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Ecole du Sabbat Adultes

2e trimestre

Avril - Juin 2009


SOMMAIRE 5

Repentance et conversion

10 La perfection chrétienne 15 Le baptême 20 Le lavement des pieds 25 La Sainte Cène 31 Les 2 300 jours prophétiques 36 Le sanctuaire 41 Le jour des expiations 46 Le mariage — une institution divine 52 La famille chrétienne 57 La véritable éducation 62 L‛Esprit de prophétie 67 Les quatre empires mondiaux dans la prophétie

Les Leçons de l’Ecole du Sabbat sont un programme d’étude quotidienne, basé uniquement sur la Bible et l’Esprit de Prophétie sans ajout de commentaires. Les notes sont aussi brèves que possible pour préserver une pensée concise et directe. Des crochets [ ] sont utilisés dans certains cas afin d’assurer la clarté du texte, une lecture facile et de préciser le contexte. Une lecture plus approfondie des livres originaux est vivement recommandée.

Leçons de l’école du Sabbat : Avril à Juin 2009. Parution trimestrielle. Publié par Seventh Day Adventist Reform Movement General Conference, département de l’école du Sabbat. Couverture : SermonView (1ère de couverture) ; Map Ressources (pp. 4, 51 et 72) ; PhotoDisc (4e de couverture). Réalisation : Seventh Day Adventist Reform Movement P.O. Box 7240 Roanoke, VA 24019 — 5048 USA Site Internet Officiel : http://www.sdarm.org E-mail (Etats-Unis): gc@sdarm.org

Traduction et distribution en France : Eglise Adventiste du 7ème Jour, Mouvement de Réforme 11 rue de Viry 91600 Savigny/Orge — France http://www.asjmr.fr info@asjmr.fr

Abonnement : 17 € /an (4 numéros) (à régler à l’adresse ci-dessus)

Imprimé en France


Avant-propos Pendant ce trimestre, les étudiants de l’école du sabbat du monde entier poursuivront l’étude de la série intitulée Ce que nous croyons, car “ nous n’avons rien à craindre de l’avenir, sauf si nous oublions le chemin par lequel le Seigneur nous a conduits ainsi que ses enseignements dans notre histoire passée ” (The General Conference Daily Bulletin, 29 janvier 1893). De nombreuses vérités de base sont essentielles à notre compréhension de l’évangile éternel de Jésus-Christ. Il faut avoir une totale compréhension de ces vérités glorieuses et les méditer car une simple connaissance superficielle ne répondra pas aux besoins de l’âme. Nous devons avoir faim et soif de justice ; ce n’est qu’à ce moment-là que nous serons rassasiés. (Matthieu 5 : 6). “ Il y a une sorte de foi qui considère comme acquis le fait que nous ayons la vérité ; mais la foi qui prend Dieu au mot, qui agit par amour et purifie le cœur, est très rare. Ceux qui professent la vérité ne sont pas tous convertis bien qu’ils puissent penser le contraire. Certains font l’amalgame entre des émotions, des idées et des lubies ou des résolutions éphémères prises avec leurs propres forces, et la conversion. Mais la foi est un principe vivant et durable. Elle se base sur la vérité divine, éternelle, immuable. La vraie foi, celle qui sauve, est inséparable de la repentance et de la conversion et produira les fruits de l’Esprit. C’est une confiance permanente et délibérée en Jésus. Le seul espoir du pécheur réside dans les mérites d’un Sauveur crucifié et ressuscité. Nous ne pouvons compter sur nos propres efforts, cependant nous devons les faire. Nous possédons un message solennel qui n’est pas confié aux seuls pasteurs. Hommes et femmes qui ne seront jamais appelés au ministère peuvent aussi participer à avertir le monde. Ils doivent laisser briller leur lumière. ”—The Review and Herald, 27 novembre 1883. Ces sujets sont essentiels à notre salut. Les principes enseignés dans ces leçons où l’on trouve les doctrines de base devraient être assurément introduits dans notre vie quotidienne et présentés aux gens où qu’ils se trouvent. Le temps restant avant le retour de notre Maître est court et cependant il existe un monde se trouvant dans d’épaisses ténèbres et dans l’ignorance de ces vérités salvatrices. “ Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? ” (Luc 18 : 8). Que ces précieuses leçons puissent continuer à être une riche bénédiction et une source de lumière et de force pour les âmes fidèles du monde entier ! Telle est la prière sincère du Le Département de l’Ecole du Sabbat de la Conférence Générale.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

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Sabbat, 4 avril 2009

Offrande spéciale pour le Belize Chers frères et sœπurs de toutes les parties du monde : Le Belize est située sur la côte nord-est de l’Amérique Centrale. Avec une superficie de 22 965 km2, c’est la nation la plus petite après le Salvador, sur le territoire continental des Amériques, et c’est aussi la moins peuplée avec 297 000 habitants. Elle est bordée au nord et au nordouest par le Mexique, à l’ouest et au sud par le Guatemala, et à l’est par la mer des Caraïbes sur laquelle ce pays possède une côte de 280 km. Le Belize, connue sous le nom de Honduras britannique jusqu’en 1973, fut la dernière colonie britannique sur le continent. Elle parvint à l’indépendance le 21 septembre 1981 mais demeura membre du Commonwealth. L’œuvre du Mouvement de Réforme débuta en 1994 lorsqu’un frère du Honduras y arriva pour travailler en tant qu’ouvrier biblique. La Mission fut bientôt organisée et enregistrée auprès du gouvernement, en 2002. Au commencement de l’œuvre, nos croyants louaient une maison pour les cultes mais le lieu devient trop petit pour accueillir un nombre croissant de fidèles se rendant à l’église. Prenant conscience de notre urgent besoin d’avoir des bureaux servant de flambeau dans ce pays, nous avons décidé d’acheter une bonne propriété dans la ville de Belize. Bien que chacun ait fait de nombreux sacrifices pour trouver les moyens de commencer la construction, il devint également nécessaire de faire appel à la banque pour financer le bâtiment. Nous espérons et prions pour que, au moment de l’Offrande Spéciale du premier sabbat pour le Belize, l’Eternel touche votre cœur afin que vous puissiez partager vos moyens et nous aider à avancer dans notre projet. Vos frères et sœurs du Belize.

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Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Leçon 1

Sabbat 4 avril 2009

Dimanche

29 mars

1.

LA VÉRITABLE CONDITION HUMAINE

a.

Comment la Parole de Dieu décrit-elle l’état spirituel d’une personne non convertie ? Ephésiens 2 : 1-3 ; Colossiens 2 : 13.

“ Nous sommes par nature séparés de Dieu. ”—The Faith I Live By, page 87. b.

Quelle est la condition de toute l’humanité ? Romains 3 : 10-18.

“ C’est une bien triste chose que d’être privé des grâces de l’Esprit de Dieu ; mais c’est plus terrible encore d’être dépourvu de spiritualité, d’être séparé du Christ et d’essayer de se justifier en disant à ceux qui s’alarment à notre sujet que nous n’avons nul besoin de leurs craintes et de leur piété. Il est effrayant de constater à quel point on peut se faire illusion sur son propre compte ! Quel aveuglement ! Prendre la lumière pour les ténèbres et les ténèbres pour la lumière ! ”—Témoignages, volume 1, page 548. “ Nous devons avoir cette connaissance de nous-mêmes qui conduit à la contrition avant de pouvoir trouver le pardon et la paix. Christ ne peut sauver que celui qui sait qu’il est pécheur. Nous devons connaître notre véritable condition, sinon nous ne sentirons pas notre besoin de l’aide de Christ. Nous devons comprendre en quel danger nous sommes, sinon nous ne fuirons pas vers notre refuge. Nous devons ressentir la douleur de nos blessures, sinon nous ne désirerons pas la guérison. ”—The Signs of the Times, 9 avril 1902. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

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POUR LE

Vers Jésus, pages 12-26, 49-55 ou Le Meilleur Chemin, pages 10-24, 47-53.

SABBAT —

Lecture proposée :

SPÉCIALE DU PROCHAIN

“ La vraie foi, celle qui sauve, est inséparable de la repentance et de la conversion et produira les fruits de l’Esprit. C’est une confiance permanente et délibérée en Jésus. Le seul espoir du pécheur réside dans les mérites d’un Sauveur crucifié et ressuscité. ”—The Review and Herald, 27 novembre 1883.

OFFRANDE

“ Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur. ” (Actes 3 : 19-20).

BELIZE

Repentance et conversion


Lundi

30 mars

2.

LE BESOIN DU PÉCHEUR

a.

Quelle vérité importante doit être gardée à l’esprit, une vérité enregistrée dans la parabole du Pharisien et du publicain ? Luc 18 : 10-14 ; Psaume 51 : 19.

“ Le publicain s’était rendu au temple avec d’autres adorateurs, mais il ne tarda pas à se retirer à l’écart, parce qu’il ne se sentait pas digne de participer à leur culte. Se tenant à distance, «il n’osait pas même lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine,» dans l’amertume de son âme et la conviction de son indignité. Il était conscient d’avoir offensé Dieu, et il se sentait pécheur et souillé. Il ne pouvait pas même compter sur la compassion de son entourage, dont il ne pouvait attendre que le mépris. Il se sentait dépourvu de tout mérite devant Dieu ; aussi s’écriait-il dans son désespoir : «O Dieu, sois apaisé envers moi qui suis pécheur.» Il ne se comparait pas avec les autres. ”—Les Paraboles, page 150 (Gland), 126 (V&S). “ Lorsque le pécheur est conscient de sa malheureuse condition et ressent le besoin d’un Sauveur, il peut venir avec foi et espoir à «l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde» (Jean 1 : 29). Christ acceptera l’âme véritablement repentante qui viendra à lui. ”—This Day With God, page 370. b.

Pourquoi avons-nous besoin d’une puissance extérieure à nous-mêmes pour nous rendre justes devant Dieu ? Esaïe 64 : 5 ; Job 14 : 4.

“ Il nous est impossible, par nous-mêmes, de nous arracher à l’abîme de péché dans lequel nous sommes plongés. Nos cœurs sont mauvais, et nous sommes incapables de les changer. «Comment d’un être souillé sortira-t-il un homme pur ? Il n’en peut sortir aucun.» «L’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas.» L’éducation, la culture intellectuelle, l’exercice de la volonté, les efforts humains ont tous leur sphère légitime ; mais ici ils sont impuissants. Ils peuvent produire une certaine correction extérieure de la conduite ; ils ne sauraient changer le cœur, ni purifier les sources de la vie. Pour ramener l’homme de l’état de péché à celui de sainteté, il faut une puissance qui agisse du dedans, une vie nouvelle qui vienne d’en haut. Cette puissance, c’est Jésus. Sa grâce seule peut vivifier les facultés inertes de l’âme humaine, et attirer celle-ci vers Dieu et vers la sainteté. ”—Vers Jésus, page 18 ou Le Meilleur Chemin, page 16. “ Le salut ne vient que par Jésus-Christ car lui seul est notre justice. Oh, si chacun pouvait cesser de chercher en soi-même quelque mérite ! C’est en Jésus-Christ que nous devons trouver tout ce dont nous avons besoin et, en coopérant avec lui, nous serons parfaits en lui. ”—Manuscript Releases, volume 10, page 11. 6

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Qu’exprime une personne lorsqu’elle prend conscience qu’elle est perdue ? Romains 7 : 24 ; Psaume 51 : 3-5. Qu’implique la vraie repentance ? 2 Corinthiens 7 : 10.

“ La repentance comprend la douleur d’avoir commis le péché et le délaissement de celui-ci. Impossible d’abandonner le péché avant d’en avoir vu la culpabilité ; point de vrai changement de vie jusqu’à ce que l’on se soit détourné du péché de tout son cœur. ”—Vers Jésus, page 23 ou Le Meilleur Chemin, page 21. “ La repentance est l’un des premiers fruits de la grâce salvatrice. Elle comprend la douleur d’avoir commis le péché et le délaissement de celui-ci. Nous ne renoncerons pas au péché tant que nous ne verrons pas son caractère coupable ; tant que nous ne nous en détournerons pas de tout notre cœur, il n’y aura pas de réel changement de vie. La repentance est le seul processus par lequel l’image de Christ, d’une pureté infinie, puisse se refléter dans ses rachetés. ”—The Signs of the Times, 28 juin 1905. b.

Une fois que nous avons confessé notre péché et que nous nous en sommes détournés, à quoi devons-nous nous attendre en toute confiance ? 1 Jean 1 : 9 ; Romains 10 : 9.

“ Les conditions auxquelles Dieu accorde sa miséricorde sont simples, justes et raisonnables. Le Seigneur ne demande pas de nous des choses pénibles en retour du pardon de nos péchés. Nul n’est besoin d’entreprendre de longs et durs pèlerinages, ou de se soumettre à des mortifications pour gagner la sympathie du Dieu des cieux, ou expier nos transgressions : celui qui avoue et délaisse ses péchés obtient miséricorde. C’est une précieuse promesse faite à l’homme pour l’encourager à croire au Dieu d’amour et à rechercher la vie éternelle de son royaume. ”—Vers Jésus, page 37 ou Le Meilleur Chemin, page 35 et Testimonies, volume 5, page 635. “ Le Christ a pourvu à tout ce qui est nécessaire pour que nous soyons forts. Il nous a donné le Saint-Esprit, dont la mission est de nous rappeler toutes les promesses du Christ, pour que l’assurance du pardon nous fasse jouir d’une douce paix. Si seulement nous voulons tenir nos yeux fixés sur le Sauveur, nous fiant à sa puissance, nous jouirons d’un sentiment de parfaite sécurité ; car la justice du Christ deviendra notre justice. ”—Messages à la Jeunesse, page 105. “ Si vous croyez à la promesse —que vos péchés sont pardonnés et que vous êtes purifié— Dieu transforme votre foi en réalité. Vous êtes guéri, tout aussi certainement que le paralytique auquel Jésus a donné la force de marcher dès qu’il crut à sa guérison. ”—Vers Jésus, page 51 ou Le Meilleur Chemin, page 49. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

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POUR LE

a.

SABBAT —

LA DOULEUR DU PÉCHÉ

SPÉCIALE DU PROCHAIN

3.

BELIZE

31 mars

OFFRANDE

Mardi


Mercredi

1er avril

4.

LA CONVERSION

a.

Quelle miséricordieuse invitation est lancée à tout être humain sentant son besoin de salut ? Esaïe 1 : 18 ; 55 : 6-7.

“ Notre Sauveur se tient dans les cours célestes et étend sa miséricordieuse invitation au monde : Venez, vous qui êtes fatigués, vous les pauvres, vous qui avez faim ; venez, vous qui êtes chargés, accablés, vous qui êtes malades du péché, venez. ”—The Signs of the Times, 5 août 1875. “ Lorsque le pécheur est convaincu de péché, il est aussi attiré par l’amour et la sainteté de Christ qui l’attire à lui.… C’est en contemplant l’amour de Christ qui a donné sa vie pour sauver le pécheur que naît la repentance dans le cœur. L’amour de Dieu attendrit le cœur le plus dur. ”—The Review and Herald, 3 septembre 1901. “ Jésus-Christ est tout prêt à nous affranchir du péché, mais il ne force pas notre volonté. Si, en persistant dans la transgression, nous nous tournons complètement vers le mal, si nous ne désirons pas être affranchis, si nous ne voulons pas accepter sa grâce, que peut-il faire de plus ? ”—Vers Jésus, page 33 ou Le Meilleur Chemin, pages 31-32. b.

Quel danger y a-t-il à repousser le moment de notre retour au Seigneur ? Hébreux 3 : 15 ; Amos 8 : 11-12 ; Luc 13 : 25-27.

“ Je n’insisterai pas sur la brièveté et l’incertitude de la vie. Mais il y a un terrible danger —danger trop peu compris— à tarder de répondre aux appels pressants du Saint-Esprit. En réalité, ce délai est une décision de vivre dans le péché. Ce n’est qu’au péril de son âme qu’on peut tolérer un péché, quelque petit qu’il puisse paraître. Ce que nous ne vaincrons pas nous vaincra et deviendra l’artisan de notre ruine. ”— Vers Jésus, page 32 ou Le Meilleur Chemin, page 30. “ Un homme voit dans quel danger il se trouve. Il se rend compte qu’il a besoin d’un changement de caractère, d’un changement de cœur. Il tremble, il est dans la crainte. L’Esprit de Dieu travaille en cet homme qui travaille pour lui-même dans la crainte et le tremblement, cherchant à découvrir ses défauts de caractère et à voir ce qu’il peut faire pour parvenir à introduire le changement nécessaire dans sa vie. Son cœur est humilié. Il montre, par la confession et par la repentance, qu’il désire sincèrement se réformer. Il confesse ses péchés à Dieu et, s’il a nui à quelqu’un, il confesse aussi sa faute à celui qu’il a blessé. Pendant que Dieu travaille dans son cœur et dans son esprit, le pécheur, sous l’influence du Saint-Esprit, produit des œuvres en conséquence. Il agit en harmonie avec l’Esprit et sa conversion est sincère. ”—The Review and Herald, 7 juillet 1904. 8

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Racontez la conversation entre Jésus et Nicodème. Jean 3 : 1-8. Quel fut le résultat de cet entretien ?

“ Nicodème comprit et garda la leçon. Il faut regarder et vivre. Dès lors il sonda les Ecritures d’une manière différente, non pas pour discuter une théorie, mais pour vivifier son âme. Il commença de voir le royaume de Dieu parce qu’il se soumit à la direction du Saint-Esprit. ”—Jésus-Christ, page 157. b.

Que veut réellement dire être «né de nouveau» d’eau et d’Esprit ? Jean 1 : 12-13 ; 2 Corinthiens 5 : 17 ; 2 Pierre 1 : 3-4.

“ Ceux qui deviennent des créatures nouvelles en Jésus-Christ produiront les fruits de l’Esprit : «l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance.» Ils ne se conformeront plus aux anciennes convoitises, mais, par la foi au Fils de Dieu, ils suivront ses pas, réfléchiront son caractère, et se purifieront comme lui-même est pur. Désormais ils aiment les choses qu’ils haïssaient ; les choses qu’ils aimaient, ils les haïssent. L’orgueilleux, l’arrogant devient doux et humble de cœur. ”—Vers Jésus, page 58 ou Le Meilleur Chemin, page 56. “ Ceux qui passent par une véritable conversion manifesteront dans leurs vies les fruits de l’Esprit. Oh, puissent-ils comprendre, ceux dont la vie spirituelle est si déficiente, que la vie éternelle n’est accordée qu’aux hommes devenus «participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise» ! ”—Témoignages, volume 3, pages 423-424.

Vendredi RÉVISION ET SUJETS DE RÉFLEXION a. b. c. d. e.

3 avril 20 h 25

Pourquoi la philosophie du développement de la bonté qui est en nous estelle incorrecte ? Dans la parabole, pourquoi le publicain fut-il justifié et non le Pharisien ? Qu’est-ce qui caractérise la vraie repentance ? Qu’est-ce que la vraie conversion ? Quels changements peut-on voir chez ceux qui sont nés de nouveau ?

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POUR LE

a.

SABBAT —

NÉ DE NOUVEAU

SPÉCIALE DU PROCHAIN

5.

BELIZE

2 avril

OFFRANDE

Jeudi


Leçon 2

Sabbat 11 avril 2009

La perfection chrétienne 48).

“ Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. ” (Matthieu 5 :

“ Seule la perfection peut répondre à la norme céleste. Tout comme Dieu luimême est parfait dans sa sphère élevée, ses enfants doivent être parfaits dans l’humble sphère qu’ils occupent. ”—The Spirit of Prophecy, volume 2, page 225. Lecture proposée :

The Sanctified Life, pages 80-88.

Dimanche

5 avril

1.

DIEU FIT L’HOMME PARFAIT

a.

Que déclara Dieu lorsqu’il acheva son œuvre de création en formant l’homme à sa propre image ? Genèse 1 : 31 ; Ecclésiaste 7 : 29.

“ Au commencement, Dieu créa l’homme à son image et l’enrichit de facultés nobles et bien équilibrées.… Revenir à notre perfection originelle, tel est l’objet principal de la vie présente. ”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 1, page 370. “ Dieu avait fait l’homme droit, doué de nobles facultés, et sans penchant au mal. Il l’avait gratifié d’une haute intelligence : tout l’engageait à demeurer fidèle à son Créateur. Une obéissance parfaite et perpétuelle, telle était la condition d’une éternelle félicité. A ce prix, il pouvait avoir libre accès à l’arbre de vie. ”—Patriarches et Prophètes, page 26 (V&S) ou 43 (Bâle). b.

Comment savons-nous qu’Adam était parfait dans tous les aspects de la vie, doté d’une intelligence suprême ? Genèse 2 : 19-20 ; Psaume 8 : 5-7.

“ Couronnement de l’œuvre de la création, il a reçu de Dieu la faculté de comprendre les exigences de sa loi, d’en apprécier tant la justice et la bonté que son obligation sacrée. Aussi Dieu demande-t-il de lui une obéissance implicite. ”—Patriarches et Prophètes, page 30 (V&S) ou pages 46-47 (Bâle). 10

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Lundi

6 avril

2.

LA PERFECTION EST PERDUE

a.

Jusqu’où les gens étaient-ils allés dans leur dégénérescence alors que le monde était encore dans son enfance ? Genèse 6 : 5, 11-12.

“ Peu après la chute, les hommes avaient donné libre cours à leurs coupables désirs, et récoltaient maintenant une moisson grandissante de souffrances et de misères. Ni le mariage ni la propriété n’étaient respectés. Celui qui convoitait les femmes ou les biens de son prochain les lui prenait de force, et se glorifiait de ses prouesses. On se faisait une joie d’abattre des animaux et de se repaître de leur chair. L’homme devenant ainsi de plus en plus cruel et sanguinaire, la vie humaine était sacrifiée avec une incroyable indifférence. Le monde était encore dans son enfance, et l’iniquité était déjà si répandue et si invétérée que le ciel ne put le supporter davantage. ”—Patriarches et Prophètes, page 92 (V&S) ou 85-86 (Bâle). “ Dès le jour où l’homme se laissa dominer par l’appétit, il s’abandonna de plus en plus à ses inclinations, jusqu’à sacrifier sa santé sur l’autel de la gourmandise. Les antédiluviens étaient intempérants dans le manger et le boire. Ils voulaient avoir des aliments carnés, bien que Dieu n’eût pas encore permis à l’homme de se nourrir de viande. Ils mangèrent et burent jusqu’à ce que les excès de leurs goûts pervertis ne connussent plus de bornes, et ils devinrent si corrompus que Dieu ne put pas les supporter plus longtemps. La coupe de leur iniquité était remplie, et le déluge vint purifier la terre de sa corruption morale. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, pages 173-174. b.

Comment la dégradation de l’humanité est-elle décrite par l’apôtre Paul ? Romains 1 : 21-32.

“ C’est une loi de l’esprit humain, qu’il subit bientôt l’image de ce qui l’occupe. L’homme ne s’élève pas plus haut que ses conceptions de la vérité, de la pureté et de la sainteté. Si son esprit ne s’élève jamais au-dessus du niveau de l’humanité, si la foi ne le transporte pas dans les régions où il puisse contempler la sagesse et l’amour infinis, il descendra constamment plus bas. Les adorateurs des faux dieux attribuaient à leurs divinités des passions humaines, et ils en rabaissaient ainsi le caractère au niveau de l’humanité pécheresse. La conséquence en fut qu’ils se dégradèrent.… Dieu avait donné ses commandements aux hommes comme règle de conduite ; mais sa loi avait été transgressée, et il en était résulté tous les péchés imaginables. La malice avait le front haut, la justice était foulée aux pieds, et les cris des opprimés parvenaient jusqu’aux cieux. ”—Patriarches et Prophètes, page 85 (Bâle) ou page 68 (V&S). Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

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Mardi

7 avril

3.

LA RESTAURATION DE L’HUMANITÉ

a.

Quel plan fut conçu dans les cours célestes pour la restauration de la famille humaine ? Job 33 : 24, 26-28 ; Marc 10 : 45.

“ La divinité fut emplie de pitié pour la race humaine, et le Père, le Fils et le Saint-Esprit se consacrèrent à la mise en œuvre du plan de la rédemption. Pour le réaliser pleinement, il fut décidé que Christ, le Fils unique de Dieu, s’offrirait lui-même en sacrifice pour le péché. ”—Counsels on Health, page 222. “ Le péché d’Adam plongea l’humanité dans une misère désespérée mais grâce au sacrifice du Fils de Dieu, une seconde chance lui fut accordée. Une échappatoire est prévue dans le plan de la rédemption pour tous ceux qui l’apprécieront. Dieu savait que l’homme ne pourrait remporter la victoire par sa propre force ; il lui a donc apporté de l’aide. Comme nous devrions être reconnaissants qu’une voie ait été ouverte pour nous par laquelle nous avons accès au Père ; que les portes aient été laissées entrouvertes pour que des rayons de lumière s’en échappent et brillent sur ceux qui veulent les recevoir ! ”—Christian Temperance and Bible Hygiene, pages 15-16. b.

Malgré le plan de Satan visant à garder la race humaine prisonnière de sa déchéance, comment Jésus intervint-il pour notre guérison ? Jean 10 : 2729 ; 6 : 39-40 ; Philippiens 1 : 6.

“ Depuis le péché d’Adam, la race humaine, privée de communion directe avec Dieu, n’avait maintenu ses relations célestes que par l’intermédiaire du Christ. Maintenant, Jésus étant venu «dans une chair semblable à celle du péché», le Père luimême faisait entendre sa voix. Il avait auparavant communiqué avec les hommes par le Christ ; il communiquait maintenant avec eux en Christ. Satan, après avoir espéré que l’horreur du péché créerait une éternelle séparation entre le ciel et la terre, voyait rétablies à cette heure les relations entre Dieu et l’homme. ”—Jésus-Christ, page 97. “ Pour que le transgresseur puisse être soumis à une autre épreuve, pour que les hommes puissent rentrer dans la faveur de Dieu le Père, l’éternel Fils de Dieu s’interposa afin de prendre sur lui le châtiment attaché à la transgression. Jésus, notre rançon, qui était revêtu d’humanité, était cependant un avec la divinité. La terre ellemême fut ébranlée et toute secouée à la vue du spectacle du cher Fils de Dieu souffrant la colère du Père pour la transgression de l’homme. Les cieux se couvrirent d’un sac pour cacher la vue du divin Fils en train de souffrir. ”—Lift Him Up, page 153. 12

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Mercredi

8 avril

4.

LE BUT ULTIME

a.

Une fois que nous avons reçu Christ et sa vérité, quelles autres étapes doivent être franchies pour que nous parvenions à la perfection ? Hébreux 5 : 12-14 ; 6 : 1-2 ; 2 Pierre 3 : 18.

“ Notre œuvre consiste à nous efforcer de parvenir, dans notre sphère d’action, à la perfection du caractère de Christ dans sa vie terrestre. Il est notre exemple. Nous devons chercher à honorer Dieu par notre caractère. En restant, jour après jour, si loin des exigences divines, nous mettons le salut de notre âme en danger. Il faut que nous comprenions et que nous appréciions le privilège que Christ nous a offert, que nous montrions que nous sommes déterminés à atteindre le plus haut niveau. Nous devons être totalement dépendants de la puissance qu’il a promis de nous accorder. ”—Medical Ministry, page 253. “ Tout comme Dieu est parfait dans sa haute sphère d’action, de même l’homme peut être parfait dans sa sphère humaine. L’idéal du caractère chrétien c’est celui de Christ. Une voie de continuel progrès est ouverte devant nous. Nous avons un but, un niveau à atteindre qui inclut tout ce qui est bon, pur, noble et élevé. Il devrait y avoir un effort permanent, un progrès constant pour avancer et monter vers la perfection du caractère. ”—In Heavenly Places, page 141. b.

Quand Jésus reviendra, nous rendra-t-il parfaits ou nous trouvera-t-il déjà parfaits ? 1 Corinthiens 1 : 8 ; 1 Thessaloniciens 5 : 23 ; Ephésiens 5 : 27 ; 2 Pierre 3 : 14.

“ Lorsque le Christ reviendra, il ne transformera pas le caractère de tous les individus ; un précieux délai nous est accordé pour nous améliorer et blanchir nos robes dans le sang de l’Agneau. ”—Témoignages, volume 1, page 619. “ Nous ne pouvons nous permettre de perdre la vie éternelle parce que nous ne voulons pas nous séparer du monde. Le moi doit être caché en Christ. Sa perfection doit toujours être devant nos yeux. Nous devons être entièrement du côté du Seigneur et nous souvenir de cette parole «nous sommes ouvriers avec Dieu» (1 Corinthiens 3 : 9). Dieu désire que nous apprenions à l’école de Christ à être doux et humbles de cœur. Le moi doit être crucifié avec toutes ses affections et ses convoitises. Il n’y a pas de seconde chance pour l’homme déchu. Le ciel n’est pas le lieu où vaincre les défauts de caractère. ”—The Youth’s Instructor, 25 octobre 1900. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

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Jeudi

9 avril

5.

LA PERFECTION ATTEINTE

a.

Quelle merveilleuse promesse est faite à ceux qui auront entièrement purifié leur cœur dans le sang de l’Agneau ? Matthieu 5 : 8 ; Apocalypse 7 : 14-15 ; 1 Jean 3 : 2-3.

“ Jésus a déclaré que celui qui aura le cœur pur verra Dieu. Ils le reconnaîtront dans la personne de son Fils qui fut envoyé dans le monde pour le salut de la race humaine. Leurs esprits purifiés, occupés à de saintes pensées, découvriront plus clairement le Créateur dans les œuvres de sa puissante main, dans les beautés et les magnificences de l’univers. ”—The Spirit of Prophecy, volume 2, pages 208-209. “ Ceux dont le cœur est pur vivent comme en la présence visible de Dieu pendant le temps qu’il leur permet de passer sur cette terre. Puis, plus tard, quand ils auront revêtu l’immortalité, ils le verront face à face, comme Adam lorsqu’il se promenait dans le jardin d’Eden et s’entretenait avec Dieu. ”—Heureux Ceux Qui…, page 32 ou Une Vie Meilleure, page 40. b.

Quel est le plus haut but à atteindre par toute personne s’efforçant de parvenir à la perfection ? 1 Pierre 1 : 9 ; 1 Thessaloniciens 5 : 9 ; Esaïe 25 : 9.

“ Si nous voulons la vie éternelle, nous devons coopérer avec Dieu et ainsi atteindre le niveau biblique en conformant notre caractère à celui de notre Seigneur JésusChrist.… Pendant ces précieuses heures de grâce, que chacun mette tout son zèle à se forger un caractère, tel qu’il aimerait avoir atteint, lorsque notre Seigneur viendra en puissance et en gloire. ”—The Youth’s Instructor, 7 septembre 1893.

Vendredi

10 avril

RÉVISION ET SUJETS DE RÉFLEXION

20 h 35

a.

e.

Dans quel sens la race humaine est-elle unique parmi toutes les créatures de la terre ? Pourquoi le déluge et la destruction de Sodome furent-ils nécessaires ? Quel est le seul espoir pour notre race dégénérée ? Décrivez la mesure de la perfection morale à laquelle nous devons parvenir avant le retour de Christ et la raison pour laquelle cette perfection est nécessaire. Que signifie, en pratique, avoir le cœur pur ?

14

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

b. c. d.


Leçon 3

Sabbat 18 avril 2009

Le baptême “ Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. ” (Marc 16 : 15-16). “ Le Seigneur a fait du baptême le signe de l’entrée dans son royaume spirituel. Il en fait une condition positive à laquelle doivent se conformer tous ceux qui reconnaissent l’autorité du Père, du Fils et du Saint-Esprit. ”—Témoignages, volume 2, page 453. Lecture proposée :

Jésus-Christ, chapitres 10 et 17.

Dimanche

12 avril

1.

JEAN-BAPTISTE

a.

Quel fut le premier baptiste rapporté dans le Nouveau Testament et quel était le thème de sa prédication ? Matthieu 3 : 1-6.

“ Jean annonce la venue du Messie, invitant le peuple à la repentance. Il baptise dans les eaux du Jourdain ; c’est là une image de la purification des péchés : autant dire que ceux qui prétendaient être le peuple choisi de Dieu étaient souillés par le péché, et que seule une purification du cœur et de la vie pouvait assurer une part au royaume du Messie. ”—Jésus-Christ, page 85. b.

Lorsque de nombreux Pharisiens et Sadducéens se rendirent en foule dans le désert pour y être baptisés, quel message Jean leur adressait-il ? Matthieu 3 : 7-10.

“ Jean lui-même n’avait pas invité ses auditeurs à renoncer à leurs occupations. Il les exhortait à donner des preuves de repentance en étant fidèles à Dieu là où l’appel les avait trouvés.“ —Jésus-Christ, page 134.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

15


Lundi

13 avril

2.

LE BAPTÊME DE JÉSUS

a.

Parmi tous ceux qui vinrent voir Jean-Baptiste dans le désert, Jésus vint aussi. Pourquoi le fit-il ? Matthieu 3 : 13-15.

“ Jésus fut notre exemple en toutes choses concernant la vie et la piété. Il fut baptisé dans le Jourdain, comme doivent l’être tous ceux qui vont à lui. ”—Commentaires Bibliques, page 273. “ Ce n’est pas pour confesser son propre péché que Jésus reçoit le baptême. Mais il s’est identifié avec les pécheurs, faisant les démarches que nous avons à faire, et accomplissant l’œuvre que nous devons accomplir. Sa vie de souffrance et d’endurance, à partir de son baptême, doit aussi nous servir d’exemple. ”—Jésus-Christ, page 91. b.

Qu’arriva-t-il lorsque Jésus sortit de l’eau ? Matthieu 3 : 16-17.

“ Une ère nouvelle et importante s’ouvrait devant Jésus ; il sentit la solennité de ses nouveaux devoirs, les responsabilités qui y étaient attachées, et tous les fardeaux plus lourds qu’il allait devoir porter dès ce moment. Son baptême fut la première action de son ministère public. Là il s’identifie avec les pécheurs et se fait leur représentant en prenant sur lui leurs péchés et en se mettant au nombre des transgresseurs. Dans sa prière et de son bras humain, Christ entoure l’humanité déchue, tandis que de son bras divin il touche du doigt le trône de l’Infini. ”—The Youth’s Instructor, 1er mars 1874. “ Jamais les anges n’avaient entendu une telle prière. Ils désiraient vivement apporter au Sauveur suppliant des messages de réconfort et d’amour. Mais non, le Père lui-même allait s’occuper de son Fils. La lumière de la gloire de Dieu provint directement de son trône. Les cieux furent ouverts et des rayons de lumière et de gloire en émanèrent et prirent la forme d’une colombe semblable à de l’or resplendissant, emblème d’un Christ doux et humble.… Le tonnerre gronda, des éclairs jaillirent des cieux ouverts et une voix en sortit disant avec une terrible majesté : «Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je prends plaisir.» Ces paroles furent prononcées pour fortifier la foi des témoins de son baptême, pour confirmer au cher Fils de Dieu que son Père acceptait l’humanité à travers lui, leur substitut et leur garant, pour l’assurer que Dieu rétablirait le lien entre l’homme et lui-même et ouvrirait le ciel aux prières des humains par l’intercession de son Fils. ”—Idem. 16

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Mardi

14 avril

3.

NÉ DE NOUVEAU, NÉ D’EAU

a.

Dans la conversation entre Jésus et Nicodème, quelle vérité, toujours valable pour tout homme, fut présentée ? Jean 3 : 5-7.

“ L’image de la nouvelle naissance, dont Jésus s’est servi, n’était pas entièrement nouvelle pour Nicodème. On comparait souvent à des enfants nouveau-nés les prosélytes païens gagnés à la foi d’Israël. Il doit donc avoir compris qu’il ne faut pas attacher aux paroles du Christ un sens littéral. Mais il croit avoir droit au royaume de Dieu, en tant qu’Israélite, en vertu de sa naissance. Il ne sent pas le besoin d’un changement. ”—Jésus-Christ, page 152. “ Nicodème … comprend l’allusion du Christ au baptême d’eau, et au renouvellement du cœur par l’Esprit de Dieu. ”—Idem, page 153. “ La puissance du Saint-Esprit transforme entièrement l’homme. Ce changement c’est la nouvelle naissance. ”—The Signs of the Times, 15 novembre 1883. b.

Que signifie être «né d’eau» et «né d’Esprit» ? Romains 6 : 3-7 ; Jean 1 : 1213.

“ Le baptême, c’est la renonciation solennelle au monde. Ceux qui sont baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, dès leur entrée dans la vie chrétienne, déclarent publiquement qu’ils ont renoncé à suivre Satan et sont devenus membres de la famille royale, enfants du Roi des cieux. ”—Témoignages, volume 2, pages 453-454. “ La vraie repentance du péché, la foi dans les mérites de Jésus-Christ et le baptême en sa mort où l’on sort de l’eau pour vivre une vie nouvelle, sont les premières étapes de la nouvelle naissance dont Nicodème, d’après ce que lui dit le Christ, devait faire l’expérience pour être sauvé. ”—Lift Him Up, page 79. “ Nous sommes baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Ces trois grandes puissances infinies se sont engagées conjointement à travailler en notre faveur si nous acceptons de coopérer avec elles. Nous sommes ensevelis avec Christ par le baptême qui est l’emblème de sa mort. Nous sortons de l’eau ; c’est l’emblème de sa résurrection. Nous devons vivre comme des âmes nées de nouveau afin que nous puissions être ressuscités lors du dernier jour. ”—The General Conference Bulletin, 4 avril 1901. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

17


Mercredi

15 avril

4.

DE NOUVELLES CRÉATURES

a.

Qu’est-ce que le Seigneur demande de nous avant que nous soyons baptisés et dans quelle relation devons-nous entrer ? 2 Corinthiens 6 : 14-18.

“ Sortez du milieu d’eux et séparez-vous, dit le Seigneur, et je vous recevrai ; vous serez les fils et les filles du Seigneur Tout-Puissant. Quelle promesse ! C’est pour vous un privilège de pouvoir devenir membres de la famille royale, héritiers du royaume céleste. ”—Testimonies, volume 2, page 592. “ Devez-vous vous détacher de vos amis et de votre parenté quand vous décidez d’obéir aux vérités élevées de la parole de Dieu ? Prenez courage, Dieu est là et ses bras vous sont ouverts. Sortez du milieu d’eux et séparez-vous ; ne touchez pas à ce qui est impur et il vous recevra. Il a promis d’être un Père pour vous. Oh, quelle relation que celle-ci ! Plus élevée et plus sainte que tout lien terrestre. Si vous faites ce sacrifice, si vous devez renoncer à père, mère, sœurs, frères, femme et enfants pour l’amour de Christ, vous ne resterez pas sans amis. Dieu vous adoptera dans sa famille ; vous deviendrez membres de la famille royale, fils et filles du Roi des lieux célestes. Pouvez-vous désirer position plus élevée que celle qui vous est promise ? N’est-ce pas suffisant ? ”—Idem, volume 1, page 510. b.

Comment Dieu considère-t-il celui qui est né de nouveau et qu’arrive-t-il dans sa vie ? 2 Corinthiens 5 : 17 ; 1 Pierre 1 : 22-23 ; 2 : 1-2.

“ Cette âme est purifiée de son orgueil et son égoïsme est déraciné. L’homme n’est plus dominé par un caractère emporté, passionné, car Jésus-Christ maîtrise ses pensées. Ne parlez plus avec tant de fierté et tant d’arrogance car le Seigneur est un Dieu qui sait tout et c’est lui qui pèse les actions. ”—The Signs of the Times, 26 septembre 1892. “ La vieille nature, née du sang et de la volonté de la chair, ne peut hériter le royaume de Dieu. Il faut renoncer aux vieux chemins, aux tendances héréditaires, aux vieilles habitudes, car la grâce ne s’hérite pas. La nouvelle naissance consiste à avoir de nouvelles motivations, de nouveaux goûts, de nouvelles tendances. Ceux qui ont été engendrés par le Saint-Esprit pour vivre une nouvelle vie, sont devenus participants de la nature divine, et dans toutes leurs habitudes et leurs pratiques ils démontrent leur relation avec Christ. ”—Commentaires Bibliques, page 456.

18

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Jeudi

16 avril

5.

SOUS LA JURIDICTION DE LA DIVINITÉ

a.

Au nom de qui les âmes converties doivent-elles être baptisées et quelle promesse leur est faite ? Matthieu 28 : 19-20. Quel privilège et quelle responsabilité repose sur eux ? Colossiens 3 : 1-3.

“ Quand les chrétiens se soumettent au rite solennel du baptême, il [Dieu] enregistre la promesse qu’ils ont faite de lui être fidèles.… Ils promettent de renoncer au monde et d’observer les lois du royaume de Dieu. Désormais, ils doivent marcher en nouveauté de vie. Ils ne doivent plus se conformer aux traditions des hommes. Ils ne doivent plus suivre des coutumes malhonnêtes. Ils doivent obéir aux statuts en vigueur dans le royaume des cieux. Ils doivent chercher à honorer Dieu. S’ils sont fidèles à leur promesse, ils recevront la grâce et la puissance qui leur permettront d’accomplir toute justice. ”—Evangéliser, page 278. “ Le rite du baptême est administré au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Ces trois grandes puissances célestes se sont engagées à être la force de tous ceux qui se soumettent à cette ordonnance et qui gardent fidèlement la promesse qu’ils ont faite. ”—Manuscript Releases, volume 6, page 27. “ Vous êtes sous l’autorité et la puissance des trois êtres célestes les plus saints, capables de vous garder de la chute. Vous devez montrer que vous êtes morts au péché, que votre vie est cachée avec Christ en Dieu. ”—Idem, volume 7, page 267. b.

Quand nous sommes adoptés en tant que fils et filles de Dieu, quel droit et quel privilège nous appartiennent ? Romains 8 : 16-17 ; Galates 3 : 26-29 ; 4 : 6-7.

Vendredi

17 avril

RÉVISION ET SUJETS DE RÉFLEXION

20 h 45

a. b. c. d. e.

Quel espoir Jean-Baptiste offrait-il aux gens qui venaient à lui ? Pourquoi Jésus fut-il baptisé ? Quelle signification l’entretien de Christ et de Nicodème a-t-il pour nous ? Qu’indique le baptême dans la vie d’une âme ? Dans quel sens toute la divinité est-elle impliquée dans le baptême des pécheurs repentants ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

19


Leçon 4

Sabbat 25 avril 2009

Le lavement des pieds “ Quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur ; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup. ” (Matthieu 20 : 26-28). “ Christ a demandé à ses disciples de pratiquer l’ordonnance du lavement des pieds, qui leur enseignerait des leçons d’humilité. Il a relié ce rite à celui de la Sainte Cène. ”—The Signs of the Times, 25 mars 1880. Lecture proposée :

Dimanche

Jésus-Christ, chapitre 71. 19 avril

1.

IL LES A AIMÉS

a.

Qu’est-il rapporté au sujet de l’amour de Jésus pour ses disciples juste avant ses souffrances et sa mort ? Jean 13 : 1 ; 15 : 12-13.

“ Jésus, le divin Maître, assura ses disciples de son amour pour eux. Il revêtit la nature humaine dans le seul but de montrer aux hommes toute la miséricorde, tout l’amour et toute la bonté dont Dieu fit preuve en offrant un moyen de salut et de bonheur à ses créatures. ”—Testimonies on Sabbath School Work, pages 39-40 (Voir Témoignages sur l’Ecole du Sabbat, pages 41-42). b.

Contrairement à Jésus, quel esprit dominait les disciples lorsqu’ils se rassemblèrent pour le service de communion ? Luc 22 : 24.

“ Les disciples eux-mêmes, qui avaient pourtant tout quitté pour l’amour de Jésus, au moins extérieurement, n’avaient pas cessé de garder dans leurs cœurs des aspirations à de grandes choses pour leur propre avantage. C’est cet esprit qui explique leurs disputes pour savoir lequel d’entre eux était le plus grand. ”—Jésus-Christ, pages 403-404. “ Les disciples se cramponnaient à l’idée qui leur était chère : ils pensaient que le Christ allait affirmer sa puissance en prenant possession du trône de David. Et chacun d’eux souhaitait obtenir la première place dans le royaume. Ils s’étaient comparés les uns aux autres, et, loin de considérer leurs frères comme plus excellents qu’eux-mêmes, ils se jugeaient les meilleurs. ”—Idem, page 647. 20

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Lundi 2.

L’EXEMPLE DU MAÎTRE

a.

Quelle action de Jésus surprit tous les disciples ? Jean 13 : 3-5.

20 avril

“ Lors d’une fête, un serviteur était habituellement chargé de laver les pieds des hôtes, et des préparatifs avaient été faits en vue de ce service. La cruche, le bassin, le linge étaient là, prêts pour le lavement des pieds ; aucun serviteur n’étant présent, c’eût été aux disciples de se charger de ce soin. Mais aucun d’eux n’était assez humble pour assumer le rôle d’un serviteur. Tous se montrèrent parfaitement indifférents, comme s’ils n’avaient rien à faire. Par un silence obstiné ils refusaient de s’humilier. ”—Jésus-Christ, page 647. “ Le Sauveur, celui que les disciples aimaient, se leva, déposa ses vêtements, et, prenant un linge, il s’en ceignit puis versa de l’eau dans le bassin. Les disciples étonnés furent alors honteux. ”—The Review and Herald, 5 juillet 1898. “ Alors leurs yeux s’ouvrirent. Leurs cœurs se remplirent de honte et d’humiliation. Ils comprirent le reproche silencieux, et se virent eux-mêmes sous un jour tout nouveau. ”—Jésus-Christ, page 648. b.

Racontez l’objection de Pierre, son attitude, et la réponse de Jésus à ses arguments. Jean 13 : 6-9.

“ Pierre recula afin que ses pieds souillés ne touchent pas les mains de son Seigneur et Maître ; et pourtant, combien de fois ne mettons-nous pas nos âmes coupables en contact avec le cœur de Christ qui ne hait rien d’autre que le péché. Oh, comme nous faisons de la peine à l’Esprit pur et saint de Christ avec nos péchés dégradants ! Nous ne sommes pas prêts à apprécier une sainte communion avec Christ et les uns avec les autres tant que nous ne sommes pas purifiés par son action. ”—The Review and Herald, 5 juillet 1898. c.

Quelle est la signification des paroles de Jésus : «Celui qui est baigné n’a besoin que de se laver les pieds» ? Jean 13 : 10.

“ Pierre et ses frères avaient été lavés à la grande source ouverte pour nettoyer du péché et de l’impureté. Le Christ les reconnaissait comme les siens. Mais la tentation les avait entraînés au mal, de sorte qu’ils avaient, à nouveau, besoin de sa grâce purifiante. En se ceignant d’un linge pour laver la poussière de leurs pieds, Jésus voulait ôter de leurs cœurs tout sentiment de haine, d’envie et d’orgueil. Ceci importait beaucoup plus que le simple lavement des pieds poussiéreux. ”—Jésus-Christ, page 650. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

21


Mardi

21 avril

3.

LES PIEDS POUSSIÉREUX

a.

Comment le lavement des pieds des disciples de Christ illustrait-il un principe immémorial que tous les croyants doivent connaître ? Proverbes 10 : 12. Qu’est-ce qui révèle les résultats positifs de l’acte de Christ ?

“ La dissension produit toujours la haine mais Christ la fit disparaître par le lavement des pieds des disciples. Un changement se produisit dans leurs sentiments ; l’union des cœurs et l’amour mutuel firent leur apparition. Ils devinrent doux, malléables et aimants et auraient laissé la première place à un autre. Ils étaient prêts à prendre part au dernier souper ayant en eux un agréable, sincère et profond amour pour leur Maître et les uns pour les autres. ”—The Review and Herald, 5 juillet 1898. “ Ce que fit Christ en lavant les pieds à ses disciples était un acte sacré. Il voulait que ce souvenir crée en eux de nouvelles dispositions dans lesquelles la lutte pour la suprématie n’aurait plus sa place. Cette ordonnance visait à conduire les frères à comprendre les sentiments l’un de l’autre. ”—Idem, 14 juin 1898. b.

Qu’est-ce que le Seigneur souhaite nous faire lorsque nous servons humblement les autres frères en leur lavant les pieds ? Psaume 51 : 4, 9 ; Hébreux 10 : 22.

“ Ce n’est pas humilier le Sauveur que de lui laisser opérer notre purification. La vraie humilité consiste à accepter avec reconnaissance tout ce qui est offert et à s’employer avec zèle au service du Christ. ”—Jésus-Christ, page 650. “ Vous avez confessé vos péchés, et vous les avez délaissés de tout votre cœur. Vous avez pris la détermination de vous donner à Dieu. Maintenant, allez à lui et demandez-lui de laver vos péchés et de vous donner un cœur nouveau, et puis, croyez qu’il le fait parce qu’il l’a promis. C’est là l’enseignement que Jésus a donné aux jours de sa chair. Le don que Dieu nous a promis, il faut simplement croire que nous le recevons, et il est à nous. ”—Vers Jésus, page 50 ou Le Meilleur Chemin, pages 47-48. “ Christ donna à entendre à ses disciples qu’en se lavant les pieds, leurs péchés n’étaient pas purifiés, mais que la pureté de leur cœur était testée par cet humble service. Si le cœur était pur, cet acte était suffisamment essentiel pour révéler ce fait. Il avait lavé les pieds de Judas, mais il dit : «Vous n’êtes pas tous purs». A ce momentlà, Judas avait un cœur traître, et Christ révéla à tous qu’il savait qu’il trahirait son Seigneur et que le lavement de ses pieds n’était pas un rite pour purifier l’âme de sa contamination mortelle. ”—Commentaires Bibliques, page 361. 22

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Mercredi

22 avril

4.

UN SERVICE D’HUMILITÉ

a.

Quelles bénédictions sont promises à ceux qui marchent humblement devant Dieu ? 2 Chroniques 7 : 14 ; Esaïe 57 : 15 ; Matthieu 23 : 12 ; Jacques 4 : 6, 10.

“ Toute ambition humaine, toute prétention, doivent être déposées dans la poussière. Le moi, le moi coupable, doit être abaissé et non élevé. ”—Testimonies, volume 8, page 234. “ Plus nous avons une haute opinion de nous-mêmes et moins nous sentirons notre besoin de Jésus. La vraie bonté ne s’élève jamais elle-même ; mais les propre justes cherchent toujours à être honorés et loués par les hommes. Ils ont mis en place une fausse norme et ont une trop haute opinion d’eux-mêmes. Christ relèvera tous ceux qui se brisent sur le rocher et les mènera à la pureté et à la sainteté. ”—The Review and Herald, 7 août 1888. “ Ceux qui poursuivent sur la voie du devoir avec douceur et humilité, non pour être loués, flattés et honorés des hommes mais pour rendre gloire à Dieu, auront pour récompense la gloire, l’honneur et la vie éternelle. ”—Idem, 22 juillet 1890. “ Christ a ordonné à ses disciples de pratiquer le lavement des pieds car cela leur enseignerait des leçons d’humilité. Il lia cette ordonnance à la Cène. Il voulait que cela soit un moment d’examen personnel afin que son peuple puisse avoir la possibilité de se rendre compte des sentiments réels qui animent son cœur envers Dieu et l’un envers l’autre. Si l’orgueil est présent dans les cœurs, comme il serait vite découvert par les âmes coupables mais honnêtes qui accompliraient cet humble devoir ! Si l’égoïsme et la haine s’y trouvent on les découvrirait bien plus vite. Ce service était destiné à avoir pour résultat la confession mutuelle et à accroître les sentiments de patience, de pardon des erreurs des autres ainsi que le véritable amour, préalable à l’ordonnance solennelle suivante, la commémoration des souffrances et de la mort de Christ. ”—The Signs of the Times, 25 mars 1880. b.

Quelle est la signification de la cérémonie du lavement des pieds ? Qu’est-ce que Jésus nous a demandé de faire à cette occasion ? Jean 13 : 12-17.

“ L’homme a une tendance à se considérer comme plus excellent que son frère, à travailler pour soi, à rechercher la première place ; ceci engendre fréquemment de mauvais soupçons et de l’amertume. L’ordonnance qui précède la cène du Seigneur a pour but de dissiper ces malentendus, d’arracher l’homme à son égoïsme, de lui inspirer l’humilité du cœur qui le disposera à servir son frère. ”—Jésus-Christ, page 653. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

23


Jeudi

23 avril

5.

“ HEUREUX CEUX QUI ”

a.

Après que Jésus eut fini de laver les pieds des disciples y compris ceux de Judas, que prédit le Seigneur ? Jean 13 : 21-26.

“ Judas ressentait la puissance contraignante de cet amour. Au moment où les mains du Sauveur lavaient ses pieds souillés et les essuyaient avec le linge, un frémissement parcourut le cœur de Judas, qui éprouva le besoin de confesser sa faute, en ce moment même. Mais il ne voulait pas s’humilier. Il endurcit son cœur pour ne point se repentir ; ses anciens penchants, un instant refoulés, reprirent le dessus. ”—JésusChrist, page 648-649. b.

Que devrions-nous apprendre de la triste expérience de Judas et comment devrions-nous aborder la cérémonie sacrée du lavement des pieds ? Actes 1 : 15-20.

“ La pratique des vérités que le Christ enseignait était en désaccord avec [les] plans et [les] intentions [de Judas], et il ne consentait pas à abandonner ses idées pour recevoir la sagesse d’en haut. Au lieu de marcher dans la lumière, il préférait les ténèbres. Il entretenait en lui les mauvais désirs, la cupidité, les pensées sombres et taciturnes, à tel point que Satan le réduisit entièrement en esclavage. ”—Conquérants Pacifiques, page 498. “ La pratique de ce service d’humilité appelle à une remise en question. Les nobles principes de l’âme se fortifient à chacune de ces occasions. Christ vit en nous et ceci rapproche les cœurs. Nous sommes conduits à nous aimer en tant que frères, à être gentils, tendres, courtois dans la vie quotidienne, à comprendre les malheurs des autres. ”—The SDA Bible Commentary [E.G. White Comments], volume 5, page 1139.

Vendredi

24 avril

RÉVISION PERSONNELLE ET SUJETS DE RÉFLEXION

20 h 56

a. c. d. e.

Quelle fut l’attitude de Christ dans la chambre haute, attitude très différente de celle de ses disciples ? Pourquoi le fait que Jésus ait lavé les pieds des disciples fut-il un choc pour eux ? Comment l’action de Christ changea-t-elle le cœur des disciples ? Pourquoi l’humilité est-elle si essentielle dans la vie chrétienne ? Quelle bénédiction recueillons-nous à nous laver mutuellement les pieds ?

24

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

b.


Lecture proposée :

Jésus-Christ, chapitre 72 et pages 135-137.

Dimanche

26 avril

1.

LA PÂQUE

a.

Quel rite important fut institué au moment où Israël fut libéré d’Egypte ? Exode 12 : 2-6.

“ Le rite pascal fut institué lors de la naissance de la nation hébraïque. Dieu avait annoncé à Pharaon le châtiment final dont les Egyptiens allaient être frappés. La dernière nuit de servitude en Egypte, alors qu’aucun signe de délivrance n’était visible, Dieu donna aux Israélites l’ordre de se préparer pour un départ immédiat et de rassembler les membres de leurs familles à l’intérieur des maisons. Après avoir aspergé, du sang d’un agneau immolé, les poteaux de leurs portes, ils devaient manger l’agneau rôti avec du pain sans levain et des herbes amères. ”—Jésus-Christ, page 60. b.

Comment savons-nous que la fête de Pâque n’était pas une partie de plaisir ? Exode 12 : 7-11. Qui n’avait pas le droit d’y participer ? Exode 12 : 43-49.

“ Bon nombre d’Egyptiens avaient été amenés à reconnaître le Dieu des Hébreux comme le seul vrai Dieu ; ils vinrent en ce moment-là demander aux Israélites de pouvoir se mettre à l’abri sous leurs toits pendant que l’ange destructeur passerait par le pays. Ils furent accueillis avec joie, et ils s’engagèrent dès ce moment à servir le Dieu de Jacob, et à sortir d’Egypte avec son peuple. ”—Patriarches et Prophètes, page 279 (Bâle) ou 251 (V&S). Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

25

POUR L ’E COLE

“ Quand nous prenons le pain et le vin, symboles du corps rompu du Christ et de son sang répandu, nous ne pouvons nous empêcher d’évoquer par la pensée le souvenir de la communion célébrée dans la chambre haute. ”—Jésus-Christ, page 665.

SABBAT —

“ La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps de Christ. ” (1 Corinthiens 10 : 16).

SPÉCIALE DU PROCHAIN

La Sainte Cène

CHRÉTIENNE WHISPERING PINES

Sabbat 2 mai 2009

OFFRANDE

Leçon 5


Lundi

27 avril

2.

UNE ÉPOQUE DE TRANSITION

a.

Quelle cérémonie Jésus institua-t-il lorsqu’il prit part à la Pâque pour la dernière fois ? Luc 22 : 19-20 ; 1 Corinthiens 11 : 23-26.

“ La signification de la Pâque ayant cessé quand le Sauveur eut donné sa vie sur le Calvaire, la sainte Cène fut instituée comme mémorial de l’événement dont la Pâque avait été un type. ”—Patriarches et Prophètes, page 554 (Bâle) ou 527 (V&S). “ La Pâque avait été établie pour commémorer la délivrance d’Israël de l’esclavage de l’Egypte. D’après les instructions du Seigneur, chaque année le récit de cette délivrance devait être répété en réponse à la question des enfants sur le sens de cette ordonnance. Ainsi le souvenir de cet affranchissement merveilleux serait conservé dans tous les esprits. L’ordonnance de la cène du Seigneur fut donnée pour commémorer la grande délivrance opérée par la mort du Christ. ”—Jésus-Christ, page 656. b.

Quelle responsabilité repose sur une personne avant qu’elle ne participe au service de la communion ? 1 Corinthiens 11 : 27-30 ; 2 Corinthiens 13 : 5.

“ Il faut absolument s’examiner de très près et se demander sérieusement, à la lumière de la Parole divine : «Mon cœur est-il sain ou corrompu ? Ai-je été renouvelé en Christ, ou bien est-ce que je dissimule un cœur charnel sous un habit neuf ? Approchez-vous du tribunal de Dieu, et voyez, comme si vous étiez sous la lumière divine, s’il subsiste en vous quelque péché, quelque iniquité, quelque idole, non abandonnés. Priez, oui, priez comme vous ne l’avez encore jamais fait, afin que vous puissiez échapper aux ruses de Satan et qu’il ne vous arrive pas de vous abandonner à un esprit inattentif, négligent et vain, tout en accomplissant vos devoirs religieux pour tranquilliser votre conscience. ”—Messages à la Jeunesse, pages 81-82. “ Celui qui veille du haut des cieux est présent dans ces occasions [le lavement des pieds] pour nous aider à sonder nos cœurs, à éprouver la conviction du péché et à obtenir l’heureuse assurance du pardon.… Les bénédictions oubliées, les grâces dont on a abusé, les bienfaits méconnus se présentent à l’esprit. Des racines d’amertume, qui ont banni de nos cœurs la plante précieuse de l’amour, sont mises en évidence. Les défauts de caractère, les devoirs négligés, l’ingratitude envers Dieu, la froideur à l’égard de nos frères, tout cela est rappelé à notre souvenir. Le péché paraît alors tel que Dieu le voit. ”—Jésus-Christ, pages 653-654.

26

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Quelle est la signification de l’ordre de Christ “ Faites ceci en mémoire de moi ” ? Luc 22 : 19-20 ; 1 Corinthiens 11 : 24-25.

“ Au quatorzième jour du premier mois juif, qui était la date immuable où, depuis quinze longs siècles, l’agneau pascal était immolé, Jésus —après avoir participé à la Pâque avec ses disciples— institua le symbole qu’il destinait à commémorer sa mort en sa qualité d’ «agneau de Dieu qui ôte le péché du monde». En cette même nuit, Jésus était saisi par des mains brutales et conduit au supplice de la croix. ”—La Tragédie des Siècles, page 432 (GC 398-399, CI 422). “ En instituant le sacrement qui devait remplacer la Pâque, le Christ a laissé à son Eglise un mémorial du grand sacrifice qu’il a consenti en faveur de l’homme. «Faites ceci, dit-il, en mémoire de moi.» Ce mémorial était destiné à servir de transition entre deux économies et leurs deux grandes fêtes. L’une devait disparaître pour toujours ; l’autre, que le Sauveur venait d’instituer, devait lui succéder, et continuer à être à travers les âges le mémorial de sa mort. ”—Evangéliser, page 248. b.

A quelle fréquence la Cène du Seigneur devrait-elle être célébrée et jusqu’à quand ? 1 Corinthiens 11 : 26.

“ Le Seigneur désirait que ce repas soit célébré fréquemment, afin de nous remémorer le sacrifice qu’il a consenti en donnant sa vie pour la rémission des péchés de tous ceux qui croient en lui et qui l’acceptent. ”—Evangéliser, pages 250-251. “ La Cène du Seigneur ne devrait pas être célébrée occasionnellement ou annuellement, mais avec plus de fréquence que la Pâque annuelle. Ce rite solennel commémore un événement beaucoup plus important que la libération des fils d’Israël de l’Egypte. Cette libération symbolisait la grande expiation que Christ fit par le sacrifice de sa propre vie pour la libération finale de son peuple. ”—Commentaires Bibliques, volume 6, page 440. “ Je fus ramenée au temps où Jésus prit ses disciples à part, dans une chambre haute, se mit à leur laver les pieds, puis leur donna à manger du pain qu’il avait rompu et qui représentait son corps brisé, puis du jus de raisin qui représentait son sang versé.… Tous devraient être en harmonie, suivre l’exemple de Jésus et rester aussi séparés que possible des incroyants en prenant part à ce service. ”—The Present Truth, 1er novembre 1850. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

27

POUR L ’E COLE

a.

SABBAT —

“ EN SOUVENIR DE MOI ”

SPÉCIALE DU PROCHAIN

3.

CHRÉTIENNE WHISPERING PINES

28 avril

OFFRANDE

Mardi


Mercredi

29 avril

4.

LE CORPS ET LE SANG DE CHRIST

a.

Dans sa discussion avec les chefs Juifs, quelle vérité Jésus exposa-t-il ? Jean 6 : 32-35.

“ En tant qu’individus, nous ne pouvons pas conserver notre vie physique sans manger et boire. Pour conserver la vie et la santé spirituelles, nous devons nous nourrir de Jésus-Christ en étudiant sa parole et en mettant en pratique ce qu’il y a commandé. Cela créera une union étroite avec Christ. La branche qui produit du fruit doit faire partie de la vigne et recevoir sa nourriture du cep. Ceci est vivre par la foi dans le Fils de Dieu. ”—The Review and Herald, 7 juin 1898. “ C’est à la mort du Christ que nous devons même la vie terrestre. Le pain que nous mangeons nous a été acquis au prix de son corps rompu. L’eau que nous buvons a été payée de son sang répandu. Personne, qu’il soit saint ou pécheur, ne mange sa nourriture quotidienne sans être nourri du corps et du sang du Christ. Chaque miche de pain porte l’empreinte de la croix du Calvaire. Cette croix se reflète dans chaque source d’eau. Le Christ a enseigné toutes ces choses en établissant les emblèmes de son grand sacrifice. ”—Jésus-Christ, page 664. b.

Quelle est la signification de ces paroles : “ ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage ” ? Jean 6 : 53-58.

“ Manger la chair et boire le sang du Christ, c’est le recevoir en qualité de Sauveur personnel, croire qu’il pardonne nos péchés et qu’en lui nous sommes consommés. En contemplant son amour, en méditant constamment sur ce sujet, en nous désaltérant à cette source, nous devenons participants de sa nature. Ce que la nourriture est au corps, le Christ doit l’être à l’âme. La nourriture n’est utile qu’à celui qui la reçoit et l’assimile. Nous devons nous rassasier de lui, le recevoir dans notre cœur, pour que sa vie devienne notre vie. Il nous faut nous assimiler son amour, sa grâce. ”—JésusChrist, page 380. “ «Celui qui mange ma chair et boit mon sang, dit-il, demeure en moi, et moi en lui. Comme le Père qui est vivant m’a envoyé et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi.» Ce passage s’applique particulièrement à la sainte communion. Quand nous contemplons, par la foi, le grand sacrifice du Seigneur, notre âme s’assimile la vie spirituelle du Christ. Dans de telles conditions, chaque service de communion nous communique une force spirituelle. ”—Idem, pages 664-665. 28

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Quel glorieux événement devrait nous encourager à rester fidèles dans notre expérience chrétienne ? Apocalypse 19 : 6-9.

“ Jésus, notre Sauveur plein de compassion, a envoyé cette invitation générale à notre monde : «Venez, car tout est déjà prêt» (Luc 14 : 17). Imiterez-vous les Juifs qui refusèrent l’invitation ? Elle nous est tendue et le Seigneur voudrait que vous craigniez et trembliez à sa parole afin qu’il puisse allumer dans votre cœur l’étincelle de l’espoir, de la foi et d’une sainte confiance. Il vous demande de rechercher d’abord le royaume de Dieu et sa justice et promet que tout ce qui vous est nécessaire vous sera donné. Il déploie devant vous les gloires du paradis et la question est : accepterezvous son invitation ? ”—The Review and Herald, 5 novembre 1895. b.

Quelle miséricordieuse invitation est étendue à tout être humain et par qui ? Esaïe 55 : 1-3 ; Apocalypse 22 : 17.

“ Dieu s’est suscité aujourd’hui un peuple pour annoncer au monde la proche venue du Christ. Nous devons lancer aux hommes le dernier appel de l’Evangile, la dernière invitation au souper des noces de l’Agneau. Des milliers de villes qui n’avaient pas encore entendu cet appel doivent l’entendre maintenant. ”—Le Ministère Evangélique, page 60. “ Le Christ plein d’amour et de compassion déclare qu’il y a un péché plus grand que celui pour lequel Sodome fut détruite. C’est celui de ceux qui, après avoir entendu l’évangile les inviter au souper de noces de l’Agneau, s’en détournent et refusent de répondre à l’invitation céleste. L’invitation à la fête de l’évangile est souvent rejetée avec des excuses. ”—The Review and Herald, 5 novembre 1895.

Vendredi

1er mai

RÉVISION ET SUJETS DE RÉFLEXION

21 h 06

a. b. c. d. e.

Quel lien y a-t-il entre la Cène du Seigneur et l’ancien service de la Pâque ? Pourquoi un examen de soi est-il si important avant la communion ? Pourquoi les membres de l’église devraient-ils se séparer des incroyants en ces occasions ? A quelle expérience quotidienne se réfère “ manger ” et “ boire ” de Christ ? Quel événement devrions-nous nous encourager à rechercher, nous-mêmes ainsi que les autres ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

29

POUR L ’E COLE

a.

SABBAT —

LA SAINTE CÈNE

SPÉCIALE DU PROCHAIN

5.

CHRÉTIENNE WHISPERING PINES

30 avril

OFFRANDE

Jeudi


Sabbat, 9 mai 2009

Offrande spéciale pour l’Ecole Chrétienne Whispering Pines Avec l’aide de Dieu, l’Ecole Chrétienne Whispering Pines a conféré à ses étudiants, au cours des huit dernières années, une éducation basée sur la Parole de Dieu. Située parmi les pins, à environ 50 km de Sacramento en Californie, cette institution voulue de Dieu offre un programme solidement basé sur la Bible, avec comme but de développer l’esprit, l’âme et le corps de ses élèves. Par la miséricorde et l’abondante grâce de Dieu associées aux prières ferventes et aux efforts de bien des croyants, les inscriptions ont augmenté au-delà de la capacité actuelle de nos locaux. Le Seigneur continuant à nous envoyer des âmes précieuses, nous sommes en grand besoin de construire un nouveau bâtiment scolaire. Les salles préfabriquées et les mobil-home provisoires habituellement utilisés comme salles de classe sont vieux et quelque peu inadaptés. Cette vétusté s’ajoutant au fait qu’il est possible que notre effectif fasse plus que doubler l’an prochain, rend nécessaire l’érection de nouvelles installations. “ Certains demanderont : «Comment créer de telles écoles ?» Nos membres ne sont pas fortunés, mais si nous prions avec foi et laissons le Seigneur œuvrer pour nous, il nous donnera la possibilité d’ouvrir de petites écoles dans des lieux retirés pour enseigner à nos jeunes. ”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 165. Bien que les frères et sœurs fassent de grands sacrifices pour atteindre le but, le coût estimé à 300 000 dollars dépasse toutes les ressources disponibles. Nous vous lançons donc un appel, à vous frères, sœurs et amis du monde entier, pour que vous ouvriez vos mains pleines d’amour et contribuiez généreusement à ce projet. Nous désirons que vous priiez afin que vous fassiez de l’Ecole Chrétienne Whispering Pines l’un de vos objectifs missionnaires. Les croyants du nord de la Californie souhaitent exprimer par avance leur gratitude pour votre gentillesse fraternelle. Que le Seigneur vous montre comment apporter votre aide à cette œuvre importante qu’est l’éducation de la jeunesse et accorde à chaque donateur une bénédiction spéciale. Wilson S. de Barros, Principal de l’Ecole Chrétienne Whispering Pines.

30

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Lecture proposée :

La Tragédie des Siècles, pages 343-357 (GC 312-326 ; CI 333-347) et chapitre 23.

Dimanche

3 mai

1.

LA VISION DE DANIEL 8

a.

Qu’est-ce qui fut montré à Daniel au sujet du déroulement des événements mondiaux ? Daniel 8 : 3-14. Quelle explication fut donnée par l’ange Gabriel ? Daniel 8 : 20-25.

“ [Daniel] reçut un certain nombre de visions relatives à la grandeur et à la décadence des royaumes terrestres.… Il s’efforçait de pénétrer le sens de cette vision, mais il ne pouvait comprendre le rapport qui existait entre les soixante-dix ans de captivité prédits par Jérémie et les deux mille trois cents soirs et matins qui devaient s’écouler avant la purification du sanctuaire. ”—Prophètes et Rois, page 421. “ Dieu… initiait [Daniel] dans la connaissance des mystères de l’avenir. Il relaterait aux générations futures, par des symboles et des comparaisons, les événements qui allaient se dérouler au cours de l’histoire de ce monde, jusqu’à la fin des temps. ”—Idem, page 369. b.

L’ange expliqua les symboles du bélier, du bouc et des cornes. Quelle partie de la vision ne fut pas expliquée au prophète ? Daniel 8 : 26-27.

“ L’ange avait été dépêché auprès de Daniel afin de lui faire comprendre la portion de la vision restée inintelligible au prophète : celle relative à la période prophétique (chap. 8 : 14) : «Deux mille trois cents soirs et matins ; puis le sanctuaire sera purifié.» ”—La Tragédie des Siècles, page 352 (GC 321-322, CI 342). Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

31

POUR L ’E COLE

“ Ceux qui suivaient la lumière de la parole prophétique, virent qu’au lieu de venir sur la terre à la fin des 2 300 jours, en 1844, Christ entrait alors dans le lieu très saint du sanctuaire céleste, pour y accomplir l’œuvre finale d’expiation, préparatoire à sa venue. ”—Le Grand Conflit, page 423 (CI 448, TDS 457).

SABBAT —

“ Deux mille trois cents soirs et matins ; puis le sanctuaire sera purifié. ” (Daniel 8 : 14).

SPÉCIALE DU PROCHAIN

Les 2 300 jours prophétiques

CHRÉTIENNE WHISPERING PINES

Sabbat 9 mai 2009

OFFRANDE

Leçon 6


Lundi

4 mai

2.

L’EXPLICATION DE GABRIEL

a.

Après la prière fervente du prophète, que dit l’ange à Daniel et pourquoi est-ce si important pour nous aujourd’hui ? Daniel 9 : 20-23 ; 12 : 3-4, 9-10.

“ A mesure que nous approchons de la fin de toutes choses, les prophéties de Daniel exigent une attention toute particulière, car elles nous parlent de l’époque même où nous vivons. Ces prophéties doivent être rapprochées de celles de Jean dans l’Apocalypse. Satan s’est efforcé au cours des âges de faire croire à de nombreux chrétiens que les livres de Daniel et de l’Apocalypse étaient incompréhensibles. Mais il a été promis que des bénédictions spéciales accompagneraient l’étude de ces prophéties. «Ceux qui auront de l’intelligence comprendront» (Daniel 12 : 10). Voilà ce qui fut dit à propos des visions de Daniel dont le sceau devait être ôté dans les derniers jours. ”—Prophets and Kings, pages 547-548 (Voir Patriarches et Prophètes, pages 416-417). b.

Comment doit-on calculer les 2 300 jours en temps prophétique et les subdiviser en parties bien distinctes ? Ezéchiel 4 : 6 ; Nombres 14 : 34 ; Daniel 9 : 24-27.

“ L’ange donna un aperçu plus détaillé de la période des soixante-dix semaines. ”—The Review and Herald, 21 mars 1907. “ On avait constaté que les deux mille trois cents jours partaient de l’automne de l’année 457 avant notre ère, date à laquelle était entré en vigueur le décret d’Artaxerxès ordonnant la restauration et la reconstruction de Jérusalem. En prenant cette date comme point de départ, on se rendit compte que tous les événements jalonnant cette période d’après le texte de Daniel (chap. 9, versets 25 à 27) s’étaient parfaitement accomplis. Soixante-neuf semaines, soit les quatre cent quatre-vingt-trois premières années de cette période, devaient aboutir «au Christ», à «l’Oint» (ou Messie) ; or, le baptême et l’onction de Jésus, qui eurent lieu en l’an 27, se produisirent exactement à la date fixée. Au milieu de la soixante-dixième semaine, le Messie devait être «retranché». Or, Jésus avait été crucifié juste trois ans et demi après son baptême, au printemps de l’an 31 de notre ère. Et comme les soixante-dix semaines (ou quatre cent quatre-vingt-dix ans) étaient exclusivement réservées au peuple juif, à l’expiration de cette période, en l’an 34 de notre ère, Israël ayant définitivement rejeté le Christ en persécutant ses disciples, les apôtres s’étaient tournés vers les Gentils. Les quatre cent quatre-vingt-dix premières années écoulées, il restait encore mille huit cent dix ans de la période des deux mille trois cents. Si l’on ajoute 1810 à l’an 34, on aboutit à l’année 1844. C’est alors, dit l’ange, que «le sanctuaire sera purifié». Tous les détails de la prophétie s’étaient donc accomplis à point nommé. ”—La Tragédie des Siècles, pages 444-445 (GC 410, CI 434). 32

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Pour quelle raison les 70 semaines prophétiques étaient-elles retranchées des 2 300 jours ? Daniel 9 : 25, 27 (première partie).

“ Après avoir dit à Daniel : «Sois attentif à la parole, et comprends la vision», les premiers mots de l’ange furent : «Soixante-dix semaines ont été déterminées sur ton peuple et sur ta ville sainte.» Le verbe traduit ici par «déterminées» signifie littéralement «retranchées». Or, soixante-dix semaines représentent quatre cent quatre-vingtdix années. L’ange déclare donc que cette période a été «retranchée» et mise à part pour le peuple juif. Mais «retranchée» de quoi ? La période des deux mille trois cents soirs et matins étant seule mentionnée dans la vision, les soixante-dix semaines ne peuvent être «retranchées» que de celle-là ; il s’ensuit que cette période de soixante-dix semaines fait partie des deux mille trois cents jours, et que les deux périodes ont le même point de départ. Or, l’ange annonce que les soixante-dix semaines commenceront avec «la parole ordonnant de rétablir et de rebâtir Jérusalem.» Un seul point restait obscur. S’il était possible de déterminer la date de ce décret, se disait Miller, nous aurions donc trouvé le point de départ des deux mille trois cents soirs et matins. Or, ce décret et cette date se lisent au septième chapitre d’Esdras, versets 12 à 26. Le décret fut promulgué par Artaxerxès, roi de Perse, en 457 avant notre ère. On lit également dans le même livre (6 : 14) que la maison de l’Eternel se construisit «d’après l’ordre du Dieu d’Israël, et d’après l’ordre de Cyrus, de Darius, et d’Artaxerxès». En rédigeant, en confirmant et en complétant le décret, ces trois rois l’amenèrent à la perfection requise par la prophétie pour lui permettre de marquer le commencement des deux mille trois cents ans. En prenant l’année 457 comme date de la promulgation du décret en question, on constata que tout ce qui devait marquer les soixante-dix semaines s’était réalisé. ”—La Tragédie des Siècles, pages 352-353 (GC 322, CI 342-343). b.

Quand et comment Jésus fut-il oint ? Luc 3 : 1-3 ; Actes 10 : 38 ; Matthieu 3 : 16. (Messie [Mashiach en Hébreu], Christ [Christos en Grec], signifie «un oint».)

“ C’est en l’automne de l’année 457 que le décret d’Artaxerxès entra en vigueur. En ajoutant à cette date quatre cent quatre-vingt-trois ans, on arrive à l’automne de l’année 27 de notre ère, où la prophétie fut accomplie. C’est en effet en l’automne de cette année 27 que Jésus reçut le baptême des mains de Jean-Baptiste et fut oint du Saint-Esprit. L’apôtre Pierre y fait allusion en disant : «dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth.» Et Jésus de même : «L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres.» ”—Idem, pages 353-354 (GC 322-323, CI 343). Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

33

POUR L ’E COLE

a.

SABBAT —

QUATRE CENT QUATRE-VINGT-DIX ANS

SPÉCIALE DU PROCHAIN

3.

CHRÉTIENNE WHISPERING PINES

5 mai

OFFRANDE

Mardi


Mercredi

6 mai

4.

LA SOIXANTE-DIXIÈME SEMAINE

a.

Selon la prophétie, que devait-il arriver après l’onction de Jésus et la fin de la soixante-dixième semaine ? Daniel 9 : 27.

“ La «semaine» ici mentionnée est la dernière des soixante-dix ; elle constitue les sept dernières années de la période accordée aux Juifs. Pendant ce temps soit de l’an 27 à l’an 34 de notre ère, Jésus, personnellement, puis par ses disciples, adressa tout spécialement aux Juifs l’invitation de prendre part au festin évangélique. Lorsqu’il envoya ses disciples porter l’Evangile, il leur donna cette recommandation : «N’allez pas vers les païens, et n’entrez pas dans les villes des Samaritains ; allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël.» «Et au milieu de la semaine, dit encore la prophétie, il fera cesser le sacrifice et l’oblation.» En l’an 31, trois années et demie après son baptême, Jésus fut crucifié. La tragédie du Calvaire mettait fin au système des sacrifices qui, durant quatre mille ans, avaient attiré l’attention sur l’agneau de Dieu. ”—La Tragédie des Siècles, page 354 (GC 323, CI 344). “ Au milieu de la soixante-dixième semaine, le Messie devait être «retranché». Or, Jésus avait été crucifié juste trois ans et demi après son baptême, au printemps de l’an 31 de notre ère. Et comme les soixante-dix semaines (ou quatre cent quatre-vingtdix ans) étaient exclusivement réservées au peuple juif, à l’expiration de cette période, en l’an 34 de notre ère, Israël ayant définitivement rejeté le Christ en persécutant ses disciples, les apôtres s’étaient tournés vers les Gentils. ”—Idem, page 444 (GC 410, CI 434). b.

Après la mort de Christ en 31 de notre ère, la nation juive eut encore un temps de grâce de trois ans et demi. Quand les soixante-dix semaines expirèrent-elles ? Actes 13 : 46-48.

“ Les soixante-dix semaines, ou quatre cent quatre-vingt-dix ans, assignées aux Juifs ayant expiré en l’an 34 de notre ère, on constata qu’à ce moment précis, par la décision du sanhédrin, par le martyre d’Etienne et la persécution des chrétiens, la nation juive avait officiellement rejeté l’Evangile. Dès lors, le message du salut cessa d’être confiné aux Israélites et fut porté aux nations. Chassés par la persécution, les disciples «allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la Parole». ”—Idem, pages 354-355 (GC 323-324, CI 344). “ La porte que de nombreux Juifs convertis avaient tenue fermée aux Gentils allait maintenant s’ouvrir sans plus tarder. Et les Gentils qui accepteraient l’Evangile devaient être considérés sur un pied d’égalité avec les croyants juifs, sans avoir besoin d’observer le rite de la circoncision. ”—Conquérants Pacifiques, page 121. 34

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Jusqu’où s’étendent les 2 300 jours ? Que se passa-t-il alors ? Daniel 8 : 14.

“ Les quatre cent quatre-vingt-dix jours qui constituent les soixante-dix semaines étant retranchés des deux mille trois cents, il restait mille huit cent dix jours. Or, en les faisant partir de l’année 34, ces mille huit cent dix années aboutissaient en 1844. Il s’ensuivait que les deux mille trois cents jours (années) de Daniel 8 : 14 se terminaient en 1844. Et, à l’expiration de cette grande période prophétique selon le témoignage de l’ange, «le sanctuaire devait être purifié». Ainsi, l’année de la purification du sanctuaire —que la plupart des exégètes confondaient avec le retour du Seigneur— était définitivement établie. ”—La Tragédie des Siècles, page 355 (GC 324, CI 345). “ Au lieu de venir sur la terre à la fin des 2 300 jours, en 1844, Christ entrait alors dans le lieu très saint du sanctuaire céleste, pour y accomplir l’œuvre finale d’expiation, préparatoire à sa venue. ”—Le Grand Conflit, page 423 (CI 448, TDS 457). b.

Qu’est-ce qui a lieu maintenant dans le sanctuaire céleste ? Hébreux 4 : 1416 ; 7 : 25 ; 9 : 11-12, 23-24 ; Apocalypse 3 : 7-8.

“ La fin des 2 300 jours en 1844 marquait une crise importante. Mais quoiqu’il fût vrai que cette porte d’espérance et de grâce par laquelle les hommes avaient trouvé, pendant dix-huit cents ans, accès auprès de Dieu, fût fermée, une autre porte était ouverte et le pardon des péchés continuait d’être offert aux hommes, parce que Christ intercédait pour eux dans le lieu très saint. Une partie de son ministère ne s’était terminée que pour faire place à une autre. Il y avait encore une «porte ouverte» au sanctuaire céleste où Christ officiait en faveur du pécheur. ”—Le Grand Conflit, page 431 (TDS 466, CI 456).

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE ET SUJETS DE RÉFLEXION a. b. c. d. e.

8 mai 21 h 16

Pourquoi la prophétie de Daniel 8 : 14 est-elle si importante ? Qu’est-ce qui prouve que les 2 300 jours prophétiques sont des années littérales ? Comment l’époque de la venue de Christ sur terre confirme-t-elle le principe d’un jour pour une année ? Pourquoi l’année 34 de notre ère est-elle significative dans la prophétie ? Depuis 1844, qu’est-ce qui est devenu de plus en plus crucial pour la vie du chrétien ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

35

POUR L ’E COLE

a.

SABBAT —

LE SANCTUAIRE DOIT ÊTRE PURIFIÉ

SPÉCIALE DU PROCHAIN

5.

CHRÉTIENNE WHISPERING PINES

7 mai

OFFRANDE

Jeudi


Leçon 7

Sabbat 16 mai 2009

Le sanctuaire “ Nous avons un tel souverain sacrificateur, qui s’est assis à la droite du trône de la majesté divine dans les cieux, comme ministre du sanctuaire et du véritable tabernacle, qui a été dressé par le Seigneur et non par un homme. ” (Hébreux 8 : 1-2). “ Le sanctuaire céleste dans lequel Jésus exerce maintenant son sacerdoce est l’auguste original dont le sanctuaire construit par Moïse était la copie. ”—La Tragédie des Siècles, page 448 (GC 414, CI 437-438). Lecture proposée :

Patriarches et Prophètes, chapitre 30.

Dimanche

10 mai

1.

LE BUT DU SANCTUAIRE

a.

Où, sur terre, Dieu promit-il de demeurer parmi son peuple ? Exode 25 : 8 ; 2 Chroniques 6 : 1-2 ; Esaïe 66 : 1.

“ Alors que Moïse était sur le point de construire le sanctuaire destiné à servir de demeure pour Dieu, il reçut l’ordre de se conformer en tous points au modèle qui lui était montré sur la montagne.… De même, Dieu révéla son glorieux caractère à Israël, dont il voulait faire sa demeure. Le modèle leur fut montré sur la montagne quand la loi fut donnée au Sinaï. ”—Jésus-Christ, page 192. “ Tous ceux qui aiment le culte de Dieu et qui chérissent sa sainte présence apporteront le même esprit de sacrifice à lui préparer une maison où il puisse se rencontrer avec eux. ”—Patriarches et Prophètes, page 348 (Bâle) ou 319 (V&S). “ La maison où Jésus doit rencontrer son peuple devrait être bien rangée et attrayante. Même s’il n’y a que quelques croyants dans un lieu, construisez une maison ordonnée mais simple et, en la consacrant à Dieu, priez Jésus d’y venir en invité. ”— Testimonies, volume 5, page 269. b.

Quel a toujours été le dessein de Dieu en rapport avec son peuple ? Exode 29 : 45 ; Esaïe 57 : 15.

“ Dès l’éternité le dessein de Dieu a été que toute créature, depuis le séraphin resplendissant et saint jusqu’à l’homme, fût un temple honoré par la présence du Créateur. ”—Jésus-Christ, page 142. 36

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Lundi

11 mai

2.

LE SANCTUAIRE TERRESTRE

a.

Lorsque Moïse reçut l’ordre de bâtir un sanctuaire, quel plan lui fut montré ? Exode 25 : 9, 40 ; Hébreux 8 : 5. De quoi était-il l’illustration ? Hébreux 8 : 1-2.

“ Les Ecritures définissaient donc clairement le sanctuaire. Le terme «sanctuaire» y désigne en premier lieu le tabernacle construit par Moïse, comme ombre des choses célestes, et, en second lieu, le «véritable tabernacle» sur lequel le terrestre était destiné à nous faire porter les regards. A la mort de Jésus, le service symbolique prit fin. Le «véritable tabernacle», le sanctuaire céleste, est le sanctuaire de la nouvelle alliance. ”—La Tragédie des Siècles, page 452 (GC 417, CI 441). b.

Comment le tabernacle fut-il divisé et quel service s’y déroulait quotidiennement ? Ezéchiel 45 : 4 ; Hébreux 9 : 2-5.

“ Le bâtiment était divisé en deux pièces par une riche et magnifique tenture suspendue à des colonnes plaquées d’or ; un voile tout semblable fermait l’entrée du premier appartement.… De l’autre côté du voile intérieur, était le lieu très saint où se concentrait le service symbolique de l’expiation et de l’intercession, et qui formait un trait d’union entre le ciel et la terre. Dans cette pièce était l’arche, coffret d’acacia recouvert d’or intérieurement et extérieurement, et entouré vers le haut d’un couronnement d’or. Elle avait été faite pour contenir les tables de pierre sur lesquelles Dieu avait lui-même inscrit les dix commandements. Aussi était-elle appelée l’arche du testament ou l’arche de l’alliance, les dix commandements étant la base de l’alliance faite entre Dieu et Israël. La couverture de l’arche sainte était appelée le propitiatoire.… Au-dessus du propitiatoire, entre les deux chérubins était la Shékinah, la manifestation de la présence divine, d’où Dieu faisait connaître sa volonté. ”—Patriarches et Prophètes, pages 349-351 (Bâle) ou 319-321 (V&S).

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

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Mardi

12 mai

3.

LE SACRIFICE D’EXPIATION

a.

Qu’est-ce qui avait été prévu pour les pécheurs ayant transgressé la loi involontairement ? Le prêtre : Lévitique 4 : 2-6 ; la congrégation : Lévitique 4 : 13-15 ; un chef : Lévitique 4 : 22-24 ; le commun peuple : Lévitique 4 : 27-29.

“ Jour après jour, le pécheur repentant amenait son offrande à la porte du sanctuaire et confessait ses péchés en plaçant ses mains sur la tête de la victime. Il transférait ainsi symboliquement sa culpabilité sur la tête de la victime innocente. L’animal était alors égorgé. «Sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon.» «L’âme de la chair est dans le sang.» La loi de Dieu violée exigeait la mort du transgresseur. Le sang, image de la vie du pécheur dont la victime portait la culpabilité, était introduit par le sacrificateur dans le lieu saint, et aspergé devant le voile derrière lequel se trouvait la loi transgressée. Par cette cérémonie, le péché était figurativement transféré par le sang dans le sanctuaire. Dans certains cas, le sang n’était pas porté dans le lieu saint ; mais alors la chair de la victime expiatoire devait être mangée par les fils d’Aaron, selon cette déclaration de Moïse : «L’Eternel vous l’a donnée, afin que vous portiez l’iniquité de l’assemblée.» Les deux cérémonies symbolisaient le transfert des péchés du pénitent au sanctuaire. Telle est l’œuvre qui s’accomplissait jour après jour, l’année durant. Les péchés d’Israël étant ainsi portés au sanctuaire, il fallait, par quelque rite spécial, procéder à leur enlèvement. Dieu avait ordonné une purification pour chacune des deux pièces du lieu sacré. ”—La Tragédie des Siècles, 453-454 (GC 419, CI 444-445). b.

Quand le système sacrificiel fut-il établi et pourquoi ? Genèse 4 : 3-5 ; Galates 3 : 19.

“ Quand [les hommes] tombèrent dans le péché, loin de changer sa loi, Dieu conçut un plan qui, mis en œuvre, devait ramener le pécheur à l’obéissance. Il leur promit un Sauveur dont la mort —auguste rançon pour les péchés— serait préfigurée par le sang de victimes symboliques. C’est la preuve que si la loi de Dieu n’avait pas été transgressée, la mort n’aurait jamais existé. Un Sauveur n’aurait pas été nécessaire, pas plus que de sanglants sacrifices pour annoncer sa venue. ”—Patriarches et Prophètes, page 339 (V&S) ou 365 (Bâle).

38

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Mercredi

13 mai

4.

LE SIMPLE PRETRE

a.

Qui Dieu appela-t-il pour servir de prêtres du sanctuaire ? Exode 28 : 1 ; 29 : 4. Quel ordre clair leur fut donné ? Lévitique 10 : 9-11.

“ Les prêtres qui faisaient brûler l’encens devant l’Eternel devaient utiliser le feu que Dieu avait lui-même allumé, qui brûlait jour et nuit et ne devait jamais s’éteindre. Dieu donna des directives explicites sur la manière dont chaque partie de son service devait être conduite afin que tout ce qui est en relation avec son adoration puisse être en accord avec son saint caractère. Toute déviation des directives expresses de Dieu à propos de son saint service était passible de la peine de mort. ”—Temperance, page 43. “ Secondé de ses fils, Aaron offrit les services que Dieu avait ordonnés, puis il leva ses mains et bénit le peuple. Tout avait été fait comme Dieu l’avait ordonné ; aussi accepta-t-il le sacrifice, et révéla-t-il sa gloire d’une manière remarquable ; le feu du ciel descendit et consuma le sacrifice qui était sur l’autel. ”—Patriarches et Prophètes, page 361 (Bâle) ou 333 (V&S). b.

A quelle fréquence le prêtre devait-il sacrifier ? Exode 29 : 39. Qu’est-ce que cela doit représenter de nos jours ? Psaume 55 : 18.

“ Chaque matin et chaque soir, au moment où les sacrificateurs entraient dans le lieu saint, à l’heure de l’encens, le sacrifice journalier commençait sur l’autel du parvis. C’était toujours un moment d’un extrême intérêt pour les adorateurs qui s’assemblaient au tabernacle. Avant d’entrer en la présence de Dieu par l’intermédiaire du sacrificateur, ils devaient sonder sérieusement leurs cœurs et confesser leurs péchés. Puis ils s’unissaient dans une prière silencieuse, leurs visages tournés vers le lieu saint. De cette façon, leurs prières montaient avec le nuage d’encens, tandis que par la foi ils s’appropriaient les mérites du Sauveur promis, préfiguré par le service expiatoire. Les heures fixées pour le sacrifice du matin et du soir étaient regardées comme sacrées, et elles finirent par être observées par toute la nation juive comme heures du culte de famille. Et quand, plus tard, les Juifs furent envoyés en captivité dans des pays éloignés, lorsque l’heure fixée arrivait, ils tournaient leurs visages vers Jérusalem et faisaient monter leurs prières vers le Dieu d’Israël. Les chrétiens ont dans cette coutume un exemple pour le culte du matin et du soir. Tout en condamnant un retour régulier de cérémonies exemptes de l’esprit d’adoration, Dieu voit avec plaisir ceux qui l’aiment s’incliner devant lui matin et soir pour lui demander le pardon de leurs péchés et réclamer de lui des bénédictions nécessaires. ”—Idem, pages 355-356 (Bâle) ou 326 (V&S). Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

39


Jeudi

14 mai

5.

LE GRAND PRÊTRE (ou SOUVERAIN SACRIFICATEUR)

a.

Qui fut choisi par Dieu pour être le grand prêtre dans le sanctuaire du désert ? Exode 29 : 5-7. Quel était le devoir du grand prêtre ? Hébreux 9 : 25.

“ Une seule fois par an, et après s’y être soigneusement préparé, le grand prêtre entrait dans le lieu très saint. Personne, excepté lui, ne pouvait contempler la grandiose sainteté de cette pièce, où la gloire divine se manifestait de façon visible. Le souverain sacrificateur n’y pénétrait jamais sans trembler, tandis que le peuple attendait, dans un silence solennel, qu’il sorte de ce lieu sacré. ”—L’Histoire de la Rédemption, page 156. b.

Que devait faire le peuple pendant que le grand prêtre officiait dans le lieu très saint au jour des expiations ? Lévitique 23 : 27-32. Quand le jour des expiations commença-t-il dans le ciel ? Daniel 8 : 14 ; Esaïe 22 : 12-14, 20-22 (cf. Apocalypse 3 : 7-8).

“ En 1844 notre grand Souverain Sacrificateur est entré dans le lieu très saint du sanctuaire céleste pour y commencer l’instruction du jugement.… Dans le service symbolique, alors que l’œuvre expiatrice était effectuée par le souverain sacrificateur dans le lieu très saint du sanctuaire terrestre, le peuple devait affliger son âme devant Dieu, confesser ses péchés, pour en obtenir l’expiation et l’effacement. Peut-on exiger moins en ce jour réel d’expiation, au moment où le Christ plaide pour son peuple làhaut dans le sanctuaire, et qu’une sentence finale, irrévocable, est sur le point d’être prononcée sur chacun ? ”—Messages Choisis, volume 1, page 145.

Vendredi

15 mai

RÉVISION PERSONNELLE ET SUJETS DE RÉFLEXION

21 h 26

a.

d. e.

Quelles bénédictions retirons-nous du fait d’avoir un sanctuaire où adorer Dieu ? Moïse vit un modèle du caractère de Dieu (les dix commandements) et un modèle de sa demeure. Comment les deux sont-ils liés ? Comment le système sacrificiel se déroulait-il dans l’ancien Israël et comment se déroule-t-il aujourd’hui ? Qu’arrive-t-il lorsque nous négligeons les cultes du matin et du soir ? Pourquoi est-il important de comprendre le jour des expiations ?

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Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

b. c.


Leçon 8

Sabbat 23 mai 2009

Le jour des expiations “ Le dixième jour de ce septième mois, ce sera le jour des expiations : vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes, et vous offrirez à l’Eternel des sacrifices consumés par le feu. ” (Lévitique 23 : 27). “ Une fois l’an, au grand jour des expiations ou des propitiations, le sacrificateur entrait dans le lieu saint pour procéder à la purification du sanctuaire. L’œuvre qui s’y accomplissait achevait le cycle annuel des services. ”—Patriarches et Prophètes, page 357 (Bâle) ou 327 (V&S). Lecture proposée :

La Tragédie des Siècles (Grand Conflit, Conflit Imminent), chapitre 28.

Dimanche

17 mai

1.

L’EXPIATION POUR LE PÉCHÉ

a.

Quelle disposition miséricordieuse fut mise en place pour l’expiation du péché d’Adam ? Genèse 3 : 15, 21.

“ A l’instant où Adam céda à la tentation de Satan et fit ce que Dieu lui avait défendu, Christ, le Fils de Dieu, se tint entre les morts et les vivants et dit : «Que la punition tombe sur moi. Je prendrai la place de l’homme. Donne-lui une autre chance.» La transgression avait placé le monde entier sous la peine de mort. Mais il y eut dans le ciel une voix pour dire : «J’ai trouvé une rançon» (Job 33 : 24). Celui qui ne connaissait pas le péché fut fait péché pour l’homme déchu. ”—The Signs of the Times, 27 juin 1900. b.

Quel système fut ordonné par Dieu et comment Adam se sentit-il lorsqu’il dut offrir son premier sacrifice pour le péché ?

“ En égorgeant l’innocente victime, il tremblait à la pensée que son péché devait faire verser le sang de l’Agneau de Dieu sans tache. Cette scène lui donna un sentiment plus profond et plus vif de la grandeur de son péché, que seule la mort du cher Fils de Dieu pouvait expier. ”—Patriarches et Prophètes, page 62 (Bâle) ou 46 (V&S). Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

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Lundi

18 mai

2.

LE SERVICE QUOTIDIEN

a.

Quel était le devoir quotidien des simples prêtres dans le sanctuaire ? Nombres 28 : 4 ; Hébreux 10 : 11.

“ Les cérémonies du sanctuaire terrestre comportaient deux phases. Chaque jour de l’année, les sacrificateurs officiaient dans le lieu saint, tandis qu’une fois l’an le souverain sacrificateur accomplissait dans le lieu très saint un rite spécial appelé la purification du sanctuaire. Jour après jour, le pécheur repentant amenait son offrande à la porte du sanctuaire et confessait ses péchés en plaçant ses mains sur la tête de la victime. Il transférait ainsi symboliquement sa culpabilité sur la tête de la victime innocente. L’animal était alors égorgé. ”—La Tragédie des Siècles, page 453 (GC 419, CI 444). “ Chaque matin et chaque soir, on offrait sur l’autel un agneau d’un an, ainsi que les gâteaux prescrits, pour indiquer la consécration journalière de la nation à Jéhovah et son constant besoin du sang expiatoire de Jésus-Christ. Dieu avait expressément recommandé que chaque offrande présentée pour le service fût «sans défaut». Les prêtres devaient examiner toutes les bêtes qui étaient apportées pour le sacrifice, et rejeter celles qui avaient un défaut quelconque. ”—Patriarches et Prophètes, page 354 (Bâle) ou pages 324-325 (V&S). b.

Que devaient faire les prêtres avant d’entrer dans le sanctuaire ? Exode 30 : 18-21 ; 40 : 30-32.

“ Entre l’autel et la porte du tabernacle était la cuve d’airain faite au moyen des miroirs librement donnés par les femmes d’Israël. Les prêtres y devaient laver leurs mains et leurs pieds chaque fois qu’ils entraient dans les lieux saints ou qu’ils s’approchaient de l’autel pour offrir un holocauste à l’Eternel. ”—Idem, pages 349-350 (Bâle) ou 320 (V&S). “ Les sacrificateurs ne devaient pas entrer dans le sanctuaire avec des chaussures à leurs pieds. La poussière qui s’y fût attachée eût souillé le saint lieu. Ils devaient abandonner leurs chaussures dans le parvis, et devaient laver leurs mains et leurs pieds avant de commencer leur service, soit dans le tabernacle soit à l’autel des sacrifices. Cela avait pour effet de donner constamment l’impression que ceux qui veulent entrer en la présence de Dieu doivent être exempts de toute souillure. ”—Idem, page 352 (Bâle) ou 323 (V&S). 42

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Mardi

19 mai

3.

LE LIEU TRÈS SAINT

a.

Qu’est-ce qui séparait les deux pièces du sanctuaire et quel objet était placé dans le lieu très saint ? Exode 26 : 31-34 ; Hébreux 9 : 3-5.

“ Les splendides tapisseries qui formaient le plafond, décorées d’images de chérubins, bleu, pourpre et écarlate, ajoutaient à la magnificence du saint lieu. Au-delà du second voile était la sainte Shékinah, la manifestation visible de la gloire de Dieu, en présence de laquelle le souverains sacrificateur pouvait seul pénétrer et vivre. ”—Le Grand Conflit, page 414 (TDS 448-449, CI 438). “ Tous les meubles de [ce premier] appartement ressemblaient à de l’or pur, et réfléchissaient l’image de celui qui entrait dans ce lieu. Le rideau qui séparait les deux appartements était de différentes couleurs et de matières diverses, avec une magnifique bordure où se trouvaient des images d’or représentant des anges. ”—Premiers Ecrits, page 251. b.

Comment Dieu manifestait-il sa présence parmi les enfants d’Israël, tout particulièrement dans le sanctuaire ? Exode 40 : 34-35 ; Lévitique 16 : 2.

“ Au-delà du second voile se trouvait l’arche du témoignage ; ce rideau riche et magnifique masquait l’arche sacrée. Il n’atteignait pas le haut du bâtiment. La gloire de Dieu qui se tenait au-dessus du propitiatoire pouvait être vue depuis les deux appartements mais beaucoup moins bien depuis le premier. Directement devant l’arche, mais séparé par le rideau, se trouvait l’autel d’or pour l’encens. Le feu de cet autel avait été allumé par l’Eternel lui-même et était religieusement entretenu par un apport de saint encens qui remplissait jour et nuit le sanctuaire d’une fumée odorante. Son parfum se répandait à des kilomètres alentour du tabernacle. Lorsque le prêtre offrait l’encens devant l’Eternel, il regardait vers le propitiatoire. Bien qu’il ne pût pas le voir, il savait qu’il était là ; lorsque l’encens s’élevait comme une nuée, la gloire de Dieu descendait sur le propitiatoire, remplissait le lieu très saint et était visible dans le lieu saint. Souvent, elle remplissait tellement les deux pièces que le prêtre ne pouvait plus officier et était obligé de se tenir à la porte du tabernacle. ”—The Spirit of Prophecy, volume 1, pages 273-274. “ Le «propitiatoire», qui […] formait le couvercle [de l’arche de l’alliance], était une œuvre d’art forgée d’une seule pièce d’or massif. A chaque extrémité, il portait un chérubin en or battu. Dans cette pièce, entre les chérubins, se manifestait la présence divine, voilée par une nuée resplendissante. ”—La Tragédie des Siècles, page 447 (GC 412, CI 436). Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

43


Mercredi

20 mai

4.

LE ROLE DU SOUVERAIN SACRIFICATEUR

a.

Quel événement spécial avait lieu le dixième jour du septième mois ? Lévitique 16 : 29-31 ; Nombres 29 : 7.

“ Une fois l’an, au grand jour des expiations, le souverain sacrificateur entrait dans le lieu très saint pour purifier le sanctuaire. Les rites de ce jour achevaient le cycle annuel des cérémonies. ”—La Tragédie des Siècles, page 454 (GC 420, CI 445). “ Le dixième jour du septième mois, le souverain sacrificateur entrait dans le deuxième appartement, ou lieu très saint, ce qui lui était interdit à tout autre moment sous peine de mort. La purification du sanctuaire mettait un terme au cycle annuel des services. ”—The Spirit of Prophecy, volume 4, page 263. “ Sous le régime mosaïque, la purification du sanctuaire au grand jour des propitiations tombait sur le dixième jour du septième mois juif. Ce jour-là, le souverain sacrificateur —après avoir fait propitiation pour tout Israël et éliminé ainsi tous les péchés accumulés dans le sanctuaire— sortait du lieu très saint pour bénir le peuple. ”—La Tragédie des Siècles, page 432 (GC 399, CI 423). b.

Que devait faire le souverain sacrificateur avant d’entrer dans le lieu très saint ? Lévitique 16 : 2-6, 16.

“ Devant le propitiatoire, le Seigneur s’adressait au grand prêtre. Si celui-ci restait dans le lieu très saint plus longtemps que de coutume, les Israélites étaient remplis d’effroi : ils craignaient qu’à cause de leurs péchés ou de quelque faute commise par le souverain sacrificateur, la gloire de l’Eternel ne l’ait anéanti. Aussi, lorsqu’ils entendaient le son des clochettes cousues sur ses vêtements, ils étaient grandement rassurés. Alors le grand prêtre sortait du sanctuaire et bénissait le peuple. ”—L’Histoire de la Rédemption, page 156. “ Dans le saint des saints demeurait le grand JE SUIS et aucun être humain n’avait le droit d’y entrer sauf sur ordre divin. Là, au-dessus du propitiatoire, estompée par les ailes des chérubins, résidait la shékinah de sa gloire, le signe perpétuel de sa présence, tandis que le pectoral du grand prêtre, incrusté de pierres précieuses, faisait connaître au peuple le message solennel de Jéhovah depuis l’enceinte sacrée du sanctuaire. Merveilleuse dispensation où le Saint, le Créateur du ciel et de la terre, manifestait ainsi sa gloire et révélait sa volonté aux enfants des hommes ! ”—The Review and Herald, 2 mars 1886. 44

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Jeudi

21 mai

5.

LES DEUX BOUCS

a.

Quelle était la signification des deux boucs pris au jour des expiations et que faisait-on au bouc choisi pour être un sacrifice d’expiation ? Lévitique 16 : 7-8, 16.

“ Au grand jour des expiations … on amenait à la porte du sanctuaire deux boucs que l’on tirait au sort : «un sort pour l’Eternel, et un sort pour Azazel.» Le bouc sur lequel tombait le sort pour l’Eternel était immolé en offrande pour les péchés du peuple. ”—La Tragédie des Siècles, page 454 (GC 420, CI 445). b.

Qu’arrivait-il au bouc émissaire —Azazel— à qui la vie était conservée ? Lévitique 16 : 20-22. Que symbolisait chacun des deux boucs ?

“ L’œuvre finale de Jésus-Christ pour la rédemption des hommes et la purification de l’univers de tous les péchés qui le souillent, se terminera par l’enlèvement du péché hors du sanctuaire céleste ; ce péché sera placé sur Satan, qui en portera la pénalité finale. ”—Patriarches et Prophètes, page 360 (Bâle) ou pages 330-331 (V&S). “ Lorsque le service dans le lieu très saint était achevé, et que les péchés d’Israël étaient enlevés du sanctuaire en vertu du sang de la victime, on présentait vivant, devant l’Eternel, le bouc émissaire.… Lorsque l’œuvre du sanctuaire céleste sera achevée en présence de Dieu, des anges célestes et de la multitude des rachetés, les péchés du peuple de Dieu seront, semblablement, placés sur Satan. Il sera déclaré responsable de tout le mal qu’il leur a fait commettre. Et comme le bouc émissaire était envoyé dans un lieu inhabité, de même Satan sera relégué sur notre terre désolée, devenue une lugubre solitude. ”—La Tragédie des Siècles, pages 714-715 (GC 672, CI 702).

Vendredi

22 mai

RÉVISION PERSONNELLE ET SUJETS DE RÉFLEXION

21 h 35

a. b. c. d. e.

Expliquez l’expiation par le type et l’antitype. Citez certains faits montrant le caractère sacré du service du sanctuaire. Qu’y avait-il dans le deuxième appartement du sanctuaire, le plus saint de tous ? Qu’est-ce qui, dans le service du sanctuaire, révélait la grande miséricorde de Dieu ? Que représentaient les deux boucs ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

45


Leçon 9

Sabbat 30 mai 2009

Le mariage, une institution divine “ C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. ” (Genèse 2 : 24). “ Le couple saint s’étant donné la main, le Créateur dit : «L’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair» (Gen. 2 : 24), énonçant ainsi la loi du mariage pour les enfants d’Adam jusqu’à la fin des temps. ”—Heureux Ceux Qui…, page 64 ou Une Vie Meilleure, page 80. Lecture proposée :

Heureux Ceux Qui…, pages 64-66 ou Une Vie Meilleure, pages 79-82.

Dimanche

24 mai

1.

DIEU A INSTITUÉ LE MARIAGE

a.

Après qu’Adam eût donné un nom à chaque animal, quel événement eut lieu ? Genèse 2 : 18, 21-22. Comment Dieu considère-t-il le mariage ? Hébreux 13 : 4.

“ C’est Dieu qui célébra le premier mariage. Cette institution a ainsi pour fondateur le Créateur de l’univers.… Quand il est fondé sur les principes divins qui sont à sa base, le mariage est un bienfait ; il devient le conservateur de la pureté et du bonheur de la race ; il pourvoit aux besoins sociaux de l’homme ; et il élève sa nature physique, intellectuelle et morale. ”—Patriarches et Prophètes, page 40 (Bâle) ou pages 23-24 (V&S). b.

Que signifie le fait qu’Eve ait été créée à partir de la côte d’Adam ? Ephésiens 5 : 22-24 ; Colossiens 3 : 18.

“ Eve fut formée d’une des côtes d’Adam. Dieu voulut montrer par là qu’elle n’était point destinée à être son chef, pas plus qu’à être traitée comme son inférieure, mais à se tenir aux côtés d’Adam comme son égale, aimée et protégée par lui. Tirée de l’homme, os de ses os, et chair de sa chair, la femme était une autre partie de luimême, marque sensible et frappante de l’union intime et de l’attachement profond qui devait caractériser leurs rapports. ”—Idem, page 40 ou 23. 46

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Quel événement montre que l’Eternel approuvait l’institution du mariage ? Jean 2 : 1-2.

“ Christ est venu dans notre monde afin que la lumière céleste brille au sein des ténèbres morales, pour faire comprendre aux hommes et aux femmes que l’institution du mariage est sacrée. Par sa présence aux noces de Cana, il a mis le sceau de son approbation à cette ordonnance. ”—Manuscript Releases, volume 10, page 188. “ Christ n’est pas venu pour détruire cette institution sainte et sacrée mais pour la restaurer dans sa sainteté et son élévation originelles. Il est venu pour restaurer l’image morale de Dieu en l’homme et il a commencé son œuvre en sanctionnant la relation du mariage. Celui qui forma le premier saint couple et qui créa pour lui un paradis, mit son sceau à l’institution du mariage dont la première célébration eut lieu en Eden. ”—Idem, page 203. “ Dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament les liens du mariage représentaient l’union tendre et sacrée qui existe entre le Christ et le peuple des rachetés qu’il s’est acquis sur le Calvaire. ”—Heureux Ceux Qui…, page 65 ou Une Vie Meilleure, page 80. b.

Que disent les Ecritures au sujet d’un foyer heureux ? Psaume 128.

“ Les Ecritures déclarent que Jésus et ses disciples furent invités à cette cérémonie de mariage [à Cana]. Les chrétiens qui disent ne pas devoir prendre part à ces joyeuses festivités ne peuvent se réclamer du Christ. En assistant à cette fête, Jésus a montré qu’il désire que nous nous réjouissions avec ceux qui se réjouissent en suivant ses ordonnances. Il ne s’est jamais élevé contre les fêtes humaines innocentes lorsqu’elles se déroulent en accord avec les lois du ciel. Il est convenable que ses disciples participent à des réunions du genre de celle que le Christ a honoré de sa présence. Après cette noce, le Christ a assisté à beaucoup d’autres fêtes, les sanctifiant par sa présence et son enseignement. ”—Le Foyer Chrétien, page 96. “ Si notre bonheur consiste à rendre les autres heureux, nous sommes alors vraiment heureux. Le vrai disciple ne vivra pas pour satisfaire son moi bien-aimé, mais pour Christ et pour le bien de tous ses petits. Il doit sacrifier ses aises, son plaisir, son confort, ses commodités, sa volonté et ses désirs égoïstes pour la cause de Christ ou ne jamais régner avec lui sur son trône. ”—Testimonies, volume 1, pages 85-86. “ Le mariage qui est une union pour la vie est le symbole de l’union du Christ avec son Eglise. L’esprit que le Christ manifeste envers son Eglise est le même qui doit régner entre les époux. ”—Témoignages, volume 3, page 110. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

47

POUR LA MISSION

a.

SABBAT —

UNE JOYEUSE CIRCONSTANCE

SPÉCIALE DU PROCHAIN

2.

TCHÉCOSLOVAQUE

25 mai

OFFRANDE

Lundi


Mardi

26 mai

3.

LE RÔLE DU MARI

a.

Qu’est-ce que la Bible enjoint au mari [“ husband ” en anglais qui signifie littéralement “ lien du foyer ”] ? Ephésiens 5 : 25, 28 ; Colossiens 3 : 19.

“ Le Seigneur a désigné le mari comme chef de la femme pour être son protecteur ; il est le lien qui unit les membres de la famille… L’autorité du Christ s’exerce dans la sagesse, l’amour et la douceur ; c’est ainsi que le mari doit manifester son autorité et imiter le grand Chef de l’Eglise. ”—Le Foyer Chrétien, pages 206-207. b.

Précisez quelles sont les attitudes correctes en opposition aux mauvaises attitudes chez un mari et père. Genèse 18 : 18-19 ; Ephésiens 6 : 4 ; Hébreux 12 : 7-9.

“ Que le père insiste auprès de ses enfants sur la valeur des vertus austères : l’énergie, l’intégrité, l’honnêteté, la patience, le courage, l’activité et l’initiative. Et ce qu’il exige d’eux, qu’il le pratique lui-même, en sorte que sa conduite soit une vivante illustration de ces vertus. ”—Le Ministère de la Guérison, page 330. “ Le fait de se targuer constamment de sa position de chef de famille n’est pas une marque de virilité pour un mari. De l’entendre faire appel aux Ecritures pour justifier son autorité ne fera pas grandir le respect qu’on lui doit. Exiger de sa femme, la mère de ses enfants, qu’elle agisse selon ses plans, comme s’ils étaient infaillibles, ne le rendra pas plus viril. ”—Le Foyer Chrétien, page 206. “ Beaucoup de maris ne comprennent ni n’apprécient à leur juste valeur les obligations et les soucis qui incombent à leur femme, généralement astreinte pendant toute la journée à d’incessantes tâches domestiques. Ils rentrent souvent à la maison le visage renfrogné, sans introduire le moindre rayon de soleil dans le cercle familial. Si le repas n’est pas prêt, l’épouse fatiguée —qui est à la fois maîtresse de maison, nurse, cuisinière et femme de ménage— est accablée de reproches. Le mari exigeant peut condescendre à prendre l’enfant qui pleure des bras de sa pauvre mère, afin que la préparation du repas en soit activée ; mais si le petit ne se tient pas tranquille et s’agite dans les bras de son père, ce dernier comprendra rarement que son devoir est de chercher à le calmer et à l’apaiser. Il ne prend pas la peine de considérer le nombre d’heures pendant lesquelles la mère a eu à supporter l’agitation des enfants, mais il dit avec impatience : «Maman, viens prendre ton enfant.» N’est-ce pas son enfant à lui aussi bien qu’à elle ? N’est-ce pas son devoir tout naturel que d’assumer sa part de la charge que représente l’éducation de ses enfants ? ”—Idem, pages 215-216. 48

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Comment la Bible décrit-elle une femme fidèle, vertueuse et chrétienne ? Proverbes 18 : 22 ; 19 : 14 ; 31 : 10-11, 30.

“ Le mari est le chef de la famille, comme le Christ est le chef de l’Eglise, et si la femme agit de telle sorte qu’elle sape son influence et lui fait perdre cette position de responsabilité et de dignité, elle déplaît à Dieu. C’est le devoir de la femme de subordonner ses désirs et sa volonté à ceux de son mari. Tous deux doivent se faire des concessions, mais la Parole de Dieu donne l’avantage à la décision du mari. D’ailleurs, la femme n’y perdra pas en dignité de céder à celui qu’elle a choisi comme conseiller et comme protecteur. ”—Témoignages, volume 1, page 118. “ Beaucoup de maris s’arrêtent à ces paroles «femmes, soyez soumises à vos maris» ; mais nous allons lire la conclusion de cette même injonction «comme il convient dans le Seigneur». ”—Manuscript Releases, volume 13, page 74. b.

Quelle injonction le Seigneur fit-il à la reine du foyer ? 1 Pierre 3 : 1-2 ; Philippiens 2 : 14.

“ Même si la maîtresse de maison accomplit ses devoirs extérieurs avec application, elle peut être continuellement en train de se plaindre de l’esclavage auquel elle est vouée et d’exagérer ses responsabilités et ses privations en comparant son sort à ce qu’elle imagine être la vie idéale d’une femme. Elle peut entretenir des désirs non sanctifiés comme une position plus facile, dépourvue des tracasseries et des contraintes qui l’agacent. Elle pense bien peu que dans cette sphère d’action si différente à laquelle elle aspire elle aurait certainement à subir des épreuves tout aussi contrariantes. Pendant qu’elle espère vainement une vie différente, elle nourrit un mécontentement coupable et rend son foyer très désagréable pour son mari et ses enfants. La femme et mère fidèle se conduira tout autrement. Elle remplira ses devoirs dignement et joyeusement ; elle ne considérera pas dégradant d’accomplir de ses propres mains toutes les tâches indispensables à un foyer bien ordonné. Si elle regarde à Dieu pour trouver auprès de lui force et réconfort, si elle cherche à accomplir son devoir dans la crainte de Dieu et dans sa sagesse, elle s’attachera son mari et verra ses enfants grandir pour devenir des hommes et des femmes honorables, possédant la force morale de suivre l’exemple de leur mère. ”—The Health Reformer, 1er août 1877.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

49

POUR LA MISSION

a.

SABBAT —

LA REINE DU FOYER

SPÉCIALE DU PROCHAIN

4.

TCHÉCOSLOVAQUE

27 mai

OFFRANDE

Mercredi


Jeudi

28 mai

5.

UN LIEN POUR LA VIE

a.

Selon la Parole de Dieu, combien de temps les vœux du mariage lient-ils mari et femme ? Marc 10 : 6-12 ; Romains 7 : 1-3 ; 1 Corinthiens 7 : 39.

“ Ce vœu [du mariage] unit la destinée de deux individus que, seule, la mort devrait séparer. ”—Témoignages, volume 1, page 665. “ Qu’en est-il du mariage aujourd’hui ? N’est-il pas perverti et souillé, rendu tel qu’il l’était à l’époque de Noé ? Dans les quotidiens on parle d’un divorce après l’autre. Voilà le mariage dont parle le Christ lorsqu’il dit qu’avant le déluge ils «se mariaient et mariaient leurs enfants» (Matthieu 24 : 38). ”—Manuscript Releases, volume 7, page 56. b.

S’il y a malheureusement séparation entre mari et femme, quelles sont les deux alternatives ? Malachie 2 : 13-16 ; 1 Corinthiens 7 : 10-11.

“ Jésus vint sur cette terre pour redresser certaines idées fausses sur le mariage et restaurer l’image morale de Dieu en l’homme. Des opinions erronées à l’égard du mariage s’étaient glissées dans l’esprit des conducteurs d’Israël. De telles conceptions enlevaient à cette institution son caractère sacré. Le cœur de l’homme était tellement endurci qu’il pouvait, pour le motif le plus futile, se séparer de son épouse… Le Christ vint pour condamner ces aberrations. Son premier miracle fut accompli à l’occasion d’un mariage. Il proclamait ainsi au monde que le mariage, lorsqu’il est pur et sans tache, est une institution sacrée. ”—Le Foyer Chrétien, page 328.

Vendredi

29 mai

RÉVISION PERSONNELLE ET SUJETS DE RÉFLEXION

21 h 43

a. b. c. d. e.

50

Comment la Bible décrit-elle la création de la femme ? Quand, seulement, un mariage peut-il être une circonstance vraiment joyeuse et pourquoi ? Comment un mari peut-il améliorer sa relation avec sa femme ? Comment une femme peut-elle améliorer sa relation avec son mari ? Qu’est-ce qui prouve que Dieu, dans sa sagesse, avait prévu que le mariage soit un lien qui dure toute la vie ? Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Sabbat, 6 juin 2009

Offrande spéciale pour la Mission Tchécoslovaque La Tchécoslovaquie, située au centre de l’Europe, fut fondée en octobre 1918. C’était l’un des états ayant succédé à l’empire Austro-Hongrois à la fin de la première guerre mondiale. Il était formé des territoires actuels de la République Tchèque, de la Slovaquie et de la Ruthénie subcarpatique. En 1948, le parti communiste prit le contrôle du pays, abolit la liberté religieuse et l’athéisme devint l’idéologie officielle de la nation. En 1989, ce pays redevint démocratique lorsque la liberté de conscience fut accordée au peuple et trois ans plus tard la Tchécoslovaquie fut divisée. Son territoire devint ce qu’il est aujourd’hui, la République Tchèque et la Slovaquie. Notre œuvre en Tchécoslovaquie commença tout au début du Mouvement de Réforme. En 1923, il y avait 43 membres dans ce pays. Puis le communisme fit son entrée et les croyants n’eurent plus la possibilité de se réunir. Le berger fut frappé et le troupeau éparpillé. Mais le dirigeant vécut une très intéressante expérience en prison. Sa femme réussit à lui apporter une copie du livre La Tragédie des Siècles. Il lut et relut ce livre et réalisa qu’il avait fait une grosse erreur en ne formant pas de jeunes pour lui succéder. Il confessa son erreur au Seigneur et fit l’expérience d’une réelle conversion. Il commença à envoyer des messages à la congrégation à travers des poèmes. Il en écrivit 150 et les mit en musique. Les croyants étaient réconfortés par les messages du frères et ils les chantaient. Mais en fin de compte l’église s’éteignit après de nombreuses années sans dirigeant. Après qu’il fût relâché de prison, il commença immédiatement à former des jeunes comme il l’avait promis au Seigneur. En 1995, la Tchécoslovaquie devint une Mission et aujourd’hui nous avons un nouveau groupe de membres mais aussi le reste de ceux qui traversèrent les jours sombres d’autrefois. Nous prévoyons de construire un lieu de réunion et d’avancer dans la diffusion du Message du troisième ange. Nous avons besoin de votre aide. Soyez généreux s’il vous plaît lors de cette collecte spéciale. Vos frères et sœurs de la Mission Tchécoslovaque.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

51


Leçon 10

Sabbat 6 juin 2009

La famille chrétienne “ Nos fils sont comme des plantes qui croissent dans leur jeunesse. Nos filles comme les colonnes sculptées qui font l’ornement des palais. ” (Psaume 144 : 12). “ La plus grande preuve de la puissance de la religion chrétienne qui puisse être donnée au monde est un foyer discipliné et bien ordonné. Rien ne parle d’une manière plus éloquente en faveur de la vérité ; c’est un vivant témoignage de sa puissance agissante sur les cœurs. ”—Service Chrétien, page 254. Lecture conseillée :

Child Guidance, pages 318-325, 434-443.

Dimanche

31 mai

1.

UN PETIT PARADIS SUR TERRE

a.

Que recommande la Parole de Dieu aux maris et aux femmes pour avoir un foyer heureux ? 1 Corinthiens 7 : 3-4 ; Galates 6 : 2 ; Ephésiens 5 : 33.

“ N’essayez pas de vous contraindre l’un l’autre, ce serait agir au détriment de votre amour. Vous détruiriez ainsi la paix et le bonheur de votre foyer. Ne laissez pas pénétrer la discorde dans votre ménage, car vous seriez malheureux tous les deux. Soyez bons dans vos paroles et aimables dans vos actions ; renoncez à vos désirs personnels. Veillez sur vos propos, car ils ont une grande influence pour le bien ou pour le mal. Mettez dans votre vie à deux le doux parfum de l’image du Christ. ”—Témoignages pour l’Eglise, volume 3, pages 110-111. b.

Comment la parole inspirée décrit-elle un vrai foyer chrétien ? Psaume 128 ; Esaïe 61 : 9. Comment le foyer peut-il être une bénédiction ou une malédiction ?

“ Nous devons laisser Christ entrer dans nos cœurs et dans nos foyers si nous voulons marcher dans la lumière. Le foyer doit être tout ce que ce mot implique. Ce doit être un petit paradis sur terre, un endroit où l’affection doit être cultivée au lieu d’être délibérément réprimée. Notre bonheur dépend de la culture de l’amour, de la sympathie et de la véritable courtoisie l’un envers l’autre. ”—Testimonies, volume 3, page 539. 52

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Que disent les Ecritures à propos des parents craignant Dieu ? Psaume 127 : 3 ; Proverbes 17 : 6 ; Esaïe 54 : 13.

“ Souvenez-vous donc toujours que vous ne devez pas traiter vos enfants comme s’ils étaient votre propriété. Ils sont l’héritage du Seigneur, et le plan du salut inclut leur rédemption aussi bien que la nôtre. Ils ont été confiés aux parents afin d’être élevés dans la connaissance et l’amour du Seigneur, et d’être ainsi qualifiés pour l’accomplissement de leur tâche en ce monde et dans l’éternité. ”—Foyer Chrétien, page 270. “ Les enfants sont l’héritage du Seigneur et si les parents ne les éduquent pas de sorte à les rendre capables de demeurer dans la voie de l’Eternel, ils négligent un devoir solennel. Ce n’est ni la volonté ni le dessein de Dieu que les enfants deviennent grossiers, brutaux, discourtois, désobéissants, ingrats, irréligieux, impétueux, prétentieux, aimant le plaisir plus que Dieu. Les Ecritures déclarent que cet état de choses dans la société sera un signe des derniers jours. ”—Child Guidance, page 229. “ On doit […] guider [les enfants] sur le sentier de l’obéissance, sans tolérer chez eux la gourmandise et la vanité. ”—Le Foyer Chrétien, page 269. b.

Quel ordre le Seigneur donne-t-il à tous les parents qui veulent que leurs enfants soient sauvés ? Deutéronome 6 : 4-7 ; 11 : 18-19 ; Proverbes 22 : 6.

“ Pendant la semaine, il faut que les parents se souviennent que leur foyer est l’école où leurs enfants se préparent pour les cours célestes. Qu’on n’y prononce donc que des paroles que ceux-ci pussent entendre. Parents, vivez pendant la semaine comme en la présence de Dieu, qui vous a confié vos enfants afin de les élever pour son service. Formez pour celui-ci la petite église qu’est votre foyer de manière que le jour du sabbat chacun soit prêt à rendre un culte au Seigneur. Matin et soir, présentezles à Dieu comme l’héritage qu’il s’est acquis au prix de son sang. Enseignez-leur que leur premier devoir et leur plus grand privilège, c’est d’aimer et de servir le Seigneur. ”—Témoignages, volume 3, pages 20-21.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

53

POUR LA MISSION

a.

SABBAT —

PARENTS ET ENFANTS

SPÉCIALE DU PROCHAIN

2.

TCHÉCOSLOVAQUE

1er juin

OFFRANDE

Lundi


Mardi

2 juin

3.

LE CINQUIÈME COMMANDEMENT

a.

Qu’est-ce qu’il est demandé des enfants envers leurs parents ? Exode 20 : 12 ; Ephésiens 6 : 1-3.

“ Il n’est aucune période de la vie où l’on soit dispensé d’honorer ses parents. Cette exigence solennelle s’applique à tous les fils et toutes les filles, c’est l’une des conditions de la prolongation de leur vie dans le pays que Dieu offrira à ceux qui auront été fidèles. Ce n’est pas là une question futile : elle est d’une importance vitale. La promesse est liée à l’obéissance. Si vous obéissez, vous vivrez longtemps dans le pays que le Seigneur, votre Dieu, vous donne. Si vous désobéissez, vous ne pourrez y prolonger vos jours. ”—Le Foyer Chrétien, pages 281-282. “ Enfants, si vous désirez obtenir la vie éternelle, respectez et honorez vos parents. Ne leur causez ni peine, ni chagrin ; qu’ils ne passent pas, à cause de vous, des nuits blanches dans l’inquiétude et le désarroi. Si vous avez péché en négligeant de leur témoigner l’amour et l’obéissance qui leur sont dus, commencez maintenant à racheter votre passé. Vous ne pouvez faire autrement ; sinon cela signifierait pour vous la perte de la vie éternelle. Celui qui sonde les cœurs connaît votre attitude à l’égard de vos parents ; il pèse le caractère moral dans les balances d’or du sanctuaire céleste. Reconnaissez donc que vous avez négligé vos parents, que vous leur avez témoigné de l’indifférence, méprisant ainsi le saint commandement de Dieu. ”—Le Foyer Chrétien, page 290 et Messages à la Jeunesse, page 330. b.

Quel est l’un des signes du proche retour de notre Seigneur Jésus-Christ ? Romains 1 : 30 ; 2 Timothée 3 : 2.

“ Le péché qui existe dans cette génération d’enfants est qu’ils sont «rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, aimant le plaisir plus que Dieu ” (2 Timothée 3 : 2, 4). Cet état de choses est si répandu qu’il en a été fait le sujet d’une prophétie, un des signes que nous vivons à la fin des temps. ”—Letters to Young Lovers, page 53. “ La Parole de Dieu insiste fréquemment sur le respect dû aux parents. Elle inculque aux jeunes gens le devoir sacré d’aimer et de chérir ceux qui les ont dirigés depuis leur naissance jusqu’au moment où ils atteignent l’âge mûr, et qui attendent d’eux, maintenant, au moins en grande partie, leur paix et leur bonheur. La Bible ne fait pas entendre un son incertain sur ce sujet ; néanmoins ses enseignements ont été étrangement méconnus. ”—Messages à la Jeunesse, page 442. 54

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Quelle prophétie concernant la famille s’accomplira en ces derniers jours ? Malachie 4 : 5-6 ; Luc 1 : 17.

“ La restauration et le relèvement de l’humanité commencent par la famille, c’està-dire par l’œuvre des parents. La société est composée de familles, et sera ce que la font les chefs de ces dernières. C’est du cœur que procèdent «les sources de la vie» (Proverbes 4 : 23), et le cœur de la société, de l’Eglise ou de la nation, c’est la famille. Le bien-être de la société, les progrès de l’Eglise, la prospérité de l’Etat dépendent des influences familiales. ”—Le Ministère de la Guérison, page 295. “ Ceux qui proclament le dernier message de miséricorde devraient sentir qu’il est de leur devoir d’instruire les parents sur le sujet de la religion au foyer. C’est par la présentation des principes de la loi de Dieu aux parents et aux enfants que le grand mouvement de réforme doit commencer. A mesure que les revendications de la loi de Dieu sont présentées et que pères et mères sont convaincus du fait qu’il est de leur devoir d’obéir à Dieu, montrez-leur l’importance de leur décision non seulement pour eux-mêmes mais pour leurs enfants. ”—Témoignages, volume 2, page 474. b.

Lorsque pères, mères et enfants seront unis en une famille heureuse, quel sera le résultat ? Psaume 144 : 12.

“ Les parents ont besoin de plus que de la sagesse humaine pour comprendre comment éduquer au mieux leurs enfants pour une vie utile et heureuse ici-bas et pour un service plus élevé et une joie plus grande dans la vie future. Pères et mères, souvenez-vous toujours qu’un dépôt sacré vous est confié. La force de l’exemple est immense. Si vous ne choisissez pas un bon entourage pour vos enfants et que vous leur permettez de s’associer avec des personnes à la moralité douteuse, vous les mettez ou leur permettez de se mettre eux-mêmes à une école où ils apprendront des leçons de dépravation et les mettront en pratique. ”—The Review and Herald, 13 septembre 1881. “ Parents, une responsabilité solennelle repose sur vous. Il est de votre devoir de coopérer avec Christ afin d’aider vos enfants à se forger de bons caractères. Jésus ne peut rien faire sans votre concours. Permettre à un enfant de faire ce qu’il veut, se soumettre à ses règles, négliger de le corriger sous prétexte que vous l’aimez trop pour le punir, n’est ni de la miséricorde ni de la gentillesse. Quel genre d’amour est le vôtre pour permettre que votre enfant développe des traits de caractère qui le rendront malheureux et les autres avec lui ? Arrêtez avec ce genre d’amour ! Le véritable amour cherchera à travailler pour le bien présent et éternel de l’âme. ”—Idem, 16 juillet 1895. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

55

POUR LA MISSION

a.

SABBAT —

UNE TRIPLE PUISSANCE

SPÉCIALE DU PROCHAIN

4.

TCHÉCOSLOVAQUE

3 juin

OFFRANDE

Mercredi


Jeudi

4 juin

5.

UN TRAVAIL FIDÈLE RÉCOMPENSÉ

a.

Dans l’éternité, lorsque les élus seront en sécurité dans le royaume de Dieu, qu’est-ce que les parents pourront dire et quel témoignage leurs enfants rendront-ils ? Esaïe 8 : 18.

“ Quand se tiendra le jugement et que les livres seront ouverts ; quand le grand Juge dira : «C’est bien», et placera une couronne de gloire immortelle sur le front du vainqueur, plusieurs saisiront leur couronne à la vue de l’univers assemblé et, montrant leur mère, diront : «C’est à elle que je dois d’être ce que je suis par la grâce de Dieu. Ses instructions, ses prières ont largement contribué, avec la bénédiction divine, à mon salut éternel.» ”—Messages à la Jeunesse, page 328. “ Mères, souvenez-vous que le Créateur de l’univers peut vous aider dans votre travail. Par sa force et en son nom vous pouvez conduire vos enfants à être des vainqueurs. Enseignez-leur à regarder à Dieu pour la force dont ils ont besoin. Dites-leur qu’il entend leurs prières. Apprenez-leur à remporter la victoire sur le mal par le bien, à exercer une influence qui élève et ennoblisse. Menez-les à s’unir à Dieu et ils auront la force de résister aux plus grandes tentations. Ils recevront alors la récompense des vainqueurs. ”—Child Guidance, pages 172-173. b.

Quelle sera la récompense d’une famille chrétienne unie lorsqu’elle entrera dans le royaume de Dieu ? Psaume 132 : 12; Apocalypse 5 : 13.

“ Jésus vous dit de participer à sa joie ; en quoi cela consiste-t-il ? Il s’agit de la joie de voir le résultat de votre travail, pères, de la joie de voir vos efforts récompensés, mères. Voici vos enfants ; la couronne de la vie est sur leur tête et les anges de Dieu immortalisent les noms des mères dont les efforts ont gagné leurs enfants à Jésus-Christ. ”—Idem, pages 567-568.

Vendredi

5 juin

RÉVISION PERSONNELLE ET SUJETS DE RÉFLEXION a. b. c. d. e. 56

21 h 49

Qu’est-ce qui caractérise une vraie famille chrétienne ? Citez quelques éléments de succès dans l’éducation d’enfants craignant Dieu. A quel défi particulier les parents ont-ils à faire face en ces derniers jours ? Pourquoi les vrais foyers chrétiens seront-ils rares à la fin des temps ? Qu’est-ce qui est nécessaire pour que nous voyions nos enfants dans le royaume de Dieu ? Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Leçon 11

Sabbat 13 juin 2009

La véritable éducation “ Dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ ” (2 Timothée 3 : 15). “ Pour beaucoup, l’éducation se borne à la connaissance livresque ; mais «la crainte de Dieu est le commencement de la sagesse» (Psaume 111 : 10). Le vrai but de l’éducation est de restaurer l’image de Dieu dans l’âme. ”—Testimonies, volume 5, page 322. Lecture proposée :

Education, pages 15-32.

Dimanche

7 juin

1.

EN EDEN

a.

Quelle est la définition de la véritable éducation ? Psaume 111 : 10 ; Proverbes 9 : 10.

“ La véritable éducation c’est la préparation des forces mentales, morales et physiques pour pouvoir accomplir chaque devoir de la vie, qu’il soit plaisant ou pas, pour la formation des habitudes du cœur, de l’esprit et de l’âme pour le service divin. ”— Selected Messages, volume 3, page 228. “ Le vrai but de l’éducation est de restaurer l’image de Dieu dans l’âme humaine. ”—Patriarches et Prophètes, page 616 (Bâle) Voir page 584 (V&S). b.

Dans quel environnement Adam et Eve furent-ils mis pour leur éducation ? Genèse 2 : 8, 15.

“ Le système éducatif institué au commencement du monde devait servir de modèle à l’homme à travers tous les temps. ”—Child Guidance, page 294. “ Lors de la réunion de conseil tenue avec le Père avant que le monde fût, il fut décidé que le Seigneur Dieu planterait un jardin en Eden pour Adam et Eve et qu’il leur confierait la tâche de prendre soin des arbres fruitiers, de cultiver et d’entretenir la végétation. Un labeur utile devait être leur sauvegarde et se perpétuer à travers toutes les générations jusqu’à la fin de l’histoire de la terre. Pour avoir une éducation complète, il est nécessaire de combiner les connaissances avec un travail pratique. ”—The Signs of the Times, 13 août 1896. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

57


Lundi

8 juin

2.

LES ECOLES DE PROPHETES

a.

Qu’est-ce qui fut prévu pour les « fils de prophètes » en Israël de sorte à revenir à une éducation davantage basée sur la piété ? 1 Samuel 7 : 15-16 ; 2 Rois 2 : 2-5, 15.

“ Le récit sacré mentionne trois de ces écoles, une à Guilgal, une deuxième à Béthel et une troisième à Jéricho. Immédiatement avant son enlèvement au ciel, Elie visita avec Elisée un de ces centres d’éducation. ”—Prophètes et Rois, page 169. “ Dans ces écoles de prophètes, les jeunes étaient formés par des maîtres qui n’étaient pas seulement versés dans les Saintes Ecritures, mais qui entretenaient euxmêmes une étroite communion avec Dieu et qui avaient reçu l’onction du Saint-Esprit. ”—The Signs of the Times, 20 juillet 1882. b.

Nommez les principaux thèmes étudiés dans les écoles de prophètes. Psaume 86 : 11 ; Jean 17 : 3.

“ Les premiers thèmes d’étude dans ces écoles de prophètes étaient la loi de Dieu, avec les instructions données à Moïse, l’histoire sacrée, la musique sacrée et la poésie. Dans ces écoles d’autrefois, le premier objectif de toute étude était la volonté de Dieu et les devoirs de l’homme envers lui. On pouvait voir les traces de Jéhovah dans tous les récits de l’histoire sacrée. ”—Christian Education, page 62. “ Pensez-vous que les étudiants des écoles de prophètes utilisaient les livres d’étude qui sont dans les écoles ordinaires ? Bien sûr que non ! Que leur enseignaiton ? A posséder la connaissance de Jésus-Christ. ”—Spalding and Magan Collection, page 357. “ Dans la famille et dans l’école, l’enseignement était presque entièrement oral. La jeunesse apprenait aussi à lire les écrits hébreux, et chacun pouvait étudier librement sur les rouleaux de parchemin de l’Ancien Testament. … Les grandes vérités découlant du service du sanctuaire étaient expliquées et tout l’enseignement tournait autour d’un fait central : l’Agneau de Dieu qui devait ôter les péchés du monde. On cultivait dans ces écoles un esprit de piété. On enseignait aux élèves non seulement à prier, mais on leur expliquait comment le faire, comment s’approcher du Créateur, comment exercer la foi en lui et comprendre les enseignements de son Esprit pour y obéir. L’intelligence sanctifiée puisait dans les trésors de Dieu des choses anciennes et des choses nouvelles, et l’Esprit du Seigneur se manifestait dans la prophétie et dans le chant sacré. ”—Education, pages 43-44. 58

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Mardi 3.

LES TRAVAUX UTILES

a.

Où Jésus reçut-il son éducation ? Matthieu 13 : 54-56.

9 juin

“ Ce n’est pas dans les écoles de la synagogue que Jésus reçut son instruction. Sa mère fut son premier maître terrestre. De ses lèvres et des rouleaux des prophètes, il recueillit la connaissance des choses divines. Sur ses genoux, il apprit les paroles mêmes qu’il avait données autrefois à Israël, par l’intermédiaire de Moïse. Plus tard, il ne fréquenta pas davantage les écoles des rabbins. L’instruction qu’il eût pu puiser à cette source ne lui était pas nécessaire, Dieu lui-même étant son instructeur. ”—JésusChrist, page 53. “ Pendant toute sa vie terrestre, Jésus fut un travailleur assidu. Il s’attendait à beaucoup, et il entreprenait beaucoup. Au cours de son ministère, il dit : «Il nous faut travailler tant qu’il fait jour aux œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient où personne ne peut travailler» (Jean 9 : 4). Jésus ne fuyait pas les soucis et les responsabilités, comme le font beaucoup de ceux qui se disent ses disciples. Plusieurs sont faibles et incapables parce qu’ils cherchent à se dérober à cette discipline. ”—Idem page 56. b.

Où trouvons-nous le matériau convenable pour une véritable éducation à part celui qui vient de la Bible ? 2 Thessaloniciens 3 : 8-10.

“ L’enseignement du travail manuel mérite plus d’attention qu’on ne lui en a donné jusqu’ici. Des écoles devraient être établies où, en plus de la culture mentale et morale qui y serait offerte, on pourvoirait du mieux possible au développement physique et à l’enseignement industriel. Des instructions devraient être données en agriculture, dans les différents métiers les plus utiles, en économie domestique : cuisine, couture, traitement des malades, etc. Il faudrait dans ces écoles des jardins, des ateliers, des salles de soins et le travail dans chacune de ces branches devrait être dirigé par des instructeurs qualifiés. Le travail doit être bien fait et viser un but défini. Il est utile que chacun possède quelque connaissance de différents métiers, mais il est indispensable de se spécialiser plus particulièrement dans l’un d’eux. Chaque jeune fille, chaque jeune homme devrait posséder en quittant l’école un métier qui, le cas échéant, lui permettrait de gagner sa vie. ”—Education, page 223.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

59


Mercredi

10 juin

4.

LA BIBLE DANS L’EDUCATION

a.

Que fera pour nous une étude assidue de la Bible ? Psaume 119 : 98-101 ; Proverbes 2 : 1-5.

“ Plus que tout autre livre, la Parole de Dieu devrait être le sujet de nos études, le grand manuel, la base de toute éducation. Nos enfants doivent être instruits des vérités qu’elle renferme, indépendamment des habitudes et des coutumes en vogue. ”—Témoignages, volume 2, page 483. “ La Bible nous enseigne toute la volonté de Dieu concernant les fils et les filles d’Adam. La Bible est la règle de vie ; elle nous apprend quel caractère nous devons acquérir pour la vie éternelle à venir. ”—Fundamentals of Christian Education, pages 390-391. b.

Lorsque nous nous appliquons à l’étude et que nous nous laissons former, quelles devraient être nos priorités ? Esaïe 55 : 2-3 ; Psaume 25 : 4-5.

“ Aujourd’hui, jeunes gens et jeunes filles passent des années à acquérir une instruction sans plus de valeur que la balle du grain, qui disparaîtra dans le dernier grand conflit. Dieu n’accorde aucune importance à une telle éducation. Cette soi-disant sagesse tirée de l’étude de différents auteurs a soustrait à la Parole de Dieu une partie de sa clarté et de sa valeur. De nombreux étudiants, lorsqu’ils quittent l’école, sont incapables de recevoir sa Parole avec la révérence et le respect qu’ils lui témoignaient avant d’y entrer. Leur foi s’est éteinte dans l’effort d’exceller dans leurs études. La Bible n’a été en rien la matière essentielle de leur instruction. On a placé devant eux des livres marqués par l’incrédulité et propageant des théories malsaines. ”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 358 et Fundamentals of Christian Education, pages 390-391. “ Les hommes n’ont pas besoin de la pâle lumière de la tradition pour comprendre les Ecritures. C’est un peu comme si on supposait que le soleil de midi avait besoin des rayons d’une torche terrestre pour accroître son éclat. ”—Fundamentals of Christian Education, page 391. “ Il ne faut pas introduire la Bible dans nos écoles pour la placer entre d’autres livres remplis d’infidélités. Il faut en faire le fondement et la base de l’éducation. Il est vrai que la Parole de Dieu est mieux connue aujourd’hui que par le passé, mais il y a encore beaucoup de choses à en apprendre. La Parole du Dieu vivant devrait être utilisée et estimée comme la première, la dernière et la meilleure en toutes choses. Alors, on constatera une véritable croissance spirituelle. ”—Fundamentals of Christian Education, page 474. 60

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Jeudi

11 juin

5.

UNE EDUCATION POUR L’ETERNITE

a.

Que dit l’Inspiration au sujet des Ecritures ? 2 Timothée 3 : 15-16.

“ Durant toute l’éternité, les Ecritures brilleront d’un éclat de plus en plus vif, comme des pierres précieuses ; mais nous ne comprenons même pas à moitié ces vérités. La précieuse vérité biblique que nous avons acceptée doit réaliser une grande œuvre en nous et plus nous comprendrons ces choses, mieux nous comprendrons comment faire impression sur d’autres. ”—Review and Herald, 10 avril 1888. b.

Quels seront les sujets d’étude dans le royaume de Dieu, et qu’apprendront les rachetés ? Matthieu 23 : 10 ; Ephésiens 6 : 9 ; 1 Corinthiens 2 : 9.

“ Dans la nouvelle terre, des intelligences immortelles contempleront avec ravissement les merveilles de la puissance créatrice et les mystères de l’amour rédempteur. Plus d’ennemi rusé et cruel pour nous entraîner loin de Dieu. Toutes nos facultés pourront se développer, tous nos talents s’épanouir. L’acquisition de connaissances nouvelles ne fatiguera pas notre esprit, ne lassera point notre énergie. Les plus grandes entreprises seront menées à bien ; les plus hautes aspirations seront satisfaites, les plus sublimes ambitions, réalisées. Et, néanmoins, il y aura toujours de nouvelles hauteurs à gravir, de nouvelles merveilles à admirer, de nouvelles vérités à approfondir, mettant à réquisition toutes les facultés de l’esprit, de l’âme et du corps. ”—La Tragédie des Siècles, pages 735-736. “ Le thème de la rédemption est pourtant un thème dans lequel les anges désirent plonger leurs regards ; ce sera la science et le chant des rachetés pendant l’éternité. Cela ne vaut-il pas la peine d’y penser et de l’étudier maintenant ? Ne devrions-nous pas glorifier Dieu d’un seul cœur, d’une seule âme et d’une seule voix pour «ses merveilles en faveur des fils de l’homme» ? (Psaume 107 : 8). ”—Témoignages, volume 2, pages 128-129.

Vendredi

12 juin

REVISION PERSONNELLE ET SUJETS DE REFLEXION

21 h 54

a. b. c. d. e.

Quel aspect vital de l’éducation chrétienne est souvent oublié aujourd’hui ? Pourquoi les “ écoles de prophètes ” réussissaient-elles dans leur mission ? Comment pouvons-nous nous rapprocher de la manière dont Jésus a été éduqué ? Dans quel sens la Bible est souvent éclipsée dans beaucoup d’écoles chrétiennes ? Quel rôle l’éducation jouera-t-elle dans l’éternité ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

61


Leçon 12

Sabbat 20 juin 2009

L’Esprit de Prophétie “ Car le Seigneur, l’Eternel, ne fait rien sans avoir révélé son secret à ses serviteurs les prophètes ” (Amos 3 : 7). “ Soit Dieu enseigne son église, réprimandant ses erreurs et soutenant sa foi, soit il n’est pas. Cette œuvre est celle de Dieu, ou elle n’est pas. Dieu ne fait rien en collaboration avec Satan. ”—Testimonies, volume 4, page 230. Lecture proposée :

Messages Choisis, volume 1, chapitre 2.

Dimanche

14 juin

1.

AU COMMENCEMENT

a.

Au commencement, après que Dieu eût achevé l’œuvre de la création, comment communiqua-t-il avec Adam et Eve ? Genèse 3 : 8-9. Comment communiqua-t-il avec les patriarches ?

“ Le saint couple [Adam et Eve] ne recevait pas seulement les soins paternels de Dieu mais aussi l’instruction de sa grande sagesse. Des anges les visitaient et ils étaient admis en la présence de leur Créateur, sans qu’aucun voile ne les sépare de Lui. ”—Christian Education, page 207. “ Adam, Noé, Abraham, Isaac, Jacob et Moïse connaissaient l’Evangile. Ils attendaient leur salut d’un substitut qui se porterait garant de l’humanité. Ils s’entretenaient avec celui qui devait s’incarner ici-bas, et quelques-uns d’entre eux ont même parlé face à face avec lui et avec ses anges. ”—Patriarches et Prophètes, pages 342-343 (V&S) ou 368 (Bâle). b.

Comment Dieu communiqua-t-il sa volonté à Moïse, le grand conducteur d’Israël ? Exode 33 : 11 ; Nombres 12 : 7-8.

“ Moïse fut l’homme le plus grand que le peuple de Dieu ait jamais eu pour dirigeant. Il fut grandement honoré par Dieu, non pas pour l’expérience qu’il avait acquise à la cour d’Egypte, mais parce qu’il fut le plus doux de tous les hommes. Dieu lui parlait face à face, comme un homme parle à son ami. ”—The SDA Bible Commentary, volume 1, page 1113. 62

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Lundi

15 juin

2.

DE SAINTS HOMMES DE DIEU — LES PROPHETES

a.

Après que le péché eût élevé une barrière entre Dieu et l’humanité (Esaïe 59 : 1-2), à qui le Seigneur eut-il recours pour lui révéler sa volonté ? 1 Samuel 9 : 9 ; 2 Pierre 1 : 21.

“ C’est Jésus-Christ qui parlait avec son peuple par les prophètes, et c’est sa voix que nous entendons dans l’Ancien Testament. «Le témoignage de Jésus, c’est l’esprit de la prophétie» (Apocalypse 19 : 10). ”—Patriarches et Prophètes, page 343 (V&S) ou 369 (Bâle). “ Les paroles de Christ ne sont pas une nouvelle révélation. Les principes qu’il exposa furent annoncés à Moïse du haut de la colonne de nuée, et aux prophètes qui parlèrent et écrivirent poussés par le Saint-Esprit. ”—The Review and Herald, 7 juillet 1896. “ Plus nous acceptons pleinement la lumière offerte par le Saint-Esprit au moyen des serviteurs de Dieu consacrés, plus les vérités de l’antique prophétie nous paraîtront profondes, plus sûres, aussi sûres que le trône éternel ; nous aurons acquis la certitude que les hommes de Dieu ont parlé poussés par le Saint- Esprit. Il faut être soi-même sous l’influence du Saint-Esprit pour comprendre ce que l’Esprit a fait dire aux prophètes ”—Messages Choisis, volume 2, page 131. b.

Que fut-il promis au peuple de Dieu concernant sa volonté et ses plans ? Nombres 12 : 6 ; Amos 3 : 7.

“ Dieu appelle son Eglise en ce jour, comme il appela l’ancien Israël, à être une lumière sur la terre. Par les puissantes épées de la vérité, — les messages du premier, du deuxième et du troisième anges, — il l’a séparée des églises et du monde pour lui faire goûter une communion sacrée avec lui. Il en fait le dépositaire de sa loi et lui a confié les grandes vérités de la prophétie pour notre temps. ”—Témoignages, volume 2, page 185. “ Suivons les directives données par l’Esprit de prophétie. Aimons la vérité présente ; mettons-la en pratique. Nous serons ainsi préservés de fortes séductions. Dieu nous a parlé par l’Ecriture, ainsi que par les témoignages adressés à l’Eglise et les ouvrages qui nous ont aidés à comprendre les devoirs qui nous incombent aujourd’hui. ”—Témoignages, volume 3, page 329. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

63


Mardi

16 juin

3 . LE ROLE DU PROPHETE a.

Quelle est la condition physique des vrais prophètes quand ils reçoivent les révélations divines ? Nombres 24 : 2-4 ; Job 33 : 14-16. Que devaient-ils faire avec les visions qu’ils avaient reçues ? Habakuk 2 : 2.

“ Au cours d’une réunion tenue à Dorchester, Massachusetts, en novembre 1848, j’eux une vision concernant la proclamation du message grâce auquel le sceau serait apposé sur le front des élus et le devoir incombant à nos frères de propager la lumière resplendissant sur notre sentier. Après cette vision, je dis à mon mari : «J’ai un message pour toi. tu dois entreprendre la publication d’un petit journal et le diffuser. Il aura d’humbles débuts, mais les gens le liront et enverront les fonds nécessaires à son impression, de sorte que ce sera d’emblée un succès. J’ai vu, jaillissant de cette modeste source, des flots de lumière se répandre dans le monde entier. ”—Le Colporteur Evangéliste, page 1. b.

En dehors de l’annonce des évènements futurs, quels sont les autres devoirs des prophètes ? Osée 6 : 5 ; 12 : 11, 14 ; Néhémie 6 : 7.

“ Les prophètes de Dieu, porteurs de reproches et d’avertissements, étaient envoyés [aux Israélites en captivité]. Ces Israélites réagirent à la vue de leur péché, s’humilièrent devant Dieu et revinrent à lui, repentants. Alors le Seigneur leur envoya des messages d’encouragement, déclarant qu’il les délivrerait de leur captivité et leur redonnerait sa faveur. ”—Témoignages, volume 2, page 203. “ L’œuvre accomplie par Elisée, en tant que prophète, fut à certains égards très différente de celle d’Elie. Celui-ci avait reçu la mission de délivrer des messages de condamnation et de châtiment. Ses accents étaient ceux de la réprobation courageuse, appelant le roi et le peuple d’Israël à se détourner de leur mauvaise voie. La mission d’Elisée fut une mission de paix. Il devait développer l’œuvre amorcée par Elie : enseigner la voie du Seigneur. Le récit sacré nous le dépeint tantôt entrant en contact personnel avec les hommes, tantôt entouré par les fils des prophètes, tantôt prodiguant par ses miracles et son ministère guérison et réconfort. ”—Prophètes et Rois, page 179. “ Jean, en tant que prophète, a été le représentant de Dieu pour nous montrer le lien entre d’une part la loi et les prophètes et d’autre part la dispensation chrétienne. Son œuvre et son ministère nous dirigèrent vers la loi et les prophètes, tandis que, dans le même temps, il dirigeait nos regards vers le Christ, en tant que Sauveur du monde. ”—The Spirit of Prophecy, volume 2, page 57. 64

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Mercredi

17 juin

4.

LES FEMMES PROPHETESSES

a.

Nommez quelques femmes que le Seigneur appela au ministère prophétique. Exode 15 : 20 ; Juges 4 : 4 ; 2 Rois 22 : 14 ; Luc 2 : 36 ; Actes 21 : 8-9.

“ Il y eut en Israël une femme illustre pour sa piété et, par elle, le Seigneur décida de délivrer son peuple. Son nom était Déborah. Elle était connue comme prophétesse, et en l’absence de magistrats habituels, le peuple avait recours à elle pour être conseillé et rendre justice. ”—Daughters of God, page 37. “ La prophétesse Hulda vivait à Jérusalem, près du temple. Le roi, l’esprit rempli de mauvais pressentiments, la sollicitait et était déterminé à demander au Seigneur, si possible par l’intermédiaire de cette messagère, par quels moyens à sa disposition il pourrait sauver le royaume de Juda au bord de la ruine à cause de son péché. ”—Daughters of God, page 44. b.

Après que deux hommes (William Foy et Hazen Foss) aient refusé de donner les révélations de Dieu à son peuple, qu’est-ce qui fut montré à Ellen Gould Harmon ? Quel titre s’attribua-t-elle elle-même et pourquoi ?

“ C’est peu de temps après les événements de 1844 que j’ai reçu ma première vision. J’étais en visite chez une chère sœur en Christ pour laquelle j’éprouvais la plus vive affection et qui me le payait de retour. Cinq d’entre nous, toutes des femmes, étions agenouillées pour le culte de famille. Pendant que nous étions en prière, la puissance de Dieu descendit sur moi comme jamais encore cela ne s’était produit. Je me sentais entourée de lumière et je m’élevais toujours plus haut au-dessus de la terre. Je tournai mes regards pour voir les croyants adventistes dans ce monde, mais je ne pouvais pas les trouver, quand une voix me dit : «Regarde à nouveau, et regarde un peu plus haut». Je levai mes yeux et je vis un sentier raide et étroit qui s’élevait loin au-dessus de ce monde. Sur ce sentier, le peuple adventiste voyageait vers la cité. ”—Témoignages, volume 2, pages 318-319 et Testimonies, volume 1, pages 5859. “ Je n’ai jamais prétendu être une prophétesse. Si quelqu’un m’appelle ainsi, je ne lui chercherai pas chicane. Mon œuvre s’est étendue dans tant de directions que je ne puis m’appeler autrement que messagère, chargée d’apporter un message de la part du Seigneur, à son peuple, et d’entreprendre tout ce qui me serait commandé. ”—Messages Choisis, volume 1, page 39. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

65


Jeudi

18 juin

5.

LES VRAIS ET LES FAUX PROPHETES

a.

Quelle est l’une des marques qui identifie l’Eglise du reste en ces derniers jours ? Ephésiens 4 : 11 ; Apocalypse 12 : 17 ; 19 : 10 (dernière partie).

“ La loi de Dieu et l’Esprit de prophétie marchent main dans la main pour guider et conseiller l’église, et chaque fois que l’église le reconnaît en obéissant à sa loi, l’Esprit de Prophétie lui est envoyé pour la guider sur le chemin de la vérité… L’Eglise du reste reconnaîtra Dieu dans sa loi et aura le don de prophétie. L’obéissance à la loi de Dieu et l’Esprit de prophétie ont toujours été des caractéristiques distinctives du véritable peuple de Dieu, et le test nous en est fourni dans les manifestations présentes. ”—Loma Linda Messages, page 33. “ C’est le plan de Satan d’affaiblir la foi du peuple de Dieu dans les Témoignages. Alors s’ensuit le scepticisme en ce qui concerne les points vitaux de notre foi, les piliers de notre position, puis le doute au sujet des Saintes Ecritures, et alors la marche descendante vers la perdition. Quand on doute et qu’on abandonne les Témoignages, après y avoir cru, Satan sait que ceux qu’il a trompés ne s’arrêteront pas là ; il redouble ses efforts jusqu’à les pousser dans une rébellion ouverte qui devient incurable et conduit finalement à la destruction. ”—Testimonies, volume 4, page 211. “ Si vous perdez confiance dans les Témoignages, vous vous détournerez de la vérité biblique. ”—Témoignages, volume 2, page 25. “ La dernière tromperie de Satan sera de détruire l’influence du témoignage de l’Esprit de Dieu. ”—The Faith I live By, page 296. b.

Alors que d’un côté, il est dangereux de rejeter les paroles des vrais prophètes, d’un autre côté, quel avertissement nous est aussi donné contre les faux prophètes ? Matthieu 7 : 15 ; 24 : 24-25 ; 2 Pierre 2 : 1-2 ; 1 Jean 4 : 1.

Vendredi

19 juin

REVISION PERSONNELLE ET SUJETS DE REFLEXION

21 h 57

a. b. c. d. e. 66

Comment Dieu communiqua-t-il avec Adam et Eve en Eden ? Comment Dieu a-t-il parlé à son peuple en ces derniers jours ? Nommez les devoirs généraux d’un prophète. Comment l’œuvre d’Ellen G. White fut-elle similaire à celle des prophètes des temps anciens ? Que ferons-nous si les Témoignages contrarient notre volonté, nos voies ou nos pratiques ? Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


Lecture proposée :

Prophètes et Rois, pages 375-382.

Dimanche

21 juin

1.

LE ROYAUME DE BABYLONE

a.

Avec quels mots les prophètes ont-ils décrit la merveilleuse cité de l’ancienne Babylone ? Esaïe 13 : 19 ; 14 : 4. Comment la gloire de Babylone a-t-elle affecté l’attitude de son roi, Nebucadnetsar ? Daniel 4 : 30.

b.

Alors que Nebucadnetsar considérait la grandeur de son royaume, que lui fut-il révélé dans un songe ? Daniel 2 : 1, 26-29, 31-38.

“ Le songe de Nebucadnetsar, par lequel la grande statue lui avait révélé le déroulement des évènements jusqu’à la fin des temps, lui avait été donné pour qu’il puisse comprendre le rôle qu’il allait jouer dans l’histoire du monde, et les rapports qui devaient s’établir entre son royaume et le royaume du ciel. ”—Prophètes et Rois, page 383. “ Dieu est le souverain maître des affaires de ce monde. Il change les temps et les saisons, il destitue et met en place les rois pour réaliser son propre dessein. ”—Manuscript Releases, volume 1, page 49. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

67

DU

SLAVE POUR L ’U NION

“ Le Seigneur, qui connaît tout, fera connaître toutes les choses qui sont pour le plus grand intérêt de ses enfants ; et s’il nous voile certains évènements de l’avenir, c’est uniquement parce qu’il nous aime et qu’il agit pour notre plus grand bien. ”— The Signs of the Times, 19 août 1889.

SABBAT —

“ Déclarez-le, et faites-les venir ! Qu’ils prennent conseil les uns des autres ! Qui a prédit ces choses dès le commencement, et depuis longtemps les a annoncées ? N’est-ce pas moi, l’Eternel ? Il n’y a point d’autre Dieu que moi, je suis le seul Dieu juste et qui sauve ” (Esaïe 45 : 21).

SPÉCIALE DU PROCHAIN

Les quatre empires mondiaux selon la Prophétie

SUD

Sabbat 27 juin 2009

OFFRANDE

Leçon 13


Lundi

22 juin

2.

L’EMPIRE MEDO-PERSAN

a.

Comment la destruction de Babylone a-t-elle été prophétisée ? Quels furent les agents humains qui accomplirent la prophétie ? Esaïe 45 :1-2 ; Daniel 5 : 30-31.

“ Alors que ceux qui étaient restés loyaux envers Dieu au sein de Babylone recherchaient le Seigneur et sondaient les prophéties annonçant leur délivrance, Dieu préparait les cœurs des rois pour qu’ils soient favorables à son peuple repentant. ”— The Review and Herald, 21 mars 1907. b.

Quelle expérience remarquable eut lieu sous le règne de Darius le Mède ? Daniel 6 : 13-22. Quelle œuvre importante fut accomplie durant le temps du royaume médo-persan ? Esdras 5 : 13 ; 6 : 1 ; 7 : 12-13.

“ Daniel fut préféré aux chefs et aux princes parce qu’un esprit excellent reposait sur lui… Parce qu’il pria son Dieu, il fut jeté dans la fosse aux lions. Les mauvais anges poursuivirent leur dessein jusqu’à ce point. Mais Daniel continua à prier, même dans la fosse aux lions. Daniel a-t-il été dévoré par ces derniers ? Dieu l’a-t-il oublié dans cette fosse ? O, non ! Jésus, le puissant Commandant des armées du ciel, envoya son ange pour fermer la bouche de ces lions affamés afin qu’ils ne fassent aucun mal à l’homme qui priait Dieu et tout ne fut que paix dans cette fosse terrible. Le roi fut témoin de la protection accordée à Daniel et il le sortit de là avec tous les honneurs. ”—The Review and Herald, 18 février 1862. “ Le ciel agissait sur le coeur des rois. Il incombait au peuple de Dieu de faire l’impossible pour que le décret de Cyrus fût appliqué. ”—Prophètes et Rois, page 433. “ Les gouverneurs des provinces du royaume médo-persan reçurent la visite de ces exilés qui revenaient vers leur pays et ils leur demandèrent le nom de celui qui leur avait ordonné de reconstruire. Si les Juifs de cette époque n’avaient pas eu confiance dans le Seigneur pour les guider, cette requête faite par des hommes haut placés aurait pu conduire ces constructeurs au désastre. «Mais l’oeil de Dieu veillait sur les anciens des Juifs, pour qu’on les laissât continuer les travaux pendant l’envoi d’un rapport à Darius et jusqu’à la réception d’une lettre sur cet objet» (Esdras 5 : 5). On répondit avec tant de sagesse aux gouverneurs qu’ils décidèrent d’envoyer une lettre à Darius Hystaspe, roi des Mèdes et des Perses, en dirigeant son attention sur le décret original fait par Cyrus, ordonnant que la maison de Dieu à Jérusalem soit reconstruite et que les dépenses pour cette construction soient financées par le trésor du roi. ”—The Review and Herald, 26 décembre 1907. 68

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


23 juin

L’EMPIRE GREC

a.

Par quelle partie et par quel matériau de la statue est représenté le troisième empire mondial ? Daniel 2 : 39. Pourquoi l’empire médo-persan s’est-il effondré et fut-il suivi par l’empire grec ?

En suivant l’exemple des deux empires précédents, comment l’empire grec se termina-t-il ? Daniel 7 : 6, 12 ; 8 : 5-8.

“ Il a été concédé une place à toute nation qui a fait son apparition sur la scène de ce monde, afin qu’on puisse voir si elle accomplirait la volonté du «Veillant et du Saint». La prophétie a annoncé l’avènement et la chute des grands empires : babylonien, médo-persan, grec et romain. Pour chacun d’eux, comme pour ceux de moindre importance, l’histoire s’est répétée. Tous ont eu leur période d’épreuve, et tous ont failli à leur tâche : leur gloire s’en est allée, leur autorité s’est évanouie, et ils ont fait place à d’autres. ”—Education, page 179. “ De l’avènement et de la chute des nations, racontées dans les livres de Daniel et de l’Apocalypse, nous devons apprendre combien est vaine la simple gloire extérieure et temporelle. De Babylone, avec toute sa puissance et sa magnificence, qui n’a jamais eu son équivalent dans l’histoire du monde —cette puissance et cette magnificence qui paraissaient alors aux yeux des gens de cette époque si stable et indestructible— il ne reste rien aujourd’hui ! Comme «la fleur de l’herbe» (Jacques 1 : 10), ce royaume a péri. De même ont péri le royaume médo-persan et les royaumes grec et romain. ”— The Faith I Live By, page 345. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

69

POUR L ’U NION

SABBAT —

b.

SPÉCIALE DU PROCHAIN

“ La déification des morts a joué un rôle primordial dans presque toutes les religions païennes ; il en a été de même pour la prétendue communication avec les morts. On croyait que les dieux faisaient connaître leur volonté aux hommes et que, lorsqu’ils étaient consultés, ils leur donnaient des conseils. C’est sur ces croyances qu’étaient fondés les célèbres oracles de la Grèce et de Rome. ”—Evangéliser, page 540.

OFFRANDE

“ L’empire médo-persan a dû subir la colère de Dieu parce que, en son sein, la loi de Dieu fut piétinée. La crainte de Dieu n’avait aucune influence sur ce peuple. La méchanceté, le blasphème et la corruption, voilà ce qui dominait dans cet empire. Quant aux empires qui suivirent, ils furent encore plus ignobles et corrompus. Ils se sont dégradés parce qu’ils rejetaient Dieu. En l’oubliant, ils sont tombés toujours de plus en plus bas. ”—The Review and Herald, 6 février 1900.

SLAVE

DU

3.

SUD

Mardi


Mercredi

24 juin

4.

L’EMPIRE ROMAIN

a.

Quelle partie de la statue représente l’empire romain et de quel matériau est-elle faite ? Daniel 2 : 40. Qu’est-ce qui caractérisait Rome ?

“ La pureté et la valeur des différents métaux de la statue [montrée à Nebucadnetsar] et symbolisant les différents royaumes, diminuaient de la tête au pied. La tête de la statue était d’or, la poitrine et les bras d’argent, le ventre d’airain et les pieds et les orteils en fer, mélangé avec de l’argile. C’est ainsi que la valeur des royaumes représentés allait en se détériorant. ”—The Review and Herald, 6 février 1900. b.

Quels évènements importants prirent place sous l’empire romain ? Luc 2 : 1-7 ; 21 : 20-21. Finalement, en quoi ce pouvoir romain s’est-il transformé ?

“ Les anges suivaient de leurs regards, Joseph et Marie, voyageurs fatigués qui faisaient route vers la ville de David pour être recensés, selon le décret de César Auguste. C’était ici que la providence de Dieu avait conduit Joseph et Marie, au lieu que la prophétie avait indiqué, là où le Christ devait naître. Ils cherchèrent une place à l’hôtellerie, mais ils furent renvoyés parce qu’il n’y avait plus de place. Les personnes riches et renommées étaient accueillies et trouvaient le gîte et le couvert, tandis que ces voyageurs fatigués furent contraints de chercher refuge dans un bâtiment de fortune qui abritait le bétail. C’est là que le Sauveur du monde est né. ”—The Review and Herald, 17 décembre 1872. “ Si les Israélites avaient reçu le Sauveur, il aurait pu leur épargner le châtiment. Mais l’envie et la jalousie rendaient ce peuple inflexible ; il était bien déterminé à ne pas reconnaître Jésus de Nazareth comme Messie.… Ses passions violentes et déchaînées amenèrent sa propre perte. Dans sa fureur aveugle, il s’extermina luimême. L’orgueil inflexible et révolté amena sur les Juifs la colère des conquérants romains. Jérusalem fut détruite, le temple démoli et son emplacement labouré comme un champ. Les enfants de Juda succombèrent de la mort la plus atroce. Des millions d’entre eux furent vendus comme esclaves. ”—Prophètes et Rois, page 540. “ Le grand empire de Rome s’est effondré et de ses ruines a surgi ce puissant pouvoir qu’est l’Église Catholique Romaine. ”—The Youth’s Instructor, 22 septembre 1903.

70

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009


b.

Qu’annonçait le mélange de fer et d’argile pour les pieds et les orteils de la statue ? Daniel 2 : 43. Que doit-il arriver quand cet empire sera divisé ? Daniel 2 : 44-45 ; 7 : 18, 27 ; Psaume 37 : 29.

“ La statue révélée à Nebucadnetsar symbolisait la dégradation des royaumes de la terre en puissance et en gloire, elle symbolisait aussi la détérioration de la religion et de la moralité parmi les sujets de ces royaumes. Quand les nations oublient Dieu, elles s’affaiblissent moralement dans la même proportion. ”—Manuscript Releases, volume 1, page 50. “ [Michée 4 : 8] Le royaume fut perdu par le péché, Christ l’a racheté et les rachetés le posséderont avec lui. ”—The Spirit of Prophecy, volume 4, page 489. “ Le plan de la rédemption aura pour conséquence de réintégrer notre monde dans la faveur divine. Tout ce qui a été ruiné par le péché sera restauré. L’homme sera racheté, et avec lui notre globe, qui deviendra la demeure éternelle des élus. En vain Satan aura lutté six mille ans pour en conserver la possession. Le but de Dieu sera atteint. ”—Patriarches et Prophètes, page 316 (V&S) ou 344 (Bâle).

Vendredi

26 juin

REVISION PERSONNELLE ET SUJETS DE REFLEXION

21 h 58

a. b. c. d. e.

Quelle nouvelle choqua probablement l’orgueilleux Nebucadnetsar ? Que pouvons-nous apprendre au sujet des voies de Dieu quand ce dernier travailla dans le coeur de ces dirigeants païens, comme Darius le Mède et Cyrus de Perse ? De quel avertissement devons-nous tenir compte face à l’élévation et à la chute des différents empires ? Décrivez l’angoisse amère qui surviendra sur ceux qui ont rejeté Christ. Que signifie le mélange de fer et d’argile et comment finira cette période ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2009

71

DU

“ Notre position dans la statue que vit Nebucadnetsar est symbolisée par les orteils, représentant un royaume divisé et fait de matériaux disparates qui ne pourront pas s’unir. La prophétie nous montre que le grand jour de Dieu arrive alors. Il est très proche. ”—Testimonies, volume 1, page 361.

SLAVE

L’empire romain était représenté par les jambes de fer. De quels matériaux étaient composés les pieds ? Daniel 2 : 41-42.

POUR L ’U NION

a.

SABBAT —

L’EMPIRE DIVISE

SPÉCIALE DU PROCHAIN

5.

SUD

25 juin

OFFRANDE

Jeudi


Offrandes spĂŠciales

4 avril pour le Belize (voir p.

4)

9 mai ing Pines pour Whisper ol Sc Christian ho (voir p. 30)

6 juin mission r pou la vaque slo TchĂŠco . 51) (voir p


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