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du 8 au 29 mars 2014 vernissage le 7 mars a 18h e n s a p c Y G R E C 20, RUE LOUISE WEISS 75013 PARIS T +33 (0)1 43 38 49 65 YGREC@ENSAPC.FR WWW.Ensapc.fr/ygrec
É c o l e N a t i o n a l e S u p é r i e u r e d ’ A r t s d e C e r g y
entrée DE 13H À 19H DU MERCREDI AU SAMEDI
P a r i s
République Française − Ministère de la Culture et de la Communication
Avec: Leïla Abdi, Anna Ádám, Hyo-Jin Ahn, Todor Andreevski, Adrien Blatzezyk, Armand Bultheel, Jonathan Coryn, Laura Gaulard Querol, Anne Kopeikin, Rosalie Le Forestier De Quillien, Hansol Lee, Madeleine Légaré, Diane Marissal, Tatiana Nedelskya, Valentin Nycz-Valenzuela, Roberto Pezet, Kate Sweeney, Charles Tapp, Flora Vachez, Lan Yang, Anabelle Yolle, Ji-Soo Yoo, Senyi Zan et Alicia Zaton «On le sait. Aujourd’hui le dessin – ce regard regardant – se dépose encore largement sur la feuille de papier. Mais il la quitte parfois pour le mur ou le sol, de façon pérenne ou éphémère. Il peut se faire aussi électronique (sans échelle ni lieu) ou s’incarner le temps d’une performance et se faire trace.» Catherine Lobstein Commissariat: Catherine Lobstein & Emeline Vincent En partenariat avec Drawing Now - Le Salon du Dessin Contemporain & l’ANdÉA Association nationale des écoles supérieures d’art
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Du 8 au 29 mars 2014 e n s a p c
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L e i l a
A b d i
Collecté, récupéré, pansé, multiplié. Travail de réparations sculpturales faites à partir de rebuts trouvés, récupérés. Le choix de la planche est fait pour sa capacité à recevoir du plomb ou du fil d’étain dans une intention de réparation formelle. Objets blessés Là où souvent, dans le contexte des sociétés de consommation, l’altération marque la mort de celui-ci, sitôt jeté et remplacé. L’objet mérite entretien ou réparation tantôt pour son utilité, sa fonctionnalité, tantôt pour son rôle rituel, sa fonction symbolique – et il n’est pas rare que sa réparation soit prétexte à amélioration, embellissement. Du « temps des blessures » au temps du « rabibochage », en notant une différence fondamentale : ce sont là actes volontaires, expressifs, signifiants. Au delà de la fragilité, la cicatrice incarne l’espérance… A n n a
Á d á m
D’origine Budapestoise, elle est née pendant l’occupation soviétique et a grandi dans une période de transition où le régime politique de son pays a violemment évolué pour passer du communisme au capitalisme ultra-libéral. Dans nombre de ses projets elle explore les ressentis et les conséquences de ces bouleversements politiques, économiques et sociaux. Elle s’intéresse à l’impact de cette mutation sur les comportements et relations humaines. D’autre part, à travers l’utilisation de récits et de narrations personnelles (dans une forme visuellement ou textuellement transcrite ou oralement transmise), elle croise mémoire et histoires personnelles et collectives afin de questionner le rapport entre objectivité, manipulation et interprétation subjective des événements historiques et politiques. Plus récemment, elle s’intéresse à la conception et à la réalisation des «scénographies politiques» ou «protocoles scénographiés» dans des espaces d’exposition, afin de questionner l’État, l’autorité, les rapports de force et de pouvoir.
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Anna Ádám, Resurgissement, 2013 38 x 28 cm, monotype sur papier, tissu
H y o
J i n
A h n
En expérimentant deux fois la destruction et la reconstruction de sa maison, elle a axé sa recherche sur les notions d’espaces visibles et invisibles (espaces perdus : espaces disparus) et la mémoire personnelle qui les relie. Après avoir fait le chemin de la Corée du sud à la France, elle s’est aussi intéressée à la demeure et au nomadisme, à l’intime et au public. À travers ses dessins, elle expose des signaux de situations avec des lieux, des paysages, en allumant le feu, en cultivant des plantes. Récemment, elle s’essaye à revisiter l’histoire en se déplaçant entre elle-même, l’espace, les gens et les objets.
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T o d o r
A n d r e e v s k i
Né en 1988 à Madan (Bulgarie) Lycéen, il s’intéressait beaucoup au dessin, à la sculpture et participait à de nombreux concours reliant à la fois le français et les arts plastiques. Il a continué ses études supérieures en France, d’abord à l’université de Metz, puis à Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Après la soutenance de son mémoire, ayant pour sujet de recherche sa propre pratique personnelle (Enfilage de corps, une pratique du vêtement en expansion) il a intégré l’ENSAPC. Devant la feuille blanche il cherchait souvent à faire émerger une figure, un personnage. Il avait toujours le besoin de se rattacher à une réalité, pour produire un travail plastique. Le dessin a toujours été lié au fait de privilégier les proportions corporelles et à respecter les postures académiques. Il a récemment abandonné les formats intimistes pour se confronter à une échelle différente. Pour «Milles Feuillets», il a conçu un dessin plus libre qui tente à exprimer une énergie émergente. Les formes sont abstraites, rapides et fluides. Ce sont des griffonnages qui se répètent et qui traversent divers supports pour former de grosses masses d’ombres et de lumières. Ce tricotage de feutre est plus qu’un travail manuel, la réalisation de ce dessin suscite l’investissement du corps entier comme s’il s’agissait d’une chorégraphie où les gestes automatiques laissent des traces. Ainsi, les formes graphiques prennent possession de l’espace, le dessin devient audacieux et façonne un environnement à part.
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Todor Andreevsky, 2014
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A d r i e n
B l a t z e z y k
Il a commencé à dessiner des motifs de tatouages quand il était au lycée. Il dessinait ces motifs sur ses cahiers de cours, sur ses jeans troués, sur les murs de sa chambre ou sur des pages de magazines. C’est par la suite qu’il a débuté une nouvelle série de dessins sur papier (série qu’il a continué tout au long de son parcours à l’ENSAPC). Il a scanné ses dessins et a réalisé toute une série de simulations de tatouages sur Photoshop en vue de les appliquer sur un avatar 3D obtenu par la numérisation de son propre corps. En parallèle, il en a réalisé quelques uns sur des gants en latex avant de pouvoir les dessiner sur un doublon en silicone de sa peau. Pour «Mille Feuillets», il présente l’un de ses dessins dans un cadre qui évoque une boîte entomologique. Il en réalise aussi certains à même le mur de la galerie.
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A r m a n d
B u l t h e e l
Il rentre à l’ENSAPC après deux années d’architecture. Passionné par la technologie et ses applications, il aime composer des « oeuvres-machines », travaillant la question de l’horizon, de la perspective, de l’immersion. Dessins synesthésiques, les oeuvres présentées dans «Mille Feuillets» se parcourent par le regard, l’oreille, et le geste. Ces paysages minimalistes se transforment en machines sonores, utilisant le graphite comme conducteur d’électricité pour générer les bruitages du tableau. En traçant au crayon leurs trajectoires, on peut entendre les sujets invisibles parcourir la composition, selon le rythme qu’on leur impose. Reste, sur le dessin, la trace de chaque cheval, chaque train, qui sera passé par là. J o n a t h a n
C o r y n
Ce qu’il présente dans «Mille Feuillets» est représentatif de toute la recherche graphique expérimentale qu’il mène depuis quelques années. Passionné par les jeux vidéo, ils lui ont donné goût à une 3D désuète «laide» comme beaucoup la qualifierait, mais aussi au Glitch (défaillance informatique) qui se produit parfois dans certains d’entre eux. Trouvant son inspiration d’ici et d’ailleurs, il tente à travers son travail, par l’expérimentation, de créer un univers graphique à la fois étrange, qui dérange par son côté évidement faux, mais aussi touchant dans ses erreurs. La 3D assistée par ordinateur qu’il utilise dans les dessins numériques et animés qu’il présente là lui servent aussi à illustrer des thématiques qui lui sont chères, comme l’espace, la physique ou la finitude. L a u r a
G a u l a r d
Q u e r o l
Livrets : Petite bibliothèque noire. Où vont-ils tous ces corps au matin courir après le ciel sous une lumière de feu et s’enfoncer le soir comme on crève dans le blanc cotonneux ? Ces livrets résultent de la tenue de carnets (dessin-photographie-écriture / croquis-cadrages-notes fragments-détails-espaces-corps-objets) que je recompose, entre poésie et récit. M I L L E
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(Paysages : Paysages intérieurs. On nage dans ses propres déserts. Ces dessins au graphite sont un travail en cours, entre paysage et langage, comme une tentative à la fois de traduction d’un état intérieur et de construction d’un espace par le travail du trait.) A n n e - L a u r e
K o p e i k i n
«De la musique - beaucoup, du cinéma russe, des tableaux, des livres - le terreau familial est fertile. Née au moment de la chute de l’URSS, j’ai baigné dans le milieu de l’immigration russe à Paris. L’imaginaire slave se heurte à la réalité parisienne, et on me met des crayons dans les mains dès que je suis en mesure de les tenir. Mes dessins brassent ce que je vis, ce que je sais et ce dont je rêve. Actuellement c’est la retranscription de souvenirs qui m’intéresse. Qu’est-ce qu’un souvenir ? Une image ancrée dans la mémoire, une trace émotionnelle, une photographie, le récit d’un instant... Il s’agit du partage d’expériences sensorielles et de leurs propriétés évocatrices. Comment les conserver ? A quelle échelle les modifions-nous ? Le souvenir devient matière malléable, réécriture du passé, mythe.» R o s a l i e L e F o r e s t i e r d e Q u i l l i e n Son travail plastique s’articule autour d’images mentales ou de fictions qui viennent envahir l’espace du réel par la physicalité que je leur donne et trouvent leur existence dans l’action et la performance. Précédemment étudiante en design textile, la recherche des matériaux est pour elle primordiale, elle utilise de manière récurrente le fil et la corde. Les dessins qu’elle présente pour Mille Feuillets sont tout d’abord des outils de recherche autour d’une idée forte: celle d’attacher des espaces intérieurs, espaces de vie et de circulation, à l’aide de corde. Les attacher afin de créer une nouvelle tension, celle du cheminement mental d’une pièce à l’autre, celle de l’image mentale et du souvenir. Le dessin lui permet de fixer ces espaces réels ou fantasmés, que parfois il lui ‘est impossible de retrouver. M I L L E
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Anne-Laure Kopeikin
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H a n s o l
L e e
Née en 1986 à Séoul (Corée du Sud), Sa démarche se situe entre la surface plate du dessin et le volume en se servant d’éléments de théâtre et de littérature. Elle s’exprime sous la forme d’un mariage entre l’illustration occidentale et l’illustration orientale. Elle s’efforce de reproduire des personnages par le biais de boîte en carton de la vie quotidienne. Pour son installation, elle s’est servie des images découpées sur une surface plate et par la suite introduites dans l’espace. Elle met en scène la vraie nature en taille et conditions réelles de la situation actuelle. M a d e l e i n e
L é g a r é
Née au Québec (Canada), la même année que la sortie de «Aliens» de James Cameron, «The Fly» de John Carpenter, «Blue Velvet» de David Lynch, de «Pretty in Pink», «Legend» de Ridley Scott et de «Ferris Bueller Day’s Off» de John Hugues. Son travail de dessin, commencé depuis la troisième année, se nourrit d’humour, de cinéma, de monstres, d’histoires d’amour, de sexe(s), de contes de fée et de cauchemars… D i a n e
M a r i s s a l
Des paysages dépeuplés aux portraits d’anonymes, le quotidien et l’espace public s’inscrivent au fil de ses carnets. La terrasse de café comme lieu commun, microcosme et poste d’observation s’est imposé comme un rituel, nourrit par une obsession du détail et de la variation. Passionnée par le cinéma, les questions du hors-champ et de l’articulation des corps dans l’espace est prédominante dans son travail. Dans la foule et l’espace vide, viennent se découper sur le vif des portraits d’inconnus construits dans la même dynamique d’observation méthodique et obsessionnelle, capture d’un fragment de vie qui vient tisser un portrait familier et intime du paysage urbain et de ses habitants.
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T a t i a n a
N e d e l s k y a
Née en Biélorussie, son parcous l’a mené de l’école diplomatique de Moscou en passant par Science-Po Paris jusqu’aux Beaux-arts de Cergy. Elle a le coup de foudre pour l’art lorsqu’elle arrive à Paris pour étudier les sciences politiques. De cette intuition, sa destinée serait à jamais changée par l’art. Au cours de sa première année elle a effectué une résidence à la Générale en Manufacture pour laquelle elle a réalisé une exposition personnelle «Code d’Azur». Lors de ses premières années, elle a expérimenté différentes techniques et travaux : vidéo, son, collage, installation, performance, peinture, dessin. Aujourd’hui, sa pratique questionne l’ambiguïté entre l’abstraction et la narration et sur un plan formel elle tend à rendre la peinture partie intégrante de l’installation. Ses précédentes expositions inclues: “Neuchatel”, septembre 2012, Cité internationale des Arts de Paris; « Mythology online », décembre 2012, au musée polytechnique de Moscou; « Geschmak vom feinsten», février 2013, Berlin. tanyanedelskaya.tumblr.com V a l e n t i n
N y c z - V a l e n z u e l a
Né en 1990 (Paris) - 2009/2013 Études à l’École supérieure d’Arts d’Aix en Provence. Cette série de dessins se construit dans la mise en page et la composition, joue sur des tensions, des dominations et des soumissions. L’appareil génital humain est mis en scène dans la page où des formes géométriques viennent jouer le rôle de péripéties. Au travers d’une esthétique aseptisé et presque chirurgicale il tente de questionner la distanciation faite à la sexualité par l’industrie pornographique et par le monopole commercial d’une imagerie érotique horriblement pauvre. Il s’est toujours intéressé à la vie et au comportement de l’être humain, aux images qu’il produit, à ses symboles. Il observe aussi les mouvements et les actions qu’il conduit et qui marquent l’espace contemporain ; la violence de l’expansion, de la conquête et de l’appropriation inhérente à la construction de nos sociétés. Fasciné par la nature et blessé par l’irrespect que l’on lui porte, sa vision du monde se nourrit le plus possible de réalités humaines et sociales. Depuis ce que l’on appelle « le progrès » il tente de dégager des motifs et des figures en y amenant troubles et tensions. M I L L E
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R o b e r t o
P e z e t
Né le 24 février 1990 à Tegucigalpa au Honduras de mère Hondurienne et de père Français. Arrivé en France à l’age de 8 ans, il a bénéficié de cette double culture. Diplômé d’une licence en arts plastiques à l’Université de la Sorbonne, il a intégré en 2013 la deuxième année de l’ENSAPC. Travaillant généralement sur chassis, la peinture constitue l’essentiel de son travail, cette approche sur papier ouvre pour lui un champs où le dessin rencontre plus aisément son univers de peintre. K a t e
S w e e n e y
Originaire de Londres, elle vit dans le Sud de la France depuis 2003. Elle s’intéresse aux différentes formes d’identités que les gens peuvent choisir, acquérir ou subir au cours de leur vie. Avec un son, enregistré pendant ses heures de travail dans une usine de tri et emballage de produits régionaux agro-alimentaires, elle a réalisé un visuel l’accompagnant. Il s’agit d’une vidéo d’animation en loop de 25s ; tout comme lorsqu’elle est derrière une caméra, son désir n’est pas de ‘capturer’ (emprisonner) les mouvements, situations qui sont autour, mais de les suivre, les ralentir et accentuer les détails par la répétition. C h a r l e s
T a p p
“Août 2012, près d’Avignon, j’ai observé un arc-en-ciel lunaire. Un an plus tard, Venus au télescope.” F l o r a
V a c h e z
Papier, végétaux, encre de chine, peinture Les différents dessins forment comme une forêt de colonnes. Les papiers sont simplement roulés, ils sont support à son dessin. Ils sont pensés comme une sculpture dans le sens où l’on peut déambuler autour et que chaque côté du papier a sa particularité. Elle s’est intéressée au papier en tant que support mais aussi en tant que matière en le rattachant à des végétaux. Les plantes pourront se mêler au dessin apportant une dimension plus organique à l’ensemble traité en noir et blanc. M I L L E
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Flora Vachez, 2014 L a n
Y a n g (toba)
Étude en bio-ingenieur, création de la mode, art plastique à Shanghai et puis à Paris au cours de ces dix dernières années. Avec le croisement des disciplines et des fonds culturels, elle développe un univers plutôt poétique et humoristique. Pour «Mille Feuillets», elle présente deux séries de dessins numériques: .dessins qui représentent les idées de mes travaux: format minuscule, support papier/bois; .dessins à prendre/partager (copier, signer , dater, à renouveler ) , sous titre <<take away>> A n a b e l l e Y o l l e Etudiante en 3ème année
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J i - S o o
Y o o
Elle s’intéresse à ce qui est dissimulé ou masqué. Comme une colère cachée derrière un sourire, une haine masquée pour montrer la sympathie, ou une vérité détournée. Elle s’aperçoit que les raisons de cette dissimulation proviennent d’un acte de violence que la personne a subi ou d’un sentiment de colère ou de haine provoqué par un acte de violence. Une personne dissimulant ou masquant ses sentiments peut paraître instable et angoissée. Son aspect extérieur peut paraître beau, mais avec un soupçon de laideur et, sa sérénité apparente semble cacher une inquiétude. Comme une angoisse que l’on aperçoit un court instant sur le visage d’un enfant dont l’apparence est jolie, innocente et sereine. Les images qui coexistent dans une personnalité mais qui sont incompatibles les une avec les autres peuvent être perçues comme menaçantes par autrui et dangereuses pour la personne elle-même. Elles sont nuisibles pour notre vision et notre perception et, peuvent altérer nos critères de jugement. Elles sont souvent à l’origine de la confusion des valeurs du quotidien. La découverte de la vérité dissimulée nous pousse à poser des questions telles que Dans quel monde vivons-nous? ou Que percevons-nous?. Elle nous enseigne que nous pouvons à tout moment nous tromper sur les vérités ainsi que sur les mensonges.
Lan Yang, 2014 M I L L E
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Z a n
Après 4 années où il étudie les estampes en Chine, il s’essaye aux techniques du cinéma à l’ENSAPC. C’est son premier essai de court-métrage. Un court-métrage sur un problème d’obsession, qui représente son focus. Il essaie de constituer un univers d’obsession de manière exagérée mais à la fois réelle. Il enregistre ce qu’il a vu, ce qu’il a entendu et réalise un montage correspondant à sa façon de penser. C’est son histoire, nul besoin d’écrire un scénario avant. Il commence à filmer, et se plaît à montrer son ‘espace d’obsession’ de cette façon. A l i c i a
Z a t o n
Souvent, elle aime à penser que sa biographie commence avant sa naissance. Née de parents polonais, elle s’est toujours sentie proche de cette culture, de cette histoire qu’elle n’a pas traversée. Lors de ses années de recherche, elle s’est essayée à plusieurs pratiques et médiums ; commençant par la peinture et le dessin, puis s’ouvrant à la sculpture, l’espace, la vidéo, la photographie ou encore l’édition. Elle aime que son travail ne soit pas cloisonné et qu’il puisse parcourir plusieurs formes. Le fil rouge n’est pas le mode d’expression, mais l’expression même. L’essence en est principalement autobiographique, une recherche identitaire qui est en tension avec sa volonté de la déconstruire. Dans cette pratique, des paysages circulent, des visages l’accompagnent, des histoires la poursuivent. Le volume lui permet de ne pas rester figée dans l’image du souvenir, c’est à travers l’espace que elle peut s’éloigner de la mythologie personnelle qui surplombe son travail. Elle recompose de nouvelles narrations avec les traces d’histoires passées, et fragments de vie présente.
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YGREC EST UN LIEU D’EXPOSITION QUE L’ENSAPC A INAUGURÉ LE 9 MARS 2012 AU 20 RUE LOUISE WEISS, DANS LE 13ÈME ARRONDISSEMENT DE PARIS. IL RENOUVELLE LE PROJET DE «LA VITRINE», LIEU D’EXPÉRIMENTATION ET D’EXPOSITION DONT L’ENSAPC S’ÉTAIT DOTÉE IL Y A DIX ANS DANS LE 11ÈME ARRONDISSEMENT. SATELLITE ET MIROIR DE L’ENSAPC, YGREC EST UN ESPACE DE RECHERCHES ET D’INTERACTIONS ENTRE CERGY ET PARIS, ENTRE UNE ACTIVITÉ PÉDAGOGIQUE ET PROFESSIONNELLE. NI GALERIE NI CENTRE D’ART, YGREC S’AFFIRME COMME UNE TROISIÈME VOIE POSSIBLE VOUÉE À QUESTIONNER ET RÉINVENTER LA PRATIQUE DE L’ART.
Performance de Nicolas Puyjalon au sein de la programmaton «No Sport», 1er juin 2012, Exposition : «D’échec en échec sans perdre son enthousiasme», juin - juillet 2012 ring : «Solo» de Stéphanie Lagarde
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