Ecole du Sabbat des adultes
AnnĂŠe 2006
1er trimestre
SOMMAIRE 5
A l’image de notre Père
Les Leçons de l’Ecole du Sabbat sont un programme d’étude quotidienne, basé uniquement sur la Bible et l’Esprit de Prophétie sans ajout de commentaires. Les notes sont aussi brèves que possible pour préserver une pensée concise et directe. Des crochets [ ] sont utilisés dans certains cas afin d’assurer la clarté du texte, une lecture facile et de préciser le contexte. Une lecture plus approfondie des livres originaux est vivement recommandée.
10 La famille éducatrice
20 L’engagement dans l’église 26 Le respect de l’autorité 31 Le monde des affaires 36 L’amitié 41 Le mariage 47 Être parents 52 Notre haute vocation 57 La lumière du monde 62 L’œuvre finale
Couverture : Corbis (1ère), Getty Images et Map Ressources (4e). Leçons de l’école du Sabbat : Janvier à Mars 2006. Parution trimestrielle. Publié par Seventh Day Adventist Reform Movement General Conference, département de l’école du Sabbat. Réalisation : Seventh Day Adventist Reform Movement P.O. Box 7240 Roanoke, VA 24019 — 5048 USA Site Internet Officiel : http://www.sdarmgc.org E-mail (Etats-Unis): gc@sdarm.org Traduction et distribution en France : Eglise Adventiste du 7ème Jour, Mouvement de Réforme 11 rue de Viry 91600 Savigny/Orge — France Abonnement : 15,24 € /an (à régler à l’adresse ci-dessus)
imprimé en France
Imprimerie Les Deux-Ponts (38)
15 La communion au sein de l’église
Avant-propos Il existe un vieux dicton disant “Nul homme est une île” [que l’on pourrait rendre par “Nul ne vit pour lui-même”, NdT]. Alors que toute personne venue au monde est un individu distinct et différent de tout autre, nous dépendons beaucoup plus les uns des autres que nous pourrions le croire. Quand vous observez attentivement le bout de vos doigts et la paume de vos mains, vous voyez que des volutes, des lignes et des dessins spécifiques à vous y sont gravés. En contemplant le talent artistique du merveilleux Créateur qui a façonné chaque être humain à sa propre image, nous nous souvenons que cette même main a également été formée pour serrer beaucoup d’autres mains dans la chaleur de l’éducation, de l’amitié et de l’amour. “Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s’y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre, … donne à tous la vie, la respiration, et toutes choses. Il a fait que tous les hommes, sortis d’un seul sang, habitent sur toute la surface de la terre.” (Actes 17 : 24-26). Tout comme la première table de pierre des Dix Commandements nous enseigne notre relation “verticale” avec Dieu, la seconde table révèle nos devoirs en ce qui concerne notre relation “horizontale” avec nos semblables. Cette relation “horizontale” peut être illustrée comme suit : “Jetez une pierre dans un lac : une vague se formera, puis une autre, et le cercle ira en s’élargissant, jusqu’à ce qu’il atteigne le rivage. Ainsi en est-il de notre influence. Sans que nous le sachions, sans que nous puissions la diriger, elle continue son action pour le bien ou pour le mal.” (Les Paraboles, page 295 V&S ou 348 Gland). En tant que mouvement de réforme cherchant à restaurer le caractère de sorte à répondre à la volonté de Dieu, notre désir est de parvenir à un niveau plus élevé dans le sens vertical comme dans le sens horizontal qui sont de bien des façons entrelacés. C’est pour cette raison que nous étudions pendant ce trimestre comment nous pouvons nous aider mutuellement à nous préparer pour l’éternité. “Nous sommes tissés dans la grande toile de l’humanité et, de ce fait, nous dépendons les uns des autres. Notre vie laisse sur l’esprit des autres des impressions qui persisteront jusque dans l’éternité. Les anges notent nos actions, nos paroles et l’esprit qui nous anime.” (Levez vos Yeux en Haut, page 51). Ce trimestre est conçu de manière quelque peu chronologique car il concerne les divers contacts humains que l’on peut avoir tout au long de la vie. En commençant par la création et la naissance, il passe par l’enfance, la jeunesse et l’âge adulte, examinant les différentes relations inter personnelles habituellement vécues. Le point culminant est notre grand devoir qui est de briller devant le monde entier en tant que témoins pour Christ, vivant les derniers jours de l’histoire de la terre. Puisse le Seigneur nous guider et nous fortifier dans l’étude de ces leçons. Puissions-nous être fortifiés pour devenir un peuple plus semblable au Christ, ayant une sphère d’influence de plus en plus élargie afin que son nom puisse être véritablement glorifié en nous ! Le Département de l’Ecole du Sabbat de la Conférence Générale. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
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Sabbat, 7 janvier 2006
Offrande spéciale pour le siège de la conférence du champ d’Oltenia L’Union Roumaine est l’une des plus grandes unions du Mouvement de Réforme et l’un des tout premiers pays de notre dénomination à envoyer des missionnaires à l’étranger. Après avoir traversé une longue période pleine de difficultés et de persécutions sous le régime communiste, les frères et sœurs roumains ont pu finalement faire connaître la véritable foi des saints. Reconnaissants pour l’opportunité qui s’offrait à eux grâce au changement politique, les croyants de Roumanie contribuèrent autant qu’ils le purent, avec leurs énergies et leurs moyens, à l’avancement de l’œuvre du Seigneur et, en peu de temps, de nombreux lieux d’adoration furent érigés pour servir de phares apportant l’espoir à un monde qui se meurt. Etant donné le développement de l’œuvre, la nouvelle Conférence du Champ d’Oltenia fut organisée en tant que sixième Conférence du sud de la Roumanie en 2002. Jusqu’à maintenant, le travail missionnaire et le travail administratif de cette Conférence ont été dirigés depuis un petit immeuble de la ville de Craiova. L’œuvre de cette jeune Conférence avance et donne des résultats encourageants, mais les croyants travaillant dans cette région, ainsi que les nombreuses âmes intéressées qui pourraient être encouragées à adorer le Seigneur d’une manière décente et dans un environnement approprié, ressentent cruellement le besoin de posséder leur propre chapelle et leur siège. La situation économique générale de ce pays nous rend assez difficile d’accomplir ce projet par nos propres moyens. C’est pourquoi nous lançons à tous nos frères, sœurs et amis du monde entier un appel chaleureux à contribuer par leurs dons généreux à l’érection d’un phare pour la vérité dans ce coin de la vigne du Seigneur, et nous prions sincèrement que le Seigneur récompense richement vos sacrifices. Nous vous remercions d’avance pour votre générosité et souhaitons les plus riches bénédictions du Seigneur à son œuvre mondiale et à chacun de ses disciples sincères. Vos frères et sœurs de l’Union Roumaine PROJECT 04B
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Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Leçon 1
Sabbat 7 janvier 2006
A l’image de notre Père “Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme.” (Genèse 1 : 27). “La valeur de l’homme doit se mesurer au prix versé pour sa rédemption.”—The Review and Herald, 18 décembre 1894. Lecture proposée :
Sons and Daughters of God, pages 230, 15.
Dimanche
1er janvier
1.
UNE PARTIE PRIVILÉGIÉE DE LA CRÉATION
a.
Décrivez notre haute vocation d’êtres humains et la relation que notre Créateur avait l’intention d’entretenir avec nous. Esaïe 13 : 12 ; Jérémie 29 : 11.
“Quand Adam sortit des mains de son Créateur, il lui ressemblait, physiquement, mentalement et spirituellement. «Dieu créa l’homme à son image» (Genèse 1 : 27). Le dessein de Dieu était que plus l’homme avancerait dans la vie, plus il lui ressemblerait – mieux il refléterait la gloire du Créateur. Toutes ses facultés pouvaient se développer ; leurs dimensions, leur vigueur étaient destinées à croître sans limites. Des champs d’études et de recherches immenses et merveilleux s’offraient à elles. Les mystères de l’univers visible – les «merveilles de celui dont la science est parfaite» (Job 37 : 16) – invitaient l’homme à l’étude. Cet homme dont le grand privilège était la communion face à face, cœur à cœur, avec son Créateur. S’il était resté fidèle à Dieu, tout cela lui aurait appartenu pour toujours. A travers l’éternité, il n’aurait cessé d’amasser des trésors constamment renouvelés de connaissances, de découvrir de nouvelles sources de bonheur, de se pénétrer de plus en plus profondément de la sagesse, de la puissance et de l’amour de Dieu. Il aurait de mieux en mieux accompli son destin de créature : il aurait de mieux en mieux reflété la gloire du Créateur.”— Education, page 17. b.
Pourquoi devrions-nous être encouragés par le merveilleux honneur et la grande confiance que Dieu a accordés à l’humanité ? Psaume 8 : 4-10.
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
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Lundi
2 janvier
2.
UN INTRUS IMPORTUN
a.
Quelle tragique erreur marqua à jamais la vie de nos premiers parents, leur faisant perdre leur foyer paradisiaque ? Genèse 3 : 1-12, 17-19, 23-24. Quelles conséquences spirituelles s’en suivirent ?
“A cause du péché, la ressemblance de l’homme avec Dieu s’estompa, jusqu’à disparaître presque totalement. Les capacités physiques de l’homme s’affaiblirent, ses facultés intellectuelles s’amoindrirent, sa vision spirituelle se voila. Il était devenu mortel.”—Education, pages 17-18. b.
Comment le péché se définit-il et que cause-t-il ? 1 Jean 3 : 4 ; Romains 6 : 23 (première partie).
c. Qu’allait faire Christ par amour pour la race humaine en venant remplir sa mission sur terre ? Romains 6 : 23 (deuxième partie) ; 1 Corinthiens 15 : 21-23. Quand l’humanité pourrait-elle recueillir les bienfaits de sa vie, de sa mort, de sa résurrection et de son ascension ? “Dès que le péché apparut, il y eut un Sauveur. Christ savait qu’il devrait souffrir, et cependant il se convertit en substitut de l’homme. Aussitôt qu’Adam pécha, le Fils de Dieu se présenta comme le Garant de la race humaine, avec autant de pouvoir pour empêcher la condamnation prononcée sur les coupables, que lorsqu’il mourut sur la croix du Calvaire.”—Commentaires Bibliques, page 4 (Genèse). d.
Qui était Christ exactement et, au moment où il vint sur terre, à quel point le problème du péché avait-il séparé l’humanité – à la fois les Juifs et les Gentils – de leur Père céleste ? Genèse 1 : 1-3 ; Jean 1 : 1-5, 10-11.
“L’homme avait presque perdu la faculté de discerner Dieu dans ses œuvres. L’état de péché de l’humanité avait jeté comme un sombre suaire sur la face de la création ; et au lieu de révéler Dieu, ses œuvres étaient devenues une barrière qui le dérobait aux regards des humains. Ils «ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur.» C’est ainsi que les païens se «sont égarés dans leurs pensées,» et que «leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres.» Il en était de même en Israël. On y avait substitué les enseignements des hommes à ceux de Dieu. Non seulement la nature, mais les sacrifices et les Ecritures elles-mêmes – en un mot tout ce qui nous avait été donné pour nous faire connaître Dieu – avaient été tellement pervertis qu’ils étaient devenus les moyens de nous le cacher.”—Les Paraboles, pages 12-13 (Gland) ou 12 (V&S). 6
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Mardi
3 janvier
3.
UN SAUVEUR DIVINO–HUMAIN
a.
Que révèle la miséricorde de Dieu par l’envoi de Christ ? Job 33 : 23-30 ; Luc 1 : 26-35.
“Lorsque le péché d’Adam plongea la race humaine dans une misère désespérée, Dieu aurait pu se détacher des êtres déchus. Il aurait pu commander aux anges du ciel de déverser sur notre monde la coupe de sa colère. Il aurait pu ôter cette tache sombre de son univers. Mais il ne le fit pas. Au lieu de la bannir de sa présence, il s’approcha encore davantage de la race pécheresse. Il donna son Fils afin qu’il devînt os de nos os et chair de notre chair. «Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père» (Jean 1 : 14). Par ses relations humaines avec les hommes Christ les rapprocha de Dieu. Il revêtit sa nature divine du manteau de l’humanité et montra à l’univers céleste et aux mondes non déchus à quel point Dieu aime les enfants des hommes.”—The Australasian Union Conference Record, 1er juin 1900. b.
Pourquoi pouvons-nous être certains que le grand Juge de toute l’humanité sera juste avec ses créatures pécheresses ? Jean 5 : 26-27 ; Hébreux 4 : 1415 ; 7 : 25.
c.
Dans quel sens la mort humiliante de Christ est-elle une clé importante pour nous enseigner comment vivre et comment nous comporter avec notre prochain ? Esaïe 53 : 6-8 ; Philippiens 2 : 5-11.
“Le Christ est glorifié au sein de son humiliation. Il est vainqueur, celui qui aux yeux de tous a paru vaincu. Il est reconnu comme portant le péché du monde. Les hommes peuvent maltraiter son corps, enfoncer la couronne d’épines dans ses tempes saintes, le dépouiller de ses vêtements et se les disputer ; ils ne peuvent pas lui enlever le pouvoir de pardonner les péchés. En mourant Jésus rend témoignage à sa propre divinité et à la gloire de son Père. Son oreille ne s’est pas appesantie pour ne point entendre, et son bras ne s’est point raccourci pour ne plus pouvoir sauver. Il exerce le droit royal de sauver parfaitement tous ceux qui s’approchent de Dieu par lui.”—Jésus-Christ, pages 754-755.
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
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Mercredi
4 janvier
4.
RÉTABLIS EN TANT QUE FILS ET FILLES
a.
A quelle réalité chacun de nous doit-il faire face ? Romains 3 : 23 ; 1 Jean 1 : 10.
b.
Comment cela fut-il la cause que des prières n’ont pas été exaucées ? Esaïe 59 : 1-2.
c.
Que peut faire pour nous la bonne nouvelle du salut par Christ ? Ezéchiel 16 : 3-6 ; Galates 4 : 1-7.
d.
Sur quoi doit-on se concentrer pour assurer la victoire ? Jean 1 : 12-14 ; Romains 8 : 10-17.
e.
Comment l’étude de la nature peut-elle aider à renforcer notre lien avec son auteur ? Psaume 19 : 2-4 ; Romains 1 : 20.
“Telle que la vérité divine est révélée dans la Sainte Ecriture, telle elle se reflète, comme dans un miroir, sur le visage de la nature ; nous faisons connaissance avec le Créateur à travers sa création. Le livre de la nature devient donc un grand livre de leçons dont les instructeurs sages peuvent se servir en relation avec les Ecritures pour ramener les brebis perdues vers le troupeau de Dieu. Quand on étudie les œuvres de Dieu, le Saint-Esprit convainc notre esprit. Ce n’est pas une conviction produite par un raisonnement logique ; mais, à moins que l’esprit ne soit devenu trop sombre pour connaître Dieu, l’œil trop faible pour le voir, l’oreille trop sourde pour entendre sa voix, on en saisit la profonde signification et les sublimes vérités spirituelles de la parole écrite s’impriment sur le cœur.”—Special Testimonies on Education, page 59. f.
Comment le sabbat sert-il de façon régulière de lien nous rapprochant de notre Sauveur divino-humain et nous aidant à mieux le connaître ? 2 Corinthiens 4 : 6.
“Le sabbat dirige les pensées vers la nature et nous introduit dans la communion du Créateur. Dans le chant des oiseaux, dans le murmure des arbres, et dans le bruit de la mer, nous continuons d’entendre la voix de celui qui s’entretenait avec Adam en Eden, vers le soir. La contemplation de sa puissance dans la nature a un effet consolant, car la Parole qui a créé toutes choses promet la vie à nos âmes.”—Jésus-Christ, page 268. 8
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Jeudi
5 janvier
5.
LA CROIX MONTRE LES CIEUX EN TENDANT LES BRAS
a.
Quelle belle assurance Christ nous donne-t-il et comment entend-il que nous y répondions ? Jean 15 : 14-17.
“Dans le Nouveau Testament, le Rédempteur du monde a précisé ce qu’était la pure religion dans nos rapports avec nos semblables. Obéir aux quatre premiers commandements de toute notre âme nous fait aimer Dieu suprêmement et devenir collaborateurs de Dieu en exécutant la volonté de Dieu envers nos semblables. Garder les quatre premiers commandements nous unit à Christ qui donna sa vie en rançon pour tous nous délivrer de la servitude du péché et pour faire de nous des hommes et des femmes libres en lui. La valeur d’un homme doit se mesurer au prix versé pour sa rédemption. Les six derniers préceptes du décalogue révèlent quel est le devoir de l’homme envers son prochain ; ceux qui obéissent aux quatre premiers commandements obéiront aussi aux injonctions des six derniers. Il nous est demandé d’aimer notre prochain comme nous-mêmes.”—The Review and Herald, 18 décembre 1894. b.
Vu tout ce que Dieu a fait pour nous (en nous dirigeant verticalement vers le ciel), que devrions-nous garder à l’esprit en étudiant ce trimestre la manière de nous entendre avec nos semblables (description horizontale) ? Jude 1 : 21 ; 1 Corinthiens 16 : 14.
“Nous ne pouvons recevoir de lumière que lorsque nous venons à la croix et nous présentons à l’autel des sacrifices. C’est là que l’on constate la faiblesse de l’homme ; c’est là que se révèle sa force. C’est là que les hommes voient qu’en Christ est le pouvoir de sauver parfaitement tous ceux qui viennent à Dieu par lui.”—Christian Education, page 82.
Vendredi
6 janvier
RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.
Quel a toujours été le plan de notre Père lorsqu’il nous a créés ? Comment le péché détruit-il les relations ? Pourquoi Christ, le “Fils de Dieu”, doit-il aussi être révélé comme le “Fils de l’homme” ? Qu’est-ce qui fait que nous nous sentons chez nous une fois que nous sommes adoptés dans la famille de notre Père ? Quel sera le résultat inévitable d’une solide relation (verticale) avec Dieu ?
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
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Leçon 2
Sabbat 14 janvier 2006
La famille éducatrice “Ta femme est comme une vigne féconde dans l’intérieur de ta maison ; tes fils sont comme des plants d’olivier, autour de ta table.” (Psaume 128 : 3). “Dieu aimerait que nos familles soient des symboles de la famille céleste.”—Le Foyer Chrétien, page 17. Lecture proposée :
Testimonies, volume 3, pages 230-232.
Dimanche
8 janvier
1.
NOTRE PREMIÈRE RELATION HUMAINE
a.
Normalement, qui sont les premiers êtres humains que nous rencontrons à notre naissance ? Comment Dieu se sert-il de cette relation unique pour illustrer la tendresse de son grand amour pour nous ? Psaume 103 : 13 ; Esaïe 66 : 13.
b.
Quel commandement cela nous rappelle-t-il ? Exode 20 : 12 ; Ephésiens 6 : 2-3.
c.
Pourquoi la fidélité à ce commandement devrait-elle porter les âmes véritablement converties à exprimer une gratitude spontanée ? Proverbes 4 : 3.
”Les enfants devraient comprendre qu’ils ont une dette envers leurs parents, qui ont veillé sur eux dès leur enfance et les ont soignés quand ils étaient malades. Il faudrait qu’ils se rendent compte que leurs parents ont eu beaucoup de soucis à leur sujet. Des parents consciencieux et pieux, en particulier, ont fait tout ce qu’ils ont pu pour que leurs enfants marchent dans le droit chemin. Combien leurs cœurs étaient lourds lorsqu’ils voyaient leurs fautes ! Si ceux qui ont fait saigner le cœur de leurs parents pouvaient voir les effets de leur conduite, ils en seraient certainement touchés. S’ils voyaient les larmes de leur mère et entendaient les prières qu’elle adresse à Dieu en leur faveur, s’ils surprenaient ses soupirs étouffés, leur cœur en serait attendri ; ils se hâteraient de confesser leurs torts et d’en demander pardon.”—Le Foyer Chrétien, page 281. 10
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Lundi
9 janvier
2.
UNE TRISTE DÉTÉRIORATION
a.
Quel trait de caractère très répandu empoisonne les familles particulièrement en ces derniers jours ? 2 Timothée 3 : 1-2 ; Proverbes 30 : 11-14.
“Le péché existant parmi les enfants de cette génération est qu’ils sont «rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, … aimant le plaisir plus que Dieu» (2 Timothée 3 : 2, 4). Cet état de choses est si répandu qu’il est prophétisé comme l’un des signes que nous vivons dans les derniers jours.”—Letters to Young Lovers, page 53. “La rébellion et l’apostasie sont dans l’air que nous respirons. A moins que nos âmes impuissantes ne s’agrippent à Christ par la foi, nous en serons affectés.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 1, page 1114. b.
Quels avertissements devrions-nous garder à l’esprit, particulièrement quand nous voyons les conditions existant dans la société actuelle ? Proverbes 1 : 8 ; 19 : 26 ; 20 : 20.
c.
Quelle attitude pouvons-nous remarquer dans le mariage d’Isaac ? Genèse 24 : 1-4, 66-67.
“Dans les anciens temps, les questions matrimoniales étaient généralement traitées par les parents. C’était la coutume de ceux qui adoraient Dieu. On ne contraignait jamais quelqu’un à épouser une personne qu’il ne pouvait aimer. Mais la jeunesse était dirigée dans l’exercice de ses affections par le jugement expérimenté de parents craignant Dieu. Agir contrairement à ces conseils, était considéré comme un déshonneur infligé aux parents voire même comme un crime. Isaac, confiant dans la sagesse et l’affection de son père, se contentait de lui laisser ce soin, assuré en outre que Dieu lui-même le guiderait dans le choix qui serait fait.”—Patriarches et Prophètes, page 168 (Bâle) ou 149-150 (V&S). “Quelle différence entre la conduite d’Isaac et celle de la jeunesse de notre temps, même parmi les chrétiens ! Trop souvent les jeunes gens pensent que le don de leur affection ne regarde qu’eux-mêmes ; que c’est une affaire où ni Dieu ni leurs parents n’ont rien à commander.”—Idem, page 172 (Bâle) ou 153 (V&S).
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
11
Mardi
10 janvier
3.
LES PARENTS ÂGÉS
a.
Pourquoi la voix de Dieu dans le cinquième commandement continue-t-elle à se répercuter à travers les âges avec une profonde résonnance lorsque nos parents vieillissent ? Proverbes 23 : 22.
“On ne devrait, à aucun moment, manquer d’égards et d’affection envers ses parents. Tant que ceux-ci sont en vie, on devrait se faire une joie de les honorer, de les respecter et de mettre dans leur vie toute la gaieté et tout le soleil possibles. On rendrait ainsi moins pénible le chemin qui les conduit au tombeau. Dire de quelqu’un qu’il a aimé et honoré ses parents est le plus bel éloge que l’on puisse faire ici-bas et le meilleur témoignage qui puisse être inscrit dans les registres du ciel. Les enfants doivent se souvenir qu’en mettant les choses au mieux, il reste à leurs parents âgés bien peu de joies et de satisfactions. Qu’est-ce qui pourrait davantage les attrister que de se voir négligés par leurs enfants ? Quel péché plus grave pourrait-on commettre que de faire de la peine à un père ou à une mère âgé et faible ? Ceux qui font de la peine à leurs parents âgés sont inscrits en tant que transgresseurs des commandements comme ceux qui ne révèrent pas le Dieu du ciel et, à moins qu’ils ne se repentent et ne renoncent à leur mauvaise voie, ils ne seront pas trouvés dignes d’une place dans l’héritage des saints. Est-il possible que des enfants deviennent si indifférents aux besoins de leurs parents ? Qu’ils ne cherchent pas spontanément à leur éviter toute cause de chagrin en veillant sur eux avec une sollicitude, un soin et un dévouement inlassables ? Comment peuvent-ils ne pas considérer comme un privilège de faire de leurs derniers jours les plus doux moments de leur existence ? Comment un fils (ou une fille) peut-il envisager d’abandonner à des étrangers le soin de s’occuper de son père ou de sa mère ? Même si la mère est incroyante ou d’un caractère désagréable, cela ne dispense pas l’enfant de prendre soin d’elle, comme Dieu le lui demande. Si seulement il n’y avait que peu d’enfants pour ignorer complètement quel est le devoir d’un enfant envers sa mère ! Hélas ! Il y en a tant qui ne pensent jamais à leurs parents, sauf s’ils ont quelqu’avantage à en tirer … Mais combien amère sera la fin de la vie de tels enfants ! Ils ne pourront avoir aucune pensée heureuse dans leur vieil âge parce qu’ils récolteront ce qu’ils auront semé.”—The Review and Herald, 15 novembre 1892. b.
Comment Jésus révéla-t-il le mépris des pharisiens pour le cinquième commandement ? Marc 7 : 9-13. Comment son propre comportement contrastait-il clairement avec leur flagrante hypocrisie ? Jean 19 : 25-27.
12
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Mercredi
11 janvier
4.
CHRIST, LE GRAND CENTRE
a.
Comme nous le révèle l’époque de l’ancien Israël, pourquoi les cultes du matin et du soir sont-ils essentiels ? 2 Chroniques 13 : 10-12. Comment le culte de famille devrait-il être conduit de nos jours ?
“Rendre l’heure du culte extrêmement intéressante devrait être le but des chefs de famille. En y réfléchissant un peu et en se préparant bien, au moment d’entrer en présence de Dieu le culte de famille pourra être rendu agréable et sera accompagné de résultats que seule l’éternité révélera. Que le père choisisse un passage intéressant et facilement compréhensible des Ecritures ; quelques versets suffiront à fournir une leçon à étudier et à mettre en pratique au long de la journée. On peut poser des questions, faire quelques remarques sérieuses et intéressantes, ou bien un épisode bref et pertinent peut être raconté pour illustrer le sujet. On peut chanter au moins quelques couplets d’un chant plein d’entrain et la prière qui suit doit être courte et précise. Celui qui prie ne doit pas prier pour tout et n’importe quoi mais exprimer ses besoins par des mots simples et louer Dieu avec reconnaissance.”—The Signs of the Times, 7 août 1884. b.
Quel est le point principal de la vie que chaque foyer doit apprendre, que la famille soit grande ou petite ? Philippiens 2 : 1-4.
“Dieu aimerait que nos familles soient des symboles de la famille céleste. Que les parents et les enfants conservent chaque jour cette pensée dans leur esprit, et qu’ils se comportent eux-mêmes les uns envers les autres comme des membres de la famille de Dieu ! Leurs vies auront alors une qualité telle qu’elles offriront au monde une image de ce que peuvent devenir les familles qui aiment Dieu et observent ses commandements. Le Christ en sera glorifié ; sa paix, sa grâce et son amour pénétreront le cercle familial comme un parfum précieux.”—Le Foyer Chrétien, page 17. c.
Comment les enfants doivent-ils refléter l’enfance de Jésus ? Luc 2 : 52.
“Très tôt, il faut apprendre à l’enfant à se rendre utile. Dès que ses forces physiques et mentales sont suffisamment développées, il doit pouvoir s’acquitter de certains travaux domestiques.”—Le Ministère de la Guérison, page 337.
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
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Jeudi
12 janvier
5.
UN TERRAIN D’ENTRAINEMENT AU SERVICE
a.
Quel est le plan de Dieu pour nos familles ? Psaume 128 : 1-6.
“Le ciel tout entier s’intéresse à votre foyer … Mettez votre propre cœur en ordre. Un abandon total à Dieu renversera les barrières qui ont été si longtemps un obstacle à la grâce céleste.”—The Signs of the Times, 11 novembre 1903. b.
Comment la victoire est-elle assurée même pour ceux qui n’ont pas grandi dans les meilleures circonstances ? Philippiens 3 : 13-14.
“Bien que des enfants aient pu ne pas recevoir une juste instruction et que leurs caractères aient pu ne pas être correctement modelés, Dieu propose de se les attacher comme il le fit pour Nadab et Abihu, s’ils veulent tenir compte de ses ordres. Si, avec foi et courage, ils se soumettent à la volonté de Dieu, il les enseignera et leur vie pourra ressembler au lis blanc, pur et odorant poussant au bord des eaux stagnantes. Il faut qu’ils prennent la résolution de contrôler dans la force de Jésus leurs inclinations et leurs passions et de remporter chaque jour des victoires sur les tentations de Satan.”—The Signs of the Times, 8 juillet 1880. c.
Quel est le meilleur héritage que nous puissions transmettre à nos enfants ? Michée 6 : 8.
“Dans la mesure où il sera cultivé à la maison, le véritable esprit de service se développera dans la vie des enfants qui trouveront de la joie à venir en aide à leurs semblables et à consentir des sacrifices pour que d’autres soient heureux.”—Le Ministère de la Guérison, pages 337-338.
Vendredi
13 janvier
RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.
De quelles façons pouvons-nous illuminer la vie de nos parents ? Quel fut l’exemple de Christ en ce qui concerne ses parents ? Comment pouvons-nous encourager les foyers à mieux se rassembler autour de Christ ? Pourquoi Dieu a-t-il commandé à la famille d’éduquer des êtres humains ? Pourquoi la famille doit-elle répondre aux besoins des êtres humains ?
14
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Leçon 3
Sabbat 21 janvier 2006
La communion au sein de l’église “Si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.” (1 Jean 1 : 7). “Les disciples de Christ doivent marcher dans la lumière de son glorieux exemple ; nous devons lutter en permanence contre le moi et hisser l’étendard de l’évangile quel que soit le sacrifice de nos aises et de nos plaisirs égoïstes qu’il faille faire et quoi qu’il nous en coûte de labeur ou de souffrances.”—This Day With God, page 251. Lectures proposées :
Testimonies, volume 2, pages 594-597. Témoignages, volume 1, page 97-101.
Dimanche
15 janvier
1.
CHÉRIR LA VÉRITÉ PRÉSENTE
a.
Qu’est-ce que la foi et comment devons-nous la développer ? Hébreux 11 : 1 ; Romains 10 : 17.
b.
De quoi devons-nous prendre conscience au sujet de la lumière céleste qui est envoyée pour nous guider ? Proverbes 4 : 18.
“La lumière qui brille sur nous est plus grande que celle qui a brillé sur nos pères. Mais nous ne pouvons être acceptés et honorés de Dieu en le servant de la même façon qu’ils l’ont fait. Pour que Dieu nous accepte et nous bénisse, comme il les a acceptés et bénis, nous devons imiter leur foi et leurs œuvres, marcher selon la lumière qui nous a été donnée comme ils ont marché selon la lumière qu’ils avaient reçue ; en somme, agir comme ils agiraient s’ils étaient à notre place. Il faut marcher dans la lumière qui brille sur nous, ou cette lumière se changera en ténèbres. Dieu nous demande de faire connaître au monde, par notre caractère et nos œuvres, l’esprit d’unité qui s’accorde avec les vérités sacrées auxquelles nous croyons et avec les prophéties qui s’accomplissent sous nos yeux. La vérité qui a atteint notre intelligence et la lumière qui a pénétré jusqu’à notre âme nous condamneront si nous nous en détournons et refusons d’être conduits par elles.”—Témoignages, volume 1, page 100. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
15
Lundi
16 janvier
2.
MARCHER DANS LA VÉRITÉ PRÉSENTE
a.
Qu’arrive-t-il quand nous marchons dans la lumière dont Christ a illuminé notre chemin ? 1 Jean 1 : 7. Pourquoi cela distinguera-t-il son peuple des autres ?
“Le péché et la sainteté ne peuvent faire aucun compromis. La Bible n’approuve pas l’impiété, ne prononce aucune douce parole empreinte de patience et de charité pour celui qui persiste dans son impénitence. Jésus est venu pour attirer tous les hommes à lui et ses disciples doivent marcher dans la lumière de son glorieux exemple, quoi qu’il leur en coûte de sacrifier leurs aises ou leur réputation, quel que soit le danger pour leurs biens ou leur vie. Ce n’est qu’ainsi qu’ils peuvent combattre le bon combat de la foi.”—Testimonies, volume 4, page 624. b.
Pourquoi Dieu nous appelle-t-il si fort à chérir la vérité présente aujourd’hui ? Colossiens 1 : 27.
“Si Dieu vous offre la lumière, vous devez marcher dans la lumière et la suivre. Elle brille depuis le trône de Dieu et pour quelle raison ? Pour qu’un peuple puisse se préparer à rester debout au jour de Dieu. Vous qui réservez du temps et de l’argent pour l’ornement de vos vêtements et pour la décoration de vos maisons, je voudrais vous demander : «Christ est-il en vous l’espérance de la gloire ?» Le jour est trop avancé pour se laisser emporter par les choses frivoles du monde, pour effectuer un travail superficiel. Le jour est trop avancé pour reprocher aux hommes de montrer trop de zèle au service de Dieu, pour leur dire : «Vous êtes excités, trop sérieux, trop formels.» Il est trop tard pour approuver vos frères quand ils étudient seuls la Bible, parce qu’ils peuvent être trompés par des erreurs. Nous savons que des faussetés s’introduisent prestement et c’est justement la raison pour laquelle nous voulons chaque rayon de lumière que Dieu a pour nous afin que nous puissions être capables de tenir debout au sein des dangers des derniers jours.”—The Review and Herald, 4 mars 1890. c.
Quel environnement Dieu a-t-il prévu pour nous fortifier dans notre compréhension et notre pratique de la vérité présente ? Malachie 3 : 16 ; 1 Timothée 3 : 15.
“L’Eglise est le moyen que Dieu a choisi pour faire connaître le salut aux hommes. Etablie pour servir, elle a pour mission de proclamer l’Evangile.”—Conquérants Pacifiques, page 11. 16
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Mardi
17 janvier
3.
SE SERRER LES UNS CONTRE LES AUTRES
a.
Qu’est-ce que Christ a fait comme plan pour son église et comment l’atteinton ? Jean 17 : 17-21.
“Que ses disciples soient un en lui : ce fut la dernière prière que le Christ prononça pour eux avant son jugement. Satan est bien décidé à ce que cette unité ne se fasse pas, car elle est la preuve la plus marquante que Dieu a vraiment envoyé son Fils pour réconcilier le monde avec le ciel. Mais l’union pour laquelle Christ a prié doit exister parmi le peuple de Dieu avant qu’il ne puisse déverser sur l’église la puissance qu’il languit de pouvoir lui accorder et lui donner de l’accroissement. L’unité doit être reconnue comme l’élément de protection dans l’église. Ceux qui sont unis dans l’église sont entrés dans une alliance solennelle avec Dieu pour obéir à sa parole et pour s’efforcer ensemble de fortifier leur foi mutuellement. … Mais Dieu ne peut pas les unir à Christ et les uns aux autres s’ils ne veulent pas abandonner leur voie pour la sienne.”—The Review and Herald, 12 mai 1903. b.
Quelle attitude mutuelle accroîtra l’unité dans l’église ? Jean 3 : 30.
“Pensez aussi peu que possible à vous-mêmes. Ne pensez de mal de personne. Les disciples de Christ doivent marcher à la lumière de son glorieux exemple et, quoi qu’il leur en coûte de travail ou de souffrance, ils doivent conserver la pureté de leur âme et de leur esprit par la grâce de Christ, rendant une totale allégeance aux doctrines réformatrices de l’évangile de Christ, sans mêler le moi à l’œuvre. Gardez votre cœur dans la soumission, Christ devant les yeux et promouvez le triomphe de la croix de Christ. Que votre travail consiste, tant que vous vivrez, à élargir les frontières de son royaume et menez une guerre quotidienne contre le péché et l’impiété quoique les autres puissent penser de vous. Ce que les autres pensent de vous doit être laissé entre les mains de Dieu. Il connaît la vie intérieure de chacun, les mobiles de toute action, les fondations de chaque caractère. Notre travail consiste à faire avancer la réforme qui nous est confiée dans un esprit de gentillesse constante et d’amour le plus tendre. Le moi ne doit prendre le dessus à aucun moment ; il ne faut pas rechercher la suprématie. Dieu sait que cela a presque ruiné la pureté et le succès de l’église et empêché le triomphe que nous aurions pu avoir. Les réformateurs ne doivent travailler qu’en Jésus. Le moi ne doit pas apparaître.”—The Ellen G. White 1888 Materials.
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
17
Mercredi
18 janvier
4.LA BASE DE L’ÉGLISE a.
Pourquoi Dieu a-t-il une église séparée et distincte aujourd’hui ? Esaïe 8 : 13-20.
“Mais les masses populaires détournent leurs oreilles de la vérité et se tournent vers des fables. L’apôtre, considérant, à travers les âges, les derniers temps, s’écrie : «Il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine.» Ce temps est bien venu. Les multitudes ne désirent pas entendre les vérités bibliques, parce qu’elles contrecarrent les désirs du cœur naturel, impie et plein d’amour du monde ; et Satan leur procure les fables qu’elles aiment. Mais Dieu aura sur la terre un peuple qui s’attachera à la Bible et à la Bible seule, comme la pierre de touche de toutes les doctrines, et la base de toutes les réformes. Les opinions des savants, les déductions de la science, les confessions de foi élaborées par des conciles ecclésiastiques, aussi nombreux et aussi discordants que les Eglises qu’elles représentent, l’opinion de la majorité, – aucune de ces choses ne doit être considérée comme une preuve pour ou contre aucun point de foi religieuse. Avant d’accepter une doctrine ou un précepte quelconque, nous devrions examiner s’il existe en sa faveur un catégorique : «Ainsi a dit l’Eternel.»”—Le Grand Conflit, pages 605606 et La Tragédie des Siècles, page 645. b.
Quelle doit être l’attitude permanente de tous les sincères disciples de Christ qu’ils soient ou pas déjà devenus membres de l’église ? Jérémie 15 : 16.
“Ne lisez pas la Parole à la lumière de vos anciennes opinions ; mais sondez-la soigneusement, avec prière, l’esprit libre de tout préjugé. Si, au cours de vos lectures, une conviction se produit en vous ; si vous voyez que vos opinions ne s’harmonisent pas avec la Parole, ne cherchez pas à mettre la Parole en accord avec vos opinions. Accordez plutôt vos opinions avec la Parole. Ne vous laissez pas influencer par vos croyances et vos habitudes. Ouvrez les yeux de votre esprit pour contempler les merveilles de la loi.”—Messages à la Jeunesse, page 258. c.
Quelle doit être l’expérience de tout réformateur ? 2 Pierre 3 : 18 ; Psaume 119 : 130.
18
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Jeudi
19 janvier
5.UNE VÉRITÉ PUISSANTE a.
A quel danger le soi-disant peuple de Dieu doit-il faire face aujourd’hui, le même exactement que celui que décrivit le Seigneur à son prophète Ezéchiel ? Ezéchiel 33 : 32.
“Certains courent le danger de conclure trop hâtivement que leur attachement aux vraies doctrines les met en possession des bénédictions dont ces doctrines déclarent qu’elles seront déversées sur ceux qui reçoivent la vérité. Beaucoup laissent la vérité dans le parvis. Ses principes sacrés n’ont pas d’influence contrôlant leurs paroles, leurs pensées, leurs actions. Ils ne possèdent pas la foi qui agit par amour et purifie l’âme. Un assentiment à la vérité peut tranquilliser la conscience mais laisse chaque croyant se poser cette question : «Ma foi fait-elle de moi un disciple de Christ chaque jour, à chaque heure ? A-t-elle une influence sanctifiante sur mon âme ? Puis-je dire : Je deviens grand par la bonté de Christ ?» Une religion irréprochable et une vie charnelle se côtoient trop souvent dans la vie des croyants de profession. Pour qu’elle puisse être un moyen de salut il faut que la parole de Dieu soit comprise avec intelligence et mise en pratique.”—The Review and Herald, 1er octobre 1901. b.
Connaissant ce danger, quel fardeau notre cœur devrait-il ressentir ? 2 Pierre 1 : 10-12.
“Le christianisme a une signification bien plus large que ce que beaucoup lui ont accordé jusqu’ici. Ce n’est pas une croyance. C’est la parole de celui qui vit et demeure à jamais. C’est un principe vivant qui anime, qui prend possession de l’esprit, du cœur, des mobiles et de l’homme tout entier. Puissions-nous faire l’expérience de ce qu’il produit !”—Testimonies to Ministers, pages 421-422.
Vendredi
20 janvier
RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3.
Qu’est-ce que la vérité présente a à faire avec la communion au sein de l’église ? Que pouvons-nous faire pour promouvoir un amour et une unité plus vrais parmi nous ? Pourquoi les Ecritures sont-elles si importantes et quel effet devraient-elles avoir sur nous ?
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
19
Leçon 4
Sabbat 28 janvier 2006
L’engagement dans l’église “Personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et la chérit, comme aussi le Christ l’assemblée : car nous sommes membres de son corps, – de sa chair et de ses os.” (Ephésiens 5 : 29-30, version Darby). “Le lien noué entre le Christ et son Eglise est intime et sacré – Jésus est l’époux, l’Eglise est l’épouse ; il est la tête, elle est le corps. Aussi notre union avec le Christ implique-t-elle une union avec son Eglise.”—Education, page 301. Lecture proposée :
Témoignages, volume 2, pages 453-463.
Dimanche
22 janvier
1.
NOTRE BESOIN DU BAPTEME
a.
Quel appel solennel Dieu lance-t-il à chaque être humain ? Proverbes 23 : 26.
b.
Pourquoi est-il si important de s’engager sans réserve envers le Seigneur ? Matthieu 12 : 30 ; Luc 12 : 47.
c.
Pourquoi est-ce si important de s’engager publiquement envers Christ ? Romains 10 : 9 ; Luc 9 : 26. Comment l’Inspiration qualifie-t-elle cet engagement ?
“Il est un autre engagement, trop souvent négligé, à montrer clairement aux jeunes qui prennent conscience des demandes du Christ : c’est l’engagement à vivre en relation étroite avec l’Eglise.”—Education, page 301. d.
Pourquoi le baptême revêt-il tant de signification ? Marc 16 : 16. Qu’est-ce qui illustre son caractère urgent ? Actes 22 : 16.
“Le Sauveur a fait du baptême le signe de l’entrée dans son royaume spirituel. Il en a fait une condition positive à laquelle doivent se conformer tous ceux qui reconnaissent l’autorité du Père, du Fils et du Saint-Esprit.”—Témoignages, volume 2, page 453. 20
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Lundi 2.
PAS SIMPLEMENT UNE FORMALITÉ
a.
Que signifie le baptême ? Romains 6 : 3-10.
23 janvier
“Par le baptême nous nous donnons au Seigneur comme un instrument dont il puisse se servir. C’est une renonciation des plus solennelles au monde. Nous disons que le moi est mort au péché. Les eaux couvrent le candidat et, en présence de l’univers céleste tout entier, l’engagement mutuel est pris. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, l’homme est enseveli sous l’eau avec Christ par le baptême et ressuscité des eaux pour vivre une vie nouvelle de loyauté envers Dieu. Les trois grandes puissances des cieux en sont témoins ; ils sont invisibles mais présents.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 6, page 1074. b.
Quel est le devoir de l’église envers tous les candidats au baptême ? Actes 10 : 47-48 ; Colossiens 1 : 28.
“Tous ceux qui croiront devront être réunis en une seule Eglise.”—Jésus-Christ, page 821. “Une préparation plus parfaite est nécessaire de la part des candidats au baptême. Ils doivent recevoir un enseignement plus complet que celui qu’on a généralement coutume de leur donner. Les principes de la vie chrétienne doivent être clairement exposés à ceux qui ont nouvellement accepté la vérité. La profession de foi d’une personne n’est pas une preuve suffisante de sa communion avec le Christ. Il ne suffit pas de déclarer : «Je crois», mais il faut mettre en pratique les enseignements divins. Lorsque la volonté de Dieu est rendue manifeste dans nos paroles, notre conduite, notre caractère, nous donnons la preuve de notre communion avec lui. La vie de celui qui renonce au péché – qui est la transgression de la loi – est rendue conforme à la volonté divine et témoigne d’une entière obéissance.”—Témoignages, volume 2, page 454. c.
Avec quelle attitude cet examen minutieux doit-il être fait ? Proverbes 15 : 33.
“L’examen des candidats au baptême ne serre généralement pas le sujet d’assez près. Il faut que les candidats aient conscience de la différence qu’il y a entre prendre tout simplement le nom d’Adventistes du Septième Jour et prendre position pour le Seigneur, c’est-à-dire sortir du monde et s’en séparer et ne toucher à rien d’impur.”— Témoignages, volume 2, page 458. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
21
Mardi
24 janvier
3.
UNIS SUR LA VÉRITÉ PRÉSENTE
a.
Comment Christ nous a-t-il demandé d’enseigner aux nouveaux croyants tous les aspects de la vérité présente, sans négliger aucun point vital ? Matthieu 28 : 19-20 ; Luc 9 : 26. Donnez des exemples.
“Un des points sur lesquels ceux qui viennent d’embrasser les vérités du message que nous prêchons ont tout particulièrement besoin d’être instruits est celui du vêtement. Qu’ils soient complètement informés à ce sujet. Certains font-ils preuve de vanité dans la manière de se vêtir ? Nourrissent-ils des pensées orgueilleuses ? L’idolâtrie dans le vêtement (la vanité) est une maladie morale. Il faut s’en débarrasser avant d’entrer dans une vie nouvelle. Nombreux sont ceux pour lesquels l’acceptation des vérités de l’Evangile implique une véritable réforme dans la manière de se vêtir. … La connaissance de Dieu et de Jésus-Christ, manifestée dans le caractère, est d’une valeur supérieure à toute estimation sur la terre et dans les cieux. C’est l’éducation la plus noble qui soit. C’est la clé qui ouvre les portes de la cité céleste. Dieu désire que tous ceux qui ont revêtu le Christ par le baptême possèdent une telle éducation. C’est le devoir des serviteurs de Dieu de montrer à ces âmes le privilège de leur haute vocation en Jésus-Christ.”—Témoignages, volume 2, pages 458-460. b.
Qu’est-ce que Dieu veut que nous comprenions au sujet de l’église ? Ephésiens 1 : 17-23 ; 5 : 29-32 ; 1 Corinthiens 12 : 13.
c.
Quelles promesses sont assurées à tous ceux qui sont vraiment convertis et baptisés en son corps ? Actes 2 : 38 ; 2 Corinthiens 6 : 17-18 ; Ephésiens 2 : 18-19.
“Le baptême, c’est la renonciation solennelle au monde. Ceux qui sont baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, dès leur entrée dans la vie chrétienne, déclarent publiquement qu’ils ont renoncé à suivre Satan et sont devenus membres de la famille royale, enfants du Roi des cieux.”—Témoignages, volume 2, pages 453-454. d.
Après le baptême, que devons-nous garder à l’esprit à chaque pas de notre journée chrétienne – et même pour le reste de notre vie ? Romains 6 : 1118 ; Jean 15 : 4-7 ; Matthieu 24 : 13.
22
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
25 janvier
4.
LA PROFONDEUR DE L’ENGAGEMENT
a.
Le baptême est un signe de notre engagement envers Christ. Depuis ce moment, en temps que membres de son corps, qu’implique notre engagement pour notre comportement les uns envers les autres ? Galates 6 : 2, 10 ; 1 Thessaloniciens 5 : 11 ; Hébreux 10 : 24-25.
“Les disciples de Christ ne devraient pas se louer et se flatter les uns les autres car Satan s’en chargera largement et si des personnes ont une haute opinion de leur propre capacité, cela les empêchera d’apprendre à l’école de Christ. Que personne ne censure et ne condamne les autres car ce faisant on collabore avec l’accusateur des frères qui voudrait ôter du cœur toute particule d’amour mutuel. Les chrétiens ne chercheront pas à se démolir les uns les autres pour s’élever soi-même mais tous s’efforceront de se fortifier et de s’encourager mutuellement.”—Gospel Workers (1892), pages 459460. b.
Outre les encouragements dont on a toujours besoin, qu’est-ce qui est souvent nécessaire pour montrer notre amour chrétien pour un frère ou une sœur et pourquoi ? Lévitique 19 : 17.
c.
Pourquoi est-ce vital pour maintenir la pureté de l’église de Dieu ? 2 Chroniques 7 : 14.
“Quand l’Eglise passe par la tribulation, quand sa froideur et sa médiocrité font la joie de ses ennemis, le moment est venu, non de croiser les bras et de se lamenter, mais de se demander s’il n’y a pas un Acan dans le troupeau. Que chacun, dans un esprit d’humiliation, fasse un retour sur lui-même et se mette à rechercher quels sont les péchés secrets qui éloignent la présence de Dieu.”—Patriarches et Prophètes, page 478 (V&S) ou 509 (Bâle). “Nous répétons que Dieu tient l’église pour responsable des péchés de ses membres. Quand la froideur et le déclin spirituel sont là, le peuple de Dieu devrait rejeter son orgueil, son assurance, cesser de s’élever lui-même et venir au Seigneur dans le chagrin et l’humilité, sans l’accuser d’injustice mais en recherchant la sagesse pour comprendre les péchés cachés qui empêchent sa présence.”—The Signs of the Times, 21 avril 1881. d.
Avec quel esprit cette œuvre inévitable doit-elle être faite ? Galates 6 : 1.
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
23
N’OUBLIEZ PAS L’OFFRANDE SPÉCIALE DU PROCHAIN SABBAT
Mercredi
Jeudi 5. a.
UNE UNION TRÈS TENDRE
26 janvier
Quelle caractéristique devons-nous cultiver qui, si elle est toujours gardée à l’esprit, pourrait prévenir bien des apostasies ? Lévitique 19 : 18 : Jacques 5 : 9.
“Celui qui dit ou fait quelque chose qui tend à séparer les membres de l’Eglise du Christ s’oppose à la réalisation des desseins du Seigneur. … La vraie religion unit les cœurs, non seulement au Christ, mais les uns aux autres.”—Le Ministère Evangélique, page 472. b.
Quelle ordonnance nous aide à développer cette qualité et à quelle occasion importante est-elle mise en application ? Jean 13 : 13-15 ; Luc 22 : 14-20 ; 1 Corinthiens 11 : 23-29.
“Cette ordonnance [du lavement des pieds] ne parle pas tant à l’intellect de l’homme qu’à son cœur. Sa nature morale et sa nature spirituelle en ont besoin.”—The Review and Herald, 14 juin 1898. c.
Qu’est-ce qui devrait être lié à tout ce qui se rapporte à l’église ? Jean 13 : 34-35 ; 1 Corinthiens 14 : 40. Comment cela s’applique-t-il aux réunions administratives de l’église ?
“Dans nos assemblées administratives, il est essentiel qu’un temps précieux ne soit pas perdu en discutant des points d’une importance secondaire. On ne doit pas céder à l’habitude de critiques de détails, car il s’ensuit une confusion des esprits et les choses les plus simples et les plus évidentes prennent une couleur de mystère. S’il y a parmi les frères cet amour qui conduit à une estime réciproque, personne ne cherchera à s’obstiner dans ses propres voies et ses propres désirs. C’est notre devoir de rechercher, jour après jour et heure par heure, la manière dont nous pouvons répondre à la prière du Christ qui a demandé que ses disciples soient un comme le Père et lui sont un.”—Le Ministère Evangélique, page 436.
Vendredi
RÉVISION PERSONNELLE 1.
27 janvier
2.
Comment pouvons-nous travailler ensemble à mieux préparer les candidats au baptême ? Comment pouvons-nous éviter le danger de confondre trop de familiarité – qui engendre le mépris – avec une précieuse unité – qui engendre l’amour ?
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Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Sabbat, 4 février 2006
Offrande spéciale pour le département de la bienfaisance
Dans son style pratique, l’apôtre Jacques écrit : “La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde.” Et il continue son merveilleux message sur la religion pratique en disant : “Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l’un d’entre vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et rassasiez-vous ! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il ?” (Jacques 1 : 27 ; 2 : 15-16). En tant qu’enfants de Dieu nous avons le devoir sacré de révéler notre amour chrétien à ceux qui sont dans le besoin, particulièrement à ceux qui appartiennent à l’église du reste de Dieu. “Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi.” (Galates 6 : 9-10). Il est dit que le monde est fatigué d’entendre des sermons. Il a besoin de voir des sermons. François d’Assise a déclaré : “Prêchez l’évangile en tout temps et, quand c’est nécessaire, utilisez des mots.” Pour répondre aux besoins de base de nos frères et sœurs dans les régions les plus touchées par les catastrophes naturelles, presque toutes les ressources du Département de Bienfaisance de la Conférence Générale ont été envoyées vers différents pays. Au siège de la Conférence Générale nous continuons à recevoir de nombreuses demandes de la part de croyants qui ont vraiment besoin d’une main secourable en ce moment. Que le Saint-Esprit touche le cœur de tous les étudiants de sorte que leur amour chrétien puisse se manifester d’une manière particulière lorsque cette offrande sera collectée ! Que le Seigneur touche le cœur de tous ! Davi P. Silva, Secrétaire du Département de Bienfaisance de la Conférence Générale.
PROJECT 00X
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
25
Leçon 5
Sabbat 4 février
Le respect de l’autorité “Honorez tout le monde ; aimez les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi.” (1 Pierre 2 : 17). “[Le cinquième commandement] comprend également les égards dus aux pasteurs et magistrats, comme à tous ceux auxquels Dieu a confié quelque autorité.”—Patriarches et Prophètes, page 281 (V&S) ou 309 (Bâle). Lectures proposées :
Témoignages, volume 3, pages 49-54. Idem, volume 1, pages 448-454. Testimonies, volume 5, pages 105-113.
Dimanche
29 janvier
1.
LA COOPÉRATION – UN CONCEPT CÉLESTE
a.
Pourquoi l’attitude des saints anges favorise-t-elle l’harmonie et le bonheur parmi eux ? Psaume 148 : 2 ; 1 Pierre 3 : 18, 22.
“J’ai vu l’ordre parfait qui règne dans le ciel et, en écoutant la musique céleste, j’étais plongée dans l’extase. … Il y avait un ange conducteur qui touchait le premier de la harpe et donnait la note ; puis tous unissaient leurs instruments en une harmonie puissante et parfaite.”—Témoignages, volume 1, page 48. b.
Comment l’organisation de la direction est-elle prescrite à l’époque de Moïse ? Exode 18 : 21-23 ; Deutéronome 1 : 15-16.
c.
Quelle attitude offense particulièrement Dieu et pourquoi ? 2 Pierre 2 : 911.
“Dans le ciel, Lucifer avait désiré être le premier en pouvoir et en autorité ; il voulait être Dieu, avoir la direction du ciel ; c’est dans ce but qu’il réussit à gagner des anges à ses côtés. Lorsqu’il fut chassé de la cour divine avec sa horde rebelle, son œuvre de rébellion et d’égoïsme continua sur terre.”—Counsels to Parents, Teachers, and Students, page 32. 26
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Lundi
30 janvier
2.
LES AUTORITÉS SÉCULIÈRES
a.
Quel devoir les chrétiens doivent-ils aux autorités civiles ? 1 Timothée 2 : 12 ; Tite 3 : 1.
b.
Comment Daniel traita-t-il les autorités babyloniennes ? Daniel 1 : 8-9 ; 6 : 19-22.
“[Daniel 1 : 8]. Cette requête ne fut pas présentée avec un esprit de défiance mais comme sollicitant une grande faveur. La tenue de Daniel et de ses compagnons était telle que devrait être celle de tous les jeunes. Ils étaient courtois, gentils, respectueux, possédant la grâce de la douceur et de la modestie. Leur bon comportement leur attira les bonnes grâces de leur entourage.”—The Youth’s Instructor, 15 septembre 1898. c.
Résumez l’attitude que nous devons avoir envers les autorités. Romains 13 : 1-7.
“Ne défions pas les autorités. Que nos paroles écrites ou parlées soient soigneusement mesurées, de crainte de nous faire passer comme antagonistes à l’égard de la loi et de l’ordre. Ne disons et ne faisons rien qui puisse nous barrer la route sans nécessité. Allons de l’avant au nom du Christ, et proclamons les vérités qu’il nous a confiées. Si les hommes nous défendent d’exécuter cette tâche, alors répétons avec les apôtres ; «Jugez s’il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à Dieu, car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu.»”—Conquérants Pacifiques, page 61. “Jésus vivait sous un gouvernement corrompu et tyrannique ; on voyait partout des abus criants, des extorsions, de l’intolérance, d’horribles cruautés. Cependant le Sauveur ne tenta aucune réforme politique. Il n’attaqua pas les abus nationaux, il ne condamna pas les ennemis de sa nation. Il ne s’ingéra pas dans les affaires de l’autorité et de l’administration du pouvoir en exercice. Celui qui est notre modèle se tint à l’écart des gouvernements terrestres. Non qu’il fût indifférent aux maux des hommes, mais parce que le remède ne résidait pas uniquement dans des mesures humaines et externes. Pour réussir, il convient d’atteindre les individus et de régénérer les cœurs.”—Jésus-Christ, page 506. “Laissons à Dieu le soin de condamner les autorités. Par la douceur et par l’amour, comme de fidèles sentinelles, défendons les principes de la vérité telle qu’elle est en Jésus.”—Témoignages, volume 3, page 53. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
27
Mardi
31 janvier
3.
LES DIRIGEANTS D’ÉGLISE
a.
Citez un problème qui a toujours existé depuis les jours de l’église primitive. 1 Thessaloniciens 5 : 12-13 ; 2 Thessaloniciens 3 : 13.
“L’église avait été organisée avec méthode. Des frères y jouaient le rôle de diacres et de ministres. Pourtant, certains d’entre eux, à l’esprit indépendant et rebelle, refusaient de se soumettre à la tutelle des chefs ecclésiastiques. Ils revendiquaient, non seulement le droit de juger les affaires privées, mais aussi celui d’intervenir dans les affaires publiques de l’église. C’est pour éviter cet état de choses que Paul recommanda aux Thessaloniciens d’avoir du respect et de la déférence envers ceux qui avaient été choisis pour occuper des postes de confiance dans l’église.”—Conquérants Pacifiques, page 231. b.
Expliquez quelques-unes des différentes raisons pour lesquelles nous devons avoir du respect pour nos pasteurs et nos dirigeants d’église et coopérer avec eux. Psaume 105 : 12-15 ; Hébreux 13 : 17.
“L’attitude que nous affectons envers les collaborateurs de Dieu est d’une grande importance. Je regrette beaucoup d’avoir à écrire que le Seigneur retient de nombreuses bénédictions qu’il serait très désireux de déverser sur ceux qui connaissent la vérité ; il ne le peut pas à cause de leur attitude envers leurs collaborateurs et leurs semblables.”—The Review and Herald, 26 mai 1896. “Satan est à l’œuvre et, sans cesse, par l’intermédiaire de ses suppôts, il cherche à décourager et à perdre ceux que Dieu a choisis pour accomplir une grande et noble tâche. Même si ces serviteurs sont prêts à faire le sacrifice de leur vie pour l’avancement de l’œuvre du Christ, le grand suborneur parviendra à faire naître des doutes à leur sujet. Or, si le chrétien persiste dans ces doutes, il finira par ne plus croire à l’intégrité des ministres, paralysant ainsi leurs efforts. Trop souvent, Satan réussit [par l’intermédiaire de leurs propres frères].”—Conquérants Pacifiques, page 369 et Sketches From the Life of Paul, page 232. “Jésus exerce son ministère dans le sanctuaire céleste mais il est également avec ses ouvriers ; car il déclare «Voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde» (Matthieu 28 : 20). Il est le directeur spirituel de son église sur terre et il souhaite voir les membres déterminés à travailler harmonieusement pour l’avancement de son royaume. Il a établi tout un ensemble d’ouvriers qui tiennent de lui, le Grand Maître, leur autorité.”—Ye Shall Receive Power, page 210. 28
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Mercredi
1er février
4.
L’ÉGLISE ELLE-MÊME
a.
Quels devoirs essentiels sont confiés à l’église ? Matthieu 16 : 19 ; Jean 20 : 23.
“Le Rédempteur du monde a investi son Eglise d’une grande autorité. Il a établi les règles qui doivent être appliquées en cas de difficultés entre les membres de cette Eglise. Après avoir donné des directives explicites sur la manière de procéder, il ajoute : «Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout (en matière de discipline ecclésiastique) ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.» Mat. 18 : 18. Ainsi, l’autorité céleste confirme la décision de l’Eglise envers ses membres pour autant que le précepte biblique ait été suivi. La Parole de Dieu ne permet pas à un homme d’opposer son propre jugement à celui de l’Eglise pas plus qu’elle ne le laisse soutenir ses opinions contre celles de l’Eglise. Celle-ci s’éparpillerait s’il n’y avait pas de discipline ; elle ne constituerait pas un corps.”—Témoignages, volume 1, page 448. “L’Eglise, en tant qu’organisation, a une responsabilité à l’égard de chaque membre. Son devoir est d’avertir, d’instruire, et, si possible, de relever ceux qui sont tombés dans quelque faute. «Reprends, censure, exhorte, avec toute patience et en instruisant», dit le Seigneur. Il faut s’occuper avec soin de ceux qui se conduisent mal, avertir toute âme qui se trouve en danger, ne permettre à personne de s’abuser soi-même, appeler chaque péché par son nom, répéter ce que Dieu a dit concernant le mensonge, la violation du sabbat, le vol, l’idolâtrie, et tout autre mal. «Ceux qui commettent de telles fautes n’hériteront pas du royaume de Dieu.» S’ils persistent dans leur péché, le jugement que vous aurez prononcé, conformément à la Parole de Dieu, sera ratifié dans le ciel. En donnant la préférence au péché, ils renient le Christ. L’Eglise doit montrer qu’elle n’approuve pas leurs agissements ; si elle ne le fait pas, elle déshonore elle-même le Seigneur. Elle doit dire, au sujet du péché, ce que Dieu en a dit. Elle doit agir à son égard en se conformant aux directions divines, et alors ses décisions sont ratifiées dans le ciel. Mépriser l’autorité de l’Eglise, c’est mépriser l’autorité du Christ lui-même. Ce tableau a aussi son beau côté. «Ceux à qui vous pardonnerez leurs péchés, ils leur seront pardonnés.» Que cette pensée soit maintenue au premier plan. Quand on fait des démarches auprès d’un égaré, qu’on lui apprenne à diriger ses yeux vers le Christ. Que les bergers veillent, avec une tendre sollicitude, sur le troupeau du Seigneur. Qu’ils parlent au pécheur de la grâce et du pardon du Sauveur.”—Jésus-Christ, page 806.
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
29
Jeudi
2 février
5.
RESPECTER LE RESTE DE DIEU
a.
Quel devoir de l’église militante de Christ peut ne pas toujours être facile mais doit néanmoins être reconnu comme faisant partie du plan de Dieu ? Matthieu 18 : 15-18.
“Il y a tout compte fait trop peu de respect pour l’opinion des membres de la même église. C’est le manque de déférence pour l’opinion de l’église qui cause tant de troubles parmi les frères. Les yeux de l’église peuvent être capables de discerner chez ses membres ce que celui qui s’égare peut ne pas voir. Quelques personnes peuvent être aussi aveugles que celui qui est dans l’erreur, mais la majorité de l’église est un pouvoir qui devrait discipliner chacun de ses membres.”—Testimonies, volume 5, page 107. b.
Comment pouvons-nous surmonter un facteur qui empêche souvent cette partie nécessaire de la réforme ? Psaume 119 : 104.
“Les reproches heurtent souvent la nature humaine. Nombreuses sont les âmes qui ont été détruites par la sympathie mal avisée de leur frères ; car, parce que des frères ont sympathisé avec elles, elles pensent qu’elles ont vraiment été maltraitées et que celui qui leur avait fait le reproche était totalement dans l’erreur et avait un mauvais esprit. Le seul espoir pour les pécheurs de Sion est d’être pleinement conscients de leurs erreurs, de les confesser et de les éliminer.”—Testimonies, volume 3, page 329. c.
Comment Dieu considère-t-il ses fidèles membres d’église qui assument leurs devoirs difficiles dans la nécessaire œuvre de réforme ? Zacharie 2 : 8 ; Job 23 : 10.
“En ce monde, l’Eglise est l’unique objet de l’intense intérêt du Christ, et il a pour elle des attentions continuelles.”—Levez vos Yeux en Haut, page 231.
Vendredi
3 février
RÉVISION PERSONNELLE 1. 2.
De quelles manières courantes pouvons-nous tendre à mépriser l’autorité ? Combien de temps le reproche sera-t-il nécessaire à la purification du reste de Dieu ?
30
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Leçon 6
Sabbat 11 février 2006
Le monde des affaires “Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit.” (Romains 12 : 11). “La religion et les affaires ne sont pas deux choses séparées : elles sont une. La religion de la Bible doit être entrelacée avec tout ce que nous disons ou faisons.”—Les Paraboles, page 358 (Gland) ou 303 (V&S). Lectures proposées : Education, pages 153-165. Jésus-Christ, chapitre 61.
Dimanche
5 février
1.
L’ARGENT EST-IL UTILISÉ COMME IL LE DEVRAIT ?
a.
Dans quelle situation difficile beaucoup se trouvent-ils aujourd’hui et quelle en est souvent la raison ? Aggée 1 : 5-6, 9-10.
“L’œil est obscurci par l’ambition, l’avarice et le gain sans piété. Le peuple ne voit pas qu’il met son trésor dans un panier percé. Il est rongé par les mites. Il n’y a aucun progrès. Les grossières attractions de la terre retiennent leurs affections. L’âme meurt de faim et se rabougrit par manque de nourriture spirituelle, de la manne fraîche du ciel. Le monde s’est immiscé entre l’âme et Dieu.”—The Signs of the Times, 1er décembre 1887. “Le Seigneur fit une alliance avec Israël ; s’ils obéissaient à ses commandements, il leur donnerait la pluie en son temps, le pays accroîtrait ses récoltes et les arbres des champs produiraient du fruit en abondance … Mais, s’ils méprisaient ses exigences, il agirait envers eux à l’inverse. Au lieu de sa bénédiction, c’est sa malédiction qui reposerait sur eux. … Ceux qui retiennent égoïstement leurs moyens ne doivent pas être surpris si la main de Dieu disperse. Ce qui aurait dû être voué à l’avancement de l’œuvre et de la cause de Dieu, mais qui a été retenu, sera peut-être confié à un fils imprudent qui dilapidera tout. Un beau cheval, fierté d’un cœur orgueilleux, sera peut-être trouvé mort dans l’écurie. Une vache pourrait mourir à l’occasion. On perdra peut-être sa récolte de fruits ou d’autre chose. Dieu peut disperser l’argent qu’il a prêté à ses économes s’ils refusent de l’utiliser à sa gloire.”—Testimonies, volume 2, pages 661-662. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
31
Lundi
6 février
2.
LA PROSPÉRITÉ DE CEUX QUI CRAIGNENT DIEU
a.
Qu’est-il écrit au sujet de Joseph, homme craignant Dieu, même dans des circonstances qui semblaient se retourner désespérément contre lui ? Genèse 39 : 2-6, 20-23 ; 41 : 38-44.
“La colline du progrès ne se gravit pas sans peine. Personne ne doit songer à atteindre le but indépendamment de ses propres efforts, que ce soit au point de vue religieux ou autre. Le prix de la course n’appartient pas toujours au plus agile, ni la victoire au plus fort. Cependant celui qui agit d’une main paresseuse deviendra pauvre. Ceux qui sont diligents et persévérants ne sont pas seulement heureux eux-mêmes, mais ils contribuent grandement au bonheur des autres. Le confort et l’aisance ne s’obtiennent qu’au prix d’un sérieux travail. Pharaon montra qu’il appréciait ce trait de caractère quand il dit à Joseph : «Etablis ton père et tes frères dans la meilleure partie du pays … et si tu trouves parmi eux des hommes capables, mets-les à la tête de mes troupeaux.»”—Témoignages, volume 2, page 51. b.
Qu’est-ce que les collaborateurs d’un Daniel qui craignait Dieu étaient forcés de reconnaître ? Daniel 6 : 1-5.
c.
Décrivez le genre de respect que la pieuse Esther obtint de la part du roi de Perse. Esther 5 : 1-3 ; 7 : 2 ; 8 : 3-8.
d.
Comment le roi Ozias put-il jouir de la prospérité ? 2 Chroniques 26 : 3-5.
e.
Quel est le secret par lequel chacun de nous peut trouver faveur aux yeux de Dieu et des hommes ? Proverbes 3 : 1-4 ; Proverbes 16 : 7.
“Le peuple ne Dieu ne conserve la prospérité que par la grâce de Dieu, par l’attention dont l’entourent les messagers célestes. Il ne soutiendra pas un peuple qui ne tient pas compte de son conseil et méprise ses reproches.”—Testimonies, volume 4, page 176. f.
Expliquez la clé principale de notre succès dans toute activité commerciale. Deutéronome 29 : 9 ; 2 Chroniques 20 : 20 (dernière partie).
g.
Quelle promesse est assurée à tous ceux qui sont diligents à cet égard ? Proverbes 22 : 29.
32
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Mardi
7 février
3.
FUYEZ LES TENTATIONS
a.
Comment pouvons-nous réconcilier dans notre esprit le fait que les méchants semblent si souvent prospérer autant sinon plus que les justes ? Psaumes 37 : 35-38 ; 73 : 2-20.
b.
Gardant cela à l’esprit, que devrions-nous considérer dans nos affaires ? Proverbes 11 : 1 ; 20 : 23.
“Un homme honnête, selon le Christ, c’est celui qui manifeste une intégrité inflexible. User de faux poids et de fausses balances, pour faire de meilleures affaires dans ce monde, c’est une abomination aux yeux de Dieu. Cependant plusieurs de ceux qui prétendent garder les commandements se servent de faux poids et de fausses balances. Quand un homme est vraiment en communion avec Dieu, et observe la loi, sa vie le démontre ; car tous ses actes sont en harmonie avec les enseignements du Christ. Il ne vend pas son honneur pour un bénéfice quelconque. Ses principes reposent sur un fondement solide, et sa conduite dans les affaires de ce monde en est le reflet. Son intégrité brille comme l’or parmi les scories et les immondices qui l’environnent. La supercherie, la fausseté et l’infidélité peuvent échapper à la vue des hommes, mais non à celle de Dieu. Les anges qui observent la formation de notre caractère et qui pèsent notre valeur morale, inscrivent dans les livres du ciel ces «petites» transactions, qui révèlent le peu de valeur de celui qui les accomplit. Si un homme manque de fidélité et de sérieux dans son travail journalier, le monde ne se trompera pas en pensant qu’un tel croyant fait peu de cas de sa religion. «Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes.» Luc 16 : 10. Ce n’est pas l’importance d’une affaire qui doit régler notre attitude. L’homme agit avec Dieu comme il agit avec ses semblables. On ne pourra jamais confier les véritables richesses à celui qui est infidèle dans les richesses injustes. Que les enfants de Dieu n’oublient jamais que dans toutes leurs transactions ils sont mis à l’épreuve, pesés dans la balance du sanctuaire.”—Témoignages, volume 1, page 585. c.
Qu’est-ce qui caractérise l’œuvre morale du chrétien fidèle ? Romains 12 : 11 ; 1 Thessaloniciens 4 : 11-12.
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33
Mercredi
8 février
4.
REMARQUABLE OU NOTOIRE ?
a.
Si nous avons obéi aux exigences de l’Eternel, nous voyons combien il nous a bénis et nous a faits prospérer. Où réside maintenant notre plus grand danger ? Deutéronome 4 : 5-9 ; 8 : 11-18.
b.
Que doivent garder à l’esprit tous ceux qui ont eu le privilège de pouvoir acquérir des biens matériels, particulièrement lorsqu’ils racontent cela à leurs semblables ? Luc 12 : 15.
c.
Que devrions-nous considérer en faisant des affaires ? Proverbes 22 : 1 ; Ecclésiaste 7 : 1.
“Certains observateurs du sabbat disant au monde qu’ils attendent la venue de Jésus et qu’ils croient que nous possédons le dernier message de miséricorde, donnent libre cours à leurs sentiments naturels, font du troc ou du commerce, et leur ardeur pour le commerce, leur débrouillardise, leur succès à toujours faire les meilleures affaires, est devenu proverbial parmi les incroyants. De telles personnes feraient mieux de perdre un peu, d’exercer une meilleure influence dans le monde et une influence plus heureuse au sein de leurs frères, et de montrer que ce monde n’est pas leur dieu.”—Testimonies, volume 1, page 150. d.
Qu’est-ce qui résume l’attitude que nous devrions avoir dans toute transaction commerciale ? Luc 6 : 31 ; Philippiens 2 : 4.
“Vous devez toujours vous mettre à la place de celui à qui vous avez affaire et voir comment vous vous sentiriez dans des circonstances semblables ; puis agissez comme vous voudriez que les autres agissent envers vous afin qu’aucune ombre ne puisse être jetée sur la précieuse cause de la vérité. Il ne faut pas qu’on puisse lui faire de reproches pour l’amour de quelques dollars ou de quelques cents. Ne donnez jamais l’occasion à quiconque de dire que les Adventistes du Septième Jour risqueraient de mal agir. Ils récolteraient le mépris. Que toutes nos transactions commerciales soient entourées d’une lumière pure et claire aux yeux du monde et de ceux qui partagent notre foi. Que votre façon d’agir ne soit pas du genre à nécessiter des explications pour apparaître dans une lumière favorable.”—Medical Ministry, page 171. 34
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Jeudi
9 février
5.
LA VOIE DE CHRIST
a.
Quelle expérience donne de l’espoir aux personnes qui réalisent que leurs transactions commerciales n’ont pas toujours été droites devant Dieu ? Luc 19 : 8-10 ; Ezéchiel 33 : 15-16.
“Ceux qui, tout en faisant profession de suivre le Christ, agissent d’une manière injuste, déposent un faux témoignage contre le caractère d’un Dieu saint, juste et miséricordieux. Toute personne ayant accueilli le Christ dans son cœur, prouvera sa conversion, comme Zachée, en renonçant à toutes les pratiques frauduleuses dont elle avait l’habitude. Comme le chef des péagers, elle montrera sa sincérité en faisant des restitutions.”—Jésus-Christ, pages 549-550. b.
Résumez l’attitude que Christ nous a laissée comme exemple. Luc 16 : 10 ; 22 : 27.
“Pendant les trente ans où il vécut isolé à Nazareth, Jésus travailla et se reposa, mangea et dormit, de semaine en semaine et d’année en année, comme ses humbles contemporains. Il n’attira pas l’attention sur lui comme sur un personnage à part. Cependant il était le Rédempteur du monde, celui que les anges adorent, faisant en tout temps l’œuvre de son Père, sa vie constituant une leçon devant demeurer un modèle à imiter jusqu’à la fin des temps. Accomplir les devoirs indispensables de la vie bien qu’ils soient humbles en y mettant un zèle joyeux est une leçon qui doit encore être apprise par la plus grande partie des disciples de Christ. S’il n’y a aucun œil humain pour critiquer notre travail, aucune voix pour louer ou blâmer, il devrait être fait exactement comme si l’Infini luimême devait en faire personnellement l’inspection. Nous devrions être aussi fidèles dans les moindres détails de nos affaires que nous le serions dans les plus grandes affaires de la vie.”—Child Guidance, page 359.
Vendredi
10 février
RÉVISION PERSONNELLE 1. 2.
Citez quelques expériences bibliques qui fournissent un espoir pour le côté commerce ou affaires de notre vie. Quand nous voyons une chance de négocier, que devrions-nous prendre en considération ?
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35
Leçon 7
Sabbat 18 février 2006
L’amitié “Celui qui a beaucoup d’amis les a pour son malheur, mais il est tel ami plus attaché qu’un frère.” (Proverbes 18 : 24). “Notre Seigneur et Sauveur est plus près de nous qu’un père, une mère, un frère, un ami, un fiancé. … Et si nous tenons à la relation de parenté qui nous unit à lui, avec quelle tendresse ne devrions-nous pas considérer nos frères et sœurs dans le Seigneur !”—Jésus-Christ, page 318. Lectures proposées :
Testimonies, volume 4, pages 206-207. Témoignages, volume 2, pages 21-26.
Dimanche
12 février
1.
UNE HAUTE PROFESSION
a.
Quel genre de personnes devient l’ami du Roi des rois ? Proverbes 22 : 11 ; Jean 15 : 14-15.
b.
Décrivez les devoirs d’un véritable ami. Proverbes 6 : 1-3 ; 17 : 17.
c.
Quelles sont certaines des qualités d’un bon ami ? Proverbes 25 : 17 ; 27 : 10, 14 ; Esaïe 58 : 7.
“Il y a tout autour de nous des gens affligés. Cherchons à les consoler par des paroles dites à propos. Tels des canaux, répandons les eaux rafraîchissantes de la compassion.”—Le Ministère de la Guérison, page 131.
36
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Lundi
13 février
2.
TROP SOUVENT INSUFFISANT
a.
Comment la familiarité est-elle trop souvent confondue avec l’amitié et la fraternité dans l’église, et quel est le seul moyen d’éviter que ceux qui finissent par causer tant de chagrin et de confusion parmi les croyants ne soient punis par Dieu ? Jérémie 20 : 10-11.
“Est-il honorable, ou même honnête, de s’approprier, des lèvres d’un autre, à la faveur de l’amitié, des secrets qui lui ont été confiés, et d’employer la connaissance ainsi acquise, à son dommage ? Est-ce observer la charité chrétienne que de ramasser toutes les vagues rumeurs, d’aller déterrer tout ce qui jettera sa suspicion sur quelqu’un et de prendre plaisir à s’en servir pour lui faire du tort ? Satan exulte quand il peut diffamer ou blesser un disciple du Christ. Il est «l’accusateur des frères». Les chrétiens le seconderont-ils dans son travail ? … De véritables chrétiens ne prendront pas plaisir à exposer les fautes et les manquements des autres.”—Témoignages, volume 2, pages 22-23. “Les rumeurs qui circulent détruisent souvent l’unité parmi les frères. Il existe des gens à l’esprit et aux oreilles toujours ouverts pour saisir au vol le moindre scandale qui passe. Ils rassemblent de petits incidents probablement insignifiants en euxmêmes, mais qui sont répétés et amplifiés jusqu’à ce que pour un mot quelqu’un soit considéré comme un coupable. Leur devise semble être «Rapportez … et nous rapporterons» (Jérémie 20 : 10, Darby). Ces rapporteurs font l’œuvre du diable avec une fidélité surprenante et savent bien peu à quel point leur façon d’agir offense Dieu. S’ils dépensaient la moitié de l’énergie et du zèle qu’ils consacrent à cette œuvre impie à examiner leur propre cœur, ils trouveraient tant de choses à faire pour purifier leur âme de l’impureté qu’ils n’auraient pas le temps ou la disposition pour critiquer leurs frères et qu’ils ne tomberaient pas dans cette tentation. Le porte de l’esprit devrait être fermée à un «ils disent» ou à un «j’ai entendu». Pourquoi, au lieu de permettre à la jalousie ou aux mauvais soupçons de pénétrer dans nos cœurs, n’irions-nous pas vers nos frères pour prier avec eux après leur avoir dit franchement mais gentiment ce que nous avons entendu de nuisible à leur caractère et à leur influence ? Quoique nous ne puissions pas aimer les pires ennemis de Christ et nous associer à eux, nous devrions cultiver cet esprit de douceur et d’amour qui caractérisait notre Maître – un amour qui ne pense aucun mal et ne se laisse pas facilement provoquer.”—The Review and Herald, 3 juin 1884. b.
Christ pouvait légitimement être déçu par l’amitié que différentes personnes lui témoignaient. Pourquoi ? Matthieu 26 : 45-50, 55-56.
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37
Mardi
14 février
3.
APPRENDRE DE JOB
a.
Après avoir entendu tout ce que ses amis lui ont dit à l’époque des tragédies qu’il a vécues et de sa maladie, qu’est-ce que Job a finalement été contraint de déclarer ? Job 16 : 1-3.
b.
Comment sommes-nous peut-être souvent comme les amis de Job ? Proverbes 26 : 6, 9, 17.
“Un regard, une parole, même une intonation de la voix, peut être animé de fausseté, plongeant comme une flèche acérée dans le cœur et infligeant une plaie incurable. Ainsi un doute, un reproche peut être jeté sur une personne par laquelle Dieu souhaiterait accomplir une bonne œuvre mais son influence est compromise, son utilité détruite. Chez certains animaux, si l’un d’entre eux est blessé et tombe, il est immédiatement attaqué et mis en pièces par ses semblables. Des hommes et des femmes portant le nom de chrétiens entretiennent la même cruauté d’esprit. Ils mettent un zèle pharisaïque à lapider ceux qui sont moins coupables qu’eux-mêmes. Il y a des gens qui dirigent l’attention sur les fautes et les manquements des autres afin de la détourner des leurs ou pour s’attribuer le mérite d’un grand zèle pour Dieu et pour l’église.”—Testimonies, volume 5, page 59. “Combien de commérages n’éviterait-on pas si chacun voulait bien se souvenir que ceux qui lui répètent les fautes des autres publieront aussi librement ses propres fautes dès qu’une occasion favorable se présentera. Nous devrions nous efforcer de penser du bien de tous les hommes, particulièrement de nos frères, jusqu’à ce que nous soyons obligés de penser différemment. Nous ne devons pas accorder trop rapidement du crédit aux mauvais rapports. Ils sont souvent le résultat de l’envie ou d’une mauvaise compréhension ; ils peuvent aussi être le fruit d’une exagération ou d’une révélation partielle des faits. Si on laisse place une fois à la jalousie et à la suspicion, elles se sèmeront à nouveau plus loin comme le duvet du chardon. Si un frère s’éloigne, c’est alors le moment de lui montrer que vous avez un réel intérêt pour lui. Allez le voir gentiment, priez avec et pour lui, en vous souvenant du prix infini que Christ a payé pour sa rédemption. De cette façon vous pouvez sauver une âme de la mort, et couvrir une multitude de péchés.”—Idem, pages 58-59. c.
Qu’est-ce que Job aurait fait différemment si ses amis avaient dû eux-mêmes faire face à ces tragédies ? Job 16 : 4-5.
d.
Comment et pourquoi Dieu a-t-il en fin de compte rendu honneur à l’attitude de Job ? Job 42 : 10.
38
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Mercredi
15 février
4.
UNE PAROLE PRUDENTE
a.
Quand on cherche des amis, quelle restriction devons-nous appliquer ? Luc 16 : 13 ; Jacques 4 : 4.
b.
Pourquoi est-ce un principe ? Ecclésiaste 3 : 1, 5 (deuxième partie) 1 Corinthiens 15 : 33.
“Un gouffre sépare le mondain et celui qui veut servir fidèlement Dieu. Leurs pensées, leurs sympathies et leurs sentiments s’opposent sur les sujets les plus importants – Dieu, la vérité, l’éternité. Alors qu’une classe est du blé qui mûrit pour le grenier de Dieu, l’autre est de l’ivraie destinée au feu destructeur. Comment pourrait-il y avoir unité de dessein et d’action entre les deux ? [Jacques 4 : 4 ; Matthieu 6 : 24.] … Des chrétiens qui entrent dans des associations mondaines se font du tort à euxmêmes et en induisent d’autres en erreur. Ceux qui craignent Dieu ne peuvent choisir sans dommage la compagnie des impies. Dans ces sociétés ils se trouvent placés sous l’influence de principes et de coutumes du monde ; en vertu des habitudes engendrées par ces associations ils se conforment de plus en plus aux manières de vivre des mondains. Leur amour pour Dieu se refroidit, et ils perdent le désir de communier avec lui. Ils deviennent spirituellement aveugles. Ils ne voient plus la différence entre le transgresseur de la loi divine et ceux qui craignent Dieu et observent ses commandements. … Combien il est facile, quand on s’associe avec le monde, de se laisser gagner par son esprit, façonner par ses opinions … Les hommes qui ne se soumettent pas à la Parole et à l’Esprit de Dieu sont captifs de Satan, et il est difficile de prévoir jusqu’où il les conduira dans la voie du péché.”—Messages Choisis, volume 2, pages 146-148. “L’ennemi ne se présente pas toujours comme un lion rugissant ; il apparaît souvent comme un ange de lumière, prenant un air amical et présentant des tentations spéciales auxquelles quelqu’un d’inexpérimenté aura du mal à résister. Il parvient parfois à son but qui est de tromper l’imprudent en incitant à la pitié sa nature sympathique et en se présentant lui-même devant lui comme un être juste ayant été persécuté à tort.”—Testimonies, volume 4, page 207.
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
39
Jeudi
16 février
5.
ÉTABLIR UNE AMITIÉ CHRÉTIENNE
a.
Comment pouvons-nous faire une différence significative dans la vie de quelqu’un en nous liant d’amitié avec lui ou elle ? Jude 21-23 ; Jacques 5 : 20.
“Quand vous voyez quelqu’un s’éloigner du troupeau, allez à lui et essayez de le ramener. Avec un esprit doux et aimant, montrez-lui que vous êtes un véritable ami et qu’en lui parlant de ses erreurs vous agissez par amour pour son âme. Travaillez diligemment, frères, car si ces gens sont sauvés ils seront vos compagnons autour du trône de Dieu.”—The Signs of the Times, 18 mai 1888. b.
Pourquoi devons-nous faire attention que notre amitié avec quelques personnes ne finisse pas par causer un préjudice à d’autres ou par les blesser ? 1 Timothée 5 : 21 ; Jacques 3 : 17.
d.
Comment pouvons-nous résumer la véritable amitié ? 1 Corinthiens 13 : 48 ; Jean 15 : 13.
“Prononcez souvent des paroles qui fortifieront et inspireront ceux qui les entendent. Tout compte fait nous sommes trop indifférents les uns envers les autres. Nous oublions que nos collaborateurs ont souvent besoin de paroles de réconfort et d’encouragement. Quand quelqu’un a des soucis, rendez-lui visite et réconfortez-le par vos paroles. Voilà la véritable amitié.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 7, page 928.
Vendredi
17 février
RÉVISION PERSONNELLE 1.
3. 4. 5.
Qu’est-ce qui nous entoure et comment pouvons-nous introduire parmi nous le sourire des anges ? Comment les notions de fraternité et d’amitié sont-elles souvent mal comprises ? Pourquoi l’attitude de Job est-elle une source d’inspiration pour nous ? Quand l’amitié peut-elle devenir un piège ? Que comprend la charité chrétienne ?
40
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
2.
Leçon 8
Sabbat 25 février 2006
Le mariage “Nous sommes membres de son corps, – de sa chair et de ses os. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair.” (Ephésiens 5 : 30-31, Darby). “Jésus souhaite voir des mariages et des foyers heureux.”—Le Foyer Chrétien, page 96. Lectures proposées :
Le Ministère de la Guérison, pages 301-306. Témoignages, volume 1, page 223. Testimonies, volume 2, pages 296-307. Témoignages, volume 1, pages 661-667. Témoignages, volume 2, pages 139-147, 278-280.
Dimanche
19 février
1.
UN APPEL SACRÉ
a.
Quel était le plan de Dieu en concevant le mariage ? Genèse 2 : 21-24 ; Marc 10 : 6-9.
“Ni le mari ni la femme ne doit chercher à dominer. … Tous deux cultiveront un esprit de bonté, étant bien déterminés à ne jamais se faire de la peine l’un à l’autre.”— Témoignages, volume 3, page 110. b.
Etant donné un danger très répandu, de quoi devrions-nous être conscients ? Romains 8 : 5-6.
“Nous vivons dans les derniers jours, alors que la folie dans le mariage constitue l’un des signes de la prochaine venue du Christ. … Il n’y en a pas un sur cent qui ait pour résultat le bonheur des deux conjoints, et qui, recevant la sanction de Dieu, met les époux à même de mieux le glorifier.”—Témoignages, volume 1, page 661. “Du seul fait qu’ils ont contracté mariage, nombreux sont ceux qui se croient autorisés à se laisser dominer par des passions animales. Ils sont conduits par Satan qui les égare et les incite à pervertir cette institution sacrée.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 1, page 229. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
41
Lundi
20 février
2.
LE FACTEUR LE PLUS IMPORTANT DANS LE CHOIX D’UNE ÉPOUSE
a.
Pourquoi la circoncision était-elle spécialement conçue comme signe d’une alliance avec Dieu et comment cela s’applique-t-il aujourd’hui ? Genèse 17 : 11 ; 2 Corinthiens 6 : 14.
“Le Seigneur prescrivit à Abraham et à sa postérité de pratiquer la circoncision, qui consiste dans l’excision du prépuce, et qui signifiait que Dieu les avait retranchés, séparés de toutes les autres nations pour en faire son bien le plus précieux. Par ce signe, ils s’engageaient solennellement à ne pas contracter mariage avec des personnes appartenant à d’autres peuples, car en agissant ainsi, ils manqueraient de respect envers Dieu et envers sa sainte loi et deviendraient comme les nations idolâtres qui les entouraient.”—L’Histoire de la Rédemption, page 146. “C’est une chose périlleuse de contracter une alliance mondaine. Satan sait bien que l’heure du mariage de beaucoup de jeunes gens et de jeunes filles sonne le glas de leur vie religieuse. Ils sont perdus pour le Christ. Ils peuvent, pendant un certain temps, s’efforcer de vivre chrétiennement ; mais tous leurs efforts vont échouer contre une influence subtile qui s’exerce dans la direction opposée. Auparavant, ils étaient heureux de parler de leur foi et de leur espérance. Mais peu à peu ils éprouvent de la répugnance à s’entretenir de tels sujets, sachant que celui, ou celle, auquel, ou à laquelle, ils ont joint leur destinée n’y prend aucun intérêt. Il en résulte que la foi s’éteint dans leur cœur et que Satan les enveloppe insidieusement dans le filet de l’incrédulité. Par l’excès que l’on fait d’une chose permise, on tombe dans un grand péché. Ceux qui prétendent suivre la vérité foulent aux pieds la volonté de Dieu en épousant des incroyants. Ils perdent sa faveur et rendent la repentance bien difficile. L’incroyant peut être d’une excellente moralité ; mais le fait qu’il, ou elle, n’ait pas répondu aux appels de Dieu et négligé un si grand salut doit suffire pour faire renoncer au mariage. Le caractère de l’incroyant peut ressembler à celui du jeune homme auquel Jésus disait : «Il te manque une chose» ; et cette chose, c’est l’essentiel. On entend dire parfois que celui ou celle qui ne croit pas est favorable à la religion et possède du reste tout ce que l’on peut désirer chez un époux ou une épouse, à cette exception près qu’il n’est pas chrétien ou qu’elle n’est pas chrétienne. Bien que, dans son for intérieur, le croyant comprenne l’inconvenance de s’unir pour la vie à quelqu’un qui n’a pas la foi, pourtant, dans neuf cas sur dix, il suit son inclination. Le déclin spirituel commence au moment où le vœu est fait à l’autel. La ferveur religieuse s’affaiblit, et l’on perd insensiblement ses attaches avec la piété, jusqu’à ce que tous deux marchent côte à côte sous la bannière de Satan.”—Témoignages, volume 1, pages 662-663. 42
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Mardi
21 février
3.
LES MARIS
a.
Quelle doit être l’attitude d’un mari et pourquoi ? Ephésiens 5 : 25-31.
“Le mari maintiendra son autorité dans sa famille avec douceur, avec fermeté.”—Témoignages, volume 1, page 118. b.
De quelles différentes façons bien des hommes se montrent-ils insuffisants en tant que maris appelés à une haute vocation et comment peuvent-il s’améliorer ? 1 Pierre 3 : 7.
“Ce n’est pas un amour véritable, mais une passion charnelle qui pousse un homme à faire de sa femme l’instrument de sa convoitise. Combien peu d’hommes aiment comme l’apôtre le veut lorsqu’il dit : «Comme le Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle, afin [non de la souiller, mais] de la sanctifier … après l’avoir purifiée, … afin [qu’elle paraisse] sainte et irrépréhensible» (Eph. 5 : 25-27). Voilà la qualité de l’amour que Dieu reconnaît comme saint. L’amour, en effet, est un principe pur et saint ; mais une passion charnelle n’admettra aucune retenue et n’acceptera pas d’être contrôlée par la raison. Elle est aveugle dans son origine comme dans ses conséquences. Beaucoup de femmes souffrent d’une grande faiblesse, de maladies chroniques parce que les lois qui règlent leur organisme ont été méprisées. Les énergies nerveuses du cerveau sont gaspillées par beaucoup d’hommes et de femmes qui y font trop souvent appel pour satisfaire leurs passions viles. C’est à cette contrefaçon hideuse, abjecte et monstrueuse qu’on donne le nom délicat d’amour. Beaucoup de soi-disant chrétiens qui ont passé devant mes yeux m’ont paru dénués de sens moral. Ils tenaient plus de la bête que de Dieu. Des hommes de ce genre dégradent la femme à qui ils ont promis assistance et amour.”—Témoignages, volume 1, page 304. “Frère C., vous avez cru porter atteinte à votre dignité en manifestant de la tendresse par des actes bienveillants et en recherchant les occasions de témoigner de l’affection à votre épouse par des paroles douces et des attitudes pleines de prévenances.”—Le Foyer Chrétien, page 105. “Laissez au moins la femme se rendre compte qu’elle est appréciée par son mari et qu’elle lui est précieuse, non seulement parce qu’elle est utile et que c’est bien commode de l’avoir dans la maison, mais parce qu’elle fait partie de lui-même, et elle répondra à son affection et rendra l’amour qui lui est témoigné.”—Testimonies, volume 2, pages 416-417.
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
43
Mercredi
22 février
4.
LES FEMMES
a.
A quoi la femme est-elle appelée ? Ephésiens 5 : 22-24, 33. Quel danger assaille souvent les femmes, particulièrement celles de cette génération ?
“Je connais un certain nombre de femmes qui ont pensé que leur mariage était un malheur. Elles ont lu des romans jusqu’à ce que leur imagination en soit devenue maladive et qu’elles vivent dans un monde qu’elles se sont inventé. Elles pensent être des femmes sensibles, des êtres supérieurs et raffinés, et imaginent que leurs maris ne le sont pas autant, qu’ils ne possèdent pas leurs qualités supérieures et c’est pourquoi ils ne peuvent apprécier leur propres vertus supposées et leur personnalité raffinée. En conséquence, ces femmes pensent souffrir affreusement et être des martyres. Elles en ont parlé et y ont pensé jusqu’à ce que ce sujet les rende presque folles. Elles imaginent avoir une valeur supérieure à celle des autres mortels et leur délicate sensibilité n’apprécie pas l’association avec le commun des mortels. Ces femmes se rendent folles elles-mêmes et leurs maris risquent de penser qu’ils sont vraiment supérieurs dans leur esprit. D’après ce que le Seigneur m’a montré, la lecture de romans, la rêverie et le fait de se bâtir des châteaux en Espagne a fait vivre ce genre de femmes dont l’imagination a été pervertie dans un monde imaginaire. Elles ne ramènent pas leurs pensées vers les devoirs ordinaires et utiles de la vie. Elles ne se chargent pas des fardeaux de la vie qui se présentent à elles et ne cherchent pas à construire des foyers heureux et joyeux pour leurs maris.”—Testimonies, volume 2, pages 462-463. “J’ai vu aussi que l’épouse avait souvent de grands torts. Elle n’accomplit pas des efforts suffisants pour être maîtresse d’elle-même et faire régner le bonheur dans son foyer. Elle est souvent de mauvaise humeur et se plaint inutilement. Le mari rentre du travail fatigué et soucieux et il trouve une mine renfrognée au lieu de paroles aimables et encourageantes. Il n’est qu’un homme et son affection se détourne alors de sa femme ; il perd son intérêt pour son foyer, son chemin s’assombrit, son courage s’évanouit. Il n’a plus ce respect de soi, cette dignité que Dieu voudrait lui voir. Le mari est le chef de la famille, comme le Christ est le chef de l’Eglise, et si la femme agit de telle sorte qu’elle sape son influence et lui fait perdre cette position de responsabilité et de dignité, elle déplaît à Dieu.”—Témoignages, volume 1, page 118. b.
44
Comment une femme peut-elle rendre son mari meilleur ? 1 Pierre 3 : 1-6.
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
23 février
5.
LA VRAIE FIDÉLITÉ
a.
Que devons-nous réaliser au sujet du caractère sacré de tous les vœux y compris de celui du mariage ? Marc 10 : 2-12 ; Ecclésiaste 5 : 3-5.
“Quand surviennent les difficultés, les soucis et les découragements, n’entretenez pas la pensée que votre union est une erreur. Soyez déterminés à être l’un pour l’autre tout ce que vous pouvez être. Continuez à vous prodiguer les attentions des premiers jours. De toute manière, encouragez-vous mutuellement dans le combat de la vie. Appliquez-vous à augmenter le bonheur l’un de l’autre.”—Le Ministère de la Guérison, pages 304-305. b.
Comment Dieu décrit-il son sentiment sur le divorce ? Malachie 2 : 13-16. Comment cela s’applique-t-il même si l’époux(se) est incroyant(e) ? 1 Corinthiens 7 : 10-14.
“Les quotidiens relatent divorce après divorce. C’est le mariage dont parle Christ quand il dit qu’avant le déluge ils «se mariaient et mariaient leurs enfants» (Matthieu 24 : 38).”—Manuscript Releases, volume 7, page 56. c.
Si le divorce arrive, que doivent réaliser les deux parties ? 1 Corinthiens 7 : 39 ; Luc 16 : 18.
d.
Comment peut-on éviter la disparition de l’amour entre époux ? 1 Thessaloniciens 5 : 22.
Vendredi
24 février
RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3.
Pourquoi Dieu nous avertit-il contre les tromperies entourant le don du mariage ? Comment pouvons-nous devenir de meilleurs maris et de meilleures femmes ? Pourquoi la restauration du mariage est-elle un élément clé pour révéler le caractère plein d’amour de Dieu ?
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
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N’OUBLIEZ PAS L’OFFRANDE SPÉCIALE DU PROCHAIN SABBAT
Jeudi
Sabbat, 4 mars 2006
Offrande spéciale pour la République Dominicaine Le message de la Réforme est parvenu à la nation caribéenne de la République Dominicaine dans les années 70. Les réformistes dominicains vivant aux Etats-Unis d’Amérique dans l’état du Massachusetts, firent de gros efforts personnels pour toucher leurs familles et leurs amis restés sur l’île. Avec l’assistance de ministres envoyés par la Conférence Générale, ils purent semer l’Evangile dans ce nouveau pays. Aujourd’hui, le Champ Dominicain a le plus grand nombre de membres de tous les pays de la Caraïbe. Comme l’œuvre continue de croître, le besoin de lieux d’adoration augmente. L’offrande recueillie ce mois-ci participera à ce travail de construction et donnera aux nombreuses âmes désireuses d’entendre le message du salut des possibilités supplémentaires de se réunir. Outre nos propres efforts missionnaires, les ouvriers de la République Dominicaine ont participé au développement du Champ Haïtien depuis ses débuts en tant que mission dans les années 90. Depuis que deux pays se partagent l’île, des ouvriers ont fait des allées et venues faisant part du message à toute personne désirant écouter l’appel de l’évangile. La construction de chapelles en République Dominicaine n’est pas seulement un avantage pour ses quelque 9 millions d’habitants mais aussi pour les nombreux touristes qui visitent cette nation. Le pays possède 1 288 km de belles côtes visitées par de nombreux touristes chaque année. En fait, le tourisme est la principale industrie du pays. Cela donne des occasions aux croyants d’ici de répandre l’évangile bien au-delà de leur petit pays. Souvenez-vous s’ils vous plaît de l’œuvre en République Dominicaine lorsque vous ferez votre généreuse offrande ce mois-ci. Vos frères et sœurs de lu Champ Dominicain. PROJECT 04B
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Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Leçon 9
Sabbat 4 mars 2006
Être parents “Où est le troupeau qui t’avait été donné, le troupeau qui faisait ta gloire ?” (Jérémie 13 : 20). “Peu de parents réalisent que leurs enfants sont ce que leur exemple et leur discipline en ont fait et qu’ils sont responsables du caractère qu’ils ont développé.”— Testimonies, volume 3, page 144. Lectures proposées :
Témoignages, volume 1, pages 83-87. Testimonies, volume 2, pages 390-411. Témoignages, volume 1, pages 358-363. Testimonies, volume 3, pages 136-152. Spiritual Gifts, volume 4b, pages 132-147.
Dimanche
26 février
1.
UNE RESPONSABILITÉ SOLENNELLE
a.
A qui appartiennent nos enfants ? Psaume 127 : 3.
b.
Au jour du jugement, qu’est-ce qui sera demandé à tous ceux qui auront mis des enfants au monde ? Jérémie 13 : 20. A quoi cela devrait-il nous faire réfléchir ?
“La plupart des hommes et des femmes se marient comme s’il suffisait de s’aimer pour résoudre toutes les questions. Mais ils devraient comprendre que le mariage entraîne d’autres responsabilités. Ils devraient se demander si leur progéniture sera forte physiquement, mentalement et moralement.”—Le Foyer Chrétien, page 45. “La question que vous devriez régler est : «Est-ce que j’élève des enfants pour renforcer l’influence et gonfler les rangs des puissances des ténèbres, ou est-ce que je les élève pour Christ ?» Si vous ne gouvernez pas vos enfants et si vous ne modelez pas leur caractère pour satisfaire les exigences de Dieu, alors moins il y aura d’enfants pour souffrir de votre éducation déficiente, mieux ce sera pour vous, les parents, et mieux ce sera pour la société.”—Testimonies, volume 5, page 323. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
47
Lundi
27 février
2.
RAMER À CONTRE-COURANT
a.
Quel défi tous les parents ont-ils à affronter à notre époque ? Proverbes 30 : 11 ; 2 Timothée 3 : 1-2.
“Notre époque n’est pas favorable aux enfants. Un courant puissant entraîne vers la perdition : il faut plus que l’expérience et la force de l’enfance pour remonter ce courant et ne pas succomber. On a l’impression que les jeunes, en général, sont les captifs de Satan qui, à l’aide de ses anges, les conduit à une destruction certaine.”— Messages à la Jeunesse, pages 334-335. b.
Quelle promesse devrions-nous nous rappeler alors que nous tentons de refouler la puissante marée du mal ? Esaïe 59 : 19.
“Parents, aidez vos enfants. Sortez de votre léthargie. Veillez à interrompre le courant et à repousser le poids du mal dont Satan écrase vos enfants. Les enfants ne peuvent le faire d’eux-mêmes. Les parents peuvent beaucoup. Par des prières sincères et une foi vivante on peut remporter de grandes victoires. Certains parents n’ont pas pris conscience des responsabilités qui reposent sur eux et ont négligé l’éducation religieuse de leurs enfants. Le matin, la première pensée des chrétiens devrait être pour Dieu. Le travail séculier et leur intérêt personnel devraient passer en second. Avant de quitter la maison pour aller travailler, toute la famille devrait se rassembler et on devrait lui apprendre qu’il faut accorder respect et révérence à l’heure de la prière. Le père, ou en son absence la mère, devrait avec humilité et un cœur plein de tendresse, avec le sentiment des tentations et des dangers qui les assaillent eux et leurs enfants, plaider avec ferveur devant Dieu pour qu’il garde leurs enfants tout au long de la journée. Liez vos enfants par la foi sur l’autel en suppliant le Seigneur de veiller sur eux. Des anges au service de Dieu les garderont car ils lui sont ainsi consacrés. C’est le devoir des parents chrétiens de placer matin et soir par la prière fervente et une foi persévérante une haie protectrice autour de leurs enfants. Ils devraient leur apprendre patiemment, gentiment et sans relâche comment vivre pour plaire à Dieu.”—Spiritual Gifts, volume 4b, pages 139-140. “Construisez une fortification de prière et de foi autour de vos enfants et veillez diligemment sur eux. Vous n’êtes jamais à l’abri des attaques de Satan. Vous n’avez pas le temps de relâcher votre attention. Vous ne devez pas dormir un instant à votre poste. C’est un combat important. Les conséquences en sont éternelles. C’est la vie ou la mort pour vous et votre famille.”—Testimonies, volume 2, page 398.
48
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
28 février
3.
APPROFONDIR NOTRE COMPRÉHENSION
a.
Comment le sort d’Eli, le grand prêtre, est-il un avertissement pour les parents ? 1 Samuel 3 : 11-14.
“La malédiction retombera certainement sur les parents infidèles. Non seulement ils récolteront ici-bas ce qu’ils auront semé, mais il leur sera demandé compte au jour du jugement de leur infidélité. Beaucoup d’enfants se lèveront en ce jour-là, condamneront leurs parents parce qu’ils ne les ont pas corrigés et les rendront responsables de leur perte. L’amour aveugle des parents et leur indulgence coupable les amènent à excuser les fautes de leurs enfants et à ne pas les corriger. De cette façon, ceux-ci seront perdus et leur sang retombera sur les parents infidèles.”—Témoignages, volume 1, page 86. b.
Décrivez l’image équilibrée que Dieu donne de son mélange spécial de justice et de miséricorde parentale. Hébreux 12 : 7-9 ; Ephésiens 6 : 4.
“Les parents devraient davantage se qualifier pour mieux s’acquitter de leur devoir envers leurs enfants. Certains parents ne comprennent pas leurs enfants et ne les connaissent pas vraiment. Il y a souvent une grande distance entre parents et enfants. Si les parents voulaient davantage pénétrer les sentiments de leurs enfants et faire sortir ce qu’il y a dans leur cœur, cela aurait une influence bénéfique sur eux. Les parents devraient agir fidèlement avec les âmes qui leur sont confiées. Ils ne devraient pas encourager chez eux l’orgueil, l’extravagance ou l’amour de l’étalage. Ils ne devraient pas leur enseigner, ou les autoriser à apprendre, de petites farces qui semblent rusées chez les petits enfants et qu’ils devront leur faire désapprendre ou dont ils devront les corriger quand ils seront plus grands. On n’oublie pas facilement les habitudes de l’enfance. Les parents devraient commencer à discipliner l’esprit de leurs enfants tandis qu’ils sont très jeunes, dans le but qu’ils soient chrétiens. Faites tous vos efforts en vue de leur salut. Agissez comme s’ils vous étaient confiés afin d’en faire des joyaux précieux devant briller dans le royaume de Dieu. Faites attention à ne pas laisser vos enfants dormir au-dessus de la fosse de destruction en les laissant croire qu’ils ne sont pas assez vieux pour rendre des comptes et pour se repentir de leurs péchés et professer le Christ.”—Spiritual Gifts, volume 4b, pages 138-139.
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
49
N’OUBLIEZ PAS L’OFFRANDE SPÉCIALE DU PROCHAIN SABBAT
Mardi
Mercredi
1er mars
4.
L’ÉDUCATION DU JEUNE JÉSUS
a.
Où Jésus reçut-il son éducation ? Matthieu 2 : 12-15, 19-23.
“C’est au foyer que Jésus reçut son éducation. De sa mère et des écrits des prophètes, il acquit la connaissance des choses célestes. Il vécut dans une famille d’artisans et prit joyeusement part aux travaux domestiques. Lui qui avait gouverné les cieux fut un serviteur dévoué, un fils aimant et obéissant. Il apprit un métier et travailla dans l’atelier de charpentier de Joseph. Vêtu comme un ouvrier, il circulait dans les rues de son village, allant à son travail et en revenant.”—Le Ministère de la Guérison, pages 336-337. b.
Comment la compréhension mature et l’initiative de l’enfant Jésus concernant sa propre éducation peuvent-elles nous inspirer en ce qui concerne la priorité à donner à certains buts pour nos enfants ? Proverbes 20 : 11.
“Bien que Jésus ait été soumis à ses parents, il commença très tôt à agir par luimême dans la formation de son caractère. Tandis que sa mère était son premier maître humain, il recevait constamment l’éducation de son Père céleste. Au lieu de se plonger dans les traditions transmises par les rabbins de siècle en siècle, Jésus, soumis au divin Maître, étudiait la parole de Dieu, pure et non corrompue, et étudiait également le grand livre de la nature. Les mots «ainsi dit le Seigneur» étaient toujours sur ses lèvres et «il est écrit» était le mobile de chacun de ses actes qui différaient des coutumes familiales. Il introduisait une atmosphère plus pure dans la vie du foyer. Bien qu’il ne reçût pas l’instruction des rabbins en devenant un de leurs élèves, il était souvent en contact avec eux et les questions qu’il posait, comme s’il voulait apprendre d’eux, déconcertaient ces érudits ; car leurs pratiques ne s’accordaient pas avec les Ecritures et ils ne possédaient pas la sagesse qui venait de Dieu. Même ceux qui n’appréciaient pas de le voir ne pas se conformer aux coutumes populaires trouvaient que son éducation était supérieure à la leur.”—Special Testimonies on Education, page 162.
50
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Jeudi
2 mars
5.
LA PUISSANCE DE L’EXEMPLE
a.
Qu’est-ce que les parents doivent montrer à leurs enfants ? Luc 21 : 19 ; 1 Corinthiens 11 : 1.
“Si les parents désirent que leurs enfants soient agréables, ils ne devraient jamais leur parler en grondant. La mère se permet souvent de devenir irritable et nerveuse. Souvent elle attrape l’enfant et lui parle rudement. Si on traite l’enfant d’une manière douce et tranquille, cela aidera beaucoup à préserver chez lui un tempérament agréable. L’œuvre la plus grande et la plus noble que les parents aient à faire pour leur Maître est de gouverner leur foyer avec la discipline de la Bible. Mère, enseignants et gardiens de la jeunesse, soyez prudents. Si des choses vous irritent vous n’êtes pas libres d’agir selon vos sentiments. Eduquez-vous à conserver un comportement agréable et une voix douce et mélodieuse.”—The Review and Herald, 17 mai 1898. “Le cœur contenu et plein de pitié et de tristesse pour vos enfants qui s’égarent, priez avec eux avant de les corriger. Ainsi votre correction ne les conduira pas à vous haïr. Ils vous aimeront. Ils verront que vous ne les punissez pas parce qu’ils vous ont causé du désagrément ou parce que vous voulez vous décharger sur eux de votre mécontentement mais par sens du devoir pour leur bien afin de ne pas les laisser grandir dans le péché et la méchanceté. … Parents, les anges enregistrent toute parole impatiente et énervée que vous adressez à vos enfants. Tout manquement de votre part à donner à vos enfants une éducation convenable et à leur montrer le caractère extrêmement coupable du péché ainsi que le résultat final d’un comportement coupable est noté contre vous, en face de votre nom. Toute parole irréfléchie ou plaisanterie prononcée imprudemment devant vos enfants qui ne soit pas chaste et élevée sera enregistrée par un ange comme une tache témoignant contre votre caractère chrétien. Toutes vos actions, bonnes ou mauvaises, sont notées.”—Spiritual Gifts, volume 4b, pages 140-141.
Vendredi
3 mars
RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3.
Pourquoi chacun devrait-il réfléchir soigneusement avant de devenir parent ? De quelle manière le péché d’Eli s’infiltre-t-il dans l’expérience des parents d’aujourd’hui ? Comment nos foyers peuvent-ils devenir plus semblables au foyer de Jésus quand il était enfant ?
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
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Leçon 10
Sabbat 11 mars 2006
Notre haute vocation “J’étais le père des misérables, j’examinais la cause de l’inconnu.” (Job 29 : 16). “Il nous est demandé d’aimer notre prochain comme nous-mêmes. Cet ordre ne signifie pas que nous devrions aimer seulement ceux qui pensent et croient les mêmes choses que nous.”—The Review and Herald, 18 décembre 1894. Lectures proposées :
Testimonies, volume 7, pages 9-33 (voir Tém. 3, pp. 409, 92-99, 252 et 2, p. 421). Témoignages, volume 1, pages 139-146.
Dimanche
5 mars
1.
PRENDRE CONSCIENCE DES BESOINS
a.
Qu’est-ce qui résume l’état des choses parmi les gens du monde et notre devoir envers ces âmes qui périssent dans les ténèbres ? Job 24 : 1-13 ; 29 : 16.
“Nous sommes les dépositaires de riches bénédictions et nous les avons monopolisées comme si elles nous appartenaient entièrement ; mais tous ceux qui sont éclairés par la grâce du Christ devraient communiquer la même chose aux autres. Car par l’intermédiaire du Consolateur, Dieu collaborera à tout effort vrai et sincère fait en vue de sa gloire. Il a payé le prix de la rédemption d’un monde perdu, le monde que Jésus aimait, le monde pour lequel il est mort. Que la compassion et l’amour de Jésus nous poussent à de plus sérieux efforts pour révéler Christ au monde.”—The Signs of the Times, 7 décembre 1891. “Le ciel s’indigne de voir les âmes humaines négligées. Voulons-nous savoir ce qu’en pense le Christ ? Quels seraient les sentiments d’un père ou d’une mère dont on aurait laissé périr l’enfant, dans le froid et la neige, alors qu’on eût pu le sauver ? Quelle douleur, quelle indignation ! Ne flétriraient-ils pas ces meurtriers ? Les souffrances d’un homme sont celles d’un enfant de Dieu, et ceux qui ne tendent pas une main secourable à leurs semblables en péril, s’attirent la juste colère de l’Agneau.”— Jésus-Christ, pages 827-828.
52
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Lundi
6 mars
2.
LES BREBIS HORS DU TROUPEAU
a.
Que prophétise Jésus au sujet des âmes fidèles dans les autres dénominations chrétiennes ? Jean 10 : 16.
“Nous ne devrions pas nous écarter de notre route pour condamner sévèrement les catholiques. Parmi eux, il y a beaucoup de chrétiens vraiment consciencieux, qui marchent selon la lumière qu’ils ont reçue, et Dieu agira en leur faveur. Ceux qui ont bénéficié de grands privilèges et d’occasions favorables, et qui ont négligé de développer leurs énergies physiques, mentales et morales, mais qui ont vécu en égoïstes et refusé d’assumer leurs responsabilités, risquent beaucoup plus d’être sévèrement condamnés par Dieu que ceux qui, tout en étant dans l’erreur au point de vue doctrinal, s’efforcent de vivre de manière à faire du bien à leurs semblables. Ne censurez pas les autres, ne les condamnez pas.”—Evangéliser, page 516. “Malgré les ténèbres spirituelles et l’éloignement de Dieu qui règnent dans les églises constituant Babylone, la majorité des vrais disciples de Jésus se trouve encore dans leur sein. Bien des personnes n’y ont pas encore eu connaissance des vérités spéciales pour notre temps. Nombreux sont ceux qui soupirent après plus de lumière, et qui cherchent en vain l’image du Christ dans leurs églises respectives. A mesure que ces églises s’éloignent de la vérité et s’allient plus intimement avec le monde, la différence entre les deux classes devient plus évidente. Une séparation aura lieu. Le temps vient où ceux qui aiment vraiment Dieu ne pourront plus rester en communion avec ceux qui «aiment le plaisir plus que Dieu.» Le dix-huitième chapitre de l’Apocalypse se rapporte au temps où, par suite de la réjection du triple avertissement du quatorzième chapitre (6-12), l’Eglise sera dans la condition prédite par le second ange, et où le peuple de Dieu resté dans Babylone sera exhorté à en sortir. Ce message est le dernier qui sera jamais donné au monde, et il accomplira sa mission. Quand «ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice», seront abandonnés à une puissance d’égarement et croiront «au mensonge», la lumière de la vérité brillera sur ceux qui seront prêts à la recevoir. A ce moment-là, tous les enfants de Dieu demeurés dans Babylone obéiront à l’appel : «Sortez du milieu d’elle, mon peuple.»”—La Tragédie des Siècles, page 421.
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
53
Mardi
7 mars
3.
UNE BANNIÈRE CARACTÉRISTIQUE
a.
De quelle illustration le psalmiste se sert-il pour dépeindre notre appel spirituel ? Psaume 60 : 6. Décrivez la voie qui peut nous faire perdre de vue cet appel élevé.
“Chers Frère et Sœur B. : vous m’avez été tous deux présentés comme étant en danger spirituellement. Vous quittiez le droit chemin et placiez vos pieds sur la route large. Sœur B. parlait de nombreux détails, un peu ici et un peu là, qui étaient comme autant de graines semées produisant une récolte certaine. Elle encourageait l’incrédulité et disait à son mari que la route sur laquelle ils avaient voyagé était en fait trop étroite et modeste. Elle pensait que les qualifications de son mari étaient d’un ordre plus élevé et qu’il devait les exercer d’une façon plus large et plus retentissante. Frère B. partageait ses vues ; en fait, c’est lui qui l’avait menée à ces pensées. Vous teniez tous deux la bannière sur laquelle il était écrit «Les commandements de Dieu et la foi de Jésus» ; mais lorsque vous rencontriez des gens que vous pensiez populaires, vous abaissiez votre bannière et vous la mettiez dans votre dos en disant : «Si nous faisons savoir que nous sommes Adventistes du Septième Jour ce sera la fin de notre influence et nous perdrons de nombreux avantages.» J’ai vu la bannière de la vérité traîner derrière vous. Puis la question fut posée : «Mais pourquoi donc la traîner ? Nous pouvons croire que ce que nous voyons est la vérité mais nous n’avons pas besoin que les éducateurs et les étudiants sachent que nous portons cette bannière impopulaire.» Parmi ceux qui vous accompagnaient, certains n’étaient pas satisfaits de ces suggestions qui ne leur plaisaient pas, mais au lieu de faire briller leur lumière en tenant bien haut leur bannière, ils laissaient votre influence dominer leur faiblesse. Ils cachèrent leur bannière et avancèrent au pas, craignant de laisser la lumière qui leur avait été donnée par le ciel briller aux yeux de tous. Je vis quelqu’un s’approcher de vous d’un pas ferme et le visage attristé. Il dit : «Ne laissez personne prendre votre couronne.» Avez-vous oublié l’humiliation endurée par le Fils de Dieu venant en ce monde, combien il souffrit de mauvais traitements, de reproches, d’insultes, de haines, de moqueries et de traîtrises, comme il endura l’épreuve honteuse du prétoire après avoir souffert les assauts surhumains de Satan dans le jardin de Gethsémané ? Avez-vous oublié le cri sauvage de la foule «Crucifiele, crucifie-le,» et comment il mourut comme un malfaiteur ? Le serviteur est-il plus grand que son Seigneur ? Les disciples de Jésus ne seront pas populaires mais ils seront comme leur Maître, doux et humbles de cœur. Vous cherchez à grimper sur le siège le plus haut mais à la fin vous vous retrouverez sur le plus bas.”—Testimonies, volume 5, pages 501-502.
54
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Mercredi
8 mars
4.
BUTS FAMILIAUX
a.
Comment les buts et les choix de Jean-Baptiste et ses parents peuvent-ils inspirer les familles d’aujourd’hui ? Luc 1 : 5-17 ; 3 : 1-4.
“Jean choisit de renoncer aux plaisirs et au luxe de la vie citadine pour la discipline sévère du désert. Cet environnement-là était favorable à des habitudes de simplicité et de renoncement. Il pouvait y étudier les leçons de la nature, de la révélation et de la providence sans être interrompu par la clameur du monde. Ses pieux parents lui avaient souvent répété les paroles que l’ange avait adressées à Zacharie. Il connaissait sa mission depuis son enfance et avait accepté ce dépôt sacré.”—Testimonies, volume 8, page 221. b.
Quelle distraction détourne beaucoup d’entre nous de l’appel du moment ? Luc 12 : 15.
“Il est beaucoup de gens qui, sitôt que leurs affaires commencent à prospérer, se mettent à calculer combien de temps il leur faudra pour être en possession d’une certaine somme d’argent. Dans leur course aux richesses, ils oublient de devenir riches pour Dieu.”—Témoignages, volume 1, page 440. c.
Avec cette même préoccupation que sont les richesses matérielles, quelle autre obsession distrait bon nombre de nos jeunes loin de l’œuvre la plus importante de la vie ? 1 Thessaloniciens 5 : 22 ; Proverbes 21 : 5.
“Les jeunes sont ensorcelés par l’idée des fréquentations et du mariage. Le sentimentalisme amoureux est à la mode. Une grande vigilance et un tact réel doivent être exercés pour préserver la jeunesse de ces influences néfastes. Bien des parents sont aveugles en ce qui concerne les tendances de leurs enfants. Certains m’ont déclaré avec une grande satisfaction que leurs fils ou leurs filles ne recherchaient pas les attentions du sexe opposé alors qu’en fait, en cet instant même, ces mêmes enfants accordaient ou recevaient secrètement de telles attentions ; les parents étaient si absorbés par les mondanités et les commérages qu’ils n’en savaient rien.”—Testimonies, volume 5, page 60.
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
55
Jeudi
9 mars
5.
UNE NOUVELLE CONCEPTION
a.
Pourquoi est-il souvent nécessaire de réévaluer les buts de notre vie ? Matthieu 6 : 19-21.
“Vous qui êtes élus et choisis, vous devez vous atteler avec Christ à remplir la mission dont Dieu vous charge. Vous ne devez jamais vous lasser de faire le bien. Le plus grand honneur qui puisse être fait à un être humain, qu’il soit jeune ou vieux, riche ou pauvre, est qu’il lui soit permis de relever les opprimés, de réconforter les faibles d’esprit et de supporter les faibles. Le monde est plein de souffrance ; allez, guérissez les malades, priez pour ceux qui n’ont plus d’espoir, prêchez l’évangile aux pauvres.”—The Youth’s Instructor, 2 novembre 1899. b.
Décrivez comment les familles peuvent revitaliser leur expérience. Psaume 126 : 6.
“Des missionnaires non rétribués obtiennent souvent de grands résultats. Débutant modestement, humblement, leur œuvre se développe sous la direction de l’Esprit de Dieu. Deux personnes ou même davantage peuvent s’unir pour ce travail. Il est possible que ceux qui sont à la tête de l’œuvre ne puissent les encourager par une aide financière, néanmoins qu’ils aillent de l’avant, en priant, en chantant, en enseignant et en vivant la vérité. Qu’ils se mettent au colportage ; ils pourront ainsi faire connaître la vérité dans de nombreuses familles. A mesure qu’ils avanceront dans leur travail, ils feront de riches expériences. Le sentiment de leur faiblesse les gardera dans l’humilité. Le Seigneur les précédera, et ils trouveront faveur et aide auprès du riche comme auprès du pauvre. Le dénuement même de ces missionnaires dévoués est un moyen de trouver accès auprès des gens. Ils seront aidés dans leurs activités de bien des manières par ceux auxquels ils apportent la nourriture spirituelle. Ils proclameront le message que le Seigneur leur a confié, et leurs efforts seront couronnés de succès. Bien des âmes ne connaîtraient jamais le Christ si ces humbles ouvriers évangéliques ne venaient leur apporter la vérité.”—Témoignages, volume 3, pages 97-98.
Vendredi
10 mars
RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 56
Quel travail spécial devrait être fait en faveur des brebis qui sont toujours dans les autres champs ? Comment puis-je exercer une meilleure influence dans ma famille pour redéfinir nos priorités ? Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Leçon 11
Sabbat 18 mars 2006
La lumière du monde “Lève-toi, sois éclairée, car ta lumière arrive, et la gloire de l’Eternel se lève sur toi.” (Esaïe 60 : 1). “C’est le devoir positif du peuple de Dieu d’aller dans les régions lointaines. Qu’on mette des forces à l’œuvre pour défricher de nouveaux terrains, pour établir de nouveaux centres d’influence partout où s’en offre la possibilité.”—Le Service Chrétien, pages 224-225. Lectures proposées :
Témoignages, volume 3, pages 100-103. Témoignages, volume 3, pages 288-298. Idem, pages 398-409 et Testimonies, volume 9, pages 97119.
Dimanche
12 mars
1.
UNE IMAGE LUMINEUSE
a.
Décrivez une promesse qui réchauffe le cœur et que Dieu étend à ses brebis bien-aimées des églises déchues d’aujourd’hui. Ezéchiel 34 : 11-16.
b.
Quelles prophéties inspirées vont bientôt rencontrer leur accomplissement ? Esaïe 56 : 1-7 ; Michée 2 : 12.
“Parmi les habitants de la terre, répandus dans toutes les nations, se trouvent des hommes qui n’ont pas fléchi les genoux devant Baal. Semblables aux étoiles qui n’apparaissent qu’à la nuit, ils brilleront lorsque les ténèbres couvriront la terre et l’obscurité les peuples. Dans l’Afrique païenne, dans les pays catholiques d’Europe et de l’Amérique du Sud, en Chine, aux Indes, dans les îles lointaines et dans les lieux les plus reculés du globe, le Seigneur possède un firmament d’âmes d’élite qui apparaîtront dans tout leur éclat au sein des ténèbres, révélant nettement au monde apostat le pouvoir transformateur de sa loi. Dès aujourd’hui, nous les voyons apparaître dans toute nation, tout peuple, toute tribu et toute langue. A l’heure de la grande apostasie, quand Satan tentera un suprême effort pour que «tous, petits et grands, riches et pauvres, livres et esclaves» reçoivent, sous peine de mort, le sceau de l’obéissance à un faux jour de repos, ces fidèles, «sans tache, ni ride, ni rien de semblable», brilleront «comme des flambeaux dans le monde». Plus la nuit sera sombre, plus vif sera leur éclat.”—Prophètes et Rois, page 141. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
57
Lundi
13 mars
2.
UNE ŒUVRE À PEINE COMMENCÉE
a.
Quel est l’appel que lance le Seigneur maintenant à tout individu auquel a été donnée la connaissance du triple message angélique ? Esaïe 60 : 1-2 ; Jean 15 : 8.
“Nous ne pouvons vouer les quelques jours qui nous restent à passer sur la terre à des choses vaines et insignifiantes. Humilions-nous donc devant le Seigneur, afin de lui gagner des âmes, et que dans notre conduite se produise une réforme qui convaincra le monde. Que notre vie soit «cachée avec le Christ en Dieu». Lorsque nous rechercherons le Seigneur comme de petits enfants, lorsque nous cesserons de relever les défauts de nos frères et de ceux qui s’efforcent de s’acquitter fidèlement des devoirs qui leur incombent dans l’œuvre de Dieu, lorsque nous mettrons nos cœurs en règle avec le Seigneur, alors seulement il pourra nous employer à glorifier son nom.”—Témoignages, volume 3, page 407. “Les membres de nos églises peuvent accomplir une œuvre que, jusqu’à maintenant, ils ont à peine commencée. Nul ne doit s’installer dans un nouvel endroit simplement pour y recueillir des avantages matériels ; mais là où il est possible de gagner sa vie, que des familles – une ou deux – bien fondées dans la vérité aillent y demeurer pour faire du travail missionnaire. Ayons l’amour des âmes, et nous pourrons nous dévouer pour elles et voir comment il est possible de leur faire connaître la vérité. On peut distribuer des brochures, tenir des réunions dans les maisons, et y inviter les voisins. C’est ainsi que l’on fera luire la lumière par ses bonnes œuvres. Que ceux qui se consacrent entièrement au service du Seigneur, prient et travaillent pour le salut de leurs semblables. Souvenez-vous que vous êtes engagés dans une compétition, luttant pour une couronne incorruptible. Alors qu’il en est tant qui aiment la louange des hommes bien plus que la faveur de Dieu, que ce soit votre lot de travailler dans l’humilité. Apprenez à exercer la foi en faveur de vos voisins en assiégeant le trône de grâce, afin que Dieu touche leurs cœurs. On peut faire ainsi un bon travail missionnaire. Certains seront gagnés qui n’auraient pas voulu écouter un pasteur ou un colporteur. Ceux qui travaillent dans de nouveaux endroits apprendront les meilleurs moyens de s’approcher des gens et prépareront le chemin pour d’autres serviteurs de Dieu. Un bon travail peut être fait par celui qui s’engage dans cette voie. Il a sur son cœur le fardeau des âmes de ses voisins. Le Seigneur l’aidera. Mais quels soins ne devra-t-il pas apporter à sa conduite ! Qu’il ne caresse pas un seul péché qui puisse le séparer de Dieu, afin que ses prières soient exaucées.”—Témoignages, volume 3, pages 296-297.
58
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Mardi
14 mars
3.
UNE ENTREPRISE BÉNIE
a.
Décrivez ce qui suivra quand les croyants sortiront pour répandre la vérité présente. Esaïe 60 : 3-6.
“Si notre peuple agissait selon la lumière qu’il a reçue, nous verrions sûrement le salut de Dieu. De merveilleux réveils s’ensuivraient. Des pécheurs se convertiraient, et un grand nombre d’âmes seraient ajoutées à l’Eglise.”—Témoignages, volume 3, page 298. b.
Quelle doit être notre attitude quand nous proclamons l’évangile ? Galates 6 : 1 ; Ephésiens 2 : 8-9 ; 1 Pierre 3 : 15-17.
“Le moyen le plus efficace d’enseigner les païens qui ne connaissent pas Dieu, c’est par nos œuvres. De cette façon, bien plus facilement que par tout autre méthode, ils pourront être conduits à réaliser la différence entre leurs idoles, les œuvres de leurs mains, et le vrai Dieu, le Créateur du ciel et de la terre.”—Special Testimonies on Education, pages 59-60. “Ce n’est pas en relevant les défauts des autres que nous parviendrons à les réformer. Une telle méthode ferait souvent plus de mal que de bien. Dans sa conversation avec la femme samaritaine, au lieu de dénigrer le puits de Jacob, le Christ lui présenta quelque chose de meilleur. Il lui dit : «Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive.» (Jean 4 : 10). Il amena ainsi la conversation sur le trésor dont il voulait lui faire part, offrant à cette femme quelque chose de meilleur que ce qu’elle possédait : l’eau vive, la joie et l’espérance de l’Evangile. Jésus nous a indiqué la méthode à suivre. Il faut offrir aux hommes ce qu’ils ne possèdent pas encore : la paix du Christ qui surpasse toute intelligence. Parlons-leur de la sainteté de la loi de Dieu, cette loi qui est l’expression de son caractère, et qui révèle l’idéal qu’il voudrait voir atteindre par chacun d’eux. Montrons-leur combien la gloire impérissable du ciel est supérieure aux plaisirs inconstants du monde ; entretenons-les de la liberté et du repos que nous offre le Christ.”—Le Ministère de la Guérison, page 130.
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
59
Mercredi
15 mars
4.
NE SOYEZ PAS SURPRIS
a.
De quoi devons-nous être conscients quand nous cherchons vraiment à intensifier nos efforts dans la vigne du Seigneur ? Matthieu 10 : 32-39.
“Ceux qui professent la vérité devraient brandir très haut leur bannière et inciter d’autres à s’y rallier. J’ai vu que certains devraient fouler seuls l’étroit chemin. Leurs compagnons et leurs enfants ne désireront pas marcher avec eux sur la voie du renoncement. La patience et l’indulgence devraient toujours caractériser la vie de ces pèlerins solitaires qui suivent l’exemple de leur Maître béni. Ils auront bien des épreuves à endurer mais ils possèdent cette espérance qui fortifie l’âme, qui leur fait surmonter les épreuves terrestres, qui les élève au-dessus du mépris, de la moquerie et des reproches. Ceux qui possèdent un tel espoir ne devraient jamais céder à un esprit rude et méchant. Cela ne fera que du mal à leur âme et éloignera leurs amis de la vérité. Traitez-les avec tendresse. Ne leur donnez pas l’occasion d’attirer des reproches à la cause de Christ mais ne faites pas de concessions sur la vérité pour faire plaisir à qui que ce soit. Soyez décidés, déterminés, établis, ne doutez pas. Mais si vos compagnons et vos enfants ne veulent pas venir, si vous ne pouvez les amener à céder aux exigences de la vérité, rendez leur vie ici-bas aussi agréable que possible car tout ce dont ils pourront profiter c’est de ce pauvre monde. Mais ne laissez pas votre devoir envers eux interférer avec votre devoir envers Dieu. Gardez le cap. Que rien de ce qu’ils peuvent faire ou dire ne provoque de votre part une parole colérique. Vous possédez une espérance qui vous consolera au sein des déceptions et des épreuves de la vie. Vos compagnons et enfants qui ne sont pas convaincus de fouler avec vous le chemin étroit où l’on doit porter sa croix, n’ont pas cette consolation divine. Ils devraient avoir votre pitié car ce monde est le seul ciel qu’ils auront.”— Spiritual Gifts, volume 2, pages 266-267. b.
Comment cette expérience générale rappelle-t-elle celle de notre Maître ? Matthieu 23 : 37 ; Esaïe 63 : 3 (première partie).
“Dieu parle aujourd’hui à son peuple comme il parla à Israël par Moïse, disant «Qui est pour l’Eternel ?» Mes frères, prenez place là où Dieu vous invite. Laissez seuls ceux qui, après que la lumière leur ait été donnée à plusieurs reprises, ont pris position du côté opposé. Vous n’avez pas à passer un temps précieux à leur répéter ce qu’ils savent déjà et ainsi perdre des occasions de pénétrer dans de nouveaux champs avec le message de la vérité présente.”—Sermons and Talks, volume 1, page 386.
60
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Jeudi
16 mars
5.
UN BESOIN ESSENTIEL
a.
A quoi notre cœur devrait-il aspirer à ce moment précis de l’histoire du monde ? Jérémie 14 : 20-22 ; Zacharie 10 : 1.
“Tout ce qu’accomplirent les apôtres, chaque membre d’église doit s’en acquitter. Et il nous faut travailler avec d’autant plus de zèle, et posséder une mesure de l’Esprit d’autant plus grande que la recrudescence du mal exige que l’on adresse des appels plus résolus à la repentance. Toute personne sur qui brille la lumière de la vérité présente doit être émue de compassion pour ceux qui sont dans les ténèbres. Tous les croyants doivent refléter la lumière d’une manière claire et nette. Le Seigneur attend de pouvoir accomplir aujourd’hui une œuvre semblable à celle qu’il fit par l’intermédiaire des messagers qu’il avait délégués après le Jour de la Pentecôte. Aujourd’hui, alors que la fin de toute chose est proche, le zèle de l’église ne devrait-il pas dépasser celui de l’église primitive ? Le zèle pour la gloire de Dieu anima les disciples et ils rendirent témoignage à la vérité avec une grande puissance. Ce même zèle ne devrait-il pas enflammer notre cœur du désir de raconter l’histoire de l’amour rédempteur du Christ crucifié ? La puissance de Dieu ne devrait-elle pas être révélée encore plus vigoureusement aujourd’hui qu’à l’époque des apôtres ?”—Testimonies, volume 7, page 33. “Mes frères et sœurs, demandez avec instance le Saint-Esprit. Le Seigneur est disposé à accomplir toutes ses promesses. Ouvrez vos Bibles, et dites : «J’ai fait ce que tu m’as ordonné de faire. Je me réclame de ta promesse : ‘Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira.’» Le Christ a dit : «Tout ce que vous demandez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir.» «Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.» Mat. 7 : 7 ; Marc 11 : 24 ; Jean 14 : 13.”—Témoignages, volume 3, page 250.
Vendredi
17 mars
RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.
Que pouvons-nous nous attendre à voir de plus en plus au fur et à mesure que la fin se rapproche ? Dites ce qu’un laïque peut faire pour diffuser la vérité présente. Décrivez le tact nécessaire pour apporter la lumière à ceux qui se trouvent dans de grandes ténèbres. Devant quels obstacles nous retrouverons-nous et comment devrons-nous répondre ? Quel est le plus grand besoin de l’église en ce moment ?
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
61
Leçon 12
Sabbat 25 mars 2006
L’œuvre finale “Monte sur une haute montagne, Sion, pour publier la bonne nouvelle ; élève avec force ta voix, Jérusalem, pour publier la bonne nouvelle ; élève ta voix, ne crains point, dis aux villes de Juda : voici votre Dieu !” (Esaïe 40 : 9). “Le ciel tout entier observe ceux qui professent croire aux vérités les plus sacrées jamais confiées à des mortels. Les anges attendent, désireux de coopérer avec vous au salut des âmes.”—The Review and Herald, 25 août 1910. Lectures proposées :
Le Grand Conflit, chapitre 38. Testimonies, volume 6, pages 305-312.
Dimanche
19 mars
1.
VIVRE AU SEIN DES DERNIÈRES SCÈNES
a.
Bien des malheurs atteignent cette terre. Mais lequel devons-nous être le plus déterminés à éviter et quelle action devrons-nous entreprendre ? Jérémie 8 : 20 ; Matthieu 24 : 48-51.
“En entendant parler des terribles calamités qui se produisent de semaine en semaine, je me suis demandé : «Que signifient ces choses ?» Les plus affreux désastres se succèdent rapidement ; on entend parler fréquemment de tremblements de terre et de tornades, d’incendies et d’inondations, causant de grandes pertes de vies et de biens. Apparemment, ces calamités seraient dues au déchaînement de forces non contrôlées, mais en réalité on peut y lire les desseins de Dieu. Elles comptent parmi les moyens employés par lui pour réveiller les hommes et les femmes au sentiment du danger qu’ils courent. … Que le message de la venue prochaine du Christ résonne en sérieuses paroles d’avertissement. Persuadons les hommes et les femmes en tous lieux qu’ils aient à se repentir et à fuir la colère à venir. Qu’ils ne tardent pas à se préparer, car nous ne savons pas ce qui nous attend. Que les prédicateurs et les membres d’église invitent tous les insouciants et les indifférents à rechercher le Seigneur tandis qu’il peut être trouvé.”—Témoignages, volume 3, pages 305-306.
62
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Lundi
20 mars
2.
TOUCHER NOTRE MONDE
a.
Comment pouvons-nous avoir un net impact dans ce sombre monde ? 2 Corinthiens 5 : 18-19 ; Jude 17-23.
b.
Que devons-nous garder à l’esprit quand nous établissons un contact ? Esaïe 8 : 12 ; Ephésiens 5 : 11.
“Gardons-nous cependant de cultiver un esprit étroit et intolérant. Abstenonsnous d’une attitude qui semblerait nous faire dire : «N’approchez pas ; je suis plus saint que vous.» Ne repoussez pas les hommes ; cherchez plutôt à leur communiquer la précieuse vérité qui a apporté un bienfait à votre âme. Qu’on voie que votre religion est une religion d’amour. [Matthieu 5 : 16]. Mais si nous sommes chrétiens, animés de l’Esprit de celui qui est mort pour sauver les hommes de leurs péchés, nous aimerons assez les âmes de nos semblables pour ne pas encourager leurs plaisirs coupables par notre présence et notre influence. Nous ne pouvons apporter une justification à leur conduite en nous associant à eux, en participant à leurs fêtes et à leurs réunions, auxquelles Dieu ne préside pas. Une telle conduite, loin de leur être bénéfique, ne ferait que leur inspirer des doutes concernant la réalité de notre religion. Nous serions de fausses lumières, conduisant des âmes à la ruine par notre exemple.”—Messages Choisis, volume 2, pages 146-147. c.
Dans l’autodiscipline que l’on obtient par Christ, vers quoi devrions-nous concentrer notre attention ? Luc 14 : 12-14 ; 21 : 34-36 ; Colossiens 3 : 1-3.
“L’œuvre de Dieu pour le salut de la famille humaine est une œuvre de la plus haute importance et qui doit être poursuivie dans notre monde. Quand les hommes sont disposées à considérer toutes choses comme une perte afin de gagner Christ, leur yeux s’ouvriront et ils verront les choses telles qu’elles sont réellement. Ils se détourneront alors des attraits de la terre pour se tourner vers les attraits du ciel. Ils verront la vraie nature des jouissances mondaines et égoïstes qu’ils estiment tant actuellement et ils abandonneront les choses qu’ils chérissent maintenant.”—The Review and Herald, 25 août 1910.
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
63
Mardi
21 mars
3.
AIMER SANS AMERTUME
a.
Comment doivent être présentées les vérités tranchantes et éprouvantes ? Esaïe 40 : 9 ; 1 Jean 3 : 10-16.
“Dans l’œuvre du salut, il faut beaucoup de tact et de sagesse. Le Sauveur n’a jamais dissimulé la vérité, mais il l’a toujours dite avec amour. Dans ses rapports avec autrui, il faisait preuve du plus grand tact et il était toujours bon et plein de sollicitude. Jamais rude, ce n’était pas sans nécessité qu’il disait une parole sévère, et il ne faisait jamais inutilement de la peine à une âme sensible. Il ne condamnait pas la faiblesse humaine. S’il dénonçait sans peur l’hypocrisie, l’incrédulité, l’iniquité, il avait des larmes dans la voix tandis qu’il faisait ces graves reproches. Il ne disait jamais la vérité cruellement, mais manifestait toujours une profonde tendresse pour l’humanité. Chaque âme était précieuse à ses yeux. Il portait sur lui la majesté divine, mais il se penchait avec compassion et respect sur chaque membre de la famille de Dieu. Il voyait dans tout homme une âme qu’il avait mission de sauver.”—Le Ministère Evangélique, page 111. b.
Quel sera le résultat de la diffusion avec grande puissance du glorieux message de la vérité présente ? Apocalypse 12 : 17 ; 13 : 11-15.
“Satan sera furieux de voir la vérité entrer dans de nouveaux champs, et l’attention des esprits appelée sur la loi de Dieu foulées aux pieds. La puissance qui accompagnera le message ne fera qu’irriter ceux qui s’y opposeront. Le clergé fera des efforts presque surhumains pour repousser la lumière, de crainte qu’elle n’éclaire les troupeaux. Par tous les moyens en leur pouvoir, des ministres essaieront d’éviter toute discussion sur ces questions vitales. L’Eglise fera appel à la puissance du bras séculier, et dans cet effort, les papistes se joindront aux protestants. La campagne entreprise pour rendre l’observation du dimanche obligatoire s’enhardissant et se dessinant toujours plus, on invoquera la loi contre ceux qui observent les commandements. Ils seront menacés d’amendes et d’emprisonnement, et l’on offrira à quelques-uns des places honorables et autres avantages, pour les engager à renoncer à leur foi. mais ils répondront fermement, comme Luther en pareilles occurrences : «Démontrez-nous par la Parole de Dieu que nous sommes dans l’erreur.» Ceux qui seront cités à paraître devant les tribunaux, défendront fortement la vérité, et quelques-uns de ceux qui les entendront se décideront à garder tous les commandements de Dieu. La lumière brillera ainsi aux yeux de milliers de gens qui, sans cela, n’auraient jamais rien su de ces vérités.”—Le Grand Conflit, page 619. 64
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
Mercredi
22 mars
4.
COURAGEUX ET INDULGENTS
a.
Quelles seront les preuves les plus évidentes que Dieu est avec son peuple qui vit selon la vérité présente ? Romains 12 : 21 ; 1 Jean 3 : 17-18.
“Les derniers rayons de la lumière de la grâce, le dernier message de miséricorde qu’il faut porter à l’humanité, c’est une révélation de son amour. Les enfants de Dieu sont appelés à manifester sa gloire. Dans leur vie et leur caractère, ils ont à témoigner de ce que la grâce de Dieu a fait pour eux. La lumière du Soleil de justice doit produire des paroles de vérité et des œuvres de sainteté.”—Les Paraboles, page 364 (V&S) ou 427-428 (Gland). b.
Pourquoi les croyants auront-ils un grand courage ? 2 Timothée 1 : 7 ; 1 Jean 4 : 17-19.
“Les serviteurs de Dieu, le visage illuminé d’une sainte consécration, iront de lieu en lieu proclamer le message céleste. Des milliers de voix le feront retentir dans toutes les parties du monde. Les malades seront guéris, des miracles et des prodiges accompagneront les croyants. Satan, de son côté, opérera des miracles trompeurs jusqu’à faire descendre le feu du ciel sur la terre à la vue des hommes. Ainsi, les habitants de la terre seront mis en demeure de prendre position. Ce n’est pas tant par des arguments que par une profonde conviction inspirée par le Saint-Esprit que sera proclamé l’avertissement. Les preuves auront été produites. La semence jetée auparavant portera alors des fruits. Les publications répandues par de zélés croyants auront exercé leur influence. Plusieurs de ceux qui n’avaient pu comprendre la vérité la saisiront pleinement et s’y conformeront. Des rayons de lumière pénétreront alors en tous lieux, la vérité paraîtra dans toute sa clarté et les âmes honnêtes briseront les chaînes qui les asservissaient. Les relations de famille et d’église ne pourront plus les retenir. La vérité leur sera plus précieuse que toute autre chose En dépit des puissances liguées contre la vérité, nombreux seront ceux qui se décideront à suivre le Seigneur.”—La Tragédie des Siècles, page 664 (GC p. 624, CI p. 654).
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
65
Jeudi
23 mars
5.
REGARDER AU-DELÀ
a.
Quelle sera l’attitude de ceux qui portent le message final – un point essentiel pour la perfection de leur caractère ? Matthieu 5 : 38-48 ; Apocalypse 12 : 11 (dernière partie).
“Le Seigneur va bientôt venir, et nous devons nous préparer à le rencontrer. Soyons déterminés à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour communiquer la lumière à ceux qui nous entourent. Nous ne devons pas être tristes, mais joyeux, ayant toujours à la pensée le Seigneur Jésus. Il va bientôt venir, et il faut que nous soyons prêts à son apparition.”—Témoignages, volume 3, page 306. b.
Pourquoi pouvons-nous être inspirés par la manière dont les prophètes ont obtenu de la force – et finalement, par quel moyen notre Maître fut-il soutenu pour endurer la croix ? Esaïe 53 : 11 ; Matthieu 5 : 10-12.
“Dans tous les siècles, les élus de Dieu ont été formés et disciplinés à l’école de l’épreuve. Ils ont foulé sur la terre des sentiers étroits ; ils ont été purifiés dans la fournaise de l’affliction. Pour l’amour de Jésus, ils ont enduré l’opposition, la haine et la calomnie. Ils l’ont suivi dans les plus rudes conflits : ils ont supporté le renoncement et d’amers désappointements. Une douloureuse expérience leur a fait comprendre ce que le péché a d’odieux, de puissant, de néfaste ; aussi le considèrent-ils avec horreur. La compréhension du sacrifice infini consenti en vue de les en guérir leur donne le sentiment de leur petitesse, et remplit leurs cœurs d’une reconnaissance que ne sauraient comprendre ceux qui ne sont jamais tombés. Ils aiment beaucoup, parce qu’il leur a été beaucoup pardonné. Participants des souffrances du Christ, ils sont qualifiés pour participer à sa gloire.”—La Tragédie des Siècles, pages 704-705 (GC pp. 663664, CI p. 692).
Vendredi
24 mars
RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 66
Quel devoir devrait nous venir à l’esprit dès que nous entendons parler de la dernière catastrophe ? Qu’est-ce qui contrecarre souvent les efforts missionnaires de bien des croyants de profession ? Pourquoi pouvons-nous avoir le courage de présenter des vérités dont nous savons qu’elles déclencheront la persécution ? A part voir le Christ, que pourrions-nous bien voir dans le ciel qui soit la plus belle récompense ? Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
photo : Canada
Pour vos notes…
Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2006
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Offrandes spéciales 7 jan
pour le vier sièg Confér e de la e Champ nce du d’Olten ia (voir p. 4)
4 février tement le pour Dépar nce de la Bienfaisa (voir p. 25)
4 mars que Républi pour la icaine Domin (voir p.
46)