Ecole du Sabbat des adultes
AnnĂŠe 2004
4e trimestre
SOMMAIRE 5
Le pain de vie
Les Leçons de lʼEcole du Sabbat sont un programme dʼétude quotidienne, basé uniquement sur la Bible et lʼEsprit de Prophétie sans ajout de commentaires. Les notes sont aussi brèves que possible pour préserver une pensée concise et directe. Des crochets [ ] sont utilisés dans certains cas afin dʼassurer la clarté du texte, une lecture facile et de préciser le contexte. Une lecture plus approfondie des livres originaux est vivement recommandée.
10 La lumière du monde 15 L’aveugle
Couverture : Photodisc
20 Le bon Berger 26 Lazare 31 L’entrée triomphante à Jérusalem 36 Le serviteur des serviteur 41 L’amour fraternel 46 Christ prie pour ses disciples 52 Gethsémané 57 Fouetté et condamné 62 Le calvaire 67 Le Sauveur ressuscité
Leçons de lʼécole du Sabbat : Octobre à Décembre 2004. Parution trimestrielle. Publié par Seventh Day Adventist Reform Movement General Conference, département de lʼécole du Sabbat. Réalisation : Seventh Day Adventist Reform Movement P.O. Box 7240 Roanoke, VA 24019 — 5048 USA Site Internet Officiel : http://www.sdarmgc.org E-mail (Etats-Unis): sdarm@worldnet.att.net Traduction et distribution en France : Eglise Adventiste du 7ème Jour, Mouvement de Réforme 11 rue de Viry 91600 Savigny/Orge — France
Abonnement : 15,24 € /an (à régler à lʼadresse ci-dessus)
imprimé en France
Avant-propos Ce trimestre nous poursuivons notre étude du livre de Jean. LʼEsprit de Prophétie nous dit quʼil serait bon pour nous dʼétudier quotidiennement les derniers événements de la vie de Christ sur terre (JC 67). Ils nous sont particulièrement racontés dans lʼEvangile de Jean. Lʼapôtre nous dit que le vrai Logos (la vraie Parole) est Jésus-Christ, lʼexpression incarnée de la sagesse divine, de la volonté divine et de la puissance divine, par lequel la voie du salut fut ouverte et révélée à tous les hommes. On y parle de Jésus comme le Créateur de toutes choses, la source de la vie, la lumière du monde, la manifestation vivante de lʼesprit du Père. La volonté de Dieu qui est «que tous arrivent à la repentance» (2 Pierre 3:9), par lʼaction du Saint-Esprit, nous est aussi présentée par Jean qui nous conduit alors à Gethsémané où le sort de la race humaine fut décidé. Lʼun des principaux desseins du livre était, semble-t-il, dʼaider tous ces Juifs et Chrétiens Juifs dispersés (Jean 7:35 ; cf. Jacques 1:1 ; 1 Pierre 1:1), qui nʼavaient eu aucun contact personnel avec Jésus et qui étaient si emplis dʼidées païennes, à rencontrer le vrai Logos (la vraie Parole), la véritable Lumière. Un autre but important des écrits de Jean était de préparer les chrétiens en général à faire face à certains dangers qui menaçaient lʼéglise à la fin du siècle. La piété primitive diminuait (Apocalypse 2:4) et lʼamour du monde gagnait du terrain parmi le peuple de Dieu (1 Jean 2:15). Un autre danger menaçait lʼéglise, il sʼagissait de la persécution de la part des autorités romaines. Sans aucun doute, le livre de Jean fut une aide précieuse pour lʼéglise chrétienne primitive ; ce fut une grande aide pour les disciples de Christ à travers tous les âges et cʼest une grande aide pour nous aujourdʼhui. Le Département de lʼEcole du Sabbat de la Conférence Générale.
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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Sabbat, 2 octobre 2004
Offrande spéciale pour la Bulgarie La Bulgarie fut lʼun des tout premiers pays dans le monde à accepter lʼappel de la Réforme. Situé dans la turbulente région européenne des Balkans, le peuple bulgare a eu à endurer bien des guerres, de nombreux bouleversements politiques et beaucoup dʼépreuves. Plus récemment, la Bulgarie a souffert sous lʼemprise de ses dirigeants communistes qui bannirent la liberté de religion et persécutèrent quiconque voulait suivre les enseignements de la Parole de Dieu. Par la grâce de Dieu la situation a maintenant changé. La liberté religieuse a été accordée au peuple. Actuellement, en ce temps de grâce, les frères du Champ Bulgare font tout ce quʼils peuvent pour accomplir leur mandat évangélique. Pendant un certain temps, ils ont été aidés par les frères qui se trouvaient autour dʼeux dans les Unions Roumaine et Yougoslave et maintenant vous aussi pouvez les aider. Les frères ont entrepris de construire deux nouvelles chapelles afin de répondre aux demandes dʼun nombre sans cesse croissant de personnes intéressées recherchant la vérité. Lʼune des chapelles est située dans la capitale, Sofia, et lʼautre se trouvera dans la ville de Gabrovo. Lʼargent que vous donnerez lors de cette offrande spéciale servira à ériger ces phares et à proposer un lieu où les intéressés pourront venir sonder plus profondément la vérité. La Bulgarie a traversé une série de difficultés économiques pour sʼadapter au capitalisme. Nos frères ont donné beaucoup du peu quʼils ont et, par la grâce de Dieu, lorsque les dons du monde entier sʼuniront à ceux des croyants bulgares, le Seigneur bénira et multipliera afin que son œuvre sʼaccomplisse. Vos frères et sœurs du Champ Bulgare.
PROJECT 016
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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Leçon 1
Sabbat 2 octobre 2004
Le pain de vie «Jésus leur dit : Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi nʼaura jamais faim, et celui qui croit en moi nʼaura jamais soif.» (Jean 6:35). «De même quʼils [la grande foule] avaient été fortifiés et restaurés physiquement par ce pain [miraculeux], ils [ses auditeurs dans la synagogue] pouvaient recevoir du Christ la puissance spirituelle qui assure la vie éternelle.»–Jésus-Christ, page 376. Lecture proposée :
Jésus-Christ, chapitre 41.
Dimanche
26 septembre
1.
JÉSUS, LE PAIN DE VIE
a.
Quel signe les Juifs voulaient-ils voir et quel fait historique mentionnèrentils en rapport avec cette question ? Jean 6: 30-31.
b.
Que dit Jésus concernant le pain du ciel ? Jean 6: 32-33.
c.
Lʼesprit fixé seulement sur le pain naturel, physique, quelle demande firentils à Christ ? Jean 6: 34. Quelle explication Jésus leur donna-t-il ? Jean 6: 35-36.
d.
Quelles sont les deux promesses intimement liées données à ceux qui sʼidentifient à Christ ? Jean 6: 37-40.
«Le Christ adressa un appel suprême à ces cœurs obstinés. «Je ne jetterai point dehors celui qui vient à moi.» Tous ceux qui le recevraient, dit-il, auraient la vie éternelle. Aucun ne serait perdu. Plus besoin de disputes entre pharisiens et sadducéens au sujet de la vie future. Les hommes ne doivent plus désespérer au sujet de leurs morts.»–Jésus-Christ, page 377. 5
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Lundi
27 septembre
2.
LA CRISE EN GALILÉE
a.
Quel effet les paroles de Christ eurent-elles sur les Juifs et quelle explication Jésus leur donna-t-il au sujet de sa chair et de son sang ? Jean 6: 52-55.
b.
Que signifie manger la chair et boire le sang du Fils de Dieu ? Jean 6: 56-57 ; 1 Jean 3: 24 ; 5: 12.
«Manger la chair et boire le sang du Christ, cʼest le recevoir en qualité de Sauveur personnel, croire quʼil pardonne nos péchés et quʼen lui nous sommes consommés. En contemplant son amour, en méditant constamment sur ce sujet, en nous désaltérant à cette source, nous devenons participants de sa nature.»–Jésus-Christ, page 380. c.
Que provoquèrent les paroles de Christ parmi ses propres disciples ? Jean 6: 60-61, 65-66.
d.
Après que plusieurs disciples lʼaient quitté, que demanda Christ aux douze et que répondit Pierre ? Jean 6: 67-69.
e.
Quelle position les renégats prirent-ils alors ? 1 Jean 2: 19.
«Quand ces disciples mécontents eurent quitté le Christ, un esprit différent sʼempara dʼeux. Ils ne voyaient plus rien dʼattrayant chez celui qui avait provoqué leur intérêt. Ils se rapprochèrent de ses ennemis, dont ils partageaient lʼesprit. Ils donnèrent une fausse interprétation à ses paroles, travestirent ses déclarations et calomnièrent ses motifs. Pour se justifier ils ramassèrent avec soin tout ce qui était susceptible de leur fournir un argument contre lui ; ces rapports mensongers faillirent lui coûter la vie, si grande fut lʼindignation du public.»–Jésus-Christ, page 384.
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Mardi
28 septembre
3.
A LA FÊTE DES TABERNACLES
a.
Après que les membres de la famille de Jésus aient essayé de le pousser vers les rabbins (Jean 7: 3-8), quelle question posa-t-il à ces rabbins ? Jean 7: 19.
«Les fils de Joseph, considérés comme [les] frères [de Jésus], prenaient le parti des rabbins. Ils insistaient pour que les traditions reçussent le même accueil que les exigences divines.»–Jésus-Christ, page 69. «Jésus donna aux rabbins une preuve de sa divinité en leur montrant quʼil savait lire dans les cœurs. Depuis la guérison de Béthesda ils nʼavaient cessé de comploter sa mort. En agissant ainsi, ils violaient cette loi dont ils se proclamaient les gardiens. «Moïse ne vous a-t-il pas donné la loi ? dit-il. Et nul de vous ne pratique la loi. Pourquoi cherchez-vous à me faire mourir ?» (Jean 7: 19).»–Jésus-Christ, page 450. b.
Que répondirent les rabbins à Christ et de quoi lʼaccusèrent-ils ? Jean 7: 20.
c.
Que répondit Jésus aux méchantes insinuations de ses ennemis ? Jean 7: 2123.
«Le Christ dédaigna cette insinuation (que ses œuvres merveilleuses venaient dʼun mauvais esprit). Il expliqua que la guérison quʼil avait accomplie à Béthesda était en accord avec la loi du sabbat, et quʼelle se trouvait justifiée par lʼinterprétation que les Juifs eux-mêmes donnaient à la loi. Il leur dit : «Moïse vous a donné la circoncision ... et vous circoncisez un homme pendant le sabbat.» Quand ce jour tombait sur un sabbat, le rite devait être accompli. La loi exigeait que tout enfant mâle fût circoncis le huitième jour. Nʼétait-ce donc pas encore bien plus conforme à lʼesprit de la loi de guérir «un homme tout entier pendant le sabbat ?(verset 23).»–Jésus-Christ, pages 450-451. d.
Quel avertissement Christ leur adressa-t-il ? Jean 7: 24.
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Mercredi
29 septembre
4.
PERSONNE NE PARLE COMME CET HOMME
a.
Que demandèrent certaines personnes ayant vu et entendu Jésus prêcher ouvertement ? Jean 7: 25-26.
«Parmi les auditeurs du Christ domiciliés à Jérusalem, plusieurs … étaient de plus en plus convaincus quʼil était le Fils de Dieu.»–Jésus-Christ, page 451. b.
Par quelles paroles beaucoup exprimèrent-ils leur foi en Jésus ? Jean 7: 31, 40 ; Deutéronome 18: 15.
c.
Que déclara Jésus le dernier jour de la fête et que veulent dire ces paroles ? Jean 7: 37-39.
d.
Pourquoi, lorsquʼon leur demanda dʼarrêter Christ (Jean 7: 45), les officiers nʼobéirent-ils pas ? Jean 7:46.
«Le dernier jour de la fête les agents envoyés par les prêtres et les anciens pour arrêter Jésus retournèrent sans avoir mis la main sur lui. On leur demanda avec colère : «Pourquoi ne lʼavez-vous pas amené ?» Ils répondirent dʼun ton solennel : «Jamais homme nʼa parlé comme parle cet homme.» Si durs que fussent leurs cœurs, ils avaient été touchés par ses paroles. Sʼétant approchés de lui pendant quʼil parlait dans le parvis du temple, avec lʼespoir de saisir quelques mots qui pussent être retournés contre lui, ils oublièrent bientôt, en lʼécoutant, le but dans lequel ils étaient venus. Le Christ se manifestait à leur âme en extase. Ce que les prêtres et les anciens refusaient de voir, eux le voyaient : lʼhumanité inondée de la gloire de la divinité. Ils sʼen retournèrent si remplis de cette pensée et si impressionnés par ses paroles, quʼà la question : «Pourquoi ne lʼavez-vous pas amené ?» ils ne purent que répondre : «Jamais homme nʼa parlé comme parle cet homme.»»—Jésus-Christ, page 454. «Lʼesprit qui animait ces sacrificateurs et ces gouverneurs se retrouve chez beaucoup de gens qui font hautement profession de piété. Ils refusent dʼexaminer le témoignage des Ecritures concernant les vérités spéciales qui sʼappliquent à ce temps-ci. Considérant leur nombre, leur richesse et leur popularité, ils voient avec dédain les défenseurs de la vérité qui sont en petit nombre, pauvres et impopulaires, et qui professent une croyance qui les sépare du monde.»—Le Grand Conflit, page 607. 8
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Jeudi
30 septembre
5.
«MOI NON PLUS, JE NE TE CONDAMNE PAS»
a.
Après que lʼon ait essayé de lui tendre un piège à propos de la loi (Jean 8: 1-5), comment Jésus réagit-il devant la fausseté des pharisiens ? Jean 8: 6.
b.
Que fit Jésus tandis que les pharisiens attendaient son verdict ? Jean 8: 89.
c.
Comment Jésus agit-il avec la femme après que ses accusateurs fussent partis ? Jean 8: 10-11.
«Les accusateurs étaient vaincus. Dépouillés du vêtement de leur prétendue sainteté, ils se tenaient, coupables et condamnés, en présence de lʼinfinie pureté. La crainte de voir lʼiniquité cachée de leur vie exposée à la foule les rendait tout tremblants ; ils sʼesquivèrent, lʼun après lʼautre, la tête et les yeux baissés, laissant leur victime en présence du Sauveur plein de compassion.»—Jésus-Christ, page 457. d.
Comment agissent les vrais croyants lorsquʼun chrétien tombe dans le péché ? Galates 6: 1-2. Que font souvent les faux croyants ?
«Un disciple du Christ ne saurait détourner ses yeux de ceux qui sʼégarent et les laisser poursuivre leur course vers lʼabîme. Ceux qui sont prompts à accuser et à traduire en justice sont souvent plus coupables que leurs victimes. Les hommes haïssent le pécheur et aiment le péché. Le Christ déteste le péché tout en aimant le pécheur. Le même esprit doit animer ses disciples. Lʼamour chrétien est lent à censurer, prompt à discerner les signes de la repentance, prêt à pardonner, à encourager, à remettre et à raffermir sur le chemin de la sainteté la personne qui sʼégare.»—Jésus-Christ, page 458.
Vendredi
1er octobre
RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.
Comment se manifesta le préjugé des Juifs envers Christ ? Que signifie regarder à Jésus ? Quel esprit les rabbins manifestèrent-ils envers Jésus ? Pourquoi Jésus attirait-il lʼattention du peuple et lui inspirait-il le respect ? Comment Jésus sʼy prend-il avec les âmes égarées ? 9
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Leçon 2
Sabbat 9 octobre 2004
La lumière du monde «LʼEternel est ma lumière et mon salut : de qui aurais-je crainte ?» (Psaume 27: 1). «Chaque être humain reçoit la vie à travers le Christ ; à travers lui chaque âme reçoit un peu de la lumière divine.»—Education, page 34. Lecture proposée :
Jésus-Christ, pages 459-467.
Dimanche
3 octobre
1.
LA LUMIÈRE PROPHÉTISÉE
a.
Que révèle lʼœuvre de Christ dans la création du monde ? Genèse 1: 1-2 ; Jean 1: 1-3.
b.
Comment le Saint-Esprit parle-t-il de Jésus par le prophète Esaïe ? Esaïe 49: 6.
c.
Comment Siméon présenta-t-il Jésus lorsquʼil fut conduit au temple pour sa consécration ? Luc 2: 25-33.
«[Luc 2: 32]. [Siméon appliquait ainsi à Christ] une prophétie bien connue de tout Israël. En effet, le Saint-Esprit avait déclaré par la bouche du prophète Esaïe : «Cʼest trop peu que tu sois mon serviteur, chargé de relever les tribus de Jacob et de ramener les débris dʼIsraël ; je veux faire de toi la lumière des nations, afin que mon salut parvienne jusquʼaux extrémités de la terre» (Esaïe 49: 6].»—Jésus-Christ, page 461.
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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Lundi
4 octobre
2.
LA LUMIÈRE DANS LʼANCIEN TESTAMENT
a.
Comment les enfants dʼIsraël étaient-ils guidés dans le désert ? Exode 13: 21-22.
«De tout temps la lumière a été un symbole de la présence de Dieu se manifestant au sein de son peuple. Au commencement, la parole créatrice avait fait jaillir la lumière du sein des ténèbres. La lumière était abritée dans la colonne de nuée qui accompagnait les armées dʼIsraël, de jour, et qui devenait une colonne de feu la nuit.»— Jésus-Christ, page 460. b.
Comment Dieu montre-t-il quʼil protège les siens ? Psaume 105: 39 ; Esaïe 4: 5-6.
«Dans lʼun des passages les plus beaux et les plus consolants de ses prophéties, Esaïe fait allusion à la colonne de nuée et de feu, pour représenter le soin que Dieu prendra de son peuple dans la grande lutte finale avec les puissances du mal.»—Patriarches et Prophètes, page 283 ou 255. c.
Comment Moïse et le peuple réagirent-ils à la lumière divine se manifestant sur le mont Sinaï ? Exode 19: 16-18 ; 20: 18-19 ; Hébreux 12: 21.
«Les signes de la présence divine étaient si effrayants, que le peuple, saisi de terreur, se jeta le visage contre terre devant lʼEternel. Moïse lui-même sʼécria : «Je suis épouvanté et tout tremblant.»—Patriarches et Prophètes, page 277 ou 305. d.
Comment Christ manifesta-t-il sa présence dans le tabernacle ? Exode 40: 3-4, 34-35.
e.
Que se passa-t-il lors de la dédicace du temple construit par Salomon ? 2 Chroniques 7: 1.
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Mardi
5 octobre
3.
LA LUMIERE REJETÉE
a.
Lorsque vint la Lumière du monde, quelle fut la réaction des Juifs ? Jean 1: 11 ; 8: 12-13.
«Pour les pharisiens et les chefs, [Jésus disant : Je suis la lumière du monde] était là une prétention arrogante. Ils ne pouvaient supporter lʼidée quʼun homme semblable à eux eût de telles prétentions.»—Jésus-Christ, pages 461-462. b.
Quelle déclaration détaillée Jésus fit-il aux pharisiens incrédules ? Jean 8: 14-18.
c.
Quel franc contraste existait-il entre Christ et les pharisiens incrédules ? Jean 8: 19-23.
d.
Quelle devait être la conséquence fatale du rejet de Christ par les chefs juifs ? Jean 8: 24 ; Matthieu 23: 38.
e.
Quelle autre question les pharisiens posèrent-ils à Jésus ? Jean 8: 25 (première partie). Avec quelle intention posèrent-ils cette question ?
«Feignant dʼignorer ses paroles ils lui demandèrent : «Qui es-tu ?» Ils espéraient le forcer à se déclarer le Christ. Son apparence et son œuvre étaient si éloignées de lʼattente du peuple que, — cʼest du moins ce que pensaient ses astucieux ennemis, — sʼil sʼétait annoncé directement comme le Messie il eût été rejeté comme un imposteur.»—Jésus-Christ, page 462. f.
12
Comment le Sauveur leur répondit-il et quel fut lʼeffet de sa réponse sur les auditeurs sincères ? Jean 8: 25 (dernière partie), 26-30.
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Mercredi
6 octobre
4.
ESCLAVAGE OU LIBERTÉ
a.
Que dit Christ aux Juifs qui lʼacceptèrent ? Jean 8: 31-32. Comment les incroyants réagirent-ils à ses paroles ? Jean 8: 33.
«Comme beaucoup de ses auditeurs se sentaient attirés vers lui par la foi, il leur dit : «Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres.» Les pharisiens se crurent offensés par ces paroles. Oubliant que depuis longtemps ils étaient assujettis à un joug étranger, ils sʼécrièrent en colère : «Nous sommes la descendance dʼAbraham et nous nʼavons jamais été les esclaves de personne : comment dis-tu : Vous deviendrez libres ?» Jésus considéra ces hommes, esclaves de leur malice, qui ne songeaient quʼà la vengeance, et leur répondit avec tristesse : «En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque commet le péché est esclave du péché.» Ils étaient retenus dans le pire des esclavages, gouvernés quʼils étaient par lʼesprit du mal. Toute âme qui refuse de se donner à Dieu se place sous la domination dʼune autre puissance. Elle ne sʼappartient plus. Elle peut parler de liberté ; en réalité elle se trouve dans lʼesclavage le plus abject. Elle nʼaperçoit pas la beauté de la vérité, dominée quʼelle est par Satan. Alors quʼelle se flatte de nʼobéir quʼaux décisions de son propre jugement, elle est soumise à la volonté du prince des ténèbres.»—Jésus-Christ, pages 462-463. b.
Décrivez lʼunique processus par lequel nous pouvons être libérés du péché ? Jean 8: 36.
«Le Christ est venu pour briser les entraves de lʼesclavage du péché qui enserrent lʼâme. «Si donc le Fils vous rend libres, vous serez réellement libres» (Je. 8: 36). «La loi de lʼEsprit de vie en Christ-Jésus tʼa libéré de la loi du péché et de la mort» (Rom. 8: 2). … Lʼaffranchissement de lʼhomme nʼest possible quʼà une condition : devenir un avec le Christ. «La vérité vous rendra libres», or le Christ est la vérité. Le péché ne peut triompher quʼen affaiblissant lʼesprit et en supprimant la liberté de lʼâme. Se soumettre à Dieu cʼest se retrouver soi-même, — avec la vraie gloire et la dignité humaine. La loi divine à laquelle nous sommes assujettis cʼest «la loi de la liberté» (Jac. 2: 12).»—Jésus-Christ, page 463.
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Jeudi
7 octobre
5.
LA LUMIÈRE DE LʼÉVANGILE DE CHRIST
a.
Que signifient les paroles de Christ dans Jean 8: 12 ?
«Dieu est la lumière ; et par les mots : «Je suis la lumière du monde», le Christ affirmait quʼil était un avec Dieu, tout en soulignant sa relation avec toute la famille humaine. Cʼest lui qui avait fait briller la lumière «du sein des ténèbres». Cʼest lui qui communique la lumière au soleil, à la lune, aux étoiles. La lumière spirituelle qui resplendissait sur Israël à travers les symboles, les figures et les prophéties, cʼétait lui. Cette lumière nʼétait pas destinée uniquement au peuple juif.»—Jésus-Christ, page 460. b.
Quʼa écrit Paul à propos de la lumière ? 2 Corinthiens 4: 6.
«De même que les rayons du soleil pénètrent jusquʼaux extrêmes limites de la terre, la lumière du Soleil de justice éclaire tout homme. «Cʼétait la véritable lumière qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme.» Le monde a eu ses grands maîtres, géants intellectuels, remarquables chercheurs, dont les déclarations ont stimulé la pensée et ouvert à lʼesprit de vastes champs de connaissances ; ces hommes ont été honorés comme guides et bienfaiteurs de leur race. Mais il est quelquʼun qui les surpasse tous. «A tous ceux qui lʼont reçue, elle [la Parole] a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu.»»—Jésus-Christ, pages 460-461.
Vendredi
8 octobre
RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.
Comment Jésus se manifesta-t-il lui-même à son peuple dans le désert ? Qui proclama la loi au Sinaï ? Comment Jésus se manifesta-t-il lui-même lors de la dédicace du temple érigé par Salomon ? Que dit Siméon de Jésus ? Comment les gens sincères réagirent-ils au message de Christ ?
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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Leçon 3
Sabbat 16 octobre 2004
Lʼaveugle «Je suis venu dans ce monde … pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles.» (Jean 9: 39). «Ce nʼest pas Dieu qui aveugle les hommes et endurcit leurs cœurs. Il leur envoie sa lumière pour corriger leurs erreurs et les conduire dans de sûrs sentiers ; cʼest quand on rejette cette lumière que les yeux sont aveuglés et les cœurs endurcis.»—Jésus-Christ, page 312. Lecture proposée :
Jésus-Christ, pages 467-473.
Dimanche
10 octobre
1.
POUR LA GLOIRE DE DIEU
a.
Quelle question les disciples posèrent-ils à Jésus lorsquʼils virent lʼaveuglené ? Jean 9:1-2.
b.
Comment Satan tira-t-il profit de lʼidée erronée à laquelle tenaient les Juifs concernant lʼaffliction ? Job 9: 34.
«Les Juifs pensaient généralement que le péché est puni dès la vie présente. Toute souffrance était considérée comme la punition de quelque méfait, soit de lʼaffligé, soit de ses parents. Il est vrai que toute souffrance est la conséquence de la transgression de la loi divine, mais cette vérité a été pervertie. Satan, lʼauteur du péché et de ses résultats, a fait croire aux hommes que la maladie et la mort procèdent de Dieu et constituent une punition infligée arbitrairement en raison du péché. Dʼoù il sʼensuivait que quelquʼun qui était frappé par quelque grande affliction ou calamité était regardé comme un grand pécheur, ce qui ajoutait à son malheur.»—Jésus-Christ, page 468. c.
Quelle réponse de Jésus apporta la lumière sur cette idée fausse ? Jean 9: 3-5.
d.
Que fit Christ pour illustrer sa réponse et comment lʼaveugle-né coopéra-t-il avec lui ? Jean 9: 6-7.
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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Lundi
11 octobre
2.
RÉACTIONS
a.
Quelles furent les différentes réactions des voisins de lʼaveugle ? Jean 9: 812.
b.
Vers qui les hommes emmenèrent-ils lʼhomme qui avait été aveugle et pourquoi ? En quel jour fut-il guéri ? Jean 9: 13-14.
c.
Décrivez la réaction des pharisiens. Jean 9: 15-16.
«Sur quoi, quelques-uns des pharisiens disaient : Cet homme ne vient pas de Dieu, car il nʼobserve pas le sabbat.» Les pharisiens comptaient démontrer que Jésus ne pouvait être le Messie puisquʼil était un pécheur. Ils ne savaient pas que lʼaveugle avait été guéri par celui qui a institué le sabbat et qui en connaissait toutes les obligations. Tandis quʼils affichaient un zèle extraordinaire pour le sabbat ils projetaient un meurtre ce même jour.»—Jésus-Christ, pages 469-470. d.
Lorsque les parents de lʼaveugle furent convoqués devant le conseil, comment répondirent-ils à la question qui leur fut posée ? Jean 9: 18-23.
«Il ne restait quʼun espoir aux pharisiens : intimider les parents de lʼhomme. Avec une feinte naïveté ils demandèrent : «Comment donc voit-il maintenant ?» Ces gens craignirent de se compromettre, car on avait fait courir le bruit que quiconque reconnaîtrait Jésus comme le Christ serait exclu de la synagogue pendant trente jours, temps pendant lequel aucun enfant ne pouvait être circoncis, aucun mort pleuré dans la maison du coupable. On considérait cette sentence comme une grande calamité, et si elle nʼamenait pas le repentir du coupable des peines plus sévères étaient prévues. Ils répondirent, bien que lʼœuvre magnifique accomplie en faveur de leur fils les eût impressionnés : «Nous savons que cʼest notre fils et quʼil est né aveugle ; mais comment il voit maintenant, nous ne le savons pas, ou qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le lui-même, il est assez âgé pour parler de ce qui le concerne.» Nʼosant confesser le Christ, ils se déchargèrent de toute responsabilité sur leur fils.»—Jésus-Christ, page 470. 16
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Mardi
12 octobre
3.
UN NOUVEL INTERROGATOIRE
a.
Convoquant le jeune homme pour la deuxième fois, quʼest-ce que les pharisiens essayèrent de le forcer à faire ? Jean 9: 24.
«Les pharisiens sʼapercevaient quʼils ne réussissaient quʼà donner de la publicité à lʼœuvre de Jésus. Le miracle ne pouvait être nié. Lʼaveugle était rempli de joie et de reconnaissance ; il admirait les beautés de la nature et regardait avec ravissement les choses de la terre et du ciel.»—Jésus-Christ, page 471. b.
Quel argument irréfutable le jeune homme présenta-t-il ? Jean 9: 25.
c.
Que demandèrent à nouveau les pharisiens au jeune homme ? Jean 9: 26. Quʼessayaient-ils de faire avec lui en réalité ?
«Ils lʼinterrogèrent encore : «Que tʼa-t-il fait ? Comment tʼa-t-il ouvert les yeux ?» Ils espéraient jeter la confusion dans son esprit, à force de paroles, pour quʼil crût avoir été trompé. Satan et les mauvais anges se tenaient aux côtés des pharisiens, ajoutant leurs efforts subtils aux raisonnements humains pour contrecarrer lʼinfluence du Christ. Ils étouffaient la conviction qui sʼemparait de beaucoup dʼesprits.»—JésusChrist, page 471. d.
Comment le jeune homme leur répondit-il et qui se tenait à ses côtés pour lʼinspirer ? Jean 9: 27.
«Des anges de Dieu étaient aussi présents pour affermir lʼhomme qui venait dʼêtre guéri. Les pharisiens pensaient nʼavoir affaire quʼà un homme sans instruction, né aveugle ; ils ne voyaient pas celui contre lequel ils luttaient. Une lumière divine resplendissait dans lʼâme de lʼaveugle. Tandis que ces hypocrites tentaient de lui ravir sa foi, Dieu lʼaidait à montrer, par ses réponses vigoureuses, faites à propos, quʼil échappait à leurs pièges.»—Jésus-Christ, page 471.
17
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Mercredi
13 octobre
4.
AVEUGLEMENT CONSCIENT
a.
Incapables de tromper le jeune homme, comment les pharisiens le traitèrent-ils ? Jean 9: 28.
b.
De quelle ignorance firent-ils preuve ? Jean 9: 29.
c.
Que dit encore lʼancien aveugle ? Jean 9: 30-33.
d.
Ne voulant pas accepter lʼévidence, que firent les pharisiens en colère avec le jeune homme ? Jean 9: 34.
«Cet homme sʼétait placé sur le terrain de ses inquisiteurs. Son raisonnement était inattaquable. Etonnés, les pharisiens se turent, sous le charme de ses paroles si appropriées. Il y eut un court silence. Puis les prêtres et les rabbins courroucés serrèrent sur eux leurs vêtements, comme pour éviter dʼêtre contaminés par son contact ; ils secouèrent la poussière de leurs pieds et lui lancèrent cette apostrophe : «Tu es né tout entier dans le péché, et cʼest toi qui nous enseignes !» Et ils lʼexcommunièrent.»—Jésus-Christ, page 472. [Italiques de lʼauteur.] e.
Quelles paroles Christ et le jeune homme échangèrent-ils après son excommunication ? Jean 9: 35-38.
«A la question : «Crois-tu au Fils de Dieu ? il répond : «Qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ?» Jésus lui dit : «Tu lʼas vu, et celui qui te parle, cʼest lui.» Lʼhomme tomba aux pieds du Sauveur et lʼadora. Non seulement sa vue physique lui avait été rendue, mais les yeux de son entendement avaient été ouverts. Le Christ sʼétait révélé à son âme et il lʼavait reçu comme lʼEnvoyé de Dieu.»—Jésus-Christ, page 472.
18
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Jeudi
14 octobre
5.
JUGÉS PAR LA LUMIÈRE
a.
Que dit Jésus en ce qui concerne les résultats de son œuvre ? Jean 9: 39.
«Un groupe de pharisiens sʼétant approché, à leur vue Jésus songea au contraste qui résultait toujours de ses paroles et de ses œuvres. … Le Christ était venu pour ouvrir les yeux des aveugles, pour éclairer ceux qui gisent dans les ténèbres. Il sʼétait donné comme la lumière du monde ; le miracle quʼil venait dʼaccomplir confirmait sa mission. Les gens qui ont contemplé le Sauveur lors de sa venue ont été favorisés par une manifestation de la divine présence plus complète que tout ce dont le monde avait bénéficié auparavant. La connaissance de Dieu fut révélée dʼune manière plus parfaite. Mais cette révélation elle-même faisait peser un jugement sur les hommes. Le caractère de chacun était soumis à lʼépreuve, la destinée de chacun était décidée.»—Jésus-Christ, page 473. b.
Comment les pharisiens réagirent-ils à cette déclaration de Jésus ? Jean 9: 40. Pourquoi étaient-ils coupables de leur propre aveuglement ? Jean 9: 41.
«La manifestation de la puissance divine qui avait donné à lʼaveugle la vue physique et la vue spirituelle avait laissé les pharisiens dans de plus épaisses ténèbres. Se sentant visés par les paroles du Christ quelques-uns de ses auditeurs demandèrent : «nous aussi, sommes-nous aveugles ?» Jésus répondit : «Si vous étiez aveugles, vous nʼauriez pas de péché.» Si Dieu vous avait empêchés de voir la vérité, votre ignorance serait excusable. «Mais maintenant vous dites : Nous voyons.» Vous pensez être capables de voir, et voilà que vous rejetez les moyens qui seuls pourraient vous assurer la vue. A tous ceux qui ont été conscients de leurs besoins le Christ a offert une aide infinie. Mais les pharisiens ne voulaient avouer aucun besoin. Refusant de venir à Christ, ils restaient aveugles, mais aussi responsables de leur état de cécité. «Votre péché subsiste», leur dit Jésus.»—Jésus-Christ, page 473.
Vendredi
15 octobre
RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4.
De quoi les pharisiens tentèrent-ils de convaincre lʼhomme qui avait été aveugle ? Qui se servait de ces pharisiens incrédules ? Qui aida le jeune homme à donner des réponses explicites et convaincantes ? Quelle est la pire forme de cécité ? 19
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Leçon 4
Sabbat 23 octobre 2004
Le bon Berger 11).
«Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.» (Jean 10:
«Le Christ est à la fois la porte et le berger. Cʼest en passant à travers lui-même quʼil entre. Grâce à son sacrifice il devient le berger des brebis.»—Jésus-Christ, pages 476-477. Lectures proposées :
Jésus-Christ, chapitre 52. Vers Jésus ou Le Meilleur Chemin, chapitre 2.
Dimanche
17 octobre
1.
LE VOLEUR ET LE BERGER
a.
Quelle distinction Jésus fit-il entre le voleur et le berger ? Quelle leçon spirituelle illustrait-il ? Jean 10: 1-2.
«Le Christ fit lʼapplication de ces prophéties [se référant à la mission pastorale du Messie telles quʼon les trouve dans Esaïe 40: 9-11, Psaume 23: 1 et Ezéchiel 34: 23, 16, 25, 28] à sa propre personne, et mit en évidence le contraste existant entre son caractère et celui des conducteurs dʼIsraël. Les pharisiens venaient dʼexclure du troupeau quelquʼun qui avait osé rendre témoignage à la puissance du Christ. Ils avaient retranché une âme que le vrai berger sʼétait efforcé dʼattirer à lui. Par là ils sʼétaient montrés ignorants en ce qui concerne lʼœuvre à eux confiée, et indignes de leur mandat en tant que bergers du troupeau. Jésus, établissant le contraste qui existait entre eux et le bon berger, se désigna lui-même comme le vrai gardien du troupeau du Seigneur.»—Jésus-Christ, page 475. b.
Quelle relation existe entre les brebis et leur berger ? Jean 10: 3-4.
c.
Que feront les brebis devant un étranger ? Jean 10: 5.
20
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Lundi
18 octobre
2.
LA PORTE QUI MÈNE AU TROUPEAU
a.
Comment Jésus continue-t-il à se présenter et comment qualifie-t-il les pharisiens impénitents ? Jean 10: 7-10.
«Le Christ est la porte qui donne accès à la bergerie divine. Par cette porte sont entrés tous ses enfants, depuis les temps les plus reculés. En Jésus, tel quʼil est préfiguré dans les symboles, révélé par les prophètes, dévoilé dans les enseignements donnés aux disciples et dans les miracles accomplis en faveur des hommes, ils ont contemplé «lʼAgneau de Dieu, qui ôte le péché du monde», et en passant par lui ils furent introduits dans la bergerie de sa grâce. Beaucoup dʼautres ont proposé différents objets à la foi du monde ; des cérémonies et des systèmes ont été imaginés pour permettre aux hommes dʼobtenir la justification et la paix avec Dieu et dʼentrer ainsi dans sa bergerie. Mais il nʼy a quʼune porte : le Christ ; et tous ceux qui ont mis quelque autre chose à sa place ou qui ont essayé dʼentrer dans la bergerie par quelque autre voie, sont des voleurs et des brigands. Les pharisiens nʼétaient pas entrés par la porte. Ayant pénétré dans la bergerie autrement que par le Christ ils nʼaccomplissaient pas lʼœuvre dʼun véritable berger. Prêtres et anciens, scribes et pharisiens détruisaient les pâturages vivants et souillaient les sources de lʼeau vive. Ces paroles de lʼinspiration avaient bien décrit ces faux bergers : «Vous nʼavez pas fortifié les brebis débiles ; vous nʼavez pas guéri les malades, vous nʼavez pas bandé les blessées ; vous nʼavez pas ramené les égarées, … mais vous les avez dominées avec violence et dureté» (Ezéchiel 34: 4).»—Jésus-Christ, pages 475-476. b.
Quel contraste Jésus établit-il entre le vrai berger et le mercenaire ? Jean 10: 11-13.
«[Christ] … présenta la parabole du vrai et du faux berger, leur disant quʼil était le bon berger qui donne sa vie pour ses brebis ; tandis que le mercenaire, à qui les brebis nʼappartiennent pas, sʼenfuit et abandonne son troupeau en cas de danger. Les pharisiens étaient de cette catégorie-là, du nombre de ceux qui étaient saints à leurs propres yeux. Ils ne prêtaient aucune attention à la brebis perdue.»—The Youthʼs Instructor, 28 avril 1886.
21
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Mardi
19 octobre
3.
LE BON BERGER
a.
De quelle autre caractéristique du bon berger Jésus fit-il preuve ? Jean 10: 14-15.
«Tout comme le berger terrestre connaît ses brebis, ainsi le divin Berger connaît son troupeau dispersé à travers le monde. «Vous êtes mon troupeau, le troupeau que je fais paître ; vous êtes des hommes et moi je suis votre Dieu, dit le Seigneur, lʼEternel.» Jésus dit : «Je tʼai appelé par ton nom ; tu es à moi.» «Jʼai gravé ton nom sur les paumes de mes mains» (Ez. 34: 31 ; Es. 43: 1 ; 49: 16). Jésus nous connaît individuellement, et il est sensible à nos infirmités; Il connaît la maison où nous vivons et le nom de chaque habitant. Il a donné parfois à ses serviteurs lʼordre de se rendre dans telle rue de telle ville, et à telle maison, pour trouver lʼune de ses brebis. Chaque âme est lʼobjet, de la part de Jésus, dʼune connaissance aussi complète que si elle était la seule pour laquelle le Sauveur soit mort. Son cœur est touché par les misères de chacun. Il entend tous les appels de détresse. Il est venu afin dʼattirer tous les hommes à lui. Il leur dit : «Suivez-moi», et son Esprit agit sur les cœurs afin de les amener à lui. Beaucoup refusent de se laisser attirer. Jésus les connaît. Il connaît aussi ceux qui répondent joyeusement à son appel et sont disposés à se confier à ses soins pastoraux. Il dit : Mes brebis entendent ma voix ; … je les connais, et elles me suivent.» Il prend soin de chacune dʼelles comme sʼil nʼen avait point dʼautre sur la surface de la terre.»—Jésus-Christ, pages 477-478. b.
De quelles autres brebis Jésus montra-t-il quʼil se souciait également ? Jean 10 :16.
«Jésus sʼest préoccupé des âmes qui, dans toutes les parties de la terre, étaient égarées par de faux bergers. Il désirait ardemment rassembler dans son pâturage les brebis dispersées parmi les loups ; aussi dit-il : «Jʼai encore dʼautres brebis qui ne sont pas de cet enclos ; celles-là, il faut aussi que je les mène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger» (Jean 10: 16).»—Jésus-Christ, page 480.
22
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Mercredi
20 octobre
4.
LA PUISSANCE DIVINE
a.
Quelle puissance divine Jésus déclara-t-il posséder ? Jean 10: 17-18.
««Je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me lʼôte, mais je la donne de moi-même ; jʼai le pouvoir de la donner et jʼai le pouvoir de la reprendre.» Bien quʼil fût mortel en tant que membre de la famille humaine, il était aussi, en sa qualité de Dieu, la source de la vie pour le monde. Il aurait pu se dérober aux approches de la mort, et refuser de devenir sa proie ; mais il offrit volontairement sa vie afin de mettre en évidence la vie et lʼimmortalité. Il porta le péché du monde, il subit sa malédiction, et accepta le sacrifice afin que les hommes ne périssent pas pour lʼéternité. «Cependant, ce sont nos maladies quʼil portait ; cʼest de nos douleurs quʼil sʼétait chargé. … Il a été meurtri à cause de nos péchés, brisé à cause de nos iniquités. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui et cʼest par ses meurtrissures que nous avons la guérison. Nous étions tous comme des brebis errantes ; chacun de nous suivait sa propre voie ; et lʼEternel a fait retomber sur lui lʼiniquité de nous tous» (Es. 53: 46).»—Jésus-Christ, pages 480-481. b.
Quʼest-ce qui conduit les hommes à suivre le Christ ? Jean 10: 27 ; 1 Jean 4: 10, 19 ; Matthieu 11: 28-30.
«Ce nʼest pas la peur du châtiment, ou lʼespoir dʼune récompense éternelle, qui pousse les disciples du Christ à le suivre. Ils contemplent lʼamour immaculé du Sauveur, tel quʼil sʼest manifesté tout le long de son pèlerinage terrestre, depuis la crèche de Bethléhem jusquʼà la croix du Calvaire, et cette vision attire, attendrit et subjugue les âmes. Lʼamour naît dans les cœurs. Ils entendent sa voix et le suivent.»—JésusChrist, pages 478-479. «Si donc Jésus-Christ demeure dans nos cœurs, … nous agirons comme il a agi ; nous manifesterons le même esprit, et ainsi, lʼaimant et demeurant en lui, nous croîtrons «à tous égards en celui qui est le chef, Christ» (Eph. 4: 15).»—Vers Jésus, page 75 ou Le Meilleur Chemin, page 73.
23
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Jeudi
21 octobre
5.
LʼASSURANCE DU SALUT
a.
Quelle assurance Jésus donna-t-il à ses brebis ? Jean 10: 28-29.
«Bien quʼil soit monté en la présence de Dieu, et quʼil partage le trône de lʼunivers, Jésus nʼa rien perdu de sa compassion. Son tendre cœur reste accessible aujourdʼhui encore à tous les malheurs de lʼhumanité. Sa main percée reste étendue pour bénir plus abondamment les siens qui se trouvent dans le monde. «Elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main.» Lʼâme qui sʼest donnée au Christ est plus précieuse à ses yeux que le monde entier. Pour sauver une seule âme dans son royaume, le Sauveur eût consenti à passer par lʼagonie du Calvaire. Jamais il nʼabandonnera une âme pour laquelle il est mort. A moins que ceux qui le suivent ne préfèrent le quitter, il les retiendra fortement.»—Jésus-Christ, page 479. b.
Sur quoi reposent notre sécurité spirituelle et lʼassurance de notre salut ? Romains 8: 31-39.
«Le Christ plaide dans les cours célestes pour son Eglise ; il intercède pour ceux quʼil a rachetés au prix de son sang. Ni les siècles ni les millénaires nʼamoindrissent lʼefficacité de son sacrifice expiatoire. Rien, ni la vie, ni la mort, ni la hauteur, ni la profondeur, ne peut nous séparer de lʼamour de Dieu qui est en Jésus-Christ, non parce que nous nous approchons de lui, mais parce que cʼest lui qui se tient tout près de nous. Si notre salut dépendait de nos propres efforts, nous ne pourrions être sauvés ; mais il dépend de celui qui est au-delà de toutes les promesses. Nos possibilités peuvent paraître faibles, mais son amour pour nous est comme celui dʼun frère aîné. Tant que nous restons en contact avec lui, nul ne saurait nous arracher de sa main.»—Conquérants Pacifiques, pages 492-493.
Vendredi
22 octobre
RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.
24
Expliquez la différence de conduite dʼun berger et dʼun voleur ? Par quel autre symbole Jésus sʼest-il présenté ? Comment les vrais bergers se comportent-ils avec leurs brebis ? Pourquoi les brebis suivent-elles le berger et non un étranger ? Quʼest-ce qui nous assure le salut ?
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Leçon 5
Sabbat 30 octobre 2004
Lazare «En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelquʼun garde ma parole, il ne verra jamais la mort.» (Jean 8: 51). «En Christ réside la vie, une vie originelle, non empruntée … La divinité du Christ donne au croyant lʼassurance de la vie éternelle.»—Jésus-Christ, page 526. Lectures proposées :
Jésus-Christ, chapitre 58. My Life Today, page 208.
Dimanche
24 octobre
1.
UN AMI MALADE
a.
Quels disciples Jésus avait-il à Béthanie ? Jean 11: 5.
«Le Sauveur ne possédait pas de demeure ; il recevait lʼhospitalité de ses amis et de ses disciples ; souvent, se sentant fatigué, éprouvant le besoin dʼune compagnie humaine, il avait été heureux de se réfugier dans la maison paisible de Lazare.»—Jésus-Christ, page 519. b.
Dans quels foyers Christ est-il présent par ses bénédictions ? Proverbes 3: 33 (dernière partie).
«Notre Sauveur appréciait un foyer paisible et des auditeurs attentifs. Il avait besoin de tendresse, de courtoisie, dʼaffection. Ceux qui recevaient les instructions célestes quʼil était toujours prêt à donner étaient richement bénis.»—Jésus-Christ, page 519. c.
Quʼarriva-t-il à Lazare ? Jean 11: 1.
d.
Quel message les sœurs de Lazare envoyèrent-elles à Jésus et quelle réponse reçurent-elles ? Jean 11: 3-4.
25
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Lundi
25 octobre
2.
JESUS RESTE LOIN
a.
Combien de temps encore Jésus resta-t-il loin de Béthanie ? Quelles pensées commencèrent à troubler lʼesprit des disciples ? Jean 11: 6.
«Il avait semblé aux disciples que le Christ recevait froidement le message qui lui était adressé. Il ne manifesta pas la douleur quʼon aurait pu attendre de lui. Dirigeant ses regards vers eux, il leur dit : «Cette maladie nʼa pas pour fin la mort, mais la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle.» Il resta encore deux jours à lʼendroit où il était . Ce délai paraissait inexplicable aux disciples, car ils pensaient au réconfort que sa présence aurait apporté à la famille affligée. Sachant combien il aimait la famille de Béthanie, ils étaient surpris quʼil ne répondît pas au triste message : «Celui que tu aimes est malade.» Pendant ces deux jours le Christ ne parut pas penser à la triste nouvelle quʼil avait reçue ; car il ne fit aucune allusion à Lazare. Les disciples songeaient à Jean-Baptiste, le précurseur de Jésus. Ils sʼétaient demandé pourquoi Jésus, qui accomplissait des miracles extraordinaires, avait laissé Jean languir en prison et subir une mort violente. Pourquoi nʼavait-il pas fait alors usage de sa grande puissance pour sauver la vie de Jean ? Les pharisiens discutaient sur cette question, sʼen faisant un argument irrésistible contre les prétentions du Christ à la filiation divine. Le Sauveur avait annoncé à ses disciples des épreuves, des privations et des persécutions. Allait-il les abandonner dans lʼépreuve ? Quelques-uns se demandaient sʼils ne sʼétaient pas trompés au sujet de sa mission. Tous étaient profondément troublés.»—Jésus-Christ, pages 521-522. b.
Décrivez la réaction des disciples lorsque Jésus proposa sa prochaine ligne de conduite. Jean 11: 7-8.
«Après deux jours dʼattente, Jésus dit aux disciples : «Retournons en Judée.» Les disciples ne comprenaient pas pourquoi Jésus voulait retourner en Judée, après avoir attendu deux jours. Ils étaient en grand souci pour le Christ et pour eux-mêmes et ne voyaient que dangers dans la ligne de conduite que Jésus allait suivre. «Rabbi, direntils, les Juifs tout récemment cherchaient à te lapider, et tu retournes là-bas !» (Verset 8).»—Jésus-Christ, page 522.
26
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Mardi
26 octobre
3.
LAZARE MEURT
a.
Que révéla Jésus à ses disciples et que comprirent-ils ? Jean 11: 11-12.
b.
Que signifiaient les paroles de Christ ? Jean 11: 13-14.
«Le Christ présente la mort de ses bien-aimés sous lʼimage dʼun sommeil. Leur vie est cachée avec le Christ en Dieu, et ceux dʼentre eux qui meurent dormiront en lui jusquʼau son de la dernière trompette.»—Jésus-Christ, page 523. c.
Pourquoi Jésus est-il resté loin de Béthanie même après avoir appris que Lazare était mort ? Jean 11: 15.
d.
Quel événement eut lieu à Béthanie avant lʼarrivée de Jésus ? Jean 11: 1719.
e.
A qui dʼautre Jésus pensa-t-il lorsquʼil décida dʼaccomplir le miracle à Béthanie ?
«En retardant son arrivée auprès de Lazare, le Christ avait aussi une intention miséricordieuse à lʼégard de ceux qui ne lʼavaient pas reçu. Il tardait afin de pouvoir, en ressuscitant Lazare dʼentre les morts, démontrer à son peuple rebelle et incrédule quʼil était vraiment «la résurrection et la vie». Il ne pouvait se résigner à abandonner tout espoir en faveur de ce peuple, ces pauvres brebis errantes de la maison dʼIsraël. Leur impénitence lui brisait le cœur. Il voulut, dans sa miséricorde, leur prouver, une fois de plus, quʼil était le Régénérateur, celui qui seul peut mettre en lumière la vie et lʼimmortalité. Il allait fournir une preuve dont les prêtres ne pourraient donner aucune fausse interprétation. Voilà pourquoi il ajournait sa venue à Béthanie. Ce miracle suprême, la résurrection de Lazare, devait apposer le sceau de Dieu sur son œuvre et sur ses prétentions à la divinité.»—Jésus-Christ, pages 524-525. 27
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Mercredi
27 octobre
4.
LA PROMESSE DE LA RÉSURRECTION
a.
En entendant que Jésus venait à Béthanie, que fit Marthe et de quelle conviction fit-elle preuve ? Jean 11: 20-22.
b.
Quʼassura Jésus à Marthe et que comprit-elle par là ? Jean 11: 23-24.
c.
Par quelles paroles Jésus confirma-t-il la conviction de Marthe ? Jean 11: 25.
«Sʼefforçant toujours de donner une bonne direction à sa foi, Jésus déclara : «Je suis la résurrection et la vie.» En Christ réside la vie, une vie originelle, non empruntée, et quʼil ne tient de personne. «Celui qui a le Fils a la vie.» La divinité du Christ donne au croyant lʼassurance de la vie éternelle.»—Jésus-Christ, page 526. d.
Quelle promesse est la base de notre espérance outre-tombe ? Jean 5: 25 ; 11: 26 (première partie).
e.
Quelle relation la conviction de Marthe a-t-elle avec le miracle de Christ ? Jean 11: 26 (dernière partie), 27.
««Celui qui croit en moi vivra, dit Jésus, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?» Ici le Christ plonge son regard en avant vers lʼépoque de son retour. Alors les justes qui seront morts ressusciteront incorruptibles et les justes qui seront vivants seront transportés au ciel sans passer par la mort. Le miracle que le Christ allait accomplir en ressuscitant Lazare dʼentre les morts, devait représenter la résurrection de tous les justes. Par sa parole et par ses œuvres, Jésus sʼaffirma comme lʼAuteur de la résurrection. Celui qui devait bientôt mourir sur la croix, se tenait là ayant les clés de la mort, vainqueur du sépulcre, affirmant son droit et sa puissance pour donner la vie éternelle.»—Jésus-Christ, pages 526-527. 28
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Jeudi
28 octobre
5.
COOPÉRATION ENTRE DIEU ET LʼHUMANITÉ
a.
Décrivez les actions et les paroles de Marie accablée de douleur. Jean 11: 2832.
b.
Que fit Jésus lorsquʼil vit Marie et quelques Juifs pleurer ? Jean 11: 33-35.
«Ce nʼest pas seulement sa sympathie humaine pour Marie et Marthe qui fit pleurer Jésus. Ses larmes révélaient une douleur supérieure aux douleurs humaines autant que les cieux sont supérieurs à la terre. Le Christ ne pleurait pas sur Lazare, car il était sur le point de le rappeler à la vie. Il pleurait parce que plusieurs de ceux qui sʼaffligeaient, en ce moment-là, au sujet de Lazare, allaient bientôt former des projets pour mettre à mort celui qui est la résurrection et la vie.»—Jésus-Christ, page 528. c.
Que fit Jésus ensuite, même au milieu des accusations portées contre lui ? Jean 11: 37-39.
d.
Quelle prière Jésus fit-il près du sépulcre ? Jean 11: 41-42.
e.
Quelle paroles Jésus prononça-t-il et quʼarriva-t-il ensuite ? Jean 11: 43-44.
Vendredi
29 octobre
RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.
Pourquoi Jésus nʼaccéda-t-il pas immédiatement à la requête des sœurs de Lazare ? Comment la mort devrait-elle être considérée par les disciples de Christ ? Pour quelle raison Christ permit-il que Lazare meure ? Pourquoi Jésus pleura-t-il ? Décrivez les actions de Lazare lors de lʼappel de Jésus. 29
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Sabbat 6 novembre 2004 Offrande du premier sabbat De la littérature pour les pays pauvres
Jésus a dit «LʼEsprit du Seigneur est sur moi, parce quʼil mʼa oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres» (Luc 4: 18). «Dieu agit au moyen dʼinstruments ou de causes secondes. Il se sert du ministère de lʼEvangile, de lʼœuvre missionnaire médicale et des publications contenant la vérité présente pour toucher les cœurs. Tous ces moyens sont rendus efficaces par la foi. Lorsque la vérité est entendue ou lue, le Saint-Esprit la rend sensible à ceux qui entendent et lisent avec le désir sincère de connaître le vrai.»—Evangéliser, page 491. «Les journaux et les livres sont les moyens dont Dieu se sert pour que le message quʼil adresse au monde, de nos jours, soit continuellement présent à ses yeux. En éclairant et en affermissant les âmes dans la vérité, les publications feront un travail supérieur à celui qui est accompli par la prédication seulement. Les messagers silencieux placés dans les foyers par les représentants-évangélistes renforceront lʼœuvre du ministère sous tous ses rapports ; car le Saint-Esprit agira sur lʼesprit de ceux qui les liront comme il agit sur lʼesprit de ceux qui écoutent la prédication de la Parole.»—Idem, page 152. «Nos publications devraient être imprimées en différentes langues et envoyées à tout pays civilisé quel quʼen soit le prix. Quelle est la valeur de lʼargent à notre époque en comparaison avec la valeur des âmes ? Chaque dollar que nous possédons devrait être considéré comme appartenant au Seigneur et non pas à nous. Ce précieux dépôt nous est confié non pour être gaspillé en satisfactions inutiles mais soigneusement utilisé dans la cause de Dieu, pour sauver hommes et femmes de la ruine.»—Life Sketches, page 214. Chers frères, sœurs et amis : à la lumière de ces déclarations inspirées, veuillez sʼil vous plaît garder en mémoire que la diffusion de la lumière de la vérité présente aux âmes qui meurent faute de pain de vie dans les pays pauvres de ce monde implique que lʼon remédie dʼurgence au besoin dʼargent nécessaire à cette œuvre. Le 6 novembre 2004 sera collectée lʼoffrande du premier sabbat. Ouvrons notre cœur et notre main en faveur de cette œuvre opportune. Que le Seigneur bénisse abondamment chaque don et donateur ! Daniel Lee, Secrétaire du Département des Publications à la Conférence Générale. PROJECT 044 30
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Leçon 6
Sabbat 6 novembre 2004
Lʼentrée triomphante à Jérusalem «Dites à la fille de Sion : Voici, ton roi vient à toi, plein de douceur, et monté sur un âne, sur un ânon, le petit dʼune ânesse.» (Matthieu 21: 5). «Le Christ était venu pour sauver Jérusalem et ses enfants ; mais lʼorgueil pharisaïque, lʼhypocrisie, lʼenvie et la malice firent obstacle à son dessein.»—Jésus-Christ, page 572. Lecture proposée :
Jésus-Christ, chapitre 63.
Dimanche
31 octobre
1.
UNE CHAUDE RÉCEPTION
a.
Que fit la multitude quand elle apprit que Jésus venait à Jérusalem ? Jean 12: 12-13.
b.
Quelle prophétie sʼaccomplit à ce moment-là ? Zacharie 9: 9 ; Jean 12: 1415.
«Par cette entrée royale, le Christ se conformait à une ancienne coutume hébraïque. La monture était semblable à celle des rois dʼIsraël ; cʼétait celle que la prophétie avait désignée comme devant servir au Messie venant dans son royaume. Dès que Jésus se fut assis sur lʼânon, un immense cri de triomphe déchira les airs. La multitude lʼacclamait comme Messie et comme Roi. Jésus accepta, cette fois-ci, les hommages quʼil nʼavait jamais tolérés auparavant et les disciples en conclurent que leurs joyeuses espérances allaient se réaliser, et quʼils allaient le voir monter sur le trône. La foule était convaincue que lʼheure de lʼémancipation nationale allait sonner. Leur imagination voyait déjà les armées romaines chassées de Jérusalem, et Israël redevenu une nation indépendante. Tous étaient transportés de joie ; cʼétait à celui qui lui apporterait les hommages les plus dignes. Il nʼétait pas en leur pouvoir de faire étalage de pompe et de splendeur, mais ils lui apportaient le culte de cœurs joyeux. Dans lʼimpossibilité de lui offrir des dons magnifiques, ils étendaient comme un tapis leurs vêtements sous ses pas.»—Jésus-Christ, page 565. 31
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Lundi
1er novembre
2.
UNE ENTRÉE TRIOMPHALE
a.
Comment certains pharisiens réagirent-ils à cette manifestation ? Luc 19: 39.
«Bon nombre de pharisiens présents, dévorés dʼenvie et de malice, cherchaient à donner une autre direction au courant populaire en faisant usage de toute leur autorité pour calmer le peuple ; mais leurs appels et leurs menaces ne faisaient quʼaccroître lʼenthousiasme. En désespoir de cause et craignant que la multitude, ayant la force du nombre, ne voulut couronner Jésus roi, ils se frayèrent un passage à travers la foule, jusquʼà lʼendroit où se trouvait le Sauveur, et lʼaccostèrent avec des paroles de reproches et de menace : «Maître, reprends tes disciples.» Ils prétendaient que dʼaussi bruyantes démonstrations étaient illégales et ne seraient pas permises par les autorités.»—Jésus-Christ, page 568. b.
Quelle réponse Jésus leur rendit-il ? Luc 19: 40.
c.
Dans quel but Jésus permit-il cette grande démonstration ? Jean 12: 16, 2326.
«Au cours de sa vie terrestre, Jésus nʼavait encore jamais autorisé une démonstration pareille. Il en prévoyait nettement le résultat. Cela devait le conduire à la croix. Mais son dessein était de se présenter ainsi, dʼune manière officielle, en qualité de Rédempteur. Il voulait attirer lʼattention sur le sacrifice dont il couronnerait sa mission auprès dʼun monde déchu. Tandis que les gens se rassemblaient à Jérusalem pour célébrer la Pâque, lui, lʼAgneau symbolisé par la Pâque, sʼoffrait en oblation par un acte volontaire. Au cours des siècles, lʼEglise éprouverait le besoin de faire de sa mort expiatoire un sujet de méditation profonde et dʼétude. Tout ce qui se rattache à ce fait serait vérifié avec soin.»—Jésus-Christ, page 566. d.
Que fit et que dit Jésus quand il domina toute la ville du regard ? Luc 19: 41-44.
32
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Mardi
2 novembre
3.
LA DEMANDE DES GRECS
a.
De la même façon que des savants venus de lʼorient cherchèrent Christ lors de sa naissance (Matthieu 2: 1-2, 10-11), qui le chercha à la fin de son ministère terrestre ? Jean 12: 20 ; Matthieu 8:11.
«Ces hommes [Grecs] étaient accourus de lʼoccident pour voir le Sauveur, à la fin de sa vie, comme au commencement les mages étaient venus dʼorient. A lʼépoque de la naissance du Christ, les Juifs, trop absorbés par leurs ambitions, nʼavaient pas eu connaissance de sa venue. Mais les mages venus dʼun pays païen auprès de la crèche avaient apporté leurs dons et adoré le Sauveur. Maintenant ces Grecs, représentant les nations, les tribus et les peuples du monde, venaient également voir Jésus. Cʼest ainsi que des gens de tous les pays et de tous les siècles seraient attirés par la croix du Sauveur.»—Jésus-Christ, page 620. b.
Comment les Grecs exprimèrent-ils leur désir ? Jean 12: 21.
c.
Que ressentit Jésus lorsquʼil entendit la demande des Grecs et que déclarat-il ? Jean 12: 22-23.
«A ce moment-là, lʼœuvre du Christ paraissait en pleine déroute. Sorti vainqueur de ses discussions avec les prêtres et les pharisiens, il ne serait pourtant jamais reçu par eux comme le Messie. La rupture finale sʼétait produite. Aux yeux des disciples, la situation semblait désespérée. Mais lʼœuvre du Christ approchait de sa consommation. Le grand événement qui intéressait non seulement la nation juive, mais le monde entier, était sur le point de se produire. A lʼouïe de cette requête pressante : «Nous voudrions voir Jésus», qui était comme lʼécho du cri dʼun monde en détresse, le visage du Sauveur sʼillumina, et il dit : «Lʼheure est venue où le Fils de lʼhomme doit être glorifié.» La demande de ces Grecs se présentait à lui comme le gage des fruits de son grand sacrifice. … Jésus, quand on lui transmit leur requête, se trouvait dans la partie du temple où les Juifs seuls pouvaient pénétrer ; mais il alla au-devant des Grecs dans le parvis extérieur et leur accorda un entretien.»—Jésus-Christ, pages 620-621.
33
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Mercredi
3 novembre
4.
JÉSUS GLORIFIÉ
a.
Quelle prière Jésus offra-t-il en pensant à sa mort sur la croix ? Jean 12: 2728 (première partie).
«Le Christ buvait déjà par anticipation à la coupe amère. Son humanité reculait devant lʼheure de lʼabandon, où Dieu lui-même, selon toute apparence, allait le délaisser ; où, aux yeux de tous, il paraîtrait puni, frappé par Dieu et humilié. Il reculait à la pensée dʼêtre livré en spectacle comme le pire des criminels et de souffrir une mort infamante. Le pressentiment du conflit quʼil allait engager avec les puissances des ténèbres, le poids effroyable de la transgression humaine, la colère du Père provoquée par le péché : tout cela faisait défaillir lʼesprit de Jésus et donnait une pâleur mortelle à son visage. Un sentiment de soumission à la volonté du Père finit par lʼemporter. «Mais cʼest pour cela, dit-il, que je suis venu jusquʼà cette heure. Père, glorifie ton nom !» Seule, la mort du Christ pouvait renverser le royaume de Satan. Par ce moyen seul lʼhomme pouvait être racheté, et Dieu glorifié. Jésus consentit donc à lʼagonie. Il accepta le sacrifice. La Majesté du ciel voulut bien porter nos péchés.»—Jésus-Christ, page 624. b.
Quelle réponse entendit-on venir du ciel ? Jean 12: 28 (dernière partie).
c.
Que dit la foule qui était présente ? Jean 12: 29.
«Au moment où la voix se fit entendre, une lumière jaillit de la nuée et enveloppa le Christ, comme si les bras de la puissance infinie voulaient lʼentourer dʼune muraille de feu. Les assistants contemplaient cette scène avec épouvante. Personne nʼosait parler. Tous, muets et la respiration suspendue, avaient les yeux fixés sur Jésus. Quand le témoignage du Père eut été rendu, la nuée sʼéleva et se dispersa dans les cieux. Pour le moment la communion visible du Père et du Fils avait cessé. «La foule, qui se tenait là et qui avait entendu, disait que cʼétait le tonnerre. Dʼautres disaient : Un ange lui a parlé.» Quant aux Grecs venus à la recherche de Jésus, ils avaient vu la nuée, entendu la voix, compris sa signification, et reconnu le Christ qui sʼétait révélé à eux comme lʼEnvoyé de Dieu.»—Jésus-Christ, pages 624625.
34
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Jeudi
4 novembre
5.
LʼINCRÉDULITÉ DES JUIFS
a.
En dépit des nombreux miracles accomplis par Jésus, comment la majorité des Juifs le reçut-elle ? Jean 12: 37-41.
««Malgré tant de miracles quʼil avait faits devant eux, ils ne croyaient pas en lui.» A une certaine occasion ils avaient demandé au Sauveur : «Quel miracle fais-tu donc, … afin que nous le voyions et que nous te croyions ?» Des signes innombrables avaient été donnés ; mais les Juifs avaient fermé leurs yeux et endurci leurs cœurs. Même après que le Père avait parlé, et quʼils ne pouvaient plus demander dʼautres signes, ils sʼobstinaient à ne pas croire.»—Jésus-Christ, page 626. b.
Comment agirent quelques chefs convaincus que la mission de Christ était réelle ? Jean 12: 42-43.
«[Plusieurs chefs] préféraient la gloire humaine à lʼapprobation divine. Pour échapper à lʼopprobre et à la honte, ils renièrent le Christ et rejetèrent lʼoffre de la vie éternelle. Nombreux sont ceux qui, à travers les siècles, ont fait de même. … Malheur à ceux qui nʼont pas connu le temps où ils ont été visités ! Lentement et avec regret, le Christ quitta pour toujours les abords du temple.»—Jésus-Christ, page 626.
Vendredi
5 novembre
RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.
Comment lʼentrée de Christ dans Jérusalem accomplit-elle la prophétie de Zacharie 9: 9 ? Comment puis-je être certain que jʼaurais été parmi le petit nombre de personnes ayant discerné la voix de Dieu au lieu de la confondre avec le bruit du tonnerre ? Quels craintes et soucis des chefs juifs devrais-je faire attention dʼéviter ? Quelle était la portée de la recherche de Christ par les savants de lʼorient et les Grecs de lʼoccident ? Quʼest-ce qui pourrait faire pleurer mon Sauveur sur moi comme il le fit sur Jérusalem ?
35
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Leçon 7
Sabbat 13 novembre 2004
Le serviteur des serviteurs «Car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait.» (Jean 13: 15). «La vie entière du Christ avait été un service désintéressé. « Non pour être servi, mais pour servir» voilà la leçon qui sʼétait dégagée de chacun de ses actes.»—JésusChrist, page 645. Lecture proposée :
Jésus-Christ, chapitre 71.
Dimanche
7 novembre
1.
SERVITEUR DES SERVITEURS
a.
Après sʼêtre assemblés dans la chambre haute, alors que les disciples ne prenaient aucune initiative, que fit Jésus ? Jean 13: 4-5.
«Lors dʼune fête, un serviteur était habituellement chargé de laver les pieds des hôtes, et des préparatifs avaient été faits en vue de ce service. … Les disciples ne manifestaient aucun désir de se rendre un service mutuel. Jésus attendit un instant pour voir ce quʼils feraient. Ensuite il se leva de table, lui, le Maître divin. Après sʼêtre dépouillé du vêtement de dessus qui eût gêné ses mouvements, il se ceignit dʼun linge. Les disciples, dont la curiosité était éveillée, regardaient en silence. «Ensuite il versa de lʼeau dans un bassin et se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge quʼil avait comme ceinture. … Cʼest ainsi que le Christ témoigna son amour envers ses disciples. Leur égoïsme lʼaffligeait profondément, mais il ne voulut pas entrer en discussion à ce sujet avec eux et préféra leur donner un exemple quʼils ne devaient jamais oublier.»—JésusChrist, page 647-648. b.
Comment Pierre réagit-il lorsque Christ voulut lui laver les pieds ? Jean 13: 6-8 (première partie).
c.
Quel exemple Jésus donna-t-il par cette action ? Jean 13: 13-16.
36
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Lundi
8 novembre
2.
LE LAVEMENT DES PIEDS
a.
Avant le dernier souper, jusquʼoù Judas avait-il cédé à la tentation de Satan ? Jean 13: 2.
«Avant la Pâque, Judas avait rencontré pour la seconde fois les prêtres et les scribes, et le contrat, aux termes duquel il devait livrer Jésus entre leurs mains, avait été définitivement arrêté. Cela ne lʼempêcha pas de se mêler ensuite aux disciples comme sʼil avait été parfaitement innocent et comme sʼil sʼintéressait aux préparatifs de la fête. Les disciples ignoraient totalement le dessein de Judas.»—Jésus-Christ, page 648. b.
Que savait Jésus tandis quʼil lavait les pieds de Judas ? Jean 13: 10-11.
c.
Quelles paroles lourdes de sens Jésus prononça-t-il après la cérémonie du lavement des pieds ? Jean 13: 8 (dernière partie).
« Le service que Pierre refusait était lʼimage dʼune purification plus importante. Le Christ était venu pour laver les cœurs de la souillure du péché. En ne permettant pas à Jésus de lui laver les pieds, Pierre refusait la purification plus importante symbolisée par cet acte. Il rejetait virtuellement son Maître. Ce nʼest pas humilier le Sauveur que de lui laisser opérer notre purification. La vraie humilité consiste à accepter avec reconnaissance tout ce qui est offert et à sʼemployer avec zèle au service du Christ.»—Jésus-Christ, pages 649-650. d.
Quelles paroles significatives Jésus prononça-t-il après la cérémonie du lavement des pieds? Jean 13: 12-17.
«Lʼacte de notre Seigneur a fait de cette cérémonie humiliante une ordonnance sacrée que les disciples devaient observer pour se remémorer ses leçons dʼhumilité et de service. Cette ordonnance a été établie par le Christ comme le seul moyen de nous préparer en vue du sacrement. Un cœur ne peut entrer en communion avec le Christ aussi longtemps quʼil entretient des pensées dʼorgueil, de discorde et de rivalité. Nous ne sommes pas préparés à recevoir la communion de son corps et de son sang. Cʼest la raison pour laquelle Jésus nous demande de faire précéder la cène du mémorial de son humiliation.»—Jésus-Christ, pages 652-653. 37
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Mardi
9 novembre
3.
LE CHEMIN, LA VÉRITÉ ET LA VIE
a.
Comment Jésus se présenta-t-il lui-même ainsi que sa relation avec le Père ? Jean 14: 5-7.
«Depuis le jour où le premier sermon évangélique a été prêché, — quand, en Eden, il fut annoncé que la postérité de la femme écraserait la tête du serpent, — le Christ a été présenté comme étant le chemin, la vérité et la vie. Il était le chemin alors quʼAdam vivait encore, et quʼAbel offrit à Dieu le sang de lʼagneau immolé symbolisant le sang du Rédempteur. Le Christ était le chemin par lequel les patriarches et les prophètes ont pu être sauvés. Il reste le seul chemin qui nous donne accès auprès de Dieu.»—Jésus-Christ, page 667. b.
Quelle grande possibilité Jésus offra-t-il à ses disciples ? Jean 14: 12.
«Le Sauveur désirait vivement que ses disciples comprissent pour quel but sa divinité sʼétait unie à lʼhumanité. Il était venu dans le monde pour y déployer la gloire de Dieu, afin que lʼhomme fût relevé par son pouvoir régénérateur. Dieu se manifestait en lui pour que lui se manifestât en eux. Jésus nʼa montré aucune qualité et nʼa exercé aucun pouvoir que lʼhomme ne soit capable dʼobtenir par la foi en lui. Tous ses disciples peuvent atteindre à son humanité parfaite sʼils veulent se soumettre à Dieu comme il lʼa fait. «Et il en fera de plus grandes, parce que je mʼen vais vers le Père.» Le Christ ne voulait pas dire, par là, que les œuvres des disciples auraient plus de valeur que les siennes, mais simplement quʼelles auraient une plus grande extension. Il ne parlait pas seulement des miracles, mais de tout ce qui sʼeffectuerait par lʼopération du SaintEsprit.»—Jésus-Christ, page 669. c.
Quelle assurance Jésus donna-t-il aux croyants ? Jean 14: 13-14.
«Toute prière sincère est entendue dans le ciel. Même si elle nʼest pas dite avec éloquence, pourvu que le cœur y soit, elle montera jusquʼau sanctuaire où Jésus officie, et avec une parfaite assurance il la présentera au Père, magnifique et toute parfumée de lʼencens de sa propre perfection.»—Jésus-Christ, page 670.
38
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Mercredi
10 novembre
4.
LA PROMESSE DU SAINT-ESPRIT
a.
Qui Jésus promit-il dʼenvoyer aux disciples ? Jean 14: 16-18.
«Dès les premiers commencements de lʼœuvre de la rédemption [lʼEsprit] avait agi sur les cœurs. Pourtant aussi longtemps que le Christ vécut sur la terre, les disciples ne sentirent pas la nécessité dʼun autre soutien. Cʼest seulement après quʼils furent privés de sa présence quʼils éprouvèrent le besoin de lʼEsprit, et alors celui-ci leur fut donné.»—Jésus-Christ, page 672. b.
Comment Christ «vit-il» dans le cœur de ses disciples ? Jean 14: 19-23 ; 1 Jean 3: 24.
«En tous temps et en tous lieux, dans toutes nos douleurs et dans toutes nos afflictions, quand les perspectives paraissent sombres et lʼavenir angoissant, quand nous nous sentons dénués de tout et délaissés, le Consolateur nous est envoyé en réponse à la prière faite avec foi. Les circonstances peuvent nous éloigner de tous nos amis terrestres ; mais aucun événement, aucune distance, ne peuvent nous séparer du Consolateur céleste. Où que nous soyons, où que nous allions, il est toujours à notre droite pour nous soutenir et nous encourager.»—Jésus-Christ, page 673. c.
De quelle façon le Consolateur allait-il influencer la mémoire et la compréhension des disciples ? Jean 14: 26.
d.
Quelle autre chose le Consolateur devait-il faire en faveur des vrais disciples de Christ ? Jean 16: 12-14.
«Sʼil y a un point de la vérité que vous ne comprenez pas, au sujet duquel lʼaccord nʼexiste pas, cherchez, comparez passage avec passage de lʼEcriture, creusez profondément dans la mine de la Parole de Dieu pour y découvrir la vérité. Déposez votre personne et vos opinions sur lʼautel divin, et permettez à lʼEsprit du ciel de vous guider dans toute la vérité.»—Messages Choisis, volume 1, page 483.
39
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Jeudi
11 novembre
5.
LE VRAI CEP
a.
Comment la Bible dépeint-elle notre relation avec Christ ? Jean 15: 1-3.
b.
Quelle est la condition essentielle dʼune vie chrétienne féconde ? Jean 15: 4-6.
c.
Comment se révèle la véritable condition de disciple ? Jean 15: 14 ; 8: 31 ; 13: 35.
d.
A quelle condition pouvons-nous demeurer dans lʼamour de Christ ? Jean 15: 9-10 ; 1 Jean 2: 5 ; Jacques 4: 4, 7-8 ; Matthieu 4: 4.
«Dieu désire manifester, par votre intermédiaire, sa sainteté, la bienveillance et la compassion qui le caractérisent. Cependant le Sauveur ne demande pas à ses disciples de faire des efforts pour porter du fruit. Il leur dit simplement de demeurer en lui. «Si vous demeurez en moi, dit-il, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.» Cʼest par sa Parole que le Christ habite chez ses disciples. Cʼest la même union vitale dont il parlait en disant quʼil faut manger sa chair et boire son sang. Les paroles du Christ sont esprit et vie. En les recevant on reçoit la vie du Cep. On vit «de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.» La vie du Christ produit en vous les mêmes fruits quʼelle a produits en lui. En vivant en Christ, en adhérant au Christ, en vous appuyant sur le Christ, en tirant du Christ votre nourriture, vous portez des fruits semblables à ceux quʼil a portés.»—Jésus-Christ, page 682.
Vendredi
12 novembre
RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.
Si je refuse de laver les pieds de mon frère, quʼest-ce que je refuse en réalité ? Que signifie pour moi lʼexpérience intérieure de Judas ? Comment puis-je être rendu capable dʼaccomplir les œuvres de Christ ? Comment puis-je faire davantage lʼexpérience de la paix de Christ ? Comment puis-je demeurer en Christ ?
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Leçon 8
Sabbat 20 novembre 2004
Lʼamour fraternel «Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres.» (Jean 13:34). «Tous ceux que pénètre son Esprit aimeront comme il a aimé. Le même principe qui a inspiré le Christ inspirera aussi leurs relations les uns avec les autres.»—JésusChrist, page 683. Lectures proposées :
Testimonies, volume 5, pages 167-177. Le Ministère de la Guérison, pages 22-23.
Dimanche
14 novembre
1.
UN COMMANDEMENT NOUVEAU
a.
De quel amour Christ fit-il preuve et quelle en est la signification pour ses disciples ? Jean 13: 1 ; 15: 13.
«[Jean 13: 34-35]. Quel amour, immense et total ! Les disciples ne comprirent pas la nouvelle partie de ce commandement. Ils devaient sʼaimer les uns les autres comme Christ les avait aimés. Voici leurs lettres de créance : Christ, lʼespérance de la gloire avait pris corps en eux. Après que Christ ait souffert, après sa crucifixion et la proclamation de sa résurrection sur le tombeau ouvert de Joseph, «Je suis la résurrection et la vie,» après quʼil ait parlé aux cinq mille personnes assemblées pour le voir en Galilée et après son ascension au ciel, les disciples eurent quelque idée de lʼétendue de lʼamour de Dieu et de lʼamour quʼils devaient manifester les uns envers les autres. Cet amour fut révélé lorsque le Saint-Esprit reposa sur eux au jour de la Pentecôte.»—SDABC, volume 5, page 1141. b.
Quel est le premier fruit du Saint-Esprit et quelle est la preuve que ce fruit est mené à la perfection en nous ? Galates 5: 22-23 ; 1 Jean 4: 11-13 ; 3: 18.
41
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Lundi
15 novembre
2.
UN NOUVEAU COMMANDEMENT (suite)
a.
Dans quel sens Christ parle-t-il de lʼamour fraternel comme dʼun «nouveau commandement» ? Jean 13: 34.
«Au cours de son dernier entretien avec les disciples, Jésus a exprimé lʼardent désir de les voir sʼaimer les uns les autres comme il les avait aimés. Il insista particulièrement sur ce sujet. Ce que je vous commande, dit-il à plusieurs reprises, cʼest de vous aimer les uns les autres. La première recommandation quʼil leur avait faite dans la chambre haute avait été celle-ci ; «Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres.» Ce commandement était nouveau pour les disciples ; car jusque-là ils ne sʼétaient pas aimés les uns les autres comme le Christ les avait aimés. Jésus jugeait quʼils avaient besoin dʼêtre dirigés par de nouvelles idées et de nouveaux mobiles ; quʼils devaient se conformer à de nouveaux principes : que sa vie et sa mort, à la lumière de son sacrifice, allaient leur donner une nouvelle conception de lʼamour. Lʼœuvre de la grâce tout entière est un service continuel dʼamour, de renoncement, de sacrifice de soi-même. A chaque heure de son séjour sur la terre, des courants irrésistibles dʼamour divin découlaient du Christ. Tous ceux que pénètre son Esprit aimeront comme il a aimé. Le même principe qui a inspiré le Christ inspirera aussi leurs relations les uns avec les autres.»—Jésus-Christ, pages 682-683. b.
Comment montrons-nous que nous sommes les fils de Dieu et les amis de Christ ? Romains 8: 14 ; 1 Jean 3: 10.
«La véritable religion consiste à mettre en pratique les paroles du Sauveur, non pas en vue de sʼattirer la faveur de Dieu, mais parce que, malgré notre indignité, nous avons reçu et accepté le don de son amour. Le Christ ne fait pas dépendre le salut dʼun homme de ses prétentions, mais de la foi quʼil manifeste par ses œuvres. Des actes, non seulement des paroles, voilà ce que Jésus demande à ses disciples. Cʼest dans lʼaction que lʼon forme son caractère. «Tous ceux qui sont conduits par lʼEsprit de Dieu sont fils de Dieu.» (Rom. 8: 14). Non pas ceux dont le cœur, touché par cet Esprit, ne cède que de temps en temps à sa puissance, mais ceux dont tous les actes sont inspirés par lui.»—Une Vie Meilleure, page 170 ou Heureux Ceux Qui …, page 138. [Italiques de lʼauteur].
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Mardi
16 novembre
3.
DES AMIS CHOISIS
a.
Quel titre Jésus accorda-t-il à ses fidèles disciples ? Jean 15: 15, 14.
«Comment Christ manifesta-t-il son amour pour nous pauvres mortels ? En sacrifiant sa gloire, toutes ses richesses et même sa très précieuse vie. Il consentit à une vie dʼhumiliation et de grande souffrance. Il se soumit aux cruelles moqueries dʼune multitude furieuse et meurtrière ainsi quʼà une mort très atroce sur la croix. Christ déclara : «Cʼest ici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Il nʼy a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande» (Jean 15: 12-14). Nous prouvons que nous sommes les amis de Christ lorsque nous obéissons implicitement à sa volonté. Dire et ne pas faire ne consiste pas une preuve ; mais la preuve réside dans le fait dʼobéir à sa volonté. Qui obéit au commandement de sʼaimer les uns les autres comme Christ lʼa fait ?»—Testimonies, volume 1, pages 690-691. b.
Dans quel but Jésus nous a-t-il choisis et quel ordre nous a-t-il donné ? Jean 15: 16-17.
«[Jean 15: 14]. Telle est la condition imposée. Cʼest ainsi que se manifeste le caractère de lʼhomme. Les sentiments sont souvent trompeurs et les émotions ne sont pas une sûre sauvegarde, car elles sont variables et influencées par les circonstances extérieures. Beaucoup de gens sont trompés par leurs impressions. Les questions importantes sont celles-ci : Que faites-vous pour le Christ ? Quels sont vos sacrifices ? Quelles victoires avez-vous remportées ? Un esprit égoïste vaincu, une tentation à négliger son devoir repoussée, une passion dont on a triomphé, une obéissance joyeuse à la volonté du Christ, sont des preuves que vous êtes enfants de Dieu beaucoup plus que ne le montrent une piété spasmodique et une religion faite dʼémotions.»—Témoignages, volume 2, page 115. [Italiques de lʼauteur]. «[Jean 15: 9-17]. Ces assurances bénies appartiennent à celui qui les respectera et qui, par son caractère, révélera au monde la manière de les interpréter. «Si vous mʼaimez», dit le Christ, «gardez mes commandements» (Jean 14: 15). Si nous mettons la Parole en pratique, nous pouvons venir à Dieu avec une pleine assurance de la foi en disant «Souviens-toi de ta promesse à ton serviteur, puisque tu mʼas donné lʼespérance !» Quand nous obéissons avec zèle et de tout notre cœur à la parole de Dieu , nous pouvons invoquer cette parole. Le Seigneur agit toujours en accord avec sa parole.»—The Review and Herald, 6 décembre 1898. 43
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Mercredi
17 novembre
4.
PERSÉCUTÉS PAR LE MONDE
a.
Pourquoi le monde persécute-t-il les disciples de Christ ? Jean 15: 18-19.
«[Jean 13: 35]. Un tel amour, manifesté au sein de lʼEglise, provoquera sûrement la colère de Satan. Le Christ nʼa pas tracé devant ses disciples un sentier facile. «Si le monde a de la haine pour vous, dit-il, sachez quʼil mʼa haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous nʼêtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela, le monde a de la haine pour vous. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur nʼest pas plus grand que son maître. Sʼils mʼont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; sʼils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. Mais tout cela, ils vous le feront à cause de mon nom, parce quʼils ne connaissent pas celui qui mʼa envoyé.» LʼEvangile se propage au prix dʼune lutte agressive au milieu de lʼopposition, de périls, de pertes, et de souffrances. Mais ceux qui accomplissent cette œuvre ne font que marcher sur les traces de leur Maître.»—Jésus-Christ, page 683. b.
Comment le prince du mal répond-il à lʼœuvre des disciples de Christ ? Jean 3: 19-20 ; 15: 20-21.
«Le Rédempteur de lʼhumanité dut affronter à la fois les adversaires de Dieu et de lʼhomme. Dans un complot impitoyable, des hommes pervers et des anges de ténèbres se liguèrent contre le Prince de la Paix. Bien que ses paroles et ses actions fussent empreintes dʼune divine compassion, sa dissemblance dʼavec le monde était telle quʼelle souleva une hostilité acharnée. Parce quʼil condamnait les passions mauvaises de notre nature, il souleva une inimitié et une oppositions impitoyables. Il en sera de même pour tous ceux qui vivront pieusement en Jésus. Il existe un conflit inévitable entre la justice et le péché, lʼamour et la haine, la vérité et le mensonge. Lorsque, par sa vie, un homme met en évidence lʼamour du Sauveur et la beauté de la sainteté, il enlève des sujets au royaume de Satan ; le prince des ténèbres cherche alors à lʼabattre. La persécution et les railleries attendent tous ceux qui sont remplis de lʼesprit du Christ. Le caractère de la persécution change avec les époques, mais lʼesprit qui la provoque et lʼanime ne change jamais ; cʼest celui qui, depuis les jours dʼAbel, a toujours cherché à détruire les élus du Seigneur.»—Heureux Ceux Qui …, page 34 ou Une Vie Meilleure, page 43.
44
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Jeudi
18 novembre
5.
JE NE VOUS LAISSERAI PAS ORPHELINS
a.
Quelles difficultés les disciples allaient-ils rencontrer après lʼascension de Christ ? Jean 16: 1-3.
b.
Bien quʼils auraient à souffrir la persécution de la part des ennemis de la vérité, quelle promesse Christ fit-il aux fidèles ? Jean 14: 18.
c.
Quelle différence sʼinstaurerait après son ascension dans la relation entre Christ et ses disciples ? Jean 16: 7.
d.
Quelle œuvre de grande envergure le Saint-Esprit réaliserait-il en faveur des pécheurs ? Jean 16: 8-11.
e.
Quelle part nous incombe dans lʼaide à apporter à lʼéglise afin quʼelle reçoive la plénitude du Saint-Esprit ? Jean 15: 26-27 ; 1 Jean 1: 1-3.
«Avec un esprit aimant, nous pouvons vaquer aux devoirs les plus humbles «comme pour le Seigneur» (Colossiens 3: 23). Si lʼamour de Dieu est dans le cœur, il se manifestera dans la vie. Le doux parfum du Christ nous enveloppera, et notre influence produira des effets heureux sur notre entourage.»—Vers Jésus, page 82 ou Le Meilleur Chemin, page 80.
Vendredi
19 novembre
RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.
Quelles sont les caractéristiques de lʼamour divin que Christ souhaite développer en moi par le Saint-Esprit ? Quʼest-ce qui mʼempêche de recevoir lʼamour désintéressé de Christ dans toute sa plénitude ? Comment le commandement de Christ doit-il être nouveau pour moi ? Pourquoi ne dois-je pas être surpris de la venue de la persécution ? Quels obstacles peuvent empêcher que je reçoive le Saint-Esprit en grande mesure ? 45
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Leçon 9
Sabbat 27 novembre 2004
Christ prie pour ses disciples «Moi en eux, et toi en moi,—afin quʼils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu mʼas envoyé et que tu les as aimés comme tu mʼas aimé.» (Jean 17: 23). «La connaissance de Dieu, révélée en Christ, est celle que doivent posséder tous ceux qui veulent être sauvés.»—Conquérants Pacifiques, page 422. Lecture proposée :
Jésus-Christ, pages 687-692.
Dimanche
21 novembre
1.
LES RÉSULTATS DE LA CONNAISSANCE DE CHRIST
a.
Ayant achevé de donner ses instructions à ses disciples, pour quoi Jésus pria-t-il ? Jean 17: 1-3.
«La connaissance de Dieu, révélée en Christ, est celle que doivent posséder tous ceux qui veulent être sauvés. Cʼest elle qui transforme le caractère ; en effet, lorsquʼelle pénètre dans la vie, elle crée à nouveau une âme à lʼimage du Christ. Dieu invite ses enfants à accepter cette connaissance, auprès de laquelle toutes les autres ne sont que vanité et néant.»—Conquérants Pacifiques, page 422. b.
Comparez Osée 6: 3 et Jean 17: 3 pour comprendre à quel résultat mène la connaissance de Christ.
«Christ déclara : «Or, la vie éternelle, cʼest quʼils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ» (Jean 17: 3). Ces paroles ont une grande signification. Ce nʼest quʼen connaissant Christ que nous pouvons connaître Dieu. LʼEnvoyé de Dieu nous appelle tous à écouter ces paroles. Ce sont les paroles de Dieu et tous devraient y prendre garde car cʼest par elles que nous serons jugés. Connaître Christ à salut cʼest être vivifié par la connaissance spirituelle, mettre en pratique ses paroles. Sans cela, tout le reste est sans valeur.»—The Signs of the Times, 27 janvier 1898. 46
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Lundi
22 novembre
2.
LA PRÉPARATION DE SUCCESSEURS
a.
En ce qui concerne les paroles de Christ, à quelle conviction les disciples parvinrent-ils quant au résultat de leur association avec lui ? Jean 7: 17 ; 17: 7.
b.
Que déclara ensuite Jésus au sujet de la foi des apôtres ? Jean 17: 8. Comment ces paroles sʼappliquent-elles à nous aujourdʼhui ?
«[Jean 17: 3, 8]. Lʼœuvre qui nous incombe est de représenter le Christ comme il a représenté le Père en notre monde. Nous devons enseigner les paroles que nous ont laissées les leçons de Christ. … Nous sommes au jour antitypique des expiations et nous ne devons pas seulement humilier nos cœurs devant Dieu et confesser nos péchés mais nous devons, grâce à tout notre talent dʼéducateurs, chercher à instruire ceux avec qui nous entrons en contact et les amener par le précepte et par lʼexemple à connaître Dieu et Jésus-Christ quʼil a envoyé.»—Christian Education, page 157. c.
En faveur de qui particulièrement Jésus offra-t-il la prière que lʼon trouve dans Jean 17 ? Jean 17: 9.
«Notre grand Souverain Sacrificateur intercède pour les plus modestes, les plus opprimés, ceux qui souffrent, les plus éprouvés et les plus tentés.»—The Review and Herald, 15 août 1893. d.
Comment Jésus est-il glorifié par ses disciples ? Jean 17: 10-11. Quʼest-ce qui est nécessaire pour que se fasse cette œuvre ?
«Cʼest seulement en fonction de cette union avec le Christ que les disciples pouvaient compter sur la puissance du Saint-Esprit et la coopération des anges. Grâce à ce secours divin, ils pourraient offrir au monde un front uni, et sortir victorieux du conflit quʼils étaient appelés à soutenir sans cesse contre les puissances des ténèbres. Tandis quʼils continueraient à travailler en harmonie, les messagers célestes les précéderaient, leur ouvrant le chemin ; les cœurs seraient ainsi préparés à recevoir la vérité, et beaucoup seraient gagnés au Christ.»—Conquérants Pacifiques, page 80. 47
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Mardi
23 novembre
3.
UNIS EN CHRIST
a.
Dans la prière de Christ, quel point est mentionné plusieurs fois comme essentiel pour lʼéglise ? Jean 17: 21-23.
«Christ prie afin que ses disciples puissent être un comme le Père et le Fils sont un ; cette unité des croyants doit être comme un témoignage pour le monde quʼil nous a envoyés et que nous sommes la preuve de sa grâce. Nous devons être amenés à une proximité sacrée avec le Rédempteur du monde. Nous devons être un avec Christ comme il est un avec le Père. Quel merveilleux changement vit le peuple de Dieu quand il sʼunit au Fils de Dieu ! Tous nos goûts, nos inclinations, nos ambitions et nos passions doivent être soumis et harmonisés avec lʼesprit de Christ. Voilà lʼœuvre que le Seigneur souhaite faire pour ceux qui croient en lui. Notre vie et notre comportement doivent posséder un pouvoir transformateur dans le monde. Lʼesprit de Christ doit exercer son contrôle sur la vie de ses disciples afin quʼils parlent et agissent comme Jésus.»—The Review and Herald, 2 juillet 1889. b.
Comment peut-on parvenir à lʼunité de lʼéglise et la maintenir ? 1 Jean 1: 7.
«Lʼunion des croyants avec Christ engendrera naturellement lʼunion des uns avec les autres, lien le plus durable sur terre. Nous sommes un en Christ comme Christ est un avec le Père. Les chrétiens sont des sarments et seulement des sarments entés sur le Cep vivant. Une branche nʼa pas à tirer sa subsistance dʼune autre. Notre vie doit venir de la souche. Ce nʼest que par une union personnelle avec Christ, une communion de chaque jour, de chaque heure, que nous pouvons porter les fruits du Saint-Esprit.»— Testimonies, volume 5, pages 47-48. «Le succès de notre œuvre dépend de notre amour pour Dieu et pour notre prochain. Quand les membres de lʼéglise agiront en harmonie, quand existeront entre frères lʼamour et la confiance, une force et une puissance proportionnées accompagneront notre œuvre en faveur du salut des hommes. Oh, combien nous avons besoin dʼun renouveau moral ! Sans la foi qui agit par amour vous ne pouvez rien faire. Puisse le Seigneur vous donner des cœurs disposés à recevoir ce témoignage.»—Testimonies to Ministers, page 188.
48
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Mercredi
24 novembre
4.
PAS DU MONDE
a.
Que dit Christ au sujet de ses disciples et du monde ? Jean 17: 13-14 ; 1 Jean 2: 15 ; Jacques 4: 4.
«Les premiers chrétiens étaient réellement un «peuple particulier». Leur conduite irréprochable et leur foi inébranlable constituaient une censure continuelle qui troublait la paix des pécheurs. Bien que peu nombreux, sans fortune, sans position officielle et sans titres honorifiques, ils étaient la terreur des transgresseurs partout où leur caractère et leur foi étaient connus. Aussi étaient-ils, comme Abel pour Caïn, un objet de haine. Le même esprit qui poussa Caïn à tuer son frère animait ceux qui, secouant le joug du Saint-Esprit, mettaient à mort le peuple de Dieu. Cʼest ce même esprit qui poussa les Juifs à rejeter le Sauveur et à le crucifier. La pureté et la sainteté du caractère du Christ révélaient leur égoïsme et leur corruption morale. Depuis cette époque jusquʼà maintenant, les fidèles disciples ont toujours provoqué lʼhostilité et lʼopposition de ceux qui aiment et suivent la voie du péché.»—La Tragédie des Siècles, page 46 (GC, 44 ; CI, 43). b.
Sʼagissant des influences du monde, quel est le plan de Dieu pour ses enfants ? Jean 17: 15-16.
«Le Seigneur a montré par son propre exemple ce que ses disciples pouvaient être dans le monde sans être du monde. Il est venu, non pour participer aux joies illusoires dʼici-bas, ou pour se conformer aux coutumes et aux pratiques de la société, mais pour faire la volonté de son Père, pour chercher et sauver les âmes perdues. Avec cette pensée dans son cœur, le chrétien peut demeurer à lʼabri de toute mauvaise influence, dans nʼimporte quel milieu. Quelles que soient sa situation, les circonstances où il est placé, modestes ou élevées, il peut témoigner, par lʼaccomplissement fidèle de sa tâche, de la puissance de la vraie foi.»—Conquérants Pacifiques, pages 414415. «Il est impossible de discerner la vérité tant que lʼon aime le monde. Ce dernier se place entre lʼhomme et Dieu, assombrissant sa vision et amoindrissant sa sensibilité à un tel point quʼil lui est impossible de discerner les choses sacrées.»—Testimonies, volume 1, pages 530-531.
49
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Jeudi
25 novembre
5.
AFIN QUE NOUS LE CONNAISSIONS
a.
Qui encore le Christ inclut-il dans sa prière dʼintercession (connue sous le nom de prière sacerdotale, NdT) ? Jean 17: 20.
«Tout ce que le Christ a été pour ses premiers disciples, il désire lʼêtre aujourdʼhui pour ses enfants. Il affirme dans sa dernière prière, faite au milieu du petit groupe des onze : «Ce nʼest pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole» (Jean 17: 20)».—Vers Jésus, page 74 ou Le Meilleur Chemin, page 72. b.
Quelle assurance avons-nous de ce que Christ, par le Saint-Esprit, veille sur nous aujourdʼhui ? Jean 14: 16.
«Les paroles adressées aux disciples sont aussi pour nous. Le Consolateur est aussi bien le nôtre que le leur. LʼEsprit donne la force qui soutient en toute circonstance lʼâme qui lutte et combat au milieu de la haine du monde, ainsi que la claire vision de ses erreurs et de ses échecs. Dans la peine et lʼaffliction, quand lʼhorizon paraît sombre et lʼavenir incertain, quand nous nous sentons faibles et abandonnés, cʼest alors que le Saint-Esprit, en réponse à la prière de la foi, vient réconforter notre cœur.»—Conquérants Pacifiques, page 46. c.
Quel désir Jésus manifesta-t-il en faveur de son peuple à la fin de sa prière ? Jean 17: 24.
Vendredi
26 novembre
RÉVISION PERSONNELLE 1. 2.
4. 5.
Que puis-je faire pour améliorer lʼunité parmi les croyants ? Comment puis-je bénéficier de la prière de Christ en faveur de ses disciples ? De quelle façon puis-je développer une connaissance plus approfondie du nom de Dieu ? Expliquez cette parole du Christ : «Ils ne sont pas du monde». Que puis-je faire pour glorifier davantage le Christ ?
50
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
3.
Sabbat 4 décembre 2004
Offrande du premier sabbat pour le Champ des Carpathes
«Après avoir souffert sous la dictature communiste pendant la majorité du vingtième siècle, lʼUkraine a émergé comme lʼune des régions de lʼEurope de lʼest à la croissance la plus rapide en ce qui concerne la Réforme. Le Champ des Carpathes est responsable de lʼœuvre dans la partie ouest de cette ancienne république soviétique. Le pays est avant tout rural et la majorité de ses membres vit dans de petits villages parsemés à travers les montagnes des Carpathes. Ici les frères et sœurs savent apprécier la liberté. En ce temps de miséricorde qui nous a été accordé, il existe ici un grand besoin de diffuser autant que possible le message de lʼévangile. De petites chapelles, construites grâce aux nombreux sacrifices des croyants de chaque village, parsèment le flanc des montagnes. Mais nous nʼavons aucun lieu pour centraliser notre œuvre. Un centre administratif et dʼéducation est essentiel au Champ des Carpathes pour diffuser lʼEvangile à travers toute la région. Bien quʼil y ait une apparence de liberté nous voyons tout autour de nous les signes de ce que la fin est proche. On commence déjà à introduire dans les lois du pays des restrictions au libre exercice de la religion. Tous les membres dʼUkraine comprennent quʼil nous faut agir maintenant. Pour cela nous réclamons votre aide. Veuillez sʼil vous plaît nous assister dans lʼachèvement de ce lieu qui sera comme un flambeau lumineux pour toutes les montagnes des Carpathes.
Vos frères et sœurs de lʼUnion de lʼEurope de lʼEst.
PROJECT 014
51
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Leçon 10
Sabbat 4 décembre 2004
Gethsémané «Jésus dit à Pierre : Remets ton épée dans le fourreau. Ne boirai-je pas la coupe que le Père mʼa donnée à boire ?» (Jean 18: 11). «Le moment redoutable était arrivé où devait se décider la destinée du monde. Le sort de lʼhumanité oscillait dans la balance.»—Jésus-Christ, pages 692-693. Lecture proposée :
Dimanche
Jésus-Christ, pages 692-698. 28 novembre
1.
À GETHSÉMANÉ
a.
Lorsquʼil eût fini sa prière dʼintercession, où Jésus alla-t-il avec ses disciples et dans quel but ? Jean 18: 1 ; Matthieu 26: 36.
«Suivi de ses disciples, le Sauveur sʼachemine lentement vers le jardin de Gethsémané. La lune est dans son plein ; elle resplendit dans un ciel sans nuage. Les tentes des pèlerins sont plongées dans le silence. Jésus avait eu, avec ses disciples, une conversation animée ; cependant, à mesure quʼils sʼapprochaient de Gethsémané, son attitude devenait étrangement silencieuse. Souvent il était venu méditer et prier là. En cette nuit où devait avoir lieu sa dernière agonie, il éprouvait une douleur quʼil nʼavait jamais ressentie.»—Jésus-Christ, page 687. b.
En demandant à trois de ses disciples de lʼaccompagner, quelle requête Jésus fit-il et pourquoi ? Marc 14: 33-34.
«Le vigilant adversaire présenta à Christ lʼimmensité de la transgression. Cela lui causa une douleur si vive quʼil lui sembla quʼil ne pouvait rester en la présence immédiate dʼun être humain. Il ne pouvait supporter que ses disciples soient témoins de son agonie tandis quʼil contemplait le malheur de ce monde. Même ses plus chers amis ne devaient être auprès de lui. Lʼépée de justice était dégainée et la colère de Dieu contre lʼiniquité reposait sur le substitut de lʼhomme, Jésus-Christ, le Fils unique du Père.»—Bible Training School, 1er septembre 1915.
52
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Lundi
29 novembre
2.
UNE PROFONDE ANGOISSE
a.
Quelle est lʼessence de la première prière de Christ à Gethsémané ? Marc 14: 35-36.
«Lʼattitude du Christ était bien différente de celle quʼil avait eue auparavant. Ses souffrances trouvent leur meilleure description dans ces paroles du prophète : «Epée, lève-toi contre mon berger, contre lʼhomme dont jʼai fait mon compagnon, dit lʼEternel des armées !» En tant que substitut et garant de lʼhomme pécheur, le Christ subissait la justice divine. Il voyait ce que signifie cette justice. Jusquʼici il avait intercédé pour dʼautres ; maintenant il eût voulu trouver un intercesseur pour lui-même. Sentant que son union avec le Père était brisée, le Christ craignait de ne pouvoir, dans sa nature humaine, sortir victorieux du conflit avec la puissance des ténèbres. Au désert de la tentation, la destinée de la race humaine avait été en jeu et le Christ avait vaincu. Maintenant le tentateur sʼapprochait pour la lutte finale, lutte formidable à laquelle Satan sʼétait préparé pendant les trois années du ministère du Christ. Tout était en jeu pour lui. Sʼil échouait maintenant, tout espoir de domination était perdu pour lui ; les royaumes du monde appartiendraient enfin au Christ ; Satan serait renversé et jeté dehors.»—Jésus-Christ, pages 688-689. b.
De retour de sa prière, comment Jésus trouva-t-il ses disciples ? Quel reproche leur fit-il ? Marc 14: 37-38.
«Sʼétant levé péniblement, il vint, en chancelant, à lʼendroit où il avait laissé ses compagnons. Mais il «les trouva endormis». Sʼil les avait vus en prière, cherchant leur refuge en Dieu pour échapper aux influences de Satan, il eût éprouvé un soulagement ; la fermeté de leur foi lʼeût réconforté. Mais ils nʼavaient pas tenu compte de lʼavertissement réitéré : «Veillez et priez.» Tout dʼabord, fort troublés en voyant leur Maître, dʼhabitude si calme et si digne, en proie à une douleur incompréhensible, ils avaient prié tandis que leurs oreilles étaient frappées par les cris de lʼhomme de douleur. Ils nʼavaient pas lʼintention dʼabandonner leur Maître, mais ils semblaient paralysés par une sorte de torpeur quʼils auraient pu secouer sʼils avaient continué de plaider auprès de Dieu. Ils ne comprirent pas la nécessité de veiller et de prier avec ferveur afin de pouvoir résister à la tentation.»—Jésus-Christ, pages 690-691.
53
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Mardi
30 novembre
3.
UNE PROFONDE ANGOISSE (suite)
a.
Quelle fut la seconde prière de Christ et que faisaient les disciples ? Matthieu 26: 42-43. Quelle prophétie sʼaccomplit alors ? Esaïe 52: 14.
«Peu de temps auparavant, Jésus avait semblé un cèdre puissant, résistant à lʼorage de lʼopposition déchaînée contre lui. Des volontés opiniâtres, des cœurs pleins dʼune malice subtile, avaient cherché en vain à le confondre et à lʼaccabler. Il sʼétait tenu debout, revêtu dʼune majesté divine, comme Fils de Dieu. Maintenant il était semblable à un roseau battu et ployé par une violente tempête. Il sʼétait approché de la consommation de son œuvre en conquérant, remportant à chaque pas une nouvelle victoire sur la puissance des ténèbres. Comme sʼil eût été déjà glorifié, il avait proclamé son unité avec Dieu. [Il avait chanté des louanges dʼune voix bien assurée. Il avait adressé à ses disciples des paroles tendres et encourageantes.] Sa voix, maintenant, dans le silence du soir, nʼavait pas des accents de triomphe ; elle était pleine dʼune angoisse toute humaine. Ces paroles du Sauveur parvenaient aux oreilles des disciples assoupis : «Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ! Toutefois, non pas ma volonté, mais que la tienne soit faite» (Matt. 26: 42).»—Jésus-Christ, page 692 et The Desire of Ages, pages 689-690. b.
Comment le Fils de Dieu fut-il réconforté en cette heure critique ? Luc 22: 43. Par quelles paroles Esaïe avait-il prophétisé lʼangoisse et la consolation de Christ ? Esaïe 53: 11.
«Pourtant au plus fort de cette crise effroyable où tout était en jeu, alors que la coupe mystérieuse tremblait dans la main de lʼhomme de douleur, les cieux sʼouvrirent enfin, une lumière resplendit à travers les ténèbres de cette heure unique, et lʼange puissant qui occupe, en la présence de Dieu, la position dʼoù Satan a été exclu, vint se placer à côté du Christ. Cet ange ne venait pas pour enlever la coupe des mains du Christ, mais pour le fortifier, afin quʼil pût la boire, en lui donnant lʼassurance de lʼamour de son Père. Il venait pour donner des forces à lʼEtre divin et humain qui était en prière. Il lui montra le ciel ouvert et lui parla des âmes qui seraient sauvées par ses souffrances. Il lui rappela que son Père est plus puissant que Satan, que sa mort aurait pour effet la défaite totale de celui-ci et que le royaume de ce monde serait donné aux saints du Très-Haut. Il lui dit quʼil pourrait contempler le fruit de ses labeurs et quʼil serait rassasié de joie en voyant des multitudes dʼêtres humains sauvés pour lʼéternité.»—Jésus-Christ, page 694.
54
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Mercredi
1er décembre
4.
JÉSUS ARRÊTÉ
a.
Qui conduisait le groupe qui arrêta Jésus ? Jean 18: 2-5.
«Judas nʼoublia pas son rôle de traître. Cʼest lui qui, suivi de près par le souverain sacrificateur, avait introduit la foule dans le jardin. Il avait donné ce signe à ceux qui poursuivaient Jésus : «Celui à qui je donnerai un baiser, cʼest lui : saisissez-le.» (Matt. 26: 48).»—Jésus-Christ, page 696. «Judas aurait pu être honoré de Dieu ; au lieu de cela, il finit misérablement sa vie. Sʼil était mort avant le dernier voyage à Jérusalem, il aurait laissé le souvenir dʼun homme digne dʼavoir sa place parmi les douze, et sa disparition eût fait un grand vide. Lʼinfamie qui est restée attachée à son nom, à travers les siècles, est due aux vices quʼil a manifestés vers la fin de sa vie. Mais cʼest à dessein que son caractère a été dévoilé. Il devait servir dʼavertissement à tous ceux qui, comme lui, trahiraient leur mission sacrée.»—Jésus-Christ, page 716. b.
Quʼarriva-t-il à la foule enragée lorsque Jésus se fit connaître à eux ? Jean 18: 6.
«Jésus ne montrait plus aucune trace dʼagonie lorsquʼil sʼavança au-devant du traître. Ayant distancé ses disciples, il demanda : «Qui cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Jésus de Nazareth. Il leur dit : Cʼest moi.» A cet instant lʼange qui était venu à son secours se plaça entre lui et la foule. Une lumière divine éclairait le visage du Sauveur et une forme de colombe le recouvrait. La foule sanguinaire ne pouvait supporter la présence de cette gloire. Tous reculèrent. Prêtres, anciens, soldats, Judas lui-même, tombèrent à terre, comme morts. Lʼange se retira et la lumière sʼévanouit. Jésus avait lʼoccasion de sʼenfuir, mais il resta calme et maître de lui-même. Il se tenait, glorifié, au milieu de cette bande endurcie, étendue sans force à ses pieds. Les disciples regardaient, muets de saisissement et dʼépouvante.»—Jésus-Christ, page 695-696.
55
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Jeudi
2 décembre
5.
LʼARRESTATION DE CHRIST
a.
Que fit Pierre lorsquʼil vit que Jésus était prêt à se rendre sans résistance et comment Jésus le réprimanda-t-il ? Jean 18: 7-11 ; Luc 22: 49-50.
«Les disciples sʼétaient imaginé que le Maître ne se laisserait pas prendre. Ils pensaient que la puissance qui avait jeté à terre ces gens pouvait les y maintenir jusquʼà ce que Jésus et ses compagnons se fussent mis en sûreté. Ils éprouvèrent du désappointement et de lʼindignation quand on apporta des cordes pour lier les mains de celui quʼils aimaient. Saisi de colère, Pierre tira brusquement son épée et voulut défendre son maître, mais il ne réussit quʼà couper une oreille au serviteur du souverain sacrificateur.»—Jésus-Christ, page 697. b.
Quel miracle Jésus fit-il à ce moment-là ? Luc 22: 51.
«A cette vue Jésus dégagea ses mains, bien quʼelles fussent fermement tenues par les soldats romains, et il leur dit : «Tenez-vous en là !» Il toucha lʼoreille blessée, et la guérit à lʼinstant même.»—Jésus-Christ, page 697. c.
Décrivez ce qui arriva avec les principaux sacrificateurs, les chefs des gardes et les anciens. Luc 22: 52-53 ; Jean 18: 12.
Vendredi
3 décembre
RÉVISION PERSONNELLE 1. 2.
4. 5.
Quel appel de Christ est particulièrement valable pour moi aujourdʼhui ? Quel genre de réponse lʼexpérience de Christ à Gethsémané devrait-elle faire naître en mon cœur ? Comment puis-je éviter les réactions naturelles du genre de celle de Pierre au moment de lʼarrestation de Jésus ? Quelle était la cause principale de lʼangoisse de Christ ? Comment la multitude réagit-elle devant la gloire de lʼange ?
56
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
3.
Leçon 11
Sabbat 11 décembre 2004
Fouetté et condamné «Il a été maltraité et opprimé, et il nʼa point ouvert la bouche, semblable à un agneau quʼon mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; il nʼa point ouvert la bouche.» (Esaïe 53: 7). «Le Christ nʼa eu ni défaillance ni découragement : ses disciples doivent manifester une foi aussi persévérante. Ils doivent vivre comme il a vécu et travailler comme il a travaillé, en comptant sur lui comme sur leur Chef suprême.»—Jésus-Christ, page 685. Lecture proposée :
Jésus-Christ, chapitres 75 et 77.
Dimanche
5 décembre
1.
JÉSUS DEVANT ANNE ET CAÏPHE
a.
Après son arrestation à Gethsémané, devant qui Jésus fut-il violemment emmené ? Jean 18: 12-14 ; Matthieu 26: 57.
b.
Quels disciples observèrent de loin lʼépreuve de Jésus ? Jean 18: 15-16.
c.
Quelle question Anne posa-t-il à Jésus et quelle réponse ce dernier lui fit-il ? Jean 18: 18-21.
d.
Que fit lʼun des serviteurs dʼAnne en voyant son maître réduit au silence ? Jean 18: 22.
«Anne fut réduit au silence par cette réponse si catégorique. Il craignait que le Christ ne révélât, au sujet de sa conduite, quelque chose quʼil préférait garder caché : cʼest pourquoi il ne lui dit rien de plus, à cette occasion. Rempli de colère, en voyant quʼAnne avait eu la bouche fermée, lʼun de ses agents frappa Jésus au visage, en lui disant : «Est-ce ainsi que tu réponds au grand-prêtre ?» (Jean 18: 22).»—Jésus-Christ, page 701. 57
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Lundi
6 décembre
2.
JÉSUS DEVANT PILATE
a.
Après lʼépreuve du sanhédrin, où Jésus fut-il conduit ? Jean 18: 28 (première partie) ; Marc 15: 1.
b.
Quelle attitude hypocrite et contradictoire les chefs juifs prenaient-ils maintenant ? Jean 18: 28 (dernière partie).
c.
Quelle question embarrassante Pilate posa-t-il aux chefs juifs et quelle réponse arrogante et évasive reçut-il ? Jean 18: 29-30.
d.
Quelle déclaration de Pilate rendit la situation des prêtres encore plus difficile ? Jean 18: 31.
e.
De retour dans le prétoire, quelle question Pilate posa-t-il à Jésus et comment réagit-il à sa réponse ? Jean 18: 33-35.
f.
Comment Jésus se présenta-t-il lui-même clairement à Pilate ? Jean 18: 3638.
«Pilate avait laissé passer une occasion unique. Néanmoins Jésus ne voulut pas le laisser sans lui donner plus de lumière. Sans répondre directement à la question de Pilate, il définit clairement sa mission, faisant comprendre au gouverneur quʼil nʼétait pas à la recherche dʼun trône terrestre. … Pilate désirait connaître la vérité. Il y avait de la confusion dans son esprit. Il écoutait attentivement les paroles du Sauveur et un vif désir naissait en son cœur de savoir ce quʼétait vraiment la vérité et comment il pourrait lʼobtenir. «Quʼest-ce que la vérité ?» demanda-t-il. Mais il nʼattendit pas la réponse. Rappelé aux préoccupations du moment par le tumulte du dehors, car les prêtres réclamaient une décision immédiate, il sortit au-devant des Juifs et leur dit avec solennité : «Moi, je ne trouve aucun motif contre lui.» (Jean 18: 38).»—Jésus-Christ, pages 729-730. 58
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Mardi
7 décembre
3.
JÉSUS DEVANT HÉRODE
a.
Que fit Pilate pour tenter dʼéchapper à la responsabilité de condamner Christ ? Luc 23: 5-7.
b.
Que ressentit Hérode et quelles furent ses pensées en voyant Jésus ? Luc 23: 8.
c.
Quelle fut lʼattitude de Jésus en présence dʼHérode ? Luc 23: 9-10.
d.
Comment Hérode réagit-il lorsquʼil réalisa quʼil ne pourrait condamner Jésus ? Luc 23: 11.
««Hérode, avec son escorte militaire, le traita avec mépris ; et, après sʼêtre moqué de lui et lʼavoir revêtu dʼun habit magnifique, il le renvoya à Pilate.» Les soldats romains ajoutaient leurs mauvais traitements à tous ceux déjà subis. Mais la divine patience de Jésus ne faillit point. Les persécuteurs du Christ avaient jugé Jésus à leur mesure ; ils se lʼétaient représenté aussi vil quʼeux-mêmes. Derrière toutes les apparences du moment, une autre scène se présenta, une scène glorieuse quʼils apercevront tous un jour. Il sʼen trouva quelques-uns qui tremblèrent en la présence du Christ. Tandis que la foule grossière sʼinclinait devant lui par dérision, quelques-uns de ceux qui sʼétaient avancés, avec la même intention, sʼen retournèrent, muets de frayeur. Hérode se sentait convaincu. Les derniers rayons de la lumière de la grâce brillaient sur son cœur insensible. Il sentait quʼil nʼavait pas devant lui un homme ordinaire ; car la divinité éclatait à travers lʼhumanité. Au moment même où le Christ était entouré de moqueurs, dʼadultères et de meurtriers, Hérode avait lʼimpression de contempler un Dieu sur son trône. Si endurci quʼil fût, Hérode nʼosa pas ratifier la condamnation du Christ et préféra se décharger de cette terrible responsabilité, en renvoyant Jésus au tribunal romain.»—Jésus-Christ, pages 733-734.
59
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Mercredi
8 décembre
4.
LA FAIBLESSE DE PILATE
a.
Quel argument Pilate présenta-t-il en faveur de Jésus lorsquʼon le ramena à la cour ? Luc 23: 13-15.
b.
Comment la façon dʼagir de Pilate avec un homme innocent fut-elle la preuve de sa faiblesse et de son illogisme ? Luc 23: 16.
«Cʼest ici que Pilate fit preuve de faiblesse. Tout en déclarant que Jésus était innocent, il consentit à le faire battre de verges pour accorder une satisfaction à ses accusateurs. Il préférait un compromis et sacrifiait la justice et les principes pour apaiser la foule. En agissant ainsi, il se mettait dans une position désavantageuse. Profitant de son indécision, la foule réclamait, plus bruyamment encore, la vie du prisonnier. Si Pilate sʼétait montré ferme dès le début, refusant de condamner un homme dont il avait constaté lʼinnocence, il eût brisé la chaîne fatale qui devait le retenir toute sa vie sous le poids de la faute et du remords. Sʼil sʼétait conformé à ses convictions, les Juifs nʼauraient pas osé lui imposer leur volonté. Le Christ nʼeût pas évité la mort, mais Pilate nʼaurait pas porté la responsabilité du crime. Pilate avait, peu à peu, violé sa conscience. Il avait trouvé des prétextes pour ne pas juger selon la justice et lʼéquité, et il était maintenant impuissant aux mains des prêtres et des principaux. Son indécision lui fut fatale.»—Jésus-Christ, pages 734-735. c.
Quelle autre occasion dʼêtre éclairé Dieu accorda-t-il à Pilate ? Matthieu 27: 19.
d.
Pensant toujours à libérer Jésus, quelle proposition Pilate fit-il à la foule ? Marc 15: 6-10.
e.
Que firent les prêtres pour sʼassurer que Jésus serait bien condamné ? Matthieu 27: 20.
f.
Quel choix final la multitude fit-elle et quʼest-ce que Pilate se mit à faire ? Jean 18: 39-40 ; 19: 1 ; Matthieu 27: 21-23.
60
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Jeudi
9 décembre
5.
LE JUGEMENT
a.
Comment les soldats romains ont-ils contribué à torturer le Sauveur et comment répondit-il ? Jean 19: 2-3 ; Marc 15: 16-19.
b.
Ayant fait battre Christ devant le peuple, quelle annonce Pilate fit-il ensuite ? Jean 19: 4-5.
c.
Quelle proposition incohérente Pilate fit-il aux Juifs ? Jean 19: 6.
d.
Quelle déclaration des Juifs remplit Pilate de crainte ? Jean 19: 7-8.
e.
Comment Pilate céda-t-il finalement aux demandes des chefs juifs ? Jean 19: 9-16.
«Les plus grands coupables et les plus responsables étaient les chefs de la nation qui trahissaient lâchement le dépôt sacré, à eux confié. Pilate, Hérode et les soldats romains, en maltraitant le Christ, voulaient se rendre agréables aux prêtres et aux chefs ; ils savaient peu de chose concernant Jésus et ne jouissaient pas de la lumière reçue, en si grande abondance, par la nation juive. Si les soldats avaient possédé cette lumière, ils nʼauraient pas agi avec tant de cruauté.»—Jésus-Christ, page 741.
Vendredi
10 décembre
RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.
Comment puis-je appliquer dans ma vie la leçon tirée de lʼaveuglement des Juifs concernant ce qui souille ? Quʼattendaient les Juifs de Pilate ? Que puis-je apprendre de la décision de Jésus de rester silencieux face à Hérode ? Quelle caractéristique de Pilate suis-je en danger dʼimiter ? Qui est à blâmer pour la mort du Fils de Dieu ? 61
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Leçon 12
Sabbat 18 décembre 2004
Le calvaire «Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous—car il est écrit : maudit est quiconque est pendu au bois.» (Galates 3: 13). «Pour avoir transgressé la loi de Dieu, Adam et Eve furent chassés dʼEden. Le Christ, notre substitut, devait souffrir hors des limites de Jérusalem. Il mourut hors de la porte, à lʼendroit où étaient exécutés les traîtres et les assassins.»—Jésus-Christ, page 745. Lectures proposées :
Jésus-Christ, chapitre 78. Témoignages, volume 1, pages 248-265.
Dimanche
12 décembre
1.
RAILLÉ PAR LES SOLDATS
a.
Après que Pilate ait livré Jésus aux soldats romains, que firent-ils ? Matthieu 27: 27-30.
b.
Où les soldats emmenèrent-ils Jésus après lʼavoir humilié ? Jean 19: 17 ; Matthieu 27: 31.
c.
Qui dʼautres les suivirent ? Luc 23: 27.
«Le Christ, le précieux Fils de Dieu, est entraîné et ses épaules sont chargées de la croix. A chaque pas, le sang coule de ses blessures. Entouré par la foule de ses plus cruels ennemis et par des spectateurs insensibles, il est conduit jusquʼau lieu de la crucifixion. «Il a été maltraité et opprimé, et il nʼa point ouvert la bouche, semblable à un agneau quʼon mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; il nʼa point ouvert la bouche.» (Es. 53: 7).»—Témoignages, volume 1, pages 256-257. «Une foule nombreuse accompagna Jésus du tribunal au Calvaire. La nouvelle de sa condamnation sʼétait répandue dans tout Jérusalem ; des gens, appartenant à toutes les classes de la société, affluèrent au lieu de lʼexécution.»—Jésus-Christ, page 745. 62
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Lundi
13 décembre
2.
SUR LE CHEMIN DU CALVAIRE
a.
Quelle était la condition physique de Christ après quʼil eût été flagellé pour la seconde fois ? Esaïe 53: 4.
«Depuis le moment où il avait participé, avec les disciples, au souper de la Pâque, il nʼavait ni bu ni mangé. Pendant son agonie au jardin de Gethsémané, Jésus avait lutté contre les instruments de Satan, puis subi les angoisses de la trahison et vu les disciples lʼabandonner et sʼenfuir. On lʼavait conduit à Anne, puis à Caïphe, ensuite à Pilate. Pilate lʼavait envoyé à Hérode, Hérode lʼavait renvoyé à Pilate. Les injures avaient succédé aux injures, les moqueries aux moqueries ; par deux fois le Christ avait subi le supplice de la flagellation. Tout ce qui sʼétait passé au cours de cette nuit-là était de nature à soumettre à la plus rude épreuve lʼâme dʼun homme. Lui, pourtant, nʼavait pas défailli. Il nʼavait pas prononcé un seul mot qui ne fût à la gloire de Dieu. Pendant tout ce procès qui nʼavait été quʼune farce ridicule, il sʼétait conduit avec fermeté et dignité. Mais lorsque la croix fut posée sur lui, après la seconde flagellation, la nature humaine ne pouvait pas en supporter davantage ; Jésus tomba sans connaissance, sous le faix.»—Jésus-Christ, pages 745-746. b.
Quel arrangement les soldats trouvèrent-ils pour pouvoir poursuivre leur but et quelle fut lʼissue ? Matthieu 27: 32.
«Mais voici quʼun étranger, Simon de Cyrène, qui venait des champs, se trouve sur le passage de la foule. Il entend les paroles injurieuses et ordurières ; il entend répéter avec mépris : Faites place au roi des Juifs. Il sʼarrête étonné, et comme il laisse voir quelque compassion, on le saisit et on place la croix sur ses épaules. Simon avait entendu parler de Jésus. Ses fils étaient croyants, mais lui-même nʼétait pas au nombre des disciples. Ce fut pour Simon une bénédiction de porter la croix au Calvaire, et il en garda une reconnaissance éternelle à la Providence. Il fut amené, par là, à se placer volontairement et joyeusement sous la croix du Christ.»— Jésus-Christ, page 746. c.
Quʼavait prophétisé Jésus sur le fait de recevoir des manifestations de sympathie humaine ? Luc 23: 28-31.
63
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Mardi
14 décembre
3.
LA CRUCIFIXION
a.
Décrivez la scène du Calvaire et ses effets particulièrement déchirants sur la mère de Jésus. Jean 19: 25 ; Marc 15: 27-28.
«Parvenus au lieu de lʼexécution, les prisonniers sont attachés aux instruments du supplice. Les deux larrons se débattent entre les mains de ceux qui veulent les placer sur la croix ; mais Jésus ne fait aucune résistance. Sa mère, sʼappuyant sur Jean, le disciple bien-aimé, est venue au Calvaire sur les traces de son fils. Elle lʼa vu sʼaffaisser sous le poids de la croix ; elle voudrait soutenir, de sa main, la tête meurtrie, baigner le front qui, si souvent, sʼest appuyé sur son sein. Mais cette consolation lui est refusée. Comme les disciples, elle avait gardé lʼespoir que Jésus manifesterait sa puissance, en échappant à ses ennemis. Son cœur chavire en se rappelant les paroles par lesquelles il a annoncé les événements qui se produisent. Elle le regarde dans une attente douloureuse, tandis que les larrons sont fixés à la croix. Va-t-il se laisser crucifier, celui qui a rendu la vie aux morts ? Le Fils de Dieu va-t-il subir une mort cruelle ? Doit-elle être témoin de son opprobre et de sa douleur, sans même pouvoir le servir dans sa détresse ? Elle voit ses mains étendues sur la croix ; on apporte un marteau et des clous ; quand les pointes sʼenfoncent dans les chairs tendres, les disciples, le cœur brisé, emmènent loin de cette scène lamentable le corps défaillant de la mère de Jésus.»—Jésus-Christ, page 748. b.
Comment la prophétie de Psaume 22: 17-19 sʼest-elle accomplie ? Jean 19: 23-24.
«Les souffrances que le Christ endure sur la croix sont lʼaccomplissement de la prophétie. Plusieurs siècles avant la crucifixion, le Sauveur avait prédit le traitement qui lui était réservé. Il avait dit : [Ps. 22: 16-18]. La prédiction relative au partage de ses vêtements sʼaccomplit sans lʼintervention des amis ou des ennemis du Crucifié. Ses vêtements sont distribués aux soldats qui lʼont cloué à la croix. Le Christ entend se disputer les hommes qui font le partage. Comme sa robe est sans couture, tout entière dʼun seul tissu, ils se disent les uns aux autres : «Ne la déchirons pas, mais que le sort désigne celui à qui elle sera.» (Jean 19: 24).»—Jésus-Christ, pages 750-751.
64
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Mercredi
15 décembre
4.
LE ROI DES JUIFS
a.
Quelle inscription en trois langues fut placée sur la croix par ordre de Pilate ? Jean 19: 19-20.
b.
Comment les Juifs réagirent-ils à cette action de Pilate ? Jean 19: 21-22.
«Cette inscription mécontente les Juifs. Ils ont crié, dans la cour du tribunal de Pilate : «Crucifie-le !» «Nous nʼavons de roi que César», affirmant ainsi que celui qui reconnaît un autre roi est un rebelle. Pilate sʼest donc inspiré du sentiment exprimé par eux. Aucun délit nʼest mentionné, si ce nʼest que Jésus est le roi des Juifs. Cette inscription est une reconnaissance virtuelle de la fidélité que les Juifs doivent au pouvoir romain. Elle donne à entendre quʼils jugent digne de la peine de mort quiconque prend le titre de roi dʼIsraël. Les prêtres se sont dupés eux-mêmes. Alors quʼils tramaient la mort du Christ, Caïphe avait déclaré quʼil était convenable quʼun homme mourût pour sauver la nation. Maintenant leur hypocrisie est dévoilée. Pour supprimer le Christ ils se montrent prêts à sacrifier même leur existence nationale. Comprenant ce quʼils ont fait, les prêtres demandent à Pilate de modifier lʼinscription : «Nʼécris pas : Le roi des Juifs ; mais : Il a dit : Je suis le roi des Juifs.» Pilate, honteux de la faiblesse quʼil a montrée, nʼa que du mépris pour la fourberie de ces prêtres et de ces chefs. Il répond froidement : «Ce que jʼai écrit, je lʼai écrit.» Une puissance supérieure à Pilate et aux Juifs a voulu que cette inscription fût placée au-dessus de la tête de Jésus. Par ce moyen, la Providence divine fera réfléchir les hommes et les poussera à sonder les Ecritures. Le Calvaire sʼélevant à proximité de la ville, une telle proclamation de la messianité de Jésus de Nazareth, vérité vivante, transcrite par une main que Dieu a dirigée, va être remarquée par des milliers de personnes venues à Jérusalem de toutes les contrées.»—Jésus-Christ, pages 749-750. c.
Pour quoi Jésus pria-t-il pendant quʼil était sur la croix ? Luc 23: 34.
«En priant pour ses ennemis, le Christ englobe le monde entier, avec tous les pécheurs qui ont vécu ou qui vivront, depuis le commencement jusquʼà la fin des temps. Tous sont coupables du crucifiement du Fils de Dieu. A tous, le pardon est gratuitement offert. «Quiconque» le veut peut obtenir la paix avec Dieu, et lʼhéritage de la vie éternelle.»—Jésus-Christ, page 749. 65
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Jeudi
16 décembre
5.
TOUT EST ACCOMPLI
a.
Citez un aspect du noble exemple que Jésus laissa à ses disciples. Jean 19: 26-27.
«O quel Sauveur plein de compassion et dʼamour ! Au milieu de ses souffrances physiques et de lʼangoisse de son esprit, il avait une pensée de sollicitude pour sa mère. Il nʼavait pas dʼargent à lui laisser ; mais il était lui-même dans le cœur de Jean comme un joyau enchâssé dans un écrin ; et il fit à son disciple un legs précieux, sa mère, assurant à Marie ce dont elle avait le plus grand besoin : la tendresse dʼun être qui lʼaimait parce quʼelle aimait Jésus. En lʼaccueillant comme un dépôt sacré, Jean obtenait une riche bénédiction. Marie devait lui rappeler, sans cesse, son Maître bienaimé.»—Jésus-Christ, page 756. b.
Quel cri Jésus poussa-t-il et quelle en était sa signification ? Jean 19: 30.
«Quand ce cri puissant : «Tout est accompli», jaillit des lèvres du Christ, des prêtres officiaient dans le temple. Cʼétait lʼheure du sacrifice du soir. On allait immoler lʼagneau représentant le Christ. Toutes les personnes présentes avaient les yeux fixés sur le prêtre, paré de ses vêtements magnifiques, si pleins de signification, et tenant le couteau à la main, comme Abraham se disposant à immoler son fils. Mais voilà que la terre oscille, car le Seigneur sʼapproche. Le voile intérieur du temple, comme sous lʼeffet dʼune main invisible, se déchire avec bruit, du haut en bas, et les regards de la foule pénètrent dans le lieu autrefois rempli de la présence de Dieu. … Lʼeffroi et le désordre règnent partout. Le couteau sʼéchappe de la main inerte du prêtre qui est sur le point dʼimmoler la victime ; et lʼagneau sʼenfuit. Le symbole a trouvé sa réalité dans la mort du Fils de Dieu. Le grand sacrifice est consommé. La voie qui donne accès au lieu très saint est ouverte. Un chemin nouveau et vivant est préparé pour tous.»—Jésus-Christ, page 761.
Vendredi
17 décembre
RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.
Comment est-ce que je réponds lorsque je vois les autres dans la souffrance et lʼangoisse ? Comment puis-je cultiver un esprit de pardon envers mes ennemis ? Quelles ont été mes relations avec mes parents ? Comment puis-je porter la croix de Christ ? Que signifie pour moi lʼexpérience de la croix ?
66
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Leçon 13
Sabbat 25 décembre 2004
Le Sauveur ressuscité «On a mis son sépulcre parmi les méchants, son tombeau avec le riche, quoiquʼil nʼait point commis de violence et quʼil nʼy ait point eu de fraude dans sa bouche.» (Esaïe 53: 9). «Jésus nʼabandonna pas sa vie tant quʼil nʼavait pas accompli ce pour quoi il était venu ; il dit en expirant : «Tout est accompli».»—The Spirit of Prophecy, volume 3, page 167. Lectures proposées :
Jésus-Christ, chapitres 80 et 81. Vers Jésus ou Le Meilleur Chemin, chapitre «Il nous faut un sauveur».
Dimanche
19 décembre
1.
LE REPOS DU SABBAT
a.
Quelle institution divine fut sanctifiée à la fois à la création et lors de la rédemption du monde et le sera à travers toute lʼéternité ? Genèse 2: 1-3 ; Luc 23: 54-56.
«Quand aura lieu le «rétablissement de tout ce dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes dʼautrefois», le sabbat de la création, le jour où Jésus sʼest reposé dans le tombeau de Joseph, sera encore un jour de repos et de réjouissances. Le ciel et la terre uniront leurs louanges quand, «de sabbat en sabbat», les nations rachetées se prosterneront dans une adoration joyeuse devant Dieu et devant lʼAgneau.»—JésusChrist, page 771. b.
Quelles sont les deux personnes influentes qui prirent la responsabilité de lʼensevelissement du Sauveur ? Jean 19: 38-42.
«Dans cette conjoncture, Joseph dʼArimathée et Nicodème vinrent au secours des disciples. Tous deux riches et influents, membres du sanhédrin, en relation avec Pilate, ils étaient bien décidés à donner au corps de Jésus une sépulture honorable.»— Jésus-Christ, page 775.
67
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Lundi
20 décembre
2.
NOTRE SEULE ESPÉRANCE
a.
Que trouva Marie lorsquʼelle vint au tombeau du Christ le lendemain du sabbat ? Jean 20: 1.
«Les femmes qui sʼétaient tenues près de la croix du Christ attendirent impatiemment que les heures du sabbat fussent écoulées. Le premier jour de la semaine, de très bonne heure, elles se rendirent au tombeau, apportant des aromates précieux pour oindre le corps du Sauveur. Elles étaient loin de sʼimaginer quʼil fût ressuscité dʼentre les morts. Le soleil de leur espérance sʼétait couché, et la nuit sʼétait faite dans leurs cœurs. Tout en marchant, elles sʼentretenaient des œuvres de miséricorde du Christ et de ses paroles de consolation. Mais elles oubliaient quʼil leur avait dit : «Je vous verrai de nouveau» (Jean 16: 22).»—Jésus-Christ, page 791. b.
Que fit-elle en voyant le sépulcre ? Jean 20: 2.
c.
Comment la mort de Christ sur la croix et sa résurrection dʼentre les morts aident-elles lʼhumanité ? Romains 5: 6-8 ; Ephésiens 2: 4-7.
d.
Quel est le seul moyen par lequel lʼhumanité puisse être sauvée ? Jean 14: 6 ; Actes 4: 8-12 ; 10: 43.
«Cʼest par Christ que la restauration et la réconciliation sont offertes à lʼhomme. La croix du Calvaire a jeté un pont au-dessus de lʼabîme creusé par le péché. Une rançon totale et entière a été payée par Jésus, par la vertu de celui qui pardonne le péché, et la justice de la loi est maintenue. Tous ceux qui croient que Christ est le sacrifice expiatoire peuvent venir et recevoir le pardon de leurs péchés ; car cʼest par les mérites de Christ que la communication a été rétablie entre Dieu et lʼhomme. Dieu peut mʼaccepter comme son enfant et je peux me réclamer de lui comme de mon Père bien-aimé et me réjouir en lui. Nous pouvons centrer nos espoirs célestes sur Christ seul car il est notre Substitut et notre Garant.»—The Review and Herald, 1er juillet 1890.
68
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Mardi
21 décembre
3.
CHRIST, TOUT EN TOUS
a.
Après que les disciples eussent quitté le tombeau, quelle expérience fit encore Marie de Magdala de qui Jésus chassa sept démons ? Jean 20: 10-18.
b.
Comme nous le voyons dans le besoin de Marie de Magdala, pour quoi devrions-nous prier ? Luc 17: 5.
c.
Que peut faire un pécheur sans Christ ? Jean 15: 5 ; 2 Corinthiens 4: 7.
«Que peut faire un homme de lui-même dans la grande œuvre que propose le Dieu infini ? Christ dit : «Sans moi vous ne pouvez rien faire» (Jean 15: 5). Il est venu dans notre monde afin de montrer aux hommes comment accomplir lʼœuvre que Dieu leur a confiée et il nous dit : «Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez le repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger» (Matthieu 11: 28-30). Pourquoi le joug de Christ est-il doux et son fardeau léger ? Parce quʼil en a porté le poids sur la croix du Calvaire.»—Testimonies, volume 6, page 247. «Lʼhomme ne peut rien faire sans Jésus et cependant, tout est prévu dans le plan du salut de telle sorte que son grand objet ne peut être accompli sans la coopération de lʼhomme. Notre œuvre peut sembler petite et nʼavoir pas dʼimportance et pourtant nous sommes des collaborateurs de Dieu. Jésus nous a donné toutes les bénédictions temporelles et spirituelles ; il est mort pour faire propitiation pour nos péchés et nous réconcilier avec Dieu. Il nous a envoyé la lumière et la vérité afin que nous marchions dans les rayons du Soleil de justice et non à la lumière de notre propre feu.»—The Review and Herald, 1er novembre 1892. «Oh, si tous pouvaient réaliser quʼils ne peuvent rien faire sans Christ ! Ceux qui nʼassemblent pas avec lui dispersent. Leurs pensées et leurs actions nʼauront pas un juste caractère et leur influence sera destructrice. Nos actes ont une double influence car ils affectent les autres comme nous-mêmes. Cette influence sera une bénédiction ou une malédiction pour ceux que nous côtoyons.»—Christian Education, page 92.
69
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Mercredi
22 décembre
4.
LUI SOUMETTRE NOTRE VOLONTÉ
a.
Comment lʼexpérience des disciples après la croix telle quʼelle nous est décrite dans Jean 20 et 21 les a-t-elle préparés pour la grande œuvre qui les attendait ?
«Pour atteindre un idéal si élevé, il faut sacrifier tout ce qui est pour lʼâme une occasion de chute. Cʼest par la volonté que le péché a prise sur lʼhomme. La volonté de renoncer au mal est comparée au sacrifice de lʼœil ou de la main. Il nous semble parfois que se soumettre à la volonté de Dieu, cʼest consentir à traverser lʼexistence en mutilé ou en infirme. Il est préférable, dit Jésus, de mutiler le moi, de lʼamputer, de le diminuer, si ce sacrifice nous assure lʼentrée dans la vie. Ce que vous regardez comme un malheur vous ouvre, en réalité, la porte du plus grand bonheur.»—Heureux Ceux Qui …, page 62 ou Une Vie Meilleure, page 78. b.
Si nous voulons être les disciples de Christ aujourdʼhui, quelle position doitil prendre dans notre vie ? Colossiens 1: 27.
«Quand nous nous soumettons au Christ, notre cœur est uni au sien, notre volonté se confond avec la sienne, notre esprit sʼidentifie au sien, nos pensées sont captives de sa volonté. Nous vivons de sa vie.»—Les Paraboles, page 271. c.
Que devons-nous faire pour que le Sauveur ressuscité vive en nous ? 1 Jean 2: 15 ; Jacques 4: 4.
«Les vrais disciples de Christ devront consentir à des sacrifices. Ils éviteront les lieux dʼamusement mondains parce quʼils nʼy trouveront pas Jésus, ni aucune influence qui élèvera leur esprit vers les choses célestes et augmentera leur croissance en grâce. Lʼobéissance à la parole de Dieu les conduira à sortir de toutes ces choses et à sʼen séparer. … Le grand Chef de lʼéglise qui a choisi son peuple hors du monde lui demande dʼêtre séparé du monde. Son dessein est quʼen attirant ses disciples à lui, lʼesprit de ses commandements les sépare de tout ce qui est mondain.»—Counsels to Parents, Teachers, and Students, pages 328-329.
70
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Jeudi
23 décembre
5.
LA VICTOIRE PAR CHRIST
a.
Pourquoi Jean a-t-il écrit son évangile ? Jean 20: 30-31 ; 21: 24-25.
b.
Quelles sont quelques façons dont Dieu parle à lʼhomme ? Jean 16: 13 ; 2 Timothée 3: 15-17.
c.
En quels termes Christ déclare-t-il que notre capacité à connaître la vérité dépend de notre volonté à obéir à la volonté de Dieu ? Jean 7: 17.
d.
Comment serons-nous appelés si nous croyons en la grâce salvatrice du Sauveur ressuscité ? 1 Jean 3: 1-2.
«Dans les miséricordieuses bénédictions accordées par notre Père céleste, nous pouvons discerner les preuves innombrables dʼun amour infini, dʼune tendre pitié surpassant la tendre sympathie dʼune mère pour son enfant rétif. Lorsque nous étudions le caractère divin à la lumière de la croix, nous découvrons miséricorde, tendresse et pardon mêlés à lʼéquité et à la justice. Avec Jean nous nous exclamons : «Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu !» (1 Jean 3: 1). Au milieu du trône nous voyons Celui dont les mains, les pieds et le côté portent les marques de la souffrance endurée pour réconcilier lʼhomme avec Dieu et Dieu avec lʼhomme. … La lumière que reflète la croix révèle ce que Dieu a écrit : Vivez, pécheurs, vivez ! Âmes repentantes et croyantes, vivez ! Jʼai payé votre rançon.»—Testimonies, volume 4, pages 461-462.
Vendredi
24 décembre
RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.
Quelle institution Christ a-t-il sanctifiée même pendant lʼexpérience du Calvaire ? Quel est le seul moyen pour moi par lequel je puisse être sauvé ? Quelle œuvre Christ a-t-il accomplie pour moi par la croix ? Ai-je entièrement cédé à Christ ? Quelle joie attend les fils et les filles de Dieu ? 71
Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2004
Offrandes spéciales 2 octob re Bulgar ie (v oir p. 4)
6 novembre ur les Littérature po pays pauvres (voir p. 30)
bre 4 décem rpathes des Ca ) Champ p. 51 (voir