OBJECTIF A9 MAGAZINE D’INFORMATION DE L’AUTOROUTE Déplacement de l’A9 sur le grand Montpellier
N°2 - OCTOBRE 2012
MONTPELLIER
L’EAU, UNE RESSOURCE À PRÉSERVER
SONDAGE TNS SOFRES : 75% FAVORABLES AU DÉPLACEMENT DE L’A9
À LA UNE
SUR LE TERRAIN
LE DÉPLACEMENT DE L’A9 PLÉBISCITÉ ASF A DEMANDÉ À TNS-SOFRES DE SONDER* LA POPULATION DE L’AGGLOMÉRATION DE MONTPELLIER CONCERNÉE PAR LE DÉPLACEMENT DE L’A9. LES PRINCIPAUX RÉSULTATS DE CE SONDAGE: LE JUGEMENT SUR LE DÉPLACEMENT DE L’A9 :
79
%
en ont entendu parler,
75% des sondés favorables
au déplacement de l’A9,
71% l’estiment nécessaire.
LES BÉNÉFICES ATTENDUS :
74%
71% 68% 80%
estiment que le trafic va être sécurisé. qu’il va y avoir moins de bouchons dans l’Agglomération de Montpellier. que ce chantier va créer des emplois. des sondés estiment que le déplacement de l’A9 est bon pour les habitants de l’Agglomération de Montpellier.
UNE GARANTIE POUR LA RESSOURCE EN EAU L’ENQUÊTE PUBLIQUE “LOI SUR L’EAU” SE DÉROULERA DANS LES DOUZE COMMUNES CONCERNÉES PAR LE DÉPLACEMENT DE L’A9, DU 5 NOVEMBRE AU 6 DÉCEMBRE 2012.
Cette enquête publique a pour objectif d’assurer l’information et la participation du public sur les thématiques de l’hydraulique et des milieux naturels liés à l’eau. Cette procédure réglementaire est obligatoire pour tous les projets de construction ou d’aménagement du territoire. Elle mobilise une commission indépendante de 3 commissaires enquêteurs, désignée par la préfecture. Dans le cadre du déplacement de l’A9, un dossier de près de 1600 pages, appelé Dossier Loi sur l’Eau, a été rédigé par les équipes d’ASF afin de présenter toutes les mesures prévues pour prendre en compte la nouvelle infrastructure autoroutière.
PRÉSERVER LA TRANSPARENCE HYDRAULIQUE
L’IMAGE DU RÉSEAU ASF :
80% D’OPINIONS POSITIVES.
89% IGNORENT QU’ASF EST LE MAÎTRE D’OUVRAGE DU DÉPLACEMENT DE L’A9. *Nature de l’échantillon : sondage réalisé par TNS Sofres les 3 et 4 septembre 2012 sur un échantillon de 700 personnes habitant dans les 12 communes concernées par le déplacement de l’A9.
POUR TOUT SAVOIR SUR LE PROJET, RENDEZ-VOUS À L’ADRESSE SUIVANTE :
La future plate-forme autoroutière peut constituer un obstacle à l’écoulement des eaux et réciproquement. Les écoulements peuvent générer des dommages à la future autoroute. Afin de rétablir la circulation des écoulements naturels des bassins versants extérieurs au projet et d’assurer la transparence hydraulique du projet et la continuité écologique et piscicole, des ouvrages hydrauliques spécifiques sont nécessaires. Leur gabarit est prévu afin de permettre une transparence hydraulique. Une vingtaine d’ouvrages hydrauliques va être réalisée. Au total, 60 ouvrages d’art (ponts, passages inférieurs) seront construits sur les 25 km, soit environ un ouvrage tous les 400 m ce qui est particulièrement conséquent.
RESPECTER LES DISPOSITIFS DE LUTTE CONTRE LES INONDATIONS Sur un territoire marqué par des événements pluvieux intenses et subits, ASF a porté une attention particulière au respect des dispositifs et des dispositions de protection contre les inondations, pilotés par les collectivités locales. Les études menées récemment par ASF ont permis de préciser le dimensionnement des ouvrages et la nature des aménagements à réaliser afin de respecter les obligations réglementaires en matière hydraulique. Cet engagement fort s’est notamment traduit entre autres par la signature de plusieurs conventions avec les structures de gestion locale de certains cours d’eau sensibles.
LUTTER CONTRE LES RISQUES DE POLLUTION En complément du traitement des cours d’eau extérieurs rencontrant l’autoroute, la totalité
des eaux de ruissellement de la plateforme autoroutière sera collectée par un réseau indépendant qui permettra de traiter l’eau avant rejet dans le milieu naturel. Les dispositifs mis en place, tels que des bassins étanches, permettront un traitement de la pollution chronique et le confinement d’une éventuelle pollution accidentelle. Pour le déplacement de l’A9, 31 bassins vont être construits, leur volume varie entre 2000 m3 et 20000 m3. Lorsque le chantier commencera, tous les travaux feront l’objet d’un suivi particulier avec notamment la mise en place d’un plan d’alerte et d’intervention. Au même titre que l’ensemble des actions visant à protéger l’environnement et à réduire les impacts du projet (espèces protégées, protections acoustiques, intégration paysagère), la préservation de la ressource en eau est un enjeu majeur pour ASF dans le cadre du déplacement de l’A9.
www.a9.vinci-autoroutes.com
FOUILLE ARCHÉOLOGIQUE Après les diagnostics archéologiques dont la grande majorité est achevée, place à la seconde étape : la fouille proprement dite. Une grande fouille, qui s’étend sur trois communes, a débuté en septembre. Les archéologues espèrent trouver des vestiges médiévaux, peut-être un ancien village, des vestiges gallo-romains tels que des bâtiments ou des fours à chaux… Ce travail permettra d’approfondir la connaissance des civilisations passées sur l’antique Voie Domitienne, axe de passage historiquement très fréquenté, tout comme l’est l’A9 aujourd’hui. Les époques changent mais les grands couloirs de circulation restent les mêmes.
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OBJECTIF A9 MONTPELLIER - n°2 - octobre 2012
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DEUX JEUNES FEMMES
À DES POSTES CLÉS Géologue de formation, Agathe Sutra, 32 ans, ingénieur travaux, travaille pour Fondasol, premier groupe français d’ingénierie chargé de réaliser les études de sol pour ASF concernant le déplacement de l’A9. “Ces études permettent de dimensionner les ouvrages d’art AGATHE SUTRA au vu des fondations et anticipent la réutilisation des matériaux”. C’est un travail essentiel de 4 mois actuellement en cours – au ¾ réalisé -, un des deux chantiers les plus importants de France actuellement pour
Arrivée il y a trois ans chez ASF après avoir notamment travaillé sur les chantiers ferroviaires de lignes à grande vitesse dans l’Est de la France et entre Perpignan et Figueras, Clémence Laplace, 33 ans, est aujourd’hui l’assistante directe du directeur de l’opération “Déplacement de l’A9”. CLÉMENCE LAPLACE Conception et suivi des travaux, instruction des procédures administratives, concertation avec les collectivités locales, la jeune femme est aussi et surtout “madame déplacement de réseau” (gaz, électricité, télécoms), une opération délicate et importante qui va durer presque
Fondasol avec le Grand Paris. “Nous avons 5 équipes de sondeurs, explique Agathe Sutra, basées à Saint-Jean-deVédas (34) avec des machines de forage pouvant aller jusqu’à 40 mètres de profondeur ”. Les échantillons prélevés partent ensuite dans les laboratoires de l’entreprise à Avignon et Toulouse afin d’être analysés, complétant ainsi une étude fondamentale pour les travaux de l’A9. Un chantier exemplaire pour Agathe Sutra : “ASF est un partenaire très exigeant aussi bien pour les études de sols que pour la sécurité du chantier. Cela m’apporte beaucoup de travailler sur ce dossier”.
deux ans. Un travail de haute technicité menée en concertation avec les concessionnaires des réseaux visés. “À ce jour, nous avons identifié 180 réseaux non compatibles avec notre chantier, précise-telle. Financés à 100% par ASF, ces travaux de déplacement sont menés tambour battant avec l’ambition de limiter au maximum les impacts sur les riverains”. Parmi les travaux à venir, le plus gros chantier concernera l’alimentation en gaz de Montpellier : il faut en effet déplacer sur la partie est du tronçon (Vendargues-Mauguio) près de 6,5 km de conduite de gaz et 4 km à l’ouest du tronçon. “Pour mon premier chantier autoroutier, note Clémence Laplace, je ne pouvais pas rêver mieux pour accumuler de l’expérience”.
UN SONDAGE GÉOTECHNIQUE, C’EST QUOI ? Un sondage géotechnique est une investigation du sous-sol destinée à déterminer la nature et les caractéristiques mécaniques, physiques et chimiques afin de prévoir le comportement du sous-sol lors de la réalisation d’un pont par exemple. Réalisées lors de la phase d’étude, les reconnaissances géotechniques permettent d’identifier les risques géotechniques éventuels. Cette connaissance fine permet de dimensionner correctement les fondations et d’assurer la stabilité des futurs ouvrages. Grâce à l’utilisation de 5 sondeuses pendant 3 mois, les équipes de Fondasol, basées à Saint-Jean-de-Védas, ont réalisé près de 300 sondages sur l’ensemble des 25 km du tracé. Au total plus de 3500m de sondages ont été exécutés avec des profondeurs variant de 3 à 40m. Suite à ces investigations sur le terrain, le modèle géotechnique du projet sera défini et les principes généraux de construction pourront ainsi être affinés.
Responsable publication : S. Nunez - Responsable rédaction : O. Allain - Conception, maquettes : Ecologistes de l’Euzière
- Crédit photos : P. Blot, photothèque ASF,