Le quotidien est un écrin

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LE QUOTIDIEN

EST UN ÉCRIN





à mon grand-frère, parti bien trop tôt et qui nous à appris à sourire à la vie.



LE QUOTIDIEN EST UN ÉCRIN





LE PLUS BANAL MOMENT DU QUOTIDIEN PEUT DEVENIR UN DE NOS PLUS BEAUX SOUVENIRS.



QUAND ON PERD TOUT, ON SE RACCROCHE À RIEN ET ON SE QUESTIONNE SUR LE MONDE. CE RIEN FASCINE, CAR CE RIEN EST UN TOUT. CE SONT LES TOUS PETITS RIENS, INVISIBLES, QUI DONNENT DU SENS, FONT SOURIRE ET AVANCER.






À VOTRE BON COEUR

MESDAMES

ET À VOTRE BON COEUR

MESSIEURS


OU PAS C’EST PAREIL






ACTE UN


SCÈNE TROIS *CECI N’A AUCUN SENS


*






r,

Hie


j’ai acheté un POTIMARRON au marché


et bien, il n’était ni

, ni MARRON.

PETIT




J’avais 11 ans, peut-être plus, sûrement pas moins. Je voulais pêcher, papa pour me calmer m’a construit une canne à pêche avec une branche du gros arbre de la plus jolie maison de Kerlard.

Tu pensais sûrement te débarrasser de moi en accrochant


un joli bouchon rouge au bout de mon bout de bois.

Et pourtant, chance du débutant oblige, j’ai pêché, pêché et encore pêché sur la cale de notre petit port préféré, pourtant réputé si laid. Tu étais content de me voir sourire mais un peu frustré de ne pas voir pêché !


La première personne atypique que j’ai croisé dans ma vie, du moins mon souvenir le plus lointain, est cette personne aux sourcils très très denses et touffus, si touffus qu’on pourrait croire qu’ils appartiennent à une forêt ensorcelée. J’aime bien ces personnes caractéristiques par leur physique prédominant et qui reflète leur personnalité.


#1



CE QUI INTÉRESSE L’HISTOIRE DU QUOTIDIEN C’EST L’INVISIBLE






ACTE UN


SCÈNE DEUX *CECI N’A AUCUN SENS


*




*


Johnny est mort il y a quelques jours. À l’annonce de sa mort, je me suis dis que tu allais faire des envieux. Je me souviens de cette question que tu aimais bien nous poser : «si tu devais passer un diner avec des morts, qui choisirais tu ? » Tu avais répondu Mozart bien sûr, pour les autres je ne me souviens plus.

De toute façon maintenant, là où tu es


tu dois te faire des réceptions de malade !

Je t’imagine, toi, Mozart et maintenant Johnny, partageant une bonne cuisse de poulet comme mamie sait si bien les faire. Du coup, quand j’ai su qu’il était mort. Je me suis dis que au moins, tu avais la chance de pouvoir le rencontrer, un peu en mode privé.



Alors

j’ai souri.


j’ai l’orteil d’un des jujus dans le nez et il rigole parce que ça le chatouille !



Le monsieur du jour était attablé à une table dans un restaurant de Quimper. Je le voyais de profil et soudain il fit tomber de la sauce sur sa chemise bleue claire. Il commença a essuyer son ventre – quelque peut proéminent avec sa serviette en papier grise. Ce monsieur était touchant de profil à manger ses frites à la main, ses lunettes sur le nez, ses


petits yeux derrière ses hublots. Moustache blanche et crâne luisant. Il était attendrissant. Et le point de vue de profil était intéressant.

#2




J’ai oublié hier, aujourd’hui et demain. Et alors, personne n’est mort, on se calme, on se


j’ai presque oublié J’oublierai sûrement la vie continue et alors c’est bon, détend et on

f o r p

. e it






ACTE UN


SCÈNE UNE *CECI N’A AUCUN SENS




ESCAPADE


NOCTURNE


Il est 5h30 du matin, impossible de respirer. Je cherche l’air comme un poisson cherche l’eau lorsqu’il est en dehors. Je siffle, je tousse et je pense à toi. Comment cela s’est-il passé pour toi? J’ai peur, j’ai mal, mal au coeur et mal aux poumons. Je le réveille, on part. Sur la route, je t’imagine, seul, dans cette pièce qui devait sûrement être suffocante pour toi. Je te vois, te pencher par la fenêtre pour chercher l’air, comme un petit poisson, tes branchies ne fonctionnent plus, ou fonctionnent mal.

Comment cela s’est-il passé? J’ai peur, je tremble, je pleure dans mon coeur, tu me manque. On arrive aux urgences. Plus que quelques mètres et je serais prise en charge. Pourquoi tu ne les as pas appelé si ça n’allait pas? Pourquoi il a fallu que tu sois inerte, sur ce sol dur pour que quelqu’un s’occupe de toi? Je m’essouffle à expliquer à l’urgentiste mon problème. Tellement que la dame écrit mal mon adresse. Tant pis, je suis à bout, je corrigerais plus tard. Et toi, comment cela s’est-il passé comme tu ne pouvais plus parler?

On me prend en charge, éléctrodes, prise de sang, perfusion, je suis tendue et j’ai peur. Je serre le point et je pense encore à toi. Seul dans cette ambulance, seul dans ce grand hôpital, seul jusqu’à l’aube où nous accourons pour te voir. Mais il est déjà trop tard. Je pense aussi à lui. D’ailleurs j’y pense souvent. Et je pense que tu es fier de sa nouvelle orientation professionnel. Il n’a pas pu te sauver, mais il en sauvera d’autres et chacun de ces autres auront une petite part de toi car ils ont une petite part de lui.

On me met un masque d’oxygène qu’ils appellent aérosol et je respire enfin. De la vapeur se dégage du masque et je souris en m’imaginant comme un singe ou un cheval avec de gros naseaux lors d’une matinée d’hiver. Je m’égare et je m’endors.


JE T’AIME


*



et si on poussait la chansonette ?



*



Hier, dans la queue pour aller voir en concert Michel Sardou, il y avait un monsieur qui souriait tellement fort, que même si moi aussi j’étais déjà heureuse, et bien il m’a rendu encore plus heureuse.


#3


*


La maman des poissons elle a l’oeil tout rond On ne la voit jamais froncer les sourcils

Ses petits l’aiment bien, elle est bien gentille Et moi je l’aime bien avec du citron

«

«






ACTE DEUX


SCÈNE TROIS *CECI N’A AUCUN SENS


*




BIENTÔT JE RETROUVERAIS CE PETIT PLAISIR


Hier j’ai eu un sentiment fort lié à une pratique humble et j’étais heureuse ...


!

J’ai mangé une fraise cultivée sur mon balcon


Le monsieur du jour était exceptionnel. Il n’avait l’air de rien avec son petit ventre rond, sa polaire Quiksilver avec deux ouvertures sur le côté au niveau du cou et ses yeux d’un bleu pur qui me rappelle les belles photos des pays nordiques comme la Norvège ou l’Islande. À partir du moment où nous avons franchi le seuil de son atelier, il n’a pas


arrêté de parler. Passionné. Voici le mot qui pourrait le définir. Le sourire aux lèvres lorsque ses cerfs volants se sont envolés malgré le froid mordant et la baisse de motivation de l’équipe. Touchant, attachant, ‘monsieur je-sais-tout’ (dans le bon sens du terme) et le coeur sur la main, voilà comment je pourrais le décrire si on me posait la question.

#4


Une seule petite veste, un peu texture vareuse lui a suffit pour affronter le froid de novembre. Un seul mot pour lui et sa carrière : respect.


#4





Une multitude de questions, mille possibilitĂˆs, un choix, des regrets.


Je suis en retard. Ou bien stressée. Dans tous les cas, je me pose milles questions. quel sujet de travail choisir ? par quelle route vais-je passer ? laquelle est la moins longue ? est-ce que je mange des lasagnes ou des cannellonis ? pourquoi n’ai-je pas choisi les cannellonis ? j’aurais du mettre du miel dans mon thé et pour le sel … aux légumes ou sel de l’Himalaya ? Je dois faire des choix, mais je ne sais pas faire. Je dois produire, mais je ne sais pas par quoi commencer. Je dois lire des livres, mais lequel me tente le plus ? Et quand j’en ai choisi un, je regrette déjà celui laissé sur le côté. Les rayures, plutôt horizontales ou verticales ? Vin blanc ou rosé ? J’écris en MAJUSCULE ou en minuscule ? Est-ce que je dessine ou j’écris ? Comme un livre avec fin de l’histoire personnalisée, on veut toujours tout tester et recommencer.


c’est ça ma vie.






ACTE TROIS


SCÈNE DEUX *CECI N’A AUCUN SENS


*




*


Quand j’ai vu aujourd’hui que des personnes à Paris avaient fait du ski, de la luge et du skateboard sur la butte Montmartre, et bien figurez-vous que j’ai failli verser une petite larme de bonheur !



Aujourd’hui j’ai vu un monsieur très atypique lorsque j’ai visité la cathédrale. Il était assis au fond à droite. Il se tenait très droit, avait des lunettes très rondes et très épaisses. Son manteau était molletonné et son nez était très pointu. Il penchait un peu la tête sur le côté. Il avait les mains jointes. Il m’a fait de la peine. Je crois que les personnes


atypiques – comme lui – me font de la peine.

#5



Hier ma soeur a accouché de jumeaux. Ils sont mignons. Nous sommes toutes les deux passées à un nouveau stade : elle maman, moi tata. J’ai l’impression d’avoir pris 10 ans dans la gueule.





r ie . ul oi n c m u i rt à t an pa er iai mam t i f . or dr ni et es pp len sig a anc a p r ca a ac te e p v un n s mo boî d les i a t ur av ai la to nt j’ ét s re nda n ’ , C a e pe d l te ti s. e e ie pe tte evé ndr am m is me nl te z ta llu e at he é e c j’ s a tt s à s e i nd le um oin ma a l r Qu ec al e m do d e av e Un ur d j o n j a qu


E U

O R P

Q E V U


E U T E

I X

S E ST






ACTE DEUX


SCÈNE DEUX *CECI N’A AUCUN SENS






ET SI...


notre parcours était décidé par des cartes que l’on tirait au sort. Aurions-nous le choix de tourner à droite ou à gauche lors de la carte croisement ? ou devrions-nous attendre le jour suivant pour avoir notre sens de destination ?




Le monsieur avait l’air d’un clown. Avec son bleu de travail qui n’était même pas bleu mais qui pour sûr était trop petit pour lui ! Il avait un col rouge, et le reste était d’une teinte clair, un peu taupe. De grosses chaussures mais des mollets resserrés par les bracelets fluorescents de sécurité que l’on utilise quand on fait du


vélo. Pourtant il n’avait pas de vélo. Il avait une grosse bedaine, qui remontait à cause de son accoutrement. Il buvait un café et avait l’air heureux, Alors j’ai sourit et ma journée avait bien commencé, étant donné que j’ai vu ma personne atypique du jour !

#6



VESTE MOLLETONN…E BLEU MARINE



Hier, il faisait un peu froid, un peu chaud, le genre de température qui ne me permet pas de réguler mon corps. Donc j’étais dans un mis état chaud-froid. Et là, j’ai oublié. Pour la première fois. Peut-être pour la dernière, qui sais ? Et ce matin, en me réveillant je me suis dis.

Est-ce que c’est un motif suffisamment fort pour être exclu du groupe ? Dans mis un état, une seconde fois, de chaud-froid. Je me suis dis que non. Une communauté n’exclu pas un de ses membres pour un oubli. Alors je me suis rendormie. Chaud-Froid. Froid-Chaud. Dans un mis état qui n’appartient qu’à moi.


Je m’en vais, laisses moi partir, tu verras ça sera mieux pour toi et aussi pour moi . . je suppose.


*






ACTE DEUX


SCÈNE UNE *CECI N’A AUCUN SENS


*



*



Jésus avec un chapeau Mexico-disco … les premières années de ma scolarité artistique ont été quelque peut mouvementées…




Voici mon premier Monsieur Atypique inconsciement repertoriĂŠ !

#7


*



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m V

CI I O

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n i r c Ă

personnes atypiques


r oi

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du

i so

n o b

je pense que aujourd’hu rien sur mo soit proche


e ne rien faire ui, n’influencera on avenir, qu’il e ou lointain


*


REIMS T’HABITE REIMS TA GUEULE






ACTE TROIS


SCÈNE UNE *CECI N’A AUCUN SENS



*




Aujourd’hui je me suis dis que mon père me battait dans les pratiques humbles qui rendent heureux. Il habite Paris et a réussi à faire pousser sur son balcon deux gros saladier d’olives vertes. Il va les préparer pour l’apéro en les laissant dans de l’eau pendant 10 jours et 3 mois dans un mélange d’eau et de sel. Puis les assaisonner à l’huile d’olive, à l’ail et au thym.


!

j’en bave d’avance


Le monsieur de toute à l’heure était aveugle, et il transportait un grand paquet de mousse glissé sous son bras droit. Et de son bras, il tenait droit, à l’horizontal comme une épée, sa canne d’aveugle. Quelqu’un l’a bousculé et il n’a pas sourcillé, je l’ai alors regardé plus attentivement, et j’ai souri, car il avait l’air déterminé. C’était pour moi un monsieur atypique.


#8


*


Pourquoi s’énerver sur un être si petit et si insignifiant ... et malgré tout si bon avec du beurre à l’ail ?


chers parents je pars, « Mes Je vous aime mais je pars,

Vous n’aurez plus d’enfant ce soir, Je n’m’enfui pas je vole, Comprenez bien je vole, Sans fumée, sans alcool, Je vole, Je vole

«





*


Je veux que mes cendres soient jetées dans la mer, pour voguer au fil des courants, réaliser mes rêves, tes rêves, nos rêves les plus fous, voyager, me sentir légère, me sentir vivre et m’envoler dans les tempêtes glacées du mois de décembre.






ACTE TROIS


SCÈNE TROIS *CECI N’A AUCUN SENS




RÉFLEXION NOCTURNE D’UN VOYAGEUR TRANSILIEN


pourquoi lorsque l’on prend le train la nuit, la lumière est obligatoirement allumée, alors que lorsqu’on voyage en avion, la lumière est obligatoirement éteinte ? J’ai la désagréable sensation d’être pris au piège dans les deux cas.


*



Quand une personne que j’aime perd un proche, je lui envoie toujours ceci :


L’ABSENT Vous pouvez verser des larmes parce qu’il est parti, ou Vous pouvez sourire parce qu’il a vécu. Vous pouvez fermer les yeux et prier pour qu’il revienne, ou Vous pouvez ouvrir les yeux et voir ce qu’il nous a laissé. Votre cœur peut-être vide parce que vous ne pouvez le voir, ou Il peut être plein de l’amour que vous avez partagé. Vous pouvez tourner le dos à demain et vivre hier, ou Vous pouvez être heureux demain parce qu’il y a eu hier. Vous pouvez vous souvenir de lui et ne penser qu’à son départ, ou Vous pouvez chérir ce souvenir et le laisser vivre. Vous pouvez pleurer et vous fermer, ignorer et tourner le dos, ou Vous pouvez faire ce qu’il aurait voulu : Sourire, ouvrir les yeux, aimer et continuer.

Eileen Cicoli Extrait de “The Poem”


*



Avec du temps et de la réflexion, je me rends compte que tu étais aussi un Monsieur Atypique. Perdu dans tes pensées, dans tes rêves difficiles d’accés et tes envies de folie douce. Ce soir là, tes yeux étais perdus dans le vague, ton verre à la main porté à tes lèvres sans le boire. Je ne comprends pas, nous avions pourtant passé un bon moment. Tu étais là,


absent, seul et triste. Alors que nous Êtions tous autour de toi. Tu m’as rendu triste et surtout impuissante. Comment faire pour te revoir sourire ?

#9


CHO

C’EST RE RE RE


OISIR

ENONCER ENONCER ENONCER



j’ai une question peux-t-on mourir de stress?







ANNEXE #1



OUESSANT





















ANNEXE #2



LES OBJETS DES MONSIEURS ATYPIQUES


LUNETTES RONDES ET LARGES



VUE PRÉCÉDEMENT



SOURCILS TRÈS ÉPAIS ET DENSES



Ces formes pourraient s’apparenter à des objets imaginaires des Monsieurs atypiques. CHAPEAU MELON, SOURIRE TRISTE OU OREILLE À LA VAN GOGH ? ÉPINE DORSALE, GROS SOURCIL OU DEMI MOUSTACHE ? COURONNE DE ROI, PEIGNE FIN OU DENTS DE VAMPIRE ?



PIEDS POINTUS AVEC GROS ORTEILS AU CENTRE


*







LES COMPORTEMENTS DES MONSIEURS ATYPIQUES



Il a réglé ses journées de telle sorte qu’elles sont un enchainement harmonieux de petites joies et la moindre de ces petites joies qui vient à manquer menace l’édifice. Une tasse de café et une tartine, un plat de petits pois vert clair, la lecture du journal au coin du feu, une servante qui, sur un escabeau, lave une vitrine à grand eau, mille satisfactions paisibles qui l’attendent à chaque tournant de la vie.


°

MONSIEUR ATYPIQUE EST FORT POÉTIQUE Après avoir marché un moment, il s’arrêta devant une grande vitrine derrière laquelle on pouvait voir tout un étalage de coquillages. Comme la porte était ouverte, il entra.



°

Sur des étagères qui allaient du plancher au plafond étaient exposés des coquillages de toutes les espèces, en provenance de toutes les mers du globe



°

ET CE DEPUIS UN PETIT BOUT DE TEMPS

Il récolte aussi des feuilles, des herbes et autres végétaux lors de ses promenades dans la campagne ou lors de ses voyages.



°

Au cours de ses voyages, il sillonne les rues des villes et des villages à la recherche de boutiques ou de marché où l’on vend des plantes aux vertus médicinales : il les achètes pour compléter, d’un voyage à l’autre, la collection de celles qu’il conserve chez lui.



°

En outre, il conserve pas moins de 2400 échantillons de terres différentes collectés autour du monde depuis 1969, qu’il conserve dans des sacs plastique, des boîtes en carton ou en bois.








ANNEXE #3



* °



*http://rennesdesbonsplans.com/marche-des-lices-a-rennes-lerendez-vous-hebdo-des-rennais/ *Rochdale Park and Payground, New-York, Richard G.Stein and associates, 1970 *Slant Board, 1961 performed by Simone Forti and others at Stedelijk Museum, Amsterdam, *Valie Export, Body Configurations, 1972-76 *Play park, Ghost Parking Lot, Connecticut (1978) *http://les-z-animaux.e-monsite.com/k/poissons-d-eau-doucefroide/poissons-rouges-queue-de-voile/uranoscope-carassiusauratus.html *Solène Hérault, 2018 *Frederik Kiesler, Maison sans fin, 1960 *Benoit des Glénans, 2017 *La Cène de Léonard de Vinci, 1495 à 1498 *Croque Monsieur, http://www.marmiton.org/recettes/recette_ croque-monsieur_19208.aspx *Cathédrale de Reims en guerre, http://reims.14-18.over-blog.com/ tag/cathedrale/ *https://www.papadrinks.com/387-brasserie-haacht *Saint-Antoine de Padoue , http://imagessaintes.canalblog.com/ archives/2013/06/10/26728284.html *Osvaldo Cavandoli, La linea, 1971-1986 *René Magritte, L’ile au trésor, 1942-43 *Membre du groupe facebook Passion Île de Groix *Benoit des Glénans, 2017

°Strindberg °Anne-Françoise Penders °Michel de Certeau, Lucie Giard, Pierre Mayol, L’invention du quotidien 2. Habiter, cuisiner







EN FAIT JE PENSE QUE J’ERRE UN PEU TOUT LES JOURS ET QUE JE NE VOUS LE DIT PAS.



MERCI à Thierry pour son écoute et son enthousiasme communicateur, à mon premier amour, pour cette nostalgie douce amer laissée derrière lui et présente dans cette édition, à mes neveux, avec qui j’ai hâte de faire un tour de manège, et à tous ces Monsieurs Atypiques, qui me font commencer mes journées avec beaucoup d’humilité !



Textes, dessisn, photos et mise en page CLAIRE COLDERS édition réalisée dans le cadre le cadre de l’Atelier de Recherche et de Création «Errances» avec THIERRY MORÉ, ANNA BOULANGER ET ANNIE ROBINE. EESAB - Site de Rennes Le blog http://errances.fr/ Éditions http://www.errances-editions.fr Imprimée en 2018







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