C'était pourtant bien parti

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DÉNI [deni] . n. m. (XIIIe ; de dénier). ♦ 1° Vx ou littér. Action de dénier. V. Dénégation. ♦ 2° Dr. Dénis de justice ; refus d’être juste, équitable envers lui. V. Injustice. ♦ 3° Psychan. Déni (de la réalité) : refus de reconnaître une réalité dont la perception est traumatisante pour le sujet. Ant. Acceptation, attestation, aveu, reconnaissance











































COLÈRE [kɔlɛʁ] . n. f. (fin XIVe ; lat. cholera, gr. khôlé « bile », et fig. « colère ».). ♦ 1° Violent mécontentement accompagné d’agressivité. V. Courroux, emportement, exaspération, fureur, furie, irritation, rage, rogne. Propension à la colère. Irascibilité, irritabilité, susceptibilité, violence. Accès, crise, mouvement de colère. Être rouge, blême de colère ; suffoquer, trembler, trépigner de colère. Parler avec colère (bougonner, crier, injurier, pester). Être dans une colère noire : terrible. S’abandonner à sa colère. Laisser exploser sa colère. (Cf. Décharger sa bile, sortir de ses gonds). Sentir sa colère monter (Cf. Sentir la moutarde monter au nez). Passer sa colère sur qq, qqch. Rentrer, retenir sa colère (Cf. Serrer les poings). ◊ En colère. Être en colère : manifester sa colère. V. Hors (de soi) ; fam. et pop. Bisquer, fulminer, maronner, rager, râler, rogner. Se mettre en colère. V. Éclater, fâcher (se), irriter (s’). Il est constamment en colère. (V. Agacer, courroucer, crisper, énerver, exaspérer, fâcher, irriter) ♦ 2° Accès, crise de colère V. Crise. Avoir des colères terribles, fréquentes. (Cf. Être très soupe au lait). ♦ 3° Relig. ou littér. La colère céleste, la colère divine. Jouer de colère (Cf. Dies irae) ̶ Poet. La colère du vent, des flots. V. Déchainement. Ant. Calme, douceur, modération.























NÉGOCIATION [neɡɔsjasjɔ̃ ] . n. f. (1323, « affaire » ; lat. negotiato « commerce »). ♦ 1° Vx. Action de faire du commerce ̶ Mod. Transmission des effets de commerce. Négociation d’une lettre de change. ◆ 2° (1544). Série d’entretiens, d’échanges de vues, de démarches qu’on entreprend pour parvenir à un accord, pour conclure une affaire. V. Tractation. Les premières négociations d’un divorce. Négociations entre les syndicats et le patronnat. ◊ Échanges de vues soit entre deux puissances par l’intermédiraire de leurs agents diplomatiques, ou envoyés spéciaux et de leurs gouvernement, soit entre plusieurs puissances, au cours de congrès ou conférences, en vue d’aboutir à la conclusion d’un accord. Engager, avoir des négociations. Ouverture, progrès, succès, échec des négociations. ̶ Spécialt. Recherche d’un accord, comme moyen d’action politique. (opposé à force, guerre).





















DÉPRESSION [depʁesjɔ̃ ] . n. f. (1314 ; lat. depressio « enfoncement »). ♦ 1° Abaissement, enfoncement produit par une pression de haut en bas ou tout autre cause. V. Affaissement. Par ext. Enfoncement, concavité. V. Creux. ♦ 2° Météo. Dépression barométrique : abaissement de la colonne de mercure dans le baromètre, par suite d’une diminution de la pression atmosphérique. Zone de basse pression atmosphérique. Dépression atmosphérique ou cyclonale. V. Cyclone. Absolt. Une dépression centrale sur le Nord des îles Britanniques. ♦ 3° (1870). État mental pathologique caractérisé par de la lassitude, du découragement, de la faiblesse, de l’anxiété. V. Asthénie, mélancolie, neurasthénie ; déprime (fam). « Elle a ses moments de dépression, ses crises de larmes » (Sarraute). Dépression mentale (méd.). -Cour. Dépression nerveuse : crise d’ abattement. ♦ 4° Crise caractérisée par le fléchissement de la consommation, la chute des cours, la dépréciation des marchandises, le ralentissement des affaires. V. Crise, récession. Ant. Élévation, éminence, soulèvement ; anticyclone. Euphorie, exaltation, excitation.



























RECONSTRUCTION [ʁəkɔ̃ stʁyksjɔ̃ ]. n. f. (1728 ; de reconstruire. d’apr. construction). Action de reconstruire. Reconstruction d’un mur, d’un édifice. Spécialt. Reconstruction des villes détruites par la guerre. Ancienn. Ministère de la reconstruction de l’Urbanisme. ◊ Fig. La reconstruction des espèces fossiles : leur reconstitution.



































ACCEPTATION [aksɛptasjɔ̃ ] . n. f. (1262 ; lat. acceptatio). ♦ 1° Le fait d’accepter. L’acceptation d’un don, d’un cadeau (rare). Il faut l’acceptation d’un conjoint. V. Accord, consentement. Donner son acceptation. Fig. «L’acceptation, par les hommes, de conventions communes» (Maurois). « La guerre, ce n’est pas l’acceptation du risque, c’est l’acceptation pure et simple de la mort » (St-Exup.). Absolt. « Le devoir est une série d’acceptations » (Hugo). ♦ 2° Dr. Acte par lequel une partie accepte ce que l’autre lui offre ; consentement formel. « L’acceptation du divorce » (Montherlant.). Ant. Refus, protestation





























Édition réalisée par Servane Bonder dans le cadre de l’Atelier Errances Remerciements à Thierry Moré, Anna Boulanger et Annie Robine Imprimée et reliée à l’EESAB de Rennes en mai 2019 Extrait de Kim d’Eminem p.58/59 Le blog Errances : http://www.errances.fr Les éditions Errances : http://www.errances-editions.fr


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