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Techniques et pratiques de la peinture
Annoncer lA couleur
Le secteur de la plâtrerie et de la peinture englobe les fabricants de peinture, de vernis, de laque, de teinture, les artisans en plâtrerie-peinture, les architectes et décorateurs. Au cours des dernières décennies, ce secteur a connu des mutations importantes qui se sont faites progressivement et parfois discrètement. Elles sont bel et bien manifestes aujourd’hui: la plupart des peintures du marché s’inscrivent désormais dans la construction durable et écoresponsable.
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Iphigeneia Debruyne
Les pigments naturels procurent des teintes profondes et riches.
Dans les années 1920, des produits dérivés de la pétrochimie restructurent le domaine de la peinture. Un éventail de solvants puis de liants et d’additifs synthétiques lui sont alors incorporés. Ces composants facilitent l’application, semblent améliorer la qualité, le rendement et les capacités techniques de la peinture. Hélas, ces ingrédients et plus particulièrement les solvants seront plus tard considérés comme des sources importantes de composés organiques volatils (COV). Ils nuisent à la santé des utilisateurs professionnels et polluent l’air intérieur. Le virage vers une peinture plus saine débute dans les années 1980. Aujourd’hui, l’utilisation des solvants synthétiques tels que le white-spirit ou l’essence a grandement reculé. Des gammes de peintures naturelles sont proposées. Composées de matières premières naturelles et renouvelables, ces produits conquièrent les utilisateurs. En Suisse, environ 80 % des peintures ne font plus recours à des solvants pétroliers. La peinture en phase aqueuse, dont le solvant principal est de l’eau, est de plus en plus proposée et utilisée.
Ce changement de paradigme engendre de nouveaux défis à surmonter pour répondre aux exigences esthétiques et techniques des maîtres d’ouvrage. À titre d’exemple, la peinture vinylique – dont le solvant est de l’eau et le liant une résine vinylique – s’applique facilement, dégage très peu d’odeur et est écoresponsable. Par contre, on constate qu’elle a tendance à jaunir après un certain temps.
Une noUvelle approche décorative
Les préoccupations écologiques n’influencent pas uniquement la composition de la peinture. Par ricochet, la conscience écologique a d’autres incidences directes et indirectes sur le choix des peintures. Tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, les peintures naturelles ont un rendu différent de celui des peintures synthétiques. De surcroît, à l’intérieur, l’utilisation des ampoules LED modifie le rendu des coloris. Ainsi, l’habitat écoresponsable transforme indéniablement la palette de couleurs. Outre les changements de lumière, l’évolution des matériaux de construction contribue aussi à abandonner les nuances qui étaient devenues des grands classiques. Un autre nuancier se met progressivement en place. Et la peinture s’allie souvent au papier peint pour composer des atmosphères originales.
Avec une nouvelle usine sur le site de Rümlang (ZH), Bosshard, producteur helvétique de peinture, vernis et glacis, continue à miser sur l’avenir. Avec 10 % de son personnel impliqué dans la recherche appliquée et le développement (Ra&D), l’innovation fait partie intégrante de la société. Wolfram Selter, responsable du développement et de la production, nous dévoile la démarche et les perspectives du fabricant.
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Wolfram Selter
Qu’est-ce Qui oriente vos projets de ra&d ?
Nous travaillons sur la création de produits qui combinent la qualité et le respect de l’environnement et des utilisateurs, soit des artisans lors de la pose et des occupants. Cette démarche est dans l’air du temps. Cependant, déjà au début des années 1970, notre société a emprunté ce chemin. À l’époque, nous avons lancé une des premières peintures de façade à base d’un liant alors nouveau: la résine de silicone. Ce produit donne corps à l’alliance entre la qualité et la durabilité.
L’écoresponsabiLité est-eLLe au cœur de vos projets ?
Depuis le lancement de notre peinture de façade à résine de silicone, nos équipes œuvrent afin que la composition de nos revêtements soit davantage écoresponsable. L’étiquette environnementale suisse pour nos peintures d’intérieur en est un gage. Par ailleurs, nous conseillons nos clients et encourageons, là où c’est possible, l’emploi de solutions durables telles que les gammes à base de liants minéraux. Malgré les efforts faits par notre secteur, la pétrochimie demeure une des sources d’approvisionnement de matières premières. Grâce à des collaborations étroites avec d’autres fournisseurs, des revêtements à base de matériaux biologiques, végétaux ou minéraux recyclables sont progressivement mis au point. À titre d’exemple, nous avons récemment mis sur le marché un vernis composé de produits biologiques pour parquets et meubles.
déveLoppez-vous d’autres axes de recherche dans ce domaine ?
Nous sommes à l’affût des besoins et des usages de nos clients afin de répondre aux préoccupations actuelles. Jadis la peinture n’avait que deux fonctions : celle de protéger et celle de décorer. Aujourd’hui, un éventail de produits avec des caractéristiques techniques et des fonctions nouvelles est sur le marché. Notre laboratoire développe des peintures techniques novatrices, améliore et perfectionne les gammes existantes. La technologie « Top Air », dans nos peintures MicroSil Ultra et ExpoSol, en est un bel exemple. Cette peinture transforme la surface en un catalyseur de l’air ambiant. Elle purifie l’air de nombreux polluants et odeurs. Notre additif n’a pas besoin de lumière ou d’UV pour être opérationnel. La nouveauté de cette technologie est qu’elle fonctionne 24 heures sur 24.
comment L’avenir se présente-t-iL ?
Comme développeur de produits, je vois l’avenir d’un œil positif. Des innovations à tous les niveaux, que ce soit en termes de composition ou de fonction, foisonnent. Bien sûr, les phases de développement puis de tests suivent des protocoles stricts et chronophages. Néanmoins, les projets en cours se révèlent prometteurs. Les peintures high-tech moins polluantes et recyclables sont les produits qui correspondent aux attentes d’aujourd’hui et de demain. À terme, les revêtements joueront entre autres, j’en suis convaincu, le rôle de capteur d’énergie solaire. Toutefois les initiatives telles que le Green New Deal ou encore les hausses de prix des matières premières et les ralentissements au niveau de la chaîne d’approvisionnement offrent de nouveaux défis. L’industrie de la peinture en Suisse a des bases solides pour répondre aux défis qui se présentent. ID
Les produits évoluent pour l’intérieur comme pour l’extérieur et offrent de nouvelles fonctions et caractéristiques techniques.
Quelles sont les principales préoccupations des entrepreneurs ? Fort de son implication dans la défense des intérêts de la profession et de son expérience de terrain en tant que directeur d’une entreprise familiale, André Buache, président de la Fédération suisse romande des entreprises de plâtrerie-peinture (FREPP) dresse un bilan.
PP F re ©
André Buache
Comment le seCteur se porte-t-il ?
La demande de services en plâtrerie et peinture est bel et bien au rendez-vous. Au niveau du volume de travail, la situation se présente bien. Cela étant, deux préoccupations majeures pèsent sur le marché. Il y a le contexte exceptionnel imposé par la pandémie de covid-19 et une concurrence de plus en plus importante. L’arrêt de l’économie mondiale a interrompu la chaîne d’approvisionnement. Ceci entraîne une pénurie des matières premières et par conséquent une hausse des prix des fournitures. À titre d’exemple, le prix d’achat de l’isolation a grimpé en moyenne de 19 % à 30 %. Le prix du PVC ne cesse de prendre l’ascenseur. Actuellement il y a un surcoût moyen de 22 % par rapport à décembre 2020. Quant au bois, une flambée des prix allant jusqu’à 45 % est observée. Les artisans qui ont des devis signés basés sur les prix d’avant la flambée sont, pour une révision à la hausse, tributaires de la bonne volonté du maître d’ouvrage. Si le Code des obligations et la norme SIA 118 prévoient des situations exceptionnelles, leur application n’est pas évidente dans le contexte actuel. Dans le cadre de la Fédération suisse romande des entreprises de plâtrerie-peinture, nous encourageons les maîtres d’ouvrage et les entrepreneurs à analyser chaque situation individuellement. Pour les futures offres, la question du calcul des coûts se pose également. La forte hausse des prix des matériaux peut ralentir la volonté de démarrer des chantiers. Nous avons œuvré pour maintenir les chantiers validés ainsi que les projets qui se trouvent en phase avancée dans les bureaux d’étude. Face à la concurrence qui fait pression sur les prix au détriment de la qualité, nous tablons sur la formation.
Comment rendez-vous la formation attraCtive ?
Depuis huit ans, la formation modulaire a été mise en œuvre. Ce système permet d’accéder à des diplômes intermédiaires. L’étudiant n’est plus contraint d’aller jusqu’à la maîtrise fédérale. Il peut s’arrêter après deux ans. À ce stade, il reçoit, après validation des modules, le diplôme de chef de chantier. Une année en plus permet d’obtenir le brevet fédéral de contremaître. La validation des acquis par étapes rend la formation et en l’occurrence la maîtrise fédérale plus attractive. Actuellement, il y a plus de cent personnes inscrites. La formation a à nouveau la cote. Ceci est un élan dynamique pour pérenniser le métier, pour transmettre le savoir-faire et assurer un vivier de plâtriers-peintres compétents. Un même effort est fait au niveau de la formation initiale. Nous encourageons et secondons les entreprises pour trouver des candidats apprentis. Ceci n’est pas une mince affaire. Depuis quelques années, nous faisons face à un manque de main d’œuvre qualifiée dans la filière de la plâtrerie. Cette niche a évolué, s’est complexifiée et continue de se diversifier. Aujourd’hui, les plâtriers posent entre autres de l’isolation et des faux plafonds, font de la décoration et de la finition. Un effort de promotion, de vulgarisation et de pédagogie est fait pour pérenniser le métier.
Comment voyez-vous l’évolution du métier ?
Il est difficile de faire des projections. Toutefois, je peux souligner que le secteur de la plâtrerie et de la peinture a un avantage. Nous sommes à la fois actifs dans le neuf et dans la rénovation, voire même dans la décoration. Il y a de nombreuses opportunités à saisir. Les nouvelles tendances comme le retour progressif du papier peint et les changements technologiques rendent le métier attractif. ID
Le Musée Chaplin et sa façade aux volets verts. Une réalisation de Monnard SA. peinture-monnard.ch
Monnard SA, créé en 1963 à Fenil-sur-Corsier, est un cas d’étude. C’est le fils du fondateur qui est aujourd’hui aux commandes, et la troisième génération a déjà un pied dans l’entreprise. La structure compte maintenant une trentaine de collaborateurs. Comment devenir une valeur sûre dans un secteur qui connaît de nombreuses créations mais aussi des fermetures ? Réponse avec Baptiste Monnard, chef d’entreprise et président du Groupe vaudois des entreprises de plâtrerie et peinture (GVEPP).
Quels sont les éléments clés pour piloter avec succès une entreprise ?
Depuis le début, nous misons sur la qualité de l’exécution et le marché local. La Riviera vaudoise et le plateau du Sud fribourgeois sont notre périmètre géographique. Travailler pour des clients à proximité favorise le dialogue et le suivi détaillé des chantiers. Pour atteindre la qualité de l’exécution, nous avons une philosophie en ressources humaines centrée sur la formation et le bien-être de nos collaborateurs. Chaque année Monnard SA intègre des apprentis du CFC de peintre et du CFC de plâtrier constructeur. Transmettre le savoir-faire, et donc assurer une relève qui bénéficie de bases solides, est fondamental. Par ailleurs, nous veillons à avoir des collaborateurs d’âges différents. L’expérience d’un senior et l’énergie d’un junior font bon ménage. Cette synergie a des répercussions positives sur la qualité du travail. En outre, nous accordons de l’importance à la formation continue. Ayant moi-même dispensé des cours aux professionnels et aux aspirants à la maîtrise fédérale, j’ai pu en constater les bienfaits. C’est l’épine dorsale de notre entreprise. Ce type de formation permet de rester à la pointe du progrès. D’un côté, il y a le perfectionnement et la maîtrise de nouvelles techniques. De l’autre côté, il existe des modules concernant notamment la sécurité au travail. Ces modules influencent la qualité du travail et la qualité de vie des collaborateurs. Nous investissons dans le bien-être au travail. Des employés bien formés et valorisés font des clients satisfaits.
Baptiste Monnard
FVE ©
Quels types de formations continues sont privilégiés ?
Dès sa création, notre structure s’est diversifiée. Nos prestations vont de la plâtrerie complète à la peinture. Les collaborateurs suivent des journées de formation en fonction de leur profil et de leur intérêt. Dans le domaine de la plâtrerie, les cursus sont plus fréquents. Les professionnels des peintures minérales ont également proposé des modules d’enseignement. Par ailleurs, les cours qui abordent la peinture et l’écologie sont intéressants. Maîtriser ce sujet complexe permet de renseigner et de conseiller le client. Aujourd’hui il ne suffit plus d’être conforme aux réglementations, de savoir expliquer aux clients les dispositifs mis en place pour le traitement et l’élimination des déchets. Le maître d’ouvrage a des exigences. Des connaissances approfondies sur les composants des matières et leurs applications deviennent indispensables pour livrer un travail qui répond à la demande.
comment votre activité se développe-t-elle aujourd’hui ?
Depuis les années 1970, nous travaillons pour des privés et des promoteurs. Nous faisons les travaux de plâtrerie, de peinture et d’isolation périphérique tant pour des projets neufs que pour de la rénovation. Les différents segments se sont simultanément développés. Toutefois, la pose d’isolation extérieure est à la hausse. Ceci est lié à la multiplication des travaux de mise en conformité énergétique. Depuis l’adoption de la loi qui oblige la mise en conformité énergétique de toutes les maisons construites avant 2000 en cas de rénovations conséquentes ou de changement de propriétaire, ce créneau s’est développé. Ici également, nous avons insisté sur la formation continue pour être à l’avantgarde. ID
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Le nouveau standard suisse
www.isover.ch
La manufacture crée des peintures couvrantes qui jouent avec la lumière. littlegreene.com
Manuela Salvi
S. Chabloz ©
Little Greene © Little Greene ©
«La peinture fait partie intégrante du design d'intérieur.» C’est la devise de JLS peinture et design d’intérieur. La société lausannoise seconde des professionnels et des particuliers. La qualité et le coloris mènent le bal. Nuancier de Little Greene à la main, Manuela Salvi conseillère en couleurs, prodigue explications et recommandations.
Qu’est-ce Qui caractérise une peinture de Qualité ?
Plus épaisses, les peintures de qualité ont un bon pouvoir couvrant. Se délavant moins vite, elles résistent mieux au temps. Ces deux éléments diminuent rationnellement le prix au mètre carré. La caractéristique phare qui ne peut pas être chiffrée est la profondeur des couleurs. Elle découle du nombre de pigments – certaines couleurs en contiennent jusqu’à six – et du recours à des pigments nobles et naturels. À titre d’exemple, la teinte Ultra Blue de Little Greene est composée à partir d’un seul pigment extrait d’une pierre semi-précieuse, le lapis-lazuli.
Quelles sont les différences au niveau visuel ?
Une couche de peinture de qualité donne couleur et profondeur aux murs. Je compare souvent le choix d’une peinture à celui d’un canapé. Pour un sofa, l’importance est donnée à la couleur mais aussi à la matière. Une peinture de qualité introduit cette alliance. En effet, la couleur danse avec la lumière et évolue au fil de la journée. Les murs dialoguent subtilement avec la météo et l’environnement. La couleur révèle ces nuances. La peinture devient un acteur de la décoration et non pas un simple fond.
Quels sont les critères à retenir pour choisir une couleur ?
L’orientation et la luminosité de la pièce, mais aussi le mobilier jouent un rôle. Ils influencent la couleur, accentuent certaines de ses caractéristiques chromatiques. Par exemple pour une pièce exposée au nord, si le client souhaite du gris, je recommande un gris chaud comme le French Grey.
àQuoi faut-il prêter le plus attention ?
Au plafond. Je l’appelle le cinquième mur. Généralement, il est peint en blanc. Opter pour une teinte de blanc cassé qui résonne avec la peinture des murs contribue à harmoniser la pièce. Par ailleurs, il ne faut pas oublier de prendre en compte l’émotion liée à la couleur. Le choix d’une teinte ne doit pas être influencé en premier lieu par la tendance du moment mais plutôt par nos souvenirs, notre personnalité. Par exemple, la nuance Tuscan Red évoquera une atmosphère agréable à une amoureuse de la campagne florentine. ID
Qu’est-ce que la peinture d’antan propose aux architectes et maîtres d’ouvrage d’aujourd’hui? Jean-François Dedominici, peintre spécialisé dans la reconstitution chez Entrée en Matière, ainsi que Fanny Pilet et Alain Besse, restaurateurs chez Sinopie, collaborent sur des chantiers de restauration et de reconstitution du patrimoine historique et moderne. À travers leur métier, ils ont une connaissance particulière en matière de peinture. Ils témoignent.
Le chantier d’un hall d’entrée de la rue des Eaux-Vives à Genève, avec la restauration d’un décor Art Nouveau.
Sinopie ©
La peinture minéraLe
Un immeuble aux Eaux-Vives, quartier au centre de Genève. Les entrepreneurs redonnent son allure initiale à l’entrée Art nouveau. Après la mise au jour et la conservation du décor, l’équipe de Fanny Pilet restaure les deux peintures murales en utilisant l’acrylique. « Une restauration doit être réversible. Par conséquent, faire recours à la peinture naturelle d’origine, ici la peinture à l’huile, est impossible », affirme-t-elle. Jean-François Dedominici travaille sur la reconstitution d’un élément du soubassement. Les panneaux d’origine sont en stuc-marbre, un mélange notamment de chaux et de pigments. Le peintre imite cette technique. Par le biais de tels projets, les artisans redécouvrent les peintures naturelles dont la peinture minérale, un produit de tradition qui a de multiples vertus à mettre en valeur.
«Sans solvant pétrochimique, la peinture au silicate n’a pas d’impact sur la santé du peintre ni sur celle des occupants. En outre, elle a un faible bilan carbone. Toutefois, ses avantages ne s’arrêtent pas là. Cette peinture a une durée de vie exceptionnelle. Les tests de photo-vieillissement montrent que la dégradation se manifeste après cent ans. Quant à sa fonctionnalité, la peinture organique régule naturellement l’humidité », explique Jean-François Dedominici. Au niveau du rendu, une luminosité particulière s’observe. « La peinture minérale renvoie mieux la lumière. Son application permet de retrouver la luminosité des réalisations des années 1920. À noter que le silicate est proposé lors des recherches pour retrouver l’harmonie architecturale initiale des bâtiments modernes», signale la restauratrice. «Avec le nuancier Le Corbusier mis au point par la maison KEIM, le potentiel esthétique du silicate est souligné », ajoute le peintre.
Grâce à la nouvelle génération de peintures KEIM qui mélange deux liants, le sol de silice et le silicate de potassium, la peinture minérale est non seulement adaptée aux supports minéraux bruts mais aussi aux anciens fonds peints. «Innovation et tradition permettent d’amener une couleur qui prolonge l’architecture dans le temps», conclut Jean-François Dedominici. ID
Groupe poSSe, lA fuSIoN deS coMpéteNceS
Le Groupe Posse évolue depuis 35 ans comme partenaire local dans le secteur de la peinture, de la plâtrerie et de l’isolation périphérique. La société a six succursales en Suisse romande. Cette structure offre à la fois les avantages d’une entité de taille moyenne et les atouts d’un partenaire local.
Des experts mobiles assurent la précision des offres et des études techniques et la qualité de l’exécution. Des collaborateurs locaux agissent rapidement avec une connaissance des particularités d’une région. «Avec en moyenne 1000 chantiers par an, l’expertise, la qualité, la réactivité et l’adaptabilité vont main dans la main», explique Patrick Pulver, directeur du Groupe Posse. Le Groupe Posse s’appuie sur 160 collaborateurs qualifiés dans six succursales. Alors que les travaux de rénovation et d’isolation périphérique prennent le dessus, l’entreprise entreprend différents types de chantiers. «Nous avons la capacité de réaliser des projets d’envergure dans le neuf et dans la rénovation. Cependant, la taille d’un chantier n’influence pas l’importance que nous lui donnons. Que ce soit la réfection d’une pièce unique ou la peinture d’une gare, la qualité et le respect des délais sont au rendez-vous.»
posse.ch
G. & A. MINI SA, trAdItIoN et quAlIté
L’entreprise de peinture et décoration G. & A. Mini SA située à Villars-Sainte-Croix existe depuis 1943. André Mini, fils du fondateur Giuseppe, dit Pépo, assure le suivi quotidien. Il table sur l’expérience et la rigueur pour l’exécution de travaux d’entretien, de transformation et de décoration. L’offre de services G. & A. Mini SA affiche des travaux de peinture, de décoration et une série de techniques artisanales. De la dorure à la feuille à la peinture à la chaux pour les monuments historiques, en passant par le stucco, la patine à la française, la patine à l'allemande et le faux bois, ces spécialités relatent une passion pour le métier. Pour perfectionner ces méthodes traditionnelles, André et son fils Cédric, ont suivi des formations à l’étranger. « Toutefois, quel que soit le client, nous l’aidons à développer son idée, à réaliser son projet. Ce, grâce aux expériences faites, par des conseils pratiques et diverses suggestions sans pour autant nous imposer. En effet, la maîtrise de ces techniques aiguise l’œil. Elle inculque la rigueur, l’éthique de travail soigné», souligne André Mini.
La troisième génération, Cédric Mini, s’apprête à prendre les rênes. «La passion pour le travail minutieux, peu importe l’envergure du chantier, se perpétue», affirme André Mini.