SPÉCIAL HABITAT
2017
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Dans la maison jaune de Claude Inga-Barbey
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Une bâtisse dans la vigne et la roche
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La des villages, une forme de développement personnel
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acronyme fait peur… Nous ne nous y attarderons pas. Le fait est là cependant, la LAT (aïe) – qui définit au fond une tâche plutôt intéressante quoique délaissée, celle de l’aménagement du territoire – impose aux communes une densification vers l’intérieur. Késako? Mes amis psychologues ne m’en voudront pas de leur emprunter un brin de vocabulaire: la densification vers l’intérieur, c’est une forme de développement personnel pour les communes. On s’arrête un instant, on respire, on se tourne vers l’intérieur, vers le centre, on pose un regard neuf, on croit en ses capacités, on fait de l’ordre, on supprime certaines choses, et on se donne les moyens de valoriser ce qu’il reste.
Le défi pour les communes est de taille. Non pas que leur centre soit particulièrement peu riche. Bien au contraire. Nos villages, pour la plupart, affichent encore une belle homogénéité architecturale et regorgent de bâtiments aux formes harmonieuses qui ne demandent qu’à revivre. Non, le défi est qualitatif. Si nos autorités n’anticipent pas et ne prennent pas en main la question, il y a fort à parier que ce seront les mêmes promoteurs, qui ont transformé les zones résidentielles en catalogue La Redoute, qui prendront les devants. Le pire est à prévoir donc à éviter.
La nouvelle loi sur les constructions donne aux communes une série d’outils pour leur permettre d’encourager cette densification, comme le remplacement des indices par les gabarits ou la possibilité de démonter pour reconstruire. En revanche, elle ne dit pas comment la cadrer. Cette responsabilité revient donc aux concepteurs et aux services techniques communaux, ces derniers devant généraliser au plus vite l’usage des plans de quartier définissant les volumes, matériaux, façades, ouvertures, etc., du bâti autorisé. En étant proactifs, les communes s’éviteront l’exercice généralement délicat du traitement des demandes «au cas par cas», et toujours peu populaire du refus. A l’heure où de nombreuses communes déploient une énergie et des montants considérables pour tenter de maintenir, voire de réveiller, la vie de leurs villages de plus en plus déserts – les petits commerces ayant été décimés par les centres commerciaux et les habitants séduits par la villa individuelle bordée de thuyas –, le choix de la densification vers l’intérieur représente une belle occasion de revaloriser leur centre, et avec elle de promouvoir les valeurs de rencontre, d’intergénération et de vivre ensemble.
Dans cette démarche de pérennisation de la fragile harmonie de nos villages, les compétences professionnelles jouent un rôle crucial. Pour les nombreuses petites communes qui ne disposent pas de celles-ci, le regroupement de services avec leurs voisines est une solution pertinente. Tout comme, bien évidemment, le recours aux services des professionnels de qualité que représentent les membres de la SIA. Le développement vers l’intérieur, me dirait mon ami psychologue, ce n’est jamais facile. Mais quand on prend le temps, à la fin, on est beaucoup plus heureux, et ceux qui nous entourent aussi.
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u tu ine lein ime a tuelle ment n ima ine que u ne a e a eau u de tem la mai n En ce moment non, effectivement. J’avoue que si je pouvais ne plus jamais sortir de chez moi, ça serait parfait! u te une aie a ani e Oui. Je le suis devenue avec le temps, par la force des choses. J’ai eu quatre enfants. Pendant pas mal d’années, je devais donc être très présente à la maison. Du coup, les différents logements que j’ai habités sont devenus des lieux très importants pour moi.
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ne tatue du i t e u le d d une en t e de la ui ine n adeau de la m dienne et amie i tti qui t e la mai n
u e u a i t e e u e au m nde e t ieu J’invite volontiers, si j’ai le temps. J’ai aussi logé pas mal de gens. Des amis de mes enfants notamment. Pendant quelques mois, j’ai également accueilli une jeune femme sicilienne qui ne trouvait pas d’appartement. En échange, elle gardait les gosses. Il y a encore cet homme du village, handicapé, qui vient tous les jours boire son café dans ma cuisine. t ui il a t e ien n et t e atte Zelda qui mettent de l animati n Oui et des poissons. Ils font partie du mouvement de la maison. Mais les animaux ne sont pas très importants pour moi.
Rencontre
o o i s rie t o si p e e t re r er p r es e tres s o . es o e ts e te te pr r s e o ie e.
Je me suis fait piéger par mes enfants, qui en voulaient. J’ai tout eu: des cochons d’Inde, des phasmes, des tortues... Le chat, c’était en partie pour mon plus jeune fils (ndlr: Marcel, 15 ans). Petit, il avait très peur de la nuit. Ça le rassurait d’avoir cet animal auprès de lui. e en s ui es on es te uriques vous en tenez om te au moment ’am na er un o ement Non, je n’y crois pas. Par contre, je ressens des choses au moment d’acheter une maison. Des présences. A l’instinct, je sens tout de suite si un logement n’est pas net. Et qu’avez-vous ressenti au moment ’a eter ette maison Pour être sincère, si quelqu’un m’avait dit un jour que j’habiterais à Meyrin, je lui aurais ri au nez. Avant d’arriver ici, je vivais à Lausanne. Mais mon mari m’a quittée et j’ai dû trouver un autre logement. J’ai décidé de revenir à Genève, ma ville d’origine. Je n’ai trouvé qu’un appartement, à Meyrin, au septième étage d’une tour, dans lequel je me suis vite sentie comme un hamster en cage. Puis, je suis tombée sur l’annonce pour cette maison. Les murs étaient dans un sale état, les fenêtres étaient cassées. Je me suis dit que c’était exactement ce qu’il me fallait! J’y vis
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e s is or i e t te is i e e iso soit propre.»
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depuis presque huit ans maintenant. Et je ne me suis jamais sentie aussi bien qu’ici. es avions qu’on enten o er auessus e nos t tes i s ne vous ont amais ran e Non. Parce qu’ils décollent en direction de Meyrin uniquement lorsque le fo ehn souffle, ce qui n’est pas si fréquent. Et puis j’adore les voir partir. Il m’arrive même de m’arrêter au bord de la piste juste pour les regarder. ar ons uisine a aire ’est un ensum ou un aisir Ça dépend. En ce moment, comme je suis en pleine répétition, je suis occupée du début de l’après-midi jusque tard le soir. Du coup, je dois préparer chaque jour deux repas à l’avance, pour mon dernier fils. Je prépare ces plats à 8 heures du matin et ça, ça me dégoûte. Cela m’a d’ailleurs convaincue d’acheter un
micro-onde, ce truc qui fait péter les atomes et qui me dépasse complètement. Par contre, faire à manger pour mes amis, je trouve ça agréable. Et e m na e Ça m’apaise. Je suis bordélique dans ma tête mais j’aime que la maison soit propre. Peutêtre pour calmer une angoisse. otre int rieur n’est as ase tis our autant eau ou ’o ets ’em issent ue s sont es us im ortants Il y en a deux en particulier. Ce tableau (elle pointe du doigt un cadre, accroché à l’un des murs de sa cuisine), qui m’a été offert par un peintre amateur du village. Il s’agit d’une peinture qui représente ma maison. Ce cadeau m’a bouleversée. Et puis il y a ce Christ (elle montre une petite statuette, posée sur le rebord d’une fenêtre). C’est une amie, la comédienne Doris Ittig, qui me l’a offert. J’ai l’impression qu’il veille sur la maison. ue e est votre i e r r e Ma chambre à coucher, sans hésiter. Lorsque je rentre du boulot et que j’y entre, je m’y sens tout de suite bien. Peut-être simplement parce que c’est l’endroit où je peux enfin me reposer.
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avec un épisode d’une série et la lecture d’un livre. Etre couchée au salon, en plein hiver, avec la paix complète.
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chez moi... or s i i n o s dans mon jardin.»
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ivre sous un toit tout en étant dehors en permanence» résume parfaitement l’état d’esprit des propriétaires de cette habitation. Conçue sous forme de blocs, la bâtisse se fond à en disparaître, dans un environnement de vignes et de roches. L’illusion fonctionne en boomerang. Depuis l’intérieur, le paysage s’engouffre par de grandes baies vitrées. Crêtes montagneuses, aspérités du rocher, alignements d’échalas déferlent. Comme si la maison était ouverte à tous vents, nonobstant sa parfaite isolation. Quelques ouvertures plus confidentielles côté roche catapultent le regard sur la nature sauvage. Avec, comme une sensation de vertige, entretenue par le passage de chamois sur les hauteurs. Sept terrasses desservent et prolongent l’habitat. A chacune, sa
HABITAT
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2.
fonctionnalité: gourmande, apéritive ou plus contemplative. Les portes vitrées et coulissantes permettent d’y accéder. Mais leur atmosphère s’apprécie déjà depuis l’intérieur. Dans cet univers rationalisé, la fantaisie demeure présente mais discrète. Sol d’ardoises et parquets de noyer jouent les contrastes, design pur et chevrons de bois font voler en éclat tout jugement précipité. Un mur vert prairie témoigne de l’attachement des habitants au code naturel des saisons. Sculpturale en cette période hivernale, la maison, par ses éclats de couleurs, rappelle les prémisses printanières et la vivifiante fraîcheur des jeunes pousses de vigne. Un piano, d’amples photophores, des livres d’art et les plantations minimalistes taillées au cordeau des rocailles extérieures, invitent à la zen attitude. Dans cette demeure, où rien n’est vraiment ni strict ni extravagant, l’harmonie est reine.
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2. CONTRASTE
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’aut enticit de la d marc e e t pr nante a mai n re pire raiment la tran uillit en acc rd a ec de et de d c tr pur tel u’une c rne de i n en aluminium une culpture d’ mme ar ent taill la erpe me l’audace d’un mur de peinture m talli ue au al n em le cali r e ien n’e t eint ut e t patiemment c i i t i certain d tail d’am na ement nt enc re d aut c’e t t ut implement aute d’a ir accr c u u’ pr ent le re ard de e a itant an er la lueur de u ie n’e t pa un andicap uand n r e le eu u ert n pr c ain luminaire .
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n Sylvie et n m ri nt l nner ne n velle vie le r l n le i e n t ient en re r i e vi n vi it e r n e r e et m in e me le m i n ne tr vi n e tement e en er i n . v n l r i e m n ter rtine nn r ti n r e iner e me le et r er l e e e n r vi n . r tri e int rie r et e i ner r li e r n rtr it in i e r ri t ire in e erner le r envie . r vite le i ne i li t e im e. i e t it i e mettre en v nt l lit n l m r e. v li n m li rer n tre m i n ve e e et . rtine e l n e n n l n e ti n e me le et e l i li t e l l e m tre lin ire et r n er er n mie vert re e i n m t ri et r le i n r ti e. v n i t e m t ri rtine tr v it e le m e me le ev ient r eler l e rit e nn e e l m i n et r er in i r et. e t il nt t i e in . e ie e me le y nt r e em le t l rme n l n. l r ll i m i e l r le i n erni re initi n r ette r n v ti n. e m i ller vite n n ve t ire ien ie rtine nn i m n t e r tr n rmer le l n e t e en ite e t te l m i n. in l n rriv n e r m me ri e e me le e m r e l i ren e e e i nt ni e et t t lement t n e in termine Sylvie.
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omment aire des trans ormations tout en conservant lâ&#x20AC;&#x2122;esprit cocooning dâ&#x20AC;&#x2122;une maison construite dans les ann es es conseils et le regard e t rieur de artine onn a convaincu les propri taires
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our le essin es eu eu les, celui e la i liot ue et celui e la télévision, artine a esuré tous les o ets ui evaient trouver place ans la i liot ue en tre linéaire, , livres, appareils électroni ues uis sur on or inateur, ai ait e no reu essins pour é inir où seraient placées les ouvertures, les
portes, e uelle ani re celles ci s ouvriraient o ent seraient placées les li nes es ran e ents e la i liot ue, co e ceu u eu le s ouvrent e i érentes ani res par coulissa e, en poussoir, en attant e ui les ren aussi ori inau et uni ues ai e ien l i ée es parois ui coulissent la aponaise, où tout est a leurant , apprécie lvie
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ans notre salon, l éner ie ne circulait pas ien , raconte lvie l était coupé en eu par un canapé un c té un espace travail avec l or i, e l autre le salon propre ent parler avec le coin télé ela ne nous convenait plus, nous voulions un espace où on pouvait aire e la usi ue, lire pr s e la i liot ue et se rela er , e pli ue la usicienne ans aire trop e rais sur ce poste et pour ire si ple ent, il a su i e tout inverser n pla ant le canapé sous la en tre, l espace central a ant été é a é un es auteuils a été suppri é pour oins enco re ent nsuite, pour conserver un peu inti ité, la en tre a été recouverte un tissu lanc ui iltre la lu i re ela onne un aspect esto pé, un peu co e une a uarelle lé re sans suppri er la lu i re, ni la vue
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es uisses rêvent de lo ements lus etits. b e tif: se ra ro her de la nature mais surtout des autres. es nouvelles formes d’habitat reviennent à l’essentiel: l’être humain. R
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e tem le m ni re de rt e et de re e t 2013 va précisément dans ce sens, puisqu’elle ambitionne de mettre fin au mitage du territoire causé par la construction de quartiers de villas à la périphérie des grandes zones habitées. Rappelons que les surfaces au sol des immeubles d’habitation ont augmenté de 53% entre 1985 et 2009, alors que la population a crû de seulement 17% dans le même laps de temps, selon les chiffres de l’Office fédéral du logement.
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l fut un temps où la classe moyenne rêvait de mode de vie à l’américaine avec une grande maison entourée de gazon. Pour autant, le modèle de la maison individuelle a plus que jamais du plomb dans l’aile. A en croire une étude de la Haute école de Lucerne parue en fin d’année dernière, un ménage sur dix, parmi lesquels une majorité vivant dans un habitat périurbain, affirmerait disposer de trop d’espace et souhaiterait vivre dans un logement plus petit. Le phénomène semble s’être accéléré au cours des trente dernières années et pour cause. Le nombre de couples au sein desquels les deux conjoints travaillent atteint aujourd’hui deux tiers. La femme ne restant plus au foyer pour s’occuper de l’éducation des enfants, la maison individuelle tend peu à peu à tomber en désuétude. Les postes de travail se situant bien souvent en ville, vivre loin des centres urbains pose alors des problèmes en termes d’organisation du quotidien, en particulier pour les familles avec des enfants en bas âge.
A AT T A Autrement dit, l’habitat se fait aujourd’hui plus urbain, moins grand et plus respectueux de l’environnement. Autant d’éléments qui favorisent l’émergence de nouvelles manières d’habiter. S’il est un mode de vie qui gagne toujours plus de terrain, c’est bien la colocation (p. 32-33). Autrefois réservée aux seuls étudiants, celle-ci devient intergénérationnelle et touche toutes les classes d’âges et catégories socioprofessionnelles. Des parents divorcés aux seniors, en passant par les jeunes actifs célibataires, la colocation est plus que jamais tendance. A la nécessité financière de partager son logement s’est ajouté le besoin de créer du lien social. Ce besoin de partage se retrouve à plus large échelle dans le modèle des coopératives d’habitation ou d’habitants (p. 2831). Si elles ne datent pas d’hier, elles ont connu un coup d’accélérateur au cours des dernières années. Habitat des classes ouvrières
A TAG Et puis, il y a l’écologie qui a pris une place toujours plus prépondérante dans nos vies et qui incite désormais à construire dans les lieux à forte densité. La révision de la loi sur l’aménagement du territoire (LAT) adoptée en
LES QUATRE FACTEURS QUI CHANGENT NOS MODES D’HABITAT Réseaux de mobilité
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Préservation du sol
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oujours plus ARTA par excellence dans la première moitié du XXe siècle, les coopératives sont devenues des solutions toujours plus prisées de la classe moyenne. L’envol des prix du marché libre et la volonté de recréer du lien social ont alimenté le développement de ce type d’habitat dans les milieux urbains. Mais, l’écologie avec son retour à plus de simplicité et de préservation des ressources explique aussi cet engouement. En effet, les coopératives les plus récentes s’inscrivent généralement dans des écoquartiers. N UVELLE R E D’HABITATI N Parallèlement à cet habitat toujours plus partagé, la maison individuelle n’a pas tout à fait dit son dernier mot. Mais, elle s’adapte aujourd’hui à l’air du temps en se faisant plus discrète et surtout plus respectueuse de l’environnement. C’est le cas des Tiny House, le modèle décroissant de la propriété en somme (p. 34-35). Si elle peine encore à s’implanter chez nous, en Amérique du Nord, où elle est née, la mini-maison se décline en quartiers entiers. La coop rati e
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un ensem le ti de trei e immeu les au nord de Zurich. La surface des logements est plus fai le u ailleurs mais elle est compens e par de nom reu espaces partag s tels ue sal les communes cour int rieure ou cham res louer pour une courte dur e. Photos Mehr als Wohnen
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LU TER AVENIR DE L’HABITAT URBAIN
L ha itat du futur ira tou ours ers da antage de partage. our autant tous les ha itants n aspirent pas au m me degr de ie en communaut . insi les coop rati es d ha itants ou de deu i me g n ration ui ont pour o ectif de cr er de la pro imit entre locataires sem lent s essouffler. pr s uel ues ann es on assiste un retour de l indi idualisme et du repli sur soi. est sur la ase de ce constat u apparaissent au ourd hui les
coop rati es de troisi me g n ration autrement appel es clusters . Le concept est simple plusieurs petits logements uip s d une salle de ains et d un coin cuisine sont regroup s autour de astes espaces semi pu lics comme une cuisine spacieuse di erses salles de loisirs une terrasse sur le toit ou encore un ardin d hi er par e emple. Le cluster concilie la fois l intime et le pu lic en m lant espaces indi iduels
et communs. n cela la coop rati e participe d coloniser l imaginaire de l ha itat d antan souligne Luca attaroni sociologue l L. Les coop rati es ehr als ohnen et raft er Zurich ont d elopp des immeu les de ce t pe depuis uel ues ann es. La oop rati e de l ha itat associatif en e pr oit de construire plusieurs difices dans le canton as s sur le m me mode de fonctionnement.
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Oser le pari de la vie en C CONSTRUCTION
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des loyers a aussi joué un rôle déterminant u cœur de la ville de pour la plupart des habitants. Le principe d’une coopérative veut que les loyers Plan-les-Ouates (GE), dans le quar- servent à couvrir les frais de tier résidentiel des fonctionnement uniquement. Par Voirets, se dresse un conséquent, ils sont naturellement en immeuble pas deçà des prix du marché. Enfin, la comme les autres. Ce n’est pas tant l’en- philosophie écoresponsable du lieu a veloppe extérieure du bâtiment qui le aussi attiré certains des locataires. «Nous distingue des édifices alentour, mais les avons établi une charte écologique reprise personnes qui l’habitent. Prenant place par tous les membres de la CODHA et entre les numéros 13 et 19 de l’avenue notre immeuble est le premier du canton du Millénaire, l’immeuble est ce que à avoir obtenu le label Minergie Eco.» l’on nomme une coopérative d’habiUR R IT tants. Construit par la Coopérative de l’habitat associatif (CODHA) en 2006 Pourtant, force est de constater que desur proposition d’un groupe de futurs puis dix ans l’utopie a pris du plomb habitants membres de ladite CODHA, dans l’aile. L’esprit participatif et festif l’édifice est totalement autogéré. des débuts a laissé place à un certain individuaAutrement dit, ce lisme. Les sont les locataires, otre o e coursives une dizaine de faet paliers milles, qui gèrent a itatio est conçus les affaires couérita e e a initialerantes, telles que ment l’encaissement c t re es s ats. pour perdes loyers, la cono er e e s mettre ciergerie, l’accès à aux habil’internet ou encore l’achat des produits de nettoyage. tants d’aller et venir à leur guise ont au«Notre modèle d’habitation est un héri- jourd’hui été «privatisés». Palissades et tage de la culture des squats», explique bacs à fleurs sont devenus autant de Roger Deneys, président de l’associa- rempart à la vie en communauté. Les tion Mill’o qui représente les résidents activités autrefois nombreuses entre les habitants se font désormais plus sporaet fait office de régie. Ainsi, dès le départ, toutes les décisions diques. «Avec les enfants qui grandisont été prises de manière concertée, du sent, on doit gérer d’autres choses et on choix des sols à celui des peintures, en prend moins de temps pour les réupassant par la réalisation de coursives nions et les activités en commun.» Les plutôt que de balcons privés, d’une salle rapports sont également devenus plus commune, d’une chambre d’amis ou conflictuels. La salle commune mal d’un grand jardin à la disposition de tous. rangée ou le jardin pas assez entretenu Et puis, dès l’emménagement la vie s’est créent soudain des tensions. «Même la naturellement organisée de manière poudre à lessive est devenue un sujet de communautaire. Les anniversaires, la discorde», soupire Roger Deneys. préparation des repas de midi pour les Pour autant, il refuse de céder au enfants, un voyage au Maroc, les matchs fatalisme. Selon lui, à l’instar de de l’équipe de Suisse de football sur écran n’importe quelle autre association, une géant sont autant d’événements qui nouvelle dynamique est toujours possible, grâce à l’arrivée de nouveaux rassemblent les locataires. Hormis l’aspect participatif, le faible coût membres par exemple. A ce propos, le
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Genevois a d’ailleurs une petite idée derrière la tête: l’échange d’appartements entre les locataires de toutes les coopératives du canton. «Avec la crise du logement, cela permettrait à
tout le monde de disposer d’un appartement à sa taille. Et puis, cela supposerait l’arrivée de nouveaux locataires aux Voirets susceptibles de redonner un nouvel élan à la communauté.»
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Les principales missions de notre association à but non lucratif : • Soutenir et défendre la propriété foncière bâtie et non bâtie • Promouvoir l’accession à la propriété
DEVENEZ MEMBRES !
• Informer nos membres sur les questions d’actualité (revue, newsletters, séminaires, conférences, etc.) <wm>10CAsNsjY0MDA207UwNQdCAF54eXEPAAAA</wm> <wm>10CAsNsjY0MDA207UwMjIzMwIAx06-cQ8AAAA=</wm>
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unissant la ois les deux rands leit otivs de la oop rative le parta e et l olo ie un jardin pota er a t is sur pied par les r sidents. n outre une prairie naturelle o pos e de plantes indi nes et d un tan batra iens prend pla e au pied de l i euble. l sert tout la ois d espa e de jeu et de ren ontres.
e pota er s
bolise les
valeurs o unautaire et olo i ue de la oop rative.
a ue ta e de l i euble donne sur un rand palier en ossature bois reliant deux apparte ents. es espa es o uns se poursuivent sur des oursives ui traversent toute la
a ade et ont o i e de bal on parta . anap s a a s et balan oires viennent a r enter es lieux de rende vous pris s des voisins pendant les beaux jours.
es adeptes du ont e leur espa e d di au sein de la r siden e des oirets. n atelier de bri ola e parta a ainsi t a na au re de auss e de la b tisse.
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en 6 points-clés e co t u m tre carré est particuli rement c er ans le canton e en ve. lors plut t que e oter c aque appartement ’une c ambre supplémentaire les locataires ont éci é ’aména er une c ambre ’amis à la isposition e l’ensemble es abitants e la coopérative. n ca ier e réservation permet e érer a équatement l’utilisation e cette pi ce tr s appréciée.
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’association n’a pas pour seul but e érer le volet a ministrati e la coopérative. lle or anise aussi toute une série ’événements et e rencontres. ertains locataires sont allés jusqu’à partir en vacances ensemble.
prési ent e oopératives ’ abitation e uisse ssociation roman e es ma tres ’ouvra e ’utilité publique ette salle multi onctions otée ’une cuisine permet au abitants ’or aniser toute sorte ’événements es plus sérieuses assemblées énérales au ciné club en passant par la con ection e biscuits e o l. orsque les en ants étaient encore petits et se ren aient à l’école u quartier la salle aisait o ice e cantine scolaire pour les repas e mi i.
. en est le marc é des coopératives? l est en plein essor. ous recevons beaucoup e eman es e ens pour créer es structures. ais la plupart n’ont ni terrain ni ar ent. uoi qu’il en soit le soutien es communes est in ispensable. rop e petites coopératives peinent à tourner. our survivre une structure oit ran ir impérativement ou isposer ’importants on s propres. . a t il des cantons plus avora les au coopératives? a plupart es tats roman s soutiennent les coopératives mis à part le alais et le ura qui sont es cantons e propriétaires par tra ition. es communes e l’arc lémanique u littoral neuc telois ou e l’a lomération ribour eoise sont particuli rement proactives. à o il a pénurie on voit émer er es politiques en aveur es lo ements ’utilité publique. 3. Comment encourager l’essor des coopératives? ous travaillons avec les cantons et les communes pour qu’ils c ent es roits e super icie au coopératives. l est plus acile à une structure e se évelopper sans terrain à pa er. ous c erc ons aussi à assouplir les lois sur le lo ement a in qu’il ait moins e bloca es sur les pourcenta es e lo er mo érés ans les constructions plus e soutien au éveloppement es coopératives et moins e procé ures qui reinent leur réalisation.
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La a iter plusieurs sous le m me toit séduit aujourd’hui de plus en plus de monde.
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ui dit colocation, dit jeunes sans le sou vivant ensemble dans un même appartement? Ce qui était vrai hier ne l’est plus tellement de nos jours. Vivre à plusieurs sous le même toit est devenu tendance et il touche toutes les catégories de la population, y compris les seniors. Les logements intergénérationnels ont commencé à essaimer il y a près de vingt ans dans divers pays européens tels que l’Allemagne ou l’Espagne. D’abord confidentiels, les programmes se sont multipliés face au vieillissement de la population et la Suisse n’y fait pas exception. L’une des premières à avoir investi ce créneau, c’est l’entreprise vaudoise Ensemble avec toit. Elle forme des binômes entre particuliers et étudiants depuis cinq ans dans toute la Romandie. Un phénomène qui est appelé à se développer, car selon l’Office fédéral de la statistique, un tiers des ménages est composé d’une seule personne en Suisse. Ce type de configuration a même augmenté de 4,5% depuis 2012 en raison notamment du nombre croissant de personnes veuves. Par conséquent, on trouve aujourd’hui, d’un côté, des seniors vivant seuls dans de grands appartements et de l’autre, des jeunes adultes, la plupart du temps, qui peinent à se loger à cause de la pénurie de logements à loyer abordable. C’est de ce constat qu’est né l’an dernier le projet 1 h par m2 porté par l’Université de Genève et l’antenne locale de Pro Senectute. Calqué sur l’expérience Wohnen für Hilfe lancée à Cologne en 2002, le principe du programme est simple: des particuliers mettent une chambre à disposition en échange de services, tels que le ménage, les courses, promener le chien ou simplement assurer une présence en cas d’absence. Comme l’indique le nom du projet, le nombre
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d’heures de services est fonction de la taille de l’hébergement. L’étudiant ne paie donc pas de loyer, sinon les charges, mais s’engage par écrit à aider son hôte. Et ça marche! «Nous avons formé plus de 30 tandems en 2016 et nous en sommes déjà à 40 cette année», se réjouit Sabine Estier Thévenoz, initiatrice du projet au Bureau des logements de l’université. De quoi permettre des rencontres atypiques, à l’instar de celle vécue par Bruno Beurret, un senior genevois actif dans l’urbanisme, et Pierre Bisson, un jeune Toulousain étudiant à la Haute école d’art et de design (HEAD). Divorcé et père de deux grands enfants ayant quitté le foyer, le sexagénaire disposait d’une grande chambre de libre et avait besoin de quelqu’un capable de réaliser des albums photos de ses voyages et autres sorties en montagnes, sa passion. Mais, avant l’échange de services, c’est un échange humain qu’il recherchait. «Ce qui me plaît, c’est de pouvoir interagir avec des personnes plus jeunes et d’échanger des savoirs. Je l’expérimente déjà tous les jours dans le cadre de mon travail où je suis le doyen.» Et puis, ouvrir la porte de chez lui fut d’autant moins difficile qu’il considère l’accueil comme un devoir moral. «Nous sommes dans une conjoncture inquiétante. Il faut aller vers plus de partage et d’entraide. Au Maroc où j’ai grandi, la notion d’hospitalité est fondamentale.» Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Bruno Beurret goûte aux joies de la colocation. Il a ainsi déjà vécu avec des personnes de sa génération, mais aussi des connaissances de ses fils qui étaient dans le besoin. Pour Pierre Bisson, en revanche, cette vie avec un inconnu est une première qui tient tout du hasard. «Je voulais vivre seul dans mon appartement au départ, mais c’était trop cher. Puis, j’ai entendu parler de ce programme. A la réflexion, je préfère ce système du point de vue des relations humaines.»
u o o tura e au o or n a mode est au arta e et e o ement ne a t as ex e t on ette ré o ut on des m urs. a a o o at on en s r u a ne au ourd u tous es se ments de a o u at on ma s d autres ormes d a tat arta é onna ssent un su s u urant. r e r n ou au ou sur n a ant u n m orte u eut ouer our une ér ode m tée dans e tem s et ontre rémunérat on énéra ement une am re des s teurs de assa e. ne ers on us ondensée de a o o at on en somme. ern er énom ne en date de re o a orat e e o n ne esse de a re de nou eaux ade tes aux tats n s o est a aru ma s auss en uro e. e mode de e ons ste en une ers on de a o o at on. es eunes tra a eurs ndé endants e us sou ent a t s dans e doma ne des nou e es te no o es n est ssent des o ements o s ent et tra a ent a o s arta eant sa o rs réseaux et moments de détente.
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> Mais que l’on ne s’y trompe pas, ici l’ambiance n’a rien à voir avec celle endiablée des étudiants du film «L’Auberge espagnole» ou des trentenaires déjantés de la série «Friends». Il faut dire que le rythme de vie
des deux hommes est très différent. «Au moins, on ne se marche pas trop dessus», rigole Bruno Beurret. Mais, le duo essaie de partager un repas par semaine. L’occasion d’évoquer des centres d’intérêt communs. «On parle de gastronomie et d’alpinisme. On
s’échange aussi des films que l’on apprécie, raconte le jeune étudiant en cinéma. Je lui montre mes courts métrages et je lui demande son avis sur le montage.» Petit à petit des liens se tissent qui vont au-delà de la simple relation contractuelle de base.
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La qualité et l’expérience pour des années de plaisir <wm>10CAsNsjY0MDA207UwNbe0NAEAIpznkQ8AAAA=</wm>
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lle a révolutionné l’habitat depuis sa naissance s t ho s il y a dix ans. Elle? C’est la tiny house, aussi od d p s appelée mini-maison. Né aux Etats-Unis à la t oo po r faveur de la crise financière de 2008 qui a jeté de t t p r t nombreux petits propriétaires à la rue, le mouvement t r r de ces habitats a depuis fait de nombreux adeptes en Suisse aussi. Montée sur roues et d’un volume oscillant entre 15 et 20 m2 en fonction du modèle, la microhabitation possède de nombreux avantages pour qui rêve de faire rimer propriété et simplicité. Pour autant, elle requiert beaucoup de flexibilité et n’est pas sans poser quelques problèmes administratifs. La tiny house est moins une panacée à la crise du logement qu’un véritable choix de vie, fruit d’une profonde réflexion.
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Son prix est sans conteste l’un de ses principaux atouts. Il faut compter entre 30 000 et 60 000 francs pour s’offrir une mini-maison. Une option idéale pour de nombreux locataires rêvant d’accéder à la propriété, ce d’autant plus qu’il n’est pas nécessaire de souscrire un prêt hypothécaire. Outre un investissement de départ plutôt modeste, vivre dans une tiny house se révèle aussi très économique. Les frais d’entretien et les charges, tels qu’électricité ou chauffage, chutent fortement. De quoi dégager plus d’argent pour ses loisirs par exemple.
Avec sa faible emprise au sol, ce genre d’habitat est de facto en accord avec la nouvelle loi sur l’aménagement du territoire (LAT). On peut aussi accoler une tiny house à une bâtisse déjà existante, pour diminuer encore plus son impact sur le paysage. De plus, les maisons lilliputiennes sont généralement construites avec des matériaux durables, tels que le bois pour l’ossature et les revêtements intérieurs, ainsi que le chanvre ou le lin pour l’isolation. Enfin, qui dit surface réduite, dit aussi consommation énergétique plus responsable. La mini-maison est livrée avec du double vitrage et se marie avec des panneaux solaires ou des toilettes sèches.
3 Vivre dans un habitat réduit, c’est adopter le principe de la décroissance, autrement dit profiter davantage des choses essentielles de la vie. On se défait d’un certain matérialisme en ne s’entourant que du strict nécessaire. Et qui dit logement moins encombré, dit sérénité intérieure retrouvée. On passe aussi moins de temps à faire le ménage et à entretenir son intérieur. L’occasion de s’adonner davantage à ses loisirs. Enfin, vivre de manière confinée incite à s’ouvrir vers l’extérieur. On redécouvre les plaisirs de la nature, les rencontres avec l’autre et les voyages notamment.
Montée sur roues, la tiny house se déplace comme une remorque que l’on accroche derrière son véhicule. De quoi se déplacer au gré de ses envies et ne pas devoir demeurer à un point fixe toute l’année. Flexible dans son usage, elle s’adapte aux besoins de son propriétaire. On peut aussi bien s’en servir comme résidence principale, secondaire, annexe de jardin, voire en tant qu’atelier. Si l’on change de projet de vie, il est aussi plus aisé de s’en défaire qu’une maison ordinaire.
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vivons petits?
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S DE TRA ASSERIES ADMINISTRATIVES Sous nos latitudes, la tiny house est maisons nécessitent un permis de tantôt considérée comme une construire; obtenir le précieux caravane, tantôt comme une sésame tient de la gageure au vu des maison. Par conséquent, trouver un normes à respecter. Les campings emplacement tient souvent du pourraient représenter une zone de parcours du combattant. Il est exclu repli, mais la plupart rejettent les de l’installer hors zone à bâtir, à habitats lilliputiens au motif qu’ils l’instar de n’importe quelle s’étendent sur deux étages avec construction qui n’aurait pas de leur mezzanine. Bref, partout où vocation agricole. Les législations elle va, la tiny house semble cantonales sont claires, les mini- actuellement domus non grata.
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S D R ANISATI N Un volume confiné requiert d’optimiser les espaces de rangement. Le nombre restreint de placards impose une gestion rigoureuse des achats notamment. Le manque de lieux de stockage
incite à devoir faire des courses plus souvent, donc d’organiser son quotidien différemment. Il faut constamment veiller à ne pas trop accumuler d’objets, au risque d’étouffer dans son intérieur.
M INS DE N RT Vivre en famille dans un logement qui fait la taille d’un studio s’avère plutôt délicat. On aura tôt fait de se marcher dessus. Respecter l’inimité de chacun tient du défi quasi impossible. Dans une telle configuration et sans une très
bonne communication, les conflits risquent de se succéder au point de rendre le quotidien infernal. Il faut donc être prêt à accepter la promiscuité et renoncer à recevoir un trop grand nombre d’amis à dîner.
M INS R SISTANT S RE A un prix aussi concurrentiel, une microhabitation ne pourra jamais rivaliser avec une villa classique en termes de finitions. Bien qu’elle soit de facture a priori plus solide qu’un mobile home, elle n’est évidemment pas à l’abri d’une certaine usure, ce d’autant
plus si elle sert de résidence principale. Il faut bien s’assurer de la qualité de l’ouvrage au départ et ne pas rechigner à mettre la main à la pâte pour réparer les éventuels dégâts qui ne manqueront pas de survenir avec le temps.
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Prêt hypothécaire BCVs, les meilleurs plans pour bâtir votre avenir
Immobilier valaisan D
UN MARC
LA BAISSE
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INDICATEUR IMMOBILIER BCVS o r la premi re ois ep is les pri es lo eme ts e o t rec lé comme ce es illas Bila e la sit atio e plai e comme e mo ta e A
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es prix de l’immobilier en Valais auraient-ils atteint un sommet? Difficile de l’affirmer pour l’instant, mais l’Indicateur immobilier BCVs montre que les prix des appartements en PPE ont enregistré une baisse au quatrième trimestre 2016 de 0,7%. C’est là une première depuis que les prix ont commencé leur envolée en 2012. Une baisse qui survient après un record au niveau des prix établi le trimestre précédent pour cette catégorie d’objets. Malgré ce recul durant les trois derniers mois, sur l’année complète, les prix des logements en PPE ont tout de même progressé de 3,2% en Valais.
HABITAT
e a a s se trou e fa e une re suroffre et une demande un eu mo ns forte ndr asse spécialiste immobilier à la BCVs
AS DE RIS UE DE BULLE La légère décrue des prix intervient alors que sur le terrain de nombreuses grues sont à l’œuvre dans la plaine du
Rhône. Aurons-nous trop de logements sur le marché dans les mois à venir? Spécialiste immobilier à la BCVs, André Glassey commente: «Entre la décision de construire et la remise des clés, il se passe plusieurs années. Des objets planifiés lorsque la demande était encore forte arrivent peut-être sur le marché un peu tard… » L’expert de la BCVs précise cependant que de nombreux objets en
P P APPA E E E A e
Appartement en PPE E
> 650 000 600 000 − 650 000 550 000 – 600 000 500 000 − 500 000 450 000 − 500 000 < 450 000
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construction, notamment dans la région sédunoise, sont lancés par des institutionnels qui les mettent en location, ce qui n’influence pas directement le prix des objets destinés à la vente. E E E P E A E A Ce recul des prix pour les logements en PPE rejoint, un trimestre plus tard, le recul constaté sur le marché des villas. Pour ce dernier,
le recul est de 0,3% sur le dernier trimestre et de 0,2% sur l’ensemble de l’année 2016. André Glassey relativise ces chiffres. «Il faut mettre ce léger recul en perspective avec la forte hausse des prix que nous avons connue depuis 2012. Ça ne pouvait certainement pas continuer à augmenter sans cesse.» Il n’en constate pas moins que le Valais «se trouve face à une légère suroffre et avec une demande un peu moins forte. Ce qui occasionne une légère baisse des prix.»
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Dossier immo
i > 1 000 000 900 000 − 1 000 000 800 000 – 900 000 700 000 − 800 000 600 000 − 700 000 < 600 000
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DÉCEMBRE 2011-DÉC 2016
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D D Les prix des logements dans les zones touristiques sont toujours à la baisse. Un recul qui a commencé en 2015 et qui s’est donc poursuivi en 2016. Sur l’ensemble de l’année dernière, les prix ont chuté de 2,9%. C’est là une conséquence de la mise en application de la lex Weber, une initiative acceptée par le peuple suisse en mars 2012, mais qui n’a vu sa loi d’application entrer en vigueur que l’année dernière. Selon l’Indicateur immobilier BCVs, cette tendance baissière devrait se poursuivre jusqu’à ce que ce marché retrouve son équilibre. Reste à savoir quand.
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André Glassey ne peut évidemment pas donner de date. Par contre, il constate que la plupart des éléments qui ont pesé négativement sur ce marché particulier durant ces dernières années ont disparu ou sont en passe de disparaître. «Le débat politique suisse a écarté la menace sur les forfaits fiscaux et la possible imposition des successions; les perspectives économiques suisse et européenne sont désormais plus favoBC rables. Beaucoup d’étrangers ont régularisé leur situation fiscale par rapport à leur pays d’origine. Ainsi, nous allons progressivement revenir à une logique de marché.» Reste donc à savoir si l’offre restera
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supérieure à la demande en station. «Après l’acceptation de la lex Weber, de nombreux objets disposant d’autorisation ont été construits un peu à la hâte en station, ce qui a provoqué un surplus d’offres. De plus, nombre d’Anglais, profitant de la chute de leur monnaie, revendent leurs biens en dégageant au passage des bénéfices en livres sterling. Ces phénomènes touchent à leur fin. Comme il n’y a plus désormais de nouvelles constructions mises sur le marché et que la demande semble pouvoir se ressaisir, on pourrait bien assister à terme à une remontée des prix.»
L IS PROFESSIONNEL
OLI IER R E
n tant ue pro essionnel o ent vo e vous l évolution des prix de vente de l i obilier en alais? es pri so t relati eme t sta les actuelleme t est la fi de la p riode de ausse des pri es propri taires e o t plus c erc er e dre des pri surfaits e se disa t u ils trou ero t forc me t u ac u reur ous ous retrou o s da s u marc ui ressem le celui ue ous a o s co u da s les a es ,u marc relati eme t uili r o bien de te ps aut il en o enne pour vendre un bien i obilier a tuelle ent? l faut e tre euf et dou e moi s pour e dre u ie immo ilier, alors u il a uel ue temps il suffisait de uatre ou si mois
st e ue ette durée né essaire pour vendre un bien est la e pour les ob ets neu s et les ob ets plus an iens? o et d occasio est soumis la ociatio de pri e pri ui e d a e trer da s la ociatio selo la cessit u il a de e dre es promoteurs ui mette t sur le marc u ie euf o isse t u pla fi a cier alid par u e a ue eur mar e de ociatio est do c plus fai le et les possi ilit s d acc l rer u e e te so t r duites, sauf sur les der iers apparteme ts d u immeu le ui peu e t c apper cette co trai te
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C’est la fin de la hausse des prix.»
ui sont les a nants et les perdants de la nouvelle stabilité des prix? oir u marc asse sta le, c est ie e e parle pas pour ma professio pour la uelle c est u peu plus difficile, mais pour le secteur immo ilier e ral ar co tre, pour les eu es familles, la situatio se d t riore u peu a t, elles pou aie t effectuer l ac at de leur lo eme t a s, mai te a t c est plut t ers a s
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e paradoxe de ette situation est ue es eunes a illes se retrouvent prisonni res de la lo ation r les co ts de la locatio so t deu ou trois fois plus le s ue la propri t omme ces eu es paie t d importa ts lo ers, ils peu e t moi s par er st e ue ette situation est sus eptible d évoluer? e d at est politi ue es mesures restricti es o t t impos es pour iter u e ulle immo ili re ai te a t le ris ue s loi e e tir de ra tre corri
Les lampes et appareils le tri es all m s s t a ta t e petits a a es Eteignez tout ce qui n’est pas indispensable. De manière générale, les vieux appareils électriques dégagent plus de chaleur. N’hésitez donc pas à les remplacer par des modèles plus récents et plus efficaces.
es ea s e s c ac e af a c i sa ais . e i i e s sa e a s es ais s e se af a c i e i i a i ac s e i e e ici e es as ces si es e efficaces. L
r les ri le rs En l’absence de volets ou de stores, concevez des réflecteurs de lumière à l’aide de feuilles d’aluminium et de carton de la taille de vos fenêtres. Une fois fixés sur vos vitres, les réflecteurs renverront la lumière, ce qui empêche la chaleur de pénétrer dans votre logement. Certains films de protection solaire peuvent également réduire jusqu’à 80% les rayonnements solaires traversant les fenêtres, limitant ainsi les surchauffes.
l t t e les limatise rs Le rapport coût/utilité des climatiseurs est très mauvais: chers à l’achat et à l’utilisation, comptez environ 50 francs d’électricité par mois. Privilégiez l’achat d’un ventilateur bien moins cher et moins gourmand en énergie (environ 50% de moins). Cependant, lorsqu’il fait très chaud, le ventilateur a surtout tendance à «brasser» l’air chaud. L’astuce consiste à placer un linge humide ou une bouteille d’eau congelée devant le ventilateur pour refroidir la pièce.
e te a e l i e Végétaliser sa toiture est un bon moyen pour tempérer un logement. La couverture végétale renforce l’isolation thermique ce qui aide à maintenir plus frais les étages supérieurs. Elle permet encore d’atténuer la surchauffe des villes tout en bénéficiant de l’évaporation des plantes qui rafraîchit l’air ambiant.
r e e sa t Les variations brusques et les importants écarts de températures sont néfastes pour l’organisme et peuvent même engendrer des infections respiratoires. Si vous utilisez une climatisation, réglez-la 3 - 5°C en dessous de la température extérieure.
i ie e limatisati at relle r e a pla tes a s le ar i Un moyen efficace pour tempérer son habitat est d’installer des protections solaires. Si vous avez un jardin, pensez à planter des végétaux à feuilles caduques (plantes grimpantes, haies d’arbres) qui protègent des rayons du soleil et permettent de profiter de l’évaporation qui contribue à rafraîchir le logement.
Retrouvez des conseils réguliers avec « Le point énergie» dès le 12 avril dans la rubrique Immobilier du Nouvelliste ! <wm>10CAsNsjY0MDA207UwNbewtAAAPrqTmQ8AAAA=</wm>
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Le point énergie Ludovic ROUSSIN ez esr Conseiller en énergie ch
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obtention d n rédit pot é aire obéit à des normes établies par la FINMA. dr
pour réunir des fonds propres d d
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es règles pour l’achat d’un bien immobilier sont strictes! Tout acquéreur doit disposer de 20% de fonds propres pour espérer souscrire un crédit hypothécaire auprès d’un établissement bancaire ou d’une assurance. En outre, il faut que les charges (intérêts, amortissement et frais d’entretien) ne dépassent pas un tiers des revenus. Si ces conditions sont remplies, alors il est possible d’obtenir un prêt. Mais comment faire si son compte épargne n’est pas doté de la somme suffisante? Voici quelques pistes à explorer. e
Le 2e pilier est souvent un complément de capital facile à mobiliser. Pour autant, le retrait des avoirs de la caisse de pension ne peut se faire sans l’accord signé du conjoint. Il doit être au minimum de 20 000 francs et ne pas excéder 10% du total à investir. L’épargne du 2e pilier
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n pro e pe t apporter n omplément a apital so s la orme de pr t.
le 2e pilier, le capital ne peut être affecté qu’à l’achat d’une résidence principale. La loi ne prévoit pas de montant minimal. Le capital de prévoyance peut aussi servir de nantissement pour une hypothèque, autrement dit faire office de garantie de crédit. De quoi négocier une hypothèque plus élevée ou un taux d’intérêt plus faible avec l’établissement créditeur. S’il s’agit d’une assurance, il convient de vérifier que la valeur de rachat soit intéressante, afin de ne peut être retirée tous les cinq ans et nécessite pas la résilier au mauvais moment. un à six mois, selon les cas. Jusqu’à l’âge de 50 ans, il est possible de disposer de la totalité des avoirs (prestation de libre passage). Au-delà Un proche ou un membre de sa famille peut de cet âge, les assurés peuvent obtenir au apporter un complément au capital sous la maximum le montant auquel ils avaient droit forme d’un prêt, d’une donation ou d’une à l’âge de 50 ans ou la moitié du montant au avance sur succession. Pour éviter tout moment du versement anticipé. problème, il convient de rédiger un contrat qui stipule notamment le montant, le taux, la e durée ou encore l’amortissement du Les avoirs d’un pilier 3a peuvent faire l’objet d’un remboursement. L’objectif étant de ne pas retrait anticipé tous les cinq ans. Comme pour léser le créancier.
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. RE URIR U E ÉR I E DE U I E E Moins connues, les coopératives de cautionnement hypothécaire représentent une solution intéressante pour les jeunes couples désireux d’accéder à la propriété, pour peu qu’il s’agisse d’une résidence principale. Cependant, les conditions d’octroi sont généralement assez restrictives: le prix d’achat est plafonné, les taux d’intérêt ne sont pas toujours les plus avantageux du marché et les frais de cautionnement peuvent grimper très vite. . URE U RÉDI RD Un portefeuille de titres peut constituer un apport en capital. On peut ainsi vendre ou gager ses actions ou obligations. C’est ce qu’on appelle un crédit Lombard. La somme dégagée dépend de la valeur des titres. Plus les valeurs sont sûres, plus le prêt pourra être élevé. En revanche, si les titres sont risqués ou en devises étrangères, donc soumis à un potentiel taux de change défavorable, le prêt pourrait se situer nettement en deçà de la valeur du portefeuille. Il faut veiller aux taux d’intérêt qui peuvent vite se révéler
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augmentera l’emprunt déjà souscrit pour créer de nouvelles liquidités que l’on affectera à l’achat d’une propriété. Néanmoins, il faudra alors rembourser plus de frais.
élevés. En principe, le crédit Lombard est délivré par la banque où est déposé le portefeuille en question. . E RE U ERR I DI I I Si l’on dispose d’un terrain, le prix d’achat ou sa valeur marchande peut entrer dans le calcul des fonds propres. Qu’il serve à la construction de la future propriété ou qu’il fasse office de garantie. Avec la révision de la loi sur l’aménagement du territoire (LAT), les banques n’entrent généralement en matière que si un permis de construire a déjà été délivré. . U
E ER U D E DE E E Si l’on possède plusieurs biens immobiliers, il est possible de créer un effet de levier sur son endettement. Autrement dit, on
8. DÉDUIRE DE R I DE R U Des travaux personnels effectués dans sa future demeure peuvent être considérés comme fonds propres. Tous les aménagements susceptibles d’augmenter la valeur de la maison, tels que peinture, sanitaires, carrelage ou autres charpentes peuvent être déduits. Pour autant, la banque les considère en principe comme capitaux s’ils sont réalisés par des propriétaires, dont c’est le métier. . É IER U E RU U É E É Dans le cas où l’on dispose de revenus confortables, il est envisageable de négocier un emprunt plus élevé avec son établissement bancaire. Ce dernier peut octroyer un prêt couvrant jusqu’à 90% de la valeur de la maison, au lieu des 80% habituellement consentis. La contrepartie se situera dans l’amortissement, qui sera évalué à la hausse.
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«Une permet-elle la réparation du préjudice subi?»
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Vous avez la question? Nous avons la réponse! Posez-nous vos questions sur l’immobilier ou la construction: habitat @nouvelliste.ch Me Frédéric Delessert vous répondra dans notre prochaine édition.
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l’opposition. Mais la société Z a fait recours jusqu’au ne personne touc ée par une opposition Tribunal fédéral qui a donné gain de cause aux d un voisin se sent lésée aussi ien dans le époux F. Après le jugement de la Haute Cour, les retard pris pour son pro et ue dans les époux F ont ouvert action en dommages et intérêts consé uences économi ues relatives. contre la société Z et ont obtenu réparation de leur eut on en demander réparation si préjudice. Pourquoi? Il est intéressant de se pencher l opposition se trouve tre mal ondée es sur les considérations du tribunal. Celui-ci s’est fondé cas a ant donné lieu réparation sont pour sur une disposition du Code des obligations, l’art. 41 le moins rares et pour cause les CO, qui dispose que celui qui cause, d’une manière ilconditions sont particulièrement sévères. licite, un dommage à autrui, soit L’un de mes confrères a obtenu gain intentionnellement, soit par néglide cause dans une affaire où il reprégence ou imprudence, est tenu de sentait des époux qui ont dû faire a le réparer. Il faut donc un acte illiface à l’opposition d’une entreprise cite, une faute et un dommage. voisine du terrain sur lequel ils vour ence laient construire. Il a commenté cet e t e i e arrêt dans la «Revue du droit de la construction», ce qui nous permet avant e e ancer Dans le cas d’espèce, le Tribunal cantonal a reconnu que l’entreprise d’en tirer quelques enseignements. an ce enre e Z avait commis un acte illicite dans Que s’était-il passé? L’entreprise Z SA roc la mesure où elle avait fait opposiavait décidé de s’opposer au projet de tion au projet de construction dans construction des époux F au motif l’unique but de faire signer aux que les propriétaires avaient refusé avocat notaire époux F une convention de servitude signer une convention constitudes, rappelant au passage qu’une tive de servitude foncière prévoyant telle convention était elle-même illicite. notamment que les propriétaires renonçaient «irrévoS’agissant de la faute, le tribunal a rappelé que le fait cablement à toute prétention en raison du voisinage pour une personne d’exercer un droit de procédure – de la raffinerie et de ses installations environnantes, à ici s’opposer à une demande d’autorisation de consse prévaloir de toute atteinte au droit du voisitruire – ne peut en principe pas entraîner la responsanage et s’engagent à tolérer les émissions bilité civile de son auteur, à moins qu’il ait agi par dol et/ou immiscions excessives.» La suite ou par négligence grave. Touchée depuis plusieurs annous indique que la commune a délivré nées par des problématiques liées à l’aménagement du l’autorisation de construire et rejeté
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aire o osition est un droit dr eut on s’e o osé se défendre si un tiers s’est d’une ani re que l’on ju e infondée? Et jusqu’où aller? alle
L’immobilier et ses formations maintenant disponibles en Valais Formations de base ou généraliste
territoire, au droit des constructions et à l’environnement, Z a fait preuve de négligence grave selon le tribunal, ce d’autant qu’elle bénéficiait des conseils d’un mandataire professionnel. DIFFICILE D’OBTENIR RÉPARATION Pour ce qui est du dommage, l’arrêt mentionne que le préjudice correspond à celui qui se produit entre le jour du dépôt de la demande d’autorisation de construire et celui du début des travaux. Ce préjudice comprend généralement les postes relatifs à l’augmentation des coûts de construction, frais supplémentaires de capitaux (intérêts), perte de loyers et frais pour objet de remplacement. Cette affaire – qui s’est conclue positivement pour les époux F – démontre à quel point il est très difficile d’obtenir réparation du préjudice subi. Nombre de conditions restrictives doivent être réalisées comme nous l’avons souligné ci-dessus; sans compter que les procédures prennent beaucoup de temps, d’énergie et d’investissements financiers. Dans le cas exposé, mon confrère souligne dans le commentaire qu’il a rédigé que les procédures auront duré plus de dix ans… Les risques sont d’autant plus élevés que vous n’êtes pas totalement certains d’être dédommagés si l’opposant in fine tombe en faillite ou devait délivrer un acte de défaut de biens… La prudence est donc de mise avant de se lancer dans ce genre de procès. c
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Immostart+ (3 jours) 18.11.17 – 28.11.17 Introduction à l’immobilier et fonctionnement d’une gérance <wm>10CAsNsjY0MDA207UwNbewMAUAwvc5_g8AAAA=</wm>
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Immobase (10 jours) 05.09.17 – 04.12.17 Formation généraliste dans tous les domaines de l’immobilier Etat des lieux (1 jour) septembre 2017 Traitement des aspects pratiques et juridiques
Formations de perfectionnement Immoppe (5 jours)
24.04.17 – 12.06.17
Gestion administrative, juridique et comptable d’un parc immobilier en copropriété Immostation (4 jours)
07.11.17 – 05.12.17
Formation spécifique à l’immobilier en station et fait partie des conditions pour l’obtention du label «Qualiagency»
Le descriptif de ces formations ainsi que toutes les informations utiles sont disponibles sur le site: www.uspi-formation.ch
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Le mén à votre Braava Jet 240, le robot pratique et efficace malgré sa petitesse.
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ui n’a jamais rêvé de ne plus faire le ménage? Avec les robots de dernière génération cela commence à être réalisable. Nous avons testé pendant plusieurs semaines, dans différents lieux, le petit Braava Jet 240 pour laver les sols durs et, contrairement à certains préjugés, ce petit robot s’en sort étonnamment bien. Ce dernier est le spécialiste des endroits exigus comme les salles de bains ou les cuisines jusqu’à 25 m2. A l’utilisation il sait se révéler simple, peu bruyant et efficace. On charge la batterie grâce au chargeur fourni, on remplit d’eau tiède un petit réservoir facilement accessible, et on glisse la lingette ad hoc. Il en existe trois types qu’il faudra acheter séparément, une fois que celles fournies avec le Braava Jet seront épuisées (balayage à sec, balayage humide et lavage des sols). Après avoir sélectionné
la bonne lingette, il suffit alors d’appuyer deux fois sur power pour laisser travailler le robot en toute autonomie. Le robot sélectionne automatiquement le mode lavage, balayage humide ou balayage à sec en fonction de la lingette. Le pulvérisateur de haute précision et la tête de nettoyage vibrante dissolvent la saleté et les taches, tandis que les lingettes décollent et capturent la saleté. Un enfant peut le faire fonctionner sans souci. Le Braava Jet 240 peut fonctionner en votre absence. Petite astuce à l’utilisation; essuyez ou rincez l’endroit où le robot s’est arrêté avec la lingette encore humide, afin de ne pas laisser de trace ou de saleté. Enfin, il est même possible d’installer sur son portable une application, iRobot HOME, qui permet de contrôler et programmer vos nettoyages, où que vous soyez et quand vous le voulez.
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Le trajet optimal entre deux points est une succession de virages. Les nouveaux modèles 911 GTS. Dès le 8 avril 2017 à 9h00 chez nous au centre Porsche Sierre.
Centre Porsche Sierre Garage Olympic SA Route de la Bonne-Eau 2 3960 Sierre Tél. 027 452 36 64 Fax 027 452 36 65 www.porsche-sierre.ch
Puissance du moteur 911 Carrera GTS: 331 kW (450 ch). Consommation normalisée de carburant: mixte 9,4 – 8,3 l/100 km. Émissions de CO2: 212 – 188 g/km. Valeur CO2 moyenne de tous les véhicules neufs proposés en Suisse: 134 g/km. Catégorie d’efficacité énergétique: G
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