Ecole du Sabbat des adultes
AnnĂŠe 2006
2e trimestre
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Gouverné avec la liberté de choisir Se libérer des mauvaises voies Un cœur libéré Le libérateur Couverture : Comstock (1 de couverture) ; Getty Images et Map ResSe libérer des idoles vides et sources (4 de couverture) décevantes Leçons de l’école du Sabbat : Avril Se libérer des paroles irrévéà Juin 2006. Parution trimestrielle. Publié par Seventh Day Adventist rencieuses Reform Movement General Conference, département de l’école du Se libérer de notre labeur quoSabbat. tidien Réalisation : Se libérer de l’ingratitude fiSeventh Day Adventist Reform Movement liale P.O. Box 7240 Roanoke, VA 24019 — 5048 USA Se libérer de la haine envers Site Internet Officiel : les autres http://www.sdarm.org Se libérer de l’impureté moE-mail (Etats-Unis): rale gc@sdarm.org Se libérer de la disposiTraduction et distribution en France : Eglise Adventiste du 7ème Jour, tion mentale au vol Mouvement de Réforme 11 rue de Viry Se libérer de la langue 91600 Savigny/Orge — France menteuse Se libérer de la Abonnement : 15,24 € /an (à régler à l’adresse ci-dessus) convoitise ère
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imprimé en France
Imprimerie Les Deux-Ponts (38)
SOMMAIRE
Les Leçons de l’Ecole du Sabbat sont un programme d’étude quotidienne, basé uniquement sur la Bible et l’Esprit de Prophétie sans ajout de commentaires. Les notes sont aussi brèves que possible pour préserver une pensée concise et directe. Des crochets [ ] sont utilisés dans certains cas afin d’assurer la clarté du texte, une lecture facile et de préciser le contexte. Une lecture plus approfondie des livres originaux est vivement recommandée.
Avant-propos Pendant les trois prochains mois, les étudiants de l’école du sabbat tout autour du monde étudieront La Loi de la Liberté. Pourquoi est-ce un sujet si important justement maintenant ? “La propre-justice est le danger de cette époque ; elle sépare l’âme de Christ. Ceux qui croient en leur propre justice ne peuvent comprendre comment le salut vient par Christ. Ils appellent le péché justice et la justice péché. Ils ne mesurent pas à quel point la transgression est quelque chose de mal, ils ne comprennent pas combien il faut craindre la loi, car ils ne respectent pas la norme morale de Dieu. La raison pour laquelle il y a tant de conversions superficielles à notre époque tient au fait que la loi de Dieu est peu appréciée. En lieu et place de la norme divine de la justice, les hommes ont érigé leur propre norme par laquelle ils mesurent les caractères … mais la meilleure chose que l’on puisse prêcher au pécheur est la vérité au sujet des exigences de la loi de Dieu, exigences qui nous engagent.”—The Signs of the Times, 21 juillet 1890. “Rejeter toutes les règles que Dieu a imposées, c’est accepter le gouvernement du plus cruel des tyrans. … Qu’on rejette entièrement toute contrainte imposée par la loi divine, et toutes les lois humaines seront aussitôt méprisées. Les hommes sont disposés à fouler aux pieds les lois de Dieu comme gênant à leur prospérité matérielle, parce qu’elles défendent l’injustice, la convoitise, le mensonge et la fraude ; mais ils n’ont pas l’idée de ce qui résulterait de l’abolition de ces préceptes. Si la loi n’était pas en vigueur, pourquoi aurait-on quelque crainte de la transgresser ? La propriété ne serait plus sûre. Les hommes s’empareraient violemment des biens les uns des autres, et le plus fort deviendrait le plus riche. La vie elle-même ne serait plus respectée. … Le monde civilisé serait changé en hordes de larrons et d’assassins ; et la paix, le repos et le bonheur seraient bannis de la terre.”—Le Grand Conflit, pages 594-595. “Nous sommes appelés à la liberté de l’évangile mais pas au service du péché ; à porter le joug de Christ qui est la véritable liberté, pas à la liberté de pécher et de mépriser la plus claire des injonctions de la Parole de Dieu : «Si vous m’aimez, gardez mes commandements» (Jean 14 : 15).”—Manuscript Releases, volume 19, page 318. A la lumière de cette bonne nouvelle, approfondissons maintenant l’étude de la loi parfaite de Dieu, la loi de la liberté, afin que nos cœurs se fassent joyeusement l’écho de la déclaration du propre Fils de Dieu : «Je sais que son commandement est la vie éternelle» (Jean 12 : 50).” Le Département de l’Ecole du Sabbat de la Conférence Générale.
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
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Sabbat, 1er avril 2006
Offrande spéciale pour le développement de l’œuvre en Argentine
L’Argentine s’étend sur 4 000 kilomètres, jusqu’à l’extrême sud de l’Amérique du sud. La diversité de son climat et ses multiples possibilités ont attiré ces derniers siècles des millions d’immigrants, particulièrement des européens, ce qui lui forgea des particularités caractéristiques et y répandit une religion prédominante, le Catholicisme romain. L’œuvre du Mouvement de Réforme des Adventistes du Septième Jour commença en 1927 avec l’arrivée des premiers missionnaires européens. Le cœur de l’œuvre s’établit rapidement dans la ville de San Nicolás, où fut construite, en 1936, la deuxième église réformiste de notre hémisphère. De là partirent les premiers missionnaires pour le Chili, le Pérou, la Bolivie, le Paraguay et l’Uruguay. En temps voulu, ces missions devinrent des unions, laissant le Paraguay et l’Uruguay sous l’administration de l’Union du Sud avec leur siège en Argentine. La crise sociale et économique de la fin des années 90 empêcha grandement le développement des différents départements de l’œuvre et ses projets de construction. L’aide généreuse des croyants du monde entier favorisera une plus rapide réactivation de l’œuvre dans ce vaste pays, de sorte à pouvoir atteindre les nombreuses âmes qui ne connaissent pas la vérité présente. Nous sommes certains que le Seigneur bénira richement chacun de vous qui répondrez à l’appel de prêcher l’évangile à toutes nations, langues et peuples par une offrande faite de tout votre cœur le 1er avril 2006. Vos frères et sœurs de l’Argentine
PROJECT 04B
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Leçons de l’école du Sabbat, 3 er trimestre 2005
Leçon 1
Sabbat 1er avril 2006
Gouverné avec la liberté de choisir “Ta justice est une justice éternelle, et ta loi est la vérité.” (Psaume 119 : 142). “La loi de Dieu existait avant que l’homme ne fût créé. Les anges eux-mêmes étaient régis par cette loi.”—L’Histoire de la Rédemption, page 145. Lectures proposées :
The Spirit of Prophecy, volume 4, pages 316-323. Patriarches et Prophètes, chapitre 1.
Dimanche
26 mars
1.
UN GOUVERNEMENT CÉLESTE HARMONIEUX
a.
Qu’est-ce qui caractérise la loi et le gouvernement de Dieu depuis l’éternité ? Psaume 119 : 142.
“Les anges avaient été créés pleins de bonté et d’amour. Ils s’aimaient mutuellement en toute impartialité et leur Dieu d’une façon suprême et cet amour les poussait à faire sa volonté. La loi de Dieu n’était pas un joug pesant pour eux mais ils prenaient plaisir à mettre en pratique ses commandements, à prêter l’oreille à la voix de sa Parole.”—The Signs of the Times, 28 avril 1890. b.
Quels points devrions-nous garder à l’esprit à propos du Créateur et du Gouverneur de l’univers ? Psaume 102 : 26-28 ; Esaïe 48 : 12-13.
“Dieu, le Gouverneur de l’univers, a rendu toutes choses sujettes à la loi ; qu’elles soient apparemment insignifiantes ou de la plus grande importance, toutes choses sont gouvernées par des lois adaptées à leur nature. Rien de ce que Dieu a fait n’a été oublié ou abandonné au hasard.”—The Signs of the Times, 23 janvier 1879. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
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Lundi
27 mars
2.
UNE TRAGÉDIE FRAPPE AVEC SUBTILITÉ
a.
Comment Christ a-t-il toujours été différent de l’ensemble de l’armée angélique ? Hébreux 1 : 1-12.
b.
Quel est l’un des différents noms de Christ ? Apocalypse 22 : 16 (dernière partie). Quel beau nom accorda-t-il au plus élevé des anges qu’il créa et, ce qui est choquant, que fit cette créature à la face de l’amour dont il était inondé ? Esaïe 14 : 12-14.
“Lucifer était le chérubin protecteur, la plus élevée de toutes les créatures célestes ; il se tenait au plus près du trône de Dieu et était très étroitement lié et établi à l’administration du gouvernement divin, très richement doté de la gloire de sa majesté et de sa puissance.”—The Signs of the Times, 28 avril 1890. “L’orgueil de sa propre gloire lui fit désirer la suprématie. Lucifer n’apprécia pas comme un don de son Créateur la haute et honorable position que Dieu lui avait conférée, et il n’en ressentit aucun sentiment de gratitude. Il se glorifia de sa beauté et de son élévation, et aspira à être égal à Dieu.”—Le Grand Conflit, page 501 (CI 529-530, TDS 538). c.
Qu’est-ce qui fit que l’attitude de Lucifer fut si effroyable et si dommageable pour le ciel ? Job 34 : 17.
“Le ciel entier réfléchissait la gloire du Créateur et proclamait ses louanges. Tant que Dieu avait été ainsi honoré, on n’avait connu que la paix et la joie. Mais une note discordante, l’exaltation du moi, troubla soudain l’harmonie céleste. Ce sentiment, si contraire aux desseins du Créateur, éveilla de sombres pressentiments chez les êtres qui rendaient à Dieu les honneurs suprêmes.”—La Tragédie des Siècles, pages 537538 (CI 529, GC 500). d.
Qu’est-ce qui fut ébranlé par la rébellion de Lucifer et quel en fut le résultat ? 1 Jean 3 : 4.
“Le mal trouva son origine dans la rébellion de Lucifer. Il fut introduit dans le ciel lorsqu’il refusa son allégeance à la loi de Dieu. Satan fut le premier transgresseur de la loi.”—The Review and Herald, 4 juin 1901. 6
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Mardi
28 mars
3.
L’INSURRECTION GRANDIT
a.
De toute évidence, qu’est-ce que Lucifer choisit d’oublier en ce qui concerne Christ ? Esaïe 64 : 7.
“Le Fils de Dieu cependant était reconnu comme le Souverain du ciel. Il partageait la puissance et l’autorité du Père, et participait à tous ses conseils. Lucifer, qui n’était pas informé de la même manière de tous les desseins du Tout-Puissant, demandait : «Pourquoi le Fils aurait-il la suprématie ? Pourquoi est-il élevé au-dessus de moi ?»”—La Tragédie des Siècles, page 538 (GC 501, CI 530). b.
Décrivez la stratégie initiale de Lucifer et ce qui le fit connaître comme “Satan”. Plusieurs siècles plus tard, comment le psalmiste prie-t-il pour que lui soit épargnée la rencontre d’un tel mal ? Psaume 62 : 3-6.
“Agissant avec un mystérieux secret, et cachant pendant un temps son but réel sous un apparent respect pour Dieu, il essaya d’exciter le mécontentement au sujet des lois qui gouvernaient les êtres célestes, prétendant qu’elles imposaient un frein inutile. Puisqu’ils étaient saints, il prétendit que les anges devaient pouvoir obéir aux inspirations de leur propre volonté. Et il chercha à gagner leur sympathie, en représentant que Dieu avait agi injustement envers lui, en accordant à Christ l’honneur suprême. Il prétendit qu’en aspirant à plus de pouvoir et d’honneur, il ne cherchait point à s’élever, mais à procurer plus de liberté à tous les habitants du ciel, afin que par ce moyen ils puissent atteindre à un plus haut degré d’épanouissement.”—Le Grand Conflit, page 501 (TDS 538-539, CI 530). “Dans sa compassion pour Lucifer et ses sympathisants, le Créateur s’efforçait encore de les arrêter sur le bord de l’abîme dans lequel ils étaient sur le point de sombrer. Mais, falsifiant cette miséricorde, Lucifer prétendit que la patience divine était un hommage rendu à sa supériorité, et que le Roi de l’univers accepterait finalement ses conditions. Si vous restez inébranlables, dit-il à ses partisans, vous aurez gain de cause. Persistant dans son attitude, il entra résolument en lutte avec son Créateur. Voilà comment Lucifer, le «porte-lumière», celui qui avait été participant de la gloire de Dieu et même attaché au trône, prévariqua et devint Satan, «l’adversaire» de Dieu et des êtres saints, le destructeur de ceux qui avaient été confiés à sa garde et à sa direction.”—Patriarches et Prophètes, page 16 (V&S).
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
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Mercredi
29 mars
4.
GUERRE OUVERTE
a.
Pourquoi Lucifer réussit-il à s’attirer les sympathies d’un grand nombre ? Ezéchiel 28 : 14-15. Comment répandit-il le mensonge consistant à dire que l’obéissance à Dieu implique des restrictions désagréables ?
“Repoussant désormais avec dédain les arguments et les supplications des anges fidèles, il les qualifia d’esclaves et d’égarés. La préférence accordée au Fils de Dieu, leur dit-il, est un acte d’injustice envers moi et envers toute l’armée du ciel. Je ne me soumettrai pas davantage à cette usurpation de mes droits et des leurs. Jamais plus, ajouta-t-il, je ne reconnaîtrai la suprématie du fils. J’ai décidé de réclamer l’honneur qui doit m’être dévolu, et de prendre sous mes ordres tous ceux qui voudront être mes disciples. Je leur promets un gouvernement nouveau et meilleur, qui garantira à chacun la liberté.”—Patriarches et Prophètes, page 16 (V&S). b.
Quels avertissements nous donne cette rébellion ? Esaïe 14 : 15-16, 19 ; Proverbes 16 : 18.
“Le mal alla croissant jusqu’au moment où l’esprit de mécontentement éclata en une révolte ouverte. C’est alors qu’il y eut guerre dans le ciel ; Satan fut jeté dehors avec tous ceux qui sympathisaient avec lui. Satan avait combattu pour s’emparer du ciel, et il avait perdu la bataille. Dieu ne pouvait plus, dès lors, lui confier des honneurs et de l’autorité ; ces choses lui furent retirées, tout comme sa participation au gouvernement du ciel. Depuis ce moment-là Satan et ses confédérés sont restés les ennemis déclarés de Dieu dans notre monde, s’opposant sans cesse à la cause de la vérité et de la justice. Satan a continué à présenter le Christ et Dieu sous un faux jour, et le monde s’est rangé à ses côtés. Même les Eglises faisant profession de christianisme ont pris position en faveur du premier grand apostat.”—Messages Choisis, volume 1, pages 260-261. “Lors de sa rébellion dans le ciel, Satan chercha à trouver quelque imperfection dans la loi de Dieu pour lui servir de soutien lorsqu’il argumentait qu’elle devait être modifiée ; mais ses efforts furent vains. Il ne réussit pas et, après avoir trompé des milliers d’anges et les avoir attirés de son côté, il fut expulsé du ciel. Mais la loi de Dieu ne fut pas changée d’un iota ou d’un trait de lettre. Dieu est sage et immuable.”—The Signs of the Times, 14 novembre 1895.
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Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Jeudi
30 mars
5.
NOTRE RÉPONSE
a.
Que devrions-nous garder à l’esprit au sujet de Dieu ? Psaumes 19 : 8 ; 93 : 2, 5 ; 100 : 5 ; Daniel 4 : 3.
“Ayant tout créé, Dieu gouverne tout et il est tenu de faire respecter sa loi dans tout l’univers. Exiger de ses créatures moins que l’obéissance à sa loi serait les abandonner à la ruine. Manquer de punir la transgression serait plonger l’univers dans la confusion. La loi morale est la barrière divine entre l’homme et le péché. La sagesse divine a donc placé devant l’homme la distinction entre le bien et le mal, entre le péché et la sainteté.”—The Signs of the Times, 5 juin 1901. “Par sa ligne de conduite Satan a forgé des chaînes qui le maintiendront lié. Lorsqu’il sera détruit, les habitants de l’univers céleste rendront témoignage à la justice de Dieu. Le ciel même a vu ce qu’il serait devenu si Satan avait été autorisé à y demeurer. Tous les êtres non déchus sont maintenant unis à considérer la loi de Dieu comme immuable.”—Idem, 27 août 1902. b.
Au vu de cette histoire, quel devrait être le désir de notre cœur ? Psaume 119 : 41-44, 144.
“Ayant devant nous l’histoire du péché, comme osons-nous mépriser et ignorer un seul des commandements que Dieu nous a donnés ? La loi de Dieu est le fondement de son gouvernement et correspond exactement à ce qui est nécessaire pour préserver la vie et la justice. Chaque principe de la loi émane du Dieu infini ; l’homme manquera à son devoir envers Dieu et envers son prochain s’il ne croit pas aux principes de la loi et s’il ne les entrelace pas à sa vie. Sans la foi il est impossible de plaire à Dieu car c’est par la foi que nous pouvons obéir à la loi.”—The Signs of the Times, 26 février 1894.
Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3.
31 mars 20 h 18
Comment nos églises doivent-elles refléter l’attitude des êtres non déchus ? Quels sont les différents domaines où Satan avait tort ? Pourquoi la loi de Dieu est-elle une si grande bénédiction ?
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
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Leçon 2
Sabbat 8 avril 2006
Se libérer des mauvaises voies “Ecoute, mon fils, et reçois mes paroles ; et les années de ta vie se multiplieront. Je te montre la voie de la sagesse, je te conduis dans les sentiers de la droiture.” (Proverbes 4 : 10-11). “Lorsque l’homme fut créé, Dieu fit connaître ses dix préceptes à Adam et Ève.”—The Signs of the Times, 8 octobre 1894. Lectures proposées :
Patriarches et Prophètes, pages 365-372 (Bâle), 339-346 (V&S). Le Grand Conflit (TDS, CI), chapitre 25.
Dimanche
2 avril
1.
LE PLAN DE DIEU POUR SES ENFANTS
a.
Quelle bénédiction Dieu a-t-il prévue pour ses enfants depuis leur création ? Proverbes 4 : 10-13.
b.
Quelle promesse Dieu fait-il, quel appel lance-t-il, quel exemple donne-t-il à chacun d’entre nous ? Psaume 32 : 8-9.
“Christ n’a pas exalté l’homme en servant son orgueil. Il s’humilia lui-même et devint obéissant jusqu’à la mort, et même jusqu’à la mort de la croix ; et, à moins que l’orgueil humaine ne s’abaisse et ne se soumette, à moins que le cœur rebelle ne soit attendri par l’Esprit de Christ, ce dernier ne pourra pas imprimer sur nous son image divine. En tant que commandant de la cour céleste, lui, l’humble Nazaréen, aurait pu déverser sa colère sur l’orgueil de ce monde. Mais il est venu en notre monde avec humilité, pour montrer que l’univers céleste ne respecte et n’honore ni la richesse, ni la position, ni l’autorité, ni les titres mais ceux qui suivent Christ, rendant, par la puissance de sa grâce, toute position ou devoir honorable par la vertu de leur caractère.”—The Ellen G. White 1888 Materials, page 1562. 10
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Lundi
3 avril
2.
QUEL PLAN SUIVRONS-NOUS ?
a.
Comment bien des chrétiens de profession font-ils tristement écho aux sentiments illusoires de Lucifer ? Matthieu 5 : 19 ; Marc 12 : 24.
“Il y en a qui disent : «Donnez-moi Christ mais je ne veux rien de la loi.» Ils parlent de la grâce de Christ mais ils n’en connaissent pas la signification, car Dieu ne se sert pas de sa grâce pour annuler la loi. Satan a semé la confusion dans leur esprit, les conduisant à considérer la loi comme un joug, un esclavage, un frein à la spiritualité. Ils parlent de foi mais ils ne connaissent pas la signification de ce mot car la foi n’est pas séparée de la vérité. La paix qu’ils se vantent d’avoir obtenue par leur foi n’est qu’une confiance propre-juste. Que personne ne revendique avoir été accepté par Christ et vivre sans péché alors que parallèlement, comme Lucifer, il fait la guerre à la loi de Dieu, aidant ainsi l’ennemi dans l’œuvre même qu’il a commencée dans les cieux et qu’il poursuit sur cette terre. Aujourd’hui des milliers transgressent la loi de Dieu, défendant les idées forgées par Satan depuis des siècles. Tels les pharisiens orgueilleux, ils sont ignorants à la fois des Ecritures et de la puissance de Dieu.”—The Signs of the Times, 31 juillet 1901. b.
Comment le Nouveau Testament confirme-t-il le plan de Dieu pour nous par la création et la rédemption ? Ephésiens 2 : 10.
“«Dieu créa l’homme à son image» (Genèse 1 : 27). Le dessein de Dieu était que plus l’homme avancerait dans la vie, plus il lui ressemblerait – mieux il refléterait la gloire du Créateur. Toutes ses facultés pouvaient se développer ; leurs dimensions, leur vigueur étaient destinées à croître sans limites. … Restaurer en l’homme l’image de son Créateur, le rendre à la perfection pour laquelle il avait été créé, assurer le développement de son corps, de sa pensée, de son âme, pour que le plan divin de la création soit réalisé, devaient être l’œuvre de la rédemption. C’est le but de l’éducation, l’objet grandiose de la vie.”—Education, pages 17-18 (V&S), 9-10 (SDT), “Origine et but de la véritable éducation”.
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
11
Mardi
4 avril
3.
PREMIERS OBSERVATEURS DE LA LOI DE DIEU
a.
Comment la création et la rédemption de l’humanité étaient-elles étroitement entrelacées avec la loi de Dieu depuis l’époque des premiers patriarches ? Genèse 1 : 27 ; 3 : 9-12 ; Job 33 : 23-28.
“Dès leur création, Adam et Eve connurent la loi de Dieu et ses exigences. Ses préceptes étaient écrits dans leurs cœurs. Quand ils tombèrent dans le péché, loin de changer sa loi, Dieu conçut un plan qui, mis en œuvre, devait ramener le pécheur à l’obéissance. Il leur promit un Sauveur dont la mort – auguste rançon pour les péchés – serait préfigurée par le sang de victimes symboliques. C’est la preuve que si la loi de Dieu n’avait pas été transgressée, la mort n’aurait jamais existé. Un Sauveur n’aurait pas été nécessaire, pas plus que de sanglants sacrifices pour annoncer sa venue. Les descendants d’Adam transmirent de père en fils, d’une génération à l’autre, la connaissance de la loi de Dieu. Ceux qui acceptèrent le moyen de salut si gracieusement offert aux hommes, et qui suivirent la voie de l’obéissance furent si peu nombreux, et le monde fut bientôt si corrompu, que, pour le purifier, le déluge devint une nécessité. La loi, conservée par Noé et sa famille, fut communiquée par eux à leurs descendants.”—Patriarches et Prophètes, page 339 (V&S), 365 (Bâle). b.
Que pouvons-nous apprendre du rapport de Dieu au sujet de Noé et d’Abraham ? Genèse 6 : 22 ; 26 : 2-5.
“Ceux qui sont obéissants ne crient pas seulement : «Croyez, tout ce que vous avez à faire est de croire en Christ» ; mais leur foi est comme celle de Noé et d’Abraham, elle les conduit à observer les commandements. Ils suivent l’exemple de Christ, ils écoutent et attendent de pouvoir saisir tout ordre émanant du Capitaine de leur salut. Ils répondent à la voix qui dit : «Voici le chemin, marchez-y !» (Esaïe 30 : 21). Chaque pas que firent Noé et Abraham sur la voie de l’obéissance à la parole de Dieu fut un pas victorieux. Un «Ainsi dit l’Eternel» donna à Noé la force d’avertir le monde. Voici le témoignage à propos de Noé : «Noé exécuta tout ce que l’Eternel lui avait ordonné» (Genèse 7 : 5). Le chemin de l’obéissance est celui où réside notre sécurité car ceux qui ont de la bonne volonté et qui sont obéissants mangeront les fruits du pays. Si nous gardons les commandements de Dieu nous pourrons nous réclamer de toute la plénitude de ses promesses.”—The Signs of the Times, 31 mars 1890.
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Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Mercredi
5 avril
4.
LES DÉTAILS DONNÉS AU SINAÏ
a.
Que fit Dieu au Sinaï et pourquoi ? Exode 24 : 12 ; 31 : 18 ; Deutéronome 4 : 13.
“[L’Eternel] ne confia pas [la loi] à la mémoire d’un peuple trop enclin à l’oublier. Pour empêcher que ses saints préceptes ne fussent mélangés à des traditions païennes ou confondus avec des lois ou des traditions humaines, il les écrivit sur des tables de pierre. … Si l’homme avait obéi à la loi divine telle qu’elle fut donnée à Adam, conservée par Noé et observée par Abraham, la circoncision n’aurait pas été nécessaire. Et si les descendants d’Abraham avaient gardé l’alliance dont la circoncision était le signe, ils n’auraient jamais été entraînés dans l’idolâtrie, et la dure servitude égyptienne n’aurait pas eu lieu. La loi de Dieu, conservée dans leurs mémoires, n’aurait pas été proclamée au Sinaï ni gravée sur la pierre.”—Patriarches et Prophètes, page 340 (V&S), 366 (Bâle). b.
Que devons-nous comprendre par tout ce qui était englobé au Sinaï ? Néhémie 9 : 13.
“Communiquant avec Moïse par la nuée de gloire qui était au-dessus du propitiatoire, [l’Eternel] lui donna des directions complètes sur le système des offrandes et sur les formes du culte à observer dans le sanctuaire. C’est ainsi que la loi cérémonielle fut donnée à Moïse, qui l’inscrivit dans un livre. Par contre, la loi des dix commandements prononcés au Sinaï avait été écrite par Dieu lui-même sur des tables de pierre et était saintement conservée dans l’arche. … La distinction entre les deux systèmes est large et claire. Le système cérémoniel se composait de symboles préfigurant le Christ, son sacrifice et sa sacrificature. La loi des rites, avec son sacrifice et ses ordonnances, devait être mise en pratique par les Hébreux jusqu’à ce que le type rencontrât l’antitype, à la mort du Christ, l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Alors tous les sacrifices devaient cesser. C’est cette loi que Christ a «entièrement annulée, en l’attachant à la croix» (Col. 2 : 14). Voici, par contre, ce que dit le Psalmiste de la loi des dix commandements : «O Eternel ! ta parole subsiste toujours dans les cieux» (Ps. 119 : 89).”—Patriarches et Prophètes, pages 366-367 (Bâle), 341 (V&S).
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
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Jeudi
6 avril
5.
UNE FOI VIVANTE ET VICTORIEUSE
a.
Quels appels solennels notre Seigneur lance-t-il à chacun de nous ? Esaïe 1 : 18-20 ; 1 Jean 2 : 1-5.
“Le chemin de l’obéissance est celui où réside notre sécurité car ceux qui ont de la bonne volonté et qui sont obéissants mangeront les fruits du pays. Si nous gardons les commandements de Dieu nous pourrons nous réclamer de toute la plénitude de ses promesses. Certains se sentent si indignes que, comme le pauvre publicain, ils n’osent pas lever les yeux vers le ciel. Ils devraient cultiver la foi. Nous pouvons avoir une foi intelligente ; nous pouvons ne pas nous borner à dire que nous croyons mais être capables, en toute humilité et confiance, de définir ce à quoi nous croyons et pourquoi nous croyons de la sorte. Nous devrions exercer une foi vivante, pas une crédulité aveugle. Le ciel tout entier est aux ordres de ceux qui gardent les commandements de Dieu et ont la foi de Jésus. Il nous faut parvenir à un niveau plus élevé, avancer et réclamer nos grands privilèges. Nous devrions marcher humblement avec Dieu, ne pas nous vanter de la perfection de notre caractère mais, dans une foi simple, revendiquer toutes les promesses de la parole de Dieu car elles appartiennent aux obéissants, pas aux transgresseurs de la loi de Dieu. Il nous faut simplement croire le témoignage de Dieu et dépendre entièrement de lui … et toute possibilité de s’enorgueillir et de se glorifier s’évanouira. Nous sommes réellement sauvés par la foi, non par une foi passive mais par la foi agissante par amour et qui purifie l’âme. La main de Christ peut atteindre le pécheur invétéré et le ramener de la transgression vers l’obéissance. Mais aucun christianisme n’est assez grand pour s’élever au-dessus des exigences de la sainte loi de Dieu. Le Christ ne pourrait alors apporter son aide, cela n’aurait rien de commun avec ses enseignements et avec son exemple ; car il dit : «J’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour» (Jean 15 : 10), et tous ceux qui suivent Christ obéiront à la sainte loi de Dieu.”—The Signs of the Times, 31 mars 1890.
Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5. 14
7 avril 20 h 28
Comment puis-je accroître l’harmonie entre ma vie et le plan que Dieu a révélé ? Comment un chrétien de profession peut-il être vraiment en danger de suivre les voies de Lucifer ? Qu’ont en commun Adam, Noé et Abraham ? Pourquoi la loi morale doit-elle être distinguée de la loi cérémonielle ? Comment la loi de Dieu est-elle étroitement mêlée à la vie quotidienne d’un chrétien ? Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Leçon 3
Sabbat 15 avril 2006
Un cœur libéré “Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur.” (Psaume 40 : 9). “L’obéissance est le corollaire et le fruit de l’unité avec Christ et le Père.”—The Signs of the Times, 17 avril 1893. Lectures proposées :
Patriarches et Prophètes, chapitre 32. Jésus-Christ, pages 157-159, 320-322, 401-402.
Dimanche
9 avril
1.
L’ANCIENNE ALLIANCE
a.
Quelle promesse encourageante Dieu fit-il au Sinaï et comment le peuple répondit-il joyeusement mais naïvement ? Exode 19 : 5-6 ; 24 : 7. Quelle leçon plus profonde devaient-ils encore apprendre ?
“En les délivrant de l’Egypte, Dieu voulut leur révéler sa puissance et sa miséricorde, pour les amener à l’aimer et à se confier en lui. Pour leur faire sentir leur entière impuissance et leur besoin du secours divin, il les amena à la mer Rouge dans un endroit où, poursuivis par les Egyptiens, il leur semblait impossible d’échapper ; et il les délivra. Ils furent ainsi remplis d’amour et de reconnaissance envers Dieu, et de confiance en son divin secours. Dieu leur était devenu cher pour les avoir délivrés d’une servitude temporelle. Mais une vérité plus grande encore devait leur être enseignée. Ayant vécu au milieu de l’idolâtrie, ils ne se faisaient pas une juste idée de la sainteté de Dieu, de la profonde corruption de leurs cœurs, de leur complète impuissance à obéir par eux-mêmes à la voix de Dieu, et de leur besoin d’un Sauveur. Ils avaient tout cela à apprendre. Dieu les amena au Sinaï ; il leur montra sa gloire ; il leur donna sa loi et leur promit de grands bienfaits s’ils y obéissaient … Le peuple ne comprenait pas la dépravation du cœur humain et il ignorait que sans Jésus-Christ il lui était impossible de garder la loi de Dieu.”—Patriarches et Prophètes, pages 373-374 (Bâle), 347-348 (V&S).
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
15
Lundi
10 avril
2.
COMPRENDRE LES ALLIANCES
a.
Qu’est-ce qui eut lieu tout de suite après que l’alliance fût conclue ? Exode 32 : 17-19.
b.
Pourquoi, lorsque cette faute arriva, Dieu épargna-t-il miséricordieusement le reste de son héritage ? Exode 32 : 30 - 33 : 14.
“Quelques semaines s’étaient à peine écoulées depuis cette scène de majesté et de terreur où ils avaient, en tremblant, entendu proclamer la loi de Dieu, que, rompant leur alliance avec l’Eternel, ils se prosternaient devant une image de métal ! Ils ne pouvaient donc plus compter sur la faveur d’en haut en vertu d’une alliance qu’ils avaient violée. En revanche, en se rendant compte de leur misère morale et de leur besoin de pardon, ils étaient préparés à comprendre la nécessité du Sauveur … Dès ce moment, ramenés par la foi et la gratitude à un Dieu qui pouvait les délivrer de l’esclavage du péché, ils étaient prêts à apprécier les bienfaits de la nouvelle alliance.”—Patriarches et Prophètes, page 348 (V&S), 374 (Bâle). c.
Comparez l’ancienne et la nouvelle alliance. Jérémie 31 : 33-34 ; Hébreux 8 : 6-13.
“Les termes de l’ancienne étaient : Obéis et tu vivras ; «l’homme qui accomplit [mes lois] vivra par elles». D’autre part, elle disait : «Maudit est celui qui ne met pas cette loi en pratique !» La nouvelle alliance, en revanche, a été «établie sur de meilleures promesses», à savoir : la promesse du pardon des péchés et celle du don de la grâce divine qui renouvelle le cœur et le met en harmonie avec les principes de la loi divine.”—Patriarches et Prophètes, page 348 (V&S), 374-375 (Bâle). d.
Quelle a été en fait la première alliance que Dieu fit avec la race humaine ? Genèse 3 : 15.
“De même que la Bible nous présente deux lois, l’une immuable et éternelle, l’autre provisoire et temporaire, il y a aussi deux alliances. L’alliance de grâce fut d’abord conclue en Eden, alors qu’après la chute la promesse divine fut faite que la semence de la femme écraserait la tête du serpent. Cette alliance offrait à tous les hommes le pardon de Dieu et la grâce nécessaire à l’obéissance par la foi en JésusChrist. Elle leur promettait aussi la vie éternelle à condition de fidélité à la loi de Dieu.”—Patriarches et Prophètes, page 372 (Bâle), 346 (V&S). 16
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Mardi
11 avril
3.
L’ALLIANCE ÉTERNELLE
a.
Comment obtenons-nous la victoire sur le péché ? Ezéchiel 36 : 26 ; Romains 5 : 1 ; 3 : 31 ; 8 : 1-4, 12-14.
“L’inimitié contre Satan ne naît pas naturellement dans le cœur humain ; c’est la grâce de Dieu qui la produit. Un miracle s’accomplit chaque fois que quelqu’un, d’abord dominé par une volonté opiniâtre et capricieuse, se soumet ensuite de bon cœur à l’attirance divine.”—Jésus-Christ, page 401. b.
Pourquoi l’alliance de Dieu avec Abraham est-elle donnée comme illustration pour les croyants de tous les âges ? Genèse 17 : 1-9 ; Actes 3 : 25-26 ; Galates 3 : 6-9.
“Abraham … crut en Christ pour le pardon des péchés. C’est cette foi qui lui fut imputée à justice. L’alliance avec Abraham maintint également l’autorité de la loi de Dieu. … L’alliance avec Abraham fut ratifiée par le sang de Christ ; elle est appelée la «deuxième» ou la «nouvelle» alliance parce que le sang par lequel elle fut scellée fut versé après le sang de la première alliance. L’alliance de la grâce n’est pas une nouvelle vérité car elle existait dans l’esprit de Dieu depuis l’éternité. C’est pourquoi elle est appelée l’alliance éternelle. Nous n’avons d’espoir que si nous nous plaçons sous l’alliance conclue avec Abraham, qui est l’alliance de grâce par la foi en Christ Jésus. L’évangile prêché à Abraham, grâce auquel il pouvait espérer, était le même évangile que celui qui nous est prêché aujourd’hui.”—The Faith I Live By, page 77. c.
Quels sont les résultats de conclure une telle alliance avec Dieu ? Psaume 40 : 9 ; Jean 8 : 29.
“En vertu de cette alliance, la loi même qui avait été gravée sur les tables de pierre est écrite par le Saint-Esprit dans notre cœur. Au lieu de chercher à établir notre propre justice, nous acceptons celle du Sauveur. Son sang expie nos péchés et son obéissance nous est imputée. Alors notre cœur, renouvelé par le Saint-Esprit, est rendu capable de produire «les fruits de l’Esprit». Par la grâce de Jésus-Christ, nous vivons désormais dans l’obéissance à la loi de Dieu ; possédant l’Esprit de Christ, nous marchons comme il a marché.”—Patriarches et Prophètes, page 349 (V&S) et 375 (Bâle). Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
17
Mercredi
12 avril
4.
L’OBÉISSANCE PAR LA FOI
a.
Quelle révélation sur Christ trouve-t-on quand on compare Deutéronome 6 : 4-5 et Lévitique 19 : 18 avec Luc 10 : 27 ?
“Le Sauveur figuré dans les rites et les cérémonies de la loi judaïque, est précisément celui que nous révèle l’Evangile. … Celui qui proclama la loi au Sinaï, et qui donna à Moïse les préceptes de la loi cérémonielle, est celui même qui prononça le sermon sur la montagne. … Notre divin Maître est le même sous les deux dispensations ou alliances. Ses exigences n’ont pas varié. Les principes de son gouvernement restent identiques, car ils procèdent tous du «Père des lumières, en qui il n’y a aucune variation ni aucune ombre de changement» (Jacques 1 : 17).”—Patriarches et Prophètes, page 376 (Bâle) et 350 (V&S). b.
Quels sont quelques principes que nous devrions comprendre au sujet du vrai christianisme ? Romains 8 : 5-11.
“Confier notre âme à Dieu est essentiel à notre salut. Vous ne pouvez mener la vie que vous voulez, être en guerre avec sa loi, vivre dans la désobéissance à ses commandements et cependant être en harmonie avec lui. Une entière obéissance à la volonté de Dieu apportera à votre âme courage, espoir, paix et bonheur.”—The Review and Herald, 2 décembre 1875. “Lorsque nous entendons distinctement sa voix et que nous y obéissons, toute idée de plainte sera réprimée ; nous laisserons les conséquences à Celui qui a donné le commandement. Si, ayant repéré l’empreinte des pas de Jésus, nous y marchons et le suivons, nous posséderons l’amour et la force.”—The Signs of the Times, 17 avril 1893. c.
Pourquoi même les «petits» péchés sont-ils si dangereux ? Cantique des Cantiques 2 : 15 ; Psaume 51 : 12 ; Luc 16 : 10.
“Quelle différence cela fait-il de manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal ou de tout autre arbre du jardin ? Le péché d’Adam consista à faire ce que l’Eternel lui avait interdit et cela ouvrit les écluses de la malédiction sur notre monde. Nous devrions méditer avec soin sur la vie de Christ et désirer comprendre la raison pour laquelle il est venu. Nous devrions sonder les Ecritures comme Christ nous a enjoints de le faire afin que nous puissions connaître les choses qui témoignent de lui. En cherchant nous pouvons trouver les vertus de l’obéissance en opposition avec le caractère coupable de la désobéissance.”—The Signs of the Times, 17 avril 1893. 18
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Jeudi
13 avril
5.
UN NOUVEAU CŒUR AVEC DE NOUVEAUX MOBILES
a.
Quelle assurance et quel appel nous apportent l’espoir ? Ezéchiel 36 : 2526 ; 1 Jean 2 : 1 ; 3 : 4.
“Si un homme pèche, il ne doit pas perdre espoir en Christ. Il ne doit pas dire qu’il ne lui sert à rien d’essayer plus longtemps de garder les commandements de Dieu car cela le placerait entièrement sur le terrain de Satan. Ce dernier vous poursuit de ses tentations afin de vous persuader de céder et de pécher, et lorsque vous avez péché, il vous dit que vous feriez mieux de vous déclarer ouvertement transgresseur de la loi de Dieu, qu’il est inutile d’essayer d’observer ses commandements car vous ne le pouvez pas. Au nom du Seigneur et par la force qu’il nous donne, nous pouvons obéir à tous ses commandements et ses commandements ne sont pas pénibles. Nous sommes heureux de les mettre en pratique.”—The Signs of the Times, 24 avril 1893. b.
Décrivez l’expérience de la victoire en Christ. 1 Jean 5 : 1-3 ; Romains 8 : 15-17.
“Tout devoir fatigant devient facile et tout sacrifice devient un plaisir pour ceux que la vérité rend libres. Quelle victoire quand la vie charnelle cesse et que commence la vie spirituelle. Le Seigneur guide. Il garde. L’amour de Dieu et l’obéissance à tous ses commandements rendent toutes les forces de l’âme captives de sa volonté. Qu’y a-t-il d’autre que l’amour et l’amour sanctifié pour contraindre le cœur et les affections ! Cet amour qui unit l’âme au ciel est plus profond, plus fervent et plus patient pour les parents terrestres que tout autre. Il n’y a rien dans le cœur qui fasse la guerre aux exigences de Dieu. L’esprit, soumis et obéissant, aimera mettre en pratique tous ses commandements. On aura en horreur les mauvais désirs et l’on choisira le bien. Aucun renoncement, aucun sacrifice ne sera pénible car le cœur prendra plaisir à travailler pour Christ et à chercher à sauver les âmes de l’erreur et de la transgression de la sainte loi de Dieu. Quand Dieu contrôlera les affections, l’esprit ne sera pas égoïste et n’hésitera pas à faire des sacrifices.”—The Review and Herald, 2 décembre 1875.
Vendredi
14 avril
RÉVISION PERSONNELLE
20 h 39
1.
Comment la puissance créatrice du Tout-Puissant est-elle directement liée à notre délivrance du péché ?
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
19
Leçon 4
Sabbat 22 avril 2006
Le libérateur “Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.” (Exode 20 : 3). “Lors du changement qui se produit au moment où une âme se livre au Christ, cette âme a le sentiment d’une entière liberté.”—Jésus-Christ, page 463. Lectures proposées :
Dimanche
Témoignages, volume 2, pages 423-428. Messages Choisis, volume 2, pages 366-367. 16 avril
1.
QUI EST-IL ?
a.
Dans quel cadre et par quelles paroles Celui qui prononça les dix commandements se présenta-t-il ? Exode 20 : 1-2.
“Dieu désirait faire sortir son peuple du monde et le préparer à recevoir ses instructions. De l’Egypte, il conduisit les enfants d’Israël au Sinaï où il leur fit voir sa gloire. Là, rien ne pouvait exciter leurs sens ou détourner leurs pensées de Dieu. Tandis qu’ils portaient leurs regards sur les montagnes majestueuses qui les environnaient, ils étaient pénétrés du sentiment de leur néant. Auprès de ces rocs immuables, par un effet de la volonté divine, Dieu s’entretenait avec les hommes.”—Témoignages, volume 2, pages 423-424. b.
Bien que nous n’ayons peut-être jamais mis le pied en Egypte, ni dans le désert du Sinaï, comment pouvons-nous néanmoins établir un rapport avec ceci dans notre propre vie ? Esaïe 44 : 24 ; 1 Pierre 2 : 9.
“De même que les enfants d’Israël célébraient la délivrance à laquelle Dieu avait travaillé pour leurs pères et sa protection miraculeuse pendant leur pérégrination depuis l’Egypte jusqu’au pays promis, le peuple de Dieu devrait aujourd’hui se remémorer avec reconnaissance les différents moyens par lesquels il les a faits sortir du monde, des ténèbres de l’erreur vers la précieuse lumière de la vérité. … Plein de reconnaissance, nous devrions considérer les anciennes bornes et rafraîchir nos âmes avec le souvenir de la bonté aimante de notre miséricordieux Bienfaiteur.”—The Review and Herald, 17 novembre 1885. 20
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Lundi
17 avril
2.
QUELLES SONT SES LETTRES DE CRÉANCE ?
a.
Pourquoi devrions-nous être totalement impressionnés par la puissance de notre Créateur ? Psaume 33 : 6, 8-9 ; Esaïe 44 : 24.
b.
Qu’est-ce qui est nécessaire pour comprendre l’impact de cette réalité ? Hébreux 11 : 3.
“Nous voyons partout les œuvres parfaites du grand Maître Artiste. Les cieux déclarent sa gloire et la terre, qui est formée pour le bonheur de l’homme, nous parle de son incomparable amour. Sa surface n’est pas une plaine monotone mais des montagnes grandioses s’élèvent pour introduire de la diversité dans le paysage. Il y a des ruisseaux étincelants et des vallées fertiles, de beaux lacs, de larges rivières et un océan sans bornes.”—Testimonies, volume 5, page 312. c.
Au-delà de la création initiale de cette terre telle qu’on la trouve dans Genèse chapitre 1, quelle plus profonde compréhension devrions-nous avoir de la continuelle puissance de Dieu ? Psaumes 19 : 2-4 ; 147 : 6-8.
“La même énergie créatrice qui appela le monde à l’existence s’exerce encore aujourd’hui en soutenant l’univers et en assurant le fonctionnement de la nature. La main de Dieu guide les planètes dans leur marche ordonnée à travers les cieux. Ce n’est pas grâce à une force inhérente que la terre, année après année, continue sa course autour du soleil et produit des fruits. La parole de Dieu contrôle les éléments. Il couvre les cieux de nuages et prépare la pluie pour la terre. Il rend la vallée fertile et «fait germer l’herbe sur les montagnes» (Psaume 147 : 8). C’est par sa puissance que la végétation s’épanouit, que les feuilles apparaissent et que les fleurs éclosent.”— Special Testimonies on Education, pages 58-59. “Dieu envoie la rosée et la pluie pour rafraîchir la terre assoiffée. La brise qui assure la santé en purifiant et en rafraîchissant l’atmosphère est contrôlée par sa sagesse. Il a placé le soleil dans les cieux pour marquer les périodes diurnes et nocturnes ; ses doux rayons éclairent et réchauffent la terre et font s’épanouir la végétation.”— Testimonies, volume 5, page 312. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
21
Mardi
18 avril
3.
UNE AUTORITÉ LÉGITIME
a.
Quelles questions posées par les lèvres du Créateur se répercutent jusqu’à chacun d’entre nous au travers des siècles ? Job 38 : 3-7, 22-23, 31-32. En réponse, que devons-nous inévitablement reconnaître ?
“Dieu est suprême. Ce n’est pas à l’homme limité de remettre en question ses droits à gouverner l’univers. Dieu affirma son droit à gouverner lorsqu’il déclara : «Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face ;» «car en six jours l’Eternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu» (Exode 20 : 3, 11). Il est le créateur et celui qui préserve les mondes. Il soutient l’univers par la parole de sa puissance. La nature et la science rendent témoignage à son droit de gouverner sa propre création. Les anges sont soumis à ses règles ; que l’homme se prosterne donc devant lui et l’adore.”—The Signs of the Times, 5 juin 1901. b.
Pourquoi le fait de nous humilier n’est-il pas pour nous une perte mais en réalité un gain ? Luc 14 : 11 ; Psaume 113 : 5-6.
“Pourvu que nous les écoutions, les œuvres de Dieu nous donneront des leçons précieuses d’obéissance et de confiance. Depuis les étoiles, qui suivent de siècle en siècle dans l’espace infini leur sentier invisible, jusqu’à l’atome imperceptible, la nature obéit à la volonté du Créateur. Et Dieu prend soin de tout ce qu’il a créé. Celui qui soutient les mondes innombrables dont il lui a plu de parsemer l’immensité, s’occupe en même temps du petit passereau qui gazouille sans souci son humble chant.”—Vers Jésus, pages 85-86, Le Meilleur Chemin, pages 83-84. “Les créations de Dieu témoignent de son amour et de sa puissance. Il a appelé le monde à la vie avec tout ce qu’il contient. Dieu aime ce qui est beau. Dans le monde qu’il a préparé pour nous, il ne nous a pas seulement donné ce qui était nécessaire à notre confort mais il a rempli les cieux et la terre de beauté. Nous voyons son amour et le soin avec lequel il nous entoure dans les champs fructueux de l’automne, et son sourire dans le joyeux éclat du soleil. Sa main a formé des rochers semblables à des forteresses et des montagnes imposantes. Les arbres majestueux croissent à son commandement ; il a déroulé le tapis de velours vert de la terre et l’a doté d’arbustes et de fleurs. Pourquoi a-t-il couvert la terre et les arbres d’un vert plein de vie au lieu d’un marron foncé et sombre ? N’est-ce pas parce qu’ils sont plus plaisants à nos yeux ? Nos cœurs ne devraient-ils pas être remplis de gratitude lorsque nous lisons les preuves de sa sagesse et de son amour dans les miracles de sa création ?”—Special Testimonies on Education, page 58. 22
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Mercredi
19 avril
4.
PRONONCÉS PAR UN SAUVEUR
a.
Quels points devrions-nous garder à l’esprit au sujet de Celui qui écrivit pour nous les dix commandements ? Colossiens 1 : 12-17.
“La main qui soutient les mondes dans l’espace, qui maintient dans un ordre parfait, dans une activité incessante toutes choses à travers l’univers est celle de Jésus cloué pour nous sur la croix.”—Education, page 149 (V&S), 129 (SDT), “Science et Bible”. “C’est Christ qui a dit : «Mettez mes lois en pratique, observez mes ordonnances» (Lévitique 25 : 18). Il a présenté les mêmes principes sur la montagne des Béatitudes que sur le mont Sinaï. Il a dit que sur les principes que sont l’amour pour Dieu et pour le prochain reposent toute la loi et les prophètes.”—The Signs of the Times, 11 juin 1896.
b.
Pourquoi avons-nous de multiples raisons d’apprécier la façon dont Dieu agit avec nous ? Job 36 : 5-11.
“Tandis que notre tendre Père céleste nous a donné de si nombreuses choses pour augmenter notre bonheur, il nous a aussi donné des bénédictions dans notre malheur. Il comprend les nécessités de l’homme déchu ; d’une main il nous a donné des avantages, de l’autre des inconvénients dont le but est de nous inciter à nous servir des capacités qu’il nous a confiées. Ils développent le zèle patient, la persévérance et le courage. … L’homme n’est pas abandonné à sa seule force dans le combat contre les tentations et les épreuves. L’aide repose en Celui qui est puissant. Jésus a quitté les cours royales des cieux, a souffert et donné sa vie dans un monde dégradé par le péché, afin d’enseigner à l’homme comment traverser les épreuves de la vie et vaincre ses tentations. Voilà notre modèle.”—Testimonies, volume 5, page 312. c.
Que devrions-nous garder à l’esprit quand nous considérons individuellement chacun des dix commandements ? Jean 1 : 1-4, 12-13 ; Psaume 19 : 912.
“Les dix commandements, tu dois, et tu ne dois pas, sont dix promesses qui nous sont assurées si nous obéissons à la loi qui gouverne l’univers.”—The Review and Herald, 26 octobre 1897. “Toute défense d’ordre physique ou moral implique une promesse. Si nous y obéissons, nous aurons part à cette dernière. Dieu ne nous oblige jamais à bien faire, mais il cherche à nous délivrer du mal pour nous porter au bien.”—Le Ministère de la Guérison, page 89. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
23
Jeudi
20 avril
5.
UNE PROMESSE
a.
Pourquoi Christ essaie-t-il avec tant de zèle de nous éloigner des plaisirs illusoires de ce monde ? 1 Jean 2 : 15-17 ; Jean 6 : 63.
“Tout ce qui tend à absorber l’esprit et à l’éloigner de Dieu prend la forme d’une idole. Le vrai Dieu vivant est étouffé par toutes les pensées du cœur et le temple de l’âme est souillé par le culte rendu aux autres dieux devant l’Eternel. «Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face», dit le commandement (Exode 20 : 3). Examinons notre cœur, comparons notre vie et notre caractère avec les statuts et les préceptes de Jéhovah, puis cherchons à corriger nos erreurs avec diligence.”—Testimonies, volume 4, page 632. b.
Quelle est la promesse de Dieu quand nous discernons clairement son amour et que nous y répondons de tout notre cœur ? Exode 20 : 3 ; Deutéronome 28 : 1.
“A la fin de l’histoire du monde, la voix qui retentit sur le Sinaï déclare encore : «Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.» L’homme s’est dressé contre Dieu, mais il ne peut imposer silence à la voix du commandement. L’esprit humain ne saurait soustraire ses obligations à une puissance supérieure. Les théories et les spéculations peuvent abonder, les hommes essayer d’opposer la science à l’Ecriture et abolir ainsi la loi divine, mais le commandement se fait de plus en plus impérieux : «Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul» (Matthieu 4 : 10).”—Prophètes et Rois, page 474.
Vendredi
21 avril
RÉVISION PERSONNELLE
20 h 49
1. 2. 3. 4. 5. 24
Pourquoi Jéhovah est-il le seul à avoir droit à mon adoration ? Comment me révèle-t-il continuellement son amour au travers de la nature ? Comment me révèle-t-il continuellement son amour au travers de ses providences ? Comment me révèle-t-il continuellement son amour au travers de l’évangile éternel ? En fait, pourquoi est-ce que j’exerce la plus grande des libertés en l’intronisant comme Seigneur de ma vie ? Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Leçon 5
Sabbat 29 avril 2006
Se libérer des idoles vides et décevantes “Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.” (Exode 20 : 4-6). “L’amour de l’argent, la vanité dans le vêtement et l’étalage–tout ce qui détourne l’attention de Dieu–devient une idole.”—The Review and Herald, 29 janvier 1884. Lectures proposées :
Vers Jésus ou Le Meilleur Chemin, chapitre 6. Testimonies, volume 2, pages 439-489. Idem, volume 8, pages 50-53.
Dimanche
23 avril
1.
SOMMES-NOUS ENSORCELÉS ?
a.
Quelle question précise de l’apôtre Paul parvient aujourd’hui à bien des croyants de profession ? Galates 3 : 1.
“Plus les hommes se sépareront de Dieu, moins ils obéiront à ses commandements et plus ils placeront leur confiance en eux-mêmes. Leurs pensées seront égoïstes et leurs actions de même. Ils se glorifieront de leur jugement en matière de commerce mais ils seront très ignorants des choses qui concernent leur futur bien-être. Ils seront si infatués des choses de ce monde que les paroles que Paul adressa aux Galates leurs seront applicables … [Galates 3 : 1] … Ils pensent que les richesses signifient grandeur et honneur, amour des aises, satisfaction égoïste et étalage. Ils désirent occuper des positions de pouvoir et que le monde les flatte et les respecte profondément. Ils s’abandonnent librement au péché jusqu’à ce que leurs forces morales soient ébranlées.”—The Signs of the Times, 20 février 1896. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
25
Lundi
24 avril
2.
GARDER SES SENS
a.
A quel point le problème de l’esclavage de l’appétit est-il sérieux ? Philippiens 3 : 18-19.
“[Exode 20 : 3]. Ce n’est pas seulement en niant l’existence de Dieu ou en se prosternant devant des idoles de bois et de pierre que l’on transgresse le premier commandement. Beaucoup de soi-disant disciples de Christ enfreignent ses principes mais le Seigneur du ciel ne reconnaît pas comme ses enfants ceux qui entretiennent dans leur cœur quelque chose qui prenne la place qui ne revient qu’à Dieu seul. Chez beaucoup c’est la satisfaction de l’appétit qui domine.”—The Youth’s Instructor, 31 décembre 1896. b.
Quel don Satan a-t-il déformé plus qu’il n’y paraît pour répondre à ses desseins pervertis ? Ezéchiel 28 : 13.
“La musique est une idole qui reçoit les hommages de bien des personnes faisant profession d’observer le sabbat. Satan ne dédaigne pas la musique s’il peut s’en servir pour atteindre l’esprit de la jeunesse. Il utilise tout ce qui est susceptible de distraire l’esprit en remplissant le temps qui devrait être consacré au service de Dieu. Il se sert des moyens les plus influents pour maintenir le plus grand nombre dans une infatuation agréable, tandis qu’ils sont paralysés par sa puissance. Bien employée, la musique est un bienfait, mais elle devient souvent, entre les mains de Satan, l’un des pièges les plus dangereux.”—Messages à la Jeunesse, page 293. c.
De quelle aide les personnes esclaves de la sensualité ont-elles besoin ? Romains 8 : 5-6 ; 13 : 14.
“Ma confiance en l’humanité a été terriblement ébranlée. Il m’a été montré que des personnes ayant en apparence un bon comportement, ne prenant aucune liberté injustifiable avec l’autre sexe, étaient coupables de pratiquer le vice secret presque chaque jour de leur vie. Ils ne se sont pas abstenus de ce terrible péché même lorsque les réunions les plus solennelles avaient lieu. Ils ont écouté les discours les plus solennels et les plus impressionnants sur le jugement, discours qui semblaient les placer devant le tribunal de Dieu ce qui les faisait trembler et craindre. Cependant, il se passait à peine une heure avant qu’ils ne se laissent aller à leur péché favori et ensorcelant, souillant leur propre corps. Ils étaient si esclaves de ce crime affreux qu’ils semblaient dépourvus de force et incapables de contrôler leurs passions.”—Testimonies, volume 2, pages 468-469. 26
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Mardi
25 avril
3.
D’AUTRES IDOLES SE FAUFILENT
a.
Avec quels sévères reproches Dieu dévoile-t-il quelques pièges communs qui retiennent hommes et femmes aujourd’hui ? Esaïe 3 : 16-17, 24-26 ; Ezéchiel 28 : 17 ; 1 Pierre 3 : 3-4.
“Bien des personnes donnent la première place de leur cœur au vêtement et à l’amour du monde. Mais dans sa parole, Dieu nous a montré que ces choses ne doivent pas occuper la première place.”—The Youth’s Instructor, 31 décembre 1896. b.
Quel appel est lancé aux adorateurs des «chevaux» automobiles d’aujourd’hui ? Psaume 20 : 6-8.
c.
A une époque de rapide avancée technologique, comment sommes-nous avertis de ne pas pousser à l’excès notre zèle pour les derniers «jouets» au détriment de notre croissance spirituelle ? Ecclésiaste 7 : 29.
“Dieu nous a donné bien des choses en cette vie auxquelles octroyer nos affections mais quand nous portons à l’extrême ce qui en soi-même est légitime, nous devenons idolâtres. La loi de Dieu requiert que chaque fils et fille d’Adam l’aime pardessus tout et tout ce qui sépare nos affections de Dieu et diminue notre intérêt pour les choses éternelles est une idole.”—The Youth’s Instructor, 31 décembre 1896. “Tout plaisir tendant à éloigner de Dieu devra être sacrifié. Dans beaucoup de familles les dessus de cheminée, les étagères et les tables sont couverts de bibelots et de photographies. Des albums remplis de photographies de la famille et des amis sont exposés de manière à attirer l’attention des visites. De cette manière les pensées qui devraient être dirigées vers Dieu et vers les choses célestes sont ramenées aux choses communes. N’y a-t-il pas là une espèce d’idolâtrie ?”—Messages Choisis, volume 2, page 366. d.
Quel est notre seul espoir contre une tromperie répandue que nous ferions mieux d’éviter ? Psaume 37 : 35-37 ; 1 Timothée 6 : 6-11.
“Pour obtenir de l’argent, ou pour être les premiers, il y en a qui trahiraient la précieuse cause de la vérité. Un intense esprit prend possession de leur esprit et de leur caractère. L’homme se consacre entièrement à l’accomplissement de quelque grande chose ; une soif inextinguible de l’appât du gain prend possession de tout son être.”—Manuscript Releases, volume 18, page 129. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
27
Mercredi
26 avril
4.
LE DÉSIR DU LUXE ET DES AISES
a.
A quel point les avertissements de Dieu contre l’idolâtrie moderne sont-ils sérieux ? Ezéchiel 14 : 3-4.
“Les hommes peuvent ne pas se prosterner devant des idoles de bois et de pierre mais tous ceux qui aiment les choses du monde et prennent plaisir à l’injustice ont érigé des idoles dans leur cœur. La majorité des chrétiens de profession servent d’autres dieux outre l’Eternel. Ils entretiennent l’orgueil et le luxe, érigent des idoles dans le sanctuaire et souillent les saints lieux.”—The Spirit of Prophecy, volume 4, page 238. “Ceux qui passent le temps précieux que Dieu leur accorde –temps qui a été acquis à un prix infini– à embellir leurs maisons pour l’étalage, à suivre les modes et les coutumes du monde, ne font pas que priver leur âme de nourriture spirituelle mais refusent à Dieu ce qui lui est dû. Le temps ainsi passé à la satisfaction de nos désirs égoïstes pourrait être employé à augmenter notre connaissance de la parole de Dieu, à cultiver nos talents de sorte à rendre un service intelligent à notre créateur. Pouvons-nous nous regarder dans le miroir de la loi de Dieu et ne pas nous sentir condamnés ? Que chacun considère sa vie passée et se demande : combien du précieux temps que Dieu m’a donné aurais-je pu réserver à faire le bien, à apprendre de Dieu, à chercher à devenir un pilier dans sa maison et une lumière et une bénédiction pour le monde ?”—The Youth’s Instructor, 31 décembre 1896. b.
Quelle compréhension peut nous aider à nous libérer de l’esclavage des idoles ? Colossiens 3 : 5-7.
“Il n’est pas nécessaire de se prosterner devant un morceau de bois ou une pierre pour servir des idoles. Tout ce qui prend possession du cœur, exigeant un service qui ne soit pas dicté par le Saint-Esprit, prend la forme d’une idole. Nombreux sont ceux dont le cœur et l’esprit ont choisi une mauvaise voie en s’autorisant à vouloir toujours se mettre en avant ; ils se rangent sous la convoitise qui est une idolâtrie !”—Manuscript Releases, volume 18, page 129.
28
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
27 avril
5.
RECTIFIER NOS PRIORITÉS
a.
Comment et pourquoi devons-nous chercher à être délivrés d’un cœur partagé ? Psaume 86 : 11 ; Exode 20 : 4-6.
“Le peuple de Dieu est mal réveillé. Une stupeur semble paralyser ses sensibilités. Frères et sœurs, mettez de côté votre amour pour votre personne, votre amour pour les aises et le vêtement, et versez au trésor une contribution généreuse. Chacun de nous devra bientôt se tenir devant le Juge de toute la terre pour répondre de ses actes. Tous devront rendre compte du bien qu’ils auraient pu faire mais qu’ils n’ont pas fait. … Le grand livre de Dieu a enregistré chaque pièce dépensée inutilement pour la satisfaction personnelle. L’argent ainsi utilisé appartenait au Seigneur et vous avez fait une idole de votre propre personne et avez négligé les âmes de vos semblables pour lesquelles Christ est mort. Si l’argent dépensé pour les différentes tenues et pour l’ornement était entré dans le trésor de Dieu, des maisons d’adoration auraient pu être construites, on aurait pu louer des salles dans un but missionnaire et là où on a maintenant un missionnaire on aurait pu en avoir cent. Qui aura à rendre des comptes pour ce grand manque de fonds ?”—The Review and Herald, 13 octobre 1885. b.
En résumé, comment devons-nous nous libérer des liens serviles qui nous dérobent subtilement la liberté que Dieu nous a donnée en Christ ? Luc 14 : 27, 33 ; Galates 5 : 1.
“En nous donnant à Dieu, nous devons nécessairement abandonner tout ce qui pourrait nous tenir éloignés de lui. … Mammon est l’idole de plusieurs. L’amour de l’argent, le désir des richesses sont les chaînes dorées qui les lient à Satan. D’autres adorent la gloire et les honneurs mondains. D’autres encore se font une idole d’une vie d’aise, exempte de soucis. Mais il faut que ces chaînes soient rompues. Nous ne pouvons être en partie au Seigneur et en partie au monde. Nous ne devenons les enfants de Dieu que dès le moment où nous le sommes sans réserve.”—Vers Jésus, page 44, Le Meilleur Chemin, page 42.
Vendredi
28 avril
RÉVISION PERSONNELLE
21 h 00
1.
Sans regarder les faiblesses des autres, de quelles idoles ai-je besoin d’être libéré et quelles décisions dois-je prendre pour pouvoir en être libéré ?
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
29
N’OUBLIEZ PAS L’OFFRANDE SPÉCIALE DU PROCHAIN SABBAT
Jeudi
Sabbat 6 mai 2006
Offrande spéciale pour le projet de développement de l’école du sabbat en Micronésie Les états fédérés de Micronésie sont composés de 607 îles situées dans le Pacifique nord, juste à l’est des Philippines. Même si cela couvre une grande partie du Pacifique, la majeure partie de toute cette surface est de l’eau. La totalité de la surface sèche n’est que de 702 kilomètres carrés, environ quatre fois la taille du district de Columbia (Washington, USA). La population qui dépasse les 100 000 a obtenu l’indépendance des Etats-Unis en 1986. L’œuvre de la Réforme a été tout d’abord concentrée sur les îles du Pacifique sud, telles que la Polynésie française, les Samoa occidentales et les îles Fidji. Mais le cri du Macédonien a également été entendu venant des îles du Pacifique nord. Un développement adéquat en Micronésie facilitera la diffusion de l’évangile à Palau, aux îles Marshall, dans les Mariannes du nord et à Kiribati. L’anglais est la langue officielle et commune mais il sera également nécessaire de fournir du matériel dans les principales langues locales, le Trukese, le Pohnpeian, le Yapese, le Kosrean, l’Ulithian, le Woleaian, le Nukuoro et le Kapingamarangi. Contrairement à ses voisins du Pacifique sud, la Micronésie est restée relativement isolée du monde. Bien qu’il y ait un potentiel pour l’industrie du tourisme, il y a peu de transports aériens vers l’extérieur du pays. Cela a freiné la diffusion de l’évangile dans cette partie du Pacifique. Mais, par la grâce de Dieu, le Seigneur a ouvert la voie. Vous pouvez maintenant nous aider en soutenant cette nouvelle mission en développement. Veuillez donner généreusement lors de la collecte de ce mois-ci.
David Zic, Secrétaire du Département de l’Ecole du Sabbat de la Conférence Générale
PROJECT 00X
30
Leçons de l’école du Sabbat, 3 er trimestre 2005
Leçon 6
Sabbat 6 mai 2006
Se libérer des paroles irrévérencieuses “Tu ne prendras point le nom de l’Eternel, ton Dieu, en vain ; car l’Eternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain.” (Exode 20 : 7). “Ce commandement ne défend pas seulement les faux serments, et les jurements, mais aussi l’emploi du nom de Dieu d’une manière légère et irréfléchie, et sans égard à son auguste signification.”—Patriarches et Prophètes, pages 307-308 (Bâle), 279 (V&S). Lectures proposées :
Témoignages, volume 1, page 79. Heureux Ceux Qui …, pages 66-69 ou Une Vie Meilleure, pages 82-85.
Dimanche
30 avril
1.
PRONONCER LE NOM DU TOUT-PUISSANT
a.
De quoi devrions-nous nous souvenir à propos du saint nom de Dieu ? Exode 20 : 7 ; Psaume 111 : 9.
“Chacun devrait faire de la majesté, de la pureté et de la sainteté de Dieu un objet de méditation, au point que, pénétré du sentiment de son auguste caractère, on ne prononce jamais son saint nom qu’avec une profonde vénération.”—Patriarches et Prophètes, page 279 (V&S), 308 (Bâle). “Je vis … quelle pauvre opinion certains se font de la sainteté de Dieu, et comme ils prennent son saint nom en vain, sans se douter qu’ils parlent du Dieu grand et terrible.”—Premiers Ecrits, page 70. b.
Contre quoi sommes-nous avertis lorsque nous prions un Dieu saint ? Matthieu 6 : 7. Quel est le devoir des pasteurs et des parents à cet égard ? Ezéchiel 44 : 23.
“Alors qu’ils prient, beaucoup usent d’expressions irrévérencieuses, qui attristent l’Esprit du Seigneur, et empêchent leurs requêtes d’arriver jusqu’au ciel.”—Premiers Ecrits, page 70. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
31
Lundi
1er mai
2.
PRÊTER SERMENT
a.
Contre quel genre de serments sommes-nous prévenus ? Matthieu 5 : 3337 ; Jacques 5 : 12.
“[Les Juifs] ne craignaient pas de blasphémer ni de se parjurer lorsqu’ils estimaient pouvoir se couvrir par quelque subterfuge légal. Jésus condamna leurs pratiques, déclarant que leurs serments étaient une transgression du commandement de Dieu.”—Heureux Ceux Qui …, pages 66-67 ou Une Vie Meilleure, page 83. “[Matthieu 5 : 37]. Ainsi se trouvent condamnées les phrases dénuées de sens et toutes les formules vaines qui frisent le blasphème, ainsi que les compliments menteurs et les libertés que l’on prend avec la vérité : flatteries, exagérations, contrefaçons commerciales qui sont courantes dans la société et dans le monde des affaires.”— Idem, pages 67-68 ou 84. “Certaines personnes parlent toujours par exagération : elles jurent par leur propre vie, ou sur leur tête. D’autres prennent le ciel et la terre à témoin de la véracité de leurs dires. D’autres encore souhaitent que Dieu les fasse périr si elles ne disent pas la vérité. C’est ce genre de serment que Jésus recommande à ses disciples de proscrire de leurs conversations.”—Témoignages, volume 1, page 79. b.
Quel exemple Christ donna-t-il en ce qui concerne le serment judiciaire ? Matthieu 26 : 63-64.
“Le Sauveur n’interdit point le serment judiciaire dans lequel Dieu est solennellement pris à témoin que la déclaration énoncée est la vérité, et rien que la vérité. Lorsque Jésus fut lui-même traduit devant le sanhédrin, il ne refusa pas de prêter serment. … Si quelqu’un peut sincèrement prêter serment, c’est bien le chrétien. Il vit constamment en présence de Dieu, sachant que ses pensées sont comme un livre ouvert devant celui auquel nous devons rendre compte. Aussi, lorsqu’un chrétien est appelé à prêter serment, il est naturel qu’il se réclame de Dieu, témoin de la véracité de ses déclarations.”—Une Vie Meilleure, page 83 ou Heureux Ceux Qui …, page 67.
32
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Mardi
2 mai
3.
D’AUTRES FAÇONS DE JURER
a.
Quelles sont quelques-unes des plus subtiles façons de jurer ? Jacques 4 : 1112.
“«Que votre parole soit oui, oui, dit-il, non, non ; ce qu’on y ajoute vient du malin.» (Matthieu 5 : 37) … Si ces paroles du Christ étaient mises en pratique, elles mettraient un frein aux critiques et aux soupçons malveillants. Car quelle certitude avonsnous de ne pas nous tromper quand nous parlons des actes et des mobiles d’autrui ? Combien de fois l’orgueil, la colère, le ressentiment personnel ne viennent-ils pas influencer nos impressions ou nos dires ? Un regard, une parole, une intonation peuvent renfermer de vrais mensonges. Même des faits authentiques peuvent être exposés de manière telle qu’il en restera une fausse impression.”—Heureux Ceux Qui …, pages 67-68 ou Une Vie Meilleure, page 84. b.
Quelle attitude est complètement inacceptable dans l’église de Dieu ? Matthieu 5 : 21-22.
“Ô comme cela [la colère entretenue contre un frère ou une sœur] existe aujourd’hui dans l’Eglise ! [Matthieu 5 : 22]. L’homme est en controverse avec Dieu. Il pense qu’il a des raisons d’être en colère, d’appeler son frère raca ou insensé ; mais ces mots passionnés sont une odeur de mort pour la mort. Celui qui les prononce ne coopère pas avec Dieu mais avec Satan. Ses méchantes invectives sont placées dans les cieux sur la même liste que les jurons.”—The Review and Herald, 1er avril 1902. c.
Quel appel s’adresse à tout croyant en Christ ? Colossiens 4 : 6 ; Ephésiens 4 : 29.
“Tous les actes du chrétien doivent être transparents comme la lumière du soleil. La vérité vient de Dieu. La tromperie, sous quelque forme qu’elle se présente, vient de Satan. Quiconque s’écarte de la ligne droite de la vérité se place imprudemment sous la puissance du malin. Et cependant, ce n’est ni aisé, ni facile de dire la vérité. Nous ne pouvons dire la vérité que si nous la connaissons. Trop souvent il arrive que des idées préconçues, des préventions, une connaissance imparfaite des faits, des erreurs de jugement nous empêchent de bien comprendre les questions qui nous occupent. Nous ne pouvons parler avec vérité que si nous sommes guidés par Celui qui est la Vérité.”—Heureux Ceux Qui …, page 68 ou Une Vie Meilleure, page 84. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
33
Mercredi
3 mai
4.
JURER À LA MAISON
a.
Qu’est-ce que nous laissons trop souvent passer dans notre cercle de famille ? Psaume 101 : 2 ; Proverbes 16 : 32.
“L’énervement et les plaintes envahissent quelquefois le cercle domestique. Une personne enjouée remarquerait à peine que sa volonté a été contrariée dans de petites choses ; mais une personne à l’esprit agité se fâche et s’irrite comme si on lui avait infligé des maux graves et les reproches passionnés qu’elle fait à la personne qui a, selon elle, commis quelque bourde sont à peine moins scandaleux que des blasphèmes.”—The Signs of the Times, 12 juin 1884. “Parmi les membres de nombreuses familles on a pris l’habitude de parler à la légère, sans réfléchir ; on se laisse aller de plus en plus à proférer des mots blessants et on finit par dire des grossièretés sous l’influence de Satan et non plus sous celle de Dieu. Si ceux qui prononcent des paroles passionnées étudiaient Le livre qui nous sert de guide et si elles cherchaient vraiment à connaître ses injonctions et à les mettre en pratique, quelle transformation n’y aurait-il pas dans leur conduite et leur conversation ! On ne devrait jamais prononcer des paroles véhémentes sous le coup de la colère, car, aux yeux de Dieu et des saints anges, elles équivalent à des blasphèmes. … Toute relation dans la vie, toute position de responsabilité, toute affection et toute habitude, toute émotion de l’esprit, doit être ramenée à la norme de la justice, aux commandements de Dieu qui sont extrêmement vastes.”—The Youth’s Instructor, 20 septembre 1894. b.
Quelles qualités devrions-nous consciencieusement cultiver ? Proverbes 16 : 24 ; 2 Pierre 3 : 14.
“Cela [votre devoir de tenir les rênes de votre langue et de vos pensées] peut vous surprendre, mais être constamment en colère au point que vous irritez les autres par vos critiques et vos réflexions pessimistes est une forme de blasphème. Ces accès d’indigestion sont éprouvants, mais soyez bien décidé à ne pas jurer contre ceux qui sont vos meilleurs amis ni contre ceux qui sont vos ennemis.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 2, page 423.
34
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Jeudi
4 mai
5.
LA VICTOIRE PAR NOTRE SAUVEUR
a.
Décrivez à quelle liberté nous parvenons lorsque nous perdons l’habitude de nous plaindre. Romains 8 : 21.
“Hommes et femmes qui s’irritent et se mettent dans tous leurs états perdent l’affection de leurs amis car ils sont toujours en train de blesser quelqu’un. Quelle que soit leur position ou la hauteur de leur profession, ils ne peuvent avoir d’influence décisive pour le bien tant qu’ils ne remédient pas à ce défaut. Ils se sont plaints assez longtemps pour avoir fait l’expérience que leurs lamentations ne les rendent pas plus heureux et ne facilitent pas leur chemin.”—The Signs of the Times, 12 juin 1884. b.
Quel espoir pouvons-nous glaner de l’expérience de Pierre ? Matthieu 26 : 33-35, 69-75 ; 1 Jean 2 : 1-2.
“Remarquez la voie empruntée par Pierre. Il n’a pas chuté instantanément mais graduellement. Ce pauvre pécheur fit un pas après l’autre sur le chemin qui le mena à renier son Seigneur avec des jurons et des imprécations. Il renia l’Homme de douleur habitué à la souffrance. … Mais Pierre ne fut pas abandonné au désespoir. Le regard lancé par Christ fit entrevoir un rayon d’espérance à son disciple égaré. Il put y lire : «Pierre, je suis désolé pour toi. Mais parce que tu regrettes et que tu te repens, je te pardonne.» Alors qu’il passait par une profonde humiliation, par un affreux combat avec les agents de Satan, Pierre se souvint des paroles de Christ «j’ai prié pour toi» (Luc 22 : 32) ; elles furent pour lui une précieuse assurance. L’attention que Christ porta à Pierre fut ce qui l’aida à se relever. Satan ne put rien faire contre la toute-puissante intercession de Christ. La prière de Christ pour Pierre est aussi pour tous ceux qui ont le cœur humble et contrit.”—The Youth’s Instructor, 15 décembre 1898.
Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1.
5 mai 21 h 10
De quelle façon puis-je être actuellement coupable de jurer et comment puis-je changer cela ?
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
35
Leçon 7
Sabbat 13 mai 2006
Se libérer de notre labeur quotidien “Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Eternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Eternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Eternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié.” (Exode 20 : 8-11). “Si le travail se poursuivait le jour du sabbat comme les autres jours de la semaine, quand les travailleurs auraient-ils le temps pour un rafraîchissement spirituel et pour le repos physique ?”—Sermons and Talks, volume 2, page 227. Lectures proposées :
Education, chapitre “Le sabbat” Témoignages, volume 1, pages 568-578. Idem, volume 3, pages 15-37.
Dimanche
7 mai
1.
UN SIGNE DE LA MISÉRICORDE DE DIEU
a.
Quand Dieu institua-t-il le sabbat et pourquoi ? Genèse 2 : 1-3 ; Marc 2 : 2728.
“Dieu est plein de miséricorde. Ses exigences sont raisonnables et en harmonie avec sa bonté. Le sabbat a été fait pour que toute l’humanité en profite. L’homme n’a pas été fait pour le sabbat, car le sabbat n’est venu qu’après la création de l’homme et pour répondre à un besoin. Lorsque Dieu eut créé le monde, en six jours, il sanctifia et bénit celui où il se reposa de toute son œuvre qu’il avait faite. Il mit à part ce jour pour le repos de l’homme, afin que celui-ci, en contemplant la terre et le ciel, puisse comprendre que Dieu avait tout créé en six jours et s’était reposé le septième. En voyant ainsi les preuves tangibles de l’infinie sagesse de son Créateur, son cœur se remplirait d’amour et de respect.”—Témoignages, volume 1, page 316.
36
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Lundi
8 mai
2.
UN SYMBOLE DE L’AMOUR
a.
Quelle est la signification spirituelle du sabbat ? Exode 31 : 16-17 ; Ezéchiel 20 : 20.
“Comme le sabbat était le signe caractéristique d’Israël lorsqu’il sortit d’Egypte pour entrer dans la Canaan terrestre, de même ce jour est le signe distinctif du peuple de Dieu au moment où il se dispose à entrer dans la Canaan céleste. Il indique les liens de parenté qui unissent le Seigneur et son peuple ; par lui on reconnaît que celui-ci honore sa loi. Il distingue ses fidèles sujets de ceux qui transgressent ses commandements.”—Témoignages, volume 3, page 16. “Le sabbat est une agrafe d’or qui unit Dieu et son peuple.”—Idem, page 18. “Nous ne devons pas seulement observer le sabbat de façon légale. Nous devons comprendre son impact spirituel sur toutes les transactions de la vie.”—Testimonies, volume 6, page 353. b.
Pourquoi notre cœur devrait-il être rempli de gratitude chaque sabbat ? Hébreux 4 : 4-5, 9-11.
“Dieu … sait que l’homme a besoin d’un jour pour se reposer de son labeur et de ses soucis, sinon les tracas des six jours ouvrables mettraient en danger sa santé et sa vie.”—Témoignages, volume 1, page 196. “Dieu nous présente le sabbat chaque semaine, le jour qu’il a béni et sanctifié pour le bien de l’homme. Nous sommes libres de tout l’empressement, de toute l’effervescence du monde ainsi que de la pénibilité de notre travail et nous pouvons adorer Dieu.”—The Review and Herald, 4 janvier 1881. c.
Quel est le bénéfice majeur que nous retirons du temps passé avec Dieu ? Marc 6 : 31.
“Par l’observation du jour du repos, notre Père céleste désire conserver parmi les hommes la connaissance de son nom. Il veut nous rappeler par ce jour qu’il est le Dieu vivant et vrai, et que c’est en lui que se trouvent la vie et la paix.”—Témoignages, volume 3, pages 15-16. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
37
Mardi
9 mai
3.
SANCTIFIER ET ÉDUQUER
a.
Pourquoi le sabbat est-il si vital à notre croissance spirituelle ? Exode 31 : 13 ; Ezéchiel 20 : 12.
“Le sabbat, qui fut donné à l’origine pour rappeler à l’homme que Dieu est le Créateur, lui rappelle aussi qu’il est celui qui le sanctifie. La puissance qui créa toutes choses est la même qui recrée l’âme à son image. Pour ceux qui l’observent, le sabbat est donc encore un signe de sanctification. S’ils sont réellement sanctifiés, ils rentrent dans l’harmonie divine, leur caractère est semblable à celui de Dieu. La sanctification est communiquée par la soumission aux principes qui sont l’expression du caractère divin. Le sabbat est par conséquent le signe de l’obéissance. Celui qui observe de tout son cœur le quatrième commandement obéira à toute la loi. Il est sanctifié par l’obéissance.”—Témoignages, volume 3, pages 16-17. “La sanctification fait que le sujet loyal devient comme son chef, Jésus-Christ. Le Sauveur l’amène à entretenir des relations particulières et éternelles avec lui à condition qu’il conserve son allégeance jusqu’à la fin.”—The Signs of the Times, 22 novembre 1899. “La sanctification est le critère de notre perfection. Nous possédons sa justice au moment où nous nous abandonnons à Dieu en lui faisant confiance. Nous réalisons que nous avons été rachetés du péché et nous apprécions le sacrifice accompli pour racheter notre liberté.”—The Review and Herald, 25 juillet 1899. b.
Comment une fidèle observation du sabbat accroît-elle le bonheur et le progrès de notre marche chrétienne ? Esaïe 58 : 13-14 ; 2 Pierre 3 : 18.
“Le sabbat détient une valeur éducative inestimable. Tout ce que Dieu nous demande, il nous le rend, enrichi, transfiguré par sa propre gloire. La dîme qu’il réclamait à Israël était destinée à préserver parmi les hommes, dans toute sa beauté, la reproduction du sanctuaire bâti sur le modèle du temple céleste, témoignage de la présence divine sur la terre. De même, le temps qu’il nous demande nous est rendu, marqué de son nom et de son sceau. … Le sabbat est un signe de la puissance créatrice et rédemptrice ; il nous montre que Dieu est la source de la vie et de la connaissance ; il nous rappelle la gloire originelle de l’homme, et témoigne du dessein qu’a Dieu de nous recréer à son image.”—Education, page 281 (Le sabbat). 38
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Mercredi
10 mai
4.
LES CŒURS S’UNISSENT LES UNS AUX AUTRES
a.
Comment savons-nous que Christ, notre exemple, veut que nous adorions ensemble tels son corps, au jour du sabbat ? Lévitique 23 : 3 ; Luc 4 : 16 ; Hébreux 10 : 25.
“Le sabbat a été fait pour l’homme pour lui être en bénédiction. … Il est nécessaire que le peuple de Dieu s’assemble pour parler de son Créateur, pour échanger ses idées à propos des vérités contenues dans la sainte Parole et pour consacrer quelque temps à la prière.”—Témoignages, volume 1, page 317. b.
Pourquoi le sabbat est-il une vraie bénédiction pour les familles qui cherchent à se rapprocher ? Psaumes 84 : 5 ; 118 : 24.
“Le sabbat et la famille ont été institués en Eden, et sont, dans le projet divin, indissolublement liés. C’est ce jour-là, plus que n’importe quel autre, qu’il nous est possible de vivre la vie de l’Eden. Le plan de Dieu était que les membres d’une même famille s’associent dans le travail et dans l’étude, dans l’adoration et dans le délassement ; le père devait être le prêtre de la maisonnée, et le père comme la mère devraient être les instructeurs et les compagnons de leurs enfants. Mais le péché, en transformant les conditions de vie, a fait grandement obstacle à cette communauté. Souvent le père voit à peine ses enfants pendant le semaine. Il n’a quasiment pas la possibilité de les instruire, de leur consacrer du temps. Mais Dieu dans son amour a fixé une limite aux exigences du travail. Il a posé sur le jour du sabbat sa main miséricordieuse : il réserve aux membres de la famille l’occasion de vivre alors en union avec lui, avec la nature, et les uns avec les autres.”—Education, pages 281-282 (Le sabbat). “Le sabbat devrait être d’un tel attrait pour la famille que son retour hebdomadaire soit salué avec joie. Il n’y a pas de meilleure manière pour des parents d’exalter et d’honorer le sabbat que de rechercher le moyen d’instruire leurs enfants et de les intéresser aux réalités spirituelles. On leur donnera ainsi une juste idée du caractère de Dieu. Ils comprendront ce que le Seigneur réclame de nous afin que nous acquérions un vrai caractère chrétien et que nous obtenions la vie éternelle. Parents, faites du sabbat un jour de délices pour que vos enfants désirent son retour et l’accueillent avec joie.”—Témoignages, volume 1, pages 318-319.
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
39
Jeudi
11 mai
5.
UNE BÉNÉDICTION ET UN DÉLICE
a.
Quelles merveilleuses promesses sont assurées aux fidèles observateurs du sabbat tout particulièrement dans les derniers jours ? Esaïe 56 : 1-5 ; 58 : 13-14 ; Psaume 27 : 5.
“J’ai vu que le ciel s’intéressait au comportement de ceux qui reconnaissaient les exigences de la loi de Dieu et qui observaient le sabbat. Les anges manifestaient leur intérêt et leur considération pour l’institution divine du jour du repos. Ceux qui sanctifiaient le nom du Seigneur dans leur cœur par une stricte dévotion d’esprit et qui cherchaient à mettre à profit les heures sacrées en observant le sabbat de leur mieux et en honorant Dieu, faisant de ce jour leurs délices, ceux-là étaient l’objet d’une bénédiction spéciale, les anges leur dispensaient lumière et santé et leur donnaient une force toute particulière. Mais d’autre part, les messagers célestes s’éloignaient de ceux qui méprisaient le caractère sacré du sabbat et ils détournaient d’eux les rayons de lumière et la source de leur force.”—Témoignages, volume 1, pages 331-332. “Certains avanceront que le Seigneur n’est pas si pointilleux au sujet de ses exigences, qu’ils n’ont pas à observer le sabbat aussi strictement, à perdre autant, et à risquer le conflit avec les lois du pays. Mais c’est justement là le but du test, de savoir si nous honorerons la loi de Dieu plutôt que les exigences des hommes. C’est ce qui fera la différence entre ceux qui honorent Dieu et ceux qui le déshonorent. C’est là qu’il nous faut prouver notre loyauté. L’histoire des relations de Dieu avec son peuple de toutes les époques montre qu’il réclame une obéissance parfaite. … Si les parents permettent que leurs enfants reçoivent l’éducation du monde et fassent du sabbat un jour ordinaire, le sceau de Dieu ne pourra leur être apposé. Ils seront détruits avec le monde ; leur sang ne reposera-t-il pas sur leurs parents ? Mais si nous enseignons fidèlement les commandements de Dieu à nos enfants, si nous les conduisons à se soumettre à l’autorité parentale, puis les recommandons à Dieu par la foi et la prière, il collaborera à nos efforts car il l’a promis. Quand le fouet de l’oppression passera à travers le pays, eux et nous pourrons nous cacher dans le secret du pavillon de l’Eternel.”—Historical Sketches of SDA Missions, pages 216-217.
Vendredi
12 mai
RÉVISION PERSONNELLE
21 h 20
1.
Comment puis-je mieux utiliser mes heures de sabbat pour accroître mon amour pour Dieu et pour autrui ?
40
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Leçon 8
Sabbat 20 mai 2006
Se libérer de l’ingratitude filiale “Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne.” (Exode 20 : 12). “Cultivez l’affection pour vos parents ; cherchez à les rendre heureux. C’est le devoir que Dieu vous a enjoint de faire.”—The Youth’s Instructor, 21 avril 1886. Lectures proposées :
Témoignages, volume 1, pages 157-174. Messages à la Jeunesse, chapitre 151.
Dimanche
14 mai
1.
UNE PORTÉE CONSIDÉRABLE
a.
Qui notre respect pour le cinquième commandement est-il désigné à englober ? Exode 20 : 12 ; Lévitique 19 : 32 ; Hébreux 13 : 17.
“Les parents ont droit à un degré d’affection et de respect qui n’est dû à aucune autre personne. Dieu les tient responsables des âmes qu’il leur a confiées, et il leur ordonne de tenir sa place auprès de leurs enfants durant les premières années de leur vie. Celui qui rejette l’autorité légitime de ses parents rejette donc l’autorité de Dieu. D’après le cinquième commandement, les enfants doivent non seulement respecter leurs parents et leur obéir, mais encore les entourer d’affection et de tendresse, alléger leur charge, veiller sur leur réputation, et constituer l’appui et la consolation de leur vieillesse. Ce commandement comprend également les égards dus aux pasteurs et magistrats, comme à tous ceux auxquels Dieu a confié quelque autorité.”—Patriarches et Prophètes, pages 280-281 (V&S) ou 309 (Bâle). b.
Pourquoi le cinquième commandement nous est-il si bénéfique ? Ephésiens 6 : 1-2.
“Parlant de ce précepte, l’apôtre Paul écrit que «c’est le premier commandement accompagné d’une promesse». Pour Israël, qui s’attendait à entrer bientôt dans le pays de Canaan, la promesse envisageait une longue vie dans ce bon pays. Mais elle va plus loin : elle s’adresse à tout l’Israël de Dieu auquel est promise la vie éternelle sur une terre purifiée de la malédiction du péché.”—Patriarches et Prophètes, page 281 (V&S) ou 309 (Bâle). Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
41
Lundi
15 mai
2.
UN DÉFI POUR NOUS
a.
De quels points donnant à réfléchir devons-nous prendre conscience en ce qui concerne ce commandement ? 2 Timothée 3 : 1-2.
“Notre jeunesse se place parmi ceux qui observent les commandements de Dieu ; cependant, il y en a beaucoup, parmi elle, qui négligent et transgressent le cinquième commandement ; la riche bénédiction promise à ceux qui se conforment à ce précepte, en honorant père et mère, ne pourra donc s’accomplir en leur faveur. S’ils ne se repentent de leur péché, si, avec la grâce du Christ, ils ne réforment pas leur conduite et leur caractère, il ne leur sera jamais donné d’entrer dans la terre nouvelle pour y vire éternellement. Celui qui ne respecte et n’honore pas ses parents, ne respectera et n’honorera pas Dieu non plus. Celui qui manque à son devoir, en n’honorant pas des parents ayant la crainte de Dieu, désobéit à Dieu et ne peut s’attendre, par conséquent, à entrer dans le pays de la promesse.”—Messages à la Jeunesse, pages 329-330. b.
Quand et avec qui commence le succès dans ce commandement ? Malachie 4 : 5-6.
“On croit que les pauvres petits enfants ne comprennent pas la correction lorsqu’ils sont âgés de huit, neuf ou dix mois. Ils commencent à montrer de l’entêtement très tôt, entêtement nourri et entretenu par leurs parents jusqu’à ce que les mauvaises passions grandissent. … Je vis que vous éleviez des enfants qui seront retranchés par l’ange destructeur si vous ne vous dépêchez pas de faire demi-tour et d’être fidèles. Pensez-vous que Dieu puisse couvrir ou cacher et préserver des enfants dont il hait l’iniquité ? Non, jamais. Dieu hait la passion, le mauvais caractère, etc., manifestés par des enfants indisciplinés. Il ne pourra les sauver au moment de la détresse. Ils seront perdus pour toujours. Parents, parents négligents et infidèles, leur sang reposera sur vous. … Parents, il est de votre devoir de tenir vos enfants dans une parfaite soumission, de mater parfaitement toutes leurs passions et leur mauvais caractère. J’ai vu que s’ils étaient emmenés à la maison de Dieu, on devrait leur faire savoir où ils se trouvent, … à l’endroit où Dieu se rencontre avec son peuple. On devrait les empêcher de faire du bruit, de jouer ou de courir alentour. … Parents, corrigez vos enfants. Commencez tandis qu’ils sont jeunes, qu’on peut faire impression sur eux et que leur mauvais caractère peut être maté, avant qu’il ne prenne de profondes racines et qu’ils se fortifie en même temps qu’eux-mêmes.”— Manuscript Releases, volume 9, pages 321-323. 42
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Mardi
16 mai
3.
ABRAHAM ET ISAAC
a.
Que peuvent apprendre les parents d’aujourd’hui des soins paternels d’Abraham ? Genèse 18 : 19.
“L’éducation au foyer étant déficiente, la jeunesse n’est pas disposée à se soumettre à une autorité correcte. Je suis une mère. Je sais de quoi je parle quand je dis que les jeunes et les enfants ne sont pas seulement plus en sécurité mais aussi plus heureux lorsqu’ils vivent sous une saine discipline que lorsqu’ils suivent leurs propres inclinations. Parents, vos fils et vos filles ne sont pas correctement surveillés. Vous ne devriez jamais leur permettre d’aller et venir comme bon leur semble sans que vous sachiez où ils se trouvent et sans votre consentement. La liberté sans limite accordée aux enfants de cet âge a conduit à la ruine de milliers d’entre eux. Combien sont autorisés à sortir dans les rues le soir ! Et les parents ne cherchent pas à savoir en quelle compagnie ils se trouvent ! S’ils se fracturaient un membre, les parents tenteraient par tous les moyens que leur suggère l’amour ou la sagesse de ramener le membre blessé à la santé. C’est leur devoir il est vrai. Mais le Seigneur exige qu’on emploie plus de tact, de patience et que l’on fasse davantage d’efforts persévérants pour remédier aux souillures de l’âme.”—Atlantic Union Gleaner, 6 septembre 1905. “Parents, si vous n’êtes pas certains que le milieu qu’ils côtoient est irréprochable, ne permettez pas à vos enfants d’aller dans les rues à la tombée de la nuit pour se livrer à des sports de plein air ou pour s’amuser avec d’autres jeunes gens. Si vous êtes intransigeants sur ce principe, ils prendront l’habitude d’y obéir et très vite ils ne s’y opposeront plus.”—Fundamentals of Christian Education, page 63. b.
Quelles sont les deux expériences où Isaac, le fils d’Abraham, donna un brillant exemple de foi dans le cinquième commandement ? Genèse 22 : 1-2, 9-11 ; 24 : 2-4, 7, 66-67.
“Isaac était la victime, l’agneau à sacrifier. Si Isaac avait choisi de résister au commandement de son père, il aurait pu le faire car il était devenu adulte. … A l’ouïe du dessein de Dieu, Isaac fut tout d’abord rempli d’un étonnement confinant à la terreur. Mais il y réfléchit profondément. … Il réconforta son père en l’assurant que Dieu lui faisait un honneur en l’acceptant comme sacrifice. … Il aida les mains presque inertes de son père à nouer les cordes qui devaient le lier sur l’autel.”— The Signs of the Times, 1er avril 1875. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
43
Mercredi
17 mai
4.
UNE PARTIE DU CINQUIÈME COMMANDEMENT
a.
A quel stade de leur vie les jeunes semblent-ils résister le plus souvent aux conseils de leurs parents et quelles en sont les diverses conséquences pour eux ? Juges 14 : 1-3, 20 ; 2 Corinthiens 6 : 14.
“Lorsque se rencontrent des jeunes gens et des jeunes filles aux principes peu solides et n’ayant que peu de foi et de dévotion, ils s’entichent facilement les uns des autres et imaginent qu’ils sont amoureux. On constate bientôt l’influence de l’attention constante qu’ils se portent mutuellement car ils n’apprécient plus les choses spirituelles. … Ils doivent à leurs parents de les consulter pour une étape si importante et d’accepter l’aide de leur expérience et de leur jugement mature. Les jeunes hommes et les jeunes femmes ne voient pas sous la surface ; ils se voient sous le jour le plus favorable et ne décèlent pas les traits de caractère que la mère voit, elle qui a tant d’intérêt pour son fils ou pour sa fille, et elle sait qu’ils feront ou gâcheront le bonheur de ceux qu’elle aime.”—Selections From Testimonies to the Managers and Workers in Our Institutions, pages 40-41. “Un jeune homme qui aime la compagnie d’une jeune fille et qui gagne son affection sans se faire connaître à ses parents ne se comporte pas en chrétien à l’égard de la jeune fille et de ses parents. Par des rencontres et des correspondances secrètes, il parvient à exercer une grande influence sur elle, mais, en agissant ainsi, il abandonne l’attitude noble et honnête qui doit caractériser tout chrétien. Pour arriver à leurs fins, de tels jeunes gens n’agissent pas franchement et ouvertement et ne se conforment pas à l’idéal recommandé par la Bible ; ils se montrent déloyaux à l’égard de ceux qui les aiment et qui s’efforcent de les protéger. Les mariages contractés dans ces conditions ne sont pas en harmonie avec la Parole de Dieu. Celui qui détourne une fille de son devoir et qui perturbe ses idées sur les ordres clairs et précis de Dieu concernant le respect et l’obéissance dus aux parents, ne sera pas fidèle aux obligations du mariage.”—Le Foyer Chrétien, pages 56-57. b.
Ayant fait l’expérience de l’amertume résultant de ses choix entêtés en ce qui concerne le mariage, quel sain avis l’auteur des Proverbes fut-il poussé à écrire ? Proverbes 15 : 20 ; 19 : 26 ; 30 : 17.
44
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Jeudi
18 mai
5.
DANS LEUR GRAND ÂGE
a.
Que révèle l’attitude de Jésus envers ses parents terrestres ? Luc 2 : 51 ; Jean 19 : 25-27.
b.
Quel appel solennel le Seigneur lance-t-il de même à chacun de nous ? Proverbes 23 : 22.
“Comment un fils ou une fille peut-il envisager d’abandonner à des étrangers le soin de s’occuper de son père ou de sa mère ? Même si la mère est incroyante ou d’un caractère désagréable, cela ne dispense pas l’enfant de prendre soin d’elle, comme Dieu le lui demande. Si seulement il n’y avait que peu de personnes pour ignorer complètement le devoir d’un enfant envers sa mère. Hélas ! il y en a tant qui ne pensent jamais à leurs parents sauf s’ils ont un quelconque intérêt à le faire ! Beaucoup ne se soucient pas de savoir si leurs parents vont bien ou pas. Leur conduite montre que ce sont des enfants dont l’ingratitude est très affûtée. Leur indifférence rend amère la vie d’un père et d’une mère et fait descendre avec tristesse leurs cheveux blancs dans la tombe. Par leur égoïsme, leur amour d’eux-mêmes, leur manque de gentillesse, ils ont créé une atmosphère malsaine autour de leurs âmes et ont fermé leur cœur au bien jusqu’à être complètement incapables d’amour et insensibles. … Mais combien plus amère sera la fin de la vie de tels enfants ! Dans leur vieil âge ils récolteront ce qu’ils auront semé. La seule pensée d’avoir contribué au bien-être de leurs parents procure aux enfants de la satisfaction tout au long de leur vie, et sera également pour eux une source de joie le jour où ils auront eux-mêmes besoin de sympathie et d’affection. Ceux dont le cœur est rempli d’amour considéreront comme un privilège inestimable de pouvoir adoucir la vie de leurs parents arrivés à l’heure de la vieillesse. Ils se réjouiront d’avoir pu rendre heureux et paisibles leurs derniers jours.”—The Review and Herald, 15 novembre 1892.
Vendredi
19 mai
RÉVISION PERSONNELLE
21 h 29
1.
Ai-je manqué d’obéir entièrement au cinquième commandement ? Comment puis-je m’améliorer dans ce domaine ?
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
45
Leçon 9
Sabbat 27 mai 2006
Se libérer de la haine envers les autres “Tu ne tueras point.” (Exode 20 : 13). “L’esprit du Christ nous conduira à haïr le péché, tout en étant prêts à tous les sacrifices pour sauver le pécheur.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 1, page 315. Lectures proposées :
Testimonies, volume 4, pages 240-246. Jésus-Christ, pages 344-345, 463.
Dimanche
21 mai
1.
LE SIXIÈME COMMANDEMENT
a.
Comment nous prévient-on contre le goût de la lutte et de l’effusion de sang entretenu même par de nombreuses personnes professant le nom de Christ ? Matthieu 26 : 51-53 Jean 18 : 36.
“Oh, comme le Christ est déshonoré par ceux qui se disent chrétiens et qui jettent le discrédit sur le nom qu’ils portent ! Ils ne conforment pas leur vie à leur profession de foi, et omettent de se traiter les uns les autres avec l’amour et le respect que le Seigneur désire voir manifester par des paroles aimables et courtoises. Les puissances inférieures sont intensément actives ; elles suscitent la guerre et l’effusion de sang. L’atmosphère morale est empoisonnée par des actes d’une cruauté épouvantable. L’esprit de révolte se répand partout.”—Témoignages, volume 3, page 301. b.
Quelles sont quelques-unes des implications du sixième commandement ? Exode 20 : 13.
“Tout acte d’injustice qui tend à raccourcir la vie ; l’esprit de haine ou de vengeance ; l’abandon à quelque passion qui pousse à des actes préjudiciables au prochain, ou qui seulement nous porte à leur désirer du mal, – car «quiconque hait son frère est meurtrier ;» – l’égoïsme, qui nous fait négliger de prendre soin des nécessiteux et des souffrants ; toute satisfaction des sens, toute privation inutile ou tout travail excessif qui tend à altérer la santé : – toutes ces choses sont, à des degrés divers, des violations du sixième commandement.”—Patriarches et Prophètes, pages 309-310 (Bâle), voir PP., p. 281. 46
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Lundi
22 mai
2.
ON CREUSE BIEN DES TOMBES AVEC SES DENTS
a.
Comment sommes-nous avertis de ne pas devenir esclaves d’une forme de suicide graduel ? Romains 8 : 12-13 ; Proverbes 23 : 1-3.
“S’ôter la vie instantanément n’est pas un plus grand péché aux yeux du ciel que de la détruire graduellement mais sûrement. Les gens qui se conduisent eux-mêmes à la décadence par leur mauvaise façon de vivre en subiront les conséquences ici-bas et, sans une profonde repentance, ils ne seront pas plutôt admis dans les cieux que celui qui se donne la mort sur le coup.”—A Solemn Appeal, page 72. “Plusieurs sont morts pour avoir fait des excès alimentaires ou vécu une vie de dissipation dépravante et il en est résulté la perte de bien des âmes.”—The Review and Herald, 21 novembre 1878. “En montrant du mépris pour les lois de la nature, hommes et femmes posent la fondation de la misère et de la souffrance. Ce sont de misérables esclaves des passions car ils n’ont que peu de forces morales. Certains creusent leur tombe avec leurs propres dents.”—This Day With God, page 123. “Dieu ne peut permettre que son Saint-Esprit repose sur ceux qui s’affaiblissent eux-mêmes par leur gloutonnerie.”—The Review and Herald, 8 mai 1883. “Les excès alimentaires sont le péché de notre époque.”—Testimonies, volume 4, page 454. b.
Qu’est-ce qui cause souvent des problèmes de santé même parmi les végétariens ? Proverbes 25 : 16, 27.
“Certaines personnes se tuent elles-mêmes avec les sucreries. On fait plus de mal aux enfants avec les choses sucrées qu’avec n’importe quoi d’autre.”—Sermons and Talks, volume 1, page 12. c.
De quelle autre manière le sixième commandement est-il encore violé ? Proverbes 18 : 21.
“Nous évoquons avec horreur les cannibales qui se repaissent de la chair, frémissante encore, de leurs victimes ; mais est-ce pire que la douleur, la ruine causées par ceux qui déforment les intentions des autres, salissent leur réputation, dissèquent leur caractère ?”—Education, page 266 (Méthodes d’enseignement). Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
47
Mardi
23 mai
3.
PARMI CEUX QUE NOUS AIMONS
a.
Comment devons-nous éviter le réel danger de blesser ceux que nous aimons le plus ? Ecclésiaste 7 : 9.
“Gardez-vous de l’emportement qui déclenche des propos et des actions inconsidérés. Le ressentiment que l’on s’autorise à avoir parce qu’on pense avoir été maltraité vient de Satan et conduit à un grand mal moral. Quand vous laissez l’emportement vous gagner, vous privez votre raison, pour un moment, de sa faculté de modérer vos paroles et votre conduite, tandis que vous vous rendez responsables de toutes les conséquences négatives. Ce qui est fait dans la précipitation et sous l’emprise de la colère n’est pas excusable. L’action est mauvaise. Par un seul mot hâtif et passionné, vous pouvez laisser un aiguillon qui ne sera jamais oublié dans le cœur de vos amis. A moins que vous ne vous entraîniez à vous contrôler, vous serez un couple très malheureux. Chacun de vous impute aux fautes de l’autre la responsabilité de votre vie malheureuse ; mais ne le faites plus. Faites-vous une règle de ne plus jamais vous adresser mutuellement une parole de censure mais louez-vous et félicitez-vous chaque fois que vous le pouvez.”—Testimonies, volume 4, page 243. b.
Comment les parents soi-disant religieux sont-ils trop souvent coupables de véritablement détruire la spiritualité de leurs propres enfants ? Ephésiens 6 : 4.
“Les parents devraient faire très attention de ne pas traiter leurs enfants de telle sorte qu’ils provoquent chez eux l’obstination, la désobéissance et la rébellion. Les parents attisent souvent les pires passions du cœur humain à cause de leur manque de maîtrise de soi. Ils les corrigent sous la colère et les enracinent dans leur mauvaise voie et leur arrogance plutôt que de les entraîner vers le bien. Par leur propre esprit arbitraire ils jettent leurs enfants sous les influences sataniques au lieu de les sauver des pièges de Satan par leur gentillesse et leur amour. Comme il est triste de voir que bien des parents professant être chrétiens ne sont pas convertis ! Christ ne demeure pas dans leurs cœurs par la foi. Bien qu’il professent être des disciples de Jésus, ils dégoûtent leurs enfants et, par leur tempérament violent et implacable, ils en font des opposants à toute religion. Il n’est pas étonnant que les enfants deviennent froids et rebelles envers leurs parents. Cependant, le comportement non sanctifié de leurs parents n’offre pas d’excuse à la désobéissance des enfants.”—The Review and Herald, 15 novembre 1892. 48
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
24 mai
4.
BANNIR LE GOÛT DES CONFLITS
a.
Quel exemple frappant révèle comment les gens peuvent penser qu’ils sont libres mais sont en fait aveuglés par la colère, même sous des prétextes prétendument religieux ? Jean 8 : 31-40.
“Le meurtre prend naissance dans l’esprit. Celui qui admet dans son cœur un sentiment de haine s’engage sur la voie du meurtre et ses offrandes sont une abomination aux yeux de Dieu.”—Jésus-Christ, page 299. “[Les pharisiens et les chefs] étaient retenus dans le pire des esclavages, gouvernés qu’ils étaient par l’esprit du mal. Toute âme qui refuse de se donner à Dieu se place sous la domination d’une autre puissance. Elle ne s’appartient plus. Elle peut parler de liberté ; en réalité elle se trouve dans l’esclavage le plus abject. Elle n’aperçoit pas la beauté de la vérité, dominée qu’elle est par Satan. ”—Idem, pages 462-463. b.
Sur une note apparemment différente, quels genres d’activités populaires dans la société actuelle sont également en désaccord avec l’amour chrétien tel qu’il est montré dans Romains 12 : 10 et pourquoi ?
“Je n’ai pas pu trouver un endroit où Christ apprit à ses disciples à participer à des jeux de football* ou de boxe pour faire de l’exercice physique.”—Special Testimonies on Education, page 192. [Il s’agit de football américain, jeu particulièrement violent, NdT]. “Changeons de scène. Dans les rues de la ville il y a un rassemblement pour une course de vélo. Parmi eux se trouvent également ceux qui professent connaître Dieu et Jésus-Christ qu’il a envoyé. Mais qui parmi les spectateurs de cette course excitante aurait pu penser que ceux qui participaient à cette exhibition sportive étaient les disciples de Christ ? Qui pourrait s’imaginer que qui que ce soit au milieu de cette fête pouvait ressentir le besoin de Christ ? Qui pourrait penser qu’ils ont conscience de la valeur du temps et de leurs forces physiques en tant que dons de Dieu à conserver pour son service ? Qui pense au danger d’un accident ou que la mort pourrait résulter de leur folle poursuite ? Qui a prié pour la présence de Jésus et la protection des anges ? Ces performances glorifient-elles Dieu ? Satan joue le jeu de la vie pour ces âmes et ce qu’il voit et entend le réjouit.”—Testimonies to Ministers, pages 83-84. c.
Dans quel sens ne doit-on pas observer le sixième commandement d’une manière seulement passive mais au contraire vraiment active ? Matthieu 5 : 43-44 ; Romains 12 : 19-20.
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
49
N’OUBLIEZ PAS L’OFFRANDE SPÉCIALE DU PROCHAIN SABBAT
Mercredi
Jeudi
25 mai
5.
REMPORTER LA VICTOIRE
a.
Comment l’apôtre Jean résume-t-il l’esprit meurtrier ? 1 Jean 2 : 9-11 ; 3 : 14-15 ; 4 : 20-21. Gardant cela en vue, pour quelles réalités de la vie devons-nous tous nous préparer ?
“Chacun aura à vivre des situations de provocation qui l’exciteront à la colère ; si vous n’êtes pas entièrement sous l’influence de Dieu, vous vous laisserez provoquer. Mais la douceur de Christ calme l’esprit froissé, maîtrise la langue et ramène l’être tout entier sous la sujétion de Dieu. C’est ainsi que nous apprenons comment supporter la critique des autres. Nous serons mal jugés mais la parure précieuse d’un esprit doux et paisible nous enseigne comment le supporter, comment avoir pitié de ceux qui parlent d’une manière inconsidérée et sans savoir. … Souffrez l’injustice plutôt que de commettre le mal.”—Our High Calling, page 274. b.
Que devons-nous réaliser à propos de la colère ? Ephésiens 4 : 26-27 ; Hébreux 12 : 14-15.
“Il est vrai qu’il existe une indignation légitime même chez les disciples du Christ. On est saisi d’une juste colère, qui n’est pas un péché, mais le fruit d’une conscience sensible, quand on voit Dieu déshonoré ou son service discrédité, ou l’innocent opprimé. Mais ceux qui cultivent la colère ou le ressentiment chaque fois qu’ils se jugent offensés, ouvrent leurs cœurs à Satan. Il faut que l’amertume et l’animosité soient bannies de l’âme qui veut vivre en harmonie avec le ciel.”—Jésus-Christ, pages 299-300. c.
Quels points devons-nous garder à l’esprit lorsque nous sommes tentés de nous mettre en colère ? Matthieu 6 : 14-15 ; Proverbes 19 : 11.
Vendredi
26 mai
RÉVISION PERSONNELLE
21 h 38
1. 2.
Quelles paroles de l’Ecriture nous révèlent que la guerre est inappropriée pendant le royaume de grâce du Christ ? Dans quelles circonstances ai-je tendance à être en proie à la colère ?
50
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Sabbat 3 juin 2006
Offrande spéciale Un centre administratif pour l’Ouganda
L’Ouganda se trouve sur la rive nord du lac Victoria en Afrique centrale. Le pays a dû traverser une période de luttes politiques pendant presque toute la seconde moitié du siècle dernier mais il vit actuellement un temps de paix relative . Le Seigneur offre une occasion unique pour faire avancer l’œuvre missionnaire dans ce pays. Légèrement plus petit que l’état de l’Oregon aux E.U. d’Amérique, l’Ouganda est entouré par le Rwanda, le Congo, le Soudan et le Kenya ainsi que par le lac Victoria qu’il partage avec la Tanzanie. La population dépasse les 27 millions. Pour mieux remplir le mandat évangélique, il devient nécessaire de construire un centre en propre pour l’œuvre dans ce pays. Les petites chapelles ne peuvent maintenant remplir que leur petite mission locale mais un centre est nécessaire pour coordonner correctement les moyens à travers le pays. L’épidémie de SIDA qui y prévaut ajoute à l’urgence de la diffusion de l’évangile. L’espérance de vie moyenne atteint à peine 51 ans. Le SIDA touche plus de 4% de la population et on connaît plus d’un demi-million de personnes infectées. En 2003, près de 80 000 personnes sont mortes de la maladie. D’autres maladies infectieuses majeures accablent le pays, dont la diarrhée bactérienne, l’hépatite A, la fièvre typhoïde, la malaria, la trypanosomiase africaine (maladie du sommeil), et la schistosomiase [infection parasitaire, NdT]. La population ethnique très mélangée signifie que les manuels des leçons doivent être traduits en plusieurs langues locales. L’anglais est la langue officielle enseignée dans les écoles et utilisée pour les transactions commerciales ; cependant, les langues maternelles Ganda et Luganda sont les plus largement utilisées. D’autres langues, le Niger-Congolais et le Nilo-Saharien, le Swahili et l’Arabe sont également employées, surtout à la campagne. Nous voudrions vous remercier par avance pour l’aide que vous apporterez à la réalisation de ce projet. David Zic, Secrétaire du Département de l’Ecole du Sabbat PROJECT 00K
Leçons de l’école du Sabbat, 3 er trimestre 2005
51
Leçon 10
Sabbat 3 juin 2006
Se libérer de l’impureté morale “Tu ne commettras point d’adultère.” (Exode 20 : 14). “Tout vrai chrétien devra apprendre à refréner ses passions et à agir seulement d’après de sûrs principes. On ne peut autrement être digne du nom de chrétien.”—Témoignages, volume 1, page 292. Lectures proposées :
Témoignages, volume 1, pages 291-298. Testimonies, volume 2, pages 439-489. Child Guidance, pages 113-116.
Dimanche
28 mai
1.
LE PÉCHÉ SPÉCIFIQUE DE CETTE ÉPOQUE
a.
Citez quelques avertissements scripturaires qui revêtent un poids tout particulier quand on considère l’atmosphère de ces derniers jours si semblables à ceux de Noé. 2 Pierre 2 : 9-14.
“L’immoralité règne partout. La licence est le péché particulier à notre époque. Jamais le vice n’a relevé la tête avec autant de hardiesse. Une certaine torpeur envahit le monde et ceux qui aiment la vertu et la vraie piété sont presque découragés par la prédominance de l’iniquité, qui n’abonde pas seulement chez les incroyants et les moqueurs. Plût au ciel que ce fût le cas ! Mais au contraire, ceux qui professent la religion du Christ sont aussi coupables. Même ceux qui prétendent désirer son avènement ne s’y préparent pas autant que Satan lui-même. Ils ne se purifient pas de toute souillure. Ils ont si longtemps été pleins de convoitises que leurs pensées sont naturellement impures et leur imagination corrompue. Il est impossible à leur esprit de s’arrêter sur des sujets purs et saints, de même qu’il serait vain d’essayer d’empêcher l’eau du Niagara de se précipiter du haut des rochers.”—Témoignages, volume 1, pages 291-292. “La sensualité a éteint le désir de sainteté et a fait se flétrir la spiritualité. L’âme est prisonnière du plus bas des esclavages.”—Christian Temperance and Bible Hygiene, page 129.
52
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Lundi
29 mai
2.
FUIR LES DANGERS ENVAHISSANTS
a.
Quel est le niveau requis par Christ s’agissant du septième commandement ? Matthieu 5 : 27-28.
b.
Comment l’auto-discipline en ce qui concerne ce mal est-elle illustrée ? Matthieu 5 : 29-30 ; Psaume 101 : 3.
c.
Pourquoi est-ce particulièrement important d’adhérer au septième commandement pour ceux qui croient aux messages des trois anges ? Romains 2 : 22-23 ; 1 Corinthiens 10 : 8, 11-12.
“Tous ceux qui professent être fidèles aux commandements de Dieu ne gardent pas leur corps dans la sainteté et la dignité. Le message le plus solennel jamais confié à des hommes mortels l’a été à ce peuple, et s’ils se laissent sanctifier par lui, ils exerceront une influence puissante. Ils prétendent se tenir sur le sommet élevé de la vérité éternelle, gardant tous les commandements de Dieu. Par conséquent, s’ils donnent libre cours au péché, s’ils se livrent à la fornication et à l’adultère, leur faute est dix fois plus grave que celle des personnes qui ne reconnaissent pas les impératifs de la loi divine. Ceux qui professent garder cette dernière déshonorent et discréditent particulièrement la vérité en transgressant ses préceptes. La fornication, péché généralisé parmi l’Israël d’autrefois, entraîna la manifestation visible du déplaisir de Dieu. Ses jugements mirent fin à leurs péchés abominables, des milliers tombèrent et leurs corps souillés furent abandonnés dans le désert.”— Conseils sur la Conduite Sexuelle, l’Adultère et le Divorce, page 119. d.
Quels sont les dangers de la sensualité ? Proverbes 2 : 11, 16-19 ; 5 : 3-5 ; 6 : 23-26, 32-33.
“Certains emploient leurs facultés à mauvais escient. La poison subtil qu’est la sensualité court dans leurs veines et trouve bien peu d’obstruction sur son chemin. Il est fascinant, ensorcelant. L’esprit qui, quand il porte à l’intégrité morale la considération qui lui est due, est capable du plus haut degré de culture et d’excellence littéraire, se dégrade pour s’adonner à la convoitise.”—Testimonies, volume 5, page 521. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
53
Mardi
30 mai
3.
PRIS AU PIÈGE
a.
Pourquoi le péché d’adultère est-il un piège insidieux ? Proverbes 7 : 7-27 ; 1 Pierre 2 : 11.
“La Parole de Dieu ne fera qu’une faible impression sur ceux dont les facultés sont engourdies par des satisfactions coupables. Le cœur ne peut préserver sa consécration à Dieu lorsqu’on cède aux appétits charnels et aux passions au prix de la santé et de la vie.”—The Spirit of Prophecy, volume 4, page 303. b.
Comment et pourquoi faut-il se libérer de la sensualité ? Romains 8 : 12-13 ; 13 : 14.
“Si l’homme maîtrise et oriente correctement tous ses désirs, cela contribuera à sa santé physique et morale, et lui garantira beaucoup de bonheur. L’adultère, le fornicateur et l’intempérant ne profitent pas de la vie. Il n’existe pas de vrai plaisir pour un transgresseur de la loi divine. Le Seigneur le sait. C’est pourquoi il contrôle et dirige l’homme, lui donne des ordres et des interdictions formelles. … Mais beaucoup sont tellement séduits par le diable qu’ils pensent pouvoir surpasser le grand Dieu et trouver eux-mêmes des méthodes et des moyens pour rendre l’humanité heureuse. Ils accusent les interdictions que contient la loi des dix commandements de leur malheur et disent que s’ils pouvaient trouver un moyen de se libérer des exigences de la loi, ils seraient vraiment libres et heureux. … Ils devraient plutôt se lancer dans le combat contre leur état de péché, contre leur impureté et travailler à la justice. Le fait qu’ils veuillent continuer à ignorer les exigences de la loi de Dieu ne les protégera pas de la punition infligée en conséquence de sa violation. … Un homme peut se faire illusion pendant un certain temps et dissimuler son péché d’adultère, mais Dieu le voit et en prend note. Impossible de cacher ses fautes. Quelqu’un peut avoir une conduite apparemment convenable aux yeux de sa famille et de la communauté, et être bien considéré. Cependant, ne s’abuse-t-il pas lui-même en pensant échapper à la connaissance du Très-Haut ? Sa corruption s’étale à la vue de la majesté céleste.”—The Review and Herald, 8 mars 1870 et Conseils sur la Conduite Sexuelle, l’Adultère et le Divorce, pages 117-118.
54
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Mercredi
31 mai
4.
CE N’EST PAS UNE TENTATION DE JEUNESSE SEULEMENT
a.
De quelle façon même les personnes mariées et plus âgées doivent-elles préserver leur pureté ? Psaume 141 : 3-4 ; 2 Corinthiens 6 : 17-18.
“J’ai vu des familles dans lesquelles le mari n’avait pas su conserver la réserve et la dignité d’homme créé à l’image de Dieu qui sied à un disciple du Christ. Il avait négligé de témoigner l’affection, la tendresse et la courtoisie dues à l’épouse qu’il avait promis, devant Dieu et devant les anges, d’aimer, de respecter et d’honorer tout au long de leur existence. La jeune fille engagée pour aider au ménage s’est montrée quelque peu empressée et particulièrement attentionnée envers le mari, et cela plaît beaucoup à cet homme. Aussi est-il moins affectueux et prévenant envers sa femme qu’il l’était auparavant. Satan est certainement à l’œuvre dans ce foyer. Respectez vos employées, traitez-les avec bonté et ayez des égards pour elles, mais n’allez pas trop loin. Que votre comportement soit tel qu’il ne favorise aucune familiarité de leur part. Si vous avez en réserve des paroles de gentillesse et des actes de courtoisie, il est toujours plus prudent de les adresser à votre femme. Ce sera pour elle une grande bénédiction, cela réjouira son cœur et rejaillira sur vous. La femme aussi peut diriger sa sympathie, son intérêt et son affection vers un autre homme que son mari. Ce peut être un membre de la famille dont elle fait un confident et à qui elle relate ses soucis et peut-être les affaires privées de la famille. Elle montre qu’elle préfère sa compagnie. Satan en est à l’origine et à moins qu’elle ne soit prévenue et arrêtée là où elle en est, il la conduira à la ruine. Mes sœurs, vous ne pouvez être trop prudentes en la matière. Si vous avez des paroles tendres et aimantes et d’aimables attentions à donner, faites-le à celui à qui vous avez promis devant Dieu et les anges d’aimer, d’honorer et de respecter tant que vous vivrez tous deux. Oh, combien de vies ont été rendues amères parce que les murs qui entourent les choses privées de chaque famille et qui sont destinés à préserver la pureté et la sainteté ont été renversés ! La femme choisit une troisième personne comme confident et dévoile à cet ami spécial les affaires privées de la famille. C’est le procédé de Satan pour séparer les cœurs du mari et de la femme. Oh, si cela pouvait cesser ! Combien d’ennuis n’éviterait-on pas ! Gardez pour vous les fautes l’un de l’autre. Ne racontez vos problèmes qu’à Dieu. Il peut vous donner un bon conseil et une sûre consolation qui sera pure et ne renfermera aucune amertume.”—A Solemn Appeal, pages 155-157.
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
55
Jeudi
1er juin
5.
LA VICTOIRE C’EST LA LIBERTÉ
a.
Quelles sont certaines clés pour remporter la victoire sur la sensualité ? Galates 5 : 16, 24 ; Colossiens 3 : 5.
“Nul ne peut glorifier Dieu dans son corps, selon sa volonté, en vivant dans la transgression de la loi divine. … Si l’on viole le septième commandement, c’est sous l’impulsion de notre esprit. Ce dernier est-il impur ? le corps s’engagera naturellement dans des actes impurs. De même, si le corps se livre à la luxure, l’âme ne connaîtra aucune pureté, et cessera de se consacrer à Dieu. Pour préserver la sainteté de l’esprit, le corps doit également être sanctifié. Alors les humains accompliront la loi de Dieu ; ils obéiront spontanément à toutes ses exigences et, en accord avec l’apôtre, ils offriront leurs membres à Dieu comme des instruments de justice. «Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises» (Romains 6 : 12). Ceux qui prennent plaisir à fouler aux pieds la loi de Dieu ne feront jamais l’expérience de cette liberté que l’apôtre décrit comme le privilège des disciples de Christ. La liberté et le bonheur exprimés dans les paroles suivantes seront vécus par ceux qui obéissent à la loi de Jéhovah : «Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ» (Romains 8 : 1).”—The Review and Herald, 8 mars 1870. b.
Comment le septième commandement nous affecte-t-il ? 1 Thessaloniciens 4 : 3-5 ; Job 31 : 1.
“Le Saint-Esprit ne descendra pas sur l’homme dont l’esprit est une voie large pour la sensualité. Nous ne pouvons nous permettre de nous moquer du péché, ni de dire au pécheur que tout va bien. Nous ne pouvons que montrer au transgresseur l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.”—The Signs of the Times, 1er août 1892.
Vendredi RÉVISION PERSONNELLE
2 juin 21 h 45
1.
De quelle façon ai-je besoin de parvenir à un niveau plus élevé concernant le septième commandement ?
56
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Leçon 11
Sabbat 10 juin 2006
Se libérer de la disposition mentale au vol “Tu ne déroberas point.” (Exode 20 : 15). “La joie la plus pure ne réside pas dans la possession des richesses ni dans une convoitise incessante, mais là où règnent le contentement et l’amour qui pousse au renoncement.”—Témoignages, volume 1, pages 414-415. Lectures proposées :
Testimonies, volume 3, pages 243-251, 408-413. Idem, volume 1, pages 466-484.
Dimanche
4 juin
1.
NOMBREUSES FORMES DE VOL
a.
Que dit le huitième commandement et qu’implique-t-il ? Exode 20 : 15.
“Le huitième commandement interdit la chasse à l’homme, la traite des esclaves, les guerres de conquête. Il condamne le larcin et le vol avec effraction. Il exige une stricte probité dans les plus petits détails de la vie. Il défend de surfaire en matière commerciale et exige le paiement des justes dettes et des salaires. Il enseigne que tout acte consistant à tirer avantage de l’ignorance, de la faiblesse ou du malheur d’autrui est enregistré dans les livres célestes à l’égal de la fraude.”—Patriarches et Prophètes, pages 281-282 (V&S), 310 (Bâle). b.
Pourquoi le voleur a-t-il plus à perdre que celui qu’il a dérobé ? Jérémie 2 : 26 (première partie).
“L’enfant qui fait l’école buissonnière, le jeune qui néglige ses études, l’employé ou l’apprenti qui méconnaît les intérêts de son employeur, l’homme qui, dans quelque travail, quelque profession que ce soit, manque à ses responsabilités, peut se flatter que, tant que le mal est caché, il en tire un avantage. Mais non ; il se trompe lui-même. La moisson de notre vie, c’est notre caractère, qui décide de notre avenir, tant pour cette vie que pour la vie future.”—Education, page 122 (Les leçons de la vie). Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
57
Lundi
5 juin
2.
UN PLUS HAUT NIVEAU
a.
Quels sont certains points que les observateurs du sabbat devraient garder à l’esprit à propos du huitième commandement ? Romains 2 : 21.
“Ceux qui font une si haute profession de foi et qui se comptent parmi le peuple particulier de Dieu, qui se disent zélés pour les bonnes œuvres, devraient être nobles et généreux et devraient toujours se montrer prêts à favoriser leurs frères plutôt qu’eux-mêmes et les faire profiter des meilleures occasions. La générosité engendre la générosité. L’égoïsme engendre l’égoïsme. … Chez certains, le travail des six jours a débordé sur le septième. Une heure, et même plus, a souvent été prise sur le commencement ou la fin du sabbat. Certains observateurs du sabbat disent attendre le retour de Jésus et croire que nous possédons le dernier message de miséricorde, mais ils donnent libre cours à leurs sentiments naturels, marchandent, commercent, et leur ardeur pour le commerce, leur débrouillardise, leur succès à toujours faire les meilleures affaires, sont devenus proverbiaux parmi les incroyants. De telles personnes feraient mieux de perdre un peu, d’exercer une meilleure influence dans le monde et une influence plus heureuse au sein de leurs frères, et de montrer que ce monde n’est pas leur dieu.”—Testimonies, volume 1, pages 149-150. b.
Comment pouvons-nous être coupables de réellement dérober Dieu ? Malachie 3 : 8-9.
“On a beaucoup trop retenu ou différé le paiement de ce qui revient à Dieu et le résultat est que Dieu a retiré les bénédictions qui s’y rattachent. Mes frères et sœurs, je vous supplie de veiller à cela ; cherchez où vous avez dérobé l’Eternel dans les dîmes et les offrandes. Ne laissez pas un rapport témoigner contre vous dans les livres du ciel. Repentez-vous et montrez votre repentance par vos actes. Rattrapez vos défaillances sans délai.”—the Review and Herald, 9 février 1886. c.
Pour ce qui est des dîmes et des offrandes, que dit le commandement et quelle est la promesse qui s’y rattache ? Malachie 3 : 10-12.
58
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Mardi
6 juin
3.
EMPLOYEURS ET EMPLOYÉS
a.
Comment les employeurs peuvent-ils être coupables de vol ? Jacques 5 : 4 ; 1 Timothée 5 : 17-18.
b.
Comment les employés peuvent-ils également être coupables de vol ? Cantique des Cantiques 2 : 15 ; Ephésiens 6 : 5-7.
“Ceux qui évitent tout devoir qui ne leur est pas directement spécifié comme étant le leur auront dans leur vie spirituelle exactement la même disposition à en faire le moins possible. On introduira dans l’œuvre et la cause de Dieu le même esprit et les mêmes principes que ceux qu’on emploie envers son employeur dans le travail quotidien. Si les employés mettaient autant de soin à travailler diligemment et consciencieusement pendant toutes les heures de travail qu’ils en mettent à ne pas dépasser le temps de travail prévu, la prestation serait bien différente de ce que l’on constate généralement.”—The Bible Echo, 24 août 1896. “La croix de Christ coupe à la racine toutes les passions et les pratiques impies. Quelle que soit la nature de votre travail, vous introduirez les principes de Christ dans votre labeur et vous vous identifierez à la tâche qui vous est confiée. Vos intérêts seront liés à ceux de votre employeur. Si vous êtes payé pour votre temps de travail, vous réaliserez qu’il ne vous appartient pas mais qu’il appartient à celui qui vous paie pour ça. Si vous êtes insouciant et dépensier, si vous gâchez les matériaux et gaspillez votre temps, si vous n’êtes ni minutieux ni diligent, vous serez enregistré dans les livres des cieux comme un serviteur infidèle.”—The Review and Herald, 22 septembre 1891. c.
Pourquoi tous devraient-ils tenir compte des commentaires que fit Sœur White suite à la visite d’une institution sanitaire de l’église ? Ephésiens 4 : 28.
“Lorsque mon guide m’a conduite à travers les différents départements, j’ai été attristée de constater partout le manque d’économie car j’avais bien conscience de la dette planant sur l’institution. Un ange notait toutes les petites malhonnêtetés et toutes les négligences égoïstes des devoirs. Les pertes qu’on s’autorisait ici et là tout au long de l’année finissaient par faire une somme considérable. La majeure partie aurait pu être épargnée par les collaborateurs. … Ce fruit de l’égoïsme est enregistré contre eux sous la rubrique infidélité.”—Counsels on Health, page 420. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
59
Mercredi
7 juin
4.
L’ESPRIT DE TOUTE LA LOI
a.
Comment peut-on lier le huitième commandement au septième ? Jacques 2 : 10.
“Le doigt de Dieu a inscrit sur les tables de pierre ce commandement : «Tu ne déroberas point.» Pourtant, combien souvent ne pratique-t-on pas sournoisement le vol dans le domaine des affections, et ne l’excuse-t-on pas ? On entretient une fréquentation trompeuse, on échange des billets secrets, ce qui peu à peu amène la jeune fille, dépourvue d’expérience et qui ignore jusqu’où de tels procédés peuvent la conduire, à détourner ses affections de ses parents pour les reporter sur quelqu’un dont l’attitude démontre qu’il n’est pas digne de son amour. La Bible condamne toutes les manifestations de malhonnêteté, quelles qu’elles soient. … La malédiction de Dieu frappe un grand nombre d’alliances inappropriées et prématurées qui se contractent dans le monde à l’heure actuelle. Si la Bible laissait ces problèmes dans une lumière vague et incertaine, la conduite de nombreux jeunes d’aujourd’hui, dans leurs rapports mutuels, serait plus excusable. Mais les exigences de la Bible ne sont pas mitigées, elles requièrent une pureté de pensées, de paroles et d’action parfaite. Nous sommes reconnaissants à Dieu parce que sa Parole est une lampe à nos pieds, et que nul ne saurait se méprendre sur ce qu’est le sentier du devoir.”—Le Foyer Chrétien, pages 57, 60. b.
Quelle histoire tragique illustre la manière dont le huitième commandement peut être lié à d’autres commandements ? 2 Samuel 15 : 6.
“Absalom, le propre fils de David, qu’il aimait par-dessus tous ses enfants, se rebella contre lui. Par sa beauté remarquable, ses manières charmantes et sa prétendue bonté il détourna habilement le cœur des gens. Il n’était pas généreux de cœur mais il était ambitieux, comme le montrent ses agissements, et aurait recouru à l’intrigue et au crime pour obtenir le royaume. Il aurait rendu à son père l’amour et la bonté qui lui avaient été témoignés en lui ôtant la vie. … Ce conflit insolite survenant dans sa propre maison et dont le rebelle était son propre fils semblèrent troubler et affaiblir le calme jugement de David. Le fait de savoir que ce mal avait été prédit par le prophète et qu’il se l’était lui-même attiré par sa transgression des commandements de Dieu anéantit ses capacités et son courage autrefois inégalé.”—Spiritual Gifts, volume 4a, pages 89-90.
60
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Jeudi
8 juin
5.
PAS PLUS LONGTEMPS ACCABLÉS
a.
Pourquoi devrions-nous chercher à être libérés de la disposition à voler qui ne conduit qu’à l’esclavage ? Luc 12 : 16-24 ; 1 Timothée 6 : 10-11.
“La longueur et le bonheur de la vie ne sont pas fonction de nos biens terrestres. Cet homme riche, mais insensé, dans son égoïsme foncier, s’était amassé des trésors dont il ne devait pas profiter. Il avait vécu uniquement pour lui-même, fait des dupes, été dur en affaires, tandis qu’il négligeait la miséricorde ou l’amour de Dieu. Il dérobait l’orphelin et la veuve, trompait ses semblables, afin d’accumuler les biens terrestres. Il aurait pu s’amasser un trésor inépuisable dans le ciel, là où le voleur n’approche pas et où la teigne ne détruit point. Mais par sa convoitise, il perdit sur les deux tableaux. Ceux qui, avec humilité, utilisent pour la gloire de Dieu les biens que le Seigneur leur a confiés, recevront un trésor de sa main avec la bénédiction : «C’est bien, bon et fidèle serviteur … entre dans la joie de ton maître.»”—Témoignages, volume 1, page 439. b.
Quelle devrait être notre attitude envers les choses matérielles ? Actes 20 : 35 ; Philippiens 2 : 3-4.
“Dans la mesure où l’amour du Christ remplit nos cœurs et dirige nos vies, la convoitise, l’égoïsme et l’amour de nos aises seront vaincus et nous mettrons notre plaisir à faire la volonté du Christ, dont nous prétendons être les serviteurs. Notre bonheur sera proportionné à nos œuvres désintéressées et inspirées par l’amour du Sauveur.”—Témoignages, volume 1, page 415.
Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3.
9 juin 21 h 51
Quelles sont quelques-unes des formes les plus subtiles de vol ? Quels genres de vols sont particulièrement tentants pour les observateurs du sabbat ? Comment la hardiesse qui est à l’origine de tous les vols peut-elle être vaincue ?
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
61
Leçon 12
Sabbat 17 juin 2006
Se libérer de la langue menteuse “Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.” (Exode 20 : 16). “La lumière éblouissante de la pureté, de l’honnêteté et du désintéressement doit jaillir de la vie des enfants de Dieu.”—Manuscript Releases, volume 12, page 147. Lectures proposées :
Education, pages 266-267 (Méthodes d’enseignement). Testimonies, volume 5, pages 175-177.
Dimanche
11 juin
1.
LE MENSONGE VIENT TERRIBLEMENT FACILEMENT
a.
Que dit le neuvième commandement et qu’implique-t-il ? Exode 20 : 16.
“Sous le titre de «faux témoignage» viennent se placer toutes déclarations inexactes sur n’importe quel sujet, toute tentative et tout dessein de tromper notre prochain. Par un regard, un mouvement de la main, une expression du visage, on peut mentir aussi effectivement que par des paroles. Toute exagération intentionnelle, toute insinuation ayant pour but de donner une idée erronée, voire le récit de certains faits présentés de manière à induire en erreur, constitue un mensonge. Ce précepte interdit tout ce qui tend à compromettre la réputation du prochain par l’altération de la vérité, par des soupçons nuisibles, par la calomnie ou la médisance. La suppression intentionnelle de la vérité, qui porterait préjudice à quelqu’un, est elle-même une violation du neuvième commandement.”—Patriarches et Prophètes, page 282 (V&S) ou 310 (Bâle). b.
Parmi les sept choses abominables que l’Eternel déteste, combien se rapportent à la parole ? Proverbes 6 : 16-19.
“Satan travaille à s’imposer partout. Il déchirerait même de très bons amis. Il y a des hommes pour toujours parler, médire et porter de faux témoignages, pour semer les graines de la discorde et engendrer des querelles. Le ciel considère ces gens comme les plus efficaces serviteurs de Satan.”—Testimonies, volume 4, page 607. 62
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Lundi
12 juin
2.
TENIR COMPTE DES DISCIPLES DE CHRIST
a.
Comment Christ résume-t-il la façon dont ses disciples doivent parler ? Matthieu 5 : 37.
“Ainsi se trouvent condamnées les phrases dénuées de sens et toutes les formules vaines qui frisent le blasphème, les compliments trompeurs et les libertés que l’on prend avec la vérité : flatteries, exagérations, fraudes commerciales qui sont courantes dans la société et dans le monde des affaires. Quiconque donc cherche à paraître ce qu’il n’est pas, ou dont les paroles ne sont pas le reflet exact des sentiments, ne peut être appelé véridique. Si ces paroles du Christ étaient pratiquées, elles mettraient un frein aux critiques et aux soupçons malveillants. Car quelle certitude avons-nous de ne pas nous tromper quand nous parlons des actes et des mobiles d’autrui ? Combien de fois l’orgueil, la colère, le ressentiment personnel ne viennent-ils pas influencer nos impressions ou nos dires ? Un regard, une parole, une intonation peuvent constituer de vrais mensonges. Même des faits authentiques peuvent être exposés d’une manière trompeuse. Et «ce qu’on y ajoute vient du malin». Tous les actes du chrétien doivent être aussi clairs que la lumière du soleil. La vérité vient de Dieu. La tromperie, sous quelque forme qu’elle se présente, vient de Satan. Quiconque s’écarte de la ligne droite de la vérité se place imprudemment sous la puissance du malin. Et cependant, il n’est ni aisé, ni facile de dire la vérité. Nous ne pouvons en témoigner que si nous la connaissons. Trop souvent il arrive que des idées préconçues, des préventions, une connaissance imparfaite des faits, des erreurs de jugement nous empêchent de bien comprendre les problèmes qui nous préoccupent. Nous ne pouvons parler avec vérité que si nous sommes guidés par celui qui est la Vérité.”—Une Vie Meilleure, page 84 ou Heureux Ceux Qui …, pages 67-68. b.
Citez quelques avertissements spéciaux concernant notre parole. Proverbes 26 : 18-19 ; Ephésiens 5 : 1-4.
c.
Comment notre parole affecte-t-elle toute l’église ? Ephésiens 4 : 25, 29.
“La vraie valeur morale ne recherche pas une place pour elle-même par de mauvaises pensées, de mauvaises paroles ou en faisant du tort à d’autres. Toute envie, toute jalousie, toute mauvaise parole, ainsi que toute incrédulité doivent être écartées des enfants de Dieu.”—Our High Calling, page 234. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
63
Mardi
13 juin
3.
LA CALOMNIE EST TROMPEUSE
a.
Quels sérieux avertissements nous sont donnés en rapport avec la parole ? Lévitique 19 : 16 ; Proverbes 18 : 21 ; 21 : 6.
“J’ai vu que lorsque les sœurs ont l’occasion de parler ensemble, Satan est généralement présent ; car il a de quoi s’occuper. Il se tient là pour exciter les esprits et en tirer le meilleur parti possible. Il sait que tous ces bavardages, tous ces cancans, tous ces commérages, toutes ces critiques séparent l’âme de Dieu. C’est la mort de la spiritualité et cela nuit à la sérénité de la vie chrétienne. Sœur ___ pèche gravement par sa langue. Elle pourrait, par ses paroles, exercer une influence pour le bien, mais elle parle souvent à tort et à travers. Parfois, ses paroles présentent les choses différemment de ce qu’elles sont ; elle exagère, elle dit des choses inexactes. Elle n’en a pas l’intention, mais la longue habitude de parler beaucoup et de choses inutiles fait qu’elle parle imprudemment, sans réfléchir, au point qu’elle ne sait même pas ce qu’elle dit. Cela détruit toute l’influence pour le bien qu’elle pourrait avoir. Une réforme radicale s’impose dès à présent sur ce point. Sa compagnie n’est pas tellement appréciée du fait qu’elle s’est laissé aller à ce genre de bavardage coupable.”—Pour Un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 2, page 810. “Les chrétiens doivent bien prendre garde à leurs paroles. Qu’ils ne prêtent jamais l’oreille aux rapports défavorables de l’un de leurs amis faits à un autre, surtout si ceux-ci ne sont pas en bons termes. C’est une chose cruelle que de faire des insinuations malveillantes, comme si l’on était très au courant des choses qui concernent autrui ou qu’on sache ce que d’autres ignorent. De telles insinuations mènent loin, et créent une impression défavorable. Il vaudrait mieux relater franchement les faits sans les exagérer. Que n’a pas souffert l’Eglise du Christ par un tel état de choses ! Les inconséquences de ses membres l’ont terriblement affaiblie. La confiance a été trahie par les fidèles d’une même église, et pourtant les coupables n’avaient nullement l’intention de faire du mal. Le manque de sagesse dans le choix des sujets de conversation a fait un mal considérable. On ne devrait s’entretenir que de choses divines, spirituelles. Malheureusement, il en est tout autrement. Si l’amitié entre chrétiens consistait surtout à enrichir son esprit et son cœur, on n’aurait jamais rien à regretter, et on se souviendrait avec joie des propos échangés. Mais si des heures sont gaspillées en paroles vaines, si un temps précieux est passé à disséquer les vies et les caractères de ses semblables, l’amitié aura été une source de maux, et l’influence exercée, une odeur de mort.”—Témoignages, volume 1, page 566.
64
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Mercredi
14 juin
4.
DES EFFETS D’UNE PORTÉE CONSIDÉRABLE
a.
Quelles vérités de base doit-on garder à l’esprit au sujet de tout ce que nous disons ? Jacques 3 : 2-10.
“La langue, si peu contrôlée par l’être humain, doit être tenue en bride par des principes forts et consciencieux, par la loi de l’amour pour Dieu et l’homme.”—Sons and Daughters of God, page 64. b.
Comment notre influence en tant que parents peut-elle participer au développement de l’honnêteté chez nos enfants ou au contraire le contrarier ? Philippiens 4 : 8 ; Proverbes 20 : 17.
“Il est des mères si faibles qu’elles tolèrent chez leurs enfants des fautes inadmissibles, et vont même jusqu’à les cacher au père de famille. Des permissions sont données concernant la toilette ou d’autres choses, mais il est bien entendu que le père ne doit rien savoir, car il y trouverait à redire. On apprend ainsi aux enfants à tromper. Puis, si le père vient à s’apercevoir de quelque chose, on s’excuse, mais on ne dit que la moitié de la vérité. C’est un manque de loyauté de la part de la mère : elle oublie que le père s’intéresse autant qu’elle aux enfants et ne doit pas ignorer les fautes et les inclinations qu’il faut corriger dès le jeune âge. [Des choses ont été dissimulées.] Les enfants se rendent alors compte du désaccord de leurs parents et l’effet est déplorable. Tout jeunes, ils commencent à tromper et à dissimuler, à ne pas dire toute la vérité aussi bien à leur mère qu’à leur père. Ils prennent l’habitude d’exagérer, de mentir effrontément sans grand trouble de conscience. Le mal a commencé le jour où la mère a usé de dissimulation à l’égard du père. Celui-ci aurait dû être consulté franchement et tenu parfaitement au courant. L’attitude opposée encourage les jeunes dans leur penchant au mensonge, à l’hypocrisie et à la malhonnêteté. Le seul espoir pour ces enfants, qu’ils fassent ou non profession de religion, c’est de passer par une véritable conversion qui changera radicalement leur caractère. Mères insouciantes, quand vous faites l’éducation de vos enfants, savez-vous que vous engagez toute leur expérience chrétienne ? … Encouragez chez eux la franchise et l’honnêteté. Ne leur donnez jamais l’occasion de mettre en doute votre sincérité et votre véracité.”—Témoignages, volume 1, pages 53-54.
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Jeudi
15 juin
5.
L’ESPOIR EST POSSIBLE
a.
D’où proviennent les paroles bonnes et honnêtes ? Matthieu 12 : 33-37 ; Tite 1 : 15.
b.
Quelle devrait être notre prière concernant la parole et comment en seronsnous récompensés ? Psaumes 120 : 2 ; 141 : 3 ; Proverbes 22 : 11.
“Attaquez-vous tout de suite à l’œuvre de purification de votre âme. Eloignez de vous toute bêtise et abstenez-vous de toute parole légère. Chacune de vos paroles est comme une graine qui germera et produira soit un bon soit un mauvais fruit selon son caractère. Les mots que nous prononçons encouragent les sentiments qui en sont à l’origine. L’exagération est un terrible péché.”—The Youth’s Instructor, 27 juin 1895. “Comment employez-vous le don de la parole ? Avez-vous appris à contrôler votre langue de sorte qu’elle obéisse toujours à la voix d’une conscience éclairée et de saintes affections ? Votre conversation est-elle dépourvue de plaisanterie, d’orgueil et de méchanceté, de mensonge et d’impureté ? Etes-vous candide devant Dieu ? Les mots exercent un grand pouvoir. Si possible, Satan fera tout pour que la langue reste activement à son service. Nous ne pouvons de nous-mêmes maîtriser ce membre indiscipliné. La grâce divine est notre seul espoir.”—Testimonies, volume 5, page 175. “Le Christ est toujours prêt à communiquer ses richesses. Nous devrions assembler les joyaux qui nous viennent de lui, de façon à les communiquer à d’autres quand nous parlons.”—Témoignages, volume 2, page 513. c.
Citez une caractéristique importante des 144 000 saint scellés. Colossiens 3 : 9-10 ; Apocalypse 14 : 1-5.
“Ceux qui connaissent le Sauveur ne prendront «point part aux œuvres infructueuses des ténèbres». (Eph. 5 : 11.) Dans leurs paroles comme dans leur conduite ils seront simples, véridiques et sincères ; car ils se préparent à vivre en compagnie de ceux dans la bouche desquels «il ne s’est point trouvé de mensonge». (Apoc. 14 : 5.)”—Une Vie Meilleure, page 85 ou Heureux Ceux Qui …, page 69.
Vendredi
16 juin
RÉVISION PERSONNELLE
21 h 54
1.
Comment suis-je peut-être coupable de violer le neuvième commandement ?
66
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Leçon 13
Sabbat 24 juin 2006
Se libérer de la convoitise “Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain.” (Exode 20 : 17). “Mettez de côté tout égoïsme, toute convoitise. Par la foi dans le sang de Jésus, purifiez votre âme de toute souillure morale. Un salut entier et gratuit est offert à celui qui tombera aux pieds du Rocher et s’y brisera.”—The General Conference Bulletin, 1er octobre 1899. Lectures proposées :
Patriarches et Prophètes, 473-479 (V&S) ou 505-510 (Bâle). Testimonies, volume 1, pages 474-485.
Dimanche
18 juin
1.
LE PROBLÈME DE LA CONVOITISE
a.
Quelle est la racine de tous les péchés et quelle est la seule façon de la détruire ? Exode 20 : 17 ; Luc 3 : 8-9 (première partie).
“En interdisant le désir égoïste qui engendre l’acte coupable, le dixième commandement attaque la racine même de tous les péchés. Celui qui, par obéissance à la loi de Dieu, s’interdit jusqu’au désir illégitime de posséder ce qui appartient à autrui ne se rendra pas coupable d’actes condamnables à l’égard de ses semblables.» Patriarches et Prophètes, pages 282 (V&S) ou 310-311 (Bâle). “Satan travaille constamment à encourager chez les hommes la mondanité, la convoitise et l’avarice de sorte à pouvoir ruiner leur âme et entraver l’œuvre de Dieu. L’Eternel cherche à cultiver en nous la reconnaissance et la libéralité. Il désire nous affranchir de l’égoïsme qui est si offensant pour lui car si contraire à son caractère.”— The Review and Herald, 10 novembre 1896. “Nous devrions nous intéresser d’une manière spéciale aux affaires des autres, non pour les convoiter, ni pour leur trouver quelque faute, non plus pour leur faire une remarque et les présenter dans une fausse lumière, mais pour agir envers nos frères en toutes choses avec une justice parfaite ainsi qu’avec tous ceux avec qui nous sommes en rapport. … L’Esprit de Christ conduira ses disciples à s’inquiéter non seulement de leur succès et de leur avantage mais à montrer le même intérêt pour le succès et l’avantage de leurs frères.”—Idem, 4 septembre 1900. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
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Lundi
19 juin
2.
IL RESTE UNE TRACE VISQUEUSE
a.
Comment la vraie nature de la convoitise est-elle décrite ? Matthieu 13 : 22.
“Nous avons les exemples lamentables d’Acan, de Judas, d’Ananias et de Saphira. Avant ceux-là, il y a eu celui de Lucifer, «le fils de l’aurore», qui perdit à jamais la gloire et la félicité du ciel pour avoir convoité une plus haute position. Et malgré tous ces exemples, la convoitise abonde. Sa trace visqueuse se retrouve partout. Elle crée le mécontentement et la dissension dans les familles. Chez le pauvre, elle fait naître l’envie et la haine contre le riche, et chez le riche elle provoque l’oppression spoliatrice du pauvre. Ce mal n’existe pas seulement dans le monde, mais dans l’Eglise, où il est fréquent de rencontrer l’égoïsme, l’avarice, la rapacité, l’indifférence vis-à-vis des indigents et la frustration de Dieu «dans les dîmes et dans les offrandes». Que d’Acans, hélas ! parmi les membres considérés des Eglises ! Combien d’hommes se rendent gravement à l’église et s’approchent de la table du Seigneur, en recelant parmi leurs biens des gains illicites et des choses que Dieu a maudites ? Pour «un beau manteau de Sinéar», des multitudes troquent leur probité et leur utilité en ce monde contre quelque «cent sicles d’argent». Les cris de l’humanité souffrante restent sans écho. La propagation de l’Evangile est arrêtée dans sa marche. Ces exemples, qui donnent un démenti au christianisme, servent de points de mire aux sarcasmes des mondains. Et l’avare «chrétien» continue à accumuler ses trésors.”—Patriarches et Prophètes, pages 477-478 (V&S) ou 508-509 (Bâle). b.
Pour ce qui est de la convoitise, qu’est-ce qui peut caractériser trop de personnes parmi nous ? Ezéchiel 33 : 31.
“Beaucoup se flattent à l’idée qu’ils désirent gagner davantage afin de pouvoir aider la cause de Dieu. Certains promettent que lorsqu’ils auront gagné une certaine somme ils l’emploieront au bien et feront avancer la cause de la vérité présente. Mais, quand ils ont atteint leur objectif, ils ne sont pas plus disposés à aider la cause qu’avant. Ils promettent à nouveau que lorsqu’ils auront acheté la maison ou la parcelle de terrain dont ils ont envie et qu’ils l’auront payée, ils s’arrangeront pour que leur argent serve à l’avancement de l’œuvre de Dieu. Mais lorsque le désir de leur cœur est comblé, ils sont bien moins disposés que lorsqu’ils étaient pauvres à participer à l’avancement de l’œuvre.”—Testimonies, volume 1, page 477.
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Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
Mardi
20 juin
3.
CUPIDITÉ, CUPIDITÉ
a.
Comment l’une des décisions de Salomon découragea-t-elle la nation ? 2 Chroniques 2 : 3-7, 11-14.
“Il y avait dans les tribus de Juda et de Dan des hommes considérés comme particulièrement habiles en œuvres d’art. D’abord humbles et désintéressés, ils cessèrent peu à peu de s’appuyer sur Dieu et sur la vérité. Ils voulurent que leurs talents exceptionnels fussent mieux rétribués. … C’est parmi ces apostats que Salomon choisit un maître ouvrier pour diriger la construction du temple sur le mont Morija. Le roi avait reçu par écrit des instructions détaillées pour chaque partie de l’édifice sacré ; aussi eût-il dû attendre de Dieu les aides consacrés à qui eussent été accordés les talents nécessaires à l’exécution impeccable des travaux. Mais Salomon laissa échapper cette occasion d’exercer sa foi en Dieu. … C’est ainsi que fut placé à la tête des ouvriers employés par Salomon un homme non sanctifié, qui exigeait un fort salaire en raison de ses talents exceptionnels. Le souci principal d’Huram n’était pas de rendre service à Dieu. Il servait Mammon, le dieu de ce monde. Tout son être était imbu d’égoïsme, ce qui lui faisait réclamer un fort salaire. Peu à peu ses associés se laissèrent gagner par les mêmes faux principes. Alors qu’ils travaillaient jour après jour à ses côtés, et qu’ils étaient tentés de comparer leurs salaires au sien, ils commencèrent à perdre de vue le caractère sacré de leur œuvre et à penser à la différence qui existait entre leurs salaires et le sien. Peu à peu l’esprit de sacrifice fit place à la cupidité. Ils finirent par demander de plus forts salaires, ce qui leur fut accordé. Les influences funestes qui résultèrent de l’emploi de cet homme cupide se firent sentir dans toutes les branches du service du Seigneur et s’étendirent au royaume tout entier. Les hauts salaires demandés et reçus donnèrent à plusieurs l’occasion de s’abandonner au luxe et aux excès, et l’on peut discerner dans ces influences l’une des causes principales qui amenèrent la terrible apostasie de celui qui avait été le plus sage des mortels. Le roi ne fut pas le seul à apostasier. On vit partout le désordre et la corruption. Les pauvres furent opprimés par les riches ; on ne vit plus guère l’esprit de sacrifice se manifester au service de Dieu. … L’esprit de cupidité, la recherche des meilleures positions et des plus hauts salaires règnent dans le monde. L’esprit de renoncement et de sacrifice qui existait autrefois se voit rarement. C’est pourtant là l’esprit qui doit animer tout vrai disciple de Jésus.”—Messages Choisis, volume 2, pages 198-200.
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Mercredi
21 juin
4.
LE BESOIN DE VAINCRE
a.
Que déclare la Parole inspirée à propos du besoin de vaincre la convoitise et l’envie ? Proverbes 27 : 4 ; 28 : 16 ; Luc 12 : 15.
“Si vous êtes ambitieux et souhaitez de l’avancement personnel, vous devez vaincre, sinon vous n’entrerez jamais dans les cours célestes. Que l’égoïsme soit déraciné de votre cœur. Il n’y avait pas un brin d’égoïsme dans la vie de Christ. Il ne vivait pas pour lui-même. Retenez-vous égoïstement les moyens que Dieu voudrait vous voir utiliser à la gloire de son nom ? Souvenez-vous que la cupidité est une idolâtrie. Si vous observez les commandements de Dieu, vous l’aimerez de tout votre cœur, de toute votre force, de toute votre âme et de toute votre pensée et vous aimerez votre prochain comme vous-mêmes.”—The Review and Herald, 30 novembre 1897. b.
Quelle doit être notre prière à cet égard ? Psaume 119 : 36.
c.
Quelle est la seule manière d’être un peuple intègre devant le monde ? Colossiens 3 : 5 ; Hébreux 13 : 5.
d.
Que devrions-nous garder en mémoire en ce qui concerne notre besoin d’obéir à l’ensemble de la loi de Dieu ? Hébreux 4 : 14-16.
“Quelqu’un dira : «Ma conscience ne me condamne pas du fait que je ne garde pas les commandements de Dieu.» Mais la Bible nous dit qu’il y a de bonnes et de mauvaises consciences, et le fait que votre conscience ne vous accuse pas de ne pas respecter la loi de Dieu ne prouve pas que vous êtes innocent à ses yeux. Confrontez votre conscience avec la Bible, et voyez si votre vie et votre caractère sont en accord avec ce que Dieu a révélé dans sa Parole. Vous saurez par là si oui ou non vous possédez une foi éclairée et quelle sorte de conscience est la vôtre. On ne peut se fier qu’à la conscience placée sous l’influence de la grâce divine. Satan tire parti d’une conscience mal éclairée, et il entraîne les humains dans toutes sortes d’illusions parce qu’ils n’ont pas choisi la Parole de Dieu pour conseillère. Nombreux sont ceux qui ont inventé un Evangile à leur goût, de même qu’ils sont substitué une loi de leur propre cru à la loi divine. L’Evangile de Jésus reconnaît entièrement la loi de Dieu et déclare l’autorité de Dieu suprême. L’Evangile de Christ requiert la repentance du péché qui est la transgression de la loi.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 1, pages 332-333 et The Review and Herald, 3 septembre 1901. 70
Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2006
22 juin
5.
LA VRAIE LIBERTÉ
a.
Comment le pouvoir créateur de Dieu peut-il nous affranchir réellement du péché ? Jean 8 : 36.
“C’est l’âme elle-même qui bannit le péché. Il est vrai que nous ne possédons pas en nous-mêmes le pouvoir de nous soustraire à la domination de Satan ; mais quand nous désirons être affranchis du péché et que notre détresse nous arrache un cri en vue d’obtenir une puissance venant du dehors et d’en-haut, les facultés de l’âme sont pénétrées par l’énergie du Saint-Esprit qui permet d’obéir aux décisions de la volonté en accord avec la volonté divine.”—Jésus-Christ, page 463. “Prenez Jésus comme associé. Demandez-lui de l’aide pour observer la loi de Dieu. Il sera pour vous une sauvegarde et un conseiller, un guide qui ne vous trompera jamais.”—The Review and Herald, 26 janvier 1897. “Soumis à Dieu, notre esprit est contrôlé par la loi royale qui libère tous les captifs. En nous unissant au Christ, nous devenons libres. Faire sa volonté, c’est travailler au bien de l’humanité. Lorsque nous obéissons à la loi divine, nous sommes affranchis de l’esclavage du péché et délivrés des passions mauvaises. Nous pouvons arriver à nous dominer, à dompter nos inclinations.”—Le Ministère de la Guérison, pages 105-106. b.
Quelle est la stratégie de Dieu pour notre délivrance ? Jacques 1 ; 21-25 ; 2 : 11-12 ; Romains 8 : 21.
“Dieu attire ceux qui sont attentifs à la conscience, au conseil de la raison et de Dieu, qui lui soumettent de tout leur cœur leur volonté et toutes leurs perspectives. C’est alors, et alors seulement, que les hommes apprennent combien le cœur est rétif et peu désireux de tout abandonner pour Jésus. Mais s’ils marchent dans la lumière pendant qu’ils la possèdent, ils reçoivent bientôt une autre sorte de connaissance ; ils apprennent combien la grâce de Dieu est puissante pour mater l’égoïsme, l’extirper de l’âme et laisser la vérité avoir l’ascendant. Ils ont alors le sentiment d’une liberté spirituelle et se réjouissent dans la glorieuse liberté des fils et des filles de Dieu.”—General Conference Daily Bulletin, 28 janvier 1893.
Vendredi
23 juin
RÉVISION PERSONNELLE
21 h 56
1.
Dans quels domaines de ma vie suis-je peut-être encore l’esclave de la convoitise et de tous les péchés qui s’ensuivent et comment puis-je coopérer avec Dieu pour en être libéré ?
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71
N’OUBLIEZ PAS L’OFFRANDE SPÉCIALE DU PROCHAIN SABBAT
Jeudi
Offrandes spéciales 1 er av pour l’ ril œuvre en Argent ine (vo ir p. 4)
6 mai Sabbat éc pour l’ ole du en Micronésie (voir p. 30)
3 juin minintre ad a e c n u and pour en Oug stratif, oir p. 51) (v