De source sûre: qualite des rivieres vaudoises

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DE SOURCE SÛRE

LA QUALITÉ DES COURS D’EAU VAUDOIS

État mars 2017 Conception : Direction Générale de l’Environnement (DGE), DIREV - Protection des Eaux www.vd.ch/eau Réalisation : studio KO

1


DE SOURCE SÛRE

LA QUALITÉ DES COURS D’EAU VAUDOIS

SOMMAIRE Une rivière c’est vivant

2

Influences sur les milieux

3

Outils de mesure :

CLIQUEZ SUR LA PAGE QUI VOUS INTÉRESSE

Méthodes d’appréciation

4

Réseau de suivi des températures

5

Inventaire des poissons et écrevisses

6

Qualité biologique

7

Qualité chimique

8

Description des lieux

9

Résultats 2011 - 2016

Incidences des rejets de STEP

10

Cas de pollutions aigües

11

Observatoire national NAWA

12

Stations biologiques

13

Vaud : qualité biologique

14

Vaud : qualité chimique

15

Jura : qualité biologique 2014

16

Plateau : qualité biologique 2015

17

Préalpes : qualité biologique 2012

18

La Côte : qualité biologique 2013

19

Qualité biologique de toutes les stations État mars 2017 Conception : Direction Générale de l’Environnement (DGE), DIREV - Protection des Eaux www.vd.ch/eau Réalisation : studio KO

Fiche par rivière de A à V

20


UNE RIVIÈRE C’EST VIVANT

Un cours d’eau est un milieu vivant et dynamique en perpétuel changement et dans 4 dimensions : longitudinale, temporelle, transversale et verticale. Le bassin versant représente le territoire où s’écoulent les pluies qui alimentent le cours d’eau.

2. DYNAMIQUE ET EN ÉVOLUTION Temporel : tout au long de sa vie, la rivière se modifie et s’adapte aux événements climatiques. Les crues y jouent un rôle majeur.

1. UN SEUL SENS Longitudinale : l’eau s’écoule dans un sens, de la source à l’embouchure. On parle aussi de l’amont à l’aval.

3. ÉCHANGE TERRE-EAU  Transversal : des interactions ont lieu entre terre et eau via les berges.

4. ÉCHANGE EAU-EAU Vertical : sous la rivière se cache une nappe d’eau.

RETOUR

2


INFLUENCES SUR LES MILIEUX

COMPRENDRE LA LÉGENDE DES CARTES

REJET STEP = 163 stations d’épuration vaudoises (STEP) rejettent leurs eaux usées traitées dans les cours d’eau et les lacs. Ces STEP permettent de réduire la matière organique (carbone), le phosphore et l’azote (STEP avec nitrification). D’ici à 2040 de nombreuses petites STEP vont disparaître ; leurs eaux usées seront raccordées sur des STEP performantes dont certaines traiteront les micropolluants. Les réseaux urbains d’évacuation des eaux usées influencent également la qualité des cours d’eau, lorsque des déversements d’eaux usées surviennent ponctuellement, lors de surcharges hydrauliques.

REJET STEP Nombre d’équivalents-habitants

0-1000

1001-5000

5001-10000

> 10000

POURCENTAGE CUMULÉ D’EAUX USÉES TRAITÉES DANS LE COURS D’EAU

cultures < 5 % eaux usées

5-10 %

10-20 %

20-50 %

> 50 %

MODIFICATION DU DÉBIT station d’épuration extraction force hydraulique

extraction d’eau

barrage conduite forcée

EXTRACTION D’EAU = Les cours d’eau sont utilisés comme réservoirs pour l’arrosage des cultures ainsi que pour d’autres usages (piscicultures, industries, etc.). Malheureusement c’est bien souvent lorsque leurs débits sont à l’étiage (débit minimal), en plein été, que la demande devient la plus pressante. L’État exerce alors un contrôle des pompages, dans le but de répartir équitablement les demandes, tout en assurant des conditions permettant le maintien de l’intégrité biologique de la rivière (maintien d’un débit résiduel minimal, limitation de l’augmentation de la température).

RETOUR

tronçon à débit résiduel

centrale électrique retour d’eau

EXTRACTION FORCE HYDRAULIQUE = L’hydroélectricité représente le 90 % de la production énergétique du canton. Elle concerne principalement l’exploitation hydraulique de cours d’eau. Afin de minimiser les impacts des concessions hydro-électriques sur les écosystèmes (hauteur d’eau insuffisante, réchauffement de l’eau, colmatage du lit, perturbation du transport de sédiments, perte de frayères, etc.), un débit résiduel minimal doit être respecté et le seuil des prises d’eau doit être rendu franchissable pour la faune piscicole. 3


MÉTHODES D’APPRÉCIATION

Chacun des encadrés ci-dessous représente une des méthodes développées par la Confédération. Les méthodes en gras sont utilisées régulièrement sur les rivières vaudoises pour en apprécier la qualité. D’autres, telles les plantes aquatiques ou les algues unicellulaires sont utilisées ponctuellement.

POISSONS appréciations de la qualité du milieu par les poissons (module poissons)

CLIQUEZ SUR UNE DES 4 MÉTHODES QUI VOUS INTÉRESSE

QUALITÉ BIOLOGIQUE appréciation de la qualité de l’eau et du milieu par la petite faune (module macrozoobenthos)

DESCRIPTION DES LIEUX appréciation de l’état naturel ou artificiel de la rivière (module écomorphologie)

DÉBITS appréciations de l’état naturel ou artificiel du régime d’écoulement des eaux (module hydrologie)

LE SYSTÈME MODULAIRE GRADUÉ méthodes d’analyse et d’appréciation des cours d’eau en Suisse > concept général

OBSERVATION LÉGENDES DE L’ETAT LÉGENDES INDICATEURS LÉGENDES appréciation visuelle de l’état de la rivière (module aspect général)

POLLUANTS TOXIQUES

INDICATEURS INDICATEURS

( module en développement )

chimie

petite faune

ALGUES UNICELLULAIRES

PLANTES AQUATIQUES

appréciation de la pollution des rivières par les peuplements d’algues (module diatomées)

appréciation de la qualité de l’eau et du milieu par les plantes aquatiques (module macrophytes en développement)

aspect général aspect chimie général

diatomées RETOUR

appréciation de la qualité de l’eau par la mesure des nutriments (module chimie)

identification des mélanges de polluants toxiques dans les rivières (module écotoxicologie en développement)

TEMPÉRATURE

aspect général

QUALITÉ CHIMIQUE

petite faune petite faune chimie

plantes aquatiques

plantes aquatiques plantes aquatiques QUALITÉ diatomées diatomées

4


LÉGENDES VD: température et débit VD: températures OFEV

> Veille hydrologique vaudoise L’Office Fédéral de l’Environnement (OFEV) gère 6 stations supplémentaires pour les mesures de débit et température. Le suivi de ces données permettra d’apprécier la naturalité du régime thermique et son impact sur la faune (poissons, invertébrés). Il servira ainsi, dans un contexte de changement climatique, d’aide à la décision dans les conflits d’usage de l’eau (demandes accrues en eau pour l’agriculture en période estivale, exploitation hydraulique, utilisation de l’eau comme source thermique, etc.).

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RESEAU DE SUIVI DES TEMPERATURES DANS LES EAUX

Depuis 2008, la température des eaux superficielles est mesurée en continu par la DGE dans plus de 110 stations réparties sur une cinquantaine de cours d’eau et deux lacs (Joux et Lioson). Le débit des cours d’eau est suivi sur 19 stations du réseau vaudois

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LÉGENDES 106 stations Poisson 91 stations Écrevisse

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= Écrevisse à pattes blanches

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INVENTAIRE DES POISSONS ET ÉCREVISSES DANS LES COURS D’EAU

En 2011-13, un inventaire des poissons et écrevisses a été réalisé par la DGE dans plus de 197 stations réparties sur 112 cours d’eau. L’analyse de ces données et leur comparaison avec des données plus anciennes permettra d’apprécier la répartition et l’état des populations de poissons et d’écrevisses dans les cours d’eau. Ce constat servira ainsi de base pour définir les priorités d’action pour les espèces menacées.

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QUALITÉ BIOLOGIQUE

La petite faune aquatique est utilisée pour apprécier la qualité biologique des rivières. Grâce à leur longue vie dans l’eau (un an, voire plus), ces animaux réagissent dans le temps à la qualité du milieu. Ils sont prélevés sur le fond de la rivière à l’aide d’un filet, au printemps, lorsque les conditions sont optimales. Voici quelques exemples de cette faune, composée de larves d’insectes et autres invertébrés. Leur taille est variable, de l’ordre du centimètre, rarement au-delà de 4 cm :

= Mouche de mai (Éphémère)

COMPRENDRE LA LÉGENDE DES CARTES L’indice suisse, l’IBCH, pour tous et partout.

INDICATEUR Le symbole  se décline dans la couleur de la classe de qualité biologique obtenue à partir d’un échantillon prélevé au printemps dans la station indiquée sur la carte.

PETITS, MAIS ESSENTIELS Ces petits animaux vivent sur le fond de la rivière. Ils sont essentiels dans la chaîne alimentaire et servent de nourriture aux poissons.

= Mouche de mai (Éphémère)

QUALITÉ La note de qualité biologique IBCH se calcule à partir du nombre de petites bêtes différentes et de leur sensibilité à la pollution. D’excellente (20) à très mauvaise (1), la note est représentée par une classe de couleur. Une interprétation des notes est nécessaire, car celles-ci peuvent être sur ou sous-estimées.

= Perle (Plécoptère)

très bonne 20-17

= Porte-bois (Trichoptère) Attention, la quantité ne suffit pas, encore faut-il la diversité et la qualité. = Crevette d’eau douce (gammare)

bonne 16-13

ÉVOLUTION

L’évolution de la station sur les 12 dernières années est considérée essentiellement sur la base de la petite faune.

bonne

= Escargot

moyenne médiocre mauvaise 12-9 8-5 4-0

stable

mauvaise

bonne qualité =

= Ver de vase

mauvaise qualité =

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QUALITÉ CHIMIQUE

COMPRENDRE LA LÉGENDE DES CARTES

L’eau contient naturellement des nutriments (matière organique, nitrate, phosphate) qui, lorsqu’ils sont présents en trop forte concentration, perturbent le bon fonctionnement écologique du cours d’eau. Les conséquences peuvent être diverses, par exemple, des proliférations d’algues ou une asphyxie du milieu (mort des poissons et des larves d’insectes). De l’amont vers l’aval, l’eau se charge de plus en plus.

Deux indicateurs chimiques de la qualité des eaux.

INDICATEUR CHIMIE forêt

Ces apports supplémentaires peuvent être d’origine agricole et / ou domestique. Les sources de pollution peuvent être diverses : rejets ponctuels (accidents), réguliers (déversoirs d’orage, erreurs de raccordement, etc.) ou diffus (engrais). Heureusement, la rivière a la capacité de s’auto-épurer et de recycler une partie des nutriments et des eaux usées.

Pour la qualité chimique, 6 prélèvements au minimum sont effectués sur l’année. La note prend en compte les concentrations de 5 nutriments (ammonium, nitrite, nitrate, phosphate, carbone organique dissous).

Le symbole se décline dans la couleur de classe de qualité correspondant au nutriment obtenant la moins bonne note.

INDICATEUR PESTICIDE Pour l’indicateur vaudois « Pesticide », la note est basée sur le nombre de substances qui dépassent la concentration de 0.1 microgrammes/litre

INVISIBLES, MAIS PERTURBANTS L’eau peut aussi contenir des quantités infimes de micropolluants comme par exemple les pesticides d’origine agricole (herbicides, insecticides, fongicides). Un indicateur « Pesticide » a été mis en place par le Canton de Vaud dans l’attente du développement d’un indicateur plus global au niveau fédéral. Ce nouvel indicateur prendra en compte aussi d’autres substances comme les résidus médicamenteux ainsi que des produits industriels présents dans les eaux usées.

cultures

La couleur du symbole se décline suivant cette note.

QUALITÉ Les notes obtenues sont représentées sous la forme habituelle des classes de couleur. Une interprétation des notes est nécessaire, car celles-ci peuvent être sur ou sous-estimées.

industrie

très bonne 20-17

bonne 16-13

moyenne médiocre mauvaise 12-9 8-5 4-0

STEP (Station d’épuration des eaux)

habitation RETOUR

8


DESCRIPTION DES LIEUX

COMPRENDRE LA LÉGENDE DES CARTES

Il s’agit de décrire et d’évaluer, sur le terrain, le degré de naturalité de la rivière (écomorphologie). Les critères relevés sont : le lit de la rivière, sa largeur et profondeur, un tracé sinueux ou droit, un aménagement des rives et du lit, etc.

ÉCOMORPHOLOGIE Selon le module officiel, six classes au total sont définies. Elles sont ici simplifiées en quatre classes :

naturel =

Naturel à semi-naturel, qui inclut également l’état peu atteint ou peu modifié ( bleu et vert )

Artificiel, qui inclut également l’état très atteint ou très modifié (jaune et rouge)

Sous tuyau Sans information À savoir  que la totalité des tronçons de la rivière n’ont pas été relevés. Ils apparaissent en bleu plus clair sur les cartes.

artificiel =

OBSERVATION DE L’ETAT Il s’agit d’apprécier visuellement, sur le terrain, l’état de la rivière. Les critères relevés sont, entre autres : boue, transparence de l’eau, couleur, mousse, odeur, taches de sulfure de fer, colmatage, déchets, etc. Ces observations sont effectuées dans chacune des stations où sont fait les prélèvements, mais ne sont pas représentées dans les cartes des bassins versants.

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LÉGENDES REJET STEP Nombre d’équivalents-habitants <1000 l

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Rejet STEP dans un lac ou non considéré

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DE SOURCE SÛRE état 2015

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INCIDENCES DES REJETS DE STEP SUR LES COURS D’EAU

La carte représente, au droit de chaque rejet de STEP, le pourcentage cumulé d’eaux usées traitées rejetées par les STEP dans le cours d’eau en période de basses eaux (étiage).

10


Depuis 1999, les agents territoriaux de la Direction générale de l’environnement, en collaboration avec d’autres services (par ex : les gendarmeries cantonale et communale) enregistrent tous les cas de pollution aiguës des eaux. Selon les données compilées entre 2012 et 2015, les rejets d’hydrocarbures (mazouts, carburants) et d’eaux usées constituent les causes principales de pollution des eaux. Puis viennent les pollutions causées par le lisier/purin, les produits chimiques (peintures, chlore, lait de ciment), et les pesticides (herbicides, fongicides, insecticides). Sur les 276 cas de pollution enregistrés, un nombre élevé de pollutions ont une cause inconnue. Ils sont répertoriés ici sous la rubrique « autres ». Dans ce cas, les autorités n’ont souvent pu observer que l’effet de la pollution (par ex : mortalité de poissons). À posteriori, il est en effet souvent difficile d’élucider l’origine de la pollution et les substances en cause. Le nombre de pollutions constatées annuellement est stable ; il est en moyenne de 69 cas enregistrés.

LÉGENDES eaux usées hydrocarbures lisier/purin

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Section chasse, pêche et surveillance (DGE)

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N° de tél. d’urgence : 021 557 88 55

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DE SOURCE SÛRE état 2012 - 2015

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LÉGENDES INDICATEURS

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> Observation nationale de la qualité des eaux de surface

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OBSERVATOIRE NATIONAL DE LA QUALITÉ DES EAUX DE SURFACE - NAWA

Le réseau national d’observation NAWA est constitué de plus de 110 stations de mesures. Les 10 stations du canton de Vaud sont localisées à l’aval des grands cours d’eau. Un suivi de la qualité chimique est réalisé chaque année depuis 2011. L’aspect général des cours d’eau et la qualité biologique : diatomées (algues), plantes aquatiques et la petite faune ont été suivis en 2012 et 2015. Les résultats 2015 des analyses forment un tableau nuancé de l’état écologique des cours d’eau : une réduction de la charge des nutriments est observée mais la qualité biologique reste parfois insatisfaisante.

12


STATIONS BIOLOGIQUES

Le canton de Vaud est partagé en 4 régions étudiées tous les 4 ans. Un total de 167 stations de suivi de la qualité biologique sont réparties sur environ 50 rivières.

CLIQUEZ SUR LA RÉGION QUI VOUS INTÉRESSE

JURA 2014

PLATEAU 2015

LA CÔTE 2013

PRÉALPES 2012

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Résultats 2012-2015 Pourcentage des différentes classes de qualité biologique

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> Données vaudoises

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Vous pouvez demander des données biologiques :

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VAUD : QUALITÉ BIOLOGIQUE

L’indice biologique suisse IBCH est utilisé pour apprécier la qualité des cours d’eau vaudois. (module macrozoobenthos)

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Résultats 2012-2016 Pourcentage des différentes classes de qualité chimique

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Léman

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Boiron de Nyon

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Mo

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Cordex

Boiron de Morges

Carrouge

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Orb

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Ve

n

moyenne médiocre mauvaise

Flo

très bonne bonne

one

cd

La

Venoge

VAUD : QUALITÉ CHIMIQUE

La note retenue pour apprécier la qualité chimique des cours d’eau vaudois est celle du nutriment de moins bonne qualité. Pour chaque station et période considérée, ce sont les résultats annuels les plus récents qui sont représentés. Les notes présentent ainsi plutôt l’état critique que moyen des cours d’eau.

z

inda

Anze

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ço Avan

Avançon de Nant

ne

Rhô

RETOUR

15


JURA : QUALITÉ BIOLOGIQUE 2014

Ces rivières prennent naissance dans le massif karstique jurassien. Les eaux sont calcaires avec des hautes eaux en hiver, des basses eaux en été, influencées aussi par la fonte des neiges du Jura (régime nivo-pluvial et pluvial jurassien). Pourcentage des différentes classes de qualité biologique en 2014

ARNON

e cd

10 % 30 %

Ne

La

BAUMINE MUJON BASSE ORBE

60 %

Pourcentage des différentes classes de qualité biologique en 2010

NOZON

MOYENNE ORBE

2 % 16 % 24 %

x

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VENOGE SUPÉRIEURE

L

VEYRON

MOYENNE VENOGE

58 % ORBE SUPÉRIEURE SENOGE très bonne

bonne

moyenne médiocre mauvaise

BASSE VENOGE

CLIQUEZ SUR UNE RIVIÈRE POUR EN APPRENDRE PLUS SUR ELLE RETOUR

l

âte

h uc

Léman 16


PLATEAU : QUALITÉ BIOLOGIQUE 2015

La plupart des rivières de la plaine prennent leur source dans les bois du Jorat. Elles alimentent trois grands lacs : le Léman dans le bassin du Rhône et les lacs de Neuchâtel et Morat dans le bassin du Rhin. Les eaux sont hautes en hiver et basses en été (régime majoritairement pluvial). Pourcentage des différentes classes de qualité biologique en 2015 2 %

tel

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eu

20 %

38 %

Lac

N de

BASSE BROYE PETITE GLÂNE ARBOGNE

MENTUE AVAL

LEMBE

40 % MOYENNE BROYE BURON

Pourcentage des différentes classes de qualité biologique en 2011

CERJAULE

SAUTERU TALENT AVAL

21 %

30 %

MÉRINE

ux

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MENTUE AMONT

cd

La

BRESSONNE TALENT AMONT

49 %

CARROUGE MIONNE très bonne

bonne

MÈBRE

moyenne médiocre mauvaise

HAUTE BROYE

SORGE

PAUDÈZE

GRENET

FLON CLIQUEZ SUR UNE RIVIÈRE POUR EN APPRENDRE PLUS SUR ELLE RETOUR

CHAMBERONNE

Léman

LUTRIVE

FORESTAY 17


PRÉALPES : QUALITÉ BIOLOGIQUE 2012

Les rivières de cette région prennent naissance dans les Préalpes vaudoises ou valaisannes. Elles alimentent le Léman dans le bassin du Rhône ou font partie du bassin versant du Rhin. Avec souvent de fortes pentes (de 370 m à plus de 2000 m d’altitude), plusieurs de ces cours d’eau possèdent un caractère torrentiel. Les eaux sont pour la plupart hautes au printemps, dû à la fonte des neiges. Les hautes eaux sont aussi observées à la fin de l’automne, lié auxLéman précipitations, mais avec une amplitude moins marquée (régime nival de transition). Une grande partie des eaux des Préalpes est détournée vers des centrales hydroélectriques. Pourcentage des différentes classes de qualité biologique

8 %

3 %

10 %

R. DE FLENDRUZ VEVEYSE

BAYE DE MONTREUX

SARINE

BAYE DE CLARENS

TINIÈRE TORNERESSE HONGRIN EAU FROIDE DE ROCHE

79 %

très bonne

bonne

moyenne médiocre mauvaise

GRANDE EAU AVAL

PETITE GRYONNE

GRANDE EAU AMONT

GRYONNE

AVANÇON D’ANZEINDE

AVANÇON

AVANÇON DE NANT

CLIQUEZ SUR UNE RIVIÈRE POUR EN APPRENDRE PLUS SUR ELLE RETOUR

18


LA CÔTE : QUALITÉ BIOLOGIQUE 2013

ux

Les rivières de cette région viticole et urbanisée sont des affluents du Léman. Elles prennent leur source au pied du Jura. Les eaux sont calcaires, avec des hautes eaux en hiver et de basses eaux en été (régime majoritairement pluvial). La fonte des neiges du Jura influence ce régime.

o eJ

cd

La

Pourcentage des différentes classes de qualité biologique en 2013

12 %

7 % MORGES 44 %

TOLEURE

AUBONNE SERINE

37 %

EAU NOIRE

BOIRON DE MORGES

GILLIÈRE PERUET

COLLINE

Pourcentage des différentes classes de qualité biologique en 2009

DULLIVE CORDEX

Léman 21 % 46 %

BOIRON DE NYON

ASSE

PROMENTHOUSE

DOYE

33 % NANT très bonne

bonne

moyenne médiocre mauvaise

CLIQUEZ SUR UNE RIVIÈRE POUR EN APPRENDRE PLUS SUR ELLE RETOUR

19


QUALITÉ BIOLOGIQUE DE TOUTES LES STATIONS

IBCH > ARBOGNE Amont Corcelles 2015 Haras Fédéral 2015 > ARNON Amont Vuitebœuf 2014 Aval La Mothe 2014 Le Moulin 2014 Péroset 2014 Amont Lac 2014

16 16

16 16 16 17 16

> ASSE Chéserex 2013 Moulin Velliet 2013 Calèves 2013 Nyon 2013

12 10 9 9

> AUBONNE Le Roselet 2013 Aval barrage 2013 Volaille 2013 Aubonne amont pont 2013 Le Coulet 2013

15 16 15 17 16

> AVANÇON Amont Le Bévieux 2012 Amont STEP Bex 2012 > AVANÇON D’ANZEINDE Les Pars 2012 Amont la Peufaire 2012 > AVANÇON DE NANT Amont Les Plans 2012 Amont la Peufaire 2012

RETOUR

13 12

13 9

14 13

IBCH > BAUMINE (LA) Amont Vuitebœuf 2014

15

> BAYE DE CLARENS L’Alliaz aval 2012 Molleyres 2012 Baugy Tavel 2012

18 16 15

> BAYE DE MONTREUX Aval Pont Bridel 2012 Amont Pont de Pierre 2012 Amont les Planches 2012 > BOIRON DE MORGES Fontaine-aux-Chasseurs 2015 Moulin Martinet 2015 Moulin de Villars 2015 Bois Billens 2015 Amont STEP Lully-Lussy 2015 Lac 2015 > BOIRON DE NYON Crassier amont 2013 Crassier aval 2013 Les Vaux 2013 Nyon 2013

IBCH > BURON Epautheyres 2015

17

> CARROUGE Le Borgeau 2015 Bressonnaz 2015

15 14

> CERJAULE Amont Lucens 2015 16 16 15

16 15 16 13 14 12

10 10 9 9

> BRESSONNE Cullayes 2015 Bressonnaz 2015

18 16

> BROYE Palézieux-Gare 2015 Oron-la-Ville 2015 Bressonnaz 2015 Amont Lucens 2015 Granges-Marnand 2015 Amont Payerne 2015

17 17 17 16 17 17

> CHAMBERONNE Vidy 2015

IBCH > R. DE FLENDRUZ Amont Flendruz 2012

16

> FLON Vivarium 2015

15

> FORESTAY Amont Chexbres 2015

13

> GILLIÈRE Longeraie 2013 Champ-Fleuri 2013

13 15

> COLLINE Givrins 2013 Les Sauges 2013

15 14

>  CORDEX Grand-Cordex 2013

16

>  DOYE Coppet 2013

9

> DULLIVE La Filature 2013 Amont STEP 2013

9 8

> EAU FROIDE DE ROCHE Roche 2012

13

> EAU NOIRE Le Saugey 2013 Lac 2013

8 8

méthode suisse pour évaluer la qualité biologique des rivières à l’aide de la petite faune aquatique > Lien vers la méthode officielle

17

8

IBCH

NOTES DE QUALITÉ 20-17 16-13 12-9 8-5 4-0

très bonne bonne moyenne médiocre mauvaise

Vous pouvez demander des données biologiques :

> GRANDE EAU Amont Diablerets 2012 Amont STEP Diablerets 2012 Les Aviolats 2012 Amont UE Le Pont 2012 Amont Aigle 2012 Amont Rhône 2012

15 16 12 15 13 14

> GRENET Forel 2015 Châtillens 2015

17 17

> GRYONNE Le Meutonnet 2012 Arveyes 2012 Le Coula 2012 Amont Rhône 2012

18 16 14 15

> HONGRIN Communs des Mosses 2012 Aval STEP Anteinettes 2012

17 16

> Données vaudoises

CLIQUEZ SUR UNE RIVIÈRE POUR EN APPRENDRE PLUS SUR ELLE

20


QUALITÉ BIOLOGIQUE DE TOUTES LES STATIONS

IBCH > LEMBE Amont Granges-prèsMarnand 2015 > LUTRIVE Lutry 2015 > MÈBRE Route Cugy-Le Mont 2015 Dorigny 2015 > MENTUE Villars-Tiercelin 2015 La Tuilerie 2015 Bioley-Magnoux 2015 La Mauguettaz 2015 Amont Yvonand 2015 > MÉRINE Amont Moudon 2015 > MIONNE Palézieux village 2015 > MORGES Moulin Cottens aval 2013 Clarmont amont 2013 Vaux amont 2013 Vufflens-le-Château 2013 Morges 2013 > MUJON Pra Riond 2014 > NANT Mies 2013

RETOUR

16

16

18 10

17 16 17 17 14

14

18

9 8 9 13 8

11

13

IBCH > NOZON Vaulion 2014 Amont La Scie 2014 Amont source Dia 2014 Amont STEP Croy 2014 Amont Hôpital St Loup 2014 Amont Orny 2014 Amont Jonction 2014

17 18 18 17 15 16 18

> ORBE Bois du Carre 2014 Vers les Scies 2014 Le Sentier 2014 Sources Vallorbe 2014 Les Clées 2014 Le Puisoir 2014

16 14 20 17 16 15

> PAUDÈZE Stand de Volson 2015

16

> PERUET Pré de Vers 2013

9

IBCH > SARINE Amont Rougemont 2012 Amont STEP Château-d’Oex 2012 Amont La Tine 2012 > SAUTERU Fey La Reda 2015 Oppens 2015

17 13

9 14

> SERINE Pierre à Granfer 2013 Scierie de Vich 2013

15 15

> SORGE Villars-Sainte-Croix 2015 Amont EPFL 2015

10 9

18 16 16 9 10 12 13

15 15 8

> PETITE GRYONNE Les Paluaires 2012

15

> PROMENTHOUSE Le Moulin 2013 Pont Farbel 2013 Le Rancho 2013

16 15 16

> TINIÈRE La Chevaleyre 2012 Champloget 2012 Villeneuve 2012

12 10 9

15 17

> SENOGE Vuillerens amont STEP 2014 Amont Venoge 2014

> TALENT Amont Montheron 2015 Moulin Assens 2015 Echallens amont 2015 Amont St-Barthélemy 2015 Amont Eclagnens 2015 Goumoens-le-Jux 2015 Chavornay 2015

> PETITE GLANE Champtauroz 2015 Grandcour Payerne 2015 Villars-le-Grand 2015

15

IBCH > TOLEURE Marais Girard 2013 Bois Guyot 2013

17 17

IBCH méthode suisse pour évaluer la qualité biologique des rivières à l’aide de la petite faune aquatique > Lien vers la méthode officielle

> TORNERESSE Amont l’Etivaz 2012 Amont Les Moulins 2012

16 15

> VENOGE L’Isle 2014 Cuarnens 2014 Moiry 2014 Ferreyres 2014 La Sarraz 2014 Eclépens aval 2014 Lussery 2014 Penthalaz 2014 Le Moulinet 2014 Vufflens-la-Ville 2014 Moulin du Choc 2014 Bussigny amont STEP 2014 Denges 2014 Aval route du Lac 2014

13 16 14 14 16 17 15 14 15 14 16 13 10 10

> VEVEYSE Moille Saulaz 2012 Vevey 2012

16 14

> VEVEYSE DE FEGIRE Aval Pont de Fégire 2012

14

> VEYRON Villars-Bozon 2014 Chavannes-le-Veyron 2014 La Chaux 2014 Amont Tine de Conflens 2014

17 18 16 18

NOTES DE QUALITÉ 20-17 16-13 12-9 8-5 4-0

très bonne bonne moyenne médiocre mauvaise

Vous pouvez demander des données biologiques : > Données vaudoises

CLIQUEZ SUR UNE RIVIÈRE POUR EN APPRENDRE PLUS SUR ELLE

21


roy e La B

Bassin de la Broye

roy e

Haras Fédéral

La B

Taille du bassin versant : 75.9 km2 Longueur : 33.1 km Altitude moyenne : 590 m Débit à Avenches : 0.6 m3/s en moyenne annuelle avec un max de 7 m3/s le 02.05.15 et un débit d’étiage de 0.2 m3/s Occupation du sol : 22 % forêts, 68 % agriculture, 10 % urbanisée Écomorphologie : 18 % naturel / semi-naturel et 79 % sans information (Fribourg)

m e

Domdidier

La

aB s

yre

Ole

R.

de R.

de l

e L’A rbo gn

Dompierre

Lo

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FR

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BILAN DE SANTÉ

ng ea igu e

La

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Domdidier

R.

L’A rbo gn

e

au

m e

FR

R. de C

op

pet

Dernier affluent de la basse Broye en rive droite avant le Lac FR de Morat, l’Arbogne prend sa source au nord de Romont en Dompierre terre fribourgeoise. Une bonne qualité biologique est relevée dans les deux staon Corcelles p. P. tions suivies. La station « Haras Fédéral », médiocre avant ss R. du Creux rda e M 2011, s’est nettement améliorée. de . R Sur son cours aval, la rivière ralentit et traverse des zones n Corcelles p. P. so agricoles drainées et sans cordons boisés, où ses eaux se Amont as R. du Creux erd M Corcelles réchauffent et se chargent en sédiments fins, nutriments et de Montagny-les-Monts R. Ponthaux pesticides. ires çon des Chaude ren R.Amont La qualité chimique y est mauvaise. Excepté le carbone or- Le Cor Corcelles ganique dissous, les autres paramètres sont médiocres ou Montagny-les-Monts n L o e ç mauvais et reflètent une la pression humaine sur le milieu. deires n Mo e r R. des Chau tel Cor on Le Une pollution moyenne en pesticides est observée avec 9 s FR lon dépassements des 0.1 microgramme/litre pour 4 herbicides, Pe Le es Mo d FR 2 produits de dégradation et 1 insecticide. tel R. on Aucune STEP vaudoise, mais cinq STEP fribourgeoises, dont ns FR elo trois rejettent leurs effluents directement dans l’Arbogne et sP Torny-lee d FR Grand R. deux dans le ruisseau de Lentigny, sont en service dans le bassin versant.

L’Arbogne fait l’objet d’un livre.

FR

> Patrimoine au fil de l’eau : à la découverte des richesses de l’Arbogne

L’A

Corserey Lentigny

FR

Villarimboud

de

s

yre

Ole

FR

0

1 km

0

1 km

LÉGENDES INDICATEURS

Ponthaux

biologie QUALITÉ très bonne

moyenne médiocre mauvaise

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

extraction force hydraulique extraction d’eau

ÉCOMORPHOLOGIE sous tuyau sans information

naturel à semi-naturel artificiel Lentigny

STEP Nombre d’équivalents-habitants 1001-5000

5001-10� 00� 0

>10000

Pourcentage d’eaux usées traitées et rejetées dans le cours d’eau <5%

RETOUR

bonne

ÉVOLUTION

<1000

Villarimboud

chimie + pesticides

mauvaise

R. de Lentigny

> État sanitaire des cours d’eau du canton de Fribourg

R. de Lentigny

Une grande partie du Bassin versant est sur terre fribourgeoise.

R.

stable

rb

Corserey

Torny-leGrand og ne

EN SAVOIR PLUS

Bassin de la Broye

Lo ng ea igu e

Haras Fédéral

L’A rb og ne

L’ARBOGNE DE SOURCE SÛRE Région Plateau - état 2015

CARTE D’IDENTITÉ

5-10%

10-20%

20-50%

>50%

22


Taille du bassin versant : 91.5 km2 Longueur : 21 km Altitude moyenne : 965 m Débit à « Amont Lac » : 2.04 m3/s en moyenne annuelle avec un max de 21 m3/s le 04.01.2014 et un débit d’étiage Mauborget de 0.551 m3/s Occupation du sol : 49 % forêts, 44 % agriculture, 7 % urbanisée Villars-Burquin Écomorphologie : 26 % naturel / semi-naturel, 28 % sans information Grandevent

de nal ine Ca oiss P la

Grandevent

Amont Lac R. de

Bullet Les Rasses

Vugelles

R. d

Recre

ux

Novalles

Ste-Croix L’Ar

non

e in um Ba

sles

Champagne

Fiez

on

de nal ine Ca oiss P a l

L’Arn

Aval La Mothe

Amont Vuitebœuf Amont Vuitebœuf

Bonvillars

es I

Le Moulin

La

Péroset

Lac de Neucâtel

Mauborget

Vuitebœuf

LÉGENDES

Villa

INDICATEURS

Baulmes

0

1 km

Grandevent

INVENTAIRES FÉDÉRAUX biologie chimie + pesticides hauts marais zones alluviales QUALITÉ très bonne

bonne

Les Rasses moyenne médiocre mauvaise

ÉVOLUTION Ste-CroixMODIFICATION DU DÉBIT bonne extraction force hydraulique L’Ar non stable extraction d’eau Amont mauvaise Vuitebœuf Amont Vuitebœuf ÉCOMORPHOLOGIE

Les truites lacustres profitent des hautes eaux pour remonter frayer dans l’Arnon grâce aux nombreux seuils qui ont été rendus accessibles.

naturel à semi-naturel artificiel

RETOUR

<1000

1001-5000

Recre

ux

F

Le Moulin Aval La Mothe

P

0

1 km

Vuitebœuf

sous tuyau sans information

STEP Baulmes Nombre d’équivalents-habitants

> Revitalisation de l’embouchure de l’Arnon

Vugelles

Novalles

ne

EN SAVOIR PLUS

R. de

Bullet

de rce Sou othe la M

Les familles d’insectes les plus sensibles EPT (insectes Ephémères, Plécoptères, Trichoptères), sont présentes en grand nombre. Cet indicateur permet de classer l’Arnon en qualité bonne à très bonne.

Amont Lac

mi

e

Villars-Burquin

Lac de Neucâtel

DE SOURCE SÛRE Région Jura - état 2014

in

um

Ba

on

L’Arn

UNIQUE EN SON GENRE

* > Selon critères de qualité environnementale du Centre Ecotox

sles

Champagne

de rce Sou othe la M

La

Bulletde

Mauborget

Bonvillars

es I

de rce Sou othe la M

L’Arnon, torrent jurassien à caractère très sauvage, descend R. de Recre ux Ste-Croix par les gorges de Covatanne. Dès Fiez, l’Arnon Novalles Fiezsans Les Rasses est majoritairement Vugelles endiguée dans un paysage agricole ombrage, souffrant ainsi d’étiages sévères en été. Seuls les Le Moulin paramètres « nitrite » et « phosphate » déclassent la qualité Péroset chimique enAval « moyenne ». Des concentrations en Diclofénac La Mothe (anti-inflammatoire) ont été observées à la station « Amont Arn on Vuitebœuf », proches de la norme de qualité environnemenAmont tale de 50 ng/L*. Vuitebœuf Vuitebœuf L’affluent La Baumine prend sa source aux pieds des Aiguilles Vuitebœuf de Baulmes. Sept stations d’épuration rejettent leurs eaux dans l’Arnon et la Baumine. Seules les STEP de Vugelles-laMothe, Fiez et Bonvillars, plus récentes, sont conçues pour un traitement biologique complet, y compris la nitrification. s Les STEP de Sainte-Croix, Baulmes et Champagne, plus anINVENTAIRES FÉDÉRAUX ciennes, ne traitent que le carbone et le phosphore. La petite hauts marais à lagunage de Vuitebœuf ne traite que le carbone. zonesSTEP alluviales Selon des relevés ponctuels, la qualité biologique de l’Arnon se dégrade fortement juste à l’aval du rejet de la STEP de Ste-Croix. Cette dernière est chroniquement en surcharge hydraulique du fait de la grande quantité d’eaux claires parasites acheminées par le réseau.

R. d

Ba u

BILAN DE SANTÉ

La

L’ARNON - LA BAUMINE

L’ARNON

5001-10� 00� 0

>10000

INVENTAIRES FÉDÉRAUX hauts marais zones alluviales

23


LÉGENDES

Taille du bassin versant : 19.6 km2  Longueur : 13.5 km Altitude moyenne : 812 m Débit à Nyon : 0.65 m3/s en moyenne annuelle avec un max de 17.80 m3/s le 29.07.13 et un débit d’étiage de 0.19 m3/s. Occupation du sol : 56 % forêts, 32 % agriculture, 12 % urbanisée Écomorphologie : 50 % naturel / semi-naturel, 26 % sans information

INDICATEURS biologie QUALITÉ très bonne

extraction force hydraulique

stable

extraction d’eau

mauvaise ÉCOMORPHOLOGIE

sous tuyau sans information

naturel à semi-naturel artificiel

0

STEP Nombre d’équivalents-habitants

1 km

<1000

1001-5000

5001-10� 00� 0

>10000

la

Le Pontet Le m

Ba

Chéserex

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nm

Bo

Gingins

ale

de

se

s L’A

eC

te

> Les cours d’eau nyonnais

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

de

La Ville de Nyon s’engage en faveur de ses rivières :

moyenne médiocre mauvaise

R.

EN SAVOIR PLUS

bonne

ÉVOLUTION

BILAN DE SANTÉ L’Asse prend sa source au pied du Jura, dans le massif de la Dôle. Son cours reste relativement naturel avec un cordon boisé marqué très étroit jusqu’en amont de Nyon, mais dans un environnement très agricole. La qualité biologique est insatisfaisante sur l’ensemble du cours d’eau (qualité moyenne). La diversité des insectes sensibles est très réduite dès la station « Moulin Velliet ». Depuis 2002, une faible tendance à l’amélioration, tout en restant insuffisante, se dessine à « Moulin Velliet » et « Nyon ». La qualité chimique est moyenne à médiocre, les paramètres déclassants étant le nitrite et le phosphate. Ceci est certainement dû à la STEP de Gingins-Chéserex. Par contre, et comme pour la majorité des sites suivis en 2013, les pesticides sont en très faible concentration. La STEP de Gingins-Chéserex rejette ses eaux dans l’Asse. Il s’agit d’une installation d’ancienne génération ne traitant pas l’azote. Le réseau d’évacuation des eaux n’est que partiellement mis en séparatif, ce qui est à l’origine de déversements fréquents d’eaux usées non ou partiellement traitées en temps de pluie. Son raccordement sur la STEP de Nyon (qui rejette ses eaux dans le Léman) ou à terme sur une nouvelle installation régionale est prévu. L’Asse constitue un corridor écologique important dans la connexion Jura-lac. Par ailleurs, deux ouvrages ont été réalisés en 2013-14 pour rétablir la migration piscicole.

chimie + pesticides

L’Asse

R. d

L’ASSE DE SOURCE SÛRE Région La Côte - état 2013

CARTE D’IDENTITÉ

Moulin Velliet

Calèves l’A

sse

> Rapport sur la qualité des rivières Nyon

Prangins

Nyon Lac RETOUR Léman

24


BILAN DE SANTÉ

L’Aub

Bière

onne

Le Roselet Le

tin R. du Mar

St-George

INDICATEURS

utard

R. d’O

St-Oyens

S La

R. des

au x

moyenne médiocre mauvaise

extraction force hydraulique

EN SAVOIR PLUS

stable

> Visite de l’Arboretum national dans le vallon de l’Aubonne

mauvaise

on d ev Pr

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

ux

de

ÉVOLUTION

Amont Toleure

ha es C

Essertinessur-Rolle

L’A

ub

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re

ley

do

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chimie + pesticides

bonne

Marais Girard

Gimel

av

très bonne

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ubre La Sa

QUALITÉ

Bois Guyot

leu

et

LÉGENDES

biologie

To

Saubraz

R.

Trois espèces d’insectes aquatiques (plécoptères, groupe sensible) appar tenant à la liste rouge sont présentes : Perlodes cf jurassicus et Protonemura meyeri, espèces potentiellement menacées (NT), ainsi que Perla marginata, espèce vulnérable (VU). > Liste rouge

1 km

R. de la Fagne

UNIQUE EN SON GENRE

0

ière

Rivière typique du pied du Jura, l’Aubonne est alimenté en eau par des sources karstiques très étendues qui affleurent en amont de Bière. Son cours est naturel jusqu’à la retenue de « La Vaux ». Son premier affluent d’importance, le Toleure, est en fait un trop-plein de la source de l’Aubonne. La qualité biologique des eaux de l’Aubonne au « Roselet » est « bonne » avec une augmentation de la diversité en insectes sensibles depuis 2002. Les deux stations sur le Toleure sont de très bonne qualité et sont considérées comme des stations de référence pour le canton. La qualité chimique du Toleure est bonne, malgré la mauvaise qualité chimique de la Saubrette qui s’y jette en amont. Cette mauvaise qualité est certainement due aux rejets des trois STEP (Saint-George, Gimel et Saubraz) en amont du point de prélèvement (pour le phosphate, mauvaise qualité). La STEP de St-George, d’ancienne génération, ne traite pas l’azote. La séparation incomplète des eaux dans les bassins versants des STEP de St-George et Gimel est à l’origine de déversements fréquents d’eaux usées non traitées en temps de pluie. Un projet de regroupement régional est à l’étude. La STEP de Bière rejette ses eaux dans l’Aubonne. Cette installation ancienne n’est pas conçue pour le traitement de l’azote.

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L’AUBONNE AMONT - LE TOLEURE

Taille du bassin versant : 76.7 km 2 Longueur : 4.6 km Altitude moyenne : 982 m Occupation du sol : 57 % forêts, 37 % agriculture, 6 % urbanisée. Écomorphologie : 62 % naturel / semi-naturel, 11 % sans information

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DE SOURCE SÛRE Région La Côte - état 2013

CARTE D’IDENTITÉ

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25


L’AUBONNE AVAL

Taille du bassin versant : 21.9 km 2 Longueur : 11.1 km Altitude moyenne : 902 m Débit à « Le Coulet » : 6.5 m3/s en moyenne annuelle avec un max de 37.4 m3/s le 04.11.13 et un débit d’étiage de 0.38 m3/s Occupation du sol : 22 % forêts, 63 % agriculture, 15 % urbanisée Écomorphologie : 49 % naturel / semi-naturel, 40 % sans information

BILAN DE SANTÉ

INDICATEURS biologie

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En aval de la confluence de l’Aubonne et du Toleure, les eaux rentrent dans la retenue de « La Vaux » et sont turbinées sur deux paliers (Plan-dessous et Petite-Vaux) par la Société Electrique de Forces de l’Aubonne (SEFA) avec une capacité de 10 m3/s chacune pour une chute globale de 140 m. La rivière est en débit résiduel jusqu’en aval de la Petite-Vaux, soit sur 7 km. Depuis 2009, des vidanges de la retenue du barrage ont lieu chaque automne pour réduire la quantité de sédiments fins accumulés. La qualité biologique est globalement « bonne » à « très bonne » sur l’ensemble des stations et stable depuis 2002 à « Aval barrage ». Elle est par contre en régression à la Station « Volaille » depuis 2006, mais en nette amélioration à l’aval à « Le Coulet ». La qualité chimique de l’Aubonne est bonne pour l’ensemble des 3 stations suivies. Pour certains paramètres et stations elle est même très bonne (phosphate au Coulet et Volaille, ammonium et nitrite à Volaille). La qualité « pesticides » est très bonne au site « Amont pont ». La STEP d’Aubonne rejette ses eaux traitées dans l’Aubonne. Cette installation d’ancienne génération n’est pas conçue pour traiter l’azote. Un projet de nouvelle STEP est à l’étude au niveau régional.

LÉGENDES

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DE SOURCE SÛRE Région La Côte - état 2013

CARTE D’IDENTITÉ

Lavigny

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UNIQUE EN SON GENRE Deux espèces d’insectes aquatiques (plécoptère) appartenant à la liste rouge sont présentes : Protonemura meyeri, espèces potentiellement menacées (NT), ainsi que Perla marginata, espèce vulnérable (VU). > Liste rouge La zone alluviale de l’embouchure de l’Aubonne est déclarée réserve naturelle le 18 décembre 2003. La migration des truites lacustres en période de frai a lieu chaque fin d’automne dans l’Aubonne.

Aubonne amont pont

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Le Coulet Allaman

EN SAVOIR PLUS > Renaturation de l’Armary Léman

RETOUR

26


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> Les invertébrés aquatiques de l’Avançon de Nant

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EN SAVOIR PLUS

Les Posses

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Deux espèces d’insectes aquatiques appartenant à la catégorie des espèces potentiellement menacées (NT) sont à relever : Siphonoperla montana et Rhabdiopteryx gr. alpinaharperi (Plecoptères). > Liste rouge

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UNIQUE EN SON GENRE

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Les Pars

BILAN DE SANTÉ L’Avançon naît de la confluence de 2 torrents (Avançons de Nant et d’Anzeinde). À partir de la station « Amont le Bévieux » (Bex) et jusqu’à l’embouchure dans le Rhône la rivière présente des berges enrochées. Un projet est actuellement en cours pour revitaliser l’embouchure au Rhône. Les stations les plus en amont de l’Avançon d’Anzeinde et de Nant présentent un nombre élevé de larves d’insectes sensibles. Elles sont pourtant situées en aval de prises d’eau et le milieu est naturellement instable (cours d’eau de type torrentiel avec crues fréquentes), limitant le développement de la faune. La station « Amont la Peufaire » sur l’Avançon d’Anzeinde, voit sa qualité encore diminuer en 2012. Cette station subit l’influence des rejets de la STEP de Gryon, d’ancienne génération (1971), qui permet de traiter de manière satisfaisante le carbone, mais n’est pas conçue pour la nitrification. De plus, la station se situe sur un tronçon à débit résiduel. La station « Amont STEP de Bex », située près de l’embouchure, est de moyenne qualité biologique. Elle subit les variations quotidiennes du niveau des eaux détournées pour la production hydroélectrique et restituées en amont de Bex. Par contre, sa qualité chimique est très bonne. La station d’épuration de Bex, plus récente (1985), permet en effet de traiter l’azote.

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L’AVANÇON

Taille du bassin versant : 87.2 km2 Longueur : 19.6 km / Altitude moyenne : 1470 m Débit à Bex : 2.59 m3/s en moyenne annuelle avec un max de 24.1 m3/s le 10.10.11 et un débit d’étiage de 0.94 m3/s Occupation du sol : 63 % forêts, 33 % agriculture, 4 % urbanisée Écomorphologie : 39 % naturel/semi-naturel, 54 % sans information nt Na

DE SOURCE SÛRE Région Préalpes - état 2012

Massif des Diablerets

CARTE D’IDENTITÉ

ÉCOMORPHOLOGIE

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Dents de Morcles FÉDÉRAUX

INVENTAIRES bas marais zones alluviales

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INVENTAIRES FÉDÉRAUX bas marais zones alluviales

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LÉGENDES

Taille du bassin versant : 14.3 km2 Longueur : 8.3 km Altitude moyenne : 1032 m Occupation du sol : 48 % forêts, 35 % agriculture, 17 % urbanisée Écomorphologie : 45 % naturel/semi-naturel, 32 % sans information

INDICATEURS

UNIQUE EN SON GENRE La Baye de Clarens est connue pour son viaduc centenaire, laissant passer le train du Blonay-Chamby. Deux espèces particulières d’insectes aquatiques Plécoptères (Perla marginata et Nemoura minima) sont présentes, classées comme espèces potentiellement menacées (NT) sur la liste rouge. > Liste rouge

QUALITÉ très bonne

bonne

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ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

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Baye de Clarens

La Baye de Clarens est formée par divers ruissellements et ruisseaux, venant entre autres des Pléiades. L’écomorphologie de cette rivière sauvage, à caractère tumultueux, est très bonne, excepté sur le dernier tronçon en aval de « BaugyTavel » et ce jusqu’à l’embouchure dans le Léman, lorsque le cours d’eau traverse des agglomérations. Un projet de revitalisation de son embouchure est en cours. Une légère dégradation de la qualité biologique de l’amont vers l’aval est constatée. Les stations « L’Alliaz aval » et « Molleyres » font partie des stations de références du canton. La station d’épuration de Montreux (SIGE) rejette ses eaux traitées directement dans le lac.

chimie + pesticides

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INVENTAIRES FÉDÉRAUX hauts marais bas marais

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EN SAVOIR PLUS

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BILAN DE SANTÉ

biologie

Blonay

La Baye de Clarens est en partie située dans le parc naturel régional de Gruyère-Pays d’Enhaut :

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LA BAYE DE CLARENS DE SOURCE SÛRE Région Préalpes - état 2012

CARTE D’IDENTITÉ

Léman

RETOUR

28


LÉGENDES

Taille du bassin versant : 14.7 km2 Longueur : 8.8 km Altitude moyenne : 1187 m Occupation du sol : 67 % forêts, 26 % agriculture, 7 % urbanisée Écomorphologie : 34 % naturel/semi-naturel, 60 % sans information

INDICATEURS

UNIQUE EN SON GENRE

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Deux espèces particulières d’insectes aquatiques sont à relever : Rhithrogena dorieri (Ephémère), appartenant à la catégorie espèce potentiellement menacée (NT), ainsi que Brachyptera seticornis (Plecoptère), espèce vulnérable (VU). > Liste rouge

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Depuis plus de 100 ans, la Baye fournit de l’électricité à la région. De même elle a permis de faire circuler le premier tramway électrique entre Montreux et Chillon en 1888. Seule une moitié des eaux turbinées à la centrale de Taulan (située à Montreux, juste en aval de la station « Amont les Planches ») provient de la Baye de Montreux (captage en amont de Pont de Pierre). Le reste provient de captages sur le bassin versant de la Sarine dans le pays d’Enhaut. Les gorges du Chauderon constituent un magnifique lieu de randonnée.

Les Avants R.

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EN SAVOIR PLUS

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Les gorges font par tie du > Parc naturel régional de Gruyère-Pays d’Enhaut > Randonnée aux gorges du Chauderon

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Seul le dernier tronçon traversant la ville de Montreux jusqu’à son embouchure dans le Léman est entièrement canalisé. Toutes les stations sont d’une bonne qualité biologique depuis de nombreuses années, et à ce titre, font partie des stations de référence du canton de Vaud. En particulier, la station « Amont Pont de Pierre » présente plusieurs larves d’insectes sensibles, en augmentation en 2012. Elle est pourtant située dans un tronçon à débit résiduel dès l’aval du Pont. Bien que le nombre de prélèvements soit faible (10), on peut estimer la qualité chimique à la station « Les Planches » comme très bonne.

chimie + pesticides

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BILAN DE SANTÉ

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LA BAYE DE MONTREUX DE SOURCE SÛRE Région Préalpes - état 2012

CARTE D’IDENTITÉ

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Taille du bassin versant : 35.5 km2 Longueur : 16.5 km Altitude moyenne : 561.6 m Débit à Tolochenaz : 0.66 m3/s en moyenne annuelle avec un max de 2.4 m3/s le 11.11.16 et un débit d’étiage de 0.1 m3/s. Occupation du sol : 21 % forêts, 66 % agriculture, 6 % vigne, 13 % urbanisée Écomorphologie : 53 % naturel / semi-naturel et 36 % sans information

INDICATEURS biologie

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ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

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Une expérience pilote suisse 62a LEaux de lutte contre la pollution par les pesticides (phytosanitaires + biocides) y a été initiée en 2005. Le 3e volet de cette expérience se poursuit jusqu’en 2022. À lire > La Lettre du Boiron

Lussy, Bois Billens s

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UNIQUE EN SON GENRE

> La maison de la rivière

chimie + pesticides

QUALITÉ

BILAN DE SANTÉ C’est le bassin versant du canton le plus suivi. Les données, récoltées dès les années 90, ont fait cette année l’objet d’analyses statistiques approfondies. Il a ainsi été montré que les indicateurs biologiques, au niveau des différents indices testés ou des groupes les plus sensibles, sont globalement pertinents pour souligner l’amélioration de la qualité de l’eau de la rivière. L’amélioration se dessine cependant mieux pour les stations les plus en aval du cours d’eau, puisque que celles-ci étaient initialement de moins bonne qualité. En 2016, la qualité biologique est bonne jusqu’au lac, de même pour les insectes les plus sensibles qui se diversifient et recolonisent petit à petit les milieux vers l’aval. Pour les nutriments, la qualité s’est altérée à « Bois Billens ». Ce constat inhabituel pourrait s’expliquer par la moindre capacité d’autoépuration du cours d’eau sur ce tronçon. Une tendance à l’amélioration est cependant constatée depuis 2013. L’amélioration de la qualité de l’eau en termes de pesticides est très significative depuis 2005. Des concentrations relativement élevées en agent répulsif (DEET), glyphosate et son produit de dégradation AMPA sont parfois observées depuis que ces substances sont analysées. La STEP de Villars-sous-Yens, mise en service en 1990, est équipée d’un traitement biologique permettant la nitrification, la STEP de Lully. La STEP de Villars-sous-Yens, mise en service en 1990, est équipée d’un traitement biologique permettant la nitrification. La STEP de Lully-Lussy, a été agrandie et modernisée à fin 2011.

INVENTAIRES FÉDÉRAUX bas marais sites marécageux zones alluviales

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LE BOIRON DE MORGES

LÉGENDES

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DE SOURCE SÛRE Région La Côte - état 2016

CARTE D’IDENTITÉ

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Amont STEP Lully-Lussy

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LÉGENDES

Taille du bassin versant : 28.5 km 2 Longueur : 14 km Altitude moyenne : 878 m Occupation du sol : 37 % forêts, 54 % agriculture, 9 % urbanisée Écomorphologie : 60 % naturel / semi-naturel, 29 % sans information

INDICATEURS biologie QUALITÉ très bonne

BILAN DE SANTÉ Le Boiron de Nyon et son affluent le Boironnet prennent leurs sources au pied du Jura, sous le sommet de la Dôle. Leurs cours restent relativement naturels avec un cordon boisé marqué très étroit jusqu’à l’embouchure dans le Léman, mais dans un environnement très agricole et urbanisé. La qualité biologique est insatisfaisante sur l’ensemble du cours d’eau et ceci depuis plus de dix ans avec une diversité d’insectes sensibles réduite (qualité moyenne). Alors que pour les autres paramètres la qualité chimique est bonne, le phosphate est le paramètre déclassant pour la qualité observée sur les 2 stations suivies. Cela est peut-être la conséquence des rejets de la STEP de Crassier-la-Rippe. La qualité « pesticides » est bonne sur les 2 sites suivis. La STEP de Crassier-la Rippe rejette ses eaux dans le Boiron jusqu’en début 2014, puis elle est raccordée sur la nouvelle STEP de la Terre-Sainte à Commugny. Elle a été remplacée par une station de pompage. Des déversements d’eaux usées en cas de pluie sont encore possibles dans le Boiron, du fait de la séparation des eaux incomplète dans le bassin versant.

chimie + pesticides

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ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

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EN SAVOIR PLUS La Ville de Nyon s’engage en faveur de ses rivières : > Les cours d’eau nyonnais > Rapport sur la qualité des rivières Le

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LE BOIRON DE NYON DE SOURCE SÛRE Région La Côte - état 2013

CARTE D’IDENTITÉ

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CARROUGE

Taille du bassin versant : 32.3 km Longueur : 16 km Altitude moyenne : 785 m Occupation du sol : 40 % forêts, 54 % agriculture, 6 % urbanisée Écomorphologie : 75 % naturel / semi-naturel et 24 % sans information 2

Bressonnaz

Taille du bassin versant : 18.7 km Longueur : 14.6 km Altitude moyenne : 730 m Occupation du sol : 15 % forêts, 67 % agriculture,18 % urbanisée Écomorphologie : 81 % naturel / semi-naturel et 19 % sans information 2

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BILAN DE SANTÉ Bassin de la Broye

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Les familles d’insectes les plus sensibles EPT (Ephémères, Plécoptères, Trichoptères) sont présentes en grand nombre. Cet indicateur permet de classer la Bressonne et le haut du Carrouge en qualité très bonne.

INDICATEURS biologie

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> Fiche renaturation À Servion, le Flon (de Carrouge) est renaturé en 2016. Cullayes

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Montpreveyres

L’embouchure du Carrouge dans la Broye a fait l’objet de travaux en 2009 afin de rétablir une migration piscicole.

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EN SAVOIR PLUS

Pourcentage d’eaux usées traitées et rejetées dans le cours d’eau <5%

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chimie + pesticides

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UNIQUE EN SON GENRE

> Panneau d’information

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La Bressonne est un affluent du Carrouge qui se jette dans la Broye. Ces deux cours d’eau prennent leur source dans les bois du Jorat. Sur la Bressonne, la station « Les Cullayes » en amont obtient une très bonne note de qualité biologique. La station aval, à « Bressonnaz » a une bonne qualité, qui présente cependant une certaine instabilité au cours des 12 dernières années. Dans le Carrouge, les deux stations sont de bonne qualité biologique. La qualité est globalement stable depuis 2004. L’état chimique est mauvais pour le phosphate, tandis que les autres paramètres présentent une bonne note. Trois STEP rejetaient leurs eaux dans le bassin versant en 2015 : celle de Ropraz sur un affluent de la Bressonne, la STEP des Cullayes sur la Bressonne et la STEP intercommunale du SIEMV à Vulliens sur le Carrouge. La STEP des Cullayes a été raccordée à la nouvelle STEP de ServionEssertes (sur le Parimbot) en automne 2015. Les STEP de Ropraz et Vulliens ont été raccordées à la STEP de l’AIML à Lucens au début 2017.

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LA BRESSONNE - LE CARROUGE DE SOURCE SÛRE Région Plateau - état 2015

BRESSONNE

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Taille du bassin versant : 76.3 km Longueur : 18 km Altitude moyenne : 850 m Occupation du sol : 21 % forêts, 71 % agriculture, 8 % urbanisée Écomorphologie : 18 % naturel / semi-naturel et 82 % sans information (Fribourg)

Bassin de la Broye

Taille du bassin versant : 18.8 km Longueur : 12.8 km Altitude moyenne : 814 m Occupation du sol : 19 % forêts, 77 % agriculture, 4 % urbanisée Écomorphologie : 22 % naturel / semi-naturel et 78 % sans information (Fribourg)

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BILAN DE SANTÉ

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La Haute-Broye et la Mionne forment la tête du bassin de la Broye. Cette dernière naît en terre fribourgeoise en amont de Semsales, dans le massif préalpin des Alpettes (1413 m). Dans sa partie amont de forte pente, elle conserve un lit assez naturel sur un fond molassique, parfois affleurant. Les stations sur la Broye et la Mionne présentent une très bonne qualité biologique et globalement stable depuis 2004. Deux petites STEP (Ecoteaux et Maracon) déversent encore leurs eaux traitées dans le ruisseau de la Crottaz. Ces installations sont actuellement surchargées et ne garantissent plus la nitrification. Leur raccordement à la STEP intercommunale LÉGENDES d’Ecublens (FR) est très prochain.

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Une grande partie du Bassin versant est sur terre fribourgeoise. hydraulique stable

> État sanitaire des cours d’eau du canton extraction de Fribourg d’eau

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naturel semi-naturel > Association Broye source de àvie artificiel

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INVENTAIRES FÉDÉRAUX hauts marais bas marais sites marécageux

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ÉCOMORPHOLOGIE > Écologie de la Broye : bilan et projets pour Palézieux

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biologie chimie + pesticides Les familles d’insectes les plus sensibles EPT (Ephémères, Plécoptères, Trichoptères) sont présentes en grand nombre. QUALITÉ Cet indicateur permet de classer la Haute-Broye en qualité très bonne. très bonne bonne moyenne médiocre mauvaise ÉVOLUTION EN SAVOIR PLUS bonne

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INDICATEURS

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LA HAUTE BROYE - LA MIONNE

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DE SOURCE SÛRE Région Plateau - état 2015

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naturel à semi-naturel artificiel

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Taille du bassin versant : 115.8 km2 Longueur : 28.6 km Altitude moyenne : 679 m Occupation du sol : 18 % forêts, 70 % agriculture, 12 % urbanisée Écomorphologie : 22 % naturel / semi-naturel et 71 % sans infomations (Fribourg)

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Bassin de la Broye

BILAN DE SANTE

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La partie de la moyenne Broye située entre Oron-la-Ville et l’amont de Moudon a une pente relativement forte et a conservé un lit assez naturel. Arrivée à la frontière entre les cantons de Fribourg et Vaud (2 km en amont de Moudon), la Broye prend alors un tracé fortement corrigé par de nombreux endiguements réalisés entre 1878 et 1948. La qualité chimique, moyenne à Bressonnaz, est due au phosphate. La STEP de Servion se déversant dans le Parimbot, a été réhabilitée (avec la STEP des Cullayes) et mise en service courant 2015 ; ses performances ont été améliorées (notamment la nitrification). La STEP de l’AIML à Lucens qui vient d’accueillir les eaux usées du SIEMV et Ropraz, fonctionne de manière satisfaisante, mais ne permet pas une nitrification de ses eaux. Une pollution chronique en micropolluants est observée tout au long de la Broye, avec une concentration en Diclofénac (anti-inflammatoire) relativement élevée dès « Bressonnaz ».

Amont Lucens

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LÉGENDES INDICATEURS

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UNIQUE EN SON GENRE Les familles d’insectes les plus sensibles EPT (Ephémères, Plécoptères, Trichoptères) sont présentes en grand nombre dans les stations « Oron-la-Ville » et « Bressonnaz ». Cet indicateur permet de les classer aussi en très bonne qualité. Dans les années 1960, une contamination industrielle accidentelle des eaux de la Broye à la hauteur de Lucens a tué des milliers de poissons. Si la plupart des espèces se sont remises de cette catastrophe, cela n’a pas été le cas du Nase qui a depuis totalement disparu de cette rivière où il était autrefois très abondant.

1 km

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ÉVOLUTION

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> « Protection légale de l’eau : cas concrets de pollution de la Broye »

La Haute-Broye

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> « Ecologie de la Broye : bilan et projets pour Palézieux »

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La Broye fait l’objet de nombreuses études et livres dont ceux de la collection Programme eau 21 :

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STEP Nombre d’équivalents-habitants ong

EN SAVOIR PLUS

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ÉCOMORPHOLOGIE

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LA MOYENNE BROYE DE SOURCE SÛRE Région Plateau - état 2015

CARTE D’IDENTITÉ

5-10%

10-20%

20-50%

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INVENTAIRES FÉDÉRAUX hauts marais zones alluviales 34


Taille du bassin versant : 79.1 km2 Longueur : 24.1 km Altitude moyenne : 541 m Débit à Payerne : 5.9 m3/s en moyenne annuelle avec un max de 256 m3/s le 02.05.15 et un débit d’étiage de 0.7 m3/s Occupation du sol : 19 % forêts, 70 % agriculture, 11 % urbanisée Écomorphologie : 35 % naturel / semi-naturel et 29 % sans infomations (Fribourg)

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1 km

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Domdidier !

BILAN DE SANTE

FR

Le tracé de la Broye dans sa partie aval est très fortement corrigé avec de nombreux endiguements. La vallée s’ouvre à hauteur de Payerne en une large plaine intensément cultivée (tabac, betterave, maïs,…). La qualité biologique est très bonne à « Granges-Marnand » et « Amont Payerne ». Ces deux stations sont en très nette amélioration depuis 2004. Les conditions météorologiques pluvieuses des deux dernières années pourraient expliquer ces très bons résultats. Cependant la basse Broye subit un réchauffement de ses eaux et des débits d’étiage sévères lors des années de canicule. La qualité chimique est mauvaise sur les deux stations suivies (Brit et Domdidier), principalement due à l’ammonium et au nitrite. La note pesticides montre, cependant, une bonne qualité. La STEP la plus en amont (Henniez) est en limite de capacité au regard de la charge industrielle. Les STEP de GrangesMarnand, Payerne et Corcelles-près-Payerne, d’ancienne génération, ne sont pas conçues pour la nitrification. La petite STEP de Trey, plus récente, permet la nitrification. Toutes ces installations sont englobées dans des réflexions de régionalisation.

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Corcelles-près-Payerne

LÉGENDES INDICATEURS

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EN SAVOIR PLUS

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Les familles d’insectes les plus sensibles EPT (Ephémères, Plécoptères, Trichoptères) sont présentes en grand nombre. Cet indicateur permet de classer la Basse-Broye en qualité très bonne.

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Amont Payerne

UNIQUE EN SON GENRE

La Broye fait l’objet de nombreuses études et livres dont ceux de la collection Programme eau 21 : > Ecologie de la Broye : bilan et projets pour Palézieux > Protection légale de l’eau : cas concrets de pollution de la Broye >Association Broye source de vie > Réalisation de projets de renaturation dans le bassin versant de la Broye

Lac de Morat

Bassin de la Broye

La

LA BASSE BROYE DE SOURCE SÛRE Région Plateau - état 2015

Salavaux

CARTE D’IDENTITÉ

RETOUR !

35


Lac de Neuchâtel

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Taille du bassin versant : 39.1 km2 Longueur : 17.9 km Altitude moyenne : 584 m Débit à Gressy : 0.3 m3/s en moyenne annuelle avec un max de 14.9 m3/s le 03.05.15 et un débit d’étiage de 0.03 m3/s Occupation du sol : 25 % forêts, 60 % agriculture, 15 % urbanisée Écomorphologie : 66 % naturel / semi-naturel et 30 % sans information

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Yverdon-les-Bains

BILAN DE SANTE qu e Ni au La

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LÉGENDES INDICATEURS biologie

UNIQUE EN SON GENRE

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Les familles d’insectes les plus sensibles EPT (Ephémères, Plécoptères, Trichoptères) sont présentes en grand nombre. Cet indicateur permet de classer le Buron en qualité très bonne.

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R. de Valeyres

L’écomorphologie du cours d’eau est naturelle à proche du naturel jusqu’à son entrée dans la plaine de l’Orbe. Les derniers kilomètres sont canalisés et le Buron est bétonné dans sa quasi-totalité losrqu’il entre dans Yverdon. Cette particularité et l’ombrage induisent des températures des eaux très élevées en période estivale ainsi qu’un fort développement d’algues. Le bassin versant a une forte vocation agricole. La qualité biologique à Epautheyres est très bonne en 2015 et s’est améliorée depuis 2004. Les STEP d’Essertines, Vuarrens et Valeyres-sous-Ursins sont de conception relativement récente et traitent l’azote. La STEP d’Epautheyres, surchargée et aux performances insuffisantes, a été raccordée à la STEP d’Yverdon en 2016.

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LE BURON DE SOURCE SÛRE Région Plateau - état 2015

CARTE D’IDENTITE

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36


Bassin de la Broye

Taille du bassin versant : 18.9 km2 Longueur : 11.1 km Altitude moyenne : 722 m Occupation du sol : 35 % forêts, 61 % agriculture, 4 % urbanisée Écomorphologie : 66 % naturel / semi-naturel et 31 % sans information (Fribourg)

Amont Grangesprès-Marnand

LEMBE Taille du bassin versant : 26.1 km2 Longueur : 14.7 km Altitude moyenne : 674 m Occupation du sol : 27 % forêts, 66 % agriculture, 7 % urbanisée Écomorphologie : 54 % naturel / semi-naturel et 43 % sans information (Fribourg)

Le Flon

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Affluents de la Broye en rive gauche, ils la rejoignent successivement à Lucens et Granges-près-Marnand. Ces cours d’eau ont une écomorphologie naturelle à semi-naturelle, excepté dans les deux villages. La qualité biologique de la Cerjaule est très bonne. Sur la Lembe, la qualité est bonne depuis 2011 grâce à une augmentation de la diversité et la présence de larves d’insectes sensibles. Il n’y a pas de STEP dans le bassin versant de la Cerjaule, mais deux stations de pompage d’eaux usées. Dans la Lembe, deux petites STEP (Combremont-le-Petit et Denezy) rejettent leurs eaux. Ces installations sont conçues pour le traitement du carbone, du phosphore et de l’azote (nitrification).

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MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

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Les familles d’insectes les plus sensibles EPT (Ephémères, Plécoptères, Trichoptères) sont présentes en grand nombre. Cet indicateur permet de classer la Cerjaule en qualité très bonne.

extraction d’eau

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naturel à semi-naturel artificiel

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ÉCOMORPHOLOGIE

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Les deux embouchures ont fait l’objet de revitalisation en 2011.

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UNIQUE EN SON GENRE

EN SAVOIR PLUS

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BILAN DE SANTÉ

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LA CERJAULE - LA LEMBE DE SOURCE SÛRE Région Plateau - état 2015

CERJAULE

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37


Taille du bassin versant : 39.1 km2 Longueur : 23.5 km Altitude moyenne : 566 m Débit à Chavannes-près-Renens : 0.8 m3/s en moyenne annuelle avec un max de 31.6 m3/s le 02.05.15 et un débit d’étiage de 0.2 m3/s Occupation du sol : 17 % forêts, 40 % agriculture, 43 % urbanisée Écomorphologie : 54 % naturel / semi-naturel et 41 % sans information

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BILAN DE SANTÉ ne

Cheseaux-sur-Lausanne

LÉGENDES Romanel-surLausanne R. de Lavaud

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DE SOURCE SÛRE Région Plateau - état 2015

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La Ville de Lausanne applique le module macrozoobenthos sur d’autres stations. > Qualité des cours d’eau

Route CugyLe-Mont

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Un Plan Régional d’Evacuation des Eaux (PREE) est en projet sur le bassin versant de la Chamberonne. > La Lettre de la baie de Vidy

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EN SAVOIR PLUS

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UNIQUE EN SON GENRE Les familles d’insectes les plus sensibles EPT (Ephémères, Plécoptères, Trichoptères) sont présentes en grand nombre sur le haut de la Mèbre. Cet indicateur permet de la classer en qualité très bonne.

La Mèbre

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La Mèbre et la Sorge se rejoignent à Chavannes-près-Renens pour former la Chamberonne. L’évolution de la qualité biologique est stable dans le haut du bassin versant. Seule la Mèbre à Cugy est de très bonne qualité biologique en 2015. Deux nouvelles stations intègrent le suivi en 2015, présentant une qualité biologique moyenne. La station aval sur la Chamberonne, suivie depuis 2011, voit sa qualité biologique se détériorer encore (qualité médiocre). Les analyses chimiques des nutriments montrent une mauvaise qualité sur les quatre stations des deux bassins versants depuis plus de 10 ans. Les concentrations en ammonium et phosphate sont mauvaises sur la Sorge à « Villars-SainteCroix ». La meilleure qualité chimique à l’aval (Vidy) est à mettre en relation avec la dilution des eaux par les apports d’eau de refroidissement des bâtiments EPFL et UNIL. Six dépassements de 0.1 microgramme/litre sont observés à « Vidy » et concernent des herbicides et un pesticide. Des analyses microbiologiques sont par ailleurs mauvaises depuis de nombreuses années. Trois STEP rejettent leurs eaux dans la partie amont du bassin versant. Elles permettent un bon niveau de traitement (nitrification). La STEP de Boussens (sur la Sorge amont) est toutefois en limite de capacité. Ce bassin versant est très fortement urbanisé dans sa partie aval.

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LA CHAMBERONNE LA MÈBRE - LA SORGE

CARTE D’IDENTITÉ

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38


LA DOYE - LE NANT DE SOURCE SÛRE Région La Côte - état 2013

LA DOYE Taille du bassin versant : 5.4 km 2 Longueur Doye et Greny : 8.7 km Altitude moyenne : 450 m Occupation du sol : 15 % forêts, 57 % agriculture, 28 % urbanisée Écomorphologie : 54 % naturel / semi-naturel, 34 % sans information

LE NANT Taille du bassin versant : 3,2 km 2 Longueur : 3 km Altitude moyenne : 435 m Occupation du sol : 19 % forêts, 70 % agriculture, 11 % urbanisée Écomorphologie : 41 % naturel / semi-naturel, 5 % sans information

BILAN DE SANTÉ La Doye est une dérivation du Greny (ou Grenier), qui est luimême un canal de dérivation de la rivière « la Versoix » qui débute en amont du lac de Divonne (sur France). Ces dérivations servaient par le passé à alimenter les douves du château de Coppet. Le ruisseau de la Doye, de quelques centaines de mètres de long, a un cours aux deux-tiers naturel avec un cordon boisé étroit dans le village de Coppet. Le Nant est un ruisseau qui prend naissance en milieu agricole au-dessus de la commune de Commugny, puis traverse les zones résidentielles de Mies-Tannay. La qualité biologique est insatisfaisante sur la Doye et ce depuis plus de dix ans, mais bonne à Mies sur le Nant. Si le phosphate est la cause de la mauvaise note concernant la qualité chimique, celle-ci est moyenne pour les autres paramètres hormis le nitrate. Une origine agricole et diffuse en est peut-être la cause, mais le cours d’eau traverse aussi une zone urbaine en aval. Aucune STEP ne rejette ses eaux dans La Doye et Le Nant. La STEP de Mies-Tannay, supprimée en 2014, rejetait ses eaux dans le Léman.

LÉGENDES INDICATEURS biologie

chimie + pesticides

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ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

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mauvaise ÉCOMORPHOLOGIE naturel à semi-naturel artificiel

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EN SAVOIR PLUS Un tronçon du Nant a été remis à ciel ouvert sur commune de Commugny en 2013-14.

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> Remise à ciel ouvert du Nant Le Torry

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39


Taille du bassin versant : 16 km 2 Longueur : 4.8 km Altitude moyenne : 535 m Occupation du sol : 17 % forêts, 68 % agriculture, 15 % urbanisée Écomorphologie : 43 % naturel / semi-naturel, 34 % sans information

BILAN DE SANTE

INDICATEURS biologie

chimie + pesticides

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1 km

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ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

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extraction force hydraulique

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extraction d’eau

mauvaise ÉCOMORPHOLOGIE naturel à semi-naturel artificiel

sous tuyau sans information

STEP Nombre d’équivalents-habitants <1000

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La Dullive récolte les eaux de nombreux ruisseaux en provenance des monts au-dessus de « La Côte ». La majeure partie de ces ruisseaux traversent ensuite sous terre le vignoble du même nom pour former la Dullive au lieu-dit « Le Vernay ». Elle s’écoule le long d’un cordon boisé étroit excepté au niveau du village de Dully. La qualité biologique est très insatisfaisante sur les deux stations avec toutefois une légère amélioration au cours des dix dernières années. La qualité chimique est bonne sur les trois sites suivis. Le phosphate, qui la péjorait en 2009, est ainsi passé de médiocre à bon. Pour les pesticides et sur les deux sites suivis la qualité est très bonne ou bonne. La STEP intercommunale de Gland rejette ses eaux directement dans le lac.

LÉGENDES

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LA DULLIVE DE SOURCE SÛRE Région La Côte - état 2013

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L’EAU FROIDE DE ROCHE

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Une espèce particulière d’insecte aquatique est présente, le Plécoptère Nemoura minima, qui possède le statut d’espèce potentiellement menacée (NT). > Liste rouge

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UNIQUE EN SON GENRE

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La rivière prend sa source au lac Pourri. Seule la partie en aval de Roche présente des berges endiguées et ponctuellement bétonnées jusqu’au Léman. Son bassin versant possède une topographie escarpée, sa partie supérieure se situant dans des gorges profondes et encaissées. Etudié pour la première fois en 2012, la qualité biologique à « Roche » est bonne avec cependant peu d’insectes sensibles observés. La qualité chimique de l’eau, à la station de Rennaz, plus en aval, est contrastée. Elle est moyenne ou médiocre pour le nitrate et l’orthophosphate, et très bonne ou bonne pour les autres paramètres. La qualité « pesticides » est par contre très bonne. La station d’épuration de Roche (SIGE) traite les eaux des communes de la basse plaine du Rhône (ainsi que les boues des STEP de Vevey et Montreux). Cette installation de conception moderne (1999) permet un traitement adapté à la sensibilité du milieu récepteur (nitrification). Suite aux inondations de 2007 (quartiers inondés dans la localité de Roche), des travaux sont en cours pour l’élargissement du lit de la rivière. D’autres mesures environnementales sont prévues. Les trois prises d’eau sur l’Eau Froide et ses affluents alimentent la centrale hydroélectrique de l’Hongrin.

Villeneuve

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BILAN DE SANTÉ

Léman

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Taille du bassin versant : 22.4 km2 Longueur : 8.3 km Altitude moyenne : 1200 m Débit à Rennaz : 0.56 m3/s en moyenne annuelle avec un max de 4.9 m3/s le 10.10.11 et un débit d’étiage de 0.2 m3/s Occupation du sol : 56 % forêts, 31 % agriculture, 13 % urbanisée Écomorphologie : 54 % naturel/semi-naturel, 32 % sans information

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DE SOURCE SÛRE Région Préalpes - état 2012

CARTE D’IDENTITÉ

LÉGENDES INDICATEURS

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sous tuyau sans information

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LÉGENDES INDICATEURS

Taille du bassin versant : 5.3 km 2 Longueur : 3 km Altitude moyenne : 477 m Occupation du sol : 9 % forêts, 80 % agriculture, 11 % urbanisée Écomorphologie : 36 % naturel / semi-naturel, 44 % sans information

biologie

chimie + pesticides

QUALITÉ très bonne

BILAN DE SANTÉ

0

1 km

bonne

moyenne médiocre mauvaise

ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

Formé par des ruisseaux en provenance des monts au-dessus de « La Côte », l’Eau Noire s’écoule le long d’un cordon boisé très étroit, au milieu des vignes et de terrains agricoles. La faune aquatique présente indique une qualité très insatisfaisante (médiocre) avec une légère amélioration depuis 2002 à la station « Le Saugey ». La qualité chimique est médiocre au Saugey, alors qu’elle se détériore en aval très certainement à cause de la STEP (ammonium et phosphate). Pour les pesticides le site du Saugey est le seul des 13 sites de la région suivis en 2013 dont la qualité n’est pas bonne ou très bonne (qualité moyenne). La STEP intercommunale de Bougy-Féchy-Perroy rejette ses eaux dans l’Eau Noire. Cette installation n’est pas conçue pour le traitement de l’azote. Elle est périodiquement surchargée par les effluents de la production vinicole.

extraction force hydraulique

stable

extraction d’eau

mauvaise ÉCOMORPHOLOGIE naturel à semi-naturel artificiel

sous tuyau sans information

STEP Nombre d’équivalents-habitants <1000

1001-5000

5001-10� 00� 0

>10000

La az

en

ss

Bo

Féchy

UNIQUE EN SON GENRE

Le Saugey

Une espèce d’insectes aquatiques (trichoptère) appartenant à la liste rouge est présente : Micropterna nycterobia, espèce potentiellement menacées (NT). > Liste rouge

Le Saugey

Go

rda

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No

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de

Perroy

L'E

L’EAU NOIRE DE SOURCE SÛRE Région La Côte - état 2013

CARTE D’IDENTITÉ

Lac

RETOUR

Léman

42


el R. d

t Flon

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Epalinges

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Le Mont-surLausanne

Va

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1 km

R.

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0

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Le

Le F lon

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BILAN DE SANTÉ

LÉGENDES

Vivarium Ga

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en

INDICATEURS

Lac de Sauvablin

Le

Le F

Bellevaux

biologie

lon

TRIDEL

chimie + pesticides

QUALITÉ

La o ati

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très bonne

n ien

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lic Ga

La qualité biologique au « Vivarium » s’est très nettement améliorée après 2004, passant de médiocre à bonne, avec un nombre moyennement élevé de larves d’insectes sensibles. C’est également le cas en amont de l’usine d’incinération Tridel, à quelques kilomètres à l’aval (station suivie par la Ville de Lausanne). Dans deux autres stations suivies en 2014 par la Ville de Lausanne sur le Petit Flon et La Louve, la qualité est moyenne. La qualité chimique est médiocre pour le phosphate mais montre une qualité bonne à très bonne pour le reste des paramètres. Les travaux de voûtage du Flon et de la Louve ont démarré en 1812, suite à des épidémies de choléra, de typhus et de paludisme. En 1960, seuls les tronçons de cours d’eau situés dans la périphérie de la ville ne sont pas sous tuyau. En dessous du Vivarium déjà, le Flon devient un collecteur d’eaux mixtes, dont les eaux aboutissent à la STEP de Vidy puis au Léman. Les eaux claires sont dérivées sur la Vuachère depuis 1996. Les eaux claires de la Louve sont restituées directement au Léman depuis 2006.

R.

roix

la C

re

de R.

Lausanne

UNIQUE EN SON GENRE

Dérivation des eaux claires du Flon vers la Vuachère

bonne

moyenne médiocre mauvaise

ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

extraction force hydraulique

stable

extraction d’eau

mauvaise

Bassin versant fortement urbanisé avec une grande partie du cours d’eau sous tuyau sous l’agglomération lausannoise.

ÉCOMORPHOLOGIE sous tuyau sans information

naturel à semi-naturel artificiel

EN SAVOIR PLUS La Ville de Lausanne applique le module macrozoobenthos sur d’autres stations du bassin versant.

STEP Nombre d’équivalents-habitants

Le Flon

LE FLON

Taille du bassin versant : 29.4 km2 Longueur : 14.3 km Altitude moyenne : 610 m Débit au Capelard : 0.5 m3/s en moyenne annuelle avec un max de 6 m3/s le 01.05.15 et un débit d’étiage de 0.2 m3/s Occupation du sol : 14 % forêts, 18 % agriculture, 68 % urbanisée Écomorphologie : 43 % naturel / semi-naturel et 57 % sans information

ti Le Pe

DE SOURCE SÛRE Région Plateau - état 2015

CARTE D’IDENTITÉ

> Qualité biologique des cours d’eau lausannois <1000

Léman

1001-5000

5001-10� 00� 0

>10000

Pourcentage d’eaux usées traitées et rejetées dans le cours d’eau Ouchy

<5%

RETOUR

5-10%

10-20%

20-50%

>50%

43


LÉGENDES

Taille du bassin versant : 15.1 km2 Longueur : 6.4 km Altitude moyenne : 698 m Débit à Chexbres : 0.3 m3/s en moyenne annuelle avec un max de 4.8 m3/s le 04.05.15 et un débit d’étiage de 0.01 m3/s Occupation du sol : 16 % forêts, 77 % agriculture, 1 % vigne, 7 % urbanisée Écomorphologie : 24 % naturel / semi-naturel et 43 % sans information

INDICATEURS biologie

très bonne

UNIQUE EN SON GENRE

bonne

moyenne médiocre mauvaise

ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

BILAN DE SANTÉ

Le

sous tuyau sans information

naturel à semi-naturel artificiel

a Pr

<1000

Le B

Lac de Bret

STEP Nombre d’équivalents-habitants net

de

ÉCOMORPHOLOGIE

t

oton

R.

extraction d’eau

mauvaise

on

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extraction force hydraulique

stable

net

Gre

Le F ore stay

Seules 24 % des rives du cours d’eau sont naturelles. La qualité biologique du Forestay à « Amont Chexbres » est bonne en 2015. La qualité biologique s’améliore depuis 2004 même si les insectes sensibles restent peu nombreux. La qualité chimique, un kilomètre en aval de la station biologique, est mauvaise pour le phosphate mais reste néanmoins bonne pour les composés azotés et la matière organique. Un rejet d’eaux usées domestiques important a été identifié par la commune de Chexbres et des travaux de corrections auront lieu dans le premier trimestre 2017. Aucune STEP n’est présente dans le bassin versant. La modernisation de l’installation hydroélectrique LavauxMoulins de Rivaz est effective depuis 2012.

chimie + pesticides

QUALITÉ

1001-5000

5001-10� 00� 0

>10000

Pourcentage d’eaux usées traitées et rejetées dans le cours d’eau

Le Longiron

<5%

5-10%

10-20%

20-50%

>50%

Dans le bassin versant, le lac de Bret est partiellement alimenté (150 l/s en moyenne annuelle) par les eaux du Grenet (affluent de la Broye). Ainsi, une partie des eaux du bassin versant du Rhin finissent dans le bassin versant du Rhône.

EN SAVOIR PLUS Ce lac est également une retenue d’eau qui sert à l’approvisionnement en eau potable d’une partie de l’agglomération lausannoise. > Eau service

Puidoux

Le Forestay

LE FORESTAY DE SOURCE SÛRE Région Plateau - état 2015

CARTE D’IDENTITÉ

Amont Chexbres

Chexbres

0

1 km

Aval Chexbres

Léman

RETOUR

44


LÉGENDES INDICATEURS

Taille du bassin versant Gillière - Peruet : 8 km 2 Longueur Gillière : 4.7 km Longueur Peruet : 0.7 km Altitude moyenne : 550 m Occupation du sol : 31 % forêts, 49 % agriculture, 20 % urbanisée Écomorphologie : 15 % naturel / semi-naturel, 43 % sans information

biologie

chimie + pesticides

QUALITÉ très bonne

bonne

moyenne médiocre mauvaise

ÉVOLUTION

BILAN DE SANTÉ

0

La Gillière prend sa source dans un massif forestier des monts au-dessus de « La Côte ». Viticulture et agriculture dominent le long de son cours, tandis que le ruisseau de Peruet ne parcourt que des terres agricoles sur 700 m avant son embouchure dans le Léman. Ces deux cours sont suivis depuis 2009 ; la qualité biologique est bonne sur les deux stations de la Gillière, par contre elle est médiocre à l’aval du ruisseau de Peruet.

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

1 km

extraction force hydraulique

stable

extraction d’eau

mauvaise ÉCOMORPHOLOGIE

sous tuyau sans information

ourn

ex

naturel à semi-naturel artificiel

Le T

STEP Nombre d’équivalents-habitants <1000

DE SOURCE SÛRE Région La Côte - état 2013

LA GILLIÈRE - LE PERUET

CARTE D’IDENTITÉ

1001-5000

5001-10� 00� 0

>10000

Tartegnin

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Léman

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Pré de Vers Champ-Fleuri RETOUR

45


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Lac Retaud

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Amont STEP Diablerets

Les Aviolats

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La Forclaz

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Amont Diablerets

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Les Diablerets

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LÉGENDES

au

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Le Chamossaire

Gra

R. de Brison

Lac des Chavonnes

INDICATEURS

Lac Noir

L’Eau Froide

Lac de Bretaye

0

biologie

1 km

chimie + pesticides

QUALITÉ

LÉGENDES

très bonne

INDICATEURS

ÉVOLUTION

bonne

biologie

chimie + pesticides

QUALITÉ très bonne

moyenne médiocre mauvaise

ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

stable mauvaise

extraction force hydraulique extraction d’eau

naturel à semi-naturel artificiel STEP

sous tuyau sans information

Glacier de Prapio

extraction force hydraulique

stable

extraction d’eau

VS

Glacier de Pierredar

ÉCOMORPHOLOGIE naturel à semi-naturel artificiel

sous tuyau sans information

STEP Nombre d’équivalents-habitants <1000

ÉCOMORPHOLOGIE

Glacier de Sex Rouge

Paetcenet

MODIFICATION DU DÉBIT

mauvaise bonne

Lues de

moyenne médiocre mauvaise

bonne

bonne

RETOUR

da

T. du Culan

Deux espèces particulières d’insectes aquatiques sont à relever dans les deux stations amont, dont Baetis melanonyx (Ephémère), appar tenant à la catégorie espèce potentiellement menacée (NT), ainsi que Protonemoura algovia (Plecoptère), espèce vulnérable (VU). > Liste rouge La centrale des Diablerets a pour principale fonction de transférer dans la Grande Eau les eaux stockées dans le lac d’Arnon (situé côté bernois). La centrale des Aviolats quand à elle capte sur la Grande Eau des eaux qui sont turbinées à la centrale du Pont de la Tine (cf. fiche aval). L’eau est ensuite transférée dans une conduite forcée, puis turbinée à la centrale des Farettes (Aigle).

Be

laz

UNIQUE EN SON GENRE

La

orc

Ce torrent prend sa source aux pieds des glaciers du massif des Diablerets. La qualité biologique de la station située dans le village des Diablerets est bonne malgré des travaux d’enrochement qui ont été effectués suites aux inondations de 2005. La station en amont de la STEP des Diablerets s’est améliorée en 2012. Des larves d’insectes sensibles se retrouvent dans ces deux stations amont qui font partie des stations de référence du canton de Vaud. Aux « Aviolats » par contre, la qualité biologique s’est détériorée depuis 2008. Cette station se situe à l’aval d’une prise d’eau dans un tronçon à débit résiduel, et en aval de la STEP des Diablerets. Cette STEP, de conception ancienne (1973), permet le traitement du carbone et du phosphore, mais pas de l’azote. Quand à la station d’épuration de la Forclaz (1982), elle traite les eaux par voie physico-chimique, avec une efficacité limitée.

R. d e

BILAN DE SANTÉ

x

s Fo ntain

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Pic Chaussy

la F

LA GRANDE EAU AMONT

Taille du bassin versant : 73.9 km2 Longueur : 12.2 km Altitude moyenne : 1592 m Débit annuel moyen à Aigle : 5.01 m3/s avec un max de 22.5 m3/s le 09.10.12 et un débit d’étiage de 2.35 m3/s Occupation du sol : 2 % glacier, 15 % haute montagne, 39 % forêts, 40 % pâturages, 4 % urbanisée Écomorphologie : 44 % naturel/semi-naturel, 9 % peu atteint, 1 % artificiel, 32 % sans information

e R. d

DE SOURCE SÛRE Région Préalpes - état 2012

CARTE D’IDENTITÉ

1001-5000

5001-10� 00� 0

INVENTAIRES FÉDÉRAUX bas marais

Bassin de la Grande Eau

>10000

46


stable

UNIQUE EN SON GENRE

ÉCOMORPHOLOGIE

biologie QUALITÉ

STEP Nombre d’équivalents-habitants

très bonne

bonne

moyenne médiocre mauvaise

ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne stable

5001-10� 00� 0

>10000

ÉCOMORPHOLOGIE sous tuyau sans information

naturel à semi-naturel artificiel

Les Mosses

STEP Nombre d’équivalents-habitants <1000

1001-5000

R. d

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5001-10� 00� 0

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>10000

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Bassin de la Grande Eau

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Amont UE Le Pont

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La

1 km

Cergnat

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le Sépey

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Le Rhône

1001-5000

INVENTAIRES FÉDÉRAUX hauts marais bas marais sites marécageux

extraction d’eau

mauvaise

Leysin

RETOUR

<1000

extraction force hydraulique

La

Amont Rhône

sous tuyau sans information

naturel à semi-naturel artificiel

chimie + pesticides

du

Ce tronçon s’enfonce tout d’abord en une gorge profonde et au cours naturel pour déboucher dans la plaine du Rhône une quinzaine de kilomètres plus bas. À partir de l’entrée d’Aigle, elle est entièrement rectiligne avec un lit essentiellement constitué de galets. Elle a toutefois bénéficié en 2003 de travaux d’aménagement des seuils qui ont été abaissés juste avant la confluence pour améliorer la connectivité piscicole. À la station « Amont Aigle », la qualité biologique s’est détériorée au cours du temps. La station « Amont Rhône » fait partie des stations de surveillance de la Confédération (programme NAWA). La STEP du Sépey, modernisée en 2006, est conçue pour un traitement performant (carbone, phosphore et azote). Ses performances sont toutefois limitées par d’importantes quantités d’eaux claires parasites en provenance du réseau des Mosses. La STEP de Leysin, plus ancienne (1967) ne permet pas de traiter efficacement la totalité de la charge en carbone et phosphore en période de pluie ou de fonte des neiges.

INDICATEURS

ret

BILAN DE SANTÉ

Les stations « amont UE Le Pont » et « amont Rhône » présentent deux espèces particulières d’insectes aquatiques, dont une Ephémère, Baetis melanonyx, et un Plécoptère, Nemoura minima, appartenant tout deux à la catégorie espèces potentiellement menacées (NT). > Liste rouge De nombreuses inondations sont signalées dans la plaine du Rhône dès le 13e siècle déjà et des digues en pierres furent construites. Puis au 18e siècle le cours de la Grande-Eau fut rectifié dans Aigle. L’eau turbinée par la centrale de la Tine (Le Pont) est reprise en conduite forcée jusqu’à la centrale des Farettes. C’est ici, juste à l’amont d’Aigle que l’eau est restituée à la rivière. Des travaux sont en cours pour augmenter la capacité de turbinage d’ici 2015. Les prises d’eau sur les affluents du Sépey et de la Raverette alimentent quant à elles la centrale hydroélectrique de l’Hongrin.

extraction d’eau

mauvaise

ave

Taille du bassin versant : 72.8 km2 Longueur : 14.5 km Altitude moyenne : 1434 m Débit annuel moyen à Aigle : 5.01 m3/s avec un max de 22.5 m3/s le 09.10.12 et un débit d’étiage de 2.35 m3/s Occupation du sol : 55 % forêts, 39 % agriculture, 6 % urbanisée Écomorphologie : 42 % naturel/semi-naturel, 32 % sans information

LÉGENDES

la R

CARTE D’IDENTITÉ

extraction force hydraulique

R.

DE SOURCE SÛRE Région Préalpes - état 2012

LA GRANDE EAU AVAL

bonne

47


Châtillens

Taille du bassin versant : 27.9 km2 Longueur : 14.3 km Altitude moyenne : 729.1 m Débit à Pigeon amont : 0.4 m3/s en moyenne annuelle avec un max de 25.8 m3/s le 01.05.15 et un débit d’étiage de 0.02 m3/s Débit à Forel-Lavaux (aval prise d’eau pour le lac de Bret) : 0.16 m3/s en moyenne annuelle avec un max de 4.9 m3/s le même jour Occupation du sol : 21 % forêts, 72 % agriculture, 7 % urbanisée Écomorphologie : 66 % naturel / semi-naturel et 21 % sans information

Châtillens

Essertes

Le Grenet prend sa source dans les bois du Jorat. Son cours supérieur est naturel. Puis, le cours d’eau est canalisé sur 1.5 km lors de son passage en zones agricole et industrielle. Depuis la prise d’eau du lac de Bret, il continue sa descente sur 7 km vers la Broye, avec une morphologie très naturelle en forêt dans une région peu habitée. La qualité chimique à « Châtillens » reste mauvaise, due au phosphate. La STEP de Savigny a été réhabilitée en 2007 avec des normes de rejets sévères, adaptées au milieu récepteur. La STEP de Forel-Chercottaz nitrifie. La STEP de Forel-Pigeon rejette ses eaux en aval de la prise d’eau du Lac de Bret, dans des conditions de dilution défavorables. Une étude est en cours pour améliorer son fonctionnement, car des pertes de boues polluent régulièrement le cours d’eau.

R.

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Cornes de Cerf

biologie Gr

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chimie et + pesticides

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MODIFICATION DU DÉBIT

es

Lebonne Pigeon

extraction force hydraulique

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stable

INDICATEURS biologie

ÉCOMORPHOLOGIE naturel à semi-naturel Lac de Brêt sous tuyau artificiel sans information STEP Nombre d’équivalents-habitants 5001-10� 00� 0

5-10%

10-20%

20-50%

QUALITÉ très bonne

bonne

moyenne médiocre mauvaise

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne >10000

Pourcentage d’eaux usées traitées et rejetées dans le cours d’eau <5%

RETOUR

1001-5000

chimie + pesticides

ÉVOLUTION

ue Mo rtig La

EN SAVOIR PLUS

<1000

LÉGENDES

extraction d’eau

mauvaise

La Chercotte

1 km

moyenne médiocre mauvaise

ÉVOLUTION

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0

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QUALITÉ très bonne

R.

Les familles d’insectes les plus sensibles EPT (Ephémères, Plécoptères, Trichoptères) sont présentes en grand nombre. Cet indicateur permet de classer le Grenet en qualité très bonne. Près de la moitié du débit des eaux du Grenet (150 l/s en moyenne annuelle) sert à alimenter le lac de Bret depuis plus d’un siècle. Ainsi, une partie des eaux du bassin du Rhin finissent dans le bassin versant du Rhône. Une réfection du barrage est prévue en 2017 pour adapter l’ouvrage permettant de garantir durablement un débit résiduel de 50 l/s.

Forel INDICATEURS

Gr

Le

et

en

Gr

LÉGENDES

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R.

R.

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Savigny

R.

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UNIQUE EN SON GENRE

> Revitalisation du Grenet

de

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orbo R. C

Mollie-Margot

BILAN DE SANTÉ

Des travaux de revitalisation concernant 400 m du cours d’eau canalisé à la hauteur de la zone industrielle du Pigeon ont été effectués en 2014-2015. Le but du projet était de renforcer la protection contre les crues, recréer des rives naturelles, et diversifier les milieux favorables à la faune et à la flore.

ux

Va

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La

La

LE GRENET

Bassin de la Broye

ye La Bro

DE SOURCE SÛRE Région Plateau - état 2015

CARTE D’IDENTITÉ

>50%

extraction force hydraulique

stable

extraction d’eau

mauvaise ÉCOMORPHOLOGIE naturel à semi-naturel artificiel

sous tuyau sans information

STEP Nombre d’équivalents-habitants <1000

1001-5000

5001-10� 00� 0

48 >10000


très bonne

PETITE GRYONNE

Taille du bassin versant : 27.3 km Longueur : 16.1 km Altitude moyenne : 1538 m Occupation du sol : 55 % forêts, 39 % agriculture, 6 % urbanisée Écomorphologie : 61 % naturel/semi-naturel, 32 % sans information

LÉGENDES INDICATEURS

Taille du bassin versant : 7.9 km Longueur : 5.2 km Altitude moyenne : 1402 m Occupation du sol : 48 % forêts, 32 % agriculture, 20 % urbanisée Écomorphologie : 29 % naturel/semi-naturel, 64 % sans information

2

2

biologie

extraction force hydraulique

très bonne

extraction d’eau

mauvaise

QUALITÉ

ÉCOMORPHOLOGIE bonne

MODIFICATION DU DÉBIT

STEP Nombre d’équivalents-habitants

extraction force hydraulique extraction d’eau

mauvaise

sous tuyau sans information

naturel à semi-naturel artificiel

moyenne médiocre mauvaise

stable

<1000

1001-5000

5001-10� 00� 0

>10000

ÉCOMORPHOLOGIE sous tuyau sans information

naturel à semi-naturel artificiel

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STEP Nombre d’équivalents-habitants

0

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>10000

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La Gryonne

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Villars sur Ollon

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Le Meutonnet

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de

1001-5000

1km

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<1000

Quatre espèces particulières d’insectes aquatiques sont à relever, dont Rhithrogena dorieri (Ephémère), appartenant à la catégorie espèce potentiellement menacée (NT) ; Rhabdiopteryx gr. alpina-harperi (NT-VU) et Nemoura minima (NT) pour les Plécoptères ; et Rhyacophila cf. aquitanica (Trichoptère), espèce en danger (EN).

RETOUR

chimie + pesticides

bonne

Les Paluaires

Le

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

ÉVOLUTION

UNIQUE EN SON GENRE

> Liste rouge

moyenne médiocre mauvaise

stable

BILAN DE SANTÉ La Gryonne prend sa source dans le massif des Diablerets. Sa partie amont a un cours naturel. À partir de la prise d’eau des Arveyes et ce jusqu’à l’embouchure au Rhône, plus de 60 seuils artificiels infranchissables sont présents, de même le passage sous l’autoroute qui empêchent la migration piscicole. De plus, le dernier tronçon en aval des mines de sel de Bex est entièrement canalisé. Un projet de revitalisation et la mise en place d’un réseau écologique sont en cours dans ce secteur. Les stations « Meutonnet » et « Arveyes » font partie des stations de référence du canton de Vaud. Une dégradation amont-aval de la qualité biologique des deux stations plus en aval (« Le Coula » et « Amont Rhône ») est par contre observée, avec une nette diminution du nombre de larves d’insectes sensibles. Ces stations se situent sur des tronçons à débit résiduel. En effet, à partir de la prise d’eau d’Arveyes, une grande partie des eaux est déviée puis turbinée dans la centrale hydroélectrique située sur l’Avançon de Bex. Un assainissement des débits résiduels sur la Gryonne est en cours afin d’obtenir un débit résiduel plus important qui sera plus favorable à la vie aquatique du cours d’eau. Sur la Petite Gryonne, la qualité biologique du cours d’eau étudié à « Les Paluaires » est bonne et stable au cours du temps. Un projet de remise à ciel ouvert du ruisseau à Villarssur-Ollon est en cours.

bonne

ÉVOLUTION

du

DE SOURCE SÛRE Région Préalpes - état 2012

GRYONNE

R.

LA GRYONNE - LA PETITE GRYONNE

QUALITÉ

Gryon

Le Coula

Amont Les Dévens

ôn

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49


LÉGENDES

Taille du bassin versant : 49.7 km2 Longueur : 23.4 km Altitude moyenne : 1564 m Occupation du sol : 46 % forêts, 51 % agriculture, 3 % urbanisée Écomorphologie : 27 % naturel/semi-naturel, 53 % sans information

INDICATEURS

rds

très bonne ver

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FR

ÉCOMORPHOLOGIE

STEP Nombre d’équivalents-habitants bonne

moyenne médiocre mauvaise

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne stable

Dent de Corjon

mauvaise

> Parc naturel régional de Gruyère-Pays d’Enhaut

5001-10� 00� 0

>10000

ÉCOMORPHOLOGIE sous tuyau sans information

naturel à semi-naturel artificiel STEP Nombre d’équivalents-habitants R. de L

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<1000

1001-5000

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Lac de l’Hongrin

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Aval STEP Anteinettes

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Communs des Mosses

R. du Leyzay

EN SAVOIR PLUS

1001-5000

INVENTAIRES FÉDÉRAUX hauts marais bas marais sites marécageux

extraction d’eau

UNIQUE EN SON GENRE Une espèce particulière d’insecte aquatique (Trichoptère : Ecclisopteryx guttulata) est retrouvée dans les deux stations étudiées. Elle possède le statut d’espèce potentiellement menacée (NT). > Liste rouge L’aménagement hydroélectrique, inauguré en 1971, permet d’effectuer du pompage-turbinage entre le Léman, à la centrale hydroélectrique de Veytaux-Chillon, et le sommet du barrage de l’Hongrin situé 880 m plus haut. Des travaux sont actuellement en cours jusqu’à fin 2015 pour doubler les capacités de la centrale. À cette occasion, le barrage a été presque totalement vidé en 2013 pour des travaux d’entretien de ses vannes.

<1000

extraction force hydraulique

oug

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sous tuyau sans information

naturel à semi-naturel artificiel

chimie + pesticides

ÉVOLUTION

T. R

extraction d’eau

mauvaise

QUALITÉ

s Ch atela

L’écomorphologie du cours d’eau est globalement naturelle. L’Hongrin prend sa source au lac Lioson. Il arrive dans le barrage après avoir traversé des gorges escarpées. En aval du barrage, l’écoulement est peu dynamique et peu favorable à la faune piscicole en raison d’une réduction importante de son débit. La station des « Mosses », considérée comme une des stations de référence du canton, comprend des larves d’insectes sensibles. Quand à la station « Aval STEP Anteinettes », autre station de référence, elle se situe en aval de la station d’épuration de la Lécherette. Cette STEP a été rénovée en 2006, avec des normes de rejet adaptées au milieu récepteur et son fonctionnement est satisfaisant. Bien que le nombre de prélèvements soit faible (11), on peut estimer que la qualité chimique dans cette station est très bonne à bonne. L’assainissement de la concession est actuellement en cours.

biologie

T. de

BILAN DE SANTÉ

extraction force hydraulique

stable

CARTE D’IDENTITÉ

Le P

DE SOURCE SÛRE Région Préalpes - état 2012

L’HONGRIN

bonne

0

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R. de Pracornet

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Les Mosses

L’Ho

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1km

Lac Lioson

> Barrage de l’Hongrin > Qualité aval de l’Hongrin, rapport du canton de Fribourg

Châtillon Pic Chaussy

RETOUR

50


LA LUTRIVE DE SOURCE SÛRE Région Plateau - état 2015

CARTE D’IDENTITÉ Taille du bassin versant : 6.6 km2 Longueur : 6.2 km Altitude moyenne : 718 m Occupation du sol : 14 % forêts, 63 % agriculture, 3 % vigne, 23 % urbanisée Écomorphologie : 71 % naturel / semi-naturel et 29 % sans information

0

1 km

Savigny

BILAN DE SANTÉ La Lutrive prend sa source près de Savigny. La station « Lutry » présente une bonne qualité biologique, qui s’améliore depuis 2004. Les larves d’insectes aquatiques sensibles sont bien représentées. Cette station reflète la situation amont (écomorphologie largement naturelle à seminaturelle) et non pas la partie urbaine de l’aval. Le dernier tronçon à l’aval de la station est canalisé jusqu’au lac. La qualité chimique à l’embouchure est mauvaise pour la matière organique et détermine la note globale. Néanmoins, tous les autres paramètres sont bons à très bons. Aucun rejet de STEP n’est présent dans le bassin.

et

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ch

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LÉGENDES L

Corsy

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INDICATEURS biologie

chimie + pesticides

QUALITÉ très bonne Lutry

bonne

moyenne médiocre mauvaise

ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

extraction force hydraulique

stable

extraction d’eau

mauvaise Lutry

Amont Lac

ÉCOMORPHOLOGIE

STEP Nombre d’équivalents-habitants

Lac Léman

<1000

Léman

1001-5000

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>10000

Pourcentage d’eaux usées traitées et rejetées dans le cours d’eau <5%

RETOUR

sous tuyau sans information

naturel à semi-naturel artificiel

5-10%

10-20%

20-50%

>50%

51


Bassin de la Mentue

Bioley-Magnoux Bioley-Magnoux

R.

Ogens

e

La Mentue et ses affluents prennent leur source dans les forêts du Jorat et leurs cours sont naturels jusqu’à Yvonand. Cette partie amont du bassin versant présente toutefois déjà une forte vocation agricole. La qualité biologique est très bonne à bonne. La note chimique moyenne de la station « Villars-Tiercelin » est due à la matière organique, les autres paramètres montrent une qualité bonne (nitrate, phosphate) à très bonne (nitrite et ammonium). 24 STEP au total sont présentes dans le bassin versant dont 10 dans la partie amont. Il s’agit de petites installations, pour la plupart relativement récentes et conçues pour la nitrification.

Thierrens R.

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La Tuilerie

LÉGENDES INDICATEURS

PeyresPossens

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biologie

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La G

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1 km

bonne

moyenne médiocre mauvaise

ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

extraction force hydraulique

stable R.

> État des cours d’eau suisses

extraction d’eau

mauvaise de

Po

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ÉCOMORPHOLOGIE

VillarsTiercelin

Villars-Tiercelin

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Le Coru

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sous tuyau sans information

naturel à semi-naturel artificiel STEP Nombre d’équivalents-habitants <1000

1001-5000

5001-10� 00� 0

>10000

Pourcentage d’eaux usées traitées et rejetées dans le cours d’eau <5%

RETOUR

chimie + pesticides

QUALITÉ très bonne

Dommartin La Me ntu e

Le B

Les micropolluants organiques ont été analysés dans la Mentue en 2012.

> Patrimoine au fil de l’eau : à la découverte des richesses du Vallon de la Mentue

Ro

St-Cierges

EN SAVOIR PLUS

La Mentue fait l’objet d’un livre.

de

Bercher

UNIQUE EN SON GENRE Les familles d’insectes les plus sensibles EPT (Ephémères, Plécoptères, Trichoptères) sont présentes en grand nombre dans la station amont. Cet indicateur permet de la classer en qualité très bonne. On note également dans cette partie amont du bassin versant la présence d’une espèce de poisson menacée (ombre de rivière) entre Bioley-Magnoux et Bercher.

d

inn

BILAN DE SANTÉ

Es e l’

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Correvon

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LA MENTUE AMONT

Taille du bassin versant : 54.9 km2 Longueur : 23.3 km Altitude moyenne : 740 m Occupation du sol : 31 % forêts, 60 % agriculture, 9 % urbanisée Écomorphologie : 71 % naturel / semi-naturel et 28 % sans information

L’Ou

DE SOURCE SÛRE Région Plateau - état 2015

CARTE D’IDENTITÉ

5-10%

10-20%

20-50%

>50%

52


Lac de Neuchâtel

Taille du bassin versant : 29.4 km2 Longueur : 13.7 km  Occupation du sol : 19 % forêts, 70 % agriculture, 11 % urbanisée Écomorphologie : 78 % naturel/semi-naturel, 22 % sans information

La truite lacustre remonte frayer jusque dans les petits affluents grâce à plusieurs ouvrages qui permettent aujourd’hui sa migration.

EN SAVOIR PLUS Les micropolluants organiques ont été analysés dans la Mentue en 2012. > État des cours d’eau suisses

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Chavannesle-Chêne

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Cronay

Le Flonzel

Bassin de la Mentue

Donneloye R. du

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bonne

moyenne médiocre mauvaise

ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

sous tuyau sans information

1001-5000

5001-10� 00� 0

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Pourcentage d’eaux usées traitées et rejetées dans le cours d’eau

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Sugnens

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RETOUR

5-10%

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20-50%

Bercher

Fey La Reda

STEP Nombre d’équivalents-habitants <1000

Le Moulin, Oppens Oppens

Pailly

ÉCOMORPHOLOGIE naturel à semi-naturel artificiel

1 km

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extraction d’eau

mauvaise

0

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extraction force hydraulique

stable

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Prahins

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très bonne

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Donneloye

chimie + pesticides

QUALITÉ

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biologie

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Le Lo

INDICATEURS R. d

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La Mentue

LÉGENDES

R. d

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La Mentue fait l’objet d’un livre. > « Patrimoine au fil de l’eau : à la découverte des richesses du Vallon de la Mentue »

R. des Rochettes

La Foir

UNIQUE EN SON GENRE

Amont Yvonand

La Mauguettaz

BILAN DE SANTÉ La partie aval de ce bassin versant a une forte vocation agricole. Cependant, l’écomorphologie du cours d’eau reste naturelle. La qualité biologique de la Mentue reste très bonne à bonne jusqu’au lac de Neuchâtel avec cependant une diminution de la diversité de la faune en aval. Sur le Sauteru, la qualité biologique est très bonne et reste stable depuis 2004 en amont (Fey) mais se détériore plus en aval. Les phosphate et nitrite sont à l’origine de la qualité moyenne de la Mentue à la « Mauguettaz ». L’état chimique pour les autres paramètres est bon. À « Donneloye », il y a une détérioration sensible pour le phosphate tandis que les autres paramètres sont bons, de même que sur le Sauteru à « Oppens ». A noter la présence avérée de pesticides à la Mauguettaz. En 2015, 10 dépassements des 0.1 microgramme/litre sont observés concernant 6 pesticides (5 herbicides et 1 insecticide). 24 STEP sont présentes dans le bassin versant dont 14 dans la partie aval. Il s’agit de petites installations, pour la plupart relativement récentes et conçues pour la nitrification, excepté pour la STEP d’Yvonand. La STEP de Sugnens a été raccordée à celle d’Echallens début 2017.

Yvonnand

ause

Taille du bassin versant : 55 km Longueur : 11 km Altitude moyenne : 676 m Débit à Yvonand : 1.2 m3/s en moyenne annuelle avec un max de 49.7 m3/s le 01.05.15 et un débit d’étiage de 0.2 m3/s Occupation du sol : 24 % forêts, 69 % agriculture, 7 % urbanisée Écomorphologie : 89 % naturel / semi-naturel et 11 % sans information

La

LA MENTUE AVAL - LE SAUTERU

LE SAUTERU 2

aux R. des V

DE SOURCE SÛRE Région Plateau - état 2015

LA MENTUE AVAL

>50%

s Prill

es

53


LA MÉRINE

Bassin de la Broye

Taille du bassin versant : 18 km2 Longueur : 10.1 km Altitude moyenne : 765 m Occupation du sol : 32 % forêts, 60 % agriculture, 8 % urbanisée Écomorphologie : 64 % naturel / semi-naturel et 36 % sans information

Moudon

BILAN DE SANTÉ

Chapellesur-Moudon

Affluent de la Broye sur rive gauche, la Mérine prend sa source à Peney-le-Jorat. Ce petit bassin versant avec près de 60 % de sa surface dédiée à l’agriculture a conservé ses forêts et cordons boisés le long de son cours. L’écomorphologie est en grande partie naturelle. La station « Amont Moudon » est de bonne qualité biologique mais avec une tendance à la baisse depuis 2011. Les stations d’épuration de Sottens et Martherenges, datant des années 1990, sont conçues pour le traitement du carbone, du phosphore et de l’azote (nitrification).

R.

de

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qu

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Amont Moudon

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La

R. de Gremard

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Martherenges

Sottens

La Broye

DE SOURCE SÛRE Région Plateau - état 2015

CARTE D’IDENTITÉ

La Tenette

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LÉGENDES INDICATEURS

VillarsMendraz R.

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biologie

Ne

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0

1 km

QUALITÉ très bonne

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R.

Peney-le-jorat

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R.

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L de

chimie + pesticides

bonne

moyenne médiocre mauvaise

ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

extraction force hydraulique

stable

extraction d’eau

mauvaise ÉCOMORPHOLOGIE

sous tuyau sans information

naturel à semi-naturel artificiel STEP Nombre d’équivalents-habitants <1000

1001-5000

5001-10� 00� 0

>10000

Pourcentage d’eaux usées traitées et rejetées dans le cours d’eau <5%

RETOUR

5-10%

10-20%

20-50%

>50%

54


Taille du bassin versant : 33.8 km 2 Longueur : 13.6 km Altitude moyenne : 581.5 m Débit à Morges : 0.68 m3/s en moyenne annuelle avec un max de 13.90 m3/s le 25.12.13 et un débit d’étiage de 0.18 m3/s Occupation du sol : 25 % forêts, 63 % agriculture, 12 % urbanisée Écomorphologie : 56 % naturel / semi-naturel, 21 % sans information

Pampigny

0

Sévery Le Combagnou

BILAN DE SANTÉ La

s

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Lèvremont

Apples

Clarmont amont

Clarmont Le R

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Reverolle

LÉGENDES

biologie QUALITÉ

Le Sentier de la Morges permet de remonter la rivière à pied depuis la ville de Morges jusqu’à Vufflens le Château ou Monnaz. > le sentier de la Morges

très bonne

Le

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chimie + pesticides

bit

Bussy bonne

Vufflens- Monnaz le Château

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

extraction force hydraulique

stable

extraction d’eau

mauvaise

La

ÉCOMORPHOLOGIE naturel à semi-naturel artificiel

1001-5000

5001-10� 00� 0

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Mo

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Morges

Morges

sous tuyau sans information

STEP Nombre d’équivalents-habitants <1000

Vaux amont Vufflens-leChâteau

moyenne médiocre mauvaise

ÉVOLUTION

Le

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INDICATEURS

EN SAVOIR PLUS

RETOUR

Moulin Cottens aval

Ba ill

Prenant sa source dans les bois au-dessus d’Apples, la Morges a un tracé assez naturel jusque sur les hauteurs de Morges, dans un environnement très agricole. La qualité biologique de quatre stations sur cinq est moyenne à médiocre et la situation s’est détériorée depuis dix ans en amont du cours d’eau (station « Moulin Cottens aval »). Seule la station de « Vufflens-le-Château » est satisfaisante et en lente amélioration. La diversité des insectes sensibles est très réduite. La qualité chimique est moyenne (Vufflens-le-Château) à médiocre (Vaux amont et amont lac). D’une manière générale le phosphate est le paramètre déclassant (avec également le nitrate pour Vaux amont). En ce qui concerne les pesticides, les notes 2013 sont pour presque l’ensemble des sites de la région bonnes ou très bonnes, ce qui est aussi le cas sur les 2 stations suivies de la Morges. Les STEP d’Apples, Sévery-Pampigny et Reverolle rejettent leurs eaux traitées dans la Morges ou ses affluents. Ces installations sont de relativement petite taille, mais le taux de dilution de leur rejet dans le cours d’eau est critique en période d’étiage.

1 km

Cottens

Le

LA MORGES DE SOURCE SÛRE Région La Côte - état 2013

CARTE D’IDENTITÉ

Tolochenaz

Amont Lac

INVENTAIRES FÉDÉRAUX sites marécageux zones alluviales

55 Léman


LE MUJON DE SOURCE SÛRE Région Jura - état 2014

CARTE D’IDENTITÉ Taille du bassin versant : 26.7 km 2 Longueur : 13.6 km Altitude moyenne : 675 m Débit à Treycovagnes : 0.46 m3/s avec un max de 9.58 m3/s le 04.01.14 et un débit d’étiage de 0.127 m3/s Occupation du sol : 28 % forêts, 61 % agriculture, 11 % urbanisée Écomorphologie : 39 % naturel / semi-naturel, 20 % sans information

BILAN DE SANTÉ Le Mujon prend sa source en amont du village de Valeyressous-Rances et traverse la plaine de l’Orbe, puis la ville d’Yverdon dans un canal rectiligne jusqu’au lac. Cette rivière a un cours très diversifié dans sa partie sauvage, jusqu’à Mathod, alors qu’à l’aval, le tronçon est rectiligne. La qualité biologique à la station « Pra Riond » s’améliore lentement, passant d’une « médiocre » qualité en 2006 à une qualité « moyenne » dès 2010. Située en aval de la STEP de Valeyres-sous-Rances, elle a subi pendant de nombreuses années l’influence de cette dernière. Cette STEP a été raccordée en 2011 sur celle d’Orbe mais il subsiste un rejet de déversoir d’orage. La STEP intercommunale de Mathod et Suscévaz (STEP de la Condémine) est une installation relativement récente avec un niveau de traitement adapté au milieu récepteur (nitrification). La qualité chimique est bonne pour les 2 stations « Pra Riond » et « Amont Yverdon ». Des projets sont toujours à l’étude par la Ville d’Yverdon- lesBains pour améliorer la qualité de l’eau avec une revitalisation du cours d’eau urbain.

LÉGENDES INDICATEURS biologie

chimie + pesticides

QUALITÉ très bonne

bonne

moyenne médiocre mauvaise

ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

extraction force hydraulique

stable

extraction d’eau

mauvaise ÉCOMORPHOLOGIE naturel à semi-naturel artificiel

sous tuyau sans information

STEP Nombre d’équivalents-habitants <1000

1001-5000

5001-10� 00� 0

Lac de Neuchâtel

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INVENTAIRES FÉDÉRAUX zones alluviales

Yverdonles-Bains

0

1 km

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Valeyressur-Rances

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56


très bonne

CARTE D’IDENTITÉ

UNIQUE EN SON GENRE

LÉGENDES

Taille du bassin versant : 59.3 km 2 Longueur : 23.7 km Altitude moyenne : 825 m Débit à Orny : 0.68 m3/s avec un max de 5.05 m3/s le 04.01.14 et un débit d’étiage de 0.097 m3/s Occupation du sol : 42 % forêts, 53 % agriculture, 5 % urbanisée Écomorphologie : 42 % naturel / semi-naturel, 26 % sans information

Les familles d’insectes les plus sensibles EPT (insectes Ephémères, Plécoptères, Trichoptères), sont présentes en grand nombre dans les 3 stations à l’amont de Croy. Cet indicateur permet de classer le Nozon en qualité très bonne pour la majorité des stations.

INDICATEURS

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

extraction force hydraulique

biologie

chimie + pesticides

extraction d’eau

mauvaise

QUALITÉ

ÉCOMORPHOLOGIE bonne

ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

extraction force hydraulique

stable

extraction d’eau

mauvaise

sous tuyau sans information

naturel à semi-naturel artificiel

moyenne médiocre mauvaise

STEP Nombre d’équivalents-habitants <1000

1001-5000

5001-10� 00� 0

>10000

ÉCOMORPHOLOGIE sous tuyau sans information

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STEP Nombre d’équivalents-habitants 1001-5000

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naturel à semi-naturel artificiel

Le T

Orbe

Amont Jonction

Premier

Amont Source Dia

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Vaulion

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Amont STEP Croy

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Romainmôtier

Le Nozon

Canal d’Entreroches

De multiples sources ressurgissent de la chaîne jurassienne pour former le Nozon dont plusieurs sont captées pour fournir de l’eau potable. Ce cours d’eau, qui alimente naturellement le bassin du Rhin, a pour particularité d’alimenter également le bassin du Rhône. À Pompaples, au lieu-dit « Le Milieu du monde », une partie de son eau fut déviée sur la Venoge depuis le XI e siècle déjà, afin d’alimenter un moulin. Les stations « Vaulion », « Amont la Scie », « Amont Source Dia » et « Amont STEP Croy » se situent soit en « très bonne » soit en « bonne » classe de qualité biologique depuis plus de 12 ans. Cette qualité diminue à « Amont Hôpital St-Loup » et « Amont Orny ». La station « Amont Jonction », la plus en aval, se situe par contre à nouveau en très bonne classe de qualité mais les insectes les plus sensibles sont absents. Dès « Amont Orny », la rivière est entièrement canalisée et la libre circulation des poissons est bloquée par un seuil. Une étude a été lancée pour évaluer la situation. Pour les pesticides, la qualité est médiocre à la station « Amont Jonction ». Les STEP de Vaulion, Croy, Orny et Arnex-sur-Orbe rejettent leurs eaux dans le Nozon. Elles sont conçues pour permettre un traitement biologique poussé, y compris la nitrification.

moyenne médiocre mauvaise

stable

très bonne

Sur son trajet, le cours d’eau passe par des gorges pour arriver à la cascade du Dard. > À la découverte des richesses du Vallon du Nozon

bonne

ÉVOLUTION

zon

BILAN DE SANTÉ

EN SAVOIR PLUS

La Gay

1 km

Amont Hôpital St-Loup Pompaples

Orny

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Amont Orny

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DE SOURCE SÛRE Région Jura - état 2014

LE NOZON

QUALITÉ

RETOUR

57


Lac de Joux

0

1 km

Le Sentier

BILAN DE SANTÉ L’Orbe prend sa source à l’amont du lac des Rousses (France), puis coule en direction des lacs de Joux et Brenet. La Vallée de l’Orbe supérieure est particulièrement riche en milieux humides, bas marais et tourbières. Cet ensemble forme une mosaïque très favorable à la biodiversité. La qualité biologique s’est nettement améliorée depuis le milieu des années 1990, passant de médiocre à (très) bonne, suite en particulier à la mise en service de la station d’épuration de Bois d’Amont en France voisine. La qualité chimique de l’Orbe supérieure est très bonne à « Bois du Carré » et au « Sentier », hormis pour le carbone organique dissous qui dégrade la note en « qualité moyenne ». Cette matière organique est due à la présence des tourbières situées en amont. Pour les pesticides la qualité est très bonne au Sentier. Deux STEP rejettent leurs eaux dans le cours supérieur : la STEP française de Bois-d’Amont et la STEP du Chenit. Cette dernière, de conception ancienne, est dimensionnée pour le traitement du carbone et du phosphore, mais pas pour l’azote. L’Orbe supérieure souffre depuis plusieurs années d’un manque d’eau en été. Pour y remédier, une convention valdo-française a été signée en 2013 pour y maintenir un débit minimum de 100 l/s durant les périodes critiques.

Le Brassus

Vers les Scies

Le

e

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LÉGENDES INDICATEURS

e

rb

L’O

biologie

Bois d’Amont

chimie + pesticides

QUALITÉ très bonne

bonne

moyenne médiocre mauvaise

ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

extraction force hydraulique

stable

Lac des Rousses

ÉCOMORPHOLOGIE

INDICATEURS biologie

EN SAVOIR PLUS

chimie + pesticides

QUALITÉ f Bie

bonne

moyenne médiocre mauvaise

ir

No

très bonne

ÉVOLUTION

> Milieux humides de la Vallée de Joux

bonne

> Régime thermique de l’Orbe France

extraction d’eau

mauvaise

LÉGENDES

Les familles d’insectes les plus sensibles EPT (insectes Ephémères, Plécoptères, Trichoptères), sont présentes en grand nombre. Cet indicateur permet de classer l’Orbe supérieure en qualité bonne à très bonne.

RETOUR

c

lan

Bib

Pis

Bois du Carré

UNIQUE EN SON GENRE

> Le lac de Joux et l’Orbe milieux vivants - Évolution de la qualité de l’eau : 1985-2004

Le Brassus

L’ORBE SUPÉRIEURE

Bassin de l’Orbe

Taille du bassin versant : 123 km 2 Longueur : 26.7 km Altitude moyenne : 1242 m Débit au Sentier : 1.79 m3/s avec un max de 11.8 m3/s le 04.01.14 et un débit d’étiage de 0.295 m3/s. Occupation du sol : 67 % forêts, 31 % agriculture, 2 % urbanisée Écomorphologie : 21 % naturel / semi-naturel, 58 % sans information

Le

DE SOURCE SÛRE Région Jura - état 2014

CARTE D’IDENTITÉ

stable mauvaise ÉCOMORPHOLOGIE

MODIFICATION DU DÉBIT extraction force hydraulique extraction d’eau

naturel à semi-naturel artificiel

sous tuyau sans information

STEP Nombre d’équivalents-habitants <1000

1001-5000

5001-10� 00� 0

INVENTAIRES FÉDÉRAUX hauts marais bas marais sites marécageux zones alluviales

>10000

58


R. du Piquet

Bassin de l’Orbe France

Barrage du Day

rbe

Vallorbe

BILAN DE SANTÉ

R. des E poisats

L’O rbe

ch

ey

Le Pont

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L’Abbaye

biologie

chimie + pesticides

QUALITÉ Lac de Joux

très bonne

bonne

moyenne médiocre mauvaise

ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne Les Bioux

e

be

r

L’O

0

extraction force hydraulique

stable

extraction d’eau

mauvaise ÉCOMORPHOLOGIE

Le Sentier

rn bo

RETOUR

INDICATEURS ion

Le lieu

Ca

> Grottes et musée du fer de Vallorbe

LÉGENDES

LacTer

La

Le régime hydrique est fortement influencé par le régime d’éclusées et son assainissement est en cours.

centrale «la Dernier»

Lac Brenet

UNIQUE EN SON GENRE

EN SAVOIR PLUS

L’Orbe

Sources Vallorbe

Après son passage dans les lacs de Joux et Brenet, le cours de l’Orbe devient souterrain. Il s’écoule dans le réseau karstique du Jura pour ressurgir aux Grottes de Vallorbe. La centrale de « La Dernier » régule les lacs de Joux et Brenet. Le turbinage se fait sous une chute de 245 m avec une capacité maximale de 13.5 m3/s. Les eaux sont rejetées dans l’Orbe en aval des grottes de Vallorbe, puis le cours d’eau est turbiné par les Usines Métallurgiques de Vallorbe (UMV). Il poursuit son chemin à l’aval pour entrer dans le lac artificiel du Miroir soutenu par le barrage du Day. À la station « Sources Vallorbe », la composition faunistique est différente de celle de l’Orbe supérieure avec des insectes typiques de sources et de milieux bien oxygénés. Ce tronçon est également riche en mousses et végétaux aquatiques tels que les renoncules. La qualité chimique à « Vallorbe » est identique à celle de l’Orbe supérieure en amont de la STEP du Sentier : très bonne, hormis pour le carbone organique dissous qui donne une qualité « bonne ». La STEP de Vallorbe, de conception ancienne, ne traite que le carbone et le phosphore. L’amélioration de son traitement (nitrification) est nécessaire à terme, et implique aussi d’importants travaux de séparation des eaux dans son bassin d’alimentation, afin d’éliminer les grandes quantités d’eaux claires parasites qui la surchargent.

L’Orbe moyenne possède plusieurs zones protégées (sites marécageux) dont le tronçon en aval de Vallorbe qui fait partie du réseau écologique cantonal. Plusieurs petits aménagements de passes piscicoles ont été effectués ces dernières années à Vallorbe.

L’O

Vallorbe

R.

LA MOYENNE ORBE

Taille du bassin versant : 112.2 km Longueur : 10.2 km Altitude moyenne : 1107 m Occupation du sol : 63 % forêts, 32 % agriculture, 5 % urbanisée Écomorphologie : 25 % naturel / semi-naturel, 49 % sans information  2

La L

DE SOURCE SÛRE Région Jura - état 2014

CARTE D’IDENTITÉ

naturel à semi-naturel artificiel

sous tuyau sans information

STEP Nombre d’équivalents-habitants

1 km

<1000

1001-5000

5001-10� 00� 0

>10000

INVENTAIRES FÉDÉRAUX hauts marais bas marais sites marécageux 59


LÉGENDES

Bassin de l’Orbe

Taille du bassin versant : 133.4 km 2 Longueur : 24.7 km Altitude moyenne : 860 m Débit annuel moyen à Orbe : 10.0 m3/s avec un max de 59.1 m3/s le 04.01.14 et un débit d’étiage de 2.45 m3/s Occupation du sol : 35 % forêts, 56 % agriculture, 9 % urbanisée Écomorphologie : 37 % naturel / semi-naturel, 26 % sans information

INDICATEURS biologie

très bonne

extraction force hydraulique extraction d’eau

mauvaise ÉCOMORPHOLOGIE

sous tuyau sans information

naturel à semi-naturel artificiel STEP Nombre d’équivalents-habitants <1000

France

1001-5000

5001-10� 00� 0

Lac de Neuchâtel

>10000

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Yverdonles-Bains

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Entre les Fourgs

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Le Moulin

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Les Clées

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Barrage du Day

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Le Puisoir

L’Orbe

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1 km

lent

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Les Echampés

La

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R.

La Ferrière

Les gorges sont classées comme réserve naturelle depuis 1970. > Patrimoine au fil de l’eau > Le régime hydrique est fortement influencé par le régime d’éclusée et son assainissement est en cours

MODIFICATION DU DÉBIT

stable

UNIQUE EN SON GENRE

> Nouvelle centrale des Moulinets

moyenne médiocre mauvaise

bonne

L’Orbe poursuit son cours en aval du barrage du Day qui reçoit aussi les eaux de la Jougnenaz, son principal affluent. Avec un débit résiduel moyen de 500 l/s, l’Orbe descend vers le Plateau en passant par le saut du Day en direction d’Orbe. Renommée la Thièle après sa confluence avec le Talent à Chavornay, elle traverse ainsi la plaine de l’Orbe par un canal rectiligne avant d’atteindre Yverdon-les-Bains et le lac de Neuchâtel. La station « Les Clées » se situe dans un tronçon à débit résiduel. « Le Puisoir » subit quant à lui une forte influence due au marnage mais la qualité biologique reste bonne. La qualité chimique de la Thièle à Yverdon est bonne à très bonne, aussi bien pour les nutriments que pour les pesticides. Les STEP de Ballaigues et Agiez-Bofflens sont conçues pour un traitement poussé, y compris la nitrification. Le fonctionnement de la STEP de Ballaigues est parfois affecté par d’importantes charges d’origine industrielle. La STEP d’AgiezBofflens est proche de sa limite de capacité.

EN SAVOIR PLUS

bonne

ÉVOLUTION

BILAN DE SANTÉ

Les familles d’insectes les plus sensibles EPT (insectes Ephémères, Plécoptères, Trichoptères), sont présentes. Cet indicateur permet de classer l’Orbe en qualité bonne.

chimie + pesticides

QUALITÉ

L’O

LA BASSE ORBE DE SOURCE SÛRE Région Jura - état 2014

CARTE D’IDENTITÉ

Agiez

> Association Orbe vivante Arnex-surOrbe

RETOUR

60


Taille du bassin versant : 16.7 km2 Longueur : 8.5 km Altitude moyenne : 767 m Occupation du sol : 30 % forêts, 45 % agriculture, 25 % urbanisée Écomorphologie : 65 % naturel / semi-naturel et 32 % sans information

0

1 km

Avec une écomorphologie largement naturelle à semi-naturelle, la qualité biologique à la station « Stand de Volson » est bonne depuis 2004. À noter la présence de plusieurs types de larves d’insectes sensibles. Dans deux autres stations suivies par la Ville de Lausanne en 2015, sur la Chandelar et le Flon Morand, la qualité biologique est respectivement bonne et très bonne. À l’aval, dans l’agglomération de Pully, elle reste bonne, avec une qualité chimique bonne à très bonne. La STEP de Pully, datant de 1969 est d’ancienne génération. Son rejet se trouve à proximité de l’embouchure et elle devrait soit se réhabiliter soit se raccorder à la STEP de Lausanne.

de

Pie rre

Vers-chezles-Blanc

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BILAN DE SANTÉ

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R.

LA PAUDÈZE DE SOURCE SÛRE Région Plateau - état 2015

CARTE D’IDENTITÉ

Claie-auxMoines

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La G

UNIQUE EN SON GENRE

La

Proche de la Chandelar, affluent de la Paudèze, cinq petits plans d’eau abritent un magnifique biotope riche en reptiles et amphibiens.

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LÉGENDES La

Pa

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INDICATEURS biologie

EN SAVOIR PLUS

chimie + pesticides

QUALITÉ

La Ville de Lausanne applique le module macrozoobenthos sur d’autres stations du bassin versant.

très bonne

> Qualité biologique des cours d’eau lausannois

bonne

moyenne médiocre mauvaise

ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne Belmont-s-L

extraction force hydraulique

stable

Stand de Volson

extraction d’eau

mauvaise ÉCOMORPHOLOGIE

Pully

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sous tuyau sans information

naturel à semi-naturel artificiel STEP Nombre d’équivalents-habitants <1000

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RETOUR

1001-5000

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Pourcentage d’eaux usées traitées et rejetées dans le cours d’eau <5%

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Les Friques

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Rueyresles-Bains

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Affluent de la basse Broye sur rive gauche, la Petite Glâne prend sa source dans l’enclave fribourgeoise de Vuissens. Elle est canalisée dans la plaine de la Broye et longe l’aérodrome militaire de Payerne. La qualité biologique de ce cours d’eau est moyenne dans les trois stations étudiées. Elle ne s’est pas améliorée depuis 2004. Le tracé canalisé, la lenteur du courant, le faible ombrage dans la plaine, ainsi que les impacts de l’agriculture (lessivage des sols, engrais, pesticides, prélèvements d’eau pour l’irrigation, etc.) ne permettent pas le développement d’une faune diversifiée. La qualité chimique est mauvaise au niveau de la station « Grandcour Payerne », principalement due à l’ammonium. Deux STEP intercantonales sont situées dans le bassin versant, une l’AGMV à Grandcour (VD) et une l’AIPG à Bussy (FR). Ces deux installations sont conçues pour un niveau de traitement élevé (nitrification). Celle de Bussy est en limite de capacité. Un projet de régionalisation de la STEP de Payerne est à l’étude.

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R.

BILAN DE SANTÉ

R.

LA PETITE GLÂNE

Bassin de la Broye Le

Taille du bassin versant : 98.7 km2 Longueur : 30.4 km Altitude moyenne : 544 m Débit à Villars-le-Grand : 0.8 m3/s en moyenne annuelle avec un max de 18.6 m3/s le 01.05.15 et un débit d’étiage de 0.2 m3/s Occupation du sol : 11 % forêts, 79 % agriculture, 10 % urbanisée Écomorphologie : 18 % naturel / semi-naturel et 71 % sans information (Fribourg)

G du R.

DE SOURCE SÛRE Région Plateau - état 2015

CARTE D’IDENTITÉ

La

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Grandcour Payerne

LÉGENDES

Bussy

INDICATEURS

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L’A

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UNIQUE EN SON GENRE

chimie + pesticides

1 km

très bonne

bonne

moyenne médiocre mauvaise

ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

extraction force hydraulique

stable

Sur la totalité de son cours, la Petite Glâne coupe sept fois la frontière Vaud-Fribourg.

extraction d’eau

mauvaise FR

EN SAVOIR PLUS Une grande par tie du Bassin versant est sur terre fribourgeoise.

La

> État sanitaire des cours d’eau du canton de Fribourg

Pe

tite

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G

Champtauroz

ÉCOMORPHOLOGIE sous tuyau sans information

naturel à semi-naturel artificiel STEP Nombre d’équivalents-habitants <1000

1001-5000

5001-10� 00� 0

>10000

Pourcentage d’eaux usées traitées et rejetées dans le cours d’eau Vuissens

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RETOUR

FR

5-10%

10-20%

20-50%

>50%

62


LA PROMENTHOUSE

Taille du bassin versant : 122.2 km 2 Longueur : 20.2 km Altitude moyenne : 1002 m Débit à Gland : 2.23 m3/s avec un max de 10.7 m3/s le 23.10.13 et un débit d’étiage de 0.36 m3/s Occupation du sol : 57 % forêts, 36 % agriculture, 7 % urbanisée Écomorphologie : 73 % naturel / semi-naturel, 14 % sans information

BILAN DE SANTÉ

QUALITÉ très bonne

0 bonne

ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

extraction force hydraulique

stable

extraction d’eau

mauvaise

Longirod

ÉCOMORPHOLOGIE sous tuyau sans information

naturel à semi-naturel artificiel

Marchissy La Serine

STEP Nombre d’équivalents-habitants

Le Vaud <1000

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LÉGENDES

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QUALITÉ très bonne

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sous tuyau sans information

STEP Nombre d’équivalents-habitants 5001-10� 00� 0

INVENTAIRES FÉDÉRAUX hauts marais bas marais

Vich

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naturel à semi-naturel artificiel

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Genolier Le C or de

Les Sauges

ÉCOMORPHOLOGIE

1001-5000

La

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extraction d’eau

mauvaise

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extraction force hydraulique

Begnins d R.

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

<1000

Pierre à Granfer

moyenne médiocre mauvaise

ÉVOLUTION

RETOUR

1 km

moyenne médiocre mauvaise

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> Liste rouge

chimie + pesticides

R. de Montant

Une espèce d’insecte aquatique appartenant à la catégorie des espèces potentiellement menacées (NT) est à relever : Lype reducta (trichoptère) dans l’affluent La Colline.

biologie

Ge

UNIQUE EN SON GENRE

INDICATEURS

du

La Promenthouse naît de la confluence de nombreux petits cours d’eau dont la Colline, le Cordex et la Serine qui prennent naissance dans le réseau karstique jurassien. La qualité biologique est bonne dans toutes les stations du bassin versant avec une grande diversité d’insectes sensibles. L’évolution est stable depuis dix ans voir en amélioration sur quatre stations. La qualité chimique est bonne sur les 2 stations suivies. À relever qu’aucune STEP ne déverse ses rejets dans la Promenthouse et ses affluents. Un assainissement des débits résiduels de la centrale hydroélectrique a été effectué, ainsi que la modification de la passe à poisson à Pont Farbel en fin 2009 pour permettre le franchissement du barrage.

LÉGENDES

R.

DE SOURCE SÛRE Région La Côte - état 2013

CARTE D’IDENTITÉ

Trélex

La Promenthouse

Le Moulin Pont Farbel

Le Rancho

>10000

63 Léman


biologie

ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

0

extraction force hydraulique

stable

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ÉCOMORPHOLOGIE u

STEP Nombre d’équivalents-habitants

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5001-10� 00� 0

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Les Moulins

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sous tuyau sans information

naturel à semi-naturel artificiel

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extraction d’eau

mauvaise

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EN SAVOIR PLUS

moyenne médiocre mauvaise

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Quatre espèces particulières d’insectes aquatiques sont à relever, dont une Ephémère : Rhithrogena dorieri, appartenant à la catégorie espèce potentiellement menacée (NT), deux Plecoptères : Rhabdiopteryx gr. alpina-harperi et Nemoura minima (NT) et un Trichoptère : Potamophylax rotundipennis, en danger (EN). > Liste rouge

bonne

rnes -Pica t

très bonne

de

UNIQUE EN SON GENRE

chimie + pesticides

QUALITÉ

BILAN DE SANTÉ Une grande partie de la Sarine se trouve en territoire fribourgeois. Elle prend cependant sa source au col du Sanetsch (Valais) et traverse Gstaad (BE) avant d’arriver au Paysd’Enhaut. Après la frontière vaudoise, elle traverse environ 2 km plus bas le lac barrage de Montbovon. La qualité biologique pour la plupart des stations est bonne. Cependant, quelques insectes sensibles n’ont pas été retrouvés à la station « Amont STEP Château-d’Oex », ainsi que deux espèces classées sur la Liste Rouge. La station la plus en aval, « Amont La Tine », dont la qualité biologique est très bonne, fait partie des stations de référence du canton de Vaud. Quelques insectes sensibles ont été retrouvés sur la station « Amont Flendruz », située sur le ruisseau du Flendruz. Les STEP les plus anciennes (Rougemont et Château-d’Oex) sont conçues pour le traitement du carbone et du phosphore, mais pas de l’azote. Les 3 petites STEP plus récentes (Flendruz, Rossinière et La Tine) disposent d’un traitement biologique plus poussé. Des travaux de revitalisation se poursuivent sur le tronçon en amont de Château-d’Oex.

INVENTAIRES FÉDÉRAUX bas marais zones alluviales

INDICATEURS

Taille du bassin versant : 135 km2 Longueur : 22.8 km Altitude moyenne : 1449 m Débit à Broc FR (env. 14 km en aval de Montbovon) : 21.5 m3/s en moyenne annuelle avec un max de 143 m3/s le 09.10.12 et un débit d’étiage de 5.78 m3/s Occupation du sol : 45 % forêts, 52 % agriculture, 3 % urbanisée Écomorphologie : 44 % naturel/semi-naturel, 40 % sans information

Lau

LA SARINE - R. DE FLENDRUZ

LÉGENDES

R.

DE SOURCE SÛRE Région Préalpes - état 2012

CARTE D’IDENTITÉ

> Parc naturel régional de Gruyère-Pays d’Enhaut > Qualité aval de la Sarine, rapport du canton de Fribourg

RETOUR

64 "


Echallens amont

Taille du bassin versant : 26.5 km2 Longueur : 17.5 km Altitude moyenne : 772 m Occupation du sol : 53 % forêts, 36 % agriculture, 11 % urbanisée Écomorphologie : 74 % naturel / semi-naturel et 24 % sans information

LÉGENDES INDICATEURS biologie

très bonne

BILAN DE SANTÉ

> Qualité biologique des cours d’eau lausannois

moyenne médiocre mauvaise

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

Malapalud

extraction force hydraulique

stable

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mauvaise

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ÉCOMORPHOLOGIE

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sous tuyau sans information

naturel à semi-naturel artificiel

Bottens

Moulin Assens

EN SAVOIR PLUS La Ville de Lausanne applique le module macrozoobenthos sur d’autres stations du bassin versant.

bonne

ÉVOLUTION

Ta

Le Talent et ses affluents prennent leur source dans les forêts du Jorat et leurs cours sont naturels jusqu’à Echallens. La qualité biologique est très bonne à bonne jusqu’à la station « Amont Echallens » puis se dégrade rapidement à l’aval. Cette situation est stable depuis 2004. La qualité chimique de la station « Malapalud » est variable selon les paramètres mais néanmoins insatisfaisante, excepté pour la matière organique. Pour les composés azotés elle est moyenne à mauvaise et médiocre pour le phosphate. L’indice qualité en pesticides montre une très bonne qualité à la station « Moulin-Assens ». Trois STEP se déversent dans le bassin versant. La plus importante, la STEP communale de l’AET à Bretigny-surMorrens, garantit un niveau de traitement élevé. Les STEP de Bottens et de Morrens-Talent sont de conception et d’âge anciens avec un niveau de traitement limité au carbone. Elles sont englobées dans l’étude de régionalisation de la STEP d’Echallens.

chimie + pesticides

QUALITÉ

Le

LE TALENT AMONT DE SOURCE SÛRE Région Plateau - état 2015

CARTE D’IDENTITÉ

Tal

Amont Montheron

Morrens Cugy

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RETOUR

65


Chavornay

biologie

BILAN DE SANTÉ

chimie + pesticides

QUALITÉ

Amont Chavornay

très bonne

bonne

moyenne médiocre mauvaise

ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

extraction force hydraulique

stable

De pente et altitude faibles, la partie aval du bassin versant du Talent a une forte vocation agricole. De nombreuses extractions d’eau pour l’irrigation en témoignent. L’écomorphologie de la rivière reste proche du naturel jusqu’en amont de Chavornay. Puis, endiguée, rejoignant l’Orbe elle forme la Thièle (à hauteur des établissements pénitentiaires de la plaine de l’Orbe). Cet endiguement et l’absence d’ombrage induisent un fort réchauffement des eaux. La qualité biologique est insatisfaisante sur son cours aval jusqu’à « Chavornay ». La qualité chimique est médiocre à mauvaise pour la majorité des paramètres. En 2015, à la station de « Chavornay », 11 dépassements des 0.1 microgramme/litre sont observés pour 7 pesticides (5 herbicides et 2 insecticides). De plus, une pollution par les eaux usées engendre une concentration élevée en Diclofénac (anti-inflammatoire). Les quatre STEP ont un niveau de traitement élevé, qui permet en principe la nitrification. Les STEP d’Echallens et Eclagnens sont proches de leur limite de capacité.

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extraction d’eau

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ÉCOMORPHOLOGIE

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sous tuyau sans information

naturel à semi-naturel artificiel

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Pourcentage d’eaux usées traitées et rejetées dans le cours d’eau

La Vouda

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EN SAVOIR PLUS

Echallens

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On note la présence d’une espèce de poisson menacée (ombre de rivière) jusqu’à l’aval d’Eclagnens, mais sa population est réduite par rapport à l’amont d’Echallens.

> L’omniprésence de micropolluants dans les eaux

10-20%

Amont St-Barthélémy Le Ta

UNIQUE EN SON GENRE

5-10%

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Eclagnens

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LE TALENT AVAL

INDICATEURS

Bassin du Talent

Chavornay

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Taille du bassin versant : 40.4 km2 Longueur : 22.0 km Altitude moyenne : 605 m Occupation du sol : 11 % forêts, 74 % agriculture, 15 % urbanisée Débit à Chavornay : 0.8 m3/s en moyenne annuelle avec un max de 30.4 m3/s le 01.05.15 et un débit d’étiage de 0.1 m3/s Écomorphologie : 59 % naturel / semi-naturel et 24 % sans information

LÉGENDES

L’Arde

DE SOURCE SÛRE Région Plateau - état 2015

CARTE D’IDENTITÉ

Assens

RETOUR

66


UNIQUE EN SON GENRE

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Le

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Villeneuve Villeneuve

0

1 km

LÉGENDES INDICATEURS

ÉVOLUTION

> Travaux sur la Tinière

La Tinière

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> Liste rouge

> Balade rencontre dans le vallon de la Tinière

de

Jo

Léman

QUALITÉ

> Parc naturel régional de Gruyère-Pays d’Enhaut

Pointe d’Aveneyre

La Chevaleyre

Trois espèces particulières d’insectes aquatiques sont à relever, dont une Ephémère : Rhithrogena dorieri ; un Plecoptère : Nemoura minima, appartenant à la catégorie espèce potentiellement menacée (NT) ; et un Trichoptère : Rhyacophila cf. aquitanica appartenant à la catégorie espèce en danger (EN).

EN SAVOIR PLUS

La Tinière

errau

Une for te urbanisation s’est développée aux abords de Villeneuve en amont de l’embouchure de la Tinière dans le Léman. Sinon cette rivière torrentueuse s’écoule dans un vallon escarpé et préservé depuis la pointe d’Aveneyre. Elle possède un dénivelé de plus de 1200 m (pente moyenne de 70 %) sur un tracé court (6.2 km). Les deux stations situées le plus en amont rendent compte d’un bonne qualité biologique et d’une évolution stable dans le temps malgré des travaux de renforcement des berges effectués suite à plusieurs crues et laves torrentielles conséquentes dès 2005. Des travaux seront encore entrepris jusqu’en 2014. Cette situation est plus contrastée en aval (« Villeneuve »), avec une qualité qui décroît fortement, et qui reste globalement mauvaise du à un assèchement occasionnel de la rivière sur ce tronçon. Aucun insecte sensible n’est retrouvé dans cette station, alors que sa qualité chimique est très bonne pour l’ensemble des paramètres, seul le carbone organique dissous (bonne qualité) déclassant la note globale. La qualité « pesticides » est également très bonne.

e

BILAN DE SANTÉ R.

LA TINIÈRE

Taille du bassin versant : 11.5 km2 Longueur : 6.2 km Altitude moyenne : 1259 m Occupation du sol : 56 % forêts, 31 % agriculture, 13 % urbanisée Écomorphologie : 80 % naturel/semi-naturel, 9 % sans information

R. de P

DE SOURCE SÛRE Région Préalpes - état 2012

CARTE D’IDENTITÉ

biologie

très bonne

chimie + pesticides

bonne

moyenne médiocre mauvaise

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

extraction force hydraulique

stable

extraction d’eau

mauvaise ÉCOMORPHOLOGIE naturel à semi-naturel artificiel

sous tuyau sans information

STEP Nombre d’équivalents-habitants RETOUR

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67


La Sarin

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Taille du bassin versant : 46.9 km2 Longueur : 18.4 km Altitude moyenne : 1558 m Occupation du sol : 47 % forêts, 51 % prairies et pâturages arborisés, 2 % urbanisée Écomorphologie : 56 % naturel/semi-naturel, 31 % sans information

Les Moulins

Amont les Moulins

0

1 km

EN SAVOIR PLUS > Parc naturel régional de Gruyère-Pays d’Enhaut

Rocher du Midi

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LÉGENDES

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Une espèce particulière d’insectes aquatiques est à relever : Rhithrogena dorieri (Ephémère), appartenant à la catégorie espèce potentiellement menacée (NT). > Liste rouge

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UNIQUE EN SON GENRE

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d R.

L’Eau F

L’écomorphologie de la Torneresse est relativement naturelle avec un tronçon plus atteint dans la partie aval lors de la traversée de la localité des Moulins. Elle est bien connue pour ses gorges étroites de plus de 100 m de profondeur. Les deux stations étudiées font partie des stations de référence du canton de Vaud. La qualité biologique de la station « Amont les Moulins » a baissé depuis 2008, par la disparition de certains insectes sensibles. La qualité chimique de l’eau est très bonne pour l’ensemble des paramètres, hormis pour le carbone organique dissous où elle n’est « que » bonne. La petite station d’épuration de L’Etivaz a été construite en 2007, avec des exigences de rejet adaptées à la sensibilité du milieu récepteur. Son fonctionnement est satisfaisant. Une partie des eaux de la Torneresse est déviée dans la retenue de l’Hongrin. L’assainissement des débits résiduels actuellement insuffisants en aval des prises d’eau sur la Torneresse et l’Eau Froide est en cours. Un projet d’aménagement de passes piscicoles est en cours pour permettre la migration des poissons à la hauteur de L’Etivaz. D’autres projets devront être réalisés pour assainir les 2 chutes artificielles situées dans la localité des Moulins, ceci pour permettre la migration piscicole depuis la Sarine.

ye s

BILAN DE SANTÉ T.

LA TORNERESSE DE SOURCE SÛRE Région Préalpes - état 2012

CARTE D’IDENTITÉ

INDICATEURS biologie

R. d

u Pa

quie

r Mo

ttier

chimie + pesticides

QUALITÉ très bonne

bonne

moyenne médiocre mauvaise

ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

extraction force hydraulique

stable

extraction d’eau

mauvaise ÉCOMORPHOLOGIE naturel à semi-naturel artificiel

sous tuyau sans information

STEP Nombre d’équivalents-habitants RETOUR

<1000

1001-5000

5001-10� 00� 0

>10000

La Pare

INVENTAIRES FÉDÉRAUX hauts marais bas marais sites marécageux zones alluviales

Cape au Moine

68


Taille du bassin versant : 75.3 km 2 Longueur : 22.8 km Altitude moyenne : 917.7 m Occupation du sol : 39 % forêts, 57 % agriculture, 4 % urbanisée Écomorphologie : 69 % naturel / semi-naturel, 12 % sans information

Ferreyres

La Praz

f

Taille du bassin versant : 46.8 km  Longueur : 12.1 km Altitude moyenne : 863.2 m Occupation du sol : 52 % forêts, 42 % agriculture, 6 % urbanisée Écomorphologie : 43 % naturel / semi-naturel, 27 % sans information

La Voua

La Sarraz

leve

BILAN DE SANTÉ

La Sarraz

Plus long cours d’eau entièrement sur sol vaudois, la Venoge s’étend sur une quarantaine de kilomètres. Sa source karstique naît au pied du Jura en amont de l’Isle, mais le haut de son bassin d’alimentation est constitué par les crêtes du Jura. La qualité biologique est bonne sur la Venoge qui possède toutefois une faible diversité comparée à son principal affluent, le Veyron. Celui-ci prend sa source aux environs de Bière pour rejoindre la Venoge au bas de la cascade de la Tine de Conflens. Sa morphologie est préservée mais connaît des épisodes d’étiages (cause naturelle). Une variabilité importante est observée au niveau de la qualité chimique entre les différents paramètres pour ces sites. Neuf petites STEP rejettent leurs eaux dans le cours amont de la Venoge et dans le Veyron. Les plus récentes (Ballens, Montricher, La Chaux, Chevilly, L’Isle, Cuarnens) sont conçues pour un traitement biologique poussé (nitrification), les plus anciennes (Mont-laVille, Moiry, Dizy) ne traitent que le carbone et le phosphore. Les taux de dilution des rejets de STEP peuvent être défavorables en périodes d’étiage, avec pour conséquence un risque de détérioration de la qualité des eaux.

0

1 km

Amont Tine de Conflens

Mont-la-Ville

Ch

erg ea

rvaz

Dizy

La

Ge rr

e

Cuarnens La Chaux

La Chaux

Le

Ve

yr

on

L'Isle Villars-Bozon

Le Morand

Chavannesle-Veyron

Villarsbiologie Bozon

chimie + pesticides

QUALITÉ

La Malagne

mble

très bonne

bonne

moyenne médiocre mauvaise

ÉVOLUTION

UNIQUE EN SON GENRE Les familles d’insectes les plus sensibles EPT (insectes Ephémères, Plécoptères, Trichoptères), sont présentes en grand nombre. Cet indicateur permet de classer le Veyron en qualité très bonne. Des Chloroperlidae (Plécoptères) ont été observés pour la première fois en 2014 sur les trois stations amont du Veyron. Sur la Venoge, la station « l’Isle », possède une faune particulière, typique des milieux de source.

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

Mollens

extraction force hydraulique

stable

extraction d’eau

mauvaise n

ro

ey

V Le

Berolle

Bassin de la Venoge

Ballens

R. de La

Montricher

INDICATEURS

mponex

LÉGENDES

e

naturel à semi-naturel artificiel

sous tuyau sans information

INDICATEURS biologie

chimie + pesticides

<1000

La Morvaz a été revitalisée sur 800 m dont une remise à ciel ouvert sur 400 m à sa confluence avec la Venoge entre 2013 et 2016. > lien

INVENTAIRES FÉDÉRAUX sites marécageux zones alluviales

5001-10� 00� 0

très bonne

bonne

moyenne médiocre mauvaise

ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

STEP Nombre d’équivalents-habitants 1001-5000

LÉGENDES

QUALITÉ

ÉCOMORPHOLOGIE

> Plan de Protection de la Venoge

RETOUR

La V eno ge R. de la Vie tte

ule

La Mo

La Venoge

Chevilly

Moiry

L’Etr

EN SAVOIR PLUS

Le Bie

LE VEYRON

2

La

LA VENOGE SUPERIEURE - LE VEYRON DE SOURCE SÛRE Région Jura - état 2014

LA VENOGE SUPÉRIEURE

stable >10000

mauvaise

extraction force hydraulique extraction d’eau

ÉCOMORPHOLOGIE naturel à semi-naturel artificiel STEP Nombre d’équivalents-habitants

sous tuyau sans information 69


Taille du bassin versant : 53 km Longueur : 13.7 km Altitude moyenne : 724 m Occupation du sol : 17 % forêts, 69 % agriculture, 14 % urbanisée Écomorphologie : 36 % naturel / semi-naturel, 28 % sans information

Taille du bassin versant : 22.5 km 2 Longueur : 12.6 km Altitude moyenne : 535 m Occupation du sol : 9 % forêts, 83 % agriculture, 8 % urbanisée Écomorphologie : 79 % naturel / semi-naturel, 16 % sans information

BILAN DE SANTÉ

Le

erenaz

Val

ang

on

R. de V

Eclépens aval

Le

u

Bettens

La

Ve

no ge

Cria

Lussery R. d

Daillens

eM

olo

mb

a

Cossonay

0

Penthalaz

1 km

Bournens Penthaz

ge

La

Colombier

e og

n

Se

Aclens

La Venoge

Vullierens

Vufflens-la-Ville

chimie + pesticides

QUALITÉ très bonne

Gollion

Amont Venoge

INDICATEURS biologie

Sullens

Le Moulinet

Vuillerens amont STEP

LÉGENDES

Penthalaz

Senarclens

> Rétablissement de la migration piscicole > Réhabilitation de l’installation hydroélectrique des Grands Moulins de Cossonay

Eclépens

ge

Lussery

elevoz

EN SAVOIR PLUS

La Sarraz eno

no Se

Même si une amélioration globale de la qualité biologique s’observe au cours du temps, la dégradation amont-aval de la Venoge est bien visible, typique de bas de bassins versants cultivés et urbanisés. Les insectes sensibles disparaissent. Dans le secteur Eclépens - Penthalaz, la Venoge est entièrement canalisée. Sur ce même secteur, l’absence d’ombrage et les pompages induisent en périodes critiques un débit parfois insuffisant et une température élevée qui sont préoccupantes pour la survie des poissons. La qualité chimique est bonne pour l’ensemble des paramètres, et très bonne en ce qui concerne les pesticides. La Senoge prend sa source en amont de Colombier, et se jette dans la Venoge à Vufflens-la-Ville. Sa qualité biologique reste globalement très variable d’une année à l’autre. La qualité chimique est aussi contrastée : très bonne (ammonium) ou bonne (nitrite) à mauvaise (phosphate), en passant par moyenne (carbone organique dissous, nitrate). En ce qui concerne les pesticides, la note est très bonne. Le fonctionnement des STEP du cours moyen de la Venoge varie selon les installations. Si certaines (Penthaz, LusseryVillars, Senarclens) peuvent être considérées comme conformes à l’état de la technique, d’autres ne sont pas conçues pour traiter l’azote (Eclépens, Vullierens), ou posent des problèmes de fonctionnement (Bettens, Colombier, Sullens). La STEP de Penthaz a été agrandie et modernisée en 2014-15. La STEP de Bettens y sera raccordée en 2016. Des regroupements régionaux sont également à l’étude, dans l’optique notamment du traitement des micropolluants. C’est le cas pour la région La Sarraz et Penthaz (AIEE).

Bassin de la Venoge

La V

R. de P

LA MOYENNE VENOGE - LA SENOGE

LA SENOGE

2

La

DE SOURCE SÛRE Région Jura - état 2014

LA MOYENNE VENOGE

bonne

moyenne médiocre mauvaise

ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

extraction force hydraulique

stable

extraction d’eau

mauvaise ÉCOMORPHOLOGIE naturel à semi-naturel artificiel

sous tuyau sans information

STEP Nombre d’équivalents-habitants Le Prenex

<1000

1001-5000

5001-10� 00� 0

>10000

INVENTAIRES FÉDÉRAUX bas marais zones alluviales RETOUR

70


chimie + pesticides

QUALITÉ très bonne

bonne

moyenne médiocre mauvaise

ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne

extraction force hydraulique

stable

extraction d’eau

mauvaise ÉCOMORPHOLOGIE naturel à semi-naturel artificiel

sous tuyau sans information

STEP Nombre d’équivalents-habitants <1000

1001-5000

5001-10� 00� 0

>10000

INVENTAIRES FÉDÉRAUX zones alluviales

Sullens ge

Vufflensla-Ville

ille

R. de la Go

ube

Vufflens-la-Ville

Moulin du Choc

0

1 km

VillarsSte-Croix

La Va

Ce tronçon de rivière a gardé une morphologie très naturelle mais souffre d’étiages prolongés à cause de nombreux prélèvements d’eau en amont (agriculture, pisciculture, force hydraulique). Ils induisent pendant les périodes critiques, des températures très élevées et un fort développement algal. Trois stations passent pour la première fois d’une qualité biologique médiocre/moyenne à bonne, probablement dû aux conditions météorologiques favorables (3 années très pluvieuses). Seules les deux stations les plus en aval restent de qualité moyenne, typique de bas de bassins versants cultivés et urbanisés. La station « Les Bois » est l’une des stations de surveillance de la Confédération (programme NAWA). La qualité chimique est variable selon les stations : moyenne à Vufflens-la-Ville et Moulin du Choc, médiocre à la station Les Bois. Pour les pesticides, les notes sont très bonnes (Moulin du Choc) ou bonnes (Les Bois). La concentration en Diclofénac (anti-inflammatoire) augmente régulièrement entre les 4 stations suivies (La Sarraz, Lussery, Moulin du Choc, les Bois). Elle dépasse la norme de qualité environnementale de 50 ng/L à la station « Les Bois »*. La capacité de nitrification de la STEP de Bussigny est aujourd’hui insuffisante et péjore la qualité chimique pour l’ammonium. Une étude de raccordement de cette installation sur la STEP de Lausanne-Vidy est en cours, en lien notamment avec la planification cantonale de traitement des micropolluants. La STEP intercommunale de Bremblens (AIEV) est conçue pour une nitrification complète. De nombreux rejets au cours d’eau ont été recensés dont seuls 1.5 % posent encore problème. Des mesures de revitalisation de la rivière et de ses affluents sont toujours en procédure.

biologie

no

BILAN DE SANTÉ

Bassin de la Venoge

INDICATEURS

Ve

Taille du bassin versant : 28.7 km  2 Longueur : 12.4 km Altitude moyenne : 708 m Débit à Ecublens : 3.68 m3/s en moyenne annuelle avec un max de 48.8 m3/s le 04.01.14 et un débit d’étiage de 0.765 m3/s Occupation du sol : 18 % forêts, 56 % agriculture, 26 % urbanisée Écomorphologie : 66 % naturel / semi-naturel, 15 % sans information

LÉGENDES

La

LA BASSE VENOGE DE SOURCE SÛRE Région Jura - état 2014

CARTE D’IDENTITÉ

Romanel-sur -Morges

Le N

ezia

u

Bussigny Bremblens

L’Arena

Bussigny amont STEP Echandens e

Les Bois

og

La

EN SAVOIR PLUS

n Ve

Denges

> Aménagements pour la migration piscicole

Ecublens

* > Selon critères de qualité environnementale du Centre Ecotox

Préverenges

RETOUR

Aval route du Lac

Léman

71


LÉGENDES INDICATEURS

Taille du bassin versant : 65.5 km2 Longueur : 20.3 km Altitude moyenne : 1091 m Débit annuel moyen à Vevey : 2.14 m3/s avec un max de 32 m3/s le 09.10.12 et un débit d’étiage de 0.37 m3/s Occupation du sol : 50 % forêts, 41 % agriculture, 9 % urbanisée Écomorphologie : 22 % naturel/semi-naturel, 74 % sans information (Fribourg)

biologie

chimie + pesticides

QUALITÉ très bonne

bonne

moyenne médiocre mauvaise

ÉVOLUTION

MODIFICATION DU DÉBIT

bonne stable

0

extraction d’eau

mauvaise

1 km

Lac de Lussy

ÉCOMORPHOLOGIE

<1000

1001-5000

y

err

eP

d R.

5001-10� 00� 0

de

STEP Nombre d’équivalents-habitants

Ra

the vi

sous tuyau sans information

naturel à semi-naturel artificiel

La Veveyse de Châtel

>10000

ChâtelSt-Denis

INVENTAIRES FÉDÉRAUX hauts marais bas marais sites marécageux

La V

evey

Les Paccots

se d

e Ch

âtel

Aval Pont de Fégire R. des Cova

du

FR

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Cr

Les sources de la Veveyse se trouvent dans les Préalpes fribourgeoises. Elle comprend deux branches : la Veveyse de Châtel qui provient de la région des Paccots, et la Veveyse de Fégire (qui marque la frontière VD/FR). La grande majorité du cours de la Veveyse est naturel. La forte pente joue certainement un rôle dans la bonne qualité biologique retrouvée dans les trois stations étudiées, et même en plein centre de Vevey, alors que cette station se situe dans un tronçon artificialisé. Cette station fait partie du réseau de surveillance de la Confédération (programme NAWA). La qualité chimique dans cette station est très bonne ou bonne, à l’exception du carbone organique dissous (qualité moyenne). La station d’épuration industrielle de Merck Serono à Fenil-sur-Corsier mise en service en 2012, possède une technologie de pointe permettant d’assurer le respect des normes de rejet qui ont été fixées en fonction de la sensibilité du milieu récepteur. La station d’épuration intercommunale de l’Aviron à Vevey (SIGE) rejette ses eaux directement dans le lac.

extraction force hydraulique

R.

BILAN DE SANTÉ

FR

ts

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ed

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Fenil

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Jongny

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uclo Le C

À l’amont de Vevey, la rivière a été enterrée sur 400 mètres dans les années 60 avec les déblais des tunnels autoroutiers. Le voûtage des Toveires est capable de faire transiter d’énormes volumes d’eau telle que la crue de 2007 qui a atteint un débit de 155 m3/s.

La

EN SAVOIR PLUS

Rio

se

vey

Ve

FR

n

o

Ri

> Qualité amont de la Veveyse, rapport du canton de Fribourg RETOUR

eS

> Liste rouge

ve

r

neve

R. de Bendes

Ve

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La De

La

d R.

Plusieurs espèces particulières d’insectes aquatiques sont présentes, dont deux espèces d’Ephémères potentiellement menacées (NT) ou en danger (EN). Chez les Plécoptères deux espèces vulnérables (VU), ont été observées.

d’E

Moille Saulaz

Rio

UNIQUE EN SON GENRE

R. des Mossettes

LA VEVEYSE DE SOURCE SÛRE Région Préalpes - état 2012

CARTE D’IDENTITÉ

o ed

Gr

Vevey

Vevey 72 Léman


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