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Ecole du Sabbat des adultes

AnnĂŠe 2007

4e trimestre


SOMMAIRE 5

Le talent de la parole

10 L’éducation de la langue 15 L’influence de la parole

Les Leçons de l’Ecole du Sabbat sont un programme d’étude quotidienne, basé uniquement sur la Bible et l’Esprit de Prophétie sans ajout de commentaires. Les notes sont aussi brèves que possible pour préserver une pensée concise et directe. Des crochets [ ] sont utilisés dans certains cas afin d’assurer la clarté du texte, une lecture facile et de préciser le contexte. Une lecture plus approfondie des livres originaux est vivement recommandée.

20 Christ et son sens parfait de la communication

Couverture : istockphoto (1ère de couverture ; Map Ressources (pp. 4, 25 et 46) ; PhotoDisc (4e de couverture).

26 Christ, le plus grand des Maîtres 31 Mauvaise utilisation du talent de la parole 36 Eliminer ce qui est inconvenant 41 Paroles de vie 47 Victoire par la parole de notre témoignage 52 Parler en public à la gloire de Dieu 57 D’autres considérations sur les présentations publiques 62 Entraîner les « cordes vocales » 67 Chanter à la gloire de Dieu

Leçons de l’école du Sabbat : Octobre à Décembre 2007. Parution trimestrielle. Publié par Seventh Day Adventist Reform Movement General Conference, département de l’école du Sabbat. Réalisation : Seventh Day Adventist Reform Movement P.O. Box 7240 Roanoke, VA 24019 — 5048 USA Site Internet Officiel : http://www.sdarm.org E-mail (Etats-Unis): gc@sdarm.org Traduction et distribution en France : Eglise Adventiste du 7ème Jour, Mouvement de Réforme 11 rue de Viry 91600 Savigny/Orge — France

Abonnement : 16 € /an (4 numéros) (à régler à l’adresse ci-dessus) Imprimé en France


Avant-propos Dans sa miséricorde, le Seigneur nous donne du temps aujourd’hui afin que nous nous préparions à nous tenir debout devant son trône. Lorsqu’il reviendra, vous et moi devrons être prêts. L’Ecriture nous informe que pour être victorieux ce jour-là, nous devrons être trouvés sans “mensonge” dans notre bouche (en anglais : sans ruse, candide, NdT). Beaucoup de chrétiens ont ignoré l’importance de la parole dans la préparation du caractère pour le ciel. “La parole est l’un des grands dons de Dieu. C’est le moyen par lequel nous révélons les pensées de notre cœur. C’est avec la langue que nous offrons nos prières et nos louanges à Dieu. Avec la langue nous convainquons et persuadons. Avec la langue nous consolons et bénissons, nous apaisons l’âme meurtrie et brisée. Avec la langue nous pouvons faire connaître les miracles de la grâce de Dieu. Avec la langue nous pouvons aussi dire des choses perverses, prononcer des paroles aussi douloureuses que la morsure d’une vipère.”—The Review and Herald, 12 mai 1910.

Notre voix a un grand pouvoir et une grande influence. Il nous arrive souvent de ne pas réaliser les étonnantes implications de presque chaque son que nous émettons. Nous décidons aujourd’hui si notre voix exprimera l’allégeance à Christ ou à Satan dans la grande controverse qui nous attend. Quel choix faites-vous ? L’ennemi des âmes sait aujourd’hui que la voix sera un facteur clé pour la destinée d’innombrables hommes et femmes. Ses efforts visent à nous faire employer ce talent particulier pour le mal plutôt que pour le bien. “Pas un seul mot ne doit être prononcé inconsidérément. Aucune mauvaise parole, aucune conversation frivole, aucune plainte irritée ni suggestion impure ne s’échappera des lèvres de celui qui suit le Christ. L’apôtre Paul, écrivant sous l’inspiration du Saint-Esprit, déclare : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise » (Ephésiens 4 : 29). La mauvaise communication ne se résume pas à l’utilisation de mots vils. Cela concerne toute expression contraire aux saints principes et à une religion pure et sans tache. Cela comprend les allusions, les sous-entendus impurs et les insinuations voilées. Si l’on n’y résiste pas immédiatement, ils conduisent à un grand péché.”—The Signs of the Times, 2 juillet 1902.

Etes-vous prêts, chers frères et sœurs, chers jeunes gens, pour ce défi ? Etes-vous prêts à étudier le talent de la parole pendant ce trimestre ? Etes-vous prêts à dédier votre langue à la gloire de Dieu ? Nous prions que ces Leçons de l’Ecole du Sabbat aident chaque étudiant recherchant cette préparation qui leur permettra de se tenir debout “sans mensonge” devant le trône de Dieu. Le Département de l’Ecole du Sabbat de la Conférence Générale Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

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Sabbat, 6 octobre 2007

Offrande spéciale pour Indianapolis, U.S.A. L’Indiana, qui signifie “le pays des Indiens,” est l’un des huit états du Champ du Centre-Est des Etats-Unis. Il est situé au sud de l’état du Michigan et du lac Michigan. Il couvre 94 321 kilomètres carrés et a une population d’environ 6 080 000 âmes. Sa devise qui remonte aux années 1800 est “Le carrefour de l’Amérique.” L’Indiana a plus d’autoroutes inter-états au kilomètre carré que tout autre état.

L’œuvre y a débuté en 1996 lorsqu’une famille venant de l’est a déménagé pour la capitale, Indianapolis. Au cours des années l’œuvre a grandi et en 2000 une église a été établie dans cette grande ville centrale. Aujourd’hui des membres et bien des visiteurs y adorent chaque sabbat. Cependant, l’espace de ce lieu de culte est très limité et insuffisant. Parmi ceux qui fréquentent l’église, il y a aussi vingt-quatre enfants pour lesquels il n’y a pas d’espace pour les classes de l’Ecole du Sabbat et pour des activités spéciales. Notre but est de fournir un lieu d’éducation pour nos enfants ainsi qu’un centre depuis lequel nous pourrons atteindre la communauté, tenir des réunions régionales, des camps bibliques, et diffuser l’évangile aux états voisins qui n’ont pas encore été touchés. Par la providence divine, une nouvelle propriété située à un peu plus de six kilomètres du centre d’Indianapolis (un bâtiment de un hectare et demi environ) a été achetée pour un excellent prix. Elle est parfaite pour l’avancement de l’œuvre du Seigneur en Indiana aussi bien que dans les états environnants. Le bâtiment a grand besoin de réparations. Nous avons récemment remplacé le toit et nous sommes maintenant prêts à rénover l’intérieur qui fut très endommagé par l’eau. Nous sommes à court d’argent et ne pouvons le faire seuls. Nous avons besoin de votre aide. Veuillez s’il vous plaît nous faire parvenir votre aide généreuse afin que nous puissions achever la rénovation de cette propriété de sorte à ce que l’évangile puisse continuer à être prêché dans la ville et au-delà. Vos frères et sœurs du Champ du Centre-Est des Etats-Unis

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Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007


Leçon 1

Sabbat 6 octobre 2007

Le talent de la parole “Dans [la] bouche [des 144 000] il ne s’est point trouvé de mensonge, car ils sont irréprochables” (Apocalypse 14 : 5). “Que votre langage élevé, votre vie désintéressée et votre joie soient un témoignage rendu à l’efficacité de [la] grâce [de Christ].”—Le Ministère de la Guérison, page 130. Lecture proposée :

Les Paraboles, pages 342-347 (Gland) ou 290-294 (V&S).

Dimanche

30 septembre

1.

UNE SOURCE DE VIE

a.

Pourquoi la parole est-elle l’un des talents les plus importants ? Proverbes 10 : 11 (première partie).

b.

Pourquoi le talent de la parole nous a-t-il été donné ? Esaïe 43 : 10 (première partie) ; Psaume 71 : 15.

“Dieu nous a donné le don de la parole pour que nous racontions à autrui ses interventions dans notre vie, pour que son amour et sa compassion touchent des cœurs, pour que d’autres hommes élèvent des louanges vers celui qui les a appelés à quitter l’obscurité pour venir dans sa merveilleuse lumière.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 195. c.

Quelle relation existe-t-il entre la parole et la connaissance ? Proverbes 10 : 31-32 ; Jacques 3 : 13.

“Il faudrait accorder plus d’attention à la culture de la voix. Nous pouvons avoir des connaissances mais si nous ne savons pas employer notre voix correctement, nous échouerons. A moins que nous ne revêtions nos idées d’un langage approprié, de quelle valeur est notre instruction ? La connaissance nous sera d’un maigre profit si nous ne cultivons pas l’art de la parole ; mais elle sera une merveilleuse puissance si nous savons employer des mots pleins de sagesse salutaire et les dire d’une manière qui retienne l’attention.”—Le Colporteur Evangéliste, pages 81-82. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

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Lundi

1er octobre

2.

DES RÉFORMATEURS INFLUENTS

a.

Comment notre langage révèle-t-il certains aspects de notre condition spirituelle ? Luc 6 : 45.

“Quand le cœur aura été purifié et raffiné de sorte que le Saint-Esprit puisse y faire sa demeure, la langue sera sanctifiée et servira à la gloire de Dieu. Lorsque vous entendez des jeunes gens blaguer et plaisanter, ne vous joignez pas à une hilarité déshonorant Jésus-Christ qui est mort pour eux mais plutôt reprenez-les. Veillez les uns sur les autres pour le bien. Priez les uns avec les autres et les uns pour les autres. Vous pouvez envelopper vos âmes d’une atmosphère semblable aux brises de l’Eden céleste. Ouvrez vos cœurs au Seigneur Jésus. … Nos paroles indiquent l’état de notre cœur ; que les hommes parlent peu ou beaucoup, leurs paroles révèlent ce que sont leurs pensées. On peut assez précisément estimer le caractère d’une personne à la nature de sa conversation. Les paroles honnêtes et franches sonnent juste. « La fin de toutes choses est proche. Soyez donc sages et sobres, pour vaquer à la prière. » (1 Pierre 4 : 7).”—The Youth’s Instructor, 13 juin 1895. “Satan met dans l’esprit des pensées que le chrétien ne devrait jamais exprimer. Les réparties méprisantes, les paroles amères et passionnées, les accusations cruelles et soupçonneuses viennent de lui. Combien de paroles ne font que du mal à ceux qui les prononcent et à ceux qui les entendent ! Les paroles dures sont des coups violents pour le cœur et réveillent ses pires passions. Ceux qui font du mal avec leur langue, qui sèment la discorde par les paroles égoïstes et jalouses, attristent le Saint-Esprit car ils contrecarrent les desseins de Dieu.”—The Review and Herald, 12 mai 1910. b.

Comment pouvons-nous exercer une influence réformatrice par le bon usage de la parole ? Sophonie 3 : 13.

“Rien n’affaiblit autant une église que le mauvais usage du talent de la parole. Nous déshonorons notre Conducteur quand nos paroles ne sont pas celles qui devraient sortir de la bouche d’un chrétien.”—The Review and Herald, 18 janvier 1898. “Oh, quelle influence réformatrice se produirait si en tant que peuple nous accordions sa réelle valeur au talent de la parole et à son influence sur les âmes !”—Medical Ministry, page 213.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007


Mardi

2 octobre

3.

PARLER AUX VOISINS

a.

Citez une méthode simple, efficace, de partager Christ avec nos voisins. Romains 15 : 2 ; Zacharie 8 : 16.

“Essayez de sortir hommes et femmes de leur insensibilité spirituelle. Dites-leur comment vous avez découvert Jésus et à quel point vous avez été bénis depuis que vous vivez à son service. Racontez-leur toutes les bénédictions qu’il vous accorde quand vous vous asseyez à ses pieds et que vous apprenez les précieuses leçons de sa parole. Dites-leur tout le bonheur et toute la joie d’une vie chrétienne. Vos paroles chaleureuses et ferventes les convaincront que vous avez trouvé la perle de grand prix. Que vos paroles joyeuses et encourageantes montrent que vous avez assurément trouvé le chemin le plus haut. Voilà ce qu’est le vrai travail missionnaire, et lorsqu’il sera fait, beaucoup se réveilleront comme s’ils sortaient d’un rêve.”—Testimonies, volume 9, page 38. b.

Quelle aide est promise à ceux qui sont peut-être timides, inexpérimentés ou qui s’expriment avec lenteur? Exode 4 : 10-12.

“Continuez à connaître le Seigneur et à faire sa volonté et vous saurez par expérience que lorsque vous essayez de parler à ceux qui vous entourent, Dieu vous suggérera les paroles qui les empêcheront de faire le mal et leur montreront le chemin de la vie.”—The Voice in Speech and Song, page 28. “Que vos paroles soient douces quand vous cherchez à gagner des âmes. Dieu sera la sagesse de celui qui la recherche à la source divine. Nous devons rechercher toutes les occasions. Il nous faut veiller et prier, et être toujours prêts à répondre à ceux qui nous demandent raison de l’espérance qui est en nous. Nous devons sans cesse élever nos cœurs vers Dieu de peur de faire une impression défavorable sur une âme pour laquelle Christ a donné sa vie et de sorte que lorsque l’occasion se présente, nous puissions prononcer le bon mot au bon moment. Si vous vous mettez à travailler pour Dieu de cette façon, l’Esprit de Dieu vous aidera. Le Saint-Esprit sera apposé sur la vérité dite avec amour pour les âmes. Dispensée sous l’influence de la grâce de Christ, la vérité sera une puissance de réveil.”—The Review and Herald, 7 octobre 1902.

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Mercredi

3 octobre

4.

LE TACT

a.

Quel sujet devrait être au centre de notre conversation quand nous parlons à nos amis, à nos voisins et à nos collègues ? Psaume 145 : 5-7, 11-12.

“Tandis qu’ils se trouvent en ce bas monde, les hommes sont mis à l’épreuve par la société qu’ils choisissent et par les attributs de caractère qu’ils développent. Tous ceux qui appartiennent au royaume de Christ sont une seule famille. Ils aiment Dieu par-dessus tout et leur prochain comme eux-mêmes. « De même que vous excellez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle à tous égards, et dans votre amour pour nous, faites en sorte d’exceller aussi dans cette œuvre de bienfaisance » [“dans cette œuvre de grâce, dans cette grâce”, suivant les traductions, NdT] (2 Corinthiens 8 : 7) – la grâce de la libéralité chrétienne. « N’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité. » L’apôtre Paul parle ici de la libéralité chrétienne. Dieu désire que ses générosités envers ses enfants soient partagées avec ceux qui n’ont pas autant de bénédictions temporelles. Grâce à cette libéralité, grâce à des paroles aimables accompagnées d’actes d’amour, ceux qui travaillent pour Dieu trouveront l’entrée des cœurs et gagneront des âmes à Christ. Nous ne devons pas oublier cet aspect de la religion « car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir » (Hébreux 13 : 16).”—The Review and Herald, 18 février 1902. b.

Que devons-nous faire pour avoir le tact de Christ lorsque nous approchons les âmes vivant dans les ténèbres ? 1 Pierre 3 : 15.

“Nous devons, chacun pour nous-même, savoir ce qu’est la vérité, et être toujours prêts à nous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque nous demande raison de l’espérance qui est en nous, non avec orgueil, vantardise et suffisance, mais dans l’esprit du Christ.”—Evangéliser, page 69. c.

Pourquoi la gentillesse est-elle importante ? Colossiens 4 : 6.

“Si, à l’exemple du Christ, nous faisons le bien, comme lui aussi, nous réussirons à ouvrir les cœurs. Il faut parler de Celui qui « se distingue entre dix mille, » et dont « toute la personne est pleine de charme,» non pas d’une manière abrupte, mais en usant d’un tact né de l’amour divin. C’est la tâche la plus noble à laquelle on puisse faire servir le talent de la parole. Il nous a été confié pour nous mettre à même de faire connaître le Christ comme un Sauveur qui pardonne les péchés.”—Les Paraboles, page 347 (Gland) ou 293-294 (V&S). 8

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007


Jeudi

4 octobre

5.

LE LANGAGE DU CIEL

a.

Comment le talent de la parole peut-il être utilisé au mieux de ses possibilités ? Psaumes 77 : 12 ; 119 : 46, 172.

“Parlez de la bonté et de l’amour de Jésus. Vous et moi avons reçu cette bénédiction, ce talent de grande valeur qu’est la parole. On doit l’utiliser à parler de choses qui accroissent l’amour pour Jésus. Parlons de sa miséricorde, de ce qu’il disait pour encourager et pour réconforter, pour introduire dans les cœurs l’espérance, la joie et l’amour. … L’ennemi projettera son ombre entre Christ et nos âmes. Il nous tentera afin que nous parlions avec doute et incrédulité. Mais ne laissez pas les mauvaises pensées s’exprimer. Parlez de foi. Parlez de la grâce de notre Seigneur et Sauveur, de son amour et de sa miséricorde, de la beauté de son caractère.”—The Voice in Speech and Song, page 15. b.

Comment pouvons-nous prouver que sur terre nous sommes en train d’apprendre le langage du ciel ? Apocalypse 14 : 5 ; Proverbes 8 : 8.

“Si nous veillons sur nos paroles afin que rien d’autre que de la gentillesse ne sorte de nos lèvres, nous prouverons que nous nous préparons à devenir membres de la famille céleste.”—Medical Ministry, page 213. “L’amour de Christ dans le cœur se révèle par l’expression de la louange. Ceux qui sont consacrés à Dieu le démontreront par leur conversation sanctifiée. Si leur cœur est pur, leurs paroles seront pures et montreront un principe élevé travaillant dans une direction sanctifiée.”—The Review and Herald, 18 janvier 1898.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.

5 octobre 19 h 21

Comment peut-on utiliser le talent de la parole pour rendre témoignage à Dieu ? Quel genre de caractère notre conversation devrait-elle révéler? Quel sera le thème central de nos conversations avec nos voisins ? Comment notre langage est-il naturellement affecté par notre vie et notre attitude ? Quelles étapes conduiront une personne à parler le langage du ciel ?

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Leçon 2

Sabbat 13 octobre 2007

L’éducation de la langue “La langue du juste est un argent de choix ; le cœur des méchants est peu de chose.” (Proverbes 10 : 20). “Avant tout, le langage doit être pur, bienveillant, franc – « l’expression d’une grâce intérieure».”—Education, page 266. Lectures proposées :

Child Guidance, pages 481-482. Fundamentals of Christian Education, pages 242-244.

Dimanche

7 octobre

1.

UNE VIE DONT L’ISSUE EST LA MORT

a.

Pourquoi l’éducation de la langue devrait-elle être l’une des plus importantes matières à étudier? Proverbes 18 : 21 ; Jacques 3 : 2-8.

“L’une des plus hautes et des plus belles branches de l’éducation est de savoir comment s’adresser aux membres de la maisonnée afin que l’influence des paroles prononcées soit pure et incorruptible. La conversation qui sied à un chrétien est celle qui lui permettra d’échanger des idées. Les paroles prononcées à voix forte qui n’aident personne et ne sont en bénédiction à personne devraient être échangées contre des paroles de bon sens, élevées et éclairées. Cette branche de l’œuvre est la plus grande entreprise missionnaire dans laquelle un chrétien puisse s’engager. Ceux qui se servent des organes de la parole comme d’une machine divine vivante, deviennent des pierres vivantes dans son temple qui émettent lumière et connaissance.”—The Voice in Speech and Song, page 34. b.

Parmi les sept maux que Dieu hait tout particulièrement, combien ont un lien avec la langue ? Proverbes 6 : 16-19.

“Les paroles incohérentes, précipitées, ordinaires, le fait de parler pour dire de parler alors qu’il vaudrait mieux garder le silence, tout ceci est un péché. Les personnes les plus bavardes n’exercent aucune saine influence sur la société dans laquelle elles vivent et se meuvent. On ne doit pas parader et se vanter de la religion de la Bible, mais la mettre en pratique paisiblement par de bonnes paroles et de bonnes œuvres.”—The Voice in Speech and Song, page 31. 10

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Lundi

8 octobre

2.

PRÉPARATION POUR L’ÉDUCATION DE LA LANGUE

a.

Où se trouve le meilleur terrain d’entraînement pour de bonnes habitudes dans le parler et pourquoi ? Deutéronome 11 : 18-19.

“C’est le devoir des parents d’apprendre à leurs enfants à ne se servir de la parole qu’en vue du bien. C’est la famille qui est, sous ce rapport, la meilleure école. Dès leur plus tendre enfance, il faut apprendre aux enfants à parler avec respect et avec affection, soit à leurs parents, soit les uns avec les autres. Il faut leur apprendre qu’ils ne doivent exprimer que des sentiments de respect, de vérité et de pureté.”—Les Paraboles, page 345 (Gland) ou 292 (V&S). b.

Quelle double méthode les parents doivent-ils utiliser pour apprendre à leurs enfants de bonnes habitudes de langage ? Philippiens 2 : 14-15 ; Tite 2 : 7-8.

“Que les parents apprennent eux-mêmes chaque jour à l’école du Christ. Ce n’est qu’à ce prix qu’il leur sera possible d’enseigner à leurs enfants, par leurs paroles aussi bien que par leur exemple, à avoir une « parole saine, irréprochable.» C’est un de leurs devoirs les plus grands et les plus importants.”—Les Paraboles, pages 345-346 (Gland) ou 292-293 (V&S). “Pères et mères, vous avez une œuvre solennelle à accomplir. Le salut éternel de vos enfants dépend de votre façon d’agir. Comment éduquerez-vous vos enfants avec succès ? Non en grondant car ça ne fera aucun bien. Parlez à vos enfants comme si vous aviez confiance en leur intelligence. Agissez avec gentillesse, tendresse et amour. Dites-leur ce que Dieu voudrait les voir faire, qu’il voudrait qu’ils soient éduqués et formés à être ses collaborateurs. Si vous faites votre part, vous pouvez être certains que le Seigneur fera la sienne.”—The Review and Herald, 17 février 1910. c.

Quel est le manuel de base pour l’éducation de la parole ? Jean 5 : 39.

“Notre éducation en ce qui concerne la science de la conversation sera de toute façon améliorée si nous étudions la Parole de Dieu.”—Manuscript Releases, volume 3, page 360.

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Mardi

9 octobre

3.

DES PROBLÈMES DANS L’ÉGLISE

a.

Comment le langage non sanctifié affecte-t-il l’église et comment doit-on traiter cela ? Proverbes 16 : 27-28 ; 17 : 20 ; 22 : 10.

“L’usage inconsidéré et imprudent de la faculté de la parole est à la base de presque tous les problèmes de l’église. On devrait traiter le fait de dire du mal comme on traite une incartade sujette à la discipline de l’église et même à l’exclusion de l’église si la personne persiste en ce défaut car c’est le seul moyen de remettre l’église en ordre.”—The Voice in Speech and Song, page 31. “Tel le duvet des chardons emporté par le vent, les paroles exprimant la suspicion et le manque de confiance se disséminent au loin et ne peuvent jamais être rattrapées. Un langage dépourvu de christianisme est la source de quatre-vingt-dix pour cent des difficultés de l’église. Les agents de Satan emploient toute leur diligence à obtenir que les chrétiens se parlent inconsidérément. Lorsqu’ils réussissent, Satan exulte, parce que les disciples de Dieu ont nui à leur propre influence. En ces moments solennels, nous n’avons pas le temps de nous disputer les uns avec les autres. Ceux qui laissent libre cours à leurs mauvaises pensées et à leurs mauvais discours ne se rendent pas compte du temps qu’ils font perdre aux autres. Les serviteurs de Dieu ont été appelés à résoudre des difficultés entre frères et sœurs ; du temps appartenant aux âmes qui sont près de périr a ainsi été perdu, un temps qui aurait dû être consacré à remplir le mandat évangélique.”—The Review and Herald, 24 novembre 1904. “Si [les soi-disant disciples de Christ] pouvaient voir les troubles engendrés par leurs paroles imprudentes, par la propagation de rapports imprécis, par leurs censures injustes, les chrétiens qui s’assemblent parleraient moins et prieraient davantage.”— Idem, 19 octobre 1886. b.

Pour une bonne éducation, quel genre de langage les parents et les maîtres devraient-ils utiliser? Ephésiens 4 : 22-25.

“Le maître dont l’esprit demeure en Christ parlera et agira en chrétien. Celui-ci ne sera pas satisfait tant que la vérité n’aura pas purifié sa vie de tout ce qui n’est pas essentiel. Il ne sera pas satisfait tant que son esprit ne sera pas jour après jour modelé par les saintes influences de l’Esprit de Dieu. Alors Christ pourra parler au cœur et sa voix disant «Voici le chemin, marchez-y» (Esaïe 30 : 21), sera entendue et obéie.”— The Review and Herald, 3 septembre 1908. 12

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Mercredi

10 octobre

4.

LE LANGAGE DE L’ENSEIGNANT

a.

Comment les enseignants chrétiens peuvent-ils influencer tous leurs étudiants qui n’ont pas eu une éducation domestique correcte ? Proverbes 25 : 15.

“Faites preuve de sympathie et de tendresse envers vos élèves. Révélez-leur l’amour de Dieu. Que vos paroles soient bienveillantes et encourageantes. Tandis que vous travaillez ainsi pour vos élèves, quelle transformation se produira chez ceux qui n’ont pas été correctement éduqués chez eux ! Le Seigneur fera de ces enseignants, même jeunes, des révélateurs de sa grâce, si seulement ils lui consacrent leur vie.”— Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 124. b.

Comment les parents et les enseignants peuvent-ils agir avec les enfants et les jeunes qui sont obstinés ? Proverbes 3 : 12.

“Que le maître accomplisse son travail dans un esprit de paix, d’amour et de joie. Qu’il n’accepte pas de se mettre en colère ni de s’irriter. Dieu l’observe avec un intense intérêt pour voir s’il se laisse modeler par son divin Maître. L’enfant qui perd le contrôle de lui-même est beaucoup plus excusable que l’enseignant qui se laisse aller à la colère et à l’impatience. S’il faut faire un reproche, que ce soit avec bonté. Que l’enseignant évite de rendre l’enfant obstiné en lui parlant trop durement. Chaque réprimande doit être suivie d’un baume de bonté. Que l’éducateur n’oublie jamais qu’il s’adresse au Christ en la personne de l’un de ses petits. Qu’une discipline scolaire où règnent la loyauté et l’amour soit votre mot d’ordre. Quand un élève est repris de telle façon qu’il n’a pas l’impression qu’on veut l’humilier, l’amour jaillit dans son cœur.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, pages 170-171. c.

Quel sera le résultat de l’utilisation de la méthode de Christ dans l’éducation du langage ? Ephésiens 4 : 32.

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

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Jeudi

11 octobre

5.

LE LANGAGE DE L’ÉTUDIANT

a.

Comment les jeunes gens peuvent-ils rééduquer leur langue afin qu’elle soit utile et à la gloire de Dieu ? Proverbes 9 : 9-10 ; 15 : 28 (première partie) ; Job 27 : 3-4.

“L’ouvrier de Dieu doit faire les efforts les plus sincères pour devenir le représentant du Christ, écartant tout geste désagréable et toute parole grossière. Qu’il s’applique à utiliser un langage correct. Il existe une grande classe de gens qui négligent leur langage, mais qui, s’ils se donnent la peine de faire attention, peuvent devenir des témoins de la vérité. Qu’ils fassent des progrès quotidiens. Qu’ils n’entachent pas leur efficacité ni leur influence en cultivant des manières, un ton ou un langage défectueux. Ils remplaceront les expressions vulgaires par des paroles pures et de bon sens.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 191. b.

Quel sera le résultat lorsque les jeunes étudiants changeront radicalement leur manière de penser, de parler et d’agir? Philippiens 4 : 8 ; Proverbes 17 : 27-28.

“Le talent de la parole est un talent très précieux et ne devrait en aucun cas être perverti. La langue est un membre indiscipliné mais il ne devrait pas en être ainsi. Ce membre, improprement utilisé dans le langage profane, devrait être converti pour louer Dieu. Si tous les étudiants faisaient des efforts déterminés pour changer leur façon de penser, de parler et d’agir, retenant toute parole qui ne soit pas aimable et courtoise et parlant avec respect à tous, s’ils gardaient à l’esprit qu’ils se préparent ici-bas à devenir membres de la famille céleste, quelle influence réformatrice sortirait de chaque foyer !”—The Voice in Speech and Song, pages 46-47.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2.

12 octobre 19 h 07

3. 4. 5.

Comment pouvons-nous rendre notre conversation plus chrétienne ? Comment pouvons-nous instiller à nos enfants l’habitude d’avoir un langage sanctifié ? Quelle est la relation entre le langage et les problèmes dans l’église ? Qu’est-ce qui devrait caractériser le langage des enseignants consacrés ? Comment la jeunesse peut-elle développer la discipline mentale ?

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Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007


Leçon 3

Sabbat 20 octobre 2007

L’influence de la parole “Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent.” ( Ephésiens 4 : 29). “Notre conversation et nos agissements ont une répercussion incalculable pour le bien ou pour le mal.”—Témoignages, volume 1, page 488. Lectures proposées :

Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, pages 191-192. The Voice in Speech and Song, pages 48-63.

Dimanche

14 octobre

1.

QUI EST AUX COMMANDES ?

a.

Quelle preuve claire démontre qui contrôle notre vie ? Matthieu 6 : 24 ; 12 : 35.

“Vous ne sauriez être trop attentif à ce que vous dites, car les paroles que vous prononcez révèlent quel esprit anime votre esprit et votre cœur. Si le Christ régit votre cœur, vos paroles refléteront la pureté, la beauté et le parfum d’un caractère façonné par sa volonté. Mais depuis sa chute, Satan a été un accusateur des frères, et vous devez veiller à ne pas faire preuve du même esprit.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 2, page 599. b.

Quelle est la relation entre vos pensées, vos paroles et votre caractère ? Proverbes 23 : 7 (première partie) ; Matthieu 12 : 34.

“Les paroles traduisent les sentiments du cœur. « De l’abondance du cœur la bouche parle.» Non seulement les paroles révèlent le caractère ; elles réagissent sur le caractère. Les hommes subissent l’influence de leurs propres paroles. Il leur arrive souvent, momentanément influencés par Satan, d’exprimer des sentiments d’envie et de médisance, sans même y croire ; mais ces expressions exercent une action sur leurs pensées. Trompés par leurs propres paroles, ils en viennent à croire ce qu’ils ont dit à l’instigation de Satan. Puis, après avoir exprimé une opinion ou une décision, ils sont trop fiers pour se rétracter et font tant et si bien pour prouver qu’ils ont raison qu’ils finissent par le croire.”—Jésus-Christ, page 313. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

15


Lundi

15 octobre

2.

INFLUENCER LES AUTRES

a.

Quelle influence exerçons-nous sur les autres ? 1 Pierre 2 : 11-12 ; 3 : 9.

“Nous semons jour après jour les semences de la future récolte. Nous ne pouvons être trop précautionneux quant à la semence que constituent nos paroles. Les mots sont souvent prononcés à la légère et vite oubliés mais ces paroles, en bien ou en mal, produiront leur récolte. Semez une parole hostile ou dure et cette graine qui prendra racine dans l’esprit de ses auditeurs, portera du fruit à sa ressemblance. Semez une parole chrétienne aimable et gentille et elle vous ramènera de riches bénédictions. Gardons-nous de prononcer des paroles qui ne soient pas une bénédiction mais une malédiction. Si nous semons du blé nous récolterons du blé ; si nous semons de l’ivraie, nous récolterons de l’ivraie ; qu’elle soit constituée de blé ou d’ivraie, la moisson est assurée d’être abondante.”—Our High Calling, page 294. b.

Quel est le plus fort argument en faveur du christianisme ? Ephésiens 4 : 29.

“Il n’y a pas d’arguments plus irrésistibles, ni d’invitation plus solennelle pour les négligents, les irrévérencieux et les sceptiques que la façon de vivre, de parler et de se comporter des véritables chrétiens. Que notre vie et notre caractère soient le puissant argument en faveur du christianisme, les hommes seront alors obligés de reconnaître que nous avons connu Jésus et que nous avons appris de lui.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, pages 386-387. “L’influence dépourvue d’artifice et inconsciente d’une vie sainte est le sermon le plus convaincant qui puisse être prêché en faveur du christianisme. Un argument, même irréfutable, peut ne provoquer que de l’opposition ; mais l’exemple de la piété vécue a un pouvoir auquel il est impossible de résister entièrement.”—Le Ministère Evangélique, page 55. c.

Qu’est-ce qui détermine l’ampleur de notre influence lorsque nous cherchons à donner des conseils ou des avertissements ? Ecclésiaste 9 : 17 ; Philippiens 1 : 27 (première partie).

“Des paroles d’amour, de tendresse et de charité sanctifient notre influence sur les autres.”—Our High Calling, page 175. 16

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007


Mardi

16 octobre

3.

UN HOMME INSENSÉ ET UNE FEMME SAGE

a.

Quelle leçon pratique pouvons-nous apprendre lorsque nous comparons le discours de Nabal avec celui d’Abigaïl ? 1 Samuel 25 : 2-11, 23-28.

“[Abigaïl] s’efforça de calmer [l’] irritation [de David] par de douces paroles ; elle le supplia de passer outre l’offense de son mari. Sans manifester ni ostentation ni orgueil, Abigaïl, le cœur plein de la sagesse et de l’amour de Dieu, montra l’ardeur de son attachement à sa famille … La piété d’Abigaïl, semblable au parfum d’une fleur, s’exhalait tout inconsciemment de son visage, de ses paroles et de ses actes. L’esprit du Fils de Dieu habitait dans son âme. Son discours, assaisonné de grâce, plein de bonté et de paix, répandit une céleste influence. David revint à de meilleurs sentiments, et il trembla à la pensée des conséquences de l’acte irréfléchi qu’il avait été sur le point de commettre. « Heureux ceux qui procurent la paix ; car ils seront appelés enfants de Dieu.» Que ne sont-elles plus nombreuses, les femmes qui ressemblent à cette fille d’Israël, toujours prêtes à calmer des sentiments irrités, à prévenir des actions soudaines et irréfléchies, et à apaiser de grands maux par des paroles d’une sagesse calme et mesurée !”—Patriarches et Prophètes, pages 686-687 (Bâle). b.

Comment un chrétien pourra-t-il influencer la conversation quand il sera confronté à la colère ? Proverbes 15 : 1 (première partie).

“Une vie chrétienne sanctifiée répand sans cesse autour d’elle la lumière, la consolation et la paix. Elle est caractérisée par la pureté, le tact, la simplicité, et l’utilité. Elle a pour mobile un amour désintéressé qui sanctifie son influence. Elle est pleine de Jésus-Christ, et laisse partout où elle va une traînée de lumière. Abigaïl possédait le don de reprendre et de conseiller avec sagesse. David vit sa colère s’évanouir sous le charme de son influence et de son raisonnement. Il fut convaincu qu’il avait mal agi et n’avait pas été maître de lui. Aussi reçut-il la censure avec humilité de cœur, et conformément aux propres paroles d’un de ses cantiques : « Que le juste me frappe, ce me sera une faveur ; et qu’il me reprenne, ce me sera un baume excellent.» (Psaume 141 : 5). Il remercia Abigaïl et la bénit pour l’avoir si judicieusement conseillé. Il y a un assez grand nombre de personnes qui se croient dignes d’être louées quand elles reçoivent des censures sans montrer d’impatience ; mais sont-ils nombreux, ceux qui reçoivent la réprimande avec reconnaissance, et qui bénissent ceux qui s’efforcent de les empêcher de suivre une voie mauvaise ?”—Patriarches et Prophètes, pages 687-688 (Bâle) ou 650 (V&S). Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

17


Mercredi

17 octobre

4.

DIEU ME VOIT

a.

Quel genre de conversation pourra-t-on constater chez ceux qui, par la grâce de Dieu, auront appris à maîtriser leur langue ? Psaume 37 : 30.

“ « Lequel d’entre vous est sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse.» (Jacques 3 : 13). Mes frères et sœurs, comment employez-vous le don de la parole ? Avez-vous appris à maîtriser votre langue afin qu’elle obéisse toujours aux ordres d’une conscience éclairée et de saintes affections ? Votre conversation est-elle dépourvue de légèreté, d’orgueil et de méchanceté, de fausseté et d’impureté ? Etes-vous sans faute devant Dieu ? Les paroles ont un grand pouvoir. Satan tentera de mettre notre langue à son service. Nous ne pouvons pas contrôler de nous-mêmes ce membre indiscipliné. La grâce divine est notre seul espoir. Ceux qui cherchent ardemment comment s’assurer la prééminence devraient plutôt étudier comment ils peuvent obtenir la sagesse qui est « premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité» (verset 17). Il m’a été montré que bien des pasteurs avaient besoin d’avoir ces paroles gravées dans leur esprit. Celui qui possède Christ en lui-même, l’espérance de la gloire, montrera « ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse.»”—Testimonies, volume 5, page 175. b.

Quelle impression habituelle nous aidera à suivre les ordres d’une conscience éclairée lorsque nous parlons ? Psaume 33 : 13-14 ; Job 34 : 21.

“Si vous vivez sur le plan de l’addition, ajoutant grâce sur grâce, Dieu vous multipliera ses grâces. Tandis que vous ajoutez, Dieu multiplie. Si vous entretenez l’impression habituelle que Dieu voit et entend tout ce que vous faites et dites, et qu’il garde un rapport fidèle de toutes vos paroles et de vos actions, et que vous devrez ensuite en rendre compte, alors, dans tout ce que vous ferez et direz vous chercherez à suivre les ordres d’une conscience éclairée et vigilante. Vous vous servirez de votre langue à la gloire de Dieu et serez une source de bénédiction pour vous-même et pour les autres. Mais, si vous vous séparez de Dieu comme vous l’avez fait, prenez garde que votre langue ne soit le monde de l’iniquité et ne vous attire une terrible condamnation car des âmes seront perdues par votre faute.”—Testimonies, volume 4, page 244.

18

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007


Jeudi

18 octobre

5.

LA PERSUASION

a.

Comment pouvons-nous persuader les autres d’accepter le salut offert par Christ ? Esaïe 26 : 3.

“L’enseignement du Christ était l’expression d’une conviction bien enracinée, fondée sur l’expérience ; ceux qui apprennent de lui deviennent des maîtres selon l’ordre divin. La Parole de Dieu, prononcée par quelqu’un qui est sanctifié par elle, possède une force vivifiante qui attire à elle les auditeurs et leur apporte la conviction qu’il y a là une vivante réalité. Quand quelqu’un aime la vérité qu’il a reçue, il le manifeste par le ton de sa voix et des attitudes persuasives. Il fait connaître ce qu’il a entendu et vu, ce que ses mains ont touché concernant la parole de vie, afin que d’autres communient avec lui grâce à la connaissance du Christ. Son témoignage, sortant de lèvres purifiées par le charbon ardent de l’autel, fait l’effet de la vérité sur un cœur réceptif et opère la sanctification du caractère.”—Jésus-Christ, pages 124-125. b.

Comment le niveau divin d’éloquence persuasive est-il différent de ce que l’on peut croire ? 1 Corinthiens 13 : 1-2.

c.

Quelle condition préalable est nécessaire avant que nous puissions être vraiment persuasifs ? Actes 24 : 16 ; Colossiens 4 : 6.

“La parole la plus persuasive est celle qui est prononcée avec amour et sympathie. De telles paroles apporteront la lumière aux esprits confus et de l’espoir aux personnes découragées car elles illumineront leur perspective d’avenir. Le temps dans lequel nous vivons réclame une énergie vitale sanctifiée, un zèle ardent, une sympathie et un amour des plus tendres et des paroles qui n’augmenteront pas la misère mais inspireront foi et espoir. Nous sommes sur le chemin du retour, cherchant une meilleure patrie, une patrie céleste.”—The Review and Herald, 16 février 1897.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3.

19 octobre 18 h 53

Comment notre conversation quotidienne influence-t-elle notre caractère ? Que pouvons-nous apprendre du talent de la parole d’Abigaïl ? Quelles sont les conditions préalables à une parole persuasive ?

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

19


Leçon 4

Sabbat 27 octobre 2007

Christ et son sens parfait de la communication “Le Seigneur, l’Eternel, m’a donné une langue exercée, pour que je sache soutenir par la parole celui qui est abattu ; il éveille, chaque matin, il éveille mon oreille, pour que j’écoute comme écoutent des disciples.” (Esaïe 50 : 4). “La voix calme, sincère et musicale de Christ était comme un baume pour les esprits blessés.”—The Review and Herald, 5 mars 1901. Lectures proposées :

Jésus-Christ, chapitre 19. Le Ministère Evangélique, pages 115-117.

Dimanche

21 octobre

1.

PARLER AVEC AMOUR

a.

Que pouvons-nous apprendre de la déclaration des huissiers des principaux sacrificateurs concernant la manière de parler de Christ ? Jean 7 : 46.

“[Les] tendres compassions [de Christ] se posaient délicatement sur des cœurs fatigués et troublés. Une atmosphère de paix l’entourait même au milieu d’une foule turbulente d’ennemis irrités. La beauté de son maintien, la gentillesse de son caractère, et surtout l’amour qui se dégageait de son regard et de sa voix, attiraient à lui quiconque n’était pas endurci par l’incrédulité. Sans la douceur et la sympathie qui brillaient dans chacun de ses regards, dans chacune de ses paroles, il n’eût pas rassemblé de si grandes foules autour de lui.”—Jésus-Christ, page 238. b.

Comment pouvons-nous reproduire cette façon de parler qu’avait Jésus ? 2 Corinthiens 3 : 18 ; Hébreux 12 : 2.

“Jésus est notre exemple. Il parlait au peuple d’une voix musicale. Jamais il ne la forçait ni ne la perchait trop haut. Sa vitesse d’élocution n’était pas non plus rapide au point que les mots dussent se chevaucher, rendant ainsi la compréhension difficile. Il énonçait distinctement chaque mot et ceux qui entendaient sa voix rendaient le témoignage suivant : « Jamais homme n’a parlé comme cet homme» (Jean 7 : 46).”—The Review and Herald, 5 mars 1895. 20

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007


Lundi

22 octobre

2.

PARLER AVEC AUTORITÉ

a.

Bien que Christ eût une voix mélodieuse, aux accents tendres et sincères, comment exhortait-il et présentait-il des vérités tranchantes lorsque cela était nécessaire ? Matthieu 7 : 28-29 ; Luc 4 : 32 ; Jean 2 : 15-16.

“Dans l’œuvre du salut, il faut beaucoup de tact et de sagesse. Le Sauveur n’a jamais dissimulé la vérité, mais il l’a toujours dite avec amour. Dans ses rapports avec autrui, il faisait preuve du plus grand tact et il était toujours bon et plein de sollicitude. Jamais rude, ce n’était pas sans nécessité qu’il disait une parole sévère, et il ne faisait jamais inutilement de la peine à une âme sensible. Il ne condamnait pas la faiblesse humaine. S’il dénonçait sans peur l’hypocrisie, l’incrédulité, l’iniquité, il avait des larmes dans la voix tandis qu’il faisait ces graves reproches. Il ne disait jamais la vérité cruellement, mais manifestait toujours une profonde tendresse pour l’humanité. Chaque âme était précieuse à ses yeux. Il portait sur lui la majesté divine, mais il se penchait avec compassion et respect sur chaque membre de la famille de Dieu. Il voyait dans tout homme une âme qu’il avait mission de sauver.”—Le Ministère Evangélique, page 111. b.

Pourquoi Christ réussissait-il à motiver le peuple à opérer un changement dans sa vie ? Jean 13 : 15.

“[Christ] vivait ce qu’il enseignait. « Je vous ai donné un exemple, dit-il aux disciples, afin que, vous aussi, vous fassiez comme moi je vous ai fait.» Jean 13 : 15. « J’ai gardé les commandements de mon Père.» Jean 15 : 10. Ainsi la vie du Christ appuyait et illustrait parfaitement ses paroles. Plus encore : il était ce qu’il enseignait. Ses paroles n’exprimaient pas seulement son expérience, mais aussi son caractère. Non seulement il enseignait la vérité, mais il était la vérité. C’est ce qui donnait tant de puissance à son enseignement.”—Education, pages 88-89. “Avec l’aide que Christ peut donner, nous serons capables de réfréner la langue. Bien qu’il fût terriblement tenté de parler précipitamment et avec colère, pas une seule fois il ne pécha avec ses lèvres. Avec patience, il fit face aux moqueries, aux sarcasmes et à la dérision de ses compagnons autour de l’établi du charpentier. Au lieu de répliquer avec colère, il entonnait un des beaux psaumes de David, et ses compagnons s’unissaient à lui avant même de se rendre compte de ce qu’ils étaient en train de faire. Quelle transformation aurait lieu dans le monde si les hommes et les femmes d’aujourd’hui suivaient l’exemple de Christ dans l’usage des paroles.”—The Review and Herald, 26 mai 1904. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

21


Mardi

23 octobre

3.

RENVERSER LES PRÉJUGÉS

a.

De quelle méthode Christ se servait-il pour renverser les préjugés et trouver un accès auprès de la multitude ? Matthieu 13 : 34-35.

“Celui qui a payé un prix infini pour racheter les hommes lit de façon infaillible tout ce qui se passe dans l’esprit humain, et sait exactement comment agir envers chaque âme. Dans son comportement à l’égard des hommes, il manifeste les mêmes principes que l’on perçoit dans le monde naturel. Les bienfaisants phénomènes de la nature ne s’opèrent pas par des interventions brutales et terribles ; en tout cas, il n’est pas permis à l’homme d’y mettre la main. Dieu agit par le jeu paisible et régulier des lois dont il est l’auteur. Il en est de même dans le domaine spirituel. Satan cherche constamment à intervenir par des actions brusques et violentes ; Jésus, lui, trouvait accès auprès des humains au moyen des idées qui leur étaient les plus familières. Il cherchait à troubler le moins possible leurs habitudes de pensée par des interventions abruptes ou par des règles préétablies. Il faisait confiance aux hommes et gagnait ainsi leur estime. Il présentait d’anciennes vérités qu’il éclairait d’une lumière nouvelle et magnifique. Ainsi, lorsqu’il n’avait que douze ans, il étonnait déjà les docteurs de la loi par les questions qu’il leur posait dans le temple.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 1, pages 186-187 et Evangéliser, pages 132-133. b.

Comment Christ arrivait-il à dissiper l’animosité des Samaritains ? Jean 4 : 4-26, 39-42.

“Jésus n’attendait pas pour enseigner que de grandes assemblées se fussent réunies. Quelques-unes des plus grandes vérités qu’il a énoncées, il les a dites à un seul auditeur. Ecoutez les merveilleuses paroles de Jésus à la femme de Samarie. Il était assis près du puits de Jacob lorsque cette femme vint puiser de l’eau. A sa grande surprise, elle l’entendit qui lui demandait un service. « Donne-moi à boire», disait-il. Certes il voulait de l’eau fraîche, mais plus encore il désirait lui faire connaître le chemin qui conduit à l’eau vive. … Quel intérêt Jésus ne manifesta-t-il pas pour cette seule femme ! Quelle ardeur et quelle éloquence dans ses paroles ! Le cœur de cette femme en fut si remué que, oubliant ce qu’elle était venue faire, elle s’en retourna en ville et dit à ses amis : «Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ; ne serait-ce point le Christ ?» (Verset 29).”—Le Ministère Evangélique, pages 188-189.

22

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007


24 octobre

4.

PARLER AVEC CEUX QUI ERRENT

a.

Quand nous considérons comment agir avec les âmes malades du péché et les membres d’église qui retombent, que pouvons-nous apprendre de la manière dont Christ a traité la femme accusée dans Jean 8 : 3-11 ?

“Nos paroles destinées à détourner les hommes de leurs erreurs doivent être empreintes de beaucoup de douceur, à la manière de la rosée matinale qui, après une période de sécheresse, tombe sur les plantes flétries et les ranime. Le dessein de Dieu est d’atteindre d’abord les cœurs. Parlons de la vérité avec amour, comptant sur Dieu qui seul peut réformer les vies. Le Saint-Esprit fera pénétrer jusqu’au fond de l’âme les mots ainsi prononcés.”—Le Ministère de la Guérison, page 131. “Un disciple du Christ ne saurait détourner ses yeux de ceux qui s’égarent et les laisser poursuivre leur course vers l’abîme. Ceux qui sont prompts à accuser et à traduire en justice sont souvent plus coupables que leurs victimes. Les hommes haïssent le pécheur et aiment le péché. Le Christ déteste le péché tout en aimant le pécheur. Le même esprit doit animer ses disciples. L’amour chrétien est lent à censurer, prompt à discerner les signes de la repentance, prêt à pardonner, à encourager, à remettre et à raffermir sur le chemin de la sainteté la personne qui s’égare.”—Jésus-Christ, page 458. b.

Donnez quelques exemples de l’Ecriture montrant comment Christ a réprimandé ses disciples. Matthieu 16 : 8 ; Luc 9 : 55 ; 24 : 25-27.

“Jésus reprit ses disciples, les avertit, les mit en garde ; pourtant Jean, Pierre et leurs frères ne le quittèrent pas. Malgré les reproches qu’il leur faisait parfois, ils choisirent de rester avec Jésus. De son côté, le Seigneur ne s’écarta pas d’eux à cause de leurs fautes : il prend les hommes comme ils sont, avec leurs défauts, leurs faiblesses, et les prépare à son service, s’ils acceptent de se laisser discipliner par lui et de remettre entre ses mains leur éducation.”—Education, page 102. “Dieu désire que vos paroles soient porteuses de vie. Pas un mot d’irritation ne doit être prononcé. Quelle que soit la provocation que vous enduriez, retenez toute parole qui réveillerait le mal dans le cœur d’un autre.”—The Voice in Speech and Song, pages 144-145. “Souvent la tentation est grande de parler de choses qui ne profitent ni à l’orateur ni à l’auditeur et qui n’apportent que du mal et de la stérilité aux deux. Notre temps de grâce est trop court pour que nous le passions à nous attarder sur les points faibles des autres.”—Testimonies, volume 4, page 135. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

23

N’OUBLIEZ PAS L’OFFRANDE SPÉCIALE DU PROCHAIN SABBAT

Mercredi


Jeudi

25 octobre

5.

LE SECRET D’UNE COMMUNICATION RÉUSSIE

a.

Quel était le secret de l’aptitude à une parfaite communication de Christ ? Esaïe 50 : 4-5.

b.

Combien de temps Christ a-t-il persévéré dans sa communion avec Dieu et pourquoi ? Luc 6 : 12.

“Après des heures passées en communion avec Dieu, [Christ] apportait quotidiennement la lumière divine aux hommes. Chaque jour, il recevait un nouveau baptême du Saint-Esprit. De grand matin, l’Eternel le tirait de son sommeil et oignait son âme et ses lèvres de grâce afin qu’il pût la communiquer à d’autres. Les paroles qu’il prononçait lui étaient inspirées directement du ciel pour encourager en temps opportun les faibles et les opprimés.”—Les Paraboles, page 113 (V&S) ou 137 (Gland). “En tant qu’homme, [Christ] adressait ses supplications au trône de Dieu ; comme résultat, un courant céleste venait charger son humanité et établir une relation entre l’humanité et la divinité. Grâce à une communion continuelle, il recevait de Dieu une vie qu’il pouvait communiquer au monde. Nous sommes appelés à répéter la même expérience.”—Jésus-Christ, page 356. c.

Quels bénéfices tirons-nous chaque jour du temps que nous passons avec Dieu en prière ? Esaïe 33 : 2.

“Après que certains aient entretenu une communion quotidienne avec Dieu, on les voit revêtus de la bonté du Christ. Leurs paroles ne sont pas comme une grêle dévastatrice, détruisant tout sur son passage ; elles sortent doucement de leurs lèvres. Elles répandent des graines d’amour et de bienveillance tout le long de leur sentier, et cela, de manière inconsciente, car le Christ vit dans leur cœur. Leur influence est davantage ressentie qu’elle n’est vue.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 2, page 591.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 24

26 octobre 18 h 40

Comment devons-nous rendre notre voix plus semblable à celle de Christ ? De quelle manière les gens seront-ils motivés à suivre Christ ? Comment pouvez-vous renverser le mur des préjugés ? Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007


Sabbat, 3 novembre 2007

Offrande spéciale Littérature pour les pays nécessiteux “Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l’Eternel, où j’enverrai la famine dans le pays, non pas la disette du pain et la soif de l’eau, mais la faim et la soif d’entendre les paroles de l’Eternel.” (Amos 8 : 11).

Il y a beaucoup de pays pauvres et dans le besoin sur notre globe. De partout des âmes ont faim non seulement de nourriture mais de cette nourriture plus essentielle encore, le pain de vie. Ils sont nombreux dans ce monde à ne pouvoir se permettre d’acheter le plus petit tract sur l’évangile. Qui les nourrira avec le pain spirituel ? Le Maître dit à ses disciples, “Donnez-leur vous-mêmes à manger” (Matthieu 14 : 16).

“Le peuple de Dieu ne doit pas cesser de travailler avant d’avoir ceint le monde entier. … Toute la terre doit être illuminée de la gloire de la vérité divine. La lumière doit briller sur tous les pays et tous les peuples. C’est par ceux qui l’ont reçue que la lumière doit briller.”—Testimonies, volume 6, pages 23-24. “C’est en grande partie par nos maisons d’édition que doit s’accomplir l’œuvre de cet autre ange qui descend du ciel avec une grande puissance et qui éclaire la terre de sa gloire.”—Témoignages, volume 3, pages 164-165.

“Mes frères et sœurs, vous avez été rachetés à un grand prix ; tout ce que vous avez et êtes doit servir à la gloire de Dieu et au bien de vos frères humains. Christ est mort sur la croix pour que le monde ne périsse pas dans le péché. Il réclame votre coopération dans cette œuvre. Vous devez être sa main secourable.”—Testimonies, volume 7, page 9. Souvenez-vous, à l’écoute de ces déclarations, qu’il y a un urgent besoin d’argent pour répandre la lumière de la vérité présente aux âmes qui meurent faute de pain de vie dans les pays pauvres de cette terre. Le 3 novembre 2007, lorsque se fera la collecte du premier sabbat, ouvrons nos cœurs et nos mains pour l’œuvre du moment, à savoir, mettre de la littérature à disposition de ces nécessiteux. Que le Seigneur bénisse richement chaque don et chaque donateur ! Daniel Lee, Secrétaire du Département de Publication de la Conférence Générale

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

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Leçon 5

Sabbat 3 novembre 2007

Christ, le plus grand des Maîtres “Une grande foule l’écoutait avec plaisir.” (Marc 12 : 37). “Jésus était le plus grand Maître que le monde ait jamais connu. Il présentait la vérité par des déclarations claires, puissantes, et les illustrations dont il se servait étaient du plus pur et du plus haut niveau.”—The Review and Herald, 6 août 1895. Lectures proposées :

Fundamentals of Christian Education, pages 236-241. Jésus-Christ, chapitre 17 et page 239.

Dimanche

28 octobre

1.

LES MÉTHODES D’ENSEIGNEMENT DU CHRIST

a.

Discutez de la méthode d’enseignement dont Christ se servit au cours du Sermon sur la Montagne. Matthieu 5 : 1-12.

“Le Sermon sur la Montagne est un exemple de la manière dont nous devrions enseigner. Christ s’est donné beaucoup de mal pour que les mystères ne soient plus des mystères mais des vérités simples et claires. Dans ses instructions, il n’y a rien de vague, rien de difficile à comprendre.”—Testimonies, volume 7, page 269. b.

Pourquoi les paraboles jouent-elles un rôle important dans l’enseignement de Christ ? Matthieu 13 : 10-13.

“Jésus voulait éveiller la curiosité de ses auditeurs et secouer les indolents pour faire pénétrer la vérité dans leur cœur. L’enseignement en paraboles était populaire ; il attirait l’attention et forçait le respect non seulement des Juifs, mais encore des gens d’autres nations. Aucune méthode n’était plus efficace que celle-là. … Le Christ devait aussi présenter des vérités que le peuple n’était pas préparé à recevoir ni même à comprendre. C’est l’une des raisons pour lesquelles il enseignait en paraboles. En tirant ses instructions des scènes de la vie ordinaire ou de la nature, il captait l’attention et impressionnait les cœurs.”—Les Paraboles, page 14 (V&S) ou 15-16 (Gland). 26

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007


Lundi

29 octobre

2.

SUJETS D’ENSEIGNEMENT

a.

Quelle était la teneur des enseignements de Christ ? Jean 1 : 17 (dernière partie) ; 8 : 32 ; 14 : 6.

“[Le Sauveur] ne voulait pas satisfaire la curiosité ou l’ambition des hommes ni leur frayer la voie des grandeurs terrestres. … Jésus ne s’exprimait jamais en théories abstraites, mais il insistait sur les principes fondamentaux nécessaires au développement du caractère, et qui permettent à l’homme de mieux connaître Dieu et d’augmenter sa capacité de faire le bien. Il annonçait des vérités pratiques et aux conséquences éternelles.”—Les Paraboles, pages 15-16 (V&S) ou 17-18 (Gland). b.

Quelle est la grande vérité centrale de la Bible et quelles priorités devrionsnous établir quand nous préparons nos discours ? Jean 1 : 29 ; 12 : 32.

“La toute première chose à faire, et la plus importante, est d’attendrir et de conquérir l’âme en présentant notre Seigneur Jésus-Christ en tant que Sauveur qui pardonne le péché. On ne devrait jamais prêcher ou donner une instruction biblique sans diriger les auditeurs vers « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde» (Jean 1 : 29). Toute vraie doctrine a pour centre le Christ, tout précepte tire sa force de ses paroles. Faites en sorte que le peuple ait toujours devant les yeux la croix du Calvaire.”—Testimonies, volume 6, pages 53-54. “Nos pasteurs ne lutteront-ils pas en prière pour obtenir l’onction sainte afin de ne pas introduire de choses qui ne soient pas importantes, de choses non essentielles dans leur travail en cette époque de la plus grande importance ? Qu’ils n’incorporent pas dans leur œuvre ministérielle ce que l’on peut entendre dans n’importe quelle autre dénomination religieuse. Qu’ils présentent toujours à leurs auditeurs un Sauveur ressuscité de sorte à empêcher leurs convertis de s’attacher à l’homme, de se façonner d’après lui et de copier ses manières dans leur conversation ou leur conduite. Le Seigneur a de nombreux ouvriers qui doivent faire comprendre des choses diverses aux gens. Les manières d’un hommes ne doivent pas être considérées comme parfaites et être adoptées exclusivement dans une congrégation. Christ est notre exemple.”—The Voice in Speech and Song, pages 311-312.

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

27


Mardi

30 octobre

3.

AIDES VISUELLES ET ILLUSTRATIONS

a.

De quel genre d’illustrations Christ se servit-il et pourquoi ? Matthieu 6 : 2630 ; 13 : 3-9. Que devrions-nous faire si nous voulons suivre fidèlement son exemple ?

“Les ministres de l’évangile de Christ qui doivent veiller sur les âmes dont ils devront rendre compte étudieront diligemment les Ecritures. On les trouvera souvent à genoux en train de réclamer la sagesse céleste afin qu’ils sachent comment « [affermir] le reste qui est près de mourir» (Apocalypse 3 : 2). Jésus dit « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez le repos pour vos âmes» (Matthieu 11 : 29). Jésus était le plus grand Maître que le monde ait jamais connu. Il présentait la vérité par des déclarations claires, puissantes, et les illustrations dont il se servait étaient du plus pur et du plus haut niveau. Il ne mêlait jamais des symboles et des images de piètre valeur à ses instructions divines. Il ne cherchait pas non plus à simplement satisfaire la curiosité de ceux qui l’écoutaient ou à leur procurer un simple amusement. Il n’abaissait pas la vérité sacrée au niveau des choses communes et ses lèvres divines ne se sont jamais fait l’écho des illustrations comiques qu’emploient certains ministres de l’évangile. Christ ne s’est pas servi d’illustrations qui auraient créé de l’amusement et auraient suscité des rires.”—The Review and Herald, 6 août 1895. b.

Pourquoi Christ a-t-il choisi de prêcher dehors la plupart du temps ? Pourquoi devrions-nous davantage étudier et enseigner dans la nature ? Psaume 19 : 2 ; Job 12 : 7-10.

“D’habitude, [le Rédempteur] s’adressait aux foules en plein air. Aucun édifice n’aurait d’ailleurs pu contenir les multitudes qui le suivaient. Mais c’est pour d’autres raisons qu’il choisissait les collines ou le rivage de la mer pour y enseigner. De là, il avait vue sur la campagne et pouvait se servir des scènes et des objets familiers à ses humbles auditeurs pour illustrer les vérités essentielles qu’il leur révélait.”—Témoignages, volume 1, page 312. “La nature est le précieux manuel que nous devons utiliser avec les Ecritures pour faire connaître le Seigneur et ramener à la bergerie les brebis égarées.”—Les Paraboles, page 16 (V&S) ou 19 (Gland).

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Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007


Mercredi

31 octobre

4.

UN SAUVEUR SENSIBLE

a.

Comparez la voix et les méthodes d’enseignement de Christ avec celles des pharisiens. Matthieu 22 : 15-22 ; Jean 7 : 37-38.

“Christ s’adressait aux foules énormes qui se massaient autour de lui ; et tous, instruits ou pas, pouvaient comprendre ses leçons.”—The Review and Herald, 18 mai 1897. “Des quantités de gens qui ne prêtaient aucune attention aux harangues des rabbins étaient attirés par son enseignement. Ses paroles, qui étaient à la portée de leurs intelligences, réchauffaient et réconfortaient leurs cœurs. Il leur présentait Dieu non comme un juge vengeur, mais comme un tendre père, et lui-même réfléchissait l’image de Dieu dans sa vie.”—Jésus-Christ, page 187. “La voix du Sauveur était comme une musique pour ceux qui avaient été habitués aux prédications monotones et sans vie des scribes et des pharisiens. Jésus parlait lentement, de façon saisissante, accentuant les mots auxquels il désirait que son auditoire accorde une attention spéciale. Jeunes et aînés, hommes cultivés ou non comprenaient pleinement le sens de ses mots.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 192. “[Ceux qui avaient été envoyés pour arrêter Jésus] l’entendirent parler avec amour et avec tendresse aux faibles et aux affligés. Ils l’entendirent aussi reprendre Satan avec autorité, et libérer ses captifs. Ils écoutèrent ses paroles de sagesse et ils furent captivés. Ils n’osèrent pas mettre la main sur lui.”—Premiers Ecrits, page 160. b.

Qu’est-ce qui montre la sensibilité de Jésus aux besoins des individus formant la foule qui venait l’écouter prêcher? Psaume 139 : 1-3 ; Matthieu 9 : 36.

“Jésus surveillait avec un intérêt intense l’expression changeante de ses auditeurs. Les visages exprimaient-ils intérêt et plaisir ? Il en éprouvait de la satisfaction.”—Jésus-Christ, page 238. “La foule qui, si souvent, se pressait sur les pas du Maître n’était pas pour lui un amas confus d’êtres humains. Le Christ s’adressait à chaque esprit, à chaque cœur. Il observait ceux qui l’écoutaient, notait l’éclat de leur visage, leur regard vif, intelligent, qui témoignaient que la vérité les avait pénétrés ; et alors résonnaient dans son cœur joie et sympathie.”—Education, pages 262-263. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

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Jeudi

1er novembre

5.

UN MODÈLE POUR LES OUVRIERS CHRÉTIENS

a.

Quels résultats Christ obtint-il après avoir présenté la vérité à une société aux niveaux économique et d’instruction variés ? Marc 12 : 37 (dernière partie). Comment pouvons-nous suivre son exemple ? Romains 12 : 6-8 (première partie).

“Le plus grand Maître que le monde ait jamais connu était admiré pour sa simplicité car il présentait la vérité divine de telle manière que même les enfants pouvaient comprendre ses paroles ; en même temps il captivait l’attention des penseurs les plus grands et les plus cultivés. En se servant d’illustrations qui étaient familières au commun peuple il rendait la vérité très claire pour son esprit.”—The Youth’s Instructor, 4 mai 1893. “Christ utilisait toujours un langage très simple. Ses paroles étaient cependant reçues par de grands penseurs impartiaux car elles mettaient leur sagesse à l’épreuve. Les choses spirituelles devraient toujours être présentées dans un langage simple même si on s’adresse à des gens cultivés car ceux-ci ignorent souvent ces sujets. Le langage le plus simple est le plus éloquent. Les gens instruits et ceux qui ne le sont pas ont besoin qu’on leur parle de la manière la plus claire et la plus simple afin que la vérité puisse être comprise et trouve une place dans le cœur.”—The Review and Herald, 18 mai 1897. b.

Donnez un aperçu de la méthode que Christ utilisa pour toucher le cœur d’un chef religieux fier mais honnête. Jean 3 : 1-17.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5. 30

2 novembre 17 h 28

Faites la liste de quelques points spécifiques que les méthodes d’enseignement de Christ —comme celle qu’il utilisa pour le Sermon sur la Montagne— peuvent nous enseigner. Pourquoi est-il important de faire de Christ le centre de chaque discours ? Comment pouvez-vous étudier de manière régulière la nature en rapport avec les Ecritures ? Comment pouvez-vous être sûrs, quand vous témoignez, enseignez ou prêchez, que vous imitez Christ et non les pharisiens ? Quand vous enseignez un groupe, comment pouvez-vous être certains que vous parlez directement à chaque esprit et à chaque cœur? Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007


Leçon 6

Sabbat 10 novembre 2007

Mauvaise utilisation du talent de la parole “Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous.” (Ephésiens 4 : 31). “Les discours diffamatoires, qui sont en vérité du cannibalisme, ne se trouveront pas dans la bouche de ceux qui se nourrissent du Pain de Vie qu’est la Parole du Dieu vivant.”—The Voice in Speech and Song, page 145. Lectures proposées :

The SDA Bible Comments [E. G. White Comments], volume 3, pages 1162-1163. Témoignages, volume 1, page 566 (Testimonies, volume 2, pages 185-187).

Dimanche

4 novembre

1.

LA CRITIQUE

a.

Quelle est la racine des mauvaises paroles ? Matthieu 15 : 18-20 ; Proverbes 24 : 9 (première partie).

b.

Comment les mauvaises paroles entravent-elles l’œuvre du Saint-Esprit dans notre cœur? Ephésiens 4 : 30-31.

“Cet avertissement du Christ au sujet du péché contre le Saint-Esprit fut accompagné d’une mise en garde contre les paroles vaines et inutiles.”—Jésus-Christ, page 313. c.

Quelle est la double malédiction de la critique ? Romains 2 : 1. Qui en sera le plus blessé et pourquoi ? Proverbes 18 : 8.

“La médisance est une double malédiction, qui pèse lourdement sur celui qui parle et sur celui qui écoute. En semant la dissension et la zizanie, on récolte en son âme des fruits mortels. Qu’il est misérable le rapporteur ! Il ne connaît pas le vrai bonheur.”—Testimonies, volume 5, page 176. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

31


Lundi

5 novembre

2.

LA COLÈRE

a.

Quel genre d’effet la colère a-t-elle sur sa victime. Job 5 : 2.

“Quand on se laisse aller à la colère, on est aussi ivre que l’homme qui porte le verre d’alcool à ses lèvres. Apprenez combien le silence est éloquent.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 2, page 602. “Le péché de la médisance commence avec la culture des mauvaises pensées. La ruse inclut l’impureté sous toutes ses formes. Une pensée impure tolérée, un désir malsain entretenu et l’âme en est contaminée, son intégrité est compromise. « La convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché ; et le péché, étant consommé, produit la mort.» Si nous ne voulons pas commettre de péché, nous devons éviter ce qui l’amorce. Toute émotion et tout désir doivent être soumis à la raison et à la conscience. Il faut repousser immédiatement toute pensée impie. A vos chambres, disciples de Christ ! Priez avec foi et de tout votre cœur. Satan guette afin de vous piéger. Si vous voulez échapper à son dispositif il vous faut l’aide d’en haut.”—Testimonies, volume 5, page 177. b.

Quel conseil la Parole de Dieu donne-t-elle à ceux qui luttent contre la colère ? Ephésiens 4 : 26 ; Jacques 1 : 19-20.

“Vous serez mis à rude épreuve. Placez votre confiance dans le Seigneur JésusChrist. Souvenez-vous que par votre véhémence vous vous ferez du mal à vous-même. Si, en toute circonstance, vous êtes assis dans les lieux célestes en Christ, vos paroles ne seront pas chargées de projectiles qui blessent les cœurs et risquent de tuer.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 2, page 598. c.

Quelle noble qualité de caractère se verra chez ceux qui sont lents à la colère ? Proverbes 14 : 29 ; 16 : 32.

“La parole est un talent précieux. Vous pouvez parler avec énervement ou vous pouvez parler d’une manière agréable. Souvenez-vous que parler agréablement ne nuira pas à votre influence mais au contraire l’adoucira.”—The Review and Herald 6 juillet 1905. 32

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Mardi

6 novembre

3.

LES COMMÉRAGES

a.

Quelle prière devrions-nous répéter lorsque nous nous trouvons avec des bavards ? Psaume 39 : 2.

“Les chrétiens doivent bien prendre garde à leurs paroles. Qu’ils ne prêtent jamais l’oreille aux rapports défavorables de l’un de leurs amis faits à un autre, surtout si ceux-ci ne sont pas en bons termes. … Que n’a pas souffert l’Eglise du Christ par un tel état de choses ! Les inconséquences de ses membres l’ont terriblement affaiblie. La confiance a été trahie par les fidèles d’une même église, et pourtant les coupables n’avaient nullement l’intention de faire du mal. Le manque de sagesse dans le choix des sujets de conversation a fait un mal considérable. On ne devrait s’entretenir que de choses divines, spirituelles. Malheureusement, il en est tout autrement.”—Témoignages, volume 1, page 566. “La médisance et les racontars sont des spécialités de Satan pour semer la discorde, séparer les amis et détruire la foi de beaucoup dans le bien-fondé de nos principes.”—Témoignages, volume 1, page 563. b.

Quel est le meilleur remède pour les bavards et les colporteurs de nouvelles ? 1 Thessaloniciens 4 : 11.

“Si un mot qui puisse nuire à un ami ou à un frère est lâché, ne l’encouragez pas car c’est l’œuvre de l’ennemi. Rappelez à celui qui a parlé que la Parole de Dieu interdit ce genre de conversation.”—The Review and Herald, 25 février 1904. c.

Quelle promesse est faite à ceux qui surmontent l’habitude de commérer? Esaïe 58 : 9.

“Le devoir de celui qui se trouve dans la société de gens frivoles est de détourner, dans la mesure du possible, le sujet de la conversation. Avec l’aide de Dieu, il faut doucement y introduire des pensées propres à inspirer un entretien utile.”—Les Paraboles, page 292 (V&S) ou 345 (Gland).

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Mercredi

7 novembre

4.

TROP PARLER

a.

Comment Dieu considère-t-il ceux qui parlent trop ? Ecclésiaste 5 : 2 ; Proverbes 10 : 19.

“Le talent de la parole est un don de Dieu ; lorsque nous entendons un tas de bavardages inutiles et insensés, nous pouvons être certains que ceux qui font un tel usage de ce précieux don ne sont pas des chrétiens. Ils ne demeurent pas en Christ et Christ ne demeure pas en eux. On reconnaît l’arbre à son fruit. « L’homme bon tire de bonnes choses de son bon trésor, et l’homme méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor» (Matthieu 12 : 35). Quel déluge de bêtises et de maux le talent de la parole cause-t-il ! Et comme ils sont nombreux ceux qui renient Christ par leur langage ! Au lieu de confesser Christ, ils disent par leur conversation : « Je ne connais pas cet homme.» Il est assez facile d’avoir une forme de piété ; mais confesser Christ en toutes choses signifie que nos paroles, nos vêtements et notre esprit doivent témoigner de ce fait.”—The Voice in Speech and Song, pages 65-66. “Tout compte fait, on parle beaucoup trop. On entend des mots mais ils sont prononcés si vite que les auditeurs n’ont pas le temps de comprendre le sens de l’un avant que le suivant n’arrive, puis un autre encore et on en perd la signification. Chaque mot devrait être prononcé clairement afin qu’on en saisisse toute la signification.”—The Youth’s Instructor, 16 septembre 1897. b.

Comment Pierre a-t-il mal utilisé le talent de la parole ? Marc 14 : 66-72. Quel avertissement devons-nous retirer de son expérience ?

“Bien des personnes, qui n’hésitent pas à lutter pour leur Maître, renient pourtant leur foi dès qu’elles sont l’objet du ridicule. En entrant dans la société de ceux que l’on devrait éviter, on se place sur le chemin de la tentation. On invite, en quelque sorte le tentateur, et on arrive à dire et à faire des choses dont on ne se serait jamais rendu coupable dans d’autres circonstances. Le disciple du Christ qui, de nos jours, dissimule sa foi, par crainte des souffrances ou de l’opprobre, renie son Maître tout aussi sûrement que ne l’a fait Pierre dans la cour du grand prêtre.”—Jésus-Christ, page 711.

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Jeudi

8 novembre

5.

PAROLES IMPATIENTES ET INCONSIDÉRÉES

a.

Que pense Dieu d’un homme ou d’une femme dont les paroles sont trop promptes et impatientes ? Proverbes 29 : 20 ; 25 : 28. Dans quelle catégorie les paroles précipitées sont-elles classées ?

“En un instant, quelques paroles inconsidérées, emportées, peuvent causer un mal qu’une vie entière de repentance n’effacera pas. Tant de cœurs brisés, d’amis séparés, de vies gâchées par des mots cruels et irréfléchis quand on aurait voulu trouver aide et réconfort !”—Education, pages 267-268. b.

Comment pouvons-nous être victorieux au moment où nous sommes tentés de laisser la passion nous échauffer? Matthieu 11 : 29 ; Jacques 4 : 7. Pourquoi ne devrions-nous pas nous soucier de revendiquer nos droits ?

“Nous devons donner aux autres l’exemple de ne pas nous arrêter à chaque petite offense pour défendre nos droits. Nous devons nous attendre à ce que de faux rapports circulent à notre sujet mais, si nous suivons des voies droites, si nous restons indifférents à ces choses, les autres aussi y seront indifférents. Laissons à Dieu le soin de notre réputation. Ainsi, tels des fils et des filles de Dieu, nous démontrerons que nous savons nous contrôler. Nous prouverons que nous sommes guidés par l’Esprit de Dieu et que nous sommes lents à la colère.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 3, pages 1160-1161. “Jésus ne défendait pas âprement ses droits.”—Jésus-Christ, page 73.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3.

9 novembre 17 h 17

Quelles armes la Parole de Dieu nous fournit-elle pour nous protéger de la colère ? Que pouvons-nous faire pour protéger notre église du poison que sont les commérages ? Comment l’Eternel peut-il essayer de révéler que certains d’entre nous appartiennent à la catégorie des bavards ?

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Leçon 7

Sabbat 17 novembre 2007

Eliminer ce qui est inconvenant “Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, capable de tenir tout son corps en bride.” (Jacques 3 : 2). “Considérez la vie de Moïse. La douceur au milieu des murmures, des reproches et des provocations, voilà quel était son plus brillant trait de caractère.”—Testimonies, volume 4, page 368. Lectures proposées :

Testimonies, volume 2, pages 314-318. The Voice in Speech and Song, pages 126, 128-130.

Dimanche

11 novembre

1.

LA FLATTERIE

a.

Où est le mal dans la flatterie ? Proverbes 26 : 28 (dernière partie) ; Job 32 : 21-22. Que pouvons-nous faire pour faire cesser cette pratique apparemment innocente ?

“N’acceptez pas la flatterie, même dans votre vie religieuse. C’est un art par lequel Satan tente d’emplir le cœur humain d’illusions sur soi-même et de vanité. « Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les principes élémentaires du monde, et non sur Christ» (Colossiens 2 : 8). Nombre de nos jeunes ont été nourris à la flatterie. Ceux qui les ont loués et flattés ont pensé bien faire mais ils ont mal fait. Plus que tout autre artifice de Satan, la louange, la flatterie et la complaisance ont conduit de précieuses âmes dans de mauvais chemins.”—Fundamentals of Christian Education, page 304. b.

Quel est le meilleur remède à la flatterie ? Proverbes 28 : 23.

“Ne vantez personne ; ne flattez personne, et ne permettez à personne de vous vanter ou de vous flatter. Satan s’en chargera suffisamment. Oubliez l’instrument, et regardez à Jésus. Louez le Seigneur. Donnez gloire à Dieu. Chantez à Dieu dans vos cœurs. Parlez de la vérité. Parlez de l’espérance chrétienne, du ciel des chrétiens.”— Evangéliser, page 563. 36

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Lundi

12 novembre

2.

FRIVOLITÉ ET PLAISANTERIE

a.

Que pense la Parole de Dieu de la frivolité et de la plaisanterie ? Ephésiens 4 : 17 ; 5 : 3-4.

“Toute frivolité, tout propos de bas étage, toute plaisanterie, toute blague, affaiblit l’esprit et détourne le cœur de la prière. Comme Paul, les vrais disciples de Christ porteront toujours dans leur corps la mort du Seigneur Jésus ; ils ne peuvent en même temps garder à l’esprit les souffrances de Christ pour eux et se conduire avec légèreté.”—The Voice in Speech and Song, page 126. b.

Quel est le seul remède à un esprit frivole ? Hébreux 12 : 2-3.

“Les pensées elles-mêmes doivent être soumises à la volonté de Christ. Alors les affections seront raffinées et ennoblies ; ceux qui portent la charge de l’œuvre ne seront impurs ni en pensées, ni en paroles, ni en actions et ne seront pas non plus légers.”—Gospel Workers (1892), page 233. c.

Comment la jeunesse tout particulièrement doit-elle se méfier du danger de se laisser aller à un esprit frivole ? 1 Timothée 4 : 12-16.

“Il faut que les jeunes apprennent la modération. La légèreté, la plaisanterie, les facéties aboutissent à la stérilité de l’âme et font perdre la faveur de Dieu. Beaucoup de jeunes pensent qu’ils n’exercent pas une mauvaise influence sur les autres et se sentent dans une certaine mesure rassurés. Mais exercent-ils une influence pour le bien ? Recherchent-ils, par leurs conversations et leurs actes, à amener des âmes au Sauveur, ou à encourager leurs camarades chrétiens à vivre en communion plus intime avec Dieu ?”—Témoignages, volume 1, page 269. d.

Quel genre de comptabilité est tenue à propos des paroles légères ? Matthieu 12 : 36.

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Mardi

13 novembre

3.

EXAGÉRATIONS, SARCASMES, INSINUATIONS

a.

Qui peut être comparé à un archer fou qui lance des tisons dans toutes les directions ? Proverbes 26 : 18-19.

“La Parole de Dieu condamne aussi ces phrases oiseuses et grossières qui confinent à l’impiété. Elle condamne les compliments trompeurs, les faux-fuyants, les exagérations, les déformations, toutes choses si courantes dans la société, le travail, les affaires.”—Education, page 267. “Vous aimez rendre des visites et parler, et vous dites bien des choses qui ne siéent pas à un chrétien. Vos déclarations sont exagérées et s’éloignent souvent de la vérité. Vos paroles et vos actes vous jugeront au dernier jour. Par eux, vous serez justifié ou condamné. Votre éducation n’a pas été très ennoblissante ; c’est pourquoi il est grandement nécessaire que vous vous éduquiez maintenant vous-même à la pureté de pensée et d’action. Entraînez vos pensées de sorte à ce qu’il vous devienne facile de penser à des choses pures et saintes. Cultivez l’amour de la spiritualité et de la vraie piété.”—Testimonies, volume 2, page 315. b.

Quel conseil est donné à ceux qui aiment les discussions basses et folles ? 1 Pierre 1 : 13-19.

“Peu de personnes réalisent qu’elles chassent l’Esprit de Dieu avec leurs pensées et leurs sentiments égoïstes, avec leurs discussions folles et légères. … Notre parole devrait toujours être pure et l’on devrait pratiquer la vraie courtoisie chrétienne.”— Sons and Daughters of God, page 316. “Une atmosphère d’incrédulité est lourde et oppressante. Les rires insensés, les plaisanteries et les blagues, écœurent l’âme qui se nourrit en Christ. Les paroles insensées et basses lui font de la peine. Lisez avec attention et humilité de cœur 1 Pierre 1 : 13-18. Ceux qui aiment parler doivent veiller à bien choisir leurs paroles. Faites attention à votre façon de parler. Faites attention à la manière dont vous représentez la religion que vous avez acceptée.”—Fundamentals of Christian Education, page 457.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007


Mercredi

14 novembre

4.

PAROLES DURES ET PROVOCANTES

a.

Pourquoi ne doit-on jamais entendre de paroles dures de la bouche d’un chrétien ? Jacques 3 : 17.

“Le talent de la parole a été donné pour servir au bien de tous. Que votre exemple louable, vos paroles pacifiques et vos actes désintéressés, soient une odeur de vie pour la vie. Les paroles aimables et joyeuses ne coûtent pas plus cher que les paroles désagréables et maussades. Vous déplaît-il que l’on vous parle durement ? Rappelezvous que lorsque vous parlez ainsi aux autres ils en ressentent le vif aiguillon.”—The Review and Herald, 31 décembre 1901. “Le talent de la parole a été donné pour servir au bien de tous. Les paroles aimables et joyeuses ne coûtent pas plus cher que les paroles désagréables et maussades. Les paroles acérées blessent et meurtrissent l’âme. Dans cette vie, chacun lutte contre des difficultés. Chacun fait face à des injustices ou des déceptions. Ne devrions-nous pas apporter la lumière du soleil au lieu de la morosité à ceux que nous rencontrons ? Ne leur dirons-nous pas des mots qui soient une aide et une bénédiction ? Ils seront une bénédiction aussi bien pour nous que pour ceux qui les entendront.”—The Voice in Speech and Song, page 64. b.

Quelle est la meilleure réprimande à adresser à ceux qui vous provoquent ? Ecclésiaste 3 : 7 (troisième partie).

“On vous provoque ? Ne répondez rien. La meilleure réprimande que vous puissiez faire à celui qui vous a adressé des paroles de provocation est de garder le silence jusqu’à ce que vous puissiez parler d’une voix calme et plaisante.”—The Review and Herald, 6 juillet 1905. “Si l’amour de Dieu demeure en nos cœurs, nous ne penserons aucun mal, nous ne serons pas facilement troublés, nous ne laisserons pas libre cours à la passion, mais nous montrerons que nous portons le joug avec Christ, que la puissance de son Esprit nous contient et nous porte à prononcer des paroles qu’il puisse approuver. Le joug de Christ est la maîtrise qu’exerce le Saint-Esprit. Quand la passion nous enflamme, disons : Non, Christ est à mes côtés et je ne lui ferai pas honte en m’emportant.”—Idem, 25 janvier 1898. “Taisons les paroles acérées. Etouffons les mots passionnés dans l’amour de Jésus-Christ car si ces scories ne sont pas ôtées de l’âme, il n’y a pas d’espoir de vie éternelle. Le tempérament égoïste et les tirades de paroles passionnées sont sur la même sombre liste que les jurons.”—The Voice in Speech and Song, page 144. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

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Jeudi

15 novembre

5.

CROÎTRE EN CHRIST

a.

Quel sera le résultat sur nos habitudes de langage de la croissance en Christ de notre caractère ? Jacques 3 : 2.

b.

Quel conseil l’apôtre Pierre fut-il inspiré de nous communiquer à cet égard ? 1 Pierre 2 : 1-3.

“Avant sa chute, Pierre avait l’habitude de parler sous l’impression des circonstances, sans réfléchir. Il était toujours prêt à reprendre les autres, à exprimer son opinion, avant même de voir clair en lui-même ou de savoir ce qu’il voulait dire. Une fois converti, Pierre fut tout autre. Il gardait son ancienne ferveur, mais la grâce du Christ dirigeait son zèle. Au lieu d’être impétueux, confiant en soi-même, vaniteux, il était maintenant calme, maître de lui-même, et docile. Il était devenu capable de paître les agneaux comme les brebis du troupeau du Christ.”—Jésus-Christ, page 814. c.

Retracez la manière dont Moïse, autrefois impétueux et impatient, devint l’homme le plus doux de la terre en parole et dans sa vie. Exode 2 : 11-15 ; Nombres 12 : 3.

“Moïse était d’un caractère impétueux. A la cour du Pharaon, brillant militaire, favori du roi, très populaire, il avait connu la louange et les flatteries, et il espérait délivrer Israël par ses propres forces. Mais il reçut des leçons bien différentes de la part de Dieu. En faisant paître ses troupeaux sur les collines sauvages ou dans les verts pâturages des vallées, il connut la foi, la douceur, la patience, l’humilité, l’abnégation.”—Le Ministère de la Guérison, page 410.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2.

16 novembre 17 h 08

3.

Que pouvons-nous faire pour que quelqu’un cesse d’utiliser la flatterie ? Comment pouvons-nous aider les jeunes pour qu’ils cessent d’être frivoles et de plaisanter? Comment sommes-nous en danger de nous éloigner de l’Esprit de Dieu ?

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Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007


Leçon 8

Sabbat 24 novembre 2007

Paroles de vie “Comme des pommes d’or sur des ciselures d’argent, ainsi est une parole dite à propos.” (Proverbes 25 : 11). “La Parole de Dieu, prononcée par quelqu’un qui est sanctifié par elle, possède une force vivifiante qui attire à elle les auditeurs et leur apporte la conviction qu’il y a là une vivante réalité.”—Jésus-Christ, page 124. Lectures proposées :

The Voice in Speech and Song, pages 140-147. Idem, pages 367-377.

Dimanche

18 novembre

1.

À LA MAISON

a.

De quelles qualités de caractère les parents doivent-ils faire preuve dans le cercle de famille s’ils veulent élever des enfants qui craignent Dieu ? Colossiens 3 : 21 ; 2 Timothée 2 : 25 (première partie) ; 1 Corinthiens 15 : 58 (première partie).

b.

Quelles dispositions les parents devraient-ils cultiver dans leur foyer? Romains 12 : 10 ; Ephésiens 4 : 32.

c.

Comment les pères et les mères peuvent-ils encourager la gentillesse chez leurs enfants ? Proverbes 31 : 26 ; Ephésiens 6 : 4.

“Jésus a été le modèle des enfants aussi bien que des parents. Il parlait avec autorité et sa parole était accompagnée de puissance. Cependant, même dans ses rapports avec des hommes grossiers et violents, il n’employa jamais un mot qui ne fût aimable ou courtois. Quand la grâce du Christ habite dans un cœur, elle communique une dignité céleste et donne le sentiment des convenances. Elle adoucit tout ce qui est rude. Elle dompte tout ce qui est grossier et désobligeant. Sous son influence, les parents s’habituent à traiter leurs enfants comme des êtres intelligents, ainsi qu’ils voudraient être traités eux-mêmes.”—Jésus-Christ, page 511. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

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Lundi

19 novembre

2.

LES MEILLEURS AGENTS DE COMMUNICATION DE DIEU

a.

Quels aspects de la vie des Réformateurs d’autrefois assura le succès de leur ministère ? 2 Timothée 1 : 7-8.

“[Wycliffe (ou Wiclef)] était un puissant et courageux enseignant, un prédicateur éloquent et sa vie de tous les jours était une démonstration des vérités qu’il prêchait. Sa connaissance des Ecritures, la force de son raisonnement, la pureté de sa vie, son courage indomptable et son intégrité lui gagnaient l’estime et la confiance de tous. Un grand nombre de personnes n’étaient plus satisfaites avec leur croyance et à la vue des iniquités qui prévalaient dans l’Eglise de Rome, elles accueillirent avec une joie non dissimulée les vérités proclamées par Wycliffe ; en revanche, lorsque les chefs de la papauté constatèrent que l’influence de ce réformateur dépassait la leur, leur fureur se déchaîna.”—Le Conflit Imminent, page 81 (GC 80, TDS 83). “[Devant la diète de Worms] conscient de ces dangers, Luther avait parlé devant tous avec un calme digne d’un chrétien. Il n’y avait eu dans ses paroles ni calomnie, ni orgueil, ni fausse représentation. S’oubliant lui-même et oubliant les grands personnages qui l’entouraient, il ne ressentait que la présence d’un Etre infiniment supérieur aux papes, aux prélats, aux rois et aux empereurs. Le Sauveur avait parlé par la bouche de son serviteur avec une puissance et une grandeur qui avaient, pour un temps, surpris et émerveillé à la fois, ses amis et ses ennemis.”—Idem, page 167 (150-151, 170). b.

Comment John Wesley suivit-il l’exemple de Christ dans son travail pour le Maître ? Esaïe 42 : 21 ; Matthieu 7 : 21.

“Ainsi, tout en prêchant l’Evangile de la grâce de Dieu, Wesley, à l’instar de son Maître, s’efforçait de « rendre sa loi grande et magnifique». Il s’acquitta fidèlement de la tâche que le Seigneur lui avait confiée et il lui fut permis d’en contempler les glorieux résultats. … La vie de Wesley offre à tout chrétien un enseignement d’une valeur incalculable. Plût à Dieu que la foi et l’humilité, le zèle inlassable, l’abnégation et la vraie piété de ce serviteur de Dieu fussent l’apanage des églises de nos jours !”—La Tragédie des Siècles, page 284 (GC 256, CI 276-277).

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Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007


Mardi

20 novembre

3.

L’UN DES PLUS GRANDS MAÎTRES

a.

Donnez un aperçu de la méthode pas à pas utilisée par Paul pour toucher les Juifs. Actes 17 : 1-4 ; 28 : 23.

“Paul n’approchait pas les Juifs de manière à éveiller leurs préjugés. Il ne leur disait pas au premier abord qu’ils devaient croire en Jésus de Nazareth, mais il s’étendait sur les prophéties qui parlaient du Christ et de sa mission.”—Le Ministère Evangélique, page 112. b.

Comment Paul adaptait-il son approche pour qu’elle convienne à l’état d’esprit des Gentils ? Actes 17 : 22-28.

“Les déclarations de Paul sont riches d’enseignements pour l’Eglise. L’apôtre était dans une situation telle qu’il aurait pu facilement irriter ses orgueilleux auditeurs, en se plaçant en fâcheuse posture. Si son discours avait attaqué directement les dieux et les grands hommes de la cité, il aurait couru le risque de connaître le sort de Socrate. Mais avec un tact né de l’amour divin, il s’appliqua à détourner la pensée des Athéniens de leurs divinités, et il leur révéla le vrai Dieu qu’ils ne connaissaient pas.”—Conquérants Pacifiques, page 213. c.

Expliquez pourquoi et comment Paul améliora son approche de tous les hommes et les femmes. 1 Corinthiens 2 : 1-5, 13.

“Evitant les arguments compliqués et les discussions théoriques, [Paul] annonça simplement Jésus-Christ, le Sauveur des pécheurs.”—Le Ministère de la Guérison, pages 183-184. d.

Quelle leçon pouvons-nous tirer de sa manière de travailler avec les classes élevées ? 1 Timothée 6 : 17-19.

“Ce n’est pas ainsi [par une politique matérialiste] que Dieu atteint les classes élevées. Ce qui les touchera vraiment, c’est le désintéressement avec lequel on leur présentera l’Evangile.”—Le Ministère de la Guérison, page 183. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

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Mercredi

21 novembre

4.

PAROLE ET SANTÉ

a.

Quel bénéfice direct pour leur santé est promis à ceux qui adressent habituellement des paroles aimables et sympathiques à leur prochain ? Proverbes 12 : 18 ; 16 : 24 ; 17 : 22.

“Lorsque la sympathie se pénètre d’amour et de générosité, et qu’elle est sanctifiée par l’esprit de Jésus, elle constitue un élément capable de produire beaucoup de bien. Ceux qui pratiquent la bienfaisance non seulement font beaucoup de bien aux autres, qui en reçoivent de réelles bénédictions, mais ils en retirent eux-mêmes des avantages, car leurs cœurs s’ouvrent ainsi à l’heureuse influence de la vraie bienfaisance. Chaque rayon de lumière projeté sur autrui se réfléchit sur nos propres cœurs. Chaque parole aimable et de sympathie adressée à ceux qui sont tristes, chaque acte accompli en faveur de ceux qui sont opprimés, et chaque don destiné à répondre aux besoins de nos semblables, avec le dessein de glorifier Dieu, procure des bénédictions au donateur. Ceux qui agissent de la sorte obéissent à une loi céleste, et reçoivent l’approbation de Dieu. Le plaisir de faire du bien à autrui apporte aux sentiments une chaleur qui tonifie les nerfs, ranime la circulation sanguine et favorise la santé mentale et physique.”—Conseils à l’Econome, page 359. b.

Comment pouvons-nous bien gérer nos organes vocaux à la fois dans un sens spirituel et dans un sens physique ? 1 Pierre 4 : 10-11.

“Nous devrions nous appliquer à cultiver notre voix. Celle-ci se développe si on l’utilise convenablement, mais elle s’affaiblit si on l’emploie de façon défectueuse. Si on en abuse, comme lorsqu’on fait de longs sermons, on finira, à la longue, non seulement par abîmer les cordes vocales, mais par imposer une tension excessive au système nerveux. La harpe délicate riche d’un millier de cordes ne tarde pas alors à s’affaiblir, à être hors d’usage, ne pouvant plus produire que des intonations discordantes. Il est important que tout orateur cultive sa voix de manière à la maintenir en bonne condition et pour qu’il puisse adresser des paroles de vie aux auditeurs. Chacun de nous devrait connaître la manière la plus efficace d’utiliser les capacités que Dieu lui a données, et mettre en pratique ce qu’il sait.”—Evangéliser, page 596.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007


22 novembre

5.

DONNER DES CONSEILS ET FAIRE DES REPROCHES

a.

Déterminez la bonne et la mauvaise manière de faire un reproche, tel que cela est présenté dans la Parole de Dieu, et discutez-en. Proverbes 25 : 1112 ; Galates 6 : 1.

“Beaucoup, en réprimant ou en conseillant les autres, se servent d’expressions dures qui ne conviennent pas à des âmes blessées. Ces paroles maladroites exaspèrent et repoussent les égarés. Il faut que les hérauts des principes de la vérité reçoivent l’onction de la miséricorde céleste. En toute circonstance, les reproches doivent être exprimés avec amour. Ainsi, au lieu d’exaspérer, nos paroles auront un effet constructif.”—Les Paraboles, pages 291-292 (V&S) ou 344-345 (Gland). b.

Que se passera-t-il si nous faisons des reproches en étant directs et agressifs ? Montrez par un exemple ce qu’est une réprimande acerbe. Psaume 52 : 6 ; Jacques 3 : 6 ; Jérémie 18 : 18 (dernière partie).

“Certains se glorifient de parler sans détours, d’être directs et acerbes et ils appellent cela de la franchise. Mais ce n’est pas ainsi que cela se nomme réellement ; en fait il s’agit du plus noir égoïsme. Ces personnes peuvent avoir des vertus, être libérales et avoir des élans de gentillesse. Mais leurs manières discourtoises les rendent presque insupportables. Elles critiquent, blessent, disent des choses désagréables. Le caractère qu’elles cultivent les recommandera-t-il à Jésus ? Les préparera-t-il à la société du ciel ? Nous ferions bien de nous examiner pour voir quel genre d’esprit nous entretenons. Apprenons à parler gentiment, paisiblement en toutes circonstances, même les plus éprouvantes.”—The Voice in Speech and Song, page 141.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.

23 novembre 17 h 01

De quelle façon devrions-nous corriger les défauts de nos enfants ? Citez quelques qualités d’élocution exemplaires des réformateurs d’autrefois. Que pouvons-nous apprendre des méthodes souples d’enseignement de Paul ? Que feront à notre santé les paroles aimables et sympathiques ? Expliquez comment les paroles de reproche peuvent réformer au lieu d’exaspérer.

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45

N’OUBLIEZ PAS L’OFFRANDE SPÉCIALE DU PROCHAIN SABBAT

Jeudi


Sabbat, 1er décembre 2007

Offrande spéciale pour la Bolivie La Bolivie est un pays du centre de l’Amérique du sud qui n’a aucun débouché sur la mer. Il est entouré par le Pérou, le Brésil, le Paraguay, l’Argentine et le Chili.

Le Mouvement de Réforme apparut en Bolivie au début du XXe siècle quand le message fut rapidement accepté par plusieurs personnes. L’œuvre, organisée au départ en tant que mission de l’Union du sud de l’Amérique du sud, a grandi si rapidement qu’aux environs des années 90 elle a été réorganisée en tant qu’Union autonome de la Conférence Générale. Actuellement, la Bolivie est au quatrième rang au point de vue du nombre de membres des pays de la Région sud-américaine. Il y a eu, en même temps que la croissance du nombre des membres, un développement actif des projets missionnaires. Le colportage est très dynamique également. Plusieurs institutions éducatives ont elles aussi été une grande bénédiction pour les progrès de l’œuvre.

La Bolivie est l’un des pays les plus pauvres. Son produit intérieur brut par habitant était seulement de 2 817 US$ en 2005, ce qui la place au 125e rang sur 181 pays pris en compte. Néanmoins, ce pays est riche en ressources naturelles. Il abrite le deuxième plus grand gisement de gaz naturel du continent, 70 % des mines de fer et de magnésium du monde et un sol fertile pour la culture des céréales. Les difficultés économiques ont rendu difficile la réalisation des infrastructures nécessaires au développement de l’œuvre du Seigneur en Bolivie. Les croyants ont donné une grande partie de ce qu’ils avaient pour construire de petites églises et des écoles à travers tout le pays. Nous réclamons maintenant votre aide afin de pouvoir continuer cette œuvre de sorte que le message de la réforme puisse se répandre vers des parties encore plus lointaines de ce pays majoritairement montagneux.

Vos frères et sœurs de l’Union Bolivienne

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Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007


Leçon 9

Sabbat 1er décembre 2007

Victoire par la parole de notre témoignage “Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’Agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort.” (Apocalypse 12 : 11). “Nous devenons vainqueurs en aidant les autres à remporter la victoire par le sang de l’Agneau et la parole de notre témoignage.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 7, page 974. Lecture proposée :

Vers Jésus, pages 115-123 ou Le Meilleur Chemin, pages 113-121.

Dimanche

25 novembre

1.

RECONNAISSANCE ET LOUANGE

a.

Comment pouvons-nous continuellement montrer que Christ vit en nous ? Psaumes 105 : 1-5 ; 107 : 1-2, 15.

“Frères et sœurs, l’Eternel est notre Dieu. Si Christ, l’espérance de la gloire, est formé en nous, nous possédons une espérance en Dieu qu’il nous est impossible de garder pour nous-mêmes. Nous le louerons. Nous ne le faisons pas autant que nous le devrions. Celui qui offre des louanges glorifie Dieu. Au lieu de prononcer des paroles tristes et de raconter nos épreuves et nos afflictions, remercions Dieu de pouvoir parler à tous et décidons de faire tout notre possible pour glorifier son nom.”—The Voice in Speech and Song, page 148. b.

Comment les difficultés peuvent-elles tourner en expériences positives ? Ecclésiaste 7 : 14 ; 2 Corinthiens 4 : 8-9 ; Romains 8 : 28.

“Si l’on s’informe de votre santé, ne répondez pas de manière à vous attirer la sympathie. Ne parlez pas de votre manque de foi, de vos soucis, de vos peines. Le tentateur se réjouit lorsqu’il entend de telles plaintes, car c’est le glorifier que de s’entretenir de sujets attristants. Nous ne devons pas nous appesantir sur la grande puissance qu’a Satan de nous vaincre. En le faisant, nous nous livrons nous-mêmes entre ses mains. … N’avons-nous pas lieu d’être reconnaissants à chaque instant, alors même que des difficultés apparentes se dressent sur notre sentier ?”—Le Ministère de la Guérison, pages 217-218. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

47


Lundi

26 novembre

2.

UN REMÈDE À LA TRISTESSE

a.

Quel est le meilleur remède à la tristesse et au chagrin ? Psaume 42 : 12 ; Ephésiens 5 : 20 ; Jacques 5 : 13 (première partie).

“Le Seigneur Jésus veut que nous ayons un visage agréable et que nous parlions d’une manière aimable et sympathique. Même si nous sommes malades ou si nous ne nous sentons pas très bien, nous n’avons pas besoin de le dire aux autres. Si nous parlons de la bonté du Seigneur, cela sera comme un remède à la tristesse et au chagrin.”—The Voice in Speech and Song, pages 132-133. b.

Qu’arrive-t-il à notre foi lorsque nous avons un langage et une conversation corrects ? Romains 10 : 17.

“Même quand nous sommes tentés, notre langage doit être celui de la foi, de l’espoir et du courage.”—The Review and Herald, 13 mai 1884. c.

Quel sujet devrions-nous éviter autant que possible dans notre conversation ? Luc 24 : 17, 25 ; 1 Pierre 4 : 12.

“Chacun a des épreuves à traverser, des chagrins lourds à porter, des tentations difficiles à surmonter. Ne parlez pas de vos difficultés aux mortels, vos semblables, mais placez-les devant Dieu par la prière. Prenez pour règle de ne jamais proférer une seule parole de doute ou de découragement. Par des paroles d’espérance et de sainte confiance, vous pouvez embellir la vie de vos semblables et soutenir leurs efforts.”– Vers Jésus, page 119 ou Le Meilleur Chemin, page 117. “Plus vous parlez de foi, plus elle grandit. Plus vous vous appesantissez sur vos motifs de découragement, en confiant aux autres vos difficultés et en vous étendant sur le sujet pour vous attirer leur sympathie, plus vous serez découragé et éprouvé. Pourquoi nous lamenter sur ce à quoi nous ne pouvons échapper ? Dieu nous invite à fermer les fenêtres de notre âme côté terre et à les ouvrir côté ciel afin qu’il puisse inonder nos cœurs de la gloire qui rayonne d’en haut.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 2, page 598.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007


Mardi

27 novembre

3.

CHOIX CONSCIENCIEUX DES SUJETS

a.

Bien que l’obscurité, l’échec et le péché existent dans ce monde, pourquoi ne devrions-nous pas parler de ces choses ? Comment pouvons-nous aider les autres à cet égard ? Esaïe 35 : 3-4.

“C’est l’œuvre de Satan que de nous faire parler de ce qui le concerne ; il aime énormément que les êtres humains parlent de sa puissance, de son œuvre à travers les enfants des hommes. Quand il se laisse aller à ce genre de conversation l’esprit devient morose, aigre et désagréable. Nous pouvons devenir des canaux de communication pour Satan desquels sortent des paroles n’apportant aucun rayon de soleil à qui que ce soit. Mais prenons la décision qu’il n’en sera pas ainsi. Décidons de ne pas être ces voies par lesquelles Satan transmettra des pensées déprimantes et pénibles. Que nos paroles ne soient pas une odeur de mort pour la mort mais une odeur de vie pour la vie.”—Testimonies, volume 6, pages 62-63. “Il n’est pas louable de parler de notre faiblesse et de notre découragement. Que chacun dise « je suis attristé de céder à la tentation, que mes prières et ma foi soient si faibles.»”—In Heavenly Places, page 122. “Chaque fois que nous parlons de ténèbres cela plaît à l’ennemi car il ne veut pas que la joie de Christ habite nos cœurs par la foi. Christ est pour nous une source inépuisable de joie et de fraîcheur. Dieu ne considère pas comme une vertu que nous regardions sans cesse à nos fautes et à nos péchés et que nous en parlions tout le temps.”—The Voice in Speech and Song, page 161. b.

Décrivez l’attitude de Paul face à l’épreuve et à la privation. Romains 8 : 18, 31, 38-39 ; 2 Corinthiens 12 : 9-10 ; 2 Timothée 4 : 6-8.

“Bien que Paul fût finalement enfermé dans une prison romaine, privé d’air et de lumière naturels, de ses activités dans l’évangile, et s’attendant à être condamné à mort d’un instant à l’autre, il ne céda pas au doute ou au découragement. C’est de ce cachot déprimant que sortit son dernier témoignage plein d’une foi et d’un courage sublimes, témoignage qui fortifia le cœur des saints et des martyrs de tous les siècles suivants.”—My Life Today, page 326.

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Mercredi

28 novembre

4.

EXPÉRIENCE PERSONNELLE

a.

Pourquoi avons-nous besoin de parler des points lumineux de notre expérience ? Romains 5 : 3-4 ; Apocalypse 12 : 11.

“Nous devons parler bien davantage des points lumineux de notre expérience chrétienne. Après une effusion particulière de l’Esprit-Saint, notre joie dans le Seigneur et notre efficacité à son service seront grandement accrues si nous nous exprimons sur la bonté et les merveilles de notre Dieu en faveur de ses enfants.”—Les Paraboles, page 259 (V&S) ou 306 (Gland). b.

Quels rapports sont conservés dans le ciel sur ceux qui partagent leur expérience avec les autres ? Malachie 3 : 16-17.

“Vous ne pouvez toucher les cœurs avec un discours de perroquet, une répétition de phrases toutes faites. Ce que vous devez dire c’est l’expression de votre expérience personnelle. Si vous réconfortez les cœurs par des paroles encourageantes et pleines d’espoir, ce sera parce que la grâce et l’amour de Dieu sont pour vous une vivante réalité.”—The Review and Herald, 12 avril 1892. c.

Qu’est-ce qui rendait les présentations de l’apôtre Paul si convaincantes ? Philippiens 3 : 7-10.

“Paul apportait avec lui l’atmosphère du ciel. Tous ceux qui l’approchaient ressentaient l’influence de sa communion avec le Christ. Le fait que sa propre vie illustrait la vérité qu’il proclamait, donnait à sa prédication une grande force de persuasion. Là réside la puissance de la vérité. L’influence dépourvue d’artifice et inconsciente d’une vie sainte est le sermon le plus convaincant qui puisse être prêché en faveur du christianisme. Un argument, même irréfutable, peut ne provoquer que de l’opposition ; mais l’exemple de la piété vécue a un pouvoir auquel il est impossible de résister entièrement. Le cœur de l’apôtre brûlait d’amour pour les pécheurs, et il consacra toutes ses énergies au salut des âmes. Jamais il n’y eut un évangéliste plus persévérant et s’étant renoncé davantage. … Il ne perdait aucune occasion de parler du Sauveur ou de venir en aide à ceux qui étaient dans l’affliction.”—Le Ministère Evangélique, page 55. 50

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Jeudi

29 novembre

5.

UNE LOI DE LA NATURE

a.

De quelle loi naturelle peut-on se servir comme d’un atout dans notre conversation quotidienne ? Romains 10 : 8-10.

“Une loi naturelle veut que les sentiments et les pensées se renforcent en les exprimant. Mais si les mots suivent les pensées, il est vrai aussi qu’ils les font naître. Si nous extériorisions mieux notre foi, si nous nous réjouissions davantage des bénédictions dont nous sommes les objets — la miséricorde et l’amour de Dieu — cette foi serait plus grande et notre joie plus intense.”—Le Ministère de la Guérison, pages 216-217. b.

Quelle illustration pouvons-nous utiliser pour apporter espoir et encouragement aux autres ? Genèse 28 : 12.

“Quiconque vient à Jésus pose le pied sur une échelle qui relie le ciel à la terre. … Dites à tous en un langage clair et plein d’espoir comment ils peuvent échapper à l’héritage de honte qui est notre portion bien méritée. Pour l’amour du Christ ne leur présentez pas des idées susceptibles de les décourager, de leur faire paraître trop difficile le chemin qui conduit au ciel. Gardez pour vous ces idées outrées.”—Messages Choisis, volume 1, page 213.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.

30 novembre 16 h 56

Pourquoi devrions-nous toujours louer et remercier Dieu même quand nous sommes environnés d’épreuves et de difficultés ? Pourquoi est-il mieux de garder pour nous nos découragements et nos épreuves plutôt que d’attendre que les autres compatissent ? Comment, à l’instar de Paul, pouvons-nous prendre plaisir aux infirmités, aux reproches et aux persécutions ? Pourquoi est-il important de partager avec les autres les points lumineux de notre expérience ? Quelle est la récompense du témoignage rendu à Christ ?

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Leçon 10

Sabbat 8 décembre 2007

Parler en public à la gloire de Dieu “Les paroles des sages sont comme des aiguillons ; et, rassemblées en un recueil, elles sont comme des clous plantés ; elles sont données par un seul maître.” (Ecclésiaste 12 : 13). “On n’a pas besoin d’orateurs éloquents mais d’ouvriers humbles et sérieux, d’hommes qui aient une confiance enfantine en une force supérieure. Les hommes de prière qui recherchent l’Eternel d’un cœur humble et contrit sont les hommes forts.”—The Voice in Speech and Song, pages 285-286. Lectures proposées :

Testimonies to Ministers, pages 336-340. Testimonies, volume 3, pages 419-424.

Dimanche

2 décembre

1.

PRÉSENTER LA VÉRITÉ AVEC AMOUR

a.

Comment pouvons-nous désarmer les préjugés et l’opposition quand nous présentons le message de la vérité ? 1 Pierre 3 : 8-9.

“L’âme de l’ouvrier doit être toute pénétrée de l’esprit de Jésus ; ce sont les paroles avenantes et sympathiques, c’est l’expression d’un amour désintéressé pour les âmes qui feront tomber les barrières de l’orgueil et de l’égoïsme, et qui montreront aux incroyants que nous sommes animés de l’amour du Christ.”—Evangéliser, page 569. b.

Comment les vérités impopulaires devraient-elles être présentées depuis l’autel ? Ephésiens 4 : 15 (première partie).

c.

Quelles précautions doit-on prendre pour ne pas exaspérer ceux que nous essayons de réformer? Jude 21-23.

“Mes frères, que vos cœurs se brisent et soient contrits. Que sortent de vos lèvres des expressions de sympathie et d’amour ; elles ne vous brûleront pas la langue.”— The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 3, page 1164. 52

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Lundi

3 décembre

2.

FAIRE UN PLAN

a.

Quel genre de plan comportant une suite logique d’idées est nécessaire dans toute présentation de la vérité ? Esaïe 28 : 10.

b.

Pourquoi le nombre d’idées d’une présentation doit-il être limité ? Ecclésiaste 12 : 13-14.

“Il faut présenter la vérité d’une manière claire et distincte, un point après l’autre, en choisissant quelques points essentiels ; ce sera alors comme un clou planté dans un endroit sûr par le Maître des assemblées.”—The Voice in Speech and Song, page 216. “Les pasteurs font du tort à l’œuvre, à la vérité qu’ils veulent défendre, en accumulant tant de choses dans un seul discours, en présentant tant de points différents, que les gens ne peuvent souvent ni les suivre ni les apprécier. Leur travail serait davantage couronné de succès s’ils chevillaient dans l’esprit des auditeurs un ou deux points capitaux, puis les renvoyaient chez eux en leur faisant sentir qu’il est dangereux de rejeter la lumière obtenue sur ces points-là. Il vaut mieux que les auditeurs comprennent bien le poids de chaque sujet et qu’il leur faut prendre une décision.”—Idem, pages 218-219. “Quand un prédicateur déverse devant son auditoire un monceau de matières qu’ils doivent eux-mêmes ramasser et mettre en ordre, c’est en pure perte, car bien peu de fidèles le feront.”—Evangéliser, page 580. c.

Pourquoi nos sermons, nos leçons et nos prières doivent-ils être courts et précis ? Ecclésiaste 5 : 2 (dernière partie) ; Matthieu 6 : 7.

“Beaucoup commettent l’erreur de ne pas mettre un terme à leur prédication alors qu’elle ne suscite plus l’intérêt des auditeurs. Ils poursuivent leur laïus jusqu’à ce que l’intérêt qui a germé dans les esprits s’évanouisse et que les gens soient vraiment fatigués de trop de paroles sans réelle valeur. Arrêtez-vous avant d’en arriver là. Arrêtez-vous quand vous n’avez plus rien de spécialement important à dire. Ne continuez pas avec des mots stériles qui ne font qu’éveiller les préjugés et n’adoucissent pas le cœur. Vous désirez être si unis au Christ que vos paroles attendriront les cœurs et se frayeront un chemin jusqu’à l’âme. Un discours insipide est insuffisant pour notre époque. Les arguments sont bons mais il se peut qu’il y ait trop d’argumentation et trop peu de l’esprit et de la vie de Dieu.”—Testimonies, volume 3, page 419. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

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Mardi

4 décembre

3.

SIMPLICITÉ ET CLARTÉ

a.

Pourquoi est-il inutile de faire des discours intellectuels au lieu de présenter clairement le plan du salut ? 1 Corinthiens 1 : 21-25.

“Les enseignements du Christ étaient si clairement illustrés que le plus ignorant pouvait rapidement en comprendre le sens. Jésus ne faisait jamais usage, dans ses discours, de mots savants, d’expressions recherchées ; son langage était simple et toujours à la portée du commun peuple. Il ne conduisait pas ses auditeurs par des chemins où ils n’auraient pu le suivre. Les prédicateurs devraient exposer la vérité biblique d’une manière claire et simple. Nombreux sont ceux, parmi leurs auditeurs, qui ont besoin d’une explication concernant le chemin à parcourir pour arriver à la conversion. Les masses sont plus ignorantes sur ce point qu’on ne le croit généralement. Parmi ceux qui ont leurs diplômes universitaires, parmi les orateurs les plus éloquents, les hommes d’Etat capables et ceux qui occupent des postes de confiance, nombreux sont ceux qui ont consacré toutes leurs énergies à la recherche d’autres objets en négligeant le principal. Lorsque de telles personnes se trouvent dans un auditoire, le prédicateur s’efforce souvent de faire un exposé qui s’adresse à l’intelligence, et il ne leur révèle pas le Christ. Il ne montre pas que le péché est la transgression de la loi et n’expose pas nettement le plan du salut. S’il dirigeait au contraire les regards vers le Christ mourant sur la croix pour le rachat de l’humanité, bien des cœurs seraient touchés.”—Le Ministère Evangélique, pages 163-164. b.

Comment pouvons-nous mieux définir notre sujet et le rendre plus ardent et plus clair? 1 Corinthiens 1 : 5.

“Si vous possédez la grâce stimulante de Christ qui donne de l’énergie à vos entreprises, vous mettrez du zèle dans vos sermons. Votre sujet sera clair et très précis dans votre esprit. Vos remarques ne seront pas alourdies de longueurs, vous ne parlerez pas d’une manière hésitante, comme si vous ne croyiez pas vous-même à ce que vous dites. Vous devez surmonter l’hésitation, la lenteur d’action, l’indécision et devenir vifs.”—The Review and Herald, 6 avril 1886.

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Mercredi

5 décembre

4.

ÉVEILLER L’ACTIVITÉ MENTALE

a.

Quelle leçon pouvons-nous apprendre de Christ pour conserver la vigilance et l’intérêt de nos auditeurs pendant nos discours ? Luc 2 : 46.

“Si au lieu de prêcher aux parents et aux enfants, l’orateur essayait de les enseigner « « en leur posant des questions et en leur parlant sur le ton de la conversation, il mettrait leur esprit au travail et ils seraient plus capables de comprendre les vérités qui leur sont présentées. Leur intelligence se saisirait de la vivante réalité des vérités nécessaires à une compréhension aiguisée et à la croissance de la connaissance.”—The Voice in Speech and Song, page 236. b.

Quels sujets devraient être présentés pour inciter les gens à réfléchir et les amener à prendre une décision en faveur de Christ ? Actes 16 : 30-31 ; Colossiens 1 : 25-28.

“Eliminez de votre programme tout discours qui n’illumine pas l’âme, qui ne réponde pas à la question ‘Que dois-je faire pour être sauvé ?’ Prêchez le message qui met à l’épreuve, celui du troisième ange. Il est essentiel que nos pasteurs prêchent une vérité qui ait un rapport direct avec le message pour notre temps et qu’ils présentent ces sujets en employant le langage le plus simple possible. Que dois-je faire pour être sauvé et la justice de Christ sont des thèmes d’une importance vitale pour le peuple.”—The Voice in Speech and Song, page 329. “Le ciel sait comment nous représentons le Christ devant le monde, ainsi que les impressions que nous laissons autour de nous. Nos paroles et nos actions sont toutes notées dans les livres des cieux. Comme il est donc important que nous montrions que nous avons été avec Jésus et que nous avons appris de lui. Y en a-t-il, parmi vous qui professez le connaître, qui se permettent des conversations légères et sans importance ? Oh, ne dites rien qui puisse être une pierre d’achoppement pour ceux qui vous observent afin de voir quel bénéfice vous avez retiré de votre foi en Christ. Elevez plutôt leurs pensées vers les réalités éternelles. Quand vous vous trouvez parmi la foule sur la place du marché, quand vous marchez dans la rue ou en quelque endroit que vous vous trouviez, assurez-vous d’avoir une relation vivante avec Dieu et de bien représenter le caractère de Christ devant le monde.”—The Bible Echo and Signs of the Times, 15 février 1892.

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Jeudi

6 décembre

5.

ETRE PRÊT PERSONNELLEMENT

a.

Quel est le facteur le plus important dans la préparation d’un sermon ou d’une présentation de l’Ecole du Sabbat ? Ephésiens 6 : 18-19.

“On passe trop peu de temps dans la prière secrète et la méditation sacrée. Les serviteurs de Dieu devraient l’implorer pour réclamer l’onction sainte, pour être revêtus du salut, afin que ce qu’ils prêchent puisse toucher les cœurs.”—The Voice in Speech and Song, page 219. b.

Quelle condition préalable doivent remplir hommes et femmes avant de pouvoir être prêts à enseigner ou à prêcher? 1 Timothée 4 : 16.

“Argumenter pour défendre la vérité n’est pas suffisant. Ce qui convaincra de sa valeur c’est une vie pieuse ; sans cela, les déclarations les plus probantes manqueront de poids et de pouvoir persuasif car notre force réside dans notre lien avec Dieu par son Saint-Esprit et la transgression nous sépare de cette proximité sacrée avec la Source de la puissance et de la sagesse.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 2, page 998. “Prêcher ce que nous ne pratiquons pas nous-mêmes ne fait que conforter les pécheurs dans leur impénitence. Les plus ferventes exhortations à marcher dans la lumière de Christ seront lettre morte si l’orateur lui-même néglige d’y marcher.”—The Voice in Speech and Song, page 301.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1.

7 décembre 16 h 53

5.

Quelles méthodes pouvons-nous utiliser pour renverser les préjugés de nos auditeurs ? Comment pouvons-nous rendre nos présentations logiques et ordonnées ? De quelle façon pratique pouvons-nous être des enseignants de la vérité plus efficaces ? Pourquoi la méthode de la conversation, avec questions et réponses, produit-elle de bons résultats dans l’enseignement ? Que faut-il absolument pour qu’une présentation de la vérité soit efficace ?

56

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

2. 3. 4.


Leçon 11

Sabbat 15 décembre 2007

D’autres considérations sur les présentations publiques “Tu me donnes le bouclier de ton salut, et je deviens grand par ta bonté.” (2 Samuel 22 : 36). “La vérité devrait être présentée avec un tact divin, avec gentillesse et tendresse. Elle devrait venir d’un cœur adouci et devenu sympathique.”—Testimonies, volume 6, page 400. Lectures proposées :

The Voice in Speech and Song, pages 225-237. Le Ministère Evangélique, pages 141-158.

Dimanche

9 décembre

1.

SANS RÉSERVE

a.

Pourquoi le zèle d’un orateur affecte-t-il les auditeurs et comment leur intérêt devrait-il être dirigé ? Actes 23 : 1 ; 4 : 13.

“L’excitation de l’orateur n’est pas force, mais faiblesse. La vérité biblique doit être présentée avec zèle et énergie : elle est l’Evangile, la puissance de Dieu pour le salut.”—Messages Choisis, volume 2, page 68. b.

Quel effort devrait-on faire lors d’un sermon pour le rendre efficace ? Tite 2 : 15. Quel effet une présentation sans vie a-t-elle sur la perception de la vérité qu’ont les auditeurs ?

“Un pasteur qui manque de consécration, qui présente la vérité sans ardeur, dont l’âme n’est même pas touchée par les vérités qu’il transmet aux autres, ne fera que du mal. Toutes ses prédications ne feront que rabaisser le niveau.”—Testimonies, volume 2, page 344. “Le Seigneur veut que ses serviteurs soient énergiques. Il n’aiment pas qu’ils soient apathiques et indolents. … Certains prêchent des vérités de la plus haute importance d’une façon si molle qu’elles ne peuvent toucher les gens. «Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le »(Ecclésiaste 9 : 10) [En anglais : «Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le avec ta force » NdT]”—Idem, page 504. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

57


Lundi

10 décembre

2.

D’AUTRES FACTEURS DE SUCCÈS

a.

Que doit-on toujours garder à l’esprit quand on présente un sermon ? Esaïe 55 : 2.

“Frères, je vous supplie de garder vos âmes dans l’amour de Dieu et de ne jamais laisser tarir la source. Un discours froid et sans joie tuera l’église. Mettez de l’animation dans vos paroles et dans vos prières. On ne doit pas faire de sermon bon marché et déloyal.”—The voice in Speech and Song, page 225. “Une présentation sèche et sans vie de la vérité déprécie le message le plus sacré que Dieu ait donné aux hommes.”—Testimonies, volume 6, page 48. b.

Quelle règle un prédicateur compétent suivra-t-il ? Colossiens 3 : 23. Comment la ferveur, l’intonation et la modération dans la vitesse d’un sermon affectent-elles le cœur et l’esprit des gens ?

“Le ton de la voix, le regard, les mots, doivent avoir une force irrésistible pour émouvoir les cœurs et s’emparer des esprits. On doit trouver Jésus dans le cœur du pasteur. Si Jésus est dans les mots et dans le ton de la voix, si son tendre amour les a adoucis, ils seront une bénédiction plus grande que toutes les richesses, les plaisirs et les gloires de la terre car de telles bénédictions ne passeront pas par là sans avoir accompli leur œuvre.”—Testimonies, volume 3, page 32. “En parlant d’une voix aiguë l’orateur porte considérablement atteinte à son utilité. D’autres parlent si bas qu’on peut à peine les entendre. Un autre parlera si rapidement que les mots vont se bousculer dans sa bouche. La moitié de ce qu’il dit est perdue car l’auditeur ne peut pas saisir les mots précieux qui sortent de ses lèvres. Il faut vaincre ces défauts. On doit acquérir l’habitude de parler tranquillement mais cependant avec zèle et solennité, avec toute l’assurance que peut donner la Parole de Dieu. Alors l’auditeur tirera un bénéfice de chaque phrase.”—The Voice in Speech and Song, page 259.

58

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007


Mardi

11 décembre

3.

ART ORATOIRE, DÉBAT ET EXHIBITION

a.

Comment Dieu considère-t-il les démonstrations philosophiques, argumentatives, oratoires et théâtrales en chaire ? Colossiens 2 : 8 ; 2 Timothée 2 : 24-25 ; Tite 3 : 9.

“Il nous faut renoncer à l’agressivité, à l’esprit de dispute. Si nous voulons ressembler au Christ, nous devons prendre les gens où ils sont.”—Evangéliser, page 227. “Celui qui présente un discours éloquent fait que les gens oublient la vérité qui est mêlée à son art oratoire. Lorsque l’excitation est passée, on découvre que la parole de Dieu n’a pas été implantée dans l’esprit et que les gens simples n’ont pas compris. La foule sortira de l’église et parlera peut-être avec admiration des talents oratoires du prédicateur, mais ils ne seront probablement pas convaincus par la vérité et il n’auront pas progressé sur le chemin de la décision.”—The Voice in Speech and Song, pages 283-284. “[Certains] prédicateurs commettent l’erreur de supposer que le succès consiste à réunir des foules à grand renfort de réclame, puis à prêcher la vérité de l’Evangile d’une manière théâtrale. Mais c’est là employer le feu profane au lieu du feu sacré de l’autel.”—Le Ministère Evangélique, page 375. b.

Pourquoi les anecdotes sont-elles inappropriées à la chaire ? 1 Timothée 6 : 20 ; 2 Timothée 2 : 16. Quelle est la seule garantie contre les pratiques erronées dont nous parlons dans cette rubrique ?

“Les prédicateurs ne devraient pas prendre l’habitude d’introduire dans leurs sermons des anecdotes déplacées, car une telle pratique amoindrit la force de la vérité qu’ils veulent mettre en évidence. Le récit d’anecdotes ou d’incidents susceptibles de faire rire l’auditoire ou de faire naître des pensées frivoles dans les esprits est une habitude tout à fait condamnable. Il faut que la vérité évangélique soit exprimée dans un langage châtié et empreint de dignité, et que les illustrations choisies revêtent le même caractère.”—Le Ministère Evangélique, page 160. “Dieu demande une ferveur vivante. Des prédicateurs sans grande instruction qui feront le meilleur usage de leurs talents, mettant à profit les occasions, s’exprimant dans le langage le plus simple et le plus clair, … seront écoutés même par des hommes doués de capacités et de talents supérieurs. Un certain charme se dégagera des simples vérités présentées.”—Messages Choisis, volume 2, page 172. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

59


Mercredi

12 décembre

4.

DES RÉUNIONS COURONNÉES DE SUCCÈS

a.

Décrivez la façon d’enseigner de Christ. Marc 10 : 1. Pourquoi cette méthode est-elle particulièrement importante maintenant que nous approchons de la fin des temps ?

“Alors que nous approchons de la fin, j’ai vu qu’il y avait moins de prédications et plus d’études bibliques à nos camp meetings. Il y avait de petits groupes disséminés sur le terrain, leurs Bibles à la main, et d’autres étudiaient les Ecritures sur le mode de la libre conversation.”—The Voice in Speech and Song, page 235. “Dans tout enseignement, le contact personnel joue un rôle déterminant. C’est aux individus que s’adressait le Christ. C’est par des relations personnelles qu’il forma les Douze. Ses instructions les plus précieuses, il les donnait en privé, souvent à un seul auditeur. Il dévoila ses trésors aussi bien à un respectable rabbin un soir au mont des Oliviers qu’à la femme méprisée, près du puits de Sychar, car il discernait en eux un cœur sensible, une pensée ouverte, un esprit réceptif. Même la foule qui, si souvent, se pressait sur les pas du Maître n’était pas pour lui un amas confus d’êtres humains. Le Christ s’adressait à chaque esprit, à chaque cœur. Il observait ceux qui l’écoutaient, notait l’éclat de leur visage, leur regard vif, intelligent, qui témoignaient que la vérité les avait pénétrés ; et alors résonnaient dans son cœur joie et sympathie.”—Education, pages 262-263. b.

Comment pouvons-nous nous servir de la méthode d’enseignement de Christ pour accroître le succès et l’intérêt de nos réunions ? Jean 13 : 15 ; 1 Corinthiens 11 : 1.

“Nous avons perdu les deux-tiers de l’effet que les camp meetings étaient destinés à accomplir. L’idée semble s’être introduite dans l’esprit de certains que tout ce qu’ils ont à faire est de sermonner, sermonner. Si les sermons ont leur raison d’être, le fait d’administrer aux gens sermon sur sermon — qu’il est de toute façon impossible de retenir — fait qu’ils en sont lassés.”—The Voice in Speech and Song, page 209. “Quand de grandes foules se rassemblaient autour de Christ, il dispensait ses leçons instructives. Après ses discours, les disciples qui se trouvaient en différents lieux et en différentes situations, répétaient ce qu’il avait dit.”—Idem, page 235.

60

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007


Jeudi

13 décembre

5.

INSTRUIRE LES ENFANTS ET LES JEUNES

a.

Comment ceux qui instruisent les enfants et les jeunes peuvent-ils toucher leur cœur en présentant la vérité ? Esaïe 40 : 11.

“Ceux qui instruisent les enfants devraient éviter les remarques fatigantes. De courtes observations, bien appropriées, auront une heureuse influence. S’il y a beaucoup à dire, dites-le en plusieurs fois. Quelques mots intéressants placés çà et là feront plus d’effet qu’une unique et longue péroraison. Les discours interminables fatiguent l’esprit des enfants et leur répétition inspire le dégoût des choses spirituelles, de même que l’excès de nourriture fatigue l’estomac et diminue l’appétit en supprimant toute envie d’un aliment quelconque.”—Témoignages sur l’Ecole du Sabbat, pages 103104. b.

Quel est le facteur le plus efficace pour guider les enfants et les jeunes ? Colossiens 1 : 9-11.

c.

Quelles seront les répercussions d’une telle instruction ? Psaume 101 : 2 ; 1 Timothée 4 : 12.

“Tout enseignant devrait se laisser pleinement diriger par le Saint-Esprit. Le Christ s’adresse alors au cœur, sa voix est celle de l’amour.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 56.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.

14 décembre 16 h 52

Quels facteurs devrions-nous garder à l’esprit lorsque nous parlons en public ? Comment l’énergie, le dynamisme, que l’on peut déployer lors d’un discours public contrastent-ils avec une représentation théâtrale ? Quel effet l’humour et la comédie ont-ils sur une présentation de la vérité ? Comment peut-on adopter les méthodes de Christ lors de nos assemblées ? Quelles sont les qualités requises pour instruire efficacement les enfants et les jeunes ?

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

61


Leçon 12

Sabbat 22 décembre 2007

Entraîner les “cordes vocales” “Je puis tout par celui qui me fortifie.” (Philippiens 4 : 13). “Le Seigneur appelle tous ceux qui sont à son service à prêter attention à la culture de leur voix afin qu’ils puissent proclamer les grandes et solennelles vérités qu’il leur a confiées d’une manière acceptable.”—Testimonies, volume 6, page 382. Lectures proposées :

The Voice in Speech and Song, pages 181-190 ; 294297. Testimonies, volume 6, pages 380-383.

Dimanche

16 décembre

1.

CULTURE DE LA VOIX POUR TOUS

a.

Comment l’exemple de Christ nous incite-t-il à maîtriser l’art de la respiration, celui de l’élocution et celui de la lecture ? Luc 4 : 16, 22.

“La culture et le bon usage de la voix sont l’objet d’une négligence coupable, même de la part de chrétiens actifs et intelligents.”—Les Paraboles, page 290 (V&S) ou 343 (Gland). “Que personne n’assure l’échec de la vérité par une mauvaise élocution. Ceux qui ont négligé de cultiver le talent de la parole ne doivent pas croire qu’ils sont qualifiés comme ministres car ils doivent encore acquérir la faculté de communiquer.”— Testimonies, volume 6, pages 382-383. b.

Pourquoi certains n’ont-ils pas voulu améliorer leur élocution défectueuse et leurs mauvaises habitudes de lecture ? 1 Timothée 6 : 3-4 (première partie).

c.

Quelle qualité de caractère devons-nous posséder pour apprendre ? Jacques 4 : 6 (dernière partie).

“Si les personnes possédant ces défauts acceptent les critiques et les corrections, elles les surmonteront.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 192. 62

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007


Lundi

17 décembre

2.

CULTURE DE LA VOIX ET SANTÉ

a.

Comment devrions-nous utiliser même nos organes vocaux à la gloire de Dieu ? Jacques 3 : 9-10.

“Quand un orateur parle d’une façon correcte, en respirant profondément et en faisant porter sa voix d’une manière claire et distincte, tout le corps en bénéficie. L’exercice que j’ai procuré à mes poumons en inspirant profondément lorsque je devais parler en public m’a conservé la vie. Il faut toujours faire attention à ne pas forcer les organes vocaux qui doivent rester aussi souples que possible.”—The Voice in speech and Song, page 200. “L’être humain doit se prendre en main. Dieu lui a donné des forces physiques et spirituelles qui doivent être cultivées et améliorées en permanence. On peut éviter dans une grande mesure la fatigue physique en parlant lentement, calmement, sans excitation.”—Idem, page 201. “Beaucoup de gens ne seraient pas morts s’ils avaient appris à utiliser correctement leur voix. Le bon usage des muscles abdominaux, quand il s’agit de lire et de parler, remédiera à de nombreuses déficiences de la voix et de la poitrine et prolongera la vie.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 239. b.

Entre quelles mains se trouve le souffle de tout être vivant ? Job 12 : 9-10. Pourquoi est-il si important de respirer correctement ?

“La culture de la voix tient une place importante dans l’éducation physique, puisqu’elle permet aux poumons de se développer, de se fortifier, et de parer ainsi à la maladie. Pour assurer une lecture et une élocution correctes, veillons à ce que les muscles abdominaux agissent librement et à ce que les organes respiratoires ne soient pas comprimés. Que l’effort vienne de l’abdomen plutôt que de la gorge. On peut éviter ainsi une grande fatigue et de graves affections de la gorge et des poumons. Il faut accorder une attention toute particulière à la prononciation pour qu’elle soit distincte, harmonieuse, nuancée et pas trop rapide. Cela n’aura pas seulement un heureux effet sur la santé, mais contribuera grandement à l’agrément et à l’efficacité du travail de l’élève.”—Education, page 225.

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

63


Mardi

18 décembre

3.

CORRIGER LES HABITUDES VOCALES ERRONÉES

a.

Pourquoi la lecture est-elle appelée un art et que pouvons-nous faire pour maîtriser ce talent rare mais précieux ? Néhémie 8 : 8.

“Les textes bibliques, les cantiques, les rapports ou autres communications présentés devant un public sont parfois lus de telle façon qu’ils ne sont pas compris et perdent ainsi toute leur force de pénétration.”—Les Paraboles, page 290 (V&S) ou 343 (Gland). “L’art de lire correctement, sur le ton voulu, est des plus importants. Quelle que soit la masse de connaissances que vous avez acquises par ailleurs, si vous avez négligé de cultiver votre voix et votre élocution — ce qui vous aurait permis de parler et de lire distinctement et intelligemment — , tout ce que vous avez appris ne vous sera guère profitable ; car, sans culture vocale, vous êtes incapable de communiquer facilement et avec clarté ce que vous avez étudié.”—Evangéliser, page 595. “Celui qui donne des études bibliques dans l’église ou dans une famille devrait être capable de lire avec une intonation douce, mélodieuse, propre à charmer ceux qui écoutent.”—Evangéliser, page 595. “Ceux qui estiment que le fait de parler avec une élocution médiocre est sans importance déshonorent Dieu.”—Idem, page 594. “Satan veut que les hommes demeurent ignorants et incompétents et qu’ils aient un développement inégal qu’ils ne pourront peut-être jamais corriger.”—Fundamentals of Christian Education, page 256. b.

Quelle prudence devrions-nous mettre dans notre voix quand nous présentons la vérité ? Galates 4 : 20.

“Les pasteurs devraient parler avec révérence. Certains détruisent l’impression solennelle qu’ils ont faite sur les gens en élevant considérablement la voix au point de crier à tue-tête pour parler de la vérité. Quand on présente la vérité de cette façon, celle-ci perd beaucoup de son charme, de sa force et de sa solennité. Mais si l’intonation de la voix est convenable, si elle est empreinte de gravité, si elle est modulée au point d’être touchante, elle produira une bien meilleure impression. C’est ainsi que Jésus enseignait ses disciples. Sa solennité les impressionnait.”—Testimonies, volume 2, page 615 et Evangéliser, pages 595-596. 64

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007


Mercredi

19 décembre

4.

UN LANGAGE CORRECT

a.

Quelle importance une grammaire correcte a-t-elle dans notre enseignement et notre prédication ? Comment peut-on corriger une prononciation défectueuse ? Esaïe 32 : 4 (dernière partie).

“Il convient que tout ministre de Christ utilise un langage pur que l’on ne puisse condamner.”—Testimonies, volume 2, page 709. “Habituons-nous à choisir des intonations agréables, à employer un langage correct et à nous montrer aimables et courtois dans nos propos.”—Les Paraboles, page 291 (V&S) ou 344 (Gland). b.

Pourquoi est-il important de parler distinctement ? 1 Corinthiens 14 : 7-9.

“Que nous lisions ou récitions, notre diction doit être claire. Il faut aussitôt corriger celui qui parle du nez ou dont l’attitude est gauche. Tout manque de clarté est un défaut. Beaucoup de gens ont l’habitude de parler d’une voix empâtée et indistincte, comme si leur langue était trop grosse pour leur palais. Cette habitude nuit grandement à leur efficacité.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 192. “Quand vous parlez, prononcez chaque mot et que chaque phrase soit clairement dite, jusqu’à la dernière syllabe. Beaucoup de gens, en approchant de la fin d’une phrase, baissent le ton de la voix, si bien qu’on entend mal et que la force de la pensée est atténuée. Tous les mots qui méritent d’être dits doivent l’être distinctement, d’une manière expressive.”—Le Colporteur Evangéliste, page 82. “Le prédicateur et le professeur devraient se rappeler qu’ils délivrent un message qui aura d’éternelles conséquences. La parole annoncée jugera les auditeurs au grand jour de la rétribution finale. Pour certaines personnes, l’acceptation ou le rejet de la vérité biblique dépendra de la façon dont elle leur aura été exposée.”—Les Paraboles, page 291 (V&S) ou 344 (Gland). “Ceux qui ont des idées correctes sur la façon de cultiver la voix trouveront nécessaire de s’entraîner afin d’honorer Dieu et d’être une bénédiction pour autrui. Ils rechercheront des enseignants patients et efficaces et apprendront à lire d’une façon qui préservera la mélodie de leur voix.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 198. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

65


Jeudi

20 décembre

5.

MÉLODIE ET CLARTÉ

a.

De quelle caractéristique majeure la voix de Christ faisait-elle preuve et comment peut-on aussi la voir dans notre voix ? Psaume 45 : 3.

“Le Christ me fut présenté avec son style d’élocution. Il y avait une douce mélodie dans sa voix. Calme et posée, celle-ci atteignait ceux qui l’écoutaient, et ses paroles pénétraient leurs cœurs ; ils étaient capables de comprendre ce qu’il disait avant même qu’il n’ait prononcé la phrase suivante.”—Evangéliser, pages 598-599. b.

Quel exemple donné par la mère et la grand-mère de Timothée devrait être imité par les mères chrétiennes d’aujourd’hui ? 2 Timothée 1 : 5 ; 3 : 14. Comment les parents peuvent-ils aider leurs enfants en ce qui concerne les aspects pratiques de la culture de la voix ?

“Parents, exercez-vous à parler de sorte que vos paroles soient une bénédiction pour vos enfants. Les femmes ont besoin d’être instruites à ce sujet. Même les mères très occupées, si elles le veulent, peuvent cultiver le talent de la parole et peuvent enseigner à leurs enfants à lire et à parler correctement. Elles peuvent le faire pendant qu’elles travaillent. Il n’est jamais trop tard pour progresser.”—Testimonies, volume 6, pages 381-382.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1.

21 décembre 16 h 54

5.

Qu’est-ce qui peut nous conduire à cultiver des habitudes de langage incorrectes ? Comment pouvons-nous améliorer nos techniques respiratoires ? Votre voix est-elle trop forte, trop faible, trop voilée, trop fluette, trop lente, trop rapide, trop grave ou trop haut perchée ? Comment pouvons-nous développer un langage et une conversation clairs et corrects ? Comment pouvons-nous imiter de plus près la voix de Christ ?

66

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

2. 3. 4.


Leçon 13

Sabbat 29 décembre 2007

Chanter à la gloire de Dieu “Que la parole de Christ demeure en vous dans toute sa richesse ; instruisezvous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs en vertu de la grâce.” (Colossiens 3 : 16). “Ces hymnes purs et doux, chantons-les chez nous, et la bonne humeur, l’espoir, la joie remplaceront les paroles de blâme.”—Education, page 191. Lecture proposée :

Testimonies, volume 1, pages 506, 509-510.

Dimanche

23 décembre

1.

LA MUSIQUE DANS L’HISTOIRE DE LA BIBLE

a.

Quel pouvoir est inhérent au chant chrétien et comment fut-il utilisé dans l’histoire biblique pour le bien du croyant ? Exode 15 : 1-2, 11 ; 2 Chroniques 20 : 21-22.

“Les enfants d’Israël cheminant à travers le désert s’encourageaient par des chants sacrés ; Dieu nous invite à adoucir de la même façon notre pèlerinage terrestre.”—Education, page 190. b.

Pourquoi les passages importants de la Bible furent-ils mis en musique et chantés par les Israélites ? Deutéronome 31 : 19.

c.

Quel effet ce genre de musique avait-il sur leur caractère ? Proverbes 22 : 6.

“Moïse prescrivit aux Israélites de mettre en musique les paroles de la loi. Tandis que les enfants plus âgés jouaient des instruments, les plus jeunes marchaient en chantant en chœur les cantiques de la loi de Dieu. Plus tard, ils gardaient dans leurs mémoires les paroles de cette loi qu’ils avaient apprises pendant leur enfance.”— Evangéliser, page 449. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

67


Lundi

24 décembre

2.

LA MUSIQUE LORS DE LA REPENTANCE ET DE LA TENTATION

a.

Comment le doux chantre d’Israël exprima-t-il sa sincère repentance pour son péché ? Psaume 51 : 3-10. Quel effet ce chant eut-il sur son peuple ?

“Le cinquante-et-unième Psaume, par contre, nous dépeint la repentance de David quand le message de Dieu lui parvint : « O Dieu ! aie pitié de moi selon ta miséricorde ; selon la grandeur de tes compassions, efface mes forfaits. …» C’est donc dans les cantiques sacrés qui devaient être chantés dans les assemblées publiques, en présence de la cour, des sacrificateurs et des juges, des princes et des hommes de guerre, et qui conserveraient jusqu’à la dernière génération la connaissance de sa chute, que le roi d’Israël racontait son péché, sa repentance, et son espérance du pardon par la miséricorde de Dieu.”—Patriarches et Prophètes, page 747 (Bâle) ou 702 (V&S). b.

De quelle efficacité fut le chant pour adoucir le cœur du roi Saül ? 1 Samuel 16 : 15-16, 23.

c.

Comment Christ se servit-il du chant comme d’une source de force à l’heure de la tentation ? Marc 14 : 26.

“C’est avec un cantique que Jésus, sur terre, affrontait la tentation. Souvent, quand avaient été prononcées des paroles dures et blessantes, quand l’atmosphère était lourde de tristesse, de mécontentement, de méfiance ou de peur, s’élevait son chant de foi et de joie sainte.”—Education, page 188. “[Jésus] se tenait par le chant en communion avec le ciel ; et lorsque ses camarades éprouvaient la fatigue du travail, de douces mélodies sortant de ses lèvres venaient les réconforter. Ses louanges semblaient bannir les mauvais anges, et parfumer comme un encens le lieu où il était.”—Jésus-Christ, page 57. “J’ai vu que nous devions grandir quotidiennement et conserver l’ascendant sur les puissances des ténèbres. Notre Dieu est puissant. J’ai vu que chanter à la gloire de Dieu éloignait souvent l’ennemi et que louer Dieu le repoussait et nous donnait la victoire.”—The Voice in Speech and Song, pages 409-410. 68

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007


Mardi

25 décembre

3.

LES ÉLÉMENTS DE LA BONNE MUSIQUE

a.

Quels éléments sont nécessaires pour que nos chants soient une bénédiction pour les oreilles humaines et célestes ? Ephésiens 5 : 19. Pourquoi ? 2 Corinthiens 4 : 15.

“Il n’est pas nécessaire de chanter fort, mais d’avoir une intonation claire, une prononciation et une élocution distinctes. Prenons tous le temps de cultiver notre voix, afin que la louange divine soit chantée avec des sonorités claires et douces, et non avec des voix rauques et criardes qui heurtent l’oreille. Savoir chanter est un don de Dieu ; que ce don soit employé pour sa gloire.”—Evangéliser, page 454. “Il y a peu de moyens plus efficaces pour retenir les paroles divines que de les répéter en chantant. De tels chants possèdent des pouvoirs merveilleux ; ils peuvent apaiser les tempéraments violents et frustes, affiner la pensée, éveiller la sympathie, favoriser l’action communautaire, et chasser la tristesse et les pressentiments débilitants et destructeurs. C’est un des moyens les plus efficaces pour imprimer dans les cœurs les vérités divines. Bien souvent l’être angoissé, au bord du désespoir, entendra revenir à sa mémoire quelque parole de Dieu — un chant d’enfant depuis longtemps oublié — et les tentations perdront de leur pouvoir, la vie prendra un sens nouveau, une direction nouvelle, le courage et la joie reviendront et rejailliront sur d’autres âmes.”—Education, pages 190-191. b.

Pourquoi les morceaux de musique et autres choses d’ordre esthétique ne doivent-ils pas avoir la suprématie dans notre service d’adoration ? Ezéchiel 33 : 32. Comment des moments précieux sont-ils parfois perdus pendant une assemblée spirituelle ?

“Parfois, beaucoup de temps est consacré au chant [aux camps meetings]. Il arrive même qu’il y ait un long cantique avant la prière, un autre également long après la prière, et beaucoup de chants sont introduits durant toute la réunion. Ainsi, des moments précieux ont été mal employés, et on n’a pas fait la moitié du bien qu’on aurait pu faire si le programme avait été bien préparé.”—Evangéliser, page 459.

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

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Mercredi

26 décembre

4.

LA MUSIQUE EN TANT QUE MALÉDICTION

a.

Quel genre de musique fut utilisé par les Israélites quand ils décidèrent de retourner en Egypte ? Exode 32 : 17-19. Quelle musique jouera-t-on dans bien des églises juste avant la fin du temps de grâce et quel genre d’effet adverse cela aura-t-il sur le peuple ?

“Les choses que vous avez décrites comme se passant dans l’Indiana sont justement celles que le Seigneur m’a montrées et qui doivent se produire avant l’expiration du temps de grâce. Toutes sortes d’imprudences seront commises. Il y aura des clameurs, avec tambour, musique et danses. Des êtres raisonnables en auront les sens si confus qu’ils seront incapables de prendre de bonnes décisions. Et c’est cela qu’on attribue à l’action du Saint-Esprit.”—Messages Choisis, volume 2, page 41. “Le Saint-Esprit n’a rien de commun avec la confusion de bruit et la multitude de sons qui ont défilé devant moi en janvier. Satan opère par le vacarme et la confusion produits par une telle musique, alors que la musique, bien dirigée, serait à la louange et à la gloire de Dieu. L’effet produit ressemble à la morsure venimeuse d’un serpent.”—Idem, pages 42-43. b.

Comment Dieu nous avertit-il, et tout particulièrement la jeunesse, contre le fait de mettre en danger notre vie chrétienne en écoutant et/ou en chantant des chansons que le ciel n’approuve pas ? Ezéchiel 26 : 13 ; Amos 8 : 10-13.

“Il m’a été montré que la jeunesse doit adopter un idéal plus élevé et faire de la Parole de Dieu son conseiller et son guide. Des responsabilités solennelles reposent sur elle, mais elle les prend à la légère. Au lieu d’inciter les jeunes à la piété et à la spiritualité, l’introduction de la musique dans les foyers a été le moyen d’éloigner leur esprit de la vérité. Ils semblent préférer les chansons frivoles et la musique à la mode. Le temps qu’ils auraient dû consacrer à la prière, ils le passent à jouer d’un instrument.”—Le Foyer Chrétien, page 393.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007


27 décembre

5.

LA MUSIQUE DANS LE CIEL

a.

Comment le chœur angélique est-il étroitement relié à nous qui sommes sur terre ? Hébreux 1 : 14 ; 12 : 22.

b.

Décrivez la musique et les musiciens du ciel et la façon dont ils peuvent inspirer nos hymnes de louange. Luc 2 : 13-14 ; 1 Corinthiens 14 : 40 ; Apocalypse 5 : 11-13.

“J’ai vu l’ordre parfait qui règne dans le ciel et, en écoutant la musique céleste, j’étais plongée dans l’extase. Lorsque je revins de ma vision, la façon de chanter de l’Eglise me parut rude et discordante. J’avais vu des anges qui se tenaient en carré, ayant chacun une harpe d’or. … Cela est impossible à décrire. Cette musique est mélodieuse, céleste, divine, cependant que le visage de chaque instrumentiste reflète l’image de Jésus et brille d’une gloire indicible.”—Témoignages, volume 1, page 48. c.

Décrivez l’expérience des rachetés qui chanteront le chant de Moïse et de l’Agneau. Apocalypse 7 : 14-15 ; 15 : 2-3. Comment pouvons-nous nous préparer chaque jour à interpréter ce chant qui n’a jamais été chanté auparavant dans le ciel ?

“Ceux qui dans le ciel se joignent au chœur angélique pour chanter des cantiques de louange doivent apprendre sur la terre le chant du ciel dont le thème principal est la reconnaissance.”—Testimonies, volume 7, page 244.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.

28 décembre 16 h 59

Quels sont les puissants bienfaits du chant chrétien ? Quand est-il particulièrement utile de chanter les louanges de Dieu ? Quels facteurs sont importants dans la programmation de la musique pour les services du culte ? Comment pouvons-nous considérer la prière et la Parole de Dieu au-dessus de la musique ? Comment notre langage quotidien affecte-t-il notre préparation à chanter le chant de Moïse et de l’Agneau ?

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2007

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N’OUBLIEZ PAS L’OFFRANDE SPÉCIALE DU PROCHAIN SABBAT

Jeudi


Offrandes spéciales 6 oct pour In obre dianap olis, U.S.A. (v oir p. 4)

3 novembre les littérature pour x pays nécessiteu (voir p. 25)

mbre 1er déce livie Bo pour la . 46) (voir p


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