PORTFOLIO
BIGOT-RENARD Eve
BIGOT-RENARD Eve
5 quai Turckheim 67000 Strasbourg FRANCE
ev.br@hotmail.fr Architecte DE
06/05/1999 +33619413656
Titulaire du permis B
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Expériences professionnelles
Diplôme d’État Projet de Fin d’Études FOLI·E·S sur l’inclusivité et l’hospitalité urbaine
Jan 2022 2020-2022 2019-2020 2017-2019 2017
Mémoire
Pratiques urbaines - Réfléxions sur le pouvoir du genre dans l’appropriation de la ville
Master en Architecture
ENSA Strasbourg Membre actif de l’association AREA
Licence 3 en Erasmus ETSAM - Universidad Politécnica de Madrid
Licence 1 et 2 ENSA Strasbourg Membre actif de l’association AREA
Sept 2022 2021
Baccalauréat Scientifique
Section Européenne Espagnole Mention Bien Lycée Pape Clément - Pessac
Compétences
Informatiques
Linguistiques
AutoCad, Sketch’Up, Suite Adobe, Suite Office, Archicad, QGis, Twinmotion
Français (Langue maternelle)
Espagnol (Courant - B2) Anglais (Courant - B2) Italien (Fluide)
Centres d’intérêt
La création et la réalisation d’objets et de vêtements en tissus par la maîtrise de la couture et de la broderie.
Nov 2022
Intervention - ENSAS Intervention dans un cours magistral de sociologie en L2 d’architecture sur le sujet des inégalités de genre dans l’espace publique.
Table ronde «Villes pour tou·te·s ?» - ENSAS Modération et contribution en collaboration avec Bénédicte Rosenstiehl, Dominique Poggi, Célia Ferrer, Anne-Sophie Kehr et Ariane Pinel.
Oct - Nov 2022
Jan 2023 2020 2019 2018
Exposition «Strasbourg, ville pour tou·te·s ?» - ENSAS Scénographie, participation et réalisation en collaboration avec Bénédicte Rosenstiehl, architecte, et Ariane Pinel, artiste.
Le Bureau Baroque - Bordeaux Stage de 2 mois dans une agence à la fois d’architecture et de menuiserie. Apprentissage des phases d’esquisses, d’études préliminaires mais également de différentes missions dans l’atelier bois.
Crédit Agricole d’Aquitaine Travail saisonnier d’hôtesse d’accueil dans deux agences bancaires de Bordeaux.
Node - Bordeaux Stage d’un mois dans une agence d’architecture. Apprentissage de logiciels et des différentes étapes d’un concours, d’un projet.
Entreprise SAS DRP - Cestas Stage ouvrier d’un mois dans une entreprise de plâtrier/plaquiste. Apprentissage des techniques de construction et d’isolation.
FOLI·E·S
PFE - Interventions autonomes et ponctuelles comme réponse à un besoin humain | commun | urbain de première nécessité
Le Village Broglie
M2 - Une ville dans l’îlot
ZONE LIBRE
M1 - L’A35 comme terre d’accueil et d’appropriation
FIBULE
M1 - Une infrastructure multimodale et centre nautique
PIXELES
L3 - Des modules colorés comme logements pour tou·te·s
Mémoire
Pratiques urbaines - Réfléxions sur le pouvoir du genre dans l’appropriation de la ville
Autres réalisations
Constructions bois, exposition, concours, photographies
Maquette conceptuelle des FOLI·E·S Strasbourgeois·es
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FOLI·E·S, Interventions autonomes et ponctuelles comme réponse à un besoin humain|commun|urbain de première nécessité
PFE - Atelier Architecture, Villes et Territoires en Transition - sous la direction de Mathieu Mercuriali et Antoine Barjon
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Le projet FOLI·E·S a pour but de proposer des espaces urbains capables d’accueillir toutes les personnes occupant l’espace. Cela pourrait être des individus n’ayant pas accès à des sanitaires et vivant dans la rue, des personnes se baladant et ayant subit une agression ou un problème nécessitant une écoute et une prise en charge, ou encore des flâneur·euse·s urbain·e·s.
Ce projet été pensé afin de se déployer par plusieurs supports de différentes échelles. Tout d’abord, des FOLI·E·S à l’échelle du kiosque abritent un programme de première nécessité gratuit, accessible et non-genré (toilettes, douches, lieux de repos…) avec un espace animé (commerce, évènement, centre d’information). Ces structures sont des lieux de vie capables d’apporter un accueil physique et mental aux personnes dans le besoin grâce à une équipe présente sur les lieux et formée pour apporter de l’aide. Leur localisation se répand tous les km sans se focaliser dans les espaces aujourd’hui catégorisés problématiques mais en permettant à chacun·e de se retrouver ou de se réfugier dans un endroit adapté dans chaque quartier, car le danger, l’urgence et la flânerie peuvent émerger dans tout lieux.
Pour un accueil plus long ou des prises en charge particulières (salles de consommation à moindre risque, logements d’urgence…), les usager·e·s peuvent trouver refuge dans les Maisons de Solidarité situées tous les 6km. Ces structures abritent également des espaces de formations pour les personnes responsables des kiosques FOLI·E·S permettant de créer des centralités solidaires à cette constellation.
Enfin de petites interventions inclusives à l’échelle du mobilier comme de l’éclairage, des fontaines, des abris … se répartissent sur une trame de 500m en gardant le même lexique que les FOLI·E·S et permettant une diffusion du principe. L’installation de mobilier inclusif pourrait avoir le pouvoir de rendre un environnement agréable, de changer le ressenti que l’on en a et, de ce fait, l’usage que l’on en aura. Les individus sont ainsi libres de s’accorder une pause dans leurs trajets grâce au mobilier urbain disposé sur l’ensemble du parcours. Le programme complet de FOLI·E·S permettrait alors de lutter contre l’exclusion urbaine mais également pour le bien être en ville tant par la forme urbaine que par l’éducation, notemment par la création d’affiches et de flyers permettant une expansion du principe.
Ce travail de maillage fin de FOLI·E·S, imaginé dans un premier temps sur la ville de Strasbourg, a été envisagé comme un principe reproductible à d’autres territoires et adaptable à différents modes de vie. L’objectif est d’expérimenter une méthode capable de lutter pour l’hospitalité urbaine afin d’offrir un meilleur cadre de vie pour tou·te·s.
Retrouvez l’entièreté du projet FOLI·E·S sur https://issuu.com/ev.br/docs/3_foli_e_s_-_pfe_2022_-_eve_bigot-renard
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Toilettes publiques accessibles et non-genrées
Sanitaires publics accessibles et non-genrés Douches, toilettes, lavabos, tables à langer...
Espaces mis à disposition Chambre, espace de travail, salle de shoot ...
Mobilier urbain Bancs, fontaines, abris, luminaires, ...
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Broglie, La ville dans l’îlot
avec Marine Bodenez
Master 2 - Atelier Mutations - Pierre Gommier
L’îlot Broglie est aujourd’hui constitué d’un centre des chèques postaux. Ce bâtiment monumental se referme sur lui même par son emprise totale de l’îlot. Par ce projet, nous avons proposé de rassembler l’ensemble des usages qui nous semblaient constituer la ville, n’atteignant aujourd’hui pas cet édifice, en son sein. Pour cela, une première approche en rez-de-chaussée comporte à l’évider afin d’y incorporer des équipements adaptés aux dynamiques des rues limitrophes. Trois typologies architecturales propres représentent les différents enjeux programmatiques de ce sites. Pensés comme repère, ils permettent une identification de l’édifice mais également une distinction des îlots conventionnels. En cœur d’îlot, nous implantons une placette publique accessible depuis un marché rue de la Fonderie. Proche des habitations et équipements scolaires, celuici est ouvert mais couvert. Il est constitué de modules rectangulaires se déclinant en lieux de vente, de restauration mais également de repos ou de travail. L’aile située quai Schoepflin accueille des espaces d’expositions sur deux étages, articulés par un ruban d’acier qui devient paroi, sol et mobilier. Proche du canal du faux-rempart, ils se placent en prolongement des notions de contemplation et de déambulation présentent sur les quais.
Les étages supérieurs réunissent des logements à différentes temporalités d’habitations. Leur morphologie unique en forme de diamant s’installe au cœur même de la structure existante. Les formes obliques des ouvertures créées permettent d’acquérir des nouveaux points de vue sur la ville et sur le bâtiment.
Ces différentes interventions sur l’existant permettent de rouvrir le bâtiment à son environnement et y inclure des programmes spécifiques tout en conservant son héritage.
Des symboles visuels attractifs
Une déambulation culturelle Le ruban d’acier comme signal visuel et spacial
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Une centralité en cœur d’îlot Le rassemblement de trois symboles
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ZONE LIBRE
L’A35 comme terre d’accueil et d’appropriation
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Master 1 - Atelier Mutations : Résilience autoroutière - Anne-Sophie Kehr
Cet atelier se base sur un scénario de ce que pourrait être la vie en 2050. L’état d’urgence climatique, sociologique et sanitaire n’aurait cessé de s’accroitre. Les vagues migratoires s’accentueraient, multipliant les réfugiés climatiques et politiques. L’A35, devenue obsolète et étant délaissée du reste de la ville, serait devenue un espace de vie libre, où la végétation reprendrait ses droits et où une nouvelle vie serait possible. À partir de cette projection, le projet Zone Libre a pour but d’accueillir le plus de personnes possibles et d’offrir la possibilité de choisir son mode de vie, loin de la frénésie que serait devenue la ville. Le site choisi le long de l’A35 est central. S’étendant sur une surface de 36,5 ha, le territoire est composé d’un échangeur de l’ancienne autoroute, d’espaces vacants mais également d’un cours d’eau et d’espaces naturels. Ce lieu permettrait de développer une nouvelle centralité tout en proposant une nouvelle manière d’habiter, d’échanger et d’évoluer. Mon travail a alors été de m’interroger sur la densité idéale mais également sur le logement évolutif. Je me suis alors basée sur une trame de 13,5m2, composée d’un coeur humide et de sous espaces de 3,5m2 ou 5m2. Ce module à la structure fixe pourrait se déployer afin de se superposer, de s’étendre, de se surélever … permettant la création de logements divers, d’espaces de services, de structures libres ou encore de zones appropriables.