Studio Fogo E. BERNIER
Studio Fogo
Présentation de l’atelier
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PROJET 1 /Installations éphémères_Saint-Roch, Québec
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PROJET 2 /Studio d’Artiste_Fogo Island
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PROJET 3 /Concours PROJET 0°_Saint-Joseph, Québec
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PROJET 4 /Complexe de géotourisme_Fogo Island
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FOGOGRAPHIE
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Sommaire
Présentation de l’atelier L’île de Fogo, située au nord de Terre-Neuve, est une petite île volcanique d’environ 2 700 habitants implantée dans un cadre naturel d’une beauté exceptionnelle. Autrefois constituée uniquement de communautés de pêcheurs, l’île subit actuel lement un essor fulgurant suite à la création de diverses fondations ayant comme objectif de faire de ce lieu une destination unique, axée sur les arts, la culture et l’écologie. La « Shorefast Foundation » joue un rôle fondamental dans le développement de l’île. Cette fondation voit les arts et la créativité comme un catalyseur visant à développer son économie de manière d urable et responsable. La notion de communauté est au coeur de ce processusde revitalisation. La population s’est d’ailleurs mobilisée pour mettre en place les infrastructures afin d’offrir aux visiteurs de ce lieu éloigné, une expérience de géotourisme unique et authentique. L’atelier propose d’étudier de manière pratique les relations complexes entre l’architecture et le paysage. Les étudiants seront appelés à s’interroger à diverses échelles sur trois projets de natures variées ayant toujours comme enjeu l’esthétique du paysage et les connexions contemporaines unissant le site, l’architecture, l’art et l’environnement.
Fogo Island
Québec
Fogo Island
Présentation de l’atelier 6
PROJET 1 /Installations éphémères, Saint-Roch, Québec Le premier exercice de la session propose une installation « in situ » dans l’un des quartiers les plus fragmenté de la ville de Québec, le quartier St-Roch. Mouvement artistique contemporain, l’intervention urbaine regroupe plusieurs formes d’art réalisé dans la rue et les endroits publics (graffitis, autocollants, projection vidéo, affiches, etc.). L’art urbain questionne la ville globale, mais aussi ses friches et ouvre une réflexion inspirante pour l’architecture, axée sur la présentation de concepts d’avant-garde et sur le renouvellement du cadre bâti. Ce projet permettra à l’étudiant d’expérimenter un processus de conception et de création architecturale ciblant le contexte et son interprétation. Les installations chercheront à générer des ambiances riches et inopinées et l’étudiant devra s’approprier l’espace urbain, interagir avec la rue, son architecture et son mobilier. L’installation éphémère sera ici pensée comme un outil stratégique, la formulationd’une idée pouvant provoquer des changements concrets et laisser des traces pour une «meilleure» utilisation de l’espace public.
Ce type d’aménagement, plus facile à réaliser qu’un véritable projet urbain définitif, principalement en raison d’une mise en oeuvre peu complexe et de son caractère éphémère, permet d’ouvrir un horizon vers le changement et de bonifier l’expérience du flâneur urbain. L’exercice vise à stimuler la création artistique, la recherche et l’expérimentation dans le domaine de l’installation éphémère et à proposer au public une relecture de la ville. Les concepteurs devront travailler en collaboration. Ils jouiront d’une entière liberté pour créer et donner vie au produit de leur imagination, et auront comme seule contrainte de prendre en compte les caractéristiques du lieu mis à leur disposition, soit le quartier St-Roch. Ici, le jury et le public seront incités, voire appelés à interagir, à participer, à échanger et à réfléchir avec l’installation. Le dialogue entre le spectateur et l’espace est direct et les réactions, immédiates. À l’opposé de l’expérience contemplative, les installations devront solliciter la participation au même titre que l’émerveillement.
Installations éphémères_Saint-Roch
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Envol Linéaire L’Envol Linéaire reprend au sens littéraire et urbain le principe du parcours vertical véhiculé par l’escalier Lavigueur. L’installation en surplomb de parapluies bleus dans les zones de paliers reprend le principe de la «micro-bulle dans une bulle». Le couvert végétal déjà présent de la falaise liant la Haute-ville et la Basse-ville est alors réinterprété avec cette installation qui influence les mêmes stimulis et les mêmes impressions que cette végétation. L’utilisation à un autre degré de l’objet usuel qu’est le parapluie recrée les sentiments de protection, de légèreté et de jeux de lumière. Le choix d’une seule couleur sert à amplifier l’effet d’un passage unique et simple. Le bleu vient accentuer le sentiment d’apaisement, l’appel à l’évasion et crée une perception d’éloignement. Audrey Gagnon & Sédrick Bolduc
Installations éphémères_Saint-Roch 10
Osez voir Le quartier St-Roch, bien qu’il soit de plus en plus connu et prisé, reste un endroit idéal pour les évènements clandestins. Dans ses rues, on peut découvrir un système de diffusion majeur : l’affichage sur les poteaux électriques. Les papiers et les agrafes accumulées témoignent de l’activité artistique culturelle dans le quartier. Notre installation, située au coeur d’une zone de artistique sur la rue Caron, vise à sensibiliser et questionner les passants sur la présence d’affiches et sur l’utilisation des poteaux comme pôles de diffusion artistique, ainsi que redonner un sens à ces éléments trop souvent ignorés. L’installation est conçue avec les moyens simples et bruts de l’affichage: papier et agrafes. Ce sont des cartons pliés disposés afin de mettre en valeur les affiches présentes, par sa couleur, sa répétition et sa sensibilité artistique, l’installation s’inscrit dans l’esprit de St-Roch. Léonie Roy & Léa Gagnon-Turgeon
Installations éphémères_Saint-Roch 12
«Regardez les fleurs, ce sont des fleurs de l’espaces elles»
Eclosion lente
«C’est le fun vous mettez de la couleur !»
Saint-Roch, un quartier en émergence. Le Cirque du Soleil, les designers québécois, les artistes, tous y voient une opportunité d’éclosion pour leur art. On compare cette éclosion à la plante qui fraye son chemin au travers du pavé. Même les endroits les plus improbables peuvent voir naître les plus belles choses. Le projet propose une schématisation de ce constat, en simplifiant la forme végétale, on obtient un objet composé d’une tige et d’une sphère qui suivra les courbes de la végétation urbaine. Étant pavé, le lieu permet l’installation des tiges entre les dalles, tout en suivant une trame constante. L’effet escompté est de susciter l’émerveillement du passant et la sollicitation de son imagination afin de comprendre la nature de cette installation. Louis-Xavier Gadoury & Sarah Lanoue
«Ca fait du bien au quartier»
Installations éphémères_Saint-Roch 14
Safari Urbain Lors de la visite du quartier St-Roch nous avons été frappés par le nombre d’objets ou matériaux laissés dans la rue, qui nous semblaient être une mine d’inspiration. L’espace public se trouvant devant la bibliothèque Gabrielle Roy, intéressant par ses trajectoires piétonnes, sa situation privilégiée et sa végétation, nous a séduit. De nombreux déchets se trouvent dans les espaces verts et nous avons eu le sentiment que ceux-ci venaient habiter l’espace à l’image d’animaux dans un zoo. C’est de là qu’est née l’idée de «safari urbain». Le projet consiste en la réalisation d’animaux où plutôt à la suggestion d’animaux créée par différentes formes. Elles sont réalisées à partir de pyramides en carton blanc, qui permettent un effet multi-facettes et un aspect assez futuriste, qui tranche avec le site. Le but de l’installation est de capter l’attention de l’usager, de l’amener à regarder ce lieu qui fait parti de leur quotidien auquel il ne prête plus attention. Lucie Poulet, Marcus Wallbaum & Thibault Gervasoni
Installations éphémères_Saint-Roch 16
St-Roch s’expose Nous avons choisi de découvrir St-Roch à la manière de «la dérive urbaine», en saisissant ce que le quartier nous donnait à voir. En nous écartant des axes principaux, nous avons découvert un autre visage du quartier : les rues secondaires offrent une matérialité qui révèle une grande diversité sensible : couleurs, calepinages, textures...ect. Ces détails se lisent comme une superposition de strates historiques et c’est sur cette histoire inscrite sur les murs que l’on souhaite attirer l’attention. À l’image du photographe qui opère un cadrage, nous avons décidé d’encadrer ces détails. Dans l’idée de “muséographier” St-Roch, nous avons apposé des écriteaux à côté des cadres. Un parcours est intégré à notre projet, les cheminements entre les cadres deviennent alors aussi importants que les éléments cadrés. Le point de départ est la rue Saint Joseph, la plus passante, mais il nous a paru impossible de trouver une fin à ce parcours, ainsi nous avons décidé de laisser aux passants la possibilité d’agrémenter le parcours de nouveaux cadres, en disposant un “kit muséographique” à côté du dernier cadre. Marine De Bouter & Thomas Borne
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Swingcity À travers un parcours ludique de balançoires, Swingcity tisse le lien entre deux espaces urbains au même potentiel mais utilisé à deux niveaux d’intensité différents : le Jardin StRoch, un parc aménagé, et un grand espace vert dénudé sous les bretelles d’autoroute. Suspendue à même les infrastructures de la ville, cette intervention juxtapose de façon progressive l’image d’une balançoire colorée, objet de plaisir et de liberté, à des espaces urbains délaissés, oubliés et monochromes de la ville. Ces structures légères viennent ainsi se hisser sur le poids des infrastructures urbaines pour composer un nouveau paysage et redéfinir à travers leur couleur vivante et leur simplicité, le rapport que nous avons vis à vis ces lieux que nous traversons tous les jours. Jean-Nicolas Bouchard & Anthony Laliberté-Vincent
Installations éphémères_Saint-Roch 20
Graffiti nouvelle génération L’objectif étant de créer de l’Art Urbain, nous avons décidé de reprendre les éléments qui composent la ville. Un des composants n’est autre que la ligne jaune tracée sur les routes américaines. De plus, nous avons repris la problématique du graffiti. Celuici est présent en grand nombre dans le quartier Saint-Roch et il est bien souvent permanent et dégrade certaines surfaces. Ces composants mixés ensemble ont généré un graphisme urbain sur une surface souvent laissée à l’abandon. Le graffiti déplacé vers une surface inutilisée, tel que le grillage, devient une sorte d’art urbain dynamique et éphémère, un nouveau mode de communication via l’art du graphisme. Pour réaliser ces lignes, nous avons utilisé un autre élément de la ville : Le TAPE «Attention Caution» placé sur la clôture remplace ici les bombes de couleur permanente et devient un composant pour l’art urbain éphémère. Laura Kellerman & Mathieu Hellebaut
Installations éphémères_Saint-Roch 22
PROJET 2 /Studio d’artiste, Fogo Island Le projet cible la création d’un studio d’artiste implanté sur Fogo Island. L ’exercice réalisé individuellement consiste à créer une unité d’habitation et de création en étroite relation avec le paysage. Ce projet sert également d’occasion pour apprivoiser la nature de l’île par l’intermédiaire de diverses recherches qui seront mise en commun. Ces recherches porteront sur divers aspects caractéristiques de Fogo Island tel que son histoire et sa culture, son climat, son architecture vernaculaire, son développement urbain, ses enjeux économiques, sa communauté et ses objectifs. Les étudiants devront prendre en compte ces aspects afin d’imaginer une construction contemporaine mettant en valeur les qualités du paysage. Ce lieu de réflexion et d’inspiration devra être ambitieux et axé sur les sens. Le choix des matériaux et des assemblages devront être adaptés au milieu et fournir une interprétation de la culture locale. Le traitement de l’enveloppe, la notion de parcours et la recherche volumétrique seront au coeur de la démarche et de la quête d’un concept architectural novateur.
Bien que le programme architectural ne soit pas précisément défini, celui-ci devra tenir compte d’espaces de travail, d’une cuisinette, d’une salle de bain ainsi que d’un endroit pour dormir. L’étudiant devra préciser le programme de manière à appuyer son approche conceptuelle. L’implantation sur le site devra également faire l’objet d’une réflexion cohérente de manière à s’intégrer harmonieusement dans son environnement.
Studios d’artistes_Todd Saunders, Fogo Island
Studio d’artiste_Fogo Island 24
FOGO WORKSHOP Atelier d’ici, artistes d’ailleurs FOGO WORKSHOP établi la relation entre le paysage, la culture et les gens pour former une unité claire et prompte à recadrer le futur. Le lexique architectural employé dans la conception relève d’une analyse portant sur le patrimoine de l’île : un bâti qui semble précaire, dont on ne peut garantir la durée, la solidité. Mais Fogo Island semble être clairement ancrée dans son sol, depuis des années, c’est donc en assurant le lien entre le panorama et la future architecture que l’artiste s’installe. L’architecture ici embrasse le travail de l’artiste, l’aidant à s’intégrer à la culture et à compléter son travail, inspiré des plus beaux détails de l’île. C’est grâce à son travail directement lié avec Fogo que demain l’île se retrouvera sur ses pieds, prête à s’approprier le 21ème siècle. Anthony Laliberté-Vincent
Studio d’artiste_Fogo Island 26
Studio 3 A mi-chemin entre la terre et 3 la mer, Studio est une petite corporative pouvant acceuillir 3 artistes multidisciplinaires. Inspiré de l’architecture locale, ce projet se divise en 3 volumes : l’habitation, le studio de création et un espace tierce unique, discret et solitaire. Ce dernier repose sur l’eau recréant l’atmosphère propre aux cabanes de pêcheurs de l’île de Fogo. Audrey Gagnon
Studio d’artiste_Fogo Island 28
Plan
Elle est grande, lumineuse, très ouverte sur le paysage. Quand à la partie espace de vie, elle est plus basse et plus fermée afin de rendre l’espace confortable et enveloppant. C’est un mur fonctionnel en bois dans lequel viennent se ranger les différents modules de vie (Salle de bain, toilette, cuisine). Ce mur peut s’ouvrir ou bien être completement fermé. L’inclinaison des baies vitrés crée un rapport très fort au paysage. Le batiment est sur pilotis pour s’adapter aux irrégularités du sol. La matérialité est du bois afin de limiter l’impact constructif sur le site celui-ci est peint en blanc pour donner un aspect objet, lumineux et pur au projet.
Coupe Longitudinale
Ice Cabin Les paysages de Fogo Island sont variés, par mon travail, j’ai cherché à créer un lieu en étroite relation avec le paysage (terre, mer, ciel) et à réinterpreter l’architecture dans l’idée de perpétuer les traditions locales. Pour concevoir l’atelier, la démarche fût celle d’un sculpteur. Partant d’un cube pur, forme compacte, le travail a été de tailler la forme afin de créer un objet, une sculpture dans le paysage. Les différences de hauteur et les angles acérés rappellent l’image de l’iceberg présent aux larges des côtes. C’est par ces différences de hauteur que les espaces interieurs sont différenciés. La partie très ouverte est l’espace de travail, l’espace de vie est plus bas et plus fermé afin de créer une atmosphère confortable. Lucie Poulet
Studio d’artiste_Fogo Island 30
CONCEPT/ PRÉCÉDENTS
VUE DE HAUT
Comme une feuille blanche Le projet vise à respecter le paysage et l’habitat traditionnel de l’île de Fogo. L’idée est de créer un dialogue entre ces deux éléments au travers de l’architecture moderne. L’aspect de la nature est transformé par trois petits bâtiments qui s’implantent sur le site comme des rochers. Les plans reprennent ceux des cabinets de pêcheurs, les fenêtres sont penchées pour faire profiter du paysage à l’artiste et pour capter la lumière. Le respect de la nature est un point clé du projet, c’est pourquoi l’espace extérieur crée par les trois boites n’a pas besoin d’être spécialement travaillé, le paysage agit comme une scène. Enfin, pour garantir un travail à OEST 1:100 succès à l’artiste, tout le matériel est blanc et homogène et les murs hauts permettent des pensées illimitées. Laura Kellermann
Studio d’artiste_Fogo Island 32
La forêt comme la passerelle vers la mer L‘île de Fogo semble être la frontière entre la civilisation et la nature sauvage, entre le continent et océan. Ce projet d’un petit studio d’artiste tente de jeter un pont entre terre et mer, vivre aussi bien dans la forêt que sur l‘eau. Le concept est une extension de la forêt qui mène à la mer comme une passerelle. C‘est aussi le logement et le studio d‘un artiste. La maison se développe hors des bois en même temps qu‘il fournit, par sa façade, la protection contre la force de la mer. Le toit est libre d‘accès au niveau du sol, il offre une vue magnifique sur la côte rocheuse et la mer et est idéal comme lieu de séjour, d’inspiration ou comme belvédère. L‘intérieur peut être entièrement ouvert et fusionne donc dans les mois chauds de l‘été avec le paysage étourdissant de l‘île. Marcus Wallbaum
Studio d’artiste_Fogo Island 34
Moving Studio Situé sur l’Île de Fogo à Terre-Neuve, ce projet veut rebondir avec les studios d’artistes développés par l’architecte Todd Saunders pour la fondation Shorefast. Le paysage évolue, se sculpte au gré du temps, la structure développée dans ce projet s’inscrit dans cette dynamique de mouvance. Celle-ci pivote sur 360° et comprend deux membrures qui peuvent prendre des orientations différentes, aux goûts des artistes qui y séjournent. Hissé dans le paysage, ce projet désire pousser la réflexion sur la façon d’habiter un lieu, un territoire et comment celui-ci interragit avec l’artiste dans la création de ses oeuvres. Ce studio permet ainsi à l’artiste, au gré des jours passés, d’orienter ses vues, ses réflexions, ses perceptions pour ainsi mieux développer son art. Jean-Nicolas Bouchard
Studio d’artiste_Fogo Island 36
Complexe X Complexe X est un studio situé au plus haut d’une falaise de 75 mètres, longeant la côte ouest de l’île de Fogo. Il comporte quatre sections fermées : entrée, cuwisine, chambre et studio. Étant donné le terrain difficilement aménageable, les éléments bâtis sont encastrés dans le sol tel le positionnement naturel des roches et angulées pour suivre le relief. De cette manière, chacune de leurs parois vitrées pointe dans une direction unique, la falaise, le ciel ou la mer. Pour profiter de la nature et du climat, le studio est séparé de la section résidentielle, permettant à l’artiste d’être constamment en contact avec son environnement en se rendant à son espace de travail. Sarah Lanoue
Studio d’artiste_Fogo Island 38
Fragment-RAMA Ce studio d’artiste intensifie le lien entre le site naturel et le bâti humain, le concept s’inspire de la fragmentation et du relief de l’île de Fogo. Il s’agit tout simplement de l’opposition de deux volumes perpendiculaires l’un à l’autre. Celui du bas renferme les pièces de vie et les espaces de repos, tandis que celui du haut sert d’atelier pour l’artiste. L’objectif est aussi de «dissimuler» le premier volume en le fragmentant à l’aide d’angles et d’ouvertures qui cadrent le paysage, et de mettre l’accent sur l’opposition entre l’eau et le sol rocheux de la falaise. L’espace du haut se détache du sol avec son traitement linéaire offrant une certaine élévation de l’esprit pour l’artiste, tout en exploitant la vue. Sédrick Bolduc
Studio d’artiste_Fogo Island 40
Fogo Island STUDIO L’île de Fogo est détachée du reste du monde. À l’image de ce détachement, le studio d’artiste proposé se compose de deux volumes s’éloignant l’un de l’autre. L’un est encré dans la terre telle la morphologie rocailleuse de l’île et propose un espace protecteur pour le repos. L’autre, détaché et léger, est propice à l’évasion, il devient un lieu où l’artiste peut s’échapper. On habite l’intérieur simplement par les différentes épaisseurs de mur et la progression de l’enveloppe. Opposition entre solide et léger, lié et séparé, le studio permet de multiples expériences du paysage. Léonie Roy
F Studio d’artiste_Fogo Island 42
eut-être à cause des grands manteaux de brume qui l’habillent et qui donne l’illusion que l’île est la proie inachevable d’un e sans feu dit-on. Le brouillard est un phénomène naturelle, voir même banale, mais il est élément d’inspiration pour la créad. Il est fascinant de voir comment une masse de brume arrive à détruire tous les repères que l’homme se fait habituellement reste est le sol qui se dévoile à ses pieds et disparaît derrière ses pas. Cette perte de relation avec le1paysage incite l’homme COUPE : 75 e qui permet généralement d’alimenter un processus de création. ysage, il était important que le studio soit dans un lieu vierge de tous éléments pouvant trahir l’échelle et la proximité du paym Bay, un endroit plat et rocailleux, est choisie comme site pour le projet. e autour d’une « spirale orthogonale » desservant les espaces des moins au plus privés. Les premiers espaces rencontrés lors e sorte qu’ils rendent ambigüe la distinction entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment. Cette ambiguïté diminue graduellept s’inspire une fois de plus du brouillard qui est dépourvu de limites claires, rendant ainsi difficile la distinction entre son « 14
PLAN D’IMPLANTATION 1 : 200
fog
LOUIS-XAVIER GADOURY
s habitations de Fogo Island est réutilisé, donc un revêtement de planches de bois. C’est planches, lorsqu’espacées, découpe ne forêt brumeuse.
Si Fogo Island signifie Île de Feu, c’est peut-être à cause des grands manteaux de brume qui l’habillent et qui donne l’illusion que l’île est la proie inachevable d’un insatiable incendie. Il n’y a pas de fumée sans feu dit-on. Le brouillard est un phénomène naturelle, voir même banale, mais il est élément d’inspiration pour la création d’un studio d’artiste sur Fogo Island. Il est fascinant de voir comment une masse de brume arrive à détruire tous les repères que l’homme se fait habituellement dans un paysage. Le seul repère qui lui reste est le sol qui se dévoile à ses pieds et disparaît derrière ses pas. Cette perte de relation avec le paysage incite l’homme l’homme à se recentrer sur lui-même, ce qui permet généralement d’alimenter un processus de création. Pour accentuer l’effet dissociation au paysage, il était important que le studio soit dans un lieu vierge de tous éléments pouvant trahir l’échelle et la proximité du paysage. C’est pourquoi la berge de Shaom Bay, un endroit plat et rocailleux, est choisie comme site pour le projet. Fonctionnellement, le studio s’organise autour d’une « spirale orthogonale » desservant les espaces des moins au plus privés. Les premiers espaces rencontrés lors de l’entrée dans le studio sont traités de sorte qu’ils rendent ambigüe la distinction entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment. Cette ambiguïté diminue graduellement vers les espaces privés. Ce concept s’inspire une fois de plus du brouillard qui est dépourvu de limites claires, rendant ainsi difficile la distinction entre son « intérieur » et son « extérieur ». Matériellement, le revêtement usuel des habitations de Fogo Island est réutilisé, donc un revêtement de planches de bois. C’est planches, lorsqu’espacées, découpe la lumière comme le font les arbres d’une forêt brumeuse.
Si Fogo Island signifie Île de Feu, c’est peut-être à insatiable incendie. Il n’y a pas de fumée sans feu Fog tion d’un studio d’artiste sur Fogo Island. Il est fas dans un paysage. Le seul Si Fogo Island signifie Île de Feu, c’est repère peut- qui lui reste est être à causel’homme des grands à semanteaux recentrerdesurbrume lui-même, ce qui perm qui l’habillent. Le accentuer brouillard l’effet est un élément au paysage, il é Pour dissociation d’inspiration pour la création d’un studio sage.de C’est pourquoi de Shaom Bay, un e d’artiste, la perte relation avec la le berge paysage Fonctionnellement, le studio s’organise autour d incite l’homme à se recentrer sur lui-même. Pour accentuer dissociation au paysage, de l’effet l’entrée dans le studio sont traités de sorte qu il était important soitprivés. dans un mentque verslelesstudio espaces Ce concept s’inspir lieu vierge de tous éléments pouvant trahir intérieur » et son « extérieur ». l’échelle et la proximité du paysage. C’est Matériellement, revêtement pourquoi la berge de Shaom le Bay, un endroitusuel des habitati la lumière font lessite arbres d’une forêt b plat et rocailleux, est comme choisie lecomme pour le projet. Fonctionnellement, le studio s’organise autour d’une « spirale orthogonale » desservant les espaces des moins au plus privés. Les premiers espaces rencontrés rendent ambigüe la distinction entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment. Louis-Xavier Gadoury
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Crooked Studio Un concept de studio d’artiste, un espace de création et de réflexion conçu pour des artistes en tout genre. Structure entre une cabane d’un pêcheur et un phare en bord de mer, ce studio pointe vers le ciel comme pour indiquer le chemin à suivre. Il est la combinaison de deux éléments présents l’île mais prend un caractère unique, posé comme une sculpture au milieu de la roche. L’image de la cabane du pêcheur se développe et se transforme en belvédère, ce qui crée un espace de réflexion, d’imagination avec un point de vue au loin, comme d’en haut d’un phare maritime. Mathieu Hellebaut
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Studio Nijagan Historiquement, l’île de Fogo a toujours été un lieu utilisé pour la pêche. Le projet s’inspire des icônes traditionnelles de la pêche, soit la cabane du pêcheur surélevée et la cage à homard. Le concept prend forme autour du rapport important avec la mer ; un quai transversal crée un lien tangible et sensible avec le paysage. De plus, certaines caractéristiques de la cage à homard sont réintérprétées : la simplicité des matériaux, la transparence, l’alternance de la matière créant des jeux de lumière, la structure apparente ainsi qu’une contininuité dans le traitement des faces principales. Léa Gagnon-Turgeon
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Atelier d’ Artiste Depuis peu, Fogo Island connaît un nouveau développement avec le géo-tourisme et l’art. L’enjeu du projet est d’allier architecture traditionnelle et moderne, et de créer un lien entre les différentes composantes de l’île. Les programmes d’habitation et d’atelier ont été séparés, le projet se compose d’une cabine d’habitation et d’un atelier face à la mer. Ces unités sont reliées par un ponton qui permet de rapprocher le lieu de vie du village, tout en gardant l’atelier éloigné. La forme et les matériaux s’inspirent de l’habitat traditionnel, l’ensemble du projet est sur pilotis, les parties intérieures sont en bois brut et les faces extérieures en bois brûlé, l’utilisation du bois est revisitée. Thibault Gervasoni
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Au croisement des axes Le projet s’intègre non loin de la ville, Tilting, évoquant la possibilité d’une rencontre entre artistes et habitants. Situé dans un carrefour naturel intégrant plage, végétations basse et haute, dénivelés faibles ou importants, rivière et océan, l’atelier permet d’offrir des ambiances diverses. Afin de s’inscrire dans cette intersection, le projet se compose de deux volumes inscrits le long de ces axes territoriaux, jouant avec les orientations et la topographie du site. L’un d’eux est constitué d’un grand vide, un vaste espace de travail. Le second intègre toutes les fonctions «habiter» liées à l’atelier, ces espaces se veulent visuellement connectés à l’atelier afin que l’artiste soit toujours en lien avec celui-ci. Thomas Borne
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Artist Studio La mission de ce projet est d’ancrer sur l’île de Fogo un nouveau studio d’artiste s’inscrivant simplement et efficacement dans le paysage, tout en offrant aux futurs utilisateurs la possibilité de créer dans un lieu de qualité. Le concept s’appuie sur une notion forte qu’est celle de la faille, elle renforce et amplifie le rapport au paysage rocailleux du lieu. A l’image de l’artiste mystérieux, énigmatique, le studio est mis en scène par le biais d’un parcours et joue avec nos sens, avec l’idée de l’inattendu. Il se fragmente en deux entités disctinctes séparée par une faille : la première est un lieu de repos, la seconde est un lieu de travail et de création. Une attention particulière est portée sur les matériaux afin que le projet s’intègre parfaitement dans son paysage. Marine De Bouter
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PROJET 3 /Concours PROJET 0°, Rue Saint-Joseph, Québec Le Projet 0° est un évènement proposé par l’organisme artistique EXMURO à des artistes invités dans le cadre du Off Carnaval. Il consiste à produire des oeuvres artistiques en lien avec la neige, la glace et l’hiver le long de la rue Saint Joseph et questionne sur ‘la fragilité et l’impermanence des êtres et des choses et nos conditions de vie dans une réalité nordique’. Cet évènement fait également l’objet d’un exercice pour les étudiants de l’école d’architecture de l’Université Laval. Deux ateliers de l’école, celui d’Emmanuelle Champagne et celui d’Etienne Bernier ont ainsi poussé cette réflexion le temps d’une journée, dans un esprit de concours d’idées. Le projet lauréat, «Chaumières», imaginé par Anthony Laliberté-Vincent et Jean- Nicolas Bouchard à été réalisé sur la rue Saint-Joseph, dans la continuité des oeuvres des artistes. Dans le même temps, les deux étudiants ont également élaboré une structure en plexiglass «Crystal Cloud», installée pendant quelques mois dans le restaurant Le Cercle sur la rue Saint-Joseph.
Crystal Cloud_Jean-Nicolas
Bouchard et Anthony Laliberté-Vincent, Le Cerle, Québec
Concours PROJET 0°_Saint-Joseph 56
Concours PROJET 0째_Saint-Joseph 58
Concours PROJET 0째_Saint-Joseph 60
Concours PROJET 0째_Saint-Joseph 62
Concours PROJET 0째_Saint-Joseph 64
Projet 0°
Installation Hivernale Jose Pineda Marcus Wallbaum Université Laval
0° Approach The Rue St. Joseph in St. Roch is a very lively, highly frequented Street, yet dominated by the St. Roch Church, which represents a contrasting Element. The Church establishes a ceremonial space and is seen in within our design process as the ending point of the micro cosmos of live within St. Roch, thus as a synomym for death. On the other End of the Scale, the District itself represents the force of live, with all the noisy buzzing of its inhabitants. These observations were the basis for our design concept of a temporary structure in the urban space of the district, more precicely, on the corner of Rue Dorchester and Rue Saint Joseph. The structure is meant to be a point on the line in between live and death. The latter is symbolized by the snow, which represents the dust, live dissolves into finally. Turning the horizontal line into a vertical one, we created a structure, which inhabitants live on the ground level and serves as a metaphor for death on the upper level, by catching up the snow. It too serves as street furniture, by allowing passants to use it as an ice slide.
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Ecrire le temps avec la neige
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Concours PROJET 0째_Saint-Joseph 66
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Chaumières
_Projet lauréat
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Projet 4 /Complexe de Géotourisme, Fogo Island Le projet cible la création d’un parc et d’un complexe géotouristique. Les étudiants en groupe de 2 auront comme objectif de créer un bâtiment et un aménagement extérieur visant à promouvoir un développement durable du tourisme pour l’île de Fogo.
Le projet devra valoriser le caractère géographique du lieu par des gestes qui soulignent et reflètent le patrimoine culturel et naturel, favorisant la mise en place d’un marché distinctif et d’une fierté culturelle. L’emplacement précis du pavillon sera au choix des étudiants, de même que les parcours proposé. Lors de la visite sur place, un relevé des emplacements potentiels sera effectué et les étudiant seront rapidement appelé à prendre position sur l’île et à répertorier les singularités des lieux choisis. Dans une optique de conservation des ressources, l’étudiant devra encourager l’emploi de matériaux locaux et choisir des stratégies constructives minimisant la pollution et la c onsommation d’énergie. L’éclairage, tant de jour que de soir, devra également être respectueux de l’environnement.
Encore une fois, bien que le programme ne soit pas entièrement défini, celui-ci devra inclure une réponse aux questions d’hébergement et d’alimentation afin d’attirer toute la gamme démographique du marché géotouristique. L’aménagement du parc et des sentiers devra engager les visiteurs et leurs hôtes à connaître et découvrir la région. Cette approche encouragera les communautés à faire valoir leur patrimoine naturel et culturel local en développant chez elles un sentiment de fierté enrichissant l’expérience qu’auront les touristes. Parmi les pistes programmatiques potentielles, on retrouve des lieux de rassemblement extérieur et intérieurs, des salles d’expositions artistiques, un belvédère, quelques boutiques, des installations temporaires, du mobilier extérieur, des pavillons d’interprétations, des cabines, etc.
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Musée international de l’île de Fogo Le projet se situe à Shoal Bay, directement en lien avec les artistes en résidence. Le programme se compose d’un musée agrémenté par une médiathèque, un amphithéâtre ainsi qu’un belvédère renfermant un bureau d’infotourisme et un restaurant. Le volume est intégré à son paysage, sa forme contemporaine et sa matérialité permet d’en faire un symbole architectural et culturel pour l’île. Le bâtiment peut accueillir différentes expositions, l’île doit avoir un rôle dans la diffusion artistique internationale notament grâce à son icône architectural, aux artistes de renom gravitant autour de Fogo, mais surtout avec le travail des artistes locaux ou en résidence. Thibault Gervasoni & Sédrick Bolduc
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Fogo Island Geotourism Visitor Center À Fogo, le temps semble ralentir. Loin de la ville et de ses tourments, les paysages prennent le dessus sur tout. Son potentiel de destination géotouristique naît de l’attachement des habitants à leur île ainsi que de la beauté de ces paysages naturels demeurés quasi naturels. Lors de notre voyage à Fogo, nous avons été surpris de constater comment l’arrivée sur l’île en bateau ne reflète pas cette relation entre habitants et paysage. C’est dans l’optique de dynamiser cet espace de transit que ce projet a été réfléchi. Laurentia Kellerman & Jean-Nicolas Bouchard
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Rendez-vous à la Croisée Ce projet vise à valoriser le patrimoine culturel et naturel de l’île tout en accordant une importance à la population locale et touristique. Le programme incite à la rencontre et aux échanges entre habitants et touristes en quête de de nature et de culture. Pour ce faire, un parcours constitué de deux axes a été mis en place, l’un appartenant au domaine public et l’autre se consacrant au privé. L’axe public est un lieu dédié à la découverte, à l’apprentissage et aux loisirs. L’axe privé est composé d’habitations destinées aux touristes. Pour se rendre d’un bâtiment à l’autre, les usagers sont guidés par le parcours, lumineux de nuit, qui les amène à déambuler tout en profitant d’une vue imprenable sur l’océan. Marine de Bouter & Sarah Lanoue
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FOGO & SONS Fogo Island, une île diversifiée où l’environnement change mais où la culture dure. En réponse à nos observations le désir est né d’enrichir l’expérience des touristes et d’offrir un public aux «raconteurs» de Fogo Island,. Le concept propose une variété de plusieurs ‘maisons’ au choix du visiteur : le Rocheux, le Refuge, l’Annexe, la Tour et le Quai. Certaines sont encrées dans le sol ou plongent dans l’océan et expérimentent le rapport au lieu, d’autres s’élèvent pour offrir des vues imprenables, d’autres encore optimisent le confort intérieur et le repos du visiteur. Marcus Wallbaum & Anthony Laliberté-Vincent
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