L’INDEPENDANT SAMEDI 1 JUIN 2013 LE DOUBLEMENT DE L’A9 SUR LA BONNE VOIE
MONTPELLIER AGGLO JUIN 2013 A9 : L’AGGLO PREPARE LE TERRAIN
MIDI LIBRE MARDI 18 JUIN 2013 CONFRONTATION ENTRE ASF ET LES AGRICULTEURS
MLACTU.FR MERCREDI 19 JUIN 2013 DEPLACEMENT DE L’A9 : LE BLE ET L’ARGENT DU BLE
Déplacement de l’A9 : le blé et l’argent du blé Publié le 19/06/2013
Point de vue - Mardi dernier, une dizaine d’agriculteurs de Saint Aunès (Hérault) non loin de Montpellier, a mené une opération un peu virulente pour dénoncer le broyage d’un hectare de blé par la Société des autoroutes du Sud de la France aux abords du futur grand chantier de déplacement de l’autoroute A9 et cela à deux semaine de la récolte. Choquant ! Oui mais pour qui ?
Les agriculteurs sont donc venus avec leurs tracteurs pour constater que le blé, semé par leurs soins, était totalement couché, broyé, sur près d’un hectare par les engins de chantier d’ASF qui, depuis des mois, fait des études et travaux préparatoires au futur déplacement de l’A9. « Un gâchis » dénoncé par ces agriculteurs d’autant que la récolte était prévue pour dans à peine 15 jours. Voilà qui, de prime abord, peut sembler bien scandaleux sauf que, la société ASF est dans son bon droit, ces terrains lui appartiennent puisqu’ils ont justement été rachetés à ces mêmes agriculteurs pour préparer le futur chantier de déplacement de l’A9. Et d’ailleurs, un peu gênés, les agriculteurs reconnaissent qu’ils ont « semé sur des terrains qui ne leur appartenaient plus » puisqu’ils ont été rachetés par ASF en octobre dernier, une expropriation plus ou moins bien acceptée par les agriculteurs qui ont cependant réussi, après négociations serrées avec les ASF, que le reste de la récolte soit préservée pour être récoltée. De toute évidence, dans ce dossier de déplacement de l’A9, tentaculaire et miné, les ASF ont-ils préféré jouer profil bas et ravaler leur rancœur de peur de faire d’un petit feu de paille un incendie bien plus conséquent dans quelques semaines, le projet de l’A9 n’étant toujours pas digéré par beaucoup de monde, agriculteurs, riverains, écologistes et certains élus locaux. Ainsi, dans 15 jours, les moissonneuses viendront récolter puis le blé sera revendu et l’argent tombera dans l’escarcelle des agriculteurs, une opération gagnant-gagnant pour ces derniers, très malins et avec un certain aplomb, voire un aplomb certain, ils auront donc réussi à faire une récolte sur des terrains qu’ils avaient au préalable vendus. Comme quoi, « ça eut payé », et ça paye encore.
MIDI LIBRE MONTPELLIER DIMANCHE 23 JUIN 2013 REUNION D’INFORMATIONS SUR L’A9 AVEC LE COLLECTIF SAINTJEAN-LE-SEC
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Ref. Doc. : 2501-7101916-5
A : RELATIONS PRESSE / VINCI AUTOROUTES Mot-Clé : A9
FRANCE BLEU HERAULT JOURNAL – Le 18/06/2013 – 08:03:24 LE JOURNALISTE Un face à face un peu tendu hier sur le chantier du doublement de l’A9 ! MARIE SAVATIE Des agriculteurs qui s’opposent aux ouvriers pour bloquer les accès aux champs à Saint-Aunès, pas question de voir arriver les bulldozers avant d’avoir moissonné. La revendication peut sembler légitime, sauf que ces terres ne leur appartiennent plus, ils ont été expropriés et indemnisés, explique Salvador NUNEZ, le responsable du chantier pour les ASF. SALVADOR NUNEZ Les agriculteurs qui ont planté sur ces terrains-là ont planté en sachant qu’ils ne plantaient pas chez eux sans autorisation de notre part, pire encore, en les ayant prévenus qu’il ne fallait pas le faire, et sachant que, par ailleurs, on a largement dédommagé, même si, il peut y avoir des discussions et des désaccords sur les prix fixés par les juges en la matière. Donc si vous voulez, on est dans un jeu où effectivement, l’agriculteur, d’un côté, essaie de continuer à planter et à cueillir ou à recueillir jusqu'au dernier moment, et nous, dans la difficulté, qui est celle qu’on est tenu de préparer le chantier, de dégager les emprises, et qu’on ne peut pas s’arrêter à chaque jardin, à chaque plant de blé ou des fraises, voire des melons, donc c’est un peu le jeu du chat et de la souris. MARIE SAVATIE Et après négociation, les agriculteurs ont obtenu l’autorisation de moissonner d’ici quinze jours, à condition évidemment de ne plus intervenir sur ces terrains ensuite. 08:04:42. FIN#
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