Pour M
Beaucoup d’enfants maudits se lanceront des pierres avec des croix dessus. Une croix, qui leur fera plus de mal que la pierre. Ils savaient que cela pourra les tuer, mais ils restaient. Ils resteront tous debout. Tous debout. Alignées sur la rive du lac. Ils seront plusieurs à avoir les mains trempées d’une peinture bleue. Personne ne saura que cette couleur vient du ciel. C’est le ciel qui a plu. Mais il n’a pas plu comme tous les jours, non. Au crépuscule, ils se lèveront tous. Et lèveront leurs mains vers les cieux. C’est comme un mouvement incontrôlé, involontaire. C’est comme un rituel pour retourner à l’essence des cinq sens. Ils étaient, disons, une vingtaine, ou une… cent vingtaines ; en tout cas, l’odeur des esprits sentira fort. Cela sentira un milliard d’esprits. C’est parce que aussi, à chaque coucher de soleil, ils sortent tous avec un filet à papillons en chantant une sorte de chant d’église. Cela n’en sera pas un, mais ça sera un très beau chant, envoutant, qui s’entendra de loin.
Ils partiront à la recherche des âmes errant dans la nuit. Eux seuls peuvent les voir. Ces âmes danseront à leurs chants. Tout le marécage dansera. Le petit feu flamboiera de mille et une couleurs. Les moustiques et les libellules danseront. Les enfants danseront aussi à leur propre chant. Ils danseront avec les âmes. Ils danseront jusqu’au matin. Et dès l’aube cette chaleur disparaîtra et les âmes refroidiront et se transformeront en papillons. Ils étaient désormais dans le filet des enfants. C’est leur chasse aux âmes quotidiennes. Et aux premières lueurs du jour, on n’entendra plus rien. Ils arrêteront leur chant et reprendront tous une même route en direction de la rive du lac. On verra de loin une foule d’enfants ; ils auront la peau pâle et les mains bleues et marcheront sans aucune envie, ni joie de vivre. C’est comme si leurs âmes sont restées coincées dans les rayons de lune.
Après tant d’hésitation, elle se décida enfin à sortir de chez elle. Elle a attendu la fin de la pluie. Est-ce peut être son jour de chance ? Les enfants couraient, jouaient sous la pluie plus tard. Des chemises fleuries, des manteaux, des chaussures. Elle a sorti son pull noir, pantalon noir, sac noir, chaussure en cuir noir, mais elle a voulu cacher ses chaussettes marron à points roses.
Ça devait rester confidentiel. Tel un Kabadbad.
Je la vois souvent, des fois elle erre mes murs et des fois elle erre les murs extérieurs Cet être inconnu, que je fuis et qui me fui Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre Je la voyais aujourd’hui de loin Je ne savais pas si je la fixais ou si j’évitais de la regarder Mais j’étais là, et elle était plus loin Quelque chose nous séparait, et je me sentais en sécurité, une sécurité que j’ai longtemps cherchée Je l’ai fixé une dernière fois avant de l’ignorer Mais qu’est-ce que l’ignorance quand on sait ce qu’on sait? Elle avança, recula, pour au final se poser dans un coin loin des yeux. Elle s’est cachée de moi et du vent. Elle a tendu ses deux bras vers l’avant, et ses six jambes à l’arrière et dormis. J’IGNORAI QUE LES ARAIGNEES DORMENT
Ce parfum rose de trente centilitres est là depuis des années déjà. Il était vide, ou quasiment. Ne restait-il qu’un centilitre. Un centilitre de souvenirs. Un centilitre d’amour. Il était là pour toutes les fois où elle voudrait le revoir dans ses souvenirs. Elle s’approchait de son armoire, sortait le parfum, et en mettait sur son coup, là où, il posât ses lèvres jadis. Cette odeur pouvait la faire revenir des années en arrière. Et avec chaque année, tombait de ses yeux une larme. Elle ne voyageait pas que dans le temps, mais aussi, dans l’espace.
Noël, des années plus tôt. La vieille photo avec la roue, l’écharpe blanche et le pull noir. Et puis l’ami. Le froid. Et les gaufres. C’était le Nord, le premier baiser aux lèvres gelées, le premier sexe, les premiers regards, le premier je t’aime. Et la bague. Les souvenirs de la bague reviennent toujours. Ce n’était pas une bague de mariage, non, ils ne se sont jamais marié, alors qu’ils le voulaient tant. C’était plutôt une bague de promesse. Une promesse d’être sienne et lui rester fidèle éternellement. Mais éternellement est un mot indomptable, et indomptable furent leur amour. Un amour fou, fusionnel et insensé. Un amour qui dura des étés, printemps et automnes. Mais les hivers s’avéraient durs et longs, les pluies interminables et les orages. C’était un amour dans l’orage, celui des dieux, celui des hommes, c’était un amour, du courage et deux enfants hors des normes. Un amour dans un orage réactionnaire et insultant, un amour et deux enfants en avance sur leur temps.
Tout semblait normal quand je regardai par la fenêtre, Peter-pan est passé et il a tout changé J’ai toujours pensé que lui, c’était le gentil. Il a changé la couleur de mon ciel et ma grue.
Ce ciel m’appartiens, je le vois tous les jours de ma fenêtre, il m’appartient, lui, le bâtiment, la grue, et les nuages. Ils m’appartiennent. Personne ne peut les voir de la manière dont je les vois Mon angle à moi, m’appartient. Et ce ciel m’appartiendra jusqu’à l’arrivée du nouveau Mais peut-être que lui ne voudra pas du ciel. Et il m’appartiendra éternellement.
J’ai vu une croix sur sa main, j’ai pensé à lui et je suis allée le voir. Je ne savais pas que j’allais tomber sur sa photo. Au début, j’ai essayé de me convaincre que ce n’est pas elle. Mais que dirais-je ? Je la connais plus que moi-même. Son corps posé sur un drap blanc, telle une plume sur une soupe. Aucun pli, aucune ligne, rien d’autre que ce corps de pute. J’ai approché mon regard de cette photo, j’ai reconnu ses pieds plats, elles ressemblaient aux miennes. J’ai suivi la ligne de son corps, les jambes, ensuite les cuisses… Elle cachait ses rondeurs et ses formes, mais je reconnaissais quand même son petit cul de gamine, et son ventre plat de spaghettis. Elle cachait ses seins avec ses deux mains fines et ses ongles de femmes, mais je les reconnaissais quand même. Je n’étais pas encore sûr avant d’arriver à sa tête qui était quasiment hors du cadre. On arrivait quand même à reconnaitre ses lèvres cloches, et son nez retroussé. Et surtout les boucles anglaises au bout de ses cheveux. Ça sert à quoi de cacher petite conne ? Je sais déjà tout.
Il s’est réveillé à 9 :14 pour aller prendre le chat chez la petite dame qui a eu un AVC quelques heures plus tôt. En revenant, il passe à pick’n’save pour faire les courses. Ensuite, il rentra chez lui. Elle était toujours là dans le lis, elle lui fit un grand sourire et lui demanda s’il avait ce qu’il faut. Il répondit d’un clin d’œil pour dire oui. Chacun prépara sa petite tasse de café matinale et commençairent chacun sa routine. Comme tous les matins, elle se baissa vers le sol et approcha son nez du carrelage et sniffa. Elle aime bien vérifier tous les matins si l’odeur du sol est assez fraiche pour marcher dessus. Lui de son coté, fît sa recherche aux chaussettes dans l’appartement pour les sentir une par une. Elle prit ensuite le sac de courses blanc posé par terre et se dirigea vers la salle de bain. Elle ressort en criant que 3.95€ c’est chère et que les épiceries c’est vraiment de l’arnaque et qu’ils auraient pu le trouver moins cher. - Combien de fois faut que je te demande de me consulter avant d’acheter chez cet indien à la con ? - Je n’avais pas le choix, aujourd’hui c’est la Toussaint et tous les supermarchés sont fermés ! - Oui, mais quand même 3.95 pour un enfant ? C’est abusé ! Les enfants on les fait gratuitement, pourquoi les vendre aussi chers ?
Le plus célèbre et le plus cher du monde est les “3 skillings” suédois. C’est un petit carré denté pas plus gros qu’un petit pouce qui fut émis en 1855 et qui est jaune au lieu d’être vert. Ce fauté donc ne subsiste qu’un unique exemplaire, joliment surnommé “l’erreur jaune”, a été mis à l’encan il y a quelques années et adjugé pour près de 2 millions d’euros.
C’est fou, ce matin on m’a sorti de mon appart en pyjama, enfin, on ne m’a pas forcé, je le savais, mais pas autant. C’est fou comment, des fois, on sait des choses à l’avance mais on espère que ça se passe autrement... J’ai espéré pouvoir rester chez moi alors qu’il faisait son travail, mais non je devais sortir. Je me suis donc retrouvé en pyjama dans la salle commune de la résidence, avec un ordi mais sans internet, avec un téléphone mais sans chargeur, en tongs, en t-shirt que je mets normalement quand il fait 38 degrés, et à 11h30 sans bouffe ni argent. Et je ne devais pas mettre les pieds dans mon appartement avant 17h si tout va bien.
C’est à des moments comme ça où, une personne normale travail et devient productive, mais moi non, rien faire... j’ai posé mon cul sur la chaise de 11h30 à 17h sans Ah si ! J’ai regardé un film que j’avais téléchargé il y a quelques jours.
Et j’ai mangé à 20h40.
Le réveil sonne à 9h00. S.D dors toujours, elle n’a jamais loupé son réveil, sauf ce jour-là. Le bus passe à 9h39. Elle se leva à 9h39. C’est la merde. En 10 mins elle sort de chez elle, croise les voisins qui sortent leurs bouteilles de bière après leur soirée de jeudi bien arrosée. Un petit sourire stressé accompagné d’un regard sur son téléphone pour dire ensuite MERDE. Elle devait se rendre à l’arrêt de bus, pas celui qui est à 3 mins de chez elle mais le suivant qui est plus loin (à 10 mins), donc marcha très vite pour essayer de l’avoir au plus vite. Elle a vu un premier bus passer au premier arrêt, celui qui pourrait la déposer à l’arrêt suivant, courra, mais n’eut pas le temps de le rattraper. Donc elle continue de marcher pour l’arrêt prochain. UN AUTRE BUS PASSE ! (Ceci est impossible, ils ne peuvent pas passer à 2 mins l’un de l’autre) mais vus qu’elle avait dépassé l’arrêt, forcément, elle n’a pas pu le prendre.
Elle commença à s’approcher de l’autre arrêt, il lui restait 3 bonnes minutes pour y arriver. Elle voit un bus passer, elle a couru comme pour rattraper sa vie quand elle avait le pied dans la tombe. Mais bien sûr, elle arrive au bus, mais MONSIEUR ne s’arrête PAS. Il était déjà 10h00. Le prochain bus est dans 6 mins, le trajet prend 39 mins et le RDV est à 10h40. Un retard de 5 mins annule le RDV. LARMES AUX YEUX, ARRET RESPIRATOIR, elle essaye de ne pas s’évanouir. Le bus arrive à 10h05, et ne s’attarde pas aux arrêts. STRESS. Elle descend de son bus à 10h38. Le RDV à 10h40. Il ne restera plus qu’à passer par chez le Mr. de la sécurité et être à l’intérieur en moins de 2 mins.
Elle a pris l’un ticket de loto le soir en rentrant.
-Tu l’as vu passer ? -Oui, je l’ai senti passer... -Il s’est caché en dessous de la table -Non, à côté de la chaise -Il a quelle couleur ? -Rouge -Jaune -Rouge -IL EST DERRIERE TOI -Non en haut -Regarde dans le frigo -Il peut être partout -Hé regarde la, dans le chauffage -Il faut fouiller tout l’appartement -T’inquiète il est surement dans cette pièce -Mais non espèce de nigaud il peut traverser les murs! -Ne laisse aucun coin -Toi non plus -Toi aussi -Oui -Oui -Oui -Oui
La nuit dernière je dormais, je dormais super bien même, il y a avait de la brume dehors, la couette était chaude, mon corps était en paix et mon cerveau sereins. Quand tout d’un COUP l’interphone sonna. Le bruit s’est intégré dans mon rêve. J’avais donc ouvert la porte et c’était je ne sais plus qui. Mais il re-sonne une deuxième fois -dans la vrai vie- et je sursaute de mon lit en comprenant que quelqu’un me dérangeait dans mon sommeil très sacré. Le temps que je comprenne qu’il faut que je sorte du lit, l’écran de l’interphone s’est éteint et je n’ai pas vraiment su c’est qui. Mais au fond de moi, je sais que c’est la fille qui a sonné chez moi à 1h00 du matin le soir d’avant parce qu’elle « a oublié » ses clés. Mais elle est bête ? Comment peut-elle oublier les clés de dehors et pouvoir rentre dans son appart ? Je suis sûr qu’elle avait juste la flemme de les sortir. En plus après lui avoir ouvert la porte je l’ai vu tirer sa langue d’une manière très irrespectueuse. Et je me suis rappelé que quand je l’ai croisée dans l’ascenseur il y a un mois environ, je lui ai dit bonjour et GROS VENT. Je la déteste, elle arrive à sortir la connasse en moi qui a envie de lui cracher dessus. J’espère qu’elle va aussi sonner aujourd’hui pour lui apprendre le respect.
Je me sens tellement ridicule quand je me traine au Carrefour pas très loin de chez moi, pour faire ce que j’appelle « les grosses courses ». Pourquoi je me sens ridicule ? Parce que, non seulement je dois prendre avec moi mon caddie que j’ai fait la bêtise d’acheter de couleur fuchsia, mais aussi qu’il soit rempli à mort avec un pack de 12 P.Q que je tiens à la main parce que ça prend trop de place à l’intérieur. En plus quand je rentre en bus, ça tombe toujours sur celui qui va récupérer tous les lycéens de Cesson qui rentrent chez leurs parents à Cesson. Eux ne savent pas ce que c’est être adulte et devoir se dé-merder tout seuls dans la vie et devoir faire les courses pour ne pas crever de faim. Ces cons. Ils ne savent pas ce qui les attend. Je les déteste ils parlent trop fort, non, ELLES parlent trop fort. Ces toujours ces files qui ont la même tête et qui parlent très fort pour qu’on les regard et rigolent comme mouettes, et marchent comme des éléphants. Je n’aime pas les gens LOUD.
Je ne comprends pas c’est quoi cette invention à la con qui peut permettre aux gens de te déranger quand eux ils sentent l’envie ou le besoin. Cette invention, c’est le téléphone portable qui m’a agressé toute la journée d’aujourd’hui. -Le matin, la femme de super U alors que j’étais en plein dans un speech ; pas une fois, pas deux mais TROIS. Mais meuf, si je ne réponds pas c’est que je suis occupée. Tes croissants a la cons peuvent attendre que je te rappelle non ? -Le soir en rentrant alors que je n’avais même pas envie d’ouvrir ma bouche pour manger, ma mère; agression d’appels totale pour voir comment ma journée s’est passée (oui on parle tous les matins et soir avec ma mamouna chérie). -Encore plus tard dans la soirée quand j’ai décidé de faire une petite sieste, agression sur Skype pour motif de manque. C’est gentil, mais si j’ai raccroché deux fois et que je ne réponds pas quand il m’appelle, c’est que soit je suis morte et voilà, soit occupée et je te rappelle. Donc, speech perturbé, diner perturbé, et sieste perturbée. COOL JOURNEE
Ils fêtent leur indépendance sauf qu’ils ont oublié qu’ils sont dépendants de tout. Ils ou ON. On fête notre indépendance sans doute en vivant dans le mensonge et espérant un meilleur lendemain. On n’est pas indépendant, mais DEPENDANTS. Dépendants de tout. La première pluie, les 40 degrés de midi, les cons qui nous entourent localement et au niveau mondial. Les quelques autres personnes qui essayent de gérer des choses qui ne les regardent pas. Et surtout, on reste les pantins des grands, qui ont fortunes et peuvent se permettre un petit théâtre. Happy 74th (In)Dependence day L.
En voyant ce beau gratin avec du fromage et la crème fraiche, j’étais contente, j’avais envie de pattes. En plus j’ai vérifié s’il n’y avait pas de viande dedans. J’ai dit au petit monsieur aux yeux bleus : y-a de viande dedans? Non c’est du salsifis répond-il. Je trouvais que le mot salsifis était drôle, des pates à la crème et fromage, on appelle ça salsifis Sally, me dis-je dans ma tête, étant persuadée d’avoir appris un nouveau mot aujourd’hui. Jusqu’au moment où je me suis rendu compte que ces Penne n’avaient pas de trous et que ce n’était pas les fameux tuyaux de pates.
Leçon du jour : ne jamais faire confiance aux mots bizarres.
Ce n’était pas facile de dire à ma mère que je fais des photos de nus avec un modèle. (Enfin une modèle meuf). -shu 3am ta3mle? - rfi2te jeye sawwera lyom be hayde el peinture el dahabe eli ba3atellik yeha - ah helo wen baddik thotte l peinture ? 3ala ketfa? 3ala ida? wen ? -3ala kell jesma, metel hayde el statue el dahabiyye elli 3enna bel bet, 3reftiya elli hamle lamba - ah eh okay - yalla ana ayme eshte8il badik shi ? - salemtik yalla bye Wow, réaction hyper seche. Il ne faut pas vraiment parler de nue devant des parents orientaux, ils le digèrent mal. Faut assumer quoi. [...] le soir elle m’appelle - kif keno el suwar ? kif tol3o ? - ktir helwin halla2 beb3atlik Je lui envoie quelques photos ou on ne voit rien de très choquant, histoire d’apaiser quoi. -wow, benteh ARTISTE, fanneneh bente walla bravo Elle était tellement fière de moi. C’est beau ça.
Day 1: Leave
Day 1: Leave Day 2: Leave
Day 1: Leave Day 2: Leave Day 3: Meh
Day 1: Leave Day 2: Leave Day 3: Meh Day 4: Leave
Day 1: Leave Day 2: Leave Day 3: Meh Day 4: Leave Day 5: Leave?
Day 1: Leave Day 2: Leave Day 3: Meh Day 4: Leave Day 5: Leave? Day 6: -Caliente
Day 1: Leave Day 2: Leave Day 3: Meh Day 4: Leave Day 5: Leave? Day 6: -Caliente Day 7: Leave. Meh. Stay. Leave. Leave? Caliente. Butterflies.PLZ LEAVE.
Le mot “malaisant” n’existe pas dans le dictionnaire.
Quand un humain devient bleu, il bleuĂŻ, il bleussit, ou il bleutit?
Love’s not Time’s fool, though rosy lips and cheeks Within his bending sickle’s compass come; Love alters not with his brief hours and weeks, But bears it out even to the edge of doom. If this be error and upon me prov’d, I never writ, nor no man ever lov’d. William Shakespeare
Jour après jour, je mens en te regardant dans le yeux. Et je pense que toi aussi.
(Téléphone, sourire au coin des lèvres)
فراشات أل طيور أل
dragons
Jad is seeing how much we suffer in our school. Eno law kenna bel engineering school kenna re7na 3end el estez elnelo ma3am yezbat ma3e el exercice 3adeh byeshra7lna. hone bel art metl el 5ara, ma shi zabit ma bta3rif shu el meshkle they criticize l idea, bas hal idea jeye menne, ya3ne they’re criticizing not only my idea but this idea coming from me, therefore they are criticizing who I am. AND THIS HURTS. This is too much for a girl in a relationship. He hugged me. Hey mannik single. Bas 3ala shway ken lah ysir fi kiss. I should put this on errances. yii lezim eb3at texte Joseph w Josephine. MA BA2 BADDE ARTS. maskara. YOU KNOW WHAT i’m just gonna keep it they way it is and fuck. It is the way it is, you accept and shut your mouth. ENOUGH. I WANNA FUCKING DRAW THIS WAY. ya pas de raisons, ni de justification, c’est comme ca avale sans faire chier merci. Stop daydreaming about him.
Sleep.
Elle a dit : « J’ai beaucoup plus d’avis positives et d’encouragement en faisant des crêpes qu’en étant aux beaux-arts en faisant de l’art. Je quitte les beaux-arts. »
Moi quand je fais une nuit blanche et que j’enchaîne ma journée, le lendemain je ne dors pas avant 4 A.M. J’aime pas choquer mon corps il va penser que je perds les bonnes habitudes nocturnes.
Mais ce qui est drôle, c’est que quand je me mets dans le lit, j’entends des voix de foule, du bruit, des gens parler et d’autres gens qui leur disent d’arrêter de parler. Je pensais que les gens dans ma tête dorment en même temps que moi ..
ّ ”مش ك ّل واحد َط ّز ُط ّز قصده يش ّممين ياه“
-J’ai embrassé un chien parcequ’il avait quelque chose d’humain dans ses yeux -Il s’est transformé en humain alors ?? -Non il est mort
Quand je prend les escaliers, je compte les marches pour ne pas me faire chier.
You were something. We grew up together, we’ve been together through good and bad. You were here from day one, ever since i stepped this country, you helped me live, you helped me survive. You were here at 5 I fell in love at 5. Next thing i know i was yours. Baby; sacred word. 3omre; killer word. Irreplaceable. Jamelo; key word. Fell deep. I fell deep for you my bestfriend. Candyville is our first and last stop apparently. Is this how our cycle ends. Happy ending? Is it? You were something, you still are something, and you’ll always be. It’s been four years my friend, four years where i couldn’t hang up the phone without the sweetest reminder ever; I love you Sall. You wouldn’t let me go if i didn’t say it back. You knew me so well. You still do. You still know what’s right when it’s right and what’s wrong. You still feel the sad eyes and tear on the face. You still hear the crazy laughs and know that I’m laying on my back; only you know this. This is what’s so special about you.
But I also remember. The sweetest heart, the warmest hug, the beautiful smile, the lovey eyes, that sweet warm smell. Oh baby. The baby. My baby. Now i can only wish you happiness through my tears and words. Wish you love and the brightest future. Wish you a her and them… them, lucky them. Is it going to be a she or a he ? Will she have my name? Will you remember me through her eyes and sing to her what u sang to me once, twice, many times? Habibito batabito? It’s true that I’ve always been needy, needy for your love and attention. Your attention. Your time. That time that was never enough for me. I wish myself happiness after you. Love after this broken heart. Peace after this mess. Today this cycle ends. I think that’s what we call T.H.E E.N.D I wish I knew it was our last kiss. I wish I knew it was our last night. I wish I knew it was our last meal. I wish I knew it was out last hug. I wish I knew it was our last I love you. I wish I knew it was our last goodbye. I wish I knew it was the end of us. I wish I knew you were not the one. Ntebih la halak albe. Bhebbak.
Quand on voyage avec moi on ne craint rien; dans ma valise se trouvent beaucoup de choses qui rentent dans la catégorie « on ne sait jamais » : un petit sachet de ketchup (ceux qu’on nous donne à KFC), un sachet de Mayo (celui qui vient avec la livraison Speedburger), un petit sachet se sel ( celui du R. U), des cubes de sucre, du thé, du nesquick, des couverts en plastique, une multiprise, deux grandes serviettes et deux petites, une écharpe en plus, une deuxième doudoune que j’appelle « la doudoune de la mort » et qui pour l’anecdote, j’ai piqué à mon oncle et qui fait deux fois ma taille, un bonnet (que ne n’est jamais mis ailleurs que la soirée du dernier nouvel an et que j’ai depuis quatre ans), deux pulls en plus que les cinq pour les cinq jours, une crème pour les mains et une autre pour le visage, deux jeans autres que celui que j’ai sur moi à l’instant, deux soutifs autres que celui sur moi a l’instant, sept paires de chaussettes autres que celles sur moi à l’instant, sept culottes autres que celle-ci j’ai sur moi à l’instant, un sac à dos autre que celui que j’ai sur moi à l’instant, des basquettes autres que celles que j’ai sur moi a l’instant, trois appareils photos différents: le reflex, le polaroid, et le « go pro» qui n’en ai pas vraiment un mais qui rentre dans la même catégorie.
Je ne me rappelle pas de tout ce que j’ai mis dans ma valise mais ça doit être tout je pense. Mais enfaite j’ai l’impression d’avoir oublié un truc chez moi…
C’est con, je pensais que nos places sont nominatives... Et là on se retrouve chacune dans un coin. C’est chiant. Mais le pire c’est que je me retrouve à côté d’une meuf pas très sympathique qui prend une place et demie à cause de sa forte corpulence. Et moi je me retrouve sur la moitié d’un siège alors que j’ai payé un entier il me semble. La meuf sans gêne, posée comme une fleur sur le siège d’a côté et la moitié du mien ne s’en excuse même pas. Elle est là avec ses 30 kilos de graisse qui se posent sur la jambe qui commence à me faire mal au bout de 45 mins de route. Enfaite cette meuf c’est une Mamadou, je me permets de dire ça, parce que je suis sûr qu’elle dans sa tête m’a appelé rebeu, et que le racisme entre les étrangers n’existe pas. Et cette meuf, je suis sûr qu’il y a une malnutrition en Afrique à cause d’elle, une pénurie du beurre à cause d’elle, une fonte glaciale à cause d’elle, une première guerre mondiale à cause d’elle, an israélo-palestinien conflit (yes in english) à cause d’elle, une taxe d’habitation à cause d’elle. Bref, que du malheur dans le monde.
Je commence à avoir mal au dos au bout de les 52e minutes. Le voyage dure 4 heures... merde. J’espère qu’elle descendra avant moi, par pitié!! On est presque arrivés à Laval, vous ne descendez pas très chère?
(Je suis juste méchante comme ça dans un coin méchant au tout fond de moi, mais en vrai je pense qu’elle est gentille mais bon, la gentillesse ne me donne pas la moitié de mon siège qui me manque. Ce n’est pas de sa faute, ni la mienne. Enfin si c’est de sa faute, enfin je n’en sais rien. Mais faudrait qu’elle prévoit la prochaine fois de réserver deux sièges et qu’ils les agrandissent un peu, où qu’elle se mette sur le siège solo en bas là-bas et qu’elle ne fasse pas chier le monde.)
Parmi tous les humains du monde, j’ai décidé de regarder aujourd’hui au Rue Louvrex 51, (4000 Lièges), l’homme le plus bizarre du monde. C’était le moment ou ce mec remontait sa main pour mettre sa cigarette dans sa bouche. Mais putain sa main. Sa main n’était pas une vraie main. C’était une main fanée; il y avait une croute super épaisse verte dégueulasse, on dirait un tronc d’arbre verdâtre la main du mec. MAIS ce qui était encore plus dérangeant c’était cette fente, ce trou, ce creux, cette escarre, cette faille, cette chose putain. C’était ouvert au niveau du poing, mais sa croute bizarre était tellement épaisse que ça faisait faille et on voyait rien à l’intérieur. Tout ceci s’est passé en un quart de seconde.
Après tout, ma valise « on ne sait jamais » manque de chaussettes.
Moi quand j’écris la lettre D, je mets la barre et ensuite je lève la main et je remonte vers le haut de la barre et je mets la sorte de C à l’envers, et elle, elle fait la barre de haut en bas et sans lever la main, elle enchaîne sur cette petite vague de bas en haut pour écrire le C à l’envers.
Cet aprèm je me suis rendue compte qu’il y a un truc qui clochait avec mes cactus. Enfaite c’est un bébé pot vert, ayant une cactus boule et une cactus mini boule. Quand je suis partie ya une semaine elle étaient bien. Et là, aujourd’hui catastrophe. La mini boule avait pris au moins 1.5 cm et la boule à mourut et rétrécis et noircis. J’étais choquée, triste, et mal. En plus ces cactus c’etait sousou et sa3do, et je pense que quelque chose de mal allais se passer pour sousou et c’est le cactus qui à voulus prendre le coup à la place de sousou. Et maintenant mon cactus est mort.
Je déteste l’hiver pour plusieurs raisons: -il fait froid -je dois mettre des pulls et je n’ai pas beaucoup de pulls -je dois mettre des pantalons sans trous et je n’ai pas de pantalon sans trous -je dois mettre des bottes et je trouve que ça nique le style, des fois -je dois mettre une doudoune et un manteau et ça me fais chier -je dois mettre un manteau qui va bien avec mes habits et ça ne va pas toujours bien -je ne peux pas porter les pantalons larges et les joggings parcequ’avec avec le manteau ça fait pyjama -mon vernis de pieds et de mains n’est pas accordé et ça m’énerve -mes boucles de cheveux ne sont pas pareilles qu’en été -je n’arrive pas à sortir du lit parce qu’il est chaud et qu’il fait froid dehors -il n’y a pas d’eau chaude tout le temps à la résidence parce que tout le monde utilise la même eau -il fait nuit plus tôt-il pleut donc c’est déprimant
Mais le pire!!!! C’est cette odeur de clémentine Putain cette odeur de clémentines tout l’hiver qui me déchire les poumons et le nez. Putain comment je déteste cette odeur. Mais les gens ils ne mangent pas juste cette clémentine, non! Ils se parfument avec, ils ne se lavent pas les mains après. Et après ils trainent à côté de toi avec leurs odeurs de clémentine. Mais pensez aux gens qui ne veulent pas sentir cette odeur putain!
Ça me rend triste de nous voir comme ça. Ça me rend triste de penser aux 7 ans. Ça me rend triste de nous sentir si loin. Ça me rend triste de voir que je ne suis plus là. Ça me rend triste de voir que tu n’es plus là. Ça me rend triste de pas te parler toutes les heures. Ça me rend triste de pas t’avoir et te garder. Ça me rend triste de pas t’embrasser. Ça me rend triste de voir qu’elle prend ma place. Ça me rend triste d’entendre parler de toi. Ça me rend triste de ne pas pouvoir demander si tout va bien. Ça me rend triste d’embrasser un autre. Ça me rend triste tout ça.
Last week i said I was over you. I said, I’m sick of crying for you. I said I’m so done with wishing you were still here.
And for some reason i just can’t get over us. The idea of you is destroying me.
Leave me alone, stupid love songs. Don’t make me think about his smile and his eyes.
Ce matin fallais où je me réveille à 7h47 au lieu de 7h40. Déjà 7 mins de retard. Et je suis sortie du lit à 7h50. Donc 10 mins de retard. Donc je décide de faire tout vite pour avoir le bus de 8h28. J’essaye d’aller vite. Jme suit habillée en pissant et j’ai rangé mes affaires en buvant mon nesquick. Opération optimisation moyenne. Après avoir fini, je regarde l’appli star, je vois que mon bus arrivait dans 11 mins; cool, jsui bien dans les temps; il me reste 4 mins pour mettre mes chaussettes et chaussure et manteau+ écharpe, je mettrai mes cheveux en désordre dans l’ascenseur (oui, moi je les ébouriffent au lieu de brosser). Donc tout est bien, je suis sortie 7 mins à l’avance de chez moi. J’arrive à mon arrêt 3 mins à l’avance comme d’hab. Je commence à attendre (Pcq ceci est une action, oui). Je me rend compte que je regardais depuis tout à l’heure le mauvais sens du bus. Et que mon bus n’arrive que dans 11 mins. J’ai donc tout fait en 26 mins, (incluant 4 mins de marche et « 3 mins » d’avance au bus) c’est quand même rapide ça. Pour au final attendait mon bus alors qu’il caille 11 mins. Mais lui décide d’avoir en plus 10 mins de retard. Donc j’ai attendu le bus de 8h16 jusqu’à 8h38. Sympa. Et là, j’ai les orteils congelés, et j’aime pas ça.
Ah ahh. Ce mec en combi réfléchissante jaune... Mon Dieu, comment il était mmm… beau. Le bus ayant 10 mins de retard, passe en vitesse à côté de ces travailleurs… de CE TRAVAILLEUR. La cigarette à la bouche, elle tenait entre ces deux lèvres, on voyait un petit sourire, une petite ride derrière sa fossette charmante. Une barbe pas trop grande ni trop petite juste parfaite, les yeux noirs je dirais… ah magnifique ahh… je pense repasser là-bas à midi juste pour admirer ce personnage. J’espère que je rêverai de lui ce soir.
Arrivée à l’appartement, Joséphine, aussi appelée Jojo dans son quartier, trouve que de l’eau fuit en bas de sa porte. Elle sort doucement ses clés en pensant à son frère aveugle qui est à l’intérieur. Elle décide de mettre son tuba, toujours dans son sac en cas d’urgence. La porte ouverte, quelque chose de très étrange se passe. L’appartement est immergé jusqu’au plafond, mais rien ne sort. Elle ressent un appel qui venait du fond de sa chambre. Elle se rappelle soudain de ses origines. Son arrière-grand-mère était une sirène.
Elle plonge dans l’appartement, avec sa robe à petites fleurs et le tuba à la bouche. Elle voit des choses flotter dans l’eau, il y a un hippocampe, un appareil photo argentique, un croissant au beurre et un verre de jus d’orange. La fenêtre est ouverte, on voit à travers l’eau azur la tour Eiffel, mais l’eau ne sort pas. Et dans le coin à côté du piano, Joseph flotte sur sa chaise roulante, avec ses lunettes rectangles et ses babouches marocaines. Mais elle ne cherche pas Joseph, elle cherche le verre d’eau. Plus loin sur la table basse du salon, elle trouve le verre, le remet à l’endroit, en disant : « Joseph! Combien de fois je t’ai dit de ne pas mettre le verre à l’envers ? »
J’ai l’impression d’être hyper cool, hyper forte quand je suis dans le métro. Enfaite je fais tout pour ne pas toucher à la barre pas si propre du métro. Pourquoi ? Parce que je suis un peu maniaque; j’ai le droit. Pensez à la personne qui s’est curé le nez, nettoyé vite fait sur son pantalon, pensez à la meuf qui est allée aux toilettes et ne s’est pas lavé les mains, les gens qui ont mangé leurs sandwichs tout huileux avec du fromage, du poisson, du beurre, du porc, des choses, pensez à la personne aux cheveux hypers sales qui se gratte, pensez à la personne qui s’est percé un bouton dégueu, et les gens qui touchent tout et n’importe quoi avant de vouloir tenir ce bar. Moi je pense à eux, à chacun d’entre eux à chaque fois que je prends le métro. Et je décide de tenir en équilibre. Enfaite c’est simple, s’il avance vers la droite faut se pencher vers la gauche, s’il avance vers la gauche faut se pencher vers la droite, il accélère faut plisser les jambes, s’il s’arrête il faut plisser la jambe dans le sens inverse du métro. Et comme ça, je garde sereinement mes mains dans mes poches.
En rentrant de Belgique en bus, on regardait un film, moi je pensais à lui, 10 ans plus tard, j’imaginais que c’est nous, heureux, proches peut être, et surtout amis. Mais ce n’est pas ça l’histoire. En étant plongée dans le film, je n’avais plus la notion de temps ni de lieu. Et j’avais oublié que Salomé était à côté de moi. J’ai relevé la tête, j’ai regardé par la fenêtre de gauche. Tout était noir dehors, on ne voyait pas beaucoup. Et pendant une minute, je pensais être chez moi; Je voyais dehors ce que je vois sur la « route du sud » en rentrant le soir après une longue journée à la plage, je voyais les mêmes lumières, les mêmes magasin, la boulangerie que maman aime bien, les mini-montagnes avec le magasin de poisson en haut, et bientôt la route qui va vers chez moi. Et là étant tellement contente d’être chez moi, j’ai décidé de regarder la vitre droite pour voir si on vois bien la mer. Et c’est à ce moment-là que je vois deux personnes assises sur les bancs de bus. Et que je me rend compte que ce ne sont que des illusions et je suis à Rennes et qu’il fait froid et que je suis bientôt solo chez moi dans mon 26 mètres carrés.
Le rêve était tellement étrange et prenant que le réveille n’eut pas lieu. Des souvenir flous et étranges, flous et incohérents, flous et insensés, flous et flous. Ça parlait de voyage, de mer, de chat, de chien, de dauphins, de bus et de métro.De gazon, de panneau, d’arbres, d’école, d’A, de 32 B, de Churchill, de médiathèque, de rugby, de Valérie, d’ours, de déviation, d’Amy, d’une meuf qui rigole comme une pute, de trous, d’orange, de sapin de noël blanc, de papillon rose, d’un des verts, de six mois d’assurances et d’un bonnet. De Jeanne et D’arc, de mère, de mer, de football américain et de jasmin.Ça parlait de beaucoup d’autres choses, mais c’est flou.
Elle arriva en courant chez moi, avec ses valises et ses affaires. Sonna à la porte et rentra. Il y avait du monde chez moi à ce moment-là. Je sentais qu’elle était perturbée, je lui demande ce qui ne va pas, elle me répondit avec un regardé effrayé et triste; les U. N sont chez moi. Je ne comprenais pas pourquoi et lui demanda à quel étage elle habite, au -1 me dit-elle. Affolée, je sors de chez moi, prend l’ascenseur, mais pas le bon, il y a 5 ascenseurs dans l’immeuble et chacun mène dans un coin de l’immeuble. Je n’étais jamais allée chez elle. Je demandais aux voisins qui faisaient l’amour, laissant la porte ouverte, comment arriver chez elle, on me dit de traverser le pont. De l’autre côté du pont au fond du couloir, se voyait une mini-boite de nuit. Mais il s’agissait enfaite d’un coffee shop, ou on vent de la drogue et on y trouve une chambre pour baiser, tout ça dans le style d’une mini-boîte, mais assez classe. Les gens à l’intérieur sont sophistiqués et riches. Je décide d’y faire un tour.
Ce n’est pas très grand, autour des 90 mètres carrés, séparé en 3 pièces. Il y avait des lumières de couleurs partout, du jaune, vert et rouge, des canapés en cuir, et une chambre avec un king bed ayant un matelas haut. Je suis rentrée dans cette chambre au décor tout gris et sobre, me suis posée dans le lit avant de m’affoler en pensant qu’elle avait ouvert ce business a son âge! Je sortis en courant, et je vois des serveuses habillées en noir qui me touchent de partout, je ne comprenais pas au début, mais après je remarquais qu’elles étaient en train de me coller un sticker en forme de coeur noir sur mon pull, c’était une drogue nouvelle génération, elles voulaient me tenter par ça, elles voulaient que je reste. Encore plus affolée, je courus en direction de la sortie; les 90 mètres carrés étaient interminables avec ces femmes qui essayaient de m’arrêter. Depuis ce moment, je ne l’ai plus revue, et je n’ai plus osé descendre au -1.
En me réveillant j’ai trouvé Sophie Calle et Ali Z. chez moi dans ma chambre. Je devais aller en cours, je n’avais pas de temps à perdre. Sortant du lit, je remarque qu’il pleut à mort, comme je ne l’ai jamais vus à Rennes; il pleuvait tellement que l’eau tombait de mon plafond à l’intérieur de mon appart. Mon premier reflexe c’était de ranger mes papiers errances, mon dossier avec tous mes documents en tant que citoyenne libanaise en France et mon passeport. Je les ai laissé dans ma chambre et je suis partie aux toilettes en laissant la porte ouverte, ça ne se fait pas de laisser mes invités seuls. Eux ont commencé à s’embrasser sans gêne, et moi sur mes toilettes sans gêne aussi. Eux ont commencé à se déhabiller sans gêne, et moi aussi. Eux se sont endormis, et moi jsui sortie.
Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Je ne vais plus pleurer Je ne vais plus parler
aujourd’hui j’ai décidé de me remettre au piano, c’est Jacques qui me l’a dit, Jacques Brel, j’ai envie de pouvoir jouer et de tout sortir. j’ai hâte de rentrer chez moi et que mes parents sortent de la maison pour jouer au piano. j’imagine déjà mes mains sur le clavier que je n’ai pas touché depuis au moins 10 ans.
sur un coup de blues, j’ai pris le parfum rose pour le sentir, mais je n’arrivais pas à sentir directement à partir de l’embout, j’ai donc décidé d’en mettre un peu sur mon bras. fausse manip, j’en ai mis sur ma main. maintenant ma main sent Lille. ma main sent les souvenirs des 9 mètres carrés, le lit une place, le soutif jaune, le pantalon rouge, le sweat bordeaux, le pygama kaki, l’écharpe blanche, la bague, les toilettes communes, et tellement d’amour. faudra peut-être ranger ce parfum.
Je me suis retrouvé coincée en dehors de chez moi mercredi! Commencent par le commencement de cette soirée raclette. Alors, gentille comme je suis, j’avais proposé à Mathilde de lui prendre la moitié des patates pour les faire cuire. Elle arrive donc chez moi et me file la moitié. Je les lave, les épluche, les assaisonne, et les fait cuire dans du bouillon de légumes. J’avais hâte de les gouter. 21h18, fut l’heure de rejoindre les chères voisines chez Chris. Je prends mon assiette, mes couverts, le saladier avec les patates, mon portable, et me dirige vers la porte, appuis sur le bouton et sort. Je me dirige vers l’ascenseur, et appuis sur le bouton. J’entends au même moment, ma porte claquer à l’autre bout du couloir. ET C’EST LA QUE JE ME REND COMPTE QUE JE N’AI PAS MES CLES. Je panique, mais pas trop, jme dit que je vais passer chez les gardiens très gentil, il va forcément vouloir me filer le double.
Accompagnée de Marion, je descends au 0. Je sonne à la sonnette du cher gardien, j’entends la sonnette sonner. Pas de réponse. Je resonne à la sonnette, on ne l’entend plus! IL A ETEIND SA SONETTE! (c’est possible de faire ceci dans mon immeuble) Je toque avec un petit espoir qu’il comprenne que ce n’est pas une blague, mais pas de réponses. « son store est ouvert » dit un des Matthieus « sa voiture aussi » dit l’autre Matthieu Je sonne encore une fois. Pas de bruit. Je toque. Pas de réponse. Pas de lumières. Je remonte, je mange et je redescends à 22 h. Je toque, je sonne. Pas de réponse. 22h30. Je toque, je sonne. Pas de réponse. Les stores sont maintenant fermés. Tout le monde a la haine. Ça ne se fait pas. Il est là. 23h00. Je toque, je sonne. Pas de réponse. 23h30. Je toque, je sonne. Pas de réponse. Minuit. J’abandonne. J’ai donc dormis chez mon voisin. Très gracieuse et élégante. en t-shirt très classe, pantalon large de maison bleu marine, pantoufle rose pétante, une jacket bleu claire, et du rouge à lèvres bordeaux bien fort.
Clef ou clé?? L’orthographe étymologique et ancienne, clef, et l’orthographe moderne, clé, s’emploient toutes deux selon des critères qui ne sont pas objectivement définissables.
Si je mets encore quelques posts, je vais remplir toute seule la page. Ça vous fait chier .
Avec le dernier post, j’ai virÊ celui de Luna.
Ahh tiens! Ya aussi le premier beau dessin de Hugo rouge qui s’est fait virer.
Il ne reste plus que deux personnes; Marie et Thibault.
Enfaite, j’aime bien la photo de Marie, mais c’est con, pour dire ça, je vais aussi la virer. Tant pis. Marie, il n’y a pas de bouton LIKE pour liker ton image, donc fallait bien que je m’exprime. C’est bête de dire : « j’aime bien » en commentaire. J’ai donc trouvé une manière plus sympathique de le dire. Marie, es-tu en train de lire au fait??
Bon bah ça-va Je me suis réveillée J’ai tout rangé J’ai pris mon passeport (rien de plus important) Je me suis faite beau (on ne sait jamais dans l’avion... ) Je sens bon (j’ai fait le 8 habituel) Je n’ai pas cassé mes ongles contrairement à toutes les fois où je prends me train avec la grosse valise Quoi encore ? Je suis sortie de chez moi à 5h15 J’ai attendu mon bus 10 mins Un monsieur m’a fait peur dans le noir Le bus est arrivé et s’est arrêté juste là où j’étais J’ai pris mon bus de 5h30 Je suis arrivée plus d’une demi-heure à la gare en avance Et là je suis dans le train Hihii
Il ne reste plus qu’a ne pas loupé l’avion Allez bonne nuit, et à tout à l’heure sur errances!
Gate M46. Embarquement a 12h55
Ah il est 12h55 Bon bah salut
Arrivée à la sortie de l’avion j’ai trouvé le charmant Mario qui m’attendait, je ne savais pas qu’il était là pour moi. Moi, comme toutes les fois ça me fais plaisir de le voir ! Je ne sais pas pour lui … mais plus ça va plus on se parle... Tant mieux je dirais Il passe, prend mon passeport, se charge de gérer ma sortie, coupe file, et passage dans la ligne des diplomates.[…] Mes parents n’étaient pas là cette fois, ils ont eu du retard, ça m’a donné plus de temps avec mon charmant monsieur et dès l’apparition de ma soeur, lui m’a dit au revoir et a disparu.
Ce soir, je ne suis pas rentrée trop tard, j’avais pris la route vers 12h30 A.M. c’est-à-dire qu’il y avait encore un peu de circulation quand même, pas comme hier a 4h00 A.M. J’avais fait le 3/4 de la route assez tranquillement, je chantais dans la voiture avec les fenêtres fermées; arrivée à la fin de la grosse route, il y avait pas mal de voitures. C’est à ce moment que j’ai commencé à zigzaguer entre les voitures, mais rien de très violent. Je sentis que la voiture qui était derrière moi essayer de me dépasser, sauf que moi j’étais sur la voie gauche (la voie rapide) et qu’à ma droite il y avait aussi une voiture, il voulait donc que je me décale un peu. Mais non, je suis trop têtue, j’ai accéléré et je lui ai bloqué encore plus le passage, et c’est à ce moment-là que j’ai compris qu’il voulait qu’on fasse la course de zigzag. J’ai donc commencé à courser les voitures et rentrer entre elles, zigzaguer, et dépasser tout le monde. J’ai senti qu’il voulait absolument me dépasser, sa fierté ne permettait pas à une personne comme moi ou comme le dirais-je « une fille » gagner à son jeu. Je l’ai donc laissé passer, sachant que j’ai gagné un taux d’adrénaline très haut.
des fois, je me pose la question de pourquoi j’ai choisi la vie dure, la vie loin, la vie complexe alors que j’aurais pu avoir une vie simple. je me demande pourquoi j’ai choisi de mener une vie solitaire. je me demande pourquoi j’ai choisi de faire des nouveaux amis et devoir faire des efforts pour garder les anciens pour chaque retour en été. je me demande pourquoi j’ai laissé tomber mes chances de rencontrer l’homme idéal. je me demande pourquoi je dois retourner le 12 mars. je me demande pourquoi je prendrais l’avion, ensuite le train, ensuite le métro, ensuite le bus pour revenir à la vie, loin de la vie.
Il faudrait que je repasse par notre lieu de RDV, pour que moi aussi j’arrive à reboucler la boucle, pour que moi aussi j’arrive à sentir ce qu’il a senti, pour que moi aussi j’arrive à penser à autre chose, pour que (moi aussi?) j’arrive à l’oublier, pour que (moi aussi?) j’arrive à arrêter de l’aimer, pour que (moi aussi?) j’arrive à arrêter de l’adorer
En rentrant ce soir en voiture, je disais à ma pote que mon quartier devenait moins classe qu’avant et qu’il devient mal fréquenté. Je lui disais que Karim habitait ici, et que je pense que Mohamad habite dans ma rue et je pense très fort qu’il habite à quatre immeubles du mien. Arrivée dans ma rue, je roulais lentement, à côté de nous marchaient deux mecs chelou, un parmi eux avait un sac blanc en plastique à la main. De ce sac blanc un liquide dégoulinait, et traçait une ligne de points derrière lui. et on voyait, en haut dépassait un tube rosâtre, je pense que c’était l’oesophage.
AH c’est drôle, errances publie mes postes avec une heure de décalage, il ne veut pas suivre mon fuseau horaire à moi. Normal non? Là il est 2h49 et ils vont écrire 1h49. C’est comme si je vivais dans votre futur. Ah non je poste à 2h55 finalement, j’ai eu le temps de mettre mon bout de texte sur un correcteur orthographiques, lire 2, 3 trucs et maintenant poster. Il est déjà 2h56. Non 2h57.
Depuis que je suis en école d’art, je ne suis plus créatif, j’ai perdu ma spontanéité et ma volonté de faire des choses qui me plaisent. Pourquoi ? C’est parce qu’il faut trop réfléchir, trouver des réponces à toutes les questions, réfléchir à 15 milliards de trucs avant de produire. Ce qui fait que je laisse tomber la moitié de mes idées. Je n’arrive plus à To think outside the box, je suis dans le box, je suis formatée, je suis dans ce putain de white cube de B.O.D.
Fuck the system.
J’ai décidé de filmer alors que ma mère conduisait. Je ne filmais rien de précis, je filmais au cas où ça pourrait m’être utile. C’était sur la route qui reliait Beirut a chez moi, ce n’était pas l’autoroute mais une sorte de quartier pauvre qui fait passage entre la capitale et le côté Sud du pays. On aurait pu prendre l’autoroute, mais j’ai préféré ici, il y avait plus de choses à voir, plus d’action. Je filmais donc tranquillement pendant quelques minutes, jusqu’au moment où un « van » où minibus commence à klaxonner et nous force a se mettre au coin de la route en s’approchant de la voiture, il commençait à nous dire d’aller à droite, et un BM énorme devant nous s’arrête et nous coince. Ma mère s’est donc arrêté, on n’avait pas compris pourquoi, mais je me doutais que ma caméra les a dérangés. De la voiture de devant, descend un monsieur, viens vers nous, et me dit que je n’ai pas le droit de filmer, ma mère lui répondit directement qu’elle travail au parlement (ce qui fait qu’il ne peut pas trop merder, et que sont partis politique de merde est lié à la où elle travaille), bref, le mec insiste quand même sur l’idée que je ne peux pas filmer d’un air menaçant. J’arrête donc de filmer et nous reprenons notre route. Il reste derrière nous un bon moment, et finit par prendre la voiture en photo et changer de route.
Une quinzaine de minutes plus tard, en arrivant dans notre ruelle, un grand Range Rover noire, avec les vitres teintées surgi de nulle part devant nous alors que je recommence de filmer, et roule doucement, très doucement devant nous. Ça me semblait étrange cette voiture qui ralentissait autant. Bref, je continue de filmer et ma mère ne se doutait de rien . En arrivant au pied de notre immeuble, une autre GMC noire nous attendais, et les deux mecs à l’intérieur nous regardaient. Nous nous sommes garés à notre place habituelle, et dès lors, la Range alla plus vite, et les deux messieurs du GMC ont disparu. Explication: 1- Les messieurs du premier BM, ont pu avoir nos infos et localiser notre maison grâce à la plaque d’immatriculation. 2- Ils contactèrent les gens de ce parti politique dans notre région. 3- ces hommes se sont chargé de se disperser autour de notre maison pour veiller à ce qu’on rentre chez nous et que je fasse pas partie de l’autre parti politique et que j’arrive à dissimuler des infos. 4- arrivées chez nous, ils ont pris leurs routes, et je ne les ai plus revus.Mais mon téléphone portable reste observé et ils savent ce que je fais à l’instant même. Je pense que ça sera le cas pendant quelques jours avant qu’ils nous laissent en paix. Parce que tout est permis, ici.
Il m’a dit, بالسالمة
و ترجعي.
Ces quelques mots m’ont bouleversé, m’ont rappelé que je pars dans quelques heures, que ma dernière soirée est finie, que le mois s’est écroulé, que je pars et que je les quittes. En quelques mots, il a réussi à me rendre la fille la plus triste du monde. En quelques mots il a détruit le peu de courage que j’avais en moi qui me disais qu’il faut que je parte. En quelques mots il m’a rappelé que m’attend une autre vie là-bas. Ces quelques mots ont aussi mis fin à ma joie, à cette soirée que je voulais pas finir si tôt, au moment intime entre nous. J’ai rejeté le baiser qui voulait être là. J’ai préféré partir sans m’accrocher. Un premier et dernier baiser n’est jamais une bonne idée.C’était la fin de beaucoup de choses. C’était surtout la fin de mes 30 jours.
Aujourd’hui je suis sortie de chez moi à 13h18, il n’y avait aucune trace sur ma vitre de droite devant mon ordinateur. Rentrée chez moi a 17h43, je vois une vieille trace sur cette vitre. On voyait des traits, des ronds, une forme longue. On voyait des traces de pates, de plumes, d’oeil. Un pigeon con s’était écrasé sur ma vitre cet après-midi.
Je suis en train de relire mes errances, je suis arrivée à Ma main sent Lille, et je me retourne pour voir si j’avais rangé le parfum et je vois qu’il est toujours là. Ce petit parfum rose de 30 cl est toujours là. Je me demande si un jour je le rangerais vraiment. Je me demande si un jour je le terminerai vraiment. Je me demande si j’en mettrai pas un peu là sur mon bras pour voyager un peu dans les souvenirs.
Une fois, en rentrant tard chez moi le soir, une jeune homme/SDF bourré qui a voulus absolument me faire un câlin. J’ai essayé beaucoup de l’esquiver mais il n’arrêtait pas d’essayer de me prendre dans ses bras. J’ai donc sorti ma carte Korrigo, pris le côté coupant et lui a tranché la gorge avec. Mais moi je ne voulais pas tuer, je le regrette, j’aimerais tellement remonter dans le temps. Mais avant que la police ne vienne, j’ai nettoyé ma carte à l’eau de javel pour qu’on ne trouve jamais l’arme du crime.
Perdues, elles se sont retrouvées grâce à Rolex.
-Avez vous une gomme? -Ça depend de l’heure enfaite…
Aujourd’hui, le 11 Avril 2018, j’ai décidé d’enlever de sur mon mur, l’emplois de temps de la 2ème année.
Je rentrais chez moi, un jour d’été, il faisait super chaud à Beirut et il pleuvait des grenouilles, des grenouilles toutes de tailles. Je suis descendue de la voiture, je me suis étirée après ma longue route. Enfaite j’arrivais d’Espagne, j’ai dû m’arrêter avant la Syrie, mettre la voiture dans ma poche, et traverser la Méditerranée à la nage. Tout allait bien, mais j’avais mal aux jambes. J’ai donc décidé pour m’étirer encore plus et de prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur. Arrivée chez moi au 6ème étage. J’ai remarqué qu’il y avait une trace de sang tout au long de l’escalier. Sous le choc je suis redescendue pour voir ce qui saignait. A mis chemin, je retrouve mon pied. Je l’avais perdu en cours de route! On m’avait aussi volé ma chaussure. J’ai dû donc reprendre mon pied qu’avec une chausette.
J’en ai marre du carillon à ma fenêtre. De base je l’avais acheté pour que quand j’ouvre ma fenêtre, ça carillonne, mais je n’avais pas pensé au système d’accrochage. J’ai dû donc dans un premier temps l’accrocher à la pate à fix. Mais il n’arrêtait pas de tomber. Mais à chaque fois qu’il tombait, je n’étais pas chez moi. Donc je rentrais et je le retrouvais par terre. Et je le raccrochais. Un jour, il tomba. Et le bruit était horrible. C’était comme si quelqu’un a lancé une pierre sur ma vitre et qu’elle a pété. Ça m’a tellement fait peur que j’ai décidé de l’accrocher au scotch. Je pensais qu’il allait accrocher longtemps. Et là, a 12h25, cette chose à au con retomba. Et come la dernière fois, j’ai sursauté en disant الرمحن الرحيم (que je devrais dire plus souvent d’ailleurs).
بسم اهلل
Ce n’est pas cool d’avoir un poisson dans l’oreil, on se sent toujours dans les vapes... dans les vagues. Mais ce qui est pire qu’un poisson, c’est un poisson blanc, qui tire la langue, qui a l’oeil en forme de coquillage et l’oreille en forme de cuillère qui dépasse les limites de sa tête de poisson. Et puis ثe poثon parle comme ثa. Il a pas de cheveux sur la langue non. Mais il ne peut pas ranger sa langue dans sa bouche. Mais ce poisson qui a vécu dans l’océan toute sa vie, connaît toutes les nuances de bleu. Et parle en anglais. C’est un poisson anglais, qui parle de bleus. Il m’a raconté ses aventures de poisson à Montpellier. “So once I was walking around in Montpellier... it was a sunny day... the sky was Pearl Blue with a touche of Glaucous Blue... and I saw this passage, between the houses, the one on the left was Paris Blue, and the one on the left wa Nile Blue... Blue, Blue, Blue...” Mais ce poisson con, ne savait j’avais la tritanopie, (le daltonisme du bleu) et n’arrêta jamais de parler. Ce n’est un poisson normal que j’avais mais c’était le fameux “Van Gogh” qui s’est incarné en poisson dans mon oreil. Le ثse lis comme le “th” en anglais.
Là, je suis dans le bus, comme d’habitude dans le 31. Je suis assise au 3ème rang à gauche. Il n’y avais pas beaucoup de monde quand je l’ai pris. Et là, il y a un peu plus de personnes. Et c’est des personnes qui puent. J’ai donc monté le son de ma musique pour ne plus les sentir.
Mais pourquoi quand je suis motivée comme une folle les choses cons m’arrivent ? Hier soir j’etais tellement motivée que j’ai travaillé jusqu’a 6 am, c’est rien de fou, mais ça m’a pris du temps. Je me suis reveillée a 12 pm aujourd’hui aussi au pic de ma motivation. J’etais tellement motivée que j’ai voulus sortir dans ce beau temps au plus vite et aller travailler a l’ecole. J’ai pris un sac a dos d’été, j’ai mis mon ordinateur, mon dossier transparent, mes errances, mon carnet de notes, mon ordi, son chargeur et la souris, j’ai aussi mis ma bouteille d’eau, mes lunettes de soleil, mon labello, ma boite de cigarette que je n’utilise pas, des post it, mon agraffeuse, un chewing gum, mes lingettes et ma carte korrigo. En sortant, j’ai senti mon nez couler, j’ai donc courut avant que la porte ne se referme pour prendre un paquet de mouchoirs.
Arrivée au cloitre de l’école en disant bonjour, l’image de mon sac et de ce qu’il y a dedans me reviens. Et c’est à ce moment que je me rend compte que j’ai oublié le dossier bleu.
Dossier bleu: là où est stocké tout mon travail de la nuit dernière.
JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUXART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART. JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUXART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART. JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUXART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART. JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART. JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART. JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART. JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART. JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX
JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUXART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART. JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUXART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART. JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUXART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART.JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART. JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART. JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART. JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART. JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX-ART. JE NE FAIS QUE DE LA MERDE. JE NE MERITE PAS MA PLACE AUX BEAUX
J’ai commencé ma jounée par rater 2 bus. J’ai donc pris le c6 vers répu en allant à l’école je suis passée à : -C’est deux euros -Rougier et plé -Calvin Klein A l’école, j’ai fait l’aller-retours plusieurs fois à : -l’atelier bois -la classe des com -le secrétariat -le LabFab En journée je suis passée à: -Rougier et plé (encore) -Bouchara -Forum du livre En partant de l’école je suis passée à : -MILK -Calvin Klein (encore) -Agent Papier -Calvin Klein (encore) -Ciné Affiches -Calvin Klein (encore) -Super U
Tout ceci sachant que j’ai mis aujourd’hui les chaussures qui font mal . Ensuite. J’ai aussi loupé un bus, et donc attendu 20 mins le suivant. Ensuite. En arrivant près de mon arret, je sort mes clés, et je bugg sur le gars dans la voiture à coté, et j’oublie de demander l’arrêt. Je descends donc à l’arrêt d’après et je marche avec les chaussures qui me tuent les pieds. Ensuite. Arrivée chez moi, j’ouvre mon frigo pour ranger les courses et je me rend compte que la brique de lait mise couchée dans mon frigo a fui et que j’ai au moins un demi-litre de lait par terre, dans et sous le frigo.
Je n’ai pas encore mangé de la journée, j’ai mal aux pieds, et il n’est que 18h.
Merde, il me manque 11 errances pour arriver au 100.
J’attends son appel, j’ai l’impression de devenir accro.
Ce poste veut pas se poster. Ça fait 3 fois que j’essaye de l’écrire il ne veut pas. C’était pour raconter l’histoire du livre qu’Anna m’a prêté.
Mais bon, ça va mourir avec moi.
Cette chanson me rappelle l’été de ma terminale. L’année la plus... exotique?
Je suis tellement nostalgique des derniers mois avant de venir en France. Ça me rappelle les cruise avec F. les baisers avec H. la plage et les nuits interminables.
Je me souviens de Michael. Brun, yeux bleus, beau sourire. On s’est rencontré dans la rue, on a dansé ensemble, et on est tombés amoureux et on s’est mariés. On était heureux. Je pense que je ne pouvais pas avoir d’enfant, c’était mon plus gros regret.
Aujourd’hui, je suis revenue. Pour une seconde chance.
J’étais tellement fière aujoud’hui de mes fajitas. J’ai mis comme dans la recette sur le sachet Old el Paso, le poulet les poivrons, j’ai acheté du guacamole, et les tortillas. Et petit plus, j’ai aussi mis du fromage et des champignions.
Et c’est en lui parlant l’aprem qu’il m’a rappelé les oignons que je n’ai pas mis dans mes fajitas.
J’attends qu’il m’appelle pour lui dire qu’il me manque.
Je pense qu’il dors.
Il ne dors pas finalement.
J’ai peur pour elle, je stresse pour elle. J’aimerais tant l’accompagner à cette petite. C’est vrai qu’à son âge, moi j’ai bougé, mais ce n’est pas pareil. J’ai peur pour elle.
Am i overprotective?
Je pense qu’il me plaît.
Allez. Je vous laisse. Je vais dormir en pyjama bleu dans mon lit Ă drap bleu.
Sally Daher Imprimé en 2018 Réalisé dans le cadre de l’Atelier de Recherche et de Création « Errances » EESAB – site de Rennes L’atelier Errances / le blog : http://www.errances.fr/ Errances éditions : http://www.errances-editions.fr Grand merci à Thierry et Anna pour cet ARC et à Annie pour le travail de reliure.