Interview Erik Clavery Interview Team Lafuma
Saintélyon Championnat du Monde de Triathlon XTERRA APEX Race Championnat d’Europe de Ski Alpinisme Weesoo Ecotrail Paris
Ecotrail Paris Weesoo Bretagne Raid Rostaing Mongolian Trophy Raid XL Raid des Dentelles de Montmirail Ecotrail Paris
INTERVIEWS TEAMS Arbre Vert Bourgogne Brut de fleurs Jeunes Orienteurs Grenoblois
SKI ORIENTATION avec TESTS Roues FRM Urano XC Team Casque sans fil Jabra Sport Chaussures SEMNOTIC Orthèses ZAMST Casque Catlike Whisper
le Club Sportif et Artistique de l’Ecole Militaire de Haute Montagne
CANICROSS Physiologie musculaire chez le chien de sport
SANTE FORME Les ondes de choc Test barres énergétiques Bio Wowbab Test boisson Oxsitis : Drink n'Go Test shot Beet It : Concentré de Jus de betterave bio
agazine, m e c s n Da ez les découvr des s gagnant otos... p s h concour
Nous remercions tous les lecteurs pour leurs emails d’encouragements. Pour nous transmettre vos témoignages, une seule adresse email : contact@endorphinmag.fr Bimestriel gratuit avec 20% de lecteurs en plus à chaque sortie du mag
Photo de couverture : Apex Race 2011
©photo : Béatrice Glinche
Chers lecteurs, Début d’année en fanfare pour EndorphinMag.fr avec l’annonce du suivi live du Raid des Dentelles de Montmirail. Ce raid est la première finale d’un véritable challenge national mis en place par le groupement national des raids… et même si ce n’est pas avant les 14 & 15 avril, nous sommes heureux de partager cette info dès maintenant avec vous ! L’autre info de ce début d’année, c’est la mise en place de la version anglaise du site web… un grand merci à notre webmaster ! Retrouvez au sommaire, un article de 7 pages sur la Saintélyon avec (entre autres) une interview d’Erik Clavery, champion du monde de Trail 2011... un dossier spécial sur le Ski Orientation ou comment tout savoir sur le Ski O’… des interviews de teams à découvrir... de nouveaux tests matériels… une rubrique santé/forme avec un article sur les ondes de choc et plusieurs tests de barres énergétiques et boissons… sans oublier la rubrique Canicross avec un zoom très intéressant sur la physiologie musculaire chez le chien de sport. Pssst ! Qu’on se le dise… si vous souhaitez nous rencontrer, EndorphinMag.fr sera présent au Trail Hivernal du Sancy, le 22 janvier puis au Grand Brassac (en Team Trail avec RAIDSNATURE.COM), les 4 et 5 février, au Championnat d‘Europe de Ski Alpinisme, du 7 au 10 février et enfin au WEESOO les 3 et 4 mars ! Quel programme !! Rendez-vous sur www.endorphinmag.fr pour découvrir nos rubriques, nos vidéos, nos articles…
Siège Social : 9 Rue Leguen de la Croix 35720 St Pierre de Plesguen Téléphone : 06-03-45-11-45 Contact : contact@endorphinmag.fr
Directeurs de publication : Nady Berthiaux, Alexandra Flotte, Jean-Philippe Deshayes, Béatrice Glinche, Patrick Lamarre. Rédactrice en chef : Béatrice Glinche Directrice Communications/Partenaires : Nady Berthiaux Webmaster : Denis Barberot Consultants sportifs : Rudy Gouy
Bonne lecture à tous, en vous souhaitant une année riche d’émotions, de rencontres et de partages... Béatrice GLINCHE, Rédactrice en chef Calendrier 2012 du Challenge National des Raids Multisports de Nature 2012 Raid Blanc de la Montagne Ardéchoise - Ardèche - 28 et 29 Janvier Raid Flying Avent’hure - Deux Sèvres - 7 et 8 Avril Raid XL Landes - Landes - 28 et 29 Avril Suisse Normande le Raid - Calvados - 12 et 13 Mai Raid Edhec Mazars - Alpes Maritimes - 30 mai au 3 juin Raid Oxygène - Creuse - 7 et 8 Juillet Aventure Aveyronnaise - Aveyron - 21 et 22 Juillet Oust Aventure - Morbihan - 25 et 26 août Raid Lozère Sport Nature - Lozère - 8 et 9 Septembre Raid Bassin Minier - Nord Pas de Calais - 29 et 30 septembre Finale Nationale : Orient’ Raid – octobre 2012 Les infos sur www.raidsmultisports.fr
Journalistes : Denis Barderot, Jean Philippe Deshayes, Alexandra Flotte, Béatrice Glinche, Mike Guillot, Patrick Lamarre, Sébastien Lhermet, Adeline Marchal, Dr Isabelle Mischler, Virginie Sénéjoux, Clément Valla, Nicolas Verdes. Merci pour leur contribution ce mois-ci : Armelle Schaffo, Céline Augueux, Patrick Desbrest, Aurélie Sallé, Thierry Glinche, Laurent Pineau, Hervé Simon, Patricia Bonhomme, Elsa Pfaifer, Erik Clavery, Simon Charon.
©photos : précisé sur les articles
Janvier - Février 2012
L’édito : Point de vue et équipe de rédaction
JANVER FEVRIER 2012
P 27-33 SAINTÉLYON 2011 P 36-37 MONDIAUX XTERRA HAWAI 2011 P 52-53 RAID ARBRE VERT AMAZONES 2011
P 77 P 78-79 P 81 P 82-83 P 84-85 P 10-11 P 12 P 14-15 P 16 P 20-21 P 22
P 34-35 P 48-51 P 54-55 P 56-60 P 62-63
ERIK CLAVERY TEAM ARBRE VERT BOURGOGNE TEAM LAFUMA TEAM BRUT DE FLEURS TEAM JOG
Janvier Février2012
APEX RACE, ECOTRAIL PARIS RAID XL RAID ROSTAING MONGOLIAN TROPHY WEESOO CHAMPIONNAT D’EUROPE SKI ALPINISME RAID DES DENTELLES DE MONTMIRAIL
P 38-47 SKI ORIENTATION
SOMMAIRE
O T T T L
JANVIER FEVRIER 2012
ORTHESES ZAMST TEST BARRES BIO WOWBAB TEST BEET IT SHOT TEST OXSITIS DRINK ‘N GO LES ONDES DE CHOC
P 6-7 P8
RESULTATS CONCOURS PHOTOS TOR DES GEANTS, TOUQUET RAID AMAZONES P 13 OXYGEN CHALLENGE P 16 TRAIL DES CARBONIS P 18 CORSICA RAID, MADAGUI TROPHY P 19 NOCTI RAID P 22-23 GRAND RAID DES PYRENEES, GRAND TRAIL DU ST JACQUES, CHALLENCE CO VENDEE P 24-25 TRANSMAROCAINE
P 66-67 P 68 P 70 P 72 P 74-75
ROUES URANO XC TEAM CASQUE CATLIKE WHISPER CHAUSSURES SEMNOTIC CASQUE SANS FIL JABRA SPORT GARMIN FORETREX 401
P 86-87 PHYSIOLOGIE MUSCULAIRE CHEZ LE CHIEN DE SPORT
SOMMAIRE
Janvier Février 2012
Résultats des 2 concours photos organisés en 2011 janvier 2012
Catégorie INSOLITE : François Morales gagne 7 grandes barres, 3 gels et 2 refuel
Catégorie PAYSAGE / VOYAGE : Jean Pierre Giorgi gagne 7 grandes barres, 3 gels et 2 refuel
Prix COUP DE CŒUR : Christophe Le Saux, gagne un teeshirt Mulebar officiel et quelques barres !
Catégorie SPORTIF : Demetrio Fernandez gagne 7 grandes barres, 3 gels et 2 refuel
Prix COUP DE CŒUR : Nicolas Doucet gagne un tee-shirt Mulebar officiel et quelques barres !
Jan Fév 2012
© photos Noémie Bourdin
Voici les 3 photos sélectionnées par l’équipe d’EndorphinMag.fr. Merci à tous les participants… Toutes les photos sont visibles sur notre site : www.endorphinmag.fr/evenement/concours_photo_video.php
© photos Céline Sadonnet
© photos Noémie Bourdin
CONCOURS PHOTOS
le
tions p i r c s In 012 ! er février 2 1
TOR des GEANTS
®
Un défi hors normes, au cœur des 5 géants des Alpes ! L'un des sommets mondiaux de l'ENDURANCE - TRAIL 330 km et 24 000 mètres de dénivelé positif, le long des Hautes Routes de la Vallée d'Aoste 3ème édition du 9 au 16 septembre 2012 - Courmayeur, ITALIE
Et un, et deux et trois ! C'est parti pour une troisième édition qui se déroulera du 9 au 16 septembre 2012. Le Tor des Géants® : du sport et des émotions « Pas besoin d'aller en Himalaya ou au Tibet pour trouver la « vraie » montagne. Cette course qui traverse toute la Vallée d'Aoste, sous les 4 géants des Alpes, (sommets
de plus de 4000 m) vient de montrer toute la beauté de ses paysages mais aussi les valeurs que portent les habitants de ces vallées montagneuses : authenticité, amitié, courage et solidarité. » Véritable voyage au cœur des alpes italiennes, le Tor des Géants® est devenu, après seulement deux éditions, une référence dans le monde de l'ultra Trail, par la difficulté du parcours, sa longueur, ses dénivelés et ses paysages grandioses. L'ambiance conviviale et chaleureuse de l'organisation, des bénévoles et des habitants de toutes les communes traversées contribuent aussi largement au succès. Premier ou dernier, chacun à l'arrivée reste marqué par cette aventure : « Ma plus belle émotion a été le
passage du col de Malatra, on est presque à l'arrivée et le paysage, ici prend vraiment les tripes » dira Jules-
Henri Gabioud (1er). Paola, une accompagnatrice valdotaine, arrivée quelques heures avant la dernière barrière horaire, avoue : « C'est l'un des plus beaux
voyages de ma vie ! » Une troisième édition géante ! Cette troisième édition s'annonce encore géante, avec les mêmes composants : suspens, efforts, sueurs, soleil, pluie, vents, orages, larmes, joie, solidarité, respect, rires.... Sans oublier 7 jours et 6 nuits pour de nombreuses personnes, avec autant de couchers de soleil sur les sommets, les levers de lune en haut des cols, des nuits silencieuses, parfois impressionnantes mais grandioses. Une longue semaine de course et une belle histoire de vie.
Carte d'identité de la course : 330 km, 24 000 m de dénivelé positif, 25 cols de plus de 2 000 m à franchir, 150 heures de course maximum, une seule étape au cœur des « Géants » de la Vallée d'Aoste. Empruntant les deux Hautes Routes de la Vallée d'Aoste, le Tor des Géants® est un véritable voyage au cœur des plus hauts sommets d'Europe. Les sentiers serpentent aux pieds du Mont-Blanc (4 810 m), du Grand-Paradis (4 061 m), du Mont-Rose (4 634 m) ou encore du Cervin (4 478 m ) : les 4 géants des Alpes. Ce parcours hors norme et unique au monde a vu le jour grâce à la création d'une liaison entre La Haute Route 1, dite Haute Route des Géants et la Haute Route 2, dite Haute Route
Naturaliste. Il a été baptisé « Le Trekking des Géants ».
Plus d'infos sur : www.tordesgeants.it
Forts de leur expérience , Karine Baillet et Alexandre Debanne proposent les 2 et 3 juin prochains, un raid 100% féminin. C’est sur la plage du Touquet et ses alentours, que les 2 équipières s’offriront un moment unique. Ces aventurières débutantes se retrouveront pour 2 jours, sous les bannières de la féminité, de l’écologie et de la convivialité. * le physique car les concurrentes sont pour la plupart des aventurières débutantes et le niveau sportif est à la portée de toutes.
! e r u t a N d i a R u a e v u o n E L Contacts : Association Touquet Raid - Centre d’affaires du Touquet - 62520 Le Touquet Tel: 06.63.03.05.52 www.karinebaillet.com www.touquetraid.com
*La féminité : parce que les épreuves seront ouvertes à tous âges, tous niveaux. Les compétitrices conjuguent vie familiale avec une activité professionnelle prenante. *L'écologie : "Pas de moteur, que de la sueur !" Les concurrentes sont en immersion totale dans la nature. *La convivialité : des baroudeuses pour vivre une aventure exceptionnelle. Le programme ? Se départager et partager des moments forts lors d’épreuve de trail, de vtt, de run & bike, de kayak ou des épreuves de cordes.
NEWS
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L’APEX Race, (Alpine Expedition Adventure Race) revient dans l’Oberland bernois pour la deuxième édition de la plus magnifique course aventure du monde. L’Oberland bernois, belle région des Alpes suisses, accueillera à nouveau la Swiss World Series Adventure Race, l’APEX Race. La cité d’accueil sera la ville d’Interlaken, connue comme «la capitale européenne de l’aventure», qui est située entre le lac de Brienz et de Thoune Les dates de l’édition 2012 ont été avancées de quelques semaines et fixées la semaine du 5 au 10 juin. Ce qui va à nouveau assurer des expériences aventureuses dans des conditions saisonnières différentes. La course 2011 a été créée pour être l’une des plus belles et des plus pittoresques du monde, et après coup, plusieurs équipes la considéreraient comme la plus difficile et la plus stimulante. 30 équipes représentant 17 pays différents ont pris part à cet événement et ont contribué grandement à l’atmosphère positive et amicale qui caractérise également cette aventure.
«Immédiatement après le succès de l’événement de cette année, nous avons su que nous voulions rester dans l’Oberland bernois. Il y a encore tellement d’endroit encore plus fantastiques à explorer et la communauté a vraiment aidé à créer la sensation agréable et personnelle que nous voulons, en tant qu’organisateurs d’APEX», nous a expliqué le directeur de la course Staffan Källbäck.
«L’APEX 2011 a été une des plus magnifiques courses que j’aie jamais courues et était très bien organisée. Nous serons définitivement de retour en 2012. De plus, c’est aussi le meilleur moyen de préparer les championnats du monde qui auront lieu en France l’année prochaine», nous a confié Björn Rydvall, capitaine de l’équipe Silva, qui a gagné la première édition de l’APEX et qui a dernièrement terminé deuxième au AR World Championsships en Australie. Les équipes qui se sont placées à la deuxième et à la troisième place en 2011 vont également revenir à l’APEX, ce qui assurera une nouvelle bataille mémorable entre ces grandes équipes! L’Alpine Expedition Race 2012 promet également d’être mémorable, que vous veniez pour gagner ou pour un défi exceptionnel dans un environnement extraordinaire. L’inscription à l’APEX 2012 a commencé le 1er décembre et les 20 premières équipes enregistrées bénéficieront d’un rabais de 10 %!
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site www.theApexRace.com
Pour gagner votre inscription à l’Ecotrail Paris, envoyez un mail à contact@endorphinmag.fr avant le 17 février avec le message suivant : « Motivé(e) pour l’ECOTRAIL PARIS 2012 » (merci de préciser l’épreuve souhaitée, 18km ou 30km). Un tirage au sort déterminera les gagnants dès le 21 février !
Contact : Staffan Källbäck – directeur de la course info@TheApexRace.com Melchrütistrasse 3 8304 Wallisellen, Suisse
APEX RACE
ECOTRAIL PARIS
RAID XL
2012 sera outdoor !
Oxygen Challenge 2012, inscrivez-vous aujourd’hui ! Désormais organisé sur trois jours, l’Oxygen Challenge reste fidèle à sa philosophie : faire cohabiter les pratiquants assidus de trail et de vtt avec une population moins sportive et plus tournée vers l’esprit familial du sport en nature. « Les participants de l’Oxygen Challenge viennent désormais d’une dizaine de pays », souligne Alexandre Maslin, le responsable de l’épreuve. « Chacun peut s’y retrouver. C’est réellement un rendezvous pensé et voulu pour tous les types de trailers et de vététistes».
Les plaisirs du sport en nature se méritent et s’assurent par la réservation de dossards aux deux événements outdoor majeurs organisés en 2012 par ASO. Les inscriptions pour participer à l’Oxygen Challenge (18-20 mai dans la station du Lioran dans le Cantal) et au Roc Azur (10-14 octobre entre Fréjus, Roquebrune-sur-Argens et SainteMaxime) sont ouvertes depuis la fin du mois de décembre. Elles se font uniquement sur les sites web des épreuves.
Douze épreuves, de formats et de difficultés variés, restent au programme de l’édition 2012. Les Oxygen Series, trois courses d’une même discipline en trois jours, sont également reconduites. Les participants, quel que soit leur niveau, pourront profiter des territoires peu connus du massif du Cantal. « C’est un décor de moyenne montagne idéal pour la pratique des sports nature », conclut Alexandre Maslin.
Les Oxygen Series : L'Oxygen Challenge propose à chacun de relever des défis à la carte. Mais pour les plus affûtés d’entre vous, nous avons concocté Le Plus Grand des Défis : les Oxygen Series ! Le concept est simple et efficace : enchaîner 3 épreuves de formats très différents en 3 jours. Serez-vous prêts à relever le Plus Grand des Défis ?
Ce concept sportif innovant permettra, grâce à un classement combiné, de consacrer les concurrents les plus complets dans chaque sport.
Il faudra briller sur chacun des trois formats et sur des terrains différents pour pouvoir l’emporter ! Plus d’informations sur www.oxygenchallenge.com
Roc Azur 2012, ouverture des inscriptions le 22 décembre 29è édition déjà ! Sites inchangés : Fréjus, Roquebrune-sur-Argens et Sainte-Maxime. Formule également inchangée avec 23 épreuves au programme pour plus de 18 000 concurrents inscrits. L’engouement suscité par le Roc Azur déborde largement les frontières de l’Hexagone. Et depuis longtemps déjà. Plus de 50 nationalités sont représentées. Nos voisins belges étant traditionnellement les plus nombreux à faire le voyage dans le sud de la France pour se mesurer aux meilleurs pratiquants de leur sport. Futé de ne pas attendre pour réserver sa place au Roc Azur qui aura lieu du 10 au 14 octobre prochain. Ou de rejoindre les 750 bénévoles qui vivent eux aussi l’aventure de l’intérieur. La Newsletter informera tout au long des mois à venir des nouveautés 2012. Mais d’ici là, inscrivez-vous : à partir du 22 décembre ! Plus d’informations sur www.rocazur.com
NEWS
Une aventure unique en Mongolie au cœur d’une nature indomptée dans la lointaine région de l’Altaï. Parmi les régions montagneuses de l'Asie centrale que l'on peut trouver en Mongolie, Jacques Rostaing et Viet Adventure ont choisi l'Altaï méridional mongol qui se distingue par la variété de paysages, par son caractère fougueux ainsi que par son isolement. Descendre la montagne de l’Altai, c'est se préparer à vivre six jours extraordinaires par équipe de quatre entre bivouac, rafting et chevauchée dans une nature indomptée, du 26 août au 2 septembre 2012. Le Trophée Rostaing, en partenariat avec le Ministère de l’environnement et du tourisme, renoue avec les grands raids aventure. C’est une course longue et exigeante. Les concurrents vont parcourir plus de 250km dans les steppes et les montagnes du Parc National de Tsambagarav à cheval, à dos de chameau, à pied, en vtt et en rafting. Les équipes auront pour seule assistance le matériel déposé aux camps de base. Tout le parcours se déroule en autonomie et en orientation à l'aide de cartes et d’une boussole. L’âme du Rostaing Mongolian Trophy, ce sont des épreuves techniques d’exception. Et c’est la topographie du terrain qui dicte ses règles. Les parcours détaillés sont tenus secrets et ne sont dévoilés que quelques jours avant le départ. Viet Adventure propose, le premier jour, une randonnée à cheval dans le paradis des cavaliers et des chevaux mongols. L'itinéraire de la randonnée à cheval se passe entre 1800m et 2700m d’altitude dans la lointaine région de l’Ouest de la Mongolie. Des pierres turkiques commémoratives datant du début du Moyen Age marquent le chemin. Dans ces grands espaces ces stèles en granite sculpté vont surprendre par leur majesté.
Une deuxième étape entre trail et randonnée chamelière constitue très certainement un des meilleurs moyens de partir à la rencontre de l’immensité de la steppe en Mongolie. Les aventuriers vont découvrir avec humour et émotion les joies de monter à dos de chameau de Bactriane, le chameau traditionnel mongol. Haut de plus de deux mètres, l’espèce s’est adaptée au temps rugueux et a développé une épaisse fourrure qui protège le corps de l'animal contre des conditions climatiques froides et chaudes. Cette épreuve d’endurance et de persuasion est tout à fait spéciale, car seuls deux chameaux par équipe de quatre seront disponibles. Les équipes pourront ainsi instaurer un roulement. Le troisième jour du raid, les participants vont s’imprégner de la beauté de la région. La course glacière à près de 4000m d’altitude est une réelle immersion dans les vastes étendues silencieuses. Epreuve de montagne, comportant de nombreux passages en haute altitude, dans des conditions climatiques pouvant être difficiles (vent, froid), cette épreuve nécessite un bon entraînement, un matériel adapté et une réelle capacité de dépassement de soi. Le lendemain, authenticité et aventure seront les maîtres mots du magnifique et éprouvant circuit vtt de plus de huit heures au cœur d’une nature brute. Les cyclistes dévaleront les pentes de l'Altaï, feront des ascensions de cols et traverseront les plateaux des steppes.L’épreuve se déroule sur des sentiers et comportent de rares sections de portage, ou des portions très techniques, par exemple, en descente. Pour le dernier jour dans l’Altaï, Viet Adventure propose de terminer la boucle par un trail et une descente de rivière en rafting dans une eau claire et cristalline, avec un débit soutenu. La nature trace des voies naturelles de voyages que sont les rivières, grâce au rafting les participants vont découvrir des régions peu accessibles. C’est une épreuve technique et tactique où les équipes vont employer 100% de leur énergie pour assurer un bon classement. Chaque soir, les bivouacs sont souvent installés près d'une rivière ou d'un lac. Et les traditionnelles yourtes mongoles accueilleront les participants afin d’être au plus prêt de cette merveilleuse culture nomade. Et pour clore le raid aventure, le Trophée Rostaing organise une course à pied à Ulan Bator afin de relier l’aéroport au centre de la ville. Ces derniers kilomètres risquent d’être difficiles après les six jours de raid intense dans l’Altaï. Mais toutes les équipes seront récompensées par une fête mongole avec diner, spectacle et remise des prix le soir même. Le Rostaing Mongolian Trophy est une véritable aventure sportive et offre une exploration de cette région hors norme. Participer au Rostaing Mongolian Trophy, c'est découvrir un univers incomparable, celui de la haute montagne impressionnante et des steppes magiques. Il n'y a que de la gloire à glaner, des images à immortaliser et des émotions à vivre. Plus encore, le Trophée Rostaing instaure des actions concrètes visant à minimiser les nuisances inhérentes à un raid aventure, lutter contre les gaspillages de matière et d’énergie et inciter les individus à adopter des attitudes responsables envers l’environnement. L’Eco–Responsabilité des organisateurs va plus loin en reversant une partie des bénéfices afin de donner l’accès à l’eau potable aux habitants de la région. Si vous êtes amateur de sensations fortes et si la nature vous fait vibrer le Trophée Rostaing est pour vous !
Cet évènement est annoncé par le ministère du tourisme Mongole comme leur évènement de l’année 2012 ! Au-delà de l’aspect sportif du raid, l’organisation est axée autour d’un but humanitaire afin de donner l’accès à l’eau potable pour les habitants de la région ou les touristes.
Jacques Rostaing Président Rostaing Mongolia Directeur général de Rostaing SA Conseiller du commerce extérieur de la France Président d’honneur de la CCIFV Chevalier de la légion d’honneur Président de Rostaing Mongolia et du groupe Rostaing VN qui comprend 4 sociétés. informations sur www.rostaingmongolia.com et sur www.vietadvanture.com
EndorphinMag (EM) : Comment est née l’idée de ce raid en Mongolie ? Jacques Rostaing (JR) : Tout d’abord, je vous remercie pour votre intérêt concernant ce trophée organisé en partenariat avec le ministre du tourisme et Viet Adventure. J’ai créé en 2003 la semaine française au Vietnam en tant que président de la chambre de commerce et j’ai continué de promouvoir de grandes animations par la suite. En 2008, la semaine française que j’ai organisé comprenait un grand évènement par jour ce qui était pharaonique dont un semi-marathon dans le centre d’Hochiminh ville avec 4000 coureurs. Jean-Luc était à mes côtés pour cette organisation mais il courait également. Depuis un peu plus de deux ans, j’ai une société en Mongolie et je trouve ce pays incroyable et vraiment à découvrir. Un pays trois fois grand comme la France, qui n’a que 1,5 million d’habitants en dehors d’Ulan Bator…Une terre sauvage et naturelle où les animaux sont omniprésents. Ce pays va vraiment devenir un très grand pays touristique dans les prochaines années. J’aime être pionnier et le Vietnam était extraordinaire à voir en 1993. Ce trophée Rostaing Mongolia organisé en partenariat avec le ministère du tourisme Mongole et Viet Adventure va permettre aux participants de découvrir la Mongolie dans de très bonnes conditions et d’avoir tout comme moi des souvenirs d’amitié et d’images, ou plutôt de spectacles inoubliables…. EM : Côté inscriptions, les coûts, les accompagnateurs... JR : Les candidats peuvent s’inscrire en équipe de 4 ou individuellement. Les inscriptions seront ouvertes au 1er janvier avec une remise promotionnelle de 20% pour les 10 premières équipes ou 40 premières inscriptions. Le montant par personne est de 2500 $ (soit environ 1880 euros au cours de change de ce jour -20% comme déjà indiqué ci-dessus). Ce montant comprend l’hébergement et la nourriture pour une semaine en camp de yourtes et en hôtel à Ulan Bator, le transport aller-retour d’Ulan Bator à l’aéroport situé dans l’Altai, les chevaux ou chameaux, rafting, etc… Est également comprise la participation aux festivités mongoles de remise des prix et clôture qui se tiendront à Ulan Bator. Les accompagnateurs peuvent s’inscrire. Ils pourront rejoindre des points de passage et se retrouver dans les camps le soir.
EM : En résumé, la prise en charge des raideurs se fait à partir de Ulan Bator ? JR : Oui, il faut donc ajouter au 1880€ de frais d’inscription, environ 600€ A/R de plus pour un départ de Paris… Nous organisons la prise en charge au départ d’Ulan Bator. Puis, il faut reprendre un autre avion... L’aéroport situé dans l’Altaï est à 1200 km. De là, nous rallions le camp. La durée doit être d’environ 1h30/2h en airbus A319. EM : Avez-vous une carte de la situation géographique, du lieu des épreuves ? JR : Le trajet précis sera défini en juin avec le ministère du tourisme qui veut sécuriser l’épreuve. Une équipe sera donc sur place pour tester le parcours. Elle sera emmenée par mon ami Jean-Luc Voisin, Président de Viet Adventure. Nous ferons une boucle au départ du camp de yourtes. EM : Vous écrivez : "Le point d’eau potable de 10000 litres créé pour l’évènement dans l’Altaï sera offert aux autorités locales en partenariat avec la société française La Baronne Citaf". Est-ce dans un but humanitaire ? JR : Oui, c’est dans un but humanitaire afin de donner l’accès à l’eau potable pour les habitants de la région ou les touristes. Je suis très axé sur le développement durable, l’éco tourisme… A titre d’exemple, ma société a reçu à Paris le trophée d’or de l’innovation écologique pour son cuir de chèvre de Mongolie traite végétal (écorces d’arbres). J’ai déjà sensibilisé les mongoles sur le problème de pollution et j’espère mener bien d’autres actions avec eux dans le futur. EM : Un dernier mot ? JR : Merci pour votre aide et j’espère que vous serez de l’aventure ! ENDORPHIN
RAID ROSTAING MONGOLIAN TROPHY
Compétition sportive prévue les 3 et 4 mars 2012 se déroulant sur 3 étapes. Plus de quatre cent compétiteurs de 7 à 77 ans attendus pour cette manifestation unique en France de part ses cartes, mais aussi les sites choisis pour courir. En effet, les communes de Dinard, Dinan et de Saint Malo intra muros nous accueillent, nous organisateurs mais aussi coureurs de toute la France pour un week-end d’orientation dans l’ouest. Sur chaque site, une zone vie de qualité avec des départs et arrivées spectaculaires, un car podium, une arche d’arrivée et un ravitaillement. Une manifestation au cœur des communes, à proximité du public, averti ou non. Sur chacune des 3 étapes, trois circuits sont proposés, un masculin, un féminin et un jeune, loisir. Deux heures de départ, en vague de trois coureurs toutes les minutes. Des arrivées au sprint, spectaculaires et visuelles. Une petite vidéo pour vous présenter les sites de Dinard et de Dinan : http://www.youtube.com/watch? v=tTKAEx5UwkE&feature=youtu.be
Programme du Weesoo 2012 Accueil : Sur la zone de course de la première étape à Dinard à partir de 12h00 et jusqu’à la fin de la première étape (16h00) Etape 1 : Dinard, carte 1/4000, équidistance 5m, premier départ 13h30, dernier départ 15h00. Fin de l’étape 16h00. Accueil, parking, départ et arrivée sur la même zone. Etape 2 : Dinan, carte 1/4000, équidistance 5m, premier départ 20h30, dernier départ 22h00. Fin de l’étape 23h00. Accueil, parking, arrivée sur la même zone. Départ à 50 mètres des parkings. Etape 3 : Saint Malo, carte 1/3000, équidistance 5m, premier départ 10h00, dernier départ 12h30. Fin de l’étape 13h00. Départ et arrivée à 400 mètres du parking et de la zone d’accueil.
A GAGNER : 2 dossards homme, 2 dossards femme, 2 dossards jeune/découverte. Plus d’infos sur www.le-weesoo.fr
WEESOO
Le Trail des Cabornis est officiellement lancé… il aura lieu le 11 mars prochain à Chasselay.
A quelques kilomètres de Lyon, dans les Monts d’Or (avec ses pierres dorées), le Trail des Cabornis est le moyen de découvrir ou redécouvrir un terrain de jeu exceptionnel. Le parcours est complètement remodelé pour satisfaire tous les goûts et désirs de chacun. Le massif est prêt à se laisser conquérir, que ce soit par des sentiers techniques et ludiques, en montées ou en descentes, il faudra penser à relancer et surtout à lever les yeux pour s’émerveiller des points de vues plus magnifiques les uns que les autres ! Au programme de la journée, des formats pour tous les niveaux et toutes les envies : • 40km et 2200m D+, • 25km et 1200m D+, • 10km et 600m D+, avec la possibilité de choisir sa distance au 15ème kilomètre pour les parcours 40 et 25km… Grande nouveauté 2012, le 10km sera une course de soutien à l’association lyonnaise « Torocinelles », association engagée dans la lutte contre le médulloblastome (tumeur cérébrale cancéreuse) chez les enfants. Un excellent moyen, pour tous les traileurs et les amoureux de la nature de soutenir une action engagée. Pour vous motiver encore plus, cette année, plusieurs groupes de musique seront présents sur le parcours. L’occasion de vous donner du rythme et de vous booster pour aller chercher la ligne d’arrivée.
Alors… tous à vos agendas et rendez-vous en mars, à la sortie de l’hiver pour un beau Trail de début de saison où règne, plaisir, dépassement et partage.
9ème édition du Trail des Cabornis
Dimanche 11 mars 2012
Plus d’infos sur www.gones-evenements.fr
TRAIL DES CARBONIS
BEAU EXTREME INOUBLIABLE
Les dernières reconnaissances pour définir les parcours du prochain Corsica Raid viennent de s’achever avant l’arrivée des premières neiges qui recouvriront bientôt les sommets insulaires… Le Corsica Raid effectue un véritable retour aux sources et va enchanter les aventuriers venus du monde entier. Les concurrents vont découvrir une petite île qui à l’échelle de l’homme et surtout des raiders, ressemble plutôt à un continent tant la diversité de paysages et d’environnements naturels est grande. Ce parcours secret ne sera communiqué aux participants que trois jours avant le départ qui aura lieu le samedi 26 mai. D’ici là, voilà de quoi à vous mettre l’eau à la bouche. Les disciplines de progression seront nombreuses, variées, et ludiques : kayak de mer, vtt, course en montagne, canyoning, coastering, orientation, épreuves nocturnes, parcours de cordes, épreuves de neige, trail, nage avec palmes … Deux formats d’équipes : En 2012, vous aurez deux possibilités pour structurer et monter votre team (et possibilité de venir avec un ou des assistants supplémentaires) : CORSICA RAID 3 : Des équipes de 3 personnes, composées de 3 raiders (mais seulement 2 sur le terrain). Possibilité de faire tourner un concurrent à chaque point d’assistance. Chaque concurrent joue le rôle de l’assistant quand il n’est pas sur le terrain. Chaque team doit avoir un véhicule. CORSICA RAID 5 : Des équipes de 5 personnes, composées de 4 raiders dont une féminine et d’un assistant. Pas de possibilité de faire tourner un concurrent à chaque point d’assistance. Chaque team doit avoir un véhicule.
Plus d’infos sur www.corsicaraid.com Contact : info@corsicaraid.com
C'est une course fabuleuse en plein cœur de la fameuse jungle vietnamienne. Ce raid aventure attire du monde de partout. On a des équipes de New York, Australie, Angleterre, etc. C'est le mythe de la jungle vietnamienne qui attire ...
Une course de jungle par équipe de 2... Trophée MADAGUI : un mythe est né La cinquième édition du Trophée Madagui a eu lieu les 21 et 22 février, toujours organisé par Viet Adventure et sponsorisé par les jus naturels Le Fruit. Le circuit du raid aventure a fait découvrir une nature luxuriante aux 80 équipes de deux concurrents, dans une jungle vietnamienne profonde proche du parc national de Ca Tien. Le raid a attiré plus de 15 nationalités pour les niveaux Adventure et Extrême. Le Trophée Extrême était vraiment ‘Extrême’ cette année. Les organisateurs ont voulu le rendre plus intense, plus dur et c’était réussi. Les concurrents ont du dépasser leurs limites afin de franchir des cols qui ont subit l’érosion à cause de la déforestation aux heures les plus chaudes de la journée ; traverser des rivières ou encore descendre au cœur de la jungle tropicale vélo sur le dos. Cette année, sur les 64 raiders seuls 10 ont passé la ligne d’arrivée… L’équipe anglaise d’Emma Morris et de son mari a remporté pour la deuxième fois le Trophée Extrême après 7 heures de course des plus intenses. Une fabuleuse équipe vietnamienne, composée de Nguyen Van Tra et Tran Ngoc Bao Duy, a remporté le Trophée Adventure en moins de 3 heures, au terme d’une véritable aventure humaine et sportive. Le Trophée Madagui possède une identité propre, nourrit de parfums d'aventure, de culture vietnamienne et d'amour de la terre. Faire découvrir, se rencontrer, partager et faire aimer la jungle, voilà l'ambition du raid. L'esprit du Trophée Madagui, c'est le plaisir de l'aventure à la découverte d'un paradis naturel. C'est le besoin de se forger sa propre opinion au-delà des clichés. C’est la nécessité d’informer sur les ravages de la déforestation. Il n'y a que de la gloire à glaner, des images à immortaliser et des émotions à vivre. A Madagui, les souvenirs marquent plus qu'ailleurs... L’engagement de Viet Adventure pour la protection de l’environnement va plus loin. Une partie des bénéfices sera investi dans un projet de développement durable pour la reforestation et la réinsertion des populations locales, dirigé par WWF. Le prochain rendez-vous pour les amoureux de la nature et du sport est le désormais légendaire Triathlon Le Fruit, sur les magnifiques plages de Mui Ne le 26 Mai 2012. Plus d’information, sur www.vietadventure.vn
NEWS
Chaque année les étudiants du Master 2 Management des Evénements et Loisirs Sportifs ont pour mission de mettre en œuvre un événement sportif réunissant les professionnels du management du sport. Lors de ces manifestations les étudiants démontrent leurs savoir-faire et leurs capacités à organiser avec professionnalisme et sérieux. Après trois ans d’absence le NOCTI’RAID revient le 4 février 2012 pour sa quatrième édition. Les étudiants du Master 2 Management ont souhaité réactualiser l’événement afin de le remettre sous les feux des projecteurs et de suivre la lignée de leur prédécesseurs. Dans un cadre exceptionnel de la Vallée de Chevreuse, les coureurs du NOCTI’RAID devront affronter plusieurs épreuves : vtt, course d’orientation, run & bike, … et pleins d’autres surprises. Le NOCTI’RAID, c’est avant tout une rencontre entre le monde professionnel et les étudiants qui, dans les prochaines années, seront dans des agences de communication, d’événementielles, ou encore les fédérations sportives. La Vallée de Chevreuse offre un cadre privilégié pour accueillir le NOCTI’RAID. La diversité des lieux, mêlant champs, forêts et ruisseaux présente un parcours atypique en région parisienne. Les participants seront surpris par les difficultés et la beauté du tracé.
Deux courses, deux publics différents La Petite Vallée exclusivement réservée aux professionnels du Management du Sport et aux Etudiants des Grandes Ecoles. Cette première course a pour cible les personnes ayant un métier en relation avec le sport ainsi que les élèves des grandes écoles. La Petite Vallée est une course qui est basée sur certaines valeurs telles que la convivialité et l’entraide. A la suite de celle-ci un apéritif dinatoire vous sera offert afin que chacun puisse discuter et entretenir des relations professionnelles. La Grande Vallée, ouverte à tous les adeptes du raid. Cette seconde course est ouverte à tous les publics. Sont attendues les personnes en très bonnes conditions physiques. La Grande Vallée est une course difficile qui le sera d’autant plus par les conditions météorologiques. Le respect du règlement, des autres équipes et de l’encadrement sera de rigueur pour franchir la ligne d’arrivée au plus vite. Une pasta party vous sera offerte quelques heures avant la compétition et un petit déjeuner à l’arrivée afin de vous réchauffer. La Grande Vallée, pour les adeptes du raid... Cette seconde course du NOCTI’RAID 2012 se déroulera dans la nuit du 4 au 5 février 2012. Le départ sera donné à minuit depuis le NOCTI’VILLAGE se situant au bâtiment 225. Une Pasta party sera proposée en amont, ainsi que des animations diverses et variées. Ce raid de nuit commencera par une course d’orientation de 6 km dans le bois de la Guyonnerie. Suivra l'épreuve contraignante et tactique de run & bike. Les participants ne devront pas trembler afin de réussir à traverser un pont de singe et arriver au bout d’une tyrolienne. Les équipes partiront alors en vtt sur 19,3 km dans la Vallée de Chevreuse avec un parcours particulièrement difficile. Cette course s’achèvera par une épreuve exceptionnelle de trail & kayak. Au bout de 9h maximum de course, l’ensemble des participants pourra se retrouver autour d’un petit déjeuner offert par le comité organisateur.
Plus d’infos sur www.noctiraid.fr
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NEWS
Championnats d'Europe de ski alpinisme, du 4 au 10 février
Le Pays des Ecrins, dans le département des Hautes-Alpes, est aussi un territoire regroupant deux stations de ski, Puy Saint-Vi ainsi que 4 sites d'activités de pleine nature, situé au cœur du Parc National des Ecrins.
Heureusement pour nos amis les phoques il y a bien longtemps que les peaux sont en synthétique... Le Pays des Ecrins, c'est La Monta randonnée est donc La discipline pour le découvrir et le contempler. Faites votre trace dans les forêts de mélèzes, les vallons...
Après l'organisation de la Coupe du Monde de ski alpinisme en 2011, le Pays des Ecrins accueille les Championnats d'Europe de la discipline du 4 au 10 février 2012. Cette manifestation de renommée internationale est co-organisée par le Team Ecrins Ski Alpinisme fort de son expérience acquise en 2011. Ainsi, ce sont près de 600 concurrents des nations européennes qui pourront prétendre inscrire leur nom aux épreuves de sprint et de ski alpinisme, qui seront disputées durant toute la semaine. Des sommets qui dépassent les 4000 m d'altitude (le Dôme des Ecrins, la Barre des Ecrins, le Pelvoux), des glaciers (le Glacier Blanc, le Glacier Noir)... confèrent à ce territoire un caractère spécifique, une ambiance haute-montagne faite de témoignages, d'histoires de tranches de vie des guides de haute-montagne qui ont contribué à développer le tourisme dans le Pays des Ecrins. Deuxième centre d'alpinisme français, c'est pour son environnement et ses paysages glaciaires que le Pays des Ecrins est réputé dans le milieu de la haute-montagne.
Le ski de randonnée Le Pays des Ecrins est particulièrement attrayant pour le ski hors-piste, des dénivelés et des pentes soutenus pour les skieurs confirmés, des itinéraires techniquement faciles et tout aussi plaisants pour les skieurs avides de découvrir cette autre pratique du ski. Equipé de skis spéciaux avec des peaux de phoque, rappelant l'origine du ski, il est possible - avec un encadrement - de sortir des pistes habituelles pour une randonnée alliant sport et découverte de la nature. Un topo-guide consacré au s k i d e r a n d o n n é e e s t d is p o n ib l e e n t é lé c h a r g e m e n t s u r www.skirandonnée.paysdesecrins.com ou gracieusement dans les points informations de l'Office du Tourisme. L'alpinisme hivernal Proposée par les guides professionnels de la montagne, cette activité apprend les techniques alpines de progression et de sécurité en haute-montagne lors d'ascensions. Il s'agit de réaliser des courses mixtes en montagne alliant cascade de glace et course de neige. Crédit Photo Rogier Van Rijn
Programme Samedi 4 février 2012 - Accueil des délégations - Reconnaissance du parcours individuel Senior - Cérémonie d'ouverture - Briefing Dimanche 5 février - Epreuve par équipe - Course supérieure à 1800 m nécessitant matériel technique - Cérémonie des podiums - Briefing Lundi 6 février - Epreuve de Sprint : Qualifications et finales Hommes et Femmes - Cérémonie des podiums - Briefing Mardi 7 février - Epreuve Individuelle Jeunes (Cadet de 900 m à 1100 m - Junior de 1170 m à 1430 m) - Cérémonie des podiums - Briefing Mercredi 8 février - Epreuve Individuelle Senior ( De 1440 m à 1760 m) - Cérémonie des podiums - Briefing Jeudi 9 février - Vertical Race ( Femmes de 745 m à 1000 m - Hommes de 745 m à 1000 m) - Cérémonie des podiums - Briefing Vendredi 10 février - Relais Senior Hommes et Femmes, Jeunes (De 150 m à 180 m) - Cérémonie des podiums - Cérémonie de clôture - Repas de clôture
r 2012.
incent et Pelvoux-Vallouise,
agne par excellence, le ski de
Informations : www.teamecrinshautesalpes.com et www.paysdesecrins.com CHAMPIONNAT D’EUROPE DE SKI ALPINISME
les 14 et 15 Avril 2012
LE RAID DES DENTELLES 2012 sera une année particulière dans le monde du raid. En effet auront lieu cette année, d’une part, la première finale d’un véritable challenge national mis en place par le groupement national des raids et, d’autre part, les championnats du monde des raids multisports en septembre lors du Raid in France. Pour la 6ème édition des Dentelles, nous avons légèrement changé de concept de course. Nous délaissons le duo d’équipiers et nous nous aventurons à proposer un deux + un. Il s’agit de faire en sorte de proposer un parcours qui avance et non des boucles incessantes. Cela dit, les traceurs et raideurs :Toma, Séb et Fab sont les premiers à détester rester dans la voiture attendre les copains partis dans la pampa. Il y aura donc des sections à trois équipiers et les concurrents devront se préparer physiquement et psychologiquement à enchainer parfois plus de deux sections. 2012 sera ainsi une année de traversée… celle du Vaucluse… de Buoux en Luberon à Malaucène, 4 massifs au programme : Luberon, plateau de Sault, le mythique Ventoux, les Dentelles. Un raid, quasi non stop, au milieu de la nature. Un arrêt obligatoire de 4 heures sera mis en place le samedi soir.
Côté activité, nous proposerons cette année, une section roller, une section corde et bien évidemment du trail et du vtt. Notre région est idyllique pour le vtt et les singles sont légions, le team cherchera à vous faire profiter des meilleurs spots en descente et en montée !! Oui, il y aura du déniv encore en 2012... Malheureusement, nous n’avons pas obtenu les autorisations pour le canoë. Bref, comme les années précédentes, le trail, le vtt et surtout l’orientation seront à l’honneur. Les supports de carte seront, comme d’habitude, variés et actualisés : IGN, photo aérienne, IOF et les raideurs auront à réaliser des CO soit au score, soit en ordre imposé, de jour comme de nuit. La stratégie de course est une des caractéristiques du raid multisports chère à nos 400 TEAM, elle sera donc une composante importante des Dentelles 2012.
Comme chaque année, les 400 Team s’attacheront à mettre à disposition des raideurs des tracés renouvelés à la fois physiques et techniques. Karine veillera à ce que ce soit réalisable par le commun des mortels et que les beaux points de vue puissent être partagés par l’ensemble des coureurs et non pas seulement par les équipes de tête. Toma et Séb sont toujours soucieux d’offrir à la fois un parcours grandiose mais aussi réalisable par la totalité des équipes engagées. Ainsi des shunts, des options, sont mis en place. Chaque équipe pourra alors faire des choix en fonction de son état de forme et de ses ambitions. Certes tout le monde ne fera pas tout mais l’essentiel est que le temps de pratique soit quasi le même pour l’ensemble des teams.
Nous espérons que cette édition sera à la hauteur des précédentes et ravira les raideurs les plus expérimentés. Nous avons donc hâte de voir les meilleures équipes françaises, qui sont pour la plupart des amis, se lancer dans l’aventure. Lozère Sport Nature, Quechua, Vibram Lafuma, Ville La Grand, XTTR, Arverne Outdoor, Issy Aventure, Absolu Raid, CPAEO, Cap Opale, Wilsa, Raid 74, Azimut 72, les Chauds Patates, Raidlink’s 07, Xbionic Aventure, tous ont confirmé leur présence en terres vauclusiennes pour ce qui semblerait être selon Benj Monier de LSN « l’événement d’avril ». En plus, EndorphinMag.fr, désormais partenaire de la course, proposera un live comme ils en ont l’habitude et le secret ☺ afin que tous les fans de raids puissent suivre leurs équipes lors de cette course. Une chose est sûre, ce sera une belle fête et ça va envoyer du gros ! ENDORPHIN
La Grande Traversée du Vaucluse A TRAVERS LUBERON, VENTOUX, DENTELLES FINALE DU CHALLENGE NATIONAL DES RAIDS MULTISPORTS
DENTELLES DE MONTMIRAIL
24 au 26 août 2012
LE GRAND TRAIL DU SAINT-JACQUES 1ère édition : 22 SEPTEMBRE 2012 L’événement de la rentrée 2012 sur le sentier mythique C’est parti ! Les organisateurs du "Grand Trail du Saint Jacques" ont 10 mois pour peaufiner la première édition de cet événement ambitieux, dont les inscriptions viennent d’ouvrir. Inscrits au patrimoine mondial de l’Humanité, cet itinéraire historique et son point de départ à la Cathédrale du Puy-en-Velay voient défiler chaque année des centaines de milliers de pèlerins, originaires de toute la planète. L’idée d’organiser une grande course nature entre le plateau du Gévaudan, à 1300 m d’altitude et le Puy en Velay, va permettre à des milliers de coureurs de se frotter à la légende de ce sentier mythique. Soutenu par la Ville et l’agglomération du Puy en Velay, le Conseil Général de Haute Loire et la Communauté de Communes du Pays de Saugues, ainsi que par des partenaires privés tels que l’équipementier Scott et la société Sigvaris…, le Grand Trail du Saint Jacques est organisé par l’association éponyme, créée au Puy en Velay et Extra-Sports, concepteur et organisateur de plusieurs événements outdoor d’envergure sur RhôneAlpes, notamment la Saintélyon ou Lyon Urban Trail en course à pied ou encore Lyon Free Vtt. Le Grand Trail du SaintJacques propose de découvrir le GR 65 à contre courant, croisant quelques pèlerins (moins nombreux fin septembre), sur un parcours de 66km (comprenant 5 variantes officielles ou tracées exclusivement pour l’événement) au départ du Domaine du Sauvage, en direction du Puy-En Velay avec 1600m D+ et 2250m DCet itinéraire magnifique et varié , propose notamment les paysages granitiques du plateau de Margeride, le passage escarpé des gorges de l'Allier, le rocher de Rochegude, le château de Saint-Privat d'Allier et un final grandiose dans les quartiers historique de Puy avec une montée à la cathédrale Notre Dame du Puy. Plus de 2000 coureurs sont attendus lors de cette première édition parrainée par deux grandes figures du trail résidant en Haute-Loire, Karine Herry et Patrick Bringer. 66 KM / 47 KM / 26 KM / RELAIS 3 COUREURS / RANDO 26 KM
Info et Inscription sur www.trailsaintjacques.com
Les organisateurs du Grand Raid des Pyrénées ont annoncé l'ouverture des inscriptions pour la cinquième édition qui aura lieu du 24 au 26 août 2012. Les inscriptions seront ouvertes le 12 janvier 2012 à 12h12 sur le site officiel de la course: www.grandraidpyrenees.com En seulement quatre éditions, le GRP est devenu la référence des trails dans la majestueuse chaîne des Pyrénées, à un tel point qu'il a été élu le troisième plus beau trail en France par les lecteurs du magazine Génération Trail. Le départ pour les deux courses sera donné de Vielle-Aure, que ce soit le 80km (5000m+) ou le 160km (10000m+). En 2011, les inscriptions ont affiché complet en six semaines avec 22 nationalités représentées venant d'aussi loin que le Japon ou l'Afrique du Sud. Une nouveauté s'ajoute cette année avec le "Raid 240"; après une édition zéro couronnée du succès en 2011, l'organisation a ajouté cette course au menu. Le Raid 240 se fera par équipes de trois ou quatre coureurs, ©Photos Jacques Marais selon les conditions de participation détaillées sur le site web. Pour plus d'informations, vous pouvez nous contacter via le site internet :
www.grandraidpyrenees.com
Challenge CO Vendée, 4 épreuves : •
Samedi soir 14 janvier 2012 : ATRAS à Saint-Laurent sur Sèvre en nocturne : www.atras.fr
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Dimanche 26 février 2012 : La Barbe-Bleue Orientation (TSO) à Tiffauges : raidtiffauges85.e-monsite.com
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Dimanche 4 mars 2012 : Raid Landes à proximité de Clisson : http://raidlandesaventure.e-monsite.com/
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Dimanche 25 mars 2012 : Défi Orientation du Pays de Vie à proximité de la Roche-sur-Yon : www.raidaventurepaysdevie.fr Indépendamment du challenge aura lieu la CO de Mélusine le 5 février 2012 : http://echappes.de.melusine.free.fr/
NEWS
JANVIER
FEVRIER
RAID DES DENTELLES
MARS
JUIN
JUILLET AVRIL
AOUT
SEPTEMBRE
DECEMBRE
En relais 2 et 4 ou en solo, plusieurs membres d’EndorphinMag étaient présents sur l‘évènement mythique de cette fin de saison. Partage d’une nuit magique ...
par Alexandra Flotte décembre 2011
près une Saintexpress vécue, l’année dernière, sous des conditions climatiques relativement exceptionnelles, j’avais décidé très rapidement de me lancer sur la Saintélyon en solo. Approchant de la quarantaine et de moins en moins motivée par la course à pied pure, je me disais que c’était le moment ou jamais. En fait, cette épreuve si redoutée, n’est finalement pas si redoutable ! J’avoue, quand j’ai franchi la ligne d’arrivée, j’ai promis que l’année prochaine, je serai dans le bus des journalistes, mais après quelques jours de recul, il faut reconnaitre que ce n’est pas si insurmontable. Avec un entrainement quasi habituel (1 sortie vtt de 2h le lundi, 1 entrainement CO le mardi, 1 entrainement physique le jeudi et 1 entrainement CO le samedi ou 1 sortie vtt plus longue) je passe 50km tranquilles et 18km plus difficiles où le mental a bien pris le relais. Alors autant dire que je suis satisfaite de mes 8h35 de course, sachant que je m’étais fixée comme objectif de boucler l’affaire entre 8h30 et 9h ! Option semaine de repos avant l’épreuve… finalement pas si cool que ça cette semaine puisque le mercredi Clément se retrouve sans co-équipier sur son relais 2. Il déniche vite fait un autre coureur. Ouf ! Samedi matin, je rejoins Pomme (attachée de presse de l’événement) qui donne nos dossards, à Clém et moi. Plus tard dans l’après-midi, elle retrouvera Béa, notre rédac chef qui couvrira l’événement en tant que reporter et Virginie, nouvelle recrue du mag qui sera sur le solo aussi. Elles arrivent en train de Paris et Rennes.
Jan Fév 2012
11h40, le téléphone sonne : Clém. Panique, il est de nouveau sans co-équipier. Ouh pinaise ! On est à 12h du départ : ça craint. Je fais chauffer les sms, tout le monde y passe ! Finalement c’est Béa qui m’appelle. Virginie s’est fait une belle entorse il y a 2 mois sur La Mascareignes (cf mag 10) préfère se joindre à Clém et troque son 68km contre un 38km. C’est effectivement plus raisonnable. Affaire rondement menée. Merci à tous ceux qui ont répondu qu’ils avaient piscine ou catéchisme !!! Petits joueurs !!! 21h30, nous arrivons au Palais des Sports de SaintEtienne sous une pluie battante, ce n’est franchement pas motivant. Il fait super doux : 9° mais la pluie me flippe un peu. Est-ce que l’on ne risque pas d’avoir froid si on est trempé jusqu’aux os, en plein milieu de la nuit ? On retrouve Mike, vraiment toute dernière recrue du mag, au stand des Carbonis, puis passage vers Fabien Andrieux au stand Oxsitis pour récupérer des manchettes et la boisson de préparation à l’effort et enfin, nous retrouvons Pomme, Béa et Virginie dans l’espace presse. Ça fait du bien de retrouver tout ce petit monde. Clém nous rejoint plus tard et fait connaissance avec sa co-équipière (histoire de se reconnaitre au passage de relais !!!). 22h45, nous commençons à nous préparer car à 23h Béa va partir avec nos sacs dans la navette « presse ». Je suis tellement bouffée par le stress que je ne sais plus comment m’habiller ! Pourtant je me connais par cœur : je crève toujours de chaud !
Ben non, le stress sera plus fort que la raison : je prends un top run tech manches courtes de chez Ekoi et par-dessus un polo molletonné. Je reste plus raisonnable sur le bas avec un cuissard, un corsaire pardessus et les boosters (bien que le corsaire seul aurait largement suffit). 23h15, nous nous dirigeons vers le départ avec Clém : une petite dizaine de minutes de marche pour se rendre au Chaudron (stade Geoffroy Guichard). Clém est au taquet, comme d’hab !!! A quelques encablures du sas de départ, Clém me laisse pour aller s’échauffer ; me voilà seule, sous mon sac poubelle qui me protège de la pluie et du vent. Alors que le départ des relais est donné, je prends ma deuxième dose de Drink n’ Go (cf rubrique test), nous sommes à 1/4 d’heure de notre départ. 3mn avant minuit, je quitte le sac poubelle et demande au mec derrière moi de le bourrer dans mon sac à dos. Mon pauvre Hydragon Ace 10l est plein à craquer mais je préfère en avoir plus que pas assez, on ne sait jamais ! Bref, je ressemble à une vraie tortue !!!!! Le coup d’envoi est donné, je me lance dans l’inconnu avec beaucoup de sérénité ! Juste obligée de m’arrêter 3km plus loin car j’ai vraiment trop chaud et je ne veux pas faire la bêtise de l’année dernière à ne pas m’arrêter pour me déshabiller. Tant pis, je vais perdre du temps mais je suis partie pour un certain nombre d’heures alors autant être à l’aise. Je tombe le polo molletonné et mets les manchettes et un gilet fluo sans manches. Chaud patate pour remettre tout dans le sac, la tortue est encore plus ronde !
Allez cette fois, c’est parti. Je suis super bien, les jambes sont là, la tête aussi, exit le passage à vide de 50mn sur le Trail de St Héand 2 semaines plus tôt. Chouette ! Je me laisse assez facilement influencée par la masse et marche dans les parties les plus montantes. C’est d’ailleurs drôle de voir comme tout le monde suit le mouvement !
pour remettre tout dans le sac, ‘’Chaud lapatate tortue est encore plus ronde ! ‘’
Le ravito de St Christo arrive rapidement, nous sommes nombreux, c’est un peu la galère pour accéder aux tables. Je ne traine pas et repars rapidement en marchant pour finir de manger les victuailles que j’ai attrapé au passage : roudor, fromage, quel savoureux mélange ! Le tout arrosé de Red bull et coca. Super diét !!! Certains passages sont franchement très gras, cela ne me gêne pas vraiment, la CO nous entraine à toute sorte de terrain ; pour d’autres cela parait moins évident ! Je pense au concours photo « Boue » de Pat ; je viens d’en doubler un, à coup sûr, il aurait eu la palme !!! Ste Catherine, là aussi, il y a beaucoup de monde au ravito. En repartant, j’essaye de trouver mon cousin (qui avait dit qu’il viendrait peut-être me faire un petit coucou là-bas) car je voudrais bien sortir ma 2ème frontale de mon sac, j’ai l’impression que la 1ère commence à flancher. Personne… tant pis. Je continue à allumer dans les chemins et éteindre sur toutes les parties goudronnées (et il y en a un paquet !!). Je connais à présent le parcours et j’avoue que j’ai alors un bon moment de doute : il te reste tout ça à faire ! En plus les panneaux kilomètres font le décompte plutôt que le cumul (il reste 55km, etc…), ça casse !!! St Genoux, j’interpelle une spectatrice et lui demande de bien vouloir sortir ma lampe. Il y a tellement de choses dans ce sac, qu’elle galère un peu pour la trouver et je ne vous raconte même pas pour tout remettre !! Je repars du ravito, le sac me gêne un peu, mais bon ça se remettra bien vite en place. J’arrive au ravito de Soucieu et suis bien étonnée de voir qu’il ya nettement moins de monde. Toujours même régime : roudor/ fromage, ça passe bien finalement ! Et c’est reparti. Je commence à en avoir un peu plein les pattes mais j’essaye de me motiver en me disant que le plus dur est fait… quoi que les quais restent à venir !! Au ravito de Beaunant, je quitte le sac pour contrôler le niveau d’eau (en fait, j’ai à peine bu 1/2l) et essayer de trouver ce qui me gêne en bas du dos. Rien ! Cette fois, l’accès aux tables de ravitaillement est carrément libre. Mais où sont passés tous les coureurs ? Il y en a pas mal assis contre la toile de tente, emmitouflés dans leur couverture de survie. Je ne traine pas trop, histoire de ne pas me laisser déconcentrer par ce spectacle assez désolant. Je m’émerveille, comme si c’était la première fois, devant les vestiges romains de l’aqueduc de Ste Foy et là mon portable se met à vibrer. C’est mon chauffeur (coureur relais 2 qui doit peutêtre me ramener sur St Etienne). Il est 7h31. « T’es où ? » « A Ste Foy, il me reste 10km, j’en ai pour 1h30, tant pis, partez sans moi ». C’est cool, ils ont bien tourné ! Euh… comment je rentre, moi ? Fin de la côte de Ste Foy, ça commence à tirer dur dur et la tête n’y est plus trop ! Je suis contente que le jour soit de retour, l’obscurité commençait à m’oppresser. On fait le yoyo avec 1 ou 2 coureurs qui sont dans le même état de décomposition que moi et puis arrive ma sauveuse : Virginie (Transmarocaine 2011) me double et me reconnait à la dernière minute. « Allez, Alex, tu t’accroches ». Je suis super naze mais je me dis que ça ne coute rien de faire un petit bout de route ensemble. Le rythme est un peu élevé pour moi mais je serre les dents et puis ça fait du bien de parler à quelqu’un. Nous voilà sur les quais. Je n’en peux vraiment plus mais si je m’arrête, je ne repars plus. Virginie a décroché, cela n’est pas très fairplay mais je continue. Enfin l’arche, j’ai bien cru qu’elle n’arriverait jamais ! Je retrouve Béa, Mike, Virginie et Pomme, tout le monde a passé une bonne nuit. C’est chouette ! J’ai marché comme un cowboy jusqu'à mardi, hormis la fatigue d’avoir passé une nuit blanche, le mercredi plus rien n’y paraissait. ENDORPHIN
SAINTÉLYON
par Mike Guillot, Anne, Stéphanie et Damien décembre 2011
ors d’une sortie via ferrata avec les Gones Raideurs, on me propose de monter une équipe sur le relais 4. Etant donné que 3 jeunes filles (Anne, Stéphanie et Julie) me le demandent, vous comprendrez que je n’ai pu refuser de prendre part à cette nuit ! Ce sera pour elle leur première Saintélyon, donc elles comptent sur moi pour leur faire part de mon expérience et de mes conseils pour affronter cette inconnue qui les attend. Dernière semaine avant la nuit N, Julie notre relayeuse 3 doit déclarer forfait suite à une entorse. Ils nous faut vite trouver un remplaçant ! Après un vendredi mouvementé, on a réussi : Damien sera notre Julie de secours. Ouffff, je suis sauvé de la solution de repli : idée qui consistait à me farcir les relais 2 et 3 !!!! L’équipe, enfin complète, je peux m’atteler aux préparations et conseils de dernière minute (Camelbak, porte-bidon, tenue hiver ??). Ma journée de samedi est consacrée, au stand pour promouvoir le Trail des Cabornis (http://www.gonesevenements.fr/trail-des-cabornis/). Je discute avec les autres coureurs, les autres stands en attendant mes partenaires ! Enfin, les voilà, le sourire est sur leur visage même si la pluie extérieure commence à les rendre un peu tendus !!! En maître Jedi, j’use de la force pour les rassurer afin que tout ce passe bien sur leur relais !!! 23h30, Anne nous quitte pour le départ.
Jan Fév 2012
23h45 : Go, c'est parti pour 16km. On joue au chat et à la souris avec Cathy (copine sur le relais 2) durant les 8 premiers kilomètres ; on s’encourage à chaque fois que l’une dépasse l’autre. Je commence à avoir chaud mais la pluie redouble d'intensité donc je reste couverte. Première côte : tranquille ; certains commencent à marcher, je suis bien. Pareil pour la seconde côte. On arrive en forêt avec son lot de grosses flaques d'eau, de boue et de warriors qui poussent pour pouvoir mieux passer... La 3éme côte m'est fatale : crampe à la cuisse droite; je marche et me masse en même temps, ça va mieux mais j’ai la cuisse qui brûle. J’en profite pour manger un petit bout de barre et miracle ça passe. Je repars, je ne regarde plus ma montre et j’augmente le son de mon ipod : un petit Ben l'Oncle Soul et let's go.... Je m'arrache sur les derniers kilomètres. J’arrive près du stade et je comprends que c'est la fin de mon relais. Echange de bracelet, de montre Garmin et c'est parti pour Stéphanie. Je suis à l'ouest, je suis un peu frustrée de mon temps (1h55), mais le sourire et les félicitations de Mike me font plaisir.
Anne arrive au passage de relais complètement HS et me dit «Bon courage, tu vas en baver»… super rassurant !! Bref, j’enfile la puce et la Garmin et c’est parti pour 14 bornes. Les Cranberries dans les oreilles pour m’accompagner dans la première montée en mode échauffement. Impressionnant de voir toutes ces lucioles dans la nuit. C’est magique ! Rapidement, on attaque la boue et les flaques d’eau… je me fais bousculer et j’évite de justesse le bain ! Je réalise qu’il est 3h du mat et que je suis en train de courir dans la pampa ! Il y a 2 ans, je ne courais pas encore et je me disais qu’il fallait être fou pour faire la Saintélyon, je n’aurais jamais imaginé la faire un jour ! Enfin, ça passe très vite et il me reste à peine 3 kilomètres à faire… Je décide de tout donner jusqu’à la fin… mais très rapidement je ne comprends plus rien. Il y a de la lumière partout et j’aperçois Damien. Mais qu’est-ce qu’il fait là ? Et là, je réalise un peu frustrée, que le parcours est plus court que prévu et qu’il est temps de passer le relais ! Allez Damien ! A toi de jouer !
Pour moi, la seule difficulté est de pas me cramer dès le début mais surtout courir à 4h du mat. Arrivés à Sainte-Catherine par la navette, nous découvrons… une piscine ! Le terrain est détrempé. Ça va être beau ! 1h32, le premier part. Comme prévu ça tartine ! 3h38, j’aperçois Stéphanie. Je suis content de la voir arriver mais pas elle : "Quoi déjà ?!!" Passage de relais : allez, c'est parti ! On attaque une première bosse et je commence à remonter les courageux qui ont déjà 30km dans les pattes. Deuxième bosse, j'enchaine course et marche avec une petite voix qui me dit "Relance !" Ok, c'est bon, je cours ! Les descentes défilent, je continue à doubler tranquillement. Je me retourne pour voir derrière moi et là, truc de OUF, magnifique : une guirlande de frontales sur des kilomètres... génial. Encore 4 bornes, je mets la plaque jusqu'à Mike. 4h18 : GO Mike! Et là, j'éprouve le même sentiment que Stéphanie, "déjà fini" c'était un peu court mais tellement bon et dans le temps que je m'étais fixé. Le relais aussitôt transmis, je félicite Damien et je me retourne direction Lyon… Là, dans ma tête, c’est la peur : pas envie de revivre les mêmes sensations que sur les Templiers ; c’est à dire aucune sensation, aucun plaisir. Il ne faut pas que cela me reprenne ce soir !!! Je me focalise sur le parc des Sports, sa ligne d’arrivée et Séb qui me devance de 20mn (copain qui est sur le relais 2) ! Je m’élance à toutes jambes, je me retrace le profil : ça descend avec beaucoup de route, beaucoup trop de route sur les derniers kilomètres, ceux qui font mal quand on a déjà parcouru 55km en solo !!! Le parc de Chaponost, «LA» montée de Beaunant pour atteindre Sainte Foy et la longue longue longue portion de quais jusqu’à la Confluence. L’ipod dans les oreilles, je me laisse porter par le flot et les images des Saintélyon déjà faites en solo, notamment en 2010, sous la neige. Celle-ci restera gravée à jamais et je m’amuse à imaginer mon cheminement en ce 4 décembre, un an en arrière ! J’enjambe les côtes, descends à fond… et essaye d’en garder un max pour tout donner sur la fin !!! Je suis bien, j’encourage chaque coureur qui marche, ils ne doivent pas craquer et un petit mot est toujours bon dans les derniers instants ! Je joue au chat et à la souris avec un autre relayeur 4, un coup, je le double en descente, il me reprend léger en montée… Dans la descente qui nous mène aux bords de Saône, je l’ai en visu, je ne lâche rien mais il est coriace le bougre. Il impose un sacré rythme… je tiens, les mollets chauffent de plus en plus…. «Attention aux crampes !» raisonne dans mon esprit. «N’y penses pas, fonces, envoies de la gaufre, petit». Je repense à mes co-équipiers qui m’attendent au chaud et je m’accroche !!! Traversée du fleuve faite, je me fixe sur le parc de Gerland, ne pas penser au long kilomètre de la Confluence…. pas besoin, car à ce moment-là, je reste coi : un t-shirt bleu, sac à dos… et oui je suis revenu sur mon pote Séb !!! C’est énorme, on va finir ensemble, il semble avoir aussi mal que moi aux mollets, alors je l’aide autant que je peux pour qu’il s’accroche, quelques pauses étirements vite écourtés par mes encouragements, un passage de bidon car il est à sec d’eau et nous arrivons aux derniers 500 mètres. Encore une fois, la ligne d’arrivée me file des frissons... décidément, chaque Saintélyon m’apporte son lot de sensations. On finit au sprint sous les cris des spectateurs et de nos relayeurs. Quelle surprise aussi, je retrouve Virginie autre journaliste d’EndorphinMag sur la ligne d’arrivée. Béa nous shoote ensemble, on sent que nous avons forcé et ça fait plaisir et promet de belles compétitions ensemble !!! Juste magique encore une fois, mais bien content de n’avoir que mon semi à faire !! Je prends des news des copains sur la solo : toujours en course… félicitations et accolades avec toute la troupe de joyeux Gones Raideurs, une petite single-track pour la récup et je me sens tout de suite moins fatigué. Une édition extraordinaire avec une météo printanière, un relais 4 qui a tourné comme des avions, je suis fier de mes partenaires, pour leur première course de nuit. Et que du bonheur d’avoir vécu cette nuit avec eux… merci à vous tous ! ENDORPHIN
SAINTÉLYON
par Clément Valla et Virginie Sénéjoux décembre 2011
ourir la Saintélyon quand vous êtes né à « Sainté », c’est un peu un incontournable, surtout si vous êtes un peu sensible aux sports outdoor. Quand les conditions sont réunies, que l’opportunité se présente, il est bon de la saisir. C’est donc sans hésiter que je me lance dans ce projet… Depuis septembre, les données ont un peu changé pour ce qui est de mes possibilités d’entrainement. Faire des études n’est pas toujours compatible avec un entrainement aussi bien quantitatif, que qualitatif. La préparation est donc light, mais je me donne les moyens d’être en forme pour le premier relais de cette édition 2011. Arrivé au Palais des Expositions vers 22h, je retrouve Virginie, ma relayeuse Endorphin’Mag qui s’apprête à prendre le bus pour Sainte-Catherine, où l’on devrait se retrouver au milieu de la nuit pour le passage de témoin…. L’ambiance du Hall B est étrange, un peu électrique, chacun semble dans « son match ». J’ai la chance d’arriver au dernier moment, d’être resté au calme, loin de cette excitation d’avant course… Je suis bien sûr grisé par cette atmosphère de fête, mais j’essaie de garder mon énergie pour la course. Dehors les gens cherchent le départ ; longue procession jusqu’aux abords du stade Geoffroy Guichard, petite bruine, speaker pour chauffer les coureurs et une dizaine de minutes avant d’enfin s’élancer. Les autres coureurs des différents relais représentent un peu face à la dimension des « solos » qui partiront 15 minutes après nous. Je remonte lentement dans le
Jan Fév 2012
paquet pour essayer de me placer correctement, mais je suis bloqué à une centaine de mètres de la ligne car la masse de coureurs est trop dense et je n’aime pas me faufiler ainsi. 23h45, c’est enfin le décompte, sur un air de U2. Je lance le chrono, premières foulées, on y est !!! J’ai décidé d’être plutôt offensif, la première partie sur le goudron n’est pas forcément celle qui me motive le plus, mais il faut y être rapide pour profiter ensuite. Quand vous partez un peu derrière, vous avez au moins le loisirs de doubler pas mal de monde. Dans un premier temps, c’est très bien, mais c’est un peu piégeur, ça incite un peu au surrégime… Passée l’euphorie des premiers kilomètres, je suis dans le dur, déjà. Une gestion de course dont j’ai le secret. J’arrive sur Sorbiers, boule au ventre et mal de jambes. Un instant de doute lorsque la route s’élève. Je ne force pas trop, « j’attends ». Les choses se remettent dans le bon sens, la route s’élève encore mais je retrouve mes moyens… Les éclairages publics laissent peu à peu place aux frontales. Quelques encouragements sur le bord des chemins, l’ambiance est très sympa. Mon choix de « pneumatiques » n’est peut-être pas optimal, je glisse beaucoup. La montée sur Saint-Christo se passe bien, je continue de reprendre des coureurs et c’est plutôt bon pour le moral. Délicat d’évaluer l’avancement de la course ; finalement, j’aperçois le village, les premiers relayeurs du relais 4 vont en finir.
Pour moi, cela signifie la moitié de parcours. Je me sens plutôt bien. La descente me fera dire le contraire, j’y attrape un point de côté assez sévère. Je passe donc la ligne du premier relais à moitié plié, à la recherche d’un répit. Pas simple… Je m’arrête au ravito, bananes et pâtes de fruits me donnent une bonne raison de m’arrêter un instant. Je ressors de Saint-Christo, des seconds relayeurs sont avec moi. Je me fais doubler par d’autres que je n’envisage même pas de suivre. Le 2ème relais est plus soft, heureusement. A 1h30, c’est un peu le tournant dans ma carte : je suis sec. Je commence à courir à l’économie, la foulée se raccourcit et les pieds rasent le sol. Je sens arriver du monde dans mon dos. Je n’y crois pas trop, mais c’est bien la tête de course de la vraie, l’individuelle, qui me reprend et me dépose aussi sec. Les derniers kilomètres sont descendants pour rejoindre Sainte-Catherine, je n’arrive plus à être à l’attaque. Le choix des chaussures, ma lampe et ma fatigue sont autant d’explications à mon manque d’engagement dans la dernière partie. Je sers les dents, la descente est longue, mais j’arrive finalement au relais 2. Ici, m’attend Virginie, qui va couvrir les 38km restant de cette course mythique. Je suis rincé, « sec comme un loup », mais j’ai rempli le contrat. Difficile d’être performant sans se donner les moyens d’une préparation plus poussée. Une chose est sûre, cette première participation à la Saintélyon m’a donné envie d’y revenir, et de le faire autrement mieux Clément Valla préparé.
amedi 03 Décembre : départ en train ok, sac ok sauf… la poche à eau, oups… vite arrivée à St Etienne, je fonce voir Fabien Andrieux d’OXSITIS qui me sauve en me remettant une poche à eau pour placer dans le SAC LADY’S d’OXSITIS ; un grand merci à lui. ! Le temps tourne et la pluie est toujours là. Dans le Palais des Sports, les coureurs se scrutent, chacun est déjà dans sa course, calme et concentré. Il est 19h00, heure de la pasta party. Un peu de repos… mais pas trop car je retrouve pleins d’amis de la Trans’Aq 2011 (Jérôme, Aurore, Fred….) heureuse de les voir les uns après les autres ; ça discute, ça discute et voilà le moment du départ pour Clément (23h45). Il est 00h15, les bus se remplissent de coureurs, direction Sainte-Catherine, sous la pluie : ça vous plante le décor. Plus moyen de faire demi-tour et puis je pense à Clément qui est, lui, sur les chemins. Dans le bus, les coureurs sont calmes ; avec ma voisine, relayeuse n°3, nous échangeons quelques mots mais elle semble inquiète, c’est son premier Trail (elle fait 16km). Je la rassure puis nous somnolons. Nous arrivons finalement à bon port. Ste Catherine est sous la pluie et il y a un vent à décoiffer les cornes de taureaux, chacun reste dans le bus à attendre son relayeur. 1h15, je commence à calculer le temps que va mettre Clément pour arriver à Ste Catherine. Il m’a dit environ 2h15-2h30 pour faires les 30km. Clément est un As ! A 1h45 je me prépare, je descends du bus et constate que la pluie est toujours là et je me dis que la gadoue sera aussi présente. Je me place sous les bâches mises à notre disposition, il fait bien chaud dessous. Tout le monde attend des nouvelles des relayeurs ; c’est à peine 2h que je reçois un sms de Clément qui m’annonce qu’il lui reste 7km. Je calcule et me dis qu’il n’a pas lambiné sur les chemins… qu’il va mettre environ 2h10 pour faire 30km !!! Je sors de sous la bâche et je rencontre Olivia (ancienne de la Trans’Aq 2011) ; nous sommes heureuses de nous retrouver et commençons à discuter, quand, en tournant la tête, je vois Clément arriver…. je file dans la zone de relais ! Il me remet la puce électronique, en même temps, je le félicite de son parcours. Je me dis qu’il est arrivé dans les premiers. C’est parti… il y a beaucoup de monde pour nous encourager. Maintenant, rendez-vous à Lyon. J’allume ma frontale. ‘’Courir la nuit, ça n’a rien à voir’’ annonçaient les organisateurs… Désormais, je suis seule et espère arriver au bout sans trop de bobos car sans entrainement, je me dis que c’est l’expérience qui va payer (j’ai peu couru depuis mon entorse sur la Mascareignes). Les chemins, boueux, invitent à la prudence. Tandis qu’arrive la première bonne côte avec son lot de gros cailloux impraticables, je cherche mon rythme. Je trouve un petit 10km/h. Quelques relayeurs hommes me doublent. Je commence à avoir chaud et décide de retirer une couche. Je repars dans la nuit. La pluie s’est arrêtée mais ça glisse… je joue la prudence, hors de question de se faire mal, la route est encore longue. Nous traversons quelques routes départementales mais continuons inlassablement à descendre en direction de St Genoux, lieu du premier ravitaillement, par les petits chemins. Pour s’y rendre, nous traversons le bois d’Arfeuille ; les obstacles se multiplient. Soudain, je bute sur une racine, me tors la cheville gauche. Il n’y a pas de mal et la cheville droite protégée par une chevillière ZAMST (cf. rubrique test) n’a pas bougé. La descente est plus pentue : cailloux, racines, pierres, feuilles mortes, flaques, boue : toute la panoplie, sur des kilomètres. Arrivée à St-Genoux, ravitaillement rapide et direction Soucieu-en-Jarrest. Les prochains kilomètres sont une succession de chemins et de petites routes goudronnées. Pour le moment, tout va bien… je continue mon petit bonhomme de chemin, même si pas mal de relayeurs commencent à doubler. Les parties avec cailloux recommencent mais j’aperçois les lumières de Soucieu en Jarrest. C’est beau je me retourne et vois les lumières des lampes frontales, c’est magnifique, ça fait penser aux lucioles ! Arrivée au ravito de Soucieu, la moitié du chemin est faite ou presque (18km sur 41). Il est tant de faire un petit break dans le gymnase du village. Je marche et tente de récupérer un peu, je m’alimente, un gel Mulebar et prends de la boisson, je sais que le plus dur m’attend.
Je repars vers Beaunant. Je ne me suis presque pas arrêtée, je reprends mon petit rythme. Voilà un panneau m’annonçant une arrivée à 15km et une douleur dans le genou apparait. Une douleur si vive qu’on dirait qu’un couteau me rentre dedans. Je me dis que je dois arriver jusqu’à l’aqueduc et qu’après ce ne sera que de la route et je finirai, même si je dois marcher. Mais la route est longue jusqu’à l’aqueduc, les pentes sont nombreuses et dans la nuit, le froid commence à se faire sentir, je commence à baisser de rythme. Je traverse un parc, je double quelques randonneurs. Dans la côte, je marche pour réduire ma douleur. Le ravitaillement de l’aqueduc de Beaunant est le bienvenu. Je fais le plein de vitamines, une petite barre Mulebar et prends une boisson chaude. Je sais que je tiens le bon bout mais il reste encore cette fameuse côte à 20% sur près d’1 kilomètre qui mène à Sainte-Foy-les-Lyon avant de basculer vers Lyon. Je repars sur un bon rythme de marcheur et avale la fameuse côte au milieu d’autres marcheurs. Les mollets commencent à se faire sentir mais je passe l’obstacle en remontant plusieurs concurrents. Je commence à faiblir et mon Gps m’indique que l’arrivée est proche, je me dis que je ne veux pas mettre plus de 5h. La course devient plus difficile… sans entrainement, c’est tout à fait normal, je recommence à courir. Je regarde ma montre, car les kilomètres sur le bitume ne passent pas, 36km plus que deux … je me motive… mais que vois-je ??!!!
Un panneau annonçant l’arrivée à 5km ! ENCORE 5km, ce n’est pas 38km que je vais faire mais 41km et quand on a mal 3km en plus, c’est très long !!!!! Les quais du Rhône… c’est long… La première féminine en solo me double… à bonne allure. Je sens l’arrivée proche mais loin à la fois. Le panneau indiquant 100 mètres avant l’arrivée se plante devant moi, un dernier virage et je rentre dans l’enceinte du palais des sports de Gerland, il y a du monde, de la musique et de belles lumières !! L’arche d’arrivée est belle, je la franchis avec un sourire fatigué pour la photographe, je sers les poings et lâche un « YES » car je suis contente d’avoir fait les 41km sans entrainement, il est presque 7h ! Par contre, j’ai presque mis 4h50… ce n’est pas trop mal. Je m’assoie sur le premier banc que je trouve car mon tendon au genou me fait vraiment très mal, un bénévole vient me voir me dit que je devrais être bien placée en relais deux mixte et me propose une petite bière. C’est la première fois que je boirais une bière si tôt !! Mais avant ça une douche et un massage. Toute propre et requinquée par un massage, je regarde les résultats et je constate que Clément est arrivé 1er relayeur en mixte à Ste Catherine (chapeau à lui) et je n’ai pas pu faire mieux qu’une 14ème place. Place à la bière de récupération. Je suis contente d’avoir bouclé ces 41km en moins de 5h malgré le manque d’entrainement et une blessure à la cheville. Je remercie ZAMST et OXSITIS.
Virginie Sénéjoux ENDORPHIN
SAINTÉLYON
par Béatrice Glinche décembre 2011
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IVE S U L C EX
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Suite à sa victoire sur la Saintélyon, Erik Clavery a répondu aux questions d’EndorphinMag.fr Extrait de son palmarès 2011 (la suite sur http://eriksports.blog4ever.com/) • 9 juillet : Championnat du Monde de Trail – Letterfrack - Irlande (Connemara) CHAMPION DU MONDE !!! - 6h39'41" - 70km / 2800m D+ • 4 décembre : Vainqueur de la Saintélyon en 4h54’44’’ 01 – EndorphinMag.fr : Après un abandon sur les Templiers, en octobre, la Saintélyon vient clore un bilan 2011 plutôt excellent ! Comment s’est passée la course ? Erik Clavery : J’ai pris le départ de cette course sans stress, je venais pour m’amuser après ma déconvenue des Templiers. Le but était donc de prendre plaisir et de s’amuser sur une dernière grosse course cette saison. J’ai donc pris le départ serein, me contentant dans un premier temps de suivre les hommes de tête à distance. Et puis au fil des kilomètres, les jambes étaient bonnes. Nous avons chacun notre tour accéléré et vers le 25ème kilomètre, Thierry et moi avons fait le trou. J’étais surpris puisque je n’ai pas eu l’impression qu’il y ait eu un véritable changement d’allure générale. Néanmoins, nous sommes partis à deux. A partir de là, ça a été une « partie de chasse » entre Thierry et moi. Chacun notre tour nous avons pris la course à notre rythme, attaquant l’un après l’autre pendant près de 20km. Et puis après une lourde attaque de sa part, je me suis accroché et ai contreattaqué aussitôt. J’ai ainsi creusé l’écart et j’ai terminé les 25 derniers kilomètres seul. J’ai tenu jusqu’à l’arrivée, pensant du coup au record de l’épreuve de Christophe… mais j’ai échoué à 1 minute seulement. Tant pis, cette victoire restera l’une de mes plus belles !
Jan Fév 2012
02 – EM : Très en forme pour ta dernière course de l’année, tu gagnes avec plus de 10mn d’avance sur Emmanuel Gault… Est-ce un format de course qui te correspond bien ? Comment expliques-tu une telle avance ? As-tu reconnu le terrain ? EC : En fait, je n’ai décidé de participer à cette course que trois semaines avant. J’ai donc bénéficié de ma préparation Templière. Mais du coup, ne volant participer que pour prendre du plaisir, j’ai fait abstraction d’une réelle reconnaissance. Mais c’est vrai que comme pour le championnat du Monde, c’est un format qui me correspond tout à fait et sur lequel je reste performant. Pour ce qui est de mon avance de 10mn, c’est difficile de répondre. Disons que j’étais à mon niveau, en forme, malgré quelques soucis comme tout le monde, mais que j’ai réussi une course cohérente par rapport à mes « curseurs » du moment.
03 – EM : Sur une course de ce type, moins de 5h d’effort pour toi, qu’emportes-tu en ravitaillement (solide et liquide) ? EC : Hihihi… alors je vais en faire paniquer quelques uns. En fait, pour cette course en particulier, je n’ai pas été très gourmand… je n’ai strictement rien mangé de solide. Il faut dire que c’est de la faute de Thierry (!!). Nous sommes allés trop vite et du coup… pas le temps de manger !!! (j’ai même vomi pendant la course mon repas du samedi soir !!!) Sinon, j’ai dû boire 1,5 litres de boisson énergétique en tout et pour tout. Ce qui n’est pas suffisant bien que ça ne m’ait pas porté préjudice !
04 – EM : Peux-tu dévoiler ton programme d’entrainement sur les semaines qui ont précédées la course ? EC : Ouh làààà, c’est compliqué, puisque 3 semaines avant la course, j’ai passé une semaine en Turquie en vacances, sans toucher à mes chaussures !!! ça a été un peu chaotique ! Du coup je me suis recentré sur quelques entrainements spécifiques et bien placé. Mais pour ça, je me suis « contenté » d’appliquer la science du meilleur entraineur du monde : Pascal Balducci !
05 – EM : revenons sur ta victoire au Championnat du Monde de Trail en juillet dernier. Comment as-tu construit ta victoire ? EC : Là-bas, ma victoire c’est faite un peu selon la même trame qu’à la Saintélyon. Sauf que là-bas, je suis parti bien plus en retrait puisque la course a été lancée très rapidement, notamment par le canadien Jason Louttit. J’ai fait une course « d’attente » jusqu’à mi-parcours, où j’étais avec Thierry (encore !!!) et Patrick Bringer. Et en très grande forme, j’ai pris les choses à mon compte et je suis parti seul à la poursuite du canadien, que j’ai rattrapé et doublé au 45ème km. A partir de là, j’ai fait la course en tête, avec 5mn d’avance à 10km de l’arrivée. Du coup, ne voulant pas prendre de risque avec un tel enjeu, j’ai temporisé sur la fin de parcours pour « m’assurer » le plus possible la victoire. Ce qui explique un écart final réduit à 1mn30.
06 – EM : depuis ce titre, qu’est-ce qui a changé ? EC : Ce qui a changé ? Pas grand chose. Je cours toujours avec autant de plaisir. Je partage mes expériences, mais bien sûr un peu plus de sollicitations quand même. Ce qui me ravi puisque je peux ainsi partager encore plus ma passion !
07– EM : Le Trail est encore sous médiatisé dans les quotidiens nationaux contrairement aux marathons et autres épreuves de masse sur route… penses-tu que ton titre de champion du monde de Trail peut contribuer à plus de médiatisation de la discipline ? Que faut-il pour apporter plus de reconnaissance aux « épreuves natures » ? EC : J’espère que ça y contribuera. Mais je pense surtout qu’il faut que les organisations, associations et fédérations poursuivent ou fassent un effort de communication. Les médias sont demandeurs de ce genre d’épreuve et lorsqu’on les contacte, ils nous accueillent les bras grands ouverts. Mais il est certain que le fait d’être champion du monde y contribue. A mon simple niveau, les médias locaux sont beaucoup plus vigilents à mes performances et lorsqu’il y a un résultat de ma part, ou même de quelqu’un d’autre sur une grande épreuve, ils n’hésitent pas à rédiger quelques lignes. C’est bien ! Ca se médiatise.
08 – EM : Un mot sur tes sponsors… Que t’apportes le fait d’être membre du team Asics ? EC : Je suis effectivement dans un team national, le Team Asics. Nous sommes un groupe de huit coureurs et participons aux épreuves nationales voir internationales. Nous sommes entre nous très soudés, on s’apporte une motivation mutuelle et nous échangeons beaucoup sur nos expériences pour toujours essayer de progresser. C’est très enrichissant. Bien qu’étant sportif de haut niveau et par conséquent suivi médicalement par la fédération, au sein de notre Team, nous avons également un suivi qui nous permets de voir mes périodes de forme et méforme et ainsi de privilégier la récupération si besoin au lieu d’aller courir. Un ostéo, en la personne de Benoit Nave (10ème de la Saintélyon quand même !!), nous « répare » également lorsque le besoin s’en fait sentir. C’est primordial !
09 – EM : Quels sont tes objectifs 2012 ? EC : Pour 2012, mes principaux objectifs sont fixés puisque le principal sera la Diagonale des Fous à la Réunion, mais je participerai également à la CCC, puis à d’autres courses, en guise de préparation.
10 – EM : Un dernier mot ? EC : Merci à tous pour vos messages de félicitations et de soutien, et PRENEZ PLAISIR !!!
EM : Encore bravo pour ton palmarès 2011 et un grand merci pour ta disponibilité et ta sympathie. ENDORPHIN
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INTERVIEW ERIK CLAVERY
par C
ai le slot pour Maui… Après une saison bien remplie, la récompense tant attendue est obtenue le 10 septembre 2011 lors du Triathlon XTerra à Prangin en Suisse. Je termine première des non pros… et me qualifie ainsi aux Championnats du Monde de Triathlon XTerra à Maui ! Un rêve se réalise… Je vais pouvoir faire partie de la bande de copains qui a obtenu le slot lors du XTerra en Sardaigne. Nous sommes 4 amis de Dijon à s’être qualifiés à cette course magique à Hawaii. Nous avons créé notre association à cette occasion, « dijonsingletrack » avec comme emblème une tête de mouflon ! Gregory Greff, Timoté Gaugry, Gérald Lenourry et moi-même sommes donc les 4 mouflons dijonnais prêts à vivre une aventure exceptionnelle à Maui. Maui est la deuxième plus grande île de l’archipel d’Hawaii. Cet archipel est le plus isolé au monde. Il est situé au centre de l’Océan Pacifique, à 3900km de la Californie et 6195km du Japon. L’archipel hawaiien est constitué de 137 îles et il s’étale sur une distance de 2450km. Hawaii est ainsi la plus grande chaine d’îles au monde…
Jan Fév 2012
Après 25 heures d’avion et 12h de décalage horaire… nous mettons les pieds sur ce sol paradisiaque. Nous sommes arrivés le jeudi et notre course était le dimanche 23 octobre 2011. Nous nous sommes rapidement rendus compte que 3 jours pour se remettre de 25h de vol et 12h de décalage horaire… est tout simplement … insuffisant ! Cette course est digne des championnats du monde… Site somptueux, parcours très exigeant physiquement rendant, avec la chaleur en plus, ce Triathlon XTerra très difficile. 31° en moyenne avec des pics à 38°C, notamment lors du trail. Nous sommes 618 concurrents au départ sur la magnifique plage du Ritz Carlton Hôtel, Kapalua, à DT Flemings Beach, dont… attention le plateau de FOU !!! Le champion olympique à Pékin, l’allemand Jan Frodeno, qui terminera 12ème de ces championnats du monde. Lance Amstrong qui sort 5ème de l’eau, chute en vtt mais le pose en 2ème position et explose en course à pied pour franchir la ligne 23ème. Mais aussi Conrad Stolz, le sud africain champion du monde en titre, qui abandonnera à 3km de l’arrivée alors qu’il était dans le top 10.
C’est l’autrichien Nicki Weiss qui est consacré champion du monde de triathlon XTerra 2011 en 2h27min. Chez les féminines, Marion Lorblanchet termine 2ème derrière la californienne Paterson Lesley championne du monde 2011 en 2h45.
Retour sur la course… La natation : juste sublime ! Tout ce beau monde sur la ligne de départ nous met la pression… Je n’ai jamais participé à une course avec un niveau si relevé ! 9h : Le coup de pistolet retentit et c’est parti pour 1 mile de natation (1600m) dans une eau transparente à 28°. Le port de la combinaison est interdit. Après une boucle de 750m, sortie à l’australienne de 80m environ sur la plage et nous replongeons pour le 2ème tour. Comme c’est bon de nager dans l’Océan Pacifique… On nous avait annoncé une mer agitée… Il n’en est rien ! L’Océan Pacifique est resté… pacifique! Je réalise un bon chrono et sort première de ma catégorie d’âge (30-34) en 26’48. A 1’30 derrière le premier mouflon Grégory Greff !
Céline Augueux novembre 2011
Le parcours vtt : ça se complique… Nous sortons de l’eau et sautons sur nos vtt qui attendent dans le parc à vélo. C’est parti pour 30km avec 1000m de dénivelé. Un parcours très roulant, très physique… qui devrait me convenir… mais… je n’ai pas les jambes des bons jours pour un parcours si exigeant !!!! Décalage horaire, fatigue générale de la saison commencée en mars, chaleur accablante… Bref je ne roule pas vite… vraiment pas vite… Mes 2 autres mouflons Timoté Gaugry, puis Gérald Lenourry ne tardent pas à m’encourager et à me dépasser… Il y a beaucoup de poussière, la terre est rouge. Sur certaines descentes ,nous ne voyons rien… nous sommes pris dans une nappe de poussière rouge ! Et puis à moins de 10km de l’arrivée dans une descente très rapide, je crève… La galère commence… Je répare en mettant une chambre à air. Je repars et boum… la chambre sort du pneu… Je répare de nouveau… La course pour le podium dans ma catégorie d’âge s’envole… Je vois tant de vtt me dépasser pendant tout ce temps que je perds à réparer cette crevaison… mais je veux absolument terminer cette course ! Enfin je remonte sur mon vtt et le pose avec un chrono lamentable… dans un parc à vélo rempli !!! Un trail éprouvant Il fait de plus en plus chaud ??? ou bien je suis de plus en plus mal ?!?! 350m de dénivelé sur environ 11km avec des pentes allant jusqu’à 20%... Je m’aperçois alors rapidement que je ne suis pas la seule à «être dans le dur » et que finalement par rapport aux autres je ne suis pas si mal que ça… je ne fais que doubler ! Ce qui est très motivant ! La première partie ne fait que monter ! Puis nous redescendons direction DT Flemings Beach, pour terminer par 500m de course dans le sable… Pas facile mais on devine l’arrivée ! Je boucle malgré tout ce parcours avec le 2ème temps de ma catégorie d’âge en 55mn59.
De retour en France, comme mes copains les mouflons, nous avons eu beaucoup de mal à nous remettre des 12 heures de décalage horaire… Le jour c’est la nuit ! La nuit c’est le jour… Mais j’ai un autre projet qui arrive dans 3 semaines… Alors je retrouve mes 2 supers copines raideuses, Nathalie Lapierre et Karelle Dubief pour enchaîner avec une aventure tout aussi belle… Le raid Arbre Vert Amazones... organisé par Alexandre Debanne et Bruno Pomart, c’est le seul raid au monde réservé uniquement aux femmes. Nous serons, cette année, 76 équipes de 3 filles. Départ pour la Guyane le 21 novembre 2011 pour, cette fois, 6 jours d’épreuves où nous alternerons les courses en canoë, en vtt et en trail. Nous avons remporté 3 fois de suite ce raid : En 2008 à l’île de la Réunion, en 2009 au Sri Lanka et en 2010 à Mayotte. Et cette année, nous sommes fières de courir sous les couleurs de l’Arbre Vert. Issue d’une belle rencontre avec Michel Leuthy, PDG de l’Arbre Vert, qui nous annonce la veille de la dernière épreuve : « Les filles si vous gagnez, je vous sponsorise pour le Raid l’Arbre Vert 2011 ». Et nous voila reparties pour vivre une aventure magique entre copines !!! ©Photos Céline Augueux ENDORPHIN
Bilan final en chiffre : 3h42, 327ème, 13ème des 30/34. Et du coté de mes mouflons du « Dijonsingletrack » : une très belle 92ème place pour Grégory Greff en 2h58 et 5ème des 25/29 ; Timoté Gaugry, quant à lui, il est 8ème junior en 3h11 (157ème au scratch) ; Gérald Lenourry est malheureusement passé à coté de sa course. Il termine cependant en 3h22, 223ème, 34ème des 34/39. Un grand merci à nos partenaires qui nous ont permis de vivre une expérience fabuleuse partagée entre mouflons ! Juste envie d’y retourner ! Ne pas rester sur une crevaison ! De plus, nous avons eu la chance de pouvoir profiter de cette ile magnifique après la course. Descente du volcan Haleakana en vtt avec plus de 3000m de dénivelé positif, mais aussi Snorkeling au large des plages paradisiaques d’Hawaii, ont été au programme des 5 jours qui ont suivi cette course. Nous avons ainsi pu admirer les couleurs de cette île … du jamais vu… Le bleu incroyablement pur de l’eau se mêlant tantôt au rouge ou au blanc ou encore au noir du sable en fonction des endroits de l’île où nous sommes !
X TERRA
L’Orientation à Ski (Ski O’) est un sport peu connu. Parfaitement intégré au sein de la FFCO, il reste peu développé pour différentes raisons… Dossier constitué de 8 parties : • La course d’orientation, • L’orientation à ski, • L’orientation, • Le sport, • Le « Club Sportif et Artistique de l’Ecole Militaire de Haute Montagne » • La commune de Chamonix, • Le Championnat de France de Ski O’ • Interview de Rudy Gouy, membre de l’équipe de France militaire de Ski O’
par Patrick Desbre et Bé
La course d’orientation est une activité sportive de navigation avec carte et boussole. La forme traditionnelle est une course à pied du type cross-country. Les participants reçoivent une carte ; le terrain qu’elle représente ne leur est généralement pas familier. Il leur appartient de visiter, dans l’ordre défini, des points de contrôle qui sont indiqués sur la carte. En compétition, les points de contrôle doivent être visités aussi vite que possible. On dit de la course d'orientation que c'est une « activité sportive pour la tête et les jambes ». La course d’orientation — en anglais : Foot-Orienteering ou Foot-O, en français : CO — trouve son origine en Scandinavie au XIXème siècle en tant qu’exercice militaire. Sous forme de compétition, elle apparaît en Suède en 1919. L’activité gagne en popularité avec l’apparition de boussoles plus fiables à partir de 1930. Elle devient un phénomène international dans les années 1960 parallèlement au développement des activités de plein-air et des prises de conscience environnementales. En 2004, 63 différentes fédérations nationales, de tous les continents, adhèrent à la fédération internationale, l’International Orienteering Federation (IOF). Des championnats du monde sont organisés chaque année et comprennent quatre compétitions, pour hommes et femmes : sprint, courte distance, longue distance et relais. En compétition, jusqu’au début des années 2000, le sport est dominé par les pays nordiques et la Suisse.
Jan Fév 2012
Mais la France a récemment remporté quelques titres et peut désormais prétendre aux plus hautes marches des podiums et rivaliser avec les grandes nations comme les pays de l’Est de l’Europe ou les pays nordiques. La course d'orientation est une activité sportive de plein-air qui consiste à réaliser individuellement un parcours en terrain inconnu, souvent boisé, lequel parcours est décrit sur une carte et est matérialisé sur le terrain par des postes de contrôle à visiter dans une séquence donnée. L'activité est pratiquée en compétition ou en loisirs ; elle est accessible à toutes les catégories d'âge. Les aires de départ et d’arrivée et les procédures ressemblent à celles d’une course de crosscountry avec départs échelonnés. Mais le parcours du concurrent n’est pas imposé et seuls les postes de contrôle indiqués sur sa carte doivent être visités. Ces postes de contrôle sont identiques pour tous les concurrents d’une même catégorie. Dans la catégorie des élites, une condition physique excellente et une bonne vitesse de course sont indispensables mais le succès dépend pour beaucoup du choix de cheminement entre les postes. Les concurrents sont souvent amenés à traverser des terrains accidentés. Une bonne lecture de la carte et de la boussole sont indispensables pour obtenir de bons résultats. La réussite dépend de la bonne gestion de l’équilibre entre la fatigue physique, les capacités de concentration nécessaires à la lecture de la carte et la rapidité de décision dans les choix de cheminement.
L’orientation à ski Initiée par les pays scandinaves, cette pratique tend à se développer dans tous les pays membres de l’IOF. L’orientation à ski combine le ski de fond et l’orientation avec l’aide d’une carte et d’une boussole. L’objectif, comme sur une course d’orientation pédestre étant de relier le plus rapidement possible tous les points de contrôle marqués sur la carte et dans un ordre établi.
La carte Basée sur une carte de course d’orientation existante, elle présente des caractéristiques très spécifiques. L’échelle reste standard (1:5000°, 1:7500°, 1:10000° ou 1:15000°). L’équidistance, elle aussi, reste traditionnelle entre 5 et 10 mètres avec possibilités de courbes intermédiaires tous les 2,5 m représentées alors en trait discontinu. 1) La couleur : Toutes les zones boisées sont généralement mises en blanc ou en vert clair. La neige a la particularité de recouvrir tout ou partie de la végétation basse, ce qui rend très aléatoire suivant les saisons et l’enneigement local la différenciation et le type de pénétrabilité des zones boisées. D’autres couleurs peuvent apparaître (pistes de ski alpin, traces de raquettes) matérialisant des objets spécifiques à la période hivernale. Une légende détaillée, non standardisée, fournit alors les explications nécessaires. 2) Les symboles : Pour les mêmes raisons, de nombreux objets peuvent disparaître partiellement sous le manteau neigeux ou sont difficilement identifiables.
est, Rudy Gouy atrice Glinche décembre 2011
Les postes de contrôle sont identiques pour tous les concurrents d’une même catégorie.
Les pistes et autres sentiers, les zones pierreuses, les objets de faible élévation sont donc systématiquement retirés de la carte. Cette simplification offre au compétiteur une bien meilleure lecture de carte, élément essentiel car la vitesse de déplacement peut-être beaucoup plus importante. Aussi, seuls certains détails offrant des indications à l’orienteur sont représentés pour déterminer :
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le choix d’itinéraire, l’orientation, le positionnement
3) Les traces : L’orientation se fait donc essentiellement par rapport au relief, aux limites de végétation et aux traces effectuées pour la circonstance. Celles-ci sont de différents types : - Les traces de dameuse : Elles suivent bien souvent celles établies par les professionnels d’un domaine de ski de fond existant. Avec l’accord du responsable des pistes, il est possible de densifier ce réseau, mais les stations de ski rechignent car il est plus facile de créer de nouvelles traces que de les supprimer. Tout passage de la machine peut mettre la sécurité des fondeurs en cause. Les traces de dameuses, larges de deux mètres cinquante environ permettent les deux types de pratique de ski de fond : l’alternatif ou le skating. Elles sont représentées sur la carte par des traits continus de couleur vert foncé.
- Les traces de moto neige : Celles-ci viennent densifier le réseau de la dameuse. Entièrement réalisées par une moto neige et par l’organisation de la course de ski-O, elles permettent un maillage offrant au compétiteur une variété de choix d’itinéraire et à l’organisateur une possibilité de circuits plus ou moins techniques. La principale difficulté dans l’organisation réside dans la qualité de la neige. Bien que certaines motos soient extrêmement puissantes, il est très difficile de progresser avec des engins légers dans une neige profonde, sans consistance. Le maillage représente alors des heures de travail de préparation. Ces traces de moto neige sont de la largeur de l’engin ne permettant qu’un mouvement de faible amplitude pour les compétiteurs progressant en skating. Ces traces sont représentées par un trait discontinu de couleur vert foncé.
DOSSIER SPÉCIAL SKI O
Certaines traces de par le dévers, la pente ou la configuration du terrain peuvent être représentées en une ligne de points vert foncé. Cette représentation indique au coureur l’aspect technique de la trace. - Les traces de raquettes : Certains massifs ou stations offrent aux randonneurs des circuits de randonnée à raquettes. Celles-ci, dont la largeur varie en fonction de la fréquentation du circuit, sont indiquées en trait continu mais d’une couleur différente des traces précédentes. La légende de la carte permet de les identifier sans problème. - Les traces à pied : Basées sur le même principe que les précédentes, elles correspondent à des circuits de randonnées pédestres. Elles sont signalées en pointillés car bien souvent beaucoup moins larges. Toutes les autres traces faites par des randonneurs isolés ou des skieurs amateurs de hors pistes ne sont pas indiquées car temporelles et rarement identiques au fil de la saison.
Extrait de la carte du sprint du championnat de France organisée sur la station des Houches en 2005. Réseau de pistes, composé de passages à la dameuse et densifié par des traces de moto neige. A droite, extrait de la carte avec tous les postes.
L’orientation Toutes les balises sont positionnées sur les traces énumérées ci-dessus (carrefour, jonction, virage…). La difficulté ne réside donc pas tant dans la lecture de la carte que dans le choix de l’itinéraire. Celui-ci sera variable et pourra dépendre de plusieurs points : • La qualité de la neige : Une neige mouillée, collante ou légèrement croûtée peut largement influer le choix du coureur. Il n’est pas évident de suivre une trace de moto neige ascendante lorsque le manteau offre, sur les côtés de cette trace, une légère croûte de neige. • La tentation de monter à pied, les skis à la main est fréquente, mais devient vite une mauvaise option si la neige est molle et la sous-couche de neige sans consistance. De même lorsque la neige est collante, il est préférable d’opter pour un itinéraire le plus court possible. • Le nivellement : Une trace de moto neige à la montée est un véritable sport dans lequel le coureur peut perdre des « litres de sueur ». Il est donc quelquefois préférable d’effectuer un large détour par une piste de dameuse, même si cet itinéraire ne saute pas aux yeux immédiatement. • La pénétrabilité de la forêt : Dans quelques cas exceptionnels il peutêtre judicieux, si l’on a un point d’attaque « en béton », une ligne d’arrêt très caractéristique et si la pénétrabilité de la forêt est bonne, de sortir de toute forme de trace pour en rejoindre une autre. Le maillage : Plus il est dense, plus il devient complexe de faire une lecture rapide de la carte et un choix d’itinéraire judicieux. Il faut rester très attentif et savoir compter les traces de moto neige qui semblent sortir de toute part de la forêt, surtout s’il existe des traces de randonneurs parasites qui perturbent facilement la lucidité du coureur et d’autant plus si la vitesse de déplacement est importante L’orientation à ski se pratique à tout âge. Une simple ficelle et une pochette en plastique suffisent comme porte-carte.
Jan Fév 2012
Le sport... L’orientation à ski est un sport peu connu. Parfaitement intégré au sein de la FFCO, il reste peu développé pour différentes raisons :
• Les orienteurs purs : Ils ne pratiquent pas tous le ski de fond, car éloi-
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gnés des massifs montagneux et donc d’un manteau neigeux permanent et suffisant. Les distances kilométriques n’étant pas un obstacle majeur pour les orienteurs, habitués à effectuer des déplacements importants pour participer aux activités traditionnelles d’orientation, l’O-Ski peut alors représenter pour cette catégorie de sportifs une occasion d’essayer une nouvelle forme d’activité de plein air, sans prétention particulière au début. Les techniques de ski de fond peuvent être très rapidement maîtrisées, du moins suffisamment pour se lancer dans la grande aventure et sur des circuits d’initiation, sans être un virtuose du skating. Les fondeurs : Ils rechignent à pratiquer de l’orientation. Or, avec un minimum de pratique, l’orientation devient vite un jeu d’enfant. La lecture de la carte est assez simple et leur technique du ski de fond leur permet souvent de faire de bien meilleurs résultats qu’un orienteur expérimenté. • Les frileux : Ils préfèrent la douceur printanière pour courir dans les forêts. La texture des fibres synthétiques actuelles des vêtements microporeux offre une garantie de bien-être à tous les sportifs. • Les adeptes du sable chaud en bordure de mer : Ils sont certainement les plus frivoles à marcher dans une neige immaculée en altitude. Peut-être une certaine ignorance et une méconnaissance du milieu les empêchent de se délecter dans des sous-bois dans lesquels toute sensation et perception en est totalement modifiée. Quant à l’altitude, le bienfait des globules rouges n’est plus à démontrer. L’occasion justement de se faire une bonne santé avant d’attaquer la saison de CO.
« Club Sportif et Artistique de l’Ecole Militaire de Haute Montagne » 1) La Fédération Française des Clubs Sportifs et Artistiques de la Défense (FFCSAD) Le CSA, association de loi 1901, est affilié à la Fédération Française des Clubs Sportifs et Artistiques de la Défense (FFCSAD). Héritière de l’union fédérale des clubs sportifs et artistiques des armées, la FFCSAD, créée en 1992, a repris le flambeau en bénéficiant des fondements solides mis en place au cours des trois décennies précédentes. Regroupant aujourd’hui 10 ligues composées de plus de 500 clubs et 250 000 adhérents, la FFCSAD encourage, pour les personnels et anciens personnels militaires et civils de la défense et leurs familles, le goût de la pratique des activités physiques et sportives et développe les activités artistiques et culturelles. Ouverte vers l’extérieur, membre du Comité National Olympique et Sportif (CNOS) français, la FFCSAD organise des championnats nationaux dans 25 disciplines sportives. 2) Le Club Sportif et Artistique de l’Ecole Militaire de Haute Montagne But du CSA de l’EMHM :
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Enserrée entre les massifs montagneux des Aiguilles Rouges et du Mont Blanc, Chamonix partage avec Saint-Gervais-lesBains le record de la commune ayant l'altitude la plus haute de France et d'Europe. Elle doit sa distinction à la présence sur son territoire, en partage avec la Vallée d'Aoste, du sommet le plus haut des Alpes : le Mont-Blanc qui culmine à 4 810 mètres. La commune est très prisée des amateurs d'alpinisme et des sportifs de montagne en général. Le site du Mont Blanc étant le troisième site naturel le plus visité au monde, cet atout touristique confère un visage très cosmopolite à la ville. Avec une superficie de 245,46 km2, Chamonix est la quatrième commune la plus étendue de France métropolitaine. Le climat est de type montagnard en raison de la présence du massif alpin. D'un point de vue des données météorologiques, il est important de préciser s'il s'agit de l'agglomération à une altitude d'environ 1 100 mètres ou du sommet du Mont Blanc à 4 810 mètres. Pour ce dernier, la vitesse du vent peut atteindre 150 km/h et la température -40 °C. Les conditions météorologiques peuvent y changer très rapidement avec l'arrivée de neige et de brouillard. Le vent renforce l'effet de froid . La température apparente chute de 10 °C tous les 15 km/h de vent.
Développer le goût et la pratique des sports et des activités culturelles parmi les personnels civils et militaires de l’école militaire de haute montagne, leurs familles, les réservistes et les personnels civils de la haute vallée de l’Arve tout en bénéficiant des installations du quartier et de tarifs compétitifs. De favoriser les échanges et les contacts entre ces personnels et les membres des associations sportives et culturelles de la région. De créer un esprit club où la compétition, pour certaines sections, est l'aboutissement d’un entraînement continu.
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Activités sportives proposées par le CSA :
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Montagne – Escalade, Ski sous différentes formes (loisir, alpinisme, fond), Course d’orientation, Artisanat, Cyclisme, Parapente, Badminton, Tir.
DOSSIER SPÉCIAL SKI O
Association organisatrice : CSA-EMHM Directeur de course : Patrick DESBREST Nom du responsable technique : Jacques MOISSET Coordonnées pour les inscriptions : Patrick DESBREST Coordonnées complètes du responsable communication : Patrick DESBREST Nom du traceur : Michel DENAIX – Patrick DESBREST Nom du contrôleur : Jacques MOISSET Carte :
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Carte de CO quadrichromie Echelle : 1/10 000 Equidistance : 10 mètres Date des relevés : été 2009
Terrain :
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Relief : terrain vallonné avec des zones forestières Réseau de pistes de ski de fond : excellent Excellent maillage de traces de moto neige Particularités : panorama remarquable
Catégories : Toutes les catégories aux normes de la FFCO Accueil : - Jour du mass start (samedi après midi) : foyer de ski de fond de Chamonix - Jour de Championnat de France des Clubs (dimanche) : départ du télécabine des Grands Montets (Argentière) Arrivée : Idem Fléchage : Depuis Chamonix Distances : Parking / accueil : 100 mètres - Accueil / départ : 100 mètres - Accueil / arrivée : 100 mètres 1ers départs : Samedi : à partir de 13 heures 30. Dimanche : à partir de 09 heures. Hébergement : Possibilités en liaison avec l’Office du Tourisme de Chamonix
LES POSTES DE CONTRÔLE... Ils sont matérialisés sur le terrain par une balise en tissu orange et blanc qui est supportée par un piquet numéroté et auquel est accrochée une pince qui servira à poinçonner le carton de contrôle. Sur certains circuits, un boîtier électronique sera installé permettant de gérer la course des compétiteurs avec le système SportIdent. Chaque coureur est alors en possession d’un doigt électronique qui enregistre tous les temps intermédiaires. Cette puce peut contenir les données personnelles du coureur et jusqu'à 68 enregistrements. Dans ce but le système SportIdent aide l'organisation, la remise de récompenses et le contrôle rapides et simples des résultats des épreuves d'orientation. MATÉRIEL CONSEILLÉ • Une boussole par participant, • Une planchette ou un porte carte agréé par la FFCO • Des vêtements adaptés à la pratique du ski de fond et aux conditions météorologiques. SYSTEME ELECTRONIQUE... Le système SportIdent est utilisé pour identifier rapidement les coureurs et pour prendre leurs horaires aux points de contrôle. Cela permet d'obtenir une base de données pour un grand nombre d'applications. Directement après avoir passé la ligne d'arrivée, SportIdent est alors capable de fournir un ticket de résultat individuel à chaque participant. Le système SportIdent est basé sur l'utilisation des puces SportIdent, une sorte de mémoire informatique. Les caractéristiques des puces SportIdent permettent de contenir les données personnelles du propriétaire comme le nom, l'adresse, la date de naissance, l'adresse mail et le numéro de téléphone. Toutes les données peuvent être contrôlées et modifiées par le coureur lui-même. Les puces SportIdent permettent des inscriptions rapides pour une épreuve. Cela évite le besoin d'une base de données centralisée et permet la protection de la vie privée du coureur. Pendant la course, la puce SportIdent mémorise les heures de passage et les numéros de code des points de contrôle.
Jan Fév 2012
Championnat de France d’Orientation à Ski Ce championnat est ouvert aux licenciés FFCO civils et militaires, ainsi qu'aux néophytes (possibilité de prendre une licence journée). Aucune sélection régionale ou locale n'est effectuée. Il se déroulera sur deux jours, sur le domaine de ski de fond de ChamonixArgentière, à une altitude comprise entre 1000 et 1250 mètres. Bénéficiant du traçage des pistes de ski de fond existantes, le réseau sera complété par quelques traces de scooter. Ces dernières ne devraient pas représenter plus de 10% de l’ensemble du réseau représenté sur la carte. Toutes les pistes seront tracées en surcharge thématique par rapport à la carte mère. Celle-ci a été tracée à l’été 2009 par un cartographe expérimenté et financé par l’Ecole Militaire de Haute Montagne.
Programme... Samedi 18 février 2012 (à partir de 13 heures) : Championnat de France – Mass start. : Celle-ci concerne les garçons et les filles dans chaque tranche d’âge allant de benjamin à vétéran. Dimanche 19 février 2012 (à partir de 08 heures 30) : Championnat de France des Clubs permettant d'établir le classement des meilleurs clubs selon la composition d'une équipe établie par le règlement de la FFCO.
Points particuliers L’orientation à ski consiste à faire de l’orientation avec des skis de fond aux pieds. C’est une discipline très exigeante qui nécessite de maîtriser la technique du skating et de la lecture de carte. Celle-ci est portée sur le buste du compétiteur au moyen d’une planchette rigide mais capable de pivoter sur un axe central et attachée au corps par un système de sangles élastiques (porte carte). La compétition se déroule sur le domaine de ski de fond existant situé dans le bois du Bouchet pour la première épreuve de sprint du samedi après midi et sur la zone de la Moraine pour la moyenne distance du dimanche, confinée dans la haute vallée de l'Arve, sur l’axe menant au col des Montets et en Suisse. La zone située à la sortie de la commune de Chamonix MontBlanc fait partie d’un immense complexe de ski alpin et nordique avec une extension possible entre Chamonix et Argentière lorsque les conditions d'enneigement le permettent. Une liaison ferroviaire, ouverte toute l'année, permet de rejoindre l'ensemble du domaine et de rejoindre Martigny en Suisse. Le col des Montets reste quasiment ouvert toute l'année. Le terrain situé en bordure de l'Arve est composé de larges découverts et de zones boisées, pénétrables et bien entretenues, offrant ainsi aux compétiteurs l’occasion d’exercer à un haut niveau la pratique de l’orientation. De nombreuses courses au printemps et à l'automne se sont déjà déroulées et un parcours permanent d'orientation existe, offrant aux collectivités et aux touristes la possibilité de venir s'essayer et de découvrir les charmes de ce fond de vallée dans la pratique d'une activité de nature, au pied du Mont-Blanc et du massif des Aiguilles Rouges. La carte a été réalisée à l’été 2009, par un cartographe confirmé, ancien champion de France dans plusieurs disciplines, notamment celle de l’orientation à ski : Franck Dechavanne. L’ensemble du réseau de pistes reste ouvert aux fondeurs et vacanciers. Bien qu’aucune règle stricte ne soit imposée aux compétiteurs, quant au sens de circulation, il est demandé à chacun de faire preuve de bon sens et de civisme. Les compétiteurs ne sont pas prioritaires et les fondeurs seront informés d’une possibilité de coureurs évoluant dans les deux sens de progression traditionnellement imposée par le service des pistes. Toutefois le traçage respecte généralement le sens des pistes. Enfin quelques traces effectuées par un scooter mais inscrites sur la carte compléteront de manière judicieuse l’ensemble du réseau de pistes, sans perturber la sécurité du domaine de fond. Les balises sont placées de manière assez visible et à des points caractéristiques du terrain faisant abstractions des objets visibles uniquement en période estivale (croisement de pistes, extrémités de zone boisée, pylônes ou objets particuliers,…).
DOSSIER SPÉCIAL SKI O
Porte drapeau de l’équipe de France militaire de ski Orientation, Rudy Gouy a répondu aux questions d’EndorphinMag.fr 01 – EndorphinMag.fr : depuis quand pratiques-tu le ski O’ ? Comment astu commencé cette discipline ? Rudy Gouy : Je pratique le ski O (on devrait dire orientation à skis!) depuis plus d'une dizaine d'année...J'ai commencé par un sprint très technique à Chamrousse le long des pistes de ski alpin...les descentes étaient très engagées ! Ça m'a plu tout de suite... J'ai attaqué l'orientation à pied en 1995 grâce à la famille Coupat et notamment à Olivier...Puis, j'ai appris l'existence de courses de ski O par la famille Dechavanne qui savait que je pratiquais le ski nordique...j'ai dû faire ma 1ère course au début des années 2000
02 – EM : on connait Rudy, l’orienteur du Team Quechua mais que t’apportes cette pratique hivernale pour ta saison de Raid Aventure ?
RG : on a comme dans d'autres disciplines de nombreux procédés d'entraînement mais je pense que le plus intéressant est de faire des entraînements en simulation car on est durant toute la séance à 100%... et quand on ne l'est plus, on le sait immédiatement, on s'arrête et il nous faut un moment pour reprendre ses esprits… on peut la faire sur une zone restreinte et aussi l'été en skis roues… les principales difficultés du ski O sont : • la présence de neige car sans pas de ski O ;
• le traçage des pistes de motoneige car pour qu'une course soit intéressante, il faut
qu'il y ait orientation et donc un maillage important entre les pistes damées du ratrak et les pistes de motoneige...plus le maillage est important, plus le ski O est intéressant...
04 – EM : Peux-tu décrire ton matériel ?
Les jeux mondiaux militaires à Annecy en mars 2013
RG : plusieurs choses en fait : sur le plan physique, le ski de fond est complet et permet de faire du volume sans risques de traumatismes (à part une mauvaise chute!) ; sur le plan cardio, il est très intéressant et sollicite un max les fonctions vasculaires et le cœur ; sur le côté technique, cela me permet de continuer à travailler les techniques d'orientation l'hiver ; sur le plan mental, il me permet de remettre mes batteries à leur max car quand je sors de la saison de raid, je suis un peu vidé et j'avoue manquer d'envie de m'entraîner...les sensations de glisse sur ces espaces blancs immaculés me donnent une seconde jeunesse et dès que la neige tombe, je suis reparti comme un gamin...ma seule envie est jouer avec cet élément... Et la pratique du ski O en est le parfait exemple : c'est un jeu, il s'agit de trouver toutes les balises en choisissant le meilleur itinéraire...le côté ski de fond permet de retrouver tout le plaisir de cette discipline tout en sortant des sentiers battus et en y ajoutant une touche de liberté...le côté orientation permet d'avoir le côté mental… on a donc la technique, le physique et le mental : qui dit mieux pour préparer sa saison d'été ?
Jan Fév 2012
03 – EM : Comment se déroulent les entrainements de ski O’ ? Quelles sont les principales difficultés rencontrées ?
RG : matériel de ski type skating...attention, il faut des bâtons légers mais avec de gros paniers pour avoir plus d'appui dans certaines neiges et en dehors des traces, un porte carte qui s'adapte sur le torse et qui permet de mettre sa carte et de l'orienter tout en skiant.
05 – EM : Parles-nous de l’équipe de France militaire de ski O’… Qui compose cette équipe ? RG : l'équipe de France militaire de ski O s'est montée pour les jeux mondiaux militaires de 2010 dans le Val d'Aoste et avec la volonté de fer du Lieutenantcolonel Patrick DESBREST… Nous préparons depuis l'automne les jeux mondiaux militaires à Annecy qui auront lieu en mars 2013... Il y aura 2 épreuves sur le Semnoz : une moyenne distance et un relais…
L'équipe est composée :
• chef d'équipe : Patrick dont je viens de parler • un adjoint : l'Adjudant-chef Laurent LAINE qui est responsable des équipes de France militaires d'orientation à pied
• un conseiller technique militaire pour la CO en la personne de l'Adjudant-chef Didier GROSHENS de la Garde Républicaine
• entraîneurs : en orientation, le Major Michel DENAIX (très connu dans le milieu et qui remporte toujours de nombreuses course en V2) et en technique de ski, le Sergent-chef Alexandre ROUSSELET (un ancien de l'équipe de France militaire et civil de ski nordique qui a arrêté sa carrière l'an dernier)
Les athlètes :
• CCH Elodie BOURGEOIS PIN : 3ème en • • •
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2010 et toujours dans le circuit de ski de fond haut niveau, ancienne de l'EFMS CCH Emilie VINA : toujours dans le circuit ski de fond haut niveau, ancienne de l'EFMS SGT Lauriane FOULET-MOREAU : équipe de France militaire d'orientation à pied Charlotte BOUCHET et Fanny ROCHE qui devraient venir renforcer cette équipe féminine et qui font partie de l'équipe de France civile de CO à pied Gendarme François GONON, champion du monde en titre de course d'orientation à pied en relais et 3ème en individuel longue distance SCH Yann LOCATELLI , membre de l'équipe de France militaire de CO ADJ Lionel BINI
• • et moi- même
06 – EM : A quelles compétitions participez-vous ? Avez-vous des obligations ? GOUY Rudy
RG : on va avoir 3 compétitions importantes : • 14 et 15 janvier à PREMANON
• ancien membre de l'équipe de
• 28 et 29 janvier dans la région de COLMAR • 18 et 19 février à CHAMONIX • 2 stages, 1 en amont de la compétition à
France civil de ski O’
• membre de l'équipe de France militaire de CO à pied et à skis
• responsable des sports à l'Ecole
Prémanon et 1 autre du 26 au 30 mars à AUTRANS, mon village !!!
militaire de haute montagne de Chamonix (74)
07– EM : Le Ski orientation est plutôt confidentiel… Que faut-il pour développer cette pratique ?
• résident à Autrans dans le Vercors (38)
RG : c'est vrai que le ski O est très peu connu...c'est dommage car c'est une discipline très intéressante qui nécessite de travailler dans les domaines suivants : • la technique de skate...il est primordial de la maîtriser pour se focaliser sur l'orientation...et savoir tenir sur ses skis dans toutes les neiges et hors des traces... • travailler le haut du corps et être bien gainé car dans les parties de traces motoneige ou dans les neiges qui n'ont pas une bonne portance, peu importe la technique, il faut pousser sur ses bâtons pour avancer... • ensuite travailler son orientation en se focalisant sur l'orientation de chemins qui est une orientation simple mais nécessitant anticipation et mémorisation
08 – EM : Quel est le profil type d’un athlète de ski O’ ? A quel âge peux-ton commencer cette activité, dans quels clubs ? RG : il est plus facile d'être un bon fondeur qui se met à l'orientation à skis plutôt qu'un orienteur qui essaye de se mettre au ski O...la technique du skating étant la plus longue à maîtriser... On peut commencer à tout âge dans un club de la FFCO qui peut ou veut proposer des entraînements de ski O comme le club du CSA EMHM à Chamonix dont je suis l'un des entraîneurs avec Patrick DESBREST et Michel DENAIX...ce sont surtout les clubs proches des stations de ski !
09 – EM : Quel est ton plus beau souvenir en équipe de France militaire (toutes disciplines confondues) ? RG : un relais aux championnats du monde militaires de CO à pied en Lituanie en 2003 où je pars en 1er relayeur et où je place l'équipe 2 française en 6ème position devant l'équipe 1 et à moins de 30'' de la tête de course... et aussi l'ambiance de l'équipe de ski O durant les jeux mondiaux en 2010 à COGNE qui était vraiment très bonne et avec 1 titre de championne du monde et 1 troisième place chez les filles avec respectivement Christelle GROS (ancienne de l'équipe de France de biathlon) et Elodie BOURGEOIS PIN...c'était tout simplement magique !
10 – EM : Un dernier mot ? RG : merci à Patrick DESBREST et Laurent LAINE pour leur investissement pour cette discipline ainsi que leur disponibilité et leur motivation ! merci au Centre national des sports de la Défense (CNSD) et au Commissariat aux sports militaires (CSM) de Fontainebleau qui nous permettent de développer cette pratique au sein des Armées et pour ma part, un grand Merci à l’École militaire de haute montagne de Chamonix (EMHM) qui me facilite mes entraînements et mes déplacements sur les stages et compétitions et sans qui toutes mes aventures ne seraient possibles ! Merci à EM pour parler de cette discipline et du coup la faire connaître et reconnaître au plus grand nombre...
EM : Un grand merci pour ta disponibilité et ta sympathie. Propos recueillis par Béatrice Glinche.Décembre 2011 ©photos EMHM ENDORPHIN
DOSSIER SPÉCIAL SKI O
par Alexandra Flotte décembre 2011
Raid Amazones Arbre Vert Du 21 au 30 novembre 2011
Programme : 23/11 : 5km Trail / 18km canoë 24/11 : 42 km vtt 25/11 : 8.2 km trek 26/11 : 20 km vtt / 6 km course à pied / 12 km canoë 27/11 : course à pied / canoë (17.6 km) 28/11 : journée multi-activités 29/11 : 10 km trek
Jan Fév 2012
Céline Augueux
Karelle Dubief
Nathalie Lapierre
Présentation : Ces 3 jeunes femmes sont professeurs d’EPS et triathlètes (par ordre : Dijon Singletrack, Beaune Monnot Triathlon et Dijon Triathlon). Céline, 31 ans est plutôt la « raideuse » de l’équipe. Passionnée, hyperactive, elle a besoin de partager. Karelle, 34 ans, c’est la « coureuse » du groupe. Déterminée, solidaire, elle a besoin de se dépasser. Nathalie, 33 ans, est la « nageuse » du team. Persévérante, polyvalente et aventurière. RESULTATS 2011
Pour la petite histoire... : Les filles sont, à la base, 4 supers copines : Anaïs, Nathalie, Karelle et Céline. Au Raid Amazones de l’Ile de la Réunion (2008) et au Sri Lanka (2009), l’équipe était composée de Nathalie, Anaïs et Céline. A Mayotte, en 2010, Nathalie n’a pas pu se libérer professionnellement, Karelle a donc été sollicitée. Et pour cette année, Anaïs a laissé sa place à Karelle et elle a fait équipe avec les « Jungle speed » (équipe n°34).
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TEAM ARBRE VERT BOURGOGNE 10H38’39 TEAM LES BLUES RAIDEUSES 78 à 16’34 TEAM JUNGLE SPEED à 19’29 TEAM LES AMAZONES DU MTC by IPSI à 43’32 TEAM VENDEE AMAZONES à 52’21 TEAM LES CATALANES à 59’25 TEAM CHAM’ELA à 1H05’51 LYON BIO TEAM à 1H08’27 TEAM EUROPA à 1H15’06 TEAM EDELWEISS 64 à 1H18’36
INTERVIEW TEAM ARBRE VERT BOURGOGNE
EndorphinMag (EM) : La victoire 2011 a-t-elle été plus difficile à obtenir que les 3 précédentes ?
EM : Quel est votre meilleur moment de sport sur cette semaine d’aventure ?
Team Arbre Vert Bourgogne (TAVB) : La difficulté ou la facilité à gagner vient surtout de la concurrence, des autres équipes ! A l’ile de la Réunion, il y avait une équipe réunionnaise très forte ; des filles qui pratiquaient beaucoup de Trails dans leur beau pays, qui avaient déjà fait la Diagonale des Fous… Bref, il y a eu du suspens jusqu’au bout … et nous nous sommes battues jusqu’à la dernière étape. De plus, c’était notre première participation et les épreuves de Trails étaient vraiment très belles et difficiles. Au Sri Lanka, nous avons subi beaucoup moins de pression de la part des autres équipes. A Mayotte, nous avons été mises en difficulté dès la première épreuve de canoë, avec 20 mn de retard sur les premières. Nous devions rattraper ce retard et prendre de l’avance car le raid se terminait par du canoë… De la pression jusqu’au bout !!! Une victoire pas facile. Et cette année en Guyane, nous avons bien géré toutes les épreuves en prenant beaucoup de plaisir… Ce qui fait notre force, c’est notre amitié, notre complicité, notre homogénéité… On s’adore et on se connaît par cœur !
TAVB : Difficile de ne garder qu’un seul bon moment ! Nous avons beaucoup apprécié le Trail dans la jungle avec Denis Brogniart. Gil Mention le directeur de course avait tracé un parcours magnifique dans la jungle. Nous avons vraiment pris beaucoup de plaisir à courir dans ce cadre somptueux !
Jan Fév 2012
Le petit plus… Denis Brogniart nous a suivi sur tout le parcours. Le canoë dans la mangrove : simplement SUBLIME… (voir les photos vues de l’hélicoptère). Le petit plus : en canoë, on compose vraiment à 3 (pagayer ensemble, se synchroniser par rapport aux autres, pagayer, propulser, diriger…)… ça passe ou ça casse !!! Enfin, l’arrivée de la dernière Whaoooooooo… No comment !
étape…
EM :Triathlon/ Raid Amazones. 2 mondes différents. Qu’est ce qui vous attire dans chacun ?
EM : Après 4 victoires d’affilées, quel avenir pour le Team Arbre Vert Bourgogne ?
TAVB : Ce qui nous attire dans le Raid Amazones Arbre Vert : • Etre en équipe avec les copines… Nous adooooorons composer avec les autres, partager les efforts entre supers copines. • Enchainer des efforts différents… Mais des efforts d’endurance outdoor ! Vtt, Trail, canoë, … Etre dehors, dans la nature. • Voyager, découvrir de nouveaux endroits.
TAVB : Nous avons juste envie de repartir entre copines… Hâte de connaître la prochaine destination !
• Faire la course… La compétition nous attire, c’est un jeu !
• Faire la fête avec les filles, se retrou-
EM : Faites vous d’autres épreuves type raid par équipe dans l’année ? Si oui, quelles épreuves pour 2012 ? TAVB : L’an dernier, Céline a participé à quelques raids dans lesquels elle a pris beaucoup de plaisir et pense donc les reconduire pour la saison 2012 : • Raid de Vallon Pont d’Arc par 2,
ver lors du raid… Ce qui nous attire dans le triathlon : pareil… mais de façon plus personnelle.
• Enchainer des efforts différents…Mais des efforts d’endurance ! Natation, vtt ou vélo, Trail ou course à pied, … Etre dehors, dans la nature. • Faire la course…
Partager les efforts entre copines ...
• Voyager, découvrir des nouveaux
endroits, passer un week-end (ou plus) sympa avec des amis. 2 mondes pas si différents que ça finalement… En tout cas, 2 disciplines qui nous attirent, dans lesquelles nous nous épanouissons. C’est un besoin, notre dose d’adrénaline quotidienne… ©Photos : Organisation ZBO
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Raid des 3 croix à Santenay par 2,
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Raid Armançon par 2,
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Raid Sarreguemines
Et ce qui l’a fait rêver : la Coupe du monde des raids par 4 au Costa Rica. Sinon, nous pensons participer au Raid Aude Amazones par 3… organisé par Bruno Pomard !
EM : 4 victoires, est-ce que cela permet de négocier plus facilement une absence hors période scolaire en tant que prof ? TAVB : A voir avec nos chefs d’établissement !!!! (rires) Un grand merci à tous les organisateurs pour nous permettre de vivre cette aventure fabuleuse, à Michel Leuthy de l’Arbre Vert, notre ami et sponsor, à toutes les équipes, toutes ces filles avec qui on partage et vit des moments exceptionnels ! ENDORPHIN
INTERVIEW TEAM ARBRE VERT BOURGOGNE
Karelle Dubief, Nathalie Lapierre et moi-même n’attendions que çà… le départ pour le raid l’Arbre Vert Amazone, en Guyane. Edition 2011 toute spéciale… Le raid fête ses 10 ans !
Les épreuves :
• Le canoë où en fonction des étapes nous avons été
• Un raid juste magique… Le raid Arbre Vert Amazone est organisé par Alexandre Debanne et Bruno Pomart. Seul raid au monde réservé uniquement aux femmes. Nous sommes, cette année, 75 équipes de 3… Soit 225 filles ! Gil Mention, le directeur de course, nous a encore tracé des parcours somptueux au cœur de ce beau pays. 6 jours de courses nous attendent où nous alternons les épreuves de canoë, de vtt et de Trail. Sans oublier l’épreuve tant redouté par notre équipe… Le tir ! Sans compter que cette année en plus du tir à l’arc, nous avons eu du tir à la carabine et du tir au pistolet !
Jan Fév 2012
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amenées à pagayer sur les eaux marrons du Maroni… typique ! (fleuve frontière séparant le Surinam de la Guyane), dans la Mangrove, mais aussi dans l'océan atlantique. Le Trail où nous avons eu le bonheur de courir en pleine forêt amazonienne avec des passages en rivière et dans la boue. Une végétation exceptionnelle... des odeurs magiques se dégagent de cette forêt primaire. Lors du Trail final, l’équipe des organisateurs nous a réservé une arrivée somptueuse… en nous plongeant dans une baignoire naturelle ! Le VTT sur les pistes en terre rouge de Guyane. Avec un départ très singulier… au Camp de la Transportation à St Laurent du Maroni. Le triathlon… nouvelle épreuve au raid que nous avons bien sûr beaucoup appréciée… étant toutes les trois triathlètes… 20km de VTT dans le Ranch de Terre Rouge. Nous avons pu profiter tout en pédalant de la faune caractéristique présente sur ce site : des buffles qui se baignent dans les canaux, les petits caïmans, les grands oiseaux blancs… nous enchainons avec le Trail, pour terminer par 12km de canoë sur le fleuve Mana. Nous avons été accueillies à l’arrivée par les habitants de Mana… surpris de voir débarquer 225 filles !
Le raid Arbre Vert Amazones c’est aussi…
• L’ambiance entre les différentes équipes… une ambiance de filles… indescriptible… A vivre…
• La journée dite «de repos ». Nous avons em-
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barqué à Kourou sur un catamaran de 30m en direction de l’archipel des îles du Salut. Après une heure en mer, nous foulons le sol mythique de cet ancien bagne, qui a accueilli pendant presque un siècle les forçats les plus célèbres de l’histoire comme Papillon, A. Dreyfus et M. Seznec. Nous quittons cette île paradisiaque, pour nous rendre au Centre Spatial Guyanais, la célébrissime base de Kourou. Mais aussi, la participation de Denis Brogniart et de Michel Leuthy sur les 3 premières épreuves. Nous avons notamment pu partager nos efforts avec Denis Brogniart lors du Trail dans la forêt amazonienne où nous avons couru ensemble dans un décor somptueux. Toutes les petites bêtes que nous avons croisées lors des épreuves, mais aussi dans nos tentes ! Sans oublier la soirée finale à Sinnamary…
par Céline Augueux décembre 2011
©Photos : Organisation ZBO
Equipe 1 : l’Arbre Vert Bourgogne. Une équipe de copines … Nous avons gagné 4 fois de suite ce raid : En 2008 à l’île de la Réunion, en 2009 au Sri Lanka et en 2010 à Mayotte. Nous sommes fières de porter de nouveau sur la plus haute marche du podium les couleurs de l’Arbre Vert pour cette édition spéciale anniversaire en Guyane. Notre point fort : Notre belle amitié et notre complicité dans l'effort. C’est simple… on s’adore ! Nous avons encore vécu cette année un raid magnifique, une aventure unique. Nous remercions particulièrement Michel Leuthy PDG de l'Arbre Vert qui nous a permis de vivre cette aventure merveilleuse. Mais aussi un grand merci à Mitch pour les casques, lunettes et mitaines Rudy Project, Cédric pour le textile et les chaussures Saucony, Fabrice pour les manchons, quads et chaussettes Compressport, Emma pour les sacs Nathan et les produits GU nutrition. Et merci à vous tous pour vos encouragements, vos petits messages. ENDORPHIN
RÉCIT TEAM ARBRE VERT BOURGOGNE
par Béatrice Glinche décembre 2011
Une superbe saison 2011 pour le Team Vibram Lafuma ! Le bilan : • 25 courses avec 40 équipes engagées • 25 podiums (14 victoires, 8 secondes places et 3 fois 3ème°) sur 40 engagements. • Une seconde place en Chine et 14 victoires sur les plus grands raids français. • Une qualification à la finale des championnats de France. • 2 désillusions avec le RIF et la Slovénie mais à relativiser au vu de l'ensemble des résultats exceptionnels sur l'année. Objectif 2012 : La finale des Dentelles qui permettra de décerner le titre de la meilleure équipe française ; bref : un objectif majeur ! 01 - EndorphinMag : pouvez-vous présenter les membres du team ? Où êtes-vous basés ?
02 - EM : comment choisissez-vous les épreuves ? Comment composez-vous les équipes ?
La composition du team Vibram Lafuma varie de 12 à 16 membres ces dernières années. Nous sommes plusieurs de Drôme-Ardèche (siège de notre association) mais une partie des membres sont de PACA et Rhône-Alpes. Nous sommes tous coureurs mais nous gérons différents aspects de la vie du team : Marc Balaskovic est le team manager et président de l’association. Il a créé le groupe à son arrivée en Ardèche, sur la base des maintes expériences en raids multisports, dont 10 raids Gauloises. Hervé Simon gère la communication et les relations publiques + partenaires, Sylvain Montagny gère le site internet et les partenaires équipementiers, Guillaume Sarti réalise les visuels. Tous les autres interviennent ponctuellement sur d’autres dossiers (facebook, logistique..). Sportivement, la force du team est de disposer de nombreux coureurs, avec une grande polyvalence mais aussi un mixage très intéressant entre des coureurs expérimentés et de nouveaux venus en raids multisports. Etaient donc présents cette année, en plus de ceux déjà cités : Fanny Fréchinet, Ophélie Astier Mayet, Elisabeth Revol, Nathalie Mauclair, Magalie Moreau et Christine Cornez (en début de saison) puis en hommes : Benoît Peyvel, Guillaume Demangeon, Baptiste Turrel, Raphaël Leloup et Anthony Rabeau.
Sur le plan international, nous ne sommes pas fans des courses longues et notre priorité va donc sur les épreuves à étapes de moins de 4 jours mais réunissant à la fois les meilleures équipes et des possibilités de price money (ce qui est souvent lié) type Abu Dhabi Challenge, la Chine… et si l’opportunité se présente, des épreuves en lien avec les intérêts stratégiques de nos partenaires titres. Sur le plan français, nous allons en priorité sur les manches qualificatives du challenge national (plutôt Grand Sud) et sur des épreuves pour lesquelles nous avons un attachement particulier (organisateurs, qualité de l’épreuve, paysages…). Les équipes sont composées quasi exclusivement par affinités entre équipiers au regard de l’objectif commun que se donnent les membres du collectif. Hormis la finale aux Dentelles où la consigne aux 3 capitaines d’équipes est clairement de constituer la meilleure équipe du jour (en fonction des qualifiés), pour toutes les autres courses, la composition se fait par affinité, en fonction de l’objectif commun.
Jan Fév 2011
03 - EM : avez-vous des stages, des temps de rencontre ensemble ? Faites-vous des retours sur expérience, sorte de débrief constructif ? Hélas presque plus. Nous avions, à l’époque des raids séries, des week-end d’entraînement. Depuis 3 ans, en dehors de l’organisation du défi Absalon et des réunions avec nos partenaires, nous n’avons pas pris le temps, ni mobilisé assez d’énergie, pour systématiser des W.E d’entraînement. C’est vrai aussi qu’avec 40 participations sur une saison + les déplacements, notamment internationaux, l’effectif du team
et les contraintes familiales et professionnelles de chacun, ce n’est guère réalisable. On a quand même pris la bonne résolution en 2012 de programmer deux regroupements (en Mars et à la Rhône Orientation en Novembre)
04 - EM : Un mot sur votre équipement… Quel est l’investissement de Lafuma dans le team ? Avez-vous l’occasion de tester des équipements Lafuma non commercialisés ? Avez-vous des échanges avec les techniciens en vue d’améliorer les produits ? Avec Lafuma, nous travaillons au développement de produits, principalement sur les chaussures, les gammes de vêtements et les sacs à dos. Ponctuellement, nous travaillons avec leur département spécialisé pour des produits très spécifiques comme les tentes ultra light, des guêtres adaptées au sable et autres accessoires. Le light sans la robustesse ne les intéresse pas. Par contre, tous les produits développés ne sont pas nécessairement destinés à un usage commercial mais c’est parfois, sous forme de laboratoire afin qu’une partie du savoir-faire soit réinvesti dans leurs gammes destinées au grand public. Pour Vibram, nous donnons des retours sur des types de semelles par rapport à la variété de nos pratiques. Lorsque nous courons en Chine, nous passons 3 jours au centre mondial de test de Vibram pour que leurs ingénieurs aient un « feedback » très précis en fonction des différentes contraintes (type de sol, degré de pente, analyse du confort et de la perception…). Plus rarement, ils peuvent faire appel à l’un de nous pour développer un produit (ex : des chaussures à picots).
06 - EM : La saison 2012 se profile… mis à part la finale des Dentelles, pouvez-vous dévoiler un premier calendrier (le mag va paraitre début janvier) en précisant les objectifs du team ? Sur le plan international, Coast to Coast en Nouvelle Zélande, (Marc), le RIF (Elisabeth, Guillaume, Manu, Baptiste) avec l’Equateur au préalable et probablement une autre équipe avec Marc, Nathalie et Raphaël, Réunion d’Aventures (Sylvain, Guillaume, Baptiste). En fonction du budget et des dispos : peut-être l’APEX et La Chine. En France : la finale française aux Dentelles, quelques manches RBMA, à priori Raid XL, Aventure Aveyronnaise, Lozère Sports Nature et la finale dans l’Hérault : Orient’raid. On va essayer pour la première fois de venir sur le Corsica Raid. Plus les raids que l’on fait déjà depuis longtemps : Mercantour, Chemins du soleil, Jouques ; Vallis Clausa, Saucona, Raid Nature 42, Orient’alpin, Raid Blanc des Montagnes de l’Ain… Composition du team en 2012 : Elisabeth Revol, Nathalie Mauclair, Sylvain Montagny, Vincent Faillard, Benoit Peyvel, Baptiste Turrel, Guillaume Demangeon, Manu Lang, Marc Balaskovic, Hervé Simon, Guillaume Sarti, Raphaël Leloup.
07 - EM : Après votre désillusion du Raid In France (RIF) et sachant que cette épreuve sera la finale des Championnats du Monde de Raid Aventure, comment allez-vous préparer cet objectif ? Comme évoqué précédemment, notre team n’est plus orienté depuis trois ans vers les raids longs. Nous avons eu avec Sylvain Montagny, Jacky Boissset et Myriam Guillot – champions du monde, d’excellents résultats sur ces formats pendant 3 ans. En 2011, avec deux équipes sur le RIF, l’objectif était de se tester sur du long en vue de cet événement incontournable que seront les championnats du Monde en France, mais que nous préférerions voir exister sur un format court. Marc, Guillaume, Nathalie et Raphaël se sont classés 9ème et avec l’arrivée de Manu Lang (qui était virtuellement second avec Elisabeth Revol), on aura, à priori, deux équipes pour relever le défi en France.
08 - EM : un dernier mot ? Le team Vibram Lafuma est désormais bien ancré dans le monde du raid multisports. On prend toujours autant de plaisir à courir et côtoyer les autres équipes. Plusieurs coureurs d’autres teams ont couru ponctuellement avec nous et vice versa . Sans les citer tous, je pense à Thomas Gaudion de 400 team, à Manu Lang de Raid 74, à Olivier et Elisabeth Coupat, à Vincent Faillard et Manue Zanders, etc… L’état d’esprit sur les courses est remarquable et c’est un vrai bonheur de pouvoir partager notre passion commune, comme équipier ou comme adversaire. On essaie d’être très professionnels avec nos partenaires et de rentabiliser au maximum leur investissement. C’est aussi grâce à cette attitude que nous sommes sur la place depuis une décennie. Le site du team : www.team-lafuma-vibram.com
EM : Merci pour votre disponibilité et encore bravo pour votre palmarès 2011. ENDORPHIN
© Team Lafuma
INTERVIEW TEAM LAFUMA
par Mike Guillot décembre 2011
Vous avez peut-être eu la chance de croiser cette bande de filles sur des Trails, raids ou épreuves d’eau… Personnellement, j’ai été touché par cette rencontre. Ces filles sont une très belle image de féminité et de simplicité dans le sport nature ou aquatique. Quelque soit l’intensité du moment, il règne une douceur autour d’elles qui se communique aux autres participants, elles sourient toutes à chaque instant… De vrais brins de filles que je vous propose de connaitre un peu plus… à travers 2 de ses membres : Elsa et Patricia.
Patricia Bonhomme - "La plus ratée des journées est celle où l'on n'a pas ri"
Elsa Pfaifer - "A vaincre sans péril, on
Etoile des montagnes
Fleur d'arbre fruitier
Lion gentil et gourmand Dotée d'une forte volonté et d'une endurance à toute épreuve, la combative doyenne mène sa troupe avec folie et bonne humeur !
Jan Fév 2012
triomphe sans gloire"
Scorpion fidèle Sa tête bien faite et sa rationalité permettent une mise en action pertinente de ses forces vives au petit bip de sa folie douce : qui l'aime la suive !
EndorphinMag (EM) : Quand a eu lieu l’éclosion des « Brut de Fleurs » ? Patricia : Création de l’asso le 26 juin 2009, date officielle de publication au JO !! EM : Vous connaissiez vous depuis longtemps avant de créer cette association ? Pat : Les membres fondateurs de l’association se connaissent depuis la saison sportive aviron 2003-2004. Nous nous sommes retrouvées au sein du club Aviron Majolan et avons participé cette saison là, à nos premiers championnats en huit senior filles. Nous avons remporté le championnat en juin 2004 en détrônant les tenantes du titre (les Rémoises) qui régnaient en maître depuis 5 ans sur cette épreuve ! C’était un moment sportif fabuleux où nous avons laissé exalter notre tempérament festif et enjoué. Nous avons mis une ambiance inhabituelle sur le bassin en toute simplicité ! Notre bonheur était spontané, sincère et mérité, aux dires de tous ! Par la suite, nous avons conservé ce titre 3 ans, toujours dans un esprit sportif sain et avec une envie toujours partagée. Elsa : En effet, nous avons toujours bénéficié d’une super ambiance de groupe qui a favorisé une émulation entre nous et logiquement, notre performance collective. Pourtant, nous étions confrontées à une sacrée dispersion géographique due à nos occupations estudiantines et professionnelles : de Liège à Montpellier, en passant par Lyon et Strasbourg ! EM : Sur votre blog, chacune est présentée de manière assez originale. Pourquoi des noms de fleurs ? Pat : Cela date de nos débuts ensemble en aviron. Notre jovialité nous a valu un jour un petit nom de la part d’une de nous, de « flowers » et issues du club Majolan, cela à vitre tourné en Majolan’s flowers. Nous avons souhaité conserver cette origine, par nostalgie peut-être, mais cela nous ressemble. Et pour imager la féminité, la fleur est plutôt de circonstance ! EM : Un mot qui vous définirait toutes, dans lequel vous vous reconnaissez ? Pat : Dur de n’en citer qu’un ! PASSION assurément, TRANSPIRATION par conséquence, JOIE DE VIVRE en bon ciment... Elsa : Bonne synthèse ! EM : Quelles sont vos motivations ?
Pat : Une pratique commune partagée et surtout passionnée. A travers la promotion du sport féminin, nous voulons démontrer ce qui nous anime, à savoir qu’une jeune (ou moins jeune !) femme peut avoir des objectifs, se dépasser et se dépenser tout en étant active, avoir une vie professionnelle remplie et être une mère de famille comblée (2 mamans dans le team et bientôt 3 !). Elsa : Le souhait de nous mettre en avant via l’association et sa communication n’est pas «naturel», car nous n’avons pas l’impression d’accomplir des choses exceptionnelles... mais par nos rencontres et discussions extérieures, nous avons pu nous apercevoir que certaines femmes ne s’autorisaient pas une pratique sportive et que beaucoup trop de compétitrices juniors renonçaient à leur sport une fois passées dans l’âge adulte ! Alors, nous avons décidé de faire parler de nous pour encourager toutes celles-ci à se (re)lancer, en leur prouvant qu’on peut se détacher de la culpabilité que certains voudraient que l’on éprouve en ayant un plaisir «égoïste» à faire du sport ! Car en nous défoulant dehors, on est aussi meilleures avec nos maris, copains, enfants et proches (rires) ! EM : Quelle est la clé pour être une bonne « Brut de Fleurs » ? Pat : Qu’est-ce qu’une « bonne » BdF ?… La seule voie pour en être une : être une femme sportive ! Elsa : Sportive, active, positive ! EM : Pour planter le décor, parlons de vos résultats 2010/2011. Sous les couleurs des Brut de fleurs, en épreuves d’aviron, vous faites : • 3ème du classement féminin de la «RACE» d’Avignon, régate internationale en 8+ (Ségo, Alex, Vivi, Gwen, Elsa C, Morgane, Elsa P, Marilyne, Pat) • 1er équipage étranger au classement féminin de la régate Heineken à Amsterdam, en 8+ (Alex, Vivi, Virginie, Morgane, Carole, Elsa C, Elsa P, Marilyne, Pat) En compétitions de Trail, course à pied, raid, vtt, en 2010, vous obtenez : • la 3ème place en relai 4 féminin de la Saintélyon (Elsa, Marilyne, Morgane, Elza ) • la 2ème place au Jogg’îles Miribel (Alex) • la 2ème place à l’IzerNight (Alex) • les 1ère et 4ème places à l’InterVtt Miribel (Alex et Vivi) Vous avez également participé au Transju Trail Jura 70km et 34km (Pat et Elsa) au Nivolet Revard 49km et 22km (Pat et Morgane)
INTERVIEW TEAM BRUT DE FLEURS
En 2011 : • 1ère place en relais 2 féminin de la Saintélyon (Alex et Gwen) et 1 finisher solo (Pat) • 1ère place en équipe féminine au Red Bull Elements, Talloires (Vivi, Alex, Gwen, Cyrilde) • Participation de 2 équipes au Raid XL Hossegor (Gwen, Vivi, Ségo, Alex, Morgane, Fanny) • Participation à la Transmontagne Dijon (Pat et Christine)
Dans leur club d’aviron : En 2010 : • 4ème place aux Championnats du Monde d’aviron de mer à Istanbul en 2x (Elsa et Marilyne-CAT) • 2ème place aux Championnats de France d’aviron de mer à Sète en 4x+ (Elsa-CAT) • 2ème place aux Championnats de France Sprint à Mantes la Jolie en 8+ (Marilyne, Alex, Vivi, Carole-AM) et 3ème place en 2x (Elsa-CAT) • 2ème place aux Championnats de France en 8+ (Vivi, Elza, Marilyne, Carole, Alex, Fanny, Gwen-AM) En 2011 : • 1ère place aux Championnats du Monde d’aviron de mer à Bari, en 4 barré (Elsa et Marilyne-CAT) • 2ème et 3ème place aux Championnats de France Sprints à Mâcon, en 8 barré (Ségo, Alex, Gwen, Vivi, pour l’AM et Elsa, Marilyne, Morgane, Pat pour le CAT) • Record de la traversée du Léman (Ruban Bleu Lausanne -Thonon) en 4 barré de mer (Elsa et Marilyne-CAT) • 1ère place au Challenge Albert II à Monaco, en 2x de mer (Elsa et Marilyne-CAT)
Jan Fév 2012
EM : Vos objectifs 2012 ? Elsa : Encore de l’aviron de rivière (Championnats de France Sprints à Mâcon en juin, Sprint Cup Genève en août et Championnats de France sur 2000m à Mantes la Jolie en septembre) et de l’aviron de mer (Ruban bleu, Championnats de France à Lorient et du Monde à Rijeka-Croatie en octobre), pour nos clubs respectifs de «l’Aviron Majolan » (AM) et du «Chablais Aviron Thonon » (CAT). Des Trails avec notre traditionnelle participation à la Saintélyon (décembre), un retour sur le Lyon Urban Trail (avril) et une découverte avec le Grand Trail du Saint Jacques (septembre). Des raids avec une participation à la Transmarocaine (mars), à une nouvelle édition du Raid XL en terre landaise (avril), peut être le Raid O’Biwak (juin au lac des Sapins) et notre organisation du Raid’Elles année 2, qui aura lieu le dimanche 14 octobre 2012, avec quelques surprises et nouveautés ! Et puis la volonté d’être davantage actrices de la promotion du sport féminin et de la participation des femmes aux belles épreuves nature organisées ci et là, en mettant en œuvre une adhésion libre et ponctuelle à nos projets et déplacements. Pour cela, nous mettrons en ligne sur notre site prochainement notre agenda «Brut de Fleurs», listant toutes nos participations aux évènementiels sous forme de calendrier : à partir de cette consultation, toute fille/femme intéressée pourra se joindre à nous sur un ou plusieurs rendez-vous, afin de bénéficier d’un effet groupe (toujours + sympa !) et de facilités logistiques si elle le souhaite. A suivre donc sur www.brutdefleurs.com
EM : Pourquoi un mix entre sports nature et aviron ? Pat : L’aviron est notre sport nature de prédilection, celui qui nous a unies. Nous voulions conserver ce rapport à la nature mais aussi dériver vers des sports non fédérés. Elsa : Une pratique libre et sans contrainte de sports «tutti frutti» qui nous permettent de découvrir de nouvelles façons d’appréhender les efforts et aussi de révéler d’autres de nos ressources. EM : Quel est le format de course où vous excellez ? Pat : Nous restons proches de l’aviron mais tous nos essais sur différents formats de Trails ou raids ont été concluants ! Donc du court, voire très court (3’ pour une course d’aviron sprint) à l’ultra Trail de plusieurs heures ou le trek de plusieurs jours, tout nous convient ! Le plaisir reste le maître mot de nos choix d’épreuves. Elsa : A propos des longues distances, je ne contredirai pas notre doyenne, la plus endurante de nous toutes, qui nous a convaincues de nous aligner au départ de la Saintélyon ou d’autres épreuves type Transju Trail !
Elsa : On fixe notre calendrier sportif en début de saison et c’est vrai que ce passé dans l’aviron où nous avons toutes suivies programmes et impératifs de préparation, nous permet de garder toujours en tête nos objectifs en étant conscientes des «sacrifices» qu’ils nécessitent. Alors quand on est dedans, pas question de gâcher tout ce temps de préparation : quel que soit l’état, on termine ! EM : La course où vous avez le plus de souvenirs ensemble ? Pat : Sous les couleurs de « Brut de Fleurs », nous en sommes maintenant à 3 participations à la Saintélyon, de quoi remémorer de belles tranches de nuit. Nous essayons de garder une épreuve « phare » annuelle autour de l’aviron et la première du genre s’est déroulée à Amsterdam pour la Heineken Regatta en 2010. Non seulement le côté sportif étant intense mais le voyage de 3 jours dans l’autre pays du fromage reste là une belle tranche de vie ! Elsa : C’est pour nous important de pouvoir participer au moins une fois par an à une épreuve nécessitant la mobilisation sur un week-end. Pendant ce temps, on fait une parenthèse dans nos vies «normales», on se retrouve en collectivité sans autre souci que de bien transpirer, bien manger, bien rigoler et profiter ! Ca a été le cas pour l’Heineken et aussi cette année sur la Race, à Avignon.
Sportive, active, positive...
EM : Si les BdF devaient exceller dans un autre sport, ce serait lequel ? Pat : Chacune à ses préférences ! Ultra, raid extrême, ski de fond, free ride… Tout ce qui peut nous mettre la tête à l’envers, au sens propre comme au sens figuré ! Elsa : Certaines se sont même mises à pagayer ! C’est du blasphème pour des rameuses d’aviron (rires) ! EM : Quels sont vos sportifs préférés ? Pat : Le team n’a pas « d’icône » sportive mais nous sommes suivies et soutenues par un certain Laurent Valette (qui fait partit du team X-Bionic). EM : En course, où trouvez-vous les ressources pour aller au bout ? Pat : Nous avons toutes derrière nous de nombreuses années de pratique de l’aviron en compétition et c’est là un de nos atouts majeurs : nous avons un mental à toute épreuve ! Nous avons donc une grosse capacité à «débrancher et déposer le cerveau» comme on dit en aviron !
EM : Avez-vous des sponsors ? Pat : Un équipementier nous soutient depuis notre création : SERTAO. C’est à lui que nous devons nos magnifiques tenues fuchsia (gilet sans manches, coupe vent étanche, tee-shirt et collant polaire) Elsa : Nous sommes en recherche d’autres partenaires pour partager ces valeurs qui nous animent ; que ce soit pour un équipement, financement, sur une épreuve à laquelle nous participons et qui est mise en avant (Transmarocaine, Saintélyon, Sprint Cup) ou sur le Raid’Elles que nous reconduisons en 2012. Puisque notre association est reconnue d’intérêt général et à l’aide des dispositifs de sponsoring, de mécénat et de don, les apports des entreprises peuvent avoir une bon rapport coût/impact.
INTERVIEW TEAM BRUT DE FLEURS
EM : Une soirée BdF ressemble à quoi ? Pat : A un joyeux bazar avec beaucoup de rires, de bêtises racontées, de souvenirs évoqués et de plans imaginés parfois insensés… et qui prennent vie ! Elsa : Toujours des bons dîners aussi ! Des soirées d’épicuriennes et pendant lesquelles on a plaisir à accueillir de nouveaux membres. EM : Les BdF sont du genre à faire attention à la nutrition ? Pat : Heu… Nan ! En « bonnes » jeunes femmes, nous faisons toutes attention à notre ligne mais dans l’ensemble nous sommes toutes plutôt gourmandes et friandes des bons plaisirs de bouche ! Elsa : Eh oui ! EM : Pour conclure, un mot de la fin ? Pat : Un team féminin, c’est le bouquet ! Elsa : ... et pourvu que ça dure ! EM : Merci les filles !!!
Propos recueillis par Mike Guillot.
ENDORPHIN
Lors du Red Bull Elément, l’équipe des Brut de Fleurs fut la seule équipe féminine à terminer l’épreuve. Rien ne les arrête : elles se sont mêmes lancées, en octobre, dans l’organisation de leur premier raid individuel, avec Trail, vtt et aviron au lac des Sapins (Cublize - 69), pour faire éclore le sport au féminin : le Raid’Elles !!! Une magnifique façon d’allier, dépassement, partage, famille et sport dans un cadre superbe aux portes de Lyon ! Une première édition sous un soleil automnal brillant comme pour donner à ces belles fleurs toute l’énergie de nous faire vivre un raid au top. En co-organisation avec le Comité Départemental d'Aviron du Rhône, les « Brut de Fleurs » et leurs 50 bénévoles ont mis en place des parcours pour accueillir les 90 participants dont 1/3 de femmes. Pour ce faire plaisir et se départager, il y avait 3 parcours pour découvrir le lac des Sapins et ses coteaux : Le parcours Épicéa Découverte avec 2,2km de Trail (76m D+)7,9km de vtt (215 D+) et en bonus, aviron : 250 mètres ! Le parcours Mélèze Passion avec 7,9 km de Trail (215m D+), 16,7km de vtt (570m D+) et en bonus, aviron : 500 mètres ! Et le parcours Séquoia Force avec 14,5 km de Trail (506m D+), 21,8km de vtt ( 720m D+) et en bonus, aviron : 1 000 mètres ! L’Epicéa était même proposé sous plusieurs formules afin que les enfants ou les familles puissent eux aussi participer à cette floraison ! Pour avoir pris part, en tant que bénévole à cette organisation, je peux avouer que sur le lac flottait un doux parfum et qu’il faisait bon y passer son samedi 1er octobre ! Chez les hommes, c'est Laurent Marquis, un grand nom de l'aviron français, qui a fait le voyage depuis Avignon, qui remporte l'épreuve après 2h11 d'effort après un beau mano à mano avec Yann Noury, bien connu du monde du Trail pour sa part. Le même parcours a été remporté en 3h06 par Marine Yver pour les féminines. Ces belles plantes méritent vraiment d’être connues. Alors n’hésitez pas à partager avec elles si vous les croisez et rendez-vous en octobre 2012 pour la deuxième édition du Raid’Elles ! Merci à Patricia et Elsa pour m’avoir accordé du temps pour cette interview et toutes les autres féminines qui composent cette équipe pleine de charme. Ne changez rien les filles et continuez à vous faire plaisir…. Vous égayez nos compétitions !
Jan Fév 2012
INTERVIEW TEAM BRUT DE FLEURS
par Béatrice Glinche décembre 2011
EndorphinMag.fr a choisi de vous présenter une association qui met en avant la course d’orientation, sport en pleine essor. Cette association est totalement gérée par les athlètes qui sont sportifs de haut niveau et pour la plupart en équipe de France. L’un de ses membres est même devenu champion du monde cet été. Les athlètes se sont donc dotés de leur propre outil pour s’entrainer et se sont donné les moyens de progresser. Ils recherchent activement des partenaires et des sponsors... c’est le moment de découvrir cette association plutôt atypique ! EndorphinMag.fr (EM) : Pouvez-vous présenter l’association des Jeunes Orienteurs Grenoblois (JOG) ? Simon Charon (SC), trésorier pour le JOG : Le JOG est une association formée à la rentrée 2008, née dans la continuité et la suite à l’arrêt d’une ancienne structure : le CREF Rhône-Alpes (Centre Régional d’Entrainement et de Formation). Le groupe d’entrainement étant quant à lui toujours vivant, pour assurer la continuité d’un entrainement de haut niveau à Grenoble, lieu d’études des athlètes, ces derniers se sont dotés de leur propre outil en créant l’association JOG, Jeunes Orienteurs Grenoblois.
Jan Fév 2011
EM : Dans quel état d’esprit avez-vous souhaité évoluer ? SC : Le JOG regroupait donc à son commencement les athlètes présents au CREF lors de la saison 20072008 et se donnait pour but de permettre à ses membres d’atteindre le plus haut niveau possible tant sur le plan sportif que scolaire. La volonté du groupe était de garder un état d’esprit sérieux dans l’entrainement tout en conservant la bonne ambiance du groupe, élément moteur des performances réalisées jusque là, ainsi que d’avancer le plus possible sur le chemin de l’autonomie. En effet, l’association est gérée entièrement par les athlètes, ainsi que l’organisation (traçage, impression, logistique) des séances et des stages ou WE (week-ends d’entrainements). Malgré l’arrêt du haut niveau par certains des membres, leur changement de lieu d’études, de motivation, ou alors l’arrivée de nouveaux athlètes désireux de progresser, le groupe a gardé son identité de progresser ensemble. EM : Qui gère l’association ? un mot sur l’organisation des entrainements… SC : Le projet du JOG a donc été initié par les membres de l’association et leur entraineur afin de se donner les moyens de continuer à progresser. Il se définit donc par le désir de se rassembler pour progresser, afin d’avoir une émulation de groupe pour exprimer son potentiel, tout en garantissant une convivialité et donc du plaisir à l’entrainement.
Le JOG reste donc principalement basé à Grenoble, mais continue de regrouper d’anciens acteurs, des athlètes dont la philosophie de la course d’orientation est la même que celle du JOG ou alors des athlètes voulant avoir la possibilité de faire partie d’un groupe pour progresser lors de WE ou de stages, véritable mise en commun des compétences de tout le monde pour faire progresser tout le groupe. La réussite passe par de nombreux éléments qui commencent dès l’entrainement. La course d’orientation nécessite de nombreuses qualités telles que l’endurance, la rapidité, la représentation spatiale ou l’évaluation du contexte. L’entrainement est varié à la fois dans sa mise en œuvre mais aussi dans sa diversité géographique.
Véritable mise en commun des compétences de tout le monde pour faire progresser tout le groupe. EM : Pouvez-vous préciser vos résultats 2011 : SC : Pour l’année 2011 les membres du JOG ont récoltés 17 médailles aux Championnats de France et deux des membres ont participé aux Championnats du monde Junior avec 2 médailles pour Lucas dont 1 titre de Champion du monde. En ce classant 1er au sprint, 3ème à la Longue Distance et 4ème à la Moyenne Distance de ces Championnats du monde Junior en Pologne, Lucas s’est vu remettre le prix du meilleur Junior de l’année 2011 (prix international Jörgen Mårtenssons).
EM : Quels sont vos objectifs pour 2012 ? SC : sur le plan international, les JWOC en Slovaquie (Championnat du Monde Junior), les WOC en Suisse (Championnat du Monde Sénior), EOC en Suède (Championnat d’Europe Sénior), Championnat du Monde Universitaire en Espagne mais aussi les différents Championnats Nationaux tels que les Championnats de France, CNE (Critérium National des Equipes), CFC (Championnat de France des Clubs) EM : Un dernier mot ? SC : Vous pouvez nous suivre à l’aide de notre site internet : www.jog-orienteering.fr © photos JOG ENDORPHIN
Le JOG est actuellement composé de :
• Lucas Basset, 20 ans, étudiant à INSA de Lyon (Equipe de France depuis 2006),
• Théo Fleurent, 21 ans, étudiant à Phelma Grenoble-INP (Equipe de France depuis 2005),
• Olivier Blanc-Tranchant, 19 ans, étudiant en STAPS Grenoble-UJF (Equipe de France Junior depuis 2008),
• Brieuc Viel, 22 ans, étudiant en Master Informatique Grenoble-UJF (Pôle Espoir 2007-2009),
• Clément Fumey, 21 ans, étudiant à INSA de Lyon (Pôle Espoir 2006-2009, Equipe de France de 2007-2011)
• Charon Simon, 20 ans, étudiant en STAPS Grenoble-UJF (Pôle Espoir 2008-2010, Groupe France junior 2010-2011)
INTERVIEW TEAM JOG
Patrick Lamarre janvier 2012
marque italienne réputée pour ses produits lights et de conception semi artisanale en alu CNC et carbone, produit depuis quelques années des roues vtt originales, fiables et montées à la main. Pour 2012, FRM propose de nouvelles roues, les Urano, déclinées en version Super Race, pesant 1240 g la paire, version Urano XC Enduro et la version présentée ici, les Urano XC TEAM. Toutes ces versions sont disponibles en diamètres 26 ou 29 pouces. Elles attirent également la curiosité, car elles sont peu connues dans le paysage vététistique français, et les couleurs, les stickers, ou encore la marque constituent une curiosité en France. Si FRM est reconnue en Italie ou moins rarement sur le marché allemand, la firme italienne reste distribuée un peu plus confidentiellement en France.
Ces nouvelles roues présentent de réelles innovations, discrètes mais réelles. Les atouts: Les atouts sont nombreux, esthétiquement d’abord, FRM vous propose des roues dont vous choisissez les couleurs. En effet, les moyeux sont disponibles en rouges, oranges, bleus, noirs ou couleur titane. Vous aurez le luxe de recevoir vos roues avec les écrous de rayons assortis au moyeu et aux blocages rapides. Les cercles XMD333, fabriqués en Italie, sont de type NoTubes, c'est-à-dire que vous pouvez monter en tubeless des pneus normaux, sans avoir besoin d’ajouter un flap et sans risque de déjantage. La jante pèse 360 g avec les œillets, soit une des plus légères de sa catégorie. Les jantes existent soit en version anodisée noire, soit peintes en blanc. Pour ceux qui aiment la sobriété absolue, il est possible d’enlever les stickers, il restera alors quelques marquages, gravés au laser, notamment celui au dessus de la valve, indiquant la pression maximum à utiliser au gonflage. La hauteur de jante est de 16.6 mm pour 24 de largeur totale. Caractéristique FRM, la soudure qui ferme le cercle reste visible, formant un petit relief sur la jante, volontairement laissé ainsi pour ne pas altérer la solidité de la liaison. Ces roues, avec jantes à profils asymétriques et munies d’œillets, permettent une tension de rayons jusqu’à 120 kg et sont montées à la main, vérifiées ensuite par un tensiomètre digital. Elles comptent 32 rayons à l’avant comme à l’arrière.
Jan Fév 2012
Le rayonnage est fait avec les très fiables et réputés Sapim Cx-Ray, des rayons plats qui donnent à la roue une belle esthétique. Vous pouvez donc personnaliser vos roues et les accorder avec votre vélo, en ayant un choix de couleur pour les éléments et la jante, sachant que dans la gamme de pièces FRM, il vous sera possible de trouver d’autres éléments avec les couleurs choisies (potence, colliers de selle, jeu de direction…) . Les moyeux Urano Team, fabriqués eux aussi en Italie, ont des joues (flasques) pleines et classiques, permettant d’y passer les rayons Cx-Ray coudés. La seconde est peu visible, il s’agit du système de serrage des disques de freins. Exit les 6 vis de serrage, il vous suffit de poser votre disque sur les ergots en place et serrer le cache avec une clé fournit. Une sorte de serrage Center Lock, mais pour des disques 6 trous. Les blocages rapides sont particuliers, ils se prénomment Task team Thru-axles. Leur boulot, est non seulement de serrer la roue, mais aussi de la porter. Tout comme un QR 15, c’est l’axe qui est portant, engendrant ainsi une meilleure solidité et rigidité. Sans avoir besoin de changer votre fourche pour un standard QR15, vous obtiendrez ainsi une rigidité comparable et largement suffisante pour une utilisation XC/Marathon, même en 29 pouces. Le montage des roues est facile, elles sont vendues avec le scotch d’étanchéité en place. Les valves sont comprises et même le latex pour étancher votre montage pneumatique.
Une de leur particularité est invisible, c’est une roue crantée en titane, synonyme de longévité et légèreté. En dynamique, ces roues procurent tout le plaisir que l’on peut attendre de roues haut de gamme. Légères et rigides, elles facilitent les relances et les longues ascensions. Après quelques centaines de kilomètres, aucun jeu n’est à signaler, pas de voilage non plus. Les montages de pneus se font facilement, les serrages sont efficaces et la rigidité latérale est parfaite, supérieure même aux 3 autres diverses paires de roues essayées au cours de cette année. En résumé, voilà des roues d’un aspect classique mais recélant bien des nouveautés. Les serrages sont très efficaces et assurent une grande rigidité à l’ensemble. La paire de roues est personnalisable à la commande. La jante est moderne et légère. Elle permet de monter des pneus tubetypes sans chambre (gain de poids en circonférence, économies à l’achat des pneus…). Les rayons, plats, haut de gamme, jouent parfaitement leur rôle et sont très cohérents dans l’ensemble du montage et confèrent à la roue un excellent comportement dynamique. Le prix pour une paire de roues de ce type est de 795.00€. Ce n’est pas rien, en effet, mais lorsque l’on regarde l’ensemble de l’offre dans cette gamme, peu de roues présentent autant d’arguments (poids, jantes lights type NoTubes, serrages Thru Axles, roue crantée titane, rayons Sapim Cx…) avec de surcroît un choix de coloris et d’options tel que celui des Urano Xc Team. Sans compter que les jantes et moyeux sont fabriqués en Italie et le montage est fait à la main, lui aussi en Italie. A noter que ces roues sont disponibles en version pour roue Lefty, QR 15 avant (100/15 mm) ou X-12 arrière (142/12mm). Les poids : 1280g en 26 pouces (1400g en version 29) + 20g (valves) + 72g de serrages rapides Thru-Axles. Fabriquées en Europe, à petite cadence, montées à la main, ces roues de belle facture demandent un peu de patience. En effet, lorsque vous commandez une paire de roues, il faut un petit délai avant de les recevoir dans la livrée choisie. Comptez au minimum 15 jours entre votre commande et la livraison, c’est le prix à payer pour des roues de classe italienne !! Importées en France par la société GYRO. Disponibles à la commande sur withspirit.fr ENDORPHIN
© Patrick Lamarre
TEST URANO
Patrick Lamarre janvier 2012
La marque espagnole Catlike propose une large panoplie de casques, aux designs variés et détonants. Distribués en France par RST (Paul Lange - France), cette société a mis à notre disposition 2 casques atypiques pour un test et une présentation dans nos pages magazine. Nous vous présenterons plus tard le casque Sakana, mais découvrez en attendant le Whisper [murmure], casque emblématique de la marque. Le Whisper est reconnaissable entre tous par son dessin original et homogène. Casque polyvalent, la visière est optionnelle et il peut être utilisé aussi bien à vtt que sur route. Les coloris proposés vont du sobre au « flashy » et s’accorderont à votre tenue ou à votre vélo. En regardant ce casque de près, on découvre un couvre-chef très bien fini, de technologie classique In Mold, c'est-à-dire que la coque extérieure rigide est moulée sur l’intérieur polystyrène, ne formant qu’une seule pièce, rendant ainsi la structure du casque plus solide et résistante aux impacts, permettant également une meilleure absorption du choc. Le réglage du tour de tête s’affine grâce au concept MPS : Multi Positioning System ; une languette, à crans micrométriques , dont la longueur s’ajuste grâce à une pression sur les bosselettes extérieures. Le réglage est, à mon goût, moins confortable qu’un système par molette, mais le MPS semble fiable est assez facile, même s’il n’est pas évident de voir si le réglage est parfaitement symétrique. En place, le casque est très confortable, le maintien occipital performant est rendu agréable par les inserts silicone qui ont le mérite de moins s’abimer dans le temps que des mousses collées classiques. Sans jugulaire, la casque correctement réglé tient parfaitement sur la tête, dans toutes les positions (ne pas rouler jugulaire ouverte !). Catlike prête d’ailleurs une attention particulière à cette région de la tête, car le système performant de maintien occipital est renforcé par le LNP (Low Nape Protection) qui est une structure dédiée à la protection de la nuque.
L’intérieur du casque est également soigné, les mousses sont bien disposées et ne créent pas de pressions gênantes. Porté pendant plusieurs heures, le casque reste confortable et son point fort reste la ventilation. La grande quantité d’ouvertures, au nombre impressionnant de 39 (!!), facilite la circulation de l’air. La forme des tunnels d’aération ne sont pas pénalisant pour la fixation des lampes ou caméra vidéo. Le confort est encore amélioré par une protection de jugulaire qui est appréciable, évitant l’irritation de la sangle sur les longues sorties. Léger (moins de 300 g), ce casque reste tout de même un produit haut de gamme, plus courant dans les pelotons sur route que sur les têtes des vététistes, sans doute parce qu’il est plus visible comme couvre-chef d’équipes cyclistes professionnelles route. En résumé, ce casque léger et original, pour la route ou le vtt plutôt typé XC reste très agréable et son design unique peut séduire ceux qui sont à la recherche d’un casque singulier et parfaitement ventilé, avec un système de réglage simple et éprouvé. ENDORPHIN
Crédit photos P. Lamarre
Beau design et architecture originale pour ce casque ibérique compact et polyvalent au look singulier.
Jan Fév 2012
TEST CATLIKE WHISPER
par Alexandra Flotte décembre 2011
Jan Fév 2012
Performa H1 Black/Red : redéfinir la sportivité... Le robuste cuir de vache grainé, les coutures et lacets rouges montrent bien qu’ici, on est dans la performance ! Cette chaussure un peu montante équipée d’une doublure bien chaude supporte tout et pardonne beaucoup. Elle est surtout recommandée pour les activités sportives par temps froid. •
semelle FX10 de 2,9 mm d’épaisseur
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ultra légère
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semelle plate
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grande souplesse
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faite main en Allemagne.
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Dessus : cuir de vache grainé et daim
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Intérieur : laine
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Semelle intérieure : mousse micro transpirante
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Lacets : coton ciré imperméabilisé
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Semelle : spéciale TPU
ien branchée par le concept « bare foot », je n’ai pas hésité une seule seconde quand l’opportunité s’est présentée d’essayer les Performa H1 de Senmotic.
Aussitôt reçues, aussitôt portées ! Visuellement, je ne suis pas très attirée par cette chaussure mais alors une fois au pied, on oublie toute réticence esthétique ! Un véritable chausson !! Cette chaussure un peu particulière ne passe pas inaperçue et donne droit à de nombreuses remarques : « Tu dois être bien là-dedans !!» ou « Rigolotes tes chaussures de formule 1 » …
Du coup, j’ai pris les Performa H1, chaussures que j’avais prévues pour l’aprèsentrainement… Un peu sceptique au départ, j’ai vite oublié que je n’avais pas des baskets « normales » aux pieds. Hormis le fait, qu’elles sont un peu plus « bruyantes » (en plus ça résonne pas mal dans les ruelles de St Bonnet !), je n’ai eu aucune gêne sous les pieds et aucune douleur musculaire qui aurait pu être liée au manque d’amorti que propose les chaussures habituelles.
En fait, on porte une chaussure tout en ayant la sensation de ne pas en avoir, tellement on a le pied libre. Au point même qu’après la Saintélyon (68km), je n’ai pas eu l’impression d’avoir remis une chaussure, tellement rien ne touche, rien ne frotte, rien ne blesse (alors que mon pied a été confiné et malmené pendant plus de 8h30).
La chaussure est même très réactive et puis elle est tellement légère que l’on n’est pas encombré !!
Le coup de pied est au large et la laine intérieure finit d’apporter du confort sans pour autant donner chaud ; pourtant je ne suis pas fan de la chaleur aux pieds !
Personnellement, cela finit de me conforter dans mon envie de « bare foot ».
Côté semelle (2.9 mm d’épaisseur, autant dire rien !), elle est super souple et protectrice. Je n’ai jamais été gênée par le sol pourtant, je lui en ai fait un peu voir de toutes les matières !!! Notamment, lors d’un entrainement de CO, où, comme d’habitude, je n’avais pas écouté les consignes et me suis pointée sur une épreuve « sprint » en ville avec mes picots ! Imaginez courir sur les pavés de la cité médiévale de St Bonnet le Château (42) avec des pointes sous les pieds ! Gamelle garantie !!
Bon, je ne l’ai pas essayée en forêt, plus pour ne pas carrément la pourrir (dessus cuir de vache grainée et daim) mais je suis sûre qu’elle ne serait pas décevante.
Conclusion : La Performa H1 de Senmotic reste un bon compromis pour les adeptes de ce concept qui veulent rester en bons termes avec la société (c'est-à-dire garder des chaussures aux pieds !!). Par contre, le prix peut en effrayer plus d’un : 210 euros pour cette paire. Il ne faut pas oublier que tout est fait main ! Enfin, dernier détail et non des moindres pour certains (et surtout pour moi !) : après 2 mois de port, toujours aucune odeur n’émane des chaussures ! ENDORPHIN
Plus d’infos sur : http://www.senmotic-shoes.fr
TEST SENMOTIC
par Béatrice Glinche décembre 2011
Jan Fév 2012
Infos presse / Paris, le 28 septembre 2011 - Jabra annonce aujourd'hui un ensemble de nouveaux produits qui viennent renforcer sa nouvelle gamme Jabra Sports. Objectif : combler un vide existant sur le marché des casques sans-fil conçus spécialement pour une utilisation active, tout en enrichissant la gamme Jabra d'un nouveau style de casques filaires. La nouvelle gamme Jabra propose ainsi aux sportifs trois options de micro-casques : Jabra SPORT, Jabra SPORT-CORDED et Jabra ACTIVE, des modèles étudiés pour un style de vie actif, avec ou sans fil. Zoom sur le Jabra SPORT Dans une récente enquête externe réalisée sur le Web[1], Jabra a pu constater que 52 % des personnes interrogées disent écouter de la musique pendant qu'ils courent, tandis que 60 % indiquent avoir occasionnellement répondu à des appels téléphoniques pendant leur entraînement. Le Jabra SPORT, premier modèle de micro casque Bluetooth stéréo (sans fil) de la gamme Sports de Jabra, permet d'écouter de la musique et de prendre des appels pendant l'entraînement, le tout sans avoir à s'encombrer d'un câble pour la connexion avec un téléphone mobile ou un lecteur MP3. Ce dernier point étant essentiel pour les sportifs d'après l'enquête menée. Doté d'une radio FM intégrée unique dans cette catégorie, de la technologie A2DP et de puissantes basses qui rythment l'entraînement, le Jabra SPORT propose au sportif une variété encore plus riche d'options musicales et des commandes faciles à utiliser. Ce micro casque Bluetooth stéréo est également doté d'un microphone protégé contre la pluie, la poussière et les chocs, qui est conforme aux normes militaires en vigueur aux États-Unis. Dans la pratique, cela signifie que les sportifs peuvent à présent se donner à fond sans craindre d'abîmer leur casque. La conception ergonomique épousant le contour de l'oreille, ainsi que les trois paires d'embouts EarGels fournis, garantissent à l'utilisateur du Jabra SPORT un port sûr et confortable. Ce micro casque Bluetooth stéréo Jabra est livré avec Endomondo Sports Tracker, une application gratuite de suivi sportif pour smartphones dotée de fonctions propriétaires spécialement conçues pour le Jabra SPORT[2]. Cette application donne la possibilité d'obtenir rapidement et facilement des informations de suivi sur la vitesse, la distance parcourue et les temps intermédiaires, d'un simple clic directement sur le casque. Cette application permet de se concentrer plus facilement sur les objectifs de performance, en procurant aux coureurs des informations vocales via le casque, éliminant la nécessité de regarder sa montre ou un autre instrument de mesure des performances. Elle permet également de visualiser l'historique des itinéraires des derniers entraînements sur smartphone via une fonction GPS. L'application Endomondo est compatible avec tous les appareils iPhone®, BlackBerry® et Android™. Prix Le micro casque Bluetooth stéréo Jabra SPORT est disponible dès aujourd'hui au prix de 99 €. Pour plus d'informations sur les caques stéréo et sur les autres produits mobiles de Jabra, rendez-vous à l'adresse www.BuyJabra.com [1]Source : enquête Jabra.com réalisée auprès de 103 personnes [2] Jabra SPORT est le seul casque Bluetooth du marché à être compatible avec Endomondo Sports Tracker
Adepte des footings en musique et fan d’Endomondo, j’avais hâte de tester ce système de casque sans fil ! Testé lors de plusieurs footings, le casque Jabra Sport n’est pas qu’un gadget ! Certes, il apporte un confort dans l’écoute de vos morceaux de musiques favoris mais il offre le suivi de votre parcours via Endomondo avec le système Bluetooth qui permet de répondre au téléphone tout en continuant son footing !
es points forts : 1.
Le système sans fil : pas de fil à glisser sous vos vêtements et donc pas de fil à trainer contrairement aux casques des baladeurs MP3.
2.
La prise en main du Jabra Sport : notice simple et qui ne nécessite pas des heures de lecture pour se familiariser avec le système.
3.
es points faibles : 1.
Installation du téléphone dans la housse néoprène / brassard : Il faut d’abord régler son brassard avec les scratchs puis une fois que vous avez lancé Endomondo, vous glissez votre téléphone dans cette housse (sans oublier de mettre 40’’ au compte à rebours avant le lancement d’Endomondo sinon votre suivi GPS commencera alors que vous vous agiterez pour rentrer votre téléphone dans cette housse très étroite… ce qui fera chuter votre moyenne horaire… enfin ça c’est sans doute pour les athlètes au taquet !).
La facilité de connexion entre votre téléphone portable et les oreillettes, une fois le Bluetooth activé sur votre téléphone. La connexion est rapide et il suffit de confirmer la liaison avec le Bluetooth en une touche !
2.
Oreillettes pas faciles à fixer sur les oreilles : bien que les oreillettes soient ergonomiques et que 3 embouts différents soient proposés pour faciliter l’ajustement à vos oreilles, j’ai dû ruser en mettant un bonnet pour tenir les oreillettes en place. J’en ai conclu que j’avais de trop petites oreilles !
4.
Coupure son automatique : la musique se coupe automatiquement dès la première sonnerie du téléphone lors d’un appel.
3.
5.
Appels téléphoniques simplifiés : prise des appels en une touche et avec cette même touche (oreillette droite), vous relancez le dernier numéro appelé (ça peut être pratique en cas de problème)
Autonomie de la batterie (environ 15h) : j’estime que c’est un point faible car si vous courez entre 4 et 6h par semaine, il faut recharger les oreillettes toutes les 2 à 3 semaines. A noter que vous êtes avertis 3 fois par un message vocal avant que la batterie ne soit complètement à plat, soit environ 15mn avant l’arrêt définitif de la transmission Bluetooth
4.
Son prix : 99 €, cela reste bien au-dessus de la moyenne des lecteurs Mp3 et donc pas forcément accessible à tous. Mais le casque sans-fil est unique sur le marché à ce jour !
6.
La qualité du son : pas de parasites lors d’une conversation téléphonique, on entend très bien notre interlocuteur, on entend aussi beaucoup mieux Endomondo qui précise notre évolution après chaque kilomètre parcouru… et en plus, le son est stéréo avec une bonne restitution des basses !
7.
Un produit High Tech : Le classique MP3 est à mettre aux oubliettes car ça impressionne pas mal « les collègues » ce système !
8.
Exclusivité de l’application Endomondo : Jabra SPORT est le seul casque Bluetooth du marché à être compatible avec Endomondo Sports Tracker.
En conclusion, je retiendrai 3 points forts :
• Le système sans fil : pas de fil à glisser sous vos vêtements et surtout à retrouver avant de se déshabiller sous peine de se retrouver ficelé par son MP3
• La qualité du son lors des infos émises par Endomondo : on entend très bien les infos et surtout on comprend parfaitement les chiffres du « robot anglais » qui nous rappelle les kilomètres et le temps déjà parcouru.
• Qualité du son et facilité d’utilisation en mode téléphone ENDORPHIN
TEST JABRA SPORT
par Denis Barberot décembre 2011
Le Garmin Foretrex 401 est un navigateur GPS de poignet, très facile d’utilisation, très maniable, très compact et utilisable quelque soit le sport choisi de la marche à pied au vtt en passant par le ski de randonnée ou le vélo de route. Il dispose d’un compas magnétique et d’un altimètre barométrique. Son autonomie n’est tout simplement plus un problème puisque il utilise 2 piles AAA changeables. Prise en Main : Sans avoir eu un GPS auparavant en main, vous serez surpris par sa facilité d’utilisation. C’est un GPS très intuitif et très compact qui propose des menus très faciles d’accès à partir de 4 pages. Pour démarrer le GPS, il vous faudra donc insérer 2 piles bâton type AAA en retournant le GPS et en soulevant le petit boitier se trouvant sous le bracelet. L’opération est très simple et il vous suffira de refermer le boitier. Sous le GPS se trouve aussi le compartiment permettant de le relier au PC grâce au câble (USB) fourni. Là encore, il vous suffit de le soulever et d’effectuer le branchement avec votre ordinateur. Petite remarque importante, le test n’a pas permis d’effectuer un test sur port USB3. Par contre, il est certifié sur un port USB2. De plus, vous n’avez pas besoin d’allumer votre GPS pour récupérer la trace GPX sur votre PC. Ceci permet donc une économie de batterie. Pour démarrer votre GPS (après avoir mis les piles…), il vous faudra appuyer sur le bouton on/off (symbole rouge). Rien de plus !!! C’est easy.
Présentation des pages : Dès que vous avez atteint l’option voulue, si celle-ci propose plusieurs choix, il vous faudra prendre le votre, grâce aux boutons « flèches haut/bas » et valider votre choix grâce au bouton « enter ». Pour vous permettre d’y voir plus clair, lors de la première mise en main ou lors d’une nouvelle sortie vous devrez, dans la plupart des cas, étalonner l’altimètre. Voici donc un bon exemple de navigation : Lorsque vous aurez atteint la page du menu principal, appuyez sur la flèche pour atteindre le menu configuration. Appuyez alors sur
tions de celui-ci. Utilisez alors la flèche pour atteindre le menu altimètre. Appuyez alors sur
Navigation : Selon vos besoins vous allez passer sur 4 pages. A chacune de celles-ci vous trouverez des menus et options vous permettant d’agir sur les paramètres ou l’affichage du GPS, par exemple. Par contre, sachez que dès que vous allumez votre GPS, celui-ci commence à enregistrer votre future sortie. Cependant, il vous faudra attendre que le GPS acquiert le signal. Celui-ci sera actif lorsque le petit symbole « radar » ne clignotera plus. Mais c’est très rapide. Pour naviguer de page en page, vous utiliserez donc le bouton « page » à cet effet. Il n’est cependant pas possible de passer de la première à la dernière page directement, par exemple. Vous passerez donc de page en page dès que vous appuierez sur ledit bouton. Une fois la page souhaitée atteinte le bouton « enter » permet d’afficher les menus spécifiques à celle-ci. Les boutons « flèche vers le bas » et « flèche vers le haut » permettent de sélectionner l’option du menu désiré.
Jan Fév 2012
pour rentrer dans les op-
pour rentrer dans les op-
tions de celui-ci. Utilisez alors la flèche pour utiliser le menu Calibrate Altimeter. Appuyez alors sur pour afficher l’altitude courante et effectuez le réglage en sélectionnant avec les touches en validant avec la touche
et .
La première remarque est que la première page qui s’affiche n’est pas le menu principal de configuration, c’est la dernière. Voici donc la liste des pages dans l’ordre d’affichage : 1/ La page « Carte » : Cette page permet d’afficher la trace de la sortie en cours. Il n’y a pas de fond de carte disponible sur ce GPS. Cette page sert aussi au suivi d’une route que vous auriez au préalable importée dans le GPS. Bien sûr dans le cas où vous suivez une trace, si celle-ci est longue, dans le cas d’un ultra-trail ou dans le cas d’une longue sortie vtt, par exemple, vous pourrez adapter l’échelle d’affichage de la page grâce aux flèches. Ceci vous permettra de n’afficher, par exemple, que la trace des 800m à venir. 2/ La page « Boussole » : La fonction peut être activée ou désactivée grâce au menu associé dans la page menu principal. 3/ La page « Altitude » : Cette page permet d’afficher l’altitude de la sortie en cours. Vous pouvez utilisez deux types d’affichage. Vous avez le choix entre l’affichage de l’altitude sur le dernier kilomètre soit l’affichage de l’altitude sur les 5 dernières minutes. Pour afficher l’altitude sur la totalité de la sortie, il vous faudra, au préalable, avoir enregistré la sortie. Ensuite, dans la page menu principal vous utiliserez le menu traces, puis le menu afficher enregistrement et enfin utilisez l’option altitude. 4/ La page « Déplacement » : Elle est souvent utilisée pendant la sortie puisqu’elle permet d’afficher divers paramètres qu’il vous paraitra intéressant de suivre pendant la sortie. Le nombre de paramètres que vous pouvez afficher est cependant limité. Il faut donc au début de la sortie prévoir ceux que vous utiliserez. En effet, si vous faites une sortie de kayak, il n’est sans doute pas nécessaire d’afficher la vitesse ascensionnelle. Sachez que vous pouvez, par exemple, afficher la vitesse réelle, l’altitude en mètres, la vitesse maximum atteinte sur la sortie, la vitesse ascensionnelle moyenne, la pression atmosphérique, la fréquence cardiaque (si vous avez la ceinture associée)… En tout état de cause, ces paramètres sont très fins et évoluent à vitesse réelle très rapidement. Cela peut rendre fastidieux leur lecture. Il semble donc plus opportun d’utiliser les paramètres moyennés.
5/ La page « Menu principal ». Il s’agit de la page la plus importante. Voici les principaux menus à connaitre pour optimiser au mieux votre GPS et vos sorties : • Traces/Enregistrer Trace : en fin de sortie (puisque l’enregistrement de la trace est automatique), vous aurez la possibilité de sélectionner le point de départ et le point d’arrivée et ainsi arrêter l’enregistrement de la trace. Vous pourrez définir un point de départ et un point d’arrivée différents en utilisant les flèches haut/bas et positionner sur la trace même, dans la page carte, le lieu que vous souhaitez. Mais méfiezvous si vous utilisez votre voiture pour vous rendre sur votre lieu d’entrainement. Si vous n’enregistrez pas la trace à la fin de la sortie avant de repartir en voiture, la trace prendra en compte le trajet voiture. • Traces/Afficher Enregistrement : ce menu vous permet d’afficher la trace soit en mode carte, soit en mode altitude. • Traces/Effacer Trace : si la mémoire utilisée est trop importante (le taux d’utilisation de la mémoire est visible en pourcentage en haut du menu), il conviendra de supprimer la trace ou une partie de la trace. En effet, le Garmin ForeTrex401 ne produit qu’un seul fichier gpx, current.gpx, dans lequel les sorties sont cumulées. En utilisant cette option, vous supprimerez la totalité du journal de suivi, soit la totalité de vos sorties. Mais vous pourrez continuer à y accéder dans le menu Traces/Afficher Enregistrement en sélectionnant la date de la sortie. Si vous souhaitez supprimer une sortie en particulier, affichez la et vous pourrez la supprimer en utilisant le menu associé. • Configuration/Unités : ce menu vous permet de définir les unités de mesure utilisées par le GPS. Vous pourrez agir sur l’unité de mesure pour l’altitude (mètre ou pied), la vitesse verticale (pied/min, m/min, m/sec), la pression atmosphérique (millibars, hectopascals), la distance (mètre, mile nautique ou terrestre) et aussi le système géodésique (un très grand choix est possible pour adapter la trace à plusieurs types de cartes). • Configuration/CAP : ce menu vous permet, notamment, d’activer ou désactiver la boussole. Ceci permet de gagner en autonomie, si vous ne souhaitez pas utiliser celle-ci lors de votre sortie (tour de piste d’athlétisme, par exemple). • Configuration/Trace : c’est là que vous pourrez désactiver l’enregistrement automatique des sorties (par défaut le mode est activé). C’est aussi ici que vous allez paramétrer la résolution de vos enregistrements. Il existe 5 niveaux de résolution. Vous pourrez enregistrer de 500 à 1000 points par heure selon le niveau choisi. Attention cependant à ne pas atteindre la limite d’enregistrement du nombre de points fixée à 10000. En résumé, plus la sortie sera longue, plus vous devrez utiliser un degré de résolution bas. • Configuration/Altimètre : à utiliser pour étalonner votre altimètre (comme expliqué dans le paragraphe navigation).
Fonction suivre une trace : L’une des fonctions qui va être la plus utilisée par les possesseurs du Garmin ForeTrex 401 est le suivi d’une route. Attention, le GPS ne disposant pas de fond de carte, le suivi ne sera pas détaillé. Le relief ne sera pas visible, par exemple. D’abord, vous devrez utiliser un fichier contenant la route qui vous intéresse. Vous l’aurez au préalable téléchargé depuis l’un des nombreux sites qui en dispose comme www.matrace.fr, www.utagawavtt.com, ou http://latrace.com/. Le fichier devra être au format gpx. Si ce n’est pas le cas, il vous suffira de le convertir sur www.gpsies.com, ou sur www.gpsvisualizer.com/gpsbabel/. Ensuite, en ayant branché votre Garmin à votre ordinateur, vous copierez le fichier gpx dans le répertoire garmin\gpx de votre GPS. Attention, ne pas mettre le fichier dans le répertoire garmin\gpx\current, car dans ce cas vous ne pourriez pas le consulter. Au moment de la copie, vous verrez, peut-être, un message apparaitre à l’écran : « trace tronquée ». Cette erreur signifie que le fichier de trace est trop long et que vous avez atteint la limite de 500 points. Vous avez donc perdu la fin du fichier. Dans le cas contraire, la totalité de la trace est maintenant disponible sur votre GPS. Il vous suffira alors d’aller dans la page principale puis dans le menu trace/ afficher trace pour pouvoir l’afficher et la suivre. Si la trace a été tronquée, il manque peut-être peu de points. Notre conseil est alors de tenté de compresser le fichier sur le site www.gpsvisualizer.com/convert_input. Vous donnerez alors le nombre de points que vous souhaitez atteindre (moins de 500). Ensuite vous pourrez copier le fichier ainsi compressé sur votre GPS et ainsi pouvoir le lire. Dans le cas où la trace tronquée contient bien plus de points, il conviendra de la découper en plusieurs parties grâce, par exemple, au site : www.openrunner.com. Vous chargerez alors dans votre GPS le nombre de fichiers issus de votre découpage. Lorsque vous aurez atteint la fin du premier fichier sur votre GPS lors de votre sortie, il vous faudra changer de trace grâce au menu trace/afficher trace.
Conclusion : Pour l’utilisateur qui cherche un GPS sans fond de carte, le Garmin ForeTrex 401 est l’outil qu’il faut. Il saura mesurer vos sorties et vos performances avec le souci du détail et avec une qualité inégalée. Sa simplicité d’utilisation, son confort de lecture apporteront un réel confort. Sa très grande autonomie vous ravira lors de vos longues sorties. Vous ne serez pas pris à dépourvu, quitte à avoir dans le fond de sac 2 piles de rechange. Vous pourrez le porter au poignet, sur le guidon d’un vélo ou alors sur la bretelle d’un sac à dos. Enfin, si vous ne souhaitez pas le mettre au guidon de votre vtt de peur qu’il ne s’abime en cas de chute, vous pourrez tout simplement le mettre dans la poche de votre sac à dos. Le signal GPS étant de très bonne qualité, la trace sera belle et bien prise. Vous l’aurez compris, ce GPS n’a pas de fond de carte. C’est donc le point négatif. La limite de 500 points est aussi à améliorer, même si nous avons vu qu’elle pouvait être contournée. Nous avons aussi relevé que si vous utilisez www.connect.garmin.com ou www.zonefivesoftware.com/sporttracks, vous n’aurez pas de soucis d’analyse de vos sorties. Le fichier gpx fourni par votre GPS sera parfaitement traité. Mais dans le cas ou vous utilisez par exemple www.visugpx.com, il vous faudra d’abord traiter votre fichier pour qu’il soit correctement lu. ENDORPHIN
Crédit Photos D. Barberot
TEST GARMIN FORETREX 401
par Virginie Sénéjoux décembre 2011
TESTEUSE Virginie Sénéjoux, traileuse et raideuse (nombreux podiums par équipe), internationale en natation… 9è du 50km de l'Ecotrail Paris 2011, 6ème de la Trans Aq' 2011 en 24h50 (Ultra Trail 220km en 6 étapes), finisher relais duo Saintélyon 2011 (41km).
Condition du test : Saintélyon 2011, relais duo de 41km tant blessée depuis quelques semaines (grave entorse lors de la Mascareignes à la Réunion) et désirant tout de même faire la Saintélyon, j'ai utilisé une chevillère ZAMST pour maintenir au mieux ma cheville, offerte par Gautier MARTIN (Merci à lui!) Avant de la porter le jour de la course, je l'ai mise quelques jours avant en journée. Aucun inconfort dans les mouvements journaliers mais j'avais une crainte qu'elle me gêne en courant. J'ai repris la course a pied avec l'orthèse pour essayer, même constat : la chevillère se fait vite oublier. Elle ne donne pas chaud au pied. C'est donc sans angoisse que j'allais porter la chevillère durant la Saintélyon.
Prix : 34.95€
Tableau des tailles :
Esthétiquement, la chevillère ZAMST A1-S est noire et douce au toucher. Elle a un excellent maintien latéral et l'on peut dire que l'on se sent vraiment protégé notamment dans les zones difficiles (cailloux, descentes, sol instable) Après la mise en place de cette dernière, elle fait corps avec le pied et l'on ne la sent plus.
Chevillère semi-rigide assurant la stabilité de la cheville en inversion
• Technique : bonne finition du produit, solide, souplesse, facilité
• Prévention et reprise après entorse légère
d'utilisation, l'enfilage est facile, la fermeture, l'ajustement et le retrait sont également aisés.
et moyenne de la cheville • Tige basse, idéale pour running
• Confort : agréable, confortable et légère, épousant bien le pied.
Le modèle A1-S stabilise la cheville. Suffisamment court pour préserver la liberté de mouvements, il comporte deux renforts intérieurs amovibles qui assurent la stabilité médiale et latérale. Le strapping permet en outre d’ajuster la compression.
• Renforts intérieurs amovibles bénéficiant
• •
d’une conception exclusive, à la fois stabilisatrice et respectueuse des mouvements naturels Strapping permettant d’ajuster la compression et de stabiliser la cheville Deux fixations garantissant une compression homogène et ayant une action antiglisse
• Efficacité : bon maintien, stabilité latérale laissant le pied libre vers l'avant. Un bilan très positif, la chevillère ZAMST possède un maintien incontestable… c'est sa force ! Points forts : Maintien / système de fermeture / poids Points faibles : Léger frottement et rougeur au niveau du mollet mais après presque 4h50 avec de la boue… c'est peut être normal ! ENDORPHIN ©PHOTOS ZAMST & B.GLINCHE
Jan Fév 2012
TEST ZAMST
Par Aurélie Sallé, Alexandra Flotte, Laurent Pineau & Thierry Glinche décembre 2011 Le concept OKIDOSPORT : au delà des produits que nous distribuons, nous souhaitons mettre en avant notre vision du commerce (produits bio, produits certifiés non dopants, 1% pour la planète, rencontre avec les sportifs sur le terrain lors de nos stands de dégustations) et la qualité de notre service de boutique en ligne (stock sur place, livraison rapide, une attention pour chaque client et sur demande : étude du projet sportif, ex: trek, course à étapes...) Jérémy JEAN-LOUIS Distributeur exclusif des barres ACT (bio, artisanale et en provenance du Doubs)
Utilisation
:
AVANT,
PENDANT,
APRES
L'EFFORT,
AU
BOULOT...
Présentation : C'est une barre chocolatée bio légère et délicieuse... Composée de céréales d'excellentes qualités et de chocolat noir (58% de cacao). Un goût acidulé unique grâce aux fruits rouges et au baobab.
• •
Constituée d'excellents ingrédients, non de "calories vides"... Moins de sucre et de matière grasses, plus de fibres, de protéines et de calcium grâce à l'amarante, au quinoa et au fruit du baobab. C'est l'alternative à tous les snacks trop sucrés et trop gras ! Du bon sens dans tous les sens... La récolte des fruits du baobab a un intérêt immense pour le continent africain. Elle contribue au développement microéconomique des villages d'Afrique centrale et au ralentissement de la déforestation.
Composition : Chocolat noir* 30% (Pâte de cacao*, sucre de canne*, beurre de cacao*, émulsifiant : lécithine de soja), céréales 14% (Amaranté 8%, riz* soufflé (Riz*, malt*, sel)), sirop de mais*, miel*, graines de sésame*, quinoa* soufflé 8%, sirop de riz*, fruits rouges*5%, baobab*3%, huile de tournesol. Cacao contenu dans le chocolat : 58% minimum * Ingrédients issus de l’agriculture biologique Traces éventuelles de lait et fruits à coques Prix de vente : 1.60€
Jan Fev 2012
TESTEUSE Aurélie Sallé : Débutante en trail, je recherche avant tout, le plaisir de courir et de s'oxygéner !!! A mon palmarès, un seul trail, celui de Saint-Malo (octobre 2011) : 29 km, fait en 3h15. Avis : Emballage / Aspect : J’ai trouvé que l’emballage était plutôt bien, facile à ouvrir… Goût : Bon, le chocolat se marie bien avec les autres fruits. Texture : Est-ce le chocolat qui a rendu cette barre un peu ferme ? Je trouve que c’est un peu dur à manger, il faut mâcher longtemps avant de pouvoir déglutir… Effets : RAS, pas de troubles digestifs comme avec certaines barres… BÉMOL : La barre donne soif et vraiment ce côté dur ne me convient pas trop.
CONCLUSION : Je ne vais pas adopter la barre pour mes futures sorties car déçue par 2 aspects, la sensation de soif et la rigidité de cette barre.
TESTEUSE Alexandra Flotte : Trail, vtt, orientation et raids multisports. Raid Amazones 2006 (13ème) et 2008 (23ème) Raid Courrier Sud 2009 (seule équipe filles) Transmarocaine 2010 (2ème équipe filles) 3ème relais Championnat de Ligue des Clubs CO 2010 Finisher Saintexpress 2010 50km MB Race 2011 Finisher Saintélyon 2011 Conditions du test Wowbab : test au gouter ! Avis : Texture/aspect : L’emballage est facile à ouvrir. La barre est toujours entière malgré quelques kilomètres parcourus (Rennes/Lyon/St Etienne !) ; cela est certainement du à l’enrobage chocolat qui lui donne une réelle consistance. Goût/effet : Elle est appétissante, bien qu’un peu grosse à mon goût si j’avais dû l’emmener en compète. J’aime beaucoup le croustillant à chaque bouchée (quinoa ?) par contre, un gout de café me reste en bouche que je n’apprécie pas. Je ne reconnait aucun des ingrédients annoncés hormis le chocolat (chocolat, amarante, quinoa et fruits rouges). Elle semble assez digeste, légère à manger.
CONCLUSION : Je ne suis quand même pas 100% emballée malgré le slogan : wow!bab est fait pour toi ! TESTEUR Laurent Pineau, spécialiste des Marathons vtt, plus fan des formules Rando que Chrono. Enfin bref, adepte des randos d'Or de la FFC. Donc déjà fait : rando mondiaux des Gets, Transvercors, Cap-Nore, Suisse-Normande, La Forestière, Roc d'Azur, Roc Laissagais, Jean Racine, Terres Noires, Gamelle Trophy, Pente&Côtes, Oxygen Challenge, Monts d'Arrée, Vendée Verte, Ronde des Lacs, Rochefortiche, etc... Avis : Emballage : Bon point car l'emballage de la barre est agréable au toucher, avec une indication Bio sur l'étiquette, on sent le produit bien pensé, en tout cas. Bien vu le petit angle prêt à déchirer ! Aspect : En un mot, cette barre est appétissante ; en effet avec son enrobé chocolat, elle donne bien envie de croquer dedans à pleines dents. Texture : Agréable mais par contre je la trouve un peu trop dure, également pour la mâcher sur les 2-3 premiers coups de dents. Goût : Orignal, le moins que l'on puisse dire, car une barre au Baobab, quinoa, ou à l'amarante, ne se déguste pas tous les jours et j'avoue que c'est une grande 1ère pour moi. En tout cas, j'ai bien aimé ce mélange fruits-rouges et chocolat, pourtant je ne suis pas un grand fan du goût fruits rouges. Mais là, je trouve que c'est un bon mélange. En arrière-goût, passé le « fruits rouges » / chocolat, on sent un goût prononcé qui est j'imagine le quinoa ou le baobab ? Mais comme je ne connais pas ces saveurs, je ne peux affirmer quel est ce parfum précisément, mais ce n'est pas très important, car je trouve ce petit parfum qui relève bien la bouchée. Effet : Toujours difficile à percevoir, à cerner et à quantifier sur le rendement ou le bonus précis suite à l'absorption de la barre. Déjà le temps qu'elle pénètre dans le sang, il faut compter un petit moment, mais en tout cas une bonne 1/2 heure après avoir pris la barre, j'avais la sensation d'être bien. BÉMOL : Le seul petit bémol sur ce produit, c'est que je l'a trouve un peu dure, il faut mâcher 2-3 fois avant de pouvoir l'ingurgiter tranquillement. Honnêtement, c'est vraiment la seule petite chose que je lui reproche.
CONCLUSION : Goût original, produit Bio, emballage agréable au toucher, aspect chocolaté qui donne envie. Cette barre est vraiment sympa à prendre et à mettre dans son sac, le goût est agréable.
TESTEUR Thierry Glinche : Trail, marathon, vtt, raids… Pratiquant régulier de la course à pied, je cherche juste à évacuer le stress quotidien… Courir m’aide à trouver mon équilibre entre travail et famille ! Avis : Emballage : Je trouve que l’emballage est sobre et clean. Le marron rappelle le chocolat, les baobabs font exotiques (écolos-arbres), c’est rigolo mais par contre, on ne voit pas bien le logo BIO du premier coup. En fait, il est trop petit si l’objectif est axé sur le BIO. L’ouverture est classique. Aspect : Hum, au premier coup d’œil, l’aspect est très chocolat et on perçoit un petit crin sympa sur le dessus… Cette barre donne envie et ça c’est déjà un plus car toutes les barres énergétiques ne sont pas forcément appétissantes… Goût : Bon, assez chocolaté. Cette barre Wowbab est bien dosée, le goût est agréable. Rien qu’en croquant un premier morceau, il y a déjà un premier effet psychologique… elle semble efficace pour une bonne récup ! Texture : La barre est compacte. J’apprécie cette densité car on a trop souvent des barres un peu light… Cette fois, pas besoin de prendre une 2ème barre dans la foulée. Il y a des petits morceaux et des gros morceaux bien mélangés. Il n’y a pas de fruits secs ou autres… et ça, c’est un plus ! Effets : Vue la taille de la barre, on sait que l’on va être rassasié. C’est plutôt bien quand on a un gros besoin de récup ou d’un coupe faim. BÉMOL : Le seul bémol se trouve côté « emballage » : je trouve que le logo BIO n’est pas assez voyant. Dommage car ce facteur peut, à l’avenir, s’avérer être un choix déterminant…
CONCLUSION : J’adore le dosage du chocolat sur la barre… il y en a beaucoup ! Le mélange est bon, léger et copieux ! Adopté !
Compléments alimentaires : VITAL NUTRITION extraits végétaux bio, à boire
TEST BARRE ENERGETIQUE BIO
Par Alexandra Flotte & Virginie Sénéjoux décembre 2011 Le concept OKIDOSPORT : au delà des produits que nous distribuons, nous souhaitons mettre en avant notre vision du commerce (produits bio, produits certifiés non dopants, 1% pour la planète, rencontre avec les sportifs sur le terrain lors de nos stands de dégustations) et la qualité de notre service de boutique en ligne (stock sur place, livraison rapide, une attention pour chaque client et sur demande : étude du projet sportif, ex : trek, course à étapes...) Jérémy JEAN-LOUIS Distributeur exclusif des barres ACT (bio, artisanale et en provenance du Doubs)
TESTEUSE Raid Amazones 2006 (13ème) et 2008 (23ème) Raid Courrier Sud 2009 (seule équipe filles) Transmarocaine 2010 (2ème équipe filles) 3ème relais Championnat de Ligue des Clubs CO 2010 Finisher Saintexpress 2010 50km MB Race 2011 Finisher Saintélyon 2011 Avis : Texture/aspect : L’emballage est facile à ouvrir, bonne préhension. Goût : D’entrée de jeu, une odeur de tomate vous saute au nez : repoussant ! La couleur est également peu inspirante, nous prendrait-on pour des vampires ??? Et alors le gout : très peu pour moi, merci !
Okidosport.com, nutrition sportive bio, spécialiste de la nutrition sportive nature et performante, a découvert pour vous ce shot de jus de betterave 100% bio : Beet it. Présentation : Augmentez votre endurance sainement et simplement avec le premier shot énergétique bio. Les shots Beet It sont déjà les produits préférés de certains athlètes, recommandés par certains des meilleurs nutritionnistes sportifs britanniques. Beet It shots vous permet de franchir un palier en améliorant l'utilisation de l'oxygène dans le sang, avec un impact notable sur les performances et l'endurance. Les chercheurs de l'University of Exeter ont démontré par leurs études que le jus de betterave permettait augmenter l'endurance de 16%. Le pouvoir du NO ! Les nitrates alimentaires au contact de la salive se transforment en NO²: l'oxyde nitrique. L'oxyde nitrique permet : -La vasodilatation qui permet d'obtenir une pression sanguine plus faible. -Une meilleure consommation de l'oxygène par les muscles. ce qui permet d'améliorer les performances et l'endurance. Beet It utilise les bénéfices naturels de la betterave pour notre corps ! Prix de vente : 2.50€ Ingrédients : 7cl de concentré jus de betterave adoucit d'une touche de jus citron, rien de plus ! (98% de concentré jus de betterave bio et 2% de concentré de jus de citron) Information nutritionnelle (par bouteille) : Energie 300kj/71kcal, protéines 2.5g, carbohydrates 17g, fibre 0.5g, sodium 0.5g, nitrates alimentaires 0.3g. Attention : Le jus de betterave peut colorer l'urine, ce qui est tout à fait naturel !
Effet : Au bout des 70ml (j’ai fait l’effort !), j’ai même une légère envie de vomir et pour couronner le tout mon ventre se met très rapidement à parler ! CONCLUSION : Cette fois, c’est sûr, ce produit n’est pas fait pour moi !!
TESTEUSE Virginie Sénéjoux, traileuse et raideuse (nombreux podiums par équipe), internationale en natation… 9ème du 50km de l'Ecotrail Paris 2011, 6ème de la Trans Aq' 2011 en 24h50 (Ultra Trail 220km en 6 étapes), Finisher relais duo Saintélyon 2011 (41km). Avis : Texture/aspect : La texture est fluide, le liquide est très rouge mais il s’agit d’un produit naturel et bio de betteraves ! Goût : Il se vide en à peine deux gorgées. A la première gorgée, on sent bien sûr le jus de betterave mais aussi le gout citronné adouci.
Conseils d'utilisation : D'après les études, une seule prise de concentré de betterave permettrait d'améliorer la performance de 2 à 3 %(1). Mais la prise quotidienne pendant une semaine d'entrainement (à boire 1 à 3h avant l'effort) permettrait de faire reculer le seuil de fatigue musculaire de 10 à 15%. (2)
Effets : Un peu de « peps » dans le laps de temps où l’on prend le Beet it mais je pense que les effets sont visibles à la longue et puis le jus de betterave est bon pour la santé surtout au niveau cardio-vasculaire.
(1) Lansley et Al., Acute Dietary Nitrate Supplementation Improves Cycling Time Trail Performance. Med Sci Sport Exerc.2011.In Press. (2) Bailey et al., Dietary nitrate supplementation reduces the O2 cost of low-intensity exercice in humans. J Apply Physiol, 107: 1144-1155, 2009.
CONCLUSION : Le packaging est astucieux, le flacon est petit et pratique, à emporter partout. Le Beet It permet une consommation facile. Il suffit de l’ouvrir et de le consommer.
Jan Fév 2012
TEST : JUS DE BETTERAVE BIO
par Alexandra Flotte dĂŠcembre 2011
Jan Fev 2012
Je vous avais déjà un peu parlé de la boisson de préparation à l’effort, by Oxsitis, suite à un test éclair sur l’Oxygen Challenge 2011 (OC). Le produit est à présent finalisé et sera commercialisé à partir de la première semaine de janvier 2012... « Test » final sur la Saintélyon 2011 ...
Suite au test que nous avions fait sur l’OC avec Carine Eyraud, je tannais Fabien Andrieux pour acheter cette boisson magique ! Et là voilà enfin accessible sur la Saintélyon ! Pile poil !!!
Elle se présente sous forme de dosette (10 doses dans une boite) de 15ml. Perso, je ne suis pas super fan de ce conditionnement parce qu’il faut vider le contenu dans la bouche plutôt que boire (sinon la lèvre se coince dans le tube !! C’est tout moi, ça !!!).
Drink n’ Go est une boisson isotonique de préparation à l’effort adaptée aux conditions climatiques pour une meilleure biodisponibilité et efficacité des nutriments ; il existe donc 2 gammes : saison froide (qui fait l’objet du test) et saison chaude.
A l’Oxygen Challenge, le test avait consisté à boire un bidon d’1/2 l de boisson reconstituée, dans l’heure précédant le début de l’épreuve. Là, avec les dosettes, on peut prendre 1 dose 1h avant et une 15mn avant le coup d’envoi. Ça évite la gestion du pipi… : très bien !!! surtout que le stress agit déjà bien assez sur la vessie !!
Cette boisson :
La petite sœur : Drink n’ go Saison Chaude est, en plus des propriétés de sa grande sœur, enrichie en minéraux pour compenser les pertes sudorales !
1. garantit le maintien hydrique avant le début de l’effort, 2. stabilise les réserves glycogéniques en compensant la consommation d’énergie liée au stress d’avant épreuve (complexe magné - B6), 3. favorise l’utilisation des glucides et permet d’éviter les hypoglycémies réactionnelles.
• Elle favorise l’assimilation et l’efficacité des nutriments, apporte la quantité rationnalisée d’antioxydants qui permet de ne pas accroitre le stress oxydatif durant l’effort, elle est source de vitamine D3, de calcium, de magnésium, de fer et de manganèse (éléments déficitaires lors de la période hivernale).
• Elle est source de caféine pour stimuler le métabolisme lipidique et ainsi préserver les stocks de glycogènes ; enfin, son complexe B9/B12 favorise le maintien du taux de globules rouges.
Et en parlant de stress, cette boisson est magique pour moi, car justement, elle permet de l’évacuer ou tout au moins de ne pas en ressentir les méfaits sur la ligne de départ et pendant la course ! Bon, sur la Saintélyon, il aurait fallu que j’en boive toute la journée pour pouvoir être capable de savoir que je pouvais partir en tee-shirt/manchettes et corsaire !!! (cf dossier Saintélyon). Sans colorants, sans conservateurs, sans additifs chimiques, Oxsitis propose cette boisson en saveur naturelle pomme. Le parfum est vraiment très discret et la dosette se boit avec plaisir.
Drink n’ Go by Oxsitis sera donc, pour moi, LA boisson isotonique de préparation à l’effort. Prix : 24.90 € la boite de 10 unicadoses.
Plus d’infos sur www.oxsitis.fr ENDORPHIN
TEST DRINK N’ GO
par Sébastien Lhermet décembre 2011
Accessibles au grand public depuis une dizaine d'années, les ondes de choc sont de plus en plus proposées aux sportifs. L'efficacité de la technique sur les blessures chroniques les impose désormais comme un soin incontournable pour le sportif blessé.
es ondes de choc sont utilisées dans le milieu médical depuis les années 1980 dans le cadre du traitement des calculs rénaux. Sur l'idée d'un médecin rhumatologue, celles-ci ont été testées (avec du matériel adapté...) sur les calcifications que l'on rencontre dans le cadre des tendinopathies chroniques. Non seulement les résultats ont été probants mais, au gré de nouveaux essais, les indications se sont élargies offrant une nouvelle arme efficace dans un contexte où les méthodes habituelles ne donnaient pas de résultats très favorables. Désormais les ondes de choc sont indiquées en particulier face aux tendinites (calcifiées ou non), lésions musculaires et épine calcanéenne. Précisons tout de même, sans rentrer dans les détails techniques, qu'il existe plusieurs types d'ondes de choc et que nous parlons ici des ondes de choc « radiales » qui sont largement répandues dans les cabinets médicaux et paramédicaux. D'autres appareils d'ondes de choc focales et planaires existent. Mais pour les premières leur utilisation est difficile et n'aura pas d'intérêt dans les pathologies courantes du sportif. Les secondes sont utilisées dans le domaine esthétique. Une onde de choc, comme son nom l'indique clairement, est une onde résultante d'une collision (ben oui !) ici, entre un objet en mouvement et une surface immobile. Celle-ci est transmise par l'intermédiaire d'un appareil équipé d'une pièce à main, à l'intérieur de laquelle une pièce cylindrique (l'objet en mouvement) sera propulsée et viendra percuter la peau (la surface immobile). L'onde de choc va être diffusée sous la peau dans les différents tissus. Ceci aura pour effet de créer des micro-déchirures dans les tissus. Attention, j'ai bien dit micro ! Aucune lésion vraie et pathologique ne sera induite par les ondes de choc ! Il s'agira donc de chercher à « défibroser » les zones pathologiques, c'est-à-dire à « micro-déchirer » le tendon souffrant ou la cicatrice musculaire récalcitrante. Ceci dans le but d'induire une nouvelle cicatrisation dans une situation inflammatoire chronique sans issue favorable. De plus, les ondes de choc vont pouvoir effriter une calcification, souvent présente dans les souffrances tendineuses chroniques. Elles auront également un effet analgésique après la séance et favoriseront les échanges circulatoires dans la zone traitée, encourageant encore la cicatrisation.
Aujourd'hui, elles seront donc utilisées dans le cadre de tendinites (calcifiées ou non), aponévrosites plantaires, lésions musculaires, périostites et épines calcanéennes. Les résultats sont très favorables comme le montrent de nombreuses études sérieuses et validées. Autour de 70% de résultats satisfaisants. Ce qui est excellent dans le cadre de pathologies où le traitement habituel reste médiocre, même après des semaines de traitement. Rajoutons à ces excellents résultats l'avantage d'une technique non invasive (c'est-àdire qui ne risque pas d'affecter l'organisme) et l'absence d'effets secondaires importants. Les contre-indications sont peu nombreuses, on retiendra cependant la prise d'un traitement anticoagulant.
Jan Fév 2012
Le traitement complet comporte généralement autour de six séances, au rythme d'une à deux séances par semaine. On recherche des résultats sur le long terme et non pas une amélioration passagère. Il est donc nécessaire d'attendre six semaines après la dernière séance pour évaluer le résultat final. Délai suffisant pour la cicatrisation des micro lésions crées par le traitement. Il sera possible, si le résultat n'est pas probant, de réaliser quelques séances supplémentaires après le délai de six semaines respecté. Notons qu'au cours des soins, certains soignants autorisent la poursuite de la pratique sportive, celle-ci n'étant pas un obstacle à la réussite du traitement.
Mais si tout était si simple, ce serait trop beau. Pour profiter des bons résultats de cette technique, il faudra supporter des séances qui s'avèrent souvent très douloureuses. Le praticien compatissant débutera prudemment la séance à une pression raisonnable mais pour être le plus efficace possible il est intéressant de travailler à la pression maximale supportée. Ces séances ne sont donc pas une partie de plaisir. Reconnaissons-le. Mais ajoutons qu'elles sont courtes, de l'ordre de quatre minutes. Et quatre minutes pénibles pour un résultat satisfaisant et durable ne doivent pas être un obstacle à cette thérapie dans des situations souvent compliquées où le sportif a souvent tout essayé pour se débarrasser de ces maux. Précisons également que les douleurs ne seront pas aggravées après la séance. Le thérapeute s'adaptera aux sensations du patient au cours de la séance, la rendant finalement bien supportable. Enfin, un dernier inconvénient. Les appareils délivrant les ondes de choc coûtent chers. Et la très grande majorité des thérapeutes pratiquent des dépassements d'honoraires pour des montants variables (à partir de 6 € la séance). Ceux-ci sont très rarement pris en charge par les mutuelles de santé. En conclusion : la thérapie par ondes de choc radiales est probablement la technique actuelle la plus efficace dans le cadre des tendinites et autres pathologies citées précédemment. La crainte de la douleur au cours des séances ne doit pas freiner le sportif désireux de se débarrasser de sa blessure. Mais attention pas de miracle. Même si les avis sont unanimes sur l'efficacité de cette technique, tous les cas ne sont pas résolus. ENDORPHIN
LES ONDES DE CHOC
par Armelle Schaffo janvier 2012
PHYSIOLOGIE MUSCULAIRE CHEZ LE CHIEN DE SPORT La mise en mouvement du corps nécessite l’intervention des muscles. Ce sont les muscles dits striés squelettiques qui sont impliqués lors des mouvements volontaires. Ils représentent 40 à 50% du poids du corps chez un mammifère adulte.
Les muscles sont composés de fibres musculaires qui peuvent être de 2 types : • les fibres dites « lentes », de faible puissance mais de forte endurance, • les fibres dites « rapides », de forte puissance mais de faible endurance. La contraction musculaire dégage de la chaleur qui sera éliminée sous forme de vapeur d’eau par halètement chez le chien. Ce mécanisme entraine un risque important de déshydratation qui peut être anticipé en veillant à un bon apport en eau. De plus, une augmentation transitoire de la température du corps est fréquemment observée après un effort musculaire. La contraction musculaire nécessite de l’énergie. Dans l’espèce canine, les sources d’énergie sont constituées par : • des glucides stockés sous forme de glycogène dans le foie et les muscles. Leur concentration est un peu plus élevée chez les sujets entraînés à effectuer des exercices musculaires soutenus et prolongés. • des lipides stockés sous forme de triglycérides dans les tissus graisseux et musculaires. Chez le chien, on n’observe pas de fatigue suite à une carence en énergie glucidique grâce au relai pris par les lipides lorsque le stock de glucides est épuisé. Comme chez l’homme, il existe 3 voies permettant l’approvisionnement de la cellule musculaire en énergie. Cependant, l’importance de ces différentes voies varie selon le type d’effort. La première voie à se mettre en place est celle appelée anaérobie alactique. Ensuite, la voie anaérobie lactique se déclenche. Enfin, après quelques minutes de latence, la voie aérobie se met en place. Il faut savoir que ces différentes voies se chevauchent plus ou moins dans le temps. Ainsi, pour un instant donné, il peut y avoir coexistence, et donc, fonctionnement simultané de plusieurs voies. Jan Fév 2012
Voie anaérobie alactique :
Voie anaérobie lactique :
Cette voie s’enclenche dès le début de l’effort. L’apport d’énergie au muscle par cette voie ne nécessite pas d’oxygène car la cellule musculaire va utiliser son propre stock d’énergie. Cependant, ce stock étant très limité, il est épuisé en quelques secondes. Cette voie permet donc le démarrage de l’effort musculaire mais elle n’est pas pérenne. Par contre, le stock d’énergie se reconstitue dès l’arrêt de l’effort. L’entrainement ou l’alimentation n’ont aucune influence sur elle.
Cette voie se met en place avec un délai de quelques secondes par rapport au début de l’effort et elle n’atteint le maximum de sa capacité à fournir de l’énergie qu’au bout de quelques dizaines de secondes. Cette voie fonctionne grâce aux réserves en glycogène. En effet, le glycogène est transformé en énergie et cette transformation s’accompagne de la production d’acide lactique. Or, l’acide lactique étant mal toléré par l’organisme, son accumulation dans les muscles ou le sang va être à l’origine de divers problèmes dont des crampes, une fatigue musculaire et/ou générale et d’autres pathologies plus ou moins graves. Cette voie est prépondérante dans les efforts brefs et intenses comme lors de course de lévriers ou de sprint chez l’homme. En outre, elle se déclenche lorsque l’apport en oxygène est insuffisant par rapport à la demande. C’est dans les fibres musculaires dites « rapides » que cette voie est la plus efficace. L’entrainement peut augmenter la puissance de cette voie, c’est-à-dire, la quantité d’énergie fournie par cette voie à un instant donné. Il peut également conduire
Voie aérobie : Un délai de quelques minutes est nécessaire avant que cette voie ne soit entièrement fonctionnelle. Tant que le muscle reçoit, à volonté, de l’oxygène, du glucose (issu du glucose sanguin ou du glycogène) puis des acides gras libres (issus des triglycérides), l’effort peut être maintenu plusieurs heures s’il est de faible intensité. Ainsi, la puissance de l’effort permise par cette voie (= puissance maximale aérobie) est limitée et très inférieure à celle permise par la voie anaérobie alactique. Cette voie aboutit à la formation de CO2 et d’eau. Elle est limitée par le débit maximal d’oxygène que peut recevoir le muscle (VO2 max). Ce débit dépend, lui-même, des capacités cardio-vasculaires et respiratoires de l’athlète. C’est la principale source d’énergie lors d’efforts longs comme lors de course de chiens de traineau ou de marathon pour l’homme. Si l’intensité de l’effort dépasse la puissance maximale aérobie, la voie anaérobie lactique est, à nouveau, sollicitée. Cette voie est mise en place, de préférence, par les fibres musculaires dites « lentes ». L’entrainement améliore la puissance maximale aérobie. En effet, le travail en endurance permet d’augmenter les capacités d’adaptation à l’effort, le débit cardiaque à l’effort, la consommation en oxygène et le nombre de capillaires irriguant le muscle.
Pour conclure, rappelons que les effets de l’entrainement varient en fonction de l’intensité, du volume, de la durée et de la méthode d’entrainement utilisée. De plus, le degré d’implication des différentes voies et sources d’énergie n’est pas le même selon le type d’effort envisagé. Ainsi, le programme d’entrainement doit être élaboré en tenant compte des objectifs. ENDORPHIN
Crédit photos JP Deshayes
PHYSIOLOGIE MUSCULAIRE CHEZ LE CHIEN DE SPORT
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