelle (et à son chef de file) ainsi qu'au « racisme différentialiste » qu'il observe dans ses publications. En 1993, Taguieff a été faussement accusé par Roger-Pol Droit dans Le Monde de « banalisation de l'extrême droite » et de manque de « vigilance » parce qu'un recueil[15], auquel il collabora avec Alain de Benoist, fut publié (abrégé) en Italie dans une maison d'édition dirigée par Marco Tarchi, chef de file de la « Nouvelle droite » dans ce pays[16]. Le Monde omettait de préciser que le texte litigieux était en réalité « un piratage » non-autorisé par l'auteur. Cette dénonciation s'appuyait aussi sur le fait que Taguieff avait fréquenté des militants de la « Nouvelle droite » d'Alain de Benoist dans le cadre de ses travaux et publié des articles dans des revues du mouvement (Éléments, Krisis) aux côtés d'autres intellectuels, surtout de gauche, qui, aux yeux des « vigilants », auraient dû s'abstenir : Jacques Julliard, Serge Latouche, Alain Caillé, Ignacio Ramonet, etc. Cette attaque s'inscrivait dans le cadre d'un « Appel à la vigilance » (également publié dans Le Monde) signé par plusieurs intellectuels et universitaires renommés (dont beaucoup furent, selon Taguieff, manipulés par les initiateurs dudit appel : certaines de leurs signatures seront d'ailleurs retirées) faisant allusion à Pierre-André Taguieff sans toutefois que son nom fût mentionné [17]. Une contre-pétition de soutien à Taguieff fut lancée à l'initiative de Patrick Weil et permit à une série de chercheurs et de collègues de dénoncer le « conformisme » de la première pétition en rappelant la difficulté de travailler sur des « sujets chauds » et les risques que ces recherches peuvent entraîner. Dans le Nouvel Observateur, Jacques Julliard dénonce « la campagne menée par Le Monde contre Pierre-André

759


Taguieff », la qualifiant littéralement de « honte [18] ». Le débat se poursuivit notamment avec des interventions de Pierre Vidal-Naquet, pour qui Taguieff se serait fait « piéger », et ce bien qu'il lui réitérât son appui. Quant au mis en cause, il réfuta les allégations de Roger-Pol Droit, tandis qu'Alain de Benoist caractérisa l'événement comme « une querelle d'Ancien Régime ». La querelle reprit de plus belle lors de la parution, en 1994 chez Descartes et cie, du livre de Taguieff consacré à son objet d'étude, Sur la Nouvelle Droite. Jalons d'une analyse critique [19]. Il s'agit d'une analyse des permanences et mutations de ce courant faite pour l'essentiel au travers d'une biographie politique et intellectuelle d'Alain de Benoist. Pierre-André Taguieff y critique les idées de la « Nouvelle droite » — notamment quant aux « limites » d'un différentialisme séparé de l'universalisme, et aux « illusions » d'une démarche identitaire délivrée du nationalisme. Mais, prenant acte de ses évolutions dans un certain nombre de domaines, il est à nouveau accusé de complaisance par les milieux qui l'attaquaient. Il faut dire que le chercheur propose dans son ouvrage une analyse très sévère de la campagne de presse contre la « Nouvelle droite », et lui-même par ricochet, lancée par ceux-ci : il s'en prend à ceux qui, plutôt que de faire l'effort de lire et comprendre les textes d'Alain de Benoist contredisant leur vision du personnage, préfèrent, par lâcheté, frilosité ou indigence, y voir autant de masques dissimulant la nature maléfique d'un « nazi masqué » qui n'aurait jamais changé. Plaidant pour une culture du débat à la mesure d'une démocratie pluraliste, il s'efforce de réfuter les partisans de pratiques qui, sous couvert de « vigilance », instaureraient un climat de suspicion et de délation : « En étudiant la « Nouvelle droite », en en critiquant parallèlement les thèmes et les thèses sans donner dans le soupçon systématique, nous avons pu mesurer la permanence de l'obscurantisme, et la virulence de l'esprit d'intolérance aux multiples « bonnes » raisons, et qui sait user de « bonnes manières ». Intolérance cauteleuse, que nous voudrions, par cet ouvrage, rendre un peu honteuse d'elle-même. Ce serait une contribution non négligeable à la tâche collective, en principe indéfinie, de construction de cette communauté d'interlocuteurs libres qui constitue l'esprit vivant d'une République. » Populisme, antisémitisme, racisme et antiracisme Insatisfait du concept d'« extrême droite » qu'il trouve trop polémique[20], il propose une analyse du Front national faisant l'économie de cette notion, au profit de celle de « national-populisme[21] » qui connaîtra une certaine fortune dans les travaux ultérieurs sur le parti de Jean-Marie Le Pen[22],[23]. Ces recherches s'accompagnent également d'une opposition — exprimée publiquement à plusieurs reprises — à l'« ethno-nationalisme » du FN et à ses positions sur l'immigration[24],[25]. Parallèlement, Taguieff s'intéresse à d'autres caractéristiques attribuées à l'extrême droite, tels que le ressentiment et le décadentisme que représenteraient des catholiques traditionalistes-nationalistes comme Jean Madiran ou Romain Marie. Très mobilisé sur la question de l’antisémitisme, inspiré par les travaux de l'historien Léon Poliakov qu'il considère comme son maître (La Couleur et le Sang, qui parait en 2002, est dédié à la mémoire de ce dernier), Taguieff a consacré une étude volumineuse au racisme (La Force du préjugé) ainsi qu'une analyse des Protocoles des Sages de Sion, un célèbre faux antisémite rédigé par un agent de la police tsariste (Okhrana) au début du XXe siècle. Il poursuit ses recherches sur le racisme et l'antiracisme, s'efforçant de proposer une typologie détaillée de ces concepts. À l'instar des travaux de Poliakov et de Norman Cohn — dont Taguieff se réclame également —, les siens se distinguent par une documentation considérable et des renvois systématiques aux sources, quitte à ce qu'ils soient surchargés d'un appareil critique fastidieux. C'est en mettant à profit une telle méthode qu'il remonte aux origines du racisme en France pour interroger ses sources « scientifiques ». En partant des travaux de Gobineau et de certains théoriciens héritiers du darwinisme social, Taguieff montre comment le racisme a été rationalisé et a tiré sa légitimité de certains discours savants de type « anthropo-sociologiques » comme ceux de Vacher de Lapouge et de Gustave Le Bon. Typologie des racismes Ces analyses distinguent deux formes distinctes de racisme exposées en détail dans La Force du préjugé (1987) : • D’une part, un racisme « hétérophobe », « pseudo-universaliste », qui rejette la différence et prétend assimiler à une identité unique les groupes voulant conserver leurs différences.

760


Ce racisme est basé sur une logique inégalitaire, et fonde ses catégories sur les caractères somatiques (couleur de la peau, taille, forme du crâne, etc) des individus. • D’autre part, un racisme « hétérophile », qui prône le particularisme, et entend conserver des différences exclusives entre les groupes. Cette forme s'appuie sur une logique différentialiste. Parfois décrite comme un « néo-racisme », elle fonde ses explications du cours de l'histoire ou du fonctionnement social sur des catégories élaborées à partir de traits culturels (mœurs, langue, religion, etc). Pour lui, ces deux racismes appellent pour les contrer deux anti-racismes symétriques. Au racisme hétérophobe, s'oppose un antiracisme « différentialiste », lié au relativisme culturel. Il prône l'égale reconnaissance des cultures dans une perspective universaliste. Au racisme « hétérophile » et « mixophobe », s'oppose un antiracisme universaliste de teneur « assimilationniste », qui plaide pour le mélange des cultures et l'universalité des valeurs humaines. Théories du complot Ses dernières recherches de même que ses analyses antérieures des Protocoles des Sages de Sion le conduisent à s'intéresser de plus près aux théories du complot. Champ de recherche qui donne lieu à la publication de deux ouvrages (La Foire aux Illuminés, 2005 ; L'Imaginaire du complot mondial, 2006) retraçant l'histoire du complotisme et de ses manifestations ésotéristes, antimaçonniques et antisémites. Ils montrent que ces théories qui étaient jusqu'alors l'apanage des idéologies d'extrême droite se sont transformées à la faveur notamment des nouvelles formes de communication. Jouissant d'une grande accessibilité sur l'Internet, reprises par certains produits culturels de masse comme les jeux vidéos et certains films à succès, elles répondent aujourd'hui à une demande de sens car elles fournissent des explications totales du monde. Envisagées dans l'optique du « désenchantement du monde », les théories du complot s'inscrivent, selon Taguieff, dans la perspective d'un « réenchantement du monde », selon l'expression de Peter Berger, et participent d'une reconfiguration des croyances et d'une sublimation du religieux sous une forme sécularisée. Guillaume Weill-Raynal a critiqué ce qu'il considère comme les amalgames de Taguieff prétendant fustiger les amalgames[26]. Ce dernier abonde d'analyses des théories du complot à propos des attentats du 11 septembre 2001 qui se réfèrent toutes, selon lui, à des complots judéo-maconniques, ce qui, selon Weill-Raynal, serait faux : quelques antisémites ont pu soutenir certaines de ces théories mais celles-ci ne reléveraient pas de leur idéologie. La présentation des choses par Taguieff s'apparenterait donc à la technique rhétorique dite de l'« homme de paille ». Controverses « Nouveaux réactionnaires » Aujourd’hui, outre ces questions centrales, ses travaux portent sur le nationalisme, le devenir de la République et l’utopie du progrès. En 2002, Taguieff a été qualifié de « nouveau réactionnaire » dans un pamphlet de Daniel Lindenberg (Le Rappel à l'ordre). Le philosophe pris à parti observe que Lindenberg ne prend pas la peine de discuter les thèses de penseurs tels que Pierre Manent, Marcel Gauchet, Alain Finkielkraut, Alain Besançon, Shmuel Trigano, Jean-Claude Milner ou Alain Badiou et se contente d'épingler arbitrairement des noms sur sa liste noire. En réalité, ces « nouveaux réacs » ont peu de choses en commun ; la plupart d'entre eux n'ont pas les mêmes idées politiques et proviennent de domaines de recherche et de disciplines très différents. En 2007, l'étiquette polémique de « nouveau réactionnaire » que lui avait accolée Daniel Lindenberg donne à Taguieff le prétexte d'un nouvel ouvrage sur ce qu'il nomme les « contre-réactionnaires ». Cet ouvrage renoue avec ses travaux sur l'idée de progrès et inscrit le concept politique de réaction dans le cadre du système progressiste, contexte dans lequel le terme de « réactionnaire » trouve son sens au profit d'un renversement axiologique. Retrouvant ces « contre-réactionnaires » dans l'histoire du XXe siècle, Taguieff en trace un portrait en adoptant une double posture : celle du chercheur soucieux de ses références et celle du polémiste. En 2009, Pierre-André Taguieff a été qualifié de réactionnaire philosémite dans un pamphlet d'Ivan Segré (La Réaction philosémite, et en sous-titré La trahison des clercs). Ivan Segré considère que Taguieff appartient « à un courant intellectuel significatif » qui s’est manifesté en France à la fin du XXe

761


siècle, dont les autres représentants sont Yves Charles Zarka, Elie Chouraqui, Gilles-William Goldnadel, Robert Misrahi, Shmuel Trigano, André Kaspi, Raphaël Draï, et Alain Finkielkraut[27]. « Nouvelle judéophobie » Inquiet de la résurgence d’un nouvel antisémitisme qui, selon lui, se dissimule souvent sous le masque de l’antisionisme radical, il a consacré trois ouvrages à cette question (La Nouvelle Judéophobie 2002 ; Prêcheurs de haine, 2004, La Nouvelle propagande anti-juive, 2010) où il analyse l’argumentation antisémite et défend la thèse d'une filiation entre l’antisionisme soviétique des années 1970 et l’islamisme contemporain. Il est par ailleurs signataire de l'appel de soutien à l'Initiative de Genève[28], plan de paix alternatif prévoyant la création d'un État palestinien aux côtés d'Israël. Taguieff a été accusé par plusieurs personnalités connues pour leur soutien à la cause palestinienne de confondre antisionisme et antisémitisme[29] et d'engagement partisan. Ainsi en 2003, un texte controversé, « Les nouveaux intellectuels communautaires »[30], de l'islamologue suisse Tariq Ramadan le met en cause en évoquant des « intellectuels juifs » (alors que Taguieff ne l'est pas) tenant des positions orientées, motivées par un soutien à Israël. Tariq Ramadan affirmera qu'il y a eu un « déficit de formulation, sachant que Pierre-André Taguieff n'est pas juif {...] j'aurai dû écrire dans le corps du texte : “les intellectuels juifs et non juifs”. Le titre générique, qui ne mentionne rien, m'apparaissait suffisamment clair, mais sans doute un surplus de clarté n'aurait pas été superflu. » À la suite de la parution de ce texte, le principal intéressé s'en est pris aux passerelles politiques existant selon lui entre islamistes et altermondialistes[31],[32], qui seraient apparues au grand jour lors du Forum social européen ou dans des manifestations hostiles à la guerre en Irak[33]. Guillaume Weill-Raynal a également critiqué la thèse de Pierre-André Taguieff exposée dans un chapitre intitulé « Silences sur la nouvelle judéophobie : aveuglement, complaisance ou connivence ? » : « Dans ce dernier chapitre, donc Taguieff persiste : les “milieux médiatiques (surtout de gauche)” seraient aveugles à la double montée de l'islamisme et de la judéophobie maghrébine. Mais en voulant apporter la preuve de ce qu'il avance, l'historien des idées ruine lui-même sa propre démonstration. Que cite-il, en effet, à l'appui de cette affirmation ? Une série d'articles parus dans le “milieu médiatique de gauche”, celui-là même qu'il accuse de silence coupable ! »[34] Nonna Mayer, directrice de recherches au CNRS rattachée comme P.A. Taguieff au Cevipof, infirme, dans un article paru dans la revue Raisons politiques, les conclusions de l'auteur de La Nouvelle Judéophobie[35]. En utilisant des données statistiques, elle va à l'encontre des déductions de Taguieff sur une supposée progression de l'antisémitisme et son déplacement des sphères de l'extrême-droite à celles de l'altermondialisme : « S’il n’a pas progressé, l’antisémitisme a-t-il pour autant changé de nature ? Se pare-t-il maintenant, comme le suggère Pierre-André Taguieff, des couleurs de l’antiracisme, en prenant la défense des Arabes et des Musulmans ? Ce n’est pas le cas non plus. [...] [Au ...] sein de la population française dans son ensemble, l’antisémitisme au sens classique de préjugé contre les Juifs ne progresse pas, au contraire. Il ne semble pas pour l’instant avoir fondamentalement changé de nature. Il touche les mêmes milieux qu’hier, il reste structuré par le clivage gauche droite. Et il ne recoupe pas exactement les sympathies et les antipathies suscitées par les protagonistes du conflit israélo-palestinien [...] » Publications Ouvrages publiés ou dirigés •

La Force du préjugé. Essai sur le racisme et ses doubles, Paris, La Découverte, « Armillaire », 1988 ; rééd. Gallimard, « Tel », 1990. (ISBN 2-07-071977-4)

(dir.), Face au racisme, t. 1, Les Moyens d'agir ; t. 2, Analyses, hypothèses, perpectives, Paris, La Découverte, « Cahiers libres, essais », 1991 ; rééd. Paris, Éditions du Seuil, « Points essais », 2 t., 1993. (ISBN 2-02-020981-0)

(en codirection avec Gil Delannoi), Théories du nationalisme. Nation, Nationalité, Ethnicité, Paris, Kimé, « Histoire des idées, théorie politique et recherches en sciences sociales », 1991. (ISBN 2-908212-10-2)

Les Protocoles des sages de Sion. Faux et Usages d'un faux, t. I, Introduction à l'étude des « Protocoles » : un faux et ses usages dans le siècle ; (dir.) t. II Études et Documents, Paris,

762


Berg International, « Faits et représentations », 1992 ; rééd. revue corrigée et augmentée, Berg International et Fayard, 2004. (ISBN 2-213-62148-9) •

Sur la Nouvelle Droite. Jalons d'une analyse critique, Paris, Éditions Descartes et Cie, 1994. (ISBN 2-910301-02-8)

Les Fins de l'antiracisme, Paris, Michalon, 1995. (ISBN 2 84186 001 9)

La République menacée. Entretien avec Philippe Petit, Paris, Textuel, « Conversations pour demain », 1996. (ISBN 2-909317-20-X)

Le Racisme. Un exposé pour comprendre, un essai pour réfléchir, Paris, Flammarion, « Dominos », 1998. (ISBN 2-08-035456-6)

(avec Michèle Tribalat), Face au Front national. Arguments pour une contre-offensive, Paris, La Découverte, 1998. (ISBN 2-7071-2877-5)

La Couleur et le Sang : doctrines racistes à la française, Paris, Mille et une Nuits, « Les petits libres », 1998 ; rééd. augmentée et refondue, Mille et une Nuits, « Essai », 2002. (ISBN 284205-640-X)

(avec Grégoire Kauffmann et Michaël Lenoire, dir.), L'Antisémitisme de plume (1940-1944) : la propagande antisémite en France sous l'Occupation. Études et Documents, Paris, Berg International, « Pensée politique et sciences », 1999. (ISBN 2-911289-16-1)

L’Effacement de l’avenir, Paris, Galilée, « Débats », 2000. (ISBN 2-7186-0498-0)

Résister au bougisme. Démocratie forte contre Mondialisation techno-marchande, Paris, Mille et une Nuits, « Essai », 2001. (ISBN 2-84205-584-5)

(en co-direction avec Gil Delannoi), Nationalismes en perspective, Paris, Berg International, « Pensée politique et sciences sociales », 2001. (ISBN 2-911289-37-4)

Du Progrès. Biographie d’une utopie moderne, Paris, EJL, « Librio », 2001. (ISBN 2-29030864-1)

Nationalismes en perspective, avec Gil Delannoi, Berg International, 2001.

La Nouvelle Judéophobie, Paris, Mille et une Nuits, « Essai », 2002. (ISBN 2-842-05650-7)

L'Illusion populiste : de l'archaïque au médiatique, Paris, Berg International, « Pensée politique et sciences sociales », 2002 ; rééd. revue et augmentée et précédée d'une nouvelle préface, sous le titre : L'Illusion populiste. Essais sur les démagogies de l'âge démocratique, Paris, Flammarion, « Champs », 2007. (ISBN 978 2 08 120365 5)

(dir.), Le Retour du populisme. Un défi pour les démocraties européennes, Paris, Encyclopædia Universalis, « Le tour du sujet », 2004. (ISBN 2-85229-780-9)

Le Sens du progrès. Une approche historique et philosophique, Paris, Flammarion, « Champs », 2004 ; 2006. (ISBN 2 08 080167 8)

Prêcheurs de haine. Traversée de la judéophobie planétaire, Paris, Mille et une Nuits, « Essai », 2004. (ISBN 2842057201)

L'Illusion antifasciste. La Gauche et le Terrorisme intellectuel à la française, Paris, Mille et une Nuits, 2004 (recueil d'articles). (ISBN 2842057503)

La République enlisée. Pluralisme, Communautarisme et Citoyenneté, Paris, Éditions des Syrtes, 2005. (ISBN 2-84545-092-3)

La Foire aux illuminés. Ésotérisme, Théorie du complot, Extrémisme, Paris, Mille et une nuits, 2005. (ISBN 2-84205-925-5)

Léon Poliakov, penser l'antisémitisme, Michalon, 2006.

763


L'Imaginaire du complot mondial. Aspects d'un mythe moderne, Paris, Mille et une nuits, 2007. (ISBN 2-84205-980-8)

Les Contre-réactionnaires : le progressisme entre illusion et imposture, Paris, Denoël, 2007. (ISBN 978 2 20725321 2)

La Bioéthique ou le juste milieu. Une quête de sens à l'âge du nihilisme technicien, Paris, Fayard, « Essais », 2007. (ISBN 2-213-62723-1)

La Stalinisation des esprits, éd. Climats, 2007.

Julien Freund, au cœur du politique, Paris, La Table ronde, 2008. (ISBN 2-710-32947-6)

La Judéophobie des Modernes, éd. Odile Jacob, 2008. (ISBN 2738117368)

Autobiographie intellectuelle, Mille et une nuits, 2008.

Les Manuels scolaires palestiniens, Berg International, 2008.

La Nouvelle propagande anti-juive, l'affaire al-Dura en perspective, PUF, 2010. (ISBN 2130575765)

Annexes Bibliographie •

Gil Delannoi, « Critiques, croyances et craintes. Sur L’Effacement de l’avenir de Pierre-André Taguieff et quelques autres de ses ouvrages », dans la Revue française de science politique, volume 50, no 4-5, 2000.

Thomas Deltombe, L'islam imaginaire : La construction médiatique de l'islamophobie en France 1975-2005, Paris, La Découverte, 2005. (ISBN 2-7071-4672-2)

Christopher Flood, « Pierre-André Taguieff and the Dilemmas of Antiracism », dans L’Esprit créateur, vol. 37, no 2, 1997, pp. 69–70.

Christopher Flood, « National republican politics, intellectuals and the case of Pierre-André Taguieff », dans Modern & Contemporary France, vol. 12, no. 3, 2004, pp. 353–370.

Vincent Geisser, La Nouvelle islamophobie, Paris, La Découverte, « Sur le vif », 2003. (ISBN 2707140600)

Emmanuel Lemieux, Pouvoir intellectuel : les nouveaux réseaux, Paris, Édtions Denoël, 2003, p. 523-540. (ISBN 2207250504) (à propos de l’affaire des « vigilants »)

Pierre Milloz, L'immigration, rapport Milloz II : réplique à Pierre-André Taguieff et à Michèle Tribalat, Paris, Éditions Objectif France, 1999.

Emmanuel Poncet, « L'anti-anti. Portrait de Pierre-André Taguieff », dans Libération, mardi 5 avril 2005.

Elisabeth Schemla et Pascal Boniface, Halte aux feux. Antisémitisme, Médias, Islamophobie, Communautarisme, Banlieues..., Paris, Flammarion, 2006. (sur la « nouvelle judéophobie » (ISBN 2080690094)

Guillaume Weill-Raynal, Une haine imaginaire ? Contre enquête sur le « nouvel antisémitisme », Paris, Armand Colin, Paris, 2005. (ISBN 2-200-26912-9)

Sébastien Fontenelle, La position du penseur couché : Répliques à Alain Finkielkraut, Paris, Éditions Privé, 2007. (ISBN 2350760294)

764


Articles connexes •

Antisionisme

Communautarisme

Histoire des idées

Polémiques autour de l'altermondialisation

Théorie du complot juif

Liens externes Sur les autres projets Wikimédia : •

Pierre-André Taguieff sur Wikiquote (recueil de citations)

« Le progrès ».

« Le complot juif international. La conspiration secrète pour dominer le monde », Paris, mai 2005 (71 min.).

« Universalisme et racisme évolutionniste », propos recueillis par Nicolas Bancel, dans Hommes et migrations, n° 1207, mai juin 1997.

« Prêcheurs de Haine : entretien avec Pierre-André Taguieff », propos recueillis par Elisabeth Kosellek sur le site de l'Observatoire du communautarisme.

« « La théorie du complot » en version France Culture (par P.-A.Taguieff, savant) »

, par Patrick Champagne et Henri Maler pour Acrimed, 1er février 2010. •

Sur la Nouvelle Droite

Notes et références 1.

↑ a et b « Le pianiste furtif de l'IS », entretien avec Pierre-André Taguieff, in Archives & documents situationnistes n°1, Paris, Denoël, 2001.

2.

↑ François Cusset, La décennie. Le grand cauchemar des années 1980, Paris, La Découverte, 2006, p. 10.

3.

↑ Cf. Taguieff, site de Denis Touret.

4.

↑ Gilles Weyer, « Taguieff », dans Le Figaro Magazine, samedi 11 décembre 2004, p. 88-89.

5.

↑ Boris Thiolay, « Contre tous les racismes. Interview avec Pierre-André Taguieff », L'Express, n°2805, lundi 4 avril 2005, p. 83.

6.

↑ Dominique Chouchan, « Pierre-André Taguieff, philosophe militant passionné par l'histoire du sens des mots, analyse sans relâche les thèses racistes depuis leurs origines, pour mieux les combattre. La science face au racisme », dans Libération, 7 janvier 1997, p. 27.

7.

↑ Informations biographiques tirées de « Taguieff : “On choque toujours un Billancourt ou un Neuilly” », entretien, propos recueillis par Antoine de Gaudemar, dans Libération, 10 juin 1999.

8.

↑ a et b Emmanuel Lemieux, Pouvoir intellectuel, les nouveaux réseaux, Paris, Édtions Denoël, 2003, p. 536.

9.

↑ Texte de la pétition.

765


10. ↑ SOS Racisme, « Lumière noire sur la commission “Négationnisme à Lyon III” », Amnistia.net. 11. ↑ « Un appel contre le racisme “anti-blancs” », Le Nouvel Observateur, mars 2005. 12. ↑ « L’émergence d’une judéophobie planétaire », Outre-terre, 3 janvier 2003. 13. ↑ « Conservatisme critique et “méliorisme”. Repenser la droite », dans Égards, n° 9, septembre 2005. 14. ↑ Cf. l'entretien de Pierre-André Taguieff avec Thierry Pacot (2000), disponible sur le site de l'Institut d'urbanisme de Paris. 15. ↑ André Béjin et Julien Freund (dir.), Racismes, antiracismes, Méridiens-Klincksieck, 1986. 16. ↑ Roger-Pol Droit, « La confusion des idées. Quarante intellectuels appellent à une Europe de la vigilance face à la banalisation de la pensée d'extrême droite », Le Monde, 13 juillet 1993. 17. ↑ « Appel à une Europe de la vigilance contre l'extrême droite », Le Monde, 13 juillet 1993. 18. ↑ cf. chronique de Jacques Julliard dans le Nouvel Observateur, 19 août 1993. 19. ↑ Cf. recension. 20. ↑ Pierre-André Taguieff, L'illusion populiste. Essai sur les démagogies de l'âge démocratique, Éditions Flammarion, collection « Champs », p. 150-156. 21. ↑ Pierre-André Taguieff, « La rhétorique du national-populisme (I) », Cahiers Bernard-Lazare, no 109, juin-juillet 1984, p. 19-38 ; (II), Mots, no 9, octobre 1984, p. 113-139. 22. ↑ Michel Wieviorka, « Les bases du national-populisme », Le Débat, no 60, septembre-octobre 1990, p. 35-41. 23. ↑ Annie Collovald, « Le “national-populisme” ou le fascisme disparu. Les historiens du “temps présent” et la question du déloyalisme politique contemporain », dans Michel Dobry (dir.), Le Mythe de l'allergie française au fascisme, Paris, Albin Michel, 2003, p. 279-321. 24. ↑ Jeanne Llabres, « Pierre-André Taguieff : contre Le Pen, revivifier l’État-nation », L'Humanité, 29 octobre 1996. 25. ↑ Arnaud Spire, « Pierre-André Taguieff : Une dérive qui peut favoriser un sursaut », L'Humanité, 21 mars 1998 [1]. 26. ↑ Une haine imaginaire. Contre-enquête sur le nouvel antisémitisme - Guillaume Weill-Raynal - Paris, Armand Colin, coll. « Intervention », 2005, 237 p.; voir aussi Henri Maler, Patrick Champagne, La théorie du complot en version France Culture, Acrimed, 2010-02-01 27. ↑ Franklin Rausky, Actualité Juive, le 3 septembre 2009. 28. ↑ « Il faut soutenir le Pacte de Genève », Marianne, 1er décembre 2003. 29. ↑ Voir à ce sujet : « Mise au point de Pierre-André Taguieff suite à sa mise en cause dans un livre », mis en ligne le 28 avril 2006, sur Media Ratings. 30. ↑ Tariq Ramadan, « Les nouveaux intellectuels communautaires », 2 août 2004, site officiel de l'auteur. 31. ↑ Voir à ce propos : « Une judéophobie de harcèlement s'est banalisée, jusque dans les cours de récréation », entretien de Pierre-André Taguieff avec François Dufay dans Le Point. 32. ↑ D'un point de vue polémique et néo-libéral : Simon de Corte, « La “nouvelle judéophobie” profite-t-elle d'une alliance entre progressistes et islamistes ? », La Libre Belgique, 2004. 33. ↑ « Avec Washington et Londres, pour le soutien du peuple irakien », dans Le Figaro, 4 avril 2003.

766


34. ↑ Guillaume Weill-Raynal, Une haine imaginaire : contre-enquête sur le nouvel antisémitisme, Paris, Armand Colin, 2005, p. 39 35. ↑ Nonna Mayer, « Nouvelle judéophobie ou vieil antisémitisme ? », Raisons politiques, Presses de Sc. Po, n°16 (4), 2004, pp. 91-103, ISBN 2724629922. Fin de l’article.

http://www.drzz.info/article-pierre-andre-taguieff-rejoint-l-equipe-de-drzz-info-49015394.html Intéressante problématique posée par cet individu spécialiste et référent français de la critique de la « Théorie du complot ». Car l’étude approfondie de cet homme, de ses points de vue et de son œuvre, peut en apporter beaucoup à cette encyclopédie. D’abord précisons que l’homme n’est pas un imbécile ni un simple opportuniste : c’est quelqu’un de très qualifié justement dans le domaine qui permet l’étude de mythes historiques. A ce titre, je précise que c’est là un interlocuteur très à la hauteur – un adversaire plus que valable – dont j’ai pu vérifier la pertinence de certains de ces propos. Grâce à lui, la plupart des inexactitudes et erreurs d’interprétations (ou mensonges) peuvent être mis en évidence, ce qui m’a permit et me permet – au niveau de mon travail – d’en écarter et mettre en évidence les faussetés classiques. C’est donc quelqu’un de très précieux qu’il faut savoir écouter. Cependant, je ne suis pas d’accord avec tout ce qu’il déclare et lui reproche de parfois affirmer avec conviction et panache sans apporter de preuves à son argumentation. C’est comme s’il « arrondissait les angles de ses thèses » afin d’éviter les contradictions et incohérences. La question est de savoir si Taguieff, parfois, se « trompe » ou nous ment sciemment (paralogisme ou sophisme ?). Mais il a, semble t’il, au moins trois défauts dans sa « cuirasse » : - Celui d’être supporté et mis en avant par des individus qui ont des intérêts politiques et religieux à combattre les théories du complot. - Celui d’avoir parfois « changé son fusils d’épaule en cours de route ». - S’il met bien en évidence qu’il existe des mouvements aux conclusions différentes dans la dite Théorie, ses conclusions sont trop généralistes et s’assimilent à une seule théorie avec variantes, basée sur des inexactitudes et autres faussetés. Par ailleurs, cela témoigne d’un parti pris dans le sens où ses conclusions sont toujours critiques et ne reconnaissent jamais (à mon su) d’une reconnaissance d’au moins quelques pertinences dans les thèses qu’il critique. Ce qui lui pose un grave problème. La « Théorie du Complot Mondialiste » ne s’appuie en rien sur d’anciennes théories du complot. Elle s’est fondée sur la base d’enquêtes indépendantes post 11 Septembre, dont la plupart sont le fruits de spécialistes des domaines en interaction (juristes, journalistes, experts en architecture, chimistes, …), elle fut corroborée avec les analyses d’autres spécialistes (politiciens, géo politologues, membres des polices et services secrets, ….) dont l’ensemble des travaux tendent à prouver la pertinence d’un complot mondialiste. Enfin, nombres d’éléments de l’actualité viennent corroborer cette dite théorie comme, par exemples, le mensonge des armes de destruction massive de l’Irak, les tortures de Guantanamo, les nombreuses argumentations mensongères de Georges Bush, la rhétorique guerrière collective des principaux acteurs ultra-libéraux occidentaux, …. Pour les adeptes de la Théorie du Complot Mondialiste, le stade de la théorie est largement dépassé, il s’agit de certitude. En revanche, ils affirment ironiquement que tout ce qu’on a à leur opposer est la « Théorie d’un Complot Musulman ». Indirectement, si Taguieff dénonce des théories de complots, il en soutient donc une autre. Ce qui est « un non sens » et une base de sophisme ! Toute l’éventuelle manipulation qu’il dénonce dans ses études sur les théories des complots se retrouve appliquée dans celle qu’il tente de promouvoir. Une « mauvaise langue » pourrait affirmer « qu’il sait donc bien de quoi il parle » !

767


J’en profite pour rappeler que la « Théorie du Complot Raisonnée » que je présente ici s’appuie essentiellement sur celle du Complot Mondialiste à laquelle je rattache des sources plus anciennes, sur fond d’utilisations d’arguments fondés et d’écartement et dénonciation systématique de ceux infondés, qu’ils s’apparentent à du sophisme ou du paralogisme. Pierre-André Taguieff a donc un petit quelque chose de nahassien en lui (lire dans ce dictionnaire Nahas), dans le sens ou il ne maîtrise rien au sujet de la vague médiatique qui le porte et que sa mise en avant est quelque part l’objet d’une exploitation politique. Autre chose : cet auteur utilise parfois un vocabulaire qui met ses textes hors de portée du simple peuple. De ce fait, sa polémique n’est qu’une polémique de gens instruits dont la joute intellectuelle se situe au-delà de la portée des simples gens. Quand il vulgarise sa pensée, comme dans la page web http://www.conspiracywatch.info/Theories-ducomplot-un-bref-survol-historique_a67.html , Pierre-André Taguieff tombe dans le pécher d’affirmer sans démontrer et utilise quelques arguments qui s’apparentent à une forme sophisme : Les thèses conspirationistes illuministes et maçonniques sont contre-révolutionnaires. L’antisémitisme ne se met en place qu’à l’époque de Baruel qui révise son complot illuministe dans un sens anti-juif. Les thèses conspirationistes modernes ne rejoignent que l’antisémitisme. Aucun de ses arguments ne se référent à la classique méthode thèse – antithèse puis synthèse enseignée dans nos écoles. Exemple de sophisme reproché à Taguieff : Une théorie du complot s’est basée sur les Protocoles des Sages de Sion. Les Protocoles des Sages de Sion, est un document « faux » antisémite. Donc toutes les théories du complot sont fausses et découlent de l’antisémitisme. L’homme affiche parfois une haine de la judéophobie qui est suspecte. Non pas dans la définition du terme : tout le monde devrait être anti-judéophobe (s’il s’agit de la religion juive et des hébreux et non pas du sionisme), mais dans le fait qu’il assimile toute critique sioniste, toutes théorie du complot, à de la judéophobie. On peut lui soupçonner un parti pris sioniste. « Dits moi qui tu fréquente, je te dirai qui tu es ! » : Après vérification, auprès du site http://www.drzz.info/article-pierre-andre-taguieff-rejoint-l-equipe-de-drzz-info49015394.html , on peut y lire ceci : « Mercredi 21 avril 2010 – 7 Iyyar 5770. Je vous informe que Pierre-André Taguieff fait désormais partie de l’équipe rédactionnelle de drzz.info ». Or, ce site est un instrument de propagande sioniste extrémiste qui ne cache pas sa haine anti-arabe en général et de tout ce qui critique le sionisme – même très modérément - en particulier ! Si vous en doutez, je vous invite à lire http://www.drzz.info/article-israel-doit-inspirer-le-respect-a-l-ennemi-par-michel-garrote-55300082.html . C’est le pendant du FN – en bien pire – et de « l’autre coté de la barrière ». A coté d’un Michel Garroté, co-animateur du site en question, Jean-Marie le Pen fait figure d’un baba cool non violent ! C’est vous dire … ! Je souhaite à monsieur Taguieff de pouvoir démentir son appartenance à ce groupe à réputation néo-con pour le moins, fasciste pour le plus, parce que, si cela s’avère exacte - il vient de perdre à ce moment précis toute crédibilité et toute forme d’indépendance dont il prétendait pourtant s’inspirer. Démenti qui sera difficile à faire passer pour crédible si j’en juge tous les articles qui le confirment : http://www.google.fr/search?hl=fr&q=PierreAndr%C3%A9+Taguieff+drzz.info+&btnG=Rechercher . Cela rajoute même de « l’eau au moulin » à ceux qui affirment que les médias sont sous domination sioniste par l’intermédiaire de la haute finance ultra-libérale – c’est à dire une des thèses de base de la Théorie du Complot Mondialiste. Il se pourrait bien que monsieur Taguieff soit un pur produit, une construction de cette forme de propagande médiatisée et par là même nous le prouve. L’intéressé se défendra certainement en affirmant que je vois des complots de partout ! Du genre que « s’il critique la théorie du complot, il est normal que je j’essaie de faire croire qu’il fait parti du dit complot ». Pas de chance pour lui, cette conclusion n’est pas le produit de mon raisonnement, elle est due aux faits : ce qu’il déclare, ses fréquentations, et surtout ce que disent les gens qu’il fréquente ! Une dernière question : tout le monde parle de cet auteur, la moitié en termes suaves, l’autre s’annonçant comme son détracteur ! Mais en dehors des insomniaques devenus résistants aux somnifères, qui a lu l’intégralité des oeuvre de

768


Taguieff ? Certainement pas moi pour commencer ! Pourtant si nous avions su réaliser cet effort, la plupart d’entrenous auraient d’emblée compris que cet individu représente des idées dont certaines sont pour le moins non adoptables et pour le plus condamnables. OK : Pierre André Taguieff fut financé, mis en avant et pistonné dans les médias et une force politique extrémement sioniste, mais son impact n’est du qu’aux faits de la fainéantise et de la méconnaissance collective et de celui que nous n’avions pas, ainsi, les moyens de réfuter ses affirmations. A méditer …! Taxil Leo : Voici ce qu’en dit Wikipédia dans la page web http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9o_Taxil : Marie Joseph Gabriel Antoine Jogand-Pagès, dit Léo Taxil, né à Marseille le 21 mars 1854 et mort à Sceaux le 31 mars 1907, est un écrivain français, auteur d'un canular célèbre auquel furent pris le pape et les évêques de France. Biographie Né dans une famille bourgeoise aux opinions plutôt royalistes et très cléricales, il est envoyé après une fugue dans une institution de correction tenue par les jésuites, qui lui inspirent une aversion profonde et un anticléricalisme violent. Devenu journaliste et républicain, il fréquente les milieux anticléricaux de Marseille, tout en offrant ses services à la police pour dénoncer des républicains. Il doit quitter Marseille, pour des raisons obscures et fait un bref séjour en Suisse, avant de rejoindre Paris. À partir de 1875, il s'engage dans la lutte anticléricale, fondant la Librairie anticléricale puis des journaux comme La République anticléricale, et adopte le pseudonyme de « Léo Taxil » (Léo pour Léonidas, le prénom d'un aïeul maternel, et Taxil en référence à un seigneur hindou allié d'Alexandre le Grand). Se réclamant dans ses écrits de Voltaire, il tourne en dérision l'enseignement du dogme et la morale catholique, ridiculise les « calotins » et accuse le clergé de tous les vices, en premier lieu Mgr Dupanloup. Il participe également à des banquets républicains et organise de nombreuses conférences qui, la notoriété venant, attirent un public enthousiaste [1]. En 1879, il passe devant la cour d'assises de la Seine pour avoir écrit À bas la Calotte, qui lui vaut d'être poursuivi pour avoir insulté une religion reconnue par l'État et outragé la morale publique, mais il est acquitté. En 1881, il écrit La Marseillaise anticléricale. Le public, lassé, boudant les dernières parutions de la Librairie anticléricale, Léo Taxil conçoit une nouvelle mystification. En 1886, il annonce sa conversion, fait un pèlerinage à Rome et reçoit l'absolution de Léon XIII, désavouant ses travaux antérieurs [1]. Il commence alors une campagne contre les Francs-maçons, dont il a été exclu dès le 1er degré pour « fraude littéraire ». Selon ses dires, il faisait partie de la loge Le temple des amis de l'honneur français [2]. En 1887, il est reçu en audience par le pape Léon XIII, qui blâme l'évêque de Charleston pour avoir dénoncé les confessions antimaçonniques comme une fraude. En 1892, Taxil commence à publier un journal La France chrétienne anti-maçonnique. Entre le 20 novembre 1892 et le 20 mars 1895, il fait paraître avec Carl Hacks, sous le pseudonyme du Docteur Bataille, Le Diable au XIXe siècle, un ouvrage prétendant dresser l'état de l'occultisme, accusant les loges d'adorer le démon et dénonçant une vaste conspiration maçonnique mondiale, qui fait un grand bruit. À côté de figures bien réelles de la maçonnerie comme Albert Pike, il met en scène des personnages de fiction, comme Sophie Walder, Grande Maîtresse du Lotus de France, Suisse et Belgique, et Diana Vaughan, haute dignitaire luciférienne, qui aurait écrit pour lui ses confessions, où elle parle du culte satanique appelé « palladisme ». Ces assertions sont confirmées, à la même époque, par l'installation à Paris d'une Américaine du nom de Diana Vaughan qui attire aussitôt l'attention et que Taxil présente aux journalistes catholiques influents. Devant les prétendues révélations de Diana Vaughan, une polémique naît. Un Congrès antimaçonnique, réuni à Trente avec la bénédiction de Taxil en 1896, tente en vain de trancher la question de leur véridicité[1],[3]. Article principal : Canular de Taxil. Pressé de montrer Diana aux incrédules, qui doutent de la véracité des affirmations de Diana Vaughan, et de son existence même, Taxil décide finalement de révéler la mystification[1], lors d'une conférence le 19 avril 1897 dans la grande salle de la Société de géographie de Paris. À la stupeur de l'auditoire, qui compte un certain nombre d'ecclésiastiques, il fait savoir que cette Diana n'était qu'un canular parmi toute une série, il s'agit d'une simple dactylographe employée par une maison américaine qui vend des machines à écrire[1] et qui lui avait permis d'utiliser son nom. Il avait commencé, dit-il, douze ans plus

769


tôt, en persuadant le commandant de Marseille que le port était infesté de requins et qu'un navire avait été envoyé pour les détruire. Il avait ensuite inventé une ville sous-marine dans le Lac Léman et attiré des touristes et des archéologues pour la retrouver. Il remercie les évêques et les journaux catholiques d'avoir si bien contribué à son canular final, à savoir sa conversion. L'assistance reçoit ces révélations avec indignation. Lorsque Taxil veut s'en aller, il est malmené au point que des agents de police doivent l'accompagner jusqu'à un café voisin. Il quitte alors Paris. Il finit sa carrière comme correcteur à l'imprimerie de Sceaux [1]. Publications

Les Mystères de la franc-maçonnerie

Le Diable au XIXe siècle, écrit sous le pseudonyme collectif de Dr Bataille avec Charles Hacks Léo Taxil a fait paraître certains de ses ouvrages sous divers pseudonymes : Paul de Regis, Adolphe Ricoux [4], Prosper Manin, Miss Diana Vaughan, Jeanne Savarin, Carlo Sebastiano Volpi [5]. Pour certains analystes, Paul Rosen ne serait qu'un des déjà nombreux noms de plume de Taxil [6]. Ouvrages anticléricaux •

À bas la calotte ! (1879)

770


Les Soutanes grotesques (1879)

La Chasse aux corbeaux (1879)

Le Fils du jésuite (1879)

Les Bêtises sacrées, revue critique de la superstition, Librairie anticléricale, (1880).

Les Friponneries religieuses, avec Alfred Paulon, suivies de quelques variétés anti-cléricales, Librairie nationale, (1880).

Plus de cafards !, Librairie anticléricale, (1880).

Calotte et calotins (1880-1882). Histoire illustrée du clergé et des congrégations.

Les Borgia (1881)

Les Pornographes sacrés : la confession et les confesseurs (1882)

La Bible amusante (1882)

Un Pape femelle (1882)

L'Empoisonneur Léon XIII et les cinq millions du chanoine (1883)

La Prostitution contemporaine (1883)

Pie IX devant l'Histoire (1883)

Les Amours secrètes de Pie IX par un ancien camérier secret du pape, Librairie anticléricale, Librairie populaire, 2 vol., Paris, (1881)

Les Maîtresses du Pape, roman historique anti-clérical, Librairie anti-cléricale, (1884)

La Vie de Veuillot immaculé (1884)

Bibliothèque anti-cléricale

La Bible amusante, Édition complète de 1897-1898 donnant les citations textuelles de l'Écriture sainte et reproduisant toutes les réfutations opposées par Voltaire, Fréret, lord Bolingbroke, Toland et autres critiques, Librairie pour tous, (1897)

Les Livres secrets des confesseurs dévoilés aux pères de famille, P. Fort, (1901).

Ouvrages antimaçonniques •

Les frères trois points, Letouzey et Ané, (1886)

Les Sœurs maçonnes, sur-titré Révélations complètes sur la franc-maçonnerie, Letouzey et Ané, (1886)

Les Mystères de la franc-maçonnerie (1886)

Le Vatican et les francs-maçons (1886)

La Franc-maçonnerie dévoilée (1887)

Confession d'un ex-libre penseur (1887)

Histoire anecdotique de la Troisième République (1887)

La France maçonnique, liste alphabétique des franc-maçons, 16 000 noms dévoilés (1888)

La Ménagerie républicaine (1889)

771


la Corruption fin de siècle, G. Carré, (1894)

Y a-t-il des femmes dans la franc-maçonnerie ?, avec Amand-Joseph Fava, H. Noirot, (1891)

L'existence des loges de femmes affirmée par Mgr Fava évêque de Grenoble et par Léo Taxil; recherches a ce sujet et réponse a M. Aug. Vacquerie, rédacteur du Rappel, par Adolphe Ricoux (Léo Taxil lui-même sous pseudonyme), Paris : Téqui, [1891]

Le Diable au XIXe siècle (1895), en collaboration avec le Dr Charles Hacks, médecin de Fécamp, ils écriront sous le pseudonyme collectif de Dr Bataille

Romans •

Les Trois cocus, P. Fort, (1900)

La Vie de Jésus, P. Fort, (1900)

Essais •

Les Conversions célèbres, deuxième série, Tolra, (1891)

M. Drumont, étude psychologique, Letouzey et Ané, (1890)

L'Art de bien acheter, guide de la ménagère mise en garde contre les fraudes de l'alimentation, moyens pratiques de reconnaître toutes les tromperies, écrit sous le pseudonyme de Mme Jeanne Savarin, E. Petit, (1904).

L'Enclave Monaco, L'auteur, (1905)

Livres d'illustrations

Léo Taxil •

La Ménagerie républicaine, galerie amusante de nos petits grands hommes, illustré par Barentin, Letouzey et Ané, (1889).

Notes et références 1.

↑ a, b, c, d, e et f Élisabeth Ripoll, « Léo Taxil ou le feuilleton de l'anticléricalisme », dans Antoine Court (dir.), Le populaire à l'ombre des clochers, Université de Saint-Étienne, 1997, 185 pages, p. 55-66 (ISBN 2862721093).

772


2.

↑ Léo Taxil, La France maçonnique, liste alphabétique des franc-maçons, 16 000 noms dévoilés, 1888, avant-propos, p.V, Texte en ligne

3.

↑ William Vogt (pamphlétaire), La Grande duperie du siècle, Paris, 1904, p. 136-137.

4.

↑ Quelques erreurs des anti-maçons.

5.

↑ Bibliothèque nationale de France

6.

↑ http://www.casebook.org/dissertations/freemasonry/anti-mason.html

Bibliographie •

Massimo Introvigne, Enquête sur le satanisme : satanistes et antisatanistes du XVIIe siècle à nos jours, traduit de l'italien par Philippe Baillet, Dervy, Paris, 1997

Bernard Muracciole, Léo Taxil. Vrai fumiste et faux frère, Éditions Maçonniques de France (EDIMAF), 1996.

Fabrice Hervieu, « Catholiques contre francs-maçons : l'affaire Léo Taxil », L'Histoire, n°145, juin 1991, p.32-39

Jean-Pierre Laurant, « Le Dossier Léo Taxil du fonds Jean Baylot de la Bibliothèque Nationale », Politica Hermetica, n°4, 1990.

Thérèse de Lisieux, "Le Triomphe de l'humilité" suivi de "Thérèse mystifiée" (1896-1897) : l'affaire Léo Taxil et le manuscrit B, Paris, Éditions du Cerf, 1975, 144 p.

Eugen Weber, Satan Franc-Maçon. La mystification de Leo Taxil, Paris, Julliard, collection « Archives », 1964.

Edmond Frank, « Une mystification » [Dana Vaughan et Léo Taxil] in L'Illustration n° 2827, 1er mai 1897, p. 346 (ill.)

(de) Manfred Eder, « Taxil, Leo (Pseudonym für Gabriel-Antoine Jogand-Pagès) », dans Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (BBKL) , Band 11, Herzberg 1996 (ISBN 38830-9064-6), Sp.585–591. Où l'affaire est racontée avec plus de détails et accompagnée d'une copieuse bibliographie.

Leslie Fry, pseudonyme de Paquita Chichmarev, Léo Taxil et la Franc-Maçonnerie, Chatou, British-American Press. 1934.

Jörg Lanz von Liebenfels, Der Taxilschwindel. Ein welthistorischer Ulk, Frankfurt, 1905.

L'affaire Diana Vaughan - Léo Taxil au scanner, 2002. Une interprétation antimaconnique de la plus célèbre mystification de Léo Taxil, par un ou plusieurs auteur(s) anonyme(s) se présentant comme un « collectif de chercheurs indépendants, membres de l'Observatoire de la HauteMaçonnerie et en collaboration avec la William Morgan Association ».

Voir aussi Voir aussi sur Wikiquote les citations « Léo Taxil ». •

Canular de Taxil

La Marseillaise anticléricale

Teillage ou tillage : Action ou manière de teiller. Teille ou tille : Écorce de la tige du Chanvre, mais aussi liber du tilleul dont tille, tillage et tiller découlent du nom.

773


Teiller ou tiller : Opération qui consiste à détacher la fibre textile qui entoure la tige centrale du chanvre ainsi qu’à en décoller les parties boiseuses. Teilleur, euse ou tilleur, euse : personne qui teille. Teilleuse ou tilleuse : machine qui opère le teillage des plantes. Tesla Nicolas : Nikola Tesla : le plus grand savant de tous les temps ! http://fr.wikipedia.org/wiki/Nikola_Tesla Début de l’article : Nikola Tesla, (serbe cyrillique: Никола Тесла), né le 10 juillet 1856 à Smiljan, Empire d'Autriche - aujourd'hui en Croatie - et mort le 7 janvier 1943 à New York - États-Unis, d'origine serbe émigré aux États-Unis, est un inventeur et ingénieur , dans le domaine de l'électricité. Il est souvent considéré comme l'un des plus grands scientifiques dans l’histoire de la technologie, pour avoir déposé plus de 700 brevets (qui sont pour la plupart repris au compte de Thomas Edison)[1],[2] traitant de nouvelles méthodes pour aborder la « conversion de l'énergie ». De plus, Tesla est reconnu comme l'un des ingénieurs les plus innovateurs de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Pour sa part, il aimait plutôt se définir comme un découvreur. Ses théories, son intérêt et son travail le plus connu, sur l'énergie électrique, l'amèneront à élaborer le courant alternatif, dont il est l'un des pionniers. Tesla s'est beaucoup intéressé au monde moderne et à l'électricité, qui était le noyau de ses inventions. Il a exploré de nombreuses questions dans divers domaines de la science et s'en est servi pour améliorer les conditions humaines en se fondant sur les principes de l'évolution de l'industrie moderne, tout en recherchant une compatibilité avec la nature. Portrait de Nikola Tesla

Pourtant nombre de ses travaux sont encore aujourd'hui controversés. Parmi les gens qui s'intéressent à Tesla, beaucoup voient en lui le père des travaux contemporains HAARP. Ces aspects encore mystérieux de la personnalité de Tesla (rayon de la mort) servent parfois de support à certaines recherches scientifiques (énergie du vide). Il aurait selon certains créé une voiture fonctionnant avec l'énergie du vide, qui serait alors captée via une antenne. Tesla a joué un rôle de pionnier dans de nombreux domaines, ce qui lui a valu d'être mal perçu par certains, pour qui l'énergie libre et gratuite pour tous représentait une menace pour leurs intérêts économiques et politiques. Biographie Enfance et études

Statue de Tesla dans le village de Smiljan

774 Le certificat de naissance de Nikola Tesla


Milutin Tesla, père de Nikola Tesla Nikola Tesla est né le 10 juillet 1856 à Smiljan, dans la Croatie militaire dépendant de l'Empire d'Autriche, situé aujourd'hui en Croatie. Il est l'avant dernier d'une famille de cinq enfants. Ses parents sont tous deux issus de familles serbe de religieux orthodoxes (tesla est un mot serbe qui signifie herminette). Le père de Nikola, Milutin Tesla, est le prêtre orthodoxe de Smiljan. Dès son enfance, suite à divers évènements (notamment la mort de son frère aîné Danijel), il développe selon lui des aptitudes intellectuelles hors du commun, dont il témoigne dans son autobiographie[3] comme une mémoire photographique, un génie inventif, ainsi qu'un don de visualisation lui rendant maquettes et schémas inutiles. À 17 ans, il commence à inventer et apparaît comme un autodidacte. En 1875, il entre à l’école polytechnique de Graz, en Autriche, où il étudie les mathématiques, la physique et la mécanique. Une bourse lui est attribuée par l'administration des Confins militaires (Vojna Krajina), le mettant à l'abri des problèmes d'argent. Ceci ne l'empêche cependant pas de travailler avec acharnement pour assimiler le programme des deux premières années d'études en un an. L'année suivante, la suppression des Confins militaires retire toute aide financière à Tesla, hormis celle, très maigre, que peut lui apporter son père, ce qui ne lui permet pas d'achever sa seconde année d'études. Après quelques années passées à chercher du travail, Nikola Tesla débute en tant qu'ingénieur en 1881, à Budapest, à l'Office central du télégraphe du gouvernement hongrois... Il s'intéresse aussi à la mythologie hindoue, puis au sanskrit comme Oppenheimer. Parcours professionnel • En 1883, il travaille pour la société Edison de Paris où il achève de mettre au point le premier moteur à induction utilisant le courant alternatif. Personne en Europe ne s'intéressant à sa technologie, il accepte alors l’offre de Thomas Edison de venir travailler aux É.-U..

• En 1884, âgé de 28 ans, il débarque aux États-Unis, où Edison vient de créer le réseau électrique alimentant la ville de New York. Ce réseau, basé sur le courant continu, souffre de sérieux dysfonctionnements : accidents fréquents, pannes régulières, plusieurs incendies se déclenchent... De plus, cette électricité ne peut être acheminée sur une longue distance, elle nécessite une centrale tous les deux milles. • Tesla est partisan de l'adoption du courant alternatif, qui résoudrait tous ces problèmes, tandis qu'Edison, ardent défenseur du courant continu, y est totalement opposé. De ce fait et du fait des personnalités très narcissiques des deux hommes, une opposition farouche les divise, ce qui amène Tesla à démissionner. • Un groupe de financiers, conscients du potentiel économique, propose à Tesla de fonder sa propre société, la « Nikola Tesla Company », basée à New York. Malheureusement il se fait escroquer et se retrouve sans argent, les financiers ayant récupéré l'entreprise dans laquelle il avait investi ses économies. • En 1886, George Westinghouse s’intéresse de près au courant alternatif. En tant que concurrent direct d’Edison, il rêve d’approvisionner les États-Unis en électricité. Il embauche Tesla comme conseiller. Une lutte titanesque ( surnommée la Guerre des courants) s’engage entre WestinghouseTesla et Edison, elle finit par tourner à l’avantage du couple Westinghouse-Tesla. • En 1893, Westinghouse annonce que sa compagnie vient d’obtenir le contrat d’installation de toute l’infrastructure électrique. On utilisera bientôt exclusivement le courant alternatif préconisé par Tesla. • Nikola Tesla rencontre Walter Russell aux États-Unis.

775


Inventions majeures

Générateur de courant alternatif de Tesla • Depuis 1943, Tesla est considéré comme l'inventeur de la radio sous le brevet [4] déposé à l'United States Patent and Trademark Office le 20 mars 1900. Avant d'obtenir la primauté de l'invention, celle-ci était attribuée, à tort, à Marconi, plus populaire et meilleur homme d'affaires. • On lui doit le moteur électrique asynchrone, l'alternateur polyphasé, le montage triphasé en étoile, la commutatrice. Nikola Tesla est parvenu à utiliser l'ionisation de l'air pour la transformer en énergie électrique selon les principes de Volta, Hertz et de Faraday, selon les lois de l'inductance. • Il est le principal promoteur du transport de l'énergie électrique en courant alternatif. • En 1889 il s'intéresse à la haute fréquence et réalise un générateur fournissant une fréquence de 15 kilohertz. • Il expose en 1891, lors de démonstrations, sa lampe « haute fréquence » à pastille de carbone plus économique que nos tubes fluorescents actuels et dont le concept préfigure celui de l'accélérateur à particules ou celui du microscope électronique. • À partir de 1896, en parallèle de Branly, il effectue des expériences de télécommande. En se basant sur l'excitateur de Hertz, il met au point la bobine qui porte son nom et qui constitue un premier émetteur accordé à ondes amorties. Tesla définit les bases de la télé-automatique. [5] Il conçoit qu’on puisse un jour commander des véhicules à des centaines de kilomètres sans qu’il y ait d’équipage, en utilisant la télégraphie sans fil. Il crée deux navires robots télécommandés dont un est submersible. Ses brevets de 1895 contiennent en réalité les spécifications d’un bateau torpille sans équipage muni de six torpilles de 4,20 mètres. • En 1898 il teste un minuscule oscillateur qu’il attache à un pilier de fonte qui traverse un immeuble. Cela entraîne la vibration de tout l’immeuble et la panique des habitants qui croient à un tremblement de terre. Tesla vient de démontrer l’effet de la résonance : « cette poutre n’aurait pas pu être détruite avec des massues, ni même avec des leviers : il a suffi d’une rafale de petits coups qui, pris séparément, n’auraient pas fait de mal à une mouche ». Ce phénomène a aussi des applications en électricité. • Expérimentation des gigantesques résonateurs à haute fréquence de 1899 à 1900 à Colorado Springs, en vue de la construction d'une tour de télécommunication à Wardenclyffe (Shoreham), Long Island. • Tesla découvre le principe de la réflexion des ondes sur les objets en 1900, il étudie et publie, malgré des problèmes financiers, les bases de ce qui deviendra presque trois décennies plus tard le radar. • Tesla a, en outre, écrit sa théorie sur les armes à énergie dirigée avant le début du XXe siècle, son fameux « Rayon de la mort ». Distinctions • Auteur de plus de 700 brevets[6]traitant de nouvelles méthodes pour aborder la conversion de l'énergie, récipiendaire de quatorze doctorats des universités du monde entier et maîtrisant 12 langues. • 6 novembre 1915, la une du New York Times annonce que les prochains lauréats du Prix Nobel de physique sont Edison et Tesla. Cette nouvelle provient de l'agence Reuters de Londres. Le 14 novembre, l'agence Reuters de Stockholm dément l'information, les lauréats seront William Henry

776


Bragg et son fils William Lawrence Bragg pour la détermination des structures cristallines par les rayons X (diffraction). L'affaire restera un mystère. • En 1917, il reçoit la médaille Edison de l' American Institute of Electrical Engineers. • Il obtient la médaille John Scott en 1934, une récompense attribuée à des scientifiques depuis 1816. Marconi l'avait obtenu en 1931 et Edison en 1889 et 1929. • Son nom a été donné en 1956 à l'unité d'induction magnétique : le tesla. Combats de sa famille pour récupérer les biens et l'urne funéraire de Tesla Après son décès, la famille de Nikola Tesla engagea avec l'administration américaine une longue procédure judiciaire, pour récupérer les documents de travail et les affaires personnelles de Tesla. Après un long procès, son neveu Sava Kosanović réussit à récupérer, en 1957, l'urne de son oncle ainsi qu'une partie de ses travaux. L'urne ainsi que les documents sont aujourd'hui à Belgrade en Serbie dans le Musée Nikola Tesla. Le mythe Des légendes urbaines se sont développées autour du personnage, qui serait né par une nuit d'orage particulièrement fort, qui plus est en Europe de l'Est (le pays des vampires), et/ou qui aurait été touché par la foudre, etc. Le personnage de Tesla lui-même a inspiré les artistes : il apparaît dans le roman de science-fiction Le Prestige de Christopher Priest, sous les traits d'un scientifique qui aurait mis au point un système de téléportation. Sa rivalité avec Edison et ses expériences à Colorado Springs sont évoquées. Dans la version cinéma, réalisée par Christopher Nolan en 2006, le personnage de Tesla est incarné par David Bowie. Tesla est également apparu comme l'un des premiers ennemis du super-héros Superman dans le rôle d'un savant fou utilisant un rayon de la mort. Dans la série TV Eureka, le lycée de la petite ville porte le nom de Tesla, et le rayon de la mort est souvent mentionné (principalement par Jack Carter) ou utilisé dans cette même série. Références 1.

↑ Robert Lomas, (1999). The Man who Invented the Twentieth Century. London: Headline.

2.

↑ George Westinghouse a enregistré ses brevets.

3.

↑ Mes inventions

4.

↑ 0645576, "System of Transmission of Electrical Energy"

5.

↑ on nous cache tout

6.

↑ Video Nikola Tesla - Les Archives Oubliées

Bibliographie •

Nikola Tesla, Mes inventions-Autobiographie d'un génie, 121 pages, Un infini cercle bleu, 2007 (ISBN 978-2354050009)

Margaret Cheney - Tesla , la passion d'inventer, 350 pages, «Un savant, une époque», Belin, 1987. (ISBN 2-7011-0618-4). C'est la traduction française de Tesla : Man Out of Time by Margaret Cheney.

Marc Bousquet - Nikola Tesla sous les coups de concurrents trop puissants - In Les cahiers de Science et Vie , dossier Savant maudits ,n° 62, avril 2001, pages 60 à 67.

Nikola Tesla, - Colorado Springs Notes - 1899-1890-, 439 pp. , A.Marincic, Nolit, 1978. Notes techniques en anglais de Nikola Tesla , du 1 juin 1899 au 7 janvier 1900.

Le cas de Tesla est étudié en détail dans le livre de Clifford Pickover Strange brains and genius : the secret lives of eccentric scientists and madmen. ISBN 0688168949

777


Tesla et ses inventions jouent un rôle secondaire dans Le Prestige, roman de Christopher Priest paru en 1995 et adapté en 2006 au cinéma par Christopher Nolan (le rôle de Tesla y est tenu par David Bowie).

Voir aussi Articles connexes •

Bobine Tesla

Musée Nikola Tesla à Belgrade, Serbie

Aéroport Nikola-Tesla de Belgrade

Liens externes •

Autobiographie chez Quant'homme

onnouscachetout

Documentaire sur Nikola Tesla (en streaming, commentaire en français)

Nikola Tesla à Colorado Springs Sur knol

Fin de l’article En clair, sans Nicolas Tesla, le 20e siècle n’aurait pas connu sa révolution technologique. S’il demeure quasiment inconnu du grand public, c’est que d’une, il était trop simple et trop occupé pour songer à faire développer un culte de sa personnalité, mais aussi et surtout : certaines de ses invention furent boycottées par les industriels, soient parce qu’elles auraient pu les ruiner (l’énergie libre accessible à tous pour un prix minime), soient, parce représentaient des secrets militaires impossible à mettre en œuvre sur le moment (rayon de la mort) car trop en avance sur leur temps ! Malgré ce « silence » (le tabou et le boycotte), la preuve de son génie réside dans le fait qu’on utilise son nom pour désigner l'unité dérivée d'induction magnétique du Système international (SI). Autre source : http://www.onnouscachetout.com/themes/technologie/tesla2.php. Rencontre d'un génie inconnu Nikola Tesla (1856-1943) Préface Un sondage effectué parmi les élèves du premier cycle de l’INSA de Lyon, donnèrent des résultats surprenants : sur les 87 réponses que j’ai reçues, environ 4 étudiants étaient capables de me fournir des informations pertinentes sur Nikola Tesla, ce qui représente 5 % des étudiants interrogés. C’est très peu vu l’environnement scientifique dans lequel l’étude a été faite. Cela est d’autant plus étonnant que Tesla a donné sa vie à la science, restant célibataire toute sa vie pour se consacrer pleinement à sa passion : l’invention. Au cours de sa vie, il a inventé de très nombreuses machines, dont certaines sont révolutionnaires, capables de bouleverser le monde entier. Personne n’en a jamais entendu parler. C’est pourquoi nous avons décidé de choisir ce thème pour notre exposé. Il nous a semblé primordial dans une carrière de scientifique de connaître l’existence de cet homme remarquable ainsi que sa carrière qui fut semée d’embûches. Il a été à l’initiative de très nombreux progrès dans les sciences et techniques. Beaucoup de ses créations sont utilisées aujourd’hui quotidiennement sans que personne ne se pose la question de savoir quel a été le scientifique qui leur a permis d’avoir cette qualité de vie aujourd’hui. Le but de notre exposé est de mieux faire connaître ce génie méconnu, ainsi que ses inventions ingénieuses. Nous axerons notre dossier sur la vie de Tesla et ses inventions ainsi que ses applications, et non pas sur les aspects techniques de toutes ses inventions. Il nous faudrait alors bien plus de temps et d’énergie pour comprendre dans les détails toutes ses inventions. Aujourd’hui encore, des scientifiques reprennent les travaux de Tesla. Pour toutes les inventions nommées dans ce dossier, il nous est possible d’en fournir une explication scientifique même si elles ne figurent pas dans le dossier. Nous tenons à le préciser car il est possible, à un premier égard, de supposer que ces machines contredisent les lois de la physique.

778


Pour finir, le débat nous aidera à réfléchir sur sa méconnaissance et sur la réaction de la société – publique ou scientifique – face aux nouvelles découvertes et inventions. Introduction Carte d’identité de Nikola Tesla Nikola Tesla voit le jour le 10 juillet 1856 à Smiljan, en Croatie près de la côte Adriatique et meurt le 7 janvier 43. Son père est un ecclésiastique serbe orthodoxe et sa mère est intelligente mais illettrée. Nikola est l’avant dernier d’une famille de cinq enfants. Ses parents voulaient qu’il se destine à l’Eglise ou à l’Armée. Il a de très nombreuses qualités intellectuelles, comme une très grande mémoire photographique, un génie inventif, le don de visualiser avec une telle acuité qu’il n’a besoin ni de maquette, ni de schéma, ni même d’expérience. Sa représentation mentale rend les modèles parfaitement réels. D’ailleurs dit-il lui-même : « tout ce que j’invente fonctionne comme je l’ai imaginé, l’expérience se déroule comme prévu ». Dès petit, il invente des objets originaux.

Document n°1 : portrait de Nikola Tesla

Il a eu une enfance troublée due à une histoire familiale très forte qui lui créa des troubles psychologiques et des phobies. C’est seulement à l’âge de 17 ans qu’il commence à s’intéresser vraiment à ses inventions. Tesla apparaît comme un autodidacte.

Décorations de Tesla Il a reçu de son vivant de nombreuses distinctions académiques d’universités américaines et d’autres pays : •

la médaille John Scott

la médaille Edison qui est considérée comme la plus grande reconnaissance dans le domaine électrique

de nombreux prix décernés par les gouvernements européens.

Mais il faudra attendre 1975 pour que son nom figure au panthéon des inventeurs américains.

Partie 1 : L’électricité Ses débuts à l’école En 1875 il rentre à l’école polytechnique de Graz en Autriche où il étudie les maths, la physique et la mécanique. Son professeur de physique lui présente un appareil à courant continu qui fonctionne à la fois comme un moteur et une dynamo. L’inconvénient est que cette machine produit beaucoup d’étincelles. Tesla l’examine et propose de remplacer le courant continu en courant alternatif, ce qui conduirait selon le professeur à un mouvement perpétuel donc impossible. L’idée de transformer cette machine ne le quittera plus : « pour moi, c’est un vœu sacré, une question de vie ou de mort. Je sais que je mourrai si j’échoue. Au plus profond de mon cerveau se trouve la solution, mais je ne peux pas encore l’exprimer ». Invention du moteur à courant alternatif Six ans plus tard, il présente une conférence à l’American Institute of Electrical Enginneers, où il révèle un nouveau principe scientifique, d’une simplicité éblouissante. Ses applications pratiques révolutionneront le monde technologique. Tesla vient de découvrir un nouveau système, le principe du champ magnétique rotatif, généré par des courants alternatifs au nombre de un ou plus déphasés les uns par rapport aux autres. Le moteur à courant alternatif est inventé. Document n° 2 : le moteur à induction

779


Lutte pour la recherche d’un standard électrique Dans les mois qui suivent cette conférence, il s’investit complètement dans le but d’inventer de nouvelles formes de machines à courant alternatif. En 1883 il achève la construction de son premier véritable moteur à induction à courant alternatif. Incapable de provoquer l’intérêt de quiconque en Europe avec son procédé radical, Tesla accepta l’offre de Thomas Edison qui lui proposait de venir travailler aux USA. L’année suivante, à l’âge de 28 ans, il décide de prendre le bateau et d’aller tenter sa chance pour aller travailler avec Edison aux Etats-Unis, où ce dernier vient de créer le réseau électrique qui alimente la ville de NY. Ce réseau, basé sur le courant continu, souffre de sérieux malfonctionnements : accidents fréquents, pannes régulières, plusieurs incendies causés par l’électricité… De plus le courant ne peut être acheminé à longue distance (environ deux miles) car les lignes ne pouvaient supporter des tensions élevées, indispensables aux transmissions lointaines. Une centrale était nécessaire tous les deux miles. Tesla intervient alors en parlant de son merveilleux moteur à induction à courant alternatif, selon lui tendance de l’avenir : « celui qui développera cette technique sera riche ». Edison n’est pas d’accord. Il met à contribution Tesla pour réparer l’installation électrique d’un paquebot, ce à quoi il arrive rapidement. Il découvre le moyen d’améliorer les dynamos primitives d’Edison et se voit proposé 50 000 $ pour continuer son travail. Edison n’aime pas le génie de Tesla, il se sent menacé par ses inventions talentueuses. Le problème grandit entre les deux hommes, ce qui amène Tesla à démissionner. Un groupe de financiers, conscients du potentiel économique, propose à Tesla de fonder sa société, ce qu’il fit. Malheureusement il se fait avoir et se retrouve sans argent, les financiers ayant récupéré son entreprise où il avait investit ses économies. Un dirigeant d’une grande société, Westinghouse, s’intéresse de près à son courant alternatif. En 1886 on assiste à la première inauguration commerciale du système de courant alternatif. Son moteur à induction est reconnu rapidement comme un élément de technologie nouvelle. Westinghouse, le concurrent direct d’Edison, rêve d’approvisionner les Etats-Unis avec le courant alternatif, il signe un contrat avec Tesla, à titre de consultant. Une lutte titanesque s’engage entre Westinghouse-Tesla et Edison, elle tourne à l’avantage de Westinghouse-Tesla. Installation du courant alternatif aux Etats-Unis Westinghouse, en janvier 1893, annonce que sa compagnie vient d’obtenir le contrat d’installation de toute l’infrastructure électrique. On utilisera bientôt exclusivement le courant alternatif de Tesla, système tant bafoué et calomnié. Toute l’électricité utilisée dans le monde à cette époque sera produite, transmise, distribuée et transformée au moyen de système polyphasé de Tesla. La transmission du courant sur des centaines voire des milliers de kilomètres n’est plus un problème. Document n° 3 : une des premières versions de sa turbine

Les deux premières usines génératrices de courant sur le Niagara sont construites dès octobre 1893, dont une sur les chutes du Niagara. La première sera finie en 1896 et alimentera Buffalo. A New York, les tramways et les métros fonctionnent au courant alternatif, l’électrification des chemins de fer est en bonne voie. L’industrie métallurgique a aussi besoin de hautes tensions que seul l’alternatif peut lui fournir, on assiste alors à un essor fulgurant de l’aéronautique. L’électricité permet de disposer à profusion d’énergie mécanique, calorifique, électromagnétique, ce qui entraînera une révolution extraordinaire pour l’industrie. En 1906 Tesla invente une turbine : 4,5 kg et 30 chevaux vapeurs. Tesla pense qu’elle pourra faire baisser le coût de l’électricité en raison de faible coût de fabrication par rapport à ce qui se fait à l’époque.

Partie 2 : La lumière

780


Lampe à pastille de Carbone - lumière à haute fréquence Le point fort de ses démonstrations dans ce domaine est la lampe à pastille de carbone, présentée en 1891. Elle est constituée d’un tube à vide (mais contenant quelques ions à l’état gazeux) de 15 cm terminé par un petit globe de verre muni d’une minuscule pièce de matériau solide, montée à l’extrémité d’un fil de connexion unique avec la source de haute fréquence. La pastille centrale du matériau propulse électrostatiquement les molécules du gaz environnant vers le globe de verre, puis de la même façon les attirent ensuite, au rythme de la source haute fréquence. Au retour, en heurtant la pastille, les molécules la chauffent jusqu’à incandescence, dans un processus qui se répète plusieurs millions fois par seconde. La chaleur de la pastille incandescente se transfère aux molécules de la petite quantité de gaz dans le tube, et ainsi de la lumière est produite. Cette lampe est très économique : pour la même dépense énergétique, elle est 20 fois plus brillante que l’ampoule d’Edison, celle utilisée de nos jours. Le seul problème est qu’il faut une source de courant à haute fréquence, ce qui n’est malheureusement pas compatible avec les 50 Hz traditionnels. Le tube néon est inspiré des découvertes de Tesla, mais son rendement n’est pas aussi intéressant. Microscope électronique La lampe à pastille de Carbone contient également le concept du microscope électronique. On génère des particules qui sont envoyées en ligne droite à partir d’un minuscule point d’activité sur la pastille, maintenue à un potentiel élevé. Avec le courant continu, on arrive seulement à expulser les particules. Sur la surface du globe, les particules reproduisent en une image phosphorescente le dessin du point microscopique d’où elles sont émises. En s’inspirant de cette constatation faite par Tesla, des scientifiques découvrent en 1939 la possibilité d’utiliser un microscope non plus avec de la lumière mais grâce à un flux d’électrons, ce qui donne une résolution beaucoup plus grande. La description par Tesla de l’effet obtenu avec sa lampe à pastille de carbone se retrouve quasiment sans changement dans les termes pour décrire le microscope électronique. Accélérateur à particules La lampe à particule contient aussi certains aspects des accélérateurs de particules. En effet, l’expulsion de particules à hautes vitesses dans les accélérateurs linéaires se retrouve dans la lampe. De plus, le phénomène de résonance (voir partie mécanique) intervient dans les accélérateurs de type cyclotron. Partie 3 : La Mécanique Invention d’un avion à décollage - atterrissage vertical C’est en 1928, à 72 ans, que Tesla construit un modèle d’avion à décollage – atterrissage vertical. Le modèle de Tesla est un premier pas incontournable dans la recherche dans ce domaine. Il est remarquable qu’il en ait eu l’idée, à une époque où l’aviation n’en était encore qu’à ses débuts. Les plans de Tesla ont été utilisés ultérieurement dans les recherches américaines pour le développement de leur avions. En 1980 on s’émerveille encore devant la possibilité de faire des avions avec cette spécificité. Document n° 4 : l’avion à décollage vertical

Les oscillations mécaniques et vibrations harmoniques : la résonance En 1898 il teste un minuscule oscillateur qu’il attache à un pilier de fonte qui traverse un immeuble. Cela entraîne la vibration de tout l’immeuble et la panique des habitants qui croient à un tremblement de terre. Tesla vient de montrer l’effet de la résonance: « cette poutre n’aurait pas pu être détruite avec des massues, ni même avec des leviers : il a suffi d’une rafale de petits coups qui, pris séparément, n’aurait pas fait de mal à une mouche ». Il est possible qu’un

781


gringalet pousse une grosse personne sur une balançoire s’il le pousse toujours au bon moment pour permettre une amplification du mouvement. Ce phénomène a aussi des applications en électricité. Partie 4 : L’énergie libre Introduction C’est au cours de la conférence du 20 mai 1891 à l’American Institute of Electrical Enginneers de New York, que Tesla a pour la première fois parlé de l’énergie libre. Voici ce qu’il annonce : « Dans quelques générations nos machines seront propulsées par cette énergie disponible à tout endroit de l’univers. […] Dans l’espace il y a une forme d’énergie. Est-elle statique ou cinétique ? Si elle est statique, toutes nos recherches auront été vaines. Si elle est cinétique – et nous savons qu’elle l’est – ce n’est qu’une question de temps, et l’humanité aura mis en harmonie ses techniques énergétiques avec les grands rouages de la nature ». Tesla publie le 30 septembre 1894 un article dans lequel il expose sa théorie de la lumière, de la matière, de l’éther et de l’univers et affirme que 90 % de l’énergie des lumières électriques est gaspillée : « j’espère vivre assez longtemps pour être capable de poser une machine au milieu de cette pièce et la faire tourner par la seule énergie du milieu environnant » Notion d’éther et d’énergie du champ du vide Le concept d’éther a été introduit par Aristote pour désigner le cinquième élément. Ce terme englobait à l’origine tous les objets qui se trouvaient à l’extérieur de l’atmosphère terrestre. Les physiciens du Moyen-âge postulaient que l’éther est une substance qui remplit l’espace. Newton en a fait aussi référence. Plus tard, Maxwell pense qu’ « il n’y a aucun doute que les espace interplanétaires et interstellaire ne pas vides, mais remplis d’une substance qui existe en très grande quantité qui est régulière » Des expériences ont été réalisées pour essayer de prouver l’existence de l’éther. Une expérience est restée célèbre. Si l’éther existait, il existerait des « vents d’éther » dues à la rotation de la terre, supposaient les physiciens de l’époque. Deux signaux ont été envoyés : l’un contre courant des vents d’éther, et l’autre dans la même direction. Les scientifiques attendaient un écart entre les temps mis par les deux signaux pour parcourir une même distance. L’expérience ne révéla aucune différence. De ce fait, on assista au refus du concept d’éther. Mais beaucoup de scientifiques pensent encore que le concept de l’éther n’est pas une fiction. D’ailleurs, voici la liste des scientifiques qui postulent pour l’existence de cet élément – pour ne citer que les plus connus : •

Paul Dirac (Prix Nobel, 1933)

De Broglie (Prix Nobel, 1929)

A. Michelson (Prix Nobel, 1907)

A. Einstein (Prix Nobel, 1921)

Sir Oliver Lodge

Beaucoup d’autres Prix Nobel

De cet éther, peut être tirée de l’énergie. L’espace présent entre les atomes n'est pas vide, mais rempli d’énergie. Sa concentration est extrêmement élevée, de l’ordre de 5000 kWh par cm3 d’après certaines estimations. Elle est difficilement perceptible, à moins de la faire agir avec des champs électromagnétiques ou de la matière. Il serait impossible de manquer d’énergie car elle est omniprésente. Pour faire une analogie, on peut citer cet exemple : un homme assis au fond de la mer avec une tasse à la main se demande comment il peut remplir sa tasse d’eau. Par analogie, l’eau joue le rôle de l’énergie, et l’homme au fond de la mer, l’Humanité qui vit sur Terre. L’omniprésence de cette énergie nous fait oublier qu’elle existe et qu’elle est infinie. Mais le concept de l’éther tend peu à peu à s’effacer dans les pensées des grands physiciens de l’époque. A l’âge de 15 ans, Albert Einstein (1879-1955) pensait comme beaucoup d’autres scientifiques, qu’il existait bel et bien un éther que l’espace n’était pas vide. C’est plus tard qu’il abandonna cette idée et qu’il réfuta ensuite pendant de longues années.

782


C’est à ce moment là qu’il développa la théorie relativiste qui s’imposa auprès des physiciens. On ignora tout ce qu’Einstein dit plus tard au sujet de l’éther. En 1934, il revient à cette théorie en disant que l’espace ne pouvait être vide, que l’espace est un médium dynamique. Les machines à énergie libre

Tesla est le pionner dans ce domaine. Il a été le premier à inventer une machine qui construisit une machine qui puisait son énergie dans une source infinie et inépuisable, l’énergie du point zéro, ou plus communément appelée énergie libre. Tesla inventa une machine qui est non-seulement capable de s’autoalimenter, mais qui tire de l’énergie de l’air environnant. Son appareil était une bobine à électroaimants, pour laquelle il avait obtenu en 1894 un brevet. La forme de sa bobine permettait au système d’emmagasiner une quantité énorme d’énergie, en n’utilisant qu’une Document n° 5 : la N-machine de Bruce DePalma

infime partie de cette énergie pour son propre fonctionnement. On peut la comparer à une voiture qui aurait un très grand réservoir d’essence toujours plein, et qui n’utiliserait que deux

pour cent pour couvrir cent kilomètres. De nos jours, des machines à énergie libre ont été construites et fonctionnent avec comme seul carburant l’air ambiant. Bruce DePalma est le plus connu des inventeurs en énergie libre avec sa N-machine. Il utilise dans sa machine des aimants très puissants pour mettre l’énergie de l’espace au travail sur la terre, car il considère que « l’aimant est une fenêtre sur l’énergie libre de l’espace ». Il existe aussi une autre forme d’énergie libre : l’énergie Radiante. Tesla inventa un appareil capable de capter l’énergie directement du soleil. Ce procédé n’est pas très avantageux car son rendement n’est pas très élevé. Actualités et mise à jour Il est rare de voir dans les magazines des articles concernant l’éther et encore moins l’énergie libre puisque 95 % des personnes n’en ont jamais entendu parler. Mais dans le Sciences et Avenir de janvier 2002, dans le dossier « les hérétiques de la science », Jean Pierre Vigier, probablement considéré comme le plus grand physicien français vivant, défend l’idée d’un éther matériel : « il y a un éther matériel, physique, qui porte les ondes et les particules, exactement comme la mer porte un navire ». Puis il continue en évoquant succinctement l’idée d’une énergie infinie : « Extraire de l’énergie du vide pour la convertir en une source inépuisable : vieux rêve ou fantasme ». Une expérience a été faite pour essayer de mettre en évidence la force du vide : «Ils construisent une balançoire de 500 micromètres carrés suspendue à quelques centaines de nanomètres du sol. Puis il approche une sphère à moins d’un micromètre. Même sans contact, la balançoire se pencha ». En physique quantique, le vide n’est pas vraiment vide, il est en fait le siège de fluctuations qui créent des particules virtuelles engendrant sur les plaques une force de pression attractive. Les conséquences possibles On peut trouver évidemment trouver une multitude de domaines dans lesquels l’usage d’une énergie propre et infinie serait très bénéfique. On peut citer l’automobile, le chauffage des habitations, plus généralement dans l’industrie. Il serait aussi très profitable de l’utiliser dans le domaine spatial. « Le génie inventif de l’homme nous permettra non seulement de voyager dans l’univers à une vitesse inimaginable, sur une trajectoire fixe. Il nous permettra aussi grâce à l’énergie que l’on pourra tirer de l’espace, d’être autonome et d’y séjourner pendant de longues périodes en consommant peu d’énergie » Ces appareils à énergie infinie pourraient rendre indépendants énergiquement la population. On peut imaginer des constructions privées d’appareils, de tailles variables : depuis le générateur dans son jardin, jusqu’à la centrale assez puissante pour éclairer toute une ville. Certains scientifiques pensent que c’est la voie à suivre pour l’avenir. D’autres, au contraire, pensent que « le fait de donner à la société une énergie abondante, bon marché et inoffensive, serait la pire des choses qui pourrait se passer sur cette planète, parce que les gens risqueraient de l’utiliser à des fins par forcément positives ».

783


Réfléchissons un peu quant aux bienfaits que peuvent nous apporter une énergie propre et infinie : toutes les forêts, mers, lacs, océans, ne seraient plus menacés d’être à nouveau contaminées par des déchets radioactifs, par le pétrole. L’air dans les villes serait plus pur, le bruit incessant des voitures serait moindre. Les industries rejetteraient beaucoup moins de produits polluants dans l’air. Bref, on arriverait à augmenter la vitalité des gens, car ils respireraient un air pur, boirait une eau dépolluée, et se nourriraient d’aliments sains. Partie 5 : les radiocommunications et la transmission par ondes Tesla a ouvert la voie à la transmission d’énergie et d’informations, ainsi que de l’électronique moderne. A la base de tout : la bobine Tesla C’est un transformateur à air avec des bobines primaires et secondaires réglées sur la résonance qui convertit à hautes fréquences des courants élevés de tensions relativement faibles, en courant faible de hautes tensions. Tant que les fréquences sont élevées, les courants alternatifs de très hautes tensions s’écoulent largement sur la surface de la peau, sans causer de dommages. Des milliampères pénétrant dans les tissus nerveux peuvent tuer alors que beaucoup d’ampères sur la surface de la peau peuvent être tolérés pendant de brefs instants ! La bobine de Tesla sert en tant que dispositif de production de hautes tensions, toujours utilisé de nos jours sous une forme ou une autre dans tout récepteur radio ou de télévision ; elle deviendra très rapidement une partie de l’équipement de tout laboratoire de recherche universitaire. Document n° 7 : une bobine Tesla en fonctionnement

Sa bobine a plusieurs applications médicales. En 1890, il est publié un article qui donne les valeurs thérapeutiques sur le corps humain du chauffage interne par des courants de hautes fréquences. Ce phénomène sera connu sous le terme de diathermie. Les médecins s’intéressent de plus en plus à l’oscillateur thérapeutique de Tesla, une petite bobine de tesla. Il vend des bobines médicales à des hôpitaux et laboratoires, ce qui lui rapporte beaucoup d’argent. Le radar Le radar est l’outil de défense de base de tous les pays du monde. Tesla découvre le principe du radar en 1900, il le met au point et publie malgré des problèmes financiers les principes de ce qui deviendra, presque 3 décennies plus tard, le radar. Il fonctionne comme les ultrasons des chauves-souris : on envoie un rayon concentré d’un courant de minuscules charges électriques vibrant à une très grande fréquence, puis après réflexion sur la cible, on réceptionne le rayon et après analyse on obtient une image de la cible. Quinze ans après la description du radar par tesla, des équipes de chercheurs américains et français travaillent parallèlement d’arrache pied à mettre au point un système fonctionnant selon ses principes. En 1934, une équipe française met au point et installe des radars sur des bateaux et sur des stations terrestres en utilisant des appareils conçus précisément selon les principes énoncés par Tesla.

Le radar a été d’une grande aide aux Anglais pendant la 2nd guerre mondiale pour prévenir les attaques aériennes des Allemands. Les robots télécommandés Tesla définit les bases de la télé-automatique. Il conçoit qu’on puisse un jour commander des véhicules à des centaines de kilomètres sans qu’il y ait d’équipage, en utilisant la télégraphie sans fil. Il crée deux navires robots télécommandés dont un est submersible. Ses brevets de 1895 contiennent en réalité les spécifications d’un bateau torpille sans équipage muni de six torpilles de 4,20 mètres. Il affirme qu’un faible nombre de ces engins suffit pour « attaquer et anéantir une

784


armada entière en une heure, et sans que l’ennemi puisse jamais localiser ni identifier la puissance qui le détruit ». Mais les conceptions de Tesla sont trop en avance pour l’époque et les responsables de la défense américaine considèrent son projet comme un rêve irréalisable qu’ils qualifient d’expérience de laboratoire. Document n° 8 : un navire télécommandé

Tesla qui a tant œuvré pour inaugurer l’ère de l’automatisation, sent qu’il est dans un monde manifestement pas prêt.

Ses recherches le poussent notamment dans certaines bases de l’informatique : des inventeurs de la deuxième partie du 20ème siècle qui voulaient déposer des brevets dans le domaine informatique, se sont aperçus que Tesla les avaient précédés. « je suis étonné par la répugnance qu’éprouvent les gens qui travaillent dans le domaine des ordinateurs à y reconnaître la priorité de tesla, alors que Mrs Brattain, Bardeen, et Schockley ont été couvert d’honneurs pour l’invention du transistor, qui a fait des calculatrices électroniques une réalité physique ». Document n° 9 : un autre navire télécommandé

Radio et télécommunications En 1893 Tesla fait un nouveau pas pour le progrès de la science en décrivant en détail les principes de l’émission radio. A Saint-Louis, il fait la première expérience publique de communication radio, fait que l’on attribue généralement à Marconi en 1895. Il s’ensuivit une compétition acharnée entre les deux hommes. Marconi arrive à Londres avec un récepteur TSF. Son dispositif est identique à celui que Tesla a décrit en 1893. Marconi nie avoir eu connaissance de système de Tesla, mais le service chargé d’examiner les demandes de brevets aux Etats-Unis rejettera cette dénégation invraisemblable.

Document n° 10 : son premier dispositif de radio

Marconi a transmis le 12 décembre 1901 la lettre S à travers l’océan Atlantique. Cette nouvelle fait la presse mondiale. En fait, il a utilisé le brevet fondamental de Tesla (n°645.576), déposé en 1897 et homologué le 20 mars 1900. Il a aussi utilisé 17 autres de ses brevets. Mais en 1943, la confusion est finie : la cour suprême des Etats-Unis établit que Tesla est bien l’auteur de la découverte initiale de la radio, injustement accordée à Marconi. Cette information n’a pas encore pénétré les encyclopédies mais les ingénieurs radio s’accordent pour dire que c’est bien Tesla qui est à la base de la radio. A la suite, nombreux sont ceux qui vont utiliser les brevets de Tesla pour développer la radio commerciale.

Grâce à son puissant récepteur radio, il perçoit d’étranges sons rythmés. Il semble en fait qu’il ait entendu des ondes radio émises par les étoiles. Il faudra attendre 1920 pour que les astronomes isolent à nouveau ces signaux, connus sous le nom d’ondes cosmiques. Aujourd’hui l’écoute des étoiles est une pratique courante. Le projet de radiodiffusion mondiale Tesla n’abandonnera jamais l’idée d’un réseau mondial de télécoms. Il sait toutefois que l’époque n’est pas encore mûre et que le financement est un problème insurmontable : « l’humanité n’a pas atteint un stade suffisamment avancé pour se laisser mener de bon gré par l’instinct aigu du découvreur »

785


Tesla construit la tour de Wardenclyffe qui se veut être un centre mondial de radiodiffusion disposant de tous les services que l’on utilise aujourd’hui : interconnexions téléphoniques, synchronisation des faisceaux horaires, diffusion de bulletins d’informations sur les cours de la bourse, récepteurs de poches, réseaux de communications privées. Il en parle comme d’un système mondial de transmission d’informations.

Document n° 11 : le projet de la tour Wardenclyffe Partie 6 : La transmission d’énergie et l’utilisation des ondes hautes et basses fréquences Introduction En 1899, Tesla se retire dans les montagnes de Colorado Springs afin de faire des expériences sur les ondes électromagnétiques. Il construisit un laboratoire à haute tension, à haute altitude qui entourait la plus grosse bobine Tesla au monde. Ses recherches précèdent toutes celles sur l’électromagnétisme, « ses expériences présentent une étonnante similarité avec les travaux les plus tardifs en matière de communications à très basses fréquences ». Au cours de ses multiples séjours dans son laboratoire, il réussit à concevoir un système de transmission d’énergie sans fil et découvrit le phénomène des ondes stationnaires. Nous verrons ensuite quelles sont les applications des inventions et découvertes de Tesla. Transmission d’énergie sans fil Lors d’une conférence, Tesla annonce qu’il peut voir son rêve le plus cher se réaliser : la transmission d’énergie sans aucun câble de connexion. Tesla croit non seulement que le globe est un bon conducteur, mais que les hautes couches de l’atmosphères sont conductrices et que celles qui sont situées à des altitudes très modérées qui sont aisément accessibles, constituent une parfaite voie conductrice. Ainsi, il pense prouver ainsi que l’on peut transmettre de grandes quantités d’énergie électrique dans les couches supérieures de l’atmosphère, sur n’importe quelle distance.

786


En plus du projet de radiocommunication qu’il pensait mettre en place avec la tour de Wardenclyffe, il veut établir un système de transmission d’énergie sans fil. Par conséquent, on disposerait d’énergie électrique en n’importe quel point du globe. C’est précisément avec ce projet que Morgan, le créancier de Tesla à cette époque, n’était pas d’accord. Morgan décida de retirer son aide financière. L’excuse était : « si tout le monde peut puiser de l’énergie où mettrons-nous le compteur ? ». Elle fut détruite en 1917. Document n° 12 : un exemple de transmission Certaines de ses expériences à Colorado Springs sont relatées par des d’énergie journalistes. D’après eux, Tesla a réussi à allumer 200 lampes à incandescence de 50 watts à 42 km de sa station. Si ce procédé vient un jour à être mis en place dans le monde, il serait « sur le point de provoquer une révolution industrielle d’une ampleur inégalée ».

Document n° 13 : analogie sur le principe de la transmission d’énergie sans fil

Découverte de l’onde stationnaire Le 3 juillet 1899 est le jour de la découverte par Tesla du phénomène des ondes stationnaires. Voici les observations qui lui ont permis de déduire l’existence de ce phénomène. Dans le Colorado, de nombreuses décharges naturelles d’éclairs s’observent régulièrement. Ce 3 juillet, il remarqua que ses appareils réagissent parfois plus fort aux décharges très éloignés qu’à celles qui sont plus proches. Un violent orage éclate : des signes s’intensifièrent, puis après être passé par un maximum, ils décrurent, puis cessèrent. Tesla a observé ce phénomène à intervalle réguliers. Puis l’orage se déplace. Il se retrouve à 300 km et ce phénomène continu à se manifester avec une force constante. Autrement appelée « onde Tesla », l’onde stationnaire, comme son nom l’indique, ne se déplace pas, contrairement aux ondes hertziennes. C’est par addition de deux ondes hertziennes que l’on obtient une onde stationnaire. Si l’on définit un point de l’espace et une onde passant par ce point. Le point va parcourir toute l’onde, et par conséquent le point et l’onde auront un mouvement relatif. Si l’on ajoute deux ondes hertziennes de même fréquence, on obtient une onde stationnaire. Le point précédemment défini, restera fixe par rapport à la nouvelle onde ainsi formée. Document n° 14

Document n° 15

787


On voit bien que la courbe noire ne se déplace que verticalement et n’a pas de mouvement de translation, alors que les courbes verte et rouge se déplacent horizontalement. Exploitation des découvertes de Tesla dans le domaine des ondes Les découvertes de Tesla sur les ondes électromagnétiques peuvent avoir des répercutions importantes sur l’Humanité si elles sont utilisées à des fins destructrices. Voici quelques-uns uns des ces phénomènes qui peuvent être provoqués par l’utilisation des ondes électromagnétiques à très basses fréquences : •

influence sur le climat

brouillage des liaisons radios et destruction des appareils électroniques

interférences dans les ondes émises par le cerveau, provoquant des troubles, des bourdonnements sonores

Nous verrons comment ces ondes sont probablement utilisées par des grandes institutions gouvernementales pour contrôler le climat, pour influencer la population, et certains comportements. La guerre météorologique : le projet HAARP HAARP est un centre de recherche Américain installé en Alaska, sur l’ionosphère. HAARP signifie ”High-frequency Active Auroral Research”. HAARP se fonde sur les recherches de Bernard Eastlund, qui s’est lui-même inspiré des travaux de Nikola Tesla. Officiellement les scientifiques de ce centre de recherche travaillent sur un émetteur radio afin d’étudier l’ionosphère. Officieusement, HAARP veut tirer parti de l’ionosphère pour en faire une arme à énergie. L’ionosphère est constituée de particules ionisées hautement chargées en énergie. Des recherches menées depuis un siècle par une série de scientifiques ont mis en évidence le fait que ce ”manteau énergétique” protégeant la terre, pouvait avec une technologie appropriée, devenir une arme stratégique de toute première importance. Le projet étudie un puissant dispositif d’émissions à hautes fréquences, qui pourrait modifier localement l’ionosphère afin de neutraliser radars et radios, mais ce type d’émissions permettrait, d’après un chercheur au département de la Défense, d’agir sur la formation de phénomènes météorologiques, c’est un début de manipulation du climat. C’est un projet de 30 millions de dollars de coût annuel que l’armée américaine présente comme d’innocente recherches sur l’ionosphère. Les promoteurs n’épargnent pas leurs dollars en campagnes de relations publiques et en publicité pour rassurer l’opinion américaine. Néanmoins, il est difficile de croire qu’il ne s’agit pas d’un projet à des fins militaires lorsque l’on sait que les vrais bailleurs de fond sont la Navy, l’Air Force, Raython (géant américain de l’armement) et le Département de la Défense. Certaines institutions européennes sont inquiètent et « demande[nt] que soit établi un accord international visant à interdire à l’échelle mondiale tout développement et déploiement d’armes qui pourraient ouvrir la porte à toute forme de manipulation de l’homme ». Elles « considère[nt] que le projet HAARP, en raison de son impact général sur l’environnement, est un problème d’une portée mondiale ». La guerre invisible des ondes La recherche dans ce domaine est une préoccupation importante, ancienne et permanente des militaires. Ces redoutables armes sont en développement depuis plusieurs décennies, notamment dans les laboratoires Américains et russes. Les armes électromagnétiques sont développées dans le cadre d’inquiétantes collaborations entre le département de la Défense et de la Justice. Il existe un type d’arme très intéressant : les armes à basse et très basse fréquences : c’est la technologie ELF, Extremely Low Frequencies. La fréquence de résonance de l’ionosphère est presque identique à celle du cerveau humain. L’ionosphère est donc une onde porteuse parfaite à partir de laquelle on peut atteindre le cerveau sans changer la fréquence d’émission. C’est ce lien entre la sphère électromagnétique de la Terre et les fréquences de résonances du cerveau qui est à la base des armes stratégiques. Au cours du XXème siècle, on peut discerner quelques utilisations de ces ondes. De façon générale, elles sont utilisées pour refroidir les ardeurs d’association ou d’organes politique et syndicaux jugé trop militants par certains dirigeants. En voici un inventaire :

788


1962 : le signal de Moscou : les autorités américaines constatèrent que le personnel de leur ambassade à Moscou était exposé à des niveaux élevés de rayonnement électromagnétique. Il a fallu des années pour réaliser que les Soviétiques cherchaient à induire des effets biologiques, psychologiques et physiologiques.

1983-84 : les soviétiques voulaient les utiliser contre les forces rebelles afghanes

1987 : « un type d’arme radicalement nouveau, capable de dégrader les systèmes électroniques ou pouvant être utilisé en mode antipersonnel » (rapport du département américain de la Défense).

1989 : Boris Eltsine reconnaissait que le KGB avait en son temps étudié le recours à des émissions ELF pour tuer à distance par arrêt de la fonction cardiaque.

• 1996 : parution d’un article de Scientific Advisory Commitee de l’US air Force : «on peut envisager le développement de sources d’énergies électromagnétiques, dont le signal peut être pulsé, mis en forme et dirigé, qui pourront être couplés avec le corps humain de façon à empêcher les mouvements musculaires volontaires et à contrôler les émotions (et les actions), endormir, transmettre des suggestions, interférer avec la mémoire à court et à long terme, produire l’acquisition d’expérience ou effacé des expériences acquises» Effets de ces ondes sur le corps humain Au début des années 60, Pr Herbert König, a mis en évidence un certain nombre d’effet des basses et très basses fréquences. Dans les années 70, l’armée américaine a secrètement piloté des programmes de recherches sur ces effets. Ils ont confirmé la réalité des terribles effets induits par ces champs, c’est à dire des troubles cardiaques, l’altération des réflexes, un état de maladresse. Une irradiation chronique ou continue peut être à l’origine de tendances dépressives, troubles de la mémoire, affectation cutanées, hémorragies oculaires et même cancers. Daniel Depris, physicien donne quelques explications : « la composante magnétique des rayonnements […] peut modifier le processus physico-chimique qui régit le métabolisme endocrinien, notamment au niveau de la glande thyroïde ». On a pu aussi constater la publication d’un mémorandum intitulé « entraînement biologique du cerveau par les radiations de basse fréquence » rédigé pour la NASA. Exemple d’utilisation de ces armes psychotoniques en temps de guerre Le principe de l’utilisation est simple : avec ces armes, il est aisé de priver de la conscience de veille tout soldat qui part à l’attaque et de lui enlever toute agressivité. Le magazine 2000, n°97, déc. 93 indique à propos des armes psychotoniques : « Vous souvenez-vous des images de la Guerre du Golfe lorsque des milliers de soldats irakiens sortirent de leurs tranchées en capitulant ? Ils se rendirent même aux journalistes qu’ils prenaient pour des soldats et ils furent la proie bienvenue des canons de l’artillerie américaine, bien qu’ils aient brandi leurs drapeaux blancs. De plus en plus d’experts militaires sont persuadés que ce n’est pas le ravitaillement, insuffisant des troupes de Saddam Hussein qui a provoqué cette capitulation soudaine et massive mais que ce sont bien les armes psychotoniques des Etats-Unis ». On peut assister à la mise en place d’une arme capable de paralyser l’ennemi. Avec ce type d’arme, le premier but est de couper les systèmes électroniques ennemis. D’autres appareils produisent des ultrasons, des ondes de sons ELF qui provoquent des nausées et des vomissements et perturbent à l’extrême le sens de l’orientation des personnes ciblées. Les armes à « énergie dirigée » Tesla avait écrit sa théorie sur les armes à énergie dirigée avant le début du vingtième siècle. Son fameux « rayon de la mort », pensait-il, installerait la paix sur la terre parce qu’il pourrait détruire des cités entières partout dans le monde et instantanément. Tesla annonce : « mon dispositif projette des particules de dimension relativement grande ou au contraire microscopique, nous permettant de transmettre sur une petite surface, à grande distance, une énergie des trillions de fois supérieure à celle de tout autre rayonnement ».

789


Document n° 16 : « le rayon de la mort »

Conclusion Nikola Tesla a œuvré toute sa vie pour la science, pour l’avancée de la connaissance et des techniques. Toute sa vie a été dédiée à l’étude de l’électricité et du magnétisme ainsi qu’à leurs applications possibles qui pour une très grande partie entrent en jeu dans notre société moderne. A sa mort, des messages affluent du monde entier et déplorent la perte de ce grand génie. Trois lauréats du prix Nobel, Millikan, Compton, et James Frank lui adresseront un ultime hommage : « un des esprits les plus extraordinaires du monde, qui a montré la voie des importants développements techniques des temps modernes ».

790


Il est difficile de trouver un autre homme dont les visions et les inventions ont eu autant de répercussions directes que celles de Nikola Tesla sur le style de vie de toutes les populations des pays industrialisés. Comme le dit si bien B.A. Behrend, président du American Institute of Electrical Engineers : « Si nous devions saisir et éliminer de notre monde industriel les résultats des travaux de monsieur Tesla, les roues de l’industrie s’arrêteraient, les trains seraient immobilisés, nos villes seraient jetées dans la pénombre et nos usines seraient mortes […] Son nom marque une époque dans l’avancement de la science électrique. De ce travail jaillit une révolution… » Compte rendu de Débat Quelle est la réaction de la société face aux nouvelles théories scientifiques, découvertes et inventions ? Le débat commence sur l’énumération des découvertes et des inventions qui ont mis un certain temps avant d’être acceptées. Il a été cité spontanément beaucoup d’exemples : la rotation de la Terre autour du Soleil (Galilée), la Terre ronde, la théorie de Darwin sur l’évolution ainsi que la disparition des dinosaures, et plus récemment la dérive des continents et les théories quantiques et relativistes (Einstein). Est ensuite demandé à l’assistance les raisons qui empêchent à ces théories d’être acceptées dès le départ. La première réponse fut l’appréhension du changement qui peut déranger certains et même certaines institutions, comme l’Eglise : des théories remettaient en cause quelques "vérités" religieuses (l’homme au centre de l’Univers). Il est de plus difficile d’admettre que l’on se soit trompé et de remettre en cause les fondements de sa pensée (relativité, la Terre ronde,…). Aussi, certaines théories sont d’autant plus difficiles à admettre qu’elles sont abstraites et donc difficile à s’imaginer. On peut penser que de nos jours, il existe d’autres raisons d’ordres politique ou économique. On a tout d’abord relevé une opposition entre le secteur public et privé, que certains attribuent à la forme de puissance qu’est l’argent. Grâce à cet outil, des grandes entreprises richissimes échappent aux contrôles gouvernementaux de part l’influence qu’elles ont sur le monde économique. Il existe une distinction entre les objectifs publics et les objectifs privés (gagner le plus d’argent). Il y a de plus moins de contrôles dans le secteur privé. Plusieurs exemples ont été cités, comme les entreprises pharmaceutiques et pétrolières qui forment des lobbies. Il a aussi été mis en évidence le problème du clonage, financé par des milliardaires, et qui échappe au contrôle des autorités. On s’est ensuite demandé si ces grandes entreprises puissantes pouvaient influencer les domaines de recherche. Il est apparu que le monde industriel n’avait comme souci principal que la rentabilité. Les ventes de brevets et procédés technologiques se négocient à prix d’or, ainsi la recherche se dirige essentiellement vers les domaines permettant la création de richesses. L’énergie occupe une place importante dans les préoccupations des entreprises. Le débat s’oriente ensuite vers la possibilité de cacher certaines découvertes pour éviter de perdre de l’argent, ou tout du moins pour en gagner plus. Trois exemples ont été cités. Le premier concerne la pharmacologie : les grands groupes possèdent des brevets sur des médicaments qu’ils vendent très chers, alors que l’arrivée des médicaments génériques réduit fortement la facture. La trithérapie pour diminuer les effets du SIDA se vend très cher, ce qui ne permet pas aux pays Africains de se la procurer ; mais d’un autre côté, la recherche a coûté cher. On peut se demander quels intérêts auraient les grands laboratoires à commercialiser un vaccin qui arrêterait l’épidémie et freinerait donc les rentrées d’argent (bénéfices seulement à court terme). L’invention d’une source d’énergie disponible en tout point de la Terre (thème développé dans l’exposé) poserait le problème de la facturation : en effet il ne serait pas possible de poser des compteurs. Les grands groupes énergétiques, notamment pétroliers, ne pourraient que s’opposer à cette nouvelle source d’énergie, même si elle réduisait le problème des inégalités dans le monde. L’accent est mis sur la toute puissance des lobbies pétroliers qui exercent de fortes pressions sur les Etats, dépendants de leur énergie.

791


Le problème a aussi été montré dans l’industrie automobile. Des innovations technologiques (airbag, ABS, ESP,…) n’ont pas été mises immédiatement en circulation (à part sur les voitures haut de gamme), non pour une raison de coût de fabrication mais afin de montrer au public une évolution constante des moyens de sécurité. Tant qu’une évolution n’est pas demandée par le public, les modèles n’évoluent pas car ils se vendent très bien dans leur état d’avancée technique. Une dernière interrogation a été posée : la gloire est-elle plus importante que l’argent ? Plus précisément est ce que l’on préfère de nos jours faire une découverte servant l’humanité et ainsi être reconnu, par exemple par un Prix Nobel, ou bien travailler ²dans l’ombre² mais en gagnant des sommes fabuleuses car on permet à une entreprise de gagner de l’argent. Il est apparu que la tendance penchait plutôt vers l’emprise de l’argent ; de toute façon l’argent procure une gloire à lui tout seul, il n’y a qu’à voir l’étalage des richesses qui se produit dans notre société pour s’en convaincre. Il est donc plausible que l’argent supplante la gloire ou la dignité dans le monde moderne. On retiendra de ce débat qu’il y a une opposition entre le secteur public et le secteur privé dans le domaine de la recherche. On a, dans ce dernier, « perdu la vocation de la science qui est de faire avancer la technologie et de comprendre le monde ». Ce constat a été attribué à l’argent, qui a une place prépondérante dans notre société et dans notre vie ; ce pouvoir permet notamment aux sociétés fortunées, surtout dans le domaine de l’énergie et de la pharmacie, d’user d’influence et ainsi de contourner les lois ou d’exercer un contrôle sur la recherche, dans le but de faire toujours plus de profit. En annexe, le débat s’est terminé sur l’énumération – non exhaustive – des domaines de recherche prometteurs pour le siècle prochain : •

La théorie qui permettra la réunification des 4 forces de l’Univers (gravitationnelle, électromagnétique, nucléaire faible, nucléaire forte)

La fusion nucléaire permettant de produire de l’énergie avec l’hydrogène

L’intelligence artificielle

Bibliographie Livres •

Coucou c’est Tesla, l’énergie libre, auteurs collectifs internationaux, Editions Felix, 1997.

Le livre jaune n°5, auteurs collectifs internationaux, Editions Felix, 1997.

Energie libre et technologies, Jeane Manning, Louise Courteau éditrice, 2001.

Vidéo •

Cassette vidéo, NikolaTesla, le génie qui éclaire le monde , Editions Felix, 1998.

Magazine •

Science et Vie, dossier La guerre des ondes, mensuel n°1009, octobre 2001.

Sciences et Avenir, dossier Les hérétiques de la science, mensuel, Janvier 2002.

Sciences et Avenir, article Gare à l’effet Casimir, mensuel, Décembre 2001.

Sites Internet •

recherche Quanthomme : http://www.multimania.com/quanthomme/

les machines à énergie libre : http://www.multimania.com/pascuser/energie.html

Tesla, the electric magician : http://www.parascope.com/en/1096/tesindex.htm

L’énergie du point zéro : http://users.skynet.be/kurtgode/

792


The home of primordial energy : http://depalma.pair.com/index.html

http://www.pbs.org/tesla

Au cours de nos recherches, nous avons créé un annuaire qui répertorie des liens vers des sites contenant des informations sur l’énergie libre et sur une forme de complot que nous avons évoqués au cours de l’exposé : http://secretlinks.free.fr Fiches de lectures Energie libre et technologies de Jeane Manning . Dernier trimestre 2001, Louise Courteau Editrice. Le monde se trouve aujourd’hui dans une quête assidue de nouveaux moyens de productions d’énergie qui respectent l’environnement. Ce livre, paru fin 2001, a été écrit dans ce cadre, et présente des inventeurs qui sont convaincus que nous sommes entourés d’une mer d’énergie, sur laquelle nous pourrons nous brancher. J’ai choisi ce livre car il aborde largement la notion d’énergie du vide, appelée énergie libre, que nous avons détaillée dans l’exposé. Jeane Manning est une journaliste indépendante qui depuis 1981, voyage à travers l’Amérique du Nord et l’Europe, pour rendre compte des technologies en nouvelle énergie. Ses articles et ses essais ont été publiés dans de nombreuses revues spécialisées. Le livre commence par présenter les fondements de la nouvelle énergie. L’historique de la nouvelle énergie est retracée et sont présentés les personnes du passé qui ont été en avance sur leur temps dans leurs travaux. Nikola Tesla est même considéré comme le père de l’énergie libre. La deuxième partie analyse de plus près l’énergie de l’espace, la physique sous-jacente et se penche sur quelques inventeurs qui ont réussi à la capter. De nombreuses machines et procédés sont présentés en expliqués en termes techniques. La partie suivante explore les autres technologies en nouvelles énergies, comme la fusion froide et la technologie thermique. Il est présenté des nouveaux moyens de productions d’énergie : l’énergie hydraulique, énergie solaire, énergie thermique. Mais les procédés qui mettent en jeu ces énergies plus conventionnels sont tout aussi révolutionnaires. Pour finir, l’auteur traite des problèmes et des avantages liés au développement des nouvelles énergies. Il s’interroge comment la société pourrait passer d’une économie basée sur les énergies fossiles à une économie basée sur les nouvelles énergies. Les scientifiques et les inventeurs rencontrent des obstacles, essentiellement des harcèlements, concernant la mise sur le marché de leurs inventions. Le pouvoir de voir un jour apparaître sur le marché des machines à énergie libre est entre nos mains. Telle est la première phrase de la préface écrite par Dr Brian O’Leary, physicien et ancien astronome : « ceci pourrait être l’un des livres les plus importants que vous ayez jamais lus ». Il va sans dire que ce livre présente des informations hors du commun et on ne peut qu’être affecté. Ce livre est un hommage à tous les inventeurs et scientifiques qui furent les pionniers sur la scène des énergies nouvelles. Ces énergies sont infinies et en harmonie avec la nature. Il retrace la vie de nombreux inventeurs qui se sont dévoués pleinement à la recherche de ces nouveaux équipements, sacrifiant presque leurs vie pour la science. Ils ont été victimes d’harcèlements et certains trouvèrent même la mort. Il est absolument nécessaire que ces informations parviennent au grand public pour que tout le monde sache ce qu’il se passe réellement concernant le secteur des nouvelles énergies. Le «Syndrome de la Répression » s’infiltre dans chaque aspect de tout développement révolutionnaire. Il faut mettre au courant le grand public au sujet de l’existence de tels moyens de production et œuvré pour la mise en place d’une économie basée sur les nouvelles énergies. Je fus aussi très étonné de voir que tant d’inventions qui sont en harmonie avec la nature ont été construites et fonctionnent sans que personne n’en ait jamais pris connaissance. Ces informations si précieuses ont bien été gardées du grand public. La possibilité d’une indépendance totale vis à vis de l’énergie n’est pas une utopie.

793


Si tout le monde prenait la peine de s’informer et de prendre conscience des informations qui sont évoquées dans ce livre, la société pourrait subir des bouleversements sans précédant. La guerre des ondes (Sciences et vie n°1009 - octobre 2001) : L’article traite de l’utilisation des ondes dans un domaine militaire. Ces armes « du futur » sont à énergie dirigée, elles envoient des ondes électromagnétiques dans une direction précise. Elles neutralisent l’ennemi, matériellement ou humainement, sans détruire la zone visée. Ces armes se classent selon la fréquence du rayonnement. - Les armes à basses ou très basses fréquence SLF et ELF (Super [30-300Hz] ou Extremely [0-30Hz] Low Frequencies) sont produites grâce à de grandes antennes semblables aux relais hertziens. Elles sont non-ionisantes, elles ne peuvent pas créer de dommages cellulaires. Les études montrent cependant qu’elles engendrent des troubles cérébraux (interaction avec la mémoire, altération des réflexes et des mouvements volontaires, contrôle des émotions , troubles cardiaques) car elles ont des fréquences proches de celles du cerveau ; elles ont été utilisées notamment en 1962 : le « Signal de Moscou ». Elles ne créent pas de dégâts matériels. - Les armes à micro-ondes (3.1010-3.1013Hz soit une longueur d’onde de 10-6m à 1cm) sont ionisantes : elles détruisent les tissus et chauffent les molécules d’eau (principe du four). Elles sont redoutables et peuvent atteindre, par l’intermédiaire de gigantesques antennes ou de compresseurs de flux terrestres (une explosion ou une puissante source d’énergie créent un fort courant dans une bobine de cuivre, ce qui induit une impulsion électromagnétique), transportés par missile ou dans l’espace (« Guerre des Etoiles »), une puissance de quelques milliers de milliards de Watts, ce qui équivaut à l’explosion d’une bombe à Hydrogène (le rayonnement n’a pas la même fréquence mais les effets se ressemblent). Sous une telle intensité de micro-ondes, les êtres vivants cuisent littéralement et tout le matériel électronique et informatique est instantanément détruit dans un très large périmètre. Cela ressemble à une explosion nucléaire sans le souffle ni la radioactivité (les émissions électromagnétiques occupent une place importante dans la dévastation d’une bombe H). Ces armes terribles ont déjà été utilisées par les Soviétiques contre les rebelles Afghans en 1984 et par les Américains pendant l’opération Tempête du désert de la Guerre du Golfe contre les systèmes de défense antiaériens et les postes de commandements irakiens. - Il existe aussi les ondes à hautes fréquences, que les USA étudient dans le cadre du projet HAARP. Ces ondes peuvent modifier localement l’ionosphère, et neutraliser radar et radio qui l’utilisent comme réflecteur ; elles pourraient aussi influencer le climat et devenir de terribles armes climatiques. On peut se demander pourquoi l’existence des armes électromagnétiques, ayant des effets aussi importants que dangereux, soit aussi peu divulguée, que se soit par les militaires ou les scientifiques. Les ondes, invisibles, difficilement détectables, passent pratiquement inaperçues dans la panoplie des militaires, alors qu’elles sont peut-être encore plus destructrices que les armes que le 20ème siècle a apportées : contrôle des personnes (basses fréquences), mêmes effets que la bombe atomique sans explosion et radiations persistantes (micro-ondes), contrôle climatique. Il est étonnant de voir que les avis des scientifiques sur les effets des ondes basses fréquences sur l’homme soient partagés alors que les militaires les utilisent depuis longtemps (Signal de Moscou : 1962). Les compresseurs de flux et leurs micro-ondes sont opérationnels (Guerre du Golfe : 1991) et pourtant peu de monde semblent s’intéresser à leurs effets dévastateurs. L’article parle d’un « épais silence » autour de ces recherches, cela rejoint l’idée que les forces armées et les gouvernements cherchent à camoufler ces armes qui peuvent faire agir les personnes contre leur volonté, ce qui est contraire aux Droits de l’Homme, ou avoir des conséquences terribles sans que l’on puisse forcément en connaître l’origine (compresseurs de flux). Ces armes électromagnétiques ont des enjeux militaires, stratégiques et opérationnels considérables, et les gouvernements se gardent bien d’en divulguer la connaissance. Cette idée rejoint la thèse implicite soutenue dans notre dossier. Certaines découvertes ou inventions, certains faits, sont cachées aux yeux du public pour des enjeux militaires, économiques ou politiques. Cela apparaît quand on relève les incohérences dans les informations qu’on (ce « on » reste à définir)

794


nous donne, par exemple pour les sujets suivants : énergie, assassinat de Kennedy, Tesla, attentat du World Trade Center, extraterrestres… Conclusion Générale Cet exposé, durant sa réalisation, nous a beaucoup fait réfléchir sur le rapport entre la science et le monde moderne. Ainsi Nikola Tesla, qui a fait nombre de découvertes, et qui de son temps (au début du siècle) était l’un des scientifiques les plus reconnus, est passé dans l’oubli et n’est même pas mentionné dans les livres scientifiques ou les manuels scolaires. Les traces écrites parlant de lui sont rares, très peu de livres parlent de lui, et de façon succincte. Par contre, les sites Internet foisonnent sur lui en le présentant comme l’inventeur d’une machine permettant de créer de l’énergie à partir du vide : la machine à énergie libre. D’après ces personnes, plusieurs machines de ce type auraient été construites et fonctionneraient, cependant elles affirment que les lobbies pétroliers et certaines institutions cherchent à cacher depuis longtemps cette invention qui permettrait d’obtenir de l’énergie gratuite et à volonté. L’une des hypothèses expliquant l’oubli de Tesla serait donc ce « complot » contre la connaissance de cette invention, formidable si elle existe réellement. L’absence de documents a été un obstacle à la réalisation de notre dossier, mais à force de recherches, notamment sur Internet, nous avons réussi à trouver certaines informations. La difficulté a aussi été de rester objectifs devant certains sites qui parlaient un peu trop vite peut-être de « complot ». Ce qui est sûr, c’est qu’il a énormément œuvré dans l’avancé technologique de notre siècle, soit par ses inventions (courant alternatif, radiocommunication,…), soit par les principes qu’il a posés et qui ont permis à d’autre de faire avancer la science (principe du radar,…). Nous continuons nos recherches pour peut-être comprendre un jour un peu mieux son œuvre. Nous espérons que cet exposé intriguera suffisamment pour que certaines personnes aient la curiosité de voir par eux-mêmes que quelque chose n’est pas très clair autour de Nikola Tesla. Sources : http://cerfbleu.free.fr/serieux/tesla/exposeweb.htm Fin de l’article.

Autre source : http://frenzy.chez.com/Tesla.htm Nikola Tesla : Première partie : les inventions « Né dans la nuit du 9 au 10 juillet 1856, à minuit précises, dans la petite ville de Smiljan en AutricheHongrie, il devint l'un des inventeurs les plus extraordinaires des temps modernes. Prix Nobel, auteur de plus de 900 brevets traitant de nouvelles méthodes pour aborder la conversion de l'énergie, récipiendaire de quatorze doctorats des universités du monde entier et maîtrisant 12 langues, il mourut triste et oublié le 7 janvier 1943. Hormis le fait qu'il fut doté d'une mémoire photographique hors pair, il eu le talent nécessaire pour expliquer dans un langage adéquat et compréhensible sa vision de l'univers dans lequel il évolue. Il suffit de voir comment il a définit l'électricité et le magnétisme : "Un monde infinitésimal, constitué de molécules et de leurs atomes tournant sur euxmêmes et se déplaçant le long de leurs orbites, à la manière des corps célestes, entraînant avec eux l'éther en le faisant probablement tourner ou, en d'autres termes, porteurs de charges statiques, me semble l'explication la plus probable, et celle qui rend le mieux compte de la plupart des phénomènes observés. Les rotations des molécules autour d'elles-mêmes et de leur éther définissent les tensions de l'éther ou tensions électrostatiques; l'égalisation des tensions de l'éther crée d'autres mouvements ou courants électriques, et les mouvements orbitaux produisent les effets de l'électromagnétisme et du magnétisme permanent." Entre 1882 et 1888, il a breveté plusieurs dispositifs qui utilisaient des champs magnétiques tournants pour transmettre de l'électricité par courants alternatifs. En fait, il lança les idées qui permirent de concevoir tout le matériel moderne de génération et de transport de l'électricité. Il devint citoyen américain le 30 juillet 1891 et c'est dans ces années qu'il inventa un système générant des tensions extrêmement élevées : la bobine Tesla.

795


Entre 1891 et 1893, il breveta le système sans fil Tesla (radio télégraphe) et mit au point des lampes électroniques froides. C'est en 1892 que Nikola Tesla, un soir d'orage, constata un phénomène naturel qui influença ses recherches ultérieures : "Le ciel se chargeait de nuages noirs, mais la pluie ne tombait toujours pas, quand, tout à coup, il y eut un éclair, et tout de suite après, le déluge.(...) Manifestement les deux phénomènes avaient un lien étroit de cause à effet. Après quelque réflexion je conclus que l'énergie électrique contenue dans la précipitation d'eau était insignifiante, et que l'éclair jouait le même rôle de déclenchement qu'un commutateur.(...) Si l'on parvenait à produire des orages électriques de l'intensité voulue, on pourrait modifier la planète entière et les conditions de vie à sa surface.(...) S'il était en notre pouvoir de le bouleverser (le cycle de l'eau) où et quand c'est nécessaire, on pourrait contrôler à volonté cet élément vital qu'est l'eau." Entre 1896 et 1898, il publia une théorie toujours valable sur la radioactivité et l'énergie rayonnante. Au cours de ces années, il mit au point des tubes à vide à potentiel élevé (les ancêtres des lampes fluorescentes que le monde entier utilise aujourd'hui). Il mena de pair cette étude avec celle de la transmission d'énergie sans fil : la radio. Une expérience lui montra que l'électricité, lorsqu'elle est soumise à de hautes fréquences, a tendance à s'écouler plus facilement à travers le gaz plutôt que par le métal, sous certaines conditions. Ces conditions correspondent à celle de l'atmosphère à une altitude élevée. A contrario, la basse atmosphère se comporte comme un parfait isolant. Vers 1898, il construisit des transformateurs à hautes fréquences capables de produire des forces électromotrices de plusieurs millions de volts. C'est alors qu'il s'aperçut que les courants produits par ces bobines étaient conduits librement, même dans l'atmosphère. Il ne voit alors plus de limite de quantité et de distance dans la transmission d'énergie électrique par le biais de l'atmosphère. Il va jusqu'à supposer à la suite d'une expérience qui fut les prémisses de la transmission par micro-ondes, qu'à plus grande échelle, ce transfert aérien d'énergie pourrait provoquer une illumination de l'atmosphère, à l'image de nos lampes fluorescentes. De plus, grâce aux réactions chimiques que provoquent ces émissions, on pourrait extraire de l'azote de l'air et fabriquer un engrais rentable. En 1899, il présenta à la marine américaine un sous-marin électrique à commande radio. Il publia la même année des documents expliquant sa découverte de la résonnance terrestre et de la loi de la propagation de courants conducteurs à travers le globe. Au cours de l'été de 1899, Tesla construisit et essaya l'un des dispositifs les plus incroyables que l'humanité ait vu. Tesla avait choisi les montagnes Rocheuses à cause de leurs fréquents orages électriques. L'idée de Tesla était de se brancher sur les nuages très chargés à partir de la terre. Il avait déjà établi que les éclairs de ces orages semblaient se décharger selon une forme d'onde stationnaire particulière qui encerclait la planète entière. Tesla avait convaincu le Colonel John Jacob Astor (du renommé Waldorf Astoria) de jouer 30 000$ sur son essai d'été.

796


Nicolas Tesla dans sa station expérimentale de Colorado Springs La société des produits déshydratés Simpson and Crawford fournit 10 000$ pour le projet et M. Leonard E. Curtis propriétaire de la Colorado Spring Electric Company, fournit le terrain et l'utilisation de l'une de ses centrales de la Colorado Springs. Il s'installa sur un terrain situé à l'est de Colorado Springs, à proximité du mont Pike, à une altitude de 1800 mètres. Il y fit construire une station expérimentale surplombée d'un mât métallique de 37 mètres à l'extrémité du quel figure une boule de cuivre de 90 centimètres. Il équipe sa station d'un puissant émetteur amplificateur. Quand il le met en marche, les paratonnerres situés dans un rayon de 30 kilomètres sont continuellement reliés par des éclairs. En se basant sur la théorie des oscillations mécaniques et de la résonance, on sait que lorsque la fréquence de la force excitante est égale à la fréquence propre du système, l’amplitude du mouvement de l’oscillateur est maximale, ce maximum étant d’autant plus aigu que l’amortissement est faible. Tesla applique ce principe au flux d'électricité produit par son oscillateur géant. Celui-ci se propage dans le système Terre-ionosphère, d'abord en cercles de plus en plus grands, puis en cercles plus petits mais avec une intensité croissante, et convergente en un point du globe directement opposé à Colorado Springs, dans l'océan indien. Un "Pôle Sud" électrique se crée avec une onde stationnaire proportionnelle à l'émission du "Pôle Nord" du Colorado. La théorie voudrait que l'intensité augmente suivant les flux et les reflux de l'onde. Mais comme la Terre n'est pas un circuit résonnant parfait, les déperditions font qu'une énergie stabilisée est récupérable à n'importe quel point du globe, et ceci par un simple récepteur radio adapté. Sur le "Electrical World and Engineer" du 5 mai 1904, Tesla déclarait, au sujet de son essai réussi du 3 juillet 1899 : "J'ai le premier obtenu la première preuve expérimentale décisive d'une vérité pour le plus grand avancement de l'humanité. (...) Des arcs gros, longs et persistants (éclairs) se formaient presque à intervalles réguliers... aucun doute là-dessus, nous étions en train d'observer des ondes stationnaires. (...) L'énorme signification de ce fait dans la transmission d'énergie par mon système était déjà devenue très claire pour moi [...]." Tesla avait découvert un système qui permettait de transmettre des quantités presque illimitées d'énergie électrique n'importe où sur terre avec des pertes négligeables ». Fin de l’article. La page web contient un lien pour la suite de l’article que je vous convie de consulter (http://frenzy.chez.com/Tesla2.htm) qui lui même vous renvoie à d’autres liens. Pour ma part, j’arrête ici car nous en avons largement assez de documentation sur ce génial « découvreur » comme il aimait se définir !

797


Pour finir, citons le site http://frenzy.chez.com/Tesla2.htm au sujet de : « Il est intéressant de consulter la "Convention sur l'interdiction d'utiliser des techniques de modification de l'environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles", signée par les pays membres de l'ONU à Genève et entrant en vigueur le 5 octobre 1978 et d'y relever : " Reconnaissant que les progrès de la science et de la technique peuvent ouvrir de nouvelles possibilités en ce qui concerne la modification de l'environnement, (...) Conscients du fait que l'utilisation des techniques de modification de l'environnement à des fins pacifiques pourrait améliorer les relations entre l'homme et la nature et contribuer à protéger et à améliorer l'environnement pour le bien des générations actuelles et à venir, Reconnaissant, toutefois, que l'utilisation de ces techniques à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles pourrait avoir des effets extrêmement préjudiciables au bienêtre de l'homme, Désireux d'interdire efficacement l'utilisation des techniques de modification de l'environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles, afin d'éliminer les dangers que cette utilisation présente pour l'humanité, et affirmant leur volonté d'œuvrer à la réalisation de cet objectif,(...) Article premier 1. Chaque Etat partie à la présente Convention s'engage à ne pas utiliser à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles des techniques de modification de l'environnement ayant des effets étendus, durables ou graves, en tant que moyens de causer des destructions, des dommages ou des préjudices à tout autre Etat partie. (...) Article II Aux fins de l'article premier, l'expression "techniques de modification de l'environnement" désigne toute technique ayant pour objet de modifier - grâce à une manipulation délibérée de processus naturels - la dynamique, la composition ou la structure de la Terre, y compris ses biotes, sa lithosphère, son hydrosphère et son atmosphère, ou l'espace extra-atmosphérique. (...) " Mais ne vous leurrez pas ! Cette interdiction ne s’adresse en fait qu’à nous, les peuples, pour nous interdire d’explorer et d’exploiter cette voie. Les gouvernements et certains industriels, véritables instigateurs de cette résolution de l’ONU, y passent outre avec, de toute façon, aucune structure capable de les sanctionner !

Tesla (unité) : Les informations qui suivent proviennent du site : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tesla_(unit%C3%A9) Le tesla (symbole : T), nommée en l'honneur du physicien Nikola Tesla, est l'unité dérivée d'induction magnétique du Système international (SI). Il est défini comme l'induction magnétique qui, répartie normalement et uniformément sur une surface de 1 mètre carré, produit à travers cette surface un flux d'induction magnétique total de 1 weber (1 T = 1 Wb.m-2 = 1 kg.s-2.A-1). Exemples Sur la Terre, le champ magnétique à la latitude de 50° est de 58 µT (5,8×10−5 T) et à l'équateur (à la latitude de 0°) il est de 31 µT (3,1×10−5 T). Les aimants au néodyme-bore-fer, disponibles dans le commerce à bas prix, produisent des champs magnétiques de l'ordre du tesla. Le 28 février 2007, le plus grand aimant solénoïdal supraconducteur du monde a été mis en place au Large Hadron Collider (LHC) du CERN. Le champ magnétique continu qu'il produira sera de 9 (neuf) teslas [1].

798


Le plus puissant aimant à impulsions du monde, situé au National High Magnetic Field Laboratory de Los Alamos au Nouveau-Mexique, génère un champ de 60 teslas à des fréquences pouvant atteindre le kilohertz [2]. Les étoiles magnétiques (magnétars) peuvent atteindre des inductions de l'ordre de 10 gigateslas. Unités particulières et équivalentes Le gamma est le nom particulier d'un sous-multiple du Tesla : 1 γ = 1 nT Dans le système CGS, l'unité d'induction magnétique est le gauss (G) ou maxwell par centimètre carré (Mx/cm²). Sa conversion est : 1 G équivaut à 0,1 mT = 100 µT. Le maxwell par pouce carré vaut 1 Mx/sq in ≈ 1,55×10−5 T.

Test des cheveux : Test ultra sensible et ultra précis qui permet de définir, chez un individu, s’il a consommé de la drogue, quel produit a été utilisé et si la prise a été occasionnelle ou répétée. La réputation de ce test n’est plus a faire : il a été utilisé dans de nombreuses grandes affaires, notamment celles pour confondre des policiers. Pratiqué sur les cheveux de la momie du grand Ramsès III, il nous appris que ce ”canaillou” s’adonnait à la Cocaïne, ce qui a causé de grands remous dans le monde de la science et tend à prouver deux choses 1) que l’usage de drogue n’est pas un phénomène récent. 2) Contrairement à ce qu’enseigne l’histoire officielle, l’Afrique et l’Amérique se connaissaient et procédaient à des échanges (peut-être rares cependant) dès l’Antiquité. T.H.C. : Ou D 9 T.H.C., nom savant : Delta 9 Tétra-Hydro-Cannabinol (peut s'écrire en un seul mot sans séparations). Isolé en 1964 par Gaoni et Mechoulam, c'est la molécule cannabinoïde actuellement réputée comme la plus psychoactive produite par la plante Cannabis. Constitution : C21H30O2. Il existe plusieurs isomères de cette molécule (un peu moins psychoactifs) dont les plus connus sont : le Delta 8 T.H.C.; le Delta 1 T.H.C. et le Delta 6 T.H.C. C'est essentiellement sous la forme Delta 9 (98% du T.H.C. total) et Delta 8 que le Tétrahydrocannabinol se trouve dans la résine produite par la plante. Un de ses métabolites psychoactif est le 11-hydroxy-∆9-tetrahydrocannabinol aussi nommé 11-hydroxy-delta-9THC que vous retrouverez dans ce dictionnaire. Des tests effectués sur des animaux ont mis en évidence que le Delta 9 T.H.C. retarde le développement de certains cancers. Il augmente aussi le taux de réussite des transplantations d'organes chez l'homme en inhibant le mécanisme de rejet. Les tests qui mettent en évidence cette propriété sont bien réels, toutefois, il convient de les relativiser par effet de prudence : aucune étude approfondie sur l’homme ne vient encore en vérifier la thèse. Molécule de THC : C21H30 O2. Structure :

799


Nahas a réussi à prouver qu’en cas de dosages massifs chez l’animal, l’organisme connait diverses perturbations comme une augmentation de jeunes morts en couches et qu’il y a de grands risques de malformation(s) des fœtus, risques applicables à l’humain. Cette remarque est une forme d’humour car les (sur)doses qu’il administra alors dans ces expériences, sont impossibles à reproduire dans un mode de consommation « toxicomaniaque » classique. Toutefois, les résultats qu’il a obtenus devraient insister les femmes enceintes à la prudence Le Tétrahydrocannabinol pur (de synthèse) se présente sous la forme d'un liquide visqueux, insoluble dans l'eau et qui se transforme rapidement en composés inactifs (Cannabinol et Cannabidiol) après une exposition à l'air et à la lumière. D’un point de vue somatique et psychoactif, il ne provoque pas le même effet que lorsqu’il est utilisé sous sa forme naturelle : c'est-à-dire plus dilué et en interaction chimique avec au moins 80 autres cannabinoïdes lors de la combustion (pyrolyses). En France, il existe un médicament qui contient du THC synthétique : le Marinol. Mais sa prescription est fortement restrictive et contrôlée. Comme je viens de l’indiquer, sous cette forme chimique pure, il ne développe pas les mêmes effets que sous sa forme naturelle. Il provoque un ressenti moins euphorique et plus speed (excitant). Enfin, le THC pur peut aussi se retrouver sous une forme gazeuse. Inhalé, il ne provoque aucune euphorie ou de très courte ressenti, son effet principal étant une forme de « flash » doublé d’une excitation, les deux effets étant aussi de courte durée. Ceci est un « scoop » dans le sens qu’aucune parution ne semble en avoir parlé auparavant et que je relate ici le fait d’expériences personnellement vécues lors de distillation du chanvre ! Il serait donc bon de vérifier scientifiquement et médicalement cette expérimentation pour en confirmer la pertinence. A savoir, des mécanismes comme le Volcano, appareil qui permet d’aspirer les vapeurs de chanvre chauffées à une température plus base que celle du point de combustion du végétal, dégagent aussi des gaz (essences et principes actifs). Photo 1

Photo 3

Photo 2

Photo 4

Volcano : il existe de nombreux modèles. Le cannabis est placé dans un compartiment et chauffé en dessous de son point de combustion (pas de fumée). Les principes actifs et arômes (essences) se vaporisent et de par l’effet d’un air pulsé, remplissent un ballon muni d’un clapet (pour éviter qu’il ne se dégonfle). Le mélange gazeux du ballon est ensuite aspiré par un orifice qui s’adapte sur le clapet. Photos : 1 et 2: http://www.greenweez.com/fiche-categorie/airvaporisateurs.html?call=listing_produit&categorie=Air&souscategorie=Vaporisateur s&referer=adwords&utm_source=Adwords&utm_medium=CPC&utm_content=Spo nsored%2BSearch&utm_campaign=Adwords&gclid=CL6OurbRraMCFYGX2Aodd C2h5g / photo 3 : http://www.mywot.com/fr/scorecard/onlinesmartshop.nl / photo 4 : http://www.vaporizer-info.com/fr/what_is/ Cet appareil a une valeur thérapeutique dans le sens ou il permet à des patients de s’administrer les principes actifs du chanvre pur (pas de tabac) sans fumées et goudrons. Sous cette forme (essence + principes actifs), l’effet ressenti est fortement euphorisant et ne provoque pas de flash. Le THC n’est pas pur car les volatils dégagés contiennent aussi d’autres essences contenus par les somités de la plante. Théorie du complot : D’abord, précisons que l’expression générique « théorie du complot » s’applique à une multitude de complot possibles – tous non prouvés. Comme pour le terme « drogue » tel qu’il est défini dans « l’Encyclopédie du Cannabis », celui qui utilise l’expression « théorie du complot », employé dans un sens généraliste, le fait souvent pour tromper ses interlocuteurs ou nous prouve qu’il n’en connaît pas le sens. Il y a les « théories du complot », toutes différentes, mêmes si certaines d’entre-elles possèdent des points communs ou des conclusions proches pour certaines parties.

800


Une théorie du complot est soit fondée, soit inexacte. Si elle est fondée, les auteurs du complot peuvent avoir à faire face au problème de divulgation. Un complot se fait dans le secret sinon ce n’est plus un complot mais une farce ! Le dévoilement d’un complot peut avoir des effets dramatiques pour leurs auteurs. Pour protéger leur secret, ces derniers utilisent nombre de stratagèmes qui vont du deni, du mensonge, faire endosser la responsabilité de leur complot à d’autres (boucs émissaires), en passant par l’assassinat, les « paravents », la créations de troubles qui attirent l’attention sur d’autres sujets, …etc. … par définition, une théorie du complot reste une théorie tant qu’elle n’est pas prouvée. C’est un point essentiel qu’il faut bien comprendre car il a des conséquences. Même soupçonnés par une autorité de formenter un complot, ses auteurs ont en général encore un délai d’action ou de replis tant que l’autorité hésite, enquète et n’agit pas directement contre eux. Vous comprendez alors qu’il faut dans ce cas prouver la théorie avant d’agir contre les supposés complotistes. Inversement, l’utilisation du terme complot peut aussi relever de l’astuce politique pour se débarrasser d’une ou d’un groupe de personne(s). Dans ce cas, la recherche de vérité est bien moindre et importe peu. Il suffit d’en « fabriquer » un petit nombre pour conclure que le complot est bien réel et agir contre ses membres supposés ! Voici pour la partie définition dont vous constaterez qu’elle est abscente dans le texte de Wikipédia qui va suivre. Ensuite, précisons que cet article de Wikipédia est assez hostile au concept complotiste. On ne lui aurait pas demandé d’y être favorable, mais plus neutre dans son approche. Par exemple : les liens externes de l’article ne pointent que sur des sujets anticomplotistes. Autre exemple : si l’étude des points à charge est bien détaillée, celle à décharge est quasi inexistante, l’article se contentant de préciser que certains complots historiques ont bien été réels (mais, une fois prouvés, par définition, il est vrai que ce n’était plus des théories) Ceci n’est pourtant pas l’habitude de Wikipédia qui sait normalement rester bien plus neutre et plus rigoureux dans ses définitions. Pour ceux d’entre vous qui savent comment Wikipédia fonctionne, il se pourrait que les contributeurs qui ont réalisé cet article, ont réussi à créer dans cette page un lobby majoritaire qui impose un texte totalement acquis au seul point de vue de Pierre André Taguieff. Vous allez maintenant assister à Argumentum ad odium doublé par un Argumentum ad nauseam sur fond de Pétition de principe. Ces trois expressions sont des exemples d’arguments fallacieux cités dans la définition du mot « sophisme » que vous retrouverez dans ce dictionnaire. En clair, le texte suivant est une enquête à charge. Il est construit de sorte à tromper son lecteur. « Trompé » par qui, pourquoi et comment ? La réponse précise à ces questions pourait faire l’objet de la rédaction d’un nouveau livre. Je vais tenter d’y répondre autrement. Comprenez que malgré la raillerie de nos détracteurs qui n’a d’autre objet que de nous ridiculiser - discréditer afin de vous suggérer à ne pas lire nos thèses, celles-ci s’appuient sur des preuves et la pertinence de remarques et recoupements de faits. Personnellement, j’en suis convaincu, mais à votre niveau considérez qu’il y a donc une chance – même infime - pour que le complot dénoncé soit bien réel. Imaginez que ce qu’on vous raconte ici est vrai ! Bonjours les conséquences. Cela vaut donc le coup qu’on en vérifie les éléments de la thèse. Actuellement, des millions de personnes et, fait bizzare – majoritaires parmis les plus instruits et la classe moyenne – se retournent vers les Théories du Complot mondialiste qui leur semble mieux correspondre à la réalité politique moderne. Si vous demandez à être rassuré, alors le texte suivant vous conviendra fort bien. En revanche, si vous êtes prof de philosophie ou quelqu’un formé à la construction de textes, vous remarquerez que la définition suivante manque gravement aux grands principes de l’analyse. Voici ce que dit Wikipédia sur la « Théorie du Complot » dans la page web : http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_du_complot Théorie du complot

801


Élément du billet de 1 dollar américain figurant l'Œil de la Providence. Ce symbole a pu être invoqué comme preuve d'un complot mondial maçonnique ou Illuminati par les partisans de ces théories.

Dessin conspirationniste antisémite et antimaçonnique, montrant la France catholique conduite par les Juifs et les francs-maçons (Achille Lemot pour Le Pèlerin, n° du 31 août 1902). La théorie du complot était une description neutre d'une conspiration civile, criminelle ou politique. Néanmoins, elle est devenue largement péjorative pour se référer aux croyances de toute théorie qui explique des événements historiques comme résultat d'une conspiration secrète. Dès lors, elle se définit comme une "interprétation des évènements suivant un plan concerté et orchestré secrètement par un groupe malveillant". Une théorie du complot se soustrait à la réfutation, et écarte ou discrédite les explications retenues le cas échéant par les spécialistes, médias et institutionnels. Les partisans d'une théorie du complot sont parfois appelés « conspirationnistes ».

802


Histoire Genèse historique

Augustin Barruel, auteur des Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme dans lesquels il affirme que la Révolution française a été organisée par la francmaçonnerie française et les Illuminés de Bavière.

Si les complots sont aussi anciens que la vie politique, la notion de "théorie du complot" se serait développée pour la première fois dans l'opposition parlementaire à la Couronne britannique au XVIIe siècle : l'opposition menée par Henri Bolingbroke développe l'idée que leurs adversaires politiques, au lieu de préserver les intérêts des sujets en préservant le principe de représentation, augmenteraient les impôts car, payés par la Couronne, ils s'en retrouveraient ainsi mieux payés. Cette culture de l'opposition et de la théorie du complot s'est transmise aux États-Unis, où les colons américains étaient convaincus que la Couronne, mais également tous les Britanniques, souhaitaient renverser leur pouvoir. [réf. nécessaire] Toutefois, les historiens s'accordent à considérer que la première théorie du complot proprement dite fut celle, répandue à la fin du XVIIIe siècle, portant sur la Révolution française. Pour Frédéric Charpier, ce sont les Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme, écrites en 1798 par l'abbé Augustin Barruel, qui constituent l'acte de naissance de « la première théorie du complot » : la Révolution française ne serait pas un mouvement populaire spontané, mais le fruit d'une conspiration antichrétienne. De manière indépendante, l'écossais John Robison sort Les preuves d’une conspiration contre l’ensemble des religions et des gouvernements d’Europe, où il prétend montrer l'existence d’une conspiration des Lumières œuvrant au remplacement de toutes les religions par l’humanisme et de toutes les nations par un gouvernement mondial unique. Charpier y voit le prototype contenant l'essentiel des ingrédients des futurs récits conspirationnistes : une « idéologie réactionnaire », une « subjectivité camouflée dans une fausse objectivité », un « langage haineux », etc.[1] De son côté, Marcel Gauchet déclare que c'est en réaction à Augustin Cochin, dont l'œuvre relaie la même interprétation conspirationniste de la Révolution, que l'expression « théorie du complot » est apparue en France[2]. La Révolution française peut être ainsi vue comme le premier grand événement de l'histoire du conspirationnisme, dans la mesure où ce bouleversement a suscité des théories de tous bords. Car si l'idée fantasmatique de la Révolution comme coup d'État planifié était relativement partagée, il y avait à l'inverse une très grande diversité des interprétations quant à l'identité des supposés conspirateurs : clubs, loges et autres « sociétés de pensée » passant pour avoir prévu et organisé leur prise de pouvoir, régiments de la guerre d'Amérique, financiers et négociants gravitant autour du Club des Jacobins ou du Club Massiac, etc. La conspiration dénoncée par Barruel dans Mémoires pour l'histoire du Jacobinisme implique même des groupes beaucoup plus anciens, comme les Rosicruciens et les Templiers, qui auraient selon lui perduré. D'autres accusaient les nations étrangères : l'Angleterre, la Prusse... Réciproquement, des révolutionnaires ont accusés les girondins, les modérantistes, les Vendéens, les Autrichiens ou encore les fédéralistes, de comploter « contre » la Révolution.

803


Évolution historique des théories du complot

Sergueï Nilus, un des premiers éditeurs des Protocoles des Sages de Sion, documents véhiculant la théorie du complot juif. Les théories du complot du XIXe siècle prennent comme responsables récurrents la franc-maçonnerie, les Illuminati ou les Jésuites. À la charnière du XXe siècle, ils sont remplacés par les Juifs, avec le célèbre exemple des Protocoles des Sages de Sion, faux documents mis au service de l'antisémitisme russe pour justifier et encourager les pogroms et utilisés par la suite par les antisémites européens (dont Adolf Hitler, qui s'y réfère explicitement dans Mein Kampf). Au XXe siècle, les théories du complot deviennent un élément important de la culture anglo-saxonne. L'assassinat de John F. Kennedy en 1963, considéré comme le fruit d'une conspiration par le Comité HSCA en 1979, a suscité un grand nombre d'élucubrations. De même, les attentats du 11 septembre 2001 ont généré un flot de contestation conspirationniste contre le gouvernement des États-Unis. À l'aube du XXIe siècle, le filon du conspirationnisme est exploité dans de grands succès populaires comme X-files ou Da Vinci Code. Certains sociologues considèrent, en outre, la généralisation de l'explication par le complot comme un aspect clé de la mentalité postmoderne (voir plus bas). Enjeux et problèmes autour de la notion

Affiche de l’Exposition antibolchevique en France occupée, dénonçant l'existence d'une conspiration mondiale judéo-maçonnico-bolchévique. Pierre-André Taguieff a identifié quatre grands principes qui sont au départ des croyances conspirationnistes : « Rien n'arrive par accident ; Tout ce qui arrive est le résultat d'intentions ou de volontés cachées ; Rien n'est tel qu'il parait être ; Tout est lié, mais de façon occulte. »[3] Sur fond de ces principes se forme la dénonciation d'une « manipulation des masses », dont les éléments forment une base réduite : • l’existence d’un petit groupe, • décidé à influer sur les événements, à en prendre le contrôle ou à les provoquer, • de façon secrète, • afin de prendre ou conserver un pouvoir politique, et/ou économico-financier, et/ou culturel, etc.

804


Le groupe conspirateur serait typiquement minoritaire, élitiste et/ou sectaire et utiliserait des moyens politiques, financiers, militaires, psychologiques et/ou scientifiques. Cela implique que cette communauté possède des grilles d'analyse pertinentes et fiables, mais cachées. À partir de cette analyse, elle pourrait développer une action occulte, mais surtout efficace permettant de parvenir à ses objectifs, lentement mais sûrement. Ce sont ces hommes « qui savent l'histoire qu'ils font »[2]. Risque de débat sophistique Le raisonnement conspirationniste donne fréquemment lieu à un débat sophistique : L'utilisation de la théorie du complot peut se rapprocher de la méthode hypercritique : toute contreargumentation peut sembler faire partie du complot, la personne argumentant étant considérée comme manipulée, voire faisant partie du « complot ». On peut aussi assister à un renversement de la charge de la preuve : c'est au tenant de l'explication rationnelle de montrer qu'il n'y a pas eu complot, et les arguments qu'il profère peuvent passer pour des manipulations supplémentaires. La théorie du complot se justifie ainsi par elle-même et n'a en cela rien de « scientifique ». « Il y a plus faux que le faux, c'est le mélange du vrai et du faux. »— Paul Valéry Le conspirationnisme est avant tout une logique particulière par laquelle on articule des données. Or, on peut traiter d'événements authentiques sans que cela garantisse la véracité de la logique par laquelle on les relie entre eux. De fait, hormis les sources a priori crédibles mais finalement non vérifiables, les données utilisées par les théories du complot peuvent être issues aussi bien de faux que de sources authentiques. Le conspirationnisme peut ainsi se réclamer d'une documentation « vérifiable » et ouverte au public, tout en livrant une interprétation fantaisiste des données. La certitude préalable de l'existence d'un complot implique l'analyse de toute information et de tout fait au travers du prisme de cette théorie du complot. Ce biais cognitif est nommé biais de confirmation d'hypothèse. En outre, à cause d'un défaut de distinction entre les données exploitées et leur mise en relation, le simple fait que des données authentiques soient « insérées dans la trame » de la théorie du complot peut valider à tort la trame elle-même. L'évocation d'un complot peut donc mener au rétrécissement de l'univers d'analyse d'un fait, puisque ce fait ne sera mis en relation qu'avec d'autres faits issus de la théorie. Une expression à visée polémique L’expression « théorie du complot » peut être utilisée de façon idéologique ou politique. Sous forme d'accusation, elle peut servir à discréditer une opinion ou une théorie qui, sans pour autant être conspirationniste, fait intervenir l'interprétation d'intentions humaines (ce qui, selon Wilhelm Dilthey, est le cas de toute théorie en sciences humaines et sociales). À ce propos, le sociologue Patrick Champagne et le politologue Henri Maler dénoncent les limites floues du concept de « théorie du complot » ; ils désapprouvent l'usage abusif de l'expression pour étiqueter une théorie ou une opinion, en particulier dans l'espace médiatique où cela peut avoir des conséquences diffamatoires : « [...] la théorie de « la théorie du complot » remplit des fonctions sociales et idéologiques relativement puissantes et cela d’autant mieux qu’il ne s’agit pas d’une véritable théorie, c’est-à-dire d’un ensemble de propositions cohérentes, discriminantes et falsifiables. Elle annexe à des critiques qui peuvent être fondées des imputations sans preuves qui fonctionnent alors comme de simples calomnies. Et la calomnie peut frapper d’autant plus largement que la théorie de « la théorie du complot » telle qu’elle est construite, est un vaste fourre-tout attrape-tout qui fonctionne par association de mots et mélange tous les genres : journalistiques et scientifiques, théoriques et polémiques, militants et politiques [4]. » Lorsque le philosophe Noam Chomsky et le spécialiste des médias Edward Herman ont élaboré leur modélisation du fonctionnement des mass media américains, ils ont été accusés de « théorie du complot » par certains contradicteurs. Chomsky, qui est lui-même généralement critique envers les théories du complot [5],[6], rejète l'accusation et dit n'avoir produit qu'une simple « analyse institutionnelle ». Il avance : « à mon avis, "théorie du complot" est devenu l'équivalent intellectuel d'un mot de cinq lettres. C'est quelque chose que les gens disent quand ils ne veulent pas que vous réfléchissiez à ce qui se passe vraiment »[7]. Herman, quant à lui, voit dans l'accusation un « cliché superficiel » et une critique facile qui ne coûte rien[8]. L'accusation de « théorie du complot » pourrait aussi servir à discréditer ceux qui dénoncent un complot bien réel. Cela aurait pour effet de dissimuler encore davantage ledit complot. C'est au nom de

805


ce principe que le journaliste Webster G. Tarpley, qui pense que les attentats du 11 septembre furent organisés par des membres des services secrets et du gouvernement des États-Unis[9], récuse la disqualification de sa vision à partir de son simple caractère conspirationniste : « Étant l'une des formes primordiales de l'action politique, le complot est aussi vieux que l'histoire de l'humanité. Machiavel en parle dans un long chapitre de ses Discours ; il entend par là la conspiration visant à tuer le dirigeant pour prendre sa place, comme la conspiration des Pazzi contre les Médicis dans les années 1480. La conspiration est aussi un concept en vigueur dans le droit coutumier anglo-saxon. L'utilisation de la théorie du complot comme expression d'opprobre est relativement récente. Elle date de la publication du travail de Richard Hofstadter de l'Université de Columbia [...] Le style paranoïaque dans la politique américaine (1964). [...] Toute personne que Hofstadter soupçonne de voir une conspiration quelconque est ipso facto un paranoïaque. C'est oublier la référence nécessaire à la réalité : existe-t-il une conspiration oui ou non ? Les avocats étatsuniens prouvent depuis longtemps l'existence de conspirations aux jurés, et pourtant ils échappent généralement à l'accusation de paranoïa. Il est impossible de rédiger un écrit d'histoire politique sans admettre, de temps à autre, la possibilité d'accords confidentiels portant sur des actions concertées et déployant leurs effets à l'avenir. [...] quiconque exclut a priori tout complot risque de ne pas comprendre grand-chose à ce qui se passe. On en déduit que la phobie envers la supposée théorie du complot dans nombre de milieux universitaires postmodernes est en réalité un écran de fumée camouflant leur répugnance pour la pensée politique en soi. [...] « Théoricien du complot », terme fourre-tout servant d'argument ad hominem pour nier l'irréfutable, remonte donc aux années qui ont suivi l'assassinat de Kennedy, quand le public était prié d'accepter que c'était à cause de la politique du gouvernement étasunien que ce grand crime (ainsi que les assassinats postérieurs de Martin Luther King et Robert Kennedy en 1968) resterait toujours sans solution et que ceux qui n'étaient pas d'accord devaient être voués aux gémonies[10] ». Analyse de la possibilité d'une conspiration Des auteurs avancent que le phénomène de la conspiration est inhérent à la politique et à l'économie dès lors que des richesses et du pouvoir sont en jeux dans un cadre d'ambitions opposées. L'histoire présente le cas de complots avérés, comme l'opération Himmler organisée par le IIIe Reich pour déclarer la guerre à la Pologne, ou encore l'Opération Ajax destinée à renverser Mossadegh en Iran (l'article Conspiration présente une liste de conspirations historiques). Il arrive qu'une institution juridique considère un « complot » comme étant à l'origine d'événements historiques d'une certaine ampleur : au procès de Nuremberg, le chef d'accusation n°1 contre les responsables nazis était « plan concerté ou complot » (tandis que « crime contre la paix », « crime de guerre » et « crime contre l'humanité » étaient les chefs d'accusation n°2, 3, et 4). Le philosophe Karl Popper, qui développe une analyse de la théorie du complot dans le second volume de La Société ouverte et ses ennemis, insiste cependant sur le fait que les complots existent mais sont à peu près toujours des échecs et que, ainsi, « les conspirateurs profitent très rarement de leur conspiration »[11]. « [...] les conséquences de nos actes ne sont pas toutes prévisibles ; par conséquent la vision conspirationniste de la société ne peut pas être vraie car elle revient à supposer que tous les résultats, même ceux qui pourraient sembler spontanés à première vue, sont le résultat voulu des actions d'une personne intéressée à ces résultats. »[12]— Karl Popper Pour Popper, recourir à la théorie du complot pour comprendre le monde est une erreur : cela revient à affirmer que tous les événements sont la résultante d'actions délibérées, effectuées par des personnes qui auraient des intérêts communs et non-contradictoires à ces résultats, et qu'il leur est possible de prévoir avec certitude les conséquences futures d'actions données. Or, pour Popper, rien n'est plus contestable que ce présupposé de départ sur lequel est bâtie toute théorie du complot : il écrit ainsi qu'il est très rare que des actions provoquent exactement le résultat souhaité ou prévu, il y a toujours des effets secondaires imprévus. Popper donne l'exemple d'une personne voulant acheter une maison. Son intérêt est que son prix soit le plus bas possible. Mais du seul fait que cette personne se déclare comme acheteuse, cela fait monter les prix du fait d'un nouveau demandeur sur le marché, ce qui va

806


manifestement à l'encontre de son intérêt. Là est un exemple typique de conséquences néfastes involontaires et inévitables d'une action. Plus récemment, les études sur la notion d'émergence dans un milieu chaotique suggèrent que tout pourrait se passer comme s'il y avait complot sans que personne n'en tire forcément les ficelles de façon consciente [13]. C'est ainsi que sans souscrire eux-mêmes au conspirationnisme, les philosophes Antonio Negri et Michael Hardt soulignent, dans leur livre Empire sur la mondialisation, que les théories du complot ne doivent pas être rejetées par principe[14] : « [...], nous n'entendons pas suggérer qu'il existe un petit opérateur derrière le rideau, un magicien d'Oz qui contrôlerait tout ce qui se voit, se pense ou se fait. Il n'y a pas un point de contrôle unique qui dicte le spectacle. Celui-ci, toutefois, fonctionne généralement « comme » s'il y avait effectivement un tel point de contrôle central [...], le spectacle est à la fois dispersé et intégré. [...], les théories de conspiration gouvernementale et extragouvernementale pour un contrôle mondial – qui ont proliféré ces dernières décennies – doivent être reconnues comme justes et fausses tout ensemble [...] : les théories de conspiration constituent un mécanisme grossier mais efficace pour approcher le fonctionnement de la totalité. Le spectacle de la politique fonctionne « comme si » les médias, l'armée, le gouvernement, les sociétés transnationales, les institutions financières mondiales, etc. étaient tous consciemment et explicitement dirigés par une puissance unique, même si, en réalité, ils ne le sont pas. » — Hardt & Negri, Empire, partie III, chapitre 5, p. 392

Analyses psychologiques et sociologiques Les croyances en théories du complot sont devenues un sujet d'étude pour les sociologues, psychologues et experts en folklore [15],[16], qui les ont traitées scientifiquement et objectivement comme un fait social, sous l’angle de leurs différences et des caractéristiques communes permettant de les définir. Scénarios d'émergence d'une théorie du complot

L'assassinat de Kennedy, un des incidents ayant le plus marqués l'Amérique moderne, a suscité et suscite encore de nombreuses théories du complot.

Les théories du complot sur les attentats du 11 septembre 2001 sont celles qui génèrent le plus de trafic sur Internet. Les théories du complot peuvent germer de plusieurs manières :

807


• par un réflexe de doute de la part du public face aux explications officielles données à un événement. Elles se développent dans l’opinion lorsque celle-ci ne se trouve pas en situation de croire l’explication principale d’un événement donnée notamment : o à la suite d’un événement formant un choc moral important (pour la France, notamment la défaite de 1870 ou défaite de 1940), o dans des situations de conflit. o lorsque la confiance dans le gouvernement et les institutions est très faible. Aux États-Unis, la défiance d’une partie de la population face à l’État fédéral alimente ainsi des théories du complot quant à divers secrets cachés par le gouvernement américain à sa propre population, d’événements politiques (assassinat de Kennedy, attentats du 11 septembre 2001) à l’existence d’extra-terrestres (affaire de Roswell). • par la publication d’articles et d’ouvrages remettant en cause les versions officielles. Les personnes suscitant les théories du complot seraient souvent minoritaires et mal connues du grand public, que ce soit à cause de leur goût du secret, de l'entre-soi, ou du risque d'être attaqué en société pour avoir avancé une idée non politiquement correcte, car officiellement inavouable si la théorie était vraie. • par la propagande des autorités. En effet, il peut aussi s’agir de l’explication officielle donnée par un État ou une force en présence lors d’une crise ou d'un conflit (cas de la théorie du complot juif dans l'Allemagne nazie). Typologie des théories du complot Par portée du complot Certaines théories du complot portent sur un élément précis de l’Histoire, d’autres donnent une explication globale à l’Histoire du monde ou au monde actuel. Dans son livre A Culture of Conspiracy, le politologue Micharl Barkun a relevé trois degrés dans la place que peut prendre l'« explication par le complot » dans l'interprétation du monde[17] : le « conspirationnisme d'événement » (« Event conspiracy theory »), où un complot est considéré comme étant la cause d'un événement isolé et où les comploteurs sont censés s'être concentrés sur un objectif restreint (par exemple, la mort d'une personne) ; le « conspirationnisme systémique » (« systemic conspiracy theory »), où plusieurs événements sont rattachés à un vaste complot à plus long terme, imputé à une communauté qui chercherait à infiltrer progressivement les institutions en place (Juifs, Illuminati, etc.) ; et enfin le « super-conspirationnisme » (« superconspiracy theory »), qui consiste à croire que toutes les conspirations réelles ou supposées, dans le monde et à travers l'Histoire, procèdent d'un vaste plan global voire cosmique, ourdi à très long terme par une puissance ayant les attributs de Dieu (omniscience, éternité, toute-puissance...), plan à l'intérieur duquel les multiples complots opèreraient de façon hiérarchique ou en réseau. Selon Raoul Girardet, l'explication par le complot est d'autant plus convaincante qu'elle se veut totale et d'une exemplaire clarté[18] ; une telle théorie « totale » postule qu'une seule entité exercerait un complot universel, agissant afin de se répartir des pouvoirs à travers le monde (politique, économie, culture, médias, science, religion, etc.). Cette définition est similaire à ce que Barkun appelle la « systemic conspiracy theory ». La sociologue Véronique Campion-Vincent distingue la catégorie, encore supérieure, des « mégacomplots », rejoingant ainsi la « superconspiracy theory » identitée par Barkun. Apparu dans les années 1990-2000 avec David Icke et repris dans des œuvres de fiction (comme la série X-Files ou le best-seller Da Vinci Code), le « super-conspirationnisme » donne une explication globale de l'Histoire ou du monde, y compris sous ses dimensions métaphysiques[19]. Par nature du complot Une autre forme de typologie peut être faite à partir de la nature du complot ou de ses auteurs. En se basant sur le cas des États-Unis, Véronique Campion-Vincent distingue « complot d'une élite » et « complot anti-individuel »[19],[20]. Concernant le « complot d'une élite », elle distingue une théorie « de droite », qui avance que l'État fédéral est au service des Noirs et/ou des Juifs et tente de prendre le

808


contrôle de la nation blanche et chrétienne, et une théorie « de gauche », qui estime que certaines organisations internationales pilotées par de grandes sociétés et de grandes fortunes tentent d'imposer un « nouvel ordre mondial » : la famille Rockefeller, le Council on Foreign Relations, la Commission Trilatérale, le groupe Bilderberg, l’Organisation mondiale du commerce, le groupe Carlyle, les Skull and Bones, la Société du Mont-Pèlerin, etc. Pour leur part, les « complots anti-individuels » viseraient au contrôle et à la répression discrète de l'individu (en particulier par le contrôle mental) par l'État et ses différentes agences, avec la complicité de la science. Aboutissant en 2007 à une typologie proche de celle de Campion-Vincent pour les « complots d'une élite », les psychologues suisses Pascal Wagner-Egger et Adrian Bangerter ont mis en évidence « deux catégories partiellement différentes de théories du complot : celles accusant les autorités (théories du complot de type « Système ») et celles mettant en scène des minorités (théories du complot de type « Minorités », par exemple Juifs ou terroristes musulmans) ». Si les théories du complot du type « Système » sont motivées par une peur de ne jamais accéder au pouvoir ou à l'argent, celles du type « Minorités » sont motivées par la peur d'un chamboulement social, de perdre des acquis. Ces deux types de peurs ne dégénèrent pas toujours en croyances conspirationnistes, mais influencent néanmoins les choix politiques. Wagner-Egger et Bangerter concluent : « Nous avons pu montrer que la peur et la méfiance prédisent les deux types de théories du complot, tandis que l'irrationalité prédit spécifiquement les théories du complot de type « Système ». Le conservatisme politique prédit spécifiquement les théories du complot de type « Minorités » » [21].

Image représentant la Révolution russe comme un « complot judéo-bolchévique » (Léon Trotski est dépeint avec une étoile rouge autour du cou). Facteurs de développement du conspirationnisme Véronique Campion-Vincent distingue deux écoles des sciences humaines des années 1960, pour expliquer les causes du développement des théories du complot. Un premier courant d'explication repose sur la psychologie, en particulier sur la psychologie sociale, et tend à déprécier les conspirationnistes en présentant les théories du complot comme une pathologie mentale. Un autre courant d'explication, moins dépréciatif que le premier, repose sur la sociologie et lie l'émergence du conspirationnisme à la société postmoderne. Explications par la psychologie individuelle Plusieurs biais cognitifs peuvent favoriser les interprétations conspirationnistes : •

biais de confirmation d'hypothèse : accorder plus de poids aux preuves qui confirment ses hypothèses [22] ;

effet de récence : tendance à mieux se souvenir des dernières informations auxquelles on a été confronté ;

biais sur le négatif : tendance à prêter davantage attention aux éléments négatifs ;

809


illusion des séries : percevoir à tort des coïncidences dans des données au hasard ;

dissonance cognitive : réinterpréter pour éliminer les contradictions ;

effet de simple exposition : avoir préalablement été exposé à quelqu'un ou à une situation le/la rend plus positive ;

biais de disponibilité : ne pas chercher d'autres informations que celles immédiatement disponibles ;

effet de mode : acceptation plus facile quand un grand nombre de personnes croient une information ou pratiquent un comportement donné ;

oubli de la fréquence de base : oublier de considérer la probabilité statistique lorsque survient un évènement ;

focus : donner trop d'importance à l'aspect d'un évènement en modifie les perceptions suivantes ;

Une liste de biais cognitifs faussant nos interprétations en répertorie une trentaine (Voir aussi la liste plus complète en anglais). Les biais cognitifs sont des erreurs de raisonnement qui ne constituent pas en soi un comportement pathologique. Pour ce qui est des théories du complot elles-mêmes, certains psychogues en font le symptôme d'une forme de paranoïa, en particulier du délire d’interprétation de Sérieux et Capgras, trouble psychiatrique dont le thème délirant du complot est constitutif[réf. nécessaire]. Cependant, cette interprétation est majoritairement considérée comme insuffisante, dans la mesure où elle ne prend pas la peine de s'intéresser à la théorie du complot sur le plan de la finalité, de sa « fonction ». Explications par la psychologie sociale « [Une théorie du complot] peut se définir minimalement comme un récit explicatif permettant à ceux qui y croient de donner un sens à tout ce qui arrive, en particulier à ce qui n'a été ni voulu ni prévu. » — Pierre-André Taguieff « Lorsque l'imaginaire collectif s'affronte à l'ambitieuse opération de concevoir un système économique de dimension planétaire, le vieux motif de la conspiration connaît un souffle nouveau en tant que structure narrative apte à synthétiser les éléments fondamentaux : l'existence d'un réseau potentiellement infini en même temps qu'une explication plausible à sa partie invisible. »[23] — Fredric Jameson « La croyance centrale de chaque crétin est qu'il est victime d'un mystérieux complot contre ses droits communs… Il attribue tous ses échecs dans le monde, toute son incapacité congénitale et sa stupidité, aux machinations de loups-garous réunis à Wall Street ou à quelque autre infamie. »[24] — H. L. Mencken L'explication par la psychologie sociale repose notamment sur les travaux de la professeur de théorie politique Hannah Arendt[25], qui relie le conspirationnisme à un « besoin de cohérence », de l'historien américain Richard Hofstadter[26], qui évoque « un style paranoïde » de la politique, les travaux du politologue français Raoul Girardet[18] ou ceux des psychologues Carl F. Graumann et Serge Moscovici[27], qui parlent de « mentalité du complot ». D'après leurs travaux, la qualité persuasive des théories du complot repose sur les éléments suivants, qui ont en commun de compenser un sentiment d'impuissance : • Les théories du complot fournissent une logique unificatrice à des éléments apparemment disparates et non liés entre eux, ce qui est intellectuellement satisfaisant. Hannah Arendt écrit que les théories du complot répondent à un besoin des foules, qui « ne font confiance ni à leurs yeux ni à leurs oreilles, mais à leur seule imagination, qui se laissent séduire par tout ce qui est à la fois universel et cohérent en soi-même »[28]. Elle souligne que cette « fuite des masses devant la réalité est une condamnation du monde dans lequel elles sont contraintes de vivre et ne peuvent subsister, puisque la contingence en est devenue la loi suprême et que les être humains ont besoin de transformer constamment les conditions chaotiques et accidentelles en un schéma d'une relative cohérence »[29]. De même, l’historien Jean-Philippe Schreiber et la linguiste Emmanuelle Danblon (Université libre de Bruxelles) estiment que la théorie du complot « permet à l’individu de donner du sens à ce qui l’entoure, ce qui semblerait être une condition essentielle à son inscription dans le monde »[30]. La théorie du complot répondrait, dans cette perspective, aux besoins

810


de compréhension des sociétés en crise en identifiant une causalité simple et unique à tous les bouleversements que l'individu ou les masses peuvent subir. Comme le souligne l'historien Raoul Girardet[18], cette utilité sociale en fait une variété du mythe. Le conspirationnisme établit une grille interprétative simple, fondée à la fois sur des préjugés et une certaine forme de bon sens populaire, et dans laquelle s'insère nombre d'événements du temps présent (en particulier les plus déroutants et angoissants). En ramenant tout à une causalité unique et toute-puissante, il révèle généralement un monde manichéen, avec un Bien et un Mal nettement définis et un destin intelligible. • Les théories du complot donnent accès à une vérité cachée, ce qui est valorisant pour celui qui reçoit le message. Le philosophe français Robert Redeker évoque dans Le Monde du 30 mars 2008 les « avantages narcissiques de la croyance en cette théorie : son adepte s’épanouit dans le sentiment de détenir un secret d’une extrême importance. Il jouit d’en savoir plus que les plus grands savants ! »[31]. Sur son site Web dédié à l'inexpliqué et aux subcultures qui gravitent autour, Jérôme Beau explique qu'une personne adhérant aux théories du complot « se positionne implicitement comme plus intelligente que celles qui se font avoir » ; face à son entourage, elle peut se sentir « supérieure » et potentiellement apte à sauver « ceux qui sont considérés « non informés », « naïfs » ou incapables de reconnaître les conspirations en question. »[32] • Les théories du complot identifient des coupables en tendant à interpréter toute événement ou conséquence d'un événement comme ayant été voulus ; cette interprétation découle d'une généralisation de l’« imputabilité » du mal, d'une attribution de tout événement malheureux à une volonté. A la fin du Moyen Âge et à la Renaissance, de nombreuses personnes issues de catégories sociales marginales étaient accusées d'être responsables des événements mettant la vie sociale en danger : maladies, catastrophes naturelles détruisant les récoltes, etc. Cela donnait lieu à des chasses aux sorcières, au cours desquelles on les accusait d'avoir provoqué le malheur de la communauté à l'aide de démons ou de maléfices. Aujourd'hui encore, lors d'évènements dramatiques, la tendance des médias, du public ou de la justice à chercher les coupables plus que les solutions peut influencer le citoyen, en le conditionnant à percevoir tout événement négatif selon ce mode “imputabiliste”[33]. C'est le sens implicite de la question « À qui cela profite-t-il ? », soulevée lors d'événements bouleversants. Une imputation systématique du mal peut donner lieu à un phénomène de victime expiatoire, où le malheur est conçu comme ne pouvant être réparé que par l'élimination de ceux qui l'ont souhaité, et où une catégorie d'individus, même innocents, peut être identifiée comme celle de responsables à châtier. De nos jours, les moyens d'action qu'on imagine être ceux des fauteurs de catastrophes ne sont plus des rites ou des recettes magiques, mais des moyens techniques et en particulier militaires. Le concept du complot est capable de s'adapter aux groupes les plus divers (par exemple : le Juif devenant tour à tour le capitaliste ou le communiste). Les théories du complot les plus puissantes auraient ainsi la capacité de perdurer dans le temps tout en se renouvelant, voire en se combinant : les « vieilles » théories du complot, comme celles du complot juif ou communiste, auraient ainsi été combinées ente elles lors de la Révolution russe pour donner naissance au complot « judéo-bolchévique ». • Les théories du complot peuvent expliquer d'éventuels échecs personnels. C’est, par exemple, l’explication classique donnée à l'antisémitisme d'Adolf Hitler dans le contexte de son parcours personnel. Le critique social H. L. Mencken, penseur individualiste et élitiste, voyait le conspirationnisme comme un symptôme de stupidité et une façon (qu'il dépréciait) d'éviter de se prendre en main et d'assumer ses failles. Le psychologue Julian Rotter distingue à ce titre deux profils psychologiques : les personnes croyant que leur sort est hors de leur influence, et celles croyant que les évènements dépendent surtout d'elles-mêmes. Les premières ont un locus de contrôle dit « externe » : hasard, chance, fatalité, ou autre tout-puissant (dieu, société, autorités…), alors que les secondes ont un locus « interne ». Rotter relève qu'un locus de contrôle externe est en corrélation avec certains facteurs sociologiques, comme une catégorie socio-professionnelle défavorisée, un niveau d'éducation peu élevé, et/ou une culture communautaire (par opposition aux cultures individualistes, qui encouragent la responsabilité)[34]. Toutefois, le sociologue Cyril Lemieux estime que des théories du complot envers l'etablishment peuvent aussi émaner de citoyens diplômés ; il place l'origine du conspirationnisme dans un désir frustré de notoriété intellectuelle : « […] en raison de la massification de l'enseignement supérieur, notre société produit beaucoup de diplômés qui se sentent légitimement autorisés à penser qu'ils ont au moins autant de talent que les journalistes, les intellectuels, les artistes et les

811


politiques les plus en vue médiatiquement, alors même qu'ils sont contraints, eux, [...] à l'invisibilité. Internet est un média qui leur permet de donner un début de visibilité publique à leurs productions et à leurs talents. Mais c'est aussi un média qui leur permet d'exprimer leurs sentiments d'injustice [...]. Le conspirationnisme, si en vogue sur Internet, n'est peutêtre qu'une expression extrême de cette dénonciation [...]. »[35] • Les théories du complot donnent l'espoir de pouvoir changer les choses. Les psychologues humanistes font valoir que, pour les théoriciens de la conspiration, même si le complot est angoissant, il est consolant de croire que ces bouleversements seraient dus à une volonté plutôt qu'à des facteurs échappant à toute volonté. C'est un dispositif rassurant de croire que des accidents n'arrivent pas au hasard mais seraient ordonnés par l'homme : rendant de tels événements compréhensibles et potentiellement contrôlables, il y a l'espoir, même faible, de pouvoir briser cette conspiration (ou d'y adhérer pour faire partie du pouvoir)[36]. Toutefois, cet espoir ne prend pas nécessairement la forme d'actions : le journaliste Alexander Cockburn souligne qu'en dépit des effets positifs, la théorie du complot relève « de l’infantilisme politique » et « imaginer qu’elle puisse déboucher sur une énergie progressiste revient à croire qu’un illuminé qui s’époumone au coin d’une rue révélera forcément des talents de grand orateur »[37]. Explications sociologiques « Les générations de l’après-guerre dans les sociétés occidentales sont plus portées que les précédentes à se méfier de leurs gouvernants. La société postmoderne, parce qu’elle n’offre plus un système stable de catégorisation du réel, ne peut que favoriser les idées négatrices et conspirationnistes. »[38] — Jean-Bruno Renard « Les grandes mythologies élaborées en Occident depuis l'aube du XIXe siècle ne sont pas simplement des efforts pour combler le vide laissé par la décomposition de la théologie [...]. Elles sont elles-mêmes une sorte de « théologie de substitution ». »[39]— George Steiner Les explications sociologiques mettent prioritairement en avant les évolutions de la société pour expliquer l'apparition des théories du complot. Plusieurs interprétations existent : • Pour un premier courant, c'est l'« excès d'institution » qui provoque le développement des théories du complot. Timothy Melley (Université de Miami), spécialiste de la culture populaire, parle d'une « agency panic »[40] : il voit dans le conspirationnisme l'expression d'une crise de l'individu et de son autonomie, ainsi que son angoisse face au pouvoir croissant, technocratique et bureaucratique, des administrations. Il considère en outre la théorie du complot comme un élément essentiel de la culture populaire américaine de l'après-1945[41] [42]. • Pour un autre courant, les théories du complot naissent, à l'inverse, de la « disparition des institutions structurantes ». Le juriste américain Mark Fenster[43] (Université de Floride) explique que le développement des théories du complot est le fruit du déclin de la société civile traditionnelle (l'encadrement par les corps intermédiaires classiques, les syndicats, les mouvements politiques) qui laisse désemparés les groupes les plus fragiles, notamment les personnes défavorisées dont les afro-américains. Les théories du complot, qui reflètent les insuffisances des institutions et la demande de plus de transparence de la part des citoyens, font partie intégrante du système politique démocratique et ne sont pas des phénomènes marginaux [44]. Pour Pierre-André Taguieff[45], les théories du complot, très médiatisées sur Internet, dans certains jeux (comme Illuminati, Deus Ex, Half-Life, Metal Gear) ou films (comme Ennemi d'État, X-Files, Prison Break), répondaient à un besoin de « réenchantement du monde », selon l'expression de Peter Berger : elles participeraient d'une reconfiguration des croyances et d'une sublimation du religieux sous une forme sécularisée. Insistant sur la déstructuration culturelle plutôt que politique ou religieuse, le sociologue français Jean-Bruno Renard (université Montpellier III) voit le terreau de développement des théories du complot dans la postmodernité : relativisme cognitif (Raymond Boudon), fragmentation en néotribus et en sous-cultures (Michel Maffesoli), dévalorisation des « canaux officiels de communication » (politiciens, médias), confusion accrue entre l'image et le réel[38]. La théorie du complot serait donc un palliatif face à l'annihilation de l'individu par des institutions trop présentes, ou à l'inverse face au vide provoqué par la vacance des institutions. Dans les deux cas, elle est une réaction à la perte du sens ordinairement assuré par un ordre social bien régulé.

812


La culture conspirationniste Principaux exemples de théories du complot Il existe de nombreuses théories du complot, qui attribuent des intentions perverses et un pouvoir démesuré à des catégories particulières d'individus (communistes, franc-maçons, juifs, lépreux) ou à des institutions (Eglise catholique, gouvernements, organisations internationales). Complot des lépreux Au XIVe siècle, dans certaines villes en Europe, se développe l'idée d'un complot des lépreux, qui vont être persécutés et isolés dans certaines villes en France. On leur reproche de chercher à prendre le pouvoir et d'empoisonner l'eau. Ces accusations vont s'étendre aux juifs, qui auraient passé une entente avec les lépreux et le souverain musulman du royaume de Grenade. Ces peurs finiront par atteindre les présumés sorciers et sorcières aux quinzième et seizième siècle [46]. Complot juif et complot sioniste

Le roi Rothschild : caricature conspirationniste antisémite représentant un des Rothschild, famille de banquiers juifs, tenant le monde entre ses mains. Charles Lucien Léandre pour Le Rire, n° du 16 avril 1898. Articles détaillés : Théorie du complot juif et Théorie du complot sioniste. Complots bolchéviques et antibolchéviques L'URSS a eu recours à la théorie du complot, invoquant des complots des Mencheviks, des socialistesrévolutionnaires, des anarchistes ou de députés de l'ex-Constituante. Plus tard suivront la théorie du complot des Trotskystes qui aboutira à l'assassinat de Trotsky, le complot de sabotage des Koulaks ukrainiens pour expliquer la famine ukrainienne ou le complot des Jdanovistes, dit aussi « complot des blouses blanches », visant des médecins juifs, sous Staline, en 1950. Dans les années 1930, d'autres « complots » virtuels furent dénoncés et punis avec les Grandes Purges. Inversement, la révolution bolchévique a pu également être dénoncée comme un complot, mené en particulier par le « judéo-bolchevisme ». À l'époque de la décolonisation, certains ont développé que les guerres d'indépendance, comme celle de l'Algérie ou d'Indochine, ne seraient pas le fait des masses populaires, mais de factions d'opposition armées et financées par le Parti communiste soviétique ou d'autres pays étrangers pour s'approprier les ressources naturelles du pays. Complots maçonniques et Illuminati Articles détaillés : Théories du complot maçonnique et Théories du complot Illuminati. Les francs-maçons et des sociétés secrètes analogues, comme les Illuminés de Bavière, ont souvent été la cible de théories du complot, accusés qu'ils sont d'être une force agissant dans l'ombre. L'Affaire des fiches en 1904 – fichage secret et ségrégation politique et religieuse réalisés par l'obédience maçonnique Grand Orient de France contre les officiers catholiques – a ravivé l'imagination. En Turquie, la Révolution Kémaliste serait due à un complot de la loge Union et Progrès, qui a créé le parti Jeunes-

665 813bis


Turcs[réf. nécessaire]. La propagande de Vichy attribue la défaite de la France en 1940 à l'influence pacifiste de la Franc-maçonnerie sur les gouvernements du Front Populaire[réf. nécessaire]. Complots catholiques De nombreux ordres liés à l'Église ont été la cible de théories du complot à travers l'histoire, comme les Templiers[47]. L'Église elle-même a parfois été la cible du conspirationnisme : en 1678, le Popish Plot ou « Complot papiste », fausse accusation de conspiration portée envers les catholiques anglais, déclencha des persécutions, la promulgation de lois répressives, et des remaniements diplomatiques. Les Jésuites ont également été régulièrement visés dans de nombreux pays : au Portugal et en Espagne, en Chine et au Japon, en Pologne et en Allemagne. Dès le début du XVIIe siècle siècle, le faux Monita secreta les montre complotant pour conquérir l'influence politique et économique. Ils sont plus tard visés par une théorie du complot politique par les jansénistes et de nombreux protestants. Au XIXe siècle, ils sont désignés comme l'« Ordre noir » par Jules Michelet et Edgar Quinet qui attribuent, dans leur livre Les Jésuites, la Restauration et la Monarchie de juillet à un complot des jésuites. Les romans d'Eugène Sue (notamment le Juif errant, publié sous forme de roman feuilleton dans le contexte difficile de la révolution de 1848) se sont largement fait l'écho de ces croyances. Plus tard, l'Opus Dei passe à son tour pour une société secrète et financière qui contrôle les États. Plus récemment, à travers les nouveaux mouvements religieux de la nébuleuse New Age et les ouvrages d'auteurs néo-gnostiques, une théorie du complot se répand selon laquelle l'Église de Rome serait une puissance conspiratrice depuis l'investiture de l'apôtre Pierre comme souverain pontife, et que Jésus aurait été victime d'un complot politique : son enseignement aurait été maltraité et expurgé de sa dimension essentielle pour maintenir les individus dans l'ignorance, notamment lors du premier concile de Nicée. On voit alors la prétendue vérité cachée « réapparaître » dans des publications contemporaines qui se proposent de réécrire réécrire l’histoire du christianisme : The Jesus Conspiracy de Holger Kersten et Elmar R. Gruber en 1994, The Templar Revelation de Lynn Picknett et Clive Prince en 1997, ou encore The Jesus Papers: Exposing the Greatest Cover-Up in History de Michael Baigent en 2006. Ces thèses pseudo-historiques se fondent en fait sur des écrits apocryphes rédigés entre les IIe et Ve siècles de notre ère, comme l’Évangile de Nicodème ou l’Évangile de Philippe, mais aussi des ouvrages beaucoup plus récents, comme L'Évangile du Verseau. Complots d'organisations internationales À travers l'histoire, des organisations et des fondations politiques internationales ont été accusées de vouloir dominer secrètement le monde, comme le Groupe de Bilderberg ou la Commission Trilatérale[réf. souhaitée]. Complots américains Les États-Unis sont au cœur de nombreuses théories du complot. La question de l'intervention des multinationales américaines ou de la CIA dans les coups d'État de la seconde moitié du XXe siècle en Amérique latine (Chili, Bolivie, Panamá) est controversée. Leur intervention est parfois historiquement documentée (voir l'opération PBSUCCESS par exemple) alors que dans certains cas seuls des soupçons alimentent l'idée d'un complot. L'assassinat de John F. Kennedy n'a jamais cessé de susciter diverses théories qui accusent les services secrets américains. Celui-ci qui est par exemple présenté au grand public dans le film JFK d'Oliver Stone comme une sorte de coup d'État camouflé. Les attentats du 11 septembre 2001 sont actuellement l'objet de la théorie du complot la plus prospère selon le journal britannique The Economist[48]. On retrouve par exemple la mise en cause des services secrets américains pour réfuter l'implication des seuls pirates de l'air dans les attentats, résultant d'un complot intérieur aux États-Unis[49]. Pour Nicole Bacharan, politologue et historienne spécialiste des États-Unis, la théorie du complot accuse systématiquement les services secrets américains de vouloir contrôler secrètement le monde. Ainsi, Bacharan de déclarer : « Dans les théories du complot, il faut poser une fois pour toute que l'Amérique a toujours tort et qu'elle a toujours de mauvaises intentions »[50]. La rumeur sur le programme Apollo selon laquelle l'engin ne se se serait jamais posé sur la Lune et serait une mise en scene, entrent également, selon de nombreux commentateurs, dans le cadre d'une théorie du complot [51].

814


Théories du complot, rumeurs et canulars La théorie du complot doit être distinguée du canular et de la légende urbaine, même si elle s'en rapproche parfois. Les rumeurs selon lesquelles Adolf Hitler ou Elvis Presley seraient encore vivants, ou que Paul McCartney serait mort en 1966 et remplacé par un sosie, de même que certains canulars (notamment les canulars informatiques diffusés par chaîne de courriels), peuvent prendre la forme de théories du complot. La recherche sur certains sites de référence comme HoaxBuster ou Hoaxkiller permet d'invalider ces canulars. Les théories du complot dans la fiction • Le film Complots avec Mel Gibson, un chauffeur de taxi paranoïaque découvre qu'une de ses théories de complot est vraie. • Les films : Arlington Road, The Parallax View, The Conversation, A Beautiful Mind, JFK, Nixon, I comme Icare, Ennemi d'État, etc. • Le film Invasion Los Angeles de John Carpenter, des extra-terrestres ont la ville et les États-Unis sous contrôle, en revêtant une forme extérieure humaine et s'accaparant tous les postes de l'élite politique. • Les films Matrix réalisés par les Frères Wachowski pour un exemple de complot mondial impliquant le « monde des Machines » • La série télévisée X-Files pour un exemple d'un complot mondial impliquant des phénomènes extra-terrestres. • La série télévisée Le Caméléon (The Pretender) pour un exemple d'un complot mondial mettant en scène une organisation plus ou moins scientifique (Le Centre). • La série télévisée Prison Break. • La série télévisée Jericho. • Les séries de jeux vidéo Deus Ex, Half-Life et Metal Gear dont leurs scénarios et leurs univers s'intéressent beaucoup à la théorie du complot. • Le jeu de société Illuminati • Les livres de David Icke : des lignées de reptiliens, les Annunakis, contrôlent secrètement la terre. • Les livres de Don DeLillo • Les livres de Thomas Pynchon • Le livre Les arcanes du chaos de Maxime Chattam • Le livre Les 4 côtés du triangle de Jean-Yves Martin • La bande dessinée XIII • Pour mieux comprendre la vogue que connaît actuellement le concept de « théorie du complot », un exemple éclairant se trouve dans le chapitre 15 du livre de John Le Carré La Constance du jardinier. • Les Carnets de Turner. • L'Histoire Secrète, bande dessinée faisant un parallèle avec de vrais faits historiques, dans un monde contrôlés par les Archontes. Les œuvres de Philip K. Dick ont souvent pour thème des « visions du monde » imposées aux populations pour protéger des intérêts particuliers, ou bien pour effectuer une infiltration [52] - et dans

815


tous les cas une difficulté à situer la réalité entre différentes interprétations possibles. Ces thèmes se retrouvent dans les romans précurseurs 1984 d'Orwell et Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley. Notes et références 1.↑ Frédéric Charpier, L'obsession du complot, 2005, Bourin Éditeur, 232 p. (ISBN 2-84941025-X) 2.↑ a et b Marcel Gauchet, entretien paru dans les Collections de l'Histoire, n°33, octobredécembre 2006, pp 60-67. 3.↑ P. A. Taguieff, L'Imaginaire du complot mondial, pp. 57-60. 4.↑ Patrick Champagne et Henri Maler, « « La théorie du complot » en version France Culture (par P.-A.Taguieff, savant) » [archive], Acrimed, 1er février 2010 5.↑ Noam Chomsky, Rethinking Camelot: JFK, the Vietnam War, and U.S. Political Culture, South End Press, 1999. 6.↑ « Et un jour ils se disent : Ah, voilà ce que je peux faire : devenir en une heure ingénieur qualifié en génie civil et prouver que c’est Bush qui a fait sauter les tours jumelles » [archive], Bakchich, 9 septembre 2008. 7.↑ Noam Chomsky, Comprendre le pouvoir : tome I, Aden, 2005, p. 56-57. 8.↑ (en) Edward Herman, « The Propaganda Model Revisited » [archive], Monthly Review, juillet 1996. 9.↑ Présentation de l'ouvrage par l'éditeur [archive] ↑ Webster G. Tarpley, La Terreur fabriquée, Made in USA, éditions Demi-Lune, 10. 2006, p. 398. 11. ↑ The Open Society and Its Enemies Volume 2: Hegel and Marx, édition 1973 (ISBN 0-7100-4626-X), page 95 12.

↑ Popper, ibid, chapitre 14, p. 96

13. ↑ Emergence: The Connected Lives of Ants, Brains, Cities and Software, Steven Johnson 14. ↑ Toni Negri & Michael Hardt, Empire, Éditions 10/18, 572 pp., 2000 (réédition 2004) (ISBN 978-2-2640-3877-7), p. 392 15. ↑ Leman Patrick, Who shot the president? Why are conspiracy theories believed?, The British Psychological Society, mars 2003 16. ↑ Douglas K.M. and Sutton R.M. The hidden impact of conspiracy theories: Perceived and actual impact of theories surrounding the death of Princess Diana. [20] Journal of Social Psychology (2008)[1] [archive]. 17. ↑ Barkun, Michael (2003). A Culture of Conspiracy: Apocalyptic Visions in Contemporary America. University of California Press; 1re édition. (ISBN 0-5202-3805-2) 18.

↑ a, b et c Mythes et mythologies politiques, 1986.

19.

↑ a et b Compte rendu de l'ouvrage de Véronique Campion-Vincent [archive]

20.

↑ Le terme anti-individuel n'est pas d'elle mais semble bien résumer sa pensée.

21. ↑ Compte rendu de l'étude dans la Revue internationale de psychologie sociale, 2007, volume 20, n°4 [archive] ↑ Wason, Peter C., On the failure to eliminate hypotheses in a conceptual task, 22. Quarterly Journal of Experimental Psychology (Psychology Press) 12: 129–140 (1960) Voir en anglais : en:Confirmation bias#2-4-6 problem

816


23. ↑ Fredric Jameson, « Totality as conspiracy » in The Geopolitical Aesthetic Cinema and Space in the World System, Indiana University Press, 1992, pp. 8-84 (ISBN 02533-3093-9) 24.

↑ Mencken, Baltimore Evening Sun, June 15, 1936

25.

↑ Hannah Arendt évoque le conspirationnisme dans Le système totalitaire.

26.

↑ The Paranoid Style in American Politics and Other Essays, 1965

27. ↑ Changing conceptions of conspiracy, New York-Berlin-Heidelbeg, SpringerVerlag, 1987 28.

↑ Hannah Arendt, Le système totalitaire, Seuil, 2005 page 78

29.

↑ Hannah Arendt, Le système totalitaire, Seuil, 2005 page 79

30.

↑ Colloque de l'Université libre de Bruxelles [archive]

31.

↑ Article Agoravox copiant l'article du Monde du 30 mars 2008 [archive]

32.

↑ Conspirationnisme [archive] - rr0.org de Jérôme Beau

33.

↑ (en) The Blame Game [archive] - BBC News, 6 septembre 2005

34. ↑ Beauvois, J.-L., Le Poultier, F., 1986. Norme d’internalité et pouvoir social en psychologie quotidienne. Psychologie française 31, 100–108. ↑ Areopagitica. Pour la liberté d'imprimer sans autorisation ni 35. censure [archive], de John Milton (1644) vu par Cyril Lemieux, sociologue ; Le Monde des Livres du 3 janvier 2009, in la série d'articles Les livres qui ont changé le monde ↑ Michael Baigent, Richard Leigh, Henry Lincoln, The Messianic Legacy. Henry 36. Holt & Co (1987) (ISBN 0-8050-0568-4) ↑ Le Monde diplomatique, décembre 2006, « Le complot du 11-Septembre 37. n’aura pas lieu » [archive] 38. ↑ a PUF [archive]

et b

Jean-Bruno Renard, Les rumeurs négatrices, 2006 Revue Diogène,

↑ George Steiner, La Nostalgie de l'absolu, Editions 10/18, 2003, 88 pages 39. (ISBN 978-2-2640-3683-4) ↑ Empire of Conspiracy: The Culture of Paranoia in Postwar America, Ithaca, 40. Cornell University Press, 2000. 41.

↑ Biographie de Timothy Melley, Miami University [archive]

42.

↑ Présentation de Empire of Conspiracy, 2000 [archive]

43.

↑ Conspiracy theories (2008)

44. ↑ Présentation de Conspiracy theories de Mark Fenster, University of Minnesota Press, 2008 [archive] 45. ↑ Philosophe, politologue et historien des idées français qui a écrit plusieurs ouvrages sur le conspirationnisme : Les Protocoles des Sages de Sion : faux et usage d'un faux (nouvelle éd. refondue, 2004) ; Prêcheurs de haine. Traversée de la judéophobie planétaire (2004) ; La Foire aux « Illuminés ». Ésotérisme, théorie du complot, extrémisme (2005) ; et L'Imaginaire du complot mondial. Aspects d'un mythe moderne (2006), qui offre une synthèse des précédents. 46.

↑ Carlo Guinzburg, Le sabbat des sorcières, Gallimard NRF, 2006

817


47. ↑ Voir par exemple The Knights Templar de Sean Martin, 2004 (ISBN 978-19040-4828-2) ↑ (en) Conspiracy theories ; The hidden hand [archive] - The Economist, 19 48. février 2008 49. Tarpley

↑ Voir par exemple David Ray Griffin, Steven E. Jones ou encore Webster G.

↑ Antoine Vitkine et Barbara Necek, Le Grand complot, Arte, voir en 50. ligne [archive] 51. 2001

↑ (en) NASA debunks moon landing hoax conspiracy [archive] - CNN, 19 février

52.

↑ We can remember it for you wholesale, qui inspira le film Total Recall

Annexes Bibliographie • Pierre-André Taguieff, La foire aux illuminés : Ésotérisme, théorie du complot, extrémisme, 2005, Mille et une nuits, (ISBN 2-8420-5925-5) • Pierre-André Taguieff, L’imaginaire du complot mondial, Aspects d’un mythe moderne, Paris, Mille et une nuits, 2006, (ISBN 2-8420-5980-8) • Fredric Jameson, La Totalité comme complot : Conspiration et paranoïa dans l'imaginaire contemporain, Les Prairies Ordinaires, 2007. • Jean Baudrillard, Simulacres et simulations, 1981 ; La Guerre du golfe n'a pas eu lieu, 1991 ; Le Complot de l'art, 1997. • Raoul Girardet, Mythes et mythologies politiques, 1986, Seuil, (ISBN 2-0201-1484-4) • Antoine Vitkine, Les Nouveaux Imposteurs, 2005, La Martinière, (ISBN 2-8467-5201X) • Massimo Introvigne, Les Illuminés et le Prieuré de Sion : La réalité derrière les complots du Da Vinci Code et Anges et Démons, Xenia Éditions, 2006, (ISBN 2-88892006-9), où il fait la différence entre micro-complot, complot de nature métaphysique et macro-complot. • Frédéric Charpier, L'obsession du complot, 2005, Bourin Éditeur, 232 p, (ISBN 2-84941025-X) • Véronique Campion-Vincent, La société parano, Payot, (ISBN 2-2289-0013-3) • Jack Z. Bratich, Conspiracy Panics: Political Rationality and Popular Culture, State University of New York Press, 2008, 229 p. • « Le Complot », Politica Hermetica, no 6 , 1992. Actes du VIIe colloque international, les 23 et 24 novembre 1991 à la Sorbonne, dans le cadre de l’École pratique des Hautes Études, présidé par Émile Poulat, EHESS et CNRS. • Emmanuel Kreis, Les puissances de l'ombre. Juifs, francs-maçons, réactionnaires... la théorie du complot dans les textes. 2009, CNRS, (ISBN 978-2-271-06786-9)

Faux documents alimentant des théories du complot : • Protocoles des Sages de Sion

818


• Silent Weapons for Quiet Wars Articles connexes • Conspiration • Cabale • False flag • Légende urbaine • Rumeur Liens externes Sur les autres projets Wikimédia : • Théorie du complot sur Wikiquote (recueil de citations) • Conspiracy Watch- Observatoire du « conspirationnisme » et des théories du complot • Dessin de presse paru dans Les Épées et Les Arts Plumitifs : la thèse du complot • Un complot à la fois nécessaire et impossible : le 11 septembre 2001 - Partie 1et Partie 2Une approche qui étudie les discours des tenants du complot • L'invention de « la théorie du complot »; Ou les aveux de la sociologie libérale- Pièces et Main d'Œuvre, 20 avril 2007 Remarquez : cet article a en partie raison, la théorie du complot ne tient pas. - Pour ceux qui adhèrent à mon point de vue, ce n’est plus une théorie depuis longtemps, c’est une réalité ! - Pour ceux qui sont visés dans cette dite théorie (les ordochaotistes) il ne s’agit même pas d’un complot, donc encore moins d’une théorie ! En effet, un complot se joue contre un pouvoir légalement reconnu. Or, ils revendiquent être légitimement ce pouvoir, se bornant jusqu’à présent à juste en cacher la face non démocratique. Ils ne complotent donc pas contre-eux-mêmes c’est certain. Cela dit, ils ne reconnaissent pas dans cette approche pas la souveraineté des peuples, car s’il y a complot, c’est bien celui de l’élite envers le peuple ! Et c’est cela que cet article, comme bien d’autres, tentent de cacher ! Théosophie : Voici ce qu’en dit Wikipédia. Le terme théosophie fait référence à une doctrine qui soutient que toutes les religions sont des projections et tentatives de l'Homme de connaître « le Divin », et que, par voie de conséquence, chaque religion possède une partie de la Vérité.

819


Emblème de la société théosophique. Les cinq symboles visibles dans le sceau sont l'Étoile de David, l'Ânkh, la Svastika, l'Ouroboros et, au-dessus du sceau, le signe Aum. Autour du sceau sont écrits les mots : « Il n'y a pas de religion supérieure à la Vérité ». Théosophie antique La théosophie (theosophia - en grec : theos, divin et sophia, sagesse) a été fondée par des auteurs de l'Antiquité. L'origine du terme se trouve chez les philosophes d'Alexandrie, les philalèthes (en grec : phil, qui aime et aletheia, la vérité). Le terme en tant que tel date du IIIe siècle de l'ère chrétienne et fait son apparition avec Ammonios Saccas et ses disciples, qui fondèrent le système théosophique éclectique. La méthode consiste, d'une part, à raisonner en termes d'analogies (on appelait les disciples d'Ammonios Saccas les « analogistes » en raison de leur habitude d'interpréter les légendes, mythes et contes sacrés selon une logique d'analogie et de correspondance) et d'autre part, à connaître l'expérience du divin par l'extase spirituelle et l'intuition directe. Théosophie moderne - Théosophie/Théosophisme Le terme de « théosophie » correspond également à un système de croyances moderne et a été spécialement utilisé par Helena Blavatsky pour définir thématiquement la doctrine de ses maîtres, les Mahatma. Avec Henry Steel Olcott et William Quan Judge, elle a fondé la Société théosophique en 1875. Cette organisation spiritualiste s'apparente à d'autres mouvements initiatiques du même ordre, avec lesquels elle a entretenu de nombreux liens jusqu'à aujourd'hui (Franc-maçonnerie, Rose-Croix, Martinisme). Il s'agit d'une renaissance moderne du principe théosophique ancien. Il est fondé sur un syncrétisme à base des traditions de l'hindouisme et du bouddhisme, que les théosophes affirment reposer sur un « Corps de Vérité » commun à toutes les religions : la Tradition Primordiale. La théosophie, affirmentils, représente un aspect moderne du Sanatana Dharma, « la Vérité Éternelle », comme religion en soi. Fondements théoriques de la théosophie moderne Bien que la construction métaphysique de la théosophie moderne soit constituée d'un assemblage relativement disparate d'éléments d'origines diverses (la démarche est, en effet, syncrétique), on peut identifier quelques grands axes de développement qui constituent des lignes de repère récurrentes dans la doctrine. • La Conscience est Une et Universelle Selon ce postulat, la Nature n'opère pas par la chance et le hasard. Chaque événement, passé ou présent, est la cause de lois qui sont une partie du « Principe Universel ». Les

820


théosophes soutiennent que toute chose, vivante ou pas, est « imprégnée » par la Conscience. Ce Principe a été appelé de façon variée dans les œuvres de la Théosophie : Dieu (non personnel), la Loi, le Grand Architecte, l'Évolution, et le Logos. • La Réincarnation est universelle A l'image de l'hindouisme dont la plupart des pensées théosophiques s'inspirent, la théosophie exprime l'idée que les êtres se réincarnent à travers de nombreuses vies, sous différentes formes. Dans ce sens, tous les êtres auraient atteint l'état « humain » au travers d'une myriade de réincarnations, passant par les règnes minéral, végétal puis animal, depuis la naissance de la vie sur la Terre. Cependant, la théosophie diffère dans sa conception de la réincarnation : elle réfute la croyance en une possibilité de régression ; ce qui signifie que, dans son corpus, les humains ne peuvent plus se réincarner en animaux ou en plantes. Par ailleurs, les hommes sont considérés uniquement comme une étape de l'évolution de la vie sur la Terre et pas comme l'achèvement de l'évolution, car celle-ci continue au travers de règnes supérieurs, sous la forme d'autres entités telles que les « Dhyani Chohans » (correspondant à des entités spirituelles libérées des contingences matérielles). • L'individualité immortelle de l'Homme Les théosophes croient que tous les êtres humains comportent un principe immortel (la Monade, le Soi, leur individualité) mais que dans leurs personnalités successives (c'est-àdire leurs incarnations), ils sont inconscients, la plupart du temps, du lien existant avec leur nature divine et meurent à moins de réaliser absolument une union de leurs deux principes (c'est-à-dire de leur individualité transpersonnelle et de leur personnalité d'incarnation). • Karma Similaire à la pensée hindoue sur l'idée du Karma, la conception spécifique des théosophes consiste à prôner, pour les actions humaines, que les actes mauvais doivent être remplacés par des actes de bonté et que ces actes de bonté doivent être reliés au plan du Principe divin. Plus généralement, la Théosophie part du principe que le Bien et le Mal sont le résultat de la différenciation de l'Esprit (divin) et de la Matière dans un cycle d'évolution. Il existerait dans un premier temps une involution naturelle de l'Esprit dans la Matière qui serait suivie par une évolution de la Matière retournant à l'Esprit. • Évolution Le but de l'Univers, manifestation du « Principe universel », serait que l'Esprit (divin) se manifeste à lui-même par sept niveaux de différenciation de Matière de plus en plus opaques afin de réaliser l'apprentissage du « soi-conscience », c'est-à-dire de se différencier suffisamment afin de se comprendre lui-même, au travers d'un retour à lui-même dans le cycle d'évolution. L'Homme, comme étape du cheminement de la Conscience universelle dans la Matière, participerait à cette intention de l'Esprit (divin), au travers de ses actions, de ses incarnations successives et de sa confrontation à la contingence matérielle. La religion, la philosophie, la science, les arts, le commerce, l'humanisme ou la philanthropie, entre autres domaines, seraient soumis aux lois de l'évolution initiées par l'Esprit, en connaissant leurs propres évolutions, mais seraient autant de domaines et d'opportunités pour les hommes de se rapprocher plus près de la conscience de leur lien intrinsèque avec le Divin et de participer pleinement à l'intention de l'Esprit (divin). • La Fraternité universelle Si toute chose de l'Univers est reliée à la source divine unique (le Principe universel), chacune possède une forme et une nature qui est l'expression de son niveau de conscience actuel. Néanmoins, malgré la diversité des formes, l'idée est soutenue que, même si seuls les êtres humains possèdent une âme individualisée, toutes les choses vivantes sont unies dans un principe de Fraternité par le lien commun au Principe universel. • Les Maîtres de Sagesse Selon les écrits théosophiques, il existerait des êtres humains évolués, parvenus à connaître le « Principe Universel » et à s'affranchir de la condition de l'homme ordinaire. Ces individus, appelés Maîtres de Sagesse et supposés résider pour la plupart en Inde, sont

821


considérés comme détenteurs d'une connaissance profonde et secrète de la Tradition primordiale, supposée être la base commune de toutes les religions. Les théosophes affirment que ces êtres sont l'extrémité d'une chaîne continue de tous les individus entre eux, qui permettraient à la connaissance ésotérique d'être dispensée aux disciples prêts à la recevoir (c'est-à-dire à tout individu s'engageant dans une démarche spiritualiste). C'est de ces Maîtres qu'émanerait notamment l'ouvrage de référence de la doctrine de la théosophie moderne : La Doctrine Secrète d'Helena Blavatsky. • Le Septénaire o

voir l'article Septénaire (Théosophie)

Brève histoire de la Théosophie Les théosophes relient l'origine de la théosophie aux efforts d'atteindre la divinité qui existent dans toutes les cultures anciennes. Ils soutiennent qu'on peut trouver la démarche théosophique au travers d'une chaîne ininterrompue de transmission d'enseignements en Inde mais qu'elle a existé dans la Grèce antique dans différents écrits comme ceux de Platon (427-347 av. J.-C.), Plotin (204/5-270) et d'autres néoplatoniciens, jusqu'à Jacob Boehme (1575-1624). L'ésotérisme de la théosophie moderne commence avec Helena Petrovna Blavatsky (18311891), plus connue sous l'appellation de Madame Blavatsky. Celle-ci était l'un des fondateurs de la Société théosophique (fondée en 1875, à New York) avec Henry Steel Olcott, qui était juriste et écrivain, et William Quan Judge. Madame Blavatsky était une aventurière qui avait voyagé à travers le monde, et qui s'était installée en Inde où, à nouveau avec Olcott, elle établit le quartier général de la Société théosophique, près de Chennai. Elle revendiquait de nombreux pouvoirs psychiques et médiumniques, qu'elle incorpora dans la doctrine de la Société théosophique, au travers des interprétations ésotériques des religions orientales (hindouisme et bouddhisme). Elle affirmait en effet que la connaissance de certains enseignements ésotériques permettait de développer des pouvoirs latents en l'Homme. Ces composantes devinrent les piliers de base du mouvement théosophique. Bien que la Société théosophique existe encore aujourd'hui, la théosophie moderne a connu son âge d'or entre la fin du XIXe siècle et les années 1920 où, à titre d'exemple, la section américaine comptait plus de 7 000 membres. C'est aussi à cette période que la Société théosophique connaît de nombreux schismes et perd progressivement de son influence. Ces ruptures ont donné naissance à des mouvements et groupements divers tels que l'anthroposophie de Rudolf Steiner (approche se voulant plus chrétienne que la théosophie et centrée sur l'Homme), l'École Arcane d'Alice Bailey (qui se veut la continuation directe de la doctrine de Mme Blavatsky en y incorporant par ailleurs une dimension fortement chrétienne), l'Agni Yoga Society d'Helena et Nicholas Roerich ou tout simplement, plus récemment, le mouvement New Age, dont certains de ses acteurs se réclament des enseignements théosophiques. D'autres acteurs plus controversés s'inscrivent également dans cette lignée telle que l'école dite de la Nouvelle Acropole (encore très puissante en Amérique du Sud et considérée comme une secte dans certains pays) ou par exemple, au sein du mouvement New Age, dans les années 1970, le mouvement Share International (en France : Partage International), fondé par Benjamin Creme, un Écossais se réclamant des écrits d'Helena Blavatsky et plus particulièrement de ceux d'Alice Bailey. Influences et personnalités - Opposants à la Théosophie moderne Les artistes qui ont été inspirés par les doctrines de la théosophie sont nombreux. À titre d'exemple, on peut citer au niveau musical les compositeurs Ruth Crawford-Seeger, Dane Rudhyar, Cyril Scott ou encore, plus célèbre, Alexandre Scriabine . Mais c'est particulièrement dans le domaine des arts picturaux et de la littérature que les théories théosophiques connurent beaucoup de succès, comme par exemple auprès de James Ensor, Wassily Kandinsky, Piet Mondrian, Jackson Pollock, Franz Kafka ou encore William Butler Yeats. Par ailleurs, la théosophie aurait touché dans sa jeunesse londonienne l'exploratrice et tibétologue Alexandra David-Néel et l'aurait incitée à explorer l'Asie. Elle aurait même vécu un certain temps dans une maison au siège international de la Société Théosophique à Adyar en Inde (ce fait est rapporté dans l'ouvrage posthume " Le sortilège du mystère", établi à partir des notes laissées par l'exploratice, paru aux Éditions PLON, collection Presse Pocket, 1972.

822


Madame Blavatsky aurait aussi eu une influence directe et néfaste sur la personnalité d'Adolf Hitler qui a fait une interprétation erronée du concept de race Aryenne et de sa suprématie [1]. Il faut aussi citer les écrits de deux émules de Blavatsky : Guido von List(1848-1919)et Lanz von Liebenfels, occultistes autrichiens. René Guénon Parmi les opposants à la Théosophie moderne, René Guénon est un des plus virulents. Dans la seconde édition de l'ouvrage mentionné plus haut, il déclare, dans une note additionnelle (page 374) : « ...voyant dans le théosophisme une erreur des plus dangereuses pour la mentalité contemporaine, nous avons estimé qu'il convenait de dénoncer cette erreur au moment où, par suite du déséquilibre causé par la guerre, elle prenait une extension qu'elle n'avait jamais eue jusque là... » (cité par Paul Chacornac in La vie simple de René Guénon, Éditions Traditionnelles, 1958, page 61). Une distinction entre « Théosophie » et « Théosophisme », a été établie par René Guénon dans son ouvrage Le Théosophisme, histoire d'une pseudo-religion (paru en 1921 aux Éditions Traditionnelles). Dans l'avant-propos (page 711), il écrit : « Nous devons avant tout justifier le mot usité qui sert de titre à cette étude : pourquoi "théosophisme" et non "théosophie" ? C'est que, pour nous, ces deux mots désignent deux choses très différentes, et qu'il importe de dissiper, même au prix d'un néologisme ou de ce qui peut paraître tel, la confusion que doit naturellement produire la similitude d'appellation. (...) En effet, bien antérieurement à la création de la Société dite Théosophique, le vocable de théosophie servait de dénomination commune à des doctrines assez diverses, mais appartenant cependant toutes à un même type, ou du moins procédant d'un même ensemble de tendances ; il convient donc de lui garder la signification qu'il a historiquement. (...)Telles sont par exemple, des doctrines comme celles de Jacob Bœhme, de Gichtel, de Wiliam Law, de Jane Lead, de Swedenborg, de Louis-Claude de Saint-Martin, d'Eckartsausen ; nous ne prétendons pas en donner une liste complète, nous nous bornons à citer quelques noms parmi les plus connus. (...) Or, l'organisation qui s'intitule actuellement "Société Théosophique", dont nous entendons nous occuper ici exclusivement, ne relève d'aucune école qui se rattache, même indirectement à quelque doctrine de ce genre ; sa fondatrice, Mme Blavatsky, a pu avoir une connaissance plus ou moins complète des écrits de certains théosophes, notamment de Jacob Bœhme, et y puiser des idées qu'elle incorpora à ses propres ouvrages avec une foule d'autres éléments des provenances les plus diverses, mais c'est tout ce qu'il est possible d'admettre à cet égard (...). » Voir aussi •

la Loge Unie des Théosophes

Jiddu Krishnamurti | Helena Blavatsky | Alice Bailey | Annie Besant

Livre de Dzyan

Théosophie de Tübingen

Tétragramme : Voici ce qu’en dit Wikipédia !

823


824


Tétrahydrocannabivarine : voici ce qu’en dit Wikipédia dans la page web http://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9trahydrocannabivarine « Tétrahydrocannabivarine ou THCV ou THV est un cannabinoïde psychoactif. Effet psychotrope Bien que peu connu, car présent en quantité moindre dans le cannabis, c'est un analogue du delta-9tétrahydrocannabinol (THC). Il peut être utilisé pour servir de marqueurs afin de différencier la consommation illicite (cannabis) et la consommation médicale (Dronabinol, Marinol). Certains consommateurs le considéreraient comme plus performant que le THC car son effet serait plus rapide. Certains haschischs, comme le napali fabriqué en Inde, en contiendraient.[réf. nécessaire] Les techniques modernes de culture et la génétique en ont fait augmenter la concentration dans certains plants.

825


Notes et références ↑ Masse molaire calculée www.chem.qmul.ac.uk ».

1.

d’après

Atomic

weights

of

the

elements

2007sur

Tétrahydrocannabivarine

Structure du tétrahydrocannabivarine Général Nom IUPAC (6aS,10aS)-6,6,9-triméthyl-3-propyl-6a,7,8,10a-tétrahydro-6H-benzo[c]chromen-1-ol No CAS 28172-17-0 31262-37-0 Propriétés chimiques Formule brute C19H26O2 [Isomères] Masse molaire[1] 286,4085 ± 0,0176 g·mol-1 C 79,68 %, H 9,15 %, O 11,17 %, Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. Fin de l’article

Tétranyque : ou spiders mites, le fléau des placards des cannabiculteurs. Il en existe 1243 espèces connues mais une d’entre elles, répertoriée en trois genres, nous intéresse particulièrement ici. Il s’agit du Tétranyque tisserand et voici ce qu’en dit Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9tranyque_tisserand

Tetranyque Tisserand

Le Tétranyque tisserand est un acarien parasite. Deux formes distinctes de Tétranyque tisserand ayant des biologies très proches et produisant les mêmes dégâts peuvent être rencontrées : • La forme jaune, plus ou moins verdâtre; il s'agit de 2 espèces Tetranychus urticae Koch et T. turkestani Ugarov et Nikolski (= T. atlanticus Mac Gregor), cette dernière ne se trouvant généralement pas en serre et étant plus méridionale. • La forme rouge brique : T. cinnabarinus Boisduval. À l'automne, il apparaît en outre des individus de couleur nettement orangée, sans taches, qui sont les formes hivernantes de T. urticae.

826


• Les adultes ont 2 taches sombres typiques sur le dos et 4 paires de pattes. La femelle mesure 0,5 mm de long ; le mâle, plus petit et élancé n'atteint que 0,3 mm. • Œuf : sphérique, d'un diamètre inférieur à 0,1 mm, lisse, blanchâtre et translucide après la ponte, il s'opacifie et prend un aspect jaune nacré avant d'éclore. L'œuf de T. cinnabarinus est rose mauve. • Larve : de taille réduite, elle possède 3 paires de pattes. • Nymphe : morphologiquement semblable à la femelle.

T. cinnabarinus Boisduval

Biologie Plantes-hôtes Cet acarien est extrêmement polyphage et près de 200 hôtes sont susceptibles de l'accueillir : des plantes sauvages, des plantes légumières, florales, des espèces fruitières. Il est particulièrement redouté sur la vigne, le haricot, le concombre, le houblon, le cotonnier, le trèfle, le tournesol, les arbres fruitiers... • Les femelles ayant hiverné migrent sur les adventices ou autres plantes herbacées et, après une période d'alimentation, y pondent un nombre élevé d'œufs. Fécondité Une centaine d'œufs à raison de 10 par jour. La 2e génération retourne sur la vigne et autres plantes cultivées courant juin. • Larve : le développement larvaire dure 16 jours à 20°C et 7 jours à 31°C. A tous les stades actifs, ce Tétranyque tisse à la face inférieure des feuilles des toiles soyeuses qui retiennent l'humidité et assurent une excellente protection de toutes les formes contre le vent, les prédateurs et les traitements. Pour se nourrir, l'Acarien pique les feuilles et aspire le suc cellulaire. Son développement est optimal entre 23 et 30°C et à une humidité relative inférieure à 50%. Cycle de vie • 6 à 7 générations d'été. • Les générations se suivent à un rythme très rapide et l'acarien pullule. La dissémination du Tétranyque se fait par passage d'une plante à l'autre (si elles se touchent), par le sol pour de faibles distances, par transport sur des objets ou des personnes ou par le vent, son fil de soie constituant un aérophore. A la fin de l'été, la forme orange devient prédominante et va hiverner sous divers abris ou, dans les serres, près des sources de chaleur.

827


Dégâts • Les dégâts directs sont dus aux piqûres nutriciales : les feuilles prennent un aspect moucheté puis se dessèchent. En cas de pullulation, la plante peut mourir. • Par ailleurs, les toiles peuvent enserrer les organes de la plante et entraver leur développement. De tels dégâts indirects sont à craindre en serre où les colonies de cet Acarien peuvent atteindre des densités très élevées. Noms communs • (de) - Gemeine Spinnmilbe, Bohnenspinnmilbe, Hopfenspinnmilbe • (en) - Glasshouse spider mite, Two spotted spider mite, Carmine spider mite • (es) - Araña roja • (fr) - Tétranyque tisserand, Acarien jaune • (it) - Ragnetto giallo dei giardini • (pt) - Ácaro amarelo da vinha, Aranhiço amarelo Source • Librement tiré du site de l'INRA (Institut national de recherche agronomique français) Fin de l’article. La meilleure façon de lutter contre la prolifération de cet acarien n’est pas le chimique car il est très resistant et très malin. En outre ces pulvérisations nous sont nocives ainsi qu’au biotope environnant. Il vous faut alors adopter la lutte biologique, c'est-à-dire l’emploi d’un prédateur vorace qui soit éradique les populations de spider mites, soit les cantonne à un taux si faible qu’elles ne peuvent plus nuire à vos plantes. Un des super champion de la prédation acarienne est un autre acarien génétiquement proche : le Phytoseiulus Persimilis (meurt en abscence de proies). Il existe aussi un autre proche parent : l’Amblyseius Californicus, qui réalise le même travail (résiste en absence de proie, donc idéal pour du préventif)..

A gauche, spider mite et à droite, son principal prédateur Phytoseiulus Persimilis utilisé dans l’agriculture bio comme auxiliaire de régulation. (Photos : http://www.ecoflora.be/ecotuinproducten8a_FR.html ).

Voir « Phytoseiulus Persimilis » et « Amblyseius » dans ce dictionnaire.

828


Spiders mites et œufs (photo : http://www.gardenscure.com/420/plant-nursery/107527-revised-complete-guide-sick-plants-ph.html ).

Tetranychidae : Famille qui classifie des acariens arachnides (certains tissent des toiles) dont font parti les spiders mites qui font l’objet d’une étude dans l’Encyclopédie du cannabis. Voici ce qu’en dit Wikipédia dans la page web : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tetranychidae . « Les Tetranychidae sont une famille d'acariens ectoparasites de végétaux. Selon la base de données internationale dédiée à cette famille, elle comporterait 1243 espèces reconnues [1] . Ils sont collectivement connus sous le nom de « tétranyques » (rarement orthographié « tétraniques »), un terme directement traduit du nom de genre Tetranychus qui signifie « à quatre griffes », du grec ancien tétra (τετρα = quatre) et onyx (όνυξ = ongle, griffe). Ils sont également parfois désignés sous l'appellation d'araignées rouges, bien qu'il ne s'agisse pas d'araignées. Du fait de leur régime phytophage et de leur fécondité ils peuvent provoquer des dégâts importants sur les végétaux dont ils se nourrissent. Sur certaines productions agricoles ou forestières, leur impact économique peut conduire à des mesures de régulation. Description Les tétranyques sont des animaux minuscules, à peine visibles à l'œil nu pour la plupart : leur taille est toujours inférieure à 1 mm (de 0,2 à 0,9 mm). Modes de vie et alimentation Arachnide se nourrissant de sève et s'abritant dans de fines toiles tissées, sous la surface des feuilles matures. Développement de colonies. Reproduction et développement Cycle à plusieurs stades : œuf, larve, protonymphe, deutonymphe (souvent absent chez le mâle) et adulte. La femelle pond ses œufs translucides par dizaines. Les œufs d'hiver, fertilisées, donnent naissance à des femelles. À l'inverse, les œufs d'été, non fertilisés, produisent des mâles ou des femelles.

829


Impact économique Notes et références 1.

↑ Migeon, A. & Dorkeld, http://www.agrireseau.qc.ca/rap

F.

(2006).

Spider

Mites

Web.

[1]

agri-réseau :

Liens externes •

(en) Spider Mites Web

(en) Synopsis of the Described Arachnida of the World : Tetranychidae

(fr) Ressources naturelles et faune Québec

(fr) Description détaillée de l'araignée rouge et de son prédateur naturel sur hydropassion.com »

Fin de l’article. Pour plus de précision, voir Tétranyque (spiders mites) dans ce dictionnaire. Thérapie : Terme connu par beaucoup d’entre vous, mais étant précisé ici car possédant plusieurs sens. Utilisé ici dans celui de traitement médical. Thymoanaleptique : (Ou antidépresseur). Se dit d’un médicament qui combat la déprime mentale et ses symptômes. Titrage en Alcool : Teneur en % d’alcool dans une solution, par rapport au volume d'eau qui y est présent. En exemple : un titrage de 90° d'alcool correspond à 90% du volume d'alcool et 10 % du volume d'eau. Titrage en T.H.C. : Teneur en % de T.H.C. dans un corps solide ou liquide, par rapport au volume de ce corps (comme pour l'alcool, en exemple : le titrage d'un vin à 12° signifie qu'il y a 12% d'alcool dans le volume soit 12 cl par litre). Généralement, la marijuana titre en 3 et 22% de THC, le (bon) haschich entre 12 et 30%, et l’huile de cannabis dépasse les 40% de cette substance. Fréquemment, en France, les produits titrent bien moins que cela, ceci est du essentiellement aux conditions de trafic basées sur le profit par l’adultération. Today : (mot anglais) aujourd’hui. Toxicologue : Docteur ou professeur spécialisé en toxicomanie. Toxicomanie : (définition du livre “Introduction à l’étude des toxicomanies”, collection Sciences Humaines, Édition NATHAN), *1) Elle se caractérise par la consommation répétée d’une drogue qui entraîne, dans des délais plus ou moins rapides, le désir contraignant d’en consommer à nouveau et de s’en procurer par tous les moyens. *2) Du fait de l’adaptation de l’organisme aux effets de cette drogue, le sujet sera amené à augmenter la dose (tolérance); apparaîtra alors un phénomène d’asservissement non seulement psychologique mais aussi physique (l’assuétude). (Aparté : on constate en *1 que le l’usage du Cannabis ne correspond pas à cette description, et si on s’en tient à cette définition, ne développe donc pas de toxicomanie. Il en est pas de même pour le Tabac dont la définition en question résume parfaitement la situation : le fumeur en manque est capable de rouler 100 Km pour acheter son paquet de “clopes”, ne pense qu’à en trouver, est capable de violence si on lui en refuse, et à défaut, ramasse les mégots de cigarettes dans les rues ou dans son cendrier pour en reconfectionner les restes en cigarettes). Toxicomanogène : (substance) Produit susceptible d’engendrer une toxicomanie. "Toxiconard" : (Jeux de mot laid). Terme péjoratif associant le mot "toxico" à l'insulte "connard", utilisé le plus souvent par les policiers des "STUPS".

830


Ils devraient toutefois être plus respectueux envers ceux qui représentent leur "gagne pain"! Ici dans la phrase : terme associant l'idée de devenir imbécile en accédant à la qualité de "Junky" (individu fortement accroché à sa drogue) et/ou qu’il faut être un « conard » pour devenir toxicomane. Terme aussi souvent utilisé (en aparté) par le politique cautionnant la prohibition. Toxique : Se dit d’une substance nocive pour les organismes vivants" (Petit Larousse illustré). Comme le Cannabis n’est que peu (ou pas) toxique et que le genre administratus s’acharne à le classer comme tel, je prends le risque de remodeler comme suit la définition précédente : "Toxique: se dit d'une substance nocive pour les partis politiques et les industries" (Encyclopédie du Cannabis)”. Transgression : Action de ne pas obéir à un ordre, une loi, action d'enfreindre, violation. Trichome ; Voici ce qu’en dit Aquaportail http://www.aquaportail.com/definition-1087-trichome.html . « Nom donné aux filaments des cyanobactéries, mais plus généralement, poils qui tapissent la surface d'un organe végétal. Ensembles des poils d'une plante ». Chez le cannabis, le trichome se compose de poils rescensés en trois catégories de taille, tous dits « poils glanduleux » secrétant la résine qui contient les molécules cannabinoïdes.

Partie végétale tapissée de poils glanduleux, résine encore liquide et transparente. Photo : http://www.cannabisculture.com/v2/files/images/IMG_0035.jpg

831


Vue d’ensemble sur des fleurs femelles, résine cristalisée (sèchée) photo : http://www.cannabisculture.com/v2/files/images/IMG_0032.jpg

Les trois catégories de poils classés par taille, photo : http://www.cannabisculture.com/v2/files/images/bubblearrow.jpg Pour plus de renseignements au sujet des trichomes du chanvre, conseltez la page web : http://www.cannabisculture.com/v2/content/inside-trichome (en anglais) ... … ou sa traduction à la page http://translate.google.fr/translate?js=y&prev=_t&hl=fr&ie=UTF8&layout=1&eotf=1&u=http%3A%2F%2Fwww.cannabisculture.com%2Fv2%2Fcontent%2Finsidetrichome&sl=en&tl=fr Trip : État d’ensemble ressenti par un toxicomane lors de l’effet de sa drogue. Le mot trip peut avoirs une légère différenciation de sens suivant qu’on l’utilise pour les opiacés (rêve, ravissement, replis sur soit même), les “speed (cocaïne, amphétamine, montée d’accélération), les acides (bon trip, mauvais trip, domaine des hallucinations).

832


Typographe : Intervenant dans la confection d’écriture mécanisée d’un document publié ou de son impression classique. 1) Professionnel qui reconnaît les types de caractère d’un texte ou en définie les polices pour son assemblage. 2) Professionnel chargé d’une partie du procédé d’imprimerie classique consistant à la réalisation d’une maquette d’éléments en relief, qui une fois encrée, réalisera cette impression. C’est dans ce dernier sens que le mot typographe est employé dans le texte de cette encyclopédie.

U:

Uréique (azote) : Azote contenue en grande quantité dans l’urine (purin associé au fumier). Terme absent des dictionnaires courants mais utilisé par les fabricants d’engrais. UDC : (Union Démocratique du Centre) parti politique suisse. L’histoire récente de ce parti est intimement lié à celui d’un autre : le PDC. Nous commençons donc l’étude de ce point par une présentation du PDC. PDC (Parti Démocrate Chrétien) [Suisse] 1) Présentation : Démocrate-chrétien, Parti (PDC) [Suisse], (Christlichdemokratische Volkspartei der Schweiz, CVP), parti politique suisse fondé en 1912. 2) La fondation du parti conservateur suisse : Les origines du Parti démocrate-chrétien — (Christlichdemokratische Volkspartei der Schweiz (CVP) en allemand — remontent au milieu du XIXe siècle. Les chrétiens conservateurs viennent de perdre la guerre du Sonderbund qui donne naissance en 1848 à la Confédération moderne. La réconciliation avec l'ennemi radical débouche, en 1891, sur l'élection du premier conservateur catholique au Conseil fédéral, le Lucernois Josef Zemp. C'est là un moyen de contrer le « péril » socialiste émergent qui permet d'assurer deux sièges conservateurs. Le Parti conservateur de Suisse (Schweizerische Konservative Volkspartei) est alors fondé en 1912. 3) De la démocratie chrétienne au centre : Rebaptisé Parti conservateur-chrétien social (Konservativ-christlichsoziale Volkspartei) en 1957, alors qu'il connaît son âge d'or, il finit par abandonner la mention « conservateur » pour prendre son nom actuel de Parti démocrate-chrétien (PDC) en 1970. Gagné à son tour par l'érosion européenne de la démocratie chrétienne, victime des tensions entre ses ailes gauche et droite, le PDC tente désormais de s'émanciper de ses références religieuses (notamment sur la question de l'avortement) pour se reconvertir en parti du centre. Certains cantons de Suisse centrale et orientale (Appenzell, Uri, Schwytz, Obwald, etc.) demeurent ses derniers bastions ; dans la partie francophone du pays, le PDC est encore solidement implanté dans le Valais et dans le Jura, alors qu'il n'est jamais parvenu à

833


émerger dans les cantons réformés. Partisan d’une politique familiale audacieuse, le PDC défend l’économie sociale de marché et les PME. 4) Un parti en recul : Représentant 20 p. 100 de l’électorat en moyenne jusque dans les années 1980, le PDC voit ses résultats s’effriter à partir de cette époque. Comme le Parti radical démocratique suisse (PRD), il doit faire face à la concurrence de l’Union démocratique du centre (UDC) sur sa droite et à celle du Parti socialiste (PSS) sur sa gauche, dans le cadre d’une bipolarisation croissante de la vie politique suisse, préjudiciable aux partis du centre. Aux élections fédérales de 1999, il recueille 15,9 p. 100 des suffrages (35 sièges). Le scrutin de 2003 marque un nouveau recul du PDC à 14,4 p. 100 (28 sièges) alors que l’UDC devient le premier parti de Suisse avec 26,6 p. 100 des suffrages. Fort de cette victoire, le leader de l’UDC, Christoph Blocher obtient un second siège pour sa formation politique au sein du Conseil fédéral au détriment du PDC qui n’en détient désormais plus qu’un. La fin de la « formule magique » — depuis 1959 le Conseil fédéral avait toujours été composé de deux conseillers du PSS, deux conseillers du PRD, deux conseillers du PDC et un conseiller de l'UDC — constitue ainsi un véritable événement. Microsoft ® Encarta ® 2006. © 1993-2005 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. En introduction à l’UDC, on peut donc affirmer que ce dernier est né sur les ruines du PDC mais a su « ratisser » plus large électoralement parlant, que ce dernier.

UDC (Union démocratique du centre) [Suisse] 1) Présentation : Union démocratique du centre (UDC) [Suisse], (Schweizerische Volkspartei, SVP), parti politique suisse fondé en 1971. 2) Du parti des Paysans, Artisans et Bourgeois (PAB) … : Les origines de l’Union

démocratique

du

centre (UDC)

— Schweizerische

Volkspartei (SVP) en allemand — remontent à 1936. Elles résultent d’un processus qui a vu, pendant les dix années précédentes, certaines franges paysannes — soit près de 40 p. 100 de la population active à l’époque — et petites bourgeoises prendre leurs distances d’avec le parti dominant de la droite helvétique, le Parti radical démocratique (PRD). Amorcée dans certains cantons alémaniques, notamment à Berne, cette lente séparation aboutit à la fondation du Parti des paysans, artisans et bourgeois (PAB). Le PAB estime que les radicaux ne se soucient plus assez de la condition paysanne et de celle des petits commerçants et entrepreneurs, tout comme elle juge la droite trop laxiste à l’égard du Parti socialiste (PSS) et de la gauche antimilitariste et internationaliste. Cette scission au sein du Parti radical est le plus visible à Berne où, en 1929, le PAB réussit à placer un premier représentant au Conseil fédéral en la personne de Rudolf Minger. À partir de cette époque, le PAB est représenté de manière continue au sein de la coalition gouvernementale.

834


3) … à l’Union Démocratique du Centre (UDC) : En fusionnant avec les Démocrates des Grisons et de Glaris, le PAB devient en 1971 l’Union démocratique du centre (UDC). Le parti prend progressivement place à la droite de l’échiquier politique suisse. D’une défense des paysans et des petits entrepreneurs, il s’ouvre aux autres couches de la population et aux salariés. Anti-européen, anti-étatiste, nationaliste, parfois xénophobe, l’UDC fait figure de parti d’opposition, malgré la présence au Conseil fédéral d’un de ses représentants issu de l’aile modérée du parti. Son discours sur la baisse de la fiscalité, la limitation du droit d’asile ou la sécurité va trouver une audience grandissante au moment où la population suisse connaît une hausse du chômage et une baisse de son pouvoir d’achat. 4) Le premier parti politique de Suisse : Plafonnant à environ 10 p. 100 des suffrages, l’UDC amorce sa progression au début des années 1990. En 1992, l’UDC s’oppose avec succès à l’entrée de la Suisse au sein de l’Espace économique européen (EEE). Le parti effectue une première percée aux élections fédérales de 1995 (29 sièges) avant de s’imposer au scrutin de 1999 (44 sièges). En termes de suffrages (22,54 p. 100), il devient alors le premier parti politique suisse. Il amplifie ce résultat en octobre 2003, avec 26,6 p. 100 des suffrages, en progression de 4,1 p. 100 et de 11 sièges — il en détient désormais 55 sur 200 au Conseil national. À l’issue de ce scrutin, l’UDC constitue le premier parti politique suisse, devant le Parti socialiste suisse (PSS). C’est en Suisse romande que la progression de l’UDC est la plus forte, alors que l’implantation de l’UDC s’était longtemps cantonnée à la Suisse alémanique. Fort de ce résultat, Christoph Blocher, un milliardaire de 63 ans qui dirige l’UDC à Zurich et en est la principale figure au niveau national, exige un second siège pour l’UDC au sein du Conseil fédéral, ce qui marque la fin de la « formule magique ». En effet, depuis 1959, le Conseil fédéral, qui comprend sept membres, était constitué de deux conseillers fédéraux radicaux (PRD), deux démocrates-chrétiens (PDC), socialistes (PS) et un de l’Union démocratique du centre (UDC).

deux

L’UDC obtient un second siège au détriment du PDC, en la personne de Christoph Blocher qui devient ministre de la Justice et de la Police en décembre 2003. Présidé par Ueli Maurer, l’UDC revendique 80 000 adhérents en 2004. Microsoft ® Encarta ® 2006. © 1993-2005 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. A ceci, on peut rajouter que l’UDC a gagné les élections en octobre 2007 avec 30% des voix, confortant ainsi sa progression de ces dernières années. Toutefois, on peut affirmer qu’il a là atteint un « plafond électoral » qu’il aura du mal à franchir. Aux vues des ressemblances tant dans ses thèses, que dans son fonctionnement et sa façon de communiquer très omniprésente et médiatique, on peut se demander quelles influences ou quelles ententes noue ce parti suisse avec L’UMP français sous l’influence de monsieur Sarkozy. Toujours est-il que l’UDC a fait de l’immigration son « cheval de bataille » et comme notre président français en son temps, monsieur Blocher s’est accaparé le ministère de la police à ses débuts. Certains se posent des questions sur le fonctionnement de l’UDC et des membres de son directoire : comment arrivent-ils à financer toutes leurs campagnes, notamment celles systématiques et très onéreuses des panneaux publicitaires ? N’y retirent-ils point d’avantages financiers (cela ferait « bosser » des collèges publicitaires) ?

835


N’y a-t-il pas un plan orchestré par une droite ultralibérale européenne qui s’immisce dans la politique suisse ? … Ceci est aux antipodes du point de vue de son leader qui revendique une Suisse qui peut se passer de l’étranger, notamment de l’Europe. L’UDC a donc su conquérir le pouvoir, et s’y maintenir. Mais il est maintenant sous le feu des projecteurs politiques : ce parti gagnera ou perdra les élections suivantes aux vues de ses résultats. La question est : est-ce qu’une majorité de suisses, pays dont la tradition est l’hospitalité et son pragmatisme, acceptera de cautionner une politique ségrégationniste qui ne manquera pas de se dévoiler aux travers des lois et décisions que ce parti imposera dans le temps ? Une des premières missions que ce parti tenait à cœur fut de « couper l’herbe sous les pieds » des chanvriers helvètes en phase de dépénalisation. Quelques juges et policiers à leur botte, firent dans ce sens un excellent travail : le « Suisscannabis » est redevenu clandestin en moins de trois années et la production à drastiquement baissée dès 2005. Les jeunes n’ont depuis plus rien à fumer. Ce qui est parfait pour le trafic de cocaïne en provenance de France et celui d’héroïne originaire des Balkans. La situation est telle qu’ici, l’ironie est de rigueur ! Il y a à peine 10 ans, la cocaïne genevoise faisait les délices des amateurs rhônalpins de cette substance. Aujourd’hui, elle se véhicule dans l’autre sens. Maintenant, ma critique cesse ici, car il est vrai que nous autres, les français, avons « beaucoup à balayer devant notre porte » avec le sarkozysme. Même extrême, mêm terriblement xénophobe dans ses publications, l’UDC – en comparaison du FN et de l’UMP - passerait pour un parti presque centriste en France, tant le peuple suisse est généreux et équilibré dans sa grande majorité. Je finis donc ce texte sur une petite note de jovialité et comme aurait pu le dire le Général De Gaule : « vive la Suisse …libre » (oups, la boulette … !). Utilisation religieuse et spirituelle du cannabis : Un article de wikipédia en anglais … http://en.wikipedia.org/wiki/Religious_and_spiritual_use_of_cannabis … dont la traduction devrait donner ceci : L'usage religieux et spirituel de cannabis a une histoire ancienne de l'utilisation rituelle comme une aide à la transe et a été traditionnellement utilisé dans un contexte religieux à travers le Vieux Monde. Hérodote a écrit sur les débuts de pratiques cérémonielles par les Scythes, dont on pense qu'ils se sont produits à partir la cinquième au deuxième siècle avant notre ère. Itinerant sadhus have used it in India for centuries, and in modern times it has been embraced by the Rastafari movement . Déplacement sadhus l'ont utilisé dans l'Inde pendant des siècles, et dans les temps modernes il a été adopté par le mouvement Rastafari. Anthropologist Sula Benet's evidence was confirmed in 1980 by the Hebrew Institute of Jerusalem [ 1 ] that the Holy anointing oil used by the Hebrews to anoint all Priests, and later Kings and Prophets, contained cannabis extracts, "kaneh bosm" (‫ ְקנֵה‬-‫)בֹׂשם‬, ֶ and that it is listed as an incense tree in the original Hebrew and Aramaic texts of the Old Testament. [ 2 ] [ 3 ] The Unction, Seal, laying on of hands, the Counselor, and the Holy Spirit are all often synonymous with the Holy anointing oil. [ 4 ] Early Gnostic texts indicate that the Chrism is essential to becoming a " Christian". [ 5 ] [ 6 ]. Some Muslims of the Sufi order have used cannabis as a tool for spiritual exploration. [ citation needed] . L'anthropologue Sula Benet témoignage a été confirmé en 1980 par l'Institut hébraïque de Jérusalem [1] que l' huile d'onction sainte utilisée par les Hébreux pour oindre tous les prêtres, et plus tard rois et prophètes, contenait des extraits de cannabis, "bosm kaneh" ( ‫ ְקנֵה‬- ‫)בֹׂשם‬, ֶ et qu'il est répertorié comme un arbre de l'encens dans l'original hébreu et araméen textes de l' Ancien Testament. [2] [3] L' Onction, Seal, imposition des mains, le Paraclet, et le Saint-Esprit sont tous souvent synonyme de l' huile d'onction sainte. [4]. Au début textes gnostiques indiquent que le Chrême est essentiel pour devenir un " chrétien ". [5] [6]

836


Certains musulmans de l' soufis pour avoir consommĂŠ du cannabis comme un outil pour l'exploration spirituelle. [ citation nĂŠcessaire]

Ancien africains utilisent Cannabis was used in Africa to restore appetite and relieve pain of hemorrhoids. Le cannabis a ÊtÊ utilisÊ en Afrique pour restaurer l'appÊtit et soulager la douleur des hÊmorroïdes. It was also used as an antiseptic. Il a Êgalement ÊtÊ utilisÊ comme antiseptique. In a number of countries, it was used to treat tetanus, hydrophobia, delirium tremens, infantile convulsions, neuralgia and other nervous disorders, cholera, menorrhagia, rheumatism, hay fever, asthma, skin diseases, and protracted labor during childbirth. [ 7 ] Dans un certain nombre de pays, il a ÊtÊ utilisÊ pour traiter le tÊtanos, la rage, le delirium tremens, convulsions infantiles, les nÊvralgies et autres troubles nerveux, le cholÊra, la mÊnorragie, les rhumatismes, la fièvre des foins, asthme, maladies de la peau, et de travail prolongÊ lors de l'accouchement. [7]

Chinese utilisation The sinologist and historian Joseph Needham concluded "the hallucinogenic properties of hemp were common knowledge in Chinese medical and Taoist circles for two millennia or more", [ 8 ] and other scholars associated Chinese wu "shamans" with the entheogenic use of cannabis in Central Asian shamanism. [ 9 ] Le sinologue et historien Joseph Needham a conclu que les propriÊtÊs hallucinogènes du chanvre Êtaient bien connus en chinois et taoïstes milieux mÊdicaux depuis deux millÊnaires ou plus", [8] et d'autres chercheurs associÊs chinois wu chamanes avec l'utilisation du cannabis dans enthÊogènes d'Asie centrale chamanisme. [9] The oldest texts of Traditional Chinese Medicinelisted herbal uses for cannabis and noted some psychodynamic effects. Les plus anciens textes de mÊdecine traditionnelle chinoise utilise ÊnumÊrÊs à base de plantes de cannabis et de noter quelques effets psychodynamiques.

K (" Shennong's Classic of

The (ca. 100 CE) Chinese pharmacopeia Shennong Bencaojing

Materia Medica") described the use of mafen "cannabis fruit/seeds", "To take much makes people see demons and throw themselves about like maniacs ( ). But if one takes it over a long period of time one can communicate with the spirits, and one's body becomes light ( )". [ 10 ] [ 11 ] . Later pharmacopia repeated this description, for instance the (ca. 1100 CE) Zhenglei bencao ("Classified Materia Medica"), "If taken in excess it produces hallucinations and a staggering gait. If taken over a long term, it causes one to communicate with spirits and lightens one's body." [ 12 ] The (ca. 730) dietary therapy book Shiliao bencao ("Nutritional Materia Medica") prescribes daily consumption of cannabis, "those who wish to see demons should take it (with certain other drugs) for up to a hundred days." Le (environ 100 CE) Chinois pharmacopĂŠe Shennong Bencaojing

(" Shennongl 'Classic of Materia

" cannabis fruits / graines "," Pour prendre fait beaucoup de personnes voient des dĂŠmons et de se jeter sur maniaques comme (+ ). Mais si on le prend sur une longue pĂŠriode de temps, on peut communiquer avec les esprits, et son corps devient lĂŠger ( K ) ". . Medica ") dĂŠcrit l'utilisation de mafen

[10] [ 11]

837


Plus tard pharmacopia répété cette description, par exemple l'(environ 1100 CE) Zhenglei

^

Bencao ("Classé Materia Medica"), "Si pris en excès il produit des hallucinations et une démarche chancelante. Si on les prend sur le long terme, il provoque un à communiquer avec les esprits et allège le corps un. " [12]

k

("Nutritional Materia Medica") Le (environ 730) alimentaires thérapie livre Shiliao Bencao prescrit la consommation quotidienne de cannabis, "ceux qui veulent voir des démons devrait prendre (avec certains autres médicaments) pour un maximum de cent jours. " Beginning around the 4th century, Taoist texts mentioned using cannabis in censers . Début dans le 4ème siècle, textes taoïstes mentionné avoir consommé du cannabis dans les encensoirs

8

. Needham cited the (ca. 570 CE) Taoist encyclopedia Wushang Biyao ("Supreme Secret Essentials") that cannabis was added into ritual incense-burners, and suggested the ancient Taoists experimented systematically with "hallucinogenic smokes". [ 13 ] The Yuanshi shangzhen zhongxian ji ("Records of the Assemblies of the Perfected Immortals"), which is attributed to Ge Hong (283-343), says, "For those who begin practicing the Tao it is not necessary to go into the mountains. … Some with purifying incense and sprinkling and sweeping are also able to call down the Perfected Immortals. The followers of the Lady Wei and of Hsu are of this kind." [ 14 ] Lady Wei Huacun (252-334) and Xu Mi (303-376) founded the Daoist Shangqing School

8

. Needham a cité l'(environ 570 de notre ère) taoïste encyclopédie Wushang Biyao ("Secret suprême Essentials") que le cannabis a été ajouté dans le rituel brûle-parfums, et a suggéré l'anciens taoïstes expérimenté systématiquement avec "hallucinogènes fume». [13]

#

Le Yuanshi Shangzhen Zhongxian ji («Actes de la assemblées des Immortels en état»), qui est attribuée à Ge Hong (283-343), dit: «Pour ceux qui commencent à pratiquer le Tao il n'est pas nécessaire d'aller dans les montagnes genre. ... Certains purifier avec de l'encens et de l'arrosage et de balayage sont également en mesure de faire descendre au point la. Immortels. Les adeptes de la de la Dame Wei et de Hsu sont de «ce [14] Dame Wei Huacun (252 - 334) et Xu Mi (303-376) fonda le taoïste Shangqing école. The Shangqing scriptures were supposedly dictated to Yang Xi (330-386 CE) in nightly revelations from immortals, and Needham proposed Yang was "aided almost certainly by cannabis". Les Écritures Shangqing auraient été dictées à Yang Xi (330-386 CE) dans les révélations de la nuit immortels, et Needham proposé Yang a été "presque certainement aidé par le cannabis». The Mingyi bielu ("Supplementary Records of Famous Physicians"), written by the Taoist pharmacologist Tao Hongjing (456-536), who also wrote the first commentaries to the Shangqing canon, says, "Hemp-seeds ( ) are very little used in medicine, but the magician-technicians ( shujia ) say that if one consumes them with ginseng it will give one preternatural knowledge of events in the future." [ 15 ] [ 16 ] A 6th-century CE Taoist medical work, the Wuzangjing ("Five Viscera Classic") says, "If you wish to command demonic apparitions to present themselves you should constantly eat the inflorescences of the hemp plant." [ 17 ] Le Mingyi bielu ("Records supplémentaire de célèbres médecins"), écrit par le taoïste pharmacologue Tao Hongjing (456-536), qui a également écrit les premiers commentaires de la canon Shangqing, dit: «Chanvre-graines ( ) sont très peu utilisés en médecine, mais le magicientechniciens (shujia ) dire que si on les consomme avec du ginseng il vous donnera une connaissance surnaturelle des événements dans le futur. " [15] [16]

838


Un 6e siècle CE taoïste travail médical, l'Wuzangjing («Cinq Viscères Classic") dit: «Si vous souhaitez commande apparitions démoniaques de se présenter, vous devez constamment manger les inflorescences de la plante de chanvre." [17]

(env. 4800 avant notre ère) amphore avec la conception de corde de chanvre.

Cannabis has been cultivated in China since Neolithic times, for instance, hemp cords were used to create the characteristic line designs on Yangshao culture pottery). Le cannabis a été cultivé en Chine depuis le néolithique fois, par exemple, les cordes de chanvre ont été utilisées pour créer les dessins caractéristique de la ligne sur la culture Yangshao poterie). Early Chinese classics have many references to using the plant for clothing, fiber, and food, but none to its psychotropic properties. Au début classiques chinois ont de nombreuses références à l'aide de l'usine de vêtements, de fibres et de l'alimentation, mais aucune de ses propriétés psychotropes. Some researchers think Chinese associations of cannabis with "indigenous central Asian shamanistic practices" can explain this "peculiar silence". [ 18 ] The botanist Li Hui-Lin noted linguistic evidence that the "stupefying effect of the hemp plant was commonly known from extremely early times"; the word ma "cannabis; hemp" has connotations of "numbed; tingling; senseless" (eg, mamu "numb" and mazui "anesthetic; narcotic"), which "apparently derived from the properties of the fruits and leaves, which were used as infusions for medicinal purposes." [ 19 ] Li suggested shamans in Northeast Asia transmitted the medical and spiritual uses of cannabis to the ancient Chinese wu "shaman; spirit medium; doctor". Certains chercheurs pensent que les associations chinoises de cannabis avec "autochtones d'Asie centrale pratiques chamaniques" peuvent expliquer ce «silence particulier». [18] Le botaniste Li Hui-Lin a noté que les preuves linguistiques stupéfiante effet "de la plante de chanvre a été connue à partir de très tôt temps », le mot ma" cannabis, chanvre "a une connotation de« engourdi, picotements; insensé "(par exemple, Mamu« insensible »et mazui " anesthésie; stupéfiant »), qui« apparemment déduite des propriétés des fruits et , qui ont été utilisés comme médicaments pour infusions. fins feuilles " [19] Li a suggéré chamans en Asie du Nord a transmis et spirituelle utilisations médicales du cannabis à l'ancien chinois wu

839


"chaman; médium; médecin". The use of Cannabis as an hallucinogenic drug by necromancers or magicians is especially notable. L'utilisation du cannabis comme une drogue hallucinogène par nécromanciens ou de magiciens est particulièrement remarquable. It should be pointed out that in ancient China, as in most early cultures, medicine has its origin in magic. Il convient de souligner que dans la Chine ancienne, comme dans la plupart des cultures anciennes, la médecine a son origine dans la magie. Medicine men were practicing magicians. les hommes pratiquaient la médecine magiciens. In northeastern Asia, shamanism was widespread from Neolithic down to recent times. En Asie du nord, le chamanisme a été généralisée à partir du néolithique jusqu'à l'époque récente. In ancient China shamans were known as wu . Dans la Chine ancienne, les chamans étaient connus comme wu. This vocation was very common down to the Han dynasty. Cette vocation a été très fréquente à la dynastie Han. After that it gradually diminished in importance, but the practice persisted in scattered localities and among certain peoples. Après qu'elle s'est progressivement perdu de son importance, mais la pratique a persisté dans des lieux dispersés et chez certains peuples. In the far north, among the nomadic tribes of Mongolia and Siberia, shamanism was widespread and common until rather recent times. [ 20 ] Dans le Grand Nord, parmi les tribus nomades de la Mongolie et la Sibérie, le chamanisme était très répandue et commune jusqu'au lieu ces derniers temps. [20]

Ancien pays d'Asie centrale utilisation Both early Greek history and modern archeology show that Central Asian peoples were utilizing cannabis 2,500 years ago. Les deux grecque histoire des débuts et de montrer que l'archéologie moderne d'Asie centrale peuples utilisaient le cannabis il ya 2.500 ans. The (ca. 440 BCE) Greek Histories of Herodotus record the early Scythians using cannabis steam baths. Le (env. 440 av) Grec Histoires d' Hérodote record au début des Scythes utilisant des bains de vapeur de cannabis. [T]hey make a booth by fixing in the ground three sticks inclined towards one another, and stretching around them woollen felts, which they arrange so as to fit as close as possible: inside the booth a dish is placed upon the ground, into which they put a number of red-hot stones, and then add some hemp-seed. [T] hey faire un stand en fixant dans le sol trois bâtons inclinés l'un vers l'autre, et qui s'étend autour d'eux des feutres de laine, dont ils organiser de façon à s'adapter le plus près possible: à l'intérieur de la cabine d'un plat est placé sur le sol, en qu'ils mettent un certain nombre de pierres rougies au feu, puis ajouter un peu de chènevis. …

840


The Scythians, as I said, take some of this hemp-seed, and, creeping under the felt coverings, throw it upon the red-hot stones; immediately it smokes, and gives out such a vapour as no Grecian vapour-bath can exceed; the Scyths, delighted, shout for joy, and this vapour serves them instead of a water-bath; for they never by any chance wash their bodies with water. [ 21 ] ... Les Scythes, comme je l'ai dit, prendre une partie de ce grain de chènevis, et, rampant sous les revêtements de feutre, de le jeter sur les pierres brûlantes, immédiatement elle fume, et donne un tel vapeur car aucun des Grecs bain de vapeur peut dépasser, les Scythes, ravis, des cris de joie, et cette vapeur leur sert de lieu d'un bain-marie, ils n'ont jamais, par hasard, se laver le corps avec de l'eau. pour [21] What Herodotus called the "hemp-seed" must have been the whole flowering tops of the plant, where the psychoactive resin is produced along with the fruit ("seeds"). [ 22 ] Qu'est-ce Hérodote appelé le "chènevis" doit avoir été l'ensemble de sommités fleuries de la plante, où la résine psychoactives est produite avec le fruit («graines»). [22] Several of the Tarim mummies excavated near Turpan in Xinjiang province of Northwestern China were buried with sacks of marijuana next to their heads. [ 23 ] Based on additional grave goods, archaeologists concluded these individuals were shamans : "The marijuana must have been buried with the dead shamans who dreamed of continuing the profession in another world." [ 24 ] A team of scientists analyzed one shamanistic tomb that contained a leather basket with well-preserved cannabis (789 grams of leaves, shoots, and fruits; AMS dated 2475 ± 30 years BP) and a wooden bowl with cannabis traces. Plusieurs des momies du Tarim fouilles près de Turpan dans le Xinjiang en Chine du Nord-Ouest ont été enterrés avec des sacs de marijuana à côté de leurs têtes. province [23] Sur la base d'autres objets funéraires, les archéologues ont conclu ces personnes étaient des chamans : "La marijuana doit avoir été enterré avec les qui chamanes rêvé de poursuivre la profession dans un autre monde. mort » [24] Une équipe de scientifiques ont analysé un tombeau chamanique qui contenait un panier en cuir avec préservé cannabis ainsi (789 grammes de feuilles, les pousses et les fruits; AMS datée 2475 ± 30 ans BP) et un bol en bois avec des traces de cannabis. Lacking any "suitable evidence that the ancient, indigenous people utilized Cannabis for food, oil, or fiber", they concluded "the deceased was more concerned with the intoxicant and/or medicinal value of the Cannabis remains." [ 25 ] Dépourvus de toute «preuve appropriée que l'ancienne, les populations autochtones utilisé du cannabis pour la nourriture, l'huile, ou de la fibre", ils ont conclu «le défunt a été plus préoccupés par l'alcoolisme et / ou de la valeur médicinale du cannabis reste." [25]

] Ancien européenne payenne utilisation In ancient Germanic paganism,

cannabis was associated with the Norse love goddess, Freya.

[ 26 ] [ 27 ]

The harvesting of the plant was connected with an erotic high festival. [ 26 ] It was believed that Freya lived as a fertile force in the plant's feminine flowers and by ingesting them one became influenced by this divine force. [ 28 ] Linguistics offers further evidence of prehistoric use of cannabis by Germanic peoples: The word hemp derives from Old English hænep , from Proto-Germanic* hanapiz , from the same Scythian word that cannabis derives from. [ 29 ]

841


The etymology of this word follows Grimm's Law by which Proto-Indo-European initial *k- becomes *h- in Germanic. Dans l'ancien paganisme germanique Dans l’ancienne germanie payenne (Germanic paganism), le cannabis a été associé à la scandinave déesse de l'amour, Freya. [26] [27]. La récolte de la plante a été reliée à un érotiques grande fête. [26] On a cru que Freya vécu comme une force féconde dans le féminine fleurs de plantes et en les ingérant une fut influencé par cette force divine. [28] Linguistique offre une preuve supplémentaire de l'utilisation préhistorique de cannabis par les peuples germaniques: Le chanvre mot dérive du vieil anglais hænep, de proto-germanique* hanapiz, de la même mot scythe que le cannabis découle. [29] L'étymologie de ce mot suit la loi de Grimm qui proto-indo-européenne * k-initial devient * h-en germanique. The shift of *k→h indicates it was a loanword into the Germanic parent language at a time depth no later than the separation of Common Germanic from Proto-Indo-European, about 500 BC. Le passage de → h k * indique que c'était un terme emprunté à la langue germanique parent à une profondeur de temps plus tard à la séparation du germanique commun de proto-indo-européenne, vers 500 avant JC. The Celts may have also used cannabis, as evidence of hashish traces were found in Hallstatt, birthplace of Celtic culture. [ 30 ] Les Celtes peuvent aussi avoir consommé du cannabis, comme preuve de haschich traces ont été trouvées dans Hallstatt, berceau de la culture celtique. [30]

L’usage des Indiens

Sadhu offrant charas à Shiva. Cannabis was used in Indian culture as early as 3000 BCE, or even more, going back to primitve societies of pre-vedic India. Le cannabis a été utilisé dans les Indiens de la culture dès 3000 avant notre ère, voire plus, pour revenir à primitif des sociétés de pré-védique en Inde. Its ancient use is thus confirmed even in the oldest existing texts, the Vedas -- ( Sama Veda, Rig Veda, and Atharva Ved). [ 31 ] [ 32 ] Son utilisation ancienne est donc confirmé, même dans les plus anciens textes en vigueur, le Vedas - ( Sama Veda, Rig Veda, et Atharva Veda.) [31] [32] There are three types of cannabis used in India. Il existe trois types d'usage de cannabis en Inde.

842


The first, Bhang, consists of the leaves and plant tops of the marijuana plant. Le premier, bhang, se compose des feuilles et les sommités de plante de la marijuana. It is usually consumed as an infusion in beverage form, and varies in strength according to how much Cannabis is used in the preparation. Il est habituellement consommé sous forme de perfusion sous forme de boissons, et varie en fonction de la force combien cannabisest utilisé dans la préparation. The second, Ganja, consisting of the leaves and the plant tops, is smoked. Le second, Ganja, composé des feuilles et les sommets des plantes, est fumé. The third, called Charas or Hashish, consists of the resinous buds and/or extracted resin from the leaves of the marijuana plant. Le troisième, appelé Charas ou haschisch, se compose des bourgeons résineux et / ou extrait la résine de feuilles de la plante de la marijuana. Typically, Bhang is the most commonly used form of cannabis in religious festivals. Typiquement, le bhang est la forme la plus couramment utilisée de cannabis dans les fêtes religieuses. Cannabis or ganja is associated with worship of the Hindu deity Shiva, who is popularly believed to like the hemp plant . Cannabis ou ganja est associé avec le culte de la divinité hindoue Shiva, qui est populairement considéré comme la plante de chanvre. Bhang is offered to Shiva images, especially on Shivratri festival. Bhang est offert aux images de Shiva, en particulier sur Shivratri festival. This practice is particularly witnessed at temples of Benares, Baidynath and Tarakeswar. [ 33 ] Cette pratique est particulièrement connu dans les temples de Bénarès, Baidynath et Tarakeswar. [33] Bhang is not only offered to the deity, but also consumed by Shaivite(sect of Shiva) yogis. Charas is smoked by some Shaivite devotees and cannabis itself is seen as a gift (" prasad," or offering) to Shiva to aid in sadhana. [ 34 ] Some of the wandering ascetics in India known as sadhus smoke charas out of a clay chillum. Bhang n'est pas seulement offert à la divinité, mais aussi consommée par des shivaïtes (secte de Shiva) yogis. Charas est fumée par quelques dévots shivaïtes et le cannabis lui-même est considérée comme un don (" prasad", ou l'offre) à Shiva à l'aide de sadhana. [34] Certains des ascètes errants en Inde connu sous le nom sadhus fumée charas sur une argile chillum. During the Indian festival of Holi, people consume a drink called bhang which contains cannabis flowers. [ 33 ] [ 35 ] According to one description, when the elixir of life was produced from the churning of the ocean by the devas and the asuras, Shiva created cannabis from his own body to purify the elixir (whence, for cannabis, the epithet angaja or body-born ). Au cours de l' Indien fête de Holi, les gens consomment une boisson appelée bhang qui contient des fleurs de cannabis. [33] [35] Selon une description, lorsque l' élixir de vie a été produite à partir du barattage de l'océan par les Devas et les Asuras, Shiva cannabis créé à partir de son propre corps pour purifier l'élixir (d'où, pour le cannabis, l'épithète angaja ou l'organisme d'origine).

843


Another account suggests that the cannabis plant sprang when a drop of the elixir dropped on the ground. Un autre récit suggère que la plante de cannabis bondit quand une goutte de l'élixir a chuté sur le terrain. Thus, cannabis is used by sages due to association with elixir and Shiva. Ainsi, le cannabis est utilisé par les sages raison de son association à l'élixir et Shiva. Wise drinking of bhang, according to religious rites, is believed to cleanse sins, unite one with Shiva and avoid the miseries of hell in the after-life. Wise potable de bhang, selon les rites religieux, on croit à nettoyer péchés, unissez-vous une avec Shiva et d'éviter les misères de l'enfer dans la vie après la mort . In contrast, foolish drinking of bhang without rites is considered a sin. [ 36 ] En revanche, la consommation stupide de bhang sans rites est considérée comme un péché. [36] En ce qui concerne le bouddhisme, le cinquième précepte est de «s'abstenir de vins, liqueurs et boissons alcoolisées qui causent des troubles de l’esprit (ivresse)." La plupart des interprétations du cinquième précepte serait aussi d’inclure toutes les formes de substances intoxicantes dont le cannabis qu'un bouddhiste doit s'abstenir de consommer (en temps que drogue). Toutefois, les préceptes bouddhistes sont des lignes directrices dont le but est d'encourager un mode de vie morale plutôt que d'être de strictes commandements religieux et les laïcs pratiquants le bouddhisme peuventt choisir de consommer du cannabis et d'autres substances intoxicantes douce de temps en temps. Le cannabis et certaines plantes psychoactives autres sont expressément décriptes par la Mahakala Tantra à des fins médicinales. Toutefois, le Tantra est un enseignement ésotérique de l'hindouisme et du bouddhisme et n’est généralement pas acceptés par la plupart des autres formes de ces religions. [37]

Utilisation hébraïque Antique Selon la Torah [38]cannabis a été un ingrédient dans le huile d'onction sainte mentionnés dans divers textes sacrés en hébreu. Cette herbe importante est plus communément connu sous l’appelation de kaneh-bosem ( ‫ ְקנֵה‬- ‫בֹׂשם‬ ֶ [39]) qui est mentionnée à plusieurs reprises dans la Bible hébraïque (Voir: Ki Tissa [Exode 30:22-33] un document secret, le sacerdoce, et les jardins du roi Solomon dans SOS chapitre 7) en tant que matériau de troc, base de l'encens (religieux), et un ingrédient (indispensable) de la sainte huile d’onction utilisée par le grand prêtre pour (oindre) des rois, des prophètes, des prêtres et autres ministres du temple. La Septante (300 avant JC) traduit (par erreur) le kaneh-bosem par calamus , et cette erreur a été reproduite des traductions de la Torah (avant JC +). Toutefois, l’anthropologue polonais Sula Benet (Chris Bennett) a publié des arguments basés sur l’étymologie araméenne du mot chanvre qui peut être lu comme kannabos et semble être apparenté à la prononciation moderne du mot, [40] avec le sens kan (roseau, racine du mot chanvre) et de la signification parfumée du mot bosm. Les deux, cannabis et calamus, sont parfumés et contiennent des composés psychotropes. Bien que la conclusion Benet en ce qui concerne l'utilisation psychotrope du cannabis n'est pas en ce moment universellement ou généralement admis parmi les chercheurs judéens, il est généralement admis que le cannabis est mentionné dans des sources talmudiques sources en référence aux fibres, le chanvre était donc une denrée vitale avant que le lin l’ait remplacé . [41]

844


Utilisation en pays musulmans Dans l'Islam, l'usage du cannabis est réputé être khamr (substance hallucinogène) par de nombreux savants religieux, et donc généralement considéré comme interdit (interdit). [42] [43] Cependant, le sens (originel ) de Khamr est boisson fermentée, et non pas substance intoxicante. Bien que l'usage du cannabis dans certaines sociétés des pays islamiques est avéré, souvent mais pas exclusivement dans les classes inférieures, [44] on remarque son utilisation à des fins explicitement spirituelles parmi les soufis. An account of the origin of this: Un compte de l'origine de celle-ci: According to one Arab legend, Haydar, the Persian founder of the religious order of Sufi, came across the cannabis plant while wandering in the Persian mountains. Selon une arabe légende, Haydar, le persan fondateur de l'ordre religieux des soufis, a rencontré par hasard sur une plante de cannabis alors qu'il errait dans les montagnes Persique. Habituellement, un homme réservé et silencieux, quand il retourna à son monastère après avoir mangé des feuilles de cannabis, ses disciples étaient étonnés de la façon dont il semblait bavard et animé (plein d'esprit). Après qu’Haydar les rassure en leur expliquant ce qui le rendait si heureux, ses disciples sortis dans les montagnes pour tester le cannabis sur eux-mêmes. C’est ainsi que, selon la légende, les soufis apprirent à connaître les plaisirs de haschisch. [45] The Quran also mentions a "Heaven Flower" in Sura Ar-Rahman (the "scented herb" in Ayah no 12) and Sura Al-Waqiah (Ayah no 89) and a mythical Lote Tree. Le Coran mentionne aussi une "Fleur du Ciel " dans la sourate Ar-Rahman ("l'herbe parfumée» dans Ayah n ° 12) et la sourate Al-Waqiah (Ayah pas 89) et un arbre Lote mythique (Lote tree se traduit par Jujubiers mais je n’ai pas saisi le rapport). Utilisation (dans la religion) Rastafari Les membres du mouvement Rastafari justifient de l'usage du cannabis comme une partie de leur culte, (favorisant) l’étude de la Bible et la méditation. Le mouvement a été fondé en Jamaïque dans les années 1930 mais on ignore quand les rastafariens on fait du cannabis quelque chose de sacré. Il est clair que le mouvement rastafari associe la fumer du cannabis à la communauté du Pinnacle Leonard Howell dès la fin des années 40. Les rastafari interprètent le cannabis comme une plante bénéfique et profondément sacramentiel qui serait l’Arbre de Vie mentionné dans la Bible. Bob Marley, parmi beaucoup d'autres, ont cité la Révélation: 22h02 , «... l'herbe est la guérison des nations." L'usage du cannabis, et en particulier de longues tiges conduites d'eau appelé calices, est une partie intégrante de ce que les rastafariens nomment "sessions de raisonement" où les membres se réunissent pour discuter de la vie selon la perspective Rasta. Ils voient la consommation de cannabis que les rapprochant de Dieu ( Jah), permettant à l'utilisateur de pénétrer la vérité des choses beaucoup plus clairement, comme si un voile avait été retiré de sa vue. Ainsi, les rastafariens fument de cannabis Rastafari ensemble afin de discuter de la vérité les uns avec les autres, abordant tous les sujets peu à peu à travers de nombreuses séances.

845


Même s'il n'est pas nécessaire d'utiliser du cannabis pour être un rasta, certains pensent qu'ils l'utilisent régulièrement dans le cadre de leur foi, et les pipes de cannabis sont toujours dédiés à Sa Majesté Impériale Hailé Sélassié I avant d'être fumés. "L'herbe est la clé de la nouvelle compréhension de soi, l'univers et de Dieu. Il est le véhicule à la conscience cosmique» [46] et l'on croit à brûler la corruption du cœur humain. Frotter les cendres de la fumée de cannabis est également considéré comme une pratique saine. [47]

Autres mouvements religieux modernes Les fondateurs du mouvement moderne religieux connu sous le nom de : « Ethiopian Zion Coptic Church » (Église éthiopienne copte de Zion ) intégraient le cannabis à l' eucharistie, [48] et le revendique comme une tradition orale de l'Ethiopie qui remonterait à l'époque de Christ. [49] Comme la religion des Rastafari, certaines sectes chrétiennes modernes (plusieurs d’entre-elles sont gnostiques) ont affirmé que le cannabis est l'Arbre de Vie. [50] D’autres religions organisées fondées au siècle dernier pour traiter le cannabis comme un sacrement sont l’église Santo Daime, le THC Ministry (ministère du THC), la Way of Infinite Harmony (le Chemin de l’armonie Infinie), Cantheism (The Cannabis Assembly and the Church of Cognizance), le Cannabis Assembly, le « Temple 420 », les « Green Faith Ministries » (vert de la Foi ), « Church of Cognizance » (l'Église de la connaissance), [51 ] « the Church of the Universe » (l' Église de l'Univers). [52] [53] , « The Free Marijuana Church of Honolulu » (l'Église libre de la marijuana de Honolulu). [54]. « The Free Life Ministry Church of Canthe » (le ministère de Vie de l'Église libre de Canthe). [55] et « Cyber Spirit Web: Church of Ultra Light Consciousness » (Esprit du Cyber Web: Eglise de la Conscience Ultra Légère). Des personnalité spirituelles contemporaines comme Ram Dass [56] et Eli Wyld reconnaissent ouvertement que l'usage du cannabis leur a permis d'acquérir une perspective plus spirituelle et à l'utilisation de l'herbe fréquemment à la fois pour ses propriétés médicamenteuses et psychotropes. Au Mexique, les adeptes du culte croissant de Santa Muerte inhalent régulièrement de la fumée de marijuana dans les cérémonies de purification, du fait que le cannabis prend souvent la place de l'encens utilisé dans les principaux rituels catholiques. [57]

Voir aussi Cannabis portal

Charas - Charas

Entheogen – Entheogène (« la libération ou l'expression d'un sentiment divin à l'intérieur de soi »).

Freedom of thought - La liberté de pensée

THC Ministry – Ministère du THC

Free Exercise Clause - Clause du libre exercice

Green Earth Ministries - Ministères de la Planète Verte

Church of Cognizance - Eglise de Cognizance

Religion and drugs - Religion et de la drogue

Church of the Universe - Église de l'Univers

846


Références 1.

^Rowan Robinson, The Great Book of Hemp, Health & Fitness, 1995, pag. 89 (Robinson Rowan, Le Grand Livre de chanvre, de la santé et de remise en forme, 1995, pag. 89 89).

2.

^Rogers, Peter C., Ph.d., (2009) Ultimate Truth, Book 1, pg. 123, ISBN 1438979681 [Rogers, C. Peter, Ph.D., (2009) Vérité Ultime, Livre 1, pg. 123,].

3.

^Takahashi, Patrick Kenji (2008); Simple Solutions for Humanity, Book 2, pg. 10, ISBN 1434368424 (Takahashi, Patrick Kenji (2008); des solutions simples pour l'humanité, Livre 2, pg. 10)

4.

^McClintock, John; Strong, James (1867). Cyclopaedia of Biblical, Theological, and Ecclesiastical Literature. (McClintock, John; Strong, James (1867) Littérature. Cyclopaedia biblique, théologique et ecclésiastique de. Harper Incorporated. Harper Incorporated. p. p. 241. 241). ^Cook, John Granger (2004). The Interpretation of the Old Testament in Greco-Roman Paganism. 78. ISBN 3161484746

5.

^Cook, John Granger (2004). The Interpretation of the Old Testament in Greco-Roman Paganism . 78. ISBN 3161484746 (Cook, John Granger (2004). L'interprétation de l'Ancien Testament dans le paganisme gréco-romain. Mohr Siebeck Publishers. Editeurs Siebeck Mohr. p. 78).

6.

^Campbell, Duncan (2003-01-06). "Jesus 'healed using cannabis'". The Guardian. Guardian Media Group. http://www.guardian.co.uk/world/2003/jan/06/science.religion (Campbell, Duncan (06/01/2003). "Jésus guérit une consommation de cannabis»).

7.

^http://www.druglibrary.org/schaffer/library/studies/nc/nc1a.htm

8.

^Joseph Needham and Gwei-djen Lu (1974). Science and Civilisation in China: Volume 5, Chemistry and Chemical Technology; Part 2, Spagyrical Discovery and Invention: Magisteries of Gold and Immortality ]. Cambridge University Press, p. 152 (Joseph Needham et Gwei-Djen Lu (1974):. Science et civilisation en Chine: Volume 5, la chimie et de technologie chimique, Partie 2, spagyrique découverte et invention Magisteries de l'or et l'immortalité].

9.

^"Before the Christian Era" from Zuardi AW (June 2006). "History of cannabis as a medicine: a review". Rev. ^"Avant l'ère chrétienne" de Zuardi AW (Juin 2006). "Histoire du cannabis comme médicament: un examen". Rev Bras. Bras. Psiquiatr. Psiquiatr. vol.28 no.2 São Paulo . http://www.biology-online.org/articles/history_cannabis_medicine_review/christian_era.html. Vol.28 n ° 2 de São Paulo. http://www.biologyonline.org/articles/history_cannabis_medicine_review/christian_era.html. Retrieved 2009-1210 . Récupérée 2009-12-10.

10. ^Needham et Lu (1974), p.150. 11. ^Compare "if taken in excess will produce visions of devils … over a long term, it makes one communicate with spirits and lightens one's body", Li Hui-Lin (1978). ^Comparer "si pris en excès va produire des visions de démons ... sur le long terme, il permet une communication avec les esprits et les corps une allège", Li Hui-Lin (1978). "Hallucinogenic plants in Chinese herbals". J Psychedelic Drugs 10 (1): 17-26. "Les plantes hallucinogènes dans les herbes médicinales chinoises»:. J Psychedelic drogues 10 (1) 17-26. . . 12. ^Li Hui-Lin (1973). ^Li Hui-Lin (1973). "The Origin and Use of Cannabis in Eastern Asia: Linguistic-Cultural Implications", Economic Botany 28.3:293-301, p. "L'origine et l'utilisation du cannabis en Asie de l'Est: implications linguistiques-culturels", botanique économique 28.3:293-301, p. 296. 296. 13. ^Needham et Lu (1974), p.150. From ancient Chinese fumigation techniques with "toxic smokes" for pests and "holy smokes" for demons, "what started as a 'smoking out' of undesirable things, changed now to a 'smoking in' of heavenly things into oneself." De l'ancien techniques de fumigation chinois "fumées toxiques» pour les ravageurs et les "saints fume" pour les démons », ce qui a commencé comme un« enfumage »des choses indésirables, changé maintenant à un« usage du tabac dans «des choses célestes en soi-même."

847


14. ^Needham et Lu (1974), p. 152. 15. ^Needham et Lu (1974), p.151. 16. ^Rudgley, Richard (1998). L'Encyclopédie de substances psychoactives. Little, Brown and Company . http://cannabis.net/hist/index.html. 17. ^Joseph Needham, Ho Ping-Yu, Lu et Gwei-Djen (1980) Invention. Science et civilisation en Chine: Volume 5, la chimie et de technologie chimique, Partie 4, spagyrique Découverte et. Cambridge University Press, p.213.. 18. ^Touw, Mia (1981). "Les utilisations médicinales et religieux du cannabis en Chine, l'Inde et du Tibet", Journal de substances psychoactives 13.1:23-34, p 23. 19. ^Li (1973), p. 297-298. 297-298. 20. ^Li, Lin Hui-. 1974. 1974. "An Archaeological and Historical Account of Cannabis in China", Economic Botany 28.4:437-448, p. "Un historique et archéologique de compte Cannabis en Chine", botanique économique 28.4:437-448, p. 446. 446. 21. ^Hérodote. Histoires. http://classics.mit.edu/Herodotus/history.4.iv.html. 4.75 22. ^Booth, Martin (2005). Cannabis: A History . ^Booth, Martin (2005):. Cannabis Histoire. Picador. Picador. p. p. 29. 29. "As the seeds of cannabis contain no psycho-active chemicals, it is believed the Scythians were actually casting cannabis flowers onto the stones." "Comme les graines de cannabis ne contiennent pas de produits chimiques psycho-active, on pense que les Scythes (écrasaient) dircetement les fleurs (grainées) de cannabis sur les pierres." (adaptation de la traduction). 23. ^"Lab work to identify 2,800-year-old mummy of shaman". ^"Le travail de laboratoire pour identifier les 2.800 ans d’une momie de chaman». People's Daily Online. Quotidien du Peuple en ligne. 2006 . http://english.peopledaily.com.cn/200612/23/eng20061223_335258.html. 2006. http://english.peopledaily.com.cn/200612/23/eng20061223_335258.html. ^"Perforated skulls provide evidence of craniotomy in ancient China". ^"des crânes perforés fournissent la preuve de la craniotomie en Chine ancienne». China Economic Net. Chine Net économique. 2007-01-26 . http://en.ce.cn/National/culture/200701/26/t20070126_10220745.shtml. 24. ^Hong-En Jiang et al. (2006). "A new insight into Cannabis sativa (Cannabaceae) utilization from 2500-year-old Yanghai tombs, Xinjiang, China". Journal of Ethnopharmacology 108 (3): 414–422. doi: 10.1016/j.jep.2006.05.034. PMID 16879937. http://www.sciencedirect.com/science?_ob=ArticleURL&_udi=B6T8D-4K7WC0F2&_user=10&_coverDate=12%2F06%2F2006&_rdoc=17&_fmt=summary&_orig=browse&_s rch=docinfo(%23toc%235084%232006%23998919996%23636769%23FLA%23display%23Volume)& _cdi=5084&_sort=d&_docanchor=&view=c&_ct=23&_acct=C000050221&_version=1&_urlV ersion=0&_userid=10&md5=3e6ac8940b4b86b94935cd7a7d7bc19d . ^Hong-En Jiang et al). (2006. "Un nouvel aperçu du Cannabis sativa (Cannabaceae) l'utilisation depuis 2500 dans les tombes Yanghai, le Xinjiang, en Chine":. Journal d'Ethnopharmacologie 108 (3). 414-422 doi: 10.1016/j.jep.2006.05.034. PMID 16879937. http://www.sciencedirect.com/science?_ob=ArticleURL&_udi=B6T8D-4K7WC0F2&_user=10&_coverDate=12% 2F06% 2F2006 & _rdoc = 17 & _fmt = summary & _orig = naviguer & _srch = doc-info (% 23toc% 235084% 232006% 23998919996% 23636769% 23display%% 23FLA 23Volume) et _cdi = 5084 & _sort = d & _docanchor = & view = c & _CT = 23 & _acct = C000050221 & _version = 1 & _urlVersion = 0 & _userid = 10 & md5 = 3e6ac8940b4b86b94935cd7a7d7bc19d. 25.

^ aPilcher, Tim (2005). Spliffs 3: The Last Word in Cannabis Culture? . ^ une, Tim (2005). Pilcher Spliffs 3: Le dernier mot dans la culture du cannabis?. Collins & Brown Publishers. Collins & Brown éditeurs. p. 34. ISBN9781843403104. .

26. ^Vindheim, Jan Bojer. "The History of Hemp in Norway". The Journal of Industrial Hemp . ^Vindheim, Bojer janvier "L'histoire de chanvre en Norvège". Le Journal du chanvre

848


industriel. International Hemp Association . http://www.vindheim.net/hamp/hemp.html. International Hemp Association. http://www.vindheim.net/hamp/hemp.html. 27. ^Rätsch, Christian (2003–2004). The Sacred Plants of our Ancestors . 2 . ISBN0-9720292-1-4. ^Rätsch, Christian (2003-2004). Les plantes sacrées de nos ancêtres. 2. ISBN 0-9720292-1-4. 28. ^http://www.etymonline.com/index.php?term=hemp ^http://www.etymonline.com/index.php?term=hemp 29. ^Creighton, John (2000). Coins and Power in Late Iron Age Britain . Cambridge University Press. ^Creighton, John (2000). Pièces de monnaie et de puissance en Grande-Bretagne l'âge du fer tardif. Cambridge University Press. p. p. 52. ISBN 9780521772075. 52. ISBN 9780521772075 30. ^Abel, Ernest L. (1980). "Marijuana - The First Twelve Thousand Years". http://www.druglibrary.org/schaffer/hemp/history/first12000/1.htm. ^Abel, Ernest L. (1980). "Marijuana Les douze premières années Mille". http://www.druglibrary.org/schaffer/hemp/history/first12000/1.htm. Chapter 1: Cannabis in the Ancient World. Chapitre 1: Le cannabis dans le monde antique. India: The First MarijuanaOriented Culture. Inde: La culture de la marijuana d'abord orientée. 31. ^"Pot Night - The Book". ^"Nuit Pot - Le livre". Channel 4 Television. Channel 4 Television. 1995 .http://www.ukcia.org/research/potnight/pn4.htm. 1995.http://www.ukcia.org/research/potnight/pn4.htm  "A Short History of Cannabis". «Brève histoire du cannabis". •

ab^ unebReport of the Indian Hemp Drugs Commission. Rapport de la Commission de chanvre indien drogues. Simla, India: Government Central Printing House. Simla, en Inde: Printing House gouvernement central. 1894 .http://www.druglibrary.net/schaffer/Library/studies/inhemp/4chapt9.htm. 1894.http://www.druglibrary.net/schaffer/Library/studies/inhemp/4chapt9.htm. Chapter IX: Social and Religious Customs. Chapitre IX: coutumes sociales et religieuses.

^"Starting The Day With The Cup That Kicks". H  industan Times.HT Media Ltd. 2007-11-04 .http://www.mapinc.org/drugnews/v07.n1277.a01.html.

^"The History of the Intoxicant Use of Marijuana". National Commission of Marijuana and Drug Abuse .http://www.skunked.co.uk/articles/history-intoxicant.htm.

^"Indian Hemp Drugs Commission Report Appendix".http://www.druglibrary.org/schaffer/LIBRARY/studies/Inhemp/7relhemp.htm.

^Stablein WG. The Mahākālatantra: A Theory of Ritual Blessings and Tantric Medicine. Doctoral Dissertation, Columbia University. 1976. 1976. p 21-2,80,255-6,36,286,5.

^Kaplan, Aryeh (1981).The Living Torah. New York. New York p. p 442. 442

^"Cannabis and the Christ: Jesus used Marijuana". Culture.http://www.cannabisculture.com/backissues/cc11/christ.html.

^"kaneh bosm = Cannabis".http://www.njweedman.com/kanehbosm.html.

^Encyclopedia Judaica. 8 . p. p 323. 323

^Abdul-Rahman, Muhammad Saed (2003). Islam: Questions and Answers - Pedagogy Education and Upbringing . MSA Publication Limited. Publication MSA Limited p. p 123.ISBN 9781861792969.

^Pakistan Narcotics Control Board, Colombo Plan Bureau (1975). First National Workshop on Prevention and Control of Drug Abuse in Pakistan 25–30 August 1975 . Rawalpindi: Workshop Report. p. p 54. 54

^New York Academy of Medicine (1982). Bulletin of the New York Academy of Medicine . The Academy. p. p 824.

849

-

Cannabis


^Ernest, Abel (1979). A Comprehensive Guide to Cannabis Literature . Greenwood Press. Greenwood Press p. p 14.ISBN 9780313207211.

^Branch, Rick."The Watchman Expositor: http://www.watchman.org/profile/rastapro.htm.

^Owens, Joseph (1974). Dread, The Rastafarians of Jamaica .ISBN 0-435-98650-3.

^"Marijuana and the Bible". E  thiopian Church.http://nepenthes.lycaeum.org/Drugs/THC/bible.html.

Cannabis Vault : Spiritual ^"Erowid http://www.erowid.org/plants/cannabis/cannabis_spirit2.shtml.

Theological Discussion". ^"Abridged cu.htm#_ABRIDGED_THEOLOGICAL_DISCUSSION.

^Innes, Stephanie (2008-09-05)."Pot-Deifying Duo Guilty, Confident They'll Avoid Prison". Arizona Daily Star. L  ee Enterprises. h ttp://www.mapinc.org/drugnews/v08/n848/a01.html.

^Jackson, Hayes (2008)."Appeal Date Set For Pot Priests" .The Hamilton Spectator.Torstar. http://www.mapinc.org/drugnews/v08/n1046/a05.html.

^"Church of the Universe".Church of the Universe. h ttp://www.iamm.com.

^"The Free Marijuana Church of Honolulu" .The Free Marijuana Church of Honolulu. http://www.freemarijuanachurch.org/.

^"The Free Life Ministry Church of Canthe" .The Free Life Ministry Church of Canthe. http://www.freelifeministry.org/.

^"Ram Dass: Longtime Spiritual Leader, Opponent of the 'War on Drugs'". 2004-03-08 .http://www.drugpolicy.org/library/ramdass.cfm.

^http://www.ktsm.com/news/only-9-the-dark-religion-santa-muerte

Rastafarianism

Zion Use

Profile".

Coptic #2".

h ttp://www.iamm.com/man-

Pour en savoir plus •

Booth, Martin. (2004). Cannabis: A History . St. Martin's Press. ISBN 0-312-32220-8

Shields, Rev. Dennis (1995). The Holy Herb . Source: [1](Accessed: Thursday, March 1, 2007)

Bennett, Chris; Lynn Osburn & Judy Osburn (1995). Green Gold the Tree of Life: Marijuana in Magic & Religion. CA: Access Unlimited. ISBN 0-9629872-2-0

The Sacred Plants of our Ancestors by Christian Rätsch, published in TYR: Myth—Culture— Tradition Vol. 2, 2003–2004 - ISBN 0-9720292-1-4 Jackson, Simon (2007). ' 'Cannabis & Meditation - An Explorer's Guide'. Headstuff Books. ISBN 978-0-9553853-1-5. Second Edition (2009) ISBN 978-0-9553853-4-6

Liens externes 1.

Erowid Cannabis Vault #2.

2.

Resurrection of the Higher Self by Matthew Webb, July 1989.

3.

Free Life Ministry Church of Canthea "Cannabis Sacrament Church" in Austin, Texas.

4.

XCannabis Ministries Cannabis Spiritual Ministries in South East Idaho.

850


5.

Green faith ministry Organic spiritual & medicinal cannabis healing.

6.

Cyber Spirit Web: Church of Ultra Light ConsciousnessPromoting Personal Growth, Spiritual Development & Unity. Sacraments: Cannabis & White Sage.

V:

Vacuité : 1) État de ce qui est vide. 2) Littérature : vide intellectuel, absence de valeur. Vasodilatatrice (propriétés) : Qui augmente le diamètre des vaisseaux sanguins. Viagra : Est-ce bien la peine, avec tout le tapage médiatique fait autour de ce médicament, d’en rajouter ici la définition ? On peut préciser cependant que cette substance est l’aboutissement de travaux sur les molécules nitrées vasodilatatrices (familles des Poppers), son action est aussi “limite” hallucinogène (changement des couleurs perçues par la vision) et développe des problèmes cardiaques pouvant aller jusqu’à l’accident (donc la mort) chez les gens prédisposés d’insuffisance à ce niveau. S’il vous fallait une preuve que les industries pharmaceutiques ne sont que des dealers légaux … A noter : avant son autorisation de distribution en France, ce médicament était vendu sous le manteau comme de la coke ou des Ecstasys. Il y a donc un risque potentiel de trafic illégal car il y a une forte demande de “hard-sex speed” dans un but évidement non médical. Le prix élevé du médicament et sa difficulté d’accès par la voie légale potentialisent la possibilité de ce trafic : il y serait vendu entre 100,00 et 200,00 FF le cachet. Verts (les) : Une lente maturation : La création de ce parti est l’aboutissement politique du mouvement écologique français. Longtemps ancré dans le milieu associatif, ce dernier s’est toujours défié de l’organisation partisane et voulait se démarquer de l’action politique. Il faut attendre les années 80 pour que naisse une ambition politique au sein du mouvement. En 1979, se crée le Mouvement d’Ecologie Politique (MEP), qui critique plutôt la société de consommation et le capitalisme productif. Le mouvement politique nait donc d’une impulsion gauchiste. En novembre 1982, il devient les Verts - parti écologiste puis se fédère deux ans plus tard (1984) avec les Verts - confédération écologiste, mouvement à part, constitué en décembre 1980. A ce moment, « l’aile » gauchiste devient minoritaire. Depuis 1984, donc, c’est une formation politique française qui propose un projet de société différent qui s’appui sur un développement économique respectueux des équilibres écologiques et dans un combat de défense de la démocratie et de la justice sociale. Au niveau constitutif, que ce soit au niveau de ses structures, de l’organisation ou de sa direction, ce parti ou règne la parité s’attache aux principes de démocraties participative et directe. Son atypisme fonctionnel est le reflet de sa faible hiérarchisation. Les portes paroles sont directement élus par les militants en fonction de mandats impératifs de même que les orientations politiques sont définies par une assemblée fédérale annuelle.

3

DE LA MARGINALITÉ AU GOUVERNEMENT

Recrutant principalement parmi les classes moyennes diplômées, bénéficiant à la fois d’une prise de conscience grandissante des risques écologiques et d’une désaffection croissante à l’égard des partis traditionnels, Les Verts s’affirment progressivement comme une force politique réelle, quoique très minoritaire. En 1989, les élections municipales, qui voient les listes écologistes recueillir près de 10 p. 100 des voix, leur permettent d’obtenir quelque 600 élus au sein des conseils municipaux. Aux

851


élections européennes la même année, emmenés par Antoine Waechter, Les Verts obtiennent 9 élus au Parlement de Strasbourg. Après la création d’une formation concurrente aux Verts en 1990 — Génération Écologie, dirigée par Brice Lalonde — les écologistes, toutes listes confondues, recueillent 14 p. 100 des voix aux élections régionales de 1992 et obtiennent 200 élus. Grâce à un accord avec les socialistes, une élue des Verts, Marie-Christine Blandin, devient présidente de la Région Nord-Pas-de-Calais. Les Verts rompent ainsi avec un refus du positionnement gauche-droite, caractéristique pourtant de l’électorat écologiste et défendu jusqu’alors par Antoine Waechter. L’ancrage à gauche est confirmé en novembre 1995, lorsque Dominique Voynet, nouvelle figure de proue des Verts, obtient de l’assemblée fédérale le vote d’une motion proposant une alliance avec les partis de gauche pour les législatives. Les Verts obtiennent 7 sièges à l’Assemblée nationale lors des élections anticipées de juin 1997. Dominique Voynet entre alors dans le gouvernement de Lionel Jospin, à la tête du ministère de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire. Mais alors que Les Verts sont devenus le principal parti politique écologiste, ils passent de 200 élus à 74 aux élections régionales de 1998, et perdent, au profit du Parti socialiste (PS), la Région Nord-Pas-de-Calais. 4

DE LA DÉFENSE DE L’ENVIRONNEMENT À UN PROJET GLOBAL

Si, dans la pratique gouvernementale, Les Verts doivent composer avec leurs alliés socialistes et communistes, ils défendent leur autonomie au sein de la majorité. Tandis que la préoccupation environnementaliste a été peu à peu intégrée dans le discours des partis traditionnels, Les Verts tentent de promouvoir un développement économique durable et plus juste pour les pays en voie de développement. Ils prônent l’élargissement de la démocratie, par une participation plus active des citoyens aux décisions autant que par un contrôle des choix scientifiques. Ils font aussi entendre une voix dissidente sur la question de l’immigration, prônant une régularisation massive des étrangers sanspapiers, après avoir défendu, de longue date, le vote des étrangers aux élections municipales. Le choix de Daniel Cohn-Bendit, représentant des Grünen en Allemagne après avoir été l’une des figures du mouvement de Mai 68 en France, comme tête de liste aux élections européennes de 1999, manifeste l’engagement des Verts pour une Europe supranationale et fédéraliste. En recueillant 9,7 p. 100 des voix, score qualifié par Daniel Cohn-Bendit d’« assez extraordinaire », et en envoyant 9 députés au Parlement européen, Les Verts apparaissent comme la deuxième formation de la gauche plurielle, derrière le Parti socialiste. Cette position se voit confirmée lors des municipales de mars 2001, où Les Verts réalisent de très bons scores, non seulement en Île-de-France, mais aussi dans de nombreuses villes moyennes, élargissant ainsi leur ancrage national. Dans plusieurs grandes agglomérations, en particulier à Paris, leur ralliement au second tour à la liste socialiste joue un rôle déterminant dans la victoire du candidat de la gauche plurielle. Face à l’effritement du PCF, Les Verts réclament désormais de ne plus être considérés par les socialistes comme une force d’appoint, mais comme leur principal partenaire. En juin 2001, Dominique Voynet est élue secrétaire nationale des Verts. En accord avec Lionel Jospin, elle quitte au mois de juillet le ministère de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire — où elle est remplacée par Yves Cochet — avec la volonté de se consacrer à l’organisation de son parti et à la préparation des prochaines échéances électorales. Au même moment, le vote des militants désigne Alain Lipietz pour être le candidat des Verts à l’élection présidentielle de 2002, mais après trois mois de crise il est destitué et un nouveau vote désigne Noël Mamère. En septembre, Marie-Christine Blandin, qui avait été la première Verte élue à la présidence d’un conseil régional (Nord-Pas-de-Calais), devient la première sénatrice écologiste. En avril 2002, Noël Mamère recueille 5,25 p. 100 des voix au premier tour de l’élection présidentielle, derrière Jean-Pierre Chevènement, mais devant Robert Hue, candidat du Parti communiste. Les élections législatives du mois de juin suivant marquent un recul des Verts qui ne conservent que trois sièges à l’Assemblée nationale, ceux de Noël Mamère à Bègles (Gironde) et deux

852


sièges à Paris (Yves Cochet et Martine Billard). Dominique Voynet, en revanche, n’est pas réélue à Dole (Jura). Après l’échec du congrès de Nantes, qui ne parvient pas à désigner une nouvelle direction (décembre 2002), le conseil national interrégional (Cnir) renouvelle les instances dirigeantes du parti au mois de janvier 2003. Gilles Lemaire, inconnu du grand public, remplace Dominique Voynet au poste de secrétaire national. Lors des élections régionales de 2004, les Verts s’allient avec le PS, sauf dans huit Régions où ils présentent des listes autonomes au premier tour. Ils y dépassent la barre des 5 p. 100, obtenant même plus de 10 p. 100 des suffrages en Rhône-Alpes. Au second tour, rejoignant les listes de la gauche unie, ils participent à sa très large victoire qui la voit obtenir la majorité absolue des voix. Si les Verts enregistrent en revanche un net recul lors des élections européennes de juin 2004, avec 7,40 p. 100 des voix — soit 2,3 points de moins qu’en 1999 —, ils obtiennent, au mois de septembre suivant, trois sièges de sénateurs (+ 2) ; Dominique Voynet est élue en Seine-Saint-Denis. Au mois de janvier 2005, Yann Wehrling, âgé de 33 ans, militant de longue date des Verts mais inconnu du grand public, est élu secrétaire national du parti écologiste. Microsoft ® Encarta ® 2006. © 1993-2005 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. Verts, Les [Suisse] 1 PRÉSENTATION Verts, Les [Suisse] (Grüne), parti écologiste suisse fondé en 1986. 2

UNE STRUCTURATION PROGRESSIVE

La question écologique fait son apparition en Suisse au début des années 1970 autour de plusieurs phénomènes comme celui de la mort, alors annoncée, des forêts. Les militants se regroupent d’abord au sein de petites associations : la première, le Mouvement populaire pour l’environnement (MPE) voit le jour à Neuchâtel en 1971, en opposition à un projet d’autoroute ; suivent celles de Vaud en 1973, de Lausanne en 1977 et de Zurich en 1978. En 1983, les écologistes fondent la Fédération des partis écologistes de Suisse (FPE), avant de se structurer en parti national trois ans plus tard, sous le nom de Parti écologiste suisse (PES). En 1993, le parti se rebaptise Les Verts – Parti écologiste suisse (Grüne – Grüne Partei der Schweiz). 3

UNE IMPLANTATION ÉLECTORALE FLUCTUANTE

En 1979, le Vaudois Daniel Brélaz est le premier écologiste élu au Conseil national en même temps qu’il est le premier Vert élu dans un Parlement national. La représentation parlementaire fédérale des écologistes augmente au fil des ans pour atteindre 14 sièges en 1991, année qui correspond à l’apogée du mouvement. Depuis les années 1990, les préoccupations écologistes sont davantage prises en compte par les autres formations politiques, notamment par le Parti socialiste (PSS). Cela n’a pas empêché les Verts de lancer plusieurs initiatives populaires, comme celle proposant, en 1996, de taxer l’énergie plutôt que le travail, et de proposer une retraite à la carte à partir de 62 ans. Divisé en deux courants comme son homologue allemand — « realos » pour réalistes et « fundis » pour fondamentalistes — le parti des Verts suisse connaît aussi des différences de position en fonction des régions linguistiques. En 1999, les Verts, en recul, obtiennent 5 p. 100 des suffrages (9 sièges), mais ils progressent en 2003 à 7,4 p. 100 (13 sièges). Ils ne sont pas représentés au Conseil fédéral, l’instance gouvernementale, ni au Conseil des États. Microsoft ® Encarta ® 2006. © 1993-2005 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. En conclusion : les préoccupations d’ordres écologistes sont maintenant de mode. Même le marketing commercial et publicitaire s’y intéresse ! Les verts et leurs arguments, sont en train de se faire doubler et récupérer par des mouvements politiques à l’origine à mille lieux de la pensée écologiste. Chirac, Sarkozy … et de nombreux autres s’annoncent tous plus écologiques que les verts, « plus royaliste que le Roi » !

853


Outre le fait d’être rageant, ceci est dangereux : n’ayant pas la fibre écologique, ces gens sont incapables de penser au naturel et d’imaginer les décisions à mettre en place pour remédier aux problèmes urgents de dérèglement de la nature. Par exemple, la taxe sur les véhicules de grosse cylindrée ou polluants (ancienne technologie) n’est simplement qu’un droit à la pollution que les plus riches d’entre nous pourront se payer. Il est évident qu’une telle disposition ne saura à elle toute seule résoudre le phénomène de réchauffement planétaire ! Autant dire que de telles mesures sont tout autant efficaces que ne le seraient un pansement sur une jambe de bois ! Donnez leur un carburant qui ne pollue pas et il n’y a plus de problème … c’est si « bête à penser » ! Un gouvernement qui s’attaquerait de façon constructive à l’éradication du phénomène d’effet de serre ne saurait être composé d’autres personnes issues des mouvements écologistes, d’agriculteurs et d’altermondialistes. C’est pour ne pas avoir à laisser le pouvoir à de tels individus que le gouvernement actuel, ainsi que des rivaux qui leur ressemblent comme le PC et le PS, font tout pour « paraître » plus écologistes et performants que ceux qui se battent pour la nature depuis des décennies. Autant vous avouer que si les choses n’évoluent pas dans ce sens, c'est-à-dire que l’on ne nomme pas des gens performants et décidés pour tenter de combattre le dérèglement naturel, nous sommes tous perdus d’avance ! A contrario, avec l’écologie politique, la vraie, la gestion de notre écosystème et le développement d’énergies douces devraient nous permettre à tous de non seulement survivre et réparer l’écosystème, mais aussi ne pas régresser dans notre niveau de vie. Vous roulerez toujours en voiture … mais sans polluer ! Vidal : Dictionnaire des médicaments, de leurs effets et contre indications. D’usage professionnel uniquement, chaque médecin, chaque pharmacien a le sien, qui est renouvelé chaque année. Il est périlleux de chercher à l’utiliser dans un cadre privé tant les symptômes des maladies peuvent se ressembler et que l’emploi médicamenteux peut être dangereux dans certains cas. Rajoutez à ceci des risques de dosages, de tolérances, d’interactions chimiques et d’allergies qui font que seul un médecin est habilité à pouvoir l’utiliser. Villemarest (Pierre de …) :

Pierre Faillant de Villemarest, photo extraite de la vidéo « De la Synarchie au Bilderger » présente dans le DVD 5

Voici ce qu’en dit Wikipédia. Pierre Faillant de Villemarest, né à Chalon-sur-Saône le 10 décembre 1922 et mort le 22 février 2008[1], est un ancien résistant, membre des services de contre-espionnage français, devenu journaliste et écrivain, spécialiste des relations internationales. Biographie

854


Résistance et renseignement Issu d’une famille très ancienne, Pierre Faillant de Villemarest a suivi des études en droit et en sciences politiques, études qui furent interrompues par son engagement contre l’occupation nazie de la France[2]. En septembre 1940, il participe à la création de « la Dernière Colonne », un petit groupe de résistants dont les fondateurs étaient Emmanuel d’Astier de La Vigerie et Édouard Corniglion-Molinier. On y trouve également Lucie Aubrac, Louis Aragon et André Philip. Ce groupe deviendra Libération-Sud. À la suite d’un différend politique, Villemarest rejoint l’Armée secrète dont il commande en 1943 un groupe franc dans le Vercors. Agent P2 du réseau Kléber, spécialisé dans le renseignement, il participe à la dénazification de l’Allemagne et de l’Autriche, et tisse des liens avec les services américains et anglais dès cette époque. Après la guerre, il est décoré de la croix de guerre 1939-1945, de la Croix du combattant volontaire de la Résistance et de la médaille des engagés volontaires[3]. De 1945 à 1950, il est membre du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE). Il est emprisonné pendant la guerre d’Algérie pour son appartenance à l’Organisation armée secrète (OAS), après son passage au Mouvement populaire du 13-Mai (MP-13) de Robert Martel. En 1968, il épouse Danièle Martin, fille du docteur Martin, cofondateur de la Cagoule et membre de l’OAS. Pierre de Villemarest était membre de l’Amicale des anciens des services spéciaux de la Défense nationale (ASSDN). Journalisme Devenu journaliste, il travailla à partir de 1951 au service étranger de l’Agence France-Presse (AFP), et collabora à diverses publications dont L’Aurore, Valeurs actuelles, Défense de l’Occident, La Vie française, Le Quotidien de Paris, Historia[4]. Il a aussi fait partie du comité de rédaction du journal Monde & Vie, « bimensuel catholique et national » de Claude Giraud, animatrice à Radio Courtoisie. Avec sa femme Danièle Martin, Pierre de Villemarest anima par ailleurs un Libre journal sur cette radio. Lors d’une émission animée par Claude Giraud le 20 mars 1997, il tint des propos considérés comme révisionnistes sur les chambres à gaz nazies[5], ce qui entraîna une mise en demeure de la part du CSA[6], et une plainte en 1997 de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation dans le cadre d’« actions juridiques contre le négationnisme[7] ». Dans une lettre adressée au Réseau Voltaire, l’intéressé écrira n’avoir « jamais nié l’holocauste », mais posséder « [des] chiffres qui ne correspondent pas à ceux qui sont habituellement cités »[8]. Pierre de Villemarest était le directeur du Centre européen d’information (CEI), basé à Cierrey, dans l’Eure, qu’il fonda en 1970. La Lettre du Centre européen d’information, dont il était le rédacteur en chef [9], décrit notamment les activités de la Trilatérale et du Groupe Bilderberg. Il lui fut reproché par ses opposants de diffuser des théories conspirationnistes [10]. Pierre de Villemarest était vice-président du Syndicat national de la presse privée, membre de la Société des auteurs et créateurs de Normandie, et l’un des animateurs du Centre de recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001[11]. Il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages, très diffusés dans certains pays d’Europe de l'Est, en Grande-Bretagne et aux États-Unis, portant sur les sujets dont il était un spécialiste reconnu, tels que les services de renseignement soviétiques[12], la Gestapo[13], l’espionnage contemporain, le terrorisme, ou encore les rapports URSS-Allemagne[14]. Théories Guerre russo-japonaise Villemarest désigne la banque Kuhn, Loeb & Co comme ayant favorisé la guerre russo-japonaise en assurant aux Japonais qu’ils pouvaient compter sur son financement en cas de conflit avec la Russie[15]. La Triple Entente Pour Villemarest, citant l’historien Carroll Quigley[16], des cercles bancaires internationaux influents inspirèrent la Triple Entente en la faisant précéder par la création d’« une multitude de réseaux discrets »[17].

855


Les emprunts russes Villemarest désigne la banque Rothschild qui, après avoir incité le public français à souscrire les emprunts russes, se désintéressa totalement de lui au moment où les bolcheviques commencèrent à recevoir de l’argent de milieux bancaires internationaux de Londres et de Stockholm[18]. La Synarchie Pierre de Villemarest désigne l’identité foncièrement semblable de phénomènes comme la nouvelle politique économique (NEP) en URSS, le fascisme en Italie, le nazisme en Allemagne, le New Deal aux États-Unis et la révolution nationale en France et déclare qu’il s'agit de phénomènes voulus et provoqués simultanément par une organisation nommée Synarchie, sans doute liée à des hautes loges de type maçonnique d’obédience martiniste[19]. [Voir aussi : l’Ordre martiniste synarchique, fondé par Victor Blanchard en 1920, dans l’article Martinisme.] Villemarest a accusé Hjalmar Schacht, Otto Abetz, Ernst Achenbach d’en faire partie. Il se dit persuadé de l’existence de cette organisation et déclara que, pour avoir publié le livre Le 14e complot du 13 Mai, en 1960, qui révélait que cette organisation avait des membres jusque dans l’entourage du général de Gaulle, il avait été interrogé plus de cent heures d’affilée au motif de « complot », sur ordre du ministre de l’Intérieur Roger Frey qui apparemment cherchait à connaître ses sources et les documents en sa possession[20]. Villemarest a soutenu qu’il avait circulé à Vichy vers le mois de décembre 1943 un fascicule à tirage restreint de 55 pages, divisé en onze chapitres et intitulé L’Impérialisme allemand et les Sociétés secrètes germaniques, décrivant l’action de ces sociétés secrètes du Moyen Âge à 1939 et leurs ramifications jusqu’au niveau d’Adolf Hitler, correspondant à la définition du complot de la Synarchie. Ce fascicule aurait été rédigé à l’inspiration de milieux militaires français [21]. Financement du nazisme Villemarest a souligné que les cotisations des membres du NSDAP, même augmentées des droits d’auteur de Mein Kampf, furent très insuffisantes pour financer la propagande, l’équipe attachée à Hitler et les milliers de permanents, y compris après 1930 où le nombre de cotisants avait franchi les 200 000 membres. Il dénonce comme mensongère l’affirmation de Hjalmar Schacht au Tribunal de Nuremberg selon laquelle Hitler et ses cadres ne vivaient que des cotisations du parti[22]. Villemarest a évoqué la parution en Hollande d’un opuscule sous le pseudonyme de Sydney Warburg, De Geldbronnen van het nationaal-sozialism: drie gesprenken met Hitler, aux éditions Van Hokelman & Warendorf qui aurait presque aussitôt disparu de librairie car acheté en masse dès sa sortie et traitant des ressources financières du nazisme en 1929, 1931 et 1933, apparemment rédigé par un infiltré[23] qui pourrait être George Bell, agent de Henri Deterding, ou les frères Otto Strasser et Gregor Strasser, vicitimes de l'épuration au sein du NSDAP un an après la sortie de l’opuscule[24]. Il rappelle qu’en janvier 1932 Paul Faure intervint vivement à la Chambre des députés en accusant le groupe CreusotSchneider d’aider au réarmement allemand, via ses implantations en Tchécoslovaquie et en Hongrie, tandis qu’un de ses associés aux Pays-Bas drainait des fonds pour le NSDAP[25]. Ouvrages

Voir aussi sur Wikiquote les citations « Pierre de Villemarest ».

Le 14e complot du 13 Mai, Presses continentales, 96 p., 1960. Histoire intérieure de l’U.R.S.S. depuis 1945, éd. Les Sept couleurs, 315 p., 1962. L’Espionnage soviétique en France 1944-1969, Nouvelles éditions latines, 319 p., 1969. La Marche au pouvoir en U.R.S.S., éd. Les Grandes Études contemporaines, 466 p., 1969. La Terreur en URSS, NKVD contre Internationale communiste, 1930-1940. Le NKVD dans la guerre. Les guérillas en Europe centrale 1941-1953, éd. Beauval/Ferni, Paris/Genève, 1976/1978. Histoire secrète des internationales terroristes 1945-1975 (4 volumes Amérique latine, Moyen-Orient, Europe), éd. Beauval/Famot, Paris/Genève, 1976. Les Stratèges de la peur, éd. Voxmundi, Genève, 1980. Le tsarévitch n’est pas mort ou le Revenant d’octobre, éd. Crémille/Famot, Genève/Paris, 1984.

856


Manuel de politique internationale, éd. Nouvelle Acropole, 68 p., 1977. Exploits et bavures de l’espionnage américain : les espions du Président, l’O.S.S., la C.I.A., éd. Famot, 3 volumes de 250 p., 1978. Quand l’URSS était l’alliée des nazis, éd. Crémille/Famot, Genève, Paris, 1984. Les Sources financières du communisme. Quand l URSS était l’alliée des nazis, éd. CEI, 255 p., 1984. (ISSN 09859470) Les Sources financières du nazisme, éd. CEI, 93 p., 1984. Avec Clifford A. Kiracoff, GRU : le plus secret des services soviétiques 1918-1988, éd. Stock, 335 p., 1988. (ISBN 2234021197) Avec Danièle de Villemarest et Clifford A. Kiracoff, Le Coup d’État de Markus Wolf : la guerre secrète des deux Allemagnes, 1945-1991, éd. Stock, 389 p., 1991. (ISBN 223402224X) Polyarnik : histoire d’un chef d’État espion épisodique de Moscou. Une contre-enquête à propos de Willy Brandt, éd. Godefroy de Bouillon, 191 p., 1999. (ISBN 2841910946) Le Mondialisme contre nos libertés, réédition complétée en 2001. (ISBN 2909341259) Le Dossier Saragosse : Martin Bormann et Gestapo-Muller après 1945…, avant-propos de Vladimir Boukovsky, collection « Renseignement & Guerre secrète », éd. Lavauzelle, 2002, 262 p. (ISBN 2702505783) Avec Danièle de Villemarest et William D. Wolf, Faits et chroniques interdits au public - Tome 1, éd. Aquilion, 124 p., 2003. (ISBN 2951741510) Avec Danièle de Villemarest et William D. Wolf, Faits et chroniques interdits au public - Tome 2 : les secrets de Bilderberg, éd. Aquilion, 172 p., 2004. (ISBN 2951741529) Avec Danièle de Villemarest et William D. Wolf, Faits et chroniques interdits au public - Tome 3 : la Trilatérale, éd. Aquilion, 194 p., 2007. (ISBN 2951741545) Avec Danièle de Villemarest, Le KGB au cœur du Vatican, Éditions de Paris, 310 p., 2006. (ISBN 2851620525) [présentation en ligne] Références ↑ Dépêche AFP du 24 février 2008 sur spyworld-actu.com ↑ Annuaire de la Société des auteurs et créateurs de Normandie. ↑ Présentation sur le site Centre de recherches sur le terrorisme ↑ Henry Coston, Dictionnaire de la politique française, tome V, 2000 ↑ Voir Nicole Vulser, « Le CSA est décidé à sanctionner Radio Courtoisie pour des propos négationnistes tenus à l’antenne », dans Le Monde, 9 avril 1997. Extrait : « À propos du génocide perpétré par les nazis contre les juifs au cours de la seconde guerre mondiale, l’un des invités habituels de la station, Pierre de Villemarest, a affirmé : “Je ne dis pas qu’il n’y a pas eu de chambres à gaz, je dis qu’il y a eu des essais de chambres à gaz. […] Je connais deux ou trois cas d’essais et ce sont des témoignages allemands. […] J’ai les chiffres précis […], qui démentent tous les chiffres qu’on a donnés.” » ↑ « Radio Courtoisie mise en demeure pour diffusion de propos révisionnistes », Lettre du CSA, n° 92, 2 avril 1997 ↑ Actions juridiques contre le négationnisme, par la Fondation pour la mémoire de la déportation ↑ « Pierre de Villemarest nous écrit », Réseau Voltaire, 15 avril 1997 ↑ Pierre Faillant de Villemarest. Tři Internacionály proti našim svobodám (Akta Evropského informačního střediska, série 1993-1994) ↑ « Les dérapages incontrôlés de Radio Courtoisie », par Tristan Mendès France et Michaël Prazan ↑ Site internet ↑ « URSS: M. Leonid Chebarchine nouveau chef du KGB », Le Monde, 24 août 1991. ↑ (en) « The one who got away », The Sunday Times, 8 mai 2005. ↑ « Le GRU : le plus secret des services soviétiques, 1918-1988 ». ↑ Pierre de Villemarest, Les Sources financières du nazisme, éd. CEI, 1984, p. 18 ↑ Carroll Quigley Tragedy and Hope, éd. The MacMillan Company, New York, 1966. ↑ Pierre de Villemarest, Les Sources financières du nazisme, éd. CEI, 1984, p. 17. ↑ Pierre de Villemarest, Les Sources financières du nazisme, éd. CEI, 1984, p. 17 ↑ Pierre de Villemarest, Les Sources financières du nazisme, éd. CEI, 1984, p. 65 ↑ Pierre de Villemarest, Les Sources financières du nazisme, éd. CEI, 1984, p. 53. ↑ Pierre de Villemarest, Les Sources financières du nazisme, éd. CEI, 1984, p. 53 ↑ Pierre de Villemarest, Les Sources financières du nazisme, éd. CEI, 1984, p. 38 ↑ Pierre de Villemarest, Les Sources financières du nazisme, CEI, 1984, p. 27 ↑ Pierre de Villemarest, Les Sources financières du nazisme, CEI, 1984, p. 28 ↑ Pierre de Villemarest, Les Sources financières du nazisme, éd. CEI, 1984, p. 27.

Articles connexes Théorie du complot Nouvel ordre mondial Groupe Bilderberg Viols d'enfants : la fin du silence ? : Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

857


Viols d'enfants : la fin du silence ? Réalisation

Pascale Justice, Stéphane Taponnier et Cécile Toulec

Animation

Élise Lucet

Pays d’origine

France

Langue(s) originale(s) Français Sortie

27 mars 1999 sur FR3 dans l'émission Paroles d'enfants

Viols d'enfants : la fin du silence ? est un reportage télévisé de 1999 diffusé dans l'émission Paroles d'enfants, réalisé par des journalistes de FR3, Pascale Justice, Stéphane Taponnier et Cécile Toulec et présenté par Élise Lucet. Le reportage évoque des allégations de viols pédophiles dont auraient été victimes un frère et une sœur, désignés sous le pseudonyme de Pierre (né en 1989) et Marie (née en 1986) dans le reportage, et qui affirment que leur père et d'autres adultes les auraient violés à différentes reprises durant des cérémonies à caractère sectaire. Le reportage met en relief l'existence d'un réseau pédophile qui bénéficierait de protections au sein des instances dirigeantes de la justice et de la politique française. Le reportage fut diffusé le 27 mars 1999 à une heure tardive [1]. Ce reportage sera le sujet d'une importante polémique quant à la rigueur de son contenu. L'émission Les témoignages Les témoignages et dessins des enfants, entrecoupés de pleurs, révèlent des rites pédo-sectaires : hommes et femmes en robe blanche ou rouge à bords dorés, arborant sur leur poitrine le symbole d'un triangle dans un cercle, tenant parfois des crucifix, iront jusqu'à décapiter des enfants devant eux et à placer leur têtes sur des piques, autour d'une grande statue centrale. De nombreuses personnes auraient été présentes. Une salle où les hommes violeraient les petites filles et une autre où des femmes violeraient des petits garçons est alors décrite. Les enfants auraient également subis des séances d'hypnose au pendule. Les dessins ont été recueillis par le docteur pédopsychiatre M. Saborin. En octobre 1996, la mère porte plainte à la brigade de protection des mineurs contre son mari, un ostéopathe parisien. Le dossier est alors confié à un juge d'instruction qui met le mari sous écoute. Certains de ses amis sont alors identifiés et reliés à l'affaire. La transcription des bandes des écoutes téléphoniques du père durant l'émission révèlerait que celui-ci aurait disposé d'une personne informatrice dans le cabinet du juge pour mineurs. La première confrontation père-fille se déroule sans l'avocate de celle-ci, Maître Catherine Lardon-Galeote, le 5 mars 1997. Le père est mis en examen le lendemain. La justice l'autorise à revoir ses enfants un mois après sa mise en examen. En avril 1998, la juge d'instruction confronte à nouveau père et enfants, en présence d'un avocat choisi par la justice, Maître Patricia Guertzon-Blimbaum. Selon Marie, la juge aurait omis de faire inscrire des éléments dont elle aurait témoigné, et son avocat n'aurait rien dit, et lui aurait même conseillé de laisser tomber l'affaire car sinon la justice allait encore devoir l'ennuyer avec les procédures. Selon Philippe Mazet, chef du service de pédopsychiatrie à l'hôpital de la Salpêtrière, qui ne sera pas entendu par la justice, le témoignage des enfants est crédible. Selon le sociologue Paul Ariès, leur témoignage est crédible, moyennant une analyse rigoureuse du témoignage tenant compte qu'ils ont peut-être été drogués. Pour maître Monique Smadja-Epstein, l'avocat du père des enfants, c'est leur imagination qui est en cause. Le 30 novembre 1998, la juge d'instruction ordonne un non-lieu dans l'affaire. La mère fera recours contre cette décision, avec l'appui du député vaudois Georges Glatz et de son association (Comité international pour la dignité de l'enfant, CIDE) basée à Lausanne, qui permettra d'établir des liens entre cette affaire et celle de « Sylvie » (prénom fictif attribué dans l'émission), une Alsacienne, pour l'affaire dont la mère a porté plainte en août 1997 en mettant en cause son mari, le grand-père et la grand-mère de l'enfant, qui auraient conduit Sylvie à Paris pour des soirées du même genre que celles de Pierre et Marie, qui se révèleront être exactement les mêmes soirées. Ainsi, Pierre et Marie reconnaitront sur photos les abuseurs de Sylvie qui reconnaitra sur photo les abuseurs de Pierre et Marie, dans les locaux du CIDE.

858


Le CIDE écrira alors au procureur du tribunal de grande instance de Paris pour lui signifier un élément nouveau dans le dossier, justifiant un recours contre le non-lieu précédemment décidé. Sylvie désignera dans son témoignage l'assassinat d'une enfant, une certaine Marguerite. Sylvie a désormais une peur panique de tout ce qui ressemble à un homme qu'elle ne connait pas. Dans un enregistrement sur répondeur fait par un ami du père sur son téléphone, cet ami évoque la préparation de « weekends diaboliques ». Après avoir désigné un juge d'instruction pour s'occuper de l'affaire, la justice confiera la garde au père. Selon Marc Montagnon, procureur adjoint au tribunal de grande instance de Strasbourg, le dossier a donné lieu à un va-et-vient inhabituellement long entre les parquets de Paris et Strasbourg pour instruire l'affaire. La mère de Sylvie s'enfuit alors avec ses enfants à l'étranger. La mère de Pierre et Marie, malgré l'aide du CIDE, verra son recours débouté le 6 mai 1999, la mise en examen de son mari levée et la garde des enfants rétablie pour lui. Elle partira alors s'établir à l'étranger. Le débat En fin d'émission, un débat modéré par Élise Lucet s'ensuivit. Parmi les invités : la députée socialiste et ancienne ministre de la jeunesse et des sports Frédérique Bredin, la thérapeute familiale Martine Nisse, le commissaire de la sureté Jean-Yves Leguennec, Martine Bouillon, Georges Glatz, député au Grand Conseil du canton de Vaud et délégué du CIDE[2]. Ce dernier explique comment fonctionnerait l'économie lucrative de ces réseaux pédophiles, évoquant des snuff movies sur DVD d'enfants violés et tués vendus 20 000 francs suisses sous le manteau. Suites Martine Bouillon, substitut du procureur de Bobigny et administratrice de l'association La voix de l'enfant, auteur de Viol d'anges chez Calmann-Lévy en 1997, affirma au cours de l'émission « avoir eu connaissance, en région parisienne, de charniers d'enfants », affaire pour laquelle une instruction était censée être en cours. Ce qui fut infirmé par les autorités judiciaires[3] en la personne de Madame la ministre de la justice Élisabeth Guigou, qui a démenti l’existence d’une enquête judiciaire en cours sur la découverte d’un charnier d’enfants en Seine-et-Marne. Tous les parquets de la région Île-de-France ont formellement démenti cette information [4]. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a apporté ses réserves sur l'émission quant à la citation des écoutes téléphoniques qui, sorties de leur contexte, pouvaient voir leur sens modifié ainsi que pour les propos de la magistrate Martine Bouillon[5]. Une partie de l'émission Arrêt sur images du 21 mai 2000 fut consacrée à analyser l'émission de FR3. Notes et références 1.

↑ « 1374081.001 : Viols d'enfants : la fin du silence », sur l'Inathèque.

2.

↑ Georges Glatz, « La pédophilie du cas particulier au crime organisé et l’omniprésence d’éléments sectaires », mai 2002.

3.

↑ Bénédicte Charles, « L'affaire du « réseau » pédophile », Marianne, 17 avril 2000.

4.

↑ Serge Garde, « Pédophilie. La garde des Sceaux lance un appel à la coopération de la presse », L'Humanité, 14 avril 2000.

5.

↑ Bilan de la société nationale de programme France 3 pour l'année 2000, Conseil supérieur de l'audiovisuel, p. 59.

Fin de l’article. Voici d’autres infos relayées par le site : http://hebdo.nouvelobs.com/sommaire/notre-epoque/044605/pedophilie-contre-la-loi-du-silence.html Semaine du 24/04/97 Pédophilie: contre la loi du silence Martine Bouillon, magistrat, publie «Viol d’anges»*, un réquisitoire contre le refus de voir et d’entendre les crimes sexuels commis contre les enfants. Extraits :

859


« Le débile On s’en doute, il est très malaisé de brosser le portrait du pédophile type. Ceux que j’ai rencontrés sont extrêmement différents les uns des autres. Le pédophile tel qu’on l’entend le plus communément n’est en général qu’un pauvre type, un peu débile, qui est demeuré au stade anal, ou en tout cas à un stade de l’enfance duquel il ne peut pas s’extraire. Il prend l’enfant comme interlocuteur parce qu’il est incapable de communiquer avec une personne adulte. Il a la maturité d’un enfant de six ou sept ans, il a manqué ses seuils initiatiques, ses passages, n’a pas fermé ou ouvert ses portes au bon moment. Il essaie de vivre dans un rapport de couple avec un enfant de quatre, six ou huit ans, ce qui ne peut manquer de choquer le sens commun. Il est difficilement accessible à la logique. Immature affectif et mental, il ne peut être valablement traité par la psychanalyse ou toute autre thérapie. Il est borderline, «à la limite de», et ne peut donc comprendre tous les concepts qui permettent de mener à bien de telles cures. Il est sensibilisé à la peur du gendarme. Cette peur fonctionne un certain temps, mais la pulsion est la plus forte. Quand elle est irrépressible, il y cède. Il commence à rôder et à s’exhiber devant les écoles, puis passe aux attouchements sur les enfants, puis au viol.Quand il est allé plusieurs fois en prison, la peur aidant (les prisonniers lui infligent souvent les mêmes sévices), il finit par tuer sa victime pour ne pas prendre le risque d’être connu. La brute La brute exerce sa toute-puissance sur la maison: il terrorise femme, enfants, animaux, tout et tout le monde est à sa disposition, sous la coupe de son autoritarisme. La femme ne peut pas, dans cette hypothèse, jouer son rôle de protectrice du foyer, elle subit, elle aussi, la loi de la brute. Elle ne peut pas non plus dénoncer, elle a trop peur des réactions du tyran domestique. Elle est le plus souvent au courant des abus, parfois même coauteur involontaire, traitée à l’égale des enfants. [...] La frange de population que j’appelle ici la brute, souvent avinée, est largement représentée devant les tribunaux. Il est en effet plus facile d’admettre cette image de la pédophilie, plus rassurante, qui ne nous renvoie pas à nous-mêmes et nous permet de faire l’économie de cet effet de miroir si douloureux. M. ou Mme Tout-le-Monde Tous les pédophiles ne ressemblent pas à cette caricature. [...] Au quotidien, le pédophile, c’est M.Toutle-Monde: un chef d’entreprise, un homme politique, un magistrat, un avocat, un enseignant, un éducateur, un prêtre... Tout un chacun peut se révéler pédophile. Et les plus grands «consommateurs» d’enfants ne sont pas les plus pauvres, ou les plus démunis, ou les gens du quart-monde, ou encore les Calaisiens dans leurs HLM, mais plutôt des individus qu’on pourrait dire nantis, qui ont eu accès à l’éducation, à la morale. [...] Ce type de pédophile est difficile à déceler, tout simplement parce que, au contraire d’un débile mental, il nous ressemble de façon très troublante. Il est parmi nous, c’est un Français moyen, un homme comme les autres, à cette différence près qu’il est en proie à un fantasme, qu’il est submergé par un désir violent et qu’il fait tout pour arriver à ses fins. Qui est cette personne? C’est vous, c’est moi, c’est le voisin, le père, le grand-père, le facteur ou le copain. Ce n’est plus du tout l’étranger, c’est nous. [...] Les pratiques pédophiles s’accélèrent, s’emballent. On remarque aussi qu’un nombre croissant de personnes impliquées dans ces affaires vivent, toute la journée, aux côtés des enfants. Forcément, si quelqu’un est pédophile, il va travailler dans un milieu où il pourra facilement approcher les enfants. Donc moniteurs, professeurs de sport, animateurs d’associations sportives ou de foyers d’aide sociale, éducateurs spécialisés, médecins, magistrats, responsables d’orphelinats, répétiteurs de chorales, instituteurs, professeurs en tout genre, prêtres... tous ceux qui gravitent autour des enfants sont touchés. Tous les métiers liés à l’enfance, absolument tous! [...] Toutes les classes sociales sont touchées. [...] Du silence et de ses détours Le silence que rencontrent les victimes de pédophiles pèse sur eux comme une chape de plomb: tout le monde se tait, personne n’entend. Quand on pointe toutes les dénonciations auxquelles l’enfant s’est livré pour dire ce qui lui arrivait – parce que les enfants ne dénoncent pas seulement par la parole mais aussi par l’expression corporelle, le travail insuffisant ou excessif à l’école, l’expression artistique: un dessin, une question, un regard, un comportement toujours triste, prostré ou excessivement gai

860


devraient alerter. Or personne n’a rien vu. Surtout pas ceux qui étaient là pour eux, les éducateurs, qui auraient dû voir... Le silence de l’enfant est étrange, on pourrait presque dire qu’il est contagieux: personne ne voit parce que personne ne veut voir. Pourquoi? La première raison de tant d’aveuglement est que les abus pédophiliques nous renvoient à des fantasmes enfouis au tréfonds de nous-mêmes, à une image négative de l’homme que personne n’aime découvrir. Ce sont vraiment les plus bas instincts, mais aussi les plus intimes. Ils nous rappellent, comme une gifle, la bestialité première de l’homme. Et c’est précisément ce à quoi nul ne veut être confronté. Le silence est en chacun de nous. Imploser A force d’enfermer la parole, de serrer encore et encore les boulons de la Cocotte-Minute, un jour l’enfant explose, ou implose. On ne s’est jamais penché sur la raison pour laquelle des enfants se suicidaient... Le suicide des enfants, là encore, personne ne veut en parler. Il y a pourtant un taux exorbitant d’enfants qui se donnent la mort. Que je sache, on ne se suicide pas pour un rien. Un grand nombre d’enfants nous clament leur vérité d’enfant violé en se suicidant. Et personne n’entend. [...] Nous devrions tous comprendre immédiatement. Pourtant les trois quarts d’entre nous ne comprennent pas. Et quand l’enfant a livré des signes, une, deux, trois fois, c’est fini. La chape du silence retombe.© Calmann-Lévy ». (*) «Viol d’anges», par Martine Bouillon, Calmann-Lévy, 208pages, 98F.

Volcano (vaporisateur – phytothérapie) : L’article suivant parle du Volcano mais s’étend sur un sujet plus large : celui des vaporisateurs. Voici ce qu’en dit Wikipédia dans la page web http://fr.wikipedia.org/wiki/Vaporisateur_%28phytoth%C3%A9rapie%29 « Un vaporisateur est un appareil utilisé pour libérer sous forme de vapeur les principes actifs contenus dans certaines plantes C'est un appareil généralement électrique utilisé en phytothérapie et en aromathérapie. La vaporisation consiste à chauffer des extraits de plantes en dessous de la température de combustion des principes actifs contenus dans ces plantes. À cette température, les substances contenues dans les extraits de plantes se transforment en vapeur par effet de sublimation (physique)[réf. nécessaire]. Histoire La fumigation, ou vaporisation était bien connue des Scythes, si l'on en croit l'historien grec Hérodote[1] (450 av. J.-C.), qui décrit une séance de fumigation collective entrainant l'hilarité des participants. Le professeur Serguei Ivanovich Rudenko, archéologue russe, a confirmé l'utilisation courante du cannabis par les Scythes avec la découverte en 1929 sur le site de Pazyryk d'un chaudron de bronze rempli de graines de chanvre carbonisées, ainsi que des vêtements de chanvre et des encensoirs métalliques [2]. Les trois principales évolutions des vaporisateurs "modernes" : 1981 : création de "TILT", le premier vaporisateur électrique. Il ne sera pas commercialisé.[3] 1994 : création du vaporisateur BC (photo illustrant l'article), premier vaporisateur vendu en grand nombre. 2000 : création du Volcano (vaporisateur le plus efficace du marché d'après les utilisateurs)[4]

Vaporisateur avec chauffage par conduction créé en 1994. Les extraits de plantes sont placés sur la coupelle métallique qui est chauffée électriquement. La cloche de verre retient la vapeur qui peut ensuite être inhalée par l'intermédiaire du tube en plastique. Types de vaporisateurs 1.

Chauffage par conduction thermique : Les vaporisateurs les moins onéreux utilisent ce procédé. Les extraits de plantes sont directement au contact de la source de chaleur, ce qui a

861


tendance à altérer plus ou moins le goût. Les températures ne sont pas stables ce qui peut avoir comme conséquence de bruler les végétaux. Le plus simples d'entre eux utilisent un simple briquet comme source de chaleur. Ceux-ci peuvent aisément être fabriqués à la maison, pour moins de 5€. 2.

Chauffage par rayonnement : Une ampoule halogène est utilisée pour le chauffage. La température augmente car les extraits de plante absorbent l'énergie lumineuse.

3.

Chauffage par convection sans soufflerie : Ces vaporisateurs utilisent un tube alimentaire (silicone, caoutchouc, plastique...), à travers lequel l'utilisateur inhale la vapeur.

4.

Chauffage par convection avec soufflerie : Ces vaporisateurs font passer de l'air chaud à travers les matières végétales à l'aide d'une pompe à air ou d'un ventilateur. Ces vaporisateurs sont fournis avec des sacs alimentaires qui résistent à la chaleur. Le vaporisateur remplit le sac de vapeur. L'utilisateur détache le sac et inhale la vapeur ainsi refroidie. L'eau et la glace peuvent être utilisés à la place du sac pour refroidir la vapeur.

D'autres éléments sont à prendre en compte dans un vaporisateur : •

Les matériaux qui constituent l'élément de chauffage (céramique, quartz...)

Les matériaux qui constituent le corps du vaporisateur

La précision du thermostat du vaporisateur (température de chauffage modifiable et plus ou moins précise)

A droite : Vaporisateur avec chauffage par conduction créé en 1994. Les extraits de plantes sont placés sur la coupelle métallique qui est chauffée électriquement. La cloche de verre retient la vapeur qui peut ensuite être inhalée par l'intermédiaire du tube en plastique. A gauche : Le Volcano : le vaporisateur de référence qui a servi aux dernières études scientifiques sur la vaporisation. Le ballon retient la vapeur créée par chauffage par convection.

Utilisation des vaporisateurs Les avantages : •

dosage précis des principes actifs délivrés (possibilité d'augmenter progressivement jusqu'à obtention du niveau désiré)

action rapide : quelques minutes (contrairement aux infusions, comprimés, teintures)

économique : les principes actifs sont délivrés sans perte

pureté des effets du fait de la non-combustion des plantes

862


la vapeur est quasi-transparente et est peu odorante. La vapeur se dissout très rapidement dans l'air (l'entourage n'est pas gêné)

Les inconvénients : •

besoin d'énergie électrique (prise, accumulateurs...) pour les modèles évolués

prix élevé (un vaporisateur de qualité coute rarement moins de 300,00 €) pour les modèles à convection

précautions à prendre (risque de brulures : tenir hors de la portée des enfants)

peu de modèles vraiment discrets.

Les températures de vaporisation Nom de la plante Nom binominal Partie de la plante utilisée Température Camomille sauvage Matriarca chamomilla fleurs 190°C (374°F) 200°C (392°F) Cannabis Cannabis sativa fleurs femelles Source : Tétrahydrocannabinol Eucalyptus Houblon Lavande Mélisse officinale Sauge officinale Thym

Eucalyptus globulus feuilles Humulus lupulus cônes Lavendula angustifolia fleurs Melissa officinalis feuilles Salvia officinalis feuilles Thymus vulgaris feuilles

130°C (266°F) 154°C (309°F) 130°C (266°F) 142°C (288°F) 190°C (374°F) 190°C (374°F)

Lorsque l'on chauffe les extraits de plantes à une température proche de la température de vaporisation, des produits de dégradation pyrolytiques irritants apparaissent. Ceux-ci peuvent être nocifs. Il est donc conseillé de chauffer les extraits en-dessous de cette température. La vaporisation n'est pas censé bruler les végétaux (car la cellulose qu'ils contiennent ne brule qu'audessus de 230°C (446°F), ce qui permet de répéter plusieurs fois l'inhalation avec les mêmes extraits de plante. Aucune étude sur l'abus de vaporisation n'a été menée à ce jour. Aucun effet secondaire notoire n'a été décrit par les hôpitaux qui utilisent ces appareils (Suisse, Autriche...) Les plantes les plus utilisées en vaporisation sont le tabac et le cannabis car la vaporisation est une alternative à la cigarette, au cannabis ingéré ou fumé. L'irritation des poumons (bronchites...) est ainsi minimisée (pas de fumée, pas de goudrons). La quantité de principes actifs contenue dans la vapeur dépend des facteurs suivants : •

Qualité : La concentration en principes actifs dans les extraits de plantes utilisés.

Quantité : La quantité de matériel pouvant être chauffé ( entre 0.3 et 0.9 gramme par remplissage en fonction du vaporisateur employé).

Surface : Plus les plantes sont finement hachées, plus la surface en contact avec la chaleur est grande.

Température : Une température plus élevée libère davantage d'arômes et principes actifs en une fois.

Vaporisateur et cannabis Une étude médicale a montré que la vapeur produite par le vaporisateur Volcano est composée de 95 % de THC [5].

863


D'autres études médicales sont disponibles [6],[7],[8] par exemple l'étude d'Arno Hazekamp[9]. Les effets néfastes de la fumée de cannabis représentent l'obstacle majeur à la possibilité d'utiliser le cannabis dans un cadre médical. Les conclusions de ces études sont que la vaporisation est un procédé fiable pour délivrer du cannabis au patient sans les effets néfastes de la fumée et de ses nombreux sousproduits de combustion. L'effet « stone » (cassant, assommant) n'existe que très faiblement [réf. nécessaire] avec un vaporisateur. L'effet « high » (euphorisant, énergétique) est plus présent [réf. nécessaire], et ce même avec de la résine (ou haschich). De même les effets sont plus "cérébraux" que "physiques"[Quoi ?]. Notes et références 1.

↑ Hérodote, texte établi et traduit par Legrand P. E., Histoires (livre IV), Melpomène. Collection des Universités de France, Les Belles Lettres, Paris, 1985. §73-74

2.

↑ Rudenko, Serguei. I. Frozen Tombs of Siberia : The Pazyryk Burials of Iron Age Horsemen. University of California Press, Berkeley, CA, U.S.A., 1970. (ISBN : 0520013956)

3.

↑ Cannabis Vaporization: A Promising Strategy for Smoke Harm Reduction. By D. Gieringer, published in Journal of Cannabis Therapeutics Vol. 1#3-4: 153-70 (2001) Summary.

4.

↑ Page Entreprise du site du fabricant du Volcano (storz-bickel)

5.

↑ (en) Cal NORML/MAPS Study Shows Vaporizer Can Drastically Reduce Toxins in Marijuana Smoke (fr) traduction).

6.

↑ Cannabis Vaporizer Combines Efficient Delivery of THC with Effective Suppression of Pyrolytic Compounds By D. Gieringer et.al. Journal of Cannabis Therapeutics, Vol. 4(1) 2004, [1]

7.

↑ Marijuana Water Pipe and Vaporizer Study. By D. Gieringer. Newsletter of the Multidisciplinary Association for Psychedelic Studies MAPS - Volume 6 Number 3 Summer 1996 [2]

8.

↑ Marijuana Vaporizer Provides Same Level Of THC, Fewer Toxins, Study Shows, Official Journal of the American Academy of Neurology (summarized by Science Daily) (05-16-2007). Consulté le 2007-06-06.

9.

↑ étude d'Arno Hazekamp

Articles connexes •

Effets du cannabis sur la santé

Transfert thermique#Les modes de transferts thermiques

Liste des plantes médicinales de France

Hydrocarbure aromatique polycyclique

Liens externes •

Technique d'un vaporisateur (fr)

Site d'information sur la vaporisation (fr)

Volubile : Se dit d’un végétal qui s’enroule en spirale autour des corps environnants, pour croître en hauteur. Voyage (pour traduire le mot anglais “Trip”) : Moment de sensation agréable suivant la prise d’amphétamines (définition du livre “Introduction à l’étude des toxicomanies”, collection Sciences Humaines, Édition NATHAN). S’emploie aussi dans le même sens pour les acides. A contrario, « bad trip » (traduction mauvais voyage) est utilisé pour désigner un moment de sensations très désagréables souvent le fruit d’hallucinations redoutables et de peurs ou d’angoisses non contrôlées.

864


W: Weishaupt Adam : Voici ce qu’en dit Wikipédia : « né le 6 février 1748 a Ingolstadt, en Allemagne, Adam Weishaupt, juif ashkénaze, fut converti au catholicisme et reçut l'enseignement des jésuites. Après ses études, il devint en 1775 professeur de droit canonique à l'Université d'Ingolstadt, en Bavière (Allemagne). Le 1er mai 1776, il fonda la société secrète des Perfectibilistes, qui devint par la suite les Illuminés de Bavière. En 1777, il fut initié à la loge Théodore du Bon Conseil, à Munich. Il créa au sein de l'université où il enseignait un mouvement rebelle qui lui fit perdre sa chaire. La conspiration des Illuminés de Bavière, dont il n'était probablement pas le seul auteur, fut mise au jour en 1785. Après 18 mois d'enquête difficile, tant l'administration bavaroise avait été infiltrée par ses adeptes, il fut banni d'Allemagne en 1787. Il est décédé le 18 novembre 1830 à Gotha et renia toujours de la foi catholique. On a de lui : • Histoire des persécutions qu'ont éprouvées les Illuminés en Bavière (1781) ; • Description de l'ordre des Illuminés (1788) ; • De la vérité et de la perfectibilité morale (1793-97); • Pythagore ou l'Art secret de gouverner les peuples (1796) ». Fin de l’article. World Trade Center : Un article de Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/World_Trade_Center Le World Trade Center était un complexe de huit immeubles d'affaires situé à Lower Manhattan, à New York, aux États-Unis. Il a été conçu par l'architecte Minoru Yamazaki et développé par la Port Authority of New York and New Jersey. Inauguré le 4 avril 1973, le complexe est marqué par un incendie le 13 février 1975 et un attentat à la bombe le 26 février 1993. Identifié par ses deux bâtiments les plus célèbres, les Twin Towers, il est un symbole de la puissance américaine aux yeux du monde entier et une icône de New York au même titre que l'Empire State Building et la Statue de la liberté. Le complexe fut intégralement détruit lors des attentats du 11 septembre 2001. Surnommé depuis Ground zero, le site est aujourd'hui en travaux, afin d'accueillir un mémorial et un nouveau complexe dont la Freedom Tower est la tour centrale.

Tours 1 & 2 du WTC

Vue du World Trade Center, 1992.

865


Histoire Après la Seconde Guerre mondiale les États-Unis entrèrent dans une période de croissance économique rapide et d'augmentation du commerce international. À cette époque, le CBD de Midtown Manhattan commença à concentrer toutes les activités alors que Lower Manhattan décroissait en importance. Pour aider à stimuler le quartier David Rockefeller, avec le soutien de son frère, le Gouverneur de New York Nelson Rockefeller, proposa à la Port Authority d'y construire un « world trade center »[1]. Cette idée fut concrétisée par une loi votée en 1946 par la Législature du New York[2]. Plans initiaux

Localisation du World Trade Center (zone rouge) ; et celle du site originellement proposé (zone orangée). En 1958 Rockefeller établit la Downtown-Lower Manhattan Association (DLMA) qui confia au cabinet d'architectes Skidmore, Owings and Merrill la réalisation de plans devant revitaliser Lower Manhattan. Les plans initiaux furent rendus publics en 1960. Ils localisaient le World Trade Center le long de l'East River[1], de Old Slip à Fulton Street et entre Water Street et South Street, sur une superficie de 5,25 hectares[3],[4]. Ils prévoyaient un hall d'exposition de 275 mètres de long et un gratte-ciel de 50 à 70 étages, dont la partie supérieure aurait été un hôtel[5]. Les autres édifices incluaient un théâtre, des magasins et des restaurants[6], ainsi qu'un nouveau centre d'échange de valeur mobilière, où la Downtown-Lower Manhattan Association désirait loger le New York Stock Exchange[4]. Selon David Rockefeller, la Port Authority était le meilleur choix pour prendre en main le projet[4], puisque le Trade Center faciliterait et ferait augmenter le volume de commerce international passant par le port de New York. Étant donné l'importance de la ville dans le commerce mondial, le directeur de la Port Authority, Austin J. Tobin, proposa de changer le nom du projet pour « the World Trade Center », et non pas seulement un « world trade center »[7]. Un an plus tard, le 11 mars 1961, la Port Authority accepta le projet proposé[8]. Controverses et accords Cependant le projet devait obtenir le soutien des États de New York et du New Jersey pour être officiellement lancé, étant donné leur rôle dans la Port Authority. Le Gouverneur du New Jersey Robert B. Meyner critiqua ce projet de 335 millions de dollars dans la mesure où il allait accroître la puissance de New York au détriment du New Jersey[1]. À la fin de 1961, les négociations atteignirent une impasse. Un élément nouveau permit néanmoins de modifier la situation. En effet la compagnie New Jersey's Hudson and Manhattan Railroad (H&M) était en situation de faillite. Son nombre d'usagers était passé de 113 millions en 1927 à 26 millions en 1958, suite à l'ouverture de nouveaux tunnels et ponts au trafic automobile sur l'Hudson. En décembre 1961, Tobin rencontra le nouveau gouverneur du New Jersey, Richard J. Hughes, et lui proposa de déplacer le projet du WTC au niveau de l'Hudson Terminal sur le West Side[9]. En acquérant la Hudson & Manhattan Railroad, la Port Authority obtiendrait également le Terminal et les édifices obsolètes situés alentour. Le 22 janvier 1962 les deux États conclurent un accord : ils autorisèrent la Port Authority à gérer la ligne de chemin de fer et à construire le World Trade Center à l'emplacement de l'Hudson Terminal, site plus favorable pour le New Jersey.

866


Cependant ce site était occupé par Radio Row, un quartier comprenant de nombreux commerces et approximativement 100 habitants[1]. Le projet du WTC impliquait la destruction de ces bâtiments et la relocalisation de leurs occupants, ce qui engendra des protestations. En juin 1962 un groupe représentant approximativement 325 magasins et 1 000 autres commerces fit une injonction, et l'affaire fut portée à la New York Court of Appeals en avril 1963, qui considéra que le projet était d'utilité publique et devait être poursuivi[10],[11]. Le 20 novembre 1963 la Cour suprême des États-Unis refusa d'accepter le procès[12],[13]. La Port Authority fut obligée par la loi de l'État d'assister les propriétaires à trouver de nouveaux locaux, mais ces derniers considérèrent pour la plupart que les endroits proposés par la Port Authority étaient inadéquats[14]. D'autres voix s'élevèrent pour critiquer le projet, notamment dans le secteur de l'immobilier; dont celle de Lawrence A. Wien, le propriétaire de l'Empire State Building, bâtiment qui perdrait son titre de plus haut gratte-ciel du monde une fois le WTC achevé[15]. Il organisa un groupe nommé « Committee for a Reasonable World Trade Center » dont la principale demande, consistant à diminuer la taille du projet[16], fut sans suite. En janvier 1964 l'État de New York signa un accord et réserva un espace pour des bureaux administratifs dans le World Trade Center[17]. Il fut suivi par plusieurs banques[18] et sociétés durant le printemps et l'automne de cette même année, puis par le United States Customs Service en 1965[19]. Le dernier soutien à obtenir était celui du Maire de New York, John Lindsay, et du New York City Council. Ils critiquèrent le fait que la Ville avait été peu entendue lors des négociations et des délibérations. Les négociations entre la Port Authority et New York furent centrées sur la question des impôts, puis un accord final eut lieu le 3 août 1966. Plans finaux

Schéma d'un étage (partie gauche) ; et système d'ascenseurs d'une tour (partie droite). Le 20 septembre 1962 la Port Authority annonça la sélection de Minoru Yamasaki comme architecte principal et avec Antonio Brittiochi and Emery Roth & Sons comme architectes associés[20]. Yamasaki proposa dès le début le concept de tours jumelles, néanmoins il envisagea tout d'abord deux bâtiments comprenant seulement 80 étages. Il remarqua que « l'alternative évidente, un groupe de plusieurs grands bâtiments, aurait ressemblé à un projet immobilier »[21]. Yamasaki dut changer le nombre d'étages pour accorder le projet à la demande de la Port Authority. Étant donné qu'elle désirait 930 000 m² d'espace de bureaux, il fallait que chaque tour comprenne 110 étages. Cependant le facteur limitant majeur de la taille d'un gratte-ciel était le problème des ascenseurs. En effet plus un immeuble est haut, plus il a besoin d'ascenseurs, et plus il perd d'espace à cause de ces derniers[22]. Yamasaki et son équipe d'ingénieurs décidèrent d'utiliser un nouveau système, celui des sky lobbies. Ce sont des étages où les gens peuvent passer d'un ascenseur express à grande capacité, qui dessert uniquement les sky lobbies, à un ascenseur local qui dessert chaque étage d'une section. Les ascenseurs locaux utilisaient tous la même cage d'ascenseur, ce qui permit d'augmenter le taux d'espace utilisable à chaque étage de 62 à 75 %, du fait du moindre nombre de cages d'ascenseur. Les sky lobbies, qui étaient situés au 44e et 78e étages de chaque tour, rendirent la gestion des ascenseurs plus efficace[23]. Les tours jumelles furent les seconds gratte-ciel à utiliser ce système, après le John Hancock Center de

867


Chicago[24]. Le système fut inspiré par le réseau du métro de New York, dont les lignes incluent des stations locales où s'arrêtent les rames locales, et des stations express où tous les trains s'arrêtent[25].

La maquette originale du World Trade Center, actuellement exposée au Skyscraper Museum à New York. Les plans définitifs de Yamasaki furent dévoilés au public le 18 janvier 1964 sous la forme d'une maquette d'environ 2,5 mètres de haut[26]. Les tours étaient des carrés d'approximativement 63 mètres de côté[27]. Les bâtiments étaient conçus avec des fenêtres étroites, larges de seulement 45 centimètres, qui reflétaient l'acrophobie de l'architecte et son désir de faire en sorte que les occupants des tours se sentent en sécurité[28]. Les plans donnaient pour matériau aux façades des bâtiments un alliage d'aluminium[29]. Les plans reçurent plusieurs critiques au niveau de l'esthétique de la part de l'American Institute of Architects et d'autres groupes[30],[29]. Lewis Mumford, auteur de The City in History and other works on urban planning, critiqua le projet et déclara à propos des autres nouveaux gratte-ciel que c'étaient « just glass-and-metal filing cabinets »[31]. Les radiodiffuseurs et les chaines de télévision s'inquiétèrent d'une éventuelle interférence dans la réception de la télévision à New York qui serait causée par le nouveau complexe[32]. En réponse, la Port Authority promit de fournir de nouveaux équipements de transmission dans le WTC[33]. La Société linnéenne de l'American Museum of Natural History s'opposa également au projet, constatant que les bâtiments pouvaient se révéler dangereux pour les oiseaux migrateurs[34]. Construction

Une des tours jumelles en construction en 1970. Le travail de construction démarra le 21 mars 1966 et fut assuré par la Ajax Wrecking and Lumber Corporation[35]. La première pierre fut posée le 5 août 1966. Treize blocs de Radio Row, dont certains dataient d'avant la Guerre de sécession, furent rasés pour permettre la construction. L'excavation des fondations du complexe, surnommées « The Bathtub », fut rendue particulièrement difficile par la présence de deux voies du métro de New York à proximité, qui devaient être protégées et ne pas subir d'interruption de service. Un sous-sol de six niveaux fut construit. L'excavation de 760 000 m³ de terre et de roche permit la construction de Battery Park City, une extension de Manhattan sur l'Hudson de 93 000 m² située près du WTC. Otis Elevator Company fut la société qui installa les ascenseurs. La construction fut achevée en 1970 pour le One World Trade Center qui accueillit ses premiers occupants en décembre 1970. Two World Trade Center fut ouvert en janvier 1972. Lorsque les deux tours furent achevées, le coût total de

868


la construction avait atteint 900 millions de dollars pour la Port Authority[36]. La cérémonie d'inauguration eut lieu le 4 avril 1973[37]. De 1970 au 11 septembre 2001

Vue sur le World Trade Center, le 11 septembre 2001. Les deux tours ne réussirent pas à attirer la clientèle attendue. Elles furent occupées durant leurs premières années par des organisations gouvernementales variées, dont l'État de New York. Cette situation était due à la crise financière qui secoua New York dans les années 1970. Ce ne fut que dans les années 1980 que des sociétés privées s'installèrent dans le complexe, dont de nombreuses firmes financières liées à Wall Street. En parallèle, les tours accédèrent rapidement au statut de symboles de New York. Le 7 août 1974 le funambule Philippe Petit utilisa un fil tendu pour traverser le vide situé entre les deux sommets des deux tours[38]. George Willig, un alpiniste du Queens, escalada en trois heures et demi la tour Sud le 26 mai 1977[39]. Ces évènements, qui reçurent une importante couverture médiatique, contribuèrent à la renommée internationale du World Trade Center. Le 13 février 1975, un incendie se déclencha au onzième étage de la tour Nord. Il se répandit dans la moitié de cet étage, puis atteignit d'autres niveaux en passant par les ouvertures du plancher utilisées par les câbles téléphoniques. Le feu fut éteint presque immédiatement pour ces étages, mais il fallut plusieurs heures pour venir à bout du feu principal. La structure de la tour ne fut pas touchée et les dégâts furent relativement limités. L'eau utilisée pour stopper l'incendie endommagea néanmoins plusieurs étages. Cet évènement mena à l'installation d'un système d'extincteurs dans les deux tours. 1er attentat Article détaillé : Attentat du World Trade Center de 1993. Le 26 février 1993 un camion chargé de 680 kg d'explosif au nitrate se désintégra dans un parking souterrain de la tour Nord, faisant six morts et 1 042 blessés. L'extension des dommages, un cratère de 30 x 60 mètres à travers 5 niveaux de sous-sol, et les incertitudes quant aux dommages subis par les colonnes porteuses centrales (mais une seule fut légèrement affectée) firent que les deux tours restèrent fermées pendant plusieurs mois. Selon l'architecte du World Trade Center, la tour se serait effondrée si le camion avait été placé plus près des fondations[40]. Six extrémistes islamistes, dont Ramzi Yousef, furent condamnés à perpétuité pour leur rôle dans l'attentat. Un mémorial aux victimes fut installé, mais il fut détruit lors de l'attentat du 11 septembre 2001. En 1998 la Port Authority approuva un projet visant à privatiser le complexe[41]. Fin juillet 2001, le bail du World Trade Center fut acheté pour 99 ans par Larry Silverstein, déjà propriétaire de l'immeuble de 47 étages situé juste au nord du complexe, nommé par extension WTC7. Le nouveau propriétaire assura immédiatement les dits immeubles pour plusieurs milliards de dollars. Le fait que les conditions du contrat n'étaient pas encore finalisées au moment des attentats de septembre conduisit à d'âpres négociations avec les assureurs et à des actions judiciaires jusqu'en 2007[42]. Le « 11 Septembre » Article détaillé : Attentats du 11 septembre 2001.

869


Photo aérienne montrant une partie des débris causés par l'effondrement des tours à la suite des attentats du « 11 septembre ». Le 11 septembre 2001, à 8 h 46, le Vol 11 American Airlines entra en collision avec la façade nord de la tour Nord. 17 minutes plus tard, à 9 h 03, le Vol 175 United Airlines s'écrasa dans la tour Sud. Ces deux avions étaient passés sous le contrôle de pirates de l'air d'Al-Quaïda. La tour Sud s'effondra à 9 h 59 et la tour Nord à 10 h 28 ainsi que le Marriott World Trade Center. La tour n°7 du complexe s'effondra plus tard dans l'après-midi à 17 h 20. Les 4 autres bâtiments encore debout subirent des dommages importants et furent démolis par la suite. Les attentats du 11 septembre 2001 causèrent 2 750 victimes [43] . Les 1,8 million de tonnes de débris du World Trade Center fumèrent pendant 99 jours (Une mare d’acier fondu fut retrouvé respectivement dans les fondations des trois bâtiments WTC1, WTC2, WTC7) et plus de 8 mois furent nécessaires pour assurer le nettoyage du site, opération conduite par des milliers de personnes. Après les attentats Nouveau World Trade Center Tours Freedom Tower (Tour 1) 200 Greenwich Street (Tour 2) 175 Greenwich Street (Tour 3) 150 Greenwich Street (Tour 4) 5 World Trade Center 7 World Trade Center Lieux remarquables Reflecting Absence (Mémorial) International Freedom Center Drawing Center Transport Gare ferroviaire PATH Ground Zero en avril 2005. Le Maire de New York Rudy Giuliani et le Président George W. Bush se prononcent rapidement en faveur d'une reconstruction du site. Le jour même des attaques Giuliani déclare : « Nous reconstruirons : nous allons nous en sortir plus forts qu'auparavant, plus forts au niveau politique, plus forts au niveau économique. La skyline sera complète à nouveau »[44]. Bush déclare au cours d'une séance du Congrès que son administration travaillera de concert avec le Congrès « pour montrer au monde que New York sera reconstruite »[45]. Larry Silverstein le détenteur des droits à construire du site, répond immédiatement que « ce serait la tragédie des tragédies de ne pas reconstruire cette partie de New York. Ce serait donner aux terroristes la victoire qu'ils cherchent. »[46]

870


La Lower Manhattan Development Corporation (LMDC) est établie en novembre 2001 par le Gouverneur de New York George E. Pataki. Le rôle de cette commission officielle est de superviser le processus de reconstruction en gérant l'assistance fédérale s'élevant à 10 milliards de dollars et en travaillant avec la Port Authority, Larry Silverstein, la communauté locale et les entreprises[47]. Durant les mois suivant les attentats des architectes et des urbanistes tiennent plusieurs réunions et forums au sujet de la reconstruction du site[48]. Ils aboutissent à la parution d'un rapport, New York, New Visions, résultat de la collaboration de nombreuses organisations[49]. Une autre initiative est celle de Max Protetch qui expose 50 concepts et rendus des projets dans sa galerie d'art de Chelsea[50]. En juillet 2003, Fumihiko Maki, associé à Jean Nouvel, et Norman Foster sont choisis par la Lower Manhattan Development Corporation pour édifier trois des 5 tours du projet de reconstruction du site Ground Zero du World Trade Center, à New York. Le projet fut confié pour son ensemble, ainsi que la tour la plus haute, la Freedom Tower, à l'américain Daniel Libeskind. Son projet veut à la fois rappeler la tragédie du 11 septembre mais aussi donner espoir. Le souvenir et le devoir de mémoire seront symbolisés par la préservation de Ground Zero en sous-sol (les Memory Foundations) tandis que l'espoir en l'avenir sera représenté par une tour en flèche (Freedom Tower) qui devrait atteindre plus de 541 mètres de hauteur (ce serait alors la plus haute tour habitée au monde). Autre point remarquable et hautement symbolique du projet : tous les ans, le 11 septembre, le site sera éclairé par le Soleil sans aucune ombre de 8 h 46 (premier crash) à 10 h 28 (effondrement de la deuxième tour). Un autre projet a vu le jour il y a un an déjà. Donald Trump avait proposé les World Trade Center 2 : ces tours seraient construites à la place de la Freedom Tower. Il y aurait deux cercles entourés de tous les drapeaux du monde, la façade de la tour 1 alors écroulée serait reconstruite pour rappeler que les deux tours ont déjà existé, un escalier amènera au sous-sol où l'on trouvera le mémorial. Les nouvelles tours seront accompagnées de trois autres bâtiments beaucoup plus petits. Les nouvelles tours mesureront 449 mètres (566 avec l'antenne) chacune. Le nouveau WTC 7

Le nouveau World Trade Center 7, inauguré en 2006. Le 7 World Trade Center fut le premier édifice à être reconstruit à proximité du site : les travaux débutèrent en 2002 et s'achevèrent en 2006. Des critiques ont été formulées concernant la durée des travaux, notamment dans les médias, par exemple par les journalistes Keith Olbermann[51] et Rush Limbaugh. Un épisode de la série de Showtime Penn & Teller: Bullshit! diffusé le 1er mai 2006 était centré sur la controverse entourant les délais de reconstruction de Ground Zero[52], par des hommes politiques comme Ray Nagin, le maire de La Nouvelle Orléans[53], et surtout par les familles des victimes des attentats, à propos de la construction du mémorial[54]. Le complexe et sa conception WTC1 et WTC2 Les deux tours emblématiques du World Trade Center (WTC1 et WTC2 appelées aussi Twin Towers) avaient toutes deux 110 étages. 1 WTC, la tour Nord, s'élevait à 417 mètres et possédait une antenne de

871


télévision d'environ 110 mètres de haut qui fut ajoutée en 1978. 2 WTC, la tour Sud, s'élevait à 415 mètres. Les tours étaient longues et larges de 63,4 mètres. Seule la tour 1 possédait une antenne, mais la structure de la tour 2 permettait aussi d'en installer une. Les antennes de la tour Nord étaient utilisées par la quasi totalité des chaînes de télévision basées en ville: WCBS-TV 2, WNBC-TV 4, WNYW 5, WABC-TV 7, WWOR-TV 9 Secaucus, WPIX 11, WNET 13 Newark, WPXN-TV 31 et WNJU 47. Elles servaient aussi à transmettre les ondes des radios FM WPAT-FM 93.1, WNYC 93.9, WKCR 89.9, and WKTU 103.5[55]. L'antenne principale fut améliorée en 1999 par Dielectric Inc pour permettre la télévision numérique terrestre. L'accès au toit était contrôlé par le WTC Operations Control Center (OCC) situé au niveau B1 de la Tour Sud. Le sous-sol de l'ensemble était occupé par un centre commercial, The Mall at the World Trade Center, le plus grand de Manhattan jusqu'au 11 septembre 2001.

Plan du site du World Trade Center D'une base proche de 0,4 hectare chacune, la surface totale des deux tours s'élevait à 800 000 m², tandis que leur masse respective atteignait environ 288 000 tonnes[56]. Sur les 110 étages, 8 étaient réservés aux locaux techniques (niveaux B6/B5, étages 7/8, 41/42, 75/76 and 108/109), les autres étaient utilisés en majorité par des bureaux. La Tour Sud comprenait également un observatoire ouvert au public appelé Top Of The World, qui offrait une vue à 360 degrés sur New York depuis le 107e étage, à 420 mètres de haut. Par beau temps, il était possible d'observer à 72 kilomètres à la ronde. La tour Nord possédait un restaurant, Windows on the World, qui se situait au 107e étage. 1 WTC devint en 1972 le plus haut gratte-ciel au monde, dépassant l'Empire State Building qui détenait ce titre depuis 40 ans. 2 WTC devint le second plus haut gratte-ciel en 1973. Cependant les deux tours ne conservèrent ce statut qu'un court moment, puisque la Sears Tower de Chicago, achevée en 1974, culminait à 442 mètres. Suite au 11-Septembre, l'Empire State Building reprit sa place de plus grand gratte-ciel de New York. La structure des tours Les deux tours avaient une conception tout à fait révolutionnaire à l'époque de leur édification, selon l'ingénieur Minoru. Minoru était d'origine japonaise, et son projet d'édification de deux tours parallèles de type prismatique fut retenu en 1965. Selon son équipe, ces bâtiments étaient « invulnérables ». Ce type d'assemblage, peu onéreux et très simple, permettait la construction très rapide de ce genre d'immeubles, très répandu à la fin des années 1960. La construction du World Trade Center avait commencé courant 1966 pour s'achever en 1971 (l'inauguration eut lieu en 1973). La structure centrale des buildings avait été laissée nue à la fin de la construction. Les cloisons internes, qui délimitaient les quatre côtés du cœur central de chaque tour furent abattues pour laisser place à des bureaux, seul le noyau central servait à enfouir les gaines techniques et les cages d'ascenseurs avec les escaliers respectifs. Lors de sa construction, les planchers du World Trade Center étaient construits selon une structure en treillis, c'est-à-dire des poutrelles en forme de grues pylône à l'horizontale dans lesquelles était coulé une dalle de compression en béton armé . Ce béton, utilisé dans les chapes pour faire les planchers, est très résistant à l'effet dit « de flèche », qui consiste à s'enfoncer sous une lourde masse. On l'appelle aussi l'« effet poutre ».

872


Schéma d'un plancher composite dans le WTC (agrandir) La structure porteuse était scindée entre un faisceau central de 47 poteaux en acier, profilés de section rectangulaire à épaisseur en fonction de la hauteur dans l'immeuble, reliés les uns aux autres par des profilés de traverse, et un « tube » constitué de 240 poteaux d'acier, profilés à section carrée solidarisés par des plaques boulonnées. La structure centrale prenait quelques 60 % de la charge statique, le « tube » supportant les 40 % restants. Chaque profilé central devait ainsi porter en moyenne 7,5 fois la charge d'un poteau externe. Pris au même niveau, il était 7,5 fois plus résistant en moyenne car les éléments porteurs centraux se présentaient sous deux dimensions, 16 d'entre eux, formant les rangs externes, étant à peu près du double des autres. La fonction spécifique du « tube » était d'offrir une excellente résistance au vent et aux éventuels séismes. Ces deux ensembles étaient rigidifiés par une structure sommitale, une sorte de chapeau fait de poutres métalliques, dont le rôle était de limiter la déformation du tube lorsque celui-ci était soumis à des contraintes latérales, réduisant ainsi au minimum les contraintes subies par les planchers. Ceux-ci, très légers (50 kg/m², valeur à vérifier car 10 cm d'eau sur 1 m² pèse déjà 100 kg et le béton est généralement 2,5 fois plus dense, une valeur de 250 à 300 kg/m² est plus probable), étaient constitués par un treillis de poutres métalliques fixé aux structures porteuses. Ils étaient capables de supporter dix fois (valeur trop optimiste à vérifier) leur propre poids. Le noyau central enserré par les 47 poteaux porteurs abritait les ascenseurs et escaliers. Il occupait environ 1 200 m². Cette conception, qui date des années 1960, était bien adaptée pour des tours très hautes. Les tours jumelles avaient aussi été réalisées avec des coefficients de sécurité tels qu'ils permettaient, selon les concepteurs, de résister à l'impact d'un Boeing 707 ou un C8 en pleine charge, lancé à 950 km/h : « …une telle collision résulterait seulement en dégâts locaux ne pouvant causer l'effondrement ou des dommages conséquents à l'immeuble et ne mettrait en danger ni la vie ni la sécurité des occupants hors de la proximité immédiate de l'impact »[57]. Frank Demartini, qui dirigea le chantier de construction du WTC avait ajouté que : « …le bâtiment pouvait probablement soutenir de multiples impacts d'avions » bien que des expertstrop vague lors du procès de l'attentat du 26 février 1993 aient déclaré que contre des Boeing 767 cela serait inefficace[58]. En juillet 1971, la Société américaine des Ingénieurs civils (ASCE) avait attribué son prix national aux concepteurs des tours, y reconnaissant « le projet d'ingénierie démontrant le savoir-faire le plus achevé et représentant la plus grande contribution aux progrès de l'ingénierie et de l'humanité »[59]. Les publications techniques saluèrent également la qualité du projet dans sa capacité à résister à des évènements imprévus « provenant de l'utilisation d'aciers spéciaux à haute résistance; en particulier, les colonnes extérieures conçues avec une marge énorme permettant de multiplier par vingt la charge utile sans mettre en péril la construction »[60]. Les autres bâtiments

873


Le WTC7 original, vu depuis le haut d'une des tours Cinq édifices plus petits composaient le reste du complexe. 3 WTC était un Vista Hotel (avant de devenir l'hôtel Marriott World Trade Center) de 22 étages, situé au coin sud-ouest du site. Trois immeubles (4 WTC, 5 WTC et 6 WTC) s'élevaient également autour de la place. 6 WTC, au coin nordouest, accueillait les locaux des agences fédérales U.S. Customs and Border Protection et U.S. Commodities Exchange. 5 WTC, au coin nord-est, la station de PATH et 4 WTC au coin sud-est complétaient le site, auquel il faut ajouter le gratte-ciel WTC7. Haut de 173,7 mètres et comprenant 47 étages, il fut conçu par Emery Roth & Sons et construit entre 1984 et mars 1987. De forme trapézoïdale, sa structure porteuse interne était constituée de 24 énormes colonnes d'acier, disposées en rectangle en dissymétrie dans le trapèze. La périphérie était constituée de 57 colonnes rapprochées pour ce qui est des côtés du trapèze et plus éloignées les unes des autres pour les deux autres faces (parallèles)[61]. L'immeuble WTC7 possédait plusieurs réservoirs de carburant : •

5 générateurs de secours, dont un réservé aux Secret Service, au 9e étage. Pas d'autres installations au dessus de ce niveau ;

plusieurs réservoirs de 1 041 litres (275 gallons) d´essence aux niveaux 5, 7 et 8, à proximité des générateurs ;

un réservoir d´essence de plus de 200 litres au 9e étage, à proximité des générateurs ;

un réservoir de 22 700 litres d´essence aux niveaux 2 et 3 à proximité de la banque d'ascenseurs ;

au rez-de-chaussée, des réservoirs de stockage et d´alimentation des réservoirs secondaires en étage : l'un de 22 700 litres et deux autres de 45 425 litres d´essence.

Le principal occupant était l'entreprise Salomon Smith Barney, filiale de la Citigroup, avec 64 % de la superficie des bureaux. D'autres sociétés comme American Express, Standard Chartered occupaient des locaux. Il abritait aussi des services officiels avec un bureau de la CIA, du Department of Defense et l'Internal Revenue Service qui occupaient tout le 25e étage, un bureau des USSS, la Securities and Exchange Commission (SEC), où se trouvaient les archives d'affaires financières tels que les dossiers concernant les fraudes de Enron et de WorldCom, ainsi que le poste de commandement des situations d'urgence de la mairie de New York (tout un étage renforcé contre les attaques terroristes). Quelques chiffres Les travaux de constructions débutent le 5 août 1966 et sont officiellement achevés six ans, sept mois et trente jours plus tard, le 4 avril 1973. •

Pour permettre leur construction, 164 immeubles (16 blocs de la ville) ont été rasés.

1 200 000 m³ de terre ont été extraits du sol.

874


200 000 tonnes d'acier et 425 000 m³ de béton ont été utilisés.

10 000 personnes ont travaillé sur le chantier, 60 y ont trouvé la mort.

Chaque tour comprenait 110 étages soit une superficie totale de 400 000 m² pour chacune d'entre elle.

50 000 personnes travaillaient dans les tours[62] et 200 000 visiteurs y passaient.

Le complexe était si grand qu'il possédait son propre code ZIP (code postal) ; 10048.

Le coût de la construction a été de 900 millions de dollars

Le complexe dans la culture populaire Le World Trade Center apparaît dans de nombreux films, émissions de télévision, bandes dessinées et jeux vidéo. Il fut le cadre du tournage et de l'action de plusieurs films des années 1970. Dans Godspell (1973), une scène finale montre les acteurs de cette comédie musicale en train de danser sur le toît de la tour Nord la chanson All For the Best[63]. Dans Les Trois Jours du condor, les locaux de la CIA sont basés dans le WTC. Dans le remake de King Kong datant de 1976, le grand singe gravit non pas l'Empire State Building mais l'une des deux tours du World Trade Center, changement justifié par le fait qu'elles étaient à présent les plus hauts gratte-ciel du monde. Le complexe apparaît également dans Working Girl. American Pie 2 fut la dernière grande production montrant les deux tours, bien qu'elles aient été ajoutées numériquement par synthèse d'image à une scène tournée à Los Angeles. Dans plusieurs films ayant été tournés avant les attentats et étant en postproduction après le 11 septembre 2001, les deux tours furent supprimées numériquement. Le trailer de Spider-Man incluait une scène dans laquelle le super-héros dressait une grande toile entre les deux tours. La scène fut supprimée après les attaques mais les tours apparaissent furtivement à quelques endroits du film. Depeche Mode tourna un clip pour Enjoy the silence sur le toit d'une des tours en 1990 Le projet collectif 11'09"01 présente des évènements liés aux attentats contre les tours. Le film World Trade Center d'Oliver Stone raconte l'histoire de John McLoughlin et Will Jimeno, deux policiers du Port Authority Police Department qui ont été bloqués sous les décombres des tours au cours de l'évacuation, puis sauvés, de même que dix-huit autres personnes. Notes et références • •

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « World Trade Center ». (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Building of the World Trade Center ».

1.

↑ a b c d Gillespie, Angus K. (1999) Twin Towers: The Life of New York City's World Trade Center, Chapter 1, Rutgers University Press

2.

↑ "Dewey Picks Board for Trade Center", The New York Times, July 6, 1946

3.

↑ Levinson, Leonard Louis (1961). Wall Street. New York: Ziff Davis Publishing.

4.

↑ a b c Grutzner, Charles. « A World Center of Trade Mapped Off Wall Street », The New York Times, January 27, 1960.

5.

↑ Koch, Karl III (2002). Men of Steel: The Story of the Family That Built the World Trade Center. Three Rivers Press, p. 173.

6.

↑ « Text of Trade Center Report by the Downtown-Lower Manhattan Association », The New York Times, January 27, 1960.

7.

↑ Tobin Says Proposed Center Should Be World's Best", The New York Times, May 5, 1960.

8.

↑ « 355 Million World Trade Center Backed by Port Authority Study », The New York Times, March 12, 1961.

9.

↑ Grutzner, Charles. "Port Unit Backs Linking of H&M and Other Lines", The New York Times, December 29, 1961.

875


10. ↑ Crowell, Paul. « World Trade Center Here Upheld by Appeals Court », The New York Times, April 5, 1963. 11. ↑ « Merchants Ask Supreme Court to Bar Big Trade Center Here », The New York Times / Associated Press, August 26, 1963. 12. ↑ Arnold, Martin. High Court Plea is Lost by Foes of Trade Center , The New York Times, November 13, 1963. 13. ↑ (en) U.S. Supreme Court, « Courtesy Sandwich Shop, Inc., et al. v. Port of New York Authority », 12 novembre 1963. Consulté le 11/07/07 14. ↑ Apple, Jr. R.W.. « Port Body Raises Relocation Aid », The New York Times, November 16, 1963. 15. ↑ Ennis, Thomas W.. « Critics Impugned on Trade Center », The New York Times, February 15, 1964 16. ↑ Knowles, Clayton. « All Major Builders are Said to Oppose Trade Center Plan », The New York Times, March 9, 1964 17. ↑ Sibley, John. « State Will Rent at Trade Center », The New York Times, January 14, 1964 18. ↑ « 4th Bank Signed by Trade Center », The New York Times, July 14, 1964 19. ↑ Fowler, Glenn. « Customs to Move to Trade Center », The New York Times, July 7, 1965 20. ↑ Esterow, Milton. « Architect Named for Trade Center », The New York Times, September 21, 1962. 21. ↑ « obvious alternative, a group of several large buildings, would have looked like a housing project » cité par Ada Louise Huxtable, dans « A New Era Heralded », The New York Times, January 19, 1964. 22. ↑ Huxtable, Ada Louise. « Biggest Buildings Herald New Era », The New York Times, January 26, 1964 23. ↑ Lew, H.S., Richard W. Bukowski, Nicholas J. Carino (September 2005). Design, Construction, and Maintenance of Structural and Life Safety Systems (NCSTAR 1-1). National Institute of Standards and Technology, p. 9 24. ↑ (en) Otis Elevator Company - Otis Bulletin, « Making History - The World Trade Center », mars-avril 1967. Consulté le 11/07/07 25. ↑ Gillespie, Angus K. (1999). Twin Towers: The Life of New York City's World Trade Center. Rutgers University Press, p. 76 26. ↑ (en) Huxtable, Ada Louise. A New Era Heralded, The New York Times, 19 janvier 1964 27. ↑ Lew, H.S., Richard W. Bukowski, Nicholas J. Carino (September 2005). Design, Construction, and Maintenance of Structural and Life Safety Systems (NCSTAR 1-1). National Institute of Standards and Technology, p. 7. 28. ↑ Pekala, Nancy. « Profile of a lost landmark; World Trade Center », Journal of Property Management, November 1, 2001 29. ↑ a b (en) Huxtable, Ada Louise. Who's Afraid of the Big Bad Buildings , The New York Times, 29 mai 1966 30. ↑ (en) Steese, Edward. Marring City's Skyline, The New York Times, 10 mars 1964 31. ↑ « just glass-and-metal filing cabinets » cité par Whitman, Alden dans Mumford Finds City Strangled By Excess of Cars and People, The New York Times, 22 mars 1967 32. ↑ (en) Schumach, Murray. TV Group Objects to Trade Towers, The New York Times, 20 février 1966 33. ↑ « TV Mast Offered on Trade Center », The New York Times, February 24, 1966 34. ↑ (en) Knowles, Clayton. Big Trade Center Called Bird Trap, The New York Times, 16 mars 1967 35. ↑ Gillespie, Angus K. (1999). Twin Towers: The Life of New York City's World Trade Center. Rutgers University Press, p. 61 36. ↑ Cudahy, Brian J. (2002). « Chapter 3 », Rails Under the Mighty Hudson: The Story of the Hudson Tubes, the Pennsy Tunnels, and Manhattan Transfer. Fordham University Press. 37. ↑ (en) .GreatBuildings.com, « World Trade Center ». Consulté le 11/07/07 38. ↑ (en) Public Broadcasting Service, « People & Events: Philippe Petit (1948-) », 22 juillet 2003. Consulté le 12/07/07 39. ↑ (en) Jerry Oster, « Photographic Memories », 26 septembre 2001, The Independent Weekly. Consulté le 12/07/07 40. ↑ (en) Peg Tyre, « An Icon Destroyed », MSNBC. Consulté le 11/07/07 41. ↑ Herman, Eric. "PA to ease WTC tax load, rent would be cut to offset hike by city", New York Daily News, February 6, 2001

876


42. ↑ WTC: accord sur les indemnités versées, 23 mai 2007 43. ↑ (en) Associated Press, « NYC links first death to 9/11 toxic dust », 23 mai 2007. Consulté le 11/07/07 44. ↑ (en) « We will rebuild: We're going to come out of this stronger than before, politically stronger, economically stronger. The skyline will be made whole again. » cité dans (en) Tess Taylor, « Rebuilding in New York », www.architectureweek.com. Consulté le 18/07/07 45. ↑ (en) www.whitehouse.gov, « Address to a Joint Session of Congress and the American People », 20 septembre 2001. Consulté le 18/07/07 46. ↑ (en) Steven Litt, In place of the Trade Center; Ideas range from building new towers to playground, Plain Dealer (Cleveland), 17 septembre 2001 47. ↑ (en) A Corporation to Rebuild Ground Zero, The New York Times, 4 novembre 2001 48. ↑ (en) Cathleen McGuigan, Up From The Ashes, Newsweek, 12 novembre 2001 49. ↑ (en) New York, New Visions. Consulté le 18/07/07 50. ↑ (en) Edward Wyatt, Everyone Weighs In With Rebuilding Ideas, The New York Times, 12 janvier 2002 51. ↑ (en) Keith Olbermann, « Bloggermann : Bush owes us an apology ». Consulté le 18/07/07 52. ↑ (en) CNET Networks, « Ground Zero - Episode Number: 44 ». Consulté le 18/07/07 53. ↑ (en) Associated Press, « Mayor Nagin Takes Swipe at NYC Sept.11 Rebuilding », 25 août 2006. Consulté le 18/07/07 54. ↑ (en) David W. Dunlap, « Families of 9/11 Victims Criticize Further Memorial Delays », 10 juillet 2008. Consulté le 11/07/08 55. ↑ fcc.gov 56. ↑ (en) Gregory H. Urich, « Analysis of the Mass and Potential Energy of World Trade Center Tower 1 », Décembre 2007 [pdf] 57. ↑ (en) Henry Hold and company, City in the sky, Times Books, 2003 58. ↑ Air & Cosmos, 2001 59. ↑ (en) Angus K. Gillespie, Twin Towers : The Life of New York City's World Trade Center, Rutgers University Press, 1999, p.117 60. ↑ (en) How Columns Will be Designed for 110-story Buildings, Engineering News-Record, 2 avril 1964, p.48-49 61. ↑ FEMA,2002, chapitre 5 62. ↑ (en) Ruchelman, Leonard I., The World Trade Center: Politics and Policies of Skyscraper Development, Syracuse University Press, 1977, p. 11 63. ↑ (en) Jonathan Padget, « When Godspell Was on Top of the World" », 3 septembre 2006, The Washington Post. Consulté le 21/07/07

Voir aussi •

Gratte-ciel (architecture)

Panorama urbain (photographie)

Liens externes

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur World Trade Center.

(en) Site officiel du WTC

(fr) Photos du World Trade Center (mars 2001)

(fr) La pollution à Ground Zero - Ministère des Affaires étrangères français, 22 juin 2006

877


Catégorie World Trade Center de l’annuaire dmoz

Worms (banque) : Il y a beaucoup à dire sur cet établissement, de part un passé sulfureux et le fait que, malgré une période collaborationniste et des soupçons de (très) haute trahison, cette banque a survécue jusqu’en 2007. L’étude qui va suivre nous renvoie donc à l’avant guerre, à la Synarchie et par voie de conséquence, aux Illuminati. La Banque Worms est une banque d'affaire fondée par Hypolite Worms et dernièrement dirigée par Nicholas Clive Worms, l'ancien directeur de Christie's France. Depuis, le groupe a changé plusieurs fois de main depuis pour finir dans le giron de la Deutsche Bank en février 2001 On se bagarre donc pour racheter une banque qui ne « vaut plus rien » depuis la mort de son directeur en 2001 et le scandale PanEuroLife de 1996 où elle était directement impliquée . Pour en apprendre plus sur ce scandale, voir le site : http://www.fsa.ulaval.ca/personnel/vernag/EH/F/noir/lectures/scandale_paneurolife.htm ), ou la page web « scandale PanEuroLife » dans le DVD n°2 pour ceux d’entre-vous qui n’auraient pas Internet. Le 03 Mars 2007, le site Qualisteam (moteur de recherche financier) annonce la fermeture définitive de la banque Worms. En fait, sa structure a été démantelée et intégrée (rachetée) par plusieurs acquéreurs différents qui se sont partagé la « charogne ». Worms & Cie, qu’il ne faut pas confondre avec la seule banque du même nom, est aussi en difficulté. Nicholas Clive Worms a du vendre des actions au neveu d'Umberto Agnelli (décédé en Décembre 2008), ce qui concède aussi un changement de direction de la société Worms & Cie. Chose bizarre, la banque Worms semble toujours exister mais n’a plus de façade publique qui fut vendu et intégré à d’autres groupes et banques. L’affaire est d’autant plus louche qu’on ignore si ces achats n’ont pas été effectués par des partenaires ou directement et indirectement par les actionnaires de la banque elle -même, juste histoire de saborder des enquêtes judiciaires en cours. Il se pourrait donc qu’on ait voulu « noyer le poisson » et compliquer la vie du juge français chargé de l’affaire en dispersant (vendant) la société par petits morceaux répartis au sein d’autres structures pour certaines étrangères (pays aux législations différentes). Aurait-elle été racheté par plusieurs acquéreurs pour la nettoyer d’embarrassantes archives compromettantes ? L’article qui suit développe un contenu sulfureux qui pourrait cautionner cette idée. Je vous renvoie au site web : http://www.medium4you.be/Une-banque-collaborationniste-la-banque-Worms.html qui a fait un excellent papier (virtuel) sur la question. En voici le contenu : Une banque collaborationniste : la banque Worms. « Petit topo historique sur la banque qui avait un rôle pivot dans la synarchie française des années 30. La synarchie a financé des ligues fascistes puis des partis fascisants, et la banque Worms illustre parfaitement cette atmosphère de l’entre-deux-guerres, quand le capital, appelons un chat un chat, a tenté - dès les années 20 - de renverser la République avant de se rabattre sur Hitler et autres Franco, Pétain, Mussolini ou Salazar. La banque WORMS est emblématique de ce qu’on appelle la synarchie des années 20-30. La synarchie a notamment instrumentalisé les ligues fascistes et des partis d’extrême droite des années 30 (comme le Parti populaire français, PPF), qui ont tenté au moins quatre coups d’Etat fascistes en France, comme le 6 février 1934. La synarchie, c’étaient une douzaine de gros banquiers et industriels français, résolus à peser de tout leur poids sur le gouvernement de la France. En Angleterre, Italie, Espagne ou dans le Reich, on retrouvait le même processus, toujours piloté par des banques internationales et par les banques centrales. Rappelons que les banques centrales appartiennent à des actionnaires privés. Par exemple, en France on parlait des "200 familles", ou du "mur de l’argent" (dixit Blum), pour évoquer le pouvoir de la Banque de France. Vichy et l’emblématique Laval étaient l’incarnation de la politique synarque en France.

878


L’intérêt principal d’une dictature fasciste, pour ces banquiers et industriels, était que les mouvements sociaux y sont tués dans l’oeuf. Ensuite, cela leur permettait de contrôler de très près les gouvernements, via des prêts concédés aux Etats. Si les gouvernements ne suivaient pas les recommandations de la synarchie, eh bien ils étaient renversés, on arrêtait les prêts et la situation devenait vite impossible (c’est ce qui est arrivé à Blum, entre autres). En Allemagne, la synarchie a financé le parti nazi depuis le début des années 30, afin de faire monter Hitler jusqu’où l’on sait. En Angleterre, une partie des élites (synarques) comme Lloyd Georges ou lord Halifax (ministre des Affaires étrangères de 1937 à 1941), voulaient trouver des arrangements avec Hitler, Franco, Mussolini, Salazar (Portugal) mais aussi Vichy. On reviendra sur les manipulations qui ont conduit à la défaite française face au Reich. Les banques comme Rothschild, Lazard, la banque d’Indochine ou la banque Worms ont donc financé de nombreux groupuscules fascisants dans l’entre-deux-guerres. En 1938, le PPF de Doriot appelle ainsi à s’unir avec le Reich, contre l’URSS.

Revenons à la Banque Worms. Créée à la fin de la Première Guerre mondiale par Hippolyte Worms et le gouvernement français afin de financer l’effort de guerre, il s’agit en fait d’un conglomérat d’industries (dont la Lyonnaise des eaux, Saint Gobain, Air France...). Certains des membres de ce conglomérat sont ensuite présents dans le gouvernement de Vichy. Le président de la banque Worms, Gabriel Leroy-Ladurie, prend contact avec l’ancien du PCF, Jacques Doriot, en 1936. Le Front populaire vient de remporter les élections, et l’heure est grave pour les banquiers et industriels français. Ils décident de créer un parti d’exrême droite, financé par le patronat, le Parti populaire français. Antisémite et antibolchévique, il prône la "révolution nationale". Pacifiste afin de mieux laisser le Reich imposer sa loi, le PPF perd rapidement son prestige, ainsi que le financement du patronat. A l’origine, il regroupait d’anciens communistes et des membres des ligues fascistes interdites, comme Solidarité française (photo du haut), Action française ou les Jeunesses patriotes. Ensuite, la synarchie se repose sur la Cagoule, une sorte de regroupement de membres des anciennes ligues, et mise sur le duo Pétain-Laval jusqu’en 1941-1942, quand le vent commence à tourner avec l’entrée en guerre des EtatsUnis. Mais nous y reviendrons. Après cela, la synarchie se rabat sur Darlan, qui devient le n°2 du gouvernement de Vichy, successeur attendu de Pétain, avant d’être - fort opportunément - assassiné en décembre 1942. Pendant son passage à Vichy, il a fait rentrer toute une clique de la banque Worms dans le gouvernement.

879


Pétain : leader ou pantin de la Synarchie ? Questionné sur le sujet après la guerre, il a nié son existence. On retrouve ainsi Pierre Pucheu, directeur de plusieurs sociétés du groupe Worms, dont l’usine Japy, qui a également financé des ligues fascistes. Pucheu s’est retrouvé secrétaire d’Etat à la Production industrielle puis à l’Intérieur à Vichy. Il a été le délégué à Vichy de Worms et du Comité des Forges, le puissant lobbie patronal des industries métallurgiques et sidérurgiques ( la famille Wendel, de laquelle est issu le baron Ernest Antoine Sellière, ex chef du Medef et chef aussi du fonds d’investissement Wendel, y était très importante). Ancien membre du PPF, Pucheu a été la courroie de transmission des financements du groupe Worms et de la synarchie en général vers le PPF. Il a été l’un des seuls patrons collaborationnistes fusillés, en 1944. A Vichy, on retrouve encore Jacques Barnaud, l’un des trois directeurs généraux de la banque Worms, au poste officiel de délégué général aux Relations économiques franco-allemandes jusqu’en décembre 1942. Mais officieusement il semble qu’il assumait les fonctions d’autres membres du gouvernement comme par exemple celles de René Belin au Travail. Accusé de collaborationnisme, il a bénéficié d’un non-lieu en 1949, et rejoint la banque Worms à la demande d’Hippolyte Worms (le petit-fils du fondateur). Barnaud avait aussi crée la revue Nouveaux Cahiers à la fin des années 30. Celle-ci préconisait une collaboration économique soutenue avec le Reich. D’autres synarques notoires et collaborationnistes y ont participé, comme Georges Albertini ou Boris Souvarine. Nous avons aussi François Lehideux (gendre de Louis Renault, il devient directeur général des usines Renault à partir de 1934), qui a été secrétaire d’Etat à la Production industrielle en 41-42. Emprisonné à la Libération pour actes de collaboration, il bénéficie lui aussi d’un non-lieu en 1949. Le groupe Renault faisait également partie du conglomérat de la banque Worms. Un autre personnage, que j’ai déjà cité parmi les collaborateurs de la revue Nouveaux Cahiers, est un dénommé Georges Albertini, ancien dirigeant de la SFIO jusqu’en 1939, passé au Rassemblement national populaire de Marcel Déat, rassemblement antisémite, collaborationniste et raciste duquel il était le n°2. Albertini était surtout "conseiller technique permanent" de la direction du groupe Worms depuis le début de la guerre, il rejoint Hippolyte Worms à Fresnes mais aussi après avoir été libéré (il a été emprisonné pour intelligence avec l’ennemi, relâché en 1948 et amnistié en 1951) pour prendre en charge différentes revues subventionnées par le patronat et y faire de la propagande anticommuniste. Parmi ces revues, citons le Bulletin d’études et d’informations politiques internationales (BEIPI), "commandité par le patronat" français (selon une note des renseignements américains), positionné à l’extrême droite et très axé sur la propagande anticommuniste. Il est aussi parmi les fondateurs de l’Institut d’histoire sociale (IHS) en 1954, financé uniquement par la CIA comme le Sénat US le révèle en 1967, et foncièrement antibolchévique. Après la mort de Worms en 1952, Albertini était toujours rémunéré par le groupe. Albertini est resté dans la sphère politique jusqu’à sa mort en 1983, très sollicité par certains membres de la droite comme Pompidou, Alain Madelin ou Marie-France Garaud. Sous le gouvernement de Vichy, il a été directeur général du cabinet de Déat au Travail et à la Solidarité nationale. Pendant l’Occupation il a été l’un des membres éminents, à l’instar de Marcel Déat, d’un certain Cercle européen (autoqualifié de "centre de collaboration économique européenne"), un groupe fasciste et intrinsèquement antisémite dont Louis Ferdinand Céline aurait également été membre, et c’est pour cela qu’il a été arrêté en 44. Une note des services secrets US (le COI, futur OSS), citée par l’historienne Annie Lacroix Riz qui a eu le courage, disons-le, de faire des recherches au sujet de la synarchie des années 20-30 et de les publier, dit que les hommes de Worms à Vichy utilisent leur poste pour "collaborer pleinement avec les Allemands". La note (p. 7 du doc pdf), datée de 1942, dit ceci : "On peut s’attendre à ce que les membres de ce groupe cherchent leur propre protection en cas de victoire alliée ou allemande, et mettent leurs importantes relations internationales au service du vainqueur, quel qu’il soit. Ils œuvreront à une paix négociée impliquant une réorganisation de l’Europe sur des bases libérales et qui les laisserait jouir de leur autorité financière, industrielle et politique."

880


On pourrait continuer longtemps à énumérer les imbrications entre une certaine catégorie d’industriels et banquiers français, et la collaboration, politique et économique. Le cas de la banque Worms, bien que symptomatique, est loin d’être isolé, mais il est intéressant pour aborder la période de manière un peu réaliste, pour une fois. D’ailleurs, le grand nombre de banques nationalisées après la Libération (Crédit Lyonnais, Société Générale, BNCI, Paribas, Crédit industriel et commercial...) prouve que la collaboration économique était plus que banale pendant l’"Occupation", et les SS eux-même ont dit que sans l’aide des banquiers et industriels français, il leur aurait été bien plus difficile de mettre la main sur l’économie du pays ». Fin de l’article A ceci, je rajouterais que la banque Worms était bien plus qu’une banque collaborationniste. Elle a carrément financé et encouragé la montée du fascisme en Europe et d’autres mouvements similaires en France qui ont participé à des coups d’états puis ensuite ont réalisé les conditions nécessaires à la défaite de 1939. Après la guerre, sans être seulement inquiété, la banque Worms continua ses petits complots tranquillement contre le nouvel ennemi : le communisme russe. Ses membres directoires se sont donnés pour mission de limiter l’impact du communisme auprès de la souche ouvrière et du syndicalisme, ainsi que la mise en place d’un socialisme « soft » qui s’opposerait à celui qui s’inspire du marxisme. Derrière cette banque, le patronnat français d’alors et les grands financiers, tirèrent anonymement les ficelles corrompant et soudoyant larga-manu de sorte à finaliser leur action. Je vous recommande de parcourir le texte de la page web : http://www.voltairenet.org/article130193.html#auteur28 , page que vous retrouverez dans le DVD n°2 sous le titre de «Officine anti-sociale » (DVD4/Data du DVD/Doc Internet/Officine anti-sociale.htm). Y: Yahweh : Attention, cet article exprime un point de vue d’historien : il est donc certain qu’il ne plaira pas à celui religieux. De plus, on peut en tirer une interprétation gnostique ou une autre qui apporte de « l’eau au moulin » de l’athéisme : les relions chrétienne et musulmane ne seraient alors que l’aboutissement d’une longue chaine plurimillénaire d’influences et de luttes entre des religions d’origines antédiluviennes. La sensibilité même du sujet oblige Wikipédia à nous prévenir que cet article peut être sujet à modification dans le future, ou à une disparition pure si une majorité de membre la réclame. Pour ma part, j’ai trouvé cet article excellent dans le sens ou il corrobore nombres des points religieux que j’ai soulevé dans cette encyclopédie. Voici ce qu’en dit Wikipédia : Yahweh est un dieu qui a été honoré dans tout le Proche-Orient. Avec des noms différents mais avec des légendes toujours identiques : Genèse, Adam, déluge, il a été honoré par les différents peuples du Moyen-Orient : Sumériens et Mésopotamiens d’abord puis Cananéen, Ougarites et finalement Juifs sur près de 3 millénaires. [1] Occurrences de l'appellation On retrouve plusieurs occurrences du nom de YHWH à différents moments et endroits dans l'histoire. Ce qui fait dire à Henry O. qu'il y a des traces écrites qui prouvent qu’il a été honoré par de nombreux peuples cananéens et par le peuple hébreu dès son apparition dans l’histoire, [2] Entre autres nous avons : 1.

Dans les textes des 19e et 18e dynasties apparaissent les Shasou de yhw, que certains identifient avec le tétragramme. Pour W. Dever il pourrait s'agir des ancêtres des israélites. [3]

2.

Au 13e siècle av. J.-C. un texte ougarite parle de Yahvé le fils du dieu El.

3.

Au 9e siècle av. J.-C. dans la Stèle de Mesha, un texte en langue Moabite.

4.

Au 8e siècle av. J.-C. dans un Ostracon de Kuntillet Ajrud.

5.

Au 6e siècle av. J.-C. dans les lettres d’ADA et de Lachish.

881


Monothéisme vs Polythéisme Le passage pour le peuple Juif du Yahweh, dieu d’un panthéon polythéiste à un dieu unique définissant le monothéisme, ne s’est pas fait d’un seul coup sur le mont Sinaï, mais est l'objet d'un conflit perpétuel à l'intérieur même du peuple d'Israël entre le monothéisme et le polythéisme. Outre la Bible, qui relate les allées et venues incessantes entre les deux, les papyrus des Juifs d’Éléphantine en Égypte montrent que le culte de Yahweh cohabite encore avec d’autres cultes au 4e siècle av. J.-C.. De même avec la mise au jour d’inscriptions à Kuntillet ‘Ajrud et de Khirbet elQôm décrivant l'adoration d'autres dieux en même temps que Yahweh chez le peuple hébreu.[4]. Dieux ayant précédé Yahweh hors de Canaan Le dieu sumérien Enki - 3000 av. J.-C. 3000 ans avant notre ère les Sumériens racontent dans l’épopée d’Atrahasis et Gilgamesh une histoire proche du jardin d’Éden [5] [6] [7] [8] Le dieu akkadien Ea - 2500 av. J.-C. Vers l’an 2500 avant notre ère les Akkadiens transformèrent le nom de Enki en Ea. [9] "[10] Les Akkadiens développent le mythe d’adapa d’où serait issu le mythe du serpent surveillant Ève. [11] La plus ancienne forme du nom de Yahweh : Yah Il apparaît 25 fois dans l’Ancien Testament des formes plus anciennes de Yahweh, le raccourci Yah. [12] Ce dieu original Yah est peut-être une autre forme du nom Ea. [13]

Importance de la découverte d’Ougarit dans la connaissance de Yahvé Date de cette découverte En 1928, un groupe d'archéologues français ont été sur un site connu sous le nom de Ras Shamra. Après une semaine sur le site, ils ont découvert un cimetière à 150 mètres de la mer Méditerranée. Après la découverte du cimetière, ils ont trouvé une ville et un palais royal à environ 1 000 mètres de la mer. La plus grande découverte faite sur le site est une collection de tablettes gravées avec (à l'époque) une écriture cunéiforme inconnue. En 1932, quand on a déchiffré cette écriture on a vu que l’on avait découvert la ville d’Ougarit. Importance d’Ougarit L’histoire d’Ougarit est très longue: La ville a été construite sur un site de la période néolithique environ 6000 av. J.-C. Les plus anciennes preuves écrites de l’existence de la ville se trouvent dans des textes, datant de 1800 av. J.-C., provenant de la ville voisine de Ebla. À cette époque, Ebla et Ougarite étaient sous l’hégémonie égyptienne. La population de Ougarite en ce temps était d'environ 7635 personnes. La ville d'Ougarite a continué d’être sous domination égyptienne jusqu'à 1400 av. J.-C. Au cours de la période 1200 - 1180 av. J.-C. la population de la ville a fortement diminué pour ensuite disparaître mystérieusement sans doute détruite par les peuples de la mer comme la plupart des civilisations de la région. Toutes les tablettes trouvées à Ougarite ont été écrites au cours de la dernière période de son existence (environ 1300 - 1200 av. J.-C.). Les textes retrouvés ont été rédigés dans l'une des quatre langues : sumérienne, akkadienne, hourrites et ougaritique. Ces textes sont très importants pour étudier les premiers israélites et leur religion. Les analyses montrent qu’Ougarit et Israël partagent un patrimoine littéraire et linguistique commun. Notre connaissance de la religion de l'ancienne PalestineSyrie et de Canaan a été considérablement accrue par les textes ougaritiques. C’est comme si nous avions une fenêtre ouverte sur la culture et la religion d'Israël dans sa première période.

882


Avantages des textes ougaritiques sur la Bible Il est important de comprendre pourquoi, il est fortement préférable de considérer beaucoup plus proche de la réalité historique les textes découverts à Ougarit que les textes bibliques. Ils ont deux avantages majeurs : tout d'abord par leur datation : Les textes d'Ougarit retrouvés datent entre 1500 et 1200 avant notre ère. Ils sont donc contemporains des temps ou les peuples vénéraient Yahweh. Les textes bibliques parlant de cette période ont été écrit au plus tôt lors de l’exil à Babylone en 500 avant notre ère, soit près d’un millénaire après les évènements qu’ils décrivent. De ces textes nous n’avons gardé aucune trace. Les plus anciens écrits bibliques retrouvés qui en seraient la copie, sont ceux des manuscrits de la Mer Morte vers 200 av. J.-C. Et en second lieu, par leur absence de déformation idéologique. En effet, les analyses des écrits bibliques montrent que ceux-ci ont été largement modifiés et expurgés au cours des siècles afin de défendre les dogmes de la religion juive naissante. Il s’agissait, pour les scribes de montrer que le dieu Yahweh tout puissant s’était d’un seul coup imposé comme dieu unique aux Israélites à l’époque de Moïse en 1200 av. J.-C. et qu’ensuite un royaume dominant tout le ProcheOrient, celui de David et Salomon au 10e siècle av. J.-C. avait permis la diffusion de Yahweh et de ses légendes aux autres peuples. La réalité fut tout autre, et on n’a commencé à comprendre cette réalité, qu’à la découverte d’Ougarit. Comme l’exprime l’archéologue J.-B. HUMBERT en 1997 : « la découverte à Ougarit d’une autre littérature cananéenne (on n’en connaissait qu’une seule : la Bible !), jeta un éclairage très vif sur une religion proche de celle de l’Israël ancien. Bien des idées reçues furent bousculées. La célébrissime Jérusalem n’était alors qu’un gros pâté de maisons, et les temples du très puissant Yahweh n’étaient pas plus grands que des sacristies. Israël se révélait être une province reculée, sous l’influence de ses puissants voisins, et dont les habitants ne cherchaient qu’à imiter les arts, et les mœurs. » La religion ougaritique - 1500 à 1200 av. J.-C. Les écrits venant de la civilisation d'Ougarit sont datés de 1500 à 1200 avant notre ère, cette civilisation, qui s'était développée sur le territoire de la Syrie actuelle, utilisait un dialecte cananéen donc dérivera l’hébreu par la suite. Il est donc normal que le peuple d’Israël dont la première trace historique remonte à la fin de la civilisation ougaritique vers 1200 av. J.-C., se soit fortement inspiré de cette mythologie. Le Dieu principal d'Ougarit était El, il y avait une animosité entre ses 2 fils : Baal, le dieu du tonnerre et Yam/Yaw, le dieu des rivières et des mers. El est aussi le créateur de l’humanité qui se dit « adm » en langue ougarite. Une déesse est tour à tour femme de El et de Yam : Asherah. Enfin, pour la première fois dans l'histoire nous lisons le terme «YW» soit «Yahweh» . Dans la tablette KTU ( c'est-à-dire Keilalphabetische Text aus Ugarit, 1.1 IV 14), il est écrit «sm. bny. YW. ilt.» soit «Le nom du Fils de Dieu, Yahweh.» Cela semble indiquer que pour les Ougarites Yahweh a été considéré non pas comme pas comme le dieu mais comme l'un des nombreux fils d'El. La structure de cette religion Le polythéisme Ougaritique est considéré comme un monisme de deux structures : La divine assemblée et la famille divine. Les deux structures sont en fait similaires à une entité unique à quatre niveaux: le premier, le Roi des Dieux, EL et de son épouse Asherah; le second : les 60 enfants divins (dont Baal, Astarte, Anat, probablement Resheph, Shapshu la déesse du soleil, Yerak le dieu de la lune) considérés comme les étoiles de El; le troisième est Kothar wa-Hasis, le chef assistant de la divine famille; le quatrième est composé des serviteurs de la divine famille, qui comprennent ce que la Bible appelle les anges (en d'autres termes, messager des dieux). [14] Appropriation de la religion ougaritique par les Israélites André Lemaire écrit " Les tablettes d'ougarit du XIIIe siècle avant notre ère rédigées dans une langue proche du phénicien et de l'hébreu ancien, ont des échos dans les textes les plus anciens de la bible évoquant le grand dieu El, ou le jeune dieu Baal, ou encore yahvé siégeant dans l'assemblée divine (Psaumes 29,1;82,1;89,6-13; Job 1,6;2,1)" [15] Concordance des mythes et des langues ougarites avec ceux des premiers Israélites L’humanité « adm » en ougaritique est devenu « adam » le premier homme. Yam en hébreu signifie « mer ». EL est devenu dans sa forme pluriel Elohim. L’animosité des deux frères fut reportée dans l’opposition des 2 royaumes hébreux. Israël (Samarie actuelle) vénérant principalement Baal tandis que la Judée vénérait principalement Yaw (Yahweh) [réf. nécessaire])

883


Le polythéisme des anciens Israélites - 1200 à 722 av. J.-C. Les Hébreux restent très longtemps polythéistes. Les inscriptions de De Kuntillet ‘Ajrud et de Khirbet elQôm datent les règnes d’Amasias (~802-776 av. J.-C.) de Juda et de Joas (~803-790 av. J.-C.) d’Israël. Ces inscriptions montrent que les israélites ont associé Yahweh avec une déesse, sa parèdre, Ashérah. Le culte de « Yahweh et son Ashérah » fut certainement pratiqué très longtemps [16] . Peu de traces écrites existent en Canaan en dehors de ces 2 inscriptions car ces adorations étaient interdites par la religion d'Israël. Ils n’ont néanmoins pas effacé les inscriptions extrabibliques amorrites d’Ashérah, ni les papyrus juifs de l’île d’Éléphantine en Égypte qui garde trace de l’importance de cette déesse femme de Yahweh. [17]

Premier stade de l'évolution de la religion ougarite par les premiers israélites La structure à quatre niveaux de la divine famille et du conseil a apparemment subi un certain nombre de changements dans les premiers siècle d’existence d’Israël. Dans le premier stade, il semble que Yahvé ait été l'un des soixante dix enfants du second niveau, qui seraient chacun devenus le dieu patron de soixante-dix nations. Cette idée apparaît en filigrane dans les manuscrits de la mer Morte ainsi que dans le paragraphe du Deutéronome de la traduction de la Septante. Dans ce passage, El est le chef de la famille divine, et chaque membre de la famille divine reçoit une nation de sa propre salut : Israël est la part de Yahwé. Le Texte Massorétique, est bien sûr mal à l'aise avec le polythéisme exprimée dans l'expression «en fonction du nombre de fils du divin,» . Les rédacteurs l’ont donc réécrit "en fonction du nombre des enfants d'Israël" (en gardant le nombre de soixante-dix). Le Psaume 82 présente également le dieu El en train de présider une assemblée divine dans laquelle Yahwveh se lève et fait ses accusations contre les autres dieux. Ici, on voit comment le texte de la bible s'essaie à la fois de parler des anciennes religions et en même temps de les dénoncer pour être conforme au dogme monothéiste. Yahvé devient le Chef des dieux que l'on doit idolâtrer en priorité : La monolatrie Comme tous les peuples, les yahwehistes considéraient leur dieu comme le plus important et ne pouvaient l'admettre sous la domination d’un autre El. Aussi ont-ils fusionné les deux entités en une seule Yahweh/Elohim (qui est le pluriel d’El). Donc à la fin de la période monarchique (VIe siècle avant JC), il est évident que le dieu El a été identifié avec Yahwe. Il en résulte que El-Yahvé est le mari de la déesse, Asherah. D’où les inscriptions relatant le culte de Yahwe et son Ashérah. Une telle situation fut rétrospectivement condamnée par les rédacteurs de la Bible qui notamment critiquaient le culte d’Ashérah dans le temple de Jérusalem. En 722 av. J.-C. lors de l'effondrement du royaume d’Israël et de la fuite de sa population vers le royaume de Judée, le Roi Josias a considéré que cela signifiait la victoire de Yahweh sur Baal. Bien qu’il croie encore à l’existence de nombreux dieux, il ordonna alors de ne plus vénérer à Jérusalem que le seul dieu Yahweh, c’est ce que l’on appelle une monolâtrie. Cette monolâtrie n’est pas une forme isolée dans le contexte ouest-sémitique de l’époque. L’épigraphie donne de nombreux indices de cultes analogues comme le Culte de Kamosh chez les Moabites par exemple. [18] Le Monothéisme : Yahvéh est le seul dieu Sous cette forme, la dévotion religieuse à Yahvé lui donne le rôle du Roi divin régnant sur toutes les autres divinités. Cette perspective religieuse apparaît, par exemple, dans le Psaume 29:2, où « les fils de Dieu" sont appelés à adorer Yahwé, le Roi divin. Le Temple, qui continue à être l’endroit où sont vénérés les divers dieux du polythéisme, devient, en plus le palais de Yahvé qui est peuplé par les dieux sous son pouvoir. Le texte Ezéchiel 8.10 suggère une telle image. Cette image du pouvoir royal s’est développée du huitième au sixième siècle conduisant au monothéisme. Les autres dieux sont devenus de simples expressions de la puissance de Yahvé, et les messagers divins sont considérés un peu plus comme des divinités mineures, simple expression de la puissance de Yahvé. En d'autres termes, le chef des dieux est devenu la tête du dieu. Les autres ne sont pas d’autres dieux mais les bras et les jambes du même et unique dieu Mise par écrit de ce concept monothéiste, début de l'écriture de la Bible En 587 av. J.-C. le royaume de Juda est lui-même détruit et son élite transférée à Babylone. Là, les idolâtres de Yahweh croisent les zoroastriens qui croient aussi que leur dieu Mithra est le seul dieu, les scribes commencent sous cette influence [19] alors à rédiger la Bible, son dogme monothéiste, ils rajoutent, parfois quasiment mot à mot, les légendes des peuples ayant dominé la région dont tous les successeurs se retrouvent à ce moment à Babylone, ils attribuent simplement toutes ces légendes au seul

884


Yahweh. Enfin, ils réinventent la propre histoire de leur peuple en imaginant que celui-ci a toujours été monothéiste et que les divinités que ce peuple a adoré dans le passé ont en fait toujours été combattu par leurs ancêtres. Tout ceci forme les prémisses de l'ancien testament. Notes et références 1.

↑ http://www.bibleorigins.net/YahwehYawUgarit.html

2.

↑ (Henry O., "Yahweh."pp. 1011-1012. Vol. 6. David Noel Freedman. Editor. Anchor Bible Dictionary. New York. Doubleday. 1992)

3.

↑ Dever, William G. (1997). "Archaeology and the Emergence of Early Israel" . In John R. Bartlett (Ed.), Archaeology and Biblical Interpretation, pp. 20–50. Routledge. ISBN 0-41514113-3

4.

↑ Guy Rachet Président du cercle Renan[1]

5.

↑ Dominique Charpin Professeur à la Sorbonne dans Le monde des religions n°32

6.

↑ "...just as Genesis 1-11 as a whole corresponds to the structure of the Atrahasis myth, so the garden of Eden story has incorporated many of the themes of the great Gilgamesh poem." (pp. 65-6. "Human Origins, Genesis 1:1-11:26." Joseph Blenkinsopp. The Pentateuch, An Introduction to the First Five Books of the Bible. New York. Doubleday. 1992. ISBN 0-38541207-X) Professor Blenkinsopp (of Notre Dame University)

7.

↑ "Now the Yahwist's primeval narrative is itself a marvelous example of mythmaking based upon prior Mesopotamian myths, notably Atrahasis and Gilgamesh. Interestingly, the reappropriation of mythic traditions and intertextual borrowing posited for biblical writers was already present within ancient Babylonia, and illustrates that biblical writers must be understood within the larger ancient Near Eastern literary and theological tradition." (p. 14. "Introduction." Bernard F. Batto. Slaying the Dragon, Mythmaking in the Biblical Tradition. Louisville, Kentucky. Westminster/John Knox Press. 1992)

8.

↑ "The theme of this volume...is, of myth and mythmaking speculation within the Hebrew Bible...biblical writers employed much the same techniques and even the same mythic motifs as their ancient Near Eastern neighbors...Israel...drew heavily upon the Babylonian myth of Atrahasis, supplementing with motifs from Gilgamesh and other traditional myths, to create a specifically Israelite primeval myth...Like their ancient Near Eastern counterparts, Israel's theologians were concerned with the place of humankind -and particularly of their own peoplewithin the realm of being." (pp. 168-169. "Conclusion." Bernard F. Batto. Slaying the Dragon, Mythmaking in the Biblical Tradition. Louisville, Kentucky. Westminster/John Knox Press. 1992)

9.

↑ "...about 2500 BC, Akkadians introduced the name Ea for Enki." (p. 3. Samuel Noah Kramer & John Maier. Myths of Enki the Crafty God. New York. Oxford University Press. 1989)

10. ↑ Ea - also 'Ay(y)a; Akkadian god. The name of this god is probably Semitic, although no reliable etymology has yet been found. Ancient Babylonian scribes derived it from Sumerian E.a, 'house of the water'. In the texts from the Old Sumerian and Sargonic periods Ea/Ayya occurs mainly in Akkadian personal names. The pronunciation Ea (Ay-a) is attested since the Ur III period. The original character of this god is impossible to assess because of his syncretism with the Sumerian god Enki, which probably occurred as early as the Sargonic period. Ea's functions in the Babylonian and Assyrian tradition are therefore essentially the same as Enki's. He is a water god (bel naqbi, 'lord of the Spring') a creator (ban kullat, 'creator of everything') a god of wisdom (bel uzni, 'lord of wisdom'), the supreme master of magic (mash.mash ilani, 'incantation specialist of the gods'), the protector of craftsmen and artisans." (p. 37. "Ea." Gwendolyn Leick. A Dictionary of Ancient Near Eastern Mythology. London. Routledge. 1991, 1996, 1998) 11. ↑ Another source of the Genesis Fall of Man is the Akkadian myth of Adapa...This myth supplies the theme of the Serpent's warning to Eve..." (pp. 78-79. "The Fall of Man." Robert Graves & Raphael Patai. Hebrew Myths: The Book of Genesis. New York. Greewich House. 1983 reprint of 1963, 1964 edition)

885


12. ↑ "It is not certain, however, that 'yahweh' was the oldest form of the name. A short form 'yah' appears 25 times in the Old Testament (Ex 15:2; and cultic cry 'hallelu-yah'= 'praise yah'). Sometimes the short form appears as 'yahu' or 'yo' as in proper names like Joel ('Yo is God') or Isaiah ('Yah is salvation')." (p. 409. vol. 2. B. W. Anderson. "God, Names of." pp. 407-416. George Arthur Buttrick. Editor. The Interpreter's Dictionary of the Bible. Nashville. Abingdon Press. 1962) 13. ↑ (p. 59. Theophilus G. Pinches. The Old Testament in the Light of the Historical Records and Legends of Assyria and Babylonia. London. Society For Promoting Christian Knowledge. 1908) "The reason of the coming of the Flood seems to have been seems to have been regarded by the Babylonians as two-fold. In the first place, as Pir-napishtim is made to say "Always the river rises and brings a flood" -in other words it was a natural phenomenon. But in the course of the narrative which he relates to Gilgamesh, the true reason is implied, though it does not seem to be stated in words. And this reason is the same as that of the Old Testament, namely, the wickedness of the world...Pir-napishtim was himself a worshipper of Ae, and on account of that circumstance, he is represented in the story as being under the special protection of that god...It has been more than once suggested, and Professor Hommel has stated the matter as his opinion, that the name of the god Ae or Ea, another possible reading of which is Aa, may be in some way connected with, and perhaps originated the Assyro-Babylonian divine name Ya'u "god," which is cognate with the Hebrew Yah or, as it is generally written, Jah...There is one thing that is certain, and that is, that the Chaldean Noah, Pir-napishtim, was faithful in the worship of the older god, who therefore warned him, saving his life." (pp.112-114. "The Flood." Theophilus G. Pinches. The Old Testament in the Light of the Historical Records and Legends of Assyria and Babylonia. London. Society For Promoting Christian Knowledge. 1908) 14. ↑ http://www.bibleinterp.com/articles/MSmith_BiblicalMonotheism.htm 15. ↑ le Monde des religions n°32 page 42 16. ↑ http://shs.epfl.ch/pdf/mediterranee/annee1/cours_semaine5.pdf Thomas Romer 17. ↑ Le grand intérêt de ces textes est de mettre l’accent sur l’importance que devaient avoir en Canaan les cultes de divinités qui portent les mêmes noms : ainsi, à la suite du travail d’expurgation de l’école deutéronomiste, à partir du règne de Josias, et surtout après le retour de la captivité en Babylonie (VI e s. avant notre ère), l’El cananéen a été identifié à Yahweh sous sa forme plurielle d’Elohim, tandis qu’Ashérah, parèdre de Yahweh/ El a été rejetée par la vision patriarcale et antiféministe des scribes (en partie sous l’impulsion de ceux qu’on appelle les « prophètes ») Judéens de retour de Babylone, sans que, pour autant, les scribes intégristes yahvistes réussissent à l’éradiquer totalement des textes reçus malgré les manipulations qu’ils leurs ont fait subir, ainsi que je l’ai montré tout au long des textes des Livres des Rois et des Chroniques du deuxième tome de ma Bible, Mythes et réalités. Et naturellement, ils ignoraient l’existence d’inscriptions extrabibliques qui nous ont conservé le souvenir de la persistance du culte de cette déesse amorrite qu’était Ashérah, épouse de Yahweh. : Guy Rachet Président du cercle Renan [2] 18. ↑ http://www.orleanstours.iufm.fr/formations/focontinue/hist_geo/le_fait_religieux/La%20bible%20hebraique.pdf 19. ↑ Firoze Dastur Kotwal chercheur et traducteur d'anciens textes zorastriens Voir aussi Articles connexes •

YHWH

Ougarit

Religion ougaritique

Ougaritique

Alphabet ougaritique

886


Bibliographie •

Gérard Gertoux, Un historique du nom divin: un nom encens, L'Harmattan, 1999, ISBN 2738480616, 9782738480613

Fin de l’article. Alors évidement, on peut penser qu’avec de tels arguments, moi qui me dit chrétien, j’apporte ici « de l’au au moulin » des athées. Toutefois je rappelle ici que j’ai clairement indiqué en début de « La terrible menace Illuminati » de se méfier des religions qui ne sont faites que d’une interprétation et d’une gestion humaine. Tout ce qui est dit dans le précédent article semble être des vérités historiques reconnues difficiles à réfuter. Même (et surtout) le chrétien que je suis doit reconnaitre la vérité ou elle se manifeste ! Il y a toujours eu tentative de manipulation des peuples au sein des religions et celles-ci n’ont eu de cesse d’évoluer pour survivre : c'est-à-dire s’adapter à l’évolution intellectuelle du peuple dans le temps. Même la mienne (chrétienne) dont il faut toutefois distinguer quatre tendances principales en bien des points opposées. Si cela remet en cause les interprétations politiques, sociales et économiques posés par la question religieuse, c'est-à-dire le coté exploitation de la chose, pour autant, est-ce que cela remet en question le concept même du Divin, du fait : - qu’on existe un temps, - que la nature est superbe et parfaite. - que l’on procrée une descendance qui nous remplacera, - que la mémoire humaine devient intemporelle, elle transmet cette dernière. - justement, au sujet du temps, de son sens et de ses effets, impalpable mais mesurable. Le temps est à lui tout seul un mystère. - de la ressemblance dans l’infiniment grand et l’infiniment petit … - le fait que ces infinis semblent incommensurables. - Que ce que l’on voit n’est pas (nos sens nous trompent). Que la matière n’est que combinaison d’onde et d’espace vide (3D) et que la densité de la matière au niveau atomique, est constituée de plus de 99,99 % de vide. - Que l’Univers entier est une onde qui se décline à toutes les fréquences. Une onde, un peu complarable à ce que pourrait être le verbe de Dieu ! … …et que tout cela reste bien mystérieux, même aux scientifiques les plus pointus dans leur domaine !

Z:

Zia-ul-Haq Muhammad : homme politique pakistanais Article de wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Muhammad_Zia-ul-Haq Muhammad Zia-ul-Haq (12 août 1924 - 17 août 1988) est un militaire et homme politique pakistanais, et fut président du Pakistan du 16 septembre 1978 jusqu'à sa mort en 1988 dans un accident d'avion. Il avait été général en chef de l'armée pakistanaise deux ans avant d'être l'auteur du coup d'État qui le mena au pouvoir. Son régime Dès son arrivée au pouvoir en 1977, Zia fait pendre, pour une vague histoire de meurtre, l'ancien Premier ministre Zulfikar Alî Bhutto, le père du Premier ministre du Pakistan en 1988, Benazir Bhutto. Zia a joué un rôle important dans le conflit soviético-afghan, en apportant une aide militaire et financière aux Afghans, aide qui fut lourdement appuyée par les États-Unis qui avaient promis à Zia des territoires dans le Nord-Ouest pour compenser la perte du Bangladesh. Selon le président actuel du pays, Asif Ali Zardari, Le régime répressif de Zia fut ainsi soutenu à bout de bras par les puissances occidentales[1].

887


Muhammad Zia-ul-Haq Il continua le programme nucléaire pakistanais dans les années 1970, programme qui aboutit en 1998 à un essai nucléaire réussi, relançant le conflit avec l'Inde à propos entre autres du Cachemire. Un incident diplomatique, peut-être lié à ce programme, et impliquant le diplomate français Pol Le Gourrierec eut lieu en juin 1979. Contrairement à Zulfikar Bhutto, attiré par la laïcité, Zia eut la volonté d'instaurer un État islamique en s'appuyant sur les mollahs : il interdit les taux d'intérêts bancaires, instaura l'aumône obligatoire (zakat) dans le droit positif, les châtiments publics, obligea les femmes à se voiler à la télévision... Les règles du droit pénal musulman instaurées ne furent que peu appliquées[2]. Zia voulut même aller plus loin en tentant de réinstaurer le califat, autorité musulmane commune, qui avait été aboli le 3 mars 1924 par le président turc Mustapha Kemal. La majorité des oulémas se sont cependant opposés à son projet[3]. En 1988, alors qu'il était accompagné de diplomates américains, l'avion de Zia s'écrasa au Pakistan dans des circonstances mystérieuses. Aucune preuve à ce jour n'a pu être apportée pour accréditer la thèse d'un assassinat commandité ou non par une force étrangère. La démocratie fut rétablie peu après sa mort avec l'élection de Benazir Bhutto. Références 1.

↑ Asif Ali Zardari,« The Frontier Against Terrorism » [archive], Washington Post, 22 juin 2009.

2.

↑ René David et Camille Jauffret-Spinosi, Les grands systèmes de droit contemporains, Dalloz, 11e édition, 2002, p. 371

3.

↑ Marc Gaborieau. « Les oulémas/soufis dans l'Inde moghole : anthropologie historique de religieux musulmans », in Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, 1989, no 5, p. 11851204 (en particulier la conclusion). [lire en ligne [archive]].

888


Historigramme : http://www.storyofpakistan.com/timeline10.htm Ziegler Jean : Jean Ziegler est un très grand personnage que m’a fait découvrir Sabine Lord-Zysset à travers sa littérature. Au cœur des rouages du système, spécialement formé pour son analyse, cet homme nous rapporte une critique sans faille et sans langue de bois des travers et déviances de l’Industrie et de son oligarchie. En dépit d’un vocabulaire souvent récurant à l’adresse de ceux qu’il dénonce, il a su rester en place dans l’ONU et s’y faire une réputation d’interlocuteur sérieux, d’analyste rigoureux et infaillible et de fordisme du travail. D’une honnêteté intellectuelle exemplaire, au souci sans limite et quotidien de s’exprimer au nom des pauvres, des laissés pour comptes et des abusés, Jean Ziegler est souvent cité par les médias. http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Ziegler Jean Ziegler, né le 19 avril 1934 à Thoune dans le canton de Berne en Suisse, est un homme politique, sociologue, écrivain et polémiste suisse. Biographie Il est marié et a un enfant, Dominique Ziegler, auteur et metteur en scène. Son père était président du tribunal de Thoune et colonel d'artillerie. Il a un doctorat en droit et un en sociologie [1]. Il fut le rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation du Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies de 2000 à 2008, poste auquel lui a succédé Olivier De Schutter. Il est actuellement membre du comité consultatif du conseil des droits de l'homme des Nations unies. Jean Ziegler à la Foire du livre de Francfort en 2009

Il fut professeur de sociologie à l'université de Genève jusqu'en 2002 et à l'université de la Sorbonne à Paris. Il a aussi publié de nombreux livres. Il fut conseiller municipal (socialiste) de la ville de Genève de 1963 à 1967 [2]. Il fut membre du parlement fédéral suisse (canton de Genève) du 4 décembre 1967 au 27 novembre 1983 et du 30 novembre 1987 au 5 décembre 1999 (parti socialiste) [3]. Il est le premier dirigeant de la communauté d'Emmaüs genevoise. Il rencontra l'abbé Pierre à Paris en 1952. We Feed the World est un documentaire sorti en avril 2007 inspiré par L'Empire de la Honte, un livre de Jean Ziegler. Ce documentaire de l'Autrichien d'Erwin Wagenhofer donne à plusieurs reprises la parole à Jean Ziegler. Le 17 janvier 2009, il lui est décerné le titre docteur honoris causa par l'université de Paris VIII.[4] Il est fait docteur honoris causa de l'université de Savoie le 4 décembre 2009.

889


Nations unies Il est le rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation (des populations) du Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies de 2000 à mars 2008. Il fut choisi en 2000 et en 2003 mais il ne se présentera pas à sa succession en 2008 car il postule à l'un des 3 postes (sur un total de 18) 'réservés' au groupe occidental au sein du Conseil des droits de l’homme. Sa candidature est officiellement soutenue par la Suisse [5]. En tant que rapporteur spécial, il a étudié le niveau d'alimentation des populations de nombreux pays (Niger, Éthiopie, Inde, Bangladesh, Mongolie, Brésil, Palestine, Guatemala…). Les rapports sur la situation de l'alimentation et de la malnutrition dans ces pays sont disponibles sur le site des Nations unies [6],[7]. Jean Ziegler a qualifié de « crime contre l'humanité » le fait d'abandonner les cultures vivrières au profit des biocarburants.[8]. Depuis 2009, il est vice-président (13) du Comité consultatif du Conseil des droits de l'homme des Nations unies. Il est membre du comité de parrainage du tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont commencé le 4 mars 2009. Écrivain Jean Ziegler a participé aux travaux de reconnaissance de la spoliation de déportés de leurs comptes bancaires (en Suisse) au profit de l'Allemagne nazie [9]. Son travail est décrit dans La Suisse, l'or et les morts, paru en 1997 aux éditions du Seuil. Il y explique comment les banquiers suisses ont aidé à financer la machine de guerre des nazis. Jean Ziegler est l'auteur de plusieurs livres sur la mondialisation et sur ce qu'il considère être des crimes commis au nom de la finance mondiale et du capitalisme, condamnant en particulier le rôle de la Suisse. C'est un opposant à la théorie libérale du ruissellement justifiant l'existence des milliardaires par leur rôle dans la redistribution des richesses. Il critique fortement l'action du FMI, qui conditionne ses aides financières à la privatisation des services publics, conduisant souvent, selon lui, à leur dégradation avec des conséquences tragiques pour la santé et l'alimentation pour les pays les plus pauvres. Il rejoint sur ce point Stiglitz qu'il qualifie néanmoins de « déserteur qui s'attaque à son ancien patron ». Enfin, il accuse les États-Unis (« l'empire américain contre la démocratie planétaire ») d'être le bras armé des multinationales. Il insiste sur la spécificité de leur politique étrangère, et leur refus de nombreuses conventions internationales (contre les mines anti-personnel, contre la sanction judiciaire des crimes de guerre - Convention de Rome, 1998, contre le concept de droits économiques, sociaux et culturels Conférence de Vienne, 1993). Il écrit en français et en allemand. Controverses Une controverse est née au début des années 1980 lorsque Jean Ziegler suggéra au gouvernement fédéral d'inviter Mouammar Kadhafi en Suisse. Lorsqu'on le lui a demandé, Ziegler confirma que Khadafi l'avait invité plusieurs fois « parce que mes livres sont traduits en arabe et qu'il les lit ». Il a reconnu avoir été consulté, tout comme d'autres intellectuels européens, quand la Libye a voulu créer un prix pour les Droits de l'Homme en 1989. Aujourd'hui Ziegler prétend qu'à l'époque, « il appuyait le prix car cela représentait une étape vers une ouverture ». Time Magazine l'a décrit, en 1989, comme membre du jury du prix Kadhafi des droits de l'homme[10]. Jean Ziegler a démenti avoir créé ce prix, l'avoir financé, avoir reçu le prix ou avoir fait partie du jury [11] . Bibliographie •

Sociologie de la nouvelle Afrique, Gallimard, 1964.

Sociologie et contestation, essai sur la société mythique, Gallimard, 1969.

Le Pouvoir africain, Seuil, 1973, nouvelle édition revue et augmentée, 1979.

890


Une Suisse au-dessus de tout soupçon, en collaboration avec Délia Castelnuovo-Frigessi, Heinz Hollenstein, Rudolph H. Strahm, 1976. Nouvelle édition 1983.

Contre l’ordre du monde, les Rebelles, Seuil, 1983.

Main basse sur l’Afrique, 1978. Nouvelle édition 1980.

Retournez les fusils ! Manuel de sociologie d'opposition, Seuil, 1980. Nouvelle édition revue et augmentée 1991.

Vive le pouvoir! Ou les délices de la raison d'état, Seuil, 1985.

La Victoire des vaincus, oppression et résistance culturelle, Seuil, 1988.

Les vivants et la mort ; Essai de sociologie, Seuil, 1973. Nouvelle édition revue et augmentée 1978.

Baudelaire, biographie avec Claude Pichois, Julliard, 1987

La Suisse lave plus blanc, 1990.

Le Bonheur d’être Suisse, Seuil et Fayard, 1994.

Charles Baudelaire, avec Claude Pichois, 1996.

L'Or du Maniema, Seuil, 1996.

La Suisse, l’or et les morts, Seuil, 1997 ; édition de poche, 2009.

Les Rebelles contre l’ordre du monde, 1997.

Les Seigneurs du crime : les nouvelles mafias contre la démocratie, Seuil, 1998.

Le Livre noir du capitalisme, co-auteur, Édition Temps des Cerises, 1998.

La Faim dans le monde expliquée à mon fils, 1999.

Les Nouveaux Maîtres du monde et ceux qui leur résistent, Éditions Fayard, Paris, 2002.

L’Empire de la honte, Éditions Fayard, Paris, 2005.

Le Droit à l’alimentation, Fayard.

La Haine de l’Occident, Albin Michel, 2008. Prix littéraire des droits de l'homme[12].

Décorations et prix •

Chevalier des arts et des lettres de la République française (1994)

Médaille d'or du Président de la République italienne

Ordre national Amílcar Cabral, premier degré, République du Cap-Vert

Docteur honoris causa de : o

l'université de Mons

o

l'université Paris VIII

o

l'université de Savoie (2009)

Notes et références 1.

↑ Site RSR : En savoir plus sur Jean Ziegler

891


2.

↑ Bio sur www.evene.fr

3.

↑ Site du parlement suisse

4.

↑ [1]

5.

↑ Site geneva.info

6.

↑ Site ONU

7.

↑ Site ONU

8.

↑ Site L'humanité

9.

↑ Page sur Wikipédia

10. ↑ Site du Time 11. ↑ . Youtube 12. ↑ Tribune de Genève 03 décembre 2008 Voir aussi Sur les autres projets Wikimédia : •

Jean Ziegler sur Wikimedia Commons (ressources multimédia)

Jean Ziegler sur Wikiquote (recueil de citations)

Articles •

Schizophrénie des Nations unies par Jean Ziegler (2001)

Réfugiés de la faim, par Jean Ziegler (Le Monde diplomatique) (mars 2008)

Sur Jean Ziegler •

Marie-Pierre Genecand, « Deux esprits, un même cœur à gauche », Série Filiations, Le Temps, 26 août 2009 (Jean Ziegler (*1934) et son fils Dominique (*1970))

Riadh Sidaoui, Jean Ziegler parle aux arabes (‫ب‬st)‫ ا‬u)‫ث إ‬xyz{ s|}‫ن ز‬Y}), éd. Centre du monde arabe pour la recherche et l'édition, Beyrouth, 2002

Liens externes •

Rapport de Jean Ziegler sur le Burundi

La visite surprenante et contestée de Ziegler à Cuba

Right to food

Interview de Jean Ziegler par Daniel Mermet sur France Inter

Vidéo: Jean Ziegler en 1980, il s'exprime sur l'intervention des troupes russes en Afghanistan, une archive de la Télévision suisse romande

Interview de Jean Ziegler par Daniel Mermet sur France Inter Conséquences de la mondialisation capitalisée : rejet de l'« Occident ».

Zohar (Sefer Ha Zohar) : Voici ce qu’en dit Wikipédia.

892


Le Sefer Ha Zohar (Livre de la Splendeur), aussi appelé Zohar, est un des ouvrages majeurs de la Kabbale. Rédigé en araméen. La paternité de l'ouvrage est discutée. Originellement attribué à Rabbi Shimon Bar Yochaï, Tana du IIe siècle, une autre école de pensée, considère qu'il fut rédigé par Moïse de León entre 1270 et 1280. Il s'agit d'une exégèse ésotérique et mystique de la Torah ou Pentateuque. Paternité de l'ouvrage Selon le Midrash, les élèves de Rabbi Akiva se séparèrent la responsabilité des différentes parties de la Torah, et Rabbi Shimon Bar Yochaï prit la responsabilité de la doctrine secrète. Il écrit l'ouvrage avec ses neuf élèves dans la grotte de Idra Rabba, comme rédigé dans le Zohar : «C’est ainsi que je fixe les choses, Rabbi Abba notera et Rabbi Eliezer mon fils, enseignera oralement et le reste des amis s'exprimeront dans leur cœur… » (Livre du Zohar, Parashat HaAzenou). Puis immédiatement après sa rédaction, il est dissimulé - il réapparaîtra au XIIe siècle, à l'époque de Rabbi Moise de Leon. Selon la légende, l'ouvrage quitte sa grotte avec la caravane d'un marchand qui en découvrant les parchemins, les utilise pour envelopper les épices qu'il transporte, et ainsi le Zohar se retrouve en Espagne. Moïse de León découvre les manuscrits sur le marché et rassemble ce qu'il trouve. À sa mort, sa femme vend les livres de son mari pour subvenir à ses besoins, et ainsi, elle vendit également le Zohar, qui fut ainsi révélé au monde. Dans la deuxième version, plus moderne, la paternité est attribuée à Moïse de León lui même, qui l'aurait écrit sous le nom de Shimon Bar Yochaï. C'est la thèse notamment soutenue par Gershom Scholem. Il n'y a pas de réel moyen de trancher, il existe des arguments pour les deux versions, Gershom Scholem a lui même longtemps hésité avant de se décider à choisir. Pour conclure, le problème de paternité de l'ouvrage, on peut citer le Baal HaSoulam, qui dit que l'importance et la profondeur du livre du Zohar sont tels qu'ils éclipsent l'importance de l'auteur, que ce soit Moïse de León, ou Shimon Bar Yochaï ou bien les Prophètes eux-mêmes, car le contenu du livre en est si important[1]. Le contenu du livre Il s'agit d'une exégèse kabbalistique de la Torah ou Pentateuque. La méthode du Zohar se trouve dans ce passage : « Malheur à celui qui croit que la Torah ne contient que des récits communs et des paroles ordinaires car, s’il en était ainsi, nous pourrions encore de notre temps composer une loi beaucoup plus admirable… Il est évident que dans chaque parole gît un mystère profond et les mondes inférieur et supérieur sont pesés sur la même balance (c'est-à-dire : mais tout ce qui vient d’en haut doit tout d’abord, pour devenir accessible, revêtir une enveloppe mortelle). Les anges envoyés sur la terre n’ontils pas pu prendre des vêtements humains, autrement ce monde n’aurait pas pu les recevoir ? Comment alors la Sainte Torah, laquelle est toute entière destinée à notre usage, pourrait-elle se passer de vêtements ? Eh bien ! Les récits sont le vêtement… Il y a des hommes qui, lorsqu’ils voient un de leurs semblables, bien vêtu, se contentent de cette vue et prennent le vêtement pour le corps. À plus forte raison ne recherchent-ils pas et n’apprécient-ils pas l’âme qui est encore supérieure au corps. Il en est ainsi pour la loi divine : les récits constituent son vêtement, la morale qui en ressort est son corps, enfin

893


le sens caché, mystérieux est son âme… Les simples ne prennent garde qu’au vêtement et ne voient pas ce qui est en dessous. Ceux qui sont supérieurs cherchent le corps. Les sages et les initiés, au service du Roi d’en-haut, ne considèrent que l’âme qui est la racine de toute loi. De même aussi pour les choses d’en haut, il y a un vêtement, un corps et une âme. L’âme des choses est ce qui se rapporte au ciel… » La diffusion du Zohar à partir du XIIe siècle, a beaucoup contribué au développement de différentes variations de la Kabbale durant le Moyen Âge. Traductions et commentaires La langue originale du Zohar est l'araméen. Il s'agit d'un araméen assez difficile, assez différent de celui du Talmud. En ce qui concerne les traductions en français, il y en a deux, l'une est la traduction de Jean de Pauly, qui est en fait une traduction de la traduction en latin de Pic de la Mirandole. Cette traduction fut faite vers la fin du XIXe siècle et fut publiée après la mort de Jean De Pauly, au début du XXe siècle. Cette traduction est assez controversée, néanmoins elle fut longtemps la seule traduction disponible. La seconde traduction française est la traduction de Charles Mopsik, universitaire de renom, auquel nous devons une traduction plus récente et plus académique. Le Zohar est un livre complexe et profond et par conséquent, peu se sont hasardés à le commenter. Il existe quatre commentaires principaux, le premier, succinct Massoret HaZohar est constitué de notes courtes, le second Matok mi dvash, commentaire 'hassidique, le troisième Peroush HaSoulam, commentaire en 18 tomes du Zohar, rédigé par le Baal HaSoulam au milieu du vingtième siècle, dans lequel, il traduit le Zohar en hébreu, et le commente selon la Kabbale Lourianique et le quatrième 'or yakar' rédigé par le Ramak. Voir aussi •

Pierre philosophale

Bibliographie [modifier] •

Le Zohar traduit par Charles Mopsik ISBN 2-864-32232-3

Liens internes •

Kabbale

Yehuda Ashlag

Sephira

Moïse de León

Shimon Bar Yochaï

Liens externes •

Extraits du Zohar traduit en français par Jean de Pauly.

Introduction au Zohar et au commentaire Peroush HaSoulam

Etudier le Zohar Cours vidéo sur le Zohar

Références 1.

↑ Introduction au livre du Zohar, Yéhouda Ashlag, §59. Matan Torah

Fin de l’article.

894


www.morgane.org/zohar.htm Parmi les utilisateurs du Zohar, on en trouve une catégorie franchement antichrétienne, comme en témoigne ce dessin dont l’allusion à Jésus des évangiles est plus qu’évidente. La traduction du Zohar de Jean de Pauly est majoritairement rejetée sous prétexte qu’elle est incomplète, mal commentée, mais aussi et surtout, parce qu’elle ferait l’apologie du christianisme. Voici ce que j’en dis : ce qui va suivre est très critique. J’y exprime ma pensée en toute honéteté et ne souhaite véxer ou insulter personne. Je n’apporte aucune « preuve » en particulier de cette thèse et avoue la fonder sur une interprétation personnelle basée sur mes connaissances bibliques et ma Foi. En conséquence, je ne cherche à convaincre personne, juste à attirer votre attention et votre réflexion sur la possibilité d’une récupération luciférienne de ce qui est exprimé dans le Zohar. Je me garderai toutefois de supposer que ce livre est d’inspiration luciférienne mais affirme que des utilisations profanes et dangereuses peuvent en être faites et qu’elles sont encouragées par une multitude d’individus dont la nature luciférienne et évidente. Comme il y a des juifs qui, tout en respectant les lois et la morale qu’il enseigne, ne font pas du Talmud un livre plus précieux que la Thora, il y a des juifs qui n’adhèrent pas aux principes de la kabale et du Zohar. Je ne cherche donc pas viser la religion juive en quoi que ce soit dans ce passage. Traduction française : J’ai passé des heures à chercher à chercher un lien afin de télécharger (gratuitement) un des exemplaires du Zohar traduits en français par Jean de Pauly. En revanche, il existe de nombreux sites d’e-book ou de librairies qui la proposent à la vente Je me suis donc rabatu sur une autre version française mais qui n’est pas du même auteur (http://www.kabbalah.info/fr/le-zohar/telecharger-le-zohar fin de page) . C’est celle que je vous propose dans le DVD n°5 sous la forme de trois extraits indépendants (voir à la fin de cet article). Traduction anglaise : La traduction en anglais est plus facilement accessible que la française et surtout plus complète. Vous pouvez en trouver une sur le site : http://www.kabbalah.info/fr/le-zohar/telecharger-le-zohar (début de page). Version araméenne traduite en hébreu : Elle est réputée être la plus complète de toutes. Vous en trouverez un large extrait ici : (http://books.google.fr/books?id=siZFGe74jWMC&printsec=frontcover&dq=zohar&source=bl&ots=u8 Cf90LomB&sig=N112fnk0cXMlRQDXd-0QpUJs2MU&hl=fr&ei=a5RxS34FNDM4gbe1bXdCQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=16&ved=0CDUQ6AEwDw#v=on epage&q=&f=false ).

895


Cette dernière version fait l’objet d’un bizness important. Un site propose les 26 volumes en numérique à plus de 250 euros. La collection imprimée et reliée doit coûter beaucoup plus cher encore. Les collections plus compactes (beaucoup moins de volumes) et moins luxieuses ne « sont pas données » pour autant : entre 30 et 40 Euros le tome. Pour ce qui est du livre : je ne l’ai pas lu. Toutefois, j’ai parcouru une documentation conséquente composé d’extraits, de présentations et d’explications sur son contenu. Les quelques pages du Zohar que j’ai parcouru m’ont laissés penser que son auteur « coupe les cheveux en quatre » au sujet d’explications sur la Thora basées sur la numérologie, le sens caché des mots où même leur emplacement à un sens. La critique à laquelle je m’exerce ici semble délicat car le rabbin Shimon Bar Yochaï, qui est sensé avoir écrit le Zohar, est très populaire. Il a la réputation d’avoir été l’esprit le plus brillant de tous les temps. En fait, rien ne prouve qu’il soit réellement l’auteur de ce livre, les genres de « preuves » qui sont apportés sont plus basés sur des convictions que sur des faits prouvés. Je ne critique pas l’œuvre en elle-même, mais l’interprétation et l’usage qu’on puisse en tirer sur un plan purement ésotérique (donc extra-religieux). Pour ce qui en est du message contenu : Les livres qui en parlent : Ce que j’en ai compris, c’est que les adeptes de ce livre le présentent parfois comme une explication du Talmud qui serait lui-même une explication de la Thora ! De façon explicite, ils précisent que la plupart des gens sont des crétins qui ne comprennent rien à rien et que seuls les gens intelligents peuvent en attendre un plus – constitué d’une considérable révélation en sus d’un nouvel art de vie (renaissance) – qui les mènerait au vrai chemin de Dieu ! Le verbe de Dieu qui est l’essence de tout ce qui existe leur serait en parti accessible et il serait possible de l’utiliser à de multiples fins liées à la réussite personnelles, celle collective du judaïsme dans son projet de domination, dans la prédiction, … etc. A travers un système d’études, d’investissement, d’initiations, de niveaux de connaissance et d’élévations, on devine les principes qui donnèrent naissance plus tard à la Franc-maçonnerie. Et c’est dans ce cadre que réside le seul danger de ce livre : on peut associer les méthodes décrites de ce dernier et le projet qu’il exprime, dans un but politique de conquète et de domination qui n’a dès lors plus aucun raport avec Dieu. Ou alors avec un autre qui n’a pas les mêmes valeurs ! De fait, ce livre est doublé d’une littérature conséquente qui l’accompagne, dotée d’un esprit marketing redoutable : tout est prévu, même des explications contre l’adversité qui évidement, ne peut faire partie que des crétins qui ne comprennent rien. De toute mon existence, je n’ai jamais vu (lu) autant d’étalage d’autosatisfaction et de vanité dans les documents qui en font la présentation ! D’un point de vue chrétien, un tel livre susciterait le coté narcissique et vaniteux des individus et pousse à des comportements interdits par la Bible. Tel un piège à guêpes, il enferme ses lecteurs dans un mode de pensée basé sur l’élitisme et une sorte de corruption intellectuelle qui s’éloigne de tout ce qui fait l’esprit chrétien. Il pousse à la pratique de la kabbale, à l’astrologie et à la numérologie et tente de s’accaparer une option de primauté sur la religion juive qui ne saurait être évidement vécue et comprise sans le Zohar et la kabbale ! Il est à noter qu’il existe aussi un fort courant ésotérique chrétien qui se base sur le Zohar. C’est pourquoi les chrétiens ne peuvent que rejeter ce livre et assimiler son usage impie à une pure pensée luciférienne et un astucieux moyen d’égarement personnel ! En fait, dans son utilisation ésotérique, le Zohar incarne tout ce qui différencie ces deux religions abrahamiques. Pour autant, je ne suis pas persuadé qu’il fut écrit à des fins d’utilisation ésotérique individuelle (cela en serait un « mauvais usage »), mais plutôt à l’adresse de la classe sacerdotale et des sages qui, par définition, ne peuvent tomber dans le piège de l’égo. Car la mauvaise interprétation du Zohar se projette de facto comme la pure antithèse de ce que y est exprimé. Je n’affirme pas que ce livre se soit qu’un vaste ramassis de charlatanisme, il se pourrait fort bien qu’il apporte quelques redoutables connaissances ésotérique, comme le prouve certains passages qui parurent troublants, mais j’affirme qu’il amène les individus sur le chemin inverse de ce que Dieu, s’il existe, attendrait de nous. Au sujet du Zohar :

896


Institut français Pro Russie USA -Josiah USA Détail qui Charles Alexander Salmon Benjamin Abraham Amschel William Thomas Robert P. A. Andrew de relations choque : Lindbergh Jennings Edison Rothschild Hamilton Franklin Lincoln Stamp Chase Owen Jackson internationales

après tout ce etBryan Henry que Fordnous avons appris ici sur les

Les pages que j’ai consultés ne contiennent aucune connotation négative ou luciférienne. Au contraire, le style employé dégage une pensée saine, encore faut-il être d’accord avec ce qui y est détaillé. L’échantillion du Zohar que j’ai analysé ne contient absolument pas l’arrogance la vanité de certains livres qui le décrivent et/ou le recommandent. Il n’y a donc aucune contre indication à le lire sauf qu’il semble long et inutile de le faire si on ne comprend pas l’essentiel des termes employés. Il est vrai que pour une bonne compréhension de ce qu’est ce livre – c'est-à-dire de ce qu’il explique et de ce qu’il apporte – il faudrait pousser une étude appronfondie des sciences et écrits qu’il utilise (à savoir Judaïsme et son histoire, numérologie kabbalistique et Kabbale, Bible hébraïque, Talmud, Kanakh, … etc.). Sa lecture demande donc une implication personnelle et le renvoie à l’apprentissage d’autres œuvres et disciplines. Je confirme donc ce qui en est dit souvent : ce livre ne s’adresse qu’à des personnes d’instructions minimales et/ou érudites p assionnées pour le judaïsme et/ou l’ésotérisme. Pour autant, il ne faut pas « tomber dans le panneau » de l’élitisme, fruit de l’orgeuil teinté de vanité : tout un chacun serait capable de relever ce défit de lecture s’il en avait le temps et la volonté !

Pour ce qui en est de sa prose : Le Zohar est une œuvre conséquente dont l’esprit ésotérique et quelques fois poétique marquent en tout premier lieu. Les métaphores utilisées sont parfois d’une beauté littéraire remarquable. La longueur de l’ouvrage (plus de 5000 pages) force l’admiration : il est difficile de concevoir que c’est là le travail d’un seul individu, confirmant ainsi les écrits de Wikipédia sur son origine du IIe siècle. Pour ce qui est de son authenticité : Plusieures personnes plus compétente que moi dans ce domaine ont toutes échouées dans cet exercice. Toutefois, il semble qu’à défaut de preuves absolues, leurs études les ont ammenées à des « convictions » dont l’article précédant de Wikipédia nous fait le résumé. Sans vraiment me l’expliquer aussi, j’adhère volontiers à l’hypothèse Rabbi Shimon Bar Yochaï, Tana du IIe siècle, beaucoup d’éléments allant à mon avis dans ce sens avec un « petit plus intuitif » qui m’est personnel. Je parle évidement d’authenticité historique et non pas de celle du contenu dont je ne saurai dire s’il n’a pas été modifié et/ou basé sur de pures spéculations et interprétations erronées. Voici quelques liens qui vous apporteront des renseignements supplémentaires sur le Zohar dont quelques éléments vous confirmeront mes remarques, ou votre adversité à celles-ci, selon le point de vue auquel vous adhérez ! http://www.kabbalah.info/fr/le-zohar/5-choses-a-savoir-sur-le-zohar http://www.modia.org/tora/zohar/zohar-modia.html http://www.kabbalah.info/frenchkab/le_llivre_du_zohar/introduction.htm http://www.kabbalah.info/fr/le-zohar/etudier-le-zohar http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://www.morgane.org/pictures/zohar.gif&imgrefurl=http://www.morgane.org /zohar.htm&h=863&w=609&sz=21&tbnid=KizEak3OSKzqJM:&tbnh=145&tbnw=102&prev=/images%3Fq%3DZo har&hl=fr&usg=__G3Xlc_SS6vb77Sm74pHYb_M7yvY=&ei=AlhwS9XoLJHx4gbqsCqBw&sa=X&oi=image_result&resnum=5&ct=image&ved=0CBkQ9QEwBA http://www.osun.org/le+zohar-pdf.html http://www.kabbale.eu/zohar-i-1a-2b-genese/ http://www.beyaeditions.com/le%20zohar.pdf http://www.akadem.org/photos/contextuels/4403_Zohar_Doc3.pdf http://www.sup.org/html/book_pages/0804747474/Chapter_1.pdf (Introduction au Zohar, 50 pages, malheureusement en anglais). Vous trouverez des copies de passages du Zohar dans http://www.kabbalah.info/frenchkab/le_llivre_du_zohar ) sous les noms de : « Zohar Indroduction » « Zohar La Rose » « Zohar Lekh lekha»

______________________________

897

le

DVD

n5

(du

site


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.