La Libre BelgiqueFOCUS - mars 2012 : n°149+

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LA

littérature

LIBRE

SUPPLÉMENT GRATUIT DU 24/03/2012 Photo cover © Gromovataya shutterstock images

F O C U S

n° 149+

DOSSIER LINGERIE L E S C R É AT E U R S à SUIVRE Notre carnet d’adresses pour shopper sans se ruiner

S p écial

M ode B e lge —1—



édito

OV E R THE R AINBOW Evidemment, on préférerait que l’actualité soit rose. Faite de mariages princiers et de libertés qui triomphent sans trop de sang versé. Raison sans doute pour laquelle, ce printemps, la couleur est partout. Tant mieux parce qu’utilisée à bon escient, elle nous empêche de broyer du noir et fait voir la vie en vert gazon. Vert j’espère. Bye bye la grisaille, la mode s’amuse, et c’est la bonne nouvelle du moment. Après plusieurs saisons d’austérité chic et de minimalisme zéro défaut, il fallait bien que les créateurs (belges) nous trouvent un remède au syndrome de l’uniforme et à la névrose de la non-couleur. Mission accomplie à grand renfort de vaccin anti-gris et de doses d’extravagance éclaboussés par les nouvelles couleurs de la saison. Le soleil qui pointe son nez nous donne toutes les permissions et nous invite à toutes les audaces, à l’image de cette économie que l’on dit «  en relance  ». La preuve de ce nouvel élan d’optimisme ? Le jaune soleil, l’orange mécanique et les pastels acidulés comme des bonbons anglais donnent le ton des collections et le foisonnement des mélanges promet toutes les inventions. Quitte à chahuter les harmonies et bousculer les classiques envers et contre tous les clichés. —

Raoul Buyle

SOMMAIRE 04 Modo Brussels 06 Créateurs belges épinglés 10 Céline Lellouche 12 Piece Of Chic 14 Brillant de Delvaux 16-18 Dossier Lingerie 20 Blonde comme Marylin 22 Bijoux de tête 24 Les Spas by Clarins 26 Art Brussels 28 Shopper chic et pas cher 30 Pêle-mêle

Rédacteur en chef Raoul Buyle / Rédaction : 79 rue des Francs - 1040 Bruxelles - e-mail : llb.essentielle@ saipm.com / Cover : Vase en verre, circa 1933 Vittorio Donà, designer pour S.A.I.A.R.-Ferro Toso Murano, Italie. Chez Marc Heiremans / Ont colla­boré à ce numéro Raoul Buyle, Juliette Debruxelles, Julia Delink, Pierre Dragomirov, Olivia Roks, Kiki Valenta / Direction artistique et mise en page mpointproduction / Coordination technique Luc Deknudt / Régie Publicitaire RGP Dominique Flamand - 02 211 31 35 - Dominique.flamand@saipm. com / Marketing et Promotion Delphine Guillaume 02 211 31 78 delphine.guillaume@saipm.com / Directeur des ventes publicitaires Emmanuel Denis / Impression Sodimco / Vice-Président du conseil d’admi­ni­stration et du comité permanent Patrice le Hodey/ Direction, Administrateur délégué, éditeur responsable François le Hodey

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en vue

Modo Brussels mode d ’ e m p lo i La mode belge n’a rien à envier à ses cousins milanais, new yorkais ou parisiens, et il fallait bien que quelqu’un lève le poing pour l’affirmer bien haut : MODO !

Juliette Debruxelles Quand Modo Brussels s’appelait encore Modo Bruxellae, personne ou presque n’osait prononcer son nom. Trop compliqué, imprononçable, connu seulement des initiés avec sa mission de « création et le maintien d‘une image de marque du secteur de la mode de Bruxelles. ». Avec l’arrivée de Didier Vervaeren - son directeur créatif - et son changement d’appellation plus contemporaine, plus claire, faisant écho au Centre Bruxellois Mode & Design, Modo Brussels s’est imposé comme l’ambassade de la mode bruxelloise en et hors les murs. Autour de DV - comme on le surnomme - une équipe composée notamment d’Elke Timmerman, de Sonja Noël (de la boutique Stijl), de Linda Van Waesberge, de Tony Delcampe (directeur de La Cambre Mode(s) et style editor que l’on s’arrache), du photographe de mode Etienne Tordoir…

Mais ils font quoi ?

Les it-moments marquants Le Prix Modo (attribué chaque année à un talent bruxellois innovant) illustre parfaitement ce flair exercé pour repérer l’exception. Parmi les lauréats : Olivier Theyskens en 2001, Jean Paul Knott en 2004, Cathy Pill en 2005, Sandrina Fasoli en 2006, Girls from Omsk en 2007, Jean Paul Lespagnard en 2011. Le bon choix à chaque fois. Le Parcours Modo, qui voit chaque automne la rue Dansert, le quartier Saint-Jacques, le Sablon et alentours, se transformer en catwalk géant sous les pas des fashionistas. Une centaine de boutiques, galeries, lieux décalés et de marques bien installées, ouverts à la génération montante des métiers de la mode. Happenings, défilés et beaucoup d’infos à décrypter pour savoir de quoi seront faites nos tenues de demain. Didier Vervaeren, trendsetter notoire, directeur artistique de Modo Brussels

Sans oublier une Vente de Créateurs organisée chaque saison. Un vrai dialogue avec le grand public qui peut s’offrir des pièces uniques ou rares à peu de frais. Modo Brussels, c’est la mode pleine d’étincelles ! Infos, prochaines dates de ventes de créateurs et autre news fashion : www.modobrussels.com 7-10 rue d’Alost, 1000 Bruxelles.

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© Emmanuel Laurent

Les missions de Modo Brussels depuis 1994 : développer l’image de la mode « made in ici » auprès de la presse, des créateurs, des entreprises du secteur mais aussi auprès du public national et international, qu’il soit ou non spécialiste des questions de style. Modo gère aussi l’accompagnement commercial et économique des jeunes créateurs et les guide vers les infos concernant le commerce on-line, les marchés asiatiques, les aides au financement. Un tremplin, un carnet d’adresse, le fil du réseau pour les talents émergeants. Modo Brussels, ce sont aussi des organisations d’événements qui font rayonner la mode jusque dans les lunettes noires des pontes du milieu par delà les frontières. Car malgré son appellation, pas question de cantonner la mode à des questions d’appartenance régionale. Ann Demeulemeester, Dries Van Noten, Kris Van Asshe, Diane Von Furstenberg, Martin Margiela, Natalia Brilli, Véronique Leroy, Laetitia Crahay, Carine Gilson, Christophe Coppens, Elvis Pompilio et tous les autres ont prouvé à l’étranger que notre pays n’avait pas à afficher de complexe d’infériorité.


NEW Une sélection tendance des marques qui font la mode.

Plus de 70 marques de vêtements, chaussures et accessoires : 7 FOR ALL MANKIND - AMERICAN VINTAGE - BELLEROSE - BERENICE - CONVERSE - ESSENTIEL - FILIPPA K - FRANKLIN MARSHALL - GANT - HARTFORD J-BRAND - LEE - LEVI’S- LE FABULEUX MARCEL DE BRUXELLE - SCOTCH AND SODA - M MISSON - NORTHSAILS - PATRIZA PEPE - PAULINE B PAUL & JOE SISTER - OLIVIER STRELLI - TIMBERLAND - …

w w w. fa m o u s b o x . b e


mode

C R É AT EU R S B E LG E S ÉPINGLÉS © DOCS PRESSE / JEAN-PAUL LESPAGNARD PAR ETIENNE TORDOIR

Sur qui miser ? Parmi les créateurs les plus emblématiques de leur génération, certains noms déjà bien installés, d’autres moins connus qu’il faut soutenir, encourager, supporter. La Belgique est un vivier…

Juliette Debruxelles S’habiller, c’est non seulement faire exposition de sa personnalité, mais c’est aussi une manière de s’inscrire dans l’air du temps, d’affirmer les incidences de l’inconscient collectif sur le paraître. La tendance en soi. C’est tenter de trouver une traduction aux messages com-

plexes et contradictoires de chaque époque. Parce que le vêtement raconte une histoire. Mille histoires. L’Histoire. Et quand il est poussé au rang d’œuvre d’art, ce bout de tissu taillé et ces quelques fils entremêlés prennent une mesure poétique, revendicatrice, esthétique.

ZOÉ VERMEIRE LA RÉVÉLATION

JEAN PAUL LESPAGNARD L’INCONTOURNABLE

ANTHONY VACCARELLO LE CHICISSIME

En janvier dernier, soit quelques mois après être sortie diplômée de La Cambre Mode(s), la créatrice gantoise rejoignait les cinq finalistes du H&M Design Award et portait sur ses jeunes épaules (elle n’a que 24 ans) la responsabilité de représenter la Belgique face au géant de Stockholm.

Les puristes le connaissent depuis ses deux prix remportés lors du Festival de la mode et de la photographie à Hyères en 2008. Mais c’est depuis peu que son nom est sur toutes les lèvres. Un slasher : artiste visuel/styliste pour la presse/penseur de costumes pour le théâtre et la danse. Mais c’est la création de mode qui l’emporte. Décalé et irrévérencieux.

A retenir Des silhouettes magiques et altières créées par ces jolies mains qui ont déjà remporté le Prix Rue Blanche. Du rouge, du blanc cassé et du noir qui ne laissent place qu’à la coupe. La planète mode retient son souffle en attendant sa collection.

Sorti de La Cambre Mode(s), il affole Paris depuis son passage par la maison Fendi. En 2009, il crée sa marque, soutenu par Laetitia Crahay - autre figure belge incontournable à la tête du département bijoux et accessoires chez Chanel et directrice artistique de Maison Michel (la célèbre coiffe d’oreilles de lapin en dentelle, c’est elle). Une grande maitrise de la coupe, structurée, sombre, sobre et chic.

A retenir Sa seconde collection de prêt à porter détourne les codes du basket-ball américain. Une centaine de pièces que tout le monde s’arrache et plébiscite, jusqu’à Suzy Menkès, la grande prêtresse des rédactrices mode… www.jeanpaullespagnard.com

A retenir Une collaboration avec La Redoute pour un vestiaire entièrement blanc et noir (robes asymétriques, pantalons à pince, vestes en satin, trench aux emmanchures chauvesouris…) termine cet été d’inscrire son nom dans toutes les têtes. Toutes. www.anthonyvaccarello.com

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Vous habiller, notre passion depuis 3 générations !

Avenue de Tervuren 2 - 1040 BXL Parking privé Tél.: 02/735.78.00 Fax: 02/734.59.95 www.roseetvangeluwe.be Email: vangeluwe@skynet.be Du mardi au vendredi de 9h30 à 18h30 non-stop et le samedi jusquà 17h30


mode LA MODE BELGE SELON DIDIER VERVAEREN « Il est difficile de définir la mode Belge car elle n’a pas derrière elle la même histoire, la même illustre visibilité que celle dont a bénéficié la mode française ou italienne. Ce qui la caractérise, c’est sa singularité. C’est le terme qui la synthétise le mieux. Avant les « Six d’Anvers », la mode belge n’avait pas de rayonnement au niveau international. Leur travail - hyper créatif et novateur - a permis la médiatisation des créateurs belges…pour plusieurs générations ! Mais l’ombre de ces six talents forme un ancrage à la fois très inspirant, mais aussi très lourd pour ceux qui suivent (...) Nous avons la chance d’avoir des créateurs dont le travail très personnel ose aller à contre-courant des tendances, d’autres qui au contraire l’initie. La mode belge est sans limite… »

MARC PHILIPPE COUDEYRE LE GLOBE-TROTTER

CHRISTIAN WIJNANTS LE DISCRET

FILLES À PAPA LES PLUS BARRÉES

Elégance, chic, les mots d’ordre de ce créateur belge né à Aberdeen et qui a passé son enfance entre l’Ecosse, l’Indonésie, les Émirats Arabes Unis, la France et la Colombie. Des études d’architecture à Stuttgart et Barcelone, un diplôme de l’Académie Royale d’Anvers, un passage marquant chez Natan, puis sa marque. Dans ses yeux, les références à tant de culture. Dans ses mains, le talent en plein.

Ceux qui savent…savent. Le bruxellois est loin d’être un inconnu. Mais sa discrétion – subie ou recherchée – confine au recueillement. Sa marque, distribuée aux quatre coins de la planète, il l’a créée en 2003, après le Grand Prix de Hyères, après un aller-retour à Paris, après un reflet de consécration dans les vitrines de Colette. Il décide de rester ici pendant que ses vêtements voyagent, enseigne la maille depuis 2005 à l’Académie Royale des Beaux-Arts d’Anvers, fuit les mondanités. Juste inspiré…

Très, très déjantées… Sarah, styliste diplômée d’Esmod en France et Carol, graphiste. Des frangines qui depuis 2009 conjuguent rock, sportswear, attitude ultra sexy et pièces ébouriffantes pour filles qui n’ont pas froid aux yeux. La parfaite illustration de la gypsy génération qui voit le jour là, mais qui habite à Goa, prend des vacances chez des potes à New York et file à Tokyo pour se reposer.

A retenir Il a affolé la dernière Fashion Week parisienne dans un showroom éphémère avec une collection automne-hiver 2013 dense et des silhouettes futuristes. Dans quelques mois, on jouera avec lui à être Barbarella. www.mpcoudeyre.com

A retenir Dans ses créations, des peintres, photographes, plasticiens. Cette saison, c’est l’œuvre du photographe suédois Mikeal Olsson qui l’a nourri. Des reflets dans les vitres, des tons organiques, minéraux. Drapé, maille et imprimé, les trois mots clé de ses collections. www.christianwijnants.be

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A retenir elles ont la faculté de rendre l’effortless sexy, le sweet-shirt glamour et le legging argenté indémodable. Leurs grands coups de strass payent… www.fillesapapa.com


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céline l e l lo u c h e le corps da n s to u s s e s é tat s Entre mode, artisanat, recyclage et industrie, Céline Lellouche signe sa troisième collection intitulée Manifesto. Inspirée par le corps humain, cette collection revendique une anatomie sublimée.

Olivia Roks

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© tine claerhout

rencontre

De l’archi à la mode. Après des études d’architecte d’intérieur, Céline Lellouche se reconvertit et se lance dans le stylisme à Saint Luc. C’est en tant que stagiaire, auprès de grands noms tels que Cathy Pill ou encore Natan qu’elle complète sa formation. Son talent s’affine et ses premières créations voient le jour en 2008 sous le nom de Built[in]. Mais c’est réellement en 2010 que son nom est projeté sur le devant de la scène. La jeune créatrice franco-belge fait défiler ses vingt silhouettes (appartenant à la collection Built[in] ll) lors du parcours Modo 2010 chez Kartell. Une surprise pour tous les regards.

Aux abîmes du corps

Aujourd’hui, entre prêt-à-porter et haute couture, Céline Lellouche crée Manifesto. En quête d’exploration et de nouveaux horizons, elle mixe le recyclage, l’industrie et l’artisanat, ou le prêtà-porter et la haute couture. « J’adore chiner les matières, au marché du Jeu de Balles ou encore aux Petits Riens. Dans les magasins j’observe, dans les friperies j’achète » confie-t-elle. En effet, en réutilisant des matières et en transformant ou démantelant d’anciennes pièces, ses créations deviennent de véritables compositions artistiques. « Je redonne vie aux anciens vête-

ments, ils retrouvent une nouvelle âme au travers de Manifesto » déclare-t-elle. Chemises, fils, coton, pulls se voient donc réutilisés et métamorphosés. Sa collection conte une histoire : la relation qu’elle entretient avec le corps, un corps dont la force émerge d’une anatomie intime, un corps qui se fait peau et une peau qui se fait corps. Le vêtement devient alors une armure qui représente l’intérieur du corps avec ses fragilités et ses détails. Il revendique ce qu’est l’être. Céline nous explique : « A l’inverse d’un insecte dont la carapace extérieure est aussi le squelette, l’architecture intime du corps humain est la fondation même de ses organes. Le corps y puise sa puissance au gré des émotions, des maladies, des renaissances ». La créatrice ne prête guère attention aux saisons, ni aux tendances, elle n’a pas de business plan, elle fait ce qu’elle aime à sa façon. Rompant avec la tradition saisonnière du prêt-à-porter, elle propose des pièces uniques. Bref, crée une nouvelle mode avant-gardiste, originale et réfléchie. A suivre. www.celinelellouche.com


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rencontre

© Charlotte Abramow

© Thomas Marchal

Highway to hell

U niv e r s d éc a l é by Piece o f Ch i c L’attention se pose sur eux lors du parcours Modo 2010. Ils sont deux, Barbara Repole et Sébastien Pescarollo, respectivement styliste et graphiste. Leur projet de couple ? Piece of Chic. Un univers bien à eux, entre mode et prints…

Olivia Roks

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Piece of Chic, c’est avant tout un studio belge d’imprimés textiles qui existe depuis un peu plus d’un an. Barbara et Sébastien mettent leur savoir - faire et leurs idées en accord pour créer des motifs sur tissu qu’ils vendent par la suite aux géants de la mode, tels que Cos ou encore Top Shop. Mais cette contrainte commerciale va les pousser à voir plus loin et à exprimer leur passion dans un projet plus personnel.

Pièce imagée et limitée

A partir de leur studio d’imprimés, ils se lancent dans un concept orienté davantage vers la mode. Ils définissent un patron simple et rectangulaire qui n’est autre qu’une petite robe. « La robe est un basique qui fonctionne été comme hiver », déclare Barbara. En effet, cette pièce se porte sur un grand nombre de morphologies différentes, jambes nues, sur un legging ou sur un slim, la robe Piece of Chic, 100% soie, est très facile à adopter. Mais son originalité se trouve dans l’imprimé, le point fort du duo. Barbara souligne : « Il a fallu se décider pour une pièce qui mette avant tout l’imprimé en valeur ». Chaque collection vient d’un thème décliné en photos sur plusieurs robes. Les images proviennent de photos personnelles prises par Barbara et Sébastien. Chaque robe et son imprimé existe en 10 exemplaires et toutes sont numérotées. Le tout forme une pièce cohérente et particulière qui reflète leur univers et leur personnalité. Originalité et exclusivité, n’est-ce-pas ce que beaucoup de femmes recherchent ? Le couple belge semble avoir compris les maîtres-mots pouvant ouvrir les portes de la réussite : « Nos robes sont des pièces à collectionner pour lesquelles les femmes doivent être les premières à se déplacer si elles veulent avoir l’exclusivité de porter une robe by Piece of Chic ».

Une des robes de la collection Vieilles Peaux de l’hiver 2011, 100% soie

Imagination à revendre

Leur inspiration ? C’est dans leur imagination, leurs photos, leur environnement qu’ils la trouvent. Barbara précise : « Magic Fritkot vient d’un délire sur la baraque à frites de la place Flagey où le sujet et les couleurs nous ont inspirés ». Piece of Chic cherche à surprendre par un esprit décalé en apportant à leurs créations une touche chic à un sujet qui ne l’est pas. Après leur première collection colorée Magic Fritkot, l’hiver 2011 s’est déroulé sous le thème de « Vieilles Peaux ». Un succès !

Highway to hell

Pour ce printemps, Barbara voulait retrouver des imprimés fleuris tandis que Sébastien prône un look plus rock’n roll. Le résultat ? Highway to Hell, le nom de leur nouvelle collection. Le duo belge nous emmène dans un road trip américain très rock’n roll chic. Les visuels sont inspirés de couronnes de fleurs mortuaires, de têtes de mort ou encore de statuettes religieuses, le tout traité avec des couleurs très douces et des tons sablés. Un thème sombre transformé en conte féérique. Piece of Chic c/o Icon Place du Nouveau Marché aux Grains-Bruxelles 0498 408 215 – www.bypieceofchic.com


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culte

Les h u m eu r s du Brill ant Porté sous le bras, à la main, à l’épaule. Chargé, investi, personnel, pas si classique que ça. Le Brillant a de quoi plaire au premier coup d’œil. Du chic, du chien, du charme.

Raoul Buyle   « La première chose que je regarde chez une femme ? Son sac ! », avoue Woody Allen. Si cet accessoire révèle en effet la personnalité de chacune, son contenu la met à nu. Propriété privée, la femme l’emmène partout avec elle, et avec lui son petit bazar fait de désordre et d’illusion. Et, la plus grande erreur, pour nous, les hommes, à ne jamais commettre, serait d’y mettre le nez. Et vous quel sac êtes-vous ?

d’une nouvelle modernité, ce sac à fois souple et rigide fut conçu dans les anciens ateliers de la rue Notre-Dame du Sommeil par la discrète Paule Goethals. Un « puzzle » assez compliqué de 38 pièces de calf noir à assembler (entièrement à la main), soit une dizaine d’heures de travail par sac. Paola Ruffo di Calabria, une jeune italienne ravissante promise à un avenir royal, adore ! Les élégantes bruxelloises aussi.

Le Brillant de Delvaux La Parisienne a son Kelly de Hermès, l’Américaine le 2.55 de Chanel, l’Italienne le Baguette de Fendi, la Belge a le Brillant. Un sac qui cristallise le patrimoine et tout le savoir-faire de la maroquinerie Delvaux. Imaginé (en 1958) pour l’Exposition Universelle de Bruxelles, c’est devenu un sac mythique, celui que l’on se passe de mère en fille et qui se sent aussi à l’aise dans les réceptions de Mr. l’Ambassadeur que dans un quotidien débordé. Avec sa lanière ventrale et sa grosse boucle en métal (doré) emblématique

A chacune son Brillant Pas question d’avoir un seul sac qui ferait les trois huit. Désormais, il y a un sac pour chaque moment de la journée, matin, midi et soir. Le Brillant se décline dans une quarantaine de versions différentes : Brillant Besace, Brillant à bandoulière, Brillant 12 h accessoirisé de pochettes, Brillant XXL façon fourre-tout ou Mini Brillant façon pochette pour le soir. Selon son humeur, il se décline désormais en version bicolore et/ ou bi-matière (box/croco). Il existe en alligator, en astrakan, en cuir de Cordoue, en autruche,

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en peau de saumon avec une lamine argentée. Walter Van Beirendonck a même créé un Brillant en cuir verni Magic jaune fluo. Et pour les 50 ans du sac, Didier Vervaeren a imaginé un Brillant Noces d’Or en vinyle transparent. « Un clin d’œil, dit-il. Et une prouesse technique à prix tout doux, produit en série limitée. « Idem pour « Le Chaperon Rouge», un Brillant en vinyle rouge tomate qui vient de faire un carton lors de la dernière Fashion Week. On l’a même vu dans le Vogue américain et il s’est vendu comme des petits pains chez Barneys à New York. Si on veut, on peut personnaliser jusqu’à la couleur des coutures. Comptez 3 mois de délai pour obtenir un Brillant customisé et cela pour un prix (presque) identique à celui vendu en boutique. And last but not least, le Brillant est invité en guest star à Tokyo pour l’ouverture du Dover Street Market (Ginza). L’équivalent nippon du célèbre concept-store londonien, créé par Comme Des Garçons. Le temple de la branchitude.


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© Liesje Reyskens

Le colibri brodé au niveau de la poitrine est le thème de la nouvelle collection Wazomu de Céline Pinckers.

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lingerie

C’est avec une nostalgie du temps passé que Céline Pinckers nous emporte dans son monde empli de féérie. Douceur, rêve et insouciance : la féminité se montre poétique. Carine Gilson est l’une de nos fiertés nationales. Les parures d’antan et la corsetterie traditionnelle sont sa botte secrète, transformant ses créations en lingerie haute couture. ma

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SANS DESSUS DESSOUS La lingerie belge sur la sellette. Dans leur intimité, nous avons rencontré quatre créateurs de dessous chics. Dans un monde bien distinct de la mode, Carine Gilson, La Fille d’O, Céline Pinckers et Luc Deshayes voient la lingerie et corsetterie autrement que comme de simples accessoires. Zoom sur un marché 100% belge.

Olivia Roks

Le kimono signé Carine Gilson, inspiré du film « In the mood for love ».

Peut-on parler de tendances ? On a beau les interroger sur les tendances printemps/été en matière de lingerie, tous défendent leur position. La lingerie ne peut se permettre de suivre des tendances comme la mode peut le faire. Carine Gilson décline une collection années 60’ sur le thème du film « In the mood for love ». Le temps d’une saison, Céline Pinckers symbolise la légèreté et la liberté de ses collections avec un colibri. La Fille d’O développe davantage de modèles et crée plus de tailles ce printemps, tout en se posant toujours plus de questions sur le corps de la femme. Et enfin Luc Deshayes, qui après 6 ans d’absence en Belgique mais un succès grandissant à l’étranger, relance chez nous sa collection séductrice. Le créateur soulignant même que « si on fait attention aux tendances, on fait la même chose que tout le monde, où est l’intérêt ? ». Cependant, certaines pièces peuvent tout de même être considérées comme « en vogue » ou « dépassées ». Le teddy et le body reviennent sur le devant de la scène depuis plusieurs années, notamment dans la collection de Céline Pinc-

kers. Par contre, Deshayes annonce la «fin» du string, démodé,….même s’il avoue que, comme la petite robe noire, «toute femme se doit d’en avoir un dans ses tiroirs.»

A fleur de peau

Concernant les matières premières, notamment la soie, on se doute bien qu’elles proviennent principalement de Chine, mais la qualité et la finesse de leur mise en œuvre et toutes les finitions sont faites dans des ateliers belges. Autres sources de provenance : la soie de Lyon, sublime mais très chère, la dentelle à Calais, le jersey d’Allemagne… En outre, tous confectionnent et réalisent ici chacune de leur pièce, sous l’oeil vigilant et attentif aux moindres détails qu’exige la lingerie fine. « Carine Gilson est une spécialiste, pour garder un produit haut de gamme de qualité, elle se doit d’être présente dans ses ateliers bruxellois pour chaque étape, elle suit tout de A à Z », nous confie Anaïs Lambert, son assistante. Satin, soie, dentelle, des matières luxueuses mais déjà vues. La Fille d’O se démarque en créant des sous-vêtements originaux aux matières plus

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lingerie

Moins glamour mais tout aussi efficace : sousvêtement (pour elle et pour lui) dans la collection Le Fabuleux Marcel de Bruxelles www.fabuleux marcel.com

© Mous Lamrabat

© Maren Spriewald

Kimono en mousseline de soie avec incrustation de dentelle de calais et soutien Sanicle de Luc Deshayes

Sans fioriture, La Fille d’O sublime la femme actuelle.

La Fille d’O soutient les femmes dans les bons et les mauvais jours, envers et contre tout. A l’écoute du corps féminin, elle part d’une base brute et se contente de matières rudimentaires pour créer des dessous utiles. Dessous chics, classieux et parfois volontairement libertins et ensorceleurs, les collections de Luc Deshayes emmènent notre imaginaire dans une avalanche d’étoffes délicates et luxueuses.

techniques, plus stretch, apportant encore plus de confort et de maintien dans ses modèles. Comme une seconde peau. Sous son vrai nom, Murielle Scherre, elle déclare : « En réinventant les basiques de la lingerie, je n’ai pas besoin de matières luxueuses pour créer ou être originale ». Quant aux trois autres, ils prônent une lingerie fine où l’originalité des matières n’est pas recherchée. Une question se pose, la lingerie peut-elle être innovante ? Tous répondent « oui », mais Céline Pinckers, Carine Gilson et Luc Deshayes avouent que l’innovation n’est pas le critère qu’ils affectionnent le plus pour leurs créations. Luc Deshayes confie : « Je n’ai ni les machines pour travailler ces matières innovantes, ni les clients », mais il nous rappelle un bel exemple d’innovation : la marque DIM. Cette marque de lingerie propose au fil des années toujours plus et toujours mieux, à un prix abordable et pour toutes les morphologies.

Lingerie belge pour la femme belge ?

Même si ces créateurs belges font notre fierté, nous ne sommes pas, hélas, leurs clientes les plus dépensières… La Belge reste « clas-

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sique » dans ses petites culottes, plaisante Luc Deshayes, elle recherche des sous-vêtements confortables, durables et de qualité. Si elle peut dépenser une fortune en mode, la lingerie passe au second plan. Les meilleures ventes ? A Paris, Londres et Milan. Les Françaises raffolent des dessous chics et du 100% soie. A Londres, le marché de la lingerie est (presque) aussi importante que celui de la mode. Ce sont des marchés où il est indispensable d’être présent. C’est dans la capitale britannique que Carine Gilson vient d’ouvrir une boutique en nom propre, idéalement située sur Pont Street ; et La Fille d’O a obtenu un corner chez Selfridges, un grand magasin londonien, chic and famous, situé sur Oxford Street. Carine Gilson et Luc Deshayes répondent également à des demandes (forcément privées) émanant des Emirats. Sultanes, princesses ou femmes de haut rang, elles dépensent des sommes folles en lingerie. Il faut alors se rendre sur place, comprendre les usages et satisfaire les exigences. Les créations se font alors sur mesure…et les prix s’envolent ! La lingerie belge, synonyme de qualité, de luxe et de créativité ? Oui, et nos créateurs lui réservent un bel avenir. à nous, mesdames, de lui faire honneur !


Finery for the Senses


tendance

b lo n d e comme Norma Jean Qu’elle soit californienne, suédoise ou de Knokke-Le Zoute, la blonde reste une icône capillaire. Et joue sur toutes les nuances de la séduction. Blond is beautiful ! Son éclat et son effet bonne mine en font la couleur phare de la saison.

Oui, c’est bien un blond polaire qui a fait - en partie - le sex-appeal de l’incendiaire Marylin Monroe. N’y cherchez rien de chaud : pas de reflets dorés, ni de mèches cuivrées, encore moins de boucles ensoleillées par le bord de mer. Le jour où la brune Norma Jean Baker a décidé de virer blonde, elle a choisi un platine uniforme, archi clair, avec des tonalités beiges et cendrées. Pas loin du peroxydé. Devenue un mythe, Marilyn portera très haut l’étendard de la blondeur sous l’objectif de Milton Greene, en susurrant comme personne : « Diamonds are a girl’s best friend…» Oui, mais elle le faisait avec grâce, là où Paris Hilton, Lindsay Lohan, Pamela Anderson ne sont que vulgarité. D’ailleurs, à bien y réfléchir, de cette californienne un peu boulotte devenue sex-symbol planétaire, Paris et consœurs n’ont revêtu que l’enveloppe charnelle, jusqu’à la caricature, sans se soucier de la fragilité et des fêlures qui ont poussé la beauté de Norma Jean à l’extrême.

Blonde Attitude

Etre blonde, qu’est-ce que cela veut dire exactement ? L’écrivain gnangnan Plum Sykes répond à cette impérieuse (et existentielle) question avec un sens carnassier du détail (« Blonde Attitude », aux Editions Fleuve Noir). Dans une société en perte de repères, la tentation est forte de se raccrocher aux boucles blondes de l’enfance perdue. On associerait symboliquement le blond

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© milton greene / shutterstock images

Raoul Buyle

à l’enfance et donc, par extension, à la naïveté. Mignonne mais forcément neuneu. La blonde souffre également de pas mal d’à-priori. De Boucle d’or et ses nounours à la stratège froide et médiatisée, en passant par la vierge folle à la poitrine avantageuse, la brave fille de 1m87 façon Belle-des-champs et son fromage ou la desperate housewife décolorée toujours à deux doigts du suicide social. But (non avoué) dans la vie : se trouver un mari (riche) et / ou être célèbre parce qu’elle le vaut bien. Cupide et désinvolte jusqu’à en être odieuse. Pourtant loin de moi l’idée de

S i l e b l o n d «  b o m b e  » vous tente, sachez que seules les carnations claires, autrement dit les teints de porcelaine, peuvent prétendre à c e t t e t r a n s fo r m a t i o n s o s ex y s a n s s o m b r e r dans la vulgarité. Dura lex sed lex. verser dans l’anti-blondisme primaire ! Comme les plus anciens d’entre vous, j’aime les blondes d’avant-hier et les blondes mortes. Aaah, la beauté évanescente de la blonde hitchcockienne, Kim Novak, Tippi Hedren, Eva Marie Sain. La blondeur zéro défaut de Grace Kelly, le feu sous la glace. Le blond Rive Gauche ultra chic de Catherine Deneuve. L’insolence platine de BB. Paraît pourtant que le gène des cheveux blonds est récessif. Selon une info relayée par la presse, la dernière (vraie) blonde de la planète naîtra en Finlande en 2202. Wait and see.


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© Cartier Paris

bijoux

La tête en fête

Pierre Dragomirov Si ce soir on disait qu’on avait dix ans et qu’on jouait à la princesse. Comme Mathilde ou Caroline de Monaco, on mettrait sa plus belle robe et des bijoux pour aller au bal. Et tant pis si le «  prince charmant  » ressemble étrangement à son voisin de palier. Un beau bijou ça sert d’abord à ça : faire rêver ! Et quitte à rêver, autant le faire franchement et se prendre, ne fut-ce que le temps d’une soirée, pour Cendrillon ou pour Sissi Impératrice. Réservés jadis aux têtes couronnées, les « bijoux de tête » reviennent en force, en élégance et en kitsch dans les défilés de mode et dans les soirées les plus branchées. Diadèmes, hair-bands, aigrettes, barrettes, serre-tête, peignes à piquer et bandeaux rivalisent de platine, d’or et de diamants (ou de toc !) pour illuminer la chevelure des nouvelles « princesses » du 21e siècle. Souvenez-vous Madonna arborant sur son voile blanc un diadème (d’emprunt) le jour de son mariage, Kate Moss parée d’hair-band en or (griffé Louis Vuitton Joaillerie), ou Sophie Marceau avec une couronne (Chaumet) sur la tête, pour que ces accessoires d’un autre temps s’inscrivent dans la modernité et donnent l’allure du moment : la « diadème attitude ». Même feu la chanteuse Amy Winehouse n’hésite pas à piquer un bijou vintage dans son improbable chignon. « C’est une nouvelle manière de porter des bijoux », remarque Marylin Gauthier de la célèbre agence de mannequins parisienne, qui possède elle-même une collection de diadèmes anciens sertis de pierres fines, chinés chez les antiquaires ou achetés dans les ventes publiques.

Un luxe abordable

On se souvient aussi de l’apparition de la sublime Stella Tennant arborant un diadème (Chaumet) sur ses cheveux blonds coupés à la garçonne. L’occasion pour le joaillier de créer de nouveaux modèles aux lignes simplifiées librement inspirés de son héritage artistique : la collection « Epis de blé » et la collection « Attrape-moi..si tu m’aimes ». Ces nouveaux diadèmes adaptés au goût du jour sont conçus pour remplir plusieurs fonctions : le bandeau peut se diviser en bracelets, collier ou clip. Un bijou ‘trois en un’ !

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Pour une soirée londonienne, le top Charlotte Stockdale porte l’aigrette «Marie Stuart», en diamants et perles fines, reproduction d’un bijou réalisé par Chaumet en 1894. © Jonathan Becker

Trendy, hair-band en or rose et émail siglé Monogram de Louis Vuitton (photo gauche) Chic, ce soir on joue à la princesse ! Diadème en platine et diamants de la ligne «I love you» ; Cartier © Chaumet Paris

Tendance relancée par les grands couturiers, la mode des hair-bands, diadèmes et autres bandeaux (haute) joaillerie se confirme pour la saison. Faut que ça brille !

Chaumet rend hommage à Joséphine de Beauharnais à travers la collection « Joséphine », dont ce diadème en platine et diamants porté par Sophie Marceau. Avec une désinvolture impériale !

Quant aux autres joailliers de la Place Vendôme, ils attirent toujours les acheteuses étrangères – hier, des Américaines, des Européennes, des Argentines, aujourd’hui, des Saoudiennes, des Russes, des Chinoises – et les « commandes spéciales » chez Cartier, Van Cleef & Arpels ou Harry Winston n’ont jamais cessé. Pour ses 150 ans, Boucheron a même lancé le premier site d’achat de haute joaillerie on line (www.boucheron.com). Un site interactif qui offre la possibilité de créer sur mesure une pièce unique, comme le diadème de mariage offert à Consuelo Vanderbilt, duchesse de Marlborough, par son père (un bijou souvent « copié »). Avec l’aide de Thierry Robert, l’expert en gemmologie de Boucheron, vous pouvez choisir votre monture et vos pierres… pour remplacer les célèbres diamants de Miss Vanderbilt par des cailloux beaucoup plus accessibles. A lire : « Bijoux de Tête. Chaumet, de 1804 à nos jours » de Diana Scarisbrick ; aux Editions Assouline

Dans un style hippie chic, Mila Jovovitch a posé des chaînes en or (Roberto Coin) sur la tête, comme un bandeau. Effet garanti !


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beauté

Vot r e corps à cœur

Soin Anti-Âge Lift redensifiant Le Soin ré-énergisant cellulaire concentré en extraits de plantes qui remodèle visiblement l'ovale du visage et en redéfinit les contours. La peau est plus jeune, rebondie, comme liftée. A l'issue du soin, un rituel de massage des mains et des pieds complète la sensation de bien-être et de détente suprême. Testé scientifiquement en laboratoire, pour un résultat visible immédiatement et sur le long terme.

Spa by Clarins, au Royal Palm (Maurice)

Le Soin Maternité Pionnier de la beauté de la future maman, Clarins, auteur du best-seller « Donner le vie en beauté », a su s'entourer de pros pour mettre au point un programme dédié à toutes celles qui souhaitent être femme autant que mère pendant cette période essentielle de leur vie. A l'Institut, un Soin spécifique, des gestes adaptés, des produits testés, des conseils…

Quelques uns des plus beaux hôtels du monde ont choisi l’expertise des Spas by Clarins pour le plus grand bien-être de leurs hôtes. Ce n’est pas par hasard…

photo ©Beachcomber Hotels

Kiki Valenta

La beauté toute nue, c’est comme la vérité toute nue. Pour être plus belle, il faut commencer par aimer son corps, savoir l’écouter, lui offrir les gestes du réconfort, de la détente, de l’énergie. Faites-lui du bien, il vous le rendra au centuple ! C’est le credo des Spas by Clarins installés dans quelques-uns des hôtels les plus prestigieux de la planète : le Royal Palm à Maurice, le Royal Monceau à Paris, le Sofitel Métropole à Hanoï, le Sainte Anne Resort & Spa aux Seychelles, le Lana à Courchevel, le Guanahani à Saint-Barth ou le Hyatt On The Bund de Shanghai. Le « pampering », vous connaissez ? Traduisez « poupouning » et pensez bébé pour comprendre les règles du jeu : ça consiste à se faire dorloter, chouchouter, papouiller du cuir chevelu aux doigts de pied, tout en profitant de l’ expertise Clarins. Une véritable expérience sensorielle et un alchimie subtile entre les principes actifs des plantes (issus de la phytothérapie et de l’aromathérapie) et les méthodes exclusives 100% manuelles. Massages inédits aux exquises textures maison ? Épilations au plus que parfait ? Rituels d’harmonie anti-stress  ? Bains drainant aromatiques  ? Qu’importe, pourvu qu’on ait un résultat beauté immédiat.

Détente Royale

Clarins est né par amour. L’amour et le respect de Jacques Courtin-Clarins pour la beauté des femmes. En 1954 sa vocation se confirme au cours de ses études médicales quand il constate

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que pour une femme, le souci de la beauté est aussi important que celui de la santé. Destination le Royal Palm à Maurice et son Spa by Clarins, la plus prestigieuse escale de l’océan Indien. Pour optimiser les bienfaits du soleil et assurer un superbe hâle longue durée, offrezvous un Soin Réparateur Intense Visage et Corps dans le cadre idyllique du spa. Ici, les soins reposent essentiellement sur la gamme top niveau des produits Clarins à base d’extrait de plantes, mais aussi sur des produits naturels mauriciens connus depuis toujours pour leurs vertus thérapeutiques : le sel de Tamarin, l’argile de Chamarel, les algues et le fameux thé de l’île Maurice. Ne quittez pas l’île sans offrir à votre peau un Gommage aux Poudres de Bambou, exfoliation ultra-douce aux propriétés détoxifiantes et purifiantes qui lui redonnera une douceur extrême et augmentera sa résistance. Objectif : retrouver la forme et ses formes. Plus tonique et idéal avant la plage : le Gommage Sucré/Salé à la Fleur de Carthame by Clarins. Un mélange exotique de sels marins, d’huiles essentielles aromatiques, de fleurs de Carthame et d’enzymes d’ananas et de citron vert, qui exerce une action exfoliante pour éliminer les cellules mortes et accélérer le renouvellement cellulaire. Suivi d’un long massage drainant avec l’Huile Relax. Chaque soin se terminant par une tisane glacée au thé vert, miel et gingembre. Détente absolue. www.clarins.com www.royalpalm-hotel.com

La ligne de produits professionnels Clarins PRO a été mise au point par les Laboratoires Clarins pour un usage exclusif en cabine. Elle a été spécialement élaborée pour s’adapter aux mains expertes des esthéticiennes formées à la Méthode exclusive Clarins.

Pour optimiser les bénéfices du Soin, Clarins a créé un rituel incontournable à l’éveil des sens.

A ne pas manquer Une séance de shirodara issu de la tradition ayurvédique. Pour commencer, un gommage grâce à mélange de miel, huile de coco et farine de pois chiche. Un masseur expérimenté enchaîne ensuite des mouvements circulaires codifiés à renfort d’huile de sésame tiède. Puis, allongé sur un thoni (table en bois de santal aux propriétés antiseptiques), la tête vers l’arrière et les yeux recouverts de compresses, un filet d’huile chaude coule au milieu de votre front pendant une petite demi-heure, et chasse les pensées négatives. De quoi atteindre le nirvana !



expo

« Din Tower » de Mathias Schweizer ; Galerie Torri (Paris)

A R T YS H O W

« Eye Number 1 », de Alex Prager ; Gallery M+B (Los Angeles)

FIRST CALL

Art Brussels fête son 30e anniversaire. Une mosaïque ultra contemporaine, extrêmement captivante, dont le succès réside dans la présentation simultanée de jeunes talents et de valeurs confirmées. © Alex Prager

Raoul Buyle

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© Lisa Oppenheim, Gallery Harris Lieberman (NY)

Multicultural Crayon Displacement (Apricot), Unique Cibachrome photogram

© Denia Zerouali

Bâle, Miami, Londres, New York. Les foires internationales d’art contemporain ont conquis une place stratégique dans le système de plus en plus complexe du marché de l’art et de la diffusion des œuvres. Une place qui passe, aujourd’hui, forcément par Bruxelles. De taille volontairement limitée, Art Brussels mise sur une sélection rigoureuse de ses exposants (belges et étrangers) cultivant ainsi une atmosphère très pertinente, presque intime. Images fantasmatiques, tableaux en mouvement ralenti, installations plasticiennes, saynètes surréalistes… cette 30e édition s’inscrit dans un contexte positif, puisque l’art contemporain a résolument sa place dans les musées, les galeries mais aussi les lieux publics à la mode et les maisons bourgeoises. Entre autres artistes invités : Nicolas Provost (projection inédite), Valérie Mannaerts (visuel inédit pour le salon) et Charles & Sarah. En vogue : l’art vidéo. Ni mouvement, ni école, cet art en mouvement est un état d’esprit irréversible, une révolution culturelle aussi importante que celle engendrée par l’invention de la perspective au XIVe siècle. Cette dernière était l’application spatiale de l’avancée des maths et de la géométrie. Celle-ci résulte des progrès de ma technologie. Une nouvelle vision électronique et numérique de notre temps. Le caractère innovant de Art Brussels 2012 sera visible jusque dans la conception du plan de la foire ; ce sont en effet les jeunes galeries qui détermineront les premières impressions des visiteurs lors du salon.

Cette section accueille la nouvelle génération de galeries d’art qui n’ont jamais participé à Art Brussels, et qui promettent de nombreuses découvertes. A l’exemple de la galerie D+T Project de Belgique, la Krome Gallery à Berlin, Harris Lieberman Gallery (NY) ou Alex Zachary Peter Currie (APPC Gallery), etc. A coté des galeries établies, il est possible de trouver des œuvres auprès de jeunes galeries très innovantes…à partir de 300 €. What else ?

Karen Renders, Exhibition Manager de Art Brussels 2012

Brussels Art Week Hors des murs de la foire, la programmation artistique est entièrement tournée vers l’art contemporain. De nombreuses initiatives sont prévues à Bruxelles. Tel le Wiels qui accueille une rétrospective de Rose-Marie Trockel et de Daan Van Golden ; tel Bozar qui nous amène à découvrir le travail photographique de Cy Twombly ; ou encore la collection Vanhaerents qui présente le travail du collectif AES+F. Sans oublier, le dynamisme incroyable et hyper actif des collectionneurs vivant en Belgique tel à découvrir : la «Maison Particulière» (à Ixelles) de Myriam et Amaury de Solage qui accueille 3 collectionneurs privés autour d’un thème « Struggle » ou encore le collectionneur Eric Fabre qui présente une sélection de sa formidable collection.


available at

STOCKEL - 74, Rue de l’Eglise - 02/ 779 55 25 BRUXELLES - 95, Rue du Marché-Aux-Herbes - 02/ 513 35 86 BRUXELLES - 46, Rue de la Montagne - 02/ 511 40 11 OOSTENDE - 45, Van Iseghemlaan - 059/ 70 33 50 ANTWERPEN - 61, Mechelsesteenweg - 03/ 232 54 75 KNOKKE-ZOUTE - 100, Dumortierlaan - 050/ 62 07 45


bons plans Hunting and Collecting

Shopper chic sans gros c h èq u e La meilleure façon de s’habiller : acheter moins, mais mieux !

Julia Delink Préférer les découvertes à l’ostentation de griffes impayables ! Si les grandes enseignes de prêt-à-porter sont des rendez-vous (bruxellois) incontournables où shopper du basique pas toujours éthique, rien ne vaut une sélection pointue de boutiques intimes, réellement stylées.

Rayon « comme à la maison » Bonnie and Jane

Une boutique/appartement qui séduit celles qui aiment l’atmosphère feutrée du home-shopping. Vêt­ements, bijoux, accessoires, bouquins, meubles et objets ramenés de Paris, Rio ou Amsterdam. Comme à la maison, dis donc. On y va pour l’ambiance décontractée et rock n’ roll, loin de la frénésie à laquelle nous sommes habituées et pour la sélection de marques dont la plupart exclusives à Bruxelles : Fine Collection, Charlotte Sometime, Mes Demoiselles, Roos Vanderkerkhove...

34 Rue Darwin (Ixelles)

Rayon « branché pas guindé » Reservoir Shop

Vêtements, jeans Cheap Monday, escarpins Noé (dans toutes les couleurs possibles), bouquins, tee-shirts Omsk, accessoires, musique, le tout dans un aquarium streetwear des plus travaillés. On y va pour se sentir loin des carcans enrubannés. 43a Rue Lesbroussart (Ixelles) - www.rsrv.be

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Rayon « blasée en quête de nouveautés » IT

Ce multi-brand store échappe à l’overdose du Goulet Louise. Une volonté affichée de faire découvrir des créateurs et des marques qui montent. On y va pour l’accueil qui détonne avec la condescendance habituelle du quartier, les marques sélectives comme By Marlene Birger ou Angel Schlesser et la mention « rapport qualité-prix » affichée sans complexe.

sée (et pas forcément ruineuse !) menée par Aude Gribomont et Niels Radtke. En exclusivité cette saison : Givenchy Homme et Michael Van Der Ham. On y va pour Les marques, les créateurs introuvables. Pour la prescription de style apportée par les deux fondateurs du lieu qui savent proposer ce que la mode fait de mieux sans jamais snober les clients un rien moins éclairés.

275a Avenue Louise (Bruxelles) - www.IT275A.com

17, Rue des Chartreux (Bruxelles) www.huntingandcollecting.com

Rayon « de bon ton » Kelly Shop

Rayon « valeur sûre » Dressing Room

Une élégance jamais guindée, de belles griffes qui donnent envie de s’habiller et se laisser aller à l’irréprochable. Dans cette jolie boutique intime, des vêtements et accessoires créatifs, stylés qui invitent à bouger, danser, s’imposer. On y va pour le conseil discret et avisé, la possibilité de privatiser la boutique pour un relooking personnalisé et pour les marques sélectionnées : Repetto, Notify, Designers Remix Collection, Filles à papa, K Jacques, Annelies Timmermans, Antipast… 60 Rue Darwin (Ixelles) - www.kellyshop.com

Rayon « s’il n’y en avait qu’un ce serait celui-là » Hunting and Collecting

Le temple de la branchitude éclairée. Des marques et créateurs introuvables ailleurs, une sélection poussée, sans cesse actuali-

L’adresse trendy multimarques qui réveille le quartier plan-plan du Parvis Saint-Pierre. On y trouve des marques belges comme le Fabuleux Marcel, les sacs de Clio Goldbrenner, les bijoux de Céline d’Aoust, mais aussi des références internationales : Antik Batik, Sessùn, Bensimon. On y va pour la belle approche du style et le décor inspirant, tout blanc, rehaussé par le regard bienveillant d’une photo géante de Twiggy. 2 Parvis Saint-Pierre (Uccle) - www.dressing-room.be

Rayon « vintage » Isabelle Bajart

Une boutique-écrin tout en bois, temple de la seconde main, Isabelle Bajart a ce don de dénicher les plus belles pièces griffées ou référencées et de les proposer à une clientèle exigeante. On y va pour les prix et la nickelitude de ce qui est proposé. Bien loin des friperies cra-cra ! 25 Rue des Chartreux - 1000 Bruxelles.


Les Mille et une idées cadeaux

Venez découvrir nos nouvelles collections.

Avenue Madoux 44 - 1150 Bxl - Tél. /Fax 02 771 79 57 Du mardi au samedi de 10h30 à 18h30 sans interruption. Parking Privé devant le magasin

Pierre Frey Boussac Nobilis Vano Jab Manuel Canovas Jane Churchill Fadini Colefax&Fowler

Portes ouvertes

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pêle-mêle

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NEVER STOP TANK

100 ans. L’histoire de la montre tank, icône de la maison Cartier, ne s’arrête jamais. Après la tank Américaine et la tank Française, la nouvelle tank Anglaise s’impose comme une évidence. Portée par James Jagger, musicien et fils de (photographié par David Bailey avec son groupe Turbogeist), elle propose une ampleur nouvelle. Avec toujours les spécificités de la Tank : bracelet intégré au boîtier, chiffres romains, chemin de fer, aiguilles glaives en acier bleui. Véritable signature, les brancards parallèles abritent désormais la couronne de remontoir, dans un alignement parfait. www.cartier.com

LA PETITE VESTE NOIRE

Au travers de plus de cent photographies, Karl Lagerfeld célèbre la petite veste noire de Chanel. Le couturier fait la démonstration que cette pièce iconique créée dans les années 50 est absolument et définitivement contemporaine. Dans ce livre, la petite veste noire se transforme, s’ajuste aux plus grandes personnalités de la culture contemporaine. Posée sur les épaules de Vanessa Paradis, transformée en coiffe pour Sarah Jessica Parker ou accessoire de la panoplie néo-punk d’Alice Dellal, elle s’adapte à tous les styles. « La Petite Veste Noire : Un classique de Chanel revisité par Karl Lagerfeld et Carine Roitfeld» ; aux Ed. Steidl, Göttingen, 2012

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On apprend que le styliste belge Raf Simons quitte ses fonctions de directeur artistique de la maison Jil Sander. De quoi réalimenter la rumeur de son arrivée imminente à la tête du style de Dior ? Du côté de chez Jil Sander, on se refuse à commenter une ultime information : le retour de sa fondatrice aux commandes du style. La créatrice autrichienne, qui vient justement de cesser sa collaboration avec la marque japonaise Uniqlo l’a pourtant affirmé elle-même il y a quelques jours… Tout sur Jil Sander (mode et accessoires), vous trouvez tout facilement et rapidement sur le shop en ligne et à des prix avantageux. http://store.jilsander.com

DIANE VON FURSTENBERG POUR GAP

L’icône de la mode (née à Bruxelles) signe pour GAPkids et babyGAP une collection printemps destinée aux petites filles de 0 à 14 ans. La robe portefeuille de Diane Von Furstenberg (la mythique «wrap dress») revisitée se dote d’une taille haute, en coton imprimé vintage ou se décline en jersey, format barboteuse pour les tout-petits. Dès le 28 mars, cette collection stylée et à prix tout doux est disponible dans le tout nouveau Project Store de Greta Marta (la belle-sœur de Diane), juste en face de la boutique DvF, au 18 de la Grand Cerf, à Bruxelles. En exclusivité européenne !


Mettez du cœur

dans votre testament

Faites un don à la Croix-Rouge Si vous n’avez pas d’héritiers directs

DEVENEZ BIENFAITEUR DE LA CROIX-ROUGE EN TOUTE SÉRÉNITÉ Votre testament pour la Croix-Rouge permettra de sauver des vies : ›› La Croix-Rouge pourra continuer à garantir l’approvisionnement de produits sanguins pour assurer le traitement des malades du cancer et des victimes d’hémorragies suite à des accidents routiers ou des interventions chirurgicales. ›› La Croix-Rouge pourra continuer à former des citoyens aux Premiers Secours pour apprendre «les gestes qui sauvent». ›› La Croix-Rouge restera prête, à tout moment, à lancer des opérations de secours d’urgence à grande échelle, comme à Ghislenghien ou lors du tsunami.

Pour toute information en toute discrétion, téléphonez à Mme Florence Doyen au 02 371 32 15 ou envoyez-lui un e-mail : florence.doyen@redcross-fr.be

Si vous désirez donner davantage à votre héritier tout en soutenant la Croix-Rouge DÉCOUVREZ LE DUO-LEGS ET OPTIMISEZ VOTRE TESTAMENT Avec le duo-legs, on lègue une partie de l’héritage à la Croix-Rouge qu­­­­i paie aussi bien les droits (réduits) de succession sur son héritage (6.6% à Bruxelles / 7% en Wallonie) que les droits (normaux) de succession sur l’héritage de l’autre bénéficiaire. L’autre bénéficiaire reçoit plus d’argent en net, tout en laissant un avantage financier à la Croix-Rouge. Exemple : vous léguez 200.000€ à votre neveu A. S i vous laissez le tout directement à votre neveu, sans duo-legs à la Croix-Rouge : ››Droits de succession : 100.000€. ››Votre neveu reçoit, en net : 100.000€. B. S i, avec la formule « duo-legs », vous laissez par exemple 125.000€ à votre neveu et 75.000€ à la Croix-Rouge : ›› La Croix-Rouge paie tous les droits de succession sur les deux montants, soit un total de 60.000€ ››Il reste 15.000€ net à la Croix-Rouge. ››Votre neveu reçoit 25.000€ net en plus.


Tant que vous jouerez avec la mode.

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