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Qui se ressemble s’assemble ! Tout le monde sait qu’un lapin et une lapine donnent des lapereaux. Ils font partie de la même espèce. Mais attention, ce n’est pas parce que deux individus se ressemblent qu’ils sont forcément de la même espèce !
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Lorsqu’un milieu change, les espèces qui y vivent doivent faire face à de nouvelles contraintes. Si ces espèces ne sont plus adaptées, elles disparaissent. C’est un processus naturel. Mais aujourd’hui, les activités humaines entraînent la disparition rapide de plus en plus d’espèces.
Définition « Les espèces sont des groupes de populations naturelles, effectivement ou potentiellement interfécondes, qui sont génétiquement isolées d’autres groupes similaires » (Ernst Mayr 1942). Une espèce est donc caractérisée par un groupe d’individus partageant des caractères communs, pouvant se reproduire entre eux et engendrer une lignée.
Périodes d’extinction
Les scientifiques ont entrepris de classer les êtres vivants selon des caractères communs. Dans la classification classique, initiée par Carl Von Linnée (1742), on trouve 7 niveaux. L’espèce est le niveau de classification où les individus partagent le plus de caractères communs. L’Homme, par exemple, fait partie du règne animal. On le range, comme le crocodile ou la vache, dans l’embranchement des vertébrés, car il possède une colonne vertébrale. Puisqu’il allaite ses petits, il appartient à la classe des mammifères. Puis, à l’ordre des primates comme le babouin, car il possède un pouce opposable aux autres doigts. Il appartient à la famille des hominidés, caractérisée par l’absence de queue, et au genre Homo, car il a une bipédie permanente. Enfin, il est de l’espèce Homo sapiens.
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La dernière crise naturelle a eu lieu il y a 65 Ma. Elle a notamment entraîné l’extinction des dinosaures.
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Espèces en danger ! La disparition rapide de nombreuses espèces est une réalité. La liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN), permet de faire le point sur l’état de conservation globale des espèces. On y découvre que plus d’une espèce d’oiseaux sur 8, plus d’une espèce de mammifères sur 5, plus d’une espèce de conifères sur 4 et une espèce d’amphibiens sur 3 sont menacés d’extinction ! Tout le monde est concerné. Les causes de ces extinctions sont multiples. Lorsqu’un milieu est pollué, détruit ou urbanisé, les êtres vivants ne peuvent plus s’y abriter.
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Population de zèbres de plaine. Tous ces individus font partie de la même espèce : Equus burchellii
Indice de survie des espèces de la liste rouge de l’UICN.
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La classification des espèces
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En 500 millions d’années, notre p l a n è te a c o n n u 5 p é r i o d e s d’extinction massive sous l’effet de grands bouleversements naturels. Certains scientifiques craignent aujourd’hui que l’Homme soit en train de provoquer la 6e période d’extinction. Au 20 e siècle, 260 vertébrés auraient disparu alors que le rythme normal serait d’une seule disparition par siècle.
La co-extinction
La nouvelle classification
Les espèces étant dépendantes les unes des autres, lorsqu’un milieu est modifié par la disparition ou l’introduction d’une espèce, par une pollution ou par le réchauffement climatique, c’est tout l’écosystème qui est affecté. Les conséquences de ces modifications
Aujour Aujourd’hui, la classification dite « phylogénétique » prend en compte l’évolu l’évolution des espèces et leurs liens de parenté. Les scientifiques de plus en plus précis, notamment grâce aux avancées de la sont d génétique. On sait maintenant que les crocodiles sont plus proches génét
peuvent être la prolifération de certaines espèces et la perte de nombreuses autres.
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Avant le 20 e siècle, la plupart des scientifiques pensaient que les espèces étaient fixes. Aujourd’hui, la théorie de l’évolution des espèces, proposée par Darwin en 1859, fait l’unanimité. Les avancées en biologie moléculaire et en génétique ont d’ailleurs confirmé ses conclusions. Les espèces évoluent selon un mécanisme appelé « sélect ion naturelle ».
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Sur notre planète, la vie se diversifie depuis 3,8 milliards d’années. Les scientifiques ont décrit environ 1,5 million d’espèces toutes différentes les unes des autres. Selon les critères pris en compte, ils estiment de 10 à 30 millions le nombre d’espèces encore inconnues.
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Les espaces naturels protégés en France
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Les pinsons de l’île Isabela
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Il est très tentant de croire que les êtres vivants changent dans le but de s’adapter à leur milieu, mais cela est faux ! Ce sont les contraintes du milieu qui sélectionnent les caractères génétiques, physiologiques et morphologiques. C’est la sélection naturelle. Si dans un milieu, une modification procure un avantage à un individu, ce dernier aura plus de chance de se reproduire et transmettra ce nouveau caractère à sa descendance.
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Les fossiles vivants n’existent pas !
Si on exclut les microorganismes, les insectes comptent, parmi les
Les moyens de conservation
Le nom « fossile vivant » est donné à tort aux espèces actuelles qui ressemblent à des de es fossiles. Les scientifiques parlent d’espèces panchroniques, car même si ce n’est n’ ’est pas visible, elles ont quand même évolué. En 2007, un fossile de cœlacanthe
animaux, le plus grand nombre d’espèces (estimé à 1 million). Chez les vertébrés, les mammifères, dont nous faisons partie, comptent moins de 6 000 espèces soit 0,3 % des espèces décrites. L’Homme, dont la
La conservation in situ consiste à mettre en place des actions pour protéger les espèces dans leur habitat naturel. Cette technique passe essentiellement par la protection du milieu. Elle peut être complétée par la conservation ex-situ qui intervient hors du milieu naturel. Lorsqu’un habitat est menacé, on peut enlever une partie de la population en danger et la placer dans un nouveau milieu (sauvage ou artificiel).
observé. D’extérieur, la nageoire ressemble à celle d’un cœlacanthe actuel. a été o Mais interne de l’animal a subi des modifications. M ais le squelette s
population comprend aujourd’hui plus de 7 milliards d’individus, ne représente qu’une seule espèce : Homo sapiens.
Les zoos ont notamment pour mission la conservation ex-situ d’espèces menacées.
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L camouflage permet de se dissimuler aux yeux des prédateurs ou de surprendre Le ses proies. Ainsi, de nombreuses espèces imitent les couleurs, les matières et les formes de leur environnement. C
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Pour qu’une espèce survive, il faut que les individus se nourrissent et se reproduisent. Les individus d’une même espèce interagissent donc entre eux, mais pas seulement ! Au sein d’un écosystème, les espèces ont de nombreuses relations entre elles et avec leur milieu.
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C Ces silhouettes correspondent à un animal ou à un végétal caché d dans son milieu. Sauras-tu les retrouver dans ces photographies ?
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L’alimentation
© Biosphoto-Michel Gunther
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Dans le désert, il n’est pas toujours facile de trouver de la nourriture.
La principale contrainte à la survie d’une espèce est alimentaire. Trouver de l’eau et de la nourriture est indispensable pour sur vivre. Plus les ressources sont abondantes, plus la population a la capacité de se développer. Par contre, si elles sont rares, le nombre d’individus au sein d’une espèce diminue.
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Par la reproduction, les animaux assurent la continuité de leur espèce et la transmission de leurs gènes. C’est pourquoi les animaux dépensent beaucoup d’énergie pour attirer leur partenaire. Couleurs, odeurs, combats, danses ou offrandes : les animaux adoptent des stratégies spécifiques dans le but de s’accoupler. Chez les végétaux, les stratégies de reproduction passent essentiellement par les couleurs et les odeurs. Le parfum des fleurs attire les insectes qui assurent leur pollinisation.
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Réalisation manipulations / Jean Michel Roudaut Réalisatio s n des ma Remerciements / Martial Gabillard, M d, Dominique Galiana Réalisation des multimédias / Crumble Concept, Pascal Quidault, multimé el Ronan Thersiquel
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Illustrations / William Augel Illustr Cette exposition est réalisée réalisé avec le soutien de Veolia Environnement
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parasitisme, symbiose et même coopération ! Par exemple, l’oiseau appelé « Indicateur » chante pour signaler au ratel la présence d’une ruche. Le ratel est capable d’ouvrir la ruche. Il se nourrit de miel et laisse l’oiseau se nourrir
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Une espèce vit au sein d’un écosystème qui est défini par une communauté d’organismes vivants, leur environnement et les interactions qui existent entre ces organismes. Il existe de multiples relations entre les espèces : compétition,
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/ Créabois, Réalisation du mobilier mo s, Vallée Technologie ©
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Rédaction / Thi-Lan Réd n Luu
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Exposition E iti produite d itt ett diff diffusée é par l’Espace des sciences © 2013 Cette version itinérante est e issue de l’exposition xposition semi permanente l’E ences de Rennes présentée à l’Espace des sciences
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e plus Qui vit le plus longtemps ? Qui saute le plus loin ? Qui vole le vite ? L’incroyable adaptation des êtres vivants à leur milieu leur permet d’atteindre des records d’efficacité dans tous les domaines : taille, vitesse, durée de vie...
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Par la sélection de certaines espèces, la culture des tomates a considérablement réduit leur diversité génétique.
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La surexploitation des ressources naturelles et nos comportements quotidiens altèrent les écosystèmes et par conséquent notre environnement. Mais l’Homme peut agir en faveur de la biodiversité. ectées, Si certaines règles de gestion et d’aménagement sont respectées, ersité. ses actions sont compatibles avec le maintien de la biodiversité. nt en Aux niveaux national et international, des projets sont ces. cours pour protéger de plus en plus d’espaces et d’espèces. st Même si nous devons tous agir individuellement, il est indispensable que les entreprises et les politiques s’engagent..
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Différentes échelles La diversité du vivant ne se mesure pas seulement au nombre d’espèces différentes qui vivent sur Terre. En effet, il faut aussi prendre en compte la diversité des écosystèmes, ainsi que la diversité génétique qui existe au sein des espèces.
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L’action de l’Homme
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Un récif corallien (ci-dessus) et une mare (ci-dessous) sont deux écosystèmes très différents
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La forêt amazonienne possède la plus grande diversité d’espèces de plantes au monde !
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Le monde vivant, en évolution permanente, présente une variété exceptionnelle de formes, couleurs, tailles, odeurs, textures, mais aussi de comportements et de fonctions. Certains êtres vivants ne sont pas visibles à l’œil nu alors que d’autres sont gigantesques !
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Les espèces sont uniques et leur disparition irréversible ! On sait aussi que plus il y a d’espèces et plus leur diversité génétique est grande, plus les individus sont capables de s’adapter à des modifications environnementales. La biodiversité assure donc le maintien du vivant.
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Portrait de Charles Darwin
Darwin a construit sa théorie en observant de nombreuses espèces. Sur une île des Galápagos, il a, par exemple, remarqué des pinsons aux becs très différents. Après plusieurs années, il en vient à la conclusion que tous les êtres vivants ont une origine commune. Ainsi, les pinsons de cette île sont issus d’une seule et même espèce ! Au fil des générations, la forme du bec de certains pinsons s’est modifiée. Ces changements, dus au hasard, leur ont permis d’exploiter de nouvelles nourritures. Chaque population a pu progressivement se spécialiser dans une ressource et engendrer une nouvelle lignée.
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L’évolution des espèces
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L’Homme est intimement lié aux autres espèces et à leur devenir. À travers le monde, certaines actions sont menées pour préser ver cet te biodiversité. Mais concilier économie, politique, développement, société et environnement n’est pas une chose facile.
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