ASF - Déplacement de l'A9 - Revue de presse mars 2013

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MIDI LIBRE MONTPELLIER MARDI 5 MARS 2013 FABREGUES CONSEIL MUNICIPAL : LES DOSSIERS FINANCIERS ADOPTES A L’UNANIMITE !


LA GAZETTE JEUDI 7 MARS 2013 L’ADSL ARRIVE GRACE A L’AUTOROUTE A9


MIDI LIBRE MONTPELLIER DIMANCHE 10 MARS 2013 A9 BIS


VEDAZINE MARS 2013 UNE REUNION PUBLIQUE POUR LE DEPLACEMENT DE L’A9 A SAINTJEAN-DE-VEDAS


LA LETTRE M MARDI 19 MARS 2013 MONTPELLIER : 200M€ POUR TRANSFORMER L’A9 EN BOULEVARD


BLOG DE MANU REYNAUD MERCREDI 20 MARS 2013 LA REQUALIFICATION DE L’A9 COUTERAIT 200 M D’EUROS D’IMPOTS SUPPLEMENTAIRES AUX MONTPELLIERAINS

Manu Reynaud "le temps et l'énergie d'une vie humaine ne sont pas renouvelables" : dommage !

[LA LETTRE M DEVOILE LE POT AUX ROSES] : LA REQUALIFICATION DE L’A9 COUTERAIT 200 MILLIONS D’EUROS D’IMPOTS SUPPLEMENTAIRES AUX MONTPELLIERAINS Posted on | mars 20, 2013 | No Comments

« les contribuables sont cocus et on veut leur faire payer la chambre » Hier, mardi 19 mars, La lettre M a dévoilé le pot aux roses. En plus du coût du doublement, il faudra donc 200 millions d’€ pour requalifier l’ancienne portion en boulevard urbain. Le chiffre, longtemps caché, vient d’être officialisé, pour la première fois, par les services de l’Etat. Tout d’abord, cette révélation est de nature à remettre en question la sincérité des enquêtes publiques et diverses concertations qui n’ont jamais fait mention d’une telle dépense ; les dossiers se limitant à évoquer le coût de construction de la nouvelle autoroute estimé, aujourd’hui, à 800 millions d’euros. Comme l’ont toujours dénoncé les écologistes, il y a là une véritable tromperie sur le coût réel du projet global de A9 qui dépassera donc bien le milliard d’euros ! Or, si les 800 millions du projet de construction de la nouvelle A9 sont censés être financés par Vinci autoroutes dans le cadre de son contrat de concession avec l’Etat, les 200 millions de la requalification de l’A9 actuelle vont être mis à la charge des collectivités, donc des contribuables locaux ! 200 millions d’impôts supplémentaires alors que Montpellier est aujourd’hui l’une des agglomérations où la fiscalité locale est parmi les plus élevées de France ! 200 millions d’impôts supplémentaires, c’est plus de 10 fois l’impact financier de la CFE sur le budget de l’Agglomération ! 200 millions d’euros c’est aussi un quart du budget annuel de Montpellier Agglomération. Les écologistes l’avaient révélé lors de la conférence de presse du 9 décembre dernier : ce sont les contribuables qui vont payer la facture !

Mais quelle collectivité pourrait assumer le coût de ce chantier routier titanesque ? Le Département a répondu qu’il n’y mettrait par un centime. La Ville également. La Région et l’Agglomération, quant à elles, n’ont pas encore clarifié leur position.


BLOG DE MANU REYNAUD MERCREDI 20 MARS 2013 LA REQUALIFICATION DE L’A9 COUTERAIT 200 M D’EUROS D’IMPOTS SUPPLEMENTAIRES AUX MONTPELLIERAINS Pourtant, les choses doivent être claires : aucun argent des contribuables locaux ne doit financer le chantier de requalification de l’A9 actuelle ; chantier qui devrait être à la charge de l’Etat et de son concessionnaire Vinci Autoroutes. Georges Frêche avait toujours dit en substance : « pas un centime du contribuable pour l’A9, c’est l’Etat qui doit payer ». Aujourd’hui, les montpelliérains vont subir un doublement du trafic et de la pollution engendrés par l’A9 et on voudrait, en plus, leur faire payer la facture ! Comme aurait dit Georges Frêche : « les contribuables sont cocus et on veut leur faire payer la chambre » ! Aujourd’hui, il est grand temps pour toutes les collectivités de faire savoir que les impôts locaux ne serviront pas à ces travaux. Les écologistes y veilleront !


L’AGGLORIEUSE MERCREDI 20 MARS 2013 VENDREDI : SUR LES RAILS !


LA GAZETTE JEUDI 21 MARS 2013 LE MINISTRE SOUTIENT LE TGV


MIDI LIBRE SAMEDI 23 MARS 2013 A9 : QUI PAIERA LE FUTUR BOULEVARD URBAIN ?


MIDI LIBRE SAMEDI 23 MARS 2013 A9 : QUI PAIERA LE FUTUR BOULEVARD URBAIN ?


France BLEUE HERAULT VENDREDI 22 MARS 2013 JOURNAL DE 8H


France BLEUE HERAULT VENDREDI 22 MARS 2013 JOURNAL DE 18H


France BLEUE HERAULT SAMEDI 23 MARS 2013 JOURNAL DE 8H


L’HERAULT DU JOUR SAMEDI 23 MARS 2013 LA PREFECTURE DEMENT POUR LES 200 MILLIONS


BLOG DE MANU REYNAUD SAMEDI 23 MARS 2013 A9 : JE PERSISTE ET JE SIGNE !

Manu Reynaud "le temps et l'énergie d'une vie humaine ne sont pas renouvelables" : dommage !

A9 : JE PERSISTE ET JE SIGNE ! Posted on | mars 23, 2013 | Commentaires fermés

L’article paru ce matin dans le Midi Libre à propos de la facture de la transformation de l’actuelle A9 en boulevard urbain tendrait à faire passer les informations des services de l’Etat pour des affabulations. Voici donc les précisions nécessaires à la compréhension d’un dossier qui semble peu lisible pour certains commentateurs. Trois chantiers sont à distinguer. Premièrement, l’Etat et Vinci Autouroutes ont bien prévu de financer le projet de construction de la nouvelle autoroute A9bis dans le cadre du contrat de concession qui les lient. C’est donc bien le groupe Vinci, ou du moins les usagers qui empruntent son réseau et se délestent de plus de 4 milliards d’euros chaque année aux péages, qui prendront en charge les 800 millions d’euros de ces travaux. Deuxièmement, l’Etat et Vinci ont bien prévu de financer une »mise aux normes environnementales » minimale de l’actuelle A9. Concrètement, cette « mise aux normes environnementales » consiste à réaliser les bassins de dépollution des eaux de voirie et quelques murs anti-bruit qui auraient déjà dû être réalisés depuis plus de 30 ans ; travaux que ASF, devenu Vinci Autoroutes, a retardé pendant des décennies au motif que le dossier de l’A9 n’était pas tranché. CQFD. Le coût de cette simple mise aux normes environnementales est estimé à plus de 60 millions d’euros pour une solution minimale. Il sera, lui aussi, pris en charge dans le cadre du contrat de concession entre l’Etat et ASF. Ce qui est bien la moindre des choses ! Troisièmement, la transformation de l’actuelle A9 en boulevard urbain est un tout autre chantier. C’est la finalité même du projet de doublement de l’A9. Puisqu’il doit permettre la création de couloirs bus et, surtout, la création d’échangeurs nouveaux (notamment pour desservir la future gare TGV) censés désengorger les échangeurs actuellement saturés. Création d’échangeurs nouveaux que l’on nous disait impossible tant que l’A9 actuelle ne serait pas tranformée en boulevard urbain. Vous me suivez ? Or ce chantier de transformation de l’actuelle A9 en boulevard urbain n’est absolument pas financé. Son coût est estimé à plus de 200 millions d’euros à en croire les dernières révélations des services de la DREAL. L’Etat et Vinvi ayant prévu de transférer l’actuelle A9 aux collectivités, ce sera donc bien aux contribuables locaux de financer le chantier de la transformation en boulevard urbain. Je persiste donc à affirmer que les plus de 200 millions nécessaires à la transformation de l’actuelle A9 en boulevard urbain ne sont pas intégrés au plan de financement de Vinci Autoroutes et que l’on est en train de faire cocus les contribuables tout en se préparant à leur payer la chambre ! Si aucun engagement ferme n’est pris par l’ensemble des collectivités pour refuser la prise en charge de ce chantier de transformation de l’actuelle A9 en boulevard urbain, ce sont donc bien les impôts des montpelliérains qui vont flamber !


LA LETTRE M MARDI 26 MARS 2013 GRANDS PROJETS, AGGLO, AEROPORT, LOGEMENT : CE QUE VEUT LE PREFET DE REGION

Grands projets, agglo, aéroport, logement : ce que veut le préfet de région Région L.-R. - Institutions Mardi 26 mars 2013

Pierre de Bousquet de Florian, préfet de l’Hérault et de la région L.-R. depuis janvier, a réservé son premier entretien exclusif à La Lettre M et à ses lecteurs, ce mardi 26 mars au Domaine de Verchant, à l’occasion d'un "Petit Déj" animé par Henri Frasque, rédacteur en chef. Une centaine d’abonnés ont écouté ce grand commis de l’Etat, ex-patron de la DST (2002-2007), faire le point sur les grands dossiers régionaux. « La LNMP se fera » « La ligne nouvelle Montpellier-Perpignan se fera. » C’est un signe fort, et positif, envoyé par le préfet, à l’heure où la commission Mobilité 21 fait le tri entre les grands projets d’infrastructures nationaux. « C’est un grand maillon manquant dans un réseau européen. Pour le moment, ce projet n’est pas financé. Mais les études sont relancées, la phase de consultation est lancée. Je ne peux pas vous dire si ça se fera dans 5 ou 10 ans, la décision ne m’appartient pas. La façon de peser sur cette décision est de témoigner d’une unité parfaite de l’ensemble des acteurs de la région. Je ne les envoie pas faire le siège du gouvernement, mais je les incite à exprimer combien la région a besoin de ce projet. De multiples arguments sont à faire valoir, et à faire valoir dans l’unité. » « Trois milliards d’euros de projets » « En matière de grands projets, Le L.-R a beaucoup de grain à moudre. On vient de terminer l’A 750 (Clermont-l’Hérault/Montpellier, NDLR). On a devant nous le CNM et le déplacement de l’A9. Ces deux projets d’Etat (délégués à Oc’Via – Bouygues - et ASF – Vinci -, NDLR) engagent 3 Md€. Très peu de régions en France bénéficient de tels projets. »


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Gare nouvelle de Montpellier : quel exploitant ? La concertation publique relative au projet de gare nouvelle de Montpellier (livraison fin 2017) se déroule du 6 mai au 6 juin. Maîtrise d’ouvrage : RFF. Réalisation en PPP (remise des offres des candidats fin avril). « Reste le sujet de la gouvernance, de l’exploitation de la future gare, précise Pierre de Bousquet. Une gare n’est pas seulement un endroit où s’arrêtent les trains. C’est une affaire complexe : il y a plusieurs sortes de trains, le tram, des bus, des voitures. A l’intérieur, des activités économiques vont s’y développer, et ce sera autre chose que le bureau de presse et la buvette. » Concernant la gare de Nîmes-Manduel (prévue à partir de 2020 dans le cadre du contournement NîmesMontpellier) : « Le site est bien arrêté, a tenu à rassurer le préfet. Je remarque juste que tout le monde n’est pas d’accord. Le maire de Nîmes veut que la gare nouvelle soit à l’extérieur, le conseil général du Gard à l’intérieur. C’est une des caractéristiques de la région : alors que les choses sont déjà actées (positionnement de la gare nouvelle, NDLR), les gens croient encore que c’est négociable. » « L’A9 actuelle n’a pas vocation à rester dans le réseau concédé » Sur la question de la reconversion de l’A9 actuelle en boulevard urbain, Pierre de Bousquet a confirmé que le projet n’est pas arrêté : « On ne sait pas combien il y aura d’échangeurs nouveaux, ni le niveau de qualité et de prestations pour les échangeurs actuels. C’est un projet qu’on ne peut pas chiffrer à ce jour. » Un fonctionnaire de la Dreal L.-R. l’estime à environ 200 M€. La requalification environnementale (bruit et transparence hydraulique) est financée à hauteur de 63 M€ par l’Etat et le concessionnaire. L’A9 actuelle, lorsqu’elle sera transformée en boulevard urbain, « n’a pas vocation à rester dans le réseau concédé, a ajouté le préfet. Elle devra rester dans la voirie territoriale, sans que l’on sache à ce jour qui la reprendra. » Trois projets routiers prioritaires Trois projets routiers d’Etat sont prioritaires en L.-R., a indiqué le préfet. Dans l’ordre décroissant d’importance : contournement ouest de Montpellier, contournement est de Nîmes et contournement de Mende. Concernant le contournement ouest de Montpellier : « Il est entièrement à créer. C’est une liaison entre deux autoroutes (A750-A9, 6 km à 2x2 voies entre Juvignac et Saint-Jean-de-Védas). Le coût estimatif va de 160 M€ à 200 M€. Il faut encore étudier les perspectives de trafic, pour bien prouver que ce projet est national. Le COM n’est pas financé à ce jour. Mais le président du conseil général de l’Hérault a dit : "Je suis prêt à y


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aller". Ça, c’est nouveau. Pour la clé de répartition, nous avons l’assurance qu’ASF prendra plusieurs dizaines de millions d’euros à sa charge, et l’Etat devrait s’engager à hauteur de 25 % environ. Il restera quand même une centaine de millions d’euros à la charge des collectivités locales. » Aéroport de Montpellier : « Qu’il ne soit pas dans l’agglo de Montpellier est une faiblesse » Alors qu’un conseil aéroportuaire décisif se déroule ce jeudi, Pierre de Bousquet l’admet : « Il convient que l’Etat fasse un effort plus soutenu pour savoir lui-même ce qu’il veut faire de cet aéroport, quelle place il entend lui donner, quelle politique il veut mettre en place. Je crains que nous n’ayons pas été des propriétaires très visionnaires, en privilégiant une vision à court terme. » Pour lui, le fait que l’aéroport ne soit pas dans le périmètre de Montpellier Agglomération « est une faiblesse, à la fois pour l’aéroport et pour l’agglomération ». Concernant l’association de promotion des flux touristiques : « C’est un "truc" que les collectivités ont trouvé pour financer l’aéroport. Mais ce n’est pas par le truchement d’une association, par définition fragile, que les collectivités financent un aéroport international. Il faut sortir de ce système-là, définir une nouvelle gouvernance. » Logement social : 20 % de moyens supplémentaires en 2013 Alors que le prochain comité régional de l’habitat se déroule le 3 avril en préfecture, Pierre de Bousquet a annoncé une augmentation de 20 % des crédits d’Etat pour le logement social en L.-R. en 2013. « La région connaît un très fort dynamisme démographique, avec 20 000 à 30 000 habitants supplémentaires chaque année. Le parc de logements sociaux n’a pas suivi le développement de la population. Il ne se situe qu’à 10-11 % du parc résidentiel, alors que la loi exige 25 %, et que la moyenne nationale est de 17 %. Or, la proportion de population qui pourrait prétendre au logement social est plus importante ici qu’ailleurs – presque 80 % pour la population du grand Montpellier. » Après avoir livré 4 700 logements sociaux en 2012, les bailleurs sociaux se voient assigner un objectif de 5 700 logements par an, si possible dès cette année. Parmi les leviers évoqués : « La mise à disposition de foncier public pour abaisser les coûts de construction. Nous avons une liste de terrains appartenant à l’Etat, qui seront alloués aux collectivités locales afin de produire du logement social. Il faut par ailleurs accélérer les procédures, et faire baisser les coûts de construction. La TVA à 5 %, annoncée la semaine dernière, va dans ce sens. » Côté promotion immobilière, la définition du zonage B2 du dispositif Duflot (produits pour investisseurs) sera annoncée en juin, a confirmé Pierre de Bousquet. « La Dreal travaille dessus. On veut regarder la situation du marché. Il faut faire attention. Si on laisse construire dans des zones moyennement tendues, il y aura gros effort de promotion, avec le risque que des milliers de logements se retrouvent sans locataire (ce qui s’est produit à Carcassonne avec les dispositifs précédents, NDLR). Nous consultons la profession, les élus et la filière du bâtiment. »

Photos : André Hampartzoumian Hubert Vialatte


L’EXPRESS MERCREDI 27 MARS 2013 A QUAND LA FIN DES BOUCHONS ?


L’HERAULT DU JOUR LUNDI 25 MARS 2013 A9 : LES VERTS PERSISTENT ET SIGNENT


LA GAZETTE JEUDI 28 MARS 2013 A9 : LE FINANCEMENT DU BOULEVARD URBAIN DANS LE FLOU


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