Photo Christophe Bricot
SOMMAIRE
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Pourquoi, Comment ?
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QUEL CHEVAL POUR UN Jeune completiste ?
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barbizon
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T’engages où ?
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CHEVAL DE
Tête
laurie et tanguy à l’équidia life académie
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Photo Claude Bigeon
Photo Christophe Bricot
SOMMAIRE 6 Plein les yeux 12 Vie de VIP 22 News
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VAGABONDAGE
Suresnes
club house
28 En route pour 2014 36 Micro ouvert christian ahlmann 44 C’est mon coach qui le dit william fox-pitt 66 Ca se passe à poney capucine molliex
70 Elevage Bien débourrer son poulain 74 Histoire d’amateur HELENE RENARD
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78 Parcours d’une marque Veredus
pIERRE ET JAPPELOUP
81 L’équiper, s’habiller 86 Vrai faux du véto la gale de boue 92 Brèves et livres 94 Vu sur le net
Photo Costaba
Photo Edouard Ecary
Photo : Eric Knoll
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T’engages où ?
A Barbizon,
parmi les champions Texte Edouard Ecary
La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa chasse, mais aussi pour ses cavaliers et ses nombreuses écuries. Si le terrain du Grand Parquet est le fer de lance de cette partie de la Seine-et-Marne, il est une illustre famille qui s’est installée sur les terres de Barbizon, à quelques encablures de là, au Haras des Brulys… La famille Bost. Entre autres créatrice du challenge Jump Bost Tour, dont la première étape marque le début du mois d’avril, elle reçoit cavaliers à poneys, amateurs comme professionnels.
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Tous à la même enseigne, sur des installations de choix ! En route pour une petite visite.
Un cadre idéal et fonctionnel Trois générations de compétiteurs ont doucement forgé les lieux, du grand-père Roger Bost, ancien cavalier international, à Kim, Timothée et Margaux, les enfants d’Olivier - en charge de l’équipe de France poney mais aussi Clémentine et Nicolas, les progénitures de l’incontournable Bosty. D’autres
jeunes talents tels Igor Kawiak et autre Matthieu Bourdoncle se sont d’ailleurs révélés à Barbizon. C’est donc dans les installations où s’entraîne quotidiennement la star maison Roger-Yves Bost que se déroulent les différents concours de la famille. Par tout temps et à toutes saisons ! L’hiver dans le grand manège (75 x 30 m) du Haras ou l’été sur les deux carrières aux dimensions impressionnantes (100 x 100 m et 120 x 80 m). L’expérience internationale de la famille laisse place à une organisation rodée et
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Photo Edouard Ecary
Photo Edouard Ecary
En haut, le Polonais Igor Kawiak, un jeune talent révélé à Barbizon, ici avec Prestige de Lanais.
Photo Edouard
Ecary
Ci-contre Roger-Yves Bost, vainqueur sur ses terres, avec Benjamin Castaldi et Virginie Bost, la femme de son frère Olivier.
PRATIQUE sans faille. Leur professionnalisme est tel qu’ils organisent désormais les Masters Pro qui se déroulent à Fontainebleau au mois de septembre. Ainsi rien n’est laissé au hasard, tout est pensé pour faciliter le déroulement des épreuves. Confort du cheval et de son cavalier garantis ! Des boxes démontables en quantité (jusqu’à 550), des blocs électriques pour l’électricité dans le parking à camion, des sanitaires et douches en libre accès, ainsi que des douches pour les chevaux. Bref, des installations mises à dispo-
sition des cavaliers et des grooms aux petits soins, pour assurer les meilleures conditions de compétition. Personne n’est oublié : le club house abrite un restaurant, idéal pour se mettre à l’abri et se réchauffer en cas de mauvais temps, tout en gardant un œil sur les pistes du concours. Les mordus de shopping ne seront pas délaissés avec quelques selleries et boutiques pour une frénésie d’emplettes. L’implantation du Haras en plein cœur de la forêt domaniale de Fontainebleau
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C’est mon coach qui le dit
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William
Fox-Pitt
Texte Marine Haÿ
De la patience pour cultiver l’envie simple, sur des exercices précis, ou parfois pour dérouler les reprises. S’ajoutent à leur emploi du temps une séance de longe, du saut en liberté pour les jeunes ou monté pour les chevaux plus expérimentés. Comme il ne dispose pas de cross, William entraînent les jeunes une fois seulement, en début de saison, dans les écuries voisines du Français Robin Dumas. Chaque jour, les montures bénéficient également d’une
le plat. « Pour gagner des points en complet, ils doivent avoir la tête fixe, et rester calme dans l’exécution de leur mouvement. » Et pour cela, la détente doit s’adapter à chaque type de cheval. 10 ou 15 minutes, en laissant le cheval ouvert, sans contrainte, avant de commencer à les placer une fois qu’ils sont moins frais, sauf si le cheval est vraiment trop chaud, comme ce fut le cas d’un jeune entier venu au stage. « Au contraire, il devient encore plus chaud, explique William Fox-Pitt. Il faut alors chercher à canaliser leur énergie pour qu’ils l’utilisent dans le Sur le plat, contact bon sens. » et régularité Alors qu’il fait travailBadminton, Pau, Burler un premier groupe ghley ou Lexington, d’amateurs, il leur il ne manque presque demande de déplaaucun titre au palmacer latéralement leur rès de l’Anglais. Des cheval. Légèrement résultats qu’il doit à incurvé à gauche alors une philosophie de que les chevaux se l’équitation toute bridéplacent à droite, il tannique : le respect s’attache non seulede la nature du cheval. ment au déplacement « Chez nous, en hiver, des épaules, puis les chevaux sont déferensuite des hanches, Pas de doute, au milieu de ces stagiaires, William Fox-Pitt est bien le plus grand ! Pour ce premier stage en France, le médaillé d’argent aux derniers JO a retrouvé son ancien élève, le cavalier de complet Alexis Lemaire. rés. Ils vont au pré, mais surtout à la régufont des trottings et de la promenade… Cela séance de marcheur. « Il est important qu’ils larité de chaque foulée. De même que sur n’a rien à voir avec la méthode allemande ! » bougent ! Ils ne sont pas faits pour rester l’allongement, il cherche à ce que les cheDe manière générale, les chevaux de l’écuenfermés 23 heures par jour ! » vaux évoluent droit et en ligne. « Pas besoin rie située près de Sturminster Newton, dans Mais si les chevaux de William Fox-Pitt de trop pousser, que le cheval ne s’échappe le Dorset, sont travaillés deux à trois fois mènent une vie britannique authentique, pas ! », commente-t-il au passage d’une par semaine en dressage. Toujours en filet cela n’empêche pas une certaine rigueur sur cavalière. Les deux exercices ont beau être Photo Marine Haÿ
C’est un stage inédit ! Mi-janvier, une dizaine de cavaliers se sont vus dispenser les conseils du médaillé d’argent par équipe aux derniers Jeux Olympiques, William FoxPitt, au Haras de la Clairière, chez François Roemer, dans les Yvelines. Une initiative que la dizaine de cavaliers présents - la plupart propriétaires au Haras - doivent au complétiste Alexis Lemaire, intervenant à Gazeran, mais surtout ancien stagiaire de la star britannique. Après une séance de plat le matin, ils ont pu préparer le cross l’aprèsmidi.
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Cheval de tête
Myrtille Paulois Texte Bénédicte Crabouillet
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La lady de Bosty Depuis deux saisons, Roger-Yves Bost se fait remarquer sur le circuit international avec Myrtille Paulois, une énergique baie de 13 ans. Anciennement montée par l’Irlandaise Jessica Kürten, la Selle Français a connu des débuts épiques. « Quand elle est née, se souvient Agnès Grosz, sa naisseuse, elle était toute petite et entièrement noire, avec un cul tout rond et une encolure très courte. Une myrtille tout simplement ! » Et la petite boule noire n’avait rien d’une grande championne. « Elle revient de loin », reprend l’éleveuse du Haras de Paulois, dans l’Orne. Pourtant, Myrtille Paulois a de belles origines : fille de Dollar du Mûrier, petite-fille de Grand Veneur par sa mère Rita La Rouge, elle-même descendante d’Ardente B… Que des champions ou de grands représentants du studbook Selle Français. C’était donc couru d’avance ! Hé bien non.
Photo Eric Knoll
Rita, sa mère, borgne et laide « Quand nous avons acheté sa mère, Rita, nous débutions l’élevage mon mari et moi, raconte Agnès. Elle avait 6 ans et servait de mannequin pour la reproduction parce que personne n’arrivait à la faire remplir. C’était la catastrophe, elle était borgne et très laide, maigre… On voyait quand même sa ressemblance avec Ardente : un dos trop long. En résumé, elle était dans un état épouvantable. Ce qui n’était pas normal vu ses origines. Entre ses papiers et notre côté « amis des animaux », nous l’avons achetée. Par coup de cœur, presque pour la soigner. Et en quinze ans à la maison, elle n’a fait que des jumeaux toujours collés. On a tout essayé, ça ne marchait jamais. Un jour, enfin, elle a fait une pouliche… morte à 18 mois de coliques de yearling. Et nous avons continué ! Je ne sais pas pourquoi. A cette époque, Dollar gagnait tout. Je l’ai vu à Bercy, avec sa galopade incroyable et je me suis dit « Qu’est-ce qu’il irait bien avec Rita ». Je l’ai tenté et… elle a rempli ! » La mini Myrtille est alors arrivée chez les Grosz. En la voyant, certains se sont esclaffés : « Oh la la ! C’est un poney » ! Non,
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