Lettre d'information juillet 2012

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La lettre

Débats avec la salle Alphonse Pageot (St-Mars du Désert) J’ai vécu près de cinquante à Paris et plus ça va, plus les déplacements de milliers de banlieusards s’accroissent. Ne sommes-nous pas en train de reproduire ce schéma centralisateur autour de nos métropoles régionales ? Réponse : Je ne crois pas que l’on s’achemine vers ce modèle, même si les embouteillages aux heures de pointe sont difficiles.

Jean-Louis Petermann (Treillières) Quelles pistes pour l’économie sociale ?

Bertrand Hibert (Nort sur Erdre)

contact

contact

zoe.dubus@cceg.fr

R : Accroître la recherche, les efforts sur les énergies renouvelables et la spécialisation.

R : Des frémissements apparaissent et je pense que des emplois vont se créer dans de nouveaux secteurs, comme le culturel et les loisirs.

édito

édito

Roger Sautereau du Part (Grandchamp) Comment garder un équilibre entre les entreprises de services et les autres ? R : L a zone de St-Nazaire a réussi à garder cet équilibre et si on veut être compétitif, le productif doit être privilégié. C’est impératif.

Le Conseil de développement, ou la voix citoyenne, est un lieu d’échanges, d’apprentissage et de concertation. De ce fait, il est un acteur actif de notre communauté de communes. Créé en 2006, les différents groupes de travail qui en font partie ont déjà soumis de nombreux avis à la CCEG, qui en a retenu certains. Par ce biais, nous participons ainsi à la gouvernance de notre territoire. Je profite de cette Lettre pour faire le point de nos travaux à la mi-temps 2012.

Gérard Legrand (Treillières) Il est difficile d’évaluer le télé-travail (commerciaux, architectes, journalistes etc…) N’y en aura-t-il pas de plus en plus ?

Jérôme Ripayre (Châteaubriant)

R : Vous avez raison, cette méthode est certainement appelée à se développer, avec deux avantages considérables, gain de temps et de déplacements.

Comment produire et consommer sur place ? Je pense aux restaurations collectives, afin de faire des économies d’énergie, de conforter l’agriculture, et de s’inscrire dans le développement durable ?

Jean Martin-Gousset (Sucé sur Erdre)

R : Innover et changer les façons de faire. Les cantines scolaires pourraient le faire.

Alcatel a essayé d’encourager le télé-travail mais sans grand succès semble t-il. En revanche, est-il possible de développer les emplois présentiels ou de services ? R : Oui, par exemple avec les commerces de proximité, la maintenance des outils informatiques,

N°15

La lettre Juillet 2012

l’entretien des jardins, les aides et soins à domicile, le maintien des personnes âgées chez elles etc… Mais il faut savoir que c’est un marché fluctuant, souvent lié aux revenus.

Comment développer ces secteurs dynamiques que sont l’aéronautique, les énergies renouvelables et l’immatériel ?

N°15

Cependant, notre Conseil de développement ne travaille pas en vase clos. Il entretient des relations étroites avec d’autres collectivités, que ce soient les communautés de communes voisines, les Conseils de développement de Nantes, Loire et Sillon, Blain, St-Nazaire etc…, ainsi que le Conseil Général et le Conseil Régional , sachant que dans leurs domaines respectifs, ces deux collectivités participent financièrement au développement des territoires. Parmi les réseaux et coordinations qui existent ou se développent, nous privilégions les deux niveaux de la région et du pôle métropolitain. Nous aurons l’occasion de vivre ces synergies par le biais de l’exposition que la région va organiser prochainement et lors du colloque national des Conseils de développement en février 2013 à Nantes.

Alain Martin (Notre Dame des Landes) Il n’est pas facile de faire de la prospective avec le projet d’aéroport ! Est-ce que l’AURAN peut faire une étude économique? R : Non, car ce n’est pas dans ses compétences

Dominique Michenot (Treillières) Quel choix voulons-nous? Développer les grosses entreprises ou favoriser les PME et PMI (artisans, agriculteurs) bien dispersées sur le territoire et créatrices d’emplois locaux ? R : Je suis tout à fait d’accord avec vous. Il faut maintenir un équilibre et ne pas oublier le développement local pour éviter de générer des communes dortoirs.

Numéro 15 - juillet 2012 Conseil de Développement Erdre & Gesvres 1, rue Marie-Curie P.A. La Grand’Haie 44119 Grandchamp-des-Fontaines Tél. 02 28 02 22 40 Fax : 02 28 02 22 47 conseil.developpement@cceg.fr

D’ici là, bonne lecture et bonnes vacances !

Jean-Louis Petermann, Président du Conseil de développement

Sommaire

Ont participé à ce numéro : Responsable de la publication : Jean-Louis Petermann Coordination de la rédaction : Commission Communication Réalisation : Aries Computing - 02 28 02 02 91

Thérèse Caillaud

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Casson Fay-de-Bretagne Grandchamp-des-Fontaines Héric Les Touches Nort-sur-Erdre Notre-Dame-des-Landes Petit-Mars Saint-Mars-du-Désert Sucé-sur-Erdre Treillières Vigneux-de-Bretagne

Sommaire

Le ramassage des déchets ménagers retour sur un aléa de parcours  Un métro en Erdre et Gesvres, un jour peut-être...  Une cinquième assemblée générale constructive 


Déchets & Écologie

Ramassage des déchets ménagers, retour sur un aléa de parcours… L’augmentation des déchets collectés et de la facture correspondant à leur gestion avaient amené, en 2008 et 2010, le Conseil de Développement à proposer de nouvelles modalités de collecte, réduisant les conséquences, environnementales, économiques et fiscales de leur traitement. Une partie de nos propositions a été retenue dans la mise en place de la nouvelle procédure. Cet article se veut un « état des lieux » des enjeux actuels

Objectif réduction des déchets L’étude menée sur ce thème par le Conseil de Développement en 2008 concluait, sans ambiguïté, à la nécessité de mettre en place des mesures tendant à faire diminuer, de manière très significative, le volume des déchets à traiter. Elle préconisait le compostage individuel et la responsabilisation de chacun par la création de mesures incitatives à la modération. Le système dit « redevance incitative » a été, depuis, mis en œuvre avec succès dans de nombreuses communes

Pourquoi ce système, donnant satisfaction ailleurs, a-t-il reçu un accueil réservé dans notre CCEG ?

Les élus de la CCEG, soucieux de lut te r c o n tre l ’ a u g m e n ta ti o n constante des déchets et d’améliorer le tri à la source, se sont donc engagés vers la mise en place de la redevance incitative, basée sur une tarification proportionnelle au coût réel de la prestation pour chaque ménage.

Sa mise en place nécessitait une information des habitants, tant sur l’affectation des bacs à puce que sur la base de tarification. Information dispensée dans un premier temps par voie écrite, puis ensuite par entretien individuel avec des agents de la société Véolia, adjudicataire du marché d’enlè-

vement, lors de la distribution des nouveaux bacs. Il s’est avéré par la suite que ces ambassadeurs, trop rapidement préparés à cette mission, ont distribué le nouveau bac mais n’ont pas toujours pu, ou su, développer complètement les avantages du nouveau système. Les habitants se sont alors trouvés confrontés à une réalité qu’ils semblaient découvrir avec brutalité. La démarche, qui aurait dû se montrer incitative, prenait l’allure d’une contrainte arbitraire d’autant que les contrats passés avec les prestataires étaient signalés irréversibles.

Et maintenant ? Le système de ramassage par les bacs à puce est conservé. Un Comité local de concertation représentant la société civile est constitué. Il a pour mission de recueillir les attentes des différentes parties et à proposer aux élus les adaptations destinées à

2 Juillet 2012

faciliter la mise en place d’un système techniquement et économiquement acceptable.

lise ceux qui trient, compostent et font des efforts pour réduire leurs déchets.

La nouvelle tarification est prévue à compter de 2013.

La Redevance Incitative devrait donc remplacer la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM).

Comment les responsables peuvent ils trouver une issue à cette situation ? Sujet délicat, il convient de trouver une solution acceptable pour la communauté et par les habitants. Les élus peuvent, à juste titre, se montrer déçus de l’intervention de l’opérateur Il est à noter de plus que la mise en place simultanée de la redevance incitative et de la collecte d’emballages en porte à porte s’est traduite par un surcoût non négligeable : 1 camion/ 1 opérateur/ 1 circuit remplacé par 2 camions/ 2 opérateurs/ 2 circuits (tous les 15 jours pour les emballages)

L’évaluation du montant de la Redevance Incitative a été établie pour rester stable dans les années à venir. Paradoxalement, une diminution du volume des déchets ne provoque pas une diminution proportionnelle du coût du ramassage. L’objectif n’est pas de faire moins cher, mais de répondre au devoir civique de moins polluer, sans pour autant ignorer les aspects économiques.

La concertation devrait aboutir à une solution acceptable par tous

Le coût de l’élimination des déchets en France est passé de 4 à 12 milliards d’euros entre 1990 et 2006. Tous les jours, la CCEG produit 54 tonnes de déchets ménagers…

Quelques arguments à considérer

L’avis du Conseil de développement

On assiste, impuissants, à une progression inquiétante du volume des déchets produits.

Le Conseil de développement confirme son choix d’un système incitatif de traitement des déchets.

Les campagnes de sensibilisation semblent sans effet : si tout le monde est d’accord sur l’objectif, les comportements individuels ne semblent pas changer… Le système actuel de Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM), calculé sur la valeur locative de l’habitation, est déconnecté du coût réel de la prestation. Dans ce système tarifaire, le coût induit par les gros pollueurs péna-

L’objectif essentiel est bien, avant tout, de répondre à un enjeu envi-

ronnemental. Le Conseil de développement souhaite cependant que le coût de la prestation soit parfaitement maîtrisé, notamment en travaillant sur la périodicité du ramassage. Des objectifs découlent du Grenelle de l’environnement ; demain nous devrons diminuer de 15% les déchets à enfouir et atteindre 75 % de recyclage. Une saine et franche concertation, la bonne volonté de tous et le sens de leurs responsabilités vont, sans nul doute, permettre aux membres du Comité local de concertation de trouver les arrangements nécessaires pour que 2013 soit (enfin!) une année de réduction de nos déchets.

Marcel Poulizac

Bienvenue ! Le Lundi 21 Mai, c’est avec plaisir que nous avons accueilli Zoë Dubus, qui assure le remplacement de Marie Brazeau durant son congé maternité. Merci, lors de vos contacts, de lui assurer le meilleur accueil. Zoë peut être jointe par mél : zoe.dubus@cceg.fr ou par téléphone au 02 40 12 32 88.

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Déchets & Écologie

Ramassage des déchets ménagers, retour sur un aléa de parcours… L’augmentation des déchets collectés et de la facture correspondant à leur gestion avaient amené, en 2008 et 2010, le Conseil de Développement à proposer de nouvelles modalités de collecte, réduisant les conséquences, environnementales, économiques et fiscales de leur traitement. Une partie de nos propositions a été retenue dans la mise en place de la nouvelle procédure. Cet article se veut un « état des lieux » des enjeux actuels

Objectif réduction des déchets L’étude menée sur ce thème par le Conseil de Développement en 2008 concluait, sans ambiguïté, à la nécessité de mettre en place des mesures tendant à faire diminuer, de manière très significative, le volume des déchets à traiter. Elle préconisait le compostage individuel et la responsabilisation de chacun par la création de mesures incitatives à la modération. Le système dit « redevance incitative » a été, depuis, mis en œuvre avec succès dans de nombreuses communes

Pourquoi ce système, donnant satisfaction ailleurs, a-t-il reçu un accueil réservé dans notre CCEG ?

Les élus de la CCEG, soucieux de lut te r c o n tre l ’ a u g m e n ta ti o n constante des déchets et d’améliorer le tri à la source, se sont donc engagés vers la mise en place de la redevance incitative, basée sur une tarification proportionnelle au coût réel de la prestation pour chaque ménage.

Sa mise en place nécessitait une information des habitants, tant sur l’affectation des bacs à puce que sur la base de tarification. Information dispensée dans un premier temps par voie écrite, puis ensuite par entretien individuel avec des agents de la société Véolia, adjudicataire du marché d’enlè-

vement, lors de la distribution des nouveaux bacs. Il s’est avéré par la suite que ces ambassadeurs, trop rapidement préparés à cette mission, ont distribué le nouveau bac mais n’ont pas toujours pu, ou su, développer complètement les avantages du nouveau système. Les habitants se sont alors trouvés confrontés à une réalité qu’ils semblaient découvrir avec brutalité. La démarche, qui aurait dû se montrer incitative, prenait l’allure d’une contrainte arbitraire d’autant que les contrats passés avec les prestataires étaient signalés irréversibles.

Et maintenant ? Le système de ramassage par les bacs à puce est conservé. Un Comité local de concertation représentant la société civile est constitué. Il a pour mission de recueillir les attentes des différentes parties et à proposer aux élus les adaptations destinées à

2 Juillet 2012

faciliter la mise en place d’un système techniquement et économiquement acceptable.

lise ceux qui trient, compostent et font des efforts pour réduire leurs déchets.

La nouvelle tarification est prévue à compter de 2013.

La Redevance Incitative devrait donc remplacer la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM).

Comment les responsables peuvent ils trouver une issue à cette situation ? Sujet délicat, il convient de trouver une solution acceptable pour la communauté et par les habitants. Les élus peuvent, à juste titre, se montrer déçus de l’intervention de l’opérateur Il est à noter de plus que la mise en place simultanée de la redevance incitative et de la collecte d’emballages en porte à porte s’est traduite par un surcoût non négligeable : 1 camion/ 1 opérateur/ 1 circuit remplacé par 2 camions/ 2 opérateurs/ 2 circuits (tous les 15 jours pour les emballages)

L’évaluation du montant de la Redevance Incitative a été établie pour rester stable dans les années à venir. Paradoxalement, une diminution du volume des déchets ne provoque pas une diminution proportionnelle du coût du ramassage. L’objectif n’est pas de faire moins cher, mais de répondre au devoir civique de moins polluer, sans pour autant ignorer les aspects économiques.

La concertation devrait aboutir à une solution acceptable par tous

Le coût de l’élimination des déchets en France est passé de 4 à 12 milliards d’euros entre 1990 et 2006. Tous les jours, la CCEG produit 54 tonnes de déchets ménagers…

Quelques arguments à considérer

L’avis du Conseil de développement

On assiste, impuissants, à une progression inquiétante du volume des déchets produits.

Le Conseil de développement confirme son choix d’un système incitatif de traitement des déchets.

Les campagnes de sensibilisation semblent sans effet : si tout le monde est d’accord sur l’objectif, les comportements individuels ne semblent pas changer…

L’objectif essentiel est bien, avant tout, de répondre à un enjeu envi-

Le système actuel de Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM), calculé sur la valeur locative de l’habitation, est déconnecté du coût réel de la prestation. Dans ce système tarifaire, le coût induit par les gros pollueurs péna-

ronnemental. Le Conseil de développement souhaite cependant que le coût de la prestation soit parfaitement maîtrisé, notamment en travaillant sur la périodicité du ramassage. Des objectifs découlent du Grenelle de l’environnement ; demain nous devrons diminuer de 15% les déchets à enfouir et atteindre 75 % de recyclage. Une saine et franche concertation, la bonne volonté de tous et le sens de leurs responsabilités vont, sans nul doute, permettre aux membres du Comité local de concertation de trouver les arrangements nécessaires pour que 2013 soit (enfin!) une année de réduction de nos déchets.

Marcel Poulizac

Bienvenue ! Le Lundi 21 Mai, c’est avec plaisir que nous avons accueilli Zoë Dubus, qui assure le remplacement de Marie Brazeau durant son congé maternité. Merci, lors de vos contacts, de lui assurer le meilleur accueil. Zoë peut être jointe par mél : zoe.dubus@cceg.fr ou par téléphone au 02 40 12 32 88.

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Mobilité & AG

«Peut-on économiser du temps et de l’argent sur nos déplacements »

Une cinquième assemblée générale constructive

Un métro en Erdre & Gesvres, un jour peut-être ?

Le 2 mars dernier, Jean-Louis Petermann, Président du Conseil de développement, ouvre l’assemblée générale devant une quarantaine de participants. Le rapport d’activité et le compte-rendu financier sont votés à l’unanimité. Les projets évoqués au cours des débats seront repris par les groupes de travail avant d’être remis aux élus communautaires.

sances de la voiture individuelle. Quelques chiffres : - 176000 déplacements quotidiens dans la CCEG ; ceux-ci ont progressé de 22% en 10 ans selon l’AURAN.

C’est sur cette boutade que JeanLouis Petermann, Président du Conseil de Développement Erdre et Gesvres a invité Bertrand Hibert, pilote du groupe de travail « Transports & déplacements », a ouvrir le débat lors du café citoyen du 3 avril dernier à Grandchamp des Fontaines. Jean-Luc Durand, Maire et VicePrésident de la CCEG, a souligné que cet apport de réflexion est indispensable aux élus sur des sujets peu ou pas abordés. Aussi Bertrand Hibert a t’il lancé les grands axes de réflexion de cette soirée, le coût, la sécurité et la pollution engendrés par nos déplacements et deux enjeux majeurs pour le futur : la réduction des distances par l’aménagement du territoire et la réduction des nui-

- 63% des ménages de notre territoire ont au moins deux voitures nous plaçant en tête du département. Aujourd’hui 57% des actifs vont en voiture vers Nantes dont 67% seul et 12% avec un passager. D’où l’idée du covoiturage et du renforcement des liaisons douces. En lien avec le Conseil Général, 7 aires de stationnement pour le covoiturage et 3 ans d’expérience confortent cette démarche. Prochainement des arrêts « Stop Covoiturage » seront mis en place. Ce sera l’équivalent d’un arrêt de

Que sont-ils devenus ? Que sont devenus les nombreux avis remis par notre Conseil de développement à la CCEG ; quelles suites ont été données ? C’est la question que chacun peut légitimement se poser. Pour y répondre, notre Conseil organisera une assemblée plénière en Septembre prochain. Ne manquez pas le rendez-vous qui sera donné dans les semaines à venir.

4 Juillet 2012

bus dédié aux automobilistes souhaitant prendre un passager. Une forme moderne d’autostop ! Le vélo revient en force : JeanPaul Berthelot de « Place aux vélos » croit au développement de ce mode de transport écologique, bien qu’il regrette le manque d’aménagement. Il cite nos voisins allemands avec un parc de 3 millions de vélos électriques contre seulement 10000 en France. Autre possibilité, selon Ariane Phelizot de « Buzzcar », c’est la location de véhicules entre particuliers ou l’autopartage. Le constat est qu’une voiture est utilisée 5% du temps soit une moyenne d’1h20 par jour et elle devient donc disponible pour d’autres usagers. Quelque 4500 automobilistes ont franchi le pas et louent leur voiture via internet. Chaque sujet a été longuement débattu par le public et chacun en est ressorti avec une autre image de la mobilité durable, contribuant à la réduction du CO² et aux changements de comportements.

Jean-Yves Le Guennec

A l’issue de cette soirée, Philippe GUILLOTIN, économiste de L’AURAN développe un brillant exposé sur la situation économique de la CCEG et met en exergue le

travail réalisé par le CARDU (Centre d’affaires et de ressources en lien avec le développement durable) ainsi que la création d’un club d’entreprises en janvier 2009, qui regroupe déjà une centaine d’entreprises toutes implantées sur le territoire de la CCEG.

Les 16 et 17 novembre prochain, le club organisera un nouveau forum des métiers, salle Paul Doumer à Nort sur Erdre, offrant une vitrine et des possibilités de contacts très importants pour les jeunes collégiens et lycéens. Celui de 2010 avait attiré plus de 2 500 visiteurs.

Une situation géographique privilégiée

Un meilleur équilibre des emplois

A la lecture des nombreux tableaux et graphiques présentés, un constat s’impose. Deux grands centres d’emplois dominent l’ouest : Rennes et Nantes et le chômage départemental est inférieur à celui observé au niveau national.

Pour conclure, le conférencier précise que les PME et PMI emploient près de 60% des salariés, avec une prédominance d’emplois présentiels (emplois liés à des activités mises en oeuvre localement pour la satisfaction des besoins de personnes présentes dans la même zone géographique) essentiellement liés au service (éducation, santé, restauration, soins à la personne, petits commerces etc… ) suite à l’accroissement de la population.

La CCEG intégrée dans le SCOT de Nantes-St-Nazaire bénéficie de ce dynamisme avec un taux de croissance annuel qui tourne autour de 4%. Dotée d’une situation géographique privilégiée, proche d’une grande ville et des quatre voies, elle connaît une poussée démographique constante avec plus de 500 logements nouveaux par an, dans un cadre de vie apprécié. Il y a donc une forte concentration des emplois sur la périphérie de Nantes, d’où une mobilité professionnelle importante avec 40% des trajets quotidiens effectués uniquement pour le travail. Le tram-train s’inscrit bien dans cette dynamique.

Pour lui, trois points importants seraient à corriger : aller vers un meilleur équilibre des emplois proposés, optimiser les réserves foncières et anticiper les besoins économiques liés au projet d’aéroport , s’il voit le jour.

Ce sont les services qui ont le plus évolué. Le commerce a baissé ainsi que l’industrie, mais la construction repart. En ce qui concerne l’agriculture dont la dominante est l’élevage bovin (viande et lait) on répertorie 770 exploitations d’une surface moyenne de 70 ha, contre 38 ha en 1988. La réserve foncière détenue par le Département est de 2.400 ha, dont 40% iraient au projet de Notre-Dame-des-Landes.

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Mobilité & AG

«Peut-on économiser du temps et de l’argent sur nos déplacements »

Une cinquième assemblée générale constructive

Un métro en Erdre & Gesvres, un jour peut-être ?

Le 2 mars dernier, Jean-Louis Petermann, Président du Conseil de développement, ouvre l’assemblée générale devant une quarantaine de participants. Le rapport d’activité et le compte-rendu financier sont votés à l’unanimité. Les projets évoqués au cours des débats seront repris par les groupes de travail avant d’être remis aux élus communautaires.

sances de la voiture individuelle. Quelques chiffres : - 176000 déplacements quotidiens dans la CCEG ; ceux-ci ont progressé de 22% en 10 ans selon l’AURAN.

C’est sur cette boutade que JeanLouis Petermann, Président du Conseil de Développement Erdre et Gesvres a invité Bertrand Hibert, pilote du groupe de travail « Transports & déplacements », a ouvrir le débat lors du café citoyen du 3 avril dernier à Grandchamp des Fontaines. Jean-Luc Durand, Maire et VicePrésident de la CCEG, a souligné que cet apport de réflexion est indispensable aux élus sur des sujets peu ou pas abordés.

- 63% des ménages de notre territoire ont au moins deux voitures nous plaçant en tête du département. Aujourd’hui 57% des actifs vont en voiture vers Nantes dont 67% seul et 12% avec un passager. D’où l’idée du covoiturage et du renforcement des liaisons douces. En lien avec le Conseil Général, 7 aires de stationnement pour le covoiturage et 3 ans d’expérience confortent cette démarche. Prochainement des arrêts « Stop Covoiturage » seront mis en place. Ce sera l’équivalent d’un arrêt de

Aussi Bertrand Hibert a t’il lancé les grands axes de réflexion de cette soirée, le coût, la sécurité et la pollution engendrés par nos déplacements et deux enjeux majeurs pour le futur : la réduction des distances par l’aménagement du territoire et la réduction des nui-

Que sont-ils devenus ? Que sont devenus les nombreux avis remis par notre Conseil de développement à la CCEG ; quelles suites ont été données ? C’est la question que chacun peut légitimement se poser. Pour y répondre, notre Conseil organisera une assemblée plénière en Septembre prochain. Ne manquez pas le rendez-vous qui sera donné dans les semaines à venir.

4 Juillet 2012

bus dédié aux automobilistes souhaitant prendre un passager. Une forme moderne d’autostop ! Le vélo revient en force : JeanPaul Berthelot de « Place aux vélos » croit au développement de ce mode de transport écologique, bien qu’il regrette le manque d’aménagement. Il cite nos voisins allemands avec un parc de 3 millions de vélos électriques contre seulement 10000 en France. Autre possibilité, selon Ariane Phelizot de « Buzzcar », c’est la location de véhicules entre particuliers ou l’autopartage. Le constat est qu’une voiture est utilisée 5% du temps soit une moyenne d’1h20 par jour et elle devient donc disponible pour d’autres usagers. Quelque 4500 automobilistes ont franchi le pas et louent leur voiture via internet. Chaque sujet a été longuement débattu par le public et chacun en est ressorti avec une autre image de la mobilité durable, contribuant à la réduction du CO² et aux changements de comportements.

Jean-Yves Le Guennec

A l’issue de cette soirée, Philippe GUILLOTIN, économiste de L’AURAN développe un brillant exposé sur la situation économique de la CCEG et met en exergue le

travail réalisé par le CARDU (Centre d’affaires et de ressources en lien avec le développement durable) ainsi que la création d’un club d’entreprises en janvier 2009, qui regroupe déjà une centaine d’entreprises toutes implantées sur le territoire de la CCEG.

Les 16 et 17 novembre prochain, le club organisera un nouveau forum des métiers, salle Paul Doumer à Nort sur Erdre, offrant une vitrine et des possibilités de contacts très importants pour les jeunes collégiens et lycéens. Celui de 2010 avait attiré plus de 2 500 visiteurs.

Une situation géographique privilégiée

Un meilleur équilibre des emplois

A la lecture des nombreux tableaux et graphiques présentés, un constat s’impose. Deux grands centres d’emplois dominent l’ouest : Rennes et Nantes et le chômage départemental est inférieur à celui observé au niveau national.

Pour conclure, le conférencier précise que les PME et PMI emploient près de 60% des salariés, avec une prédominance d’emplois présentiels (emplois liés à des activités mises en oeuvre localement pour la satisfaction des besoins de personnes présentes dans la même zone géographique) essentiellement liés au service (éducation, santé, restauration, soins à la personne, petits commerces etc… ) suite à l’accroissement de la population.

La CCEG intégrée dans le SCOT de Nantes-St-Nazaire bénéficie de ce dynamisme avec un taux de croissance annuel qui tourne autour de 4%. Dotée d’une situation géographique privilégiée, proche d’une grande ville et des quatre voies, elle connaît une poussée démographique constante avec plus de 500 logements nouveaux par an, dans un cadre de vie apprécié. Il y a donc une forte concentration des emplois sur la périphérie de Nantes, d’où une mobilité professionnelle importante avec 40% des trajets quotidiens effectués uniquement pour le travail. Le tram-train s’inscrit bien dans cette dynamique.

Pour lui, trois points importants seraient à corriger : aller vers un meilleur équilibre des emplois proposés, optimiser les réserves foncières et anticiper les besoins économiques liés au projet d’aéroport , s’il voit le jour.

Ce sont les services qui ont le plus évolué. Le commerce a baissé ainsi que l’industrie, mais la construction repart. En ce qui concerne l’agriculture dont la dominante est l’élevage bovin (viande et lait) on répertorie 770 exploitations d’une surface moyenne de 70 ha, contre 38 ha en 1988. La réserve foncière détenue par le Département est de 2.400 ha, dont 40% iraient au projet de Notre-Dame-des-Landes.

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La lettre

Débats avec la salle Alphonse Pageot (St-Mars du Désert) J’ai vécu près de cinquante à Paris et plus ça va, plus les déplacements de milliers de banlieusards s’accroissent. Ne sommes-nous pas en train de reproduire ce schéma centralisateur autour de nos métropoles régionales ? Réponse : Je ne crois pas que l’on s’achemine vers ce modèle, même si les embouteillages aux heures de pointe sont difficiles.

Jean-Louis Petermann (Treillières) Quelles pistes pour l’économie sociale ?

Bertrand Hibert (Nort sur Erdre)

contact

contact

zoe.dubus@cceg.fr

R : Accroître la recherche, les efforts sur les énergies renouvelables et la spécialisation.

R : Des frémissements apparaissent et je pense que des emplois vont se créer dans de nouveaux secteurs, comme le culturel et les loisirs.

édito

édito

Roger Sautereau du Part (Grandchamp) Comment garder un équilibre entre les entreprises de services et les autres ? R : L a zone de St-Nazaire a réussi à garder cet équilibre et si on veut être compétitif, le productif doit être privilégié. C’est impératif.

Le Conseil de développement, ou la voix citoyenne, est un lieu d’échanges, d’apprentissage et de concertation. De ce fait, il est un acteur actif de notre communauté de communes. Créé en 2006, les différents groupes de travail qui en font partie ont déjà soumis de nombreux avis à la CCEG, qui en a retenu certains. Par ce biais, nous participons ainsi à la gouvernance de notre territoire. Je profite de cette Lettre pour faire le point de nos travaux à la mi-temps 2012.

Gérard Legrand (Treillières) Il est difficile d’évaluer le télé-travail (commerciaux, architectes, journalistes etc…) N’y en aura-t-il pas de plus en plus ?

Jérôme Ripayre (Châteaubriant)

R : Vous avez raison, cette méthode est certainement appelée à se développer, avec deux avantages considérables, gain de temps et de déplacements.

Comment produire et consommer sur place ? Je pense aux restaurations collectives, afin de faire des économies d’énergie, de conforter l’agriculture, et de s’inscrire dans le développement durable ?

Jean Martin-Gousset (Sucé sur Erdre)

R : Innover et changer les façons de faire. Les cantines scolaires pourraient le faire.

Alcatel a essayé d’encourager le télé-travail mais sans grand succès semble t-il. En revanche, est-il possible de développer les emplois présentiels ou de services ? R : Oui, par exemple avec les commerces de proximité, la maintenance des outils informatiques,

N°15

La lettre Juillet 2012

l’entretien des jardins, les aides et soins à domicile, le maintien des personnes âgées chez elles etc… Mais il faut savoir que c’est un marché fluctuant, souvent lié aux revenus. Comment développer ces secteurs dynamiques que sont l’aéronautique, les énergies renouvelables et l’immatériel ?

N°15

Cependant, notre Conseil de développement ne travaille pas en vase clos. Il entretient des relations étroites avec d’autres collectivités, que ce soient les communautés de communes voisines, les Conseils de développement de Nantes, Loire et Sillon, Blain, St-Nazaire etc…, ainsi que le Conseil Général et le Conseil Régional , sachant que dans leurs domaines respectifs, ces deux collectivités participent financièrement au développement des territoires. Parmi les réseaux et coordinations qui existent ou se développent, nous privilégions les deux niveaux de la région et du pôle métropolitain. Nous aurons l’occasion de vivre ces synergies par le biais de l’exposition que la région va organiser prochainement et lors du colloque national des Conseils de développement en février 2013 à Nantes.

Alain Martin (Notre Dame des Landes) Il n’est pas facile de faire de la prospective avec le projet d’aéroport ! Est-ce que l’AURAN peut faire une étude économique? R : Non, car ce n’est pas dans ses compétences

Dominique Michenot (Treillières) Quel choix voulons-nous? Développer les grosses entreprises ou favoriser les PME et PMI (artisans, agriculteurs) bien dispersées sur le territoire et créatrices d’emplois locaux ? R : Je suis tout à fait d’accord avec vous. Il faut maintenir un équilibre et ne pas oublier le développement local pour éviter de générer des communes dortoirs.

Numéro 15 - juillet 2012 Conseil de Développement Erdre & Gesvres 1, rue Marie-Curie P.A. La Grand’Haie 44119 Grandchamp-des-Fontaines Tél. 02 28 02 22 40 Fax : 02 28 02 22 47 conseil.developpement@cceg.fr

D’ici là, bonne lecture et bonnes vacances !

Jean-Louis Petermann, Président du Conseil de développement

Sommaire

Ont participé à ce numéro : Responsable de la publication : Jean-Louis Petermann Coordination de la rédaction : Commission Communication Réalisation : Aries Computing - 02 28 02 02 91

Thérèse Caillaud

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Casson Fay-de-Bretagne Grandchamp-des-Fontaines Héric Les Touches Nort-sur-Erdre Notre-Dame-des-Landes Petit-Mars Saint-Mars-du-Désert Sucé-sur-Erdre Treillières Vigneux-de-Bretagne

Sommaire

Le ramassage des déchets ménagers retour sur un aléa de parcours  Un métro en Erdre et Gesvres, un jour peut-être...  Une cinquième assemblée générale constructive 


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