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EXPOSITION www.espace-sciences.org/biodiversite
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Savez-vous que le narcisse des Glénan n’existe que sur cet archipel ? Que des phoques gris viennent muer au large de Brest ? Que les marées d’équinoxe découvrent le plus grand récif d’hermelles en Europe ?
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Le patrimoine naturel de la Bretagne est exceptionnel. Pendant un an, Arnaud Guérin, reporter photographe pour l’Espace des sciences, est par ti à la rencontre des espèces animales ou végétales emblématiques de notre région et parfois uniques au monde ! Partout en Bretagne, les acteurs de la biodiversité se mobilisent pour mieux comprendre et protéger cet te biodiversité locale, souvent méconnue. À travers cette exposition, voici un aperçu de la richesse du patrimoine naturel breton. Découvrez 180 photos et 40 vidéos sur le site web de l’exposition :
www.espace-sciences.org/biodiversite L’exposition est enrichie par des reportages vidéos. Pour les visionner sur votre smartphone, installez l’application bookBeo (sur iPhone ou Androïd), puis scannez les codes présents sur chaque panneau.
Exposition produite par l’Espace des sciences © 2011 Réalisation : Nicolas Guillas, Christopher Couzelin, Maud Oger-Candat Diffusion : Patrick Le Bozec Photographies et vidéos : Arnaud Guérin/Lithosphère, sauf oiseaux des jardins : Arnaud Guérin, Dominique Galiana Textes : Alice Vettoretti, Raphaël Baldos, Arnaud Guérin Conception et réalisation graphique : Octopode création Impression : Agelia
Avec la participation des acteurs de la biodiversité Agence des aires marines protégées Asconit consultants Bretagne vivante Conservatoire de l’abeille noire bretonne, rucher d’Ouessant Conservatoire du littoral Fédération d’Ille-et-Vilaine pour la pêche et la protection de la nature Groupe d’études ornithologiques des Côtes-d’Armor Ifremer Inra - Agrocampus Laboratoire d’étude des mammifères marins Ligue pour la protection des oiseaux Maison des dunes et de la randonnée Océanopolis Office national de la chasse et de la faune sauvage Parc marin d’Iroise Parc naturel régional d’Armorique Réserve naturelle des Glénan Réserve naturelle des marais de Séné Réserve naturelle nationale des Sept-Îles Syndicat mixte baie du Mont-Saint-Michel Union bretonne pie noir
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dans les Monts d’Arrée
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En janvier, sur les crêtes de Menez-Meur, dans le parc naturel régional d’Armorique, une vache rustique regagne les landes et les prairies. La pie noir est un symbole de la biodiversité domestique bretonne.
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en mer d’Iroise
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HERMELLES
dans la baie du Mont-Saint-Michel
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En février, au large du Finistère, les phoques muent sur les îlots de l’archipel de Molène. C’est la période des comptages : les scientifiques évaluent la plus grande colonie de phoque gris en France.
En mars, lors des grandes marées d’équinoxe, un récif se dévoile à marée basse, dans la baie du Mont-Saint-Michel. Des millions de vers marins l’ont édifié : les hermelles. Un repère pour la biodiversité marine.
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Longs de 3 à 4 cm, les hermelles vivent dans des tubes de sable, qu’ils construisent euxmêmes en capturant les grains en suspension dans la mer. Collés les uns aux autres, les tubes forment un récif. Celui de la baie du Mont-Saint-Michel est le plus grand d’Europe !
Thibault Thierry Parc naturel régional d’Armorique
Quelques chiffres 3 500 litres. La quantité de lait produite par une pie noir par an.
« Aujourd’hui, l’espèce n’est plus en voie de disparition. Nous souhaitons que les exploitants s’intéressent à la pie noir. Non pas pour la conservation de l’espèce, mais pour l’utilisation de ses potentialités agricoles ! »
1 300 femelles pie noir vivent aujourd’hui en Bretagne,
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Le Parc naturel marin d’Iroise protège la colonie de phoques gris, en facilitant leur accès aux reposoirs (roches, îlots) et en limitant leur dérangement. Tous les mois, les phoques sont photographiés. Leurs têtes tachées sont très différentes d’un individu à l’autre ! Les scientifiques suivent les habitués et recensent les nouveaux venus.
Phili Philippe Philipp ilip ppe pe Le Niliot N liot Nili ot naturel Parc n at rel marin ature m ma ari d’Iroise « Les es phoqu phoques ues g gris,, qui q se déplacent jusqu’aux îles britanniques, vivent nniques,, vive ent sur plusieurs sites dans l’archipel de Molène. Pourr adapter notre stratégie de conservation, e. Pou a ad nous voulons lons comprendre comment ils utilisent ces sites pour la mue, la reproduction ou le repos après la chasse. »
chez 350 éleveurs. Le cheptel était tombé à 300 têtes en 1976 !
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de l’archipel des Glénan
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En avril, c’est le printemps sur les îles, au large de Concarneau. Pendant quelques jours, une plante unique au monde fleurit. Le narcisse des Glénan a été sauvé de l’extinction par une poignée de naturalistes.
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Quelques chiffres 150 000 pieds de narcisses s’épanouissent
inonss pl « Nouss combin combinons plusieurs méthodes de protection : canalisation activités touristiques, fauchage, tion dess ac comptage. Nous travaillons aussi avec des chercheurs sur la pollinisation n et les espèces végétales environnantes. »
15 hectares de réserve naturelle et de périmètre de
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Quelques chiffres 15 000. C’est le nombre de vers dans 1 m² de récif ! 250 hectares sont recouverts par le récif d’hermelles, l’équivalent de 350 terrains de football.
Le MACAREUX
MOINE
aux Sept-Îles
En juin, c’est l’effervescence dans la colonie de macareux de l’archipel des Sept-Îles, au large de Perros-Guirec. Environ 150 jeunes y grandissent dans les terriers, puis s’envolent vers la haute mer.
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Un oiseau peu connu
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La dernière colonie de macareux moine de France niche dans les Côtes-d’Armor ! Cet oiseau vit et se nourrit en haute mer… Où ? Probablement dans le golfe de Gascogne, où il a pu être observé. Le macareux entretient le mystère : aucune balise n’a jamais été posée sur lui ! Le meilleur moyen de le sauvegarder, c’est de le laisser en paix.
Une suite de floraisons 4XHOTXHV V FKLIIUHV K
Un œuf à la fois !
Bien que vivaces, les orchidées ne sont pas en fleur toute l’année. La listère à feuilles ovales fleurit d’avril à mai. L’orchis pyramidale s’épanouit en juin. Pour l’orchis négligé, la floraison dure de début juin à mi-juillet.
Au mois de mars, les adultes regagnent la terre et retrouvent leurs partenaires. Chaque femelle pond un œuf unique, dans un terrier profond. C’est là que le poussin va éclore et grandir pendant une quarantaine de jours. Il s’envolera en juin, sans ses parents, déjà repartis en mer. Un macareux vit en moyenne 20 ans, mais certains atteignent les 30 ans !
Stéphane Chaumont Maison des dunes de Keremma
Quelques chiffres 171 espèces d’orchidées fleurissent en France,
« Les orchidées nous servent d’image pour expliquer l’importance de la protection des espèces. Comme elles sont belles, le message est plus facile à transmettre ! »
2 orchidées peu présentes en Bretagne ont été
Gilles G illes B Bentz Station LPO de l’Île-Grande Île-Gra rande nde
dont 35 en Bretagne.
aujourd’hui dans l’archipel. protection permettent de préserver le narcisse sur l’île Saint-Nicolas.
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Près des dunes, des espèces menacées Les orchidées, souvent symboles d’exotisme et de régions tropicales, fleurissent aussi en Bretagne, près de la côte. Protégées partout dans le monde, elles sont des emblèmes de la diversité végétale et de la fragilité du littoral.
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Le narcisse des Glénan ne pousse que sur l’archipel du même nom, dans le Finistère. Et nulle part ailleurs au monde ! C’est l’une des plantes endémiques de Bretagne. Découverte en 1803 par un pharmacien quimpérois, la fleur a failli disparaître dans les années 70.
Le narcisse ne fleurit qu’au bout de quatre ans et seulement pendant les trois années suivantes. Chaque fleur s’épanouit durant trois à quatre semaines, mais le tapis de fleurs ne dure que quelques jours. Un moment bref, pendant lequel les scientifiques s’activent ! Le temps de produire des graines, car contrairement aux autres narcisses, celui des Glénan ne se multiplie pas par son bulbe.
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En mai, les orchidées fleurissent près des dunes de Keremma, dans le Finistère. Sur ce site exceptionnel, 20 espèces d’orchidées, fragiles et protégées, s’épanouissent au milieu de 600 autres espèces végétales.
Une floraison fugace
« Cette structure immense modifie son environnement immédiat. Elle favorise l’accumulation de nombreuses espèces qui viennent s’y installer et s’y développer. »
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Stanislas Dubois Ifremer
Quelques chiffres 30 ans. L’espérance de vie d’un phoque gris. 5
kg de poissons sont ingurgités par un phoque, en une journée ! Les pêcheurs considèrent souvent ce redoutable chasseur comme un concurrent.
ORCHIDÉES
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Autour des hermelles vivent plus d’une centaine d’espèces animales au mètre carré ! Les crustacés, les poissons plats et les mollusques y trouvent une nourriture abondante et utilisent le récif pour leur reproduction.
des dunes de Keremma
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Une fleur rare
Le récif, un lieu de vie
Une tête connue 4XHOTXHV FKLIIUHV LIIUHV
C’est moitié moins que la prim’Holstein, la « reine » des laitières.
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Des vers bâtisseurs
Une centaine de phoques vivent au large des côtes bretonnes. Cette population varie : quand les phoques sont trop nombreux, ils sont plus fragiles. Ils peuvent être pris accidentellement dans des filets de pêche, la nourriture est moins abondante et les maladies se transmettent plus rapidement… Les phoques sont des prédateurs et des bons indicateurs de la santé de l’écosystème marin.
Beurre et fromage Ces vaches sont élevées sur de petites exploitations, souvent en bio. Le lait est non seulement produit mais aussi transformé à la ferme. Crème, beurre et fromage sont vendus par les agriculteurs en direct. Les éleveurs ont ainsi relancé le gwell, un dessert à base de gros lait fermenté.
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Un prédateur fragile
Après la guerre, le monde agricole cherche à maximiser ses rendements. La vache bretonne pie noir est alors dépassée, et abandonnée par les éleveurs ! Le plan de sauvegarde, lancé dans les années 80, a permis d’augmenter l’effectif et de limiter la consanguinité pour conserver une diversité génétique.
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Une vache qui a failli disparaître
récemment repérées à Keremma. Parmi elles, l’orchis bouc, une plante qui aime pourtant la chaleur.
le symbole. sym « Le macareux moine est un double Il représente une réussite de protection de la nature, re puisque la LPO l’a sauvé. Mais aussi un échec de cohabitation : il est en déclin depuis quelques décennies... à cause des marées noires. »
Quelques chiffres 170
couples de macareux nichent dans la réserve des Sept-Îles. On en dénombrait 7 000 en 1950 !
90 % des macareux qui se reproduisent en France viennent pondre dans la réserve des Sept-Îles.
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Le SAUMON
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dans les rivières bretonnes
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de Quimper
En septembre, la nuit ou sous la pluie, l’escargot de Quimper sort de la litière des sous-bois. Cette espèce bretonne et espagnole est protégée et étudiée par les scientifiques.
En août, les œufs des lézards verts éclosent. Marrons puis verts, les adultes peuvent atteindre jusqu’à 16 cm, plus la queue. Discrets et omnivores, ils hibernent à l’automne et ressortent en février.
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En été, après une année dans l’Atlantique Nord, les jeunes saumons remontent les rivières qui les ont vu naître. Ce poisson migrateur est un formidable indicateur de la qualité des eaux.
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dans la forêt de Brocéliande
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La Bretagne est l’une des cinq régions françaises encore fréquentées par le saumon. Autrefois, il était présent sur tous les cours d’eau de la façade atlantique, mais il a aujourd’hui déserté les rivières les plus dégradées. Entre 1981 et 2001, le nombre de saumons a chuté de 75%. Il est désormais protégé par l’Union européenne.
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En Bretagne depuis 8 000 ans
En France, un poisson rare
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Introuvable ailleurs ! L’escargot de Quimper ne vit qu’à l’ouest de la Bretagne… et en Espagne (Cantabrie et Pays basque). On le trouve dans les vieilles forêts de chênes et de hêtres, sur des souches, des roches ou sous la mousse. Il y mange de tout : champignons, cadavres d’animaux, excréments ou détritus. Il nous renseigne sur la santé des forêts.
Avec sa belle couleur émeraude, le lézard vert semble très exotique dans la lande armoricaine. Il habite pourtant la Bretagne depuis 8 000 ans. On peut le rencontrer un peu partout… sauf là où il y a trop de pluie ! Depuis 1976, il est protégé, comme tous les reptiles en France.
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La vie entre mer et rivière
Un gros escargot Mangeur d’insectes
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Le saumon grandit en mer et se reproduit en rivière, dans des zones aux fonds caillouteux. Après une ou deux années au large, parfois jusqu’au Groenland, il revient chez lui : il est capable de « sentir » l’eau de sa rivière natale ! Mais les barrages perturbent sa migration. La construction d’écluses à poissons sur les barrages permet aujourd’hui sa sauvegarde.
Gwenaël Arthur Fédération pour la pêche et la protection de la nature « Plutôt que d’agir sur une seule espèce, par le repeuplement, nous agissons sur la qualité de l’eau. Le saumon revient alors de lui-même. En permettant au milieu d’accueillir beaucoup d’espèces, l’action est plus durable. »
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OCTOBRE
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Le lézard vert affectionne les broussailles et les landes, notamment celles de la forêt de Brocéliande. Il atteint l’âge adulte vers 2 ou 3 ans. Ce reptile se nourrit d’insectes, de larves, d’œufs d’oiseaux. Il apprécie aussi les fruits tombés au sol, dont il lèche le sucre.
Quelques chiffres 2
Franck nck k Paysant Pays Pay ysa antt Bretagne vivante ne viv a te ante
Quelques chiffres 10 à 20 jeunes naissent d’une ponte
50 cm. La taille moyenne d’un saumon de deux ans.
« Les reptiles, qui ui sont de des pr préda prédateurs, d sont de bons indicateurs de l’état Si ces populations at de l’environnement. l’en nviro o vont mal, cela reflète un pro problème chez leurs proies, ro et souvent un problème plus global. » ep
5 à 8 ans. La durée de vie moyenne d’un lézard vert.
ans. La durée de vie moyenne d’un saumon breton. Certains saumons restent deux ans en mer et vivent trois... voire quatre ans !
ABEILLE NOIRE
tentacules sur sa tête lui permettent de voir, de sentir ou de toucher le sol.
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« Nous réalisons un atlas des mollusques terrestres de Bretagne. La présence de l’escargot de Quimper est prise en compte dans la création de zones Natura 2000, ou lors de projets de construction. »
Elle peut varier en fonction de ses prédateurs !
Le PEUPLE DES MIGRATEURS
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d’Ouessant
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ans. L’âge auquel l’escargot de Quimper atteint sa maturité sexuelle.
OISEAUX
de nos villes et de nos jardins
En décembre, en ville, les passereaux animent nos parcs et nos jardins. Les insectivores, rouges-queues ou fauvettes, et les granivores, moineaux ou bouvreuils, font partie de la biodiversité.
Mésange bleue
Vanneaux huppés
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En novembre, les spatules, les chevaliers ou les bernaches, venus par milliers d’Europe du nord, se posent dans le Golfe du Morbihan. Ses vasières sont une zone d’alimentation pour tous les hivernants.
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DÉCEMBRE
dans le Golfe du Morbihan
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Le paradis des abeilles
Quelques chiffres 4
Matthieu Fortin Bretagne vivante
de lézard vert, en juillet ou août.
Les plus vieux continuent de grandir.
En octobre, les abeilles noires d’Ouessant hibernent jusqu’aux beaux jours. Dans ce rucher conservatoire de souche pure, 150 colonies produisent du miel à l’abri de la pollution, des pesticides et des parasites.
Comme les autres escargots, le « Quimper » est hermaphrodite : il est à la fois mâle et femelle. Il s’accouple au printemps et en été, avant de pondre ses œufs. En hiver, il hiberne et reste parfois inactif en été, quand les pluies sont trop rares. Avec sa coquille de 3 cm de diamètre, l’escargot de Quimper est l’un des plus grands mollusques terrestres français !
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La biodiversité en ville
Très riches vasières
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Menacée de disparition sur le continent, l’abeille noire a trouvé refuge à Ouessant : en 1978, un apiculteur amateur les a importées sur l’île. À l’abri des pesticides chimiques et du varroa, un acarien parasite, l’abeille vit en bonne santé. Chaque année, le rucher conservatoire fournit les apiculteurs du continent en ruches et en essaims.
La réserve naturelle des marais de Séné, dans le Golfe du Morbihan, abrite de très nombreux oiseaux migrateurs. Les vasières, les prés-salés et les prairies humides sont riches en invertébrés et en plantes, dont les oiseaux se nourrissent. Ils y séjournent tout l’hiver, ou font une pause dans leur voyage vers le Sud.
En ville, en une heure, il est possible ossible d’observer ou d’entendre jusqu’à usqu’à une oiseaux. La vingtaine d’espèces d’oiseaux. uleurs est diversité des chants et des couleurs érence étonnante. Qui sait faire la différence eues entre les chants des mésanges bleues ess et charbonnières, ou distinguer les pé ? couleurs vives du roitelet huppé r ilie fam ge gor geRou
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Des oiseaux comptés et recomptés et Avoc
L’abeille noire est une espèce indigène, adaptée à la flore locale… et à l’été plus court qu’ailleurs ! Elle récolte le nectar plus rapidement que les autres abeilles, sortant plus tôt le matin et rentrant plus tard le soir. Elle produit un miel au goût unique.
Une ne ét étude ude de sc scientifique ie entifi ifiq pour tous !
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Une abeille locale
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Tous les mois, les ornithologues recensent les populations. Ils évaluent la santé écologique du golfe et participent au suivi des oiseaux migrateurs en Europe. Certaines espèces, comme le tadorne de Belon, se portent bien. D’autres, notamment les bernaches cravant ou les canards siffleurs, sont en déclin depuis la fin des années 90.
Tous less ans, le e Groupe Gro oup d’études ornithologiques des Côtes-d’Armor s-d’Armor mo (Géoca) organise un week-end ge des oiseaux des jardins en hiver. Un de comptage suivi scientifique que tout le monde peut réaliser ! Chacun recense ce qu’il peut identifier, grâce à un formulaire préparé par le Géoca.
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Jean-Luc an-Luc Hascoë Hascoët ët Rucher conservatoire d’Ouessant i e d’O ues essa ssa san an nt
Que Quelques uelques chiffres c 3 % de mortalité eest observée à Ouessant. Ailleurs en apiculteurs subissent entre 30 et 80% de pertes. France, les apicult
« Ouessant est le sanctuaire de l’abeille en E Europe. urope e. Ici, ci, nous prouvons facilement que lorsque l’environnement estt nvironnem ment nt es sain, l’abeille se porte bien. »
50 à 100 petites colonies élevées sur l’île sont envoyées chaque année aux apiculteurs de France et d’Europe.
Guillaume Gélinaud Réserve naturelle des marais de Séné, Bretagne vivante « Les migrateurs reflètent l’état de santé du golfe. Mais aussi de leur environnement le reste de l’année, car certains arrivent de l’Ouest de la Sibérie et du Canada ! »
Quelques chiffres 90 000 oiseaux sont parfois présents simultanément dans le golfe, selon les estimations des naturalistes, lors des fortes périodes de migration.
350 hectares sont protégés au sein de la réserve naturelle des marais de Séné, créée en 1976.
Yann Février Géoca « Cette initiative s’inscrit dans le cadre de suivis nationaux. C’est à la fois un moment de sensibilisation et d’information sur les espèces les plus communes, mais aussi un outil de connaissance sur l’évolution des populations. »
Quelques chiffres 32
oiseaux en moyenne peuvent être identifiés dans un jardin, pour environ 10 espèces distinctes.
150 communes participent à l’opération. Plus de 700 jardins sont suivis chaque année par plus de 300 bénévoles.