Curieux de nature

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Savez-vous que la clématite produit des lianes robustes qui pendent dans le bocage ? Que les « feuilles » du petit houx aussi appelé fragon sont en réalité des tiges aplaties sur lesquelles se développent de minuscules fleurs ? Ou encore que le martinet noir confectionne au fond de sa gorge des boules contenant plus de 300 insectes agglomérés qui serviront à nourrir ses petits ? Aux travers différents milieux tels que le bocage, l’étang et la mare, la prairie sèche ou humide ou encore la forêt, découvrez des espèces qui vous sont familières. Celles-ci constituent la biodiversité « ordinaire », celle des êtres vivants qui croissent et se développent dans notre environnement proche, mais qui sont souvent mal connus.

www.espace-sciences.org/curieux-de-nature

Exposition produite par l’Espace des sciences © 2012 Réalisation et diffusion Espace des sciences © 2012

Direction Michel Cabaret, directeur de l’Espace des sciences

Coordination Christopher Couzelin, Patrick Le Bozec, Thi-Lan Luu

Rédaction Dominique Galiana

EXPOSITION Espace des sciences www.espace-sciences.org

Avec le soutien scientifique de Louis Diard (Flore et Nature) Bernard Le Garff (Biodiversité fonctionnelle et gestion des territoires - Université de Rennes I)

Conception et réalisation graphique Octopode création

Fabrication Agélia


La

La CHÈVRE DES FOSSÉS

RAINETTE VERTE

Cette petite grenouille verte, portant une ligne noire des narines aux pattes arrière, grimpe aux branches et dans le feuillage des arbres grâce à des ventouses au bout de ses doigts. Elle se nourrit d’insectes au vol qu’elle capture en sautant. En avril, les mâles regagnent les bords des points d’eau les plus proches. Ils émettent alors un « chant » puissant grâce à leur sac vocal très développé. Ce chant va leur permettre d’attirer les femelles et de se reproduire. Les accouplements et les pontes, qui comprennent de 800 à 1 000 œufs, ont lieu dans l’eau.

La

La chèvre des fossés ou des talus est un caprin rustique de taille moyenne, à l’ossature légère. Son poil est long et la couleur de sa robe est variable. En avril, elle met bas ses petits. Cette chèvre, jadis commune dans l’Ouest de la France, était élevée au piquet dans les zones de talus ou de fossés. Elle fournissait du lait, de la viande, de la peau et contribuait à la subsistance des familles.

© Arnaud Guérin

Au printemps, dans les bois, les haies et les coteaux, les fleurs bleu-violet de la jacinthe des bois pointent leurs corolles étoilées. Elles forment parfois un véritable tapis. Les feuilles, plus courtes que la tige florale, sont longues et fines.

© Arnaud Guérin

© Arnaud Guérin

Une grenouille qui change de couleur

Des qualités rustiques

Le dos de la rainette est ordinairement vert vif. Perchée dans les branches des arbres, des arbustes ou dans les hautes herbes, elle passe ainsi facilement inaperçue tant elle se confond avec son milieu. Mais elle peut changer de couleur, son dos devenant brun, gris, noir ou même bleu ! Cela dépend de son humeur, de la température ambiante, de l’hygrométrie de l’air, mais aussi du support où se trouve perché l’animal : elle est verte sur une feuille lisse, gris-brun sur un tronc rugueux.

L’atout de cette chèvre est sa rusticité : il lui en faut peu pour vivre et se reproduire. C’est un animal adapté aux zones à climat doux et humide. Cette race est une bonne reproductrice et les femelles soignent attentivement leurs petits. Cette chèvre docile donne une quantité de lait assez limitée.

La cueillette Il est tentant de cueillir cette fleur pour réaliser un bouquet lorsque l’on voit un tapis bien fourni de jacinthes. C’est oublier qu’en récoltant la fleur, on fait disparaitre la partie reproductrice de la plante. Localement, cela peut mettre en péril la survie de la jacinthe.

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JACINTHE DES BOIS

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© Arnaud Guérin

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Une espèce menacée

Une tondeuse débroussailleuse 4XHO HOTXHV T FKLI LIIUHV IUHV

Espèce protégée, la rainette verte est classée parmi les espèces vulnérables du livre rouge des vertébrés de France. Le déclin de cette petite grenouille est surtout dû à la destruction des zones humides où elle pond. Certains aménagements paysagers, la pollution des eaux et l’introduction de poissons prédateurs contribuent eux aussi à mettre cette espèce en danger.

De l’ombre à la lumière

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Les animaux de cette race sont aujourd’hui surtout utilisés pour l’entretien d’écosystèmes ou d’espaces naturels sensibles. Sa capacité à brouter les espèces ligneuses, notamment les arbustes, est précieuse dans ces milieux. L’animal est ainsi en mesure de limiter de manière très efficace le développement des buissons et broussailles dans des milieux qui doivent rester relativement ouverts.

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La jacinthe des bois est une plante qui apprécie la demi-ombre des sous-bois, des talus arborés et des falaises maritimes. Son bulbe tuniqué a la taille d’une noisette. La jacinthe est une plante vivace.

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© Arnaud Guérin

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Quelques chiffres 1 200. C’est à peu près le nombre de chèvres des fossés

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difficile à observer.

inventoriées en 2006.

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à kg. C’est le poids d’une chèvre. Celui-ci est plus élevé chez le bouc (40-60 kg) que chez la femelle (30-40 kg).

Quelques chiffres 15-30 cm. C’est la hauteur maximale de cette plante. 30 cm. C’est la profondeur que peut atteindre le bulbe

30 60

km. C’est la distance que peut parcourir la rainette verte pour retrouver le point d’eau où elle pondra ses œufs.

de la jacinthe qui s’enfonce chaque année un peu plus dans le sol.

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Quelques chiffres 3 à 5 cm. C’est la taille de cette petite grenouille discrète et

MARTINET NOIR

Fin avril, ils débarquent bruyamment dans le ciel de nos cités, ce sont les martinets ! Il est facile de les observer en bandes, volant à toute vitesse en poussant des cris aigus surtout le matin et le soir. Entièrement noir, avec des ailes en forme de lames de faux qui vibrent plus qu’elles ne battent, les martinets sont des oiseaux fascinants qui ne se posent que pour se reproduire. Ils sont tributaires des trous et des anfractuosités, de plus en plus rares, de nos maisons et de nos immeubles. C’est là qu’ils aménagent leur nid et pondent leurs œufs.

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Le

FRAGON PETIT HOUX

Le

En mars, commence la floraison du fragon. C’est une plante apparemment ordinaire avec une tige et des « feuilles » ovales lancéolées se terminant par une pointe. En réalité, ces « feuilles » sont des rameaux (ou tiges appelées cladodes) sur lesquels se développent des fleurs très petites de couleur violacées à verdâtre. À la regarder de près, on a donc l’impression que des fleurs poussent sur des feuilles !

© Arnaud Guérin

TAMIER COMMUN

En mai, le tamier produit des petites fleurs verdâtres. Le tamier ou herbe aux femmes battues est une sorte de liane qui pousse sur d’autres plantes lui servant de support. Il présente une feuille caractéristique en forme de cœur d’un beau vert luisant.

© Arnaud Guérin

© Arnaud Guérin

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Un athlète du vol

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Une plante des sous-bois

Le martinet ne se pose jamais hors période de reproduction. Il fait tout en vol : il mange en chassant le « plancton » aérien constitué d’une multitude d’insectes volants qu’il capture en plein vol ; il boit en rasant la surface de l’eau ; il dort en volant et même les accouplements se font en plein ciel ! Avec un peu d’attention, on peut observer deux oiseaux qui s’approchent, l’un se plaçant sur l’autre le temps de l’accouplement. Puis les deux partenaires se séparent.

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Contre les hématomes

Le petit houx est essentiellement une espèce de sous-bois, même si on le trouve aussi, çà et là, dans les haies et les dunes boisées. Ses préférences en matière d’éclairement sont large, car on le rencontre dans des zones assez ouvertes (stades préforestiers) ou dans des sousbois de forêts assez denses.

Dans la médecine traditionnelle, la racine du tamier, un gros tubercule allongé et charnu à chair blanche qui ressemble à un navet, était utilisée en cataplasme pour soigner les hématomes. C’est de là que cette plante tire son nom d’herbe aux femmes battues. Aujourd’hui, on considère plutôt le tamier adulte, et notamment ses baies, comme toxiques. Il faut s’en méfier. En outre, le contact de la racine avec la peau peut entraîner des inflammations. ©A

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Un jeu de balles

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Une plante lante dio dioïque ioïq ïqu qu ue e Les sexes sont nt sépar séparés rés é che chez hez le tamier. Cela signifie qu’il y a des pie pieds ne portant que des edss n fleurs mâles et dess pied pieds ds ne portant que des fleurs femelles.

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Quelques chiffres 30-90 cm. C’est la taille moyenne de cet arbrisseau. 6. C’est le nombre de tépales ou pièces florales qui

Quelques chiffres 1-4 m. C’est la hauteur à laquelle peut grimper cette

composent la fleur minuscule de cette plante.

mm. C’est le diamètre des baies rouge vif produites par cette plante.

plante volubile.

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12 000 à 15 000 km. C’est la distance parcourue chaque année par un oiseau lors des migrations. d Gu é r

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qui chasse pour nourrir ses petits.

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La « feuille » et surtout le rhizome de la plante sont considérés comme diurétiques et actifs contre la fièvre (fébrifuge). Il serait surtout très efficace pour soigner les affections du système veineux, mais aussi les hémorroïdes, les phlébites et les varices. On consommait aussi les jeunes pousses comme des asperges. Le fruit rouge est toxique.

Quelques chiffres 42 grammes. C’est le poids d’un martinet adulte. 45 cm. C’est l’envergure de cet oiseau taillé pour le vol rapide. 800 km. C’est la distance parcourue chaque jour par un martinet

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Une plante médicinale

Pour nourrir ses petits, le martinet chasse en vol environ 18h par jour. Chaque insecte capturé finit au fond de sa gorge, englué dans la salive de l’oiseau. Il se forme ainsi une boule qui comporte environ 300 insectes agglutinés. Une fois celle-ci constituée, l’oiseau retourne au nid et nourrit ses petits. Au cours d’une journée de beau temps, les parents fournissent aux oisillons 30 à 40 boules d’insectes ! Ils nous quittent pour gagner l’Afrique à la mi-août. © A rn

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© Arnaud Guérin

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Les

FORÊTS et les BOIS

Les

Caractérisés par la présence d’arbres, les forêts et les bois de notre région sont surtout constitués de chênes et de hêtres. Les chevreuils et plus rarement les cerfs sont les animaux les plus emblématiques de la forêt. En France, les forêts sont des espaces gérés.

ÉTANGS

et les

MARAIS

Étendus d’eau de taille variable, les étangs et les marais comportent des espèces aquatiques animales et végétales spécifiques. Ces espaces naturels sont menacés : ils font encore très souvent l’objet d’opérations de drainage pour être convertis en zones de culture.

© Dominique Galiana

(Capreolus capreolus) Les « bois » du mâle, en réalité de l’os, tombent chaque année à l’automne et repoussent au printemps. Son faon est moucheté.

(Podiceps cristatus) Il nage et plonge pour capturer des petits poissons. Son nid est un amas flottant construit avec des plantes aquatiques, ancré au fond par les racines.

(Anthus pratensis) Très discret et bien camouflé lorsqu’il cherche des insectes, cet oiseau niche au sol. Il se manifeste au vol par son chant et son cri « pi-pit ».

La Jussie à grandes fleurs © Louis Diard

© Bernard Le Garff

Le Martin-pêcheur

L’Araignée-crabe

(Alcedo atthis) Au vol, c’est un éclair bleu. Depuis un perchoir, il plonge pour capturer petits poissons et têtards. Il creuse son nid dans les berges.

(Misumena vatia) Immobile, à l’affut dans une fleur, très mimétique et capable de changer de couleur selon son environnement, elle capture des insectes.

(Corylus avellana) Cet arbuste croît dans les forêts et sur les talus. Les chatons mâles apparaissent à l’automne. Ils fleurissent en même temps que les chatons femelles en janvier-février.

La Salicaire commune © Dominique Galiana

© Arnaud Guérin

La Libellule déprimée

Le Clairon des ruches

(Libellula depressa) Grâce à sa rapidité, elle chasse les insectes au vol. Sa larve aquatique se nourrit d’invertébrés capturés avec son masque préhensile.

(Trichodes alvearius) Il fréquente de nombreuses fleurs et se nourrit de pollen. Sa larve vit dans les nids d’abeilles sauvages dont elle dévore les larves.

Le Saule roux-cendré © Louis Diard

© Bernard Le Garff

© Louis Diard

(Malva moschata) Cette plante vivace est très présente dans les prairies maigres. Ses grandes fleurs roses à odeur légèrement musquée ne passent pas inaperçues en été.

© Bernard Le Garff

Le Carabe embrouillé

La Couleuvre à collier

L’Abeille à miel

(Chaetocarabus intricatus) Incapable de voler, il court très vite. C’est un mangeur d’escargots. Inquiété, il rejette un liquide nauséabond dissuasif pour ses prédateurs.

(Natrix natrix) Très aquatique, elle nage en surface ou sous l’eau, à la recherche d’amphibiens, et pond dans des tas de végétaux en décomposition.

(Apis mellifera) En butinant le nectar et le pollen, elle permet la pollinisation des fleurs. Dans la ruche, elle produit de la cire et du miel pour nourrir les larves.

(Ranunculus ficaria) C’est une espèce tapissante à fleurs jaunes, très commune dans les forêts et les bois frais au mois d’avril. Elle est appelée aussi «herbe aux hémorroïdes».

La Grande consoude © Louis Diard

© Bernard Le Garff

BOCAGE

© Dominique Galiana

MARES GRAVIÈRES

Les

(Ophrys apifera) Elle est pollinisée par des abeilles solitaires attirées par une odeur et une apparence qui imitent celles de l’abeille femelle. C’est une espèce menacée du Massif armoricain.

© Bernard Le Garff

Les

Les mares sont des zones temporairement plus ou moins humides alors que les gravières résultent le plus souvent de l’exploitation par l’être humain de zones fournissant des granulats. On y trouve une faune et une flore comparables. Les mares sont des milieux instables dont la qualité de l’eau a tendance à se dégrader. Nombre d’entre elles ont été comblées dans les exploitations agricoles.

Comme les prairies sèches, les prairies humides sont caractérisées par des peuplements de poacées. Cependant, ce milieu est situé sur des sols retenant en partie l’eau. Les prairies humides sont sensibles à la pollution des eaux et font aussi l’objet de drainages qui les font disparaître.

© Dominique Galiana

© Dominique Galiana

La Poule d’eau

La Grenouille agile

(Gallinula chloropus) Ses très longs doigts lui permettent de marcher sur les plantes flottantes et de nager en poussant dessus. Elle est surtout végétarienne.

(Rana dalmatina) Grâce à ses longues pattes, elle fait des bonds prodigieux. Ses pontes en amas flottants sont déposées dans les mares au mois de mars.

L’Hottonie des marais © Dominique Galiana

© Bernard Le Garff

(Hottonia palustris) Cette plante, espèce menacée du Massif armoricain, préfère les eaux neutres. Ses fleurs sont disposées par 3 ou 6 sur des verticilles étagés.

La Cardamine des prés © Louis Diard

© Bernard Le Garff

(Cardamine pratensis) Ses fleurs apparaissent dès le mois de mars. Préparées comme le cresson, les jeunes feuilles constituent l’une des meilleures salades sauvages.

Le Mulot sylvestre

Le Dytique bordé

L’Aurore

(Apodemus sylvaticus) Très vif et toujours en action, il aime les noisettes et autres fruits durs qu’il ronge avec ses incisives tranchantes : c’est un rongeur.

(Dytiscus marginalis) Il nage en ramant sous l’eau, vient respirer en surface et peut voler. Sa larve est un redoutable carnivore qui peut même s’attaquer aux tritons.

(Anthocharis cardamines) C’est l’un des premiers papillons du printemps. Il vole dès le mois de mars et pond ses œufs sur la Cardamine où se développe sa chenille.

La Digitale pourpre (Digitalis purpurea) Toxique et officinale, cette plante aux fleurs purpurines fleurit en juin-juillet. On tire, de ses feuilles, de la digitaline qui est utilisée comme cardiotonique.

La Petite lentille d’eau © Dominique Galiana

© Biosphoto-Robert Henno

(Lemna minor) Cette plante flottante préfére des eaux riches en nitrates et en matières organiques. Elle peut être gênante pour les plantes enracinées à qui elle fait de l’ombre.

© Bernard Le Garff

(Dactylorhiza maculata) Cette orchidée possède des feuilles maculées de nombreuses petites taches brun foncé. Ses fleurs apparaissent en mai-juin dans les prairies acides.

La Dolomède

La Syrphe

(Erithacus rubecula) C’est un chasseur de vers de terre et d’insectes. Il chante très tôt le matin et tard le soir, pendant le printemps, mais aussi à l’automne.

(Dolomedes fimbriatus) Elle marche très vite sur l’eau, sans s’enfoncer, à la recherche d’insectes en détresse et peut même capturer des têtards plus gros qu’elle.

(Meliscaeva cinctella) Elle mime la guêpe, mais c’est une mouche, car elle n’a que deux ailes au lieu de quatre. Elle se nourrit du nectar des fleurs d’apiacées (famille de la carotte).

Le Chêne pédonculé

La Renoncule peltée © Dominique Galiana

© Bernard Le Garff

Le Gendarme (Pyrrhocoris apterus) Il est ainsi nommé à cause de son « uniforme » noir et rouge. Ses ailes atrophiées ne lui permettent pas de voler. Il suce les fruits du tilleul.

La Stellaire holostée (Stellaria holostea) Son nom vient du latin stella qui qualifie l’aspect étoilé produit par les pétales de la fleur. La stellaire forme de grandes taches blanches sur les talus.

(Ranunculus peltatus) Elle croît dans les eaux calmes et peu profondes. Sa floraison a lieu hors de l’eau au printemps, ses fleurs très nombreuses forment parfois des tapis remarquables.

© Bernard Le Garff

© Bernard Le Garff

(Hydrocotyle vulgaris) Cette petite plante vivace rampante est commune dans les lieux tourbeux. Ses fleurs blanches minuscules s’épanouissent en juillet-août.

La Grenouille verte

L’Oedémère

(Pelophylax esculentus) Comestible et appréciée, ses populations ont décliné de façon alarmante. Elle est classée espèce protégée.

(Oedemera nobilis) Ce petit coléoptère à élytres mous se nourrit de fleurs et pond dans leur tige où se développe sa larve. Le mâle a les cuisses renflées.

(Typha latifolia) Appelée aussi roseau à massettes, cette plante croît dans les mares et les fossés au fond vaseux. Les inflorescences sont des épis cylindriques veloutés brun foncé.

© Arnaud Guérin

L’Ecuelle d’eau ©Biosphoto-Bob Gibbons Science Photo Library

La Massette à larges feuilles © Louis Diard

© Dominique Galiana

L’Orchis maculé © Louis Diard

Le Rouge-gorge familier

(Quercus robur) C’est une essence de lumière avec une préférence pour les sols frais. Ce chêne à gland pédonculé constitue l’arbre le mieux représenté dans le bocage breton.

© Arnaud Guérin

PRAIRIES HUMIDES

(Erinaceus europaeus) Nocturne, c’est un gros mangeur de vers de terre, de limaces et d’escargots. Ses poils sont des piquants qui abritent de nombreuses puces !

L’Epine blanche ou l’Aubépine à un style

© Louis Diard

L’Ophrys abeille

(Symphytum officinale) Cette plante à fleurs crème, roses ou violacées, pousse dans les lieux humides. Outre ses propriétés cicatrisantes, elle est également utilisée comme engrais.

Le Hérisson d’Europe

(Crataegus monogyna) Cet arbuste est plus ou moins fréquent dans les haies bocagères. Ses fleurs blanches donnent naissance à des fruits cramoisis consommés par certains oiseaux.

© Louis Diard

La Mauve musquée

(Salix atrocinerea) Cet arbuste très commun dans notre région vit au bord des étangs et des cours d’eau. Un acide, contenu dans l’écorce, sert à la fabrication de l’aspirine.

© Dominique Galiana

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(Leucanthemum vulgare) Cette plante très commune croît dans les prés pauvres en éléments nutritifs. Ses fleurs séchées peuvent être utilisées en infusion.

© Bernard Le Garff

La Salamandre tachetée

Le bocage est caractérisé par des haies boisées sur talus entourant les champs et les prés. Les arbres et les arbustes constituent les strates les plus visibles de ce milieu particulièrement riche sur le plan naturaliste. Le remembrement a fait disparaitre une part importante des haies et des talus.

© Bernard Le Garff

© Biosphoto-Frédéric Didillon

(Salamandra maculosa) Totalement inoffensive, elle mène une vie paisible dans la mousse, se nourrit d’invertébrés et pond ses larves dans les fossés inondés.

(Lathraea clandestina) Cette plante surprend par sa floraison d’un violet assez inhabituel au printemps. Elle vit en parasite sur les racines des aulnes, des saules et des peupliers.

© Arnaud Guérin

La Marguerite

(Lythrum salicaria) La Salicaire commune est une plante très répandue à proximité des étangs où elle forme de longues inflorescences, rose pourpre, semblables à des épis.

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© Bernard Le Garff

(Anacamptis pyramidalis) Cette orchidée assez rare se développe sur les terrains calcaires du sud de Rennes. L’inflorescence dense forme un épi pyramidal de fleurs serrées.

© Bernard Le Garff

Le Roitelet huppé

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© Bernard Le Garff

© Louis Diard

(Regulus regulus) Coiffé de sa couronne jaune d’or, c’est le plus petit de nos oiseaux : il ne pèse que 5 grammes. Il lui suffit d’un sapin pour s’établir et nicher.

La Renoncule ficaire © Bernard Le Garff

L’Orchis pyramidal

(Ludwigia uruguayensis) Classée plante invasive, cette espèce originaire d’Amérique du Sud colonise de nombreux étangs et rivières en Bretagne. Elle donne de grandes fleurs jaunes en été.

La Lathrée clandestine © Arnaud Guérin

© Patrick Le Bozec

Le Pipit farlouse

Le Noisetier © Arnaud Guérin

Ce sont des zones caractérisées par une végétation spécifique constituée essentiellement de poacées (appelées autrefois graminées). Les prairies sèches sont situées sur des sols plus ou moins drainants. L’ensemencement des prairies, pour être plus productives, et le surpâturage menacent ces espaces sensibles.

Le Grèbe huppé

L’Anémone des bois (Anemone nemorosa) Cette plante épanouit ses fleurs blanches en mars-avril. Son nom est dédié au vent qui disperse les fruits plumeux chez certaines espèces. C’est une espèce toxique.

PRAIRIES SÈCHES

© Patrick Le Bozec

Le Chevreuil

© Bernard Le Garff

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© Dominique Galiana

La Scorzonère humble © Dominique Galiana

© Bernard Le Garff

(Scorzonera humilis) Cette plante croît dans les prairies acides. Son nom vient de l’italien scorzo, racine, et nera, noire : par allusion à la souche noire et volumineuse de ce salsifis.

© Louis Diard


Les

LANDES SÈCHES

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La lande est un milieu naturel dominé par des arbustes de taille variable dont certains sont épineux. Les bruyères et les ajoncs sont des espèces typiques des landes. Autrefois exploitées de manière extensive notamment pour le pâturage, les landes sont maintenant des espaces en extension dans certaines zones alors qu’ailleurs elles évoluent vers un stade forestier.

MILIEUX CULTIVÉS

Ils offrent un milieu de vie à des plantes particulières dites messicoles. Ce sont le plus souvent des plantes annuelles qui poussent naturellement dans les champs cultivés. Avec la multiplication des traitements phytosanitaires, ces plantes, comme le bleuet, la nielle des blés et le coquelicot, deviennent de plus en plus rares.

© Dominique Galiana

Mésange bleue

© Dominique Galiana

Le Lièvre brun

La Taupe

(Lepus europaeus) Il diffère du Lapin par sa taille plus grande et ses oreilles plus longues à bout noir. Il ne creuse pas de terrier, mais fait son gite dans l’herbe.

(Talpa europaea) Presque aveugle, avec ses pattes disposées en pelleteuses, elle creuse des galeries aérées par les taupinières. Elle se nourrit d’invertébrés.

La Bruyère cendrée © Bernard Le Garff

Le Bleuet

(Erica cinerea) Commune dans la lande sèche, ses touffes très ramifiées présentent des rameaux cendrés, surtout lorsqu’ils sont âgés ou défeuillés, d’où son nom.

© Biosphoto-Muriel Hazan

©Bernard Le Garff

(Centaurea cyanus) Cette magnifique plante annuelle menacée dans le Massif armoricain a fortement régressé. La fleur symbolise en France l’armistice du 11 novembre.

Le Tarier pâtre

Le Hanneton commun

(Saxicola torquata) Immobile, perché en haut d’un buisson, et semblant surveiller son troupeau (d’où son nom), il plonge sur les insectes qu’il capture au vol.

(Melolontha melolontha) Il pullulait autrefois. Depuis les années 1960, les insecticides l’ont presque fait disparaitre. Sa larve, ou « ver blanc », vit trois ans dans la terre.

Le Glaïeul d’Illyrie © Bernard Le Garff

La Gesse de Nissole

(Gladiolus illyricus) C’est une plante vivace à bulbe de 20 à 40 cm de haut. Les fleurs en épi sont généralement tournées d’un seul côté. C’est une espèce protégée en Bretagne.

© Louis Diard

© Bernard Le Garff

(Lathyrus nissolia) Cette petite plante annuelle se remarque dans les moissons grâce à ses fleurs rouges. Ses feuilles ressemblent à celles des graminées. C’est une plante rare.

Le Lézard vert

La chenille du Machaon porte-queue

(Lacerta viridis) Très mimétique, invisible dans l’herbe, il se chauffe au soleil, à l’affut des insectes et autres petites proies. Dérangé, il s’enfuit, vif comme l’éclair.

(Papilio machaon) Cette chenille vit sur les plants de carotte, de fenouil et quelques autres apiacées. En se transformant, elle devient un de nos plus grands papillons.

L’Orpin d’Angleterre © Bernard Le Garff

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© Biosphoto-Bob Gibbons FLPA

© Bernard Le Garff

Le Cloporte

(Cindela campestris) Très rapide à la course, et volant comme une mouche, c’est un chasseur redoutable pour les autres insectes. Sa larve vit dans le sol.

(Porcellio scaber) C’est un Crustacé ! Il respire grâce à des branchies et ne peut donc quitter les micro-milieux humides où il se nourrit de petits débris végétaux.

© Arnaud Guérin

LANDES HUMIDES

© Dominique Galiana

(Vipera berus) Elle avale les petits rongeurs et lézards après les avoir tués par sa morsure venimeuse. Le mâle est gris et noir, la femelle brune et rouge.

La Bruyère à quatre angles (Erica tetralix) Caractéristique de la lande humide, cette espèce possède des fleurs rose pâle en têtes globuleuses. Sa floraison est en juin-juillet.

© Louis Diard

Le Lézard vivipare (Zootoca vivipara) Il est ainsi nommé, car la femelle porte ses œufs jusqu’à leur éclosion et pond donc directement ses petits. Il se nourrit de petits invertébrés.

La Bourdaine (Frangula alnus) Arbuste dont les baies noires et l’écorce fraîche sont des purgatifs violents. Ces baies, très prisées par les chevreuils, les rendent fous.

© Louis Diard

L’Épeire fasciée (Argiope bruennichi) Sa livrée qui mime une guêpe la protège contre les prédateurs. Elle tisse une toile géométrique de grande taille pour capturer les insectes.

La Gentiane pneumonanthe © Bernard Le Garff

(Gentiana pneumonanthe) C’est la seule gentiane répertoriée dans notre région. Elle figure sur la liste rouge des espèces menacées du Massif armoricain.

© Biosphoto-J. S. Sira GAP

L’Azuré commun (Polyommatus icarus) Sa chenille vit sur une plante légumineuse en symbiose avec des fourmis. Elle est nourrie par ces dernières, en échange de sa sécrétion sucrée.

La Molinie bleue © Bernard Le Garff

(Molinia caerulea) Cette graminée en touffe est commune dans l’ouest de la France, sauf sur les terrains calcaires. Sa floraison est tardive : en août-septembre.

© Arnaud Guérin

La Pensée à trois couleurs

(Ulex europaeus) C’est l’ajonc le plus commun dans tout l’Ouest de la France, où il forme parfois des fourrés impénétrables. Ses fleurs ont un parfum de noix de coco.

La Vipère péliade

© Bernard Le Garff

(Papaver rhoeas) Le coquelicot, de la même la famille que le pavot, était commun dans les champs de blé. Il a fortement régressé en raison de l’utilisation des herbicides sélectifs.

La Cicindèle champêtre

Dans ce type de landes, on trouve des bruyères spécifiques, de la molinie ainsi que des arbustes comme la bourdaine. La pollution des eaux de surface met en danger certaines populations des landes humides.

© Bernard Le Garff

© Biosphoto-Christian König

Le Coquelicot

(Sedum anglicum) Cette plante grasse, petit orpin gazonnant, fleurit en juinjuillet et apprécie les affleurements schisteux. Son feuillage rougit au cours de l’été.

L’Ajonc d’Europe © ?Bernard Le Garff

© Biosphoto-Denis Bringard

© Biosphoto-Martin Hughes-Jones GAP

© Bernard Le Garff

(Viola tricolor) Sa fleur à 3 couleurs a donné son nom à l’espèce. En tisane, elle calme les nerfs et fait baisser la fièvre. Floraison de mai à octobre.

© Biosphoto-Bob Gibbons FLPA


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