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Ecole du Sabbat Adultes

1er trimestre

Janvier - Mars 2008


SOMMAIRE 5

Un appel solennel

10 Dieu met les choses par écrit 15 Le livre de la nature

Les Leçons de l’Ecole du Sabbat sont un programme d’étude quotidienne, basé uniquement sur la Bible et l’Esprit de Prophétie sans ajout de commentaires. Les notes sont aussi brèves que possible pour préserver une pensée concise et directe. Des crochets [ ] sont utilisés dans certains cas afin d’assurer la clarté du texte, une lecture facile et de préciser le contexte. Une lecture plus approfondie des livres originaux est vivement recommandée.

20 L’Esprit de Dieu et la Providence

Couverture : Dreamtimes (1ère de couverture ; Map Ressources (pp. 4, 25, 46 et 72) ; Photodisc (4e de couverture).

26 Eprouvés sur la question de l’économat 31 Viser haut 36 Cultiver l’esprit 41 “Demandez, et l’on vous donnera” 47 Modelés par le Maître 52 Illuminer notre environnement 57 Un appel au sacrifice de soi 62 Face à l’épreuve et à l’opposition 67 Levez-vous pour Jésus !

Leçons de l’école du Sabbat : Janvier à Mars 2008. Parution trimestrielle. Publié par Seventh Day Adventist Reform Movement General Conference, département de l’école du Sabbat. Réalisation : Seventh Day Adventist Reform Movement P.O. Box 7240 Roanoke, VA 24019 — 5048 USA Site Internet Officiel : http://www.sdarm.org E-mail (Etats-Unis): info@sdarm.org Traduction et distribution en France : Eglise Adventiste du 7ème Jour, Mouvement de Réforme 11 rue de Viry 91600 Savigny/Orge — France

Abonnement : 16 € /an (4 numéros) (à régler à l’adresse ci-dessus) Imprimé en France


Avant-propos Pourquoi sommes-nous ici ? Pourquoi le Créateur trouva-t-il bon de nous confier le dernier message de miséricorde à délivrer au monde ? Cela donne-t-il à notre vie un sens plus profond ? Oui, assurément ! Au cours de ce trimestre, les Ecoles du Sabbat du monde entier étudieront La Vocation du Chrétien. Quel est cet appel spécial lancé en ces derniers jours avant le retour de Christ, l’époux ? “Les personnes qui attendent la venue de l’époux doivent dire au monde : «Voici votre Dieu. » Les derniers rayons de la lumière de la grâce, le dernier message de miséricorde qui doit être porté au monde, c’est une manifestation de son caractère d’amour. Les enfants de Dieu sont appelés à révéler son caractère et à manifester sa gloire. Il faut que leur vie et leur caractère témoignent de ce que Dieu a fait pour eux. C’est par la vérité et la sainteté que la lumière du Soleil de Justice doit éclater.”—Les Paraboles, pages 427-428 ou 364. “L’œuvre de Dieu est digne de nos meilleurs efforts. En accomplissement du plan divin, le Fils de l’homme est venu pour chercher et sauver ce qui était perdu. Il impartit ses enseignements à ceux qui étaient perdus et aux pécheurs qu’il était venu sauver et lutta en leur faveur par des prières ferventes adressées à son Père. Nous devrions nous engager dans la même voie. Si cela n’a pas rabaissé la dignité du Fils de Dieu, le Créateur des mondes, cela devrait-il être considéré comme trop humiliant pour nous ses disciples ou demandant trop de sacrifice de soi ? Assurément, non. Quelles que soient nos aspirations, aucun appel n’est plus élevé, plus saint et plus ennoblissant que de collaborer avec le Fils de Dieu.”—The Signs of the Times, 16 septembre 1886. “Voici, comme l’argile est dans la main du potier, ainsi vous êtes dans ma main” (Jérémie 18 : 6). “Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant la grandeur de notre vocation dépasse les intérêts communs et égoïstes d’ici-bas.”—Evangéliser, page 494. En fait, il n’y a pas de plus haute, de plus grande vocation, de plus grand privilège sur cette terre. C’est si différent, si distinct de ce que le monde considère comme élevé et glorieux que les croyants sont impressionnés quand ils en prennent conscience et émerveillés quand ils y goûtent. Au lieu d’être mûs par l’appât du gain, le vrai peuple de Dieu cherche à donner. Au lieu de convoiter les honneurs et la louange, ils humilient leurs âmes pour considérer les autres meilleurs et plus dignes qu’eux-mêmes. C’est si fascinant, si rare et si réconfortant ! Que nous puissions avoir un aperçu de ce genre de gloire née du ciel et prendre pleinement conscience des profondeurs épanouissantes de cette haute vocation est le but du Département de l’Ecole du Sabbat de la Conférence Générale. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

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Sabbat, 5 janvier 2008

Offrande spéciale pour Le Cap, Afrique du Sud La Mission du Cap de Bonne Espérance est située à 30 kilomètres au nord de la ville du Cap (Cape Town). Sa population avoisine les 5 millions d’habitants représentant presque toutes les races, noire, blanche et asiatique. Outre ces habitants indigènes, de nombreuses personnes issues des pays voisins auparavant en guerre sont venues y demeurer pour chercher ici de meilleures opportunités économiques. Le Cap reçoit des milliers de touristes chaque mois. Elle est célèbre pour ses sites naturels particuliers tels que Table Mountain, Cape Point et l’île Robben qui est maintenant l’une des attractions touristiques de l’Afrique du Sud. Le message de la Réforme est parvenu au Cap vers 1996 par l’intermédiaire d’un missionnaire venu de Johannesburg. Par la suite, un frère généreux a offert une propriété en un lieu appelé Kraaifontein, au sein de la ville du Cap, afin qu’elle soit un centre pour l’œuvre du Seigneur. Cet endroit a servi pendant des années à la fois de bureau et d’église. Pendant quelque temps, l’ennemi des âmes a tenté de détruire l’œuvre mais, par la puissance de Dieu, elle s’est réanimée et beaucoup d’intérêt a été suscité parmi d’autres groupes Adventistes qui, depuis maintenant des années, ont étudié nos Leçons de l’Ecole du Sabbat et le Reformation Herald. Devant ces défis et devant le fait que nous avons besoin d’étendre nos frontières missionnaires pour toucher les 5 millions de personnes et les milliers de touristes fréquentant cette ville, nous avons prévu de rénover la propriété qui s’est détériorée en certains endroits, et également d’améliorer nos activités missionnaires pour atteindre les âmes vivant sur cette pointe du continent africain. Nous pensons aussi étendre notre mission en bâtissant un lieu d’adoration supplémentaire dans un autre endroit où des membres sont loin de l’église de la mission. C’est pourquoi nous faisons appel à nos frères et sœurs de par le monde. Souvenez-vous de nous lorsque vous ferez votre offrande en ce Sabbat. Dieu bénisse les donateurs. Merci d’avance. Vos frères et sœurs de Cape Town.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Leçon 1

Sabbat 5 janvier 2008

Un appel solennel “Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi” (Apocalypse 3 : 20). “Christ frappe à la porte du cœur, cherchant à y entrer. Le laisserez-vous faire ?”—This Day With God, pages 308. Lecture proposée :

Our High Calling, pages 35, 287.

Dimanche

30 décembre

1.

C’EST LE MOMENT D’ÉCOUTER !

a.

Quel est le premier appel lancé par notre Créateur à chacun de nous ? Proverbes 7 : 24.

“La voix du vrai Berger a des accents inimitables ; il nous demande de le suivre. Il dit : « J’ai gardé les commandements de mon Père. » Il conduit ses brebis dans le sentier d’une humble obéissance à la loi de Dieu.”—Messages Choisis, volume 2, page 57. “Celui qui veut être un fidèle serviteur de Christ doit écouter l’instruction du plus grand Maître que le monde ait jamais connu et conserver la pureté de ses idées et de ses principes par la puissance de Dieu. Il doit apprendre chaque jour à devenir plus digne de la vérité qui lui a été confiée. Son esprit doit être stimulé par la puissance divine, son caractère ne pas être contaminé par la mondanité.”—The Signs of the Times, 24 décembre 1896. b.

Pourquoi devrions-nous être désireux d’écouter la voix de Dieu ? Jérémie 29 : 11-13 ; Osée 11 : 4 (première partie).

“[Dieu] nous accorde ses bénédictions ; si nous pouvions connaître ses desseins, nous verrions clairement qu’il sait ce qui est le meilleur pour nous et qu’il exauce en réalité nos prières. S’il ne nous donne pas ce que nous avions demandé, et qui nous aurait nui, en échange il nous envoie ce dont nous avons vraiment besoin.”—Témoignages, volume 1, page 19. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

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Lundi

31 décembre

2.

UN GRAND PRIVILÈGE

a.

Pourquoi devrions-nous être remplis d’une crainte respectueuse en pensant que nous parlons au Maître de l’univers ? Job 38 : 1-7 ; Esaïe 40 : 28.

b.

Quand Moïse demanda à voir la gloire de Dieu, que put-il comprendre ? Exode 33 : 18-19 ; 34 : 5-8. Pourquoi pouvons-nous être encouragés en contemplant cette gloire ?

“Priez, avec Moïse : « Fais-moi voir ta gloire. » (Exode 33 : 18.) Qu’est-ce que cette gloire ? C’est le caractère de Dieu et c’est ce qui fut révélé à Moïse.”—Le Ministère Evangélique, page 407. “Nul n’est besoin, pour être chrétien, d’avoir de grands talents. L’homme n’a peut-être aucun droit de parole à l’assemblée législative, il peut ne pas lui être permis de délibérer au sénat ou de voter au parlement ; cependant, il a accès à Dieu. Le Roi des rois se penche pour écouter la prière venant de celui qui désire faire la volonté du Maître. Une prière fervente présentée par un cœur sincère et contrit, a une plus grande valeur aux yeux de Dieu que l’éloquence de la parole. Dieu entend toute prière offerte avec l’encens de la foi. Son enfant le plus faible peut exercer une influence en harmonie avec les conseils célestes. C’est en réponse à la prière que Dieu ravive son œuvre.”—The Review and Herald, 23 juin 1903. c.

Comment Jésus résume-t-il le résultat de la réponse à son appel ? Matthieu 10 : 39.

“Il ne peut pas y avoir d’égoïsme dans la vie de celui qui suit le Sauveur. Le vrai chrétien bannit cela de son cœur. Comment peut-il vivre pour lui-même quand il pense à Christ mourant sur la croix, donnant sa vie pour la vie du monde ? Pour toi Jésus est mort d’une façon ignominieuse. Veux-tu te consacrer à son service, te tenir prêt à être ou faire tout ce qu’il voudra de toi ? Veux-tu mettre de côté ton moi et avertir celui que tu vois céder aux tentations de Satan ? Veux-tu bien sacrifier certains de tes plans pour essayer de le conduire sur un sûr sentier ?”—Our High Calling, page 287.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Mardi

1er janvier

3.

LEÇONS TIRÉES DU PASSÉ

a.

Qu’est-il promis à tous ceux qui entendent la voix de Dieu ? Proverbes 8 : 32.

b.

Comment Jésus montre-t-il qu’il accorde beaucoup de valeur au fait d’écouter sa parole ? Matthieu 7 : 24-27.

c.

Quels avertissements devrions-nous tirer de la façon dont le système éducatif de l’époque de Jésus fut un obstacle réel à la voix de Dieu ? Osée 4 : 6 ; Jérémie 2 : 13.

“Aux jours du Christ, une communauté n’offrant pas à la jeunesse une instruction religieuse était considérée comme frappée de malédiction divine. Mais l’enseignement était devenu routinier. La tradition avait dans une large mesure supplanté les Ecritures. Une vraie instruction aurait pour effet d’amener les jeunes gens à chercher Dieu et à s’efforcer de « le trouver si possible, en tâtonnant ». Mais les maîtres juifs s’occupaient surtout des cérémonies. On encombrait l’esprit de matériaux inutiles, jugés sans valeur dans l’école supérieure du ciel, et ce système d’éducation ne laissait point de place pour l’expérience que l’on obtient en acceptant personnellement la Parole de Dieu. Les élèves, retenus dans un engrenage de choses extérieures, ne trouvaient pas le temps nécessaire à la communion avec Dieu. Ils ne pouvaient entendre sa voix parlant à leurs cœurs. Tout en étant à la poursuite de la science, ils se détournaient de la source de la sagesse. Les éléments essentiels du service de Dieu se trouvaient négligés, les principes de la loi, obscurcis.”—Jésus-Christ, page 52. d.

Comment pouvons-nous être inspirés par la connaissance supérieure cultivée par le psalmiste ? Paumes 12 : 7 ; 119 : 98-100.

“Pour ceux qui comptent sur les promesses de l’Ecriture sainte, il y a des possibilités merveilleuses. Devant eux s’étendent de vastes champs de vérités, d’intarissables sources de puissance. Des réalités glorieuses leur seront dévoilées, ainsi que des privilèges et des devoirs dont ils n’ont aucune idée.”—Le Ministère de la Guérison, page 401. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

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Mercredi

2 janvier

4.

UNE REDOUTABLE INTERACTION

a.

Quelle chaude invitation notre Créateur lance-t-il à chacun de nous et comment nous empêchons-nous souvent nous-mêmes de l’accepter pleinement ? Apocalypse 3 : 20.

“Tout avertissement, reproche et supplication de la Parole de Dieu, ou nous parvenant par les messagers qu’il a délégués, est un coup frappé à la porte de notre cœur ; c’est la voix de Jésus qui demande à entrer. Si nous ne répondons pas aux premiers coups frappés, notre détermination à ouvrir s’affaiblit de plus en plus. Si l’on n’écoute pas la voix de Jésus tout de suite, elle se mêle dans notre esprit à une multitude d’autres voix, les soucis et les occupations du monde absorbent notre attention et notre conviction s’éteint. Le cœur devient moins sensible et perd dangereusement la conscience de la brièveté du temps et de la grande éternité qui nous attend. Beaucoup ont entassé tant de détritus devant la porte de leur cœur qu’ils ne peuvent y recevoir Jésus. Certains ont des difficultés entre eux et leurs frères à résoudre ; d’autres ont un mauvais caractère, de l’orgueil, de la convoitise ; chez d’autres, c’est l’amour du monde qui barre l’entrée. Tout cela doit disparaître avant qu’ils puissent ouvrir la porte et accueillir le Sauveur.”—Our High Calling, page 352. b.

Comment le psalmiste décrit-il la belle communion avec Dieu dont nous avons le privilège de pouvoir jouir? Psaumes 91 : 14-16 ; 119 : 103-104 ; 143 : 8.

c.

Quelle est la seule manière d’entendre correctement la voix du Seigneur? Psaume 46 : 10.

“Chacun doit, dans sa propre expérience, arriver à savoir quelle est la volonté de Dieu. Chacun doit l’entendre parler à son propre cœur. Ayant fait taire toutes les autres voix, et restant en la présence de Dieu, le silence de notre âme nous permettra d’entendre plus distinctement la voix d’En-Haut. «Arrêtez, dit-il, et sachez que c’est moi qui suis Dieu. » Là seulement est le vrai repos où l’on se prépare, réellement, à travailler pour Dieu. Au milieu de la foule en tumulte, et malgré la tension d’une activité intense, l’âme, ainsi rafraîchie, se trouve entourée d’une atmosphère de lumière et de paix. Un parfum se dégage, manifestant une puissance divine, capable de toucher les cœurs.”—Jésus-Christ, page 356. 8

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Jeudi

3 janvier

5.

UNE ENQUÊTE POINTUE

a.

Que devrions-nous apprendre de la manière surprenante dont Dieu parla à Elie ? 1 Rois 19 : 9-12.

b.

Quelle question saisissante posée par Dieu à Elie nous parvient aujourd’hui ? 1 Rois 19 : 13 ; Luc 9 : 23.

“La joie qui soutenait le Christ, au cours de son sacrifice et de ses souffrances, résidait dans le salut des âmes. Ce devrait être aussi celle de tous ses vrais disciples pour stimuler leur ambition. Ceux qui se rendent compte, même à une échelle réduite, de ce que signifie pour eux et leur prochain la rédemption, comprendront dans une certaine mesure les immenses besoins de l’humanité. Leurs cœurs seront émus de compassion en voyant la déchéance morale et spirituelle de milliers de pécheurs plongés dans les ténèbres, et dont la souffrance physique n’est rien en comparaison de leur souffrance morale. Aux familles comme aux individus, cette question est posée : « Que fais-tu ici ? » Dans de nombreuses églises se trouvent des familles très éclairées sur les vérités évangéliques. Elles pourraient élargir leur sphère d’influence en se rendant dans des lieux privés de ministres de la Parole et qu’elles seraient capables de remplacer. Dieu appelle ces familles à se rendre là où règnent les ténèbres ; il les engage à travailler avec sagesse et persévérance en faveur de ceux qui vivent dans la nuit spirituelle. Mais pour répondre à cet appel, il faut consentir à faire des sacrifices. Des âmes se meurent sans espoir et sans Dieu, alors que ceux qui hésitent à répondre à l’appel divin attendent pour se décider que s’aplanissent les obstacles. Séduits par les avantages qu’offre le monde, par la recherche scientifique, les hommes veulent bien se risquer dans des régions pestilentielles et subir des privations et des souffrances. Mais où sont ceux qui désirent en faire autant pour la joie de parler du Sauveur à leurs semblables ?”—Prophètes et Rois, pages 127-128.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.

4 janvier 17 h 05

Pourquoi “l’appel” dont il est question dans cette leçon est-il encore plus puissant que l’assignation à comparaître d’un juge ? Qu’en coûte-t-il de répondre à l’appel de Christ ? Comment la manière dont nous sommes éduqués affecte-t-elle notre compréhension du devoir? Pourquoi le silence est-il un aspect important de la vraie révérence et de la communion avec Dieu ? Tout comme le Seigneur a parlé à Elie, que peut-il me dire, à moi en particulier?

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

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Leçon 2

Sabbat 12 janvier 2008

Dieu met les choses par écrit “L’Eternel dit à Moïse : Ecris ces paroles ; car c’est conformément à ces paroles que je traite alliance avec toi et avec Israël” (Exode 34 : 27). “Le Saint-Esprit opère toujours en harmonie avec la Parole de Dieu.”—Conquérants Pacifiques, page 252. Lecture proposée :

Testimonies, volume 2, pages 604-608.

Dimanche

6 janvier

1.

UNE QUESTION DE SOUVENIR

a.

Qu’est-ce que le Seigneur dit à Moïse de faire concernant la lumière qu’il avait envoyée ? Exode 34 : 27. Pourquoi une telle étape était-elle importante pour les familles ? Deutéronome 6 : 6, 9.

“Méditée et mise en pratique, la Parole de Dieu ennoblit l’homme tout entier. Les mains occupées à des actes de justice et de miséricorde deviennent un cachet qui manifeste les principes de la loi divine. Elles seront préservées de toute vénalité, de tout ce qui est corrompu et mensonger. Elles s’emploieront à des œuvres d’amour et de compassion. Les yeux, dirigés vers un noble but, seront vigilants et fidèles. L’expression du visage et le langage des yeux attesteront le caractère irréprochable de quiconque aime et honore la Parole de Dieu.”—Jésus-Christ, page 609. b.

A travers quel symbole Christ montre-t-il l’importance de sa parole écrite ? Matthieu 4 : 4 ; Jean 6 : 56-58, 63.

“Nombreux sont ceux qui ont besoin de comprendre qu’une chose est de donner son assentiment à la vérité et une autre chose que de la recevoir comme le pain de Dieu, qui, si l’homme en consomme, lui donnera la vie éternelle. Tout comme nous mangeons une nourriture temporelle pour avoir de la force physique, nous devons nous nourrir du Pain de Vie jour après jour afin d’être soutenus spirituellement.”— Manuscript Releases, volume 11, page 34. 10

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Lundi

7 janvier

2.

UNE PUISSANCE CRÉATRICE

a.

Comment la parole écrite de Dieu peut-elle changer notre caractère moral ? Hébreux 4 : 12.

“L’injonction à obéir est nettement écrite sur chaque page de la parole de Dieu.”—The Signs of the Times, 27 juillet 1891. “Si le cœur est ouvert à la Parole, la lumière du trône de Dieu illuminera l’âme. Cette Parole, chérie dans le cœur, concédera à l’étudiant un trésor de connaissance inestimable. Ses principes ennoblissants imprimeront le caractère d’honnêteté, de véracité, de tempérance et d’intégrité.”—Our High Calling, page 31. b.

Qu’est-ce qui révèle le pouvoir qui est en la parole de Dieu de changer une personne en une nouvelle créature ? 2 Corinthiens 5 : 17 ; 1 Pierre 1 : 22-25.

“Nous serons affermis en regardant constamment à Jésus avec les yeux de la foi. Dieu veut accorder ses révélations les plus précieuses à son peuple affamé et assoiffé de vérité. Le Christ sera reconnu comme un Sauveur personnel. Celui qui se nourrira de sa parole verra qu’elle est esprit et vie. La parole fait disparaître la nature charnelle et communique une vie nouvelle en Christ-Jésus. Le Saint-Esprit vient réconforter notre âme. Par l’action transformatrice de sa grâce, l’image de Dieu est reproduite chez le disciple, qui devient une nouvelle créature. L’amour succède à la haine, le cœur est formé à la ressemblance divine. C’est là vraiment vivre « de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ». C’est manger le Pain descendu du ciel.”—Jésus-Christ, page 382. c.

Pourquoi sommes-nous avertis de ne pas manquer d’étudier ce que Dieu a dit ? Proverbes 28 : 9, 14 (deuxième partie).

“Quiconque abandonne la Parole de Dieu pour assurer ses aises et éviter de faire autrement que tout le monde, finira par tomber dans des aberrations damnables qu’il prendra pour la vraie doctrine.”—La Tragédie des Siècles, page 571. “Je voudrais dire maintenant à tous ceux qui ont faim de la vérité : n’accordez aucun crédit à des rapports non authentifiés sur ce que Sœur White a fait, a dit ou à écrit. Si vous désirez savoir ce que le Seigneur a révélé par elle, lisez ses œuvres publiées. S’il y a des sujets sur lesquels elle n’a rien écrit, ne vous saisissez pas avec avidité des rumeurs sur ce qu’elle aurait dit et ne les rapportez pas.”—Testimonies, volume 5, page 696. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

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Mardi

8 janvier

3.

SAVOURER LA PUISSANCE

a.

Quelle est la demande du psalmiste concernant la parole de Dieu ? Psaume 119 : 116, 133.

b.

Comment David et Jérémie ont-ils décrit leurs sentiments au sujet de la parole de Dieu ? Psaume 119 : 16-17, 140, 162 ; Jérémie 15 : 16.

“Prenons garde de refermer le saint Livre après nous être contentés d’une lecture superficielle de ses pages sacrées. … Appliquez votre esprit à la noble tâche qui lui a été assignée, et étudiez avec un intérêt soutenu, afin que vous compreniez la vérité divine. Ceux qui font cela seront surpris de voir quel niveau l’esprit peut atteindre.”— Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 1, page 97. c.

Comment Jérémie décrit-il le manque d’appréciation du soi-disant peuple de Dieu pour les Ecritures ? Jérémie 2 : 13.

“En se nourrissant de banalités et d’écrits non inspirés, l’esprit se rabaisse et se restreint. … L’intelligence s’adapte inconsciemment aux choses qui lui sont familières et la considération de ces choses limitées affaiblit l’entendement, réduit ses capacités et après un certain temps il devient incapable de se développer.”—Our High Calling, page 35. d.

S’agissant de la Parole de Dieu, quel devrait être le désir ardent de notre cœur? Psaume 119 : 18, 169.

“Pourquoi ce Livre — ce précieux trésor — n’est-il pas exalté et estimé comme un ami précieux ? Il est comparable à une carte permettant de franchir l’océan tourmenté de la vie. C’est un guide qui indique le chemin conduisant aux demeures éternelles et quel caractère nous devons avoir pour y être admis. La lecture d’aucun livre n’élève et ne fortifie l’esprit comme le fait l’étude de la Bible. L’esprit y trouve des thèmes d’une grande élévation qui sont de nature à développer ses capacités. Rien ne saurait mieux éveiller toutes nos facultés comme de les mettre en contact avec les prodigieuses vérités de la révélation divine. Les efforts déployés pour saisir ces pensées élevées élargit l’esprit. Ainsi, nous pouvons creuser profondément dans la mine de la vérité et trouver de précieux trésors qui enrichissent notre âme. La Bible nous montre le sûr chemin de la vie et de la mort.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 1, page 100. 12

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Mercredi

9 janvier

4.

L’ÉPREUVE DE LA SINCÉRITÉ

a.

Comment repérer à coup sûr une contrefaçon religieuse ? Esaïe 8 : 20.

“La Bible est l’épée de l’Esprit qui triomphe immanquablement de l’adversaire. Elle est le seul vrai guide dans tous les domaines de la foi et de la pratique. Si Satan exerce un tel pouvoir sur les esprits et sur les cœurs des humains, c’est qu’ils n’ont pas fait de la Parole de Dieu leur conseillère et que toutes leurs voies n’ont pas été éprouvées par le vrai critère. La Bible nous montrera quelle doit être notre conduite si nous voulons devenir héritiers de la gloire.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 1, pages 91-92. b.

Décrivez la méthode que Dieu indique pour nous aider à comprendre les Ecritures. Esaïe 28 : 9-10, 13.

“L’enseignement de la voie de la vie, de la paix et de la santé doit être apporté ligne après ligne, précepte après précepte, pour que tous, hommes et femmes, se rendent compte de la nécessité d’une réforme. Ils doivent être amenés à renoncer aux habitudes et aux pratiques nocives qui caractérisaient le monde des antédiluviens et la population de Sodome.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 536. c.

Comment l’étude des Témoignages a-t-elle un lien avec la méthode décrite ci-dessus ?

“Il a plu à Dieu de vous prescrire ligne sur ligne, précepte sur précepte, mais peu d’entre vous savent vraiment ce que contiennent les Témoignages. Les saintes Ecritures ne vous sont pas familières. Si vous aviez fait de la Parole de Dieu votre étude avec le désir d’atteindre l’idéal biblique et la perfection chrétienne, vous n’auriez pas eu besoin des Témoignages. C’est parce que vous avez négligé d’étudier les Ecritures que Dieu a cherché à vous atteindre par des Témoignages simples et directs, attirant votre attention sur les paroles inspirées auxquelles vous n’avez pas obéi et vous exhortant à accorder vos vies avec ses enseignements purs et élevés. … Les Témoignages écrits ne sont pas destinés à apporter de nouvelles lumières, mais à graver d’une manière plus vivante dans les cœurs les vérités déjà révélées.”— Témoignages, volume 2, pages 329-330.

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

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Jeudi

10 janvier

5.

DES LETTRES VIVANTES

b.

Quel rapport le principe ci-dessus a-t-il avec l’expérience de la nouvelle alliance que nous, chrétiens, devons faire ? Jérémie 31 : 31-33 ; Hébreux 8 : 10-11 ; 10 : 16-17.

c.

Quelle est la plus puissante lettre qui puisse jamais être écrite ? 2 Corinthiens 3 : 3.

a.

Où est-il le plus important que la parole de Dieu soit écrite ? Proverbes 3 : 3 ; 7 : 2-3.

“Ce n’est pas une petite chose pour une famille de devoir représenter Jésus, en respectant la loi de Dieu dans un milieu incroyant. Il nous est demandé d’être des lettres vivantes connues et lues de tous les hommes, ce qui implique pour nous de redoutables responsabilités.”—Le Foyer Chrétien, pages 31-32. d.

Quelle assurance consolante le Seigneur a-t-il enregistré par écrit ? Psaume 102 : 17-19.

e.

Quelle promesse glorieuse est faite aux chrétiens victorieux qui vivent par la Parole de Dieu ? Apocalypse 3 : 12.

“Toute la connaissance accumulée en cette vie probatoire nous aidant à forger des caractères qui nous rendront aptes à être les compagnons des saints dans la lumière constitue la vraie éducation. Ce sera une bénédiction pour nous-mêmes et pour les autres en cette vie, et cela nous assurera la vie future, immortelle avec son cortège de richesses impérissables.”—Our High Calling, page 35.

Vendredi

RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5. 14

11 janvier 17 h 14

Comment les Ecritures se comparent-elles au document légal le plus précis ? Pourquoi pouvons-nous être moralement inspirés par la puissance créatrice de la Parole de Dieu ? Citez une qualité digne d’être imitée que possédaient David et Jérémie. Pourquoi Dieu a-t-il donné aujourd’hui les Témoignages de l’Esprit de Prophétie? Mentionnez quelques sujets importants que le Seigneur jugea bon de mettre par écrit. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Leçon 3

Sabbat 19 janvier 2008

Le livre de la nature “C’est par la foi que nous reconnaissons que l’univers a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles” (Hébreux 11 : 3). “Il y a des leçons à apprendre dans le livre de la nature de Dieu.”—Manuscript Releases, volume 2, page 307. Lecture proposée :

Child Guidance, pages 53-60.

Dimanche

13 janvier

1.

DES PENSÉES INSPIRANT LE RESPECT

a.

Que dit le prophète Néhémie, sous la puissance de l’inspiration, à propos de la nature ? Néhémie 9 : 6.

“Il y a de la beauté dans la grandeur impressionnante de la vallée, dans les rochers solennels, massifs ou découpés ; il y a de la majesté dans les montagnes imposantes qui semblent toucher le ciel. Il y a les arbres hauts et nobles avec leurs feuilles aux formes délicates ; les brins d’herbe, le bouton qui éclot et la fleur qui s’épanouit, les forêts et toutes les créatures vivantes. Elles dirigent toutes l’esprit vers le grand Dieu vivant. Chaque faculté de notre être témoigne de ce qu’il y a un Dieu vivant ; et du livre de la nature, grand ouvert pour nous, nous pouvons tirer les leçons les plus précieuses concernant le Seigneur du ciel. L’esprit s’élargit par cette étude, il s’élève et a faim d’une plus grande connaissance de Dieu et de sa majesté. Nous avons réveillé en nos cœurs des sentiments non seulement de révérence et de crainte mais d’amour, de foi, de confiance et d’entière dépendance envers le Donateur de tout bien. Quand je contemple ses œuvres merveilleuses et que je vois les preuves de sa puissance, je me demande instinctivement : « Qu’est-ce que l’homme pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? » (Psaume 8 : 5) … Pourquoi ne pas converser plus sérieusement et avec une disposition d’esprit céleste des dons que Dieu a faits dans la nature ? Il a fait toutes ces choses et veut que nous le voyions à travers ses œuvres créées. Elles sont là pour que nous nous souvenions de lui, pour élever nos cœurs au-dessus des choses sensuelles et pour les attacher par des cordages d’amour et de gratitude à notre Créateur.”—Our High Calling, page 250. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

15


Lundi

14 janvier

2.

CONSIDÉRER LES SOMMETS

a.

Quelles pensées devrions-nous laisser la nature nous inspirer? Psaumes 19 : 2-4 ; 143 : 5-6.

“Le grand Architecte a formé et façonné les scènes de la nature afin qu’elles aient un impact important sur le caractère moral et intellectuel de l’homme. Elles doivent être l’école divine qui éduque l’esprit et la moralité. L’esprit a ici un vaste champ d’étude, le déploiement des œuvres majestueuses de l’Etre infini.”—Our High Calling, page 252. “Nous avons contemplé les hautes chaînes de montagnes dans leur beauté majestueuse avec leurs remparts rocailleux ressemblant à de vieux et grandioses châteaux. Ces montagnes nous parlent de la colère affligée de Dieu en justification de sa loi brisée ; car elles furent élevées par les convulsions tempétueuses du déluge. Elles sont telles les grandes vagues qui se calment à la voix de Dieu—des flots raidis, arrêtés dans leur houle orgueilleuse. Ces montagnes imposantes appartiennent à Dieu ; il règne sur leurs rochers fortifiés. La richesse de leurs mines est aussi à lui, de même que les profondeurs de la terre. Si vous voulez avoir une preuve de l’existence de Dieu, regardez autour de vous, quel que soit le lieu où vous choisirez de poser vos yeux. Il parle à vos sens et sa création vous impressionne. Laissez votre cœur être touché et la nature sera pour vous un livre ouvert et vous enseignera la vérité divine à travers des choses familières. On ne regardera pas avec indifférence les grands arbres. Chaque fleur qui s’ouvre et chaque feuille aux nervures délicates, témoignera du talent du plus grand des artistes. Les rochers massifs et les hautes montagnes qui s’élèvent au loin ne sont pas le résultat de la chance. Ils parlent, avec l’éloquence du silence, de Celui qui est assis sur le trône élevé de l’univers. « Le Seigneur, qui fait ces choses [les connaît] de toute éternité » (voir Actes 15 : 18). Tous ses plans sont parfaits. Quelle révérence, quelle crainte respectueuse son nom devrait-il nous inspirer !”—Idem, page 251. b.

Quel message est écrit sur chaque élément de la création divine ? Psaume 121 : 1-2.

“La main qui soutient les mondes dans l’espace, qui maintient dans un ordre parfait, dans une activité incessante toutes choses à travers l’univers est celle de Jésus cloué pour nous sur la croix.”—Education, page 149.

16

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Mardi

15 janvier

3.

ÉLÉMENTAIRE MAIS SUBLIME

a.

Citez deux éléments dans la nature qui servent de “leçons de choses” pour notre foi. 1 Samuel 2 : 2 ; Psaumes 36 : 7 ; 125 : 1-2.

“Dieu est lui-même le Rocher des Siècles, un refuge pour son peuple ; il le couvre comme d’un manteau par mauvais temps et le protège de son ombre quand la chaleur est brûlante. Les promesses qu’il nous a faites sont plus fermes et immuables que les rochers élevés, que les montagnes éternelles. Les montagnes s’enfuiront et les collines seront changées de place ; mais sa bonté et son alliance de paix ne s’éloigneront pas de ceux qui mettent en lui leur confiance par la foi. Si nous recherchions l’aide de Dieu aussi fermement que ces montagnes arides et rocheuses s’élancent vers le ciel, nous ne perdrions jamais notre foi en lui, ni notre allégeance envers sa sainte loi.”—Our High Calling, page 251. b.

Que pouvons-nous apprendre des rochers ?

“Les rochers font partie des choses précieuses de la terre ; ils contiennent des trésors de sagesse et de connaissance. Dans les rochers et les montagnes est enregistré le fait que Dieu a détruit les méchants de la terre par le déluge.”—Our High Calling, page 252. c.

Quelle question posée à Job rendrait humble même celui qui est le plus sûr de lui ? Job 38 : 16-18. De quoi les créatures de Dieu ainsi que l’ambiance visuelle et sonore de la nature devraient-elles nous faire prendre conscience ? Job 12 : 7-10.

“Tout chante les louanges de Dieu ; depuis le grondement du tonnerre et le mugissement des flots déchaînés des vastes océans, jusqu’aux mélodies joyeuses des oiseaux qui peuplent la forêt. Sur la terre, dans la mer, dans le ciel, dans la variété des tons et des couleurs, les contrastes splendides ou les nuances harmonieuses, nous contemplons sa gloire. Les collines éternelles nous parlent de sa puissance, les arbres qui agitent au soleil leur vert feuillage et les fleurs qui étalent leur beauté délicate nous le révèlent. Le tapis de verdure qui recouvre le sol témoigne des soins de Dieu pour les plus humbles de ses créatures. Les profondeurs de la terre et de la mer recèlent ses trésors. Celui qui a mis des perles dans les océans et des pierres précieuses parmi les rochers aime ce qui est beau. Le soleil qui s’élève dans les cieux représente celui qui est la vie et la lumière de tout ce qu’il a fait. Toute la beauté qui orne la terre et illumine le ciel nous parle de Dieu.”—Le Ministère de la Guérison, page 349. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

17


Mercredi

16 janvier

4.

LE BUT DES MONTAGNES

a.

Que devrions-nous garder à l’esprit quand nous contemplons la grandeur des montagnes ? Psaumes 65 : 6-7 ; 90 : 2 ; Hébreux 11 : 3.

“Les hautes montagnes et les rochers élevés, les gorges profondes avec leurs rapides bruyants, les nombreuses cataractes qui descendent en grondant des sommets, les eaux qui déferlent en frappant les rochers et éclatent en un voile de gouttelettes, nous offrent des scènes variées d’une extrême grandeur et d’une exceptionnelle beauté. Les montagnes contiennent les bénédictions de Dieu. J’ai vu des hommes et des femmes regardant la majesté des montagnes comme si elles étaient une anomalie de la nature. Elles soupiraient et disaient : « Comme c’est inutile ! Donnez-moi une plaine bien plate, de vastes prairies, et je serais heureux. » Les montagnes contiennent des trésors de bénédictions que le Créateur déverse sur les habitants de la terre. C’est la diversité de la surface de la terre, ses montagnes, ses plaines et ses vallées, qui révèlent la sagesse et la puissance du grand Maître d’œuvre. Ceux qui voudraient bannir de notre terre les rochers et les montagnes, les gorges sauvages et les torrents qui jaillissent en mugissant, ainsi que les précipices, comme si c’étaient des difformités disgracieuses de la nature, et qui préféreraient ne voir que des plaines lisses, ont des sens trop limités pour comprendre la majesté de Dieu. Leurs idées étroites rétrécissent leur esprit. Dieu, le grand Architecte, a bâti ces hautes montagnes et leur influence sur le climat est une bénédiction pour notre monde. Elles tirent des nuages leur humidité bienfaisante. Les chaînes montagneuses sont les grands réservoirs qui remplissent les océans de leur eau. Elles sont à l’origine des sources, des ruisselets, puis des ruisseaux aussi bien que des rivières. Elles reçoivent les vapeurs dont l’atmosphère est chargée, sous forme de pluie et de neige et les transmettent aux plaines desséchées qui sont à leur pied. Nous devrions regarder les montagnes irrégulières de la terre comme une bénédiction, comme une fontaine divine d’où sourdent les eaux qui ravitailleront toutes les créatures vivantes. Chaque fois que je regarde les montagnes, je me sens pleine de gratitude envers Dieu. De mon cœur s’élève une louange à Celui qui connaît les désirs et les besoins de l’homme. Si la terre avait été plate et uniforme il y aurait des marécages d’eau stagnante.”—Manuscript Releases, volume 2, pages 306-307. b.

Comment des “montagnes“ de difficultés peuvent-elles disparaître ? Matthieu 17 : 20-21.

18

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Jeudi

17 janvier

5.

SOUCIEUX DE CE QUI EST FRAGILE

a.

Tout comme le Seigneur nous demande de contempler la majesté des montagnes et des océans, vers quoi dirige-t-il aussi nos regards ? Matthieu 6 : 28-29.

“Le grand Artiste attire notre attention vers les fleurs des champs inanimées et nous montre les teintes magnifiques et les merveilleuses et nombreuses nuances qu’une fleur peut posséder. … Le Seigneur notre Créateur prodigue autant de soin à une petite fleur et lui consacre autant de sagesse et de temps qu’aux grandes choses qu’il a créées. On voit dans les plus petites fleurs une beauté et une perfection qu’aucun art humain ne peut reproduire. Dans la fragile dentelle d’une rose ou dans les étoiles des cieux on peut voir le coup de crayon du grand Artiste.”—Our High Calling, page 254. b.

Quelle leçon pouvons-nous tirer de la variété des plantes et des fleurs ? Romains 12 : 4-6 ; 1 Corinthiens 12 : 14-18, 22.

“Nous pouvons tirer une leçon importante de la variété infinie des plantes et des fleurs. Toutes les fleurs ne se ressemblent pas par la forme ou la couleur. Certaines ont des vertus curatives. D’autres sont toujours parfumées. Il y a des chrétiens de profession qui croient de leur devoir de rendre les autres chrétiens semblables à eux-mêmes. C’est un plan humain et non celui de Dieu. Dans l’église de Dieu, il y a de la place pour des caractères aussi variés que le sont les fleurs d’un jardin.”—Our High Calling, page 254.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.

18 janvier 17 h 24

Pourquoi est-il important pour notre spiritualité de passer beaucoup de temps dehors ? Que pouvons-nous apprendre des collines et des montagnes ? Citez quelques leçons intéressantes que nous pouvons apprendre des rochers. Quels bienfaits environnementaux proviennent du dessein de Dieu de faire les montagnes ? Quelle compréhension Dieu veut-il que nous tirions de la variété des fleurs ?

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

19


Leçon 4

Sabbat 26 janvier 2008

L’Esprit de Dieu et la providence “Le Seigneur, l’Eternel, m’a ouvert l’oreille, et je n’ai point résisté” (Esaïe 50 : 5). “Dieu nous parle par la nature et par la Révélation, par sa providence et par l’influence de son Esprit.”—Vers Jésus, page 93 (MC 91). Lecture proposée :

Historical Sketches of SDA Missions, page 189.

Dimanche

20 janvier

1.

OBSERVER LA MANIÈRE DONT DIEU AGIT

a.

De quoi Dieu veut-il que nous prenions conscience par les circonstances variées de notre vie quotidienne ? Psaumes 33 : 5 ; 107 : 43.

“Dieu nous parle aussi par les événements de la vie, où se révèle sa main providentielle, ainsi que par l’influence de son Esprit sur nos cœurs. Si ceux-ci sont ouverts pour les discerner, nous retirerons de précieux enseignements des circonstances et des changements qui se produisent chaque jour autour de nous.”—Vers Jésus, page 87 (MC 85). “Dieu met toujours les hommes à l’école de sa providence afin qu’ils découvrent le vrai but de la vie.”—Testimonies, volume 4, page 444. b.

Comment notre foi en Christ affecte-t-elle la façon dont nous voyons les choses ? Tite 1 : 15 ; Matthieu 13 : 13, 16.

“Il ne faut pas essayer de rechercher la vraie sagesse dans la sagesse humaine qui est appelée une folie. L’homme qui veut apprendre la science par l’interprétation humaine n’obtiendra qu’une fausse éducation ; par contre, apprendre de Dieu et de Jésus-Christ c’est apprendre la science de la Bible.”—Fundamentals of Christian Education, pages 414-415. “Là où le mondain ne voit qu’un mystère inexplicable, l’enfant de Dieu ne voit que lumière et beauté. Dieu parle par sa parole et l’accomplit dans le monde. Il nous faut maintenant chercher à comprendre les agissements de la providence divine.”—The Review and Herald, 6 février 1900. 20

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Lundi

21 janvier

2.

UN APPEL À LA PURETÉ

a.

Quel principe affecte continuellement la vision spirituelle ? Matthieu 5 : 8.

“Dans toute éducation, la première grande leçon est de connaître et de comprendre la volonté de Dieu. Emmenez la connaissance de Dieu avec vous chaque jour de votre vie. Qu’elle absorbe votre esprit et tout votre être. Dieu a donné de la sagesse à Salomon, mais cette sagesse venue de Dieu fut pervertie quand il se détourna de lui pour obtenir une sagesse venant d’ailleurs. … La confusion dans l’éducation est venue de ce que la sagesse et la connaissance de Dieu n’ont pas été honorées et exaltées par le monde religieux. Ceux dont le cœur est pur voient Dieu dans chaque providence, dans chaque phase de la vraie éducation. Ils vibrent à la première approche de la lumière qui émane du trône de Dieu. Le ciel communiquera avec ceux qui s’empareront des premiers rayons de connaissance spirituelle.”—Fundamentals of Christian Education, pages 414-415. “Celui qui a un cœur pur verra le vrai caractère de Dieu, du Dieu d’amour. Celui qui a l’amour de Dieu dans le cœur réfléchira la pureté et l’amour qui sont en Jéhovah et qui furent représentés par Christ dans notre monde. Celui qui a l’amour de Dieu dans le cœur n’a pas d’inimitié contre la loi de Dieu mais il obéit de bon cœur à tous ses commandements ; voilà ce qu’est le vrai christianisme.”—The Youth’s Instructor, 26 juillet 1894. b.

Que devons-nous rechercher pour développer une vision spirituelle plus pénétrante ? 1 Jean 3 : 2-3 ; Hébreux 9 : 14.

“Celui qui a le cœur pur verra Dieu. Voir Dieu dans une lumière claire et spirituelle c’est le salut pour tout croyant. Dès qu’une âme décide de mourir au moi, la nouvelle lumière se lève, devient de plus en plus forte et nette, jusqu’à ce qu’il puisse supporter la vue de Celui qui est invisible. Tandis qu’il contemple Dieu, son caractère se forme à la ressemblance divine.”—Manuscript Releases, volume 21, page 369. “Quand le Seigneur nous parle en disant «Avance », il ne nous appartient pas de rester figé et de parler de difficultés, mais d’obéir promptement, sachant que Dieu comprend la nature de chaque difficulté. Si ceux qui sont à son service cessaient de parler d’incrédulité, d’amplifier les difficultés et avançaient dans une humble obéissance, Dieu, dans sa providence, coopérerait avec les efforts limités de l’homme et démontrerait ainsi au monde son omnipotence.”—The Review and Herald, 1er novembre 1898. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

21


Mardi

22 janvier

3.

RÉPONDRE À LA PROVIDENCE

a.

Dans la parabole du riche insensé, quel avertissement Christ nous donne-til ? Luc 12 : 14-21.

“[Le riche insensé] ne pensait pas à Dieu qui l’avait comblé de tous ces biens. Il oubliait que Dieu l’avait établi économe de ses biens pour qu’il vînt en aide aux nécessiteux. Il avait une occasion dorée d’être la main de Dieu pour faire du bien aux malheureux ; mais il ne pensait qu’à ses aises. L’attention de cet homme avait été sollicitée par la position dans laquelle se trouvaient les pauvres, les orphelins, les veuves, les malades et les affligés. Il eût facilement pu se décharger d’une partie de son superflu, et mettre ainsi à l’abri du besoin nombre de familles ; bien des affamés eussent pu être rassasiés ; plusieurs personnes qui étaient nues eussent pu être vêtues ; plusieurs cœurs eussent pu être réjouis ; plusieurs prières demandant du pain et des vêtements eussent pu être exaucées, et un concert de louanges eût pu monter au ciel. Le Seigneur avait entendu la prière des malheureux, et dans sa bonté, il leur avait préparé le nécessaire. Il avait été pourvu abondamment aux besoins de plusieurs par les biens qu’il avait confiés à des riches. Mais celui-ci avait fermé son cœur au cri des nécessiteux.”—Les Paraboles, page 261 (Gland) ou 216-217 (V&S). b.

Quelle est souvent la cause cachée des malheurs apparemment incompréhensibles pour nous ? Pourquoi devrions-nous trouver en eux une invitation à la prière ? Malachie 3 : 8 ; Aggée 1 : 4-10.

“Ceux qui retiennent égoïstement leurs revenus ne doivent pas être surpris si la main de Dieu disperse leurs biens. Ce qui aurait dû être consacré à l’avancement de son œuvre et de sa cause mais qui a été retenu sera peut-être confié à un fils inconscient qui le gaspillera. Un beau cheval, orgueil d’un cœur vaniteux, sera peut-être trouvé mort dans l’écurie. Une vache mourra de temps à autre. Une récolte de fruits ou d’autre chose sera perdue. Dieu peut disperser l’argent qu’il a prêté à ses économes s’ils refusent de l’utiliser à sa gloire. J’ai vu que quelques-uns ne souffraient d’aucune de ces pertes pour leur rappeler leur négligence du devoir mais leurs cas sont peut-être les plus désespérés.”—Testimonies, volume 2, pages 661-662. c.

Comment blessons-nous souvent Christ—et nous-même aussi—en résistant à sa voix ? Malachie 3 : 9-10 ; Proverbes 3 : 9-10.

22

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Mercredi a.

LA LUMIÈRE VENANT DU CIEL

Que doivent réaliser les enfants de Dieu au sujet des messages vitaux et pratiques qu’il nous envoie continuellement ? Esaïe 30 : 21 ; Jérémie 42 : 2-3.

“La famille humaine est l’objet des attentions spéciales de Dieu et des êtres célestes. Il ne laisse pas l’homme être le jouet des tentations de Satan. Le ciel tout entier travaille activement à communiquer la lumière aux habitants du monde afin qu’ils ne soient pas abandonnés dans les ténèbres de minuit sans guide spirituel. Un Œil qui ne dort ni ne sommeille garde le camp d’Israël. Des milliers de milliers d’anges travaillent à répondre aux besoins des enfants des hommes. Des voix que Dieu inspire crient «Voici le chemin, marchez-y ».”—My Life Today, page 88. b.

Comment nous faisons-nous trop souvent du mal en nous détournant de la voix de Dieu ? Esaïe 55 : 2 ; 59 : 1-2.

“Qu’ils sont peu nombreux ceux qui, tout en professant croire à la vérité, la mettent en pratique dans leur caractère. Celui qui possède un esprit semblable à celui de Christ possédera une foi enfantine. La bénédiction de Dieu repose sur ceux qui reconnaissent la lumière qu’il envoie, qui observent les empreintes de ses pas et écoutent sa voix.”—The Ellen G. White 1888 Materials, page 587. c.

Comment le serviteur de Dieu répond-il à la voix du Tout-Puissant ? Esaïe 50 : 4-5. Jusqu’où la soumission de Christ s’étendit-elle ? Esaïe 50 : 6-7 ; Matthieu 26 : 67.

“Afin de pouvoir nous communiquer constamment des bénédictions, JésusChrist en recevait aussi sans cesse de la part du Père. … C’est pour les autres, et non pour lui-même qu’il a vécu, pensé et prié. Après avoir passé des heures dans la communion du Père, il venait matin après matin apporter aux hommes la lumière du ciel. Il recevait chaque jour un nouveau baptême du Saint-Esprit. Chaque jour, de grand matin, le Seigneur le tirait de son sommeil et oignait de grâce son âme et ses lèvres afin qu’il pût la communiquer à d’autres.”—Les Paraboles, page 137 (Gland) ou 113 (V&S). d.

Comment devrions-nous répondre quand Christ nous parle au travers de difficultés et de déceptions frustrantes et pourquoi ? Romains 8 : 18 ; 1 Pierre 1 : 7.

“Par l’épreuve et la tribulation, la gloire — le caractère de Dieu — est révélée chez les élus.”—Conquérants Pacifiques, page 514. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

23

N’OUBLIEZ PAS L’OFFRANDE SPÉCIALE DU PROCHAIN SABBAT

4.

23 janvier


Jeudi

24 janvier

5.

LA CROIX SUR LE SENTIER

a.

Quel avertissement devrions-nous tirer de la mauvaise réaction de Judas lorsque les voies de Christ ont contrecarré ses convoitises matérielles ? Matthieu 26 : 6-11, 14-15.

“Tous ceux qui suivent le Christ pratiqueront le renoncement. Judas entreprit de suivre Christ tout en poursuivant des plans égoïstes et cupides. Il eut les mêmes privilèges que les autres disciples. Il entendit Christ présenter avec clarté des leçons de piété pratique mais la vérité ne lui plaisait pas toujours. Elle le blessait. Au lieu de se mettre à s’occuper de son propre cas, il trouvait à redire aux paroles et à l’œuvre de Christ et critiquait ses enseignements. Au lieu d’être transformé au niveau de son caractère, il cultivait l’amour de soi, l’estime de soi et l’amour de l’argent.”—Our High Calling, page 287. b.

Quel principe fondateur est à la base de toute la vie chrétienne ? Luc 9 : 23.

“Ceux qui croient au Seigneur, et que le monde hait et persécute, sont formés et disciplinés à l’école du Christ. Ils marchent dans des sentiers étroits. Purifiés dans le creuset de l’affliction, ils suivent le Sauveur à travers des luttes cruelles, endurent le renoncement et passent par les plus terribles déceptions. Mais ils connaissent ainsi la malignité et la malédiction du péché, et ils le considèrent avec horreur.”—Conquérants Pacifiques, page 514.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2.

25 janvier 17 h 34

5.

Quelles sont quatre façons à travers lesquelles Dieu nous parle ? Comment pouvons-nous ouvrir la voie à un plus grand discernement spirituel ? Comment devons-nous répondre lorsque Dieu nous parle, que ce soit par une petite voix douce ou par les actions de sa providence ? Comment pouvons-nous être certains que Dieu nous conduit même quand les circonstances sont difficiles ? Pourquoi la scène du Calvaire doit-elle affecter notre décision quotidienne ?

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Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

3. 4.


Sabbat, 2 février 2008

Offrande spéciale pour le Département de la Bienfaisance Dans la Parole de Dieu, nous trouvons des instructions spécifiques concernant les pauvres, et particulièrement dans le livre du Lévitique et dans celui du Deutéronome. Considérons-en quelques-unes :

“S’il y a chez toi quelque indigent d’entre tes frères, dans l’une de tes portes, au pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne, tu n’endurciras point ton cœur et tu ne fermeras point ta main devant ton frère indigent. Mais tu lui ouvriras ta main, et tu lui prêteras de quoi pourvoir à ses besoins” (Deutéronome 15 : 7-8).

Il ne nous est pas demandé d’aider toute personne pauvre sans discernement mais nous ne pouvons négliger les pauvres “dignes d’intérêt”. “«Vous savez vous-mêmes que ces mains ont pourvu à mes besoins et à ceux des personnes qui étaient avec moi », déclarait-il.

Au cours de ses travaux ardus et de ses longs voyages missionnaires, l’apôtre pouvait, non seulement pourvoir à sa propre subsistance, mais encore venir en aide à ses compagnons d’œuvre et soulager les pauvres dignes d’intérêt. Ce n’est que par un travail inlassable et une stricte économie qu’il arrivait à ce résultat. C’est avec raison qu’il se donnait en exemple, disant : « Je vous ai montré de toutes manières que c’est en travaillant ainsi qu’il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Verset 35).”—Conquérants Pacifiques, page 350.

Ce n’est pas une tâche facile que d’identifier les pauvres “dignes d’intérêt” parmi tous ceux qui viennent nous demander de l’aide. Nous avons sans doute beaucoup de pauvres parmi nous et il est de notre devoir d’étudier chaque cas qui nous est présenté et d’aider ceux qui sont pauvres à cause de circonstances difficiles, telles que la maladie, le chômage et les calamités naturelles. Que le Seigneur nous donne un esprit de secours lorsque sera collectée l’Offrande du Premier Sabbat en faveur des pauvres “dignes d’intérêt” qui sont en notre sein. Le Département de la Bienfaisance de la Conférence Générale

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

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Leçon 5

Sabbat 2 février 2008

Eprouvés sur la question de l’économat “Qu’est-ce que j’entends dire de toi ? Rends compte de ton administration” (Luc 16 : 2). “Chaque don, chaque talent, chaque rayon de lumière nous est confié comme un dépôt sacré afin que nous puissions gagner des âmes à Christ.”—The Review and Herald, 27 février 1894. Lecture proposée :

Les paraboles, chapitre Les talents

Dimanche

27 janvier

1.

LE DONATEUR DE TOUT BIEN

a.

Pourquoi, indignes comme nous le sommes, le plus grand don de Dieu nous fut-il accordé et comment devrions-nous y répondre ? Jean 3 : 16-17 ; Romains 5 : 6-10.

“Le don de Christ dépasse toute imagination ; rien ni personne ne peut rivaliser avec Dieu et faire un don dont la valeur puisse soutenir la comparaison avec celle du plus grand trésor du ciel. Ce don est si grand qu’il constitue pour les hommes un sujet éternel de reconnaissance et de louange. Ayant tout donné en Christ, Dieu revendique le cœur, l’esprit, l’âme et la force de l’homme. Considérant le trésor que Dieu nous a envoyé dans le don complet de Christ, nous pouvons nous exclamer : « Quel amour ! »”—Our High Calling, page 18. b.

Que devons-nous considérer à propos des comptes que nous devons rendre à Celui qui nous a donné tous nos talents ? Romains 14 : 10 (dernière partie), 12 ; Jacques 1 : 17.

“Si vous êtes de vrais disciples de Christ, vous consacrerez tous vos talents à toucher ceux qui ne sont pas convertis par tout moyen et toute méthode pouvant être efficaces. Vous travaillerez activement pour lui.”—The Signs of the Times, 29 mai 1893. “Tout être humain aura des comptes à rendre à Dieu pour la manière dont il aura fait usage des talents qui lui auront été confiés.”—This Day With God, page 318. 26

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Lundi

28 janvier

2.

PRENDRE CONSCIENCE DES COMPTES À RENDRE

a.

Comment notre évaluation à l’heure du jugement implique-t-elle tout ce que nous avons reçu de Dieu ? Luc 16 : 1-2.

“Dieu a confié des talents à chaque homme pour qu’il les fasse fructifier avec sagesse. S’ils sont bien employés, ces talents rendront gloire à leur Donateur. Mais le plus précieux don de Dieu peut être perverti et devenir une malédiction plutôt qu’une bénédiction.”—Our High Calling, page 218. “Nous devons nous former et améliorer nos capacités afin de ne pas décevoir notre Maître mais atteindre le plus haut niveau possible et ainsi inciter les autres à suivre les traces de notre Exemple. Nous devons pouvoir dire que notre comportement ne dévalorisera ni aux yeux de la société ni à ceux de nos intimes leur conception du caractère chrétien.”—Idem, page 290. “Pourquoi avez-vous été si passifs ? Pourquoi avez-vous fait si peu ? … Qu’avezvous gagné à vous servir vous-mêmes et à sacrifier les intérêts de la cause de Dieu ?”— The Review and Herald, 5 décembre 1907. “Les talents du peuple de Dieu doivent être employés à proclamer le dernier message de miséricorde au monde.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 401. “Si nous n’employons qu’un tiers de nos talents, les deux autres tiers travailleront contre Christ.”—Testimonies, volume 6, page 439. b.

Quand nous pensons aux capacités et aux talents —petits ou grands— que Dieu nous a donnés, quel est notre devoir permanent ? 2 Corinthiens 13 : 56.

“Toute énergie, tout don est un talent qui devrait être utilisé à son service et contribuer à la gloire de Dieu. Les capacités que Dieu nous a données ne devraient pas servir des buts égoïstes. Nous devrions toujours être prêts à transmettre aux autres ce que nous connaissons et nous réjouir s’ils déploient dans leur œuvre une énergie et une intelligence supérieures aux nôtres. Les dons de Dieu ne doivent pas servir à exalter le moi mais être placés pour que Dieu puisse retrouver son bien avec intérêts. Que personne ne tente de s’assurer la grandeur, le bonheur ou la gratification personnelle en détournant de leur usage adéquat les forces qui lui ont été données car en agissant ainsi on déshonore le Donateur et on passe à côté du but pour lequel on a été créé.”—This Day With God, page 132. “Notre peuple a reçu une grande lumière. Oh, puissions-nous être conscients des desseins de Dieu et de notre responsabilité individuelle ! Nous emploierions alors chaque don, chaque talent à dispenser au monde la vérité présente.”—Pacific Union Recorder, 28 août 1902. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

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Mardi

29 janvier

3.

ENTRE UNE ÂME ET DIEU

a.

Que dit Christ de la curiosité de Pierre à propos de Jean ? Jean 21 : 20-22.

“Nous avons une œuvre personnelle, une responsabilité individuelle, des comptes personnels à rendre et c’est notre propre salut que nous devons assurer car c’est un sujet qui concerne chacun individuellement. … La piété et l’obéissance des autres ne nous sauvera pas et ne fera pas notre devoir à notre place. Leurs efforts ne seront pas enregistrés en face de nos noms comme s’ils avaient été les nôtres. … Dieu a laissé à chacun de nous une œuvre à accomplir —pas le travail temporel tel que planter, semer, récolter et serrer dans les greniers, mais une œuvre qui consiste à bâtir son royaume, à amener des âmes à la connaissance de la vérité et à considérer cela comme notre premier et plus grand devoir. Dieu a des exigences envers nous. Il nous a donné des facultés et des occasions si nous voulons seulement bien les voir et en profiter. Personne ne peut remplir nos obligations envers Dieu ; chacun d’entre nous doit le faire pour lui-même.”—Our High Calling, page 303. b.

Que devrions-nous considérer quand nous sommes tentés de nous comparer à d’autres ? 2 Corinthiens 10 : 12.

“Les mauvaises actions des autres ne seront pas une excuse si nous suivons leur exemple car Christ a été élevé devant nos yeux comme le seul vrai Modèle, irréprochable, pur, non corrompu.”—Our High Calling, page 303. “Que sera-t-il dit de ceux qui, ayant eu de nombreuses années d’expérience dans la vérité et de nombreux et grands avantages pour croître en grâce, inclinent cependant leur cœur vers le monde et trouvent du plaisir dans ses amusements et ses manifestations ? Au lieu d’avancer de force en force, ils s’éloignent peu à peu de Dieu et perdent leur vie spirituelle. … Le talent ne prendra jamais la place de la piété et les applaudissements du monde ne nous recommanderont pas à Dieu.”—Idem, page 218. “La connaissance de la vérité est bien trop précieuse pour être thésaurisée à la manière d’un avare, ligotée et cachée dans la terre. Un seul talent confié par le Maître doit être fidèlement employé.”—Idem, page 290. c.

Dans la prière qu’il adressa à son Père, quelle tâche Christ confia-t-il à ses disciples ? Jean 17 : 18.

“Nous sommes individuellement responsables. Nous devrions nous soucier de nous-mêmes. Bâtissons-nous le royaume de Christ par nos paroles et nos actions ou bien le démolissons-nous ?”—Our High Calling, page 303. 28

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Mercredi

30 janvier

4.

EVITER LA MALÉDICTION DE MEROZ

a.

Quelle pensée qui donne à réfléchir vient à l’esprit quand nous considérons nos talents à l’époque où nous vivons ? Jean 9 : 4 ; Juges 5 : 23.

“Si le registre des cieux pouvait être ouvert à nos yeux, nous serions très étonnés du grand nombre de chrétiens de profession qui en réalité ne contribuent en rien à l’avancement du royaume de Christ, qui ne font aucun effort pour sauver des âmes. Ce sont des serviteurs paresseux. Beaucoup sont satisfaits de ne pas faire quantité de bien et disent qu’ils ne font aucun mal tant qu’ils ne s’opposent pas à ceux qui travaillent sérieusement et activement. Mais cette catégorie de personnes fait un grand mal par son exemple. … Le serviteur paresseux n’a pas été condamné pour ce qu’il a fait mais pour ce qu’il n’a pas fait. Il n’y a pas d’ennemi plus dangereux pour la cause de Dieu qu’un chrétien indolent. Un profanateur déclaré fait moins de mal car il ne trompe personne ; il apparaît tel qu’il est, une épine, une ronce. Les fainéants sont la plus grande entrave.”—Our High Calling, page 302. b.

A notre époque de lutte permanente pour la survie économique, qu’est-ce qui devrait avoir la première place dans l’esprit de tous ceux qui professent croire en la vérité présente ? Marc 8 : 36-38.

“L’Hôte céleste se tient à votre porte tandis que vous entassez des choses qui lui en interdisent l’entrée. Jésus frappe par la prospérité qu’il vous donne. Il vous charge de bénédictions pour éprouver votre fidélité, pour que vous en déversiez sur les autres. Permettrez-vous à votre égoïsme de triompher ? Gaspillerez-vous les talents de Dieu et perdrez-vous votre âme par un amour idolâtre des bénédictions qu’il vous a données ?”—The Review and Herald, 2 novembre 1886. “Nous vivons en un temps où l’on devrait avoir des réflexions profondes et solennelles. Quelle sera la fin de ces choses ? Quel avantage y a-t-il sous le soleil ?”—Idem, 6 mars 1894. “Que dirons-nous, que pouvons-nous dire pour éveiller chez ceux qui connaissent la vérité, pasteurs et membres, le sentiment de leur responsabilité ? Comment peut-on les amener à ressentir le devoir de dispenser aux autres la vérité que Dieu leur a impartie ? Oh, s’ils pouvaient ouvrir les yeux sur les desseins de Dieu et sur leur responsabilité individuelle ! Ils utiliseraient alors chaque don, chaque talent à donner au monde la vérité présente. Le nombre des ouvriers augmenterait grandement et l’œuvre croîtrait en influence et en étendue. Le peuple de Dieu serait un porte-lumière brillant au sein des ténèbres de cette époque dégénérée.”—Australasian Union Conference Record, 1er août 1902. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

29


Jeudi

31 janvier

5.

BRIÈVETÉ DU TEMPS

a.

Comment les signes des temps ont-ils un lien avec nos talents ? Matthieu 24 : 32-33.

“Ai-je une telle connaissance de la « sûre parole prophétique » que je peux voir dans les événements qui se déroulent autour de moi une preuve évidente que le Roi est à la porte ? Est-ce que je sens la responsabilité qui repose sur moi étant donné la lumière que Dieu a donnée ? Est-ce que j’utilise chaque talent qu’il m’a confié, à moi son serviteur, pour tenter de sauver celui qui se perd ? Ou bien suis-je tiède et indifférent, en partie mêlé à un monde méchant, me servant amplement des moyens et des aptitudes que Dieu m’a donnés pour ma gratification personnelle, m’occupant plus de mes aises et de mon confort que de l’avancement de sa cause ?”—The General Conference Bulletin, 1er avril 1897. “S’il y eût jamais un temps où hommes et femmes devraient être certains de collaborer avec Christ au salut du monde, c’est bien maintenant.”—The Review and Herald, 9 avril 1895. b.

Quelle déclaration inspirée devrait trouver un écho dans chaque cœur? Galates 6 : 14.

“Mettez chaque talent en action pour imiter le Modèle. Christ est mort pour sauver l’homme et il nous appelle à vivre comme si nous voyions l’Invisible afin que nous puissions sauver des âmes. Puis recherchez le Seigneur avec zèle. La vie éternelle à la droite de Dieu vaut bien un effort persévérant et infatigable, l’effort de toute une vie. Regardez à la croix du Calvaire et n’ayez plus un cœur partagé. Pour chacun de nous, c’est soit la vie, soit la mort. Quand nous céderons tout, Jésus nous ouvrira la voie pour que nous puissions le servir avec toutes les forces de notre être. Le Seigneur voudrait que nous rassemblions les rayons de lumière et que nous témoignions pour Christ.”—The Signs of the Times, 28 novembre 1892.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5. 30

1er février 17 h 46

Quel exemple Dieu nous a-t-il montré en envoyant son Fils ? De quelle manière puis-je mal utiliser les talents que Dieu m’a donnés ? Pourquoi la compétition n’a-t-elle pas sa place dans la vie chrétienne ? Pourquoi la simple lutte pour la survie économique ne répond-elle pas au plan de Dieu ? Quand nous pensons au sacrifice de Jésus sur la croix, que devrions-nous faire avec les talents qui nous ont été confiés ? Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Leçon 6

Sabbat 9 février 2008

Viser haut “Je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ” (Philippiens 3 : 13-14). “[Le pécheur] qui s’agenouille avec foi au pied de la croix est arrivé au plus haut sommet que l’homme puisse atteindre.”—Conquérants Pacifiques, page 186. Lecture proposée :

Education, page 295-304 , chapitre L’œuvre de la vie.

Dimanche

3 février

1.

UNE RESPONSABILITÉ INDIVIDUELLE

a.

Pourquoi savons-nous que nous avons chacun une part importante dans le grand plan de Dieu ? Marc 13 : 34. Quelle responsabilité cela implique-t-il ? Marc 13 : 35-37.

“Le Christ confie à ses serviteurs ses biens, c’est-à-dire quelque chose dont ils doivent faire usage pour lui. Il donna à chacun sa tâche. Dans le plan éternel du ciel, chacun a sa place. Chacun est appelé à collaborer avec le Christ au salut des âmes. Notre champ d’activité sur la terre est tout aussi certain que la place dans les demeures que le Seigneur est allé nous préparer.”—Les Paraboles, pages 332-333 (Gland) ou 282 (V&S). b.

Qu’est-ce qui est vrai à propos de chaque être humain, qu’il en ait conscience ou pas ? Job 37 : 7.

“Dieu n’a pas donné de talents à quelques-uns seulement mais à chacun il a confié quelque don particulier afin qu’il soit employé à son service. Parmi ceux à qui le Seigneur a donné de précieux talents, beaucoup ont refusé de les employer à l’avancement du royaume de Dieu ; néanmoins, ils sont redevables envers Dieu de l’utilisation qu’ils en font. Chaque personne, qu’elle serve Dieu ou elle-même, possède un certain dépôt dont le bon usage sera à la gloire de Dieu et dont le mauvais usage dérobera le Donateur.”—Our High Calling, page 289. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

31


Lundi

4 février

2.

LA VIE EN ABONDANCE

a.

En tant que disciples de Jésus, comment devons-nous prendre notre croix chaque jour? Matthieu 10 : 38-39 ; 16 : 25.

“Nous devons tout donner de nous à Dieu ; ce faisant, allons-nous considérer que nous souffrons une grande perte ? —Non, car en lui donnant nos talents, nous les multiplions par deux.”—Our High Calling, page 18. “Le Seigneur a donné à l’homme des capacités pour qu’il les fasse fructifier continuellement. Il lui a accordé toute l’aide possible pour cela. Par la providence de la grâce divine, nous pouvons presque parvenir à l’excellence des anges.”—Idem, page 218. b.

Comment devrions-nous répondre au Donateur de tout bienfait ? Psaume 116 : 12-14.

“Ce n’est pas le montant de ce qui nous est confié ou la mesure de la fructification à laquelle nous sommes parvenus qui attire sur les hommes l’approbation de Dieu ; c’est la fidélité, la loyauté envers Dieu, l’amour que l’on met dans le service rendu, qui attire la bénédiction divine « C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître » (Matthieu 25 : 23). Cette récompense de joie n’attendra pas notre entrée dans la cité de Dieu ; le fidèle serviteur en a un avant-goût déjà en cette vie.”—Our High Calling, page 289. c.

Quel principe fondamental devrait être à la base de notre vie chrétienne ? Philippiens 2 : 4.

“Dieu a donné quelque chose à faire à tous. Ceux qui veulent bien travailler dans le renoncement et le sacrifice trouveront leur place. Mais ceux qui ne recherchent qu’une place sûre et facile ont besoin de conversion. Tant que leur cœur ne sera pas renouvelé, que leurs buts n’auront pas changé, Dieu ne pourra pas les utiliser dans son œuvre. C’est par une consécration sans réserve que nous devons nous préparer à son service. Nos pasteurs ne doivent pas considérer certaines églises comme leur domaine réservé et les églises ne doivent pas se sentir jalouses et négligées si elles ne reçoivent pas autant d’attention qu’elles le voudraient. Elles doivent elles-mêmes se charger du fardeau et travailler avec zèle pour les âmes. Les croyants doivent avoir des racines en eux-mêmes, prendre racine en Christ, afin de porter du fruit à sa gloire. Comme un seul homme, elles doivent s’efforcer d’atteindre un objectif, le salut des âmes.”—Australasian Union Conference Record, 1er août 1902. 32

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Mardi

5 février

3.

EN AVANT ET EN HAUT

a.

Quel plan devrions-nous adopter pour l’avancement de l’œuvre de Dieu ? Jean 9 : 4 ; Philippiens 3 : 13-14.

“Dieu attend qu’hommes et femmes s’éveillent au sens de leurs responsabilités. Il attend qu’ils se lient à lui. Qu’ils montrent donc des signes de progrès et ne traînent pas plus longtemps à accomplir la volonté du Seigneur. Avons-nous conscience du nombre important de personnes dans le monde qui nous observent ? Des voix s’élèveront de quartiers d’où l’on ne s’y serait pas attendu, nous pressant d’avancer dans notre travail de donner au monde le dernier message de miséricorde. Pasteurs et peuple, réveillez-vous ! Quand la roue de la providence tourne, soyez prompts à reconnaître et à saisir toute occasion et tout avantage qu’elle vous offre.”—Australasian Union Conference Record, 1er août 1902. b.

Que devons-nous réaliser au sujet du caractère sacré de notre vocation ? Ephésiens 5 : 8-13.

“Rien de simulé ne doit paraître dans la vie de ceux qui ont à proclamer un message aussi solennel, aussi sacré. Le monde a les yeux sur les Adventistes du Septième Jour, parce qu’il connaît leur profession de foi et leur idéal élevé. S’il constate que leur conduite n’est pas conforme à cette profession, il les regardera avec mépris. Ceux qui aiment Jésus mettront leur vie tout entière en harmonie avec sa volonté ; ils se sont rangés du côté du Seigneur, et un contraste doit exister entre leur conduite et celle des mondains. Le tentateur s’approchera d’eux avec ses flatteries et ses appâts, en disant : « Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores. » Mais ils savent qu’il n’a rien de bon à leur offrir, et ils refusent de céder à ses tentations. Par la grâce de Dieu, ils peuvent maintenir intacts leurs principes. Des anges se tiennent à leurs côtés ; aussi manifestent-ils un ferme attachement au Christ et à la vérité. Ils sont les représentants du Sauveur, ses vrais témoins, parlant avec conviction en faveur de cette dernière. Ils montrent par leur vie qu’il existe une puissance spirituelle qui rend capables hommes et femmes de ne rien sacrifier de la justice et de la vérité, quoi que le monde puisse leur offrir en retour. De tels chrétiens, où qu’ils soient, sont honorés du ciel, parce qu’ils se conforment à la volonté divine au prix de n’importe quel sacrifice.”—Témoignages, volume 3, page 349.

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

33


Mercredi

6 février

4.

QUE FERONS-NOUS ?

a.

Qu’est-ce qui devrait préoccuper notre esprit quand nous commençons un travail ou quand nous en changeons ? 1 Corinthiens 3 : 13 ; 10 : 24.

“Nous devrions peser avec soin les sujets relatifs au travail que nous entreprenons. Ce travail sera-t-il une bénédiction pour les âmes ? Dieu ne nous a pas donné du travail juste pour que nous soyons occupés mais pour la gloire de son nom. Beaucoup sont très occupés à amonceler du bois, du foin ou du chaume. Mais tout cela sera consumé. … Dieu a voulu que chaque homme ait un poste où remplir son devoir. Il faut s’enquérir avec soin par la prière de savoir quel devoir est assigné à chacun de nous, hommes et femmes devant rendre des comptes à Dieu. Que notre travail soit entièrement limité aux choses spirituelles ou qu’il soit à la fois temporel et spirituel, nous devons fidèlement nous en acquitter. … L’homme doit se souvenir que Dieu est le propriétaire de tout et que ses travaux sont investis d’un caractère sacré qu’ils n’avaient pas avant qu’il se soit enrôlé dans l’armée du Seigneur. Toute action doit être une action consacrée car elle occupe un temps qui est un talent que Dieu nous a confié.”—Our High Calling, page 220. b.

Quelle que soit notre occupation, quelle attitude Christ nous enseigne-t-il ? Matthieu 20 : 27-28 ; Luc 22 : 27.

“Les uns se laissent guider non par leurs talents, mais par leur ambition ; et celui qui aurait pu être un bon fermier, un bon artisan, un bon infirmier, se retrouve médiocre pasteur, homme de loi, médecin. D’autres auraient pu assumer de hautes responsabilités mais se sont contentés, par manque d’énergie, de zèle, de persévérance, d’un travail plus facile. Il nous faut suivre plus étroitement le plan de Dieu pour nos vies. Accomplir de notre mieux l’ouvrage qui s’offre à nous, confier nos projets au Seigneur, être attentif aux indications qu’il nous donne par sa providence —voilà ce qui nous guidera avec sûreté dans le choix d’une profession. Jésus, qui vint du ciel pour être notre exemple, passa près de trente années de sa vie à exercer de ses mains un métier ordinaire ; mais pendant ce temps il étudiait la parole et les œuvres de Dieu et aidait, enseignait tous ceux qu’il pouvait toucher de son influence. Lorsque commença son ministère public, il parcourut le pays, guérissant les malades, consolant les affligés, annonçant la bonne nouvelle aux pauvres. C’est là la tâche de tous ceux qui le suivent.”—Education, pages 300-301. 34

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Jeudi

7 février

5.

L’AIDE D’EN HAUT

a.

Qu’attend-on de tout soldat de l’armée du Seigneur? 1 Pierre 2 : 21-23 ; Colossiens 2 : 10 ; 3 : 10.

“Nous ne devons pas nous comporter selon nos propres idées et être pour les autres un exemple à suivre humain ; mais nous devons suivre les empreintes de Christ et marcher droit, sinon le boiteux déviera du chemin. Nous devons garder les commandements et vivre.”—The Review and Herald, 12 juillet 1892. “Par le sacrifice de Christ, les êtres humains peuvent atteindre l’idéal élevé qui est placé devant eux et entendre finalement ces paroles «Vous avez tout pleinement en lui » (Colossiens 2 : 10).”—Our High Calling, page 364. b.

Que put déclarer le psalmiste en regardant franchement la sagesse qu’il avait obtenue et pourquoi ? Psaume 119 : 99. Sur quel genre d’éducation Paul insista-t-il ? Ephésiens 1 : 3-6.

“On peut considérer l’instruction de l’homme comme une chose capitale mais ce n’est pas cette haute instruction-là qu’il pourra emmener avec lui dans le royaume des cieux. Les savants de ce monde, malgré toutes leurs études intellectuelles, ne connaissent pas la vérité telle qu’elle est en Jésus. Dans son épître aux Ephésiens, Paul parle d’un genre d’instruction que ne possèdent pas ces étoiles intellectuelles : [Ephésiens 1 : 3-6]. Le vrai croyant peut parvenir à ces hautes sphères divines. Tous ceux qui le veulent peuvent voir le mystère de la piété. Mais ce n’est qu’à travers une compréhension correcte de la mission et de l’œuvre de Christ que la possibilité d’avoir tout pleinement en lui et d’être accepté dans le Bien-aimé est à notre portée. De son long bras humain il embrasse la famille humaine et son bras divin saisit le trône éternel afin que l’homme puisse bénéficier du sacrifice infini accompli pour lui.”—The Review and Herald, 18 juillet 1899.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.

8 février 17 h 57

A l’intérieur de notre sphère individuelle, quel travail nous a été assigné ? Pourquoi le monde est-il choqué d’entendre l’idée qu’a Christ du potentiel humain ? Pourquoi le monde n’a-t-il pas encore été éclairé par le triple message angélique ? Quelles indications sont données pour déterminer notre place dans la vigne du Seigneur? Décrivez l’idéal élevé qui est placé devant nous.

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Leçon 7

Sabbat 16 février 2008

Cultiver l’esprit “Ceignez les reins de votre entendement” (1 Pierre 1 : 13). “Disciplinez et contrôlez vos facultés mentales.”—Our High Calling, page 219. Lecture proposée :

Dimanche

Education, pages 139-152. 10 février

1.

LA PAROLE DE DIEU COMMUNIQUE LA VIGUEUR MENTALE

a.

En cette époque de soi-disant instruction intellectuelle, quel conseil éternel est fortement nécessaire ? 1 Timothée 6 : 20-21.

“La science humaine ce n’est pas l’illumination divine. La science divine est la démonstration de l’Esprit de Dieu inspirant une foi implicite en lui. Les hommes de ce monde supposent que cette foi ne mérite pas l’attention de leurs grands esprits dotés d’intelligence, qu’elle est trop basse pour qu’ils lui accordent de l’attention. Ils commettent sur ce point une grande erreur. Elle est bien trop haute pour que leur intelligence humaine l’atteigne. Le message de l’évangile est loin de s’opposer à la vraie connaissance et à la réussite intellectuelle. Il est lui-même la vraie science, la vraie connaissance intellectuelle. La vraie sagesse dépasse infiniment l’entendement des sages de ce monde. La sagesse cachée, Christ formé en nous, l’espérance de la gloire, est une sagesse aussi élevée que le ciel.”—Our High Calling, page 364. b.

Comment la Bible nous apporte-t-elle de plus grandes bénédictions qu’on ne le pense généralement ? Esaïe 55 : 1-3.

“La Bible est un moyen de formation intellectuelle plus efficace que n’importe quel autre livre, et même que tous les autres livres réunis. La grandeur de ses sujets, la simplicité digne de ses expressions, la beauté de ses images stimulent et élèvent les pensées mieux que tout autre ouvrage ne le ferait. L’effort à fournir pour saisir les formidables vérités de la révélation développe une force mentale qu’aucune autre étude ne pourrait dispenser. L’esprit mis ainsi en contact avec la pensée du Dieu infini ne peut que croître et s’affermir.”—Education, page 140. 36

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Lundi

11 février

2.

QUE LISONS-NOUS ?

a.

Quelle fine observation devrait faire méditer l’érudit ? Ecclésiaste 12 : 14.

“Le chrétien doit posséder une plus grande intelligence et un meilleur discernement que le mondain. L’étude de la Parole de Dieu agrandit continuellement l’esprit et fortifie l’intelligence. Rien n’affinera, n’élèvera le caractère et ne donnera de la vigueur à chaque faculté comme d’exercer continuellement l’esprit à saisir et à comprendre les vérités importantes. L’esprit humain se rabougrit, s’affaiblit s’il est occupé uniquement à des lieux communs, ne s’élevant jamais au-dessus des choses temporelles, ni ne s’efforçant de saisir les mystères de l’invisible. L’intelligence descend graduellement au niveau des choses dont elle s’occupe constamment. L’esprit se contracte, perd de sa puissance s’il n’est pas occupé à acquérir des connaissances et s’il ne s’efforce pas de comprendre les révélations divines dans la nature et dans les Ecrits sacrés. Mais une connaissance des faits et des théories, aussi importants puissent-ils être, est de peu de valeur si elle n’est pas mise en pratique. Ceux qui ont eu une éducation majoritairement livresque risquent de ne pas se rendre compte qu’en ce qui concerne la connaissance expérimentale ils sont complètement novices.”—Témoignages, volume 1, pages 559-660 et Testimonies, volume 4, page 546. b.

Quelle est la bonne source de connaissance par opposition à la mauvaise source ? Jérémie 2 : 13.

“C’est la connaissance qui éveille la sympathie, et celle-ci est la source de tout ministère efficace. Si nous voulons éveiller chez les enfants et les jeunes la sympathie et l’esprit de dévouement à l’égard des millions d’êtres qui souffrent dans les pays lointains, apprenons-leur à connaître ces terres et ces gens. Nos écoles peuvent y contribuer largement. Au lieu de nous attarder sur les exploits d’Alexandre ou de Napoléon, faisons-leur étudier la vie de l’apôtre Paul, de Martin Luther, Moffat, Livingstone, Carey ; parlons-leur du travail missionnaire d’aujourd’hui. Au lieu d’encombrer leur mémoire d’une foule de noms et de théories qui ne concernent en rien leur vie, et auxquels, une fois partis de l’école, ils n’adresseront pas une pensée, apprenons-leur à connaître tous les pays à la lumière des efforts missionnaires, renseignons-les sur ces peuples et leurs besoins.”—Education, page 302.

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Mardi

12 février

3.

LE BUT DE L’INTELLIGENCE

a.

Qu’est-ce qui fait que le vrai chrétien se distingue en ce monde ? 2 Corinthiens 4 : 18.

“Tandis que le sage de ce monde écume la surface, saisissant ce qui interpelle la vue et les sens, celui qui craint et révère Dieu touche l’éternité, pénètre tous les recoins les plus profonds et rassemble une connaissance et des richesses éternellement durables. … Se conduire en ce monde en homme pur, à la moralité intacte, les principes sacrés de la vérité chevillés au cœur, l’influence se remarquant dans les actions de la vie ; vivre sans être corrompu par la bassesse, la fausseté et la malhonnêteté d’un monde qui doit être bientôt purifié de sa corruption morale par le feu de la justice rétributive de Dieu, c’est être un homme dont le souvenir est immortalisé dans le ciel, honoré parmi les saints anges qui pèsent et apprécient la valeur morale. Voilà ce que c’est qu’un homme de Dieu.”—Our High Calling, page 80. b.

Quel ordre clair est donné à toute personne recevant la vérité présente ? Ezéchiel 33 : 7-9.

“Quiconque a connu la vérité encourt les mêmes responsabilités que le prophète à qui ces paroles furent adressées : [Ezéchiel 33 : 7-9]. Attendrons-nous que s’accomplissent les prophéties concernant la fin avant d’en parler ? A quoi serviraient alors nos paroles ? Attendrons-nous que les jugements de Dieu s’abattent sur les pécheurs avant de leur dire comment ils peuvent les éviter ? Où est notre foi dans la Parole de Dieu ? Devrons-nous voir se réaliser les choses annoncées pour y croire ? La lumière divine a projeté sur nous ses rayons salutaires, nous montrant que le jour du Seigneur est proche, à la porte. Lisons et comprenons avant qu’il soit trop tard.”—Témoignages, volume 3, page 345. “Le témoignage que nous devons rendre au Seigneur ne consiste pas seulement à prêcher la vérité et à distribuer des imprimés. Une vie imitant celle du Christ, ne l’oublions pas, est le plus fort argument qui puisse être avancé en faveur du christianisme. Par contre, un chrétien vulgaire fait plus de mal qu’un mondain. Tous les livres ne remplaceront pas une vie sainte. Les hommes croiront, non ce que dit le prédicateur, mais ce que vit l’Eglise.”—Idem, page 346.

38

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Mercredi

13 février

4.

UN ESPRIT POUR UNE MISSION

a.

Après son expérience à Athènes, pourquoi l’apôtre Paul, qui avait une grande instruction, changea-t-il son approche évangélistique ? Actes 17 : 15-17 ; 18 : 1 ; 1 Corinthiens 2 : 2.

“L’apôtre Paul avait tous les privilèges d’un citoyen romain. Il n’était pas en reste en éducation hébraïque, car il avait appris aux pieds de Gamaliel, mais tout cela ne le rendait pas capable d’atteindre la norme la plus élevée. Malgré toute son éducation scientifique et littéraire, il était, jusqu’à ce que Christ se révélât à lui, autant dans les ténèbres que la plupart des gens de son époque. Paul parvint à être pleinement convaincu que connaître Jésus par une connaissance expérimentale était pour son bien présent et éternel. Il vit la nécessité d’atteindre une norme élevée. L’habitude de Paul avait été d’adopter un style oratoire dans sa prédication. Il était capable de parler aux rois, aux grands hommes érudits d’Athènes, et sa connaissance intellectuelle était de grande valeur pour la préparation du chemin pour l’Evangile. C’est ce qu’il tenta de faire à Athènes, en affrontant l’éloquence par l’éloquence, la philosophie par la philosophie et la logique par la logique, mais il ne put obtenir le succès qu’il avait espéré. Ses concepts postérieurs lui firent comprendre qu’il y avait quelque chose dont il avait davantage besoin que la sagesse humaine. Dieu lui enseigna qu’il devait recevoir quelque chose de supérieur à la sagesse du monde. Il devait recevoir son pouvoir d’une source plus élevée. Pour convaincre les pécheurs de leur culpabilité et pour qu’ils se convertissent, l’Esprit de Dieu devait participer à son œuvre et sanctifier chaque progrès spirituel. Il devait manger la chair et boire le sang du Fils de Dieu.”—Commentaires Bibliques, pages 431-432. b.

A l’instar de Paul, quelle est la principale mission qui nous soit confiée ? 2 Timothée 2 : 1-2.

“En un sens tout particulier, les adventistes ont été suscités pour être des sentinelles et des porte-lumière. Le dernier avertissement pour un monde qui périt leur a été confié. La Parole de Dieu projette sur eux une lumière éblouissante. Leur tâche est d’une importance capitale : la proclamation des messages du premier, du second et du troisième ange. Aucune œuvre ne peut lui être comparée. Rien ne doit en détourner notre attention. Les vérités que nous devons proclamer au monde sont les plus solennelles qui aient jamais été confiées à des mortels. C’est là notre travail.”—Témoignages, volume 3, page 344. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

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Jeudi

14 février

5.

DISCIPLINE DE L’ESPRIT

a.

Quel devrait être l’objectif de tout développement mental ? 1 Pierre 1 : 1316 ; Ephésiens 4 : 13.

“Dieu veut que vous ayez des pensées élevées, de nobles aspirations, une claire perception de la vérité et de hauts desseins. … Notre œuvre ici-bas est-elle faite avec une minutie, une fidélité qui résisteront à l’examen ? Y aura-t-il des gens à qui nous avons fait du tort qui témoigneront contre nous au jour de Dieu ? Si oui, le souvenir en est enregistré dans les cieux et nous y serons confrontés. Nous devons travailler pour l’œil de Celui qui est exigeant, que nos efforts appliqués soient vus et appréciés des hommes ou pas. Aucun homme, aucune femme, aucun enfant ne peut servir Dieu d’une manière acceptable en travaillant de façon négligée, peu méthodique ou feinte, que le service soit séculaire ou religieux. Le vrai chrétien visera toujours la gloire de Dieu en toutes choses ; il s’encouragera dans ses desseins et se fortifiera dans ses principes avec cette pensée : « Je le fais pour Christ. »”—Our High Calling, page 369. b.

Quel est le plus haut niveau que l’esprit humain puisse atteindre ? 2 Corinthiens 10 : 5 ; Philippiens 2 : 5-8.

“Tous devraient posséder la maîtrise de soi. Vous l’obtenez en plaçant toute votre volonté du côté de Dieu, prenant sa volonté pour la vôtre. Si nous nous soumettons à lui, Christ peut remplir notre esprit et tous les recoins de notre âme de son Esprit, et il le fera. Notre volonté sera alors en parfaite harmonie avec la volonté divine. Notre esprit et notre volonté peuvent tellement s’identifier aux siens que nous pouvons être un avec lui en pensée et dans nos desseins.”—Our High Calling, page 219.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5. 40

15 février 18 h 09

Comment la quête humaine d’une connaissance progressive est-elle liée à l’évangile ? De quels écueils devons-nous nous garder à une époque d’information comme aujourd’hui ? Qu’est-ce qui rend le vrai chrétien spécial aux yeux du monde ? De quelle façon la croissance en sagesse de Paul tandis qu’il était à Corinthe est-elle une leçon pour nous ? Quelle est la plus haute éducation que nous puissions recevoir et dans quel but ? Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Leçon 8

Sabbat 23 février 2008

“Demandez, et l’on vous donnera” 24).

“Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite” (Jean 16 :

“Nos prières ne doivent pas être égoïstes, centrées seulement sur nos propres besoins. Il faut demander afin de pouvoir donner.”—Les Paraboles, page 116 (V&S) ou 140 (Gland). Lecture proposée :

Les Paraboles, 113-123 (V&S) ou 137-148 (Gland)

Dimanche

17 février

1.

VIVRE LA PRIÈRE DU SEIGNEUR

a.

Pourquoi la prière est-elle si importante ? Jean 16 : 24 ; 1 Corinthiens 10 : 12.

“Il entre dans le plan de Dieu de nous accorder en retour de la prière de la foi, ce que nous n’obtiendrions pas si nous ne le demandions pas.”—La Tragédie des Siècles, page 573. “La prière est à la fois un devoir et un privilège. Il nous faut l’aide que Dieu seul peut donner et elle ne viendra pas si nous ne la demandons pas. Si nous sommes trop propre justes pour sentir notre besoin de l’aide de Dieu, nous ne l’aurons pas au moment où nous en aurons le plus besoin. Si nous sommes trop indépendants et autosuffisants pour nous jeter chaque jour par une prière fervente au pied des mérites d’un Sauveur crucifié et ressuscité, nous serons abandonnés aux tentations de Satan.”—Our High Calling, page 129. b.

Quel désir, exprimé par les disciples de Christ, devrait aussi être le nôtre ? Luc 11 : 1. Comment le Seigneur répondit-il à leur requête ? Luc 11 : 2-4.

“Le Sauveur ne nous astreint pas cependant à l’usage exclusif de cette requête. Ne faisant qu’un avec l’humanité, il nous offre une prière idéale … Dieu nous invite à nous approcher de lui avec reconnaissance, à lui faire connaître nos besoins, à lui confesser nos péchés et à nous confier en sa miséricorde, selon ses promesses.”—Une Vie Meilleure, page 122 ou Heureux Ceux Qui …, page 98. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

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Lundi

18 février

2.

SE CONFORMER AUX CONDITIONS

a.

Quand seulement pouvons-nous nous attendre à ce que le Seigneur tienne ses promesses ? Jean 15 : 7.

“Ceux qui présentent leurs requêtes en se réclamant de la promesse, mais n’en remplissent pas les conditions, insultent Jéhovah. Ils prennent le nom du Christ comme garant de la réalisation des promesses divines, mais ne donnent aucun témoignage de foi et d’amour pour lui. Beaucoup se trouvent dans une situation qui les empêche d’être agréés du Père céleste. Il faut que nous examinions avec soin les bases sur lesquelles repose notre foi lorsque nous nous approchons de Dieu. Si nous sommes infidèles, nous présentons un chèque au Seigneur sans tenir compte des clauses qui nous permettraient de l’encaisser. Nous rappelons à Dieu ses promesses et nous lui demandons de les accomplir, mais en nous exauçant, il déshonorerait son nom.”—Les Paraboles, page 117 (V&S) ou 141-142 (Gland). “Tous ses dons dépendent de notre obéissance. Le ciel tient en réserve des bénédictions abondantes pour les collaborateurs de Dieu. Tous ceux qui lui obéissent peuvent solliciter avec assurance l’accomplissement de ses promesses.”—Idem, page 119 (V&S) ou 143 (Gland). b.

Quelle est l’une des raisons pour laquelle bien des prières restent sans réponse ? Malachie 3 : 6-8.

“Si nous retenons ce qui lui appartient de droit, comment osons-nous réclamer sa bénédiction ? Si nous sommes des administrateurs infidèles des biens terrestres, comment pouvons-nous espérer qu’il nous confie la gestion de ceux du ciel ? C’est peut-être la raison pour laquelle certaines de nos prières demeurent inexaucées.”— Les Paraboles, page 118 (V&S) ou 143 (Gland). c.

Comment Jésus illustre-t-il l’importance de la prière persévérante ? Luc 18 : 1-7.

“Souvent, [Dieu] tarde à nous répondre afin d’éprouver notre foi ou la sincérité de nos désirs. Après avoir demandé selon sa parole, croyons à sa promesse et continuons à prier avec une persévérance inlassable. Dieu ne dit pas : « Demandez une seule fois et vous recevrez. » Il nous invite à lui adresser inlassablement nos requêtes. Cette assiduité dans la prière suscite chez le suppliant une plus grande ardeur et augmente son désir de recevoir ce qu’il réclame.”—Les Paraboles, page 119 (V&S) ou 143-144 42

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Mardi

19 février

3.

S’APPROCHER DU TRÔNE DU PÈRE

a.

Quel est l’un des points capitaux en ce qui concerne la prière et pourquoi ? Matthieu 5 : 23-24 ; 6 : 12.

“Etes-vous séparé de votre frère parce que vous pensez qu’il vous a fait du mal ? N’y a-t-il pas parmi vous des cœurs enflammés ? N’y a-t-il aucune amertume dans vos cœurs, aucune envie, aucune jalousie, aucun mauvais soupçon, aucun mauvais jugement envers vos frères ? N’y a-t-il pas de rivalité, pas de désir de faveurs ou d’honneurs particuliers, pas de vœu de suprématie ? Ces sentiments ne devraient pas exister parmi les chrétiens.”—Gospel Workers (1892), page 429. b.

Après avoir achevé la prière du Seigneur lors du sermon sur la montagne, sur quelle pensée essentielle Jésus insista-t-il tout particulièrement pour nous aider? Matthieu 6 : 14-15.

“Celui qui ne pardonne pas se prive du seul moyen par lequel il puisse bénéficier de la miséricorde de Dieu. Ne pensons pas que, si ceux qui nous ont fait du tort ne confessent pas leur péché, nous avons le droit de leur refuser notre pardon. Sans aucun doute, leur devoir est d’humilier leur cœur par le repentir et la confession ; mais nous devons nous montrer miséricordieux à l’égard de ceux qui nous ont offensés même s’ils ne reconnaissent pas leurs torts. Aussi douloureusement qu’ils aient pu nous meurtrir, nous ne devons pas entretenir en nous de rancœur ni nous apitoyer sur nous-mêmes du mal qui nous a été infligé, mais au contraire nous devons accorder notre pardon à ceux qui nous ont fait du tort, comme nous espérons le recevoir de Dieu pour nos offenses envers lui.”—Une Vie Meilleure, pages 134-135 (V&S) ou Heureux Ceux Qui …, pages 106-107. c.

Pourquoi un esprit de pardon est-il si important en ces derniers jours ? Jacques 5 : 9.

“Celui qui est plein d’envie ressent de l’aversion pour la personne enviée et cherche à se montrer supérieur à son rival ; s’il ne voit pas son péché et ne s’en repent pas, il éprouvera de la rancune envers celui qu’il envie et l’amour de Christ périra dans son cœur.”—The Signs of the Times, 5 février 1894. “Il ne faut pas accueillir le ressentiment dans nos cœurs. Quand nous sommes insultés, nous ne devons pas rendre l’insulte. Oh jalousie ! Oh mauvais soupçons ! Quels troubles n’avez-vous pas suscités ! Comme vous avez tourné l’amitié et l’amour en amertume et en haine ! Nous devons être moins orgueilleux, moins sensibles, avoir moins d’amour propre et mourir à nos intérêts personnels.”—Testimonies, volume 2, page 566. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

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Mercredi 4. a.

20 février

LE PARFUM DE L’ENCENS DE CHRIST

Comment l’attitude du psalmiste devrait-elle se refléter dans notre vie de prière et particulièrement dans la manière dont nous considérons les autres ? Psaume 66 : 18-20 ; Luc 18 : 10-14 ; Romains 2 : 1-4.

“Si nous conservons de l’iniquité dans nos cœurs, si nous retenons quelque péché connu, le Seigneur ne nous exaucera pas, tandis que la prière du pécheur repentant et du cœur brisé sera toujours acceptée. Dès que nous aurons délaissé tous nos péchés, et réparé nos torts dans la mesure du possible, nous pourrons nous attendre à l’exaucement de nos prières. Nos propres mérites ne pourront jamais nous attirer les faveurs de Dieu ; ce sont les mérites de Jésus qui nous sauveront, c’est son sang qui nous purifiera. Toutefois, nous avons quelque chose à faire : nous conformer aux conditions de sa grâce.”—Vers Jésus, pages 95-96 ou Le Meilleur Chemin, pages 93-94. “Comme il est cruel de juger, de condamner et de prononcer un verdict à l’encontre de votre frère quand il n’a pas la moindre idée que vous n’êtes pas son ami. … Demandons-nous religieusement : qu’est-ce que le Seigneur veut de moi au sujet de mon frère ?”—The Review and Herald, 16 août 1892. b

Quelle assurance avons-nous quand nous recherchons une relation plus pure avec Dieu et avec les autres —y compris ceux qui ont pu nous blesser? Ephésiens 2 : 13 ; 4 : 31-32.

c.

Quelle vérité doit fortifier notre vie de prière ? Luc 11 : 5-8, 13 ; 1 Jean 5 : 14-15.

“Nos prières ne semblent pas toujours avoir des réponses immédiates, mais le Christ enseigne que nous ne devons pas cesser de prier. La prière n’est pas destinée à produire un changement dans les sentiments de Dieu, mais à nous mettre en harmonie avec lui. Lorsque nous lui adressons une demande, il peut juger utile que nous fassions tout d’abord notre examen de conscience et que nous nous repentions de notre péché. C’est pourquoi il nous fait passer par l’épreuve et l’humiliation, afin que nous comprenions ce qui entrave l’action de son Esprit en nous.”—Les Paraboles, page 117 (V&S) ou 141 (Gland). d.

Pourquoi un trop grand nombre de nos prières sont-elles offertes en vain ? Jacques 4 : 2-3.

“Nos prières ne doivent pas être égoïstes, centrées seulement sur nos propres besoins. Il faut demander afin de pouvoir donner.”—Les Paraboles, page 116 (V&S) ou 140 (Gland). 44

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


21 février

5.

MENER LA MISSION DE NOTRE MAITRE

a.

Quel défi sérieux et qui donne à réfléchir s’offre à tous ceux qui désirent vraiment prier selon le modèle qu’a donné Christ ? Matthieu 6 : 10.

“Ne vous intéressez-vous égoïstement qu’à votre famille ou à votre église ? Que Dieu ait pitié de votre étroitesse ! Vous devriez avoir ce zèle éternel, cet amour considérable, qui enserre le monde. Il y a des centaines de millions d’hommes, de femmes et d’enfants qui n’ont jamais entendu la vérité et constamment des multitudes descendent dans la tombe sans avoir la moindre idée qu’ils auront des comptes à rendre à Dieu. Comment, vous qui répétez la prière du Seigneur « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel, » pouvez-vous rester confortablement dans vos foyers sans participer à apporter aux autres la torche de la vérité ? Comment pouvez-vous élever vos mains devant Dieu et lui réclamer ses bénédictions pour vous et vos familles alors que vous faites si peu pour venir en aide aux autres ?”—Historical Sketches of SDA Missions, pages 287-288. b.

Quel pourrait bien être le plus grand besoin pour lequel nous devrions prier? 1 Jean 4 : 16.

“La vraie sanctification consiste à mettre en pratique le principe d’amour. Ceux qui marchent dans la lumière seront les enfants de la lumière et la diffuseront à ceux qui les entourent par la gentillesse, l’affection et un amour caractéristique.”—The Youth’s Instructor, 8 novembre 1894. “L’effort personnel en faveur d’autrui doit toujours être précédé de la prière secrète, car la science du salut des âmes exige une grande sagesse. Avant de communiquer avec les hommes, communiez avec le Christ.”—Les Paraboles, page 123 (V&S) ou 148 (Gland). “Beaucoup désirent ardemment venir en aide à leurs semblables, mais sentent qu’ils n’ont aucune force spirituelle, aucune lumière à leur donner. Qu’ils présentent leurs requêtes devant le trône de grâce et qu’ils réclament l’effusion du Saint-Esprit. Dieu est prêt à tenir chacune de ses promesses.”—Idem, page 121 ou 146.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.

22 février 18 h 20

Quels sont les quatre éléments qui devraient être inclus dans nos prières ? Quelles sont quelques-unes des choses qui empêchent l’exaucement des prières ? Pourquoi Dieu considère-t-il attentivement notre attitude envers ses autres enfants ? Pour quelle raison le Seigneur peut-il retarder l’exaucement de nos prières ? Que déclare l’Esprit de prophétie, qu’est-ce que la vraie sanctification ?

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

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N’OUBLIEZ PAS L’OFFRANDE SPÉCIALE DU PROCHAIN SABBAT

Jeudi


Sabbat, 1er mars 2008

Offrande spéciale pour la Mission Erode, Inde Erode est une municipalité située à 100 km à l’est de Coimbatore, sur la berge de la rivière Cauvery. C’est la quatrième plus grande ville du Tamil Nadu, l’état le plus au sud de l’Inde. Elle est presque entièrement entourée de montagnes, à une altitude de 1 600 mètres au-dessus du niveau de la mer. Elle tire peut-être son nom de l’existence de deux cours d’eau. Des gens de différents états de l’Inde se sont installés ici. L’Hindouisme est professé par la plus grande partie de la population qui s’élève à 5,5 millions ; ceux qui professent l’Islam forment le deuxième plus grand groupe religieux. Notre œuvre à Erode a commencé avec 12 membres en 1998. Nous en avons maintenant 79. Etant donné l’ordonnance qui interdit la conversion, il est très difficile de répandre l’évangile ici. Néanmoins, le Seigneur a béni son œuvre en envoyant l’aide de frère K. I. Rajasekar et la Mission d’Erode grandit. Nous avons acheté une petite propriété en l’an 2 000. La maison a été endommagée par un cyclone. La chapelle, le bureau de la mission et les quartiers d’habitation des pasteurs ont besoin de réparations. Vos prières et votre aide financière nous permettront d’avoir un monument pour le Seigneur dans cette ville. Que Dieu vous bénisse, vous et votre générosité !

Vos frères et sœurs de l’Union de l’Inde du Sud

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Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Leçon 9

Sabbat 1er mars 2008

Modelés par le Maître “Ô Eternel, tu es notre père ; nous sommes l’argile, et c’est toi qui nous as formés, nous sommes tous l’ouvrage de tes mains” (Esaïe 64 : 7). “Que l’Eglise se lève pour accomplir la tâche qui lui a été confiée. Chaque croyant, quel que soit son degré d’instruction, peut proclamer le message.”—Témoignages, volume 3, page 352. Lecture proposée :

Témoignages, volume 3, pages 344-353.

Dimanche

24 février

1.

SE SOUMETTRE PAR LA FOI

a.

Quel privilège est disponible pour chaque âme de la famille divine et qu’estce qui est nécessaire pour s’en emparer? Esaïe 64 : 8 ; Hébreux 13 : 6.

“Vous devez être comme l’argile entre les mains du potier ; si vous vous soumettez à Christ, il vous modèlera en un vase d’honneur, prêt à servir le Maître. Quand une âme n’est pas façonnée par le divin modèle, la seule chose qui est certaine pour elle est qu’elle ne deviendra pas pauvre en esprit; car celui qui est pauvre en esprit comptera sur une source plus élevée que lui, afin d’obtenir la grâce qui le rendra riche selon Dieu. Quand il sentira qu’il ne peut rien faire, il dira : « Le Seigneur est mon secours.”—The Signs of the Times, 16 mai 1892. b.

Quelle compréhension peut réconforter nos cœurs quand nous faisons face à des difficultés ? Job 23 : 10.

“Si nous sommes appelés à rencontrer des difficultés, c’est que le Seigneur voit en nous quelques qualités précieuses qu’il veut mettre en valeur. Si rien dans notre personne ne pouvait glorifier son nom, il ne perdrait pas son temps à nous purifier. Ce ne sont pas les pierres sans valeur, mais le minerai précieux qu’il jette dans la fournaise. … Il faut que nous soyons entre ses mains ce qu’est l’argile entre celles du potier. Nous n’avons pas à nous façonner nous-mêmes, mais à nous montrer assez malléables pour l’être par le Seigneur.”—Le Ministère de la Guérison, pages 406-407. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

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Lundi

25 février

2.

DE LA DIGNITÉ AU SEIN DES CORVÉES

a.

Quelle que soit la tâche qui se présente, que devons-nous considérer? Ecclésiaste 9 : 10.

“Il ne faut pas oublier que notre besogne, même si nous ne l’avons pas choisie, doit être accomplie comme si c’était Dieu lui-même qui nous l’avait confiée. Qu’elle nous plaise ou nous déplaise, il faut nous en acquitter puisque c’est celle qui se présente à nous.”—Le Ministère de la Guérison, page 408. b.

Par quelle attitude devons-nous illuminer le labeur quotidien ? Colossiens 3 : 23-24.

“Il nous est facile d’entretenir l’idée que nous en savons plus qu’en réalité et lorsque nous sommes éprouvés nous trébuchons sur de petites choses comme si elles étaient de grandes difficultés. N’aspirez pas à un grand service quand le devoir d’aujourd’hui n’a pas été accompli fidèlement. Occupez-vous des choses ordinaires, exploitez vos humbles talents avec un sens solennel de la responsabilité que vous avez d’employer à bon escient toute force, toute pensée que Dieu vous a données. Dieu ne réclame pas moins de celui qui a peu que de celui qui a beaucoup ; chacun doit faire son travail avec un joyeux empressement, selon la mesure du don de Christ. La première chose à obtenir est l’humble sentiment de votre faiblesse. Commencez par voir que vous ne possédez pas un dixième de la connaissance que vous devriez avoir. Commencez par voir comment vous avez gaspillé vos privilèges et combien vous devez à la miséricorde divine.”—The Review and Herald, 1er mai 1888. c.

Quelle leçon pouvons-nous apprendre de l’oiseau en cage ? Quel est le but de Dieu quand il permet que les ténèbres de l’affliction nous envahissent ? 1 Pierre 4 : 12-13.

“En plein jour, et à l’ouïe de la musique d’autres voix, il est impossible d’apprendre à chanter à un oiseau en cage. Son oreille perçoit tant d’autres mélodies, qu’il n’arrive à retenir qu’un fragment de ceci, une trille de cela, sans jamais pouvoir répéter un morceau tout entier. Mais si le maître couvre la cage et la met dans un endroit obscur où l’oiseau n’entend que la mélodie qu’il doit apprendre, il essaie de la vocaliser. Il s’arrête, recommence, jusqu’à ce qu’il puisse la chanter sans hésitation. On peut alors le mettre au grand jour, et être assuré qu’il n’oubliera jamais la mélodie apprise. C’est ainsi que Dieu agit avec ses enfants. Il nous enseigne, dans les ténèbres de l’affliction, un chant que nous n’oublierons plus jamais.”—Le Ministère de la Guérison, pages 407-708. 48

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Mardi

26 février

3.

LES MYSTÉRIEUSES MÉTHODES DE LA PROVIDENCE

a.

Sans tenir compte de ce que les autres peuvent bien faire, de quoi devrionsnous nous souvenir? Romains 14 : 12.

“Que personne ne se plaigne de ne pas avoir plus de talents à employer pour le Maître. Pendant que vous êtes insatisfaits et que vous vous plaignez, vous perdez un temps et des occasions précieux. Rendez grâces à Dieu pour les capacités que vous avez et priez afin que vous puissiez remplir les responsabilités qu’il a déposées sur vous. Si vous désirez être plus utile, allez travailler et acquérez ce après quoi vous pleurez. Allez travailler avec une patience incessante et faites de votre mieux, sans tenir compte de ce que font les autres. [Romains 14 : 12]. Ne pensez pas et ne dites pas : « Oh si j’avais une plus grande œuvre à accomplir ! Oh si j’étais dans telle ou telle position ! » Faites votre devoir là où vous êtes. Faites le meilleur investissement possible du don que vous avez à l’endroit même où Dieu trouvera bon que vous travailliez. Rejetez tout murmure et toute querelle. Ne travaillez pas pour la suprématie. N’enviez pas les talents des autres car cela n’accroîtra pas votre capacité à faire une bonne ou une grande œuvre. Utilisez votre don en toute humilité.”—The Review and Herald, 1er mai 1888. b.

Pourquoi le Seigneur permet-il que nous soyons tentés et éprouvés ? Deutéronome 8 : 2.

“Dieu conduit son peuple pas à pas. Il place chacun dans des situations qui révèlent les motivations du cœur. Certains tiennent bon sur un point, mais abandonnent sur un autre point. A chaque pas en avant, le cœur est testé et éprouvé un peu plus. Quiconque s’aperçoit que son cœur est opposé à l’œuvre excellente de Dieu devrait obtenir la conviction qu’il doit faire quelque chose pour vaincre, sinon, il sera finalement rejeté par le Seigneur. Ce monde est le lieu où nous devons nous préparer à apparaître en la présence de Dieu. Les individus y démontrent quelle puissance touche leur cœur et contrôle leurs actes. S’il s’agit de la puissance de la vérité divine, elle les portera à faire de bonnes actions et les rendra nobles de cœur et généreux, comme leur divin Seigneur. Mais d’un autre côté, l’égoïsme, la convoitise et l’orgueil se manifesteront tout seul s’ils cèdent à de mauvaises impulsions. Tous ceux qui entrent en relation avec la cause de Dieu auront l’occasion de savoir ce qu’il y a dans leur cœur.”—The Review and Herald, 8 avril 1880. “Nous n’avons pas besoin de la puissance de l’argent ou de l’intelligence mais de celle du cœur.”—Our High Calling, page 162. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

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Mercredi

27 février

4.

D’HUMBLES VASES D’HONNEUR

a.

Pourquoi l’évangile est-il présenté aux humbles ? 1 Corinthiens 1 : 18-31.

“Le plus haut degré de scolarité qu’un homme puisse atteindre est celui qui est dispensé par le divin Maître. C’est dans un certain sens la connaissance dont nous aurons grandement besoin au fur et à mesure que nous nous rapprochons de la fin de l’histoire de ce monde. Tout le monde ferait bien d’obtenir ce genre d’instruction. Le Seigneur désire que les hommes se forment auprès de lui. La tâche est considérable. … Moïse fut instruit dans toute la sagesse des Egyptiens. Par la providence divine, il reçut une éducation ; mais une grande partie de cette éducation dut être désapprise et considérée comme une folie. Son empreinte dut être effacée par quarante années d’expérience dans le soin à apporter aux brebis et aux tendres agneaux. Si plusieurs qui sont employés à l’œuvre du Seigneur pouvaient être isolés comme le fut Moïse et obligés par les circonstances à suivre quelque humble vocation jusqu’à ce que leurs cœurs s’attendrissent, ils feraient de plus fidèles bergers et s’occuperaient mieux qu’aujourd’hui de l’héritage de Dieu. Ils ne seraient pas si enclins à exagérer leurs propres aptitudes ou à chercher à démontrer que la sagesse d’une éducation poussée pourrait prendre la place d’une saine connaissance de Dieu.”—Fundamentals of Christian Education, page 360. b.

Comment les mains du Potier font-elles de nous des vases polis ? 2 Timothée 2 : 19-21.

“Quand le moi se mêle à nos travaux, la vérité que nous enseignons à d’autres ne sanctifie pas, n’affine pas, n’ennoblit pas nos propres cœurs ; elle n’atteste pas que nous sommes des vases propres à servir le Maître. Seule la prière fervente peut nous introduire dans une douce communion avec Jésus, communion bénie qui parfume nos paroles et nos esprits par le contact avec le Christ. Il n’y a pas un cœur qui ne doive veiller. Jésus, notre précieux Sauveur, nous a recommandé la vigilance. Le moi doit être surveillé constamment. Le cœur doit être gardé avec diligence, car c’est de lui que procèdent les sources de la vie.”—Messages Choisis, volume 1, page 474. “Quel genre de vases convient au service du Maître ? —Les vases vides. Quand nous débarrasserons notre âme de toute souillure, nous serons prêts pour le service. Sommes-nous vidés du moi ? Sommes-nous guéris de faire des plans égoïstes ? Oh, soyons moins préoccupés par nous-mêmes !”—Ye Shall Receive Power, page 111. 50

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Jeudi

28 février

5.

DES VASES DE VICTOIRE

a.

Qu’est-ce qui prépare et stimule les vases que le Maître façonne ? 2 Corinthiens 5 : 14.

“La force de caractère se mesure à la volonté de porter des responsabilités, d’accepter des postes difficiles, de faire le travail qu’il y a à faire même si personne ne vous en est reconnaissant.”—Education, page 327. “Notre succès ne dépend pas des capacités que nous possédons, ni de celles que nous acquerrons, mais du Seigneur. Nous devons avoir beaucoup moins de confiance en l’homme et davantage en ce que Dieu peut faire pour tous ceux qui croient. Il désire ardemment que nous le recherchions avec foi, que nous nous attendions à de grandes choses de sa part. Il désire nous donner une juste compréhension des choses temporelles et spirituelles. Il peut aviver notre intelligence.”—Les Paraboles, page 120 (V&S) ou 145 (Gland). “Pour achever de répandre l’Evangile, il y a beaucoup à faire ; plus que jamais cette tâche requiert le concours de tout un chacun. Les jeunes et les moins jeunes seront appelés de leurs champs, de leurs vignes, de leur atelier ; le Maître les enverra porter son message. Beaucoup d’entre eux n’auront reçu qu’une instruction limitée ; mais le Christ distingue en eux des compétences qui leur permettront d’atteindre son objectif. S’ils s’attellent à la tâche de tout leur cœur, s’ils continuent à apprendre, le Seigneur les rendra capables de travailler avec lui. … [Christ] sera là pour aider les hommes au cœur compatissant, même si leurs mains sont calleuses et maladroites. Son œuvre s’accomplira à travers ceux qui discernent dans la misère des bénédictions, dans les pertes un gain. En présence de la lumière du monde nous distinguerons la grâce au milieu de la souffrance, l’ordre dans la confusion, le succès dans l’échec apparent.”—Education, page 303.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.

29 février 32 h 32

Pourquoi les pauvres en esprit sont-ils la seule argile assez souple pour être façonnée ? De quoi devrions-nous nous souvenir lorsque nous devons remplir les corvées quotidiennes ? Quelle épreuve courante révèle la condition de mon cœur? Comment Moïse fut-il remodelé en un vase plus adapté et comment pouvons-nous l’être ? Pourquoi Christ choisira-t-il de travailler avec des vases apparemment si peu dignes de servir?

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

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Leçon 10

Sabbat 8 mars

Illuminer notre environnement “Pour l’amour de Sion je ne me tairai point, pour l’amour de Jérusalem je ne prendrai point de repos, jusqu’à ce que son salut paraisse, comme l’aurore, et sa délivrance, comme un flambeau qui s’allume” (Esaïe 62 : 1). “La lumière que le Seigneur a communiquée à son peuple ne doit pas rester confinée au sein des églises ; il faut qu’elle soit répandue dans les régions les plus obscures de la terre.”—Témoignages, volume 3, pages 349-350. Lecture proposée :

Témoignages, volume 3, pages 353-355 et pages 61-80.

Dimanche

2 mars

1.

L’APPEL DU MOMENT

a.

Quel appel urgent Dieu lance-t-il à tous ceux qui ont reçu la vérité présente ? Esaïe 54 : 1-2.

“La lumière que le Seigneur a communiquée à son peuple ne doit pas rester confinée au sein des églises ; il faut qu’elle soit répandue dans les régions les plus obscures de la terre. Ceux qui marchent dans la lumière, comme le Christ est dans la lumière, collaborent avec le Sauveur en révélant à d’autres ce qu’il leur a fait connaître. Le dessein de Dieu est que la vérité pour notre époque soit proclamée à toute tribu, à toute nation, à toute langue et à tout peuple. Aujourd’hui, hommes et femmes sont absorbés dans la recherche des gains et des plaisirs mondains. Des milliers d’âmes n’ont ni temps, ni pensée à consacrer à leur salut. Le moment est venu où le message de la venue prochaine du Christ doit retentir dans le monde entier.”—Témoignages, volume 3, pages 349-350. b.

Pourquoi le peuple de Dieu est-il capable de se lancer d’une manière décidée et avec une sainte ardeur dans l’action missionnaire ? Esaïe 54 : 3-4.

“Il est de toute évidence que nous approchons de la fin. Il faut avertir le monde d’une manière ferme et précise.”—Témoignages, volume 3, page 350. 52

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Lundi

3 mars

2.

ÉLARGIR NOTRE CHAMP DE VISION

a.

Vers quoi devraient être dirigées nos principales énergies ? Esaïe 56 : 8 ; 62 : 1-2.

“Du temps, de l’énergie et des moyens sont consacrés à ceux qui connaissent la vérité au lieu d’être utilisés à éclairer l’ignorant. Ceux qui devraient chercher les brebis perdues soignent nos églises comme si c’étaient des agneaux malades. Si notre peuple s’occupait d’autres âmes ayant besoin de leur aide, le Bon Berger s’occuperait lui-même du peuple et des milliers qui errent aujourd’hui dans le désert se réjouiraient au sein du troupeau. Au lieu de tourner autour de notre peuple, que chacun aille chercher et sauver ceux qui sont perdus. Que chacun se mette au travail, non en visitant nos églises, mais en visitant les endroits sombres de la terre où il n’y a pas d’église. Là où l’étendard de la vérité n’a jamais été élevé, on verra se convertir plus d’âmes qu’auparavant avec la même somme de travail.”—The Review and Herald, 25 juin 1895. “Il s’agit de préparer la voie devant le Prince de la paix venant sur les nuées des cieux. Il reste beaucoup à faire dans les villes qui n’ont pas encore entendu la vérité pour notre époque. Nous n’avons pas à créer des institutions pouvant rivaliser avec celles du monde par les dimensions et la splendeur, mais à poursuivre l’œuvre du Seigneur avec une persévérance et un zèle inlassables. En tant qu’Adventistes du Septième Jour, nous avons grandement besoin d’humilier nos cœurs devant Dieu, et d’implorer son pardon pour avoir négligé de nous acquitter de la mission qui nous était confiée.”—Témoignages, volume 3, page 350. b.

Quelles perspectives avons-nous pour les églises languissantes ? Matthieu 21 : 28 ; Marc 13 : 34.

“Le meilleur remède que vous puissiez offrir à l’Eglise ne consiste ni à faire des sermons ni à moraliser, mais à faire des plans en vue de mettre les fidèles au travail. S’ils passaient à l’action, ceux qui sont déprimés ne tarderaient pas à oublier leurs motifs de découragement, les faibles deviendraient forts, les ignorants intelligents, et tous seraient en mesure de présenter la vérité telle qu’elle est en Jésus. Dans le Christ, qui a promis de sauver tous ceux qui s’approchent de Dieu par lui, ils trouveraient un soutien qui ne se dément jamais.”—Evangéliser, page 322. “Chacun doit être mis au travail, non pour l’église, mais pour ceux qui sont dans les ténèbres de l’erreur.”—The Review and Herald, 25 juin 1895. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

53


Mardi

4 mars

3.

DU RENOUVEAU !

a.

Quelle devrait être la prière sincère de toute assemblée de croyants et comment cette prière peut-elle être exaucée ? Habakuk 3 : 2 ; 2 Timothée 2 : 15.

“L’œuvre faite pour ceux qui connaissent la vérité et qui cependant ne se nourrissent pas de Christ serait mieux employée si elle était consacrée à apporter la vérité aux villes de notre monde. Qui veut aller dans ces villes et travailler pour le Maître revêtu de l’humilité de Christ ? Quelqu’un osera-t-il empêcher ceux qui veulent bien s’engager dans un travail de porte en porte et leur dire «Vous n’irez pas tant que nous ne vous aurons pas envoyés » ? Dieu réclame des ouvriers et la fin de toutes choses est proche. Si un dixième du travail qui a été fait pour nos églises avait été consacré à ceux qui périssent dans l’ignorance, qui vivent dans le péché, de nombreuses personnes se seraient repenties depuis longtemps.”—The Review and Herald, 11 juin 1895. “Lorsque les gens se convertissent, mettez-les immédiatement au travail. S’ils agissent selon leurs possibilités, ils se fortifieront. C’est en étant confrontés à des influences adverses que nous sommes affermis dans la foi. Lorsque la lumière resplendit dans les cœurs, la clarté est diffusée. Enseignez aux nouveaux convertis qu’ils doivent entrer en communion avec le Christ, pour devenir des témoins et le faire connaître au monde. Personne ne devrait rechercher les débats ; notre tâche consiste à raconter l’histoire toute simple de l’amour de Jésus.”—Evangéliser, page 321. b.

Quelle attitude devons-nous tous entretenir en témoignant pour Jésus ? 1 Pierre 3 : 15.

“Même si une église est composée de membres pauvres, sans instruction, inconnus, si ce sont des membres qui croient et qui prient, leur influence se fera sentir dans le temps et dans l’éternité. S’ils s’en vont animés d’une foi simple, comptant sur les promesses de la Parole de Dieu, ils peuvent faire beaucoup de bien. S’ils font briller leur lumière, le Christ est glorifié en eux, et les intérêts de son royaume sont servis. S’ils se sentent individuellement responsables devant Dieu, ils chercheront des occasions pour travailler et ils resplendiront comme des flambeaux dans le monde. Ils donneront un exemple de sincérité et de zèle fervent, travaillant au salut des âmes en harmonie avec le plan de Dieu. Les pauvres eux-mêmes, les ignorants, s’ils le veulent, peuvent se placer à l’école du Christ qui leur enseignera la vraie sagesse. Une vie débonnaire de confiance enfantine, de vraie piété, de vraie religion, exercera une réelle influence sur d’autres.”—Messages Choisis, volume 1, pages 310-311. 54

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Mercredi

5 mars

4.

C’EST MAINTENANT LE TEMPS

a.

Qu’arrive-t-il si nous refusons ou négligeons notre mandat ? Matthieu 6 : 23.

“Donnez à d’autres la connaissance de la vérité. C’est le plan de Dieu en vue d’éclairer le monde. Si vous ne vous tenez pas à la place assignée, si vous ne faites pas briller votre lumière, vous serez envahis par les ténèbres.”—Messages Choisis, volume 1, page 311. b.

Quelle est notre assurance, même si certains rejettent nos efforts ? Ezéchiel 33 : 7-9.

“Dans nos villes, il y a des gens à qui la vérité n’a pas été présentée, qui n’ont pas entendu le message d’avertissement du proche retour de Christ, qui n’ont pas entendu que la fin de toutes choses était proche. S’il n’y a pas de messagers pour aller vers eux dans l’Esprit de Christ, comment entendront-ils l’invitation de l’évangile ? Comment sauront-ils que leurs péchés peuvent être pardonnés grâce à la miséricorde d’un Sauveur crucifié et ressuscité ? Il faut entrer résolument dans la lutte avec un esprit de dévouement et de sacrifice dont beaucoup n’ont aucune idée. Quand les occasions se présenteront, quand les portes s’ouvriront et que la parole de vie sera apportée aux gens, la force d’opposition à la vérité entrera en action. La porte ouverte au missionnaire le sera aussi à l’opposant de la vérité. Mais si la vérité est présentée telle qu’elle est en Jésus, les auditeurs seront responsables de son rejet.”—The Review and Herald, 2 juillet 1895. c.

Etant donné la brièveté du temps, que devons-nous garder à l’esprit ? Jean 9 : 4.

“Que faut-il faire pour assumer nos responsabilités ? Comment ferons-nous un usage correct des occasions qui se présentent à nous ? Il faut prier, prier sincèrement et humblement ; il faut lutter avec Dieu pour avoir l’onction de son Saint-Esprit.”—The Review and Herald, 2 juillet 1895. “Le temps propice au travail, pour nous, c’est maintenant ; je dis bien : maintenant, pendant que dure le jour. A personne il n’est commandé de sonder les Ecritures pour découvrir, si possible, le moment où le temps de grâce prendra fin. Dieu ne confie aucun message semblable à des lèvres mortelles. Il ne veut pas qu’une langue mortelle annonce ce qu’il a caché dans ses conseils secrets.”—Messages Choisis, volume 1, page 224. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

55


Jeudi

6 mars

5.

QUALIFIÉS EN CÉDANT À CHRIST

a.

Malgré le fait que nous nous sentions incapables d’être des missionnaires pour Christ, quelle idée devrions-nous vite adopter? 2 Corinthiens 3 : 5-6 ; Jean 14 : 26.

“Beaucoup ont des mains et des cœurs bien disposés mais ils se découragent de mettre leurs énergies dans l’œuvre. S’ils essaient de faire quoi que ce soit ils sont critiqués et laissent finalement dormir leurs talents de crainte de la critique, alors que s’ils avaient été encouragés à s’en servir, l’œuvre aurait avancé. … Plusieurs autres personnes, qui devraient avoir l’occasion de devenir des ouvriers efficaces pour le Seigneur, sont laissés dans l’ombre. … Il ne doit pas y avoir de société secrète dans nos églises. «Vous êtes tous frères » (Matthieu 23 : 8). Le travail des pasteurs est aussi le travail des membres laïques. Les cœurs doivent être unis. Que tous avancent épaule contre épaule. Tout vrai disciple de Christ n’est-il pas disposé à recevoir ses enseignements ? Tous ne devraient-ils pas avoir l’occasion d’apprendre les méthodes de Christ par une expérience pratique ? … Que les membres de l’église se réveillent. Qu’ils prennent les mains des pasteurs et des ouvriers et qu’ils les aident à les tenir levées afin de faire avancer les intérêts de la cause. Il ne faut pas se comparer et mesurer ses talents. Un homme peut avoir assez peu d’instruction et être considéré comme faible mais s’il exerce sa foi et marche humblement avec son Dieu, il peut remplir son propre mandat aussi bien que celui qui possède la plus belle des instructions. C’est celui qui cède sans réserve à l’influence du Saint-Esprit qui est le plus qualifié pour un service acceptable pour le Maître. Dieu poussera des hommes qui n’occupent pas de poste à responsabilité à travailler pour lui. … Laissez les gens libres de mener à bien ce que le Saint-Esprit leur indique. N’enchaînez pas les hommes humbles que Dieu voudrait utiliser.”—The Review and Herald, 9 juillet 1895.

Vendredi

7 mars

RÉVISION PERSONNELLE

18 h 43

1. 2. 3. 4. 5. 56

Quel est le dessein de Dieu pour son peuple à cette heure même de l’histoire ? Comment une congrégation malade peut-elle être ranimée ? De quel sujet simple et sans controverse le nouveau converti peut-il parler? Pourquoi sera-t-il de plus en plus difficile de témoigner pour Christ ? S’agissant de nos frères, comment pouvons-nous risquer d’étouffer le SaintEsprit ? Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Leçon 11

Sabbat 15 mars 2008

Un appel au sacrifice de soi “Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas chercher ce qui nous plaît. Que chacun de nous complaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l’édification. Car Christ n’a pas cherché ce qui lui plaisait.” (Romains 15 : 1-3). “Supposez que les soi-disant disciples de Christ soient des représentants de Christ sur terre, les mondains ne le verraient-ils pas et ne se rendraient-ils pas compte que ces gens ont appris de Jésus ? Ne serait-ce pas une puissance ?”—Sermons and Talks, volume 2, page 96. Lectures proposées :

Testimonies, volume 9, pages 31-42, 49-51 (voir Tém. A, pages 173-184, 191-193). Idem, volume 6, pages 445-453 (Tém., vol. 3, pages 8186).

Dimanche

9 mars

1.

ALLER À TOUTE VITESSE — MAIS OÙ ?

a.

Dans notre vie très active, comment pouvons-nous être tentés de négliger notre vocation en relation avec le triple message angélique ? Luc 21 : 34-35.

“Nous devons être chargés du dernier message de miséricorde au monde qui périt. Nous devons avoir la vérité bien implantée dans le cœur et l’enseigner aux autres telle qu’elle est en Jésus. Le monde traverse une période très solennelle car les âmes décident de leur destinée éternelle. … Qui veut collaborer avec Christ ?”—The Review and Herald, 9 octobre 1894. b.

Quels ont été certains freins qui ont empêché plusieurs d’entre nous de se focaliser sur le mandat évangélique à remplir? Luc 12 : 15-21.

“La raison pour laquelle on n’a pas fait davantage dans le passé est que les hommes se sont reposés fermement sur eux-mêmes et ont pensé qu’ils étaient capables de faire de grandes choses. Satan les a tentés parce qu’ils se sentaient autosuffisants.”— The Review and Herald, 9 octobre 1894. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

57


Lundi

10 mars

2.

LE COURAGE DE DEMEURER SEUL

a.

Dans la société trépidante d’aujourd’hui, sur quoi et où notre principale occupation doit-elle être dirigée ? Luc 2 : 49.

“Combien de villes et de cités ont été complètement négligées ! Notre peuple se fait du mal à lui-même quand il s’entasse en un seul lieu. Quand dans une plantation les arbres sont trop resserrés ils ne peuvent croître en bonne santé et solidement. Transplantez des arbres de votre pépinière trop compacte. Dieu n’est pas glorifié par trop d’avantages en un seul lieu. Faites de la place ; mettez vos plantes en divers lieux où l’une ne s’appuiera pas sur l’autre. Donnez-leur les moyens de se développer. C’est ce que le Seigneur demande de vous.”—Testimonies, volume 8, page 147. “Ce n’est pas la volonté du Seigneur que son peuple se réunisse pour former de grandes communautés. Les disciples du Christ sont ses représentants ici-bas, et Dieu désire qu’ils se dispersent partout, dans les villes et les villages, pour être des lumières au sein des ténèbres. Ils doivent être des missionnaires actifs, et témoigner par leur foi et par leurs œuvres de la proximité de la venue du Sauveur. Les membres de nos églises peuvent accomplir une œuvre que, jusqu’à maintenant, ils ont à peine commencée. Nul ne doit s’installer dans un nouvel endroit simplement pour y recueillir des avantages matériels ; mais là où il est possible de gagner sa vie, que des familles —une ou deux— bien fondées dans la vérité aillent y demeurer pour faire du travail missionnaire. Ayons l’amour des âmes, et nous pourrons nous dévouer pour elles et voir comment il est possible de leur faire connaître la vérité. On peut distribuer des brochures, tenir des réunions dans les maisons, et y inviter les voisins.”—Témoignages, volume 3, page 296. b.

Quand nous cherchons à aller dans la vigne de Christ, quel aspect de l’expérience du Sauveur peut finir par être la nôtre ? Esaïe 63 : 3 (première partie) ; Psaume 102 : 7.

“Que ceux qui se consacrent entièrement au service du Seigneur, prient et travaillent pour le salut de leurs semblables. … Alors qu’il en est tant qui aiment la louange des hommes bien plus que la faveur de Dieu, que ce soit votre lot de travailler dans l’humilité. Apprenez à exercer la foi en faveur de vos voisins en assiégeant le trône de grâce, afin que Dieu touche leurs cœurs.”—Témoignages, volume 3, pages 296-297.

58

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Mardi

11 mars

3.

CE N’EST JAMAIS COMMODE

a.

Que devrions-nous garder à l’esprit lorsque nous réfléchissons au travail missionnaire dans les lieux enténébrés où Dieu pourrait peut-être vouloir nous transférer? Luc 14 : 33.

“Si des familles acceptaient de s’installer dans les régions encore obscures de la terre, où les populations vivent dans les ténèbres spirituelles, afin d’y faire briller la lumière du Christ, une grande œuvre pourrait être accomplie. Qu’elles commencent leur travail avec discrétion et humilité, ne faisant appel à l’aide financière de la Fédération que lorsque l’intérêt suscité est devenu si important qu’elles ne peuvent plus y faire face sans l’appui d’un prédicateur. Quand vous voulez tenir des séminaires bibliques et autre réunion similaire, ne les organisez pas dans des églises bien établies et nombreuses. Qu’ils fassent découvrir l’œuvre et répandent la connaissance de la vérité dans des localités où on la connaît peu. Ce ne sera peut-être pas très commode. Mais je pose la question suivante : Etait-ce commode pour Christ de quitter la cour royale ? Etait-ce pratique pour lui d’abandonner ses honneurs, sa gloire, son haut commandement, et de s’humilier pour devenir un avec nous ? Il n’est pas allé vers des êtres non déchus mais vers ceux qui avaient le plus besoin de lui. Nous, à qui il a confié son œuvre, devons suivre son exemple.… Il y a du danger à être en retard. L’âme que vous auriez pu trouver, à qui vous auriez pu ouvrir les Ecritures, est maintenant hors de votre portée. Satan a préparé un filet pour ses pieds et elle accomplira peut-être demain les plans du plus grand ennemi de Dieu. Pourquoi attendre un jour ? Pourquoi ne pas aller travailler tout de suite ?”—Le Foyer Chrétien, page 473 et Testimonies, volume 6, pages 442-443. b.

Quelle vision inspirée devrait être soigneusement considérée, avec prière, et particulièrement par ceux qui sont jeunes ? Lamentations 3 : 27.

“J’ai vu que les jeunes, et particulièrement les jeunes hommes, qui professent la vérité, ont cependant une leçon de renoncement à apprendre. S’ils faisaient plus de sacrifices pour la vérité, ils l’estimeraient davantage. Elle toucherait leur cœur et purifierait leur vie et ils la tiendraient pour plus chère et plus sacrée. Les jeunes ne prennent pas le fardeau de la cause de Dieu et ne ressentent pas de responsabilité envers elle. Serait-ce parce que Dieu les en a excusés ? Oh, non ; ils s’excusent eux-mêmes ! … S’ils n’acquièrent pas un esprit de renoncement et de sacrifice, ils ne pourront jamais posséder l’héritage éternel.”—Testimonies, volume 1, pages 177-178. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

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Mercredi

12 mars

4.

LE CONTENTEMENT DANS LE SACRIFICE

a.

Pourquoi pouvons-nous être encouragés et motivés par le renoncement de Paul ? Actes 20 : 18, 20, 33-35.

“Dans de nombreux endroits, des missionnaires indépendants peuvent travailler avec succès. L’apôtre Paul n’était pas rétribué lorsqu’il proclamait l’Evangile à travers le monde. … [Actes 20 : 18, 20, 33-35]. Il en est beaucoup qui, aujourd’hui, accompliraient une œuvre semblable s’ils étaient animés du même esprit de sacrifice. Deux ou plusieurs personnes travaillant ensemble pourraient évangéliser, faire des visites, enseigner, prier, chanter, expliquer les Ecritures et soigner les malades. Les uns subviendraient à leurs besoins en colportant ; d’autres, comme l’apôtre, exerceraient un métier ou accompliraient n’importe quel autre travail. En persévérant, malgré le sentiment de leur faiblesse, en se soumettant humblement au Seigneur, ils feraient une œuvre excellente.”—Le Ministère de la Guérison, page 128. b.

Décrivez la grande victoire personnelle que remporta Paul. Philippiens 4 : 11-12.

c.

Comme dans l’expérience de Paul, comment notre but dans la vie doit-il refléter clairement —par des rayons clairs et lumineux— la mission de notre Maître ? Romains 15 : 1-3 ; Actes 10 : 37-38.

“Le monde entier a besoin des messagers de la grâce. Dieu appelle des familles chrétiennes à se rendre dans les régions où règnent l’obscurité et l’erreur, à pénétrer dans les champs étrangers, afin de se rendre compte des besoins de leurs semblables et de travailler là pour la cause du Maître. Si ces familles consentaient à se fixer là où les gens sont plongés dans les ténèbres spirituelles pour y faire resplendir la lumière de l’Evangile, quelle œuvre splendide pourrait être accomplie ! Mais cette tâche exige le sacrifice de soi-même. Si l’on attend que les obstacles aient disparu, le travail ne se fera jamais et des multitudes mourront sans espérance et sans Dieu. Quelques-uns s’aventurent dans ces régions pour y acquérir des avantages commerciaux ou des connaissances scientifiques, surmontant pour cela les plus grandes difficultés et affrontant les pires souffrances. Mais il en est peu qui soient disposés, pour l’amour de leurs semblables, à se rendre avec leur famille dans les pays où l’Evangile doit être prêché.”—Le Ministère de la Guérison, page 129. 60

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Jeudi

13 mars

5.

NOTRE ÉNERGIE ET NOS MOYENS

a.

Qu’est-ce qui est assuré quand nous partageons la vérité présente ? Psaume 126 : 6 ; Esaïe 58 : 8.

“[Esaïe 58 : 8] … Eglises du Dieu vivant, méditez cette promesse, et considérez combien votre manque de foi, de spiritualité, de puissance divine retarde la venue du royaume de Dieu. Si vous consentiez à vous mettre au travail pour le Christ, les anges ouvriraient le chemin devant vous, préparant les cœurs à recevoir l’Evangile. Si chacun de vos membres était un missionnaire actif, le message pour notre époque serait proclamé rapidement à tout pays, à toute nation et à toute langue. C’est l’œuvre qui doit être accomplie avant que le Christ revienne en puissance et en gloire. J’adresse un appel à l’Eglise pour qu’elle prie avec ferveur afin de comprendre ses responsabilités. Etes-vous, chacun individuellement, ouvriers avec Dieu ? Sinon, pourquoi pas ? Quand pensez-vous accomplir l’œuvre qui vous a été assignée ?”—Témoignages, volume 3, pages 79-80. b.

Même si nous ne nous considérons pas comme riches, quel devrait être notre but en ce qui concerne les biens matériels que Dieu nous a confiés ? Luc 12 : 33-40.

“Nous sommes pèlerins et étrangers sur la terre. Ne dépensons pas notre argent à satisfaire des désirs que le Seigneur réprouve. Donnons plutôt l’exemple à ceux qui nous entourent. Représentons dignement notre foi en restreignant nos besoins. … Si vous ne faites pas votre devoir en aidant ceux qui périssent, sachez que votre indolence sera punie.”—Témoignages, volume 3, page 84.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.

14 mars 18 h 53

Tout le monde est occupé en ce moment. Quel est mon vrai principal centre d’intérêt ? Comment notre attachement à nos amis et à notre famille peuvent-ils entraver nos buts pour Dieu ? Que devrions-nous avoir compris aussi tôt que possible dans notre vie ? Pourquoi Paul est-il un modèle à suivre en cette heure critique de l’histoire ? Même si nous ne pouvons pas déménager vers des endroits sombres, comment pouvons-nous néanmoins y promouvoir la vérité ?

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

61


Leçon 12

Sabbat 22 mars 2008

Face à l’épreuve et à l’opposition “Pour moi, je ferai très volontiers des dépenses, et je me dépenserai moimême pour vos âmes. En vous aimant davantage, serais-je moins aimé de vous ?” [Certains manuscrits portent : dussé-je, en vous aimant davantage, être moins aimé de vous. NdT] (2 Corinthiens 12 : 15). “Grande sera la récompense accordée dans le ciel à ceux qui, pour rendre témoignage au Sauveur, auront été persécutés et opprimés. Tandis que le monde recherche les biens de la terre, Jésus leur montre la récompense céleste. Et il ne la place pas uniquement dans la vie future, mais déjà ici-bas.”—Une Vie Meilleure, page 48 ou Heureux Ceux Qui …, page 38. Lecture proposée :

Témoignages, volume 3, pages 366-371.

Dimanche

16 mars

1.

SÉCULAIRES, ÉPROUVÉES ET FIABLES

a.

Aujourd’hui, nous entendons parler de nouvelles méthodes de travail pour toucher les âmes. Cependant, qu’est-il écrit aussi pour notre génération ? Ecclésiaste 1 : 9 ; Luc 10 : 1-3.

“De porte en porte [les] serviteurs [du Seigneur] doivent annoncer le message du salut. La bonne nouvelle du pardon des péchés par le Christ doit être portée à toute nation, à toute tribu, à toute langue et à tout peuple.”—Témoignages, volume 3, page 242. “Dans des visions de la nuit, il me fut montré un grand mouvement de réforme au sein du peuple de Dieu. Beaucoup louaient le Seigneur, les malades étaient guéris, et d’autres miracles s’opéraient. On remarquait un esprit de prière dans le genre de celui qui se manifestait avant le grand jour de la Pentecôte. Des centaines et des milliers de personnes se rendaient dans les familles et leur expliquaient les Ecritures. Les cœurs étaient touchés par la puissance du Saint-Esprit, et on voyait de véritables conversions.”—Témoignages, volume 3, page 411. “Le colporteur —qui dans bien des cas a été renvoyé de son emploi quand il a accepté la vérité— est capable de subvenir lui-même à ses besoins et les ventes sont une aide financière pour le bureau. A l’époque de la Réforme, les moines qui avaient quitté leur couvent et qui n’avaient pas d’autres moyens de subsistance, traversaient le pays, vendant les livres de Luther qui avaient ainsi rapidement circulé dans toute l’Europe. L’œuvre du colportage était alors l’un des moyens les plus efficaces pour répandre la lumière et il le sera maintenant aussi.”—Life Sketches, page 305. 62

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Lundi

17 mars

2.

UN DÉFI INDIVIDUEL

a.

Pourquoi devons-nous écouter les prescriptions de notre conscience ? Psaume 62 : 13 ; Galates 6 : 4.

“Dieu a fait de vous les dépositaires de la vérité, non que vous deviez la garder pour vous, mais pour que vous la fassiez connaître aux autres. Vous devriez faire des visites de maison en maison comme de fidèles économes de la grâce de Christ. Si vous travaillez, concevez, faites des plans, de nouvelles méthodes se présenteront continuellement à votre esprit dont l’activité en augmentera les capacités. Un accomplissement tiède et mou du devoir est une insulte à l’âme pour laquelle Christ est mort. Si nous voulons trouver les perles enfouies sous les décombres des villes, nous devons aller tout de suite faire le travail que le Maître réclame de nous. Certains peuvent créer un intérêt en travaillant tranquillement, d’autres parleront dans des salles de réunion.”—The Review and Herald, 11 juin 1895. b.

De quelle protection avons-nous besoin quand nous enseignons la vérité et pourquoi ? Ephésiens 6 : 10-13.

“Satan complotera de toutes les manières possibles pour engourdir les sens, aveugler les yeux et fermer les oreilles des hommes à la vérité ; mais malgré cela, allez travailler. Travaillez de maison en maison, sans négliger les pauvres à côté de qui l’on passe généralement sans les voir.”—The Review and Herald, 11 juin 1895. “Ceux qui n’accepteront pas le dernier et solennel message d’avertissement envoyé à notre monde, pervertiront les Ecritures ; ils attaqueront le caractère et feront de fausses déclarations concernant la foi et la doctrine des défenseurs de la vérité biblique. Tous les moyens possibles seront employés pour détourner l’attention. Des spectacles, des jeux, des courses de chevaux et toutes sortes d’autres amusements seront mis en œuvre. Les puissances des ténèbres les pousseront fortement à s’opposer au message du ciel.”—Sons and Daughters of God, page 280. c.

Quel espoir nous vient quand nous nous trouvons confrontés à la réalité de notre défi ? 2 Timothée 3 : 12-15.

“Les hommes méchants, les enseignants séducteurs, seront de pire en pire, se trompant eux-mêmes et trompant les autres. Nous devons nous attendre à une opposition plus forte que ce que nous avons vécu jusqu’à maintenant.”—Our High Calling, page 362. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

63


Mardi

18 mars

3.

NE SOYEZ PAS SURPRIS

a.

Quel contraste nous faut-il voir alors que nous servons Dieu dans un monde méchant ? Tite 2 : 12-13.

“Beaucoup disent que la vie de chrétiens nous ôte tous les plaisirs et les réjouissances mondaines. Je dis qu’elle n’enlève rien qui vaille la peine d’être conservé. Le chrétien endure-t-il la perplexité, la pauvreté et la détresse ? Oh oui, il peut s’y attendre. Mais les pécheurs, dont nous disons qu’ils jouissent des plaisirs du monde, sont-ils dispensés de ces maux de la vie ? Ne les voyons-nous pas souvent dans une grande perplexité et dans un trouble profond ? … Les chrétiens pensent quelquefois que leur vie est dure et que c’est par condescendance qu’ils adoptent une vérité impopulaire et professent être disciples de Christ, que la route semble dure et qu’ils ont bien des sacrifices à faire, alors qu’en réalité ils n’en font pas du tout. S’ils sont adoptés dans la famille de Dieu, quel sacrifice font-ils ? Le fait de suivre Christ aura peut-être brisé quelque amitié avec leur famille mondaine, mais regardez ce qu’ils ont en échange : leurs noms sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau ; ils sont élevés, oui, grandement élevés au rang de participants du salut, héritiers de Dieu et cohéritiers de Jésus-Christ d’un héritage impérissable. Appellerons-nous ça un sacrifice de notre part d’abandonner l’erreur pour la vérité, les ténèbres pour la lumière, le péché pour la justice, un nom périssable et un héritage terrestre pour des honneurs qui durent et un trésor non corrompu qui ne ternira pas ?”—Our High Calling, page 201. b.

Comment les obstacles servent-ils vraiment à nous fortifier? Romains 5 : 3-4 ; Philippiens 1 : 27-30.

“Allez de l’avant par la foi. Défendez vos positions sur le terrain conquis. Quelle que soit la force de l’opposition ne baissez pas les bras. Tenez bon par la foi. Travaillez et priez, veillez et attendez, espérez et croyez, laissez tout à Dieu. Il peut renverser des montagnes. L’église qui veut être couronnée de succès au service du Maître devra être dynamique. Ses membres ne devront pas permettre que leurs intérêts priment. Les intelligences célestes sont prêtes à coopérer avec les humains pour faire avancer l’œuvre. Menez la bataille aux portes de l’ennemi quel qu’en soit le prix, oui, prenez d’assaut la citadelle. Ne vous laissez pas aller au découragement et n’envisagez pas la défaite. L’autorité de Christ est suprême, son pouvoir est invincible. L’Eternel travaille en collaboration avec l’homme par le Saint-Esprit.”—The Review and Herald, 2 juillet 1895. 64

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Mercredi

19 mars

4.

LA FORCE DANS LA PERSÉVÉRANCE

a.

Quelle doit être notre réponse à celui qui voudrait tenter de nous empêcher de travailler pour Dieu comme nous l’indique notre conscience ? Néhémie 6 : 3.

“On qualifiera de rébellion l’obéissance consciencieuse à la Parole de Dieu. Des parents, aveuglés par Satan, seront durs et sévères envers leurs enfants croyants ; des maîtres ou des maîtresses de maison opprimeront leurs domestiques qui observeront les commandements. On verra les liens de l’affection se briser, des enfants déshérités et chassés de la maison paternelle. Ces paroles de Paul s’accompliront à la lettre : «Tous ceux qui veulent vivre dans la piété selon Jésus-Christ seront persécutés. » Les défenseurs de la vérité refusant d’honorer le repos du dimanche, quelques-uns seront jetés en prison, quelques-uns exilés, d’autres traités comme des esclaves. A vue humaine, tout cela paraît impossible ; mais à mesure que la puissance du Saint-Esprit qui agit encore sur les hommes se retirera, ils seront dominés par Satan, l’ennemi des préceptes divins, et on verra se passer d’étranges choses. Lorsque la crainte et l’amour de Dieu se retirent d’un cœur, il peut être bien cruel. A mesure que la tempête approche, beaucoup de gens qui ont professé de croire au message du troisième ange, mais qui n’ont pas été sanctifiés en obéissant à la vérité, abandonnent leur foi et vont grossir les rangs de l’opposition. En s’alliant au monde et en participant à son esprit, ils en étaient venus à envisager les choses du même point de vue ; aussi, lorsque l’épreuve arrive, ils sont prêts à entrer dans la voie facile et populaire. Des hommes de talent, à la parole éloquente, qui s’étaient réjouis autrefois dans la vérité, emploient leurs facultés à séduire et à détourner les âmes du droit chemin. Ils deviennent les ennemis les plus acharnés de leurs frères d’autrefois. Lorsque les observateurs du Sabbat doivent paraître devant les tribunaux pour répondre de leur foi, ces apostats sont les agents les plus actifs de Satan par leurs faux rapports et leurs accusations, et par les insinuations au moyen desquelles ils excitent les magistrats contre eux.”—Le Grand Conflit, page 620 (TDS 660-661, CI 649-650). b.

Quel exemple notre Maître nous a-t-il donné face à l’opposition ? Esaïe 42 : 4.

“Nous devons présenter la vérité à des gens dont nous pouvons juger qu’ils n’offrent pas plus d’espoir que s’ils étaient dans la tombe. Bien qu’ils puissent sembler non désireux d’entendre ou de recevoir la lumière de la vérité, nous devons faire notre part sans nous poser de questions, sans hésiter.”—Testimonies, volume 6, page 442. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

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Jeudi

20 mars

5.

SOYEZ LA SOLUTION, NON LE PROBLÈME

a.

Comment pouvons-nous risquer d’être nous-mêmes la cause de certains problèmes que rencontrent nos propres frères et sœurs dans la foi ? Malachie 2 : 10 ; Marc 3 : 25.

“Ce n’est pas le moment de critiquer. Actuellement, nous avons besoin de vraie sympathie et d’une aide réelle. Nous devrions individuellement considérer les besoins de nos frères. Utilisons notre souffle pour prononcer des paroles encourageantes. Employons nos forces pour commettre des actions qui élèveront.”—Testimonies, volume 6, pages 455-456. b.

Sachant que des épreuves nous attendent, que devrions-nous nous rappeler? Psaume 138 : 7.

“Le chemin menant du péché à la liberté passe par la crucifixion du moi et par un conflit avec les puissances des ténèbres. Que personne ne se décourage en pensant aux dures épreuves à venir au temps d’angoisse de Jacob. Il faut désirer travailler sérieusement non pour ce temps-là mais pour aujourd’hui. Nous voulons avoir maintenant une connaissance de la vérité telle qu’elle est en Christ et maintenant également une expérience personnelle. En ces précieuses dernières heures de grâce, il nous faut faire une expérience profonde et vivante. Formons ainsi des caractères qui assureront notre délivrance au temps de détresse.”—Our High Calling, page 321. “Seuls ceux qui veulent bien tout sacrifier pour la vie éternelle l’auront ; mais elle vaut la peine qu’on souffre pour elle, qu’on crucifie le moi et qu’on sacrifie toutes nos idoles. L’énorme poids éternel de gloire l’emporte sur tout trésor terrestre et éclipse tout attrait de la terre.”—Idem, page 189.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1.

21 mars 19 h 04

5.

Par où devons-nous commencer à prendre part à l’accomplissement des visions de la messagère de Dieu ? Comment devrions-nous considérer les choses qui s’opposeront à notre présentation de la vérité ? Qu’est-ce qui est nécessaire pour que l’église fasse un travail fructueux ? Comment devrions-nous être inspirés par l’exemple de Néhémie le réformateur? Quel est le secret pour avoir la protection de Dieu au temps de détresse ?

66

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

2. 3. 4.


Leçon 13

Sabbat 29 mars 2008

Levez-vous pour Jésus ! “Réveille-toi, toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et Christ t’éclairera” (Ephésiens 5 : 14). “Dieu fera une grande œuvre partout dans le champ si ses serviteurs, le cœur rempli de bonne volonté, mettent de côté leur moi et travaillent pour sa gloire.”—The Review and Herald, 1er décembre 1904. Lectures proposées :

Témoignages, volume 3, pages 295-307. Testimonies, volume 9, pages 52-60 (Tém. A, 194-202). La Tragédie des Siècles, 664 (GC 624, CI 654).

Dimanche

23 mars

1.

DIRECTION CÉLESTE

a.

Comment la méthode de travail de Dieu diffère-t-elle tant de celle des hommes ? 1 Corinthiens 1 : 26-31.

“Laissez chacun travailler comme Dieu le lui indique par son Saint-Esprit. L’âme est redevable à Dieu seul. … Il se servira de qui il se servira. Il passera outre les hommes qui n’ont pas suivi son conseil, qui se sentent capables et suffisants pour travailler dans leur propre sagesse, et il utilisera ceux dont ces soi-disant sages pensent qu’ils sont totalement incompétents.”—The Review and Herald, 23 juillet 1895. b.

Quel équilibre prudent doit nous guider? Psaume 19 : 8-12 ; Ephésiens 5 : 1-2.

“Une récompense composée de tous les honneurs et de tous les royaumes de ce monde ne pourrait pas l’emporter sur un seul acte de désobéissance contre la loi de Dieu de la part de l’homme, être humain responsable. Cependant, Satan offrira ses tentations les plus attrayantes et emploiera ses arguments les plus captieux pour persuader les hommes d’annuler les commandements de Dieu.”—The Review and Herald, 9 octobre 1894. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

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Lundi

24 mars

2.

COMMENT POUVONS-NOUS RACHETER LE TEMPS ?

a.

Quel message essentiel aux Ephésiens est urgemment nécessaire actuellement ? Ephésiens 5 : 14-17.

“Paul exhorte ses frères Ephésiens à racheter le temps car les jours sont mauvais. Cette exhortation nous est parfaitement applicable. En un sens, il est impossible de racheter le temps car une fois passé, il est passé pour toujours. Mais vous êtes appelés à vous réformer, à être autant zélés pour les bonnes œuvres que vous l’avez été dans votre négligence du devoir. Faites demi-tour. Redoublez de diligence pour assurer votre vocation et votre élection. Gardez les commandements de Dieu et vous vivrez, et veillez sur sa loi comme sur la prunelle de vos yeux. Tirez le maximum de chaque instant en travaillant à vos intérêts éternels et au salut de ceux qui vous entourent. Ce faisant vous pourrez vous sauver vous-mêmes et ceux qui sont plus ou moins sous l’influence de votre exemple. Réveillez-vous ! Réveillez-vous ! Vous avez du travail et votre soleil se couche vite. Vos forces s’affaiblissent ; mais tout ce qui est vous, chaque particule de vos capacités, appartient à Dieu et devrait être utilisé à son service d’une manière sérieuse et désintéressée. Travaillez tandis que le soleil s’attarde encore dans le ciel car « la nuit vient, où personne ne peut travailler » (Jean 9 : 4). Venez, mon frère, venez comme vous êtes, pécheur et souillé. Déposez votre fardeau de culpabilité sur Jésus et par la foi réclamez-vous de ses mérites. Venez maintenant tandis que dure la grâce. Venez avec confession, venez avec contrition de cœur, et Dieu vous pardonnera amplement. Ne laissez pas passer une nouvelle occasion. Ecoutez la voix de la miséricorde qui plaide maintenant pour que vous ressuscitiez des morts afin que Christ puisse vous accorder la lumière. Chaque instant qui passe semble être relié directement au destin du monde invisible. Alors ne laissez pas votre orgueil et votre incrédulité vous conduire à rejeter encore la grâce qui vous est offerte. Si vous le faites, vous finirez par vous lamenter : « La moisson est passée, l’été est fini, et nous ne sommes pas sauvés » (Jérémie 8 : 20). Attendez avec une profonde humilité devant Dieu. Dès cet instant, décidez d’appartenir au Seigneur, de faire tout votre devoir, de croire implicitement dans la grande propitiation. Faites-le et vous n’aurez rien à craindre. Le reste de votre séjour terrestre sera tranquille et heureux et vous vous assurerez cette vie qui durera aussi longtemps que Dieu vivra.”—Testimonies, volume 5, pages 353-354. “Bien que vous puissiez être faible, errant et pécheur, le Seigneur vous fait une offre de partenariat avec lui. Il vous invite à venir prendre ses divines instructions. En vous unissant au Christ, vous pourrez produire les œuvres de Dieu.”—Idem, volume 6, page 438.

68

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


Mardi

25 mars

3.

IL EST TEMPS DE SE RÉVEILLER

a.

Comment le devoir solennel de Paul envers les Gentils (le monde) reflètet-il précisément ce qui est requis de chacun de nous en ce moment même ? Ephésiens 3 : 6-13.

“Il m’a été demandé de vous délivrer ce message : vous devez prendre les paroles adressées par Paul à l’église d’Ephèse comme si elles vous étaient adressées personnellement. Par l’isolement, la désunion et la diversité d’opinion, Satan a freiné l’œuvre ébauchée par les apôtres. Si les croyants avaient mis de côté leur moi, s’ils avaient refusé de suivre les plans mis au point par Satan pour retarder l’œuvre de Dieu, comme nous en serions loin aujourd’hui ! Cela fait des années que des messages montrant le travail à accomplir sont envoyés. Mais ce travail n’a pas été fait. Les croyants se sont mis en travers du chemin de son accomplissement, bloquant la voie par l’envie, les mauvais soupçons et leur habitude de tout critiquer. Ils ont recherché la plus haute place. Les affaires commerciales ont absorbé leur attention et l’argent qui aurait dû être donné pour la proclamation du message du salut. Grâce à Dieu, quelque chose a été fait, mais on aurait pu faire un millier de fois plus. L’ennemi a introduit tout un tas de choses pour occuper l’esprit des croyants. Le temps passe vite, l’œuvre est inachevée et le monde devient de plus en plus mauvais. Toutefois, dans sa miséricorde, l’Esprit de Dieu fait encore des tentatives auprès des âmes. Frères et sœurs, je vous appelle à revêtir toute l’armure de Dieu. Ceux qui n’ont jamais entendu les raisons de notre foi doivent être contactés maintenant.”—The Review and Herald, 10 mai 1906. “Lorsque la foi s’appuie sur le Christ, la vérité fait les délices de l’âme, et les services religieux ne sont plus languissants et sans intérêt. Vos réunions d’édification mutuelle, ternes et dépourvues de spiritualité, seront vivifiées par le Saint-Esprit. Jour après jour, vous acquerrez une riche expérience par la pratique du christianisme. Des pécheurs se convertiront ; touchés par la vérité, ils s’écrieront, comme ceux qui écoutaient les enseignements du Christ : « Nous avons vu et entendu aujourd’hui des choses merveilleuses. » En comprenant tout ce qui pourrait se faire si l’Eglise voulait s’acquitter de ses responsabilités, ses membres voudront-ils continuer à dormir, au lieu de se réveiller au sens de l’honneur qui leur a été conféré par la providence miséricordieuse de Dieu ? Feront-ils valoir leurs talents ? Se verront-ils tels qu’ils sont et comprendront-ils la nécessité de se lever et de profiter des occasions qui se présentent à eux ? Oh, que tous puissent se réveiller, manifester une foi vivante ! Une question vitale doit les préoccuper, à savoir que le Christ vient bientôt. Que les hommes se rendent compte par notre attitude que nous sommes bientôt à l’aube de l’éternité.”—Témoignages, volume 3, pages 78-79. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

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Mercredi

26 mars

4.

PRÉPAREZ-VOUS !

a.

Quel est le secret pour illuminer le monde ? Psaume 25 : 9 ; 2 Corinthiens 3 : 5 ; 5 : 7 ; Ephésiens 6 : 10-11, 14-18.

“Ce ne sont pas les personnes les plus brillantes et les plus talentueuses qui produisent le plus grand travail et les résultats les plus durables. Qui sont les ouvriers les plus efficaces ? Ceux qui répondront à l’invitation : « Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi ; car je suis doux et humble de cœur » (Matthieu 11 : 29). … Dieu prendra des hommes qui ne semblent pas si bien pourvus en dons, qui n’ont pas une trop grande confiance en eux-mêmes et il fortifiera les faibles parce qu’ils ont confiance que Dieu fera pour eux les choses qu’ils ne peuvent faire par eux-mêmes. Dieu acceptera le service volontaire et comblera lui-même les déficits.”—Testimonies, volume 6, pages 443-444. b.

Devant qui plusieurs d’entre nous seront-ils appelés à témoigner pour la vérité ? Psaume 119 : 46 ; Matthieu 10 : 18.

“Le temps n’est pas loin où le peuple de Dieu sera appelé à rendre son témoignage devant les dirigeants de la terre. Pas un sur vingt ne réalise à quelles rapides enjambées nous nous approchons de la grande crise de notre histoire. … Nous n’avons pas de temps pour la vanité, pour les disputes, pour occuper notre esprit à des sujets sans importance. Rois, gouverneurs et hommes importants entendront parler de vous par les rapports de ceux qui vous sont hostiles et votre foi, votre caractère, leur seront faussement dépeints. Mais ceux qui sont faussement accusés auront l’occasion d’apparaître en présence de leurs accusateurs pour répondre d’eux-mêmes. Ils auront le privilège d’apporter la lumière à ceux qui sont appelés les grands de ce monde. … Vous avez maintenant l’occasion de parvenir à une grande puissance intellectuelle par l’étude de la Parole de Dieu. Mais si vous êtes indolents et si vous négligez de creuser profondément dans la mine de la vérité, vous ne serez pas prêts pour la crise qui va bientôt survenir. … Que personne ne s’imagine qu’il n’a pas besoin d’étudier parce qu’il ne doit pas prêcher à l’autel. Vous ne savez pas ce que Dieu peut vous demander.”—Our High Calling, page 355.

70

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008


27 mars

5.

BIENTÔT … UNE SCÈNE ÉTONNANTE

a.

De quelle préparation avons-nous besoin avant de remplir le grand mandat que Christ nous a confié ? 2 Corinthiens 13 : 5-6 ; 1 Pierre 3 : 10-11.

“Ne serez-vous pas aussi vigilants et critiques à propos de votre propre esprit, de votre tempérament et de vos paroles que vous l’êtes de ceux des autres, de peur que Dieu ne soit déshonoré et que sa vérité soit mal représentée ? Votre discernement s’améliorerait si vous le faisiez. La vérité, la parole vivante, serait comme un feu contenu dans vos membres qui sortirait d’une manière claire et distincte, sans équivoque, et qui représenterait Christ aux yeux du monde.”—Testimonies to Ministers, page 296. b.

Décrivez la glorieuse expérience qui est la vocation du chrétien à la fin de l’œuvre évangélique. Jérémie 20 : 9 ; 1 Corinthiens 9 : 16 ; 2 Corinthiens 5 : 14 (première partie).

“Dieu sollicitera des hommes occupant une position sociale humble, des hommes qui ne sont pas devenus insensibles aux lumineux traits de lumière de la vérité pour les avoir si longtemps contemplés et refusant de faire des progrès ou d’avancer dans cette lumière. On en verra beaucoup qui se presseront ici et là, poussés par le Saint-Esprit à apporter la lumière à d’autres. La vérité, la parole de Dieu, est un feu dans leurs membres ; il les remplit d’un désir brûlant d’illuminer ceux qui gisent dans les ténèbres. Beaucoup, même parmi les gens peu instruits, proclament maintenant les paroles de l’Eternel. Les enfants sont poussés par l’Esprit à aller proclamer le message céleste. L’Esprit est déversé sur tous ceux qui céderont à ses sollicitations.”—The Review and Herald, 23 juillet 1895. “« Nous voulons donner une impulsion au triomphe de la croix. Notre slogan doit être ‘En avant, toujours en avant’. Notre fardeau pour les régions lointaines ne peut pas être abandonné avant que toute la terre soit éclairée de la gloire de l’Eternel. »”— Life Sketches, page 375.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.

28 mars 19 h 15

Quel équilibre sera présent dans la présentation de la vérité de Dieu ? Comment rachèterons-nous le temps perdu que nous avons ôté à Dieu ? Comment avons-nous été détournés de notre grand mandat ? Pourquoi les croyants devraient-ils constamment étudier les points essentiels de la vérité présente ? Décrivez la scène étonnante qui est prophétisée et qui se déroulera sous la puissance du Saint-Esprit ?

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2008

71

N’OUBLIEZ PAS L’OFFRANDE SPÉCIALE DU PROCHAIN SABBAT

Jeudi


Offrandes spéciales

5 janvie r pour L e Cap, Afriqu e du su d (voir p. 4)

2 février ement le pour départ de bienfaisance (voir p. 25)

s 1er Mar rode, E mission pour la nde I (voir p.

46)


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