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Fish philosophy PAGE 22

Vive les animaux au bureau PAGE 23

SURFER LA VIE PAGE 6

Quizz : Êtesvous stressés ? PAGE 26

Le recyclage des lampes, un nouveau challenge pour les entreprises PAGE 13


La différence entre ‘heureux d’avoir un job’ et tout simplement ‘heureux’.

SAS a été reconnu par l’institut Great Place to Work® car nous plaçons le bien-être de nos collaborateurs en priorité. L’amélioration constante des conditions de travail est considérée comme un facteur à part entière de la performance de nos collaborateurs. Si ces derniers se sentent bien au travail, ils exprimeront ainsi pleinement leurs compétences et augmenteront leur efficacité dans leur métier.

Démonstration par les chiffres... Parmi les entreprises de moins de 500 salariés où «il fait bon travailler»

36 années de stabilité, profit et croissance 24% du chiffre d’affaires réinvesti en R&D chaque année

37% des employés de SAS France ont plus de 10 ans d’ancienneté

60 000 sites clients répartis dans 134 pays 25 000 étudiants sont formés aux solutions SAS chaque année en France SAS, leader mondial du décisionnel et des solutions de business analytics, est le plus important éditeur indépendant du marché du décisionnel avec un chiffre d’affaires mondial de 2,725 milliards de dollars réalisé en 2011.

Best Workplaces 2012 France

CERTIFIED BY THE CRF INSTITUTE

* Le pouvoir de savoir. SAS, le système SAS, sont les marques déposées de SAS Institute Inc., Cary NC, USA. Les autres noms de produits ou concepts sont des marques déposées des sociétés respectives. Copyright© 2012 SAS Institute Inc.


SOMMAIRE

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ÉDITO

Splendeur et misère de la Fête des entreprises

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ix ans après le lancement d’une fête des entreprises à laquelle personne ne croyait, cette dixième édition démontre la justesse d’une intuition partagée par des milliers d’entreprises et un nombre incalculable de salariés. La satisfaction est immense de voir se poursuivre et s’étendre cet enthousiasme dans un nombre croissant de régions et jusque dans plusieurs pays d’Europe. Mais à côté du dynamisme insufflé par ceux qui sont désormais le carburant de cette fête, il y a toutes ces apostrophes emblématiques de la défiance culturelle de la France à l’égard de ses entreprises. Que n’a-t-on entendu sur l’indécence qu’il y aurait à fêter les entreprises et ceux qui y travaillent en période de crise ? Et ces flots de messages hargneux qui témoignent de la vivacité d’une nostalgie caractéristique dans notre pays pour une lutte des classes que l’on aimerait révolue. Le plus symptomatique dans cette défiance endémique tient aux réactions des corps représentatifs. Les instances du patronat, des salariés ou de la Nation se sont tenues à l’écart de l’enthousiasme des Français pour fêter leurs boîtes, comme si souhaiter «Bonne fête» à toutes les entreprises de France était le comble du politiquement incorrect ! Le MEDEF (national, s’entend) s’est défilé, de crainte qu’on y voit une provocation... Les syndicats, à quelques notables exceptions près, se sont tenus à l’écart, de crainte qu’on puisse les accuser de relâcher leur combativité face au patronat ; mais le pire n’ a-t-il pas été d’entendre un directeur de cabinet d’un Ministre de droite, se défendant de pouvoir s’associer à cet événement, pour ne pas donner le sentiment que le « Gouvernement serait du côté des entreprises »... Dixit ! On peut être vigilant face aux excès du libéralisme, en conflit sur le niveau des rémunérations ou en opposition sur certains avantages sociaux... et tous fêter une fois par an nos boîtes, ceux qui y travaillent et la joie d’aller de l’avant ensemble. Et si c’était là la vraie révolution dont notre pays a besoin ? 

Léonidas KALOGEROPOULOS Président de Médiation & Arguments SDME 4 rue de Commaille - 75007 PARIS SAS au capital de 37 000 euros RCS PARIS B 453 788 929 ISSN : en cours Dépôt légal : 10/12 Prix : gratuit  Imprimeur : Rotocayfo Directeur de la rédaction : Sophie de Menthon Directeur de la publication : Julie Cassegrain  Téléphone : 01 53 85 90 85Conception/réalisation : Dynamique Entrepreneuriale

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Surfez la vie dans votre entreprise

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« Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie »

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Cessons d’étouffer l’entrepreneur dans l’œuf !

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Les salariés ont besoin de vrais patrons

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L’écologie ça rapporte !

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Le recyclage des lampes, un nouveau challenge pour les entreprises

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Économie d’Energie : une start-up, leader dans la nouvelle économie des économies

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« J’aime ma boîte » prend ses quartiers à Marseille

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Un état d’esprit différent

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...ils se sont impliqués à fond pour la Fête des Entreprises

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Adoptez la Fish Philosophy

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Lâchez les chiens !

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Comment se détendre efficacement ?

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Je suis trop stressé(e) !

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Stop à la malbouffe

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De l’audace dans les godasses…

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Je suis une intra-preneuse !

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Chercheurs d’art

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Histoires d’en rire

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Résultat du test J’ME MA BOÎTE N°3


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Surfez la vie dans votre entreprise Joël de Rosnay  Conseiller de la Présidente d’Universcience  Président Exécutif de Biotics International

Les entrepreneurs doivent savoir glisser sur la prise de risques et les défis pour concevoir des entreprises innovantes et créatrices de valeurs. Facile à dire, pensez-vous ? Joël de Rosnay vous donne quelques conseils pour trouver la bonne vague !

L

a métaphore du surf est une base naturelle pour évoluer vers un modèle de vie adapté aux conditions particulières du monde dans lequel nous entrons. Un monde de déséquilibres permanents exigeant des rétablissements en temps réel. D’où cette nécessité de recourir à la mobilité, l’anticipation et l’équilibre dynamique. Le surf dans l’entreprise c’est la prise de risque. Une entreprise qui ne prend pas de risques ne peut évoluer. Sans développement, sans croissance, sans partage, elle reste à l’état statique et risque de disparaître. Prendre des risques, c’est accroître ses chances de gagner. Pour cela, il faut affronter la peur de l’échec, de la faillite. C’est la prise de risque matérialisée par les nouveaux projets de recherche qui permet la découverte, l’invention, et en définitive, l’innovation, bénéfique pour la société toute entière. Or, découverte, invention et innovation, vont à l’encontre de la stabilité des idées reçues et des situations acquises. L’innovation dérange. Elle crée des rejets, comme un système immunitaire qui se défend contre les antigènes étrangers qui cherchent à envahir les cellules. Il faut donc « ramer » pour surfer la vague des innovations. L’ouverture d’esprit face à l’innovation est essentielle pour créer des synergies, des complémentarités, voire des amplifications permettant d’aller au-delà de l’idée originale. Un bon exemple de financement de l’innovation est représenté par le capital-risque (Venture Capital). La notion de « venture » (aventure, aventureux) est importante et dynamique. Elle transcende le risque ou la peur qui souvent paralysent l’action. Elle exprime et traduit la notion de flux : flux d’idées (« deal flow », flux de dossiers d’investissement proposés aux capitaux-risqueurs) ; flux financiers, seed money (capitaux ou fonds d’amorçage). Ces formes de financement consistent à investir dans des sociétés à risques, des start-ups capables de créer des produits ou des services nouveaux. Ce processus pourrait s’appeler la « catalyse de l’innovation ». C’est pourquoi l’entreprise devra favoriser les intra-preneurs, c’est-à-dire des créateurs utilisant les outils du numérique pour être capables de surfer sur les innovations. De grandes entreprises internationales se dotent aujourd’hui de tels outils de communication en réseau. On

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voit ainsi apparaître des Facebooks internes, l’utilisation de Twitter, de Wikis professionnels, de forums participatifs. Longtemps considérés comme des outils de la NetGen et quelque peu méprisés par des dirigeants d’entreprises, ils trouvent aujourd’hui une place de plus en plus grande dans le surf interne et externe de l’entreprise. Ils fleurissent sur les intranets et sont utilisés, non seulement par la génération montante, mais par des seniors formés à cette culture du numérique intra-entreprises. Pour bien surfer la vie dans « sa boîte », il faut aussi savoir se désintoxiquer du stress permanent lié à la compétition érigée en véritable règle de vie. Cette compétitivité permanente crée des conditions de déséquilibre psychologique, social et humain. C’est la voie vers le « mal-être » qui frappe les individus. Un enjeu majeur au cœur des phénomènes planétaireset de la crise de la mondialisation. « Que le meilleur gagne ! ». Non pas le plus efficace ou le plus malin, mais le plus humain.  Ci-dessous, le QR-code conduisant au blog du livre. Flashez-le avec un smartphone disposant de l’application gratuite, « flashcode ».



6 « Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie » Confucius

...facile à dire lorsqu’on travaille pour gagner sa vie au sens le plus strict du terme, n’est-ce pas une phrase pour nantis, pour ceux qui ont fait les bonnes études et qui ont la chance d’avoir un boulot excitant ? Sophie de Menthon Présidente d’ETHIC - Membre du CESE Présidente de SDME

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’optimiste est mal vu ces temps-ci. Nous sommes tellement abreuvés de mauvaises nouvelles que dès que survient une contrariété ou un conflit banal avec un collègue, même si c’est la vie et le lot de tous sans exceptions, nous « modélisons » nos ennuis. On est stressé, on a des « problèmes au boulot », on est « au bout du rouleau ». L’emphase de nos petits soucis nous rend intéressants (pardon pour ceux qui ont vraiment des problèmes). Cette dérive est inquiétante ! Cette écoute égotiste de nous-mêmes finit par nous convaincre de notre mal-être, et l’engrenage se met en place, la prédiction se réalise ! Nous sommes de ce fait de plus en plus angoissés à l’idée de l’être ! Et dans ce schéma c’est là qu’intervient le médicament pour dormir, la pilule pour déstresser, la consultation médicale inutile, l’ordonnance pléthorique... Il y a des mots qui ont disparu de notre vocabulaire donc de nos

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comportements. Il n’existe plus de paresseux, seulement des gens non motivés. Le terme de courage est totalement galvaudé, utilisé 10 fois par jour pour la moindre des choses. On part travailler, on vous souhaite bon courage, on rentre de vacances : bon courage, on va faire de la gym : bon courage… La définition du mot courage, rappelons-le, indique une attitude héroïque face à un danger. Sans commentaire. Pour poursuivre sur le thème du vocabulaire « l’effort » n’est pas très bien vu, la « volonté » disparait doucement au profit de « l’assistance ». Le mot « problème » en revanche connait une vogue exponentielle, il est prononcé avec la gravité qui lui sied et comme chacun sait « la gravité est le bonheur des imbéciles » (Montesquieu).Et pour chaque problème que nous rencontrons c’est la faute de la société, des politiques, de votre enfance, de vos parents et bien sûr des banquiers mais surtout de votre boss.

Alors vous pardonnerez mon mouvement d’humeur qui est en fait un témoignage de bonne humeur ! Ce numéro de J’AIME MA BOÎTE se veut hors des sentiers battus pour un bien-être aussi bien professionnel que personnel, l’un ne va pas sans l’autre... Il faut chercher les verres d’eau à moitié pleins, faire une liste de tout ce qui est sympa au bureau, se prendre en main, se fixer des objectifs de progrès, redécouvrir le goût de l’effort et surtout du plaisir que l’effort peut procurer (non ! ce n’est pas maso !) ; en cela les Jeux Olympiques furent cet été, une formidable bouffée d’oxygène, un antidépresseur collectif. Et pour en revenir au précepte qui consiste à faire ce qu’on aime pour ne pas travailler, inversons-le, aimons par principe ce que nous faisons et cela deviendra vrai. Commencez dans votre travail : suggérez, innovez, partagez, oubliez ce terrible «c’est pas moi qui m’en occupe» qui signe impuissance et désintérêt. Le monde vous appartient ! Tout un programme... 


© Yasuhide Fumoto / Getty Images

Chez Altran, nous aimons l’innovation et encore plus celle qui sert le progrès. Chaque jour, nos 17 500 collaborateurs donnent vie aux projets de nos clients à travers des solutions innovantes. Imaginées en réponse à des enjeux complexes, ces solutions leur permettent d’exprimer pleinement leurs talents. Altran, leader mondial du conseil en innovation et ingénierie avancée.

altran.com


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Cessons d’étouffer l’entrepreneur dans l’œuf ! Un appel à réveiller notre libido entrepreneuriale, par Jérôme Dedeyan, entrepreneur, co-animateur du blog www.partageduprofit.com

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es cinéphiles connaissent la scène d’anthologie de « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe … » de Woody Allen, dans laquelle une impitoyable sélection naturelle fait périr tous les spermatozoïdes sauf un, vainqueur, qui passera au travers de tous les obstacles pour féconder l’ovule et réaliser sa vocation. Et bien pour qu’un lycéen français devienne entrepreneur, c’est pareil. Voire encore plus difficile, puisque tout est fait pour éviter qu’il se pose même la question de la création d’entreprise ! Comme si l’on évitait d’apprendre au spermatozoïde qu’il a vocation à perpétuer l’espèce. Ce sont pourtant nos PME qui créent le plus d’emplois, payent le plus d’impôts, innovent le plus. Elles sont notre antidote contre la crise et la garantie du financement de notre confort, de notre sécurité et de notre influence. Et nous en manquons cruellement ! La France devient stérile, elle n’enfante pas assez d’entrepreneurs. Un des principaux obstacles qui attendent notre lycéen français sur son parcours de potentiel créateur d’entreprise est ... l’enseignement de l’économie ! Ce dernier semble en effet construit pour étouffer les créateurs d’entreprise français sinon dans l’œuf, du moins avant l’ovule ! Étant directement issu du spermatozoïde entrepreneurial vainqueur, je me sens légitime pour vous proposer mes réflexions sur le sujet, en deux parties : les 3 preuves de l’eugénisme, 3 antidotes pour s’en sortir.

LES 3 PREUVES DE L’EUGÉNISME

1re puis terminale la filière « ES ». Exit les scientifiques, les littéraires, les filières professionnelles… !

PREUVE N° 1 L’enseignement de l’économie est désormais une option. Les élèves de 2de la choisiront (1h30 par semaine) comme « enseignement d’exploration », 3h s’ils choisissent Sciences économiques et sociales ET Principes fondamentaux de l’économie et de la gestion. Il ne sera obligatoire que pour les élèves choisissant en

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PREUVE N° 2 Le programme d’économie de l’option de 2de puis de 1re et terminale ES mêle Economie ET Sciences sociales, croisement très fécond… pour des chercheurs. Son ambition démesurée contribue ainsi à le rendre inefficace. Comment demander à un lycéen de faire preuve de réflexion personnelle

sur les comportements de consommation « marqueurs sociaux » s’il ne maîtrise pas les concepts micro-économiques de base (pyramide des besoins, arbitrage consommation/épargne, élasticité, prix, … ) ? Qu’il réfléchisse sur la mondialisation s’il ne maîtrise pas les concepts de fonctionnement des économies ouvertes / fermées, d’avantage compétitif, de commerce extérieur et de balance des paiements… ?


9 PREUVE N° 3 L’entrepreneur et l’entreprise sont maltraités dans le contenu des manuels scolaires de SES (avec une forme pédagogique hélas excellente donc efficace).

3 ANTIDOTES POUR S’EN SORTIR ANTIDOTE N° 1 Enseignement de l’économie de nouveau obligatoire en classe de 2de ! Que tous les spermatozoïdes sachent qu’ils sont peut-être porteurs du gêne de la création d’entreprise.

ANTIDOTE N° 2 Les profs dans l’entreprise et les chefs d’entreprise à l’école ! Généralisons les nombreuses initiatives individuelles de professeurs soucieux de lutter contre le courant dominant. J’ai reçu des dizaines de témoignages d’enseignants de Sciences éco qui me disent s’affranchir le plus possible des manuels, faire intervenir des chefs d’entreprise dans leurs classes, emmener leurs élèves visiter des entreprises, avoir euxmêmes pris sur leurs congés pour faire des stages en entreprise. Des matinées « Objectif professions » des lycéens comprennent des ateliers création d’entreprise. Des mouvements patronaux, 100 000 entrepreneurs (http://blog.100000entrepreneurs. com/) envoient les patrons à l’école. Je dis BRAVO ! Et je dis : • Stage en entreprise obligatoire 3 fois dans la vie d’un prof d’éco, et dans des PME, pas seulement dans une des 1 000 et trop rares entreprises françaises de plus de 1 000 salariés ! • Interventions de patrons dans toutes les classes entre la 2de et la Terminale pour témoigner de leur parcours d’entrepreneur, de ses joies et ses peines, parler de leur entreprise. Ils auront bien pour leur pédagogie un film, des échantillons, un site internet, un accord d’intéressement ? Montrer la diversité du tissu : entreprises industrielles de business to business, de consumer goods, de distribution, de services…

ANTIDOTE N° 3 Regarder ailleurs ce que l’on raconte aux lycéens, et s’en inspirer ! • En Allemagne : revue des secteurs industriels avec description de leur contribution au commerce extérieur, des raisons du succès allemand dans le secteur, des pratiques de redistribution du profit (économie sociale de marché à l’allemande). Entrepreneuriat présenté en tant que tel, avec liste des qualités et des raisons qui poussent à entreprendre (tiens tiens, et si c’était moi ?, se dira notre lycéen), check-list de ce que doit contenir un Business Plan, avec exercices pratiques, développements sur les modes de croissance et leur financement….tout pour passer de la start-up à la gazelle... • Aux États-Unis : l’entrepreneuriat présenté comme l’une des voies d’accomplissement personnel les plus

abouties, mise en valeur de la contribution des créateurs d’entreprise à la Nation. Présentation des notions de base de fonctionnement de l’économie … L’Allemagne et les États-Unis ne sont pas parfaits, mais pourquoi la France ne pourrait-elle pas engendrer autant d’entreprises qu’eux ? 

 Quelques mesures très simples suffiraient ainsi à réveiller notre libido entrepreneuriale et rendre la nation française plus féconde. Aucune substance chimique ni potion aphrodisiaque de charlatan, aucune mesure que la morale réprouve ! Qui les prendra ?

DIFFICILE DE SE SENTIR APPELÉ À CRÉER OU DIRIGER UNE ENTREPRISE LORSQUE :

• L’entreprise privée est présentée comme une des organisations qui produisent, sans préciser que la production que j’assure, quand je répare le vélo de mon fils, ou qu’assure l’Etat en garantissant ma sécurité, qu’elle est la seule organisation à produire des biens et services taxables (TVA, Impôt sur les sociétés…) qui financent largement la dépense publique, c’est-à-dire notre sécurité, notre confort, et notre redistribution. • L’entreprise privée est forcément une entreprise de biens de consommation. Sur les dizaines d’exemples cités, je n’ai noté aucune présentation des filières industrielles, des entreprises qui produisent pour les entreprises. • La vie au travail est exclusivement présentée comme une vie de lutte et de conflits. Rien sur l’amélioration des conditions de travail et la baisse du temps consacré à ce dernier, sur le nombre d’accords d’entreprise signés sans conflit, sur les mécanismes de partage du profit et de protection sociale d’entreprise. • Le patron est un salaud. Il se gave (rien sur le salaire moyen -61 000 euros- du patron de PME). Ou il cherche à manipuler le consommateur (Red Bull…). De plus il est étranger (Apple, Microsoft, Zara, H&M,…). Pas de français ? Si, Louis Renault, avec mention sur son « comportement » sous l’occupation. Ce portrait à charge du « patron » est aggravé par les petits dessins humoristiques (que l’on regarde en premier). Dans un manuel de 2de, 8 dessins mettent en scène un patron, à chaque fois sous un jour défavorable : en train de licencier, de demander à une surdiplômée d’aller lui chercher un café, déguisé en père Noël grugeant un salarié sur son augmentation, ricanant sur la primauté du capital sur le capital humain… Vous êtes consternés ?

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Les salariés ont besoin de vrais patrons Hubert Landier est expert en relations du travail, vice-président de l’Institut international de l’audit social (Paris) et professeur émérite à l’Académie du travail et des relations sociales (Moscou). Il vient de publier « Dix-huit bonnes raisons de détester son entreprise » (François Bourin éditeur) et de rédiger, pour l’Institut de l’entreprise, une note intitulée : « Des salariés engagés : qualité du management et performance de l’entreprise » (mars 2012).

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es Français, dans leur majorité, s’intéressent à leur travail. A des degrés divers, ils s’identifient volontiers à l’entreprise qui les emploie. En revanche, ils se montrent souvent extrêmement critiques à l’égard de ceux ou de celles qui la dirigent. Cet état d’esprit n’est pas homogène. L’image des patrons de PME ou de l’encadrement de proximité est généralement meilleure que celle des dirigeants des grandes entreprises, que la majorité des salariés ne connaissent pas directement. Le jugement que l’on porte sur eux se construit alors à partir des petits faits de la vie quotidienne dont on leur attribue la responsabilité ainsi que des conséquences, lorsqu’elles sont vécues négativement, de décisions dont on ne voit pas bien la raison d’être. Ainsi la perception de l’entreprise n’est-elle pas la même selon qu’on la considère d’en bas ou qu’on la considère d’en haut. Parfois, ce sont deux mondes qui ne se connaissent pas et qui se nourrissent de préjugés porteurs d’incompréhension. Un exemple pour illustrer ce propos. Dans une usine aux activités très salissantes, l’eau chaude est en panne dans les douches depuis plusieurs semaines déjà. Interprétation par le personnel (et par l’organisation syndicale majoritaire) : « la Direction se moque de nos conditions de travail ». Conséquence : une grève de plusieurs jours, la revendication principale portant

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sur les salaires. Ce que ne savent pas les ouvriers, c’est qu’un appel d’offre a été lancé, des devis examinés, une entreprise sélectionnée, et que les travaux vont commencer. Simplement, la Direction a oublié de le faire savoir. D’un côté des salariés persuadés que celle-ci fait preuve de négligence à leur égard, de l’autre la Direction, elle-même persuadée de ce que le syndicat a voulu monter une provocation. Et c’est ainsi que grandissent la méfiance et l’esprit de confrontation. Il s’agit là d’un problème de management. Les audits réalisés sous forme d’enquêtes auprès des salariés laissent nettement apparaître les facteurs qui contribuent à la dégradation du climat social et à l’apparition des fameux « risques psychosociaux ». Là où les relations de travail sont dégradées, l’on constate le plus souvent :

• une carence de l’encadrement, jugé lointain, peu disponible, dépourvu de pouvoir, voire incompétent ; • l’absence de réunions régulières permettant d’échanger avec les collègues et de se sentir membre d’un collectif de travail ; • une absence d’informations sur la vie de l’entreprise, et donc de visibilité sur l’avenir. Ce problème de management est souvent lié à un problème de gouvernance. Il y a les entreprises où l’on estime que la qualité des rapports de travail représente une contribution à la performance globale et il y a celles qui sont trop exclusivement centrées sur les données financières, commerciales ou techniques. Dans celles-ci les dirigeants oublient qu’un collaborateur désengagé parce qu’il se trouve de multiples raisons de baisser les bras, qui ne travaille en conséquence qu’à 80% de son potentiel sans que personne s’en aperçoive, coûte à l‘entreprise l’équivalent de 40 journées de travail par an. Voilà qui n’apparaît pas dans les comptes mais qui plombe l’entreprise. Et telle est probablement l’une des raisons de cette langueur dont souffre l’économie française. Allons plus loin. Il y a les vrais patrons et il y a les autres, pour lesquels l’entreprise se réduit à des chiffres et à des planches Powerpoint. De même, il y a les vraies entreprises et il y a celles qui n’en ont plus que le nom. 



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L’écologie ça rapporte ! Alors que le sujet sur la transition énergétique en France suscite de vifs débats, Corinne Lepage nous livre son point de vue sur la nécessité imminente pour les entreprises de repenser leur business model.

À

l’heure où la finance se réorganise, où nos grands secteurs industriels cherchent leurs marchés de demain et la stratégie adéquate, la transition énergétique et économique commence à se mettre en place avec des avancées diverses selon les pays et les secteurs. Cette démarche totalement innovante, voire transgressive ne trouve pas sa source dans un espoir que d’aucuns peuvent juger chimérique d’une écologie positive et constructive, même si ma conviction à cet égard ne fait que se renforcer. Elle se fonde sur le réalisme et le pragmatisme liés à la réduction massive des matières premières, à la réduction indispensable pour des raisons de coût et de disponibilité de l’énergie, aux conséquences de toute nature des catastrophes et accidents sanitaires, industriels et dits naturels. La Chine est le premier pays au monde à avoir mis en place une loi sur l’économie circulaire. La Corée du sud à elle seule a plus investi dans les technologies vertes que toute l’Europe réunie (45Mds $ dans le plan de relance de 2008 contre 30Mds$). En France, les entreprises qui créent de la

richesse et de l’emploi sont celles qui ont su innover dans leur process traditionnel pour s’adapter à la nouvelle donne des ressources naturelles : grues de levage pour récupérer les métaux, ferreux et non ferreux, dans les décharges, alimentant le marché de

la matière première secondaire ; utilisation d’un produit totalement naturel, soumis à aucune autorisation, pour le décapage des métaux avec des résultats supérieurs au décapage chimique ; réduction massive , voire suppression des produits toxiques : encres et vernis dans la production d’enveloppes par exemple ; mais ce sont aussi celles qui inventent les technologies indispensables pour assurer la transition énergétique faites d’un nouveau mariage entre NTIC et énergie. La voie tracée par Jérémy Rifkin dans la 3e révolution industrielle est la bonne, d’autant plus, que fondée sur la décentralisation énergétique, elle induit une forte activité dans l’efficacité énergétique des bâtiments dans la rénovation thermique et la construction de bâtiments à énergie passive ou positive (nous avons 15 ans de retard sur l’Allemagne). À nous d’être capables de trouver les bons terrains de progrès qui évitent le greenwashing et qui ne sert à rien sauf à cacher la misère ou l’utopie qui rend le changement impossible et parfois peu désirable. 

Ne pas penser conjointement économie et écologie en réconciliant ces deux approches à étymologie commune conduit à un triple risque quasi suicidaire : • À l’échelle micro économique, celui des entreprises qui n’auront pas fait ce choix et qui ne pourront survivre en

raison de leurs coûts et de la réduction de leur marché. • À l’échelle macro économique nationale, celui d‘un pays qui continuera à dépendre d’une énergie fossile et nucléaire de plus en plus chère et qui ne parviendra pas à améliorer sa balance commerciale

faute de produits attractifs sur le marché. • À l’échelle planétaire, celui de ne pas contribuer à la réduction massive des gaz à effet de serre mais aussi de la pression sur la biodiversité et des ressources par définition finies.

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Le recyclage des lampes, un nouveau challenge pour les entreprises Hervé Grimaud  Directeur général de Récylum

Récylum, éco-organisme à but non lucratif, a notamment pour mission d’organiser la collecte et le recyclage des lampes à économie d’énergie (lampes fluocompactes, lampes à LED, tubes néons). Les PME et les entreprises du tertiaire n’ont pas encore totalement pris conscience de l’intérêt de recycler leurs lampes usagées. LES LAMPES DE NOS BUREAUX : UN GISEMENT SOUS-EXPLOITÉ POUR LE RECYCLAGE Les PME sous-estiment leurs volumes de lampes usagées. Elles en génèrent pourtant des quantités non négligeables. Aujourd’hui, on estime à 35 % la part du gisement total de lampes usagées provenant des PME et professions libérales. Recycler ses lampes est désormais une obligation légale présente dans le code de l’environnement. Récylum a mis en place le Service Lumibox Entreprise, solution très simple pour les petits volumes de lampes et spécialement destinée aux entreprises du tertiaire. Facilement accessible, elle permet aux entreprises de faire collecter leurs lampes usagées par leur vépéciste (actuellement : Fiducial et Lyreco) ou leur collecteur de déchets qui mutualisent la collecte des lampes usagées avec celle d’autres déchets de bureau (matériel informatique, cartouches d’encre, piles, etc.). La

Lumibox et le service de collecte coûtent entre 0 € et 30 €. Ce service vise les PME du tertiaire de 50 à 250 salariés, les petites administrations et les services administratifs des collectivités locales. La Lumibox prend peu de place et permet, grâce à ses deux compartiments, d’y déposer des tubes fluorescents et des lampes basse consommation. Sa conception sécurisée est utile pour la collecte en libre service des lampes des locaux de l’entreprise, et incite les entreprises à aller jusqu’au bout de leur démarche éco-citoyenne.

RÉCYLUM RENFORCE SES ACTIONS POUR FAVORISER LE RECYCLAGE DES LAMPES DES PME/PMI. • Lors d’une opération de sensibilisation organisée d’avril à juin 2012,Récylum a contacté 11 130 entreprises pour présenter le Service Lumibox Entreprise. Individuellement,

Récylum a proposé d’évaluer le nombre de lampes achetées par l’entreprise chaque année, et a proposé une solution de collecte adaptée aux volumes de lampes usagées. • Une campagne média est en cours dans la presse et sur le Web et Récylum en mesure l’impact auprès des publics cibles que sont les décisionnaires et les gestionnaires des PME. Il en ressort que Récylum est le deuxième émetteur de campagne sur le recyclage dont les entreprises du tertiaire se souviennent . • Le challenge Tri-athlon Lumière est une initiative qui consiste à collecter un maximum de lampes usagées en encourageant les collecteurs de déchets agréés Récylum à promouvoir ce service auprès de leurs clients. • Enfin, Récylum met à disposition des collecteurs de déchets des outils de communication et propose avec l’AFE (Association Française de l’Éclairage) un outil d’e-learning sur l’éclairage et le recyclage. 

« Si le geste de rapporter ses lampes en magasin est entré dans les habitudes des consommateurs, nous ous accordons une importance toute particulière à faire évoluer les habitudes au sein des entreprises. Les salariés qui recyclent leurs lampes chez eux attendent que leur entreprise aussi soit impliquée dans la gestion de ses déchets. Récylum, en tant qu’éco-organisme au service du recyclage des lampes, se doit de proposer une solution de collecte adaptée à tous les publics. Les entreprises de plus de 250 salariés font appel à leur service de maintenance, qui travaille main dans la main avec Récylum. Quant aux entreprises plus petites, elles ont besoin d’un dispositif plus simple et adapté à leurs volumes. Nous sommes convaincus que la Lumibox Entreprise trouvera sa place dans tous les bureaux. La Lumibox est le plus souvent disposée dans les lieux de vie de l’entreprise (à la cafétéria, à l’accueil, dans un couloir…), ce qui permet aux salariés de se sentir impliqués et de penser à rapporter leurs propres lampes. »

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Économie d’Énergie : une start-up, leader dans la nouvelle économie des économies Myriam Maestroni  CEO de Économie d’Énergie

Après les 20 % de réduction d’émissions de C02, les 20 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique, la règle du 3x20 du Protocole de Kyoto se décline également désormais en 20 % d’économies d’énergie…

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l appartient à chacun de réduire sa consommation d’énergie et de mettre en œuvre des plans d’actions efficaces, sous peine de payer une pénalité conséquente1. C’est à ces fins qu’a été mis en place, dès 2005 par la loi POPE, le dispositif des certificats d’économies d’énergie qui constitue l’une des mesures phares de la politique énergétique en France… aujourd’hui en passe de devenir un exemple au niveau européen avec la Directive sur l’Efficacité Énergétique. La société « Économie d’Énergie » accompagne les différents acteurs, clients consommateurs d’énergie et distributeurs. EDE agit comme une société de conseil prestataire de service permettant de transformer une pénalité

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en Certificats d’Economie d’Energie (CEE) plus avantageux et plus citoyens. Un mécanisme innovant d’éco-fiscalité de marché, une opportunité inédite de transformer une logique vécue comme une série de contraintes en une logique d’opportunités. Cette approche requiert un haut niveau d’expérience et de savoir-faire transverses. Il est ainsi essentiel de maîtriser la question de l’efficacité énergétique dans l’habitat, le bâtiment public, l’industrie et le transport… Il faut aussi pouvoir communiquer simplement sur le sujet complexe de l‘efficacité énergétique pour le rendre accessible et compréhensible. Économie d’Énergie se positionne comme une société d’experts qui va 1

permettre à l’ensemble des acteurs du monde de l’énergie de répondre à leurs différentes obligations et aux nouvelles attentes. Cette jeune start-up, a déjà créé au titre de son premier exercice une centaine d’emplois (directs et indirects) et a réalisé un chiffre d’affaires de 6.5 millions d’Euros. Près de 100.000 particuliers consommateurs d’énergie ont bénéficié des services d’EDE et ont reçu des primes pour un montant de 35 millions d’Euros, qui représentent en moyenne 10 % du montant des travaux réalisés pour améliorer l’efficacité énergétique des logements ou améliorer la compétitivité des process industriels…  www.economiedenergie.fr

Évaluée à 7 milliards d’euros pendant la période allant de Janvier 2011 à Décembre 2013


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Economie d’Energie S.A.S. 24, rue Martre 92 586 Clichy Cedex


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« J’aime ma boîte » prend ses quartiers à Marseille

L

a Cité phocéenne sera animée de nombreuses activités ce jeudi 18 octobre.

Les olympiades interentreprises Point d’orgue de cette journée : tous les salariés des entreprises de la région sont invités à défendre les couleurs de leur boîte à travers des tournois… du plus ludique : pétanque, babyfoot, mini golf, jeux… au plus sportif : beach volley, soccer... Il y en aura pour tous les goûts. Des « battles » seront également organisés. Et pour bien récupérer un salon Zen proposera gratuitement des massages, un bar à oxygène, des cours de relaxation, etc. Un cours de fitness géant sera suivi d’un cocktail offert à tous. Beaucoup de cadeaux à gagner, infos et inscriptions sur www. jaimemaboite.com

Deux murs de post-it Placés dans le quartier du Vieux-Port à Marseille et sur le Cours Mirabeau à

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Aix-en-Provence, ils seront animés par la Jeune Chambre Economique d’Aix qui proposera aux passants d’apposer des post-it sur chaque face du mur, répondant aux questions : Pourquoi J’aime ma boîte ? ET Comment je pourrais l’aimer plus ?

Post-it war sur la page facebook J’aime ma boîte Toute entreprise pourra poster sur Facebook la photo de sa réalisation composée de Post-it multicolores. L’objectif est clair : la «Post-it war» doit devenir un outil de mesure de la bonne ambiance de la boîte. Un prix sera décerné à la photo qui remportera le plus de « like ». Nos différents partenaires ont décidé de vraiment jouer le jeu, notamment la chaine LCM et Radio Star qui animeront des émissions spéciales J’aime ma boîte. Nous pouvons aussi compter sur le soutien de la Régie des Transports de Marseille. 


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Un état d’esprit différent Une fois par an, la Fête des Entreprises J’aime ma boîte permet de montrer un autre visage de l’entreprise, celui d’une communauté humaine et professionnelle qui tisse ses liens au quotidien.

L

a journée J’aime ma boîte a pour vocation de rappeler qu’il est nécessaire de fédérer salariés et entrepreneurs. Chaque 3e jeudi d’octobre, vivez une journée pas comme les autres. Le Jeudi 18 octobre 2012 la Fête des Entreprises célèbrera sa 10e édition avec les quelques 200 000 entreprises qui ont déjà participé.

À quoi ça sert ? À apporter un regard différent sur son entreprise et s’arrêter sur ce qu’il y a de positif. Au lieu de râler (mais oui c’est légitime !) considérer tout ce qu’il y a de sympa dans cette vie professionnelle de tous les jours.

Comment célébrer la fête en interne ? Organiser avec vos collègues des activités diverses et variées pour animer cette folle journée ! À vous de faire preuve d’imagination pour illuminer et mettre l’ambiance au bureau ! Libre à vous d’organiser une ambiance festive et conviviale à travers… : Concours de talents , Ateliers artistiques, Défilés, Élections, Journée thématique, Quizz, Jeux

collectifs, Opération « Vis ma vie », Olympiades, Journée culturelle ou culinaire, Mur de post-it « Pourquoi J’aime ma boîte ? » / « Comment je l’aimerai plus ? » J’aime ma boîte est aussi l’occasion de découvrir les talents cachés de tous ceux qui bossent avec vous et ils vous épateront (« à quand l’expo des aquarelles de l’informaticien, franchement il n’avait pas une tête à peindre des aquarelles »). 

Un petit-déjeuner convivial MAX HAVELAAR partenaire de J’aime ma boîte vous propose de profiter de cet événement pour passer au commerce équitable. Avec Ethiquable le fournisseur officiel de la Fête des entreprises, démarrez la journée du bon pied avec un petit-déjeuner convivial et équitable ! Ethiquable vous propose chocolat, thé, sucre, biscuits et jus de fruit sur sa boutique en ligne HTTP://WWW.BOUTIQUE-ETHIQUABLE.COM/ - Profitez du Code Promo JAIMEMABOITE qui vous offre une remise de 15 % sur l’ensemble des produits*

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20

...ils se sont impliqués à fond pour la Fête des Entreprises

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Adoptez la Fish Philosophy La FISH Philosophy, modélisée par Stephen Lundin et John Christensen, et inspirée de l’expérience du marché aux poissons de Pike Place à Seattle, permet de transformer le mal-être en bien-être pour ranimer l’énergie, la créativité et l’enthousiasme qui sommeillent en vous.

B

ien que le monde de l’entreprise implique des devoirs et des contraintes en termes d’objectifs et de délais, c’est aussi un lieu dans lequel nous passons une grande partie de notre existence, d’où la nécessité de s’y sentir bien et épanoui ! Pour adopter cet état d’esprit, d’abord, Aimez ce que vous faites : c’est avant tout tenter de rendre une activité rébarbative la plus stimulante possible. On ne choisit pas toujours son métier mais on peut toujours choisir comment l’exercer. Là est la clé du succès ! Enfin, effectuez une réflexion personnelle sur ce qui pourrait vous permettre de vous sentir heureux au travail et à y prendre du plaisir. La FISH! Philosophy permet de renforcer les liens au sein de l’équipe avec laquelle vous travaillez, avec vos clients ou simplement les gens que vous aimez. C’est donc en développant ce savoir-être, ces « soft skills » que vous parviendrez à trouver le bien-être et l’envie d’entreprendre. En effet, pour faire la différence et prospérer dans cette nouvelle ère, il est nécessaire de maîtriser des

qualités jugées auparavant frivoles : l’empathie, la joie, l’inventivité et la recherche de sens. De plus en plus, les gens ne recherchent : • Pas seulement un raisonnement, mais aussi une histoire. C’est la valeur de l’impact émotionnel qui importe de plus en plus. C’est d’ailleurs devenu un business : le storytelling ! • Pas seulement de la cohérence, mais aussi de la symphonie, c’est-à-dire la capacité à synthétiser plutôt qu’à analyser, à voir les liens entre des catégories apparemment sans rapport entre elles, à inventer quelque chose de nouveau en combinant des éléments que personne n’avait pensé à assembler auparavant, et donc à aborder la complexité des choses. • Pas seulement une fonction, mais aussi un design, tout ce qui relève du beau, surprenant ou touchant. • Pas seulement une logique, mais aussi de l’empathie. • Pas seulement du sérieux, mais aussi du jeu. Les bénéfices du rire, de la gaieté, des jeux et de l’humour sur la vie professionnelle comme sur la santé sont prouvés !

POUR UN LIEU DE TRAVAIL DYNAMIQUE, LA RECETTE DE L’ÉPANOUISSEMENT AU TRAVAIL SE COMPOSE DE 4 PRATIQUES INTER RELIÉES : • Choisir une attitude positive et communicative pour les membres de l’équipe. Pourquoi ne pas décider de passer une journée agréable et enjouée ? • Illuminer la journée des gens autour de vous en adoptant une attitude sincère et prévenante, montrer de l’intérêt pour le travail des autres…

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• Pas seulement l’accumulation, mais aussi du sens. Cette quête de sens est un moteur qui existe en chacun de nous. Une seule combinaison de circonstances externes et de volonté interne peut ramener cette recherche de sens à la surface : la fameuse FISH Philosophy ! Toutes ces aptitudes mènent au bien-être, à créer ses propres opportunités et poussent donc à entreprendre sa vie car entreprendre n’est pas exclusif aux créateurs d’entreprises, de sociétés. Entreprendre est l’acte d’oser réaliser ce qui nous passionne. C’est en entreprenant que l’on devient entrepreneur. En choisissant les compétences à développer plutôt que le talent que vous n’avez pas, vous avez fait un premier pas dans l’action. Avec ce nouvel état d’esprit, vous ressentez comme le pouvoir de tenir plus que jamais les rênes de votre destin !…« L’état de votre vie n’est rien de plus que le reflet de votre état d’esprit » (Wayne Dyer). Si vous avez tout compris de la FISH ! Philosophy, alors vous n’hésiterez pas à célébrer J’aime ma Boîte ! 

• Jouer : l’expression « garder son âme d’enfant » n’est pas anodine. Pour que vous puissiez prendre goût au travail, il doit y régner une atmosphère de participation et d’échanges avec les membres de votre équipe grâce à l’organisation d’événements insolites, ludiques, créatifs ! • Être présent, combien de tâches sont réalisées mécaniquement, passivement ? Être pleinement présent, c’est donner de la considération, et vice versa.


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Lâchez les chiens ! C’est prouvé, la présence d’animaux sur le lieu de travail aurait un impact très positif sur les salariés !

E

n effet, selon diverses études, la présence d’animaux de compagnie, et en particulier les chiens, faciliterait le bien-être et la performance au travail. Elle permettrait non seulement de diminuer le stress des salariés, à mieux apprécier leur journée de travail et améliorer leur satisfaction, mais aussi de s’engager plus fortement dans leurs tâches quotidiennes. C’est ce que dévoile l’enquête parue en mars dernier dans l’International Journal of Workplace Health Management. Le professeur Randolph Barker, de l’Ecole de commerce Virginia Commonwealth University souligne que « Les différences en terme de stress ressenti par les employés entre les jours où les chiens étaient présents et les jours où ils ne l’étaient pas ont été étonnantes ». D’après cette même étude, il a été révélé que le contact avec les chiens faisait que « les salariés étaient dans l’ensemble bien plus satisfaits dans leur travail que la moyenne dans leur secteur ».

Emmenez votre chien au travail L’étude met également en avant le fait que la présence du meilleur ami de l’homme au bureau entraîne davantage d’interactions entre collègues, en encourageant la communication. À ce sujet, une opération intitulée « Emmenez votre chien au travail », organisée depuis une dizaine d’années par Pet Sitters International, association éducative mondiale dédiée aux professionnels de la garde d’animaux domestiques à Orlando aux États-Unis, illustre bien l’importance de la présence de nos amis à quatre pattes dans notre vie professionnelle ! Autre référence, Dog Friendly, guide Michelin pour nos amis à quatre pattes fait l’inventaire des lieux propices à l’accueil de nos animaux de compagnie, pour voyager malin avec son animal. Au Japon ce genre d’initiatives est courant. La présence de ces petites bêtes est même encouragée et représente un facteur de motivation pour les employés. La filiale japonaise de Mars favorise et même banalise cette

initiative : pour Kazumi Hasegawa, la responsable de la filiale de Mars au Japon, c’est tout à fait normal : « Prendre soin des animaux domestiques, c’est notre métier et cette initiative fait partie du projet : « Un monde meilleur pour les animaux domestiques ». Une fois de plus, cette initiative permet ainsi de renforcer les liens entres les membres de l’entreprise et de créer un environnement de travail stimulant.

Ils mettent l’ambiance ! Mamiko Mouri, spécialiste formation et développement au département des Ressources Humaines, le reconnaît : « Quand les animaux sont au travail avec nous, ça change l’ambiance. Les gens s’ouvrent et parlent plus librement. C’est comme si les animaux avaient un pouvoir spécial sur nous.» Alors, qu’attendez-vous ? La journée J’aime ma boîte est l’occasion idéale pour emmener votre boule de poil au bureau !... Essayez, vous ne vivrez plus jamais votre journée de travail de la même façon ! 

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Comment se détendre efficacement ? Christophe Ruelle  www.christopheruelle.com

Le sport et surtout l’activité physique sont fortement recommandés pour se maintenir en forme et en bonne santé.

E

ffectuer une séance de sport au bureau est impossible, me direz-vous ?! Si le cadre et le confort ne s’y prêtent guère pour pouvoir pratiquer aisément, il faudra compter sur votre audace pour essayer au risque de vous décrédibiliser auprès de vos collègues. Pourtant, il est toutefois possible d’effectuer quelques exercices simples et efficaces pour gagner en confort, prendre soin de soi et se sentir mieux. Ces exercices sont fondés sur le contrôle et le ressenti afin de bien se les approprier... Les adopter, c’est déjà progresser ! Christophe Ruelle, coach sportif et chroniqueur pour la chaîne MCS Bien-être, vous propose quelques exercices pour améliorer votre quotidien au travail (voir le programme Vivréo).

Exercice 1 : « Le fil de marionnette » Assis dans votre fauteuil, imaginezvous un fil de marionnette accroché au sommet du crâne. Ce fil s’étire vers le plafond pour vous suspendre vers le haut (travail sur la prise de conscience du corps). L’objectif étant de vous aider à vous redresser et d’améliorer la posture afin d’engager les muscles profonds du dos qui sont essentiels au maintien et trop peu sollicités.

Exercice 2 : Pour une respiration profonde Savoir respirer c’est bien, mais respirer efficacement c’est mieux ! Prenez une grande respiration et étirez celle-ci le plus longtemps possible à l’inspiration et à l’expiration. Répétez cette technique au moins 3 fois de suite, et régulièrement, afin d’obtenir un meilleur confort au cours de la journée.

Exercice 3 : Relâchez le cou et les cervicales Installez-vous confortablement sur

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votre chaise, le dos bien droit et les épaules relâchées. Faites des mouvements en inclinant la tête d’un côté et de l’autre. Pensez également à effectuer des rotations afin d’optimiser le relâchement. Attention à ne jamais incliner la tête en arrière !

Exercice 4 : Une pensée positive Prenez un moment dans votre journée pour vous projeter en pensée sur des actions positives, un instant « plaisir». Imaginez des choses accessibles et agréables que vous pourriez vous accorder. L’effet immédiat permet d’être plus objectif et de se détendre.

Exercice 5 : À chacun son parcours L’activité physique est importante pour mobiliser les muscles, les articulations et favoriser la circulation sanguine. Au sein de votre entreprise et durant quelques minutes, faites un tour pour vous détendre (marcher et respirer), vous ravitailler (s’hydrater) et dialoguer en échangeant avec vos collègues. 


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26

TEST

Je suis trop stressé(e) !

Test réalisé par France Carp Coach et consultante bien-être et gestion du stress www.profilofitnesscommunication.fr

Cette expression est entrée dans notre langage courant, côté pro comme côté perso. Du stress dû à la situation qui semble ingérable et insurmontable au stress dû à une adaptation créative à une situation nouvelle, il y a un pas. Il se mesure à l’intensité des tensions physiques et mentales que vous vivez. Testez votre stress pour mieux le gérer !

I

l y a vraiment des situations professionnelles qui vous mettent en boule tant, pour vous, elles ne tournent pas rond ! Votre ventre ne décolère plus, vos muscles sont tendus, vos nuits sont bien plus courtes que d’habitude, vous êtes d’une humeur de dogue, survolté(e) ou complètement abattu(e). L’appréciation que vous avez de vous ou des autres est déformée par le au miroir grossissant des défauts plutôt que des qualités. Et ce qui vous rend encore plus nerveux(se), c’est que cette situation si stressante pour vous n’a que peu d’impact sur votre collègue qui la vit aussi et vous incite d’ailleurs à la voir autrement. Facile à dire ! Effectivement, votre stress n’appartient qu’à vous. Il atteint des sommets et a des effets très négatifs sur votre

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bien-être quand face à vos agents stressants, votre « stressabilité » est au maximum. Mais quels sont vos agents stressants au bureau ? Quel est votre degré de « stressabilité », votre potentiel d’adaptation ? Ou encore votre absence de stress ? Ce test de 15 questions va vous aider à y voir plus clair. Répondez-y spontanément en ne cochant qu’une réponse par question.

1. VOTRE

MANAGER VOUS

TÉLÉPHONE EN PLEIN MILIEU DE VOS VACANCES POUR VOUS PARLER D’UN DOSSIER EN COURS.

A. Mais qu’est-ce qu’il me veut encore ? Il faut que je réponde. B. S’il laisse un message vraiment important, je répondrai ce soir ou demain matin.

C. Les vacances, c’est sacré pour lui comme pour moi, quelqu’un me remplace au bureau.

2. VOTRE

SOCIÉTÉ DÉMÉNAGE

EN PROCHE BANLIEUE DANS DES LOCAUX PLUS MODERNES ET PLUS SPACIEUX

A. Quel changement... pendant des heures j’étudie les parcours les plus courts et je me rends plusieurs fois sur place à différentes heures. B. Le bon côté, c’est la crèche intégrée et les possibilités de covoiturage avec un nouveau collègue. C. Ça me laissera le temps de lire tout le journal dans le train !


27 3. VOUS

RENCONTREZ

INOPINÉMENT LE GRAND PATRON DANS UN RESTAURANT

A. Vite, il faut que je change illico de table sans qu’il me voit. B. Si je croise son regard, je le saluerai de loin pour ne pas le déranger et je demanderai une table éloignée. C. Je lui serre la main et lui présente mon compagnon (ma compagne).

4. UN

B. Je reprends mon rôle de manager et j’organise la discussion même si elle n’est pas en ma faveur. C. OK, alors qui pourrait faire mieux ?

7. DE

RETOUR À LA MAISON,

PENDANT LE DÎNER

A. C’est quasiment comme si le bureau était à table avec nous … je ne parle que de ça en boucle ! B. Si j’ai un problème, je demande à ma femme (mon mari) un conseil extérieur. C. Le rideau est baissé. Le bureau : chuuuuuutttt !

DEMANDE AU DERNIER

8. C’EST LE POT DE DÉPART D’UN (UNE) DE VOS COLLÈGUES ET ON

MOMENT DE CHANGER

VOUS DEMANDE DE PARTICIPER À

UNE PARTIE DU DOSSIER

L’ORGANISATION

À RENDRE DANS DEUX

A. Oh non ! C’est un pensum ces pots qui n’en finissent pas et dont on ne peut pas s’échapper . B. J’achète une bouteille de champagne. 5 minutes, si c’est plombant, 30 si j’ai une bonne discussion. C. Ce type ne m’a jamais plu , je n’y vais pas !

NOUVEAU CLIENT

JOURS

A. Quelle galère, que veut-il exactement ? J’ai pourtant tout peaufiné, pendant deux jours ? Je n’ai pas une idée. B. Plan B : je l’appelle, il me briefe, j’évacue les demandes improbables, je délègue une partie. C. Je le mets devant ses contradictions et je négocie trois jours de plus.

5. VOTRE

MANAGER SE MET

À VOUS TUTOYER DU JOUR AU LENDEMAIN

A. Mais ça veut dire quoi ce « tu » soudain? Est-ce qu’il fait la même chose avec les autres ou rien qu’avec moi ? J’en suis sûr(e), c’est pour me mettre sur une voie de garage… B. S’il me tutoie, je le tutoie et puis on verra... C. Je lui demande sans attendre ce que me vaut ce nouveau « tu » ?

6. VOTRE

ÉQUIPE N’ADHÈRE PAS

AU PROJET QUE VOUS AVEZ MIS EN PLACE POUR UN CLIENT ET LE

9. DORÉNAVANT

A. Réorganiser toute la vie de famille, s’éloigner des amis et apprendre une nouvelle langue, c’est vraiment trop dur. B. Je pense que c’est une expérience extraordinaire, il doit juste me laisser m’organiser et m’orienter dans ce sens. C. Les enfants, faites vos valises ! On s’en va !

12. VOTRE

PATRON VOUS FAIT

UNE CONFIDENCE ET VOUS DEMANDE VOTRE AVIS

A. C’est l’horreur, comment le patron peut me demander ça ! B. Je réponds par une autre question. C. Franchement ? Je n’ai pas d’avis sur cette question.

13. VOUS

NE SEREZ PAS DANS

LES DÉLAIS POUR RENDRE UN DOSSIER

A. Vous travailler jour et nuit mais vous serez à l’heure. B. Vous vous entourez d’un staff de stagiaires jeunes et inventifs. C. Vous n’êtes jamais en retard, ce sera la première fois.

VOUS ALLEZ

TRAVAILLER EN OPEN SPACE…

14. UN

A. Je passe mes nuits à imaginer l’ambiance et à penser aux nuisances (portables, conversations indiscrètes...) B. Je propose que très vite on se réunisse autour d’un verre pour mettre au point quelques règles. C. J’arrive très bien à me concentrer dans le tumulte, j’adore !

PROPOSE DE VOUS INSCRIRE AVEC

10. LE

COMITÉ D’ENTREPRISE

COLLÈGUE/COPAIN VOUS

LUI DANS UNE SALLE DE SPORTS PENDANT LA PAUSE DE MIDI

A. Mais je mange sur le pouce un sandwich au bureau … la gym ? Impossible. B. Je vais essayer de revoir mon emploi du temps. C. Une heure pour déjeuner, ça me laisse parfaitement le temps de m’occuper de moi !

ORGANISE UN TREKKING PEU ONÉREUX EN

HIMALAYA

A. J’en rêve, mais l’idée d’une randonnée avec un éventuel collègue ...non c’est trop me demander ! B. Les changements de cadre sont toujours bénéfiques. Pourquoi pas ? C. Voir l’Himalaya, c’est ce qui compte !

CRITIQUE EN ARGUMENTANT

A. Je me sens attaqué(e) et j’en perds tous mes moyens.

PARTIR À L’ÉTRANGER

11. UN CONCURRENT VOUS A « CHASSÉ » ET VOUS PROPOSE UN TRÈS BON SALAIRE POUR

15. VOTRE FILS VOUS DEMANDE D’ALLER LE CHERCHER EXCEPTIONNELLEMENT À LA SORTIE DE L’ÉCOLE À LA PLACE DE LA NOUNOU

A. À votre grand regret vous devez lui dire non, vous n’avez vraiment pas le temps. B. Vous passerez le nombre de coups de fil qu’il faudra pour vous faire remplacer 2 heures. C. C ‘est dingue ce que vous avez mal à la tête, vous devez rentrer ! 

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Stop à la malbouffe Solène Navéos  Responsable Nutrition  Unilever France

Le petit déjeuner : un must Le « Petit-Déj » est à la mode, c’est acquis ; souvent généreux dans le monde agricole, parfois tendance en ville. Pour les cols blancs, ce moment est devenu un nouveau rendez-vous. Les hommes profitent pleinement de cet instant gourmand, les femmes le zappent, et c’est dommage. Faire l’impasse de cet instant matinal peut avoir pour résultat fatigue, coups de barre, malaises même, mauvaise humeur… Attention que l’alimentation ne serve pas de réconfort, c’est la porte ouverte à la prise de poids, à la boulimie… On ne se console pas avec du sucré !

Alors, que manger au petit déjeuner ? Quelques idées (et faites-en profiter vos enfants pour de meilleurs résultats scolaires) : • Un produit céréalier : Du pain (complet idéalement), des biscottes, ou des céréales. Optez pour la margarine en accompagnement, qui contient moins de matières grasses. Les viennoiseries sont à consommer de manière ponctuelle, on recense plus de matières grasses. • Un produit laitier : Un verre de lait, un yaourt ou un fromage blanc. • Un fruit : Un jus de fruit pressé ou un 100 % pur jus. • Une boisson : Café, thé, eau ou chocolat chaud.

Faites des pauses régulièrement… et riez ! Le rire est le meilleur des antistress. J’ME MA BOÎTE N°3

(un fruit, une compote, un produit laitier ou céréalier). La défonce absolue ; déguster une glace (un Magnum par exemple !)

Le déjeuner, un moment de détente et de plaisir

Les études ont montré que faire des pauses régulièrement au travail a une influence positive sur la productivité et la vigilance. Alors n’hésitez pas, détendez-vous à la machine à café (voir blagues p 33, à partager entre collègues). Thé ou café ? D’autres boissons contribuent à votre hydratation. Le thé, permet de varier les plaisirs en choisissant alternativement des thés différents (noir, vert, blanc, aromatisé, etc.). Le thé contient moitié moins de caféine (ou théine : il s’agit en fait de la même molécule !) que le café. On peut donc en boire plus au cours de la journée et rester concentré. On prête également au thé des vertus pour le système cardiovasculaire et la gestion du poids. Un petit creux entre les repas…? Attention! Vrai creux ou réflexe compensatoire ? Plutôt que de grignoter en continu entre les repas, mieux vaut une collation ou un goûter

C’est l’occasion de se ressourcer (avec ou sans collègues). Le menu diététiquement parfait : • 1 portion de légumes: en crudités ou soupe et/ou accompagnement du plat principal • 1 portion de viande, poisson ou œufs • Des féculents : pain complet, riz, pomme de terre au four, pâtes, lentilles • 1 produit laitier • 1 fruit • Eau à volonté Vous déjeunez souvent au restaurant ? Un repas à la carte n’est pas incompatible avec une alimentation équilibrée. Privilégiez les plats comprenant des légumes et desserts à base de fruits. Pas question de se priver : Jouez la modération et la variété ! Quelques idées bureau • Lunch box a dégusté sur une pelouse, un banc public. • Déjeuner créatif : tout le monde apporte un plat.

Pour plus d’informations sur une alimentation équilibrée, consulter le site du PNNS (Programme National Nutrition Santé) www.mangerbouger.fr 



30 EUR

PREN E R T N E ’ D E PAROL

De l’audace dans les godasses… Proposer une alternative aux jeunes actifs qui ont du abandonner, l’âme en peine, leur confortable ensemble jean-basket, avec des chaussures adaptées à leur style de vie, qui leur permettent de rester chics au boulot, et à l’aise quand ils se mettent au vert entre amis. Voilà comment on pourrait résumer l’idée de départ de « M. Moustache ». Entreprendre entre amis L’aventure M. Moustache est née sur les bancs de l’Ecole de Management Léonard de Vinci (EMLV). C’est là qu’ils se sont rencontrés et sont devenus amis.

3 amis, 3 expériences professionnelles complémentaires Guillaume est parti 1 an à Shanghai dans le Groupe Zannier pour appréhender la production et la logistique dans l’industrie textile. Antoine, lui, a travaillé chez Euroland Finance en analyse financière et Thibault a passé 2 ans chez Publicis Conseil en tant que chef de publicité pour le budget Renault International.

Une marque… générationnelle… L’idée de lancer une marque de J’ME MA BOÎTE N°3

chaussure est née, une marque qui devra, pour émerger, répondre aux attentes nouvelles de la génération Y… des chaussures qui les accompagnent tout au long de leur journée. Pour être chics en réunion avec Jean-Yves, le patron d’un grand groupe coté en Bourse et à l’aise avec Antoine, le patron de leur amicale de boules qui a vraiment la côte. Le concept : une chaussure inspirée d’une Richelieu, un classique de la chaussure pour le coté chic, retravaillée avec une semelle en gomme pour plus de confort.

Une communication décalée qui fait friser les moustaches Pour être en adéquation avec la cible, la communication est audacieuse comme le nom de l’entreprise. Ils ont

ainsi décidé de sortir des codes convenus de l’univers de la mode. C’est vrai, pourquoi M. Moustache nous direz-vous ? La moustache était hier l’emblème de la classe paysanne (José Bové en chef de file), elle investit aujourd’hui les villes pour habiller les plus chics des citadins, et oui, la moustache représente à elle toute seule l’esprit de la marque et de ses produits. Deux petits moutons noirs, Norbert et Barnabé sont devenus les mascottes de la marque. Les « fans » peuvent suivre leurs aventures en direct sur la page Facebook (http://www.facebook. com/M.MoustacheClothing). Un lancement remarqué puisque M. Moustache est déjà distribué, dans deux boutiques références à Paris et que la page Facebook a comptabilisé plus de 1000 fans en seulement 15 jours d’activité. 


31 PAROLE D’E N

TREPRENEU

R

Je suis une intra-preneuse ! C’est à 24 ans que Cécile Troude souhaite se mettre à son compte. C’est un vrai parcours du combattant qu’elle devra traverser pour devenir esthéticienne à domicile.

T

itulaire d’un CAP d’esthéticienne, Cécile Troude a démarré sa carrière en distribuant des cartes de visite dans les boîtes aux lettres de certains chalets et à la réception des hôtels, à Megève et à Chamonix en Haute-Savoie. Partie de zéro, son talent fait d’elle « une esthéticienne hors pair et une vraie main » rendant les clients accro à ses massages ; empathie et sens relationnel ont fait le reste… Son premier « vrai » emploi dans un institut avec jacuzzi, hammam, sauna, baignoire Balnéo et 5 cabines de soins, ce fut à Chamonix et les portes s’ouvrent ... Une cliente désireuse d’ouvrir son propre spa l’a alors débauchée et l’aventure continue... Quelques années plus tard, elle rencontre Julien Patty, le Président Directeur Général de la société DEEP NATURE spécialisée dans les spas en

montagne. Basée à Chamonix, la société possédait et gérait déjà quelques spas : la thalasso de Deauville, BORA BORA, I-SPA Intercontinental à Paris… Il avait besoin d’une personne de terrain pour s’occuper de l’ouverture d’un spa à Chamonix et gérer 6 autres spas dans les stations des Alpes. Ce sera Cécile Troude ! Il vient la chercher alors qu’elle ne connaît rien à la gestion, rien au management, rien au marketing… mais aucune importance, elle apprend plus vite que l’éclair. « Un climat de confiance s’est installé, ce qui m’a permis d’évoluer et de mener à bien ma mission » confie-t-elle. Son métier souffre d’une réputation médiocre et pourtant ce métier est celui du bien-être : « quoi de plus joli que d’apporter de l’attention aux autres !! » s’exclame-t-elle.

Actuellement, la société possède 24 spas dans le monde, et les Spas de Montagne sont en pleine croissance. Devenue Directrice DEEP NATURE Montagne, elle supervise l’organisation et le fonctionnement de 13 spas. Elle a d’ailleurs obtenu en parallèle le « certificat de Management spa » à l’école hôtelière de Lausanne, un réel atout pour le poste qu’elle occupe. Aujourd’hui, elle semble aimer sa boîte autant que le PDG lui-même ! Le leitmotiv de Cécile Troude est celui d’une passionnée : « Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit une opportunité dans chaque difficulté. » (Winston Churchill). Pour la Fête des Entreprises Cécile a proposé dans toute la région que ce soit l’occasion pour les patrons d’offrir des moments de détente (soins et massages) à ceux qui en ont envie. 

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RENE P E R T N E ’ D PAROLE

Chercheurs d’art Nathalie Obadia, galeriste reconnue, spécialisée dans l’art contemporain qui nous a fait découvrir notamment l’artiste portugaise Joana Vasconcelos à travers son exposition au Château de Versailles. Daniel Templon, célèbre dans le milieu artistique pour son regard sur l’art contemporain. En 45 ans, sa galerie est devenue une des galeries majeures de l’art contemporain dans le Monde. Un couple dans la vie, tous deux entrepreneurs… et concurrents. LE

DOMAINE DE L’ART EST

:

IL FAUT UN TALENT,

VOUS

ÊTES CONCURRENTS,

DANS

VOTRE

«

BOÎTE

»

QUEL EST

VOUS EST-IL DÉJÀ ARRIVÉS DE

LE RAPPORT AVEC LES ARTISTES

UNE INTUITION, EST-CE QU’À LA

RIVALISER POUR GARDER UN

QUE VOUS EXPOSEZ

LONGUE, L’ENTREPRENEUR NE

CLIENT

PREND PAS LE PAS SUR L’ARTISTE

NO : C’est avant tout un regard sur la vie, une conception de l’esthétique, de l’innovation dans tous les sens du terme qui nous a rapprochés. Quant à la concurrence, quand le moment de vendre se présente, c’est chacun pour soi. DT : Notre métier nous rapproche beaucoup et d’ailleurs il nous a fait nous rencontrer. Nathalie, avant d’ouvrir sa propre galerie, a commencé à travailler chez moi pendant presque cinq ans. Je considère que nous ne sommes pas dans la concurrence plutôt dans l’émulation. Nous avons beaucoup de clients en commun. J’ajouterai, les collectionneurs n’appartiennent à personne. Certains s’entendent mieux avec elle, d’autres avec moi. La plupart avec les deux !

PARTICULIER

QUI EST EN VOUS

?

NO : C’est exact, l’art est un commerce et il faut l’assumer même si c’est la passion qui prévaut, il faut aborder tous les sujets ensemble : de la création à la stratégie de commercialisation et ce sur un plan mondial, la mondialisation de l’art n’est pas à remettre en cause ! DT : Je ne me considère pas du tout comme un artiste. Une galerie, c’est une PME. Si je la dirigeais comme un « artiste », elle n’existerait plus depuis longtemps. Ce que vous demande un artiste, c’est de travailler à sa promotion, c’est-à-dire de le faire connaître, mais surtout de vendre ses œuvres, de développer sa côte, et ce, dans le monde entier. Si vous ne le faîtes pas, il va ailleurs.

?

?

NO : Mon entreprise sans les artistes n’existerait pas. « J’aime ma boîte » car c’est un vivier de créations apportées par des artistes que j’aime…Et puis il y a les clients qui ne sont pas tout à fait des clients « normaux » : les collectionneurs sont talentueux, parfois inquiets, et nous apprenons d’eux. Une galerie, c’est un lieu, un refuge, une vitrine… quand j’obtiens qu’une de « mes » artistes soit exposée à Versailles, ce sont tous les collaborateurs de la galerie, l’artiste, les clients qui sont fous de joie. DT : Une galerie repose sur ses artistes comme une entreprise sur ses « produits », avec la différence que ce sont les artistes qui lui donnent sa valeur, son image. Une galerie, c’est comme partout, c’est une équipe. Tous ceux qui viennent travailler chez moi, aiment réellement l’art et le contact avec les artistes. Il y a une famille de l’art. 

Pour la Fête des Entreprises, nous préparons le jeudi 18 Octobre une journée portes ouvertes pendant laquelle nous serons à la disposition des curieux comme des passionnés qui aimeraient découvrir nos galeries et ce métier original. J’ME MA BOÎTE N°3


Histoires d’en rire Un jeune diplômé cherche un emploi. Il se présente pour un entretien dans une entreprise. Le recruteur lui annonce : « On vous embauche au SMIC pour commencer, mais vous pourrez gagner beaucoup plus ultérieurement. » « Dans ce cas, répond le candidat, je préfère revenir à ce moment là. » Qu’est ce qu’un french doctor ? Un médecin qui fait des dépassements d’honoraires.

Un représentant, une employée de bureau et leur patron sortent du bureau vers midi et marchent en direction d’un petit restaurant lorsqu’ils trouvent, sur un banc, une vielle lampe. Ils la frottent et un génie s’en échappe. « Vous avez le droit à un souhait chacun » L’employée de bureau bouscule les deux autres en gesticulant : « Je veux être sur une plage des Bahamas, en vacances perpétuelles, sans aucun souci qui pourraient m’empêcher de profiter de la vie » L’employée de bureau disparaît aussitôt. Le représentant s’avance à son tour : « Je veux siroter un cocktail sur une plage à Tahiti avec la femme de mes rêves ! » Le représentant disparaît. Et toi, quel est ton souhait, dit le génie en regardant le chef d’entreprise. « Je veux que ces deux-là soient de retour au bureau après le déjeuner ». « Un économiste est un expert qui saura parfaitement vous expliquer demain pourquoi ce qu’il a prévu hier ne s’est pas passé aujourd’hui. » Kenneth Boulding Deux chefs d’entreprise discutent : « Comment faîtes-vous pour que vos employés arrivent toujours à l’heure au bureau ? » « C’est très simple: J’ai 30 employés et seulement 20 places de parking. »

Un patron fait faillite et accueille son repreneur ; il lui remet 3 enveloppes en lui disant : « Voici des conseils précieux , prenez-en connaissance le moment venu, la première enveloppe est à ouvrir dans 3 mois si vous avez des difficultés, la 2e dans 6 mois si cela ne va pas mieux, ouvrez la 3e dans 1 an si la reprise n’est pas là » Rien ne s’arrange... alors le repreneur ouvre les enveloppes consciencieusement aux moments indiqués. Dans la première enveloppe le conseil est le suivant : « Accusez votre prédécesseur. » dans la deuxième il est écrit : « accusez la conjoncture » et enfin, au bout d’un an, la troisième indique : « À vous de préparer 3 enveloppes ! »

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Résultat du test Si vous avez répondu par plus de 8 A aux 15 questions

Si vous avez au moins 2 A aux questions 8, 9, 10

Pour vous, beaucoup de situations qui appartiennent à votre sphère professionnelle sont vécues comme des agents stressants et votre « stressabilité » est forte. Cette propension à cette forte stressabilité peut être expliquée par la force de votre éducation et ses limites ou par les exigences trop fortes que vous vous imposez, ou qui vous sont imposées, et qui ne correspondent pas à vos moyens actuels (temps, charges de travail, effectifs....) Vous risquez de vous sentir très vite fatigué(e), déprimé(e) ou irascible et d’avoir un corps musculairement tendu par cette hypervigilance permanente qui ne vous permet pas de vous détendre.

Vous vivez assez difficilement la vie de groupe inhérente à l’entreprise en dehors des rapports strictement professionnels. Vous voulez, à tout prix, garder séparée la sphère professionnelle de votre sphère intime qui s’apparente à votre vie personnelle.

Si vous avez au moins 2 A aux questions 1, 5, 6 Vous avez tendance à être stressé(e), d’être pris(e) en défaut, d’être déprécié(e) ou de subir trop de pression dans l’exécution de votre travail.

Si vous avez au moins 2 A aux questions 2, 7, 12 Pour vous, votre patron et sa hiérarchie représente « le chef de famille symbolique » de votre entreprise : le pouvoir indiscutable et une figure quasiment inatteignable et sans faille . Face à cette image si fortement chargée, vous avez tendance à penser que vous travaillez pour eux et non pas avec eux avec une communication en sens unique : de haut en bas.

Si vous avez au moins 2 A aux questions 3, 4, 11 Vous avez tendance à être stressé(e) par les situations impromptues, les réorganisations rapides, les nouvelles technologies, la mobilité, les déménagements....

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Si vous avez au moins 2 A aux questions 13, 14, 15 Vous avez tendance à être très stressé(e) par le timing et vous n’accordez quasiment pas de temps à votre bien-être (repas, détente, pause café...). Tout est minuté pour être... dans les temps.

Si vous avez répondu par plus de B que de A Votre pouvoir d’adaptation est important et c’est une très bonne nouvelle pour vous et les autres ! Face à une situation nouvelle ou difficile et qui engendre forcément une tension (stress), vous arrivez à être créatif(ve), à prendre de la distance, à affirmer votre opinion ou votre image, à négocier, à anticiper une réaction, à vous informer pour que cette situation soit vécue comme une expérience positive et énergisante pour votre mentale et votre capital santé. Ensuite, observez les questions pour lesquelles vous avez répondu par B, cette réponse vous donnera une indication sur les sphères qui sont les plus faciles à gérer.

Si vous avez des réponses en case C C’est aussi une très bonne nouvelle : certaine situations ne vous inspirent quasiment aucun stress. Au contraire, c’est un moteur ! Par nature, de façon innée, vous aimez le groupe, ou vous adorez changer de poste ou vous vibrez dans les situations imprévisibles et même si vous rencontrez des difficultés, votre créativité sera au comble de son inventivité pour que tout fonctionne... sans stress !


IMPACT n°1 : Choisir des produits équitables labellisés Fairtrade / Max Havelaar, c’est contribuer au renforcement de la démocratie dans les communautés rurales d’Amérique Latine, d’Afrique et d’Asie. Par votre engagement, vous participez au développement des organisations, dans lesquelles les producteurs votent démocratiquement la mise en œuvre de projets communautaires. maxhavelaarfrance.org

Max Havelaar France est une association loi 1901 à but non lucratif.

Avec le soutien de

Soyons juste équitables


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