La Libre Essentielle du mois d'octobre 2010

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SUPPLÉMENT GRATUIT DES 2 ET 3/10/2010 © ALEXI LUBOMIRSKI

n° 131

SHARON STONE

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SOYONS STONE Il y a une dizaine d’années, naissait une idée improbable, celle de créer un magazine essentiel, libre dans ses sujets et sa tonalité. Je salue ici le courage de sa fondatrice, entourée d’une équipe efficace et aguerrie à l’information.

Concocter une pâle copie de ce qu’elle avait créé, m’a semblé une erreur. A chaque personnalité, ses prismes, ses passions et son mode d’expression. Entourée d’une équipe de journalistes en phase avec les préoccupations du monde actuel, je souhaite donner une nouvelle impulsion à ce supplément du quotidien La Libre Belgique. Quels seront les changements ? Nos couvertures donneront la parole à des personnalités en prise sur l’actualité, porteuses d’un message personnel ou plus universel. Sharon Stone inaugure cette nouvelle vague Essentielle. Quinquagénaire affichée, elle affirme ses choix et sa réalité existentielle avec une simplicité, une sensibilité qui la font étrangement ressembler à toutes les femmes du monde. Elle paraît, derrière les apparences, proche de nos préoccupations. Comment rester dans l’actualité, malgré le temps qui passe et la vanité du système de l’image ? Petit avantage supplémentaire à Sharon : elle s’affiche au sommet de la distribution du film Largo Winch 2, tiré d’une bande dessinée belge de renommée internationale, signée Jean Van Hamme. Tous ces éléments convergents la désignaient comme tête de liste de cette nouvelle mouture. Parfaite aussi pour magnifier notre numéro mode & accessoires, elle qui maîtrise le style comme une seconde nature. La Belgique reste au centre de ce magazine avec des zooms sur les réalisations engendrées par notre nation avec tant de succès. A ce niveau, le cinéma trace la voie d’un slogan qui nous tient tous à cœur : « L’Union fait la force ». L’union ou la communion d’âmes sensibles souhaitant faire avancer notre pays. C’est le sens même que nous donnerons à notre rédactionnel : ouvrir les esprits vers le monde sans oublier les réalisations signées « made in Belgium ». Mon équipe et moi-même vous souhaitons un excellent voyage au travers de ces pages. Rendez-vous chaque premier samedi du mois. Très chaleureusement Claude Muyls Rédactrice en chef et ses journalistes

SOMMAIRE

8 cinéma Illégal 12 littérature Rentrée littéraire 16 expo La FIAC à Paris 18 confidences Sharon Shone 24 mode Zoom hiver 38 accessoires Les incontournables 44 portrait essentielle Virgile Bramly 46 pêle-mêle Masculin 50 beauté Le démaquillage 52 bien-être L’homéopathie 54 montres Détournées 56 décoration Le « buzz » du styliste 58 gastronomie Bruxelles, ville gastro ? 62 concours Jeux & concours

LA LIBRE ESSENTIELLE SE DÉCLINE AUSSI SUR LA TOILE L’équipe des web éditrices ne compte plus ses clics afin de vous livrer quotidiennement la fine fleur du web. www.essentielle.be

ETAUSSI SUR LES ONDES Ecoutez La Minute Essentielle tous les mercredis à 12h22 sur Twizz Radio (toutes les fréquences sur www.twizz.be)

LA LIBRE ESSENTIELLE 131 Rédactrice en chef Claude Muyls / Secrétaire de rédaction Claire Huysegoms / Rédaction : 79, rue des Francs - 1040 Bruxelles - tél 02 211 27 75 - téléfax : 02 211 29 71 e-mail : infos@lalibreessentielle.be / Ont collaboré à ce numéro Colin Bouchat, Raoul Buyle, Gilles Collard, Michel Damanet, Marie Hocepied, Anya Loonen, Cici Olsson, Marie Pok, René Sépul / Direction artistique et mise en page Michel De Backer (AD), Guillaume Deman / Coordination technique José Nervenne / Régie Publicitaire RGP Ray Vanderstraeten - 02 211 27 73 - ray.vanderstraeten@saipm.com / Marketing et Promotion Delphine Guillaume 02 211 31 78 -delphine.guillaume@saipm.com / Directeur des ventes publicitaires Emmanuel Denis / Impression Sodimco / Vice-Président du conseil d’administration et du comité permanent Patrice le Hodey/ Direction, Administrateur délégué, éditeur responsable François le Hodey

PROCHAIN NUMÉRO LE LUXE DANS LA MODE ET LA GASTRONOMIE LES 6 ET 7 NOVEMBRE 2010. INVITÉE : BARBARA SCHULZ

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cinéma

Illégal, un film que tout le monde devrait voir. Il raconte l’histoire de Tania et Ivan, son fils. Russes et clandestins, ils vivent en Belgique depuis huit ans, toujours sur le qui-vive et dans la crainte du moindre contrôle. C’est le genre d’histoire qui, une fois encaissée, vous donne le sentiment d’avoir grandi non seulement en intelligence, mais aussi et surtout, en humanité. Rencontre avec Olivier Masset-Depasse, réalisateur du film et l’actrice Anne Coesens, comédienne principale du film. — Propos recueillis par René Sépul Photos Cici Olsson

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Couple au privé, couple au cinéma, vous en êtes à votre quatrième film. Comment associez-vous cette relation? Olivier Masset-Depasse. « Nous n’avons jamais caché être un couple au quotidien sans pour autant insister làdessus. Vivre ensemble a des avantages. Je n’ai jamais caché non plus avoir été impressionné très jeune par la manière dont John Cassavetes travaillait ses films, tant dans le choix que le traitement des sujets, mais aussi par la dynamique de son cinéma où vie privée et vie professionnelle se croisaient et se nourrissaient. Je n’écris toutefois pas pour Anne. Quand je commence un travail d’écriture, il s’agit d’une aventure plutôt solitaire. Mes recherches étaient toutefois partagées le soir à la maison. On en discutait beaucoup, mais c’est seulement lorsque l’écriture a mis en avant le caractère de Tania que le fait d’intégrer Anne comme actrice dans ce projet s’est concrétisé. » Anne Coesens. « J’ai suivi l’évolution du projet les premiers mois parce que l’on partage notre vie et que ce sujet m’interpelle comme il devrait interpeller toute femme, toute mère. J’avais mes points de vue qui se sont enrichis de ce qu’Olivier découvrait. Notre relation m’a permis de m’imprégner du personnage en amont du tournage. Les développements m’ont également permis de participer à certaines décisions importantes en fin d’écriture. Nous avons longtemps hésité sur l’idée de donner ou non le pourquoi de la présence de Tania en Belgique. Devait-elle ou non dévoiler son passé? Nous avons finalement décidé que cela n’était pas nécessaire. Ce choix d’écriture est partagé car cela rejoint nos points de vue. Nous nous sommes dit que nous devions arrêter de demander aux gens de se justifier. La plupart n’ont d’ailleurs pas les moyens de prouver ce qu’ils avancent. Le simple fait qu’ils sont chez nous doit être respecté. Si ces gens viennent ici, c’est qu’ils ne peuvent plus vivre chez eux. C’est tout et c’est clair. On comprend en regardant le film que ce que porte cette femme de son passé est insupportable. »


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cinéma Comment est née l’idée de ce projet? OMD. « Je me suis rendu compte que je vivais à quelques kilomètres d’un centre de rétention administrative, un centre fermé. J’ai voulu voir ce que c’était. La découverte m’a mis mal à l’aise. Très mal à l’aise. J’ai voulu en savoir davantage. J’ai rencontré alors Hugues Dorzée, journaliste au Soir, et Pierre-Arnaud Perrouty, alors juriste à la Ligue des Droits de l’Homme avec qui j’ai pu enquêter. Ces développements m’ont permis de rencontrer des sans papiers, des gardiens de centres fermés et des policiers. L’idée d’écrire un film sur le sujet s’est affirmée au fil des rencontres. » Comment ce film s’inscrit-il dans votre filmographie? OMD. « C’est mon quatrième film, le second long métrage. Je pense qu’il rejoint une démarche entamée depuis mes premiers pas professionnels. Comme dans mes autres films, la fiction s’articule autour d’un personnage féminin fort, engagé, seul face à un système. Illégal est thriller psychologique sur fond de critique sociale. Cette notion de critique sociale est plus dénoncée que par le passé, mais elle s’inscrit dans le combat d’une personne. Cette dynamique appartient à mon univers. La volonté de se mettre au service de l’humain traverse mon travail. Dans le traitement d’Illégal et de Cages, je privilégie les aspects charnels et émotionnels : il s’agit du combat d’une femme, et c’est sa réaction que je filme. » Il ne s’agit pourtant pas d’un film militant? OMD. « Non, mais c’est un film engagé qui défend un point de vue. Illégal porte la volonté de réveiller une part d’humanité chez chacun d’entre nous, une part d’humanité que nous avons peut-être oubliée. Il y a un côté guerrier dans le cinéma militant dont je me détache. Je suis un observateur et je raconte. Je montre qu’il existe ce type d’abus chez nous, mais mon arme est davantage dans l’émotion que j’espère créer chez le spectateur et la prise de conscience qu’elle peut générer. » Anne Coesens. « La volonté de ce projet n’est pas de dire aux gens ce qu’ils doivent faire, mais de les amener à réfléchir. Ce film est un outil qui cherche plutôt de faire débat que d’imposer une ligne de conduite. Après avoir vu ce film, le spectateur ne peut pas dire : “je ne savais pas.” » Vous vous distinguez également du cinéma documentaire? « J’adore le documentaire, mais je suis plus à l’aise avec la fiction car elle me laisse davantage de possibilités d’expression. Elle permet de travailler davantage les personnages et de tendre plus facilement vers l’universel. Cette fiction s’appuie sur une enquête sérieuse et objective, mais la fiction prend à un moment le dessus. J’aime faire référence au cinéma de réalisateurs comme Costa Gavras, Ken Loach ou au Midnight Express d’Alan Parker. L’idée du thriller psychologique me plaît. Le drame glisse vers le thriller. Il y a du rythme, du suspense et de l’incertitude. La tension est continuelle : on est au cinéma. J’ai aussi l’impression que le documentaire, à force de vouloir trop montrer, fait parfois écran aux émotions et à la prise de conscience. La question de susciter l’émotion est centrale dans ma démarche : c’est par elle que les choses peuvent changer. C’est pour cela que j’ai tourné caméra à l’épaule, privilégiant les plans proches du visage. Je voulais aller vers le sensoriel et permettre au spectateur d’être proche, très proche du personnage, arriver à une proximité rare au quotidien. » Comment avez-vous construit le personnage de Tania, un personnage fort sur qui repose le film? AC. « On pense connaître les réalités traversées par ces gens, mais on n’en sait pas grand-chose. On voit ce que les Journaux télévisés nous montrent, on lit la presse, mais il y a comme une distance. La distance est d’autant plus grande que ces centres fermés où sont retenus des enfants sont mieux gardés qu’une prison. La fiction vous oblige à construire un personnage. Ce personnage de Tania est habité par différentes personnes. C’est l’histoire d’une mère qui va braver tous les dangers pour retrouver son fils et lui donner un avenir. Toutes les mères peuvent ressentir son drame, même celles qui ne partagent pas leur quotidien. Mon personnage s’est construit par les rencontres que j’ai faites, les histoires que j’ai entendues. J’ai ainsi fortement été touchée par la méfiance et le qui-vive qu’elles partagent. Chaque fois qu’une de ces femmes prend le métro, elle sait qu’à tout moment, elle peut être contrôlée, arrêtée et renvoyée. C’est une vie de fous qui vous oblige à vous méfier de tout. Tania est obligée de toujours cacher une part d’elle-même. C’est terrible comme quotidien. J’ai nourri ce personnage que j’ai laissé mûrir en moi pendant deux ans avant de le laisser prendre le dessus au tournage. Je n’avais alors pas vraiment l’impression de travailler ou de jouer : j’étais Tania. Une fois le film terminé, quelque chose de Tania continue de vivre en moi. Un personnage pareil ne vous laisse pas indemne, et c’est tant mieux. » Après avoir fait l’ouverture du Festival International du Film Francophone de Namur, ce film sort sur nos écrans le 6 octobre. Récompensé du prix SACD lors de la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, ce film représentera la Belgique aux Oscars 2011.

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littérature

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Il y a des artistes de la rareté et des créateurs de l’ébullition permanente. Un écrivain comme JeanJacques Schuhl, par exemple, et un peintre comme Picasso. De temps à autre, les processus sociaux s’inspirent de cette dichotomie. La rentrée littéraire, si l’on s’y intéresse un tant soit peu, nous bascule dans le monde étrange de cette dialectique opaque, source d’une joyeuse mélancolie. Voilà pourquoi j’aime l’abondance et le foisonnement. — Gilles Collard

TIRÉ À PART J’aime crouler sous une avalanche de livres, pouvoir en ouvrir certains pour quelques pages, en jeter d’autres au premier regard, en terminer quelques-uns qui me séduisent et me paraissent, pour le coup, essentiels.

mais aussi sur ses jeux de pouvoir dans lesquels l’artiste s’inclut. Tonalité mélancolique, donc, pour ces deux réussites de maîtrises et de finesses. Deux livres de pensée sur l’époque, dans le sens de Mallarmé : « Penser, c’est écrire sans accessoire ».

J’entends les sempiternels soupçons, les réticences des rabats joies et autres réprimandes des bonnes consciences qui voient en cette affreuse effervescence le sommet d’échanges douteux où les véritables artistes s’effondreraient, sous prétexte de culture, dans une foire d’empoigne et une course aux prix littéraires, dont le doux mot de commerce ne serait somme toute que la visée ultime.

Et puis, j’aime la persévérance, en cette rentrée, de l’affaire Bettencourt qui est passionnante de bout en bout. Alors qu’une armada d’enquêteurs et la justice cherchent à tout prix des traces, des restes, des indices, des écoutes, des documents, concernant François-Marie Banier, tout est sous les yeux, il suffit de se pencher et de regarder son œuvre. On l’oublie, l’oblitère : François-Maire Banier est d’abord un bon écrivain et un grand photographe. Je me permettrai de citer ses propos, qu’il tenait l’autre jour sur France Inter à Vincent Josse : « Il faut lire tous les soirs un petit bout de chef d’œuvre (…) Il faut tous les jours lire pour entrer dans sa tête des mots, des odeurs, des regards, des couleurs, la musique et les mots. » Rien à rajouter. Pour ces quelques mots, cher François-Marie Banier, je vous pardonne vos péchés. Qu’une vieille dame très riche, qui n’a peut-être plus toute sa tête, donne de l’argent à un artiste m’enchante et si, comme le dit Philippe Forest dans son magnifique Le siècle des nuages, qui sort en cette rentrée, « La vieillesse est un naufrage », je ne vois pas pourquoi il faudrait la priver de ces quelques charmes qui lui reste.

J’entends les libraires, fins lettrés, qui se plaignent de leur gymnastique obligatoire du poignet et de la fatigue de leurs yeux, pour les plus consciencieux, et me parviennent les plaintes des critiques qui luttent contre la montre. N’est-ce point là la rançon de la gloire ? Il y aura d’excellents livres qui passeront totalement inaperçus certes, des auteurs extrêmement médiocres qui décrocheront la timbale, et puis, il y aura, phénomène suffisemment rare pour qu’on le souligne, des oeuvres qui connaîtront et des ventes importantes et la reconnaissance critique. Cette année, à n’en pas douter, je m’inclinerai, sans réserve, sous la ligne claire du dernier Michel Houellebecq et sous les contours nocturnes et éthyliques de Bret Easton Ellis. Avec La carte et le territoire, Michel Houellebecq atteint un sommet de composition et de style, quand Bret Easton Ellis, avec Suite impériale, nous donne l’impression d’avoir réalisé un David Lynch chronologique et linéaire. Curieuse coïncidence, ces deux auteurs se mettent en scène en s’interrogeant, à différentes mesures, sur les puissances de la création et de ses impacts sur les êtres et les vies. Houellebecq ? Au point de se faire disparaître. On se prend à imaginer un nouveau Michel Foucault qui viendrait à s’emparer de La Carte et le Territoire, comme ce dernier a pu le faire pour Les Ménines de Velazquez, s’interrogeant non seulement sur le statut de la représentation à une époque

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Pendant ce temps, des juges en Iran condamnent une femme à la lapidation, et un pasteur américain, du côté de la Floride, menace de brûler des exemplaires du Coran. Deux faces de la même médaille qui sont des menaces réelles et tentent, plus que jamais, de rendre notre monde invivable, infernal. Heureusement, nous pourrons nous réjouir du succès rencontré par la pétition lancée par La Règle du jeu, revue en ligne. Une première pour une pétition lancée de cette sorte. Mélancolique, dans son principe, une rentrée littéraire, mélancolique, encore, c’est deux têtes d’affiche. Alors nous pourrons nous consoler avec les courts essais hors du temps de Maxime Cohen, réunis sous le titre Eloge immodéré des femmes, où l’on apprendra, non sans jubiler, la réelle distinction qui existe entre un Palace et un Grand Hôtel. Parfois, oui, en certaines heures du soir au mois de septembre, il faut imaginer un mélancolique heureux.


Quand la praline se fait séduction...

9 femmes chefs créent 9 pralines délicieusement féminines pour Neuhaus Annie Féolde (Italie & Japon), Léa Linster (Luxembourg), Arabelle Meirlaen (Belgique), Thomasina Miers (UK), Hélène Darroze (France & UK), Trish Deseine (Europe), Patricia Desmedt (Belgique), So e Dumont (Belgique), Fina Puigdevall (Espagne)

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littérature MARIE-LAURE BERAUD DIALOGUES OUTRE-CIEL, Manuella Editions Chanteuse, compositrice, parolière (notamment pour de nombreuses chansons d’Arno), Marie-Laure Béraud, après seulement quelques incursions dans le registre de la nouvelle ou de la poésie, signe, avec Dialogues outre-ciel, un livre d’une grande intensité. Elle reprend un genre bien connu qui est celui des conversations imaginaires au pays des morts, avec ironie, humour et rage consentie. Car, à travers ces conversations, l’auteur s’est également construit un panthéon, un viatique par temps de grande tristesse, qui met en scène aussi bien Michael Jackson et Pina Bausch, que Louis-Ferdinand Céline et Knut Hamsun, entre autres. Si son écriture caméléon est certainement témoin de sa virtuosité, se mettant au service des propos d’une kyrielle de personnages, elle laisse également au fil de la lecture, et en filigranes, percer l’horizon poétique et raffiné, rebelle et décalé, d’une auteur qui n’a pas fait le deuil, parmi ces morts, de la puissance des mots.

UTRE -C IALO GUE SO RE D VERT U COU

Il n’est pas bon, parfois, que l’allure d’un livre se confonde avec celle de son auteur ; et il ne faudrait pas que la discrétion de Fabrice Gabriel fasse passer le lecteur à côté d’une œuvre littéraire en construction des plus majestueuse. Avant sa nouvelle vie new-yorkaise, Fabrice Gabriel avait la réputation, totalement justifiée, d’être un des plus fins critiques littéraires de la place de Paris. Ceux qui ont pu le suivre dans Les Inrockuptibles ou sur France Inter en conviendront aisément. Après un premier roman, Fuir les forêts, dont la beauté entière se disait en fragment d’une âpre mélancolie et dont l’érudition intime s’exerçait du côté des forêts noires d’une Allemagne qui dessinait les contours d’une géographie de l’âme, Fabrice Gabriel a mis le cap sur une ville debout, comme le disait Céline, sur la ville du cosmopolitisme par excellence : New-York. Au point qu’elle en devient comme le personnage principal d’une fresque romanesque qui se décline par couleurs, paysages, rues et cieux en échos aux souvenirs de l’enfance. Le héros s’appelle Gilles (salut Watteau !). Il arrive à New-York la tête remplie d’une lettre d’un vieille oncle, Jacob. Jointe à la lettre, une petite carte postale qui reproduit le célèbre tableau Blue boy de Gainsbourough. Il n’en faut pas plus à Fabrice Gabriel pour poser le cadre d’un théâtre mental et sensuel qui se confond avec des promenades et des rencontres dans la ville. Si le récit prend parfois les masques d’une enquête sur cet oncle étrange, le lecteur sent bien le fil si maigre, l’objet de l’enquête si évanescent, qu’il se rend compte rapidement qu’il est convoqué à chose bien plus essentielle : une flânerie subjective qui sous des dehors nonchalants et hasardeux construit un réseau de coïncidences entre les êtres qui traversent une vie et les œuvres (musique, peinture, littérature) qui les soutiennent et les illustrent. Mais pourquoi ce titre, Norfolk qui, tour à tour dans le livre, est définit comme un vêtement d’enfant, une région d’Angleterre, une île, une race de dindons, un cheval ? Parce que c’est avant tout « le nom d’un lieu qui définit, comme toujours, une identité à fuir, à refaire. » Norfolk par sa polysémie dit le dehors et l’ailleurs des identités qui pourtant en ont besoin pour exister.

IEL

FABRICE GABRIEL NORFOLK, Seuil

RENTRÉE POLYVALENTE

OLIVIER BENYAHYA ZIMMER, Allia Assurément, un roman à ne pas mettre entre toutes les mains. Olivier Benyahya signe en effet un livre dense et court, hautement abrasif, qui pourrait mériter les fameux stickers que l’on mettait sur certains disques autrefois « Parental advisory : explicits lyrics ». Il y a dans ce récit qui tient tout entier dans le monologue d’un rescapé d’Auschwitz, à Paris aujourd’hui, une langue acariâtre, en distance et en hauteur, qui n’est pas sans rappeler, par moments, le style distant et froid d’un Camus dans L’étranger, par exemple. À coup sûr, un exercice de haute voltige d’une réussite rare pour un jeune auteur qui se saisit à travers ce Zimmer des pensées les plus sombres de l’époque. Savant et choquant, Zimmer est un livre qui met en scène le viscéral sans recul et sans dehors, sinon par un jeu de miroir avec la conscience du lecteur. Ce qui en fait, un livre à la fois punk et moral, un pur moment de littérature.

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Gilles Collard

L’OEIL DU LIBRAIRE BRIGITTE DE MEEÛS Une vue d’ensemble sur la rentrée littéraire ? En un mot, je dirais qu’elle est pétillante. Je la sens riche et diverse, en ce sens que les auteurs français ont repris la belle voie de l’imaginaire. La vraie fiction reprend le dessus, on sort du « récit » personnel. Dans le domaine étranger, la puissance romanesque et la traduction des meilleurs textes nous apportent ce bonheur depuis toujours. Autre tendance et effet curieux : les années précédentes quand Michel Houellebecq publiait un roman, il avait tendance à éclipser tous les autres. Cette année, son livre est très réussi, mais sa parution n’empêche pas de magnifiques découvertes. D’autres auteurs émergent réellement. Je pense, entre autres, à Olivier Adam, Virginie Despentes et Bernard Quiriny. Vos coups de cœur en cette rentrée. Katrina Kalda, Un roman estonien, paru chez Gallimard qui, par ailleurs, découvre de plus en plus de jeunes talents. Ce roman est très étonnant, très romanesque, empreint tout à la fois de réel et de jeux littéraires. Je pense aussi à Philippe Forest avec Le Siècle des nuages et à Claro, au départ plus connu pour ses superbes traductions, qui, avec Cosmoz, nous offre une fantasmagorie désarçonnante, un roman d’aventure, qui nous captive jusqu’au bout ! J’ai également envie de mentionner Cent seize Chinois et quelques de Thomas Heams-Ogus : l’histoire et l’écriture nous surprennent ! Le livre que vous attendez avec le plus d’impatience ? Des éclairs de Jean Echenoz aux éditions de Minuit, après Ravel et Courir, troisième « biographie interprétée » de Nicolas Tesla, inventeur ingénieur serbo américain, bel homme hors du commun, qui a inventé le courant alternatif, il aimait les oiseaux qui lui faisaient moins peur que les femmes ! Une sorte de génie.


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Ugo Rondinone, Sunrise installation aux Tuileries en 2009

Thomas Schütte, Ikea Variations : Kindergarten, Galerie N. Freeman

Vue de Mascarade avec installations d’œuvres de Aaro Yong, Jeppe Hein, Dominique Blais

FIAC LUXE !

Tout voir est impossible. L’offre parisienne en matière de création contemporaine en ce mois d’octobre est délirante. La FIAC y draine chaque année 80.000 visiteurs, professionnels, collectionneurs ou simples amoureux d’art. Et Paris les gâte. Il faut donc faire des choix. Si vous hésitez entre le Grand Palais, avec ses galeries établies et son secteur design, ou la Cour carrée du Louvre où nichent les galeries qui parient sur les talents émergents, prenez la tangente et faites halte au Jardin des Tuileries. Côtoyant les Rodin, Bourdelle, Richier, Giacometti, Moore, Ernst et autres sculptures permanentes, un cortège d’œuvres monumentales des plus récentes y siège durant près d’un mois. Depuis 5 ans, ces installations provisoires misent sur l’interaction avec les bassins, les pelouses, bref l’espace public et ses promeneurs. De quoi faire descendre l’art contemporain de son piédestal. Parmi les artistes les plus attendus, retenons d’ores et déjà Jennifer Allora & Guillermo Calzadilla, Mounir Fatmi, Jonathan Meesse et Subodh Gupta. Si après cette balade, vous n’avez pas encore choisi entre les modernes ou les prospectifs, visez l’incontournable : les musées. Le Centre Pompidou accueille plusieurs expositions. On s’y achète une respectabilité à la française avec une rétrospective Arman, mais on s’aventure aussi sur les chemins du monde avec Gabriel Orozco, artiste d’origine mexicaine mais qui se comporte en citoyen du monde en traitant de thèmes universels comme le corps humain et le paysage urbain. Le mouvement, les compressions et dilatations, l’articulation entre géométrique et organique s’insinuent dans sa recherche plastique qui jubile à travers des photographies, sculptures, objets reconfigurés, peintures et dessins. Son exposition est à l’image de son œuvre : un grand atelier évolutif où les projets aboutis côtoient des matériaux de récupération et autres bizarreries. L’artiste français Sâadane Afif, lauréat du prix Marcel Duchamp de l’année dernière, a conçu une œuvre de commande pour l’occasion : un grand cercueil qui reprend le langage architectural du Centre Pompidou. Le titre de cette installation, « Anthologie de l’humour noir », rappelle le regard ironique et iconoclaste d’André Breton face à l’oeuvre d’art. C’est grinçant et ça soulève des questions au milieu du rutilant déballage artistique à travers la capitale.

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Du Grand Palais à la Cour Carrée du Louvre, des allées des Tuileries aux galeries du Marais, l’art contemporain envahit la ville Lumière, s’infiltrant dans ses nobles monuments et jusque dans ses élégants appartements. La Fiac, foire internationale d’art contemporain, battra son plein du 21 au 24 octobre. — Marie Pok Vous n’avez toujours par réussi à vous rendre à la FIAC pour y découvrir ses 195 exposants ? Vous avez sans doute été retenu par une de ces foires « satellites » qui se sont multipliées ces dernières années. On y découvre des galeries moins puissantes mais souvent intéressantes pour leurs choix plus prospectifs, leur regard plus libre, leur sélection plus inattendue. Show Off a pour particularité d’avoir engagé les galeries à ne montrer qu’un seul artiste, à travers un accrochage de plusieurs œuvres illustrant l’univers complet du créateur. Mais c’est surtout vers « Mascarade » que se précipiteront les foules. Le principe : exposer une sélection d’œuvres dans un appartement privé. Le concept n’est pas nouveau puisqu’en 1986 déjà, Jan Hoet, ancien directeur du SMAK à Gand, avait organisé un événement qui entendait rendre l’art accessible à tous en l’installant dans les maisons ou appartements de simples citoyens gantois, ouverts au grand public. L’initiative de Laurence Dreyfus, commissaire de « Mascarade », diffère cependant de celle de l’opération gantoise, connue sous le nom de « Chambres d’amis », par un positionnement nettement plus glamour et élitiste. Situé dans l’élégant immeuble La Réserve, au Trocadéro, l’appartement aménagé selon des codes arty-chics affiche des peintures suspendues au-dessus d’un lit ou d’une commode, des sculptures posées sur le sol ou suspendues devant les fenêtres, bref des œuvres exposées dans un contexte intime. Un rien voyeur, mais la recette fonctionne. LA FIAC du 21 au 24 octobre. Grand Palais, Avenue Winston Churchill, 75008 Paris. Cour carrée du Louvre, Rue de Rivoli, 75001 Paris. Info : www.fiac.com. SHOW OFF http://showoffparis.fr MASCARADE, CHAMBRES À PART www.laurencedreyfus.com



confidences

SHARON STONE UNE FEMME COMME LES AUTRES 52 ans, une beauté insolente, une vie professionnelle et familiale équilibrée, une arrivée au sommet de l’affiche du film Largo Winch 2, tiré de la bande dessinée de notre compatriote Jean Van Hamme, Sharon Stone devient l’icône idéale de ce troisième millénaire. L’actrice cache pourtant bien des blessures dont elle parle aujourd’hui sans concessions. Propos choisis.

— Claude Muyls

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Vous avez tourné en Belgique pendant quelques jours, quel a été votre ressenti ? La Belgique ? Totalement charmante. Des lieux adorables, une nourriture superbe, un peuple ouvert et amical, des boutiques exceptionnelles présentant des stylistes belges, des magasins d’antiquités. Et puis, la nature se mêlant à la métropole … J’ai adoré mon séjour et espère y revenir rapidement. Sans oublier le chocolat belge délicieusement crémeux !

Icône de beauté, comment définissez vous la notion du vrai style ? Être soi-même. Porter une veste Dior avec un jeans, fantastique ! Mélanger un sac Dior avec un pantalon Banana Republic et un T-shirt, génial ! Plusieurs sortes de fleurs existent dans un jardin, différentes espèces animales vivent dans la jungle et de multiples rochers et coquillages s’éparpillent sur la plage : exercez le choix qui vous correspond ! Etait-il audacieux pour vous de devenir l’icône d’une grande marque de beauté à plus de 40 ans ? Entre 40 et 45 ans, j’ai affiché mon âge sans aucun complexe. Les gens de la profession en furent très offusqués, me refusant du travail, désirant m’effacer du métier. J’ai alors pris la décision de ne pas me laisser abattre, ni déstabiliser. A 52 ans, je refuse d’être dévalorisée. Je continuerai à être glamour tout en affichant le temps qui passe. J’ai un âge magnifique et glamour qui ne tient ni aux paillettes, ni au rouge à lèvres, même si tout me reste permis.

© ALEXI LUBOMIRSKI / DIOR

Elle s’épanouit en beauté avec l’âge comme si le fil du temps lui apportait une sérénité et une sagesse que seuls les anciens maîtrisent. Venue à Paris pour soutenir le concert « Peace one Day », elle a affiché une allure simple, décontractée, proche des autres. Pour mieux conquérir l’âme de ceux qui l’aiment. Ses réponses à quelques questions révèlent une personnalité mûre, consciente, intelligente, qui n’a plus besoin de glamour pour afficher son évidence.

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confidences « LA PERFECTION ABSOLUE NE SÉDUIT PERSONNE. » Votre définition de la vraie beauté ? Elle vient de l’intérieur. Votre beauté reflète votre intégrité, elle commence par la bienveillance envers les autres femmes. Elle consiste à être ouverte et généreuse. Les femmes, de par leur nature, possèdent cette capacité à se tourner vers l’extérieur grâce à leur instinct maternel. Utilisons ce dernier pour nous occuper d’autres personnes. Etre belle sans humanité, je n’y crois guère. Facteur complémentaire d’épanouissement, savoir dire : cette époque de ma vie est belle, sexy. Je ne suis qu’à la moitié de mon existence, je ne suis ni morte, ni asexuée. Pour contrer certaines vérités, cette période est la plus sensuelle et la plus sexy de la vie d’une femme. La confiance en soi, n’est-elle pas aussi un formidable facteur de beauté ? J’ignore la définition de la confiance en soi, j’ai les pieds sur terre. Si quelqu’un tente de me déstabiliser, je ne rétorque pas malgré l’impact du souffle, j’attends, en réfléchissant au problème. Je m’informe plutôt que de réagir dans l’instant. Peut-être peut-on nommer ce comportement la conscience de soi ? Etre une femme mature et très belle ne me semble pas incompatible : pourquoi nous cramponner à notre jeunesse à tout prix ? Comment définissez-vous la maturité ? Vieillir a une connotation différente pour chacun. Personnellement, la maturité consiste à assumer la responsabilité de notre impact sur le monde. Redoutez-vous davantage les rides ? Les rides, les ridules ont un certain charme. J’ai tenté le Botox que j’ai arrêté ne désirant pas ressembler à un ènième poisson-lune. Avec ce produit, tout le monde a la même tête. Toutes les actrices se ressemblent, plus personne n’a l’air de rien. Je veux ressembler à une femme qui a une vie et une histoire. Le Botox désincarne : il n’est pas sexy ; la perfection absolue ne séduit personne. Vous sentez-vous plus belle aujourd’hui, ou belle... différemment ? Unique ligne à suivre dans une existence : rester fidèle à sa vérité. Un formidable professeur avait l’habitude de dire : « Pendant la première moitié de votre vie, vous avez le visage avec lequel vous êtes né, pendant la seconde, vous avez le visage que vous méritez ». En restant fidèle à sa vérité et à son intégrité, chacune devient plus belle. Pour faire face au temps, avez-vous décidé, à un certain moment de votre vie, de changer de look, de mode de vie ou d’habitudes ? Madonna a été une véritable source d’inspiration lorsqu’elle a parrainé l’AmfAR avec moi. J’ai pris à ce moment là de nouvelles résolutions : nous avons le même âge à quelques mois près et elle est dans une forme incroyable, meilleure que la mienne, qui lui permet de se produire en concert plusieurs soirs de suite. Comme Mick Jagger, qui court des kilomètres tous les jours pour résister sur scène. Je les considère tous les deux comme mes modèles de condition physique ! Comment expliquer votre succès en tant qu’Egérie de Dior auprès des femmes, dans le monde entier ? Simplement par la vérité de mes propos dont je paye parfois le prix, qui peut faire pâlir ma notoriété et entraîner le désamour. Lorsque je suis devenue ambassadrice de l’AmfAR, se trouver à la tête d’une œuvre ou d’une campagne de bienfaisance n’était pas populaire. Même mon agent m’a dit: « Les gens vont croire que tu as le SIDA ». Le pire, c’est que cet engagement a bel et bien porté préjudice à ma carrière. Quelle est votre opinion concernant la chirurgie esthétique ? Honnêtement, elle ne me pose pas de problème ! Seul bémol, arrêtez avant d’être ultra lisse. Quand vous sentez-vous vraiment la plus nue, la plus exposée aux autres, la plus vulnérable ? Même très timide, j’assume le personnage public de Sharon Stone, dans des circonstances de travail bien données et lors d’apparitions publiques. Cette timidité m’incite à passer beaucoup de temps avec des gens qui ont des choses à m’apprendre, comme les

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scientifiques. Je me sens très bien parmi eux, moins en société. Cette attitude explique mes choix singuliers en matière d’hommes : toujours le canard boiteux intello ! Un conseil beauté à donner à toutes les femmes du monde entier ? Nous ne disposons pas toujours du temps en raison de la vie quotidienne, des enfants et du travail : essayez de le trouver et de rappeler au monde qui vous êtes ! Vos secrets nutritionnels ? Ce n’est pas très glamour ! Je mange le même petit-déjeuner tous les jours : deux toasts aux raisins avec du « faux beurre ». En France, je ne pourrais jamais déguster autre chose que du vrai beurre, tout est si bon là-bas ! Le matin, je mange parfois des fruits. Tous les jours, je bois une tisane purifiante, Calli Tea en vente sur Internet chez Sunrider. Voilà pour mon petit déjeuner purifiant ! Au déjeuner et au dîner, je mange des protéines et des légumes. Très peu de salade, avec un filet d’huile d’olive et du jus de citron, jamais de vinaigrette. Un minimum de desserts à mon menu, mais j’adore le chocolat noir. Mon préféré ? Celui au piment de Cayenne et aux cerises. Je pose des petites boîtes de chocolat viennois tout près de mon bain et de ma table de toilette ; toutes les filles n’ont-elles pas besoin d’un peu de chocolat tous les jours ? Parlons cinéma : quel est le long-métrage, le film ou le jeu d’acteur qui a « capturé » votre attention récemment ? « Ascenseur pour l’Echafaud », de Truffaut. Je l’ai vu avec des amis. Je repasse des vieux films, comme « Une femme sous influence » de John Cassavetes avec Gena Rowlands et Peter Falk. Un jeu d’acteur extraordinaire ! Quel est votre plus beau moment personnel de cinéma ? « Mon travail à la fin d’Alpha Dog » de Nick Cassavetes était très pur, je crois. Je voulais que cette mère aimante et imparfaite comme nous toutes, interprétée dans ce film, soit perçue dans tout son désespoir, démontrant qu’une mère avec des défauts, peut rester une bonne mère. Je crois avoir atteint un état de complète transcendance dans mon travail. D’autant plus que le tueur d’Alpha Dog a été retrouvé, reconnu coupable et condamné. Que faut-il à une femme ou à un homme pour qu’il « capture » Sharon Stone ? De l’humour.

Le personnage de Largo Winch est né de la volonté de Greg, rédacteur en chef du Journal de Tintin de l’époque, d’envahir le marché américain. Nous sommes en 1973, Jean Van Hamme et Greg partent pour New York à la rencontre de dessinateurs du cru. Ils n’ont encore aucune idée du type de personnage qu’ils vont proposer ; reporters et aventuriers sont déjà légion. Sur l’adage « l’argent ne fait pas le bonheur », ils décident de mettre en scène l’homme le plus riche du monde, qui va connaître toute une série de problèmes. Mais la différence dans la manière de travailler entre les USA et l’Europe empêchera le projet d’aboutir. Van Hamme rachètera son contrat au Lombard et adaptera son scénario au format roman d’aventure type SAS : il en vendra la première année 11.000 exemplaires ! Six tomes seront édités jusqu’en 1980. Dix ans plus tard, Van Hamme ressortira les scénarii pour le compte de Dupuis, avec le succès que l’on connaît aujourd’hui : plus de 10.000.000 d’exemplaires vendus rien qu’en langue française et des traductions dans pas moins de seize langues. Gageons que le vœu de Greg d’envahir le marché américain se réalise enfin… Colin Bouchat


© ALEXI LUBOMIRSKI / DIOR

« VOTRE BEAUTÉ REFLÈTE VOTRE INTÉGRITÉ, ELLE COMMENCE PAR LA BIENVEILLANCE ENVERS LES AUTRES FEMMES. ELLE CONSISTE À ÊTRE OUVERTE ET GÉNÉREUSE. »

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Un

AUTOMNE à MAASMECHELEN VILLAGE

Mieux qu’un titre de film, une réalité … Plus de 150 marques de luxe et de créateurs à des prix très réduits: les fans de bons plans shopping se donnent rendez-vous à Maasmechelen Village pour peaufiner leur garde-robe d’automne irrésistiblement tendance !

toptip EVERYDAY GLAMOUR

Restez glamour et au chaud cet hiver. Craquez pour une veste tendance en mouton retourné, en fourrure, flanelle ou même en denim brut (qui revient au devant de la scène)…

MAASMECHELEN VILLAGE EN 4 POINTS INTERNATIONAL C’est par excellence LA destination shopping internationale, plus de 100 créateurs de mode, luxe et déco belges, français, américains, britaniques réunis en un seul lieu.

CINQ ÉTOILES ‘personnal shopper’, hôtesses d’accueil

multilingues, espace de jeux pour les enfants, et même un service de transport ‘Shopping Express’ de Bruxelles au village.

SAVOUREUX pause gourmande ou diététique chez Bodum, belge à la Brasserie Musette, italienne chez Gastronomia Cellini pour savourer une fantastique journée de détente. TOURISTIQUE allier shopping et culture,

Maasmechelen village est au centre du Limbourg belge qui regorge d’hôtels de charme, de spa, une superbe région à seulement 1 heure de Bruxelles ou d’Anvers. Alors pourquoi ne pas vous accorder une parenthèse de détente et de bonheur sans courir au bout du monde?

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toptip ESPRIT MINIMALISTE ET EFFET DE TAILLE

C’est l’un des mots d’ordre de la rentrée, il faut jouer sur les coupes strictes et épurées, ceinturer vestes et manteaux pour souligner les tailles, se créer une silhouette ultra glamour en misant sur les matières les plus fines et des lignes simplifiées.

La Libre Essentielle a aimé www.MaasmechelenVillage.com

OUVERT 7 JOURS SUR 7 MÊME LES DIMANCHES


mode femme

MIX Mélange improbable, flirt des genres, pointe d’aventure, douceur crémée, attitude rock et féline. Cet automnehiver, tous les coups sont permis. Dries van Noten y compte bien et rassemble les points forts de la saison en un seul tour de main.

(DRIES VAN NOTEN)

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L’HIVER DE LA MODE


C’est un petit tour d’horizon pointé point par point. Un carnet d’inspiration dans lequel piocher l’air de rien. Un résumé en images de ce qui va nous exciter dès demain. — Marie Hocepied

LE MINIMAL N’A PAS DE RIVAL Le minimalisme plait encore et encore. On y a droit depuis longtemps, avec une Jil Sander dans les starting-blocks et des magasins COS en ligne d’arrivée. Pour le plus grand plaisir de tous. Des coupes droites, des basiques dépourvus de toutes fioritures, des couleurs sobres sans jamais tomber dans le registre de l’austère. Chez Stella Mc Cartney, la silhouette est épurée, mais pas triste. Une simplicité servant une mode juste et belle, bien loin de passer inaperçue.

PHOTOS DE DÉFILÉS : © PIXELFORMULA.COM

(STELLA MC CARTNEY)

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mode femme

Christopher Kane

Paul Smith

FLEURI CHÉRI Pas de morosité au rendez-vous, juste l’occasion de voir des fleurs partout. Décliné sur des dessus, l’imprimé floral s’affiche féminin et moderne à souhait. Après une vague estivale de liberty, le bouquet prend de l’envergure et demeure une valeur sûre. Dans le vase, les fleurs sont brodées chez Christopher Kane, effacées chez Paul Smith et vaporeuses chez Vivienne Westwood. Le pré est vaste, il ne reste plus qu’à conter fleurettes.

Vivienne Westwood

Balmain

Chloé

LA LAVALLIÈRE Apposée sur la blouse, la lavallière est le détail clé de cette saison. Touche de bourgeoisie et de romantisme absolu, les créateurs l’ont plébiscitée à l’unanimité. Elle se montre très structurée chez Paul&Joe, désinvolte chez Balmain et enfin classique chic chez Chloé.

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Phillip Lim

Bague Rose Pré Catelan, Dior, 3000€

MY SWEET ROSE

Paul&Joe

On la croyait relayée au panthéon des couleurs perdues. Que nenni ! Le rose, et sa fleur, reviennent en force. La fleur est capturée dans le nouveau flacon d’Annick Goutal, tandis qu’elle est passée au doigt chez Dior Joaillerie.

Rose Splendide, Annick Goutal, 85€.


Monica Bellucci by Tyen

www.dior.com - Dior OnLine 02/620.00.00

HAUTE COULEUR. SOIN VOLUPTUEUX.


mode femme

LA CRÈME DES CREMES CEINTURÉ Max Mara l’a dévoilé il y a longtemps déjà. Modèle emblématique de la maison italienne, le manteau camel est toujours dans l’arène. Et plus que jamais. Porté large et souvent masculinisé, on l’apprivoise à coup de ceinturon. Tandis que la douce teinte se décline à foison de la tête au pied.

Chloé l’imagine large et finement ceinturé.

Doté d’une manche trois-quarts, Ferre le pense très habillé dans un esprit smoking.

L’ALTERNATIVE Le duo belge A.F. Vandevorst l’habille d’une version beaucoup plus structurée en empruntant des allures de caban.

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Un et un seul ? Celui-ci ! Long, parfaitement coupé, dans un camel un brin sucré, le manteau Max Mara est le paletot de notre vestiaire cet hiver.

On laisse tomber la ceinture et on boutonne. Manteau Inquire, Comptoir des Cotonniers. www.comptoirdescotonniers.com


Innovation fondamentale

Le soin lumière qui efface les années. Capital Lumière FAIRE PLUS QU’UN ANTI-ÂGE et redonner à la peau sa faculté à réfléchir la lumière, c’est

le pari gagné par la recherche Clarins grâce à une découverte majeure : les “plantes pionnières”. Leur fantastique pouvoir revitalisant réactive le processus biologique de luminosité naturelle de la peau. La formation de cellules sénescentes retardée, la production de collagène stimulée, le derme retrouve son équilibre originel. Le résultat : la peau lissée, les rides atténuées, le teint lumineux... Votre visage s’éclaire d’une nouvelle jeunesse. Découvrez tous nos résultats tests sur www.clarins.com


mode femme

UNE LONGUEUR D’AVANCE Michael Kors l’aime fluide, rehaussée d’un long tricot et bonnet. La mini – ras des fesses – aurait-elle du souci à se faire ? Rien n’est moins sûr. Même si elle persistera en force aux frimas de l’hiver, la longue, très longue jupe nous tend la jambe. Mais attention, le problème reste de taille : jambes longues bienvenues, tailles boudinées s’abstenir. La mini et la maxi, c’est presque du pareil au même !

(MICHAEL KORS)

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Collier Sadie Gold, Fiona Paxton chez Cachemire Coton et soie, 270€, www.fiona-paxton.com

Sac Elinor, Kipling, 149,90€, www.kipling.com

LAMÉ SACRÉ

SON SECRET ? Mat et pas bling, il électrise la plus sobre des silhouettes. On en abuse et on en joue plus que de raison. Le lamé doré se fait discret le jour et pimpant la nuit. Avec toujours cette note de piquant en prime et une tonalité de kaki non loin. Balmain en abuse divinement bien. Sophia Kokosalaki le tranche avec du daim et du satin. Costume National le travaille sous forme de sequins, tandis que Marco Zanini chez Rochas le chausse en escarpin hautement rétro et au talon rigolo.

Robe, Filippa-K, 250€, www.filippak.com

Veste Speck, Pinko, 460€, www.pinko.it

Balmain

Costume National

Kokosalaki

Rochas

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mode femme Collier Bombe, Les Précieuses, 195€, T. 02 343 10 85

ARRONDIR LES ANGLES Sac Christie, Lilu, 295€, www.lilu.be

TRANSCENDER LES LIGNES Des coupes tout en rondeur se déploient aux épaules, aux bras et à la taille, donnant aux vêtements des allures de carapaces rigides. Les demoiselles ont paradé de la sorte aux défilés D&G, Lanvin, Marni et Thierry Mugler.

Veste Jessica, Sandrina Fasoli, 477 €, www.sandrinafasoli.com

La copie/conforme : robe rouge rubis, COS, 89€, www.cosstores.com

Bague en or rose, Pomellato, à partir de 4 950 €, www.pomellato.com

Dolce Gabbana

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Lanvin

Mugler

Marni


ROCK SANS HARLEY Pour Isabel Marant, aux oubliettes la botte motarde, les clous et les zips par milliers, on peut tout aussi bien s’afficher rock sans les clichés. Un perfecto bien coupé, un pantalon retroussé et des escarpins ultra féminins, c’est une autre façon de se mouvoir et de prendre la route. Plutôt relax, avec la touche de jeans en plus.

(ISABEL MARANT)

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mode femme

Swarovski

3 Suisses

Karl Lagerfeld

Cette saison, le maître incontesté de la mode descend de son podium et joue sur tous les tableaux. À coup de marketing blindé et d’opérations de masstige (contraction de masse et de prestige) bien étudiées, Karl Lagerfeld, le king du royaume de la couture Chanel et de la fourrure Fendi, pense toc, cheap et net. Un, deux, trois, Karl vise bas. Un. Pour sa septième collection, l’Atelier Swarovski a fait appel à six talents. En homme éclectique, visionnaire et iconique, Karl a répondu présent et a créé trois pièces d’inspiration Inca : la broche, le bracelet et le pendentif. Ça brille tellement qu’on croirait presque que c’est du vrai. www.atelierswarovski.com Deux. Pour les 3 Suisses, c’est derrière l’objectif que l’on va trouver l’homme en noir et blanc. Il photographie alors une série mode -les six silhouettes phares du catalogue de vente à distance - digne des plus grands magazines. www.3suisses.be Trois. Karl a décidé de lancer dès le printemps, une nouvelle ligne de prêt-à-porter très grand public qui sera vendue sur Internet. Une gamme plus accessible en terme de look, prédit-on. On attend.

Les créateurs Viktor & Rolf ont l’habitude de bousculer les conventions propres aux défilés. Il y a deux ans déjà, le duo marque le coup en présentant un show filmé et montré sur leur site Internet, avec un seul mannequin présentant la collection. Cette année, c’était en toute transparence qu’ils habillaient leur mannequin et peaufinaient les derniers détails avant le déambulement sur podium.

Le Mont-St-Michel débarque à Bruxelles chez Hunting and Collecting Véronique Leroy est la dernière marque arrivée chez Icon Le créateur britannique Gilles Deacon est nommé directeur artistique de la maison Emanuel Ungaro Chine Belgian Design change de nom et devient Luc.Duchene, un changement de nom inaugurant un nouveau concept A partir du mois d’octobre, Rue Blanche présentera chaque mois un nouvel artiste belge dans sa boutique à Anvers. Les premiers à ouvrir la danse sont Boy & Erik Stappaerts C’est dit, c’est annoncé : cette année, c’est Lanvin qui débarquera sur les portants du géant H&M. On patiente jusqu’au 23 novembre

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Elle est l’invitée de fin d’année chez Petit Bateau. Tsumori Chisato transpose son univers coloré et merveilleux sur des pièces pour bébés, enfants et adultes. C’est le duo gagnant. À partir du 7 décembre dans les boutiques Petit Bateau, www.petitbateau.com


TOUS LES MARDIS ET VENDREDIS. Du 1er au 30 octobre 2010, offre non cumulable entre elles ou avec d'autres promotions, valable uniquement à l’achat d’un shampooing + coupe + brushing (36€), non valable les veilles de jours fériés. Réalisés par des spécialistes de la coloration.


mode femme

Jean Paul Gaultier

Jean Charles de Castelbajac

Cheap and Chic

Betsey Johnson

On voit léger et végétal avec cette anémone couleur amande, posée sur notre tête. Indress, 180€, www.indress.net Serre-tête en plumes d’autruche, Sonia Rykiel, 390€, www.soniarykiel.com

Dose d’humour, esprit de bête décalé, et un brin de style je-m’en-foutiste, le chapeau ne se prend pas la tête. Mais la bête, bien. L’oiseau se fait haut perché, l’ours fêlé et la belle boisée. On a aperçu également un animal non identifié chez Jean Paul Gaultier, et un truc à pilosité déferlante chez Maison Martin Margiela.

Maison Martin Margiela

Deux tendances fortes frôleront le macadam hivernal pour ces dames. D’un côté, paradera la chaussure masculine telle la bottine, le mocassin, la derbie et la richelieu. De l’autre, se pointera l’escarpin ultra féminin.

Giambattista Valli

Hussein Chalayan

Derbys Club Sonia Rykiel 490€, www.rykiel.com Comptoir des Cotonniers, 185€, www.comptoirdescotonniers.com

Escarpin beige Frida, 74€, T. 053 84 17 61

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Marc Jacobs Entre le plat et le vertigineux, on trouve les « Kitten Heels ». Ces escarpins à talons fins nous font seulement prendre 3 cm, voire 4. Pareillement chaussées, nous pourrions craindre une silhouette peu glamour de secrétaire coincée. Mais voilà, on fait tomber le tailleur et on associe ces jolis souliers avec un slim, une robe sixties ou une jupe corolle. On s’inspire des défilés de Marc Jacobs et de Louis Vuitton.

Mocassin Gérard Darel 230€, www.gerarddarel.com


MIRABELL

CARDIGAN CASHMERE

ROSE & VAN GELUWE V O U S H A B I L L E R , N O T R E PA S S I O N D E P U I S 3 G É N É R A T I O N S

FUMAGALLI

SCHNEIDERS

ROBE ET VESTE CASHMERE ERBA

SCHNEIDERS

Avenue de Tervuren 2 1040 Bruxelles Parking privé Tél.: 02.735.78.00 Fax: 02.734 .59. 95 www.roseetvangeluwe.be email: vangeluwe@skynet.be CASHMERE ERBA

MABRO


mode

Photographe : Emmanuel Laurent assisté par Hugo Michaux Production et stylisme : Tony Delcampe assisté par Simon-Pierre Toussaint Coiffure et maquillage : Vasko Todorof pour DIOR Modèle : Chavelli Inghels@ Dominiquemodels Lieu : BENTLEY BELGIUM & LAMBORGHINI BRUSSELS showrooms Merci à D’Ieteren S.A., Thierry Du Parc & Katia Vandevelde et aussi à Dior Cosmetics

Chavelli porte un manteau en poils de chameau et col amovible en cerf HERMES, un jeans legging SUPERFINE, autour du cou un châle cachemire et soie DELVAUX et un pendentif chaînes torsadées or vermeil ARIELLE DE PINTO, gants en agneau CHANEL, au poignet droit un bracelet écailles en or rose POMELLATO et au poignet gauche 3 bracelets métal et résine CHANEL, bottines en veau noir HERMES, sac en autruche brandy DELVAUX, sac 24h en veau marron LOUIS VUITTON

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L A


LA FOLLE ALLURE Chavelli porte une mini-robe en fourrure mohair et laine MIU-MIU et un cardigan en laine avec rubans appliqués MONT SAINT-MICHEL, melon en feutre HERMES, derbies en veau glacé et guêtres CACHAREL, camélia, bracelets en python et métal, sac matelassé avec fourrure CHANEL, tour de cou en perles noires TIFFANY, montre triple cadran DIESEL

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mode

Chavelli porte un manteau en laine deux nœuds et ceinture en cuir camel PAULE KA sur une jupe et des boots en fausse fourrure CHANEL, au poignet une montre Dandy automatique CHAUMET, aux doigts bagues en or rose, quartz et rubis POMELLATO, bague en or et quartz fumé CHAUMET, bague métal et résine CHANEL, sac Jypsière en taurillon tourterelle HERMES

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Chavelli porte un pull en laine à col côtes CHLOE sur une short multi-pinces imprimé CACHAREL, un casque en feutre ELVIS POMPILIO, des lunettes en écailles LAFONT, au doigt une bague écailles en or rose POMELLATO, sac en toile de cuir fauve et sac en autruche brandy DELVAUX, sac 24h marron LOUIS VUITTON

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mode

Chavelli porte un manteau ciré à double col maille et fourrure et des bas tricotés avec torsade PRADA, ceinture fauve DELVAUX, pochette matelassée et queue de coyote PAULE KA, moufle en fausse fourrure CHANEL, boucle d'oreille en or rose et quartz fumé POMELLATO Ci contre : Chavelli porte un soutien nude ERES, et un Pea Coat en mouton rasé BURBERRY. Son shopping : une valisette monogrammée et une veste en laine grise et rubans noirs LOUIS VUITTON, une veste tweed noir et bordeau, un bracelet émaillé gris et strass et un collier-sautoir fantaisie perles et strass CHANEL, boots beige CHLOE, escarpins en satin duchesse orange PAULE KA, escarpins vernis brandy avec noeuds amarante PRADA, sac pochette en tweed et strass CHANEL, chaussures vernies vertes avec cabochons et noeuds métal et guêtres noires MIU-MIU, escarpins velours noirs à talons pailleté LOUIS VUITTON, châle-étole en cachemire et franges en cuir cognac DELVAUX, lunettes solaires CHANEL

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SHOPPING LIST // CHANEL tél. 02 512 85 01- www.chanel.com // LOUIS VUITTON tél. 02 5511010 - www.louisvuitton.com // HERMÈS tél. 02 5112062 - www.hermes.com CHAUMET tél. 02 3472885 - www.chaumet.com // PRADA/MIU-MIU chez Francis Ferent - tél. 02 5457830 www.ferent.be // BURBERRY tél. +32 347 28 85 - www.burberry.com CHLOE www.chloe.com // CACHAREL www.cacharel.fr // DELVAUX tél. 02 513 05 02 - www.delvaux.be // PAULE KA tél. 02 513 62 42 - www.pauleka.com // ERES tél 02 2 539 19 68 - www.eresparis.com // POMELLATO tél 00800 14 03 20 02 - www.pomellato.com // TIFFANY tél 02 501 66 33 - www.tiffany.com // ARIELLE DE PINTO chez Hunting et Collecting - tél. 02 5127477 // MONT SAINT-MICHEL chez Hunting and Collecting - tél. 02 5127477 // SUPERFINE chez Hunting and Collecting tél. 02 5127477 www.huntingandcollecting.com // DIESEL tél 02 3 608 40 55 - www.diesel.com

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portrait essentielle

VIRGILE BRAMLY

ACTEUR ET SCÉNARISTE Photo Cici Olsson - texte René Sépul - stylisme Rodrigue Laurent Make Up et Hair David Jeanmotte, The Five www.thefive.be, avec des produits M.A.C Film coup de poing, Kill Me Please ne plaira pas à tout le monde mais ne laissera pas le spectateur insensible non plus. L’histoire raconte le rêve du docteur Kruger qui aimerait faire du suicide un geste du quotidien. Certains citent l’univers de Vol au-dessus d’un nid de Coucou de Milos Forman. Beaucoup jugent le film très, trop violent. C’est le premier long d’Olias Barco, connu pour quelques courts métrages et un premier film, Snowborder, sévèrement accueilli par la critique française. En réaction, ce Français hésita un temps entre le suicide et l’exil à Bruxelles où il se déclare « réfugié culturel ». Il y a rencontré les membres de La Parti, seule maison de production capable d’offrir une chance à ses audaces. La Parti s’est fait connaître il y a pas mal de lunes avec C'est arrivé près de chez vous. Plus récemment, on lui doit Aaltra de Benoît Delépine et Gustave Kerven ou le génial Panique au Village, des films libres et indépendants qui n’ont pas l’ambition de vouloir plaire à tout le monde. Des films à petit budget qui reposent sur une solide dose d’amitié, des films habités d’une rage, d’un culot, d’une urgence qu’ils réjouissent même si on ne s’accorde pas toujours avec l’entièreté de leur propos. Quand il en parle, le réalisateur évoque La Grande Bouffe de Ferreri, un film hué et sifflé à Cannes, mais qui, dit-il, « parle si bien de nous… avec ironie et humour noir. »

« Depuis que je suis gamin, je bouffe du film. Deux ou trois par jour. Ecrire pour le cinéma, devenir comédien étaient un peu les seules choses que je pouvais faire. Le lycée m’ennuyait. J’ai commencé par courir les castings et obtenir quelques rôles. A vingt-trois ans je suis parti à New York étudier à l’Actors Studio. Une des mes expériences les plus intéressantes fut ensuite le Manderlay. La campagne suédoise en plein hiver. Pas évident, mais une expérience intéressante. La rencontre de Lars Von Trier, un réalisateur aussi différent qu’imaginé. Un type doux, souple. Tu ne piges rien aux explications qu’il te donne, mais tu les suis au premier degré et cela marche. Puis il y avait un casting d’enfer avec Willem Dafoe, Lauren Bacall, Chloë Sevigny et Michaël Abiteboul dont je suis proche. On a écrit ensemble Doom Doom, une série produite par Canal qui raconte le quotidien de deux tueurs à gages. C’est drôle, noir, et plein de romantisme, bref tout ce que l’on aime. Ecrire à plusieurs mains me plaît beaucoup. On se nourrit des idées de l’un et de l’autre. A l’origine de Kill Me Please, il y a cette clinique en Suisse appelé Dignitas où l’on aide les candidats au suicide à passer à l’acte. La Chambre du dernier voyage, cela s’appelle, et le projet est conduit par un avocat, un certain Ludwig Minelli. T’inventerais des noms pareils, personne ne te croirait… Et là, ce n’est pas une blague. Une affaire curieuse, triste et délirante. Peut-être révoltante ? J’en ai touché un mot à Olias Barco avec qui j’ai commencé à écrire. L’histoire a grandi quand Stéphane Malandrin, troisième larron, est entré dans l’aventure. Là, cela a viré loufoque, ouvert, drôle et belge. Oui, Belge. Il n’y a qu’ici que l’on peut faire des films pareils. Et ce film m’a permis de voir Crupet en hiver. C’est magnifique Crupet, en hiver. C’est loin, fort loin. C’est Shining ! Franchement, ce n’était pas évident de revoir Paris. Non, pas évident… »

Virgile porte un Marcel, des bottes et un manteau Kris Van Assche, chez Stijl 02 512 03 13. Pantalon et bijoux personnels. Merci à Olias Barco pour son accueil.

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homme

L’HOMME SE TIENT À CARREAUX —

LE DÉFILÉ QUI FAISAIT MAL C’était celui de Jean Paul Gaultier où de belles gueules cassées défilaient autour du ring…

Marie Hocepied

Chemise, Vandenvos, 149€, www.vandenvos.com

BÛCHERON DES VILLES Chemise rouge, Pepe Jeans, 59,95€, www.pepejeans.com

Cette saison, l’homme se tiendra encore une fois à carreaux. La chemise s’accomode de pièces sobres et d’éléments décontractés sans jamais être étiquettée « copine d’homme des bois ».

SOUS LA CEINTURE…

LA MODE SAUVERA T-ELLE LE MONDE ?

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Chemise avec jeans et daim, Replay 109€, www.replay.it

Frédéric Mugnier et Nicolas Rohr, les créateurs français de la marque Faguo, font la nique à la basket. On explique : une paire de FAGUO achetée = un arbre planté. C’est la solution fashion-green proposée par FAGUO à la planète. La tennis responsable est exposée au Bozar, avec en prime une édition limitée crée expréssement pour l’occasion. Basket édition limitée pour le Bozar, Faguo, 65€, www.faguo-shoes.com

PHOTOS DÉFILÉS ©PIXELFORMULA.COM

Chemise bleue, Filippa-K, 115€, www.filippak.com

…nous avons aperçu un kilt débraillé (Henrik Vibskov), une jupe portée avec un collant très brillant (Givenchy) , une association bermuda-legging-chaussettes (Alexis Mabille), beaucoup d’eau dans les caves (Dior) et un jogging élégamment accompagné (Dries Van Noten).


the new fragrance for men

marcjacobsbang.com

marc jacobs photographed by juergen teller


homme

LA MAIN DANS LE SAC — Marie Hocepied

VOIR RÉTRO Lunettes, Emporio Armani, 137€.

PHOTOS DÉFILÉS ©PIXELFORMULA.COM

Sac à dos Monogram Macassar, Louis Vuitton, 1800€, www.louisvuitton.com

Sac à dos, Peter Pilotto pour Kipling, 69,90€, www.kipling.com

DU SMOKING DANS L’AIR On prend les mêmes ingrédients et on recommence. La nouvelle Cologne d’Acqua di Parma devient l’expression la plus pure de la maison olfactive italienne. Flagrance corsée dans un classieux flacon.

Sac à dos en cuir noir, Zegna Sport, prix sur demande, www.zegna.com

LE SAC À DOS REPREND DU SERVICE Après une grande vague de besace sous le coude, on voit réapparaître le sac à dos. Longtemps assimilé à une image sportive, il permet aujourd’hui d’apporter nonchalance à une allure aussi bien casual que classique. Et pour ne rien gâcher, il n’y a pas plus pratique.

SHOPPING MALIN La boutique V.O femme s’entiche désormais d’une version homme, située non loin de là. Les messieurs auront l’occasion d’y dénicher de belles pièces de seconde main pour – presque- trois fois rien. V.O homme, 19A Rue Jean Stas,1060 Bruxelles, Tél. 02 537 67 70, www.version-originale.be Louis Vuitton

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Lanvin

Walter Van Beirendonck.



beauté Dior, Eau Micellaire Démaquillante Express,

Rituals, Awareness Eye Make-Up Remove Product

Le nettoyage de la peau reste pour trop de femmes une contrainte. De fait, elles achètent des crèmes hyper-performantes et onéreuses mais oublient volontiers le démaquillage ! Pourtant, rien de plus important pour une peau saine, lumineuse et éclatante. — Anya Loonen

SE DÉMAQUILLER En remplaçant une amie gérante dans une parfumerie, nous avons découvert à quel point les femmes belges se démaquillent à peine. Même celles qui ne se maquillent pas, croient qu’elles ne doivent pas se nettoyer la peau. Heureusement, un petit pourcentage de femmes se lave encore toujours à l’eau et au savon, mais celui-ci est de plus en plus faible. Pas étonnant, avec notre eau dure et calcaire ; la peau tire tellement fort qu’elles ressentent l’impression de feu à la peau. Le teint devient de plus en plus terne, les pores dilatés ou bouchés ; même les crèmes bonne mine ne peuvent y remédier.

PERCÉE DU LEVANT C’est pourquoi nous nous sommes tournées vers le pays du soleil levant, où l’art du démaquillage et du nettoyage de la peau se fait au moins en trois étapes, si pas en cinq. Celles-ci sont toujours accompagnées de massages très élaborés à l’aide de textures soyeuses et sensuelles. Le résultat ? Une telle envie que votre peau aura le désir d’être à nouveau chouchoutée. Alors laissez-vous aller et massez votre visage sans réserve.

PUR PLAISIR GOURMAND ET RITUEL SENSUEL

RITUEL DU DÉMAQUILLAGE Vous commencez par un démaquillant matin et soir qui nettoie et revigore l’épiderme, qui efface le maquillage en douceur et en profondeur. Vous choisissez ensuite une crème, une mousse ou un gel-crème qui change de texture sous vos doigts pour un massage plume du visage. Massage câlin à concocter du bout des doigts mais avec des gestes biens précis qui apaisent et relaxent (texture et parfum aidant). Pour finir appliquez une eau micellaire sur un coton ou vaporisez-la sur le visage, pour préserver l’hydratation.

ZONES FRAGILES Prenez toujours grand soin du contour des yeux, zone fragile et souvent maquillée. Les mascaras actuels sont tellement chargés en pigments, qu’il vaut mieux toujours opter pour un démaquillant yeux biphasé. Imbibez le coton, posez et attendez que la peau absorbe et retirez sans frotter ou le moins possible.

« POINT FINAL » Pour un nettoyage de fond, posez un masque une ou deux fois par semaine, Choisissez des textures et des parfums qui vous font rêver et donnent envie de souvent recommencer. Abusez sans précaution.

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Mac, Green Gel Cleanser

Givenchy, 2 clean to be true émaquillant Bi-Phase Yeux


LAURENT RUQUIER On va s’gêner

15H30 > 18H

TWIZZ, l’info en continu et le meilleur de la musique pop-rock WWW.TWIZZ.BE : LE TWIZZ REPLAY POUR RÉÉCOUTER TWIZZ À VOLONTÉ ET LA LISTE DE NOS FRÉQUENCES


bien-être

L’homéopathie est une médecine douce, parallèle, alternative, complémentaire, mise au point par le médecin allemand, le docteur Samuel Hahnemann il y a plus de deux siècles. Il avait découvert que l’écorce de quinquina provoquait les mêmes symptômes que la « fièvre tierce ». En Belgique, le Docteur De Moor et le pharmacien Goret répandront sa doctrine, mais l’hôpital homéopathique à Bruxelles n’existe plus. — Anya Loonen

L’HOMÉOPATHIE

PEU ONÉREUSE ET FIABLE

Le principe de la similitude - c.à.d. - les fameuses petites granules des substances pouvant produire chez une personne sensible en bonne santé, des symptômes semblables à ceux de la maladie à traiter, forme la base de l’homéopathie. Une substance choisie en fonction de l’état physique et psychique général du patient sera administrée à dose faible ou infinitésimale, obtenue par dilution et agitation (la dynamisation). L’homéopathie s’appuie sur le principe que tout corps vivant détient « l’énergie vitale » nécessaire pour provoquer le processus naturel de guérison. Aussi est-il moins important de connaître la cause de la maladie que de trouver les moyens de stimuler le processus naturel de guérison propre à tout organisme vivant. Pour cette raison, le médecin homéopathe s’efforcera d’étudier consciencieusement tous les symptômes du patient afin de provoquer ou de soutenir le développement de la guérison. Le docteur cherchera donc à savoir quand et comment les symptômes se manifestent, ce qui les amplifie ou ce qui en diminue l’intensité, les heures où ils apparaissent, les actions qui les accroîtront ou les atténueront. De ce fait, deux patients ayant la même maladie, pourront se voir prescrire des remèdes homéopathiques différents soit parce que leur « constitution » n’est pas la même, soit parce que leurs symptômes caractéristiques ne sont pas les mêmes (même rhume, mais écoulements nasaux et type d’irritation différent). On soigne le malade en fonction de sa réponse à la maladie, et ce en son entièreté, tandis qu’en médecine classique, on soignera le patient en fonction de sa maladie. Elle traite les affections chroniques tels les cystites, les rhumes des foins ou de cerveau, l’allergie, l’eczéma, l’insomnie, l’arthrite, ... de façon efficace à condition de connaître le « terrain » et ce, sans effets secondaires. Si certains considèrent l’homéopathie en contradiction avec les principes fondamentaux de la chimie et de la physique contemporaine, elle a sorti toute ma famille depuis plus de trente ans de plein d’embûches (déprime, fièvres, traumatismes,…) grâce au départ aux justes conseils (et aux bons dosages) d’un bon homéopathe. L’industrie homéopathique est dominée au plan mondial par les Laboratoires Boiron qui sont aussi le deuxième plus gros fabricant de médicaments en vente libre de France. Pour la liste des homéopathes belges: www.homeopathy.be

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TOUJOURS DANS VOTRE SAC 1. ARNICA 9CH idéal pour soigner les coups, bleus, œdèmes, entorses. Immédiatement lors du traumatisme, 3 granules 3x toutes les demi-heures, ensuite répéter 2 à 3 fois par jour pendant 3 jours. Pour les jambes lourdes 5 gr. matin et soir. 2. NUX VOMICA 9CH pour prévenir lors d’un repas copieux prévu, 3 granules et 7CH afin de guérir une indigestion, l’abus d’excitants, somnolence après le repas, vomissements et irritabilité 5 granules 3x toutes les demi-heures. 3. TABACUM 9CH pour prévenir le mal de transport qui s’améliore à l’air frais, préventif 5 gr. une heure avant le départ et chaque demi-heure si nécessaire.

CONSEILS D’UTILISATION Les granules ne sont pas chères, restent actives pendant des années à condition de bien les dynamiser! Les hautes dillutions, ont une durée d’action plus longue mais plus lente au départ. Il faut toujours secouer la préparation avant utilisation et prendre un remède séparément de toute nourriture (1/2 heure). Attention à la menthe (dentifrice) qui peut interférer. Il faut que le mal s’estompe après quelques jours et en cas de doute, toujours consulter un médecin homéopathe.


Samedi 9 octobre L’esplanade vous invite à célébrer son ième

5

anniversaire !

Exposition, Animations, Cadeaux, Surprises

21h30 feu d’artifice Nocturne jusque 22h00

E411 - Sortie 8a - Louvain-la-Neuve

www.lesplanade-shopping.be Tél.: 010 230 121

Le shopping a changé d’air.


horlogerie

ROULEUSES DE MECANIQUE Réputé macho, le monde horloger s’est ouvert aux femmes. Mais pas question de leur proposer une « réduction » Swiss made de montres d’homme, vaguement féminisée par quelques diamants ou un vague bracelet en croco rose. —

Classima Executive L’ultra plate en acier. Baume & Mercier

Raoul Buyle Virtuellement, toutes les marques de montres mécaniques, y compris celles traditionnellement ancrées dans le monde des hommes, présentent des modèles destinés aux femmes. Sans compter qu’aujourd’hui, Madame n’hésite plus à piquer la toquante de son mari, qui lui va si bien au poignet. À quoi reconnaît-on les nouvelles montres de dame ? À leur silhouette épurée ? À la perfection de leur galbe ? À la douceur des attaches ? Oui mais non. Racées, élégantes, techniques, les montres dame préfèrent souvent l’acier à l’or, la robustesse à la préciosité et optent pour des mouvements (compliqués) teintés de références purement masculines. Même les déclinaisons joaillères n’hésitent plus à jouer les grandes sportives. Caoutchouc, céramique et diamants font bon ménage, et les boîtiers XXL jouent l’ambiguïté masculin/féminin. Des montres aussi belles dedans que dehors.

So fashion ! Montre BR-S Ceramic Phantom 39 mm, couleur blanc immaculé, de Bell & Ross. www.bellross.com

Montre Calibre en acier au look très Cartier, existe aussi en or. Cartier

Piaget Altiplano 43 mm ultra plate en or blanc “Anniversary Edition”

PIQUÉS AUX HOMMES

Radiomir P.999 boîtier 42 mm en or rose. Panerai

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Portuguese Yacht Club Chronographe. IWC

Chez Cartier, le blockbuster (mâle) annoncé s’appelle Calibre. Outre son design viril et son look très Cartier (index romains surdimensionnés, minuterie, date à 3 heures), « Calibre » se caractérise par un nouveau mécanisme automatique assemblé dans les ateliers de La-Chaux-de-Fonds. Le roi des joailliers lance aussi la nouvelle ligne hyper féminine « Captive » qui devrait vite rentrer dans la mythologie du 13 Rue de la Paix. Pour les 80 ans de la Portuguese, IWC sort 5 nouveautés fidèles à l’héritage historique de la marque et liées aux grands navigateurs portugais. Parfaites sur un poignet féminin. Chez Panerai, la Radiomir loge un nouveau mouvement mécanique à remontage manuel (calibre P999). Résultat ? Une « sportive » en or rose, fidèle à ses origines militaires, mais déclinée dans un format inférieur au boîtier historique, donc plus facile à porter, mesdames. Pour les amateurs(trices) d’extra-plat, synonyme d’élégance, Piaget équipe son célèbre modèle Altiplano d’un calibre automatique de 2,35 mm d’épaisseur, le plus plat du marché. Et, parce que les lignes sveltes ont la cote, on vous recommande le raffinement des montres « Historique Ultra-Fine 1955 » et « Historique Ultra-Fine 1968 » de Vacheron Constantin, inspirées du patrimoine de cette manufacture née en 1755.


MOI, MON PAPA, IL SE RÉVEILLE TOUJOURS DE BONNE HUMEUR.

LES CHAUDS MATINS AVEC PHILIPPE ET BRUNO, DU LUNDI AU VENDREDI, DE 6H À 9H, SUR NOSTALGIE. NOSTALGIE, LE MEILLEUR MIX DES ANNÉES 70 ET 80. WWW.NOSTALGIE.BE


déco

STARCK AU MUSÉE GRÉVIN Philippe Starck a inauguré son double de cire au musée Grévin de Paris qui accueille ainsi pour la première fois de son histoire un designer dans sa galerie des célébrités. Présidée par Bernard Pivot, l’Académie Grévin reconnaît en lui « un précurseur de tendances qui a développé le concept de design démocratique ». Starck est représenté en pied, entre Christian Dior et Depardieu, avec sa chaise Louis Ghost, adaptation en plastique d’une chaise de style Louis XV. L’occasion de découvrir la chaise « Play » (photo) que Starck vient de dessiner pour la société (belge) Dedon.

LAMODE SE PIQUE DE

DESIGN —

Raoul Buyle Voilà donc que les créateurs de mode s’invitent à la maison, jusqu’à frôler le plagiat. Pionnier du genre : Ralph Lauren. Grâce à lui, la flanelle et le prince-de-galles des costumes d’hommes se tendent au mur. Descendu des podiums, le léopard côtoie le tartan écossais. Et Jean Paul Gaultier, Sonia Rykiel ou Missoni de vouloir aussi leur part de canapé. Au Salone del Mobile à Milan, à Maison & Objet à Paris ou au salon Interieur à Courtrai, les fashion designers multiplient les éditions, avec une même philosophie : être bien sur soi, être bien chez soi.

Trendy ! Le mythique fauteuil Egg, créé en 1958 par le designer danois Arne Jacobsen, est toujours édité 52 ans plus tard par la société Fritz Hansen. Ici, "Egg" rhabillé par le couturier Jean-Charles de Castelbajac dans une version patchwork.

STUDIO HOT COUTURE Paris. Jean Paul Gaultier investit l’espace à la Cité de l’architecture et du patrimoine (au palais de Chaillot). Avec humour, le couturier chahute les harmonies envers et contre tous les clichés pour décorer une « suite » à ses couleurs. Son pull marin habille murs et meubles, le corset en satin chair met la chambre sens dessus dessous, et la terrasse fait la coquette en se mirant dans mille miroirs. Un décor insensé entièrement cousu main, grâce au mécénat de Roche Bobois et du magazine Elle décoration. À quand une ligne de prêt-à-meubler ?

CONTER FLEURETTE ! Les imprimés font forte impression. Au placard le gris, le beige et le ton sur ton ! On aime l’esprit manouche et les effets d’aquarelle en tons fleuris. La preuve : Sonia Rykiel s’associe à l’éditeur Lelievre, qui collabore déjà avec Kenzo et Missoni, pour sortir sa première collection de tissus d’ameublement et accessoires de maison… avec un slogan qui résume tout : home chic home.

CARTE BLANCHE Á MARGIELA La Maison Martin Margiela a fait appel à Cerruti Baleri, maison d’édition de Nino Cerruti, pour réaliser ses premières créations en mobilier : un canapé trois places constitué de dossiers d’époques différentes garni de

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toile blanche, et le fauteuil "Emmanuelle", dont le galbe n’est pas sans rappeler le mythique fauteuil de l’héroïne cinématographique éponyme. Á découvrir à INTERIEUR 2010, du 15 au 24 octobre, à Kortrijk Xpo.


LE À h FASHION & DESIGN OP 15 OCTOBRE OKTOBER OM 19u00

Tour & Taxis . Havenlaan 86C Avenue du Port, 1000 Bruxelles / Brussel EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT DU CAFE SOCIAL DES PETITS RIENS/TEN GUNSTE VAN HET SOCIALE CAFE VAN SPULLENHULP.

Prix des places / Prijs voor plaatsen : 30 € . Pas de vente le soir même / Geen verkoop de avond zelf Plus d’info / Meer info : 02/537.30.26 . www.petitsriens.be . www.spullenhulp.be


Dominique Aubry, Chou

Après la Mode (2007) et la Bande dessinée (2009), Bruxelles a décidé de parier en 2012 sur la gastronomie pour sa prochaine année à thème. Cette décision traduit l’atout des « grandes tables » dans les stratégies touristiques d’une région. — René Sépul – Photos Cici Olsson

BRUXELLES VILLE GASTRO ?

Naguère incontournable sur la carte des gourmands du monde, notre capitale bénéficie d’un regain d’intérêt avec l’arrivée de chefs reconnus comme Marc Veyrat. La reconnaissance passe-t-elle par l’arrivée de pareils grands noms ? Tentative de réponse avec deux chefs français installés dans la capitale. Il y a quelques jours, on comprenait dans un article consacré à Claude Chabrol, grand gourmand parti récemment trinquer avec les anges, combien Bruxelles faisait naguère figure d’étape incontournable sur les chemins des grandes tables. Obligé d’apprécier le poulet au vinaigre dans toutes les villes où il présentait son film éponyme, le réalisateur pointait la table de Romeyer comme celle où il avait apprécié sa plus belle volaille. Cela remonte au milieu des années 80, époque où notre capitale avait plutôt fière allure puisqu’elle hébergeait trois restaurants triplement étoilés : Comme chez Soi, La maison de bouche Pierre Romeyer et Bruneau.

duit comme mouiller sa chemise, ceux-la ont un avenir. Je pense au Châlet de la Forêt ou à Evan du Grill aux Herbes. Nous ne sommes plus dans la cuisine d’autrefois, mais il y a le produit, l’envie et le goût du vrai. Bruxelles doit continuer avec de telles personnes, mais elles ne sont pas nombreuses. »

« Bruxelles avait autrefois une renommée internationale », se souvient Alain Troubat, à la tête du Stirwen depuis 18 ans. « Je travaillais en Afrique, et l’on se bousculait pour manger à Bruxelles comme à Lyon ou Paris. Une belle table impliquait beau service. On allait dans ces maisons comme on allait en pèlerinage, disait-on. Cela a fortement disparu à Bruxelles comme ailleurs. En perdant de la tradition, on a perdu de la chaleur. L’attention au client et au produit n’est plus la même. Les choses vont de pair. Mais a-t-on besoin aujourd’hui de grandes adresses comme hier, voilà la bonne question ? Je pense que l’on aura toujours besoin de quelques noms. Une partie des grandes maisons a échangé le grand style contre le concept. Une erreur ! Si l’on a de beaux murs et rien dedans, cela ne tient pas longtemps. Par contre, les jeunes qui continuent à travailler le vrai produit, je dis bien travailler ce pro-

L’ARRIVÉE DE STARS

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Divers signes témoignent d’ailleurs d’un d’intérêt pour les tables de notre capitale. On peut relever le succès d’un salon comme Culinaria qui a joué en juin dernier à guichets fermés malgré la banalité de son cadre ou le développement d’une manifestation comme Goûter Bruxelles orientée sur l’éducation au goût. Pointons encore l’arrivée à Bruxelles de chefs étrangers de premier plan comme Fulvio Pierangelini ou Marc Veyrat, seul chef au monde à avoir été deux fois triplement étoilé et noté 20/20 par Gault Millau, qui compte associer au Museum Café son concept de fast-food bio.

L’arrivée de Fulvio Pierangelini au Bocconi avait surpris les observateurs. Si j’ai eu le bonheur d’apprécier son génial talent en petit comité, force est de reconnaître que je fais partie des happy few, les Bruxellois attendent toujours de ressentir l’empreinte de son talent. « Voir des chefs de cette envergure rejoindre Bruxelles est toutefois significatif », relève Philippe Renoux, le chef d’Orphyse Chaussette, une des plus belles enseignes du Sablon. Installé depuis dix ans dans notre capitale, ce Français apprécie l’arrivée d’une personnalité majeure dans un lieu où notre Peter Goossens national s’est joliment planté. « La gastronomie d’une ville ne se résume toutefois pas à ses grandes tables. Tous les chefs ne rêvent pas d’étoile. Quand je découvre une ville, je ne fais pas que ses restaurants étoilés même si je comprends l’im-


Un dîner sans fausse note. Venez vivre l’expérience The Mercedes House. Le Chef et son équipe vous invitent à venir découvrir la brasserie The Mercedes House et son incroyable combinaison de goûts, dont le raffinement subtil charmera sans nul doute vos papilles gustatives. Trois fois par semaine, un pianiste professionnel accompagne votre déjeuner afin de vous offrir un moment de détente et de plaisir. Découvrez le programme des lunchs musicaux ainsi que des concerts mensuels présentant des musiciens de renommée internationale sur www.mercedeshouse.be.

The Mercedes House

Brasserie, terrasse, boutique, exposition, culture. Grand Sablon, rue Bodenbroek 22 - 24, 1000 Bruxelles Tél. : 02/400 42 50 www.mercedeshouse.be


gastronomie Benjamin Laborie, Chou

TABLES ESSENTIELLE DE SEPTEMBRE DES FRANÇAIS À LA BARRE LA BUVETTE Nicolas Scheidt, La Buvette

portance d’avoir quelques locomotives question image. La force de Bruxelles repose sur sa diversité. Sa gastronomie doit être à l’image de cette diversité. »

QUE FERA-T-ON AU CENTRE VILLE ? « J’aime les chefs qui travaillent dans la cohérence », ajoute Renoux. « Cohérence avec eux-mêmes, cohérence avec leur projet. Je suis triste de voir parfois d’excellents confrères échouer. Les causes de l’échec sont multiples, et le manque de curiosité du public en est une majeure. Certains viennent au restaurant pour se nourrir, d’autres pour une expérience. C’est à vous de les éduquer. L’important est de proposer une expérience à différents niveaux, depuis la gargote familiale jusqu’à l’étoilé. Une belle expérience crée un souvenir, et le souvenir offre une histoire. » Au niveau des institutions, le chef se dit curieux de voir sur quelle gastronomie les autorités vont parier et comment celles-ci comptent gérer le centre ville, avançant une position que nous partageons : « à deux pas de la Grand Place, le quartier n’est pas brillant du côté de l’assiette, voire une honte. Et c’est pourtant le premier endroit que découvre le touriste… »

AVOIR CONFIANCE Naguère second de Bruneau, David Martin, talentueux chef du restaurant la Paix à Anderlecht, est devenu en quelques années une personnalité reconnue, offrant à une brasserie de quartier sa première étoile. La question de l’honnêteté dans la démarche du chef et de la cohérence du projet culinaire sont également citées. « Bruxelles n’a rien à envier à d’autres villes », reprend celui-ci. « Si l’on veut en faire une étape gastronomique reconnue, il faut commencer par éduquer les jeunes et leur faire comprendre qu’une ville de cette taille n’a pas besoin d’avoir vingt restaurants où un repas vous coûte le Smic français. Arrêtons de rêver ! Avec le coût du personnel et les produits de qualité, vous devez comprendre qu’une certaine idée de la gastronomie est révolue. Je ne dis pas que l’on n’a pas besoin de maisons telle Comme chez Soi, mais pour- ORPHYSE quoi en construire dix ? Cette maison respectable est CHAUSSETTE une institution mais il faut lui associer d’autres projets. Magnifique maison du Sablon dont on résume facilement la cuisine au Sud Ouest. Passé J’ai été récemment impressionné par le travail de trop par l’Italie, Renoux ne rêve pas d’étoile, mais vous Nicolas Scheidt à la Buvette, Chaussée d’Alsemberg. en met toujours plein la vue. Lunch, une entrée, Voilà un jeune qui a tout compris ! Une salle d’une un plat : 17 €. Rue Charles Hanssens, 6. vingtaine de places et le travail de produits aborda- T. 02 502 5 81 / Fermé dimanche et lundi. bles ! On sent le type qui aime ce qu’il fait. C’est simple, direct, goûteux. On en a marre de voir des turbots LA PAIX projet impressionne et le talent du maître des et de la langouste à toutes les sauces. Les jeunes doi- Le lieux indiscutable. Cuisine de terroir franche, vent construire des restaurants qui sont économique- cohérente et goûteuse. On est bien au-delà de la ment tenables sur le long terme. Ils doivent penser un cuisine de brasserie traditionnelle, dans l’assiette projet cohérent avec une vie familiale. Un chef qui tra- comme dans les prix. Justifié. Comptez 50 € par sans les vins. Rue Ropsy-Chaudron, 49. vaille quinze heures par jour, sept jours sur sept, ne personne T. 02 523 09 58. Inutile d’y aller sans réserver ! peut être heureux. C’est pourtant la base de la réussite. Si les gens sont heureux dans leur cuisine, le STIRWEN public suit, et l’identité se construit. Ces chefs-là ne Un maître. Cuisine de tradition sans bluff et sans se plaignent pas, on fait la file chez eux. Bruxelles mensonge. Un cadre un rien tristounet, mais du redeviendra une étape gourmande avec de tels pro- côté de l’assiette, c’est imparable. Le meilleur de tout le quartier européen, et de jets et pas avec des restaurants « bateau » sans âme restaurant loin : son lièvre à la royale vaut tous les étoilés et sans avenir, de pâles copies de ce qui se fait ail- du monde. Comptez 50 € sans les vins. Chaussée Saint-Pierre 15-17. T. 02 640 85 41. leurs. Ayons confiance en nous… »

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Gros, très gros coup de cœur La Buvette, cette cambuse vantée par David Martin que nous avons découverte dès ses premiers pas. Une salle à peine plus grande qu’un mouchoir, une seconde pièce pour les repas entre copains, puis une cuisine où l’on s’amuse et où l’on crée. Un rien fatigué de Paris où il avait développé l’Office, Nicolas Scheidt a repris le Café des Spores et sa Buvette, située juste en face. Le Café reste fidèle à sa formule où tout ce qui est champignon est tourné avec élégance à toutes les sauces, mais la Buvette est un bistrot gourmand dont je ne serai pas le seul à vanter les audaces, j’y mets ma main à couper. Une cuisine d’une sincérité à couper le souffle : simple, élégante et délurée, pleine de joie de vivre et de finesse. Rien ne manque, ni l’audace, ni les petits prix. Courrez-y, j’insiste, et laissez-vous emporter bien loin par le chef tant pour ce qui est de l’assiette que pour les vins, parfaits avec le lieu. J’espère qu’il aura toujours ses gnocchis, et sa bonite choux rouge, et ses ravioles au vert. En plus, c’est un dingue de dessert, chose rare, très rare chez les chefs bruxellois. La Buvette. Chaussée d’Alsemberg, en face du 103 ! T. 02 534 13 03. Comptez 35 € sans les vins.

CHOU

Chou est la seconde grosse adresse du moment. Près de la Place de Londres, ce restaurant a grandi de l’arrivée de Benjamin Laborie en cuisine. Dominique Aubry est passé en salle et aux vins, et c’est tout un bonheur de l’entendre chanter les trouvailles de son compère. Côté bouteilles, vous n’avez rien à lui apprendre, il sait tout. Un mot sur le chef, tout de même. Soucieux de ne pas brûler les étapes, ce parisien s’est fait au métier en apprenant les bases dans des maisons honnêtes de province avant d’affiner son geste chez Michel Guérard, puis d’entrer chez Bras, son maître où il a compris qu’en cuisine les mots « sommet » et « humilité » peuvent s’accorder. Arrivé sur Bruxelles par hasard, il crée, affine, épure son savoir-faire pour proposer des assiettes d’une précision rare, franche et tranchante. C’est magnifique, mais ce n’est pas pour rien. Un soir de septembre, j’y ai apprécié une rémoulade de céleri rave, homard et truffe en salade, fraîcheur de pomme. Un rien alambiqué dans la formule, mais des collisions subtiles en bouche. Un millefeuille de pigeon de Racan aux poires caramélisées, échalotes glacées et son jus aux morilles suivait, et je vous laisse deviner nos têtes. C’était beau, bon, d’autant que le chef affûte d’une manière quasi religieuse ses assiettes. Benjamin m’a dit qu’il commençait seulement à se laisser aller. Eh bien les amis, qu’est-ce que cela va donner ? Chou. Place de Londres, 4. T. 02 511 92 38. Comptez au moins 50 € par personne. Fermé le week-end.


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VERTICALEMENT 1. On le met à l'honneur dans le guide. – Eloigné. 2. Existais. – Epoques. 3. Princesse d'Etolie. – Dépouillent. 4. Roses des vents. – Provoqua. – Attrapé. 5. Celui de France est célèbre. – Possède. 6. Argent vulgaire. – Sillon. 7. Début d'un politique israélien. – Démonstratif. 8. Période chaude. – Exclamation. – Flamme. 9. Dans le coup. – Famille de plante (sans s). 10. Ville mise à l'honneur. 11. Fer. – Reliquat. 12. Grand cerf. – Ville mise à l’honneur.


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Elles parviennent au niveau cellulaire et participent à la destruction de facteurs pathogènes (microbes, virus et autres toxines infectieuses). Fait important, elles renforcent nos défenses naturelles, ainsi, nous avons plus de chance d’échapper à un mauvais rhume, une otite, une poussée d’herpès... Or, chaque année, les virus nous « mijotent » des maladies très variées dont la classique grippe saisonnière (5 à 15% de la population est concernée tous les ans !) avec bientôt sa nouvelle forme (H3N2), et la fameuse grippe A (H1N1)…

Dès l’automne, n’hésitez pas à renforcer votre terrain immunitaire avec l’aromathérapie, dont l’efficacité antivirale a été scientifiquement prouvée. Très actives en dispersion aérienne, les huiles essentielles de Niaouli et de Thym aident tout particulièrement l’organisme à se défendre. Associez-les à l’Arbre à thé ou au à l’Origan, à l’action antivirale largement démontrée, à l’Eucalyptus radié (rien que son odeur « dégage » les bronches !) et au Pin sylvestre, tous deux décongestionnants, expectorants, antibactériens et antifongiques.

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EJG:HH:CI>:A 6HH6>C>HH6CI © THIERRY DELÉTRAZ

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