Entreprisesne.ch edition 2017-18

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Panorama de l’économie neuchâteloise

Portraits d’entreprises neuchâteloises & de leurs dirigeants

les acteurs qui façonnent l’économie neuchâteloise

ÉDITION 2017-18


Agence générale Neuchâtel, Pierre-André Praz Treille 9 - 2001 Neuchâtel

Nous sommes là pour vous dans le canton de Neuchâtel.

Agence générale Montagnes & Vallées NE, Daniel Hugli Espacité 3 - 2300 La Chaux-de-Fonds


SOMMAIRE

Panorama économique

Portraits des entreprises (suite)

Les rouages de l’économie neuchâteloise

6-7

GARAGE ROBERT

36-37

Le canton en chiffres

8-9

IMPRIMERIE MESSEILLER

38-39

Un tissu industriel unique au monde

10-11

INOX COMMUNICATION

40-41

Medtech et Biotech : des domaines qui montent

12-13

MARIN BUSINESS CENTER

42-43

Formation et recherche : un pôle d’excellence

14-15

MELEXIS TECHNOLOGIES

44-45

PMI, un secteur à lui tout seul

16-17

MENUISERIE VAUTHIER

46-47

Le commerce de détail se réinvente en permanence 18-19

POSITIVE COATING

48-49

Un éventail de financement très large

RED’X

50-51

20-21

Un petit vignoble, de grands vins

22

SOCIÉTÉ NEUCHÂTELOISE DE PRESSE

52-53

Un haut potentiel touristique

23

STILA

54-55

TSM

56-57

UDITIS

58-59

Portraits des entreprises APW

26-27

VIDEO 2000

60-61

AUTOMOBILES SENN

28-29

VILLARS GRAPHIC

62-63

BANQUE BONHÔTE & CIE

30-31

YNOVATEC

64-65

BATIGESTION

32-33

CSEM

34-35

Portraits des dirigeants

66-70

2 - 3


.ch

Retrouvez les news des entreprises du canton de Neuchâtel et l’info économique régionale sur www.entrepriseNE.ch. Restez informé en vous abonnant à la newsletter.


EDITO

Appelé à devenir un outil de référence, de promotion et de travail, www.entreprisesNE.ch est une plateforme d’information vivante et réactive au service des lecteurs et des acteurs de l’économie neuchâteloise.

Les entreprises neuchâteloises ont toujours fait preuve d’un dynamisme hors norme, même par gros temps. Recherche de pointe, leaders mondiaux, joyaux cachés, tradition séculaire sont quelques-unes des formules qui viennent à l’esprit pour illustrer leur exceptionnelle substance, leur incroyable résilience. Ces entreprises, leurs entreprises, les Neuchâtelois peuvent et doivent en être fiers. C’est dans cet esprit que nous lançons la plateforme www.entreprisesNE.ch, associée à la publication biennale que vous tenez entre les mains et qui a été adressée individuellement à 10’000 décideurs du canton. Une double initiative qui a pour ambition de mettre en lumière les entreprises du canton, mais également de mettre collectivement en valeur son extraordinaire tissu économique.

Champions de l’exportation, les entrepreneurs neuchâtelois rayonnent dans le monde entier. Avec www.entreprisesNE.ch, nous souhaitons leur offrir une vitrine supplémentaire leur permettant un contact régulier avec leurs premiers ambassadeurs : les habitants du canton de Neuchâtel.

Jacques Matthey

Directeur général de la Société Neuchâteloise de Presse

Y figureront les news des entreprises, l’actualité économique régionale en provenance des médias écrits neuchâtelois (L’Express/L’Impartial/arcinfo.ch) ainsi que les portraits des entreprises-partenaires et de leurs dirigeants.

4 - 5


PANORAMA ÉCONOMIQUE

LES ROUAGES DE L’ÉCONOMIE NEUCHÂTELOISE

Le canton a développé au fil des siècles des compétences uniques au monde dans les domaines de la micromécanique et des nanotechnologies.

Façonné par les événements historiques et pétri d’influences extérieures, les PME du canton ont développé au fil des siècles des compétences uniques au monde dans les domaines de la micromécanique et des nanotechnologies. L’enjeu est aujourd’hui de développer et valoriser ces savoir-faire en fonction des besoins du marché. Jadis terre d’accueil et d’ouverture aux idées nouvelles, aujourd’hui premier pôle horloger de Suisse et véritable incubateur de sociétés high-tech, le canton de Neuchâtel porte en lui les valeurs de changements et d’innovation depuis longtemps. Carrefour économique et culturel, idéalement centré en Europe et à égale distance de Genève, Bâle et Zurich, ce coin de pays fut l’objet de convoitises, de transactions et d’ambitions multiples à travers l’Histoire. Sensible à la Réforme, ouvert sur le monde, il a toujours été façonné par les événements et pétri d’influences diverses. Ce terreau fertile, plus qu’ailleurs, a donné naissance à des pionniers connus bien au-delà de nos frontières. il suffit de se rappeler Abraham-Louis Breguet (1747-1823), Philippe Suchard (1797-1884), Louis-Joseph Chevrolet (1878-1941) ou encore Charles-Edouard Jeanneret, dit Le Corbusier (18871965). Le Pays de Neuchâtel du XXIe siècle est empreint de cet héritage. L’histoire du canton est intimement liée à celle de l’Europe. Successivement dominés par les Bourguignons, les Seigneurs du Seeland, le Saint-Empire germanique et les princes d’Orléans-Longueville, les Neuchâtelois décident en 1707 de confier leur souveraineté au roi de Prusse, Frédéric 1er. L’adoption du protestantisme, presque deux siècles plus tôt (1530), les avait déjà rapprochés des cantons de Berne, Vaud et Genève. C’est également grâce à la Réforme que, dès 1685 et la révocation de l’Edit de Nantes, le canton connaît un formidable essor. Fuyant la répression, les nombreux réfugiés huguenots joueront en effet un rôle essentiel dans son développement économique et culturel. Un dynamisme qui aura tôt fait d’attirer d’autres immigrés, alémaniques, italiens, juifs

alsaciens, etc., qui contribueront eux aussi à la prospérité et à l’enrichissement intellectuel du canton. Les idéaux républicains, puis sociaux, féministes et européens trouveront à Neuchâtel un écho particulier.

Neuchâtel est le troisième canton exportateur par habitant, après Zoug et Bâle-Ville Mais bien que fondée sur trois siècles d’histoire industrielle, le canton de Neuchâtel doit faire face à des défis majeurs. Soumis aux fortes variations des marchés internationaux et à la concurrence globalisée, le tissu manufacturier est contraint à d’incessantes adaptations, non seulement en matière d’innovations, mais également de capacités de production. De plus, face à des grandes agglomérations comme Lausanne, Genève ou la région bâloise, la taille relativement faible et la topographie du territoire apparaissent comme des facteurs limitants pour sa prospérité. Autant de considérations qui font craindre que le canton abandonne peu à peu sa créativité pour devenir la banlieue de l’Arc lémanique. Une perspective que le gouvernement s’emploie à éloigner. Acceptée en 2015, la nouvelle Loi sur l’appui au développement économique (LADE) se résume en une formule : soutenir les projets innovants. Pour ce faire, elle identifie dix domaines d’activités stratégiques : l’horlogerie

l’industrie du luxe

l’industrie des machines

l’informatique et les télécommunications

l’industrie des dispositifs médicaux l’industrie pharmaceutique l’électronique et la microélectronique

les énergies renouvelables l’industrie agroalimentaire les services stratégiques et financiers aux entreprises


Photo : Richard Leuenberger

A chaque fois, il est question de maintenir sur place « le leadership technologique et l’esprit d’innovation », « la pérennité du savoir-faire industriel de base et l’accès aux compétences de pointe », ou encore « la densité et la réactivité du réseau de sous-traitance ». Chargé de déployer cette stratégie sur le terrain, le Service de l’économie (NECO) dispose d’un certain nombre d’outils qu’il met à disposition – il est bon de le rappeler – des entreprises locales comme étrangères, et quel que soit leur stade de développement (start-up, nouvelle implantation, entreprise ancrée de longue date dans le canton, entreprises à remettre, etc.). Ces prestations peuvent prendre la forme de subventions, de prestations via des partenaires ou institutions de coaching, de cautionnement ou de prêts sans intérêts, de mise en relation d’affaires, de facilitations de développements ou d’investissements – y compris de la part de sociétés étrangères.

Le canton de Neuchâtel jouit d’un positionnement unique dans l’infiniment précis Il appartient également au NECO de valoriser et de mettre en relation les institutions de formation et de recherche avec l’économie régionale. Vu son histoire, le canton possède en effet un nombre impressionnant d’établissements et de fondations, à l’image du Parc technologique et industriel Neode, de la Fondation Suisse pour la recherche en microtechnique, du Centre Suisse d’Electronique et de Microtechnique CSEM, de l’EPFL-IMT, de l’Université de Neuchâtel ou encore de la HE-Arc. De part son histoire et sa situation géographique, le canton de Neuchâtel jouit d’un positionnement unique dans des secteurs d’activités et de compétences de pointe à l’échelle mondiale. «  Silicon Valley  » de la micromécanique et des nanotechnologies, il exporte pour 8,2 milliards de francs (chiffre 2015) de marchandises à très haute valeur ajoutée sur les cinq continents. Une situation tout à la fois enviable et fragile.

Christian Barbier,

« Neuchâtel doit renforcer sa visibilité et ses réseaux. »

chef du Service de l’économie

Quelles sont les actions que vous avez mené et que vous mènerez ? Le NECO facilite et accélère environ 60 projets par année à caractère international et exportateur, dans les domaines d’activités stratégiques définis. Il s’agit également pour nous d’assurer la coordination avec nos partenaires locaux, inter-régionaux et à l’échelle nationale. Je pense notamment au réseau Microcity, le pôle d’innovation dans sa phase de déploiement initial, désormais présent sur la nouvelle carte de l’innovation suisse. Que manque-t-il, ou que faut-il développer, pour que le canton augmente son attractivité ? Neuchâtel doit renforcer sa visibilité, développer ses réseaux et se positionner sur ses forces historiques et ses potentialités, en mettant en avant ses PME, ses multinationales, ses institutions de formation, de recherche fondamentale et appliquée. Par exemple  : positionner le projet de l’EPFL sur les méthodes de production avancées (Advanced manufacturing) au sein de Microcity, et se donner les moyens de renforcer les collaborations. En résumé : faire savoir ce que nous avons et nous inscrire dans des réseaux extérieurs au canton pour rechercher des effets de levier. La Suisse bénéficie d’une image internationale exceptionnelle. Il faut donc s’associer à cette image et capitaliser sur quelques thématiques, comme les dispositifs portables (Wearable Devices) ou les implants intelligents. La volonté de faire venir des entreprises étrangères est-elle toujours aussi forte que par le passé ? Oui, mais en complément au tissu économique existant. Depuis plusieurs années, nos actions se focalisent sur les potentialités de croissance d’acteurs économiques déjà présents sur notre territoire. Il s’agit de renforcer de nouvelles compétences avec de nouvelles entreprises issues de la stratégie de diversification du canton, essentielle sur le long terme. De quelle manière soutenez-vous le commerce de détail et de proximité ? Le soutien direct au commerce de proximité ne fait pas partie de nos missions telles que définies par nos autorités cantonales. De manière indirecte cependant, le développement du tissu économique industriel bénéficie aux commerces de détail et de proximité, à l’économie induite. Inversement, une économie résidentielle forte est également une condition cadre pour que l’économie d’exportation fonctionne et que le tissu économique et social soit attractif.

6 - 7


PANORAMA ÉCONOMIQUE

LE CANTON EN CHIFFRES

Petit en taille, le canton se distingue notamment par le niveau de son PIB, l’importance de ses exportations ou encore le nombre de créations d’emplois. Tour d’horizon.

800

Grâce notamment à Neode – incubateur de start-up – et Innoparc – hôtel de start-up – le canton de Neuchâtel fait preuve de vitalité en matière de créations d’entreprises. Selon une étude de la plate-forme startups.ch, plus de 800 nouvelles sociétés ont vu le jour en 2014, en hausse de 7,3% par rapport à 2013.

82’000 L’extraordinaire capacité à innover du canton de Neuchâtel, particulièrement dans les domaines de la microtechnique et des nanotechnologies, permet à l’économie – en particulier l’industrie manufacturière – de générer une richesse par habitant supérieure à la moyenne suisse. En 2015, le PIB cantonal par habitant s’établissait ainsi à plus de 82’000 francs, en sixième position nationale, selon les chiffres du Crea et de l’Office cantonal de la statistique.

89%

177’970

En augmentation faible mais constante depuis 1985, la population neuchâteloise comptait 177’970 habitants à fin 2015, soit exactement 740 de plus que l’année précédente. Un score qui place Neuchâtel à la 16e place des cantons suisses, juste derrière Bâle-Ville. La part des étrangers y est actuellement d’un quart, très majoritairement représentée par les communautés portugaise, française, italienne et espagnole.

Le tissu économique neuchâtelois est très largement dominé par les PME. La part des entreprises employant moins de 10 personnes y est de 89%. Un chiffre qui monte à 97% lorsqu’il s’agit des sociétés fonctionnant avec moins de 50 employés. Une caractéristique qui fait la souplesse et la réactivité de l’économie neuchâteloise.


Le tissu économique neuchâtelois est très largement porté par l’activité manufacturière et, partant, par les services spécialisés qui l’accompagnent. La fabrication de produits informatiques, électroniques, optiques et horlogers y représente ainsi plus de 18% des emplois (15 441 équivalents plein temps). Suit le commerce de détail et de réparation avec 10,3% (8 745). Enfin, preuve d’un secteur secondaire dynamique, la recherche et le développement ainsi que les activités de conseil, de contrôle, de gestion ou encore juridiques constituent le troisième pôle avec 6,1% (5 122).

46’000

Sans compter les métaux précieux, les exportations ont représenté en 2015 près de 46’000 francs par habitant. Malgré une chute de 24,8% en rythme annuel, ce résultat reste à la troisième place au niveau national, seuls Bâle-Ville et Zoug faisant mieux. Sans surprise, l’horlogerie, les machines-outils et l’électronique marquent le pas. Par contre, les produits chimiques et pharmaceutiques font preuve d’une résistance notable.

1’700

Si l’on considère le nombre d’employés comme échelle de mesure, la plus grande entreprise du canton – et depuis longtemps – est Philip Morris International, avec quelque 1’700 personnes. Suivent Johnson & Johnson (~ 1’000), Shire (Baxalta/Baxter) (~ 750), Celgene (~ 680), Etel (~ 400) et Metalor (~ 400). Le plus gros employeur, cependant, est Swatch Group avec environ 4’500 collaborateurs. Le groupe est présent dans le canton avec d’une dizaine de sociétés, parmi lesquelles Tissot, Oscilloquartz, Comadur, Nivarox-FAR ou Asulab. Richemont (Cartier, Montblanc, Officine Panerai, Piaget, Valfleurier), compte quelque 2’500 salariés, est 2e.

18% 10’000 En Suisse romande, près de 20% du PIB provient du travail des pendulaires inter-cantonaux et frontaliers, comme le montre le Rapport sur le produit intérieur brut romand des Banques cantonales romandes. En 2015, Neuchâtel comptabilisait 10’000 pendulaires venant des autres cantons.

1’000

Microcity, le réseau qui regroupe Neode, le CSEM, L’Université de Neuchâtel, l’EPFL-IMT, la HE-Arc Ingénieurie, la Fondation suisse pour la recherche en microtechnique (FSRM) et les écoles professionnelles CIFOM et CPLN représente quelque 800 projets de transfert de technologies ou de collaboration avec les milieux économiques, près de 6’000 apprentis, 7’000 étudiants et plus de 1’000 chercheurs.

8 - 9


PANORAMA ÉCONOMIQUE

UN TISSU INDUSTRIEL UNIQUE AU MONDE

Très spécialisée, mue par des savoir-faire immenses, l’industrie neuchâteloise est à nul autre pareil. Quatre notions-clés la définissent : l’horlogerie, les PME, la maîtrise de la chaîne de valeur et sa vocation exportatrice.

Les habitants du canton ne représentent que 2,2% de la population helvétique. Pourtant, plus de trois siècles de développement économique ont fait de Neuchâtel l’une des plus importantes régions industrielles du pays. Elle est ainsi sur le podium suisse des cantons à la plus forte proportion d’emplois dans le secteur secondaire, ceux-ci représentant pas moins de 40% du total, alors que la moyenne suisse est de 26%.

De l’idée au produit, Neuchâtel maîtrise la chaîne complète de valeur de l’innovation Une telle représentation de l’industrie dans l’économie neuchâteloise ne va pas sans quelques particularités. Des particularités qui confèrent d’ailleurs au canton un profil tout à fait exceptionnel sur le plan mondial. Elles se résument en quatre axes : l’horlogerie, les PME, la maîtrise de la chaîne de valeurs et les exportations. Depuis le début des années 1990, l’horlogerie Swiss made s’est taillée une réputation sans commune mesure sur les marchés internationaux. Même si le secteur connaît un recul marqué depuis bientôt 24 mois, il truste toujours la première place au niveau mondial : avec 28,1 millions de montres exportées pour 21,5 milliards de francs en 2015, l’industrie horlogère suisse ne représente que 2,3% du volume total, mais 56% de part de marché. Historiquement, Neuchâtel a toujours occupé une place primordiale dans cette industrie, jusqu’à représenter aujourd’hui le premier canton horloger de suisse en termes de main-d’oeuvre. Avec quelque 13’000 emplois, il concentre en effet le tiers des effectifs de

la branche en Suisse. Une branche qui, à l’échelle du canton, est la première à participer à la performance économique, avec 19,1% du PIB (chiffre 2015). La myriade de PME qui tapissent le territoire cantonal constitue une autre spécificité de l’industrie neuchâteloise : sur 1457 établissements manufacturiers répertoriés en 2012, 92% employaient moins de 50 personnes, 75% moins de 10. Ce qui apparaît à première vue comme une faiblesse se révèle en fait un extraordinaire atout. Majoritairement actives dans le domaine de la sous-traitance, ces sociétés offrent au secteur des compétences et un dynamisme uniques. A la pointe de leurs disciplines, équipées des dernières technologies en matière de production, elles ont fait de la réactivité et de la créativité la base de leur modèle. Ce tissu dense, qui cache une part importante des savoir-faire, est aussi précieux qu’envié à l’étranger. Si les Neuchâtelois savent fabriquer, ils savent aussi inventer. Ou plutôt développer. Au contraire de la Chine qui s’est profilée comme « l’usine du monde », la région maîtrise toute la chaîne de valeurs du processus industriel : au fil du temps, elle s’est dotée de centres de formation et d’instituts de recherche à la base des innovations les plus pointues, dans des domaines techniques aussi variés que le médical, les transports, l’alimentation, le spatial ou encore les technologies de l’information et de la communication. Mais la matière grise n’est rien sans des outils de précision. Une activité – la machine-outil – qui s’est également développée, dopée par l’horlogerie, et sans laquelle le reste de l’industrie ne serait pas ce qu’elle est. De la recherche à la commercialisation, en passant par la production, le design ou le marketing, Neuchâtel offre la chaîne complète de création de valeurs.


Pierre-Olivier Chave,

président de PX Group, ancien président de NEODE, co-fondateur d’Innoparc

« La miniaturisation extrême constitue un axe porteur »

Quelle est l’importance de l’innovation pour l’industrie neuchâteloise ? L’innovation a une très grande importance, voir vitale. Pour rappel, le canton de Neuchâtel figure parmi les cantons les plus industrialisés de Suisse (où le secteur du secondaire apporte une grande valeur ajoutée). Dans ce contexte, l’innovation technologique est fondamentale pour le développement de ce secteur ainsi que pour le maintien des emplois dans ce canton, d’autant plus que nous sommes reconnus comme des leaders dans les domaines de la microtechnique et de la microélectronique notamment. Nous devons donc répondre par un niveau d’innovation à la hauteur de cette réputation. Les conditions-cadres dans le canton sont-elles bonnes pour stimuler la créativité ? La création de Microcity - Pôle d’Innovation Neuchâtel (avec un réseau d’acteurs comme l’EPFL, le CSEM, Neode, HE-Arc, UniNE, FSRM, CPLN, CIFOM) est à l’image de l’effort consenti pour favoriser et stimuler la créativité dans notre canton. Ce type d’infrastructure, qui est au service des entreprises pour renforcer leur compétitivité, est très important dans notre tissu industriel régional largement constitué de PME.

Quels sont les principaux défis que doit relever actuellement l’industrie ? Parmi les défis majeurs, je citerais évidemment la cherté du franc suisse ainsi que les conditions-cadres y relatives qui compliquent notre compétitivité. Cet îlot de cherté constitué autour de notre environnement d’activité et de développement représente indubitablement un problème. S’il n’est pas résolu – au moins partiellement – à moyen terme, cela causera des dégâts irréversibles pour les activités du secondaire. Quelles sont les mutations qui attendent l’industrie ? L’importance de la connectivité, de tous les moyens informatiques en général, mais aussi l’avancée de l’intelligence artificielle qui développe des dispositifs et des algorithmes toujours plus complexes… toutes ces nouvelles technologies jouent un rôle important dans les processus de fabrication et sont certainement à l’origine des importantes mutations que nous allons vivre. Sur le fond, le leitmotiv de faire toujours plus avec toujours moins, toujours plus précis et toujours plus petit (miniaturisation extrême de certains composants) constituent les axes porteurs du futur. Nous devons impérativement être attentifs à ces tendances et adapter nos moyens industriels dans ce sens.

Une densité exceptionnelle d’acteurs sur toute la chaîne de valeur de l’innovation. Microcity pôle d’innovation - Neuchâtel

Photo : Inox Communication SA

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PANORAMA ÉCONOMIQUE

MEDTECH ET BIOTECH : DES DOMAINES QUI MONTENT Les technologies médicales et les sciences de la vie ont trouvé ici savoir-faire techniques et main-d’oeuvre qualifiée. La part au PIB cantonal de ces deux secteurs réunis était de 10,3% en 2013.

On l’ignore trop souvent, l’industrie neuchâteloise des Medtech n’est pas née ex nihilo ou d’implantations étrangères. C’est bien l’industrie horlogère et ses savoir-faire qui sont à la base de cette diversification dès les années 1930. Avec les machines, l’horlogerie et l’électronique, les dispositifs médicaux sont d’ailleurs considérés par le canton comme le « coeur stratégique du tissu économique neuchâtelois ». L’arrivée des entreprises pharmaceutiques et biomédicales, quant à elle, est plus récente. Attirées par la proximité de la région bâloise, la présence des équipementiers et la main d’oeuvre qualifiée, ces sociétés ont vu leurs effectifs doubler entre 2005 et 2012, à quelque 1’400 emplois

tés actives dans les technologies et les dispositifs médicaux ont exporté pour quelque 1,2 milliard de francs – sur un total de 8,2 milliards.

En 2015, une quarantaine de sociétés actives dans les technologies et les dispositifs médicaux ont exporté pour quelque 1,2 milliard de francs

Le siège européen et premier centre de production du continent verra même s’ouvrir une annexe à Couvet, où Celgene est en train de construire un second bâtiment. Prévu pour 2018, il accueillera une centaine de collaborateurs supplémentaires. Celgene a réalisé au niveau mondial un chiffre d’affaires 2015 de 9,16 milliards de dollars.

L’une des premières sociétés à se lancer dans la fabrication d’outils médicaux fut en 1931, W.E. Flückiger, à La Chaux-de-Fonds. Son fondateur, le mécanicien-dentiste Willy Flückiger, s’associe alors avec le spécialiste de fournitures d’horlogerie Jean-Claude Huguenin pour la fabrication de barres et de crochets, avant de se spécialiser dans les instruments canalaires et les pivots. Devenue FKG Dentaire, l’entreprise aujourd’hui leader dans son segment, réalise 30 millions de francs de chiffre d’affaires par an et emploie 125 personnes. En 1978, c’est au tour du Loclois Luc Tissot de transposer des techniques horlogères aux dispositifs médicaux, avec son stimulateur cardiaque Precimed. Le mouvement ne cessera dès lors de s’accélérer. En 2015, une quarantaine de socié-

Dans le domaine de la Pharma et des Biotech, si elle n’est pas la première à s’être implantée dans le canton – Johnson & Johnson s’est installé au Locle en 1991 et Baxter, en 1996 à Neuchâtel, par exemple – Celgene a certainement connu la croissance la plus spectaculaire. Arrivée à Boudry en 2006, la société américaine spécialisée dans le traitement des maladies rares est passé, en 10 ans, de 70 à 700 employés.

Photo : Christian Galley


Photo : Lucas Vuitel

Thierry Rouiller,

directeur général de FKG Dentaire

« Sans l’innovation, nous n’existerions pas »

Quelles sont les raisons du succès de FKG Dentaire ? Ce n’est pas notre taille en tout cas ! Nous sommes la dernière entreprise familiale et indépendante dans le domaine de l’endodontie (traitement de racine) au niveau mondial. C’est cette liberté, mais aussi le savoir-faire local, qui a fait notre succès. Nous avons utilisé nos compétences dans la mécanique pour les appliquer au domaine dentaire. Cela nous a permis une autre approche, plus innovante. La qualité suisse, ainsi que notre spécialisation sur un domaine – l’endodontie – sont aussi des facteurs de réussite. Quels sont les défis qui vous attendent dans les 10 prochaines années ? Dix ans, c’est loin ! Il y a la recherche sur les cellules souches, le laser et la chimie…

Quelle est l’importance de l’innovation pour une société comme la vôtre ? Justement, elle est cruciale. Sans elle, nous n’existerions pas. Nous réunissons de nombreux facteurs qui rendent notre production plus chère qu’ailleurs. A nous d’être meilleur que les concurrents. Avez-vous tissé des liens avec les centres de formation et de R&D de la région ? Notre laboratoire R&D emploie quelque 10 personnes. Toutes nos idées naissent et sont d’abord développées à l’interne. Une collaboration ponctuelle avec le CSEM, les universités ou encore des fabricants de matière directement, sont indispensables à l’optimalisation de nos produits high-tech.

Qui sait ce que nous réserve l’avenir ? Nous sommes actuellement leader de notre segment et nous venons de lancer une innovation capitale : la préparation des canaux en 3D grâce à nos instruments XP-endo Shaper et Finisher, qui reposent sur le principe de la mémoire de forme de l’alliage NiTi, objet de plusieurs brevets. Nous avons encore de beaux jours devant nous.

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PANORAMA ÉCONOMIQUE

FORMATION ET RECHERCHE : UN PÔLE D’EXCELLENCE Toutes les institutions de formation du canton – Université, HE-Arc, EPFL, CPLN et Cifom – se sont regroupées autour du CSEM, de Neode et de la FSRM pour créer Microcity, véritable pôle d’excellence de l’innovation pour tout ce qui touche à l’infiniment précis. L’Université de Neuchâtel est composée de quatre facultés – droit, lettres et sciences humaines, sciences économiques et sciences – et dispense des cours dans neuf domaines-clés – parmi lesquels le Temps/Fréquence et la métrologie optique, les Systèmes complexes et big data ou encore le Droit de la propriété intellectuelle et de l’innovation. Elle est la plus petite université de Suisse – et même d’Europe – avec ses 4’352 étudiants et ses 146 millions de francs de budget. Son enseignement attire majoritairement des Neuchâtelois (1’253) et des Confédérés (2’072), mais qui trouvent également de l’intérêt outre-frontières, puisque près de 1’000 étudiants sont issus de pays étrangers. Le site neuchâtelois de la Haute Ecole Arc (HE-Arc) – la Haute Ecole Spécialisée commune aux canton de Neuchâtel, Jura et Berne – regroupe quant à lui quatre domaines de formation : la gestion, la conservation-restauration, la santé et l’ingénierie – cette dernière filière étant la descendante des écoles d’horlogerie du Locle et de La Chaux-de-Fonds. Les formations conduisent à un diplôme de niveau universitaire reconnu en Suisse et à l’étranger. Quelque 3’000 étudiants se partagent entre les campus de Neuchâtel et Delémont. La Chaux-de-Fonds, Le Locle et Saint-Imier

accueillent pour leur part les sites de recherche appliquée et développement, au sein desquels les étudiants en Ingénierie terminent leurs formations, consolident l’ancrage régional de l’institution et permettent un lien direct avec le milieu industriel. L’EPFL est également présente à Neuchâtel. Transféré de la Faculté des sciences de l’Université de Neuchâtel en 2007, l’Institut de microtechnique (IMT) a intégré le tout nouveau bâtiment de Microcity en 2014. Abritant 10 laboratoires et 200 chercheurs et étudiants, l’antenne neuchâteloise de l’EPFL se développe dans quatre grandes directions : la robotique et la microfabrication, l’optique, l’imagerie et le photovoltaïque, et les micro-nanotechnologies.

Microcity – Pôle d’innovation est d’ores et déjà reconnu par la Confédération dans le cadre du Parc suisse d’innovation

Le quartier de l’innovation à Neuchâtel extrait du film Microcity - Photo : Toast production


Georges Kotrotsios,

membre du comité de direction, directeur du marketing et du développement des affaires du CSEM

« Notre mission est d’offrir aux PME l’accès à des technologies de pointe »

Quelles relations entretiennent le CSEM et l’industrie neuchâteloise ? Des relations très étroites ! Notre première mission est d’offrir aux PME suisses l’accès à des technologies de pointe, parce que celles-ci n’ont souvent pas leur propre centre de R&D. C’est bien évidemment le cas de nombreuses entreprises neuchâteloises. Nous les épaulons quotidiennement pour tester des matériaux, développer de nouvelles technologies et procédés, ou carrément de nouveaux produits. Quelle est l’importance de l’innovation pour le canton ? Elle est primordiale et c’est pour cela que les relations entre le CSEM et l’industrie sont si importantes ! Très souvent exportatrices, les entreprises neuchâteloises sont soumises à forte concurrence. Elles doivent donc offrir des produits à haute valeur ajoutée, mais aussi optimiser leurs processus de fabrication et penser à des services liés aux nouvelles technologies. J’insiste sur ces derniers points, car ils sont cruciaux avec tous les changements que la numérisation et la robotisation de l’industrie sont en train d’amener. Quel est votre domaine de prédilection en matière de R&D ? Vous savez, je suis passionné par tout ce qui a trait à l’innovation technologique au service de la société. C’est pour ça que je me sens dans mon élément au CSEM. Nous disposons de compétences pointues, parfois quasi unique dans la miniaturisation et la basse consommation, mais nous défendons aussi des valeurs ! Pensez par exemple à tous les développements que nous avons faits pour la santé ou dans le photovoltaïque ces dernières années. Cela me rend extrêmement fier. Comment voyez-vous le tissu économique du canton dans 50 ans ? Toujours marqué par une industrie forte, mais dont l’organisation et la production seront bien différentes. En résumé, je dirais : toujours plus petit, toujours plus intégré, toujours plus interconnecté ! La production va se flexibiliser, se personnaliser, se diversifier et elle sera gérée par l’intelligence artificielle et la robotique. Il faut bien évidemment réfléchir à la place de l’homme dans cette évolution et s’adapter. Les ingénieurs en microtechnique vont rester importants, mais il faut aussi former des ingénieurs industriels, ainsi que des spécialistes des systèmes de communication et des mathématiciens, créateurs des algorithmes de demain. Photo : CSEM

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PANORAMA ÉCONOMIQUE

PMI, UN SECTEUR À LUI TOUT SEUL

Philip Morris International est présent à Neuchâtel depuis 1963. Avec quelque 1’700 collaborateurs, il détient toujours le statut de premier employeur et contribuable privé du canton. Le tabac et Neuchâtel, c’est une longue histoire. Fondées à Soleure en 1925, Les Fabriques de Tabac Réunies (FTR) déménagent leur siège dans le chef-lieu en 1942. A l’époque, l’entreprise produit essentiellement la marque Brunette, un nom qui restera comme un sobriquet pour le site neuchâtelois et que les plus anciens utilisent encore. Quelque 150 personnes travaillent alors sur les rives du lac.

En 1957, les FTR connaissent une première accélération avec l’obtention de la licence de la marque Marlboro. Cet accord est le premier passé par Philip Morris Inc. en Europe. Six ans plus tard, la société new-yorkaise rachète l’entreprise familiale neuchâteloise, qui devient alors la première du groupe en dehors des Etats-Unis. Les investissements sont importants, notamment dans l’automation.


La main-d’oeuvre passe progressivement à 1’500 personnes vers 1980, puis 1’200 au tournant du siècle, faisant de Philip Morris le premier employeur privé et contribuable du canton.

Entre 15 et 20 milliards de cigarettes sont produites chaque année pour le marché suisse et pour l’export (Japon et Moyen-Orient).

Le site neuchâtelois de Philip Morris est l’un des plus importants du groupe au niveau mondial

Achevé en 2009, le Campus R&D est la dernière réalisation de PMI en Suisse. Il abrite actuellement 400 scientifiques, dont le rôle a été primordial dans le développement du nouveau dispositif électronique de Philip Morris. Baptisé iQOS, le système utilise des sticks de tabac, lesquels sont également produit sur le site neuchâtelois.

Le cigarettier n’a jamais quitté ce statut. Rejoint en 2002 par le siège opérationnel de Philip Morris International (PMI) qui s’installe à Lausanne, l’usine de Serrières se développe jusqu’à s’étendre aujourd’hui sur une zone de quelque 800 mètres linéaires – l’un des plus importants sites du groupe au niveau mondial.

Pas moins de 2 milliards de dollars ont été investis ces dernières années pour les recherches sur les nouveaux produits. Des recherches auxquelles ont été associées des dizaines de start-up et PME de la région, dont le savoir en matière d’innovation est essentiel.

Quelque 1’700 collaborateurs de 50 pays se partagent entre la production, la recherche et développement, l’engineering ainsi que le développement industriel et des produits.

Philip Morris International estime à 1,4 milliard de francs, l’impact économique annuel de ses activités en Suisse, notamment grâce aux ressources humaines et aux achats de biens et services.

Photo : Philip Morris International

16 - 17


PANORAMA ÉCONOMIQUE

LE COMMERCE DE DÉTAIL SE RÉINVENTE EN PERMANENCE

Bien que très important pour l’économie d’un canton, le commerce de détail n’est que peu mis sous la loupe. Dernier maillon de la chaîne de distribution, le secteur s’est de tout temps adapté aux nouveaux modes de consommation.

Le commerce de détail est partout et concerne tout le monde : dernier maillon de la chaine de distribution, il est présent à chaque fois qu’un consommateur se procure un bien, que cela soit chez le producteur, en boutique, en grande surface ou sur internet. Pourtant, même s’il constitue le substrat de notre société de consommation, ce secteur reste largement méconnu, voire délaissé. Pour tout dire, il est un peu le parent pauvre de notre économie. Pourtant, à Neuchâtel, il représente un chiffre d’affaires d’environ 2 milliards de francs, près de 7% de l’emploi et 10% du PIB cantonal, selon une étude datant de 2013 et menée par la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie (CNCI), l’État et la Banque cantonal (BCN).

Le commerce de détail, c’est l’histoire du vendeur qui cherche un acheteur. Depuis toujours. Successivement colporteurs, marchands ambulants puis boutiquiers, les commerçants commencent à se regrouper en coopératives au milieu du XIXe siècle, avant de se muer en grands magasins au tournant du XXe. Suivent les succursales qui essaiment à travers le pays, la vente par correspondance, les camions-magasins de la Migros, les centres commerciaux multi-enseignes. Ce début de XXIe siècle est quant à lui marqué par les hard discounters, le commerce en ligne, les shops et les gares devenues supermarchés.

Les grands centres commerciaux côtoient des centres-villes qui veulent rester dynamiques

Photo: David Marchon

Photo : Christian Galley

C’est donc peu dire que la capacité d’adaptation doit faire partie des qualités intrinsèques des professionnels de la branche. Ce d’autant plus qu’à travers l’Histoire, les nouvelles formes de commerces n’ont pas remplacé les anciennes, mais se sont additionnées pour former aujourd’hui un milieu extrêmement concurrentiel.


Photo : David Marchon

En 1995, le canton comptait encore 1’445 établissements. En 2013, ils n’étaient plus que 1’227, soit une baisse de 15%. De plus, le canton de Neuchâtel doit composer avec sa situation géographique particulière : sa proximité avec la France. L’abandon par la BNS du taux plancher en janvier 2015 a non seulement induit une pression supplémentaire sur les marges des détaillants, mais a également augmenté le pouvoir d’achat des Suisses à l’étranger. Lesquels ne se sont pas privés : selon l’Administration fédérale des douanes, la Région VIII (Jura et Neuchâtel) a enregistré une augmentation du tourisme d’achat, en valeur, de 2% en février 2015, 9% en mars et 38% en avril. La solution ? S’adapter, une fois de plus. Après le rejet en 2009 de la Loi sur la police du commerce et des établissements publiques qui prévoyait, notamment, un assouplissement des horaires des magasins, le peuple neuchâtelois a accepté à 60% la Loi sur l’ouverture des commerces en 2013. Accompagnée d’une nouvelle convention collective de travail, elle supprime la demi-journée hebdomadaire de fermeture obligatoire et étend les heures de fermeture à 19h00 la semaine et 18h00 le samedi. Pour le reste, c’est sur la proximité et la convivialité des centres-villes que misent les commerçants. A Neuchâtel, un délégué au Centre-ville chargé d’animer les rues, a été nommé par les autorités communales en 2013. A La Chaux-de-Fonds, le Réseau Centre-Ville réunit commerçants et prestataires de services autour d’un délégué au marketing urbain.

Fabrice Dellandrea,

président de la Fédération neuchâteloise du commerce indépendant de détail.

« Nous devons être actifs et attractifs »

Comment se porte le commerce de détail actuellement dans le canton ? Il souffre ! Les deux causes principales en sont la concurrence de la France et Internet. Ce sont des paramètres que nous ne maîtrisons pas. De plus, nous ne pouvons pas lutter à armes égales, car les contraintes ne sont pas les mêmes en termes de CCT, de loyers, de marketing… Quelles solutions avez-vous développées ? Nous devons être actifs et attractifs. Il faut que les petits commerçants que je représente pensent à travailler plus ensemble, à se promouvoir les uns les autres. Après, nous jouons évidemment la carte de la proximité : un accueil de qualité, des produits à la pointe, un service personnalisé et des conseils professionnels. Nous pensons également à des prestations supplémentaires, comme la livraison à domicile par exemple. Et en ce qui concerne le tourisme d’achat ? A chaque fois que je prends la parole en public, j’essaye de sensibiliser les clients. Pour 50 centimes économisés en France, ce sont des emplois qui sont en jeu ici... Que faudrait-il pour que le commerce local se porte mieux ? Des bonnes nouvelles. Comme par exemple le Transrun ou la route d’évitement du Locle. Nous avons besoin de voir le bout du tunnel.

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PANORAMA ÉCONOMIQUE

UN ÉVENTAIL DE FINANCEMENT TRÈS LARGE

La forte densité de PME a favorisé le développement d’un réseau de services spécialisés. Parmi ces derniers, les activités bancaires financières sont devenues un enjeu stratégique.

Le très important tissu de PME qui couvre le territoire cantonal, de même que le dynamisme à l’origine des créations d’entreprises ont drainé tout un réseau de services spécialisés utiles à la bonne marche de l’économie. A commencer par les organismes de financements. Dans le canton de Neuchâtel, on comptait en 2014 42 établissements bancaires, succursales ou sociétés financières. Un chiffre qui, rapporté au nombre d’habitants, place la région en queue de peloton au niveau national. Les comptoirs bancaires ne constituent cependant pas l’entier de l’offre. Conscient de l’importance de ce secteur pour le développement économique du canton, le gouvernement en a fait un « domaine d’activité stratégique ». De son côté, le Service de l’économie (NECO) a identifié sept pistes à disposition dans le domaine du financement aux entreprises et aux projets touristiques du canton :

1 le capital-risque,

qui s’adresse habituellement à des start-up actives dans les nouvelles technologies ou des secteurs de niche à forte valeur ajoutée ;

2 le business angel,

qui visant le même type de sociétés, s’engage souvent personnellement dans la phase de démarrage ;

5 le Fonds de recherche européen

Horizon 2020, qui vise à soutenir le développement technologique afin de répondre aux grands défis sociétaux ;

6 la fondation Microcrédit Solidaire Suisse

reconnue d’utilité publique et sans buts lucratifs, aide les personnes qui visent l’indépendance ;

7 les établissements bancaires traditionnels,

lesquels occupent toujours une place centrale dans le financement des entreprises.

Par ailleurs, le tissu économique très dense du canton de Neuchâtel pourrait bien être un terreau idéal au développement des FinTech, ces start-up qui associent finance et technologie.

Du capital-risque à l’aide d’État, en passant par des fondations ou les banques traditionnelles, les moyens de se financer sont nombreux dans le canton

3 la fondation Finergence,

qui apporte un soutien matériel au lancement de projets à caractère innovateur, scientifique et technologique ;

4 le programme CTI

de la Confédération, a pour but de permettre le transfert technologique entre instituts de recherche et l’industrie ; Photo : David Marchon


Pierre-Alain Leuenberger,

directeur général adjoint de la Banque Cantonale Neuchâteloise

« Notre proximité reste un atout de taille »

Quelle est la politique de la BCN en matière de soutien aux entreprises locales et aux start-up ? Pour qu’une banque puisse apporter un soutien financier à une entreprise sous forme de prêt, il faut qu’elle ait trouvé son marché, qu’elle soit capable de produire et que ses produits ou services soient aboutis en termes de développement. Les nouvelles entreprises qui répondent à ces critères peuvent par conséquent être financées. Pour les autres, la BCN apporte des formes de soutien complémentaires. A commencer par le Prix BCN Innovation, qui récompense chaque année une start-up neuchâteloise, par une contribution de 300’000 francs. La banque prodigue également ses conseils et offre aux jeunes pousses tous les services de base destinés aux entreprises.

Quelle est la situation sur le front du franc fort dans le canton ? Nous pouvons être admiratifs de la façon dont nos entrepreneurs gèrent cette crise : beaucoup de sacrifices, beaucoup de créativité et surtout, une grande capacité à résister à ces vents contraires. Toutefois, ce problème n’arrivant malheureusement pas seul, certaines entreprises se trouvent en grandes difficultés actuellement. Le profil type des sociétés les plus touchées correspond à une structure petite à moyenne, active dans la sous-traitance horlogère, relativement jeune et ayant consenti d’important investissements dans les trois à cinq dernières années. En dehors du secteur horloger, la machine-outil et le commerce de détail sont également fortement impactés. Face aux nouvelles technologies, la banque de proximité a-t-elle un avenir ? Oui, son avenir est brillant, à condition de vraiment tirer profit de cette proximité. Les nouvelles technologies vont faire tomber un nombre élevé de contraintes physiques et légales, et elles vont permettre de réinventer la relation entre le client et sa banque. De même, les possibilités offertes par les avances technologiques arrivées sur le marché vont engendrer une nouvelle vague d’industrialisation des processus les plus fréquemment déroulés au sein des banques. Néanmoins, je pense que les clients conserveront un attachement à la banque avec laquelle ils ont tissé un lien de confiance fort et durable. Dans cette perspective, notre proximité reste un atout de taille.

Photo : David Marchon

20 - 21


PANORAMA ÉCONOMIQUE

UN PETIT VIGNOBLE, DE GRANDS VINS Sixième canton viticole de Suisse, Neuchâtel se distingue par ses chasselas, l’oeil-de-perdrix, ses pinots noirs et bien sûr le non-filtré.

Photo : David Marchon

Avec ses quelque 600 hectares qui s’étirent à flancs de coteaux le long des lacs de Neuchâtel et de Bienne, entre Vaumarcus et Le Landeron, ses 350 emplois et ses 18 millions de francs de chiffre d’affaires en 2015, le vignoble neuchâtelois est un petit acteur.

Violaine Blétry-de Montmollin,

directrice Neuchâtel Vins et Terroir

« Notre règlement de production au m² est le plus restrictif de Suisse »

Sixième canton viticole de Suisse, Neuchâtel n’a cependant pas grand-chose à envier aux 1’400 hectares genevois, 3’800 hectares vaudois ou même aux près de 5’000 hectares valaisans. Ses atouts sont ailleurs. A commencer par le chasselas : longtemps considéré comme un vin de table, ce cépage originaire de l’Arc lémanique fait depuis quelques années l’objet d’efforts intenses. Les progrès technologiques, mais aussi l’ouverture du marché helvétique aux vins étrangers, ont encouragé les vignerons à produire moins, mais mieux. Et les résultats sont là : en 2015, deux chasselas neuchâtelois ont été distingués par le guide Robert Parker, et les producteurs neuchâtelois sont régulièrement primés lors de concours, comme le Mondial du chasselas. Chez certains encaveurs, ce blanc est même devenu un vin de garde. S’il représentait encore quelque 75% de la surface au début des années 1980, le chasselas a chuté aujourd’hui à mois de 30%. Au profit, avant tout, du pinot noir, l’autre grand cépage de la région, qui s’étend à présent sur 328 hectares. Près de la moitié de sa récolte est destinée à l’oeil-de-perdrix, dont les premières preuves d’existence sur ce terroir remontent au XIXe siècle. L’autre moitié est vinifiée en rouge, dont les crus de mieux en mieux notés font dire à d’aucuns que Neuchâtel est un peu la Bourgogne de la Suisse. Enfin, le non-filtré, premier vin suisse de l’année, fait également partie des spécialité du vignoble et crée l’événement, par arrêté cantonal, chaque troisième mercredi de janvier.

Quels sont les atouts du vignoble neuchâtelois ? Le vignoble neuchâtelois, dans sa recherche d’authenticité et de qualité, s’est volontairement restreint dans le choix de ses cépages. Les vignerons-encaveurs veillent à la grande qualité de leurs vins, en contrôlant soigneusement les rendements imposés par un règlement le plus restrictif au m2 de Suisse. Les vins neuchâtelois sont de plus en plus distingués. Quel est leur avenir ? Récompensés par de nombreuses médailles lors de concours nationaux et internationaux, les vins de Neuchâtel portent haut les couleurs du canton. Et la relève dans de nombreux domaines est assurée avec des jeunes qui amènent de nouveaux savoir-faire et qui ont de nouvelles ambitions pour le vignoble, notamment avec le passage en biodynamie. Les années à venir permettront plus que jamais au vignoble, petit par sa taille, mais grand par sa générosité et sa qualité, de faire rayonner tout un canton bien au-delà de ses frontières. Quelle est la part de la production consommée à l’intérieur du canton, celle vendue en Suisse et celle vendue à l’étranger ? On estime que près de la moitié du volume est consommé dans le canton. L’autre moitié est principalement vendue en Suisse alémanique et seul 1% part hors des frontières nationales.


UN HAUT POTENTIEL TOURISTIQUE

De part son effet de débordement dans d’autres branches que la seule hôtellerie-restauration, le tourisme est difficilement quantifiable à l’échelle d’un pays ou d’une région. Néanmoins, Neuchâtel possède de beaux atouts. Le tourisme d’affaires est également appelé à se développer.

Avec 47,8 milliards de francs de recettes totales en 2014, le tourisme est une branche importante de l’économie suisse. Paradoxalement, il ne fait pas l’objet d’une nomenclature spécifique dans les statistiques. Le secteur ne se limite en effet pas à l’hôtellerie-restauration, mais se disperse dans de nombreuses branches, telles que les transports, le commerce de détail, les activités culturelles et sportives. Cette transversalité rend difficile le calcul exact de son impact économique sur un pays ou une région.

L’offre touristique est sans commune mesure avec la taille du canton

Photo : David Marchon

Neuchâtel n’échappe pas à la règle. C’est la raison pour laquelle la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie (CNCI), le Service cantonal de la statistique et la Banque cantonale neuchâteloise (BCN) ont réalisé en 2014 une étude sur le tourisme dans le canton. Trois acteurs se partagent la gestion de ce secteur à Neuchâtel : l’État, Tourisme neuchâtelois et l’association Jura & Trois Lacs. Le premier définit le cadre légal, qui prévoit une promotion non pas par région, mais par activités stratégiques : Nature, Horlogerie, MICE (Meetings, Incentives, Congress & Events), Mobilité et Culture. Le second s’occupe de développer l’offre tandis que le troisième assure la visibilité nationale et internationale.

Photo : Christian Galley

Avec quelque 241’000 nuitées en 2014, Neuchâtel représente le 0,67% du total national. Le potentiel de développement s’appuie sur la nature, l’horlogerie, l’absinthe mais également sur le label «  Patrimoine mondial de l’Unesco » des villes de La Chaux-de-Fonds et du Locle ainsi que sur les sites palafittiques et préhistoriques du Littoral. Le tourisme d’affaire représente un réel potentiel de développement qui devra aller de pair avec des projets d’infrastructures en la matière.

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PORTRAITS DES ENTREPRISES Sommaire APW

26-27

ou 37 ans d’une histoire de famille baignant dans la publicité

AUTOMOBILES SENN

28-29

RED’X

50-51

A votre service en matière de solutions d’impression, gestion documentaire, informatique et téléphonie. 32-33

SOCIÉTÉ NEUCHÂTELOISE DE PRESSE

52-53

Médias au cœur de la vie régionale 34-35

L’indispensable maillon entre recherche et industrie

GARAGE ROBERT

48-49

30-31

Un seul portail d’entrée pour la gestion de vos biens immobiliers

CSEM

POSITIVE COATING Un leader du traitement de surfaces qui colore le temps

Proche de sa clientèle depuis deux siècles, la banque Bonhôte conjugue tradition et évolution

BATIGESTION

46-47

Trois départements spécialisés, 35 collaborateurs et un atelier doté d’équipements de pointe

Prêts pour tous les défis sur quatre sites

BANQUE BONHÔTE & CIE

MENUISERIE VAUTHIER

STILA

54-55

Une boîte précieuse qui a de la carrure 36-37

Concessionnaire principal de l’Arc jurassien

TSM

56-57

Orfèvre d’assurances d’exception

pour les marques Renault, Nissan et Dacia

UDITIS IMPRIMERIE MESSEILLER

38-39

Une imprimerie riche d’histoire et en constante évolution

VIDEO 2000 INOX COMMUNICATION

40-41

L’agence crée un nouveau département pour aider les entreprises à mieux intégrer les défis du numérique. 42-43

Restauration et prestations sur mesure, équipement de dernière génération et environnement attrayant

« Le futur commence aujourd’hui. »

44-45

62-63

Photos et vidéos aériennes, studio, composition, mise en page, impression offset et numérique XL

YNOVATEC MELEXIS TECHNOLOGIES

60-61

Un réseau multimédia à haute performance et sécurisé au service des PME.

VILLARS GRAPHIC MARIN BUSINESS CENTER

58-59

Rassembler les compétences pour intégrer les technologies comme levier de succès

64-65

Réactivité et flexibilité, les maîtres mots d’une jeune entreprise en pleine évolution

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PORTRAIT

APW Communication Visuelle 37 ans d’une histoire de famille baignant dans la publicité Des clients dans les domaines les plus divers dans toute la Suisse romande. Des prestations proposées un peu partout à travers l’Europe, au gré des campagnes promotionnelles, comptoirs et autres événements privés ou publics. C’est ce que propose l’entreprise APW Communication visuelle SA, basée à Cornaux. A sa tête, Grégoire Walter et son épouse Catherine. La publicité, APW la décline sous toutes ses formes et sur tous supports. Prospectus, autocollants, logos, cartes de visite, décoration de véhicules, bâches de tous formats et autres bannières pour des manifestations diverses font partie intégrante de son offre. Des banques aux marques horlogères, en passant par des entités étatiques ou de simples privés, les clients d ’APW viennent de tous horizons. L’entreprise s’est même engagée dans la campagne politique «Pour une Suisse sans pesticides».

Autre préoccupation du manager: l’environnement. Afin de le préserver au mieux, il choisit, dans la mesure du possible, des matériaux recyclables et utilise des substances sans élément toxique. Ainsi, la plupart des panneaux et enseignes sont désormais imprimés sur du textile. Quant aux bâches, si elles ne sont pas réutilisables, elles sont récupérées et transformées en porte-monnaie ou autres sacs. Cela dans le cadre d’ateliers de réinsertion, voire chez des créateurs tels que ceux de la marque Freitag.

Une histoire de famille En deçà de ses concepts multidisciplinaires, APW (initialement Agence de publicité Walter), c’est d’abord une histoire de famille. Fondée en 1979, cette entreprise avait, à ses débuts, pour créneau principal, comme l’indique son nom, la seule publicité. Créneau enrichi ensuite par le biais d’une branche axée sur la décoration. Baignant dans ce monde de la communication et du marketing, Grégoire Walter a, tout naturellement, fait ses premières armes dans la société familiale. Au final, l’obtention de deux CFC, l’un de décorateur étalagiste, l’autre de réalisateur publicitaire. Une formation de technicien publicitaire et marketing est encore venue étoffer les connaissances de celui qui est aujourd’hui directeur général d’APW Communication visuelle SA. Assistante de direction, son épouse, quant à elle, gère l’administration de l’entreprise. Ensemble, ils ont racheté la société créée par Willy et Barbara Walter, parents de Grégoire, en 2008. Une société qui offre aujourd’hui un panel de prestations signalétiques à quiconque souhaite se démarquer.

Entreprise formatrice La force de cette société ? Tout réaliser de A à Z, qu’il s’agisse de quelques articles ou d’une plus large quantité. Graphistes, polydesigners 3D, réalisateurs publicitaires, menuisiers ou électriciens, dans les ateliers de Cornaux une vingtaine de collaborateurs s’activent pour créer les produits. Mais aussi pour les installer sur place, même bien au-delà des frontières, selon les vœux et besoins de la clientèle. Tout un savoir- faire qui tient à cœur à Grégoire Walter. Celui-ci, tient du reste à le transmettre. Aussi APW se veut-elle une entreprise formatrice. Actuellement en ses murs, cinq apprentis s’initient aux ficelles du métier.


Date de création : 1979 Statut de la société : Société Anonyme Direction : Grégoire et Catherine Walter Nombre de collaborateurs : 20 Site internet : www.apw.ch Adresse : Le Bourg 8 - 2087 Cornaux

26 - 27


PORTRAIT

Automobiles Senn

Prêts pour tous les défis sur quatre sites Automobiles Senn SA est désormais sur quatre sites pour offrir les meilleures prestations dans le domaine de l’automobile.

En termes de marques, de nouveautés et de services, sa préoccupation est toujours la satisfaction de ses clients. En 1959, Pierre Senn s’installe à Neuchâtel pour commercialiser la marque Volkswagen. Son garage, occupant alors une quinzaine de collaborateurs, se trouve sur le site actuel, à la Rue de Pierre-à-Mazel. Loin du centre névralgique qu’il est devenu avec la concentration des lieux de formation et du complexe de La Maladière, son garage évolue pourtant constamment et se développe de façon importante. Il commercialise d’abord la marque Volkswagen, puis Audi. Dès 1990, la marque Seat rejoint les rangs des concessions de l’entreprise. Depuis toujours, Automobiles Senn SA n’a cessé de se projeter vers l’avenir en se fixant toujours de nouveaux défis. Son objectif principal est de renforcer sa place sur le plan local. C’est pourquoi l’entreprise s’est toujours efforcée de développer un climat de confiance et de satisfaire au mieux les attentes de la clientèle. Aujourd’hui, elle compte quatre ateliers, trois magasins de pièces, trois stations d’essence, trois stations de lavage, deux antennes de location de véhicules, un shop et de nombreux showrooms.

La croissance se poursuit, mais toujours de manière maîtrisée. C’est désormais sur quatre sites qu’elle assure la distribution de ses marques (Audi, Seat, Volkswagen et Volkswagen Véhicules Utilitaires). Après Neuchâtel, La Chaux-de-Fonds et Yverdon, c’est à Thielle qu’Automobiles Senn SA entend asseoir la notoriété de son nouveau centre de véhicules utilitaires. Une ouverture qui suit la création d’un showroom Audi supplémentaire inauguré début 2015 à Yverdon. La construction d’un nouveau showroom VW à Neuchâtel est en cours de réalisation et permettra prochainement d’accueillir la clientèle dans des conditions encore optimisées. La spécificité de l’entreprise est d’offrir à sa clientèle la gamme la plus complète de véhicules, mais aussi de répondre aux besoins particuliers des entreprises dans les domaines de la mobilité, de la maîtrise des coûts et du service personnalisé. Dans la gamme utilitaire, elle est aussi la seule à pouvoir offrir des versions 4x4 sur tous les modèles qui forment la flotte des entreprises, soucieuses de l’excellence de leur parc de véhicules. La variété des motorisations et des modèles lui permet de répondre aux besoins d’une très large clientèle, tant professionnelle que privée, dans une gamme de prix allant du petit budget au prestige en passant par les voitures familiales. Automobile Senn SA propose également à sa clientèle des solutions de financement variées, allant du petit crédit au leasing. Automobiles Senn SA propose enfin des solutions personnalisées aux entreprises dans le cadre de la gestion de leurs parcs de véhicules.

Le respect des standards, la satisfaction du client et l’adoption d’une stratégie de développement durable sont a utant de préoccupations que partagent tous ses collaborateurs. Chaque année, l’entreprise fait l’objet d’un audit pour confirmer sa certification ISO pour toutes les marques dont elle est concessionnaire. Elle continue d’obtenir cette certification systématiquement.


Date de création : 1959 Statut de la société : Société Anonyme Direction : Pierre Daniel et David Senn Nombre de collaborateurs : 150 Site internet : www.sennautos.ch Adresse : Pierre-à-Mazel 25 - 2000 Neuchâtel

28 - 29


PORTRAIT

Banque Bonhôte & Cie

Proche de sa clientèle depuis deux siècles, la banque Bonhôte conjugue tradition et évolution

Dans le paysage neuchâtelois, elle est une institution de prestige. Née dans le chef-lieu voici 200 ans, elle y est restée fidèle, tout en étendant ses racines jusqu’à Bienne, Berne, Genève et tout récemment Lausanne. Son enseigne, la banque Bonhôte l’a apposée sur une ancienne maison de maître du quai Ostervald, construite en 1839 et qui abrita une éphémère succursale de la Banque nationale suisse. Première, et aujourd’hui unique banque privée de l’Arc jurassien, la banque Bonhôte a su conserver son indépendance face à d’autres groupes financiers. Sa force? S’adapter à un milieu en constante évolution, tout en maintenant sa tradition. Soit une expérience de deux siècles en matière de gestion de fortune et de patrimoines pour un établissement 100% suisse dont le 85% du capital est en main des dirigeants et de la petite centaine de collaborateurs du groupe, encadrés par le directeur général du groupe Yves de Montmollin.

ainsi dans la globalité de leurs démarches qu’ils s’agissent de placements financier ou d’investissements immobilier tout en les orientant quant aux aspects fiscaux, juridiques ou successoraux. Privés mis à part, la banque compte également une clientèle institutionnelle, des gérants indépendants ainsi qu’un département offrant divers services et solutions juridiques et fiscales. La gestion de fortune, sous la direction de Robin Richard, représente l’activité principale du groupe. Au niveau de ses produits, et fondé voici dix ans seulement, –ce qui en fait l’un des plus jeunes de Suisse,–le fonds de placement Bonhôte-Immobilier s’est imposé à travers tous les cantons romands. Il est aujourd’hui sur la deuxième marche du podium. Valorisé actuellement à près de 900 millions de francs, le parc immobilier du groupe s’est fixé pour objectif d’atteindre le milliard de francs d’ici 2018. Côté comptes, le bénéfice net de la banque s’est élevé, tous secteurs confondus, à un peu plus de 6 millions de francs en 2015.

La gestion privée, activité principale du groupe

L’amour de l’art

La proximité constitue l’une des valeurs sûres de la banque. Ses conseillers rencontrent les clients en privé, connaissent leur parcours, leurs souhaits, leurs exigences. Ils les suivent

En plus de ses quatre «métiers» (clients privés et institutionnels, gérants indépendants et ingénierie patrimoniale) la banque Bonhôte est étroitement attachée à certaines valeurs.


Date de création : 1815 Statut de la société : Société Anonyme Direction : Yves de Montmollin Nombre de collaborateurs : < 100 Site internet : www.bonhote.ch Adresse : 2, quai Ostervald - 2001 Neuchâtel

Aussi se préoccupe-t-elle d’investissement responsable en favorisant, par exemple, les entreprises ayant un impact positif sur le développement de la société. Elle propose également des mandats spécifiques dans ce domaine prenant en compte les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) des sociétés composant le portefeuille. Probablement parce que Jean Berthoud, président du Conseil d’administration du groupe, est un féru d’oeuvres d’art, un département spécialisé dans cette branche fait désormais partie du groupe. Bonhôte Services est dirigé par Suzanne Lauritzen et offre notamment à ses clients des services de conseil dans le domaine de l’art. En parallèle, des services d’évaluation et des conseils quant à l’achat et la vente font partie des prestations proposées aux clients aspirant à investir dans le marché de l’art. Par ailleurs, le groupe se fait un point d’honneur de soutenir des artistes tout en valorisant oeuvres et expositions en ses murs ou ailleurs. Le « Banc géant » de Lilian Bourgeat, offert à la Ville en 2012 à l’occasion de son Millénaire et trônant sur le quai Ostervald, est un exemple typique de la démarche menée dans le domaine artistique par le groupe Bonhôte.

Jeux olympiques en perspective Toujours soucieux de la relève, le groupe soutient également financièrement de jeunes sportifs âgés de 15 à 25 ans ayant obtenu des résultats sur le plan international ou national. Et cela de préférence dans des sports individuels. Il a ainsi aidé le nageur Alexandre Haldemann et le coureur cycliste Théry Schir pendant leur préparation pour les derniers Jeux olympiques de Rio de Janeiro. En vue de ceux de Tokyo, en 2020, elle appuie déjà le cavalier Anthony Bourquard, la plongeuse Madeline Coquoz, et la navigatrice Maud Jayet.

200 ans à façonner l’avenir La banque Bonhôte est l’illustration des familles neuchâteloises ancrées dans le terroir qui ont su marquer de leur empreinte ce canton. Une histoire à découvrir dans un ouvrage de plus de 200 pages, édité à l’occasion de ses deux siècles d’existence par G’d’Encre et intitulé «200 ans à façonner l’avenir; 1815-2015».

30 - 31


PORTRAIT

Batigestion

Un seul portail d’entrée pour la gestion de vos biens immobiliers

Batigestion accompagne un bien immobilier quel qu’il soit tout au long de son cycle de vie, de son projet à sa réalisation puis à sa maintenance. Christophe Maradan a crée la société Batigestion en janvier 2010. L’assistance au maître de l’ouvrage, la direction de projet et la direction de travaux étaient les axes proposés. En 2013, Christophe Maradan s’est associé à Daniel Blicklé. La palette de prestations est alors complétée: la société offre la possibilité à ses clients d’être leur seul interlocuteur, à même de gérer entièrement leurs biens immobiliers. Depuis cette année, l’activité de Facility Management a passé un nouveau cap opérationnel. Baptisé « FM Services », cette prestation permet de réaliser les différentes opérations de maintenance préventive, d’entretien et d’amélioration des infrastructures. La société est aujourd’hui basée à Valangin. Son rayon d’action est d’envergure romande. Ses clients sont des caisses de pension, institutions bancaires, entreprises industrielles, commerciales ou administratives, gérances et propriétaires de biens uniques ou de parcs immobiliers.

Compétences Batigestion SA est à même de gérer l’ensemble d’un bien ou d’un parc immobilier, quel qu’il soit, tout au long de son cycle de vie, depuis le projet, jusqu’à sa réalisation, ainsi que tout au long de la période d’exploitation, garantissant à son propriétaire le maintien la valeur de son bien, tout en maîtrisant les coûts et les délais. Batigestion s’est entourée de collaboratrices et collaborateurs qualifiés et compétents, afin de garantir à ses clients des prestations de qualité. Au besoin, un réseau de partenaires fiables et expérimentés est activé.

Facility Management Batigestion propose aux propriétaires diverses prestations de Facility Management. Les principales activités de la société vont de la gestion de la maintenance d’un bâtiment et de ses installations techniques permettant une optimisation des consommations d’énergies. Depuis 2016, le « FM Services » de la société propose en plus des prestations de concept, appui et formation, des activités opérationnelles qui assurent une cohérence entre les procédures misent en place et les interventions sur le terrain.


Date de création : 2010 Statut de la société : Société Anonyme Direction : Christophe Maradan et Daniel Blicklé Nombre de collaborateurs : 15 Site internet : www.batigestion.ch Adresse : Sauges 10 - 2042 Valangin

Gestion de l’énergie Sur mandats, Batigestion assure aussi le suivi et l’amélioration continus des consommations d’énergie d’un bâtiment ou groupe de bâtiments. Il peut prendre en charge l’élaboration des clefs de répartition des énergies et de schémas de comptage. Ce processus permet d’établir des décomptes de charges précis et fiables. La gestion énergétique assure également une consommation adaptée aux besoins réels, dans un processus d’amélioration continue. Batigestion est à même d’établir les bilans et certificats énergétiques des bâtiments.

Expertises La société s’occupe également d’expertises de biens immobiliers. Elles permettent de cibler l’état de dégradation des biens immobiliers et de ses équipements. Batigestion peut aussi vérifier le niveau de sécurité des personnes et des installations et faire des propositions de mise en conformité. Elle est à même de déterminer les coûts estimatifs de rénovation, de remise en état et d’amélioration, avec un ordre de priorité dans le temps permettant aux propriétaires de planifier ses investissements.

Architecture et installations techniques Batigestion agit également comme représentant du maître de l’ouvrage en matière de construction en prenant en charge la direction de projet. Cela peut impliquer aussi bien la direction, la coordination, la planification et la gestion financière des travaux, que le dossier d’appel d’offres et celui des plans, ainsi que des propositions d’assainissement, de rénovation et de modernisation. Batigestion SA est certifiée SQS ISO 9001 / ISO 14001. Afin de s’assurer que leurs clients obtiennent des prestations uniformes et de bonne qualité, ils ont fait le choix de mettre en place un système de management de la qualité au sein de leur structure.

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CSEM

L’indispensable maillon entre recherche et industrie

Centre de recherche et de technologie, le CSEM est spécialiste des microtechnologies, des nanotechnologies, de la microélectronique, de l’ingénierie des systèmes, du photovoltaïque et des technologies d’information et de communication. Ses 450 collaborateurs, répartis entre le siège de Neuchâtel et quatre sites alémaniques, accompagnent quelque 400 projets par an. Interview et explications du CEO Mario El-Khoury.

Qu’apporte le CSEM aux sociétés industrielles de la région ? La mission du CSEM est de rendre les résultats de la recherche de pointe accessibles à l’industrie. Ce rôle est fondamental pour les PME, parce qu’elles n’ont souvent pas les ressources nécessaires pour disposer d’activités de recherche et développement à l’interne. Elles bénéficient donc des compétences de nos experts ainsi que de nos plateformes technologiques innovantes pour mettre au point de nouveaux produits et/ou améliorer leurs processus de production.

Avec les changements technologiques qui s’accélèrent et se complexifient, n’est-il pas toujours plus difficile de rester à la pointe de l’innovation ?

C’est évidemment un défi permanent. Ce qui nous avantage, c’est que ce mouvement fait surtout appel à des compétences pointues dans la miniaturisation et la basse consommation. Or, le CSEM dispose d’un savoir-faire historique dans ces activités. Et puis, si nous n’avons pas toutes les compétences requises pour un projet, nous disposons de nombreux partenaires en Suisse et ailleurs dans le monde. Nous pouvons ainsi faire profiter nos clients industriels de notre réseau.

Mais comment les entreprises industrielles suisses peuvent-elles rester compétitives, alors que leurs coûts de production sont plus élevés qu’ailleurs ? Voilà un autre défi ô combien crucial à mes yeux! En tant que directeur du CSEM, je me bats pour que la Suisse conserve une industrie forte. Et pas seulement dans la R&D, mais aussi dans la production. Comment y parvenir? Innover, innover sans relâche! Il faut toujours avoir un pas d’avance sur la concurrence en se différenciant ou se spécialisant. Les entreprises peuvent innover en mettant de nouveaux produits sur le marché, mais aujourd’hui cela ne suffit pas forcément. Il faut donc aussi travailler sur les processus et procédés de fabrication. La technologie offre actuellement des opportunités très intéressantes.


Date de création : 1984 Statut de la société : Société Anonyme (société à but non lucratif, partenariat public-privé) Direction : Mario El-Khoury Nombre de collaborateurs : 450 Site internet : www.csem.ch Adresse : Rue Jaquet-Droz 1 - 2002 Neuchâtel

Vous faites certainement allusion à «Industrie 4.0». Comment les PME neuchâteloises peuvent-elles tirer parti de cette transition ? J’ai envie de dire aux industriels de la région: «Laissez-vous contaminer par le virus digital! ». A mon avis, ce mouvement représente clairement une chance pour l’industrie suisse puisqu’il permet justement de réduire le désavantage du coût de la main d’œuvre. De plus, la Suisse est jugée très bien positionnée pour tirer son épingle du jeu avec d’excellentes infrastructures informatiques et des gens très bien formés. Selon moi, les entreprises doivent mettre la priorité sur leurs clients et rendre leurs produits compatibles avec ce nouveau modèle technologique et économique. Un fabriquant de machines doit par exemple prévoir plus de capteurs communicants pour permettre à ses clients de numériser leur propre outil de production. Par contre, les PME ne doivent pas forcément numériser de suite et d’un coup leur propre appareil de production.

De quelles compétences dispose le CSEM pour aider les entreprises à négocier ce virage ? Le CSEM maîtrise la quasi intégralité des technologies nécessaires, que ce soit les capteurs, le traitement de signal, la communication à basse consommation ou l’élaboration d’algorithmes pour traiter les données. Nous sommes aussi très engagés dans l’«advanced manufacturing» que beaucoup englobent dans l’usine 4.0. Là, on travaille directement au niveau des procédés de micro fabrication, avec des méthodes dites additives ou soustractives. Dans le but de devenir encore plus performants, nous venons de nous allier entre acteurs neuchâtelois de la microtechnique pour créer le M2C, le Micromanufacturing Center. Vous le voyez, le CSEM veut continuer à devancer et maîtriser les nouvelles technologies pour servir au mieux l’industrie.

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Garage ROBERT

Concessionnaire principal de l’Arc jurassien pour les marques Renault, Nissan et Dacia L’esprit de famille n’est pas une for mule vaine au Garage ROBERT SA. Depuis sa création en 1929, la passion de l’automobile s’y est succédé de père en fils. L’entreprise réunit aujourd’hui les 3e et 4e générations Philippe Robert est directeur général et son fils Sylvain responsable marketing.Répondre à toutes les demandes de la clientèle a toujours été prioritaires dans la famille. D’ailleurs bon nombre de clients sont restés fidèles depuis des décennies. «Le plus ancien vient chez nous depuis bientôt 60 ans. Il a 91 ans!», glisse Philippe Robert.

Depuis 2012 le garage est installé dans un bâtiment neuf à Cortaillod, proche de la sortie autoroutière. Un écrin lumineux et spacieux de 1500 m2 sur trois niveaux dédiés à Renault, Nissan et Dacia,

Lorsque leur véhicule est à l’atelier, les clients peuvent bénéficier d’une voiture de remplacement, d’un véhicule électrique (meilleur marché) ou même profiter gratuitement d’un vélo électrique! Pour chaque secteur d’activité, le client aura pour interlocuteur un(e) collaborateur/trice spécialisé(e). Idem pour le domaine des utilitaires où un professionnel, spécialiste de la transformation et de l’habillage intérieur, peut orienter et conseiller la clientèle parmi les modèles Renault et Nissan, dont la gamme réunit des modèles de toutes les tailles. L’entreprise emploie 35 collaborateurs de six métiers différents, un nombre qui a doublé depuis 2007. Parmi eux, 4 apprentis (mécaniciens, magasinier, employée de commerce) et une proportion croissante de personnel féminin.

dont l’entreprise est concessionnaire principal pour Neuchâtel et Jura, qui disposent chacune d’une aire d’exposition étendue. «Avec ces marques, nous pouvons proposer une large gamme de modèles, de la familiale à la sportive, de la 4x4 à l’électrique ou de l’utilitaire. Il y en a pour toutes les envies, tous les budgets!», résume Sylvain Robert. Le show-room permet à la clientèle de déambuler parmi les voitures exposées et découvrir un maximum de modèles. Dont les cinq véhicules 100% électriques: le best-seller Leaf (voiture électrique la plus vendue au monde avec une autonomie d’environ 250 km) et la camionnette NV 200 produits par Nissan, la citadine Twizy (2 places), la Zoe (dont l’autonomie passera à 400 km dès 2017) et l’utilitaire Kangoo ZE, de Renault. Les clients ont d’ailleurs la possibilité de recharger leur véhicule à la borne électrique installée à l’extérieur. A noter que le garage produit lui-même du courant vert grâce aux 150 m2 de panneaux photovoltaïques qui recouvrent sa toiture. Pièces détachées, entretien mécanique, achat d’un véhicule neuf ou d’occasion (grand choix de quelque 80 voitures), tout est réuni sous un même toit. Le garage rassemble espaces d’exposition, atelier, magasin (pièces mécaniques, pare-brise, carrosserie) ouvert aux particuliers et aux professionnels et halle de stockage de pneus.

Chaque printemps depuis plus de 20 ans la famille Robert expose plus de 70 voitures aux Patinoires du Littoral, à Neuchâtel, pendant trois jours. Sans doute le plus grand garage éphémère du canton.


Date de création : 1929 Statut de la société : Société Anonyme Direction : Philippe Robert Nombre de collaborateurs : 35 Site internet : www.garage-robert.ch Adresse : Route de Boudry 11 - 2016 Cortaillod

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Imprimerie Messeiller Une imprimerie riche d’histoire et en constante évolution Si, historiquement, 1887 marque la naissance de CharlesEdouard Jeanneret-Gris, dit le Corbusier, cette même année, Charles-Henri Messeiller fonde l’Imprimerie Messeiller à Neuchâtel. D’abord située à la Rue des Moulins 27, elle déménagera, 20 ans plus tard, dans des locaux plus spacieux et mieux adaptés, à la Rue de St-Nicolas, dans une ancienne chapellerie. Dès 1893, l’imprimerie se voit confier, par l’Etat, le mandat pour l’édition de la Feuille officielle du Canton de Neuchâtel. Mesures d’économie oblige, les autorités cantonales ont récemment opté pour l’abandon de la version papier de cette publication à fin 2016.

sont des éléments qui parlent en faveur de cet investissement. Mais les ateliers de la Rue de St-Nicolas ne sont plus adaptés à des flux de productions modernes. De nouveaux locaux sont trouvés à la Route des Falaises à Neuchâtel. Le montage de la plus grande presse offset du canton et les déménagements se font durant l’été 2014. Un tel investissement a permis à l’entreprise de s’adapter aux flux de productions modernes et de conquérir de nouveaux marchés. Aujourd’hui, l’imprimerie peut compter sur les compétences de 17 collaborateurs et collaboratrices. Ils sont actifs dans l’imprimerie, la reliure, la création graphique et aussi dans le secteur administratif. Entreprise formatrice, l’imprimerie l’est aussi. Un apprenti polygraphe se trouve actuellement dans ses ateliers et elle attend un imprimeur l’an prochain. Malgré les difficultés rencontrées face à une concurrence à évaluer sur le plan mondial, Raphaël Gambarini ne perd rien de son optimisme. «En dépit de toutes les technologies, nous aurons toujours besoin d’imprimeurs. Le niveau de qualité et la rapidité que nous offrons ne peut se réaliser qu’avec une presse offset et l’expérience de professionnels.»

Qu’avons-nous de plus ?

Le changement En 1997, après trois générations de Messeiller, Raphaël Gambarini, employé de l’entreprise depuis 10 ans, reprend les rênes de l’imprimerie. Une dizaine d’année plus tard, premier grand changement technologique, une presse 4 couleurs grand format fait son entrée dans les locaux de St-Nicolas. Parallèlement, une presse numérique couleur ajoute un peu de souplesse pour les petits tirages. Mais les choses vont très vite dans le monde des arts graphiques : les équipements deviennent vite obsolètes, les technologies changent, la concurrence est rude. En 2013, pour rester dans le coup, la direction étudie l’achat d’une nouvelle presse à imprimer. Très rapidement, le choix se porte sur une presse offset à séchage UV. Très grande souplesse, rapidité de calage et vitesse de production

Outre un équipement à la pointe de la technologie, l’Imprimerie Messeiller peut se targuer d’avoir, avec son personnel, la pièce maîtresse qui séduit sa nombreuse clientèle: Les compétences techniques et surtout un contact humain sans faille qui nous permettent de proposer toute solution aux problèmes que vous nous soumettez. Allez les mettre à l’épreuve, ils aiment ça. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que le slogan de l’imprimerie est : « Messeiller, c’est m’adopter ».


Date de création : 1887 Statut de la société : Société Anonyme Direction : Raphaël Gambarini

imprimerie

messeiller sa

Nombre de collaborateurs : 17 Site internet : www.messeiller.ch Adresse : Route des Falaises 94 - 2000 Neuchâtel

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Inox Communication

L’agence crée un nouveau département pour aider les entreprises à mieux intégrer les défis du numérique.

Sous l’impulsion du numérique, les modèles économiques évoluent. Cette réalité, Inox SA l’a faite sienne. L’agence de communication vient d’élargir ses prestations, en formulant de nouvelles propositions pour répondre aux impératifs du monde digital.

L’objectif est d’aider les entreprises à s’organiser afin qu’elles soient mieux outillées pour affronter les enjeux actuels du marché. Un développement qui s’est traduit, à l’interne, par un renforcement des compétences. L’agence s’est entourée de nouveaux collaborateurs, nouveaux métiers et nouveaux directeurs adjoints, quatre au total: Andreas Doering, ancien CEO de Heidi.com, Julien Fiorillo, Stéphane Jeanfavre et Laurent Cortés. Grace à ces nouvelles forces, son champ d’intervention s’articule désormais autour de quatre piliers: creative consulting, communication tools, brand content et performance marketing. Fondé à Neuchâtel en 1997, Inox réunit vingt collaborateurs et quinze professions complémentaires. Au fil des ans, la société a su se distinguer dans le domaine des outils de communication (création personnalisée

de sites internet, signalétique, e-shops, publications, etc.), gagnant une notoriété qui s’est répandue au-delà des frontières cantonales. Elle est aujourd’hui la plus grande agence de communication sur le territoire neuchâtelois. L’un de ses atouts, c’est la méthodologie IBS (Integrated Brand Strategy) qu’elle a développée voici une quinzaine d’années. Centrée sur le positionnement de la marque et la stratégie de communication, elle a fait ses preuves dans plus de 150 entreprises. En complément à ces prestations traditionnelles, l’agence vient de se doter d’un département de creative consulting, dirigé par Andreas Doering. Cette nouvelle unité est spécialisée dans le conseil aux entreprises dans le but de les aider à mieux appréhender l’impact du numérique dans leur organisation.

Une approche qui va bien au-delà de la stratégie marketing, puisqu’elle décrypte comment l’internet, les réseaux sociaux et le commerce en ligne influencent la gestion de l’entreprise.


Date de création : 1997 Statut de la société :  Société Anonyme Direction : Lats Kladny et Raphaël Pizzera, fondateurs et associés Nombre de collaborateurs : 20 Site internet : www.inox.com Adresse : Hôtel des Postes - Place Numa-Droz 2 - 2001 Neuchâtel

«Grâce au numérique, beaucoup d’entreprises de production se sont mises à la vente en ligne de leurs produits, analyse Lats Kladny, fondateur et CEO d’Inox. Mais cela implique des modifications administratives qu’elles ne maîtrisent pas forcément dans leur globalité». Le brand content (marketing de contenu) consiste à alimenter régulièrement les supports numériques (web, réseaux sociaux) où se profilent les marques. Pour faire vivre la personnalité d’une entreprise sur plusieurs plateformes sans être redondant, lnox réunit des collaborateurs qui maîtrisent chaque forme de contenu (animations, images, textes, vidéos). «Nous pourrions même travailler sur le modèle d’un magazine pour une marque, illustre Lats Kladny: de l’édito au portfolio en passant par des brèves, un article de fond ou un focus sur un nouveau produit, nous sommes en mesure de réaliser des contenus diversifiés quotidiennement. Du chef de projet à l’équipe pluridisciplinaire (graphistes, photographes et rédacteurs), nous disposons des compétences nécessaires pour ce type de réalisation.» Comme son nom le suggère, le performance marketing vise à mesurer les résultats d’une campagne à l’aide de plusieurs instruments. L’agence de communication est outillée pour analyser jusque dans les moindres détails la performance des pages sur les réseaux sociaux et des sites web.

Après analyse des visites (qui, quand, combien), elle formule des recommandations qui précisent si la stratégie mérite d’être reconsidérée ou le contenu affiné. « On est dans un processus de cercle vertueux, résume le directeur: on construit, on créé, on nourrit, on mesure, on apprend et on s’améliore ». Parce qu’il est instantané, le digital impose de faire juste et vite. Corriger trop tard, c’est prendre le risque de laisser passer plusieurs trains.

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Marin Business Center

Restauration et prestations sur mesure, équipement de dernière génération et environnement attrayant Conférences, séminaires, réunions de travail, formations, banquets, concerts ou même séances de cinéma: le Marin Business Center offre un cadre particulièrement bien adapté à ces types d’événements avec des équipements de dernière génération. Dans une atmosphère attractive, il propose un accueil professionnel à la carte, un environnement de travail de haute qualité mais aussi une carte gastronomique sur mesure pour répondre aux désirs spécifiques des clients. Avec un parking gratuit, à proximité d’une bretelle autoroutière de l’A5. La solution idéale pour les besoins les plus variés, de la formule la plus simple à la plus élaborée.

Dans le domaine de la restauration, une carte gastronomique sur mesure ainsi que des prestations de qualité sont déclinées pour correspondre aux attentes particulières des clients. L’offre va du petit-déjeuner au repas en passant par l’apéritif, la collation ou les banquets: pour les groupes jusqu’à 70 personnes à midi et 200 personnes le soir, un service à table composé de mets gourmands et de saison sont organisés. Pour les groupes de plus grande taille ou pour les clients désirant une offre plus rapide ou plus simple, le buffet chaud et froid réunit un bel assortiment de mets savoureux. Une carte des vins, sélectionnés par un chef de cuisine de renommée, fait la part belle aux produits issus des caves de la région.

Le Marin Business Center réunit une salle de conférences de 140 places, un salon de 12 places avec table de travail, un vestiaire, une salle de banquet ainsi qu’une terrasse. La salle de conférences, qui peut être louée pour une durée minimale de 2 heures et dès douze personnes, est équipée de gradins, de sièges avec tablettes amovibles, d’un grand écran et des dernières technologies de présentation audiovisuelle. Dans un décor raffiné, le salon rassemble une grande table de séance avec les technologies les plus récentes - des connexions digitales et analogiques pour ordinateur portable, par exemple - ainsi qu’un espace lounge. Le centre propose aussi une terrasse accueillante avec 100 places assises.

Avec une équipe de collaborateurs passionnés, le Marin Business Center met un point d’honneur à répondre aux besoins spécifiques. «Nous sommes en mesure de réaliser une décoration spéciale, de faire des réservations d’hôtel, de préparer des dossiers ou encore d’organiser les transports, détaille le responsable Steve Farine. Notre équipe se fera un plaisir de répondre aux demandes spécifiques de nos clients.» En matière de prix, le Marin Business Center pratique une tarification attractive avec des forfaits très compétitifs. Pour la seule location de la salle pendant deux heures, le tarif est de CHF 19.-/personne, eau minérale comprise. Autre exemple, le forfait « salle & offre gastronomique » est de CHF 89.-/personne la journée. Il inclut également une collation le matin et l’après-midi, un repas de trois plats (entrée, plat principal, mignardises), les minérales et les cafés.


Date de création : avril 2015 Statut de la société : Coopérative Nombre de collaborateurs : 10 Site internet : www.marinbusinesscenter.ch Adresse : Route des Perveuils 2 - 2074 Marin-Epagnier

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Melexis Technologies « Le futur commence aujourd’hui. »

L’un des centres de recherche et développement du groupe international Melexis est sis à Bevaix. La société, active dans la microélectronique y a doublé le nombre de ses employés en 3 ans. Pour sa responsable, Caroline Heid, le secret de cette réussite a pour maîtres-mots le travail en équipe, l’innovation et un environnement favorable, bénéficiant de la proximité d’écoles d’ingénieurs et d’instituts de recherche de rang mondial. A Bevaix, le site suisse du groupe mondial Melexis, conçoit et livre des circuits intégrés innovants, sûrs et écologiques, destinés principalement au secteur automobile. Ce centre de recherche et de développement est spécialisé dans deux familles de dispositifs, les capteurs magnétiques et les produits wireless. Il tient une place stratégique, puisque les produits développés à Bevaix figurent parmi les plus profitables à l’échelle du groupe.

Celui-ci, en forte croissance, est implanté dans 12 pays, sur 17 sites et compte 1000 employés de par le monde, pour un chiffre d’affaire global qui se montait en 2015 à 400 millions d’euros. Le site suisse, qui emploie 60 personnes – 25% de femmes, 17 nationalités et 22% d’employés issus de l’EPFL – présente un portrait dynamique et jeune. A Bevaix, la moyenne d’âge du personnel s’établit en effet à 35,5 ans. Les gens ont l’air de s’y plaire, puisque l’ancienneté dans la société se monte à 6 ans. Et ils vivent une véritable success story, qui a vu l’effectif de Melexis doubler en 3 ans. Caroline Heid, responsable du site, indique que cette bonne santé de l’entreprise est corrélée à un certain nombre de défis à relever : d’une part, l’automobile est un domaine qui a des exigences qualité et sécurité élevées. D’autre part, les concurrents directs de Melexis sont de très grandes entités qui occupent les premières places de ce marché depuis longtemps – Melexis se place aujourd’hui au 5e rang du marché des capteurs pour l’automobile. « Le seul moyen de développer l’entreprise de manière durable, c’est de rester innovants. Le futur commence aujourd’hui.»


Date de création : 1998 Statut de la société : Société Anonyme, fait partie du groupe Melexis Direction : Caroline Heid Nombre de collaborateurs : 60 Site internet : www.melexis.com Adresse : Chemin de Buchaux 38 - 2022 Bevaix

« Melexis est intégré dans l’écosystème dynamique de la microélectronique neuchâteloise, c’est un atout. » Si l’innovation fait partie de la culture d’entreprise de Melexis, celle-ci se distingue également par un certain esprit et art de vivre: l’environnement de travail se veut informel et sain. Il vise à favoriser les initiatives et le travail d’équipe. A Bevaix, tout le monde exerce son activité dans un openspace, et personne n’a besoin de timbrer. «  Nous voulons que les gens aient du plaisir à travailler et à être ensemble, dans un cadre favorable  », résume Caroline Heid. Les employés sont presque tous liés par diverses activités sportives communes. En 2016, Melexis a d’ailleurs financé la participation de ses employés au BCN Tour et organisé l’édition suisse du triathlon annuel du groupe Melexis, par exemple. Le canton de Neuchâtel, avec les compétences développées dans ses centres académiques et de recherche, participe-t-il lui aussi à ce contexte propice à l’essor d’une société comme Melexis Technologies SA  ? Pour Caroline Heid, la réponse est une évidence  : « Melexis est intégré dans l’écosystème dynamique de la microélectronique neuchâteloise, c’est un atout. » La société participe d’ailleurs à divers événements en collaboration avec les différents partenaires de recherche, telles que des conférences spécialisées.

Elle a récemment figuré comme sponsor de Micro16, à Microcity, le pôle d’innovation neuchâtelois. L’environnement au sens large occupe ainsi une place particulière dans l’échelle de valeurs de Melexis, qui a choisi de le thématiser dans sa nouvelle identité visuelle en rendant hommage au génie et à la beauté du monde animal (voir ci-contre).

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Menuiserie Vauthier

Trois départements spécialisés, 35 collaborateurs et un atelier doté d’équipements de pointe Avec un savoir-faire éprouvé depuis bientôt quarante ans, la Menuiserie Vauthier SA s’est dotée des meilleurs atouts pour satisfaire la clientèle: un atelier avec des équipements de pointe (machine à commande numérique, centre d’usinage CNC, cabine de giclage pour les finitions), un bureau technique, des espaces d’exposition et surtout des collaborateurs spécialisés. L’équipe réunit notamment 4 menuisiers en atelier, 10 menuisiers monteurs, 6 techniciens et jusqu’à 8 apprentis, car l’entreprise s’investit dans la formation avec la ferme volonté de s’engager pour l’avenir de la profession. Grâce à ces compétences, elle peut effectuer tous les travaux dans le domaine du bois et ses dérivés. Gros plan sur ses trois départements distincts, Menuiserie et agencement, Fenêtres et volets, Cuisines.

Menuiserie et agencement «C’est le cœur de l’entreprise», résume le directeur JeanClaude Roy. Ce département géré par Ken Walser se charge des réalisations de menuiserie générale – agencements, mobilier sur mesure, fabrication de portes de communication, portes d’entrée et portes de sécurité, isolation, pose de lames ou création d’escaliers. Les prestations comprennent aussi les travaux d’entretien, de rénovation et la mise en conformité feu et sécurité, «Notre force, c’est d’être réactif dans la production, précise Jean-Claude Roy. Nous pouvons agir rapidement, en réalisant par exemple une armoire en quelques jours s’il y a urgence ». Dans le domaine de l’agencement, chaque mandat est étudié en étroite collaboration avec le client avant d’être exécuté avec minutie dans l’atelier. Les réalisations accomplies vont du dressing aux agencements complets de cabinets dentaires et médicaux, fabriqués sur mesure d’après un cahier des charges très exigeant.

Fenêtres et volets Représentant régional de la maison EgoKiefer, premier fabricant de fenêtres et portes en Suisse. Ce département géré par Christian Duvoisin propose également des prestations personnalisées: fenêtres et portes d’entrée sont fabriquées sur mesure en PVC, bois ou bois-aluminium. Quant aux volets en aluminium (1’000 coloris à choix) ou en bois, ils sont de fabrication suisse. Les prestations comprennent aussi la pose de stores et de moustiquaires. Depuis juillet 2015, ce département occupe un nouveau site, avenue des Portes-Rouges 55, Neuchâtel, avec showroom.

Cuisines La Menuiserie Vauthier S.A. est la représentante régionale de Piatti, le fameux créateur suisse de cuisines. La marque se caractérise par des faces en résine synthétique robuste de haute qualité ainsi qu’en bois pour certains modèles. Très aboutis, les intérieurs des meubles se distinguent par un éventail de solutions brevetées pour faciliter le rangement. La responsable de ce département, Silvia Queiroga, travaille sur mesure avec les clients. Tenant compte de leurs goûts et besoins, elle établit projets et plans qui tirent profit de l’espace à disposition. Elle se charge ensuite d’organiser la pose et le montage dans les règles de l’art. Une nouvelle exposition a été inaugurée le 26 novembre 2016 sur le site de Boudry.


Date de création : 1978 Statut de la société : Société Anonyme Direction : Jean-Claude Roy Nombre de collaborateurs : 35 Site internet : www.vauthier.ch Adresse : Baconnière 41 - 2017 Boudry

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Positive Coating

Un leader du traitement de surfaces qui colore le temps

L’entreprise chaux-de-fonnière Positive Coating est leader dans le revêtement de surface pour la haute horlogerie et autres articles de luxe. Une technologie pointue qu’elle exerce au cœur de l’Arc jurassien dans un nouvel écrin industriel. Fondée en 2004, Positive Coating SA se distingue par le développement de solutions innovantes dans le domaine des traitements de surfaces basés sur les technologies PVD (Physical Vapor Deposition) et CVD (Chemical Vapor Deposition), des traitements physiques et chimiques de pointe. L’activité principale repose sur les revêtements de type décoratifs pour les articles à forte valeur ajoutée, réalisés en métaux, céramiques, verres ou plastiques. Avec des opérations qui se font en salle blanche à l’échelle du nanomètre, le millionième de millimètre... Sa capacité de production industrielle, soutenue par un département engineering orienté vers la recherche, lui permet d’offrir son savoir-faire à une large clientèle issue

principalement du secteur horloger, mais aussi d’autres marchés tels que la maroquinerie, la bijouterie, les instruments d’écriture et le médical. Placée au cœur d’une industrie microtechnique prestigieuse, Positive Coating SA contribue à l’élaboration de produits technologiques d’excellence qui font la renommée mondiale de l’Arc jurassien.

Innovation Pour se hisser aussi haut au cœur de l’industrie du luxe, Postive Coating a misé sur l’innovation. L’entreprise investit depuis plusieurs années dans une stratégie de développement de nouveaux services. Son département R&D s’efforce de rester à la pointe de la technologie et de conserver une longueur d’avance sur la concurrence. Afin d’offrir à sa clientèle une qualité et une variété de services irréprochables, de nouveaux traitements, de nouvelles technologies et de nouveaux savoir-faire sont continuellement développés.

Brevets Des efforts couronnés de succès, car Positive Coating a récemment développé un nouveau traitement pour la décoration de composants de mouvement.


Date de création : 2004 Statut de la société : Société Anonyme Direction : Pierre-Albert Steinmann Nombre de collaborateurs : 22 Site internet : www.positivecoating.ch Adresse : Rue des Champs 12 - 2300 La Chaux-de-Fonds

Après avoir déposé plusieurs brevets pour des procédés de coloration rouge, orange et jaune, son département R&D a notamment contribué au développement très innovant d’un revêtement BLANC, nommé « Beluga-Like Advanced Nanotec Coating ». Ce traitement, breveté en 2015, a été présenté en juin de la même année lors de la 14ème édition du salon international EPHJ réunissant à Genève les professionnels européens de l’horlogerie et de la joaillerie.

Implantation Soucieux de se doter d’une image de société mature et indépendante, Positive Coating se devait de trouver un écrin à la hauteur de son talent. Après une dizaine d’années d’activité au sein du parc technologique et industriel Neode, qui héberge de nombreuses startups, Positive Coating a franchi un nouveau pas dans son développement industriel en emménageant dans de nouveaux locaux entièrement rénovés, situés au No 12 de la rue des Champs à La Chaux-de-Fonds. Cette relocalisation a permis à l’entreprise de gagner près d’un tiers d’espace supplémentaire et de bénéficier d’installations techniques à la pointe de la technologie, gagnant ainsi une visibilité nouvelle dans l’environnement économique neuchâtelois.

Familiale, la société compte aujourd’hui 22 collaborateurs qualifiés sur son site de production et une infrastructure de dernier cri. Soucieuse d’un service professionnel, elle place la proximité, la réactivité, la flexibilité et la qualité au cœur même de son activité. Finalement, elle jouit d’une réputation de partenaire fiable et dynamique et reconnue par les plus grandes marques horlogères et par des sociétés leaders dans le domaine du luxe.

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Red’X

A votre service en matière de solutions d’impression, gestion documentaire, informatique et téléphonie.

Dirigée par Virginie Cassard et Eric Nagels, la société est née en 1999 à St-Blaise.

Depuis sa création, elle est concessionnaire Gold de la marque Xerox pour Neuchâtel, Vaud, Fribourg, Jura et Bienne. Elle a élargi son savoir-faire et réunit aujourd’hui 15 collaborateurs, essentiellement des informaticiens et des experts de la gestion des documents et des systèmes d’impression. Cette société basée à Saint-Blaise, avec des succursales à Marly (FR) et Delémont (JU), fournit aux PME de tous secteurs d’activités des solutions sur mesure : système d’impression, mise en place d’un workflow (flux d’opérations administratives), solutions logicielles pour améliorer

l’archivage, virtualisation, sauvegarde des données dans un Data center en Suisse, téléphonie IP (par internet), infogérance (gestion d’un parc informatique de A à Z). Red’X développe des solutions clés-en-mains adaptées aux spécificités de chaque client. Dans le monde professionnel, l’ère des factures archivées sur papier a vécu. Devoir quitter son bureau pour rechercher un document dans des rayonnages de classeurs fédéraux semble désuet: grâce à l’informatique, on peut le retrouver en deux clics. Bureautique, gestion des documents et technologies informatiques sont en pleine mutation. Un domaine de compétences dans lequel Red’X s’est spécialisé. Sa clientèle se compose de sociétés de taille et profils différents, qu’il s’agisse d’un cabinet d’avocat, d’une PME, d’une entreprise internationale, d’une fiduciaire, d’une imprimerie ou d’une agence de communication. «Le client


Date de création : 1999 Statut de la société : Société Anonyme Direction : Virginie Cassard et Eric Nagels Nombre de collaborateurs : 15 Site internet : www.red-x.net Adresse : Avenue des Pâquiers 22 - 2072 Saint-Blaise

détaille sa situation et ses besoins, ensuite nous développons un processus digital personnalisé, explique Eric Nagels. Nos spécialistes sont en mesure de s’imprégner de son univers professionnel pour lui configurer une solution individualisée.» La société travaille aussi pour de grandes entreprises, gérant leurs flux documentaires ainsi que leur parc d’appareils qui totalisent une centaine d’unités. «Parmi nos offres, il n’y en a pas deux pareilles! Chaque solution est réalisée sur mesure», précise Virginie Cassard. Une fois le processus installé, la société Red’X accompagne le projet pour que le changement s’opère sereinement. Gain de temps, gain de place, gain de sécurité : les avantages d’un système de gestion de documents sont multiples. Il est souvent possible de concentrer les tâches effectuées par plusieurs appareils sur un seul, d’où une optimisation des coûts de fonctionnement. Avec un workflow, la gestion des factures est plus efficiente et l’archivage ainsi que la recherche sont moins fastidieux que le classement manuel. Elle est aussi plus sûre face au risque d’incendie ou d’inondation.

Sécurité toujours, la sauvegarde des données dans un Datacenter sur territoire suisse est très appréciée par les clients. «Beaucoup d’entrepreneurs tiennent à ce que leurs données soient conservées à l’intérieur du pays», relève Eric Nagels. Service de qualité et réactivité sont deux valeurs essentielles cultivées par Red’X qui met un point d’honneur à répondre rapidement aux clients faisant part d’un problème ou d’un besoin spécifique. «Les entreprises ont chacune un interlocuteur dédié chez nous, souligne Virginie Cassard: notre priorité, c’est qu’elles obtiennent une bonne solution et rapidement !» Confiez-nous vos processus technologiques ou votre problématique métier, nous nous chargerons d’y apporter des solutions et des réponses les mieux adaptées, avec la garantie d’un suivi professionnel et sur le long terme…

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PORTRAIT

Société Neuchâteloise de Presse Médias au cœur de la vie régionale La Société Neuchâteloise de Presse (SNP) est la principale entreprise de médias du canton de Neuchâtel et de l’Arc jurassien. Forte de 94 collaboratrices et collaborateurs, la SNP édite les quotidiens L’Express et L’Impartial en version papier et numérique, ainsi que le nouvel hebdomadaire de proximité gratuit a+. L’entreprise est également leader sur le marché régional de l’information digitale, avec le site Arcinfo.ch et ses plateformes sortir.arcinfo.ch et immo.arcinfo.ch. Les éditions papier des médias de la SNP continuent d’atteindre des taux de pénétration remarquables, tandis que le site Arcinfo.ch connaît une progression spectaculaire.

Audience Arcinfo

250 000 200 000

Visiteurs uniques

1 000 000

Répondre aux besoins de ses clients. Une même mission, un même objectif, partagé par toutes les entreprises. Lorsque ces clients représentent les trois quarts de la population d’une région, l’expression de ce besoin est forcément multiple, complexe, contradictoire.

180 000

148 000

150 000 100 000 1 200 000

Donner du sens

246 000 184 000

2013

2014

2015

Visites

2016 1 061 000

Quand le domaine d’activité de l’entreprise est au cœur d’une mutation sociétale majeure, les défis sont immenses, passionnants.

853 000 757 000

800 000

Un chiffre, plus que tout autre, en dit long sur l’attachement des Neuchâtelois pour «leurs» médias: chaque jour, ils sont 75% (14 ans et plus) à être en contact avec l’un ou l’autre titre, tous supports confondus, édité par la SNP.

632 000 600 000

*Moyennes mensuelles certifiées REMP/Net-Metrix

Les métiers de la SNP en chiffres Secteurs

Rédaction Prépresse et graphisme Service clientèle Direction et administration Spécialistes web et digital Services informatiques Marketing et vente Ressources humaines

Nombre de personnes

47 14 9 9 6 3 3 3

Comme éditeur de médias écrits régionaux, la SNP est engagée dans ce processus de renouveau, voire de réinvention. Dans ce contexte, elle poursuit ses objectifs : accompagner ses lecteurs sur tous les supports digitaux et sociaux ; proposer des contenus originaux, décalés pour prendre la mesure des nouveaux formats et des nouveaux temps de l’information ; rester pertinents à l’heure du tout connecté, du tout partageable ; affirmer avec détermination que l’information de qualité a un prix ; réaliser la synthèse de l’identité d’une région ; être ambassadeur de ses talents, promoteur des initiatives ; vitrine des mondes économique, associatif, sportif et culturel. Et par-dessus tout, aider à comprendre, décoder, jeter un œil critique. Dans notre monde de surinformation : donner du sens.


L’Express Avec la ville de Neuchâtel comme cœur, la diffusion de L’Express s’étend de La Neuveville à Vaumarcus, ainsi que dans le Val-de-Travers et le Val-de-Ruz. Plus ancien journal de langue française au monde, il a été créé le 2 octobre 1738, sous le titre de Feuille d’Avis de Neuchâtel et édité sans interruption depuis cette date. 16’783 exemplaires et 49’000 lecteurs quotidiens (tirage et audience certifiés REMP 2016).

L’Impartial Quotidien des Montagnes neuchâteloises, des Franches-Montagnes et du vallon de Saint-Imier, L’Impartial a été fondé en 1881. 10’616 exemplaires et 30’000 lecteurs quotidiens (tirage et audience certifiés REMP 2016).

arts de la scène, expositions, sports, juniors, etc. Les organisateurs d’événements peuvent y annoncer leurs manifestations gratuitement: ils toucheront ainsi l’audience régionale la plus large. A suivre sur Facebook : @sortir.arcinfo

immo.arcinfo.ch Le rendez-vous en ligne des professionnels de l’immobilier, réunissant les objets en location ou en vente du canton de Neuchâtel et des zones limitrophes. Le site immo.arcinfo.ch est une plateforme d’annonces immobilières provenant exclusivement d’agences ou de promoteurs situés sur l’Arc jurassien et la canton de Neuchâtel. Les personnes à la recherche d’un objet immobilier dans la région trouveront l’offre locale la plus pertinente sur immo.arcinfo.ch.

a+ Dernier-né des journaux de la SNP, a+ rythme les fins de semaines neuchâteloises depuis le 14 janvier 2016. L’hebdomadaire a+ est résolument contemporain. Son contenu est orienté sur les villes, notamment la vie commerçante et culturelle, les sorties et les loisirs. a+ est imprimé à 75 000 exemplaires, en deux éditions : Neuchâtel/Littoral et La Chaux-de-Fonds/Le Locle. Il est distribué chaque jeudi gratuitement dans toutes les boîtes aux lettres des zones concernées. A suivre sur Facebook : @aplushebdo.

Arcinfo.ch Plateforme web de référence de Neuchâtel et de l’Arc jurassien depuis son lancement en 2008, Arcinfo.ch est le site d’information en continu 7/7 des quotidiens L’Express et L’Impartial. Les abonnés ont accès à une section payante qui propose les contenus complets des journaux au format web ou e-paper. Les contenus sont enrichis par des formats vidéo et des galeries photos et mis en valeur par divers dossiers thématiques. A suivre sur Facebook : @arcinfo

sortir.arcinfo.ch sortir.arcinfo.ch est l’agenda loisirs et culture d’Arcinfo.ch, la plateforme complète de tous les événements de la région : manifestations et sorties, festivals, musique, cinéma,

Date de création : 1999 Statut de la société : Société Anonyme, propriété du groupe ESH Médias Direction : Jacques Matthey Nombre de collaborateurs : 94 Site internet : www.arcinfo.ch Adresse : Pierre-à-Mazel 39 - 2001 Neuchâtel 52 - 53


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Stila

Une boîte précieuse qui a de la carrure

Chez Stila, tout tourne autour du temps. Ce fabriquant de boîtes de montres haut de gamme plonge ses racines dans la ville-manufacture qu’est La Chaux-de-Fonds. Et elle réussit l’alliage délicat entre technologie et savoir-faire artisanal. «J’ai confiance dans l’avenir de l’horlogerie, qui développera, je l’espère, un esprit encore plus noble.» Jeune patron, Julien Vallon est un passionné de montres depuis toujours. Propriétaire aussi du magasin d’horlogerie ancienne Juval à La Chaux-de-Fonds, il a repris il y a trois ans les rennes de l’entreprise de boîte de montres Stila, sur le flanc nord de La Métropole horlogère, rue AlexisMarie-Piaget, comme à l’origine. «Ma famille a repris l’entreprise, créée en 1933, au début des années 1980. Après mon grand-père Frédy et mon père Pierre-Alain, je représente la troisième génération à la tête de cette manufacture de boîtes de montres». Manufacture? «Dans notre domaine, nous faisons tout ce qui tourne autour de la carrure, de la lunette et du fond de A à Z».

Avec plus qu’une touche artisanale donnée par de véritables orfèvres, dont certains sont fidèles à l’entreprise depuis des décennies. A travers Julien Vallon, on découvre qu’il n’y a pas à proprement parler de formation de boîtier, un métier qui se forge par l’expérience. Pour être bon, il faut passer par la mécanique, le polissage, le fraisage, l’achevage. C’est le chemin qu’a aussi parcouru le patron actuel. «Sérieusement, on a besoin de gens ultra qualifiés et poussés par une volonté d’excellence.» La signature de Stila, c’est le savoir-faire artisanal de l’acheveur qui termine pendant des mois à la lime ou au burin une pièce qui peut être unique et extrêmement compliquée. Mais l’entreprise a parallèlement investi tout récemment dans son équipement de machines à commandes numériques qui assurent une production de 5’000 à 10’000 pièces. «On a beaucoup de travail, nous avons la chance de pouvoir compter sur la confiance de marques qui savent préserver ce côté artisanal», constate Julien Vallon. Notamment un grand nom de la très haute horlogerie. Perpétuer cette passion en formant petit à petit les jeunes boîtiers de demain, c’est l’ambition concrète du directeur général, qui est aussi aujourd’hui l’administrateur unique de Stila.


Date de création : 1933 Statut de la société : Société Anonyme Direction : Julien Vallon Nombre de collaborateurs : 40 Site internet : www.stila.swiss Adresse : rue Alexis-Marie-Piaget - 2300 La Chaux-de-Fonds

Pour toujours aller plus près de la perfection, Stila défend des valeurs qui sont fondamentales pour l’entreprise.

Le style et l’art. Pour imaginer une raison sociale à l’entreprise qu’ils étaient sur le point de créer il y a plus de 80 ans, les fondateurs ont réuni Style et Art dans un creuset: Voici Stila, une maison au service de l’innovation. Sa créativité, c’est l’énergie qui l’exhorte à aller toujours plus loin dans l’élaboration et la fabrication de boîtes de montres inimitables.

La matière et l’âme. Apprivoiser les métaux – or, platine, palladium, acier - et les traiter avec respect, c’est ce qui fait ressortir les meilleures courbes et les formes les plus élégantes, qu’elles soient rondes, ovales, coussinées, carrées, rectangulaires dodécagonales ou tonneaux. Tous les jours, Stila poursuit sa quête de perfection. Elle a signé un contrat avec la matière.

La main et la machine.

Que ce soit pour une pièce unique ou une série de boîtes, le savoir-faire artisanal conjugué aux technologies modernes permet à Stila de réaliser les projets les plus audacieux au fil d’une quarantaine d’opérations. Artisans et techniciens usinent, percent soudent, polissent, liment et assemblent les différents éléments pour une harmonie parfaite.

La tradition et l’avenir.

Stila est une entreprise familiale qui a vu passer trois générations respectueuses du travail de ses prédécesseurs, du talent et des valeurs qu’ils ont associées à notre histoire. Aujourd’hui, Stila est une société tournée vers l’avenir. Ses produits représentent cet équilibre entre classicisme et modernité. Ses boîtes de montres renferment toutes une trace de cette identité forte et de cette tradition, garantissant une durée de vie incomparable.

La classe et la discrétion.

La passion pour la régularité du temps, les lignes épurées, la précision des formes, et les matières, c’est ce qui unit Stila depuis sa fondation à l’univers des horlogers. La société comprend les codes des marques et fournit des pièces d’une finition irréprochable. Avec discrétion, Stila souligne la classe d’un garde-temps.

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TSM

Orfèvre d’assurances d’exception

Qu’est-ce qu’il y a de commun entre un prototype horloger présenté à une foire, un cargo transportant une cargaison de zinc de Luanda au Vietnam et une voiture de course engagée à fond dans un rallye? Tous trois sont - ou pourraient être - assurés par TSM. TSM? Littéralement «Transports Société Mutuelle». Une compagnie d’assurances atypique bientôt centenaire, née dans les Montagnes neuchâteloises, par la volonté de patrons horlogers et pour les entreprises horlogères. Depuis, elle a élargi son champ d’action pour répondre à la mondialisation des affaires et à des demandes parfois très particulières pour couvrir des risques d’entreprises que d’autres n’assument pas. Retour au siècle dernier, en 1921 exactement. Dix-sept fabricants de montres exclusivement chaux-de-fonniers créent, sous la houlette du Syndicat patronal des producteurs de la montre, une coopérative – TSM – pour assurer des exportations horlogères qui explosent après la Première Guerre Mondiale. Les conditions des autres assureurs ne sont pas assez pointues pour garantir la sécurité du transport des précieux garde-temps.

Du coup, TSM conçoit, à 1000 mètres d’altitude, la notion de «tous-risques», le «all-risks» devenu international. Aujourd’hui encore, l’assurance transports est le socle de l’activité de TSM (environ 70% de ses encaissements). De l’horlogerie, elle s’est d’abord diversifiée pour répondre aux besoins des autres industries: la machines-outils, puis les pharmas, le médical, les biotechnologies. Et le rayon d’action de cet assureur unique couvre les besoins particuliers d’entreprises installées dans toute la Suisse. Dénominateur commun: les prestations couvrent les risques liés aux transports de biens et de marchandises à forte valeur ajoutée. «L’idée est d’accompagner le client pour répondre, sur mesure, à ses besoins et de l’accompagner de manière tout aussi personnelle en cas de pépin», illustre le directeur commercial Philippe Gozel. Quel genre de pépin? Par exemple le braquage de deux fourgons de montres et de bijoux sur l’A6 entre Genève et Paris avec un butin de 9 millions d’euros. Trois clients de TSM avaient des biens dans ces fourgons...


Date de création : 1921 Statut de la société : Coopérative Direction : Edouard Fragnière Nombre de collaborateurs : 68 Site internet : www.tsm.ch Adresse : Rue Jaquet-Droz 41 - 2300 La Chaux-de-Fonds

«Il y a une corrélation entre la belle mécanique horlogère et celle de l’automobile» Philippe Gozel Directeur commercial Toujours société mutuelle, TSM appartient à ses clients, qui sont au moins des partenaires, et souvent des membres. C’est à leur écoute que l’assureur tous-risques a mis le pied dans des domaines pour le moins surprenants. La casco «Race’ n’ Fun» est de ceux-là. «Il y a une corrélation entre la belle mécanique horlogère et celle de l’automobile», illustre Philippe Gozel. C’est à la demande de clients-membres amoureux de ces belles mécaniques que TSM a foncé sur une piste qu’aucun autre assureur n’a voulu suivre: les risques liés aux compétitions automobiles, en circuits ou lors de rallyes, pour le fun ou la compétition. Dans le même virage, l’assureur a aussi pris sous son aile les véhicules de collection, avec une «casco passion», qui les assure même quand ils ne roulent pas, une nouveauté pour une compagnie qu’on peut dire toujours en mouvement. Autre particularité de TSM, son éventail d’assurances «risques spéciaux». Elles prennent en charge le manque à gagner d’une entreprise quand une personne-clé n’assure plus ses fonctions, le flop d’un tournage de film pour cause de mauvais temps ou l’annulation d’un événement. TSM a par exemple indemnisé à hauteur de 160’000 fr. un organisateur de concert, après que le musicien d’un groupe mythique des années 80 a été victime d’un problème cardiaque. A l’étonnement général, TSM a toujours son siège à La Chauxde-Fonds. Mais la compagnie s’est rapprochée de ses partenaires, avec des délégations à Bienne, Zurich, Lausanne et Genève. Elle s’est aussi alliée à de grandes assurances classiques, pour élargir son réseau, qui fonctionne quasi 365 jours par an tout autour du globe. Et dans la foulée, elle qui n’assurait que des choses, a repris récemment de l’une d’elles un service d’assistance aux personnes, des employés d’entreprises en mission surtout, assurés même en cas de troubles politiques ou sociaux, voire d’acte terroriste. «Nous étions une assurance très humaine pour des marchandises, maintenant nous le sommes aussi pour les êtres humains», lance en guise de conclusion tournée vers l’avenir Sandrine Arezki-Bilat, la Directrice communication.

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UDITIS

Rassembler les compétences pour intégrer les technologies comme levier de succès

UDITIS offre aux moyennes et grandes entreprises des solutions complètes et des conseils stratégiques dans le domaine des systèmes d’information. Spécialisées dans la disponibilité des données, les prestations de la société traversent l’ensemble des couches structurelles et organisationnelles de l’informatique professionnelle. UDITIS réalise les opérations et projets nécessaires à la maintenance et l’évolution des systèmes de ses clients, que ce soit en matière d’infrastructure (systèmes et réseaux) ou de gestion de l’information (ERP SAP, développement logiciel, protection des données, mise en application des règlements en matière de protection des données). «Nous avons réussi à tisser des liens de confiance avec nos partenaires et nos clients. Dans le domaine de l’informatique, c’est absolument essentiel. Nous privilégions la pérennité de la relation à la fugacité des opportunités technologiques », indique Michel Perrin, directeur général de l’entreprise. Cette manière de procéder représente la véritable marque de fabrique d’UDITIS depuis sa création, en l’an 2000. La société est issue des services informatiques du Centre suisse d’électronique et de microtechnique (CSEM), à Neuchâtel.

Sur le terrain, la mise en place de bonnes pratiques dans le cadre de la gestion des services informatiques (ITSM) permet aujourd’hui d’améliorer et de développer les prestations fournies à l’entreprise pour lui permettre de générer encore plus de valeur, et conserver ainsi son avantage concurrentiel. Tout en gérant le risque. Grâce aux solutions EasyVista, UDITIS peut répondre à tous ces challenges. En effet, avec EasyVista, UDITIS fournit aux entreprises une suite d’outils de gestion des processus d’entreprises pour l’ensemble des services, notamment les services associés aux métiers de l’informatique. L’offre de Service Desk d’UDITIS comprend, quant à elle, des solutions de gestion des équipements, de monitoring. Cette démarche de conseil et d’accompagnement concerne également un autre domaine important pour la société, devenu aujourd’hui un enjeu central: la sécurité de l’information. Dans un autre registre, UDITIS a modélisé des flux communs à de nombreuses entreprises pour en réaliser des solutions logicielles disponibles en mode de location depuis son Data Center : la gestion du temps, le suivi des demandes de clients, la gestion d’événements marketing, la gestion des états des lieux dans le contexte immobilier sont quelques exemples de solutions proposées par UDITIS. L’entreprise offre également, au travers de partenariats définis et adaptés à chaque situation, de développer des solutions logicielles propriétaires en profitant de ses outils et de son savoir-faire.


Date de création : 2000 Statut de la société : Société Anonyme Direction : Michel Perrin Nombre de collaborateurs : 43 Site internet : www.uditis.ch Adresse : Rue de la Gare 4 - 2034 Peseux

Aujourd’hui, la transformation numérique est au cœur de toutes les démarches d’amélioration de la qualité et de la compétitive des entreprises. UDITIS les accompagne dans ces mutations, depuis la phase analytique jusqu’à la mise en œuvre de la solution technologique adéquate, en prenant en considération les implications humaines lors de ces changements. «La digitalisation est en route dans tous les marchés. Il est nécessaire pour se projeter, de bien connaître l’état des lieux du client ainsi que ses processus clés. Il ne faut surtout pas omettre les résistances potentielles et les conséquences sur l’évolution des fonctions. Nous ne pouvons pas faire des propositions à nos clients sans prendre en considération les impacts humains», note Michel Perrin. Un aspect qui n’est jamais très éloigné des préoccupations internes de la société. Dans sa recherche de solutions adaptées à la taille, aux infrastructures et aux attentes de ses clients, UDITIS a en effet pour philosophie de privilégier certaines qualités personnelles, à l’instar de la créativité. Chez UDITIS, la compétence ne se limite pas à l’obtention de reconnaissances académiques, elle englobe aussi des capacités relationnelles et empathiques.

« Notre société est attentive à ce que nos collaborateurs mettent toute leur énergie au service de nos clients », indique Michel Perrin. Forte de 16 ans d’expérience et au travers de partenariats solides, UDITIS explore et participe activement à plusieurs initiatives autour de l’internet des objets et de l’Industrie 4.0. Des projets précurseurs sont réalisés dans ces domaines grâce à son équipe de spécialistes expérimentés, afin de pouvoir proposer de nouveaux services au marché.

« Gather togheter » – tel est le slogan rassembleur d’UDITIS. Il fait partie de la philosophie de travail en équipe de l’entreprise pour permettre à ses clients d’avoir du succès. 58 - 59


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Video 2000

Un réseau multimédia à haute performance et sécurisé au service des PME.

Video 2000 SA est un opérateur de téléréseaux, leader sur le marché neuchâtelois des télécommunications. Son capital action est réparti entre UPC, la Ville de Neuchâtel et les communes suburbaines. Elle fournit les accès à la télévision, la radio, l’Internet haut débit et la téléphonie fixe et mobile.

Son réseau de base dessert plus de 45’000 foyers dans les districts de Boudry, Neuchâtel, Val-de-Ruz, Val-de-Travers, Plateau de Diesse et de La Neuveville. En 2011, Video 2000 SA a renforcé ses liens avec son partenaire UPC dans le but d’assurer la compétitivité des services distribués par le téléréseau et d’offrir des prestations en adéquation avec le marché très concurrentiel dans lequel elle opère.

La société propose également des services de télécommunication à l’intention des PME, auxquelles elle fournit des solutions hautement per formantes pour des raccordements à haut débit. Ses prestations s’adressent aussi bien aux petites structures professionnelles qu’aux firmes de plus grande taille qui doivent pouvoir compter sur des liaisons fiables et per formantes. Aux plus grandes entreprises, différentes solutions sont proposées pour correspondre aux nécessités de chacune en matière de connexion internet, téléphonie et sécurité. «Notre objectif est de fournir aux sociétés des capacités de transmission à haute performance dont le coût et la qualité sont de premier ordre», résume le directeur André Vuillemez. Quant aux standards de sécurité, ils sont renforcés avec le développement d’éléments redondants capables de prendre le relais en tout temps.


Date de création : 1975 Statut de la société : Société Anonyme Direction : André Vuillemez Nombre de collaborateurs : 50 Site internet : www.video2000.ch Adresse : Avenue de la Gare 15 - 2000 Neuchâtel

Même objectif qualitatif pour le service de support, qui a un fort potentiel de réactivité: Video 2000 SA mise sur sa proximité avec la clientèle pour offrir une assistance technique supérieure à la moyenne dans son secteur d’activité. Elle permet à la société de répondre au plus près aux exigences de qualité recherchées par la clientèle professionnelle et d’apporter une plus-value dans le domaine du support. Son réseau physique, constitué en fibres optiques, dans lequel elle investit continuellement lui permet d’offrir des services toujours plus performants et complets, mais aussi d’appréhender les prochains défis technologiques: la société envisage d’ores et déjà de s’impliquer dans l’internet des objets, qui interconnectera les individus, les réseaux, les données et la machine de manière intelligente, selon le concept «Smart City». «La gestion des villes va devenir toujours plus efficiente en matière de mobilité et de gestion énergétique, analyse son directeur André Vuillemez. Cette technologie connaîtra un fort développement ces vingt prochaines années, car il y a un peu partout une volonté politique de mieux utiliser les ressources.» Le concept s’appuie sur trois éléments: l’installation de capteurs sur le terrain qui renvoient les données à une centrale (l’intégrateur). Entre les deux, il faudra pouvoir compter sur un réseau de transmission fiable tel que celui de Video 2000 SA.

Signe de cette volonté d’aller toujours plus loin dans le domaine de la connectivité, la société est partie prenante de NEMO (Neuchâtel Mobile) le réseau neuchâtelois d’antennes Wifi publiques mis en place au printemps 2016 grâce à un partenariat public/ privé. Il permet aux citoyens et touristes de passage de se connecter à l’internet en divers lieux du canton dont le nombre se développera dans les années à venir. Téléréseau à sa création en 1975, Video 2000 SA est aujourd’hui un réseau multimédia de proximité résolument tourné vers les technologies de demain.

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Villars Graphic

Photos et vidéos aériennes, studio, composition, mise en page, impression offset et numérique XL Innovation et qualité d’exécution sont au cœur de l’activité de Villars Graphic SA depuis bientôt 70 ans. Equipée des dernières technologies en matière d’imagerie numérique, la société s’est dotée des meilleurs atouts pour réaliser les projets qui lui sont confiés, de la prise de vue jusqu’à l’impression. Son savoir-faire n’a cessé de se développer depuis sa création en 1948 par le graveur Louis Villars.

Ses collaborateurs sont spécialisés dans la composition et la mise en page (document publicitaire, mode d’emploi, catalogue, liste de prix...), la photolithographie (traitement complet des images) et l’impression offset.

C’est aujourd’hui le fils du fondateur, actif dans l’entreprise depuis 1970, qui en assume la direction opérationnelle. Sensible à l’innovation, Michel Villars s’est toujours efforcé d’appréhender les dernières évolutions technologiques pour les mettre au service de la clientèle. Perfectionniste, il a élargi ses prestations à des travaux de niche, dans le but d’offrir des solutions qu’on ne trouve pas forcément ailleurs. Ce photographe de formation, spécialiste de la prise de vue aérienne, a par exemple acquis un drone professionnel capable d’embarquer un appareil photo performant, qui effectue des images en grand format (100 mega ; 300 DPI). Il peut ainsi photographier ou filmer des sites industriels, paysages ou monuments de manière innovante: la maniabilité du drone lui permet de travailler à partir d’angles intéressants. Pour la mise en valeur de produits, l’atelier dispose d’un studio photo et vidéo, où une caméra digitale génère des fichiers en haute définition. Le photographe est par conséquent régulièrement mandaté pour des prises de vues de montres, bijoux, vins mais aussi d’autres objets, pièces industrielles ou vélos entre autres. Il est en mesure de créer un décor autour des produits lorsqu’une ambiance particulière est requise. Mais il travaille aussi beaucoup en macrophotographie pour révéler, par exemple, le raffinement d’une pièce horlogère. Outre les prises de vue, Villars Graphic SA propose une gamme complète d’activités grâce à son parc de machines performantes, à commencer par la numérisation depuis différents supports (diapositive, plaque de verre, tableau...)

L’entreprise réalise régulièrement des livres, dont «Le jardin de l’évolution» consacré au Jardin botanique de Neuchâtel paru récemment. Son atelier est équipé d’une imprimante jet d’encre grand format pour l’impression de posters (maximum 100 x 250 cm) qui peuvent, le cas échéant, être collés sur différents supports et laminés UV pour une meilleure protection. Il est aussi doté d’un copieur numérique XL (maximum 100 x 33 cm), qui permet notamment de créer des prospectus dépliants à 4 volets. Avec cette machine, il est possible d’imprimer des prospectus toujours remis à jour, diminuant ainsi le stock chez les clients. Par conséquent, l’entreprise est amenée à continuellement travailler en flux tendu. Ses prestations comprennent également le pliage, le reinage, la découpe et la reliure par anneaux métalliques.


Date de création : 1948 Statut de la société : Société Anonyme Direction : Michel Villars Nombre de collaborateurs : 5 Site internet : www.villarsgraphic.ch Adresse : Rue de la Côte 71 - 2002 Neuchâtel

PRISE DE VUE STUDIO

HORLOGERIE / INDUSIRIE / PRODUIT

PRISE DE VUE AERIENNE DRONE / ELICOPTERE / PERCHE

VIDEO PROMOTIONNELLE CAPTURE / MONTAGE

AU SERVICE DE L’ IMAGE DEPUIS 1948 NOUS SOMMES TOUJOURS A LA PAGE EN 2016

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Ynovatec

Réactivité et flexibilité, les maîtres mots d’une jeune entreprise en pleine évolution

L’aboutissement de 15 ans d’expérience dans le conseil technique SMC. C’est ainsi qu’Yves Calmonte décrit la naissance d’Ynovatec SA, l’entreprise qu’il a fondée en août 2011. Dans le secteur de la technique d’abord, puis dans le technico-commercial et le commercial finalement, l’homme a toujours œuvré dans les domaines propres à SMC. Aussi, le créateur d’Ynovatec a-t-il choisi de rester fidèle à ce leader mondial en matière de pneumatique qui ne représente pas moins du 80% de son chiffre d’affaires. Cela en fournissant à ses actuels 350 clients les outils et composants dont ils ont besoin. Fidèle, Yves Calmonte l’est aussi à la ligne qu’il s’est fixée pour voir évoluer son entreprise: réactivité et flexibilité en sont les maîtres mots. «Nous nous adaptons aux demandes et exigences de nos clients tout en leur proposant une gamme de prestations et de solutions clé en mains.» Preuve en sont les solutions et conseils dispensés par l’équipe d’Ynovatec. Une équipe forte de six personnes à laquelle sont adjoints deux spécialistes externes travaillant sur mandat- à l’enseigne d’Y-vision (réglage d’outils ; calibrage ; positionnement) et d’Y-turn (système de transmission rotatif)- dans le cadre de domaines bien spécifiques. En deçà de ses deux employées

administratives, Ynovatec SA compte quatre collaborateurs formés dans les secteurs de l’électronique, de la machine-outil et de l’automatisation. Ceux-ci se mettent à disposition de la clientèle pour l’orienter, la conseiller et l’assister en fonction de ses souhaits et besoins. Question de se tenir à la pointe de l’évolution des machines et procédés, ces collaborateurs techniques suivent, chaque mois, une formation chez SMC. Car Ynovatec SA-qui peut se targuer d’être le plus grand distributeur de Suisse dans ce domaine ne se contente pas de distribuer les produits du leader mondial dont la maison mère se trouve à Tokyo et la centrale d’achat pour l’Europe à Anvers, en Belgique. Le stockage, le conseil technique et les solutions logistiques constituent les forces de la jeune et dynamique entreprise. Celle-ci entrepose quelque 25’000 articles en tous genres. «Notre stock propose le plus grand choix de composants standard SMC de Suisse romande », souligne Yves Calmonte. Cela en fonction des demandes des clients. « Ils sont ainsi assurés d’avoir à disposition les pièces dont ils ont besoin sans devoir d’abord investir de l’argent », explique le directeur, tout en relevant qu’un inventaire est pratiqué tous les six mois. Ceci afin d’évaluer si les produits choisis par la clientèle restent les mêmes ou s’il faut s’adapter à de nouvelles exigences.


Date de création : 2011 Statut de la société : Société Anonyme Direction : Yves Calmonte Nombre de collaborateurs : 6 Site internet : www.ynovatec.ch Adresse : Route de la Combe à l’Ours 2 - 2300 La Chaux-de-Fonds

Côté logistique toujours, les collaborateurs de la société se rendent volontiers chez les clients préférant élaborer eux-mêmes leur stock de composants. «Nous définissons selon leurs souhaits ce dont ils ont besoin et nous leur proposons de réévaluer régulièrement la nécessité des produits entreposés. » Autre force de la société : l’assistance-conseil.

« Notre clientèle peut nous contacter à tout moment, nous lui proposons des solutions quant à l’utilisation des outils que nous lui avons fournis. » Le directeur d’Ynovatec SA souligne, qu’en raison de l’expérience et de la for mation continue que suivent ses collaborateurs, «cette assistance de haute qualité est très appréciée». Loin de se contenter de distribuer les produits de SMC, la jeune société a encore d’autres cordes à son arc. Confor me à sa volonté de s’adapter aux vœux de sa clientèle, elle propose l’assemblage d’éléments au cas où celle-ci ne trouverait pas ce qui lui convient par mi les produits proposés.

Depuis quelques mois, Ynovatec SA a également mis un E-Shop en ligne (www.ynovatec.ch). Il permet, en tout temps, aux professionnels intéressés, non seulement de passer commande, mais également de consulter les produits disponibles, de comparer leurs spécificités et de prendre connaissance de leurs prix. Plein d’idées , Yves Calmonte vise de nouveaux marchés afin de faire évoluer encore sa nouvelle entreprise qui a vu son chiffre d’affaires multiplier par dix en cinq années d’activité. Des marchés tels que ceux de la fluidification, de la ionisation, de la régulation thermique, voire de l’électricité attendent les actuels et futurs clients. Ynovatec SA, une entreprise pleine d’ambition et dans l’air du temps, comme le veut son slogan.

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PORTRAITS

DIRIGEANTS

Les acteurs des entreprises neuchâteloises A Arezki-Bilat Sandrine TSM Compagnie d’Assurances

Aubée Claude Imprimerie Messeiller

Issue du monde diplomatique, depuis 15 ans à TSM, d’abord au département des sinistres et depuis 2009, au département Communication & Marketing, nouvellement créé.

Claude Aubée a une approche respectueuse du client : Il écoute ses désirs et tente de les satisfaire au mieux. Ses 40 ans de métier sont un atout indéniable lorsqu’il faut parler technique. Il se réjouit de vous rencontrer.

Responsable de vente

Directrice communication

B Bao Vanesa Video 2000

Bertholet Xavier Automobiles Senn

Dans un contexte où les échanges tendent à être mondialisés, c’est une chance de pouvoir tout mettre en œuvre pour privilégier la proximité et la connaissance de notre marché local. Au sein du département ventes et service clients, notre adrénaline est la satisfaction de nos clients.

Pour ses dix ans au sein de l’entreprise, Xavier Bertholet a pris en main la vente sur le site de Thielle en continuant d’assumer ses fonctions de responsable de marque. Au service des professionnels, il est la référence pour les chefs d’entreprises et responsables d’achats qui souhaitent optimiser leur flotte utilitaire.

Responsable adjointe ventes & service clients

Responsable de marque VW véhicules utilitaires

C Blicklé Daniel Batigestion

Cassard Virginie RED’X Directrice associée

Daniel Blicklé rejoint Batigestion en 2013 , il contribue à poursuivre le développement de l’entreprise et se réjouit que Batigestion SA soit à même de mettre à disposition des clients, des prestations qui permettent de gérer l’ensemble de leur projet de construction ou de rénovation.

Aux commandes dès sa création, elle a su assurer à RED’X un développement croissant dans un domaine en mutation perpétuelle. Sous son impulsion, la société a évolué pour toujours rester à la pointe des nouvelles technologies et des attentes de ses clients.

Co-Directeur

D Despont Michel CSEM

Droz Isabelle Positive Coating

Michel Despont a rejoint le CSEM en 2013 après 15 ans passés chez IBM-Research. Il est un interlocuteur privilégié pour les questions liées à l’advanced manufacturing, grâce à son expertise des MEMS et des méthodes de microfabrication.

Isabelle Droz dispose d’une solide expérience de plus de 20 ans, dans le domaine de la comptabilité. Elle co-dirige la société Positive Coating en assurant la direction opérationnelle.

Responsable du programme MEMS

Directrice


Dupont Guido Melexis Technologies

Duvoisin Christian Menuiserie Vauthier

Le responsable de programme planifie, coordonne et contrôle toutes les activités de développement pour une ligne de produits dans le cadre de la stratégie définie par l’unité d’affaires dont elle dépend. Il s’engage sur les objectifs techniques et commerciaux ainsi que la qualité des produits.

Christian Duvoisin est à la tête d’une équipe de sept personnes basées dans le deuxième site de la menuiserie, avenue des Portes-Rouges 55, Neuchâtel. Le département fenêtres et volets y est installé depuis juillet 2015.

Responsable du département fenêtres et volets

Responsable de programme

E

F

El-Khoury Mario CSEM

Farine Steve Marin Business Center

Mario El-Khoury dirige le CSEM depuis 2009. Il a auparavant été à la tête de la division Ingénierie des systèmes. Depuis son arrivée dans la société, il a beaucoup développé les collaborations entre le CSEM et l’industrie, en particulier les PME.

Son rôle est d’assurer le bon fonctionnement du centre jusqu’aux moindres détails. Appréciant les contacts humains, il lui tient à cœur que les clients se sentent à l’aise au Marin Business Center comme s’ils étaient chez eux ou dans leur entreprise.

Directeur général

Responsable conférences et restauration

Fragnière Edouard TSM Compagnie d’Assurances

Fumeo Lucien Imprimerie Messeiller

Issu du monde horloger et fondamentalement attaché à ces valeurs. A TSM depuis bon nombres d’années, d u d é p a r t e m e n t d e s s i nistre s à plusieurs fonctions dirigeantes. Aujourd’hui Directeur général de la société depuis 1997.

Actif au sein de l’entreprise depuis 5 ans, Lucien Fumeo aura à cœur de vous conseiller pour toutes les questions techniques d’impression. Il organise et contrôle que la qualité des produits et les termes de livraison soient respectés.

Responsable technique et planning

CEO / Directeur général

G Gambarini Raphaël Imprimerie Messeiller

Gozel Philippe TSM Compagnie d’Assurances

Directeur

CCO / Directeur commercial

Au sein de l’imprimerie Messeiller depuis l’année 1987, Raphaël Gambarini a repris les rênes de l’entreprise en 1997. Passionné par son métier et par la technique, il recherche constamment la meilleure solution à vos questions.

Issu de l’assurance transport où il a travaillé 15 ans pour deux autres compagnies suisses. A TSM depuis 15 ans, en charge du département de l’assurance transport et depuis peu, Directeur commercial.

H

K Heid Caroline Melexis Technologies

Kladny Lats Inox Communication

Le responsable du site traduit et fait vivre la vision, la mission et les valeurs de Melexis localement tout en intégrant les opportunités offertes par le pays et la région où il est implanté. Il s’assure que Melexis se distingue dans cet environnement comme un employeur responsable et attractif.

Lats Kladny est le co-fondateur d’Inox Communication SA, qui fêtera ses 20 ans l’année prochaine, et qu’il dirige depuis. Il se caractérise par son sens de l’entreprenariat créatif et par son approche visionnaire de la communication.

Responsable du site suisse

Fondateur et CEO

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L Kotrotsios Georges CSEM

Lauritzen Suzanne Bonhôte Services

Membre de la direction, Georges Kotrotsios se concentre notamment sur le développement du portefeuille clients du CSEM. Sa maîtrise des technologies de pointe et de management lui permet de parfaitement saisir les besoins des industriels.

A la tête de Bonhôte Services avec spécialisation dans les règles anti-abus dans le domaine de la fiscalité internationale. Elle est titulaire d’un «Master of Laws» et d’un diplôme en «International Trust Management ».

Directeur du marketing et du développement d’affaires

Administratrice-délégué

M Macq Damien Melexis Technologies

Maradan Christophe Batigestion

Le Responsable d’unité d’affaires définit et dirige l’exécution de la stratégie de Melexis pour le segment d’affaires dont il a la charge en intégrant les éléments d’analyse du marché (clients, concurrence, veille technologique) et en cultivant un service d’excellence auprès des clients.

Christophe Maradan a fondé Batigestion le 1er janvier 2010. Il puise sa volonté à tout mettre en œuvre pour satisfaire ses clients dans ses différentes expériences professionnelles et son goût pour les relations humaines. Son parcours lui permet d’avoir rapidement une vision générale des besoins d’un projet ou d’un bâtiment existant.

Responsable d’unité d’affaires

Co-Directeur

Matthey Jacques Société Neuchâteloise de Presse

Montmollin Yves de Banque Bonhôte & Cie

Jacques Matthey est à la tête de la SNP depuis 2008, après en avoir eu la responsabilité commerciale et marketing. En agissant sur le positionnement stratégique des différents produits, il dirige l’entreprise sur ses marchés lecteurs et annonceurs tout en pilotant la gestion opérationnelle.

Titulaire d’une licence de l’Université de St-Gall et diplômé en gestion du patrimoine. Il a rejoint, en 2004 , la Banque Bonhôte & Cie SA dont il est directeur général depuis 2014. Il fut collaborateur des conseillers fédéraux Villiger et Ogi.

Directeur général

Directeur général

P Perrin Michel UDITIS

Philippon Marc RED’X Manager IT

Michel Perrin est membre fondateur d’UDITIS. Il avait auparavant dirigé le service informatique du CSEM. Michel Perrin est très actif dans la région pour promouvoir le partage de connaissances et rassembler des compétences pour permettre aux entrepreneurs d’exploiter la technologie.

Marc Philippon bénéficie d’une expérience de plus de 8 ans dans ce domaine. Son expertise en fait votre interlocuteur privilégié pour prendre en charge vos projets. Il est l’architecte de vos futures réalisations en étroite collaboration avec son équipe.

Directeur général

Q Pizzera Raphaël Inox Communication

Queloz Matteo Video 2000

Fondateur et directeur de la création

Responsable ventes et service clients

Co-fondateur de l’agence, Raphaël Pizzera est en charge de la direction créative. Il a notamment participé à l’élaboration de la méthodologie IBS (Integrated Brand Strategy) dédiée au positionnement de marque et à la stratégie de communication.

Assurer une cohésion dans la communication ainsi qu’un service clients irréprochable figurent parmi les objectifs privilégiés par Matteo Queloz, qui s’investit pour honorer les valeurs de l’entreprise, à savoir proximité, confiance, technologie et expérience.


R Racine Sébastien Positive Coating

Richard Robin Banque Bonhôte & Cie

Au service de Positive Coating depuis plusieurs années, Sébastien Racine est un passionné d’horlogerie qui met à profit son dynamisme pour répondre à toutes les demandes pour de nouveaux projets.

Spécialisé dans la gestion de patrimoine. Il est ainsi entré en 2008 à la Banque Bonhôte et Cie SA en tant que gestionnaire de patrimoine. En 2014, il a pris la direction du département «Clientèle privée».

Ventes & Marketing

Directeur clientèle

Robert Philippe Garage Robert

Robert Sylvain Garage Robert

Depuis plus de 25 ans, la motivation de Philippe Robert est toujours la même. Et son but n’a pas changé: satisfaire le client. Il lui tient à cœur de faire du garage un lieu où l’on se sent bien.

En route pour continuer l’aventure familiale commencée il y a plus de 80 ans! Chaque Robert a su faire évoluer l’entreprise à sa façon et le fils de Philippe ne fait pas exception: il compte bien en faire autant.

Directeur général depuis 1992

Responsable marketing et disposition

Rollini Daniele Garage Robert

Roy Jean-Claude Menuiserie Vauthier

Après plusieurs années passées chez Renault Suisse, Daniele Rollini a rejoint le garage en 2015. Très expérimenté dans le domaine de la technique, il joue un rôle important dans la coordination des divers départements.

Actif dans l’entreprise depuis 1982 , Jean-Claude Roy est un membre fondateur de la société anonyme en 1991. Innover de manière constante, rester à jour en matière de technologie tout en préservant l’esprit d’équipe.

Directeur et président du Conseil d’administration

Directeur opérationnel

S Senn David Automobiles Senn

da Silva Ricardo Automobiles Senn

Direction générale

Responsable de la marque Audi

Fils de Pierre Senn, le fondateur de l’entreprise, David Senn est membre du conseil d’administration aux côtés de ses deux frères. Il est titulaire d’un Master en économie et d’un Master en management international.

Depuis vingt ans dans l’entreprise, Ricardo da Silva est aujourd’hui à la tête de la marque Audi sur les différents sites de l’entreprise. P assio n n é de p u is t oujours par l a belle mécanique, il incarne l’ADN de la marque Audi.

V Steinmann Pierre-Albert Positive Coating

Vallon Julien Stila

Le président-directeur de Positive Coating Pierre-Albert Steinmann est expert dans les technologies de revêtements de surface PVD et CVD, avec une expérience de plus de 35 ans.

Depuis trois ans, Julien Vallon assume les fonctions de directeur général et d’administrateur unique de l’entreprise de boîte de montres chaux-de-fonnier Stila. Après d’autres études, il s’est formé dans tous les secteurs de l’entreprise familiale et se dit volontiers autodidacte.

Président-Directeur

Directeur général

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Villars Michel Villars Graphic

Vuillemez André Video 2000

Directeur

Directeur

Actif dans l’entreprise depuis 46 ans, Michel Villars conjugue souci du détail et innovation. Photos et vidéo réalisées en l’air ou en studio, photolithographie ou l’impression numérique XL, il a toujours privilégié les dernières technologies.

Une société à l’écoute de ses clients, une société orientée vers l’avenir, une société responsable : André Vuillemez a toujours privilégié ces valeurs chez Video 2000 SA.

W Walser Ken Menuiserie Vauthier

Werthe Sébastien RED’X Responsable commercial

Le Département menuiserie et agencement dirigé par Ken Walser constitue le cœur de l’entreprise. Spécialiste de menuiserie générale, il est en mesure de réaliser des agencements, travaux d’entretien, rénovations ou encore des meubles sur mesure.

Avec 15 ans d’expérience dans les systèmes d’impression, Sébastien Werthe est spécialisé depuis 2010 dans la gestion de l’information et du document. A l’écoute de vos besoins, il saura proposer des solutions sur mesure permettant d’améliorer votre productivité.

Administrateur, responsable du département menuiserie et agencement

Willemin Nicolas Société Neuchâteloise de Presse

Winteler Sophie Société Neuchâteloise de Presse

Journaliste depuis plus de 25 ans dans la presse quotidienne et sur des sites internet en Suisse romande. Rédacteur en chef des quotidiens neuchâtelois depuis dix ans, il assure la direction et l’animation de la rédaction en fixant une ligne rédactionnelle claire mais exigeante.

Photographe et journaliste. Dans son parcours, elle a marié l’image et les mots. No 2 depuis 5 ans, elle s’emploie à animer la rédaction en développant notamment des angles plus magazine ainsi que l’iconographie de l’info locale, ADN des journaux régionaux.

Rédacteur en chef L’Express / L’Impartial / Arcinfo

Rédactrice en chef adjointe de L’Express / L’Impartial / Arcinfo

Impressum Graphisme - développement web Agence Inox Communication

Tirage 10’000 exemplaires

Contenu éditorial, pages 6 à 23 Rédaction - Fabrice Eschmann

Impression Imprimerie Messeiller

Responsable de projet Aurélia Di Lenardo

Publicité Publicitas Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds

Distribution La Poste

Graphisme - print Christian Lack - Milky.Design

Site www.entreprisesNE.ch

Email info@entreprisesNE.ch

LinkedIn www.linkedin.com/company/entreprisesne

Editeur Société Neuchâteloise de Presse, Pierre-à-Mazel 39, 2001 Neuchâtel Directeur général Jacques Matthey

.ch

Tous les droits sont réservés sur l’ensemble du contenu de la publication. Toute réimpression, reproduction, copie de texte rédactionnel ou d’annonce ainsi que toute utilisation sur des supports optiques ou électroniques est soumise à l’approbation préalable de l’éditeur. L’exploitation intégrale ou partielle des annonces par des tiers non autorisés, notamment sur des services en ligne, est expressément interdite. /SNP


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70 - 71


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