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n°5 / 11 E.R. EV
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GEERT VAN LIERDE / C Intro L’horeca, et les cafés en particulier, prennent l’interdiction de fumer très au sérieux. Selon le SPF Santé publique, 93% des établissements contrôlés récemment respectent l’interdiction de fumer et essaient de faire de leur mieux pour se conformer à la réglementation modifiée récemment. Seulement 17% des cafés disposeraient de l’espace et des moyens nécessaires pour aménager un fumoir. Un peu plus des trois quarts n’ont pas ces possibilités et préfèrent servir des repas pour compenser la perte de revenus. C’est tout à l’honneur de l’horeca que les exploitants se sont engagés à tel point pour respecter la réglementation. La balle est maintenant dans le camp des politiciens et des autorités qui, lors de l’introduction obligatoire de l’interdiction de fumer, ont pu se retrancher derrière la Cour Constitutionnelle. Le temps est venu de promulguer les mesures compensatoires, promises si souvent. Réduction de la TVA sur les boissons, augmentation de la déductibilité fiscale pour les travaux d’adaptation, suppression des impôts sur les terrasses et d’autres taxes horeca préhistoriques, un système plus souple et moins cher pour le travail occasionnel, exonération temporaire du paiement des cotisations de sécurité sociale, du précompte professionnel et de l’ONSS sont autant de points essentiels pour préserver les chances de survie de l’horeca. Avant toute chose, une prise de position formelle et univoque s’impose au sujet de l’interdiction de fumer en Belgique et en Europe. L’actuelle interdiction sera-t-elle maintenue? Est-il autorisé de fumer sur les terrasses et sous les marquises? Veut-on évoluer vers
Cis Engels GSM: 0475-42 35 75
une interdiction totale? Y aura-t-il un assouplissement pour les petits établissements horeca
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ce manque de clarté subsistera, maint exploitant dupé continuera à se raccrocher à un brin
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tude est tout simplement inacceptable et n’honore personne.
et débits de boissons? Ces questions essentielles restent sans réponse. Aussi longtemps que d’herbe pour se maintenir la tête hors de l’eau. Maintenir, voire cultiver, une telle incerti-
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Cafés, tavernes, dancings, bars, nightclubs, marchands de bière, brasseries E.R.: Piet Desmyter Vlasstraat 17 B-8710 Wielsbeke Une reproduction, même partielle des articles et projets publicitaires et rédactionnels est réservée au copyright de la revue. Chaque collaborateur est responsable pour ses articles.
> Nederlandstalig tijdschrift op aanvraag.
C Intro N°6 - 2011
Bières Ambrées fortes Boissons chaudes Régistration de comptoir
sommaire 4
C-news
6 8 11 C-service
Bière Ommegang exclusivement pour Bruxelles Froide jusqu’à la dernière gorgée Les Médias sociaux comme ’café’ virtuel
12
Satisfaction optimale de soutirage pour les petits volumes
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Tirage optimal des bières spéciales
20 C-focus
CAFé revue | septembre-octobre 2011
Fedcaf ouvre le débat de l’interdiction de fumer
Jeux de divertissement ‘back to basic’
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Un petit en-cas pour accompagner la pinte
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Positionner la bière belge dans la société
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La bière, boisson favorite au café
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C news
La Fedcaf ouvre le débat sur la discrimination de la réglementation
UN ASSOUPLISSEMENT DE L’INTERDICTION DE FUMER S’IMPOSE “L’interdiction de fumer portera un coup fatal et un ravage économique aux cafés populaires de notre pays. Fedcaf s’applique à obtenir un assouplissement de la législation actuelle afin de garder la vie sauve aux petites exploitations horeca’’ déclarent la présidente Diane Delen et l’administrateurdélégué Erik Beunckens. La Fedcaf a vu le jour après la manifestation nationale contre l’interdiction de fumer. L’association a été fondée début juin en tant que nouvelle Fédération des Cafés de Belgique. ’’Dans le passé, nous avons constaté à plusieurs reprises que les fédérations horeca existantes ne défendaient pas les besoins spécifiques des cafés et qu’elles conjuguaient leurs efforts plutôt à l’avantage des restaurants, brasseries, hôtels et entreprises de catering. De nombreux exploitants de café ont insisté sur la création d’une association professionnelle accoutumée à leur réalité quotidienne et à leurs problèmes spécifiques’’ précise Erik Beunckens. ’’Lorsque nous avons soulevé la problématique de l’interdiction de fumer chez les fédérations horeca, leur porte-parole a répliqué qu’il nous fallait nous reconvertir et servir des repas, mais c’est tout simplement impossible », renchérit Diane Delen. ’’Tout d’abord, beaucoup de patrons de café ne sont pas formés à préparer des repas. En outre, nos clients ne fréquentent pas nos établissements pour y prendre un repas. Ils y viennent pour l’ambiance et veulent boire un verre et fumer entre amis. Sachez que l’ironie consiste en le fait que nous pouvons vendre des articles pour fumeurs, mais ils ne peuvent pas être consommés sur place. Nos clients refusent de ‘camper’ dans un fumoir ; d’ailleurs, beaucoup de nos exploitations ne se prêtent pas à l’installation d’un fumoir ou d’une terrasse’’. Superficie discriminante Pour Fedcaf un assouplissement de l’interdiction de fumer s’impose impérativement. “Le législateur discrimine les petites exploitations en faveur des établissments qui disposent d’une grande superficie pour y aménager un fumoir ou une terrasse”, précise Erik Beunckens. ’’Il est concevable d’assouplir la loi en faisant la distinction entre les établissements qui servent des repas et les autres. En outre, nous sommes d’avis que l’interdiction de fumer est contraire au droit au libre échange et au droit à la liberté d’utilisation d’une propriété. Enfin, nous ne pouvons accepter que les autorités considèrent le café comme un lieu public. Un lieu public est un endroit où chacun peut entrer ou sortir à loisir. Un café par
contre est tout d’avord un lieu privé où se vendent des biens et des services et où le public peut entrer s’il le souhaite. Voilà une différence fondamentale. Les non-fumeurs peuvent fréquenter les cafés qui ont opté librement pour cette formule. Voilà une lacune dans le marché comblée. Tout le monde sera content et personne ne subira de dommages. Sait-on que le législateur considère le club privé comme ‘un lieu à usage collectif fermé et couvert qui accueille du public’ rien que pour imposer l’interdiction de fumer?’’ ’’Pour nous, la mesure est comble’’, poursuit Erik Beunckens. ’’Aujourd’hui, nous élaborons un plan de relance de grande envergure pour les cafés. L’interdiction de fumer y figure parmi d’autres aspects tels que la réglementation administrative, fiscale et sociale ainsi que les emplois étudiants. Nous soumettons ce plan aux autorités dans le but d’arriver à une solution négociée que tous les partis peuvent souscrire et qui expulsera de la réglementation actuelle les situations de conflit’’. Poursuivre une solution négociée “Au cas où cette solution négociée ne serait pas chose faite avant la fin de l’année, ce sont les tribunaux qui trancheront’’ déclare Diane Delen. ’’Nous vérifierons s’il est possible de négocier, mais nous ne tolérerons certainement pas que tout le monde tombe dans la débâcle financière. La réalité économique à laquelle les cafés doivent faire face actuellement exige des mesures immédiates. Pour les petits cafés, l’interdiction de fumer opère comme une exécution. Quotidiennement il nous parvient des coups de fil et des e-mails de cafetiers qui sont au bord du désespoir. Or, nous continuerons à nous opposer à l’interdiction de fumer dans sa forme actuelle. Il est absurde d’affirmer que grâce à l’interdiction, les nonfumeurs trouveront plus aisément le chemin des établissements horeca. Nous n’avons enregistré aucune modification dans ce sens. Les fumeurs désertent nos établissements. Et les non-fumeurs brillent également par leur absence vu que généralement ils ne sont pas des habitués ou des piliers de comptoir et que leurs amis fumeurs ont quitté les lieux. L’interdiction de fumer a touché de plein fouet de nombreux cafés populaires qui accueillaient bon nombre d’ouvriers avant ou après le boulot’’ ajoute la présidente de la Fedcaf. Dès les premières semaines de son existence, la Fedcaf a mené des pourparlers positifs avec le Syndicat Neutre pour Indépendants (SNI), avec la Fedeb et avec diverses brasseries. Indépendamment des cafetiers qui peuvent opter pour l’adhésion effective en tant que membres, les clients des membres Fedcaf ont la possibilité-moyennant une modeste participation-de s’affilier à la nouvelle association professionnelle qui veut défendre la sauvegarde de la culture du bistrot populaire en tant que part intégrante de notre patrimoine culturel. Geert Van Lierde
C MORE > Diane Delen et Erik Beunckens conjuguent leurs efforts dans le cadre de la Fedcaf
afin d’obtenir un assouplissement de l’interdiction de fumer pour assurer les chances de survie des cafés populaires.
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www.fedcaf.be
CAFé revue | septembre-octobre 2011
C newS
’horeca a besoin d’urgence “ Ld’une importante bouffée d’oxygène. a cet effet, iL faut réduire Les coûts saLariaux et La tVa, outre La nécessité de rendre Les charges sociaLes et La régLementation du traVaiL pLus fLexibLes.”
”
Karel Van Eetvelt, administrateur délégué Unizo
tOP 10
Boissons rafraîchissantes
L’an dernier, les Belges ont consommé 1,332 milliards de litres de boissons rafraîchissantes, soit en moyenne 125,5 litres par Belge. Au niveau européen, nous arrivons ainsi en quatrième position sur la liste des consommateurs de boissons rafraîchissantes, après les Allemands, les Tchèques et les Autrichiens. La consommation de boissons rafraîchissantes enregistre en outre une hausse de 21,3% au cours des dix dernières années et cela grâce aux variantes ‘light’. La consommation ‘light’ a en effet progressé de 107,7% contre 3,74% pour les boissons rafraîchissantes classiques. 1. Allemagne 139,25 litres/personne 2. Tchéquie 139,13 l. 3. Autriche 126,24 l. 4. Belgique 125,51 l. 5. Pays-Bas 111,85 l. 6. Bulgarie 109,25 l. 7. Royaume-Uni 107,49 l. 8. Slovénie 100,59 l. 9. Danemark 99,21 l. 10. Irlande 99,20 l.
www.fieb-viwf.be
1 .841.800.000
voici le chiffre d’affaires réalisé par les brasseries belges en 2010. ensemble, les brasseries membres des brasseurs belges ont investi 107,32 millions d’euros. La fiscalité totale représente 17,76% du chiffre d’affaires, soit 3,15 fois les investissements. L’emploi par les 123 brasseries s’élevait à 5.107 personnes, outre 65.000 emplois indirects.
327.542.527
ont été payés au fisc, l’an dernier, par les 123 brasseries belges. 187,75 millions concernaient les accises, la tVA représentait 115 millions d’euros, 19,2 millions étaient dus comme taxe sur les emballages non utilisables et 5,5 millions comme redevance sur les bouteilles consignées réutilisables.
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nouVeLLes cuVes et La piLs bio siLLy Brasserie de Silly
La brasserie de Silly a installé quatre nouvelles cuves de maturation pour répondre à la demande croissante en bières spéciales et pour pouvoir respecter la période de maturation de cinq semaines. La pils Bio de Silly a aussi été lancée récemment, une bière pils autorisée à porter le label européen Bio. “Depuis l’année dernière, l’intérêt augmente pour les bières spéciales, comme la Double Enghien et la Divine, non seulement sur les marchés de l’exportation, mais aussi dans l’horeca belge, plus spécifiquement dans les exploitations de bières spéciales. Pour y répondre et pour éviter de se trouver en rupture de stock, nous avions besoin de capacité d’entreposage’’, déclare Lionel Van der Haegen. “Il nous semblait inconcevable de réduire la durée de maturation de quatre à six semaines pour pouvoir absorber les piques de production. La période de maturation est importante, pour permettre de clarifier la bière et lui donner son caractère typique. Nous avons, donc, investi un quart de million d’euros dans l’installation de quatre nouvelles citernes de maturation de 120 hl, de sorte que notre capacité de maturation atteint aujourd’hui 1.450 hl’’. Pour répondre à la tendance actuelle d’authenticité, de tradition et de produits locaux, la Brasserie de Silly a lancé une pils Bio. “Nous avons voulu retrouver les saveurs historiques traditionnelles de la ferme brasserie d’origine. Nous n’avons absolument pas l’intention de démarrer une brasserie à la ferme, mais nous voulons davantage nous focaliser sur des bières qui font partie de notre histoire. Pour ce faire, nous allons, par exemple, accorder davantage d’attention à notre Saison. Nous avons brassé la Pils Bio Silly parce que la demande en produits Bio augmente et que nous voulons nous distinguer des autres brasseurs qui introduisent des bières à haute fermentation. La Pils Bio Silly est une bonne pils, bien houblonnée de 5% vol, à base de malt Bio issu de l’agriculture biologique locale. Nous n’embouteillons, actuel-
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Lionel Van der Haegen trinque au success de la pils bio silly.
lement, la Pils Bio Silly que dans des bouteilles de 25 cl. Nous l’avons déjà vendue en fût pour un évènement. Les réactions de l’horeca régional et des clients sont fort positives parce que nous nous distinguons expressément des bières pils plus génériques. Nous envisageons aussi une commercialisation ultérieure dans l’horeca, parce qu’il constitue notre plus important marché de vente’’, termine Lionel Van der Haegen. Geert Van Lierde
C MOre www.silly-beer.com
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C newS
bière ommegang excLusiVement pour bruxeLLes Brasserie Haacht La Brasserie Haacht a permis aux visiteurs de l’Ommegang bruxellois, de début juillet, de connaître la bière houblonnée Ommegang (8% vol.).
La bière de l’ommegang a été préalablement présentée, avant l’évocation historique, au sablon bruxellois en présence des acteurs Marijn De valck, Jo Lemaire et Jean-Pierre Castaldi.
Depuis une dizaine d’années, la Brasserie Haacht est un partenaire actif de l’Ommegang bruxellois, qui évoque la joyeuse entrée de Charles Quint en 1549. ’’Pour illustrer le lien ténu, nous avons pour la première fois développé une bière exceptionnelle, événementielle qui peut être goûtée pendant l’Ommegang dans cinq exploitations horeca installées à proximité’’, clarifie Boudewijn van der Kelen. ’’Cinq mille spectateurs peuvent goûter la bière pendant le spectacle. La bière de l’Ommegang est véhiculée dans une authentique charrette de brasseur tirée par deux chevaux. La charrette de brasseur est munie de deux robinets de soutirage. Une équipe de trente collaborateurs va présenter, en une heure de temps, une bière de l’Ommegang à tous les visiteurs. Ensuite, les amateurs de bière peuvent s’identifier comme fan de l’Ommegang bruxellois. Les mille premiers fans qui s’enregistrent, remportent une bouteille de 75 cl ’’limited edition’’ avec refermentation en bouteille’’.
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’’La Bière de l’Ommegang a été un exercice équilibré exceptionnel’’, poursuit le maître brasseur Karel Vermeiren. ’’Nous voulions créer une bière pour un large public, une bière qui appréhendait tant la buveur de pils que l’amateur de bières spéciales. Il s’agit d’une bière, qui titre 8% vol, jaune paille, de haute fermentation, dans laquelle deux houblons aromatiques et un houblon amer ont été combinés. Ce qui procure, entre autres, un arôme complexe dans lequel on trouve du citron, des aspects pimentés et floraux. A la première gorgée, la bière ressemble à une pils mais elle évolue graduellement vers une bière de dégustation plus forte’’. Geert Van Lierde
C MOre www.ommegang.be | www.haacht.be
C ViSiOn
Joël Merens, Directeur-administrateur Miko Coffee Service www.mikocoffee.com www.purocoffee.com www.grandmilanocoffee.com
plutôt que de promouvoir un produit spécifique, tel que le café, il importe d’introduire un concept global dans l’horeca. Au sein d’un tel concept, on ne se concentre pas que sur le café, mais l’équipement nécessaire et le service adapté retiennent aussi toute l’attention. cette approche permet de développer une collaboration de longue durée avec les négociants en boissons et les établissements horeca. Dans le cadre de l’entreprenariat durable – qui a inspiré miko, il y a cinq ans, à lancer la marque fairtrade puro Fairtrade coffee – nous mettons toujours les trois ‘p’ en avant: profit (prospérité), people (bien-être) et planet (qualité écologique). Deux autres p sont tout aussi importants, à savoir ‘premium quality’ et ‘pleasure’, car ils créent l’expérience vécue à laquelle le client aspire. pour le client, l’expérience horeca n’est positive que lorsque la compagnie et le cadre sont en synergie avec le service d’un produit de qualité supérieure et lorsque le client trouve plaisir à commander et à consommer ce produit spécifique. chez miko, on constate qu’à ce niveau, le café a traversé toute une évolution les dernières années, d’un café filtre en passant par un espresso jusqu’à l’actuelle culture barista qui s’épanouit et se développe. Depuis, la tasse de café a pris l’allure d’un moment de sensation intense qui ne se limite plus aux petits biscuits d’accompagnement. Une culture s’est développée tout autour, avec des cartes des cafés variées et changeantes, des formations de barista et le ‘latte art’ qui transforme la tasse de café en un petit chef-d’oeuvre. Voilà l’histoire que les torréfacteurs et les baristas italiens nous ont confiée. Avec Grand milano de miko, nous avons développé un concept élégant et cohérent qui y répond parfaitement. Il ne s’agit pas que de la qualité de la tasse de café, mais aussi de l’expérience vécue, de l’émotion et du marketing qu’on crée tout autour. ces aspects émotifs permettent de positionner un produit, courant et habituel depuis des années, comme un élément innovant au sein de l’horeca.
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C news
Froide jusqu’à la dernière gorgée Maes Extra Cold crée un nouveau moment privilégié Une vingtaine d’exploitations horeca exclusives soutire désormais la Maes Extra Cold, servie à 0°C de sorte que la bière reste froide jusqu’à la dernière gorgée.
Tandis que la Maes Pils est déjà servie particulièrement froide et rafraîchissante d’une colonne de soutirage SuperChilled, Alken Maes franchit un pas supplémentaire avec la Maes Extra Cold. « Maes Extra Cold crée un moment privilégié différent, plus exclusif. La bière reste froide jusqu’à la dernière goutte parce qu’elle est servie entre – 3°C et + 0,9°C. La bière est encore 5°C plus froide qu’une bière soutirée classiquement, elle est donc ressentie comme étant plus fraîche et moins amère », déclare Geert Minnart, directeur commercial d’Alken Maes. « La Maes Extra Cold est bue lors de circonstances spécifiques ou dans des exploitations horeca exclusives. Il ressort d’une enquête que quatre consommateurs sur dix désirent obtenir une bière très froide à certains moments. Six consommateurs sur dix estiment que la bière très froide est plus rafraîchissante et plus attractive et acceptent de payer davantage pour l’obtenir. Différents projets-tests démontrent que le chiffre d’affaires des bières est en sérieuse augmentation dans les exploitations qui servent cette Extra Cold ».
Avec la Maes Extra Cold, nous nous consacrons à une clientèle plus exclusive, tendance et plus jeune.
> Geert
Minnart: “Avec la Maes Extra Cold, nous accentuons l’idée de rafraîchissement, de sorte que les clients découvrent à nouveau la bière dans des exploitations où elle n’était, jusqu’à présent, plus servie que rarement”.
Un robinet de soutirage gelé, un refroidisseur de verres adapté pour la servir dans des verres givrés, une enseigne lumineuse qui renseigne la température ambiante et celle de la Maes Extra Cold et un important matériel promotionnel attire l’attention sur cette bière pils soutirée plus froide. ’’Avec la Maes Extra Cold, nous nous consacrons à une clientèle plus exclusive, tendance et plus jeune. Au moment où nous avons introduit le concept dans des exploitations horeca sélectionnées, nous prévoyons la promotion nécessaire à identifier le service de la Maes Extra Cold. Comme le concept s’adresse aux moments privilégiés spécifiques, destinés à obtenir une bière très froide, un exploitant horeca ne servira, par exemple, la Maes Extra Cold que le week-end. En semaine, on soutire la Maes Pils d’un robinet classique ou SuperChilled. Le vendredi soir, on glisse vers la Maes Extra Cold, on utilise les verres givrés tout en affichant les nouvelles températures au tableau pour en informer les clients’’, poursuit Geert Minnart. ’’En réveillant l’idée de rafraîchissement, nous remarquons que les consommateurs boivent à nouveau de la bière dans les exploitations horeca dans lesquelles on ne la commandait encore qu’à peine et où on servait plutôt des cocktails et des boissons fortes. Avec l’Extra Cold nous procurons une nouvelle dimension au moment privilégié, à la mesure d’un public plus jeune’’. La Maes Extra Cold a, entre-temps, été introduite avec succès dans une vingtaine d’exploitations horeca et sera plus largement diffusée l’année prochaine. Geert Van Lierde
> L’enseigne
lumineuse avec la température ambiante et celle à laquelle on sert la Maes Extra Cold.
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C MORE www.maes.be
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C news
Pénurie de personnel Horeca
L’horeca est confrontée à une sérieuse pénurie de personnel. C’est ce qui ressort d’une enquête d’Unizo et Ho.Re.Ca Vlaanderen, menée auprès de 306 exploitants horeca. Dont 59,2% d’entre-eux possèdent un emploi vacant: les serveurs et le personnel culinaire qui sont fort sollicités mais difficiles à trouver. La durée moyenne d’attente d’une place vacante est, en outre, de 40 à 41 jours. Mais 90,6% des exploitants horeca de l’enquête admettent avoir entrepris des démarches pour recruter du personnel supplémentaire. Les heures et les journées irrégulières et les charges salariales trop lourdes représentent d’importantes difficultés. A peine 0,6% admet n’avoir pas découvert de difficultés. Si des mesures supplémentaires ne sont pas prises, les exploitants voient l’avenir s’assombrir. 66,9% d’entre eux prévoit une pénurie de personnel dans les deux ans, 46,1% déclare même qu’une pénurie de personnel représentera une cause de fermeture définitive de l’établissement dans les deux
ans à venir. Outre cette pénurie structurelle, il est difficile de trouver du personnel occasionnel. 72,9% des interrogés admet qu’il rencontre des difficultés pour trouver des collaborateurs supplémentaires pour combler les périodes de pointe. Le secteur nécessite, selon Unizo et Ho.Re.Ca Vlaanderen, d’urgence une bouffée d’oxygène. ’’Pas de moyens palliatifs mais une vision globale et entreprenante sont nécessaires’’.
cafés (-4,4%). La vente dans les supermarchés reste plus ou moins stable. Huit pintes sur dix étaient, auparavant, bues au café. Il s’agit, aujourd’hui, de moins de la moitié. En 2010, la production totale belge de bière a atteint un record de 1,8 milliard de litres. Dont 58% est destinée à l’exportation.
78 litres par tête
Unizo
Consommation belge de bière La consommation belge de bière a baissé en 2010, pour atteindre 78 litres par habitant. Il s’agit de 2,8% de moins qu’en 2009. La consommation serait stable sans compter les lourdes chutes de neige de décembre. Celui qui observe les chiffres à long terme, ne peut pas nier que la consommation intérieure a diminué spectaculairement. En vingt ans, la consommation a diminué d’environ un tiers. On en boit surtout moins dans les
www.beerparadise.be
Supprimer la taxe de terr asse De plus en plus de cafés plaident pour pouvoir conserver leur terrasse dans l’état en hiver. Ils veulent ainsi abriter les fumeurs. D’après l’Unizo, 90 des 308 communes réclament encore une taxe sur l’installation des terrasses, tables et chaises. L’Unizo demande d’annuler cette taxe et de faciliter et simplifier la demande d’autorisation. Les conditions d’autorisation tiennent compte des nécessités des exploitants horeca et petits cafés qui ne possèdent pas de fumoir. www.unizo.be
Goûtez le silence La Trappe, la seule trappiste neérlandaise. Brassée depuis 1884 dans la brasserie trappiste de Berkel-Enschot. Cinq suberbes sorte de bières ayant chacune leur propre caractère. Une bière brassée avec savoir se déguste avec sagesse.
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www.latrappe.nl |9|
C news
Export 8
Brasserie Haacht Au cours des ans, la marque de bière Export de la Brasserie Haacht – type de bière fermentée éponyme – est avidement goûtée dans les parties de Flandre orientale. Ce type de bière approche, tant sur le plan techniquement gustatif que visuellement, son concurrent de la même sorte qu’est la pils, mais possède une plus faible teneur en alcool (4,7% vol.) et n’est vendu qu’en bouteille de 33 cl.
et aux Pays-Bas. Bien qu’il soit encore trop tôt pour parler d’une tendance, les résultats sont prometteurs. La qualité des bières est assurée au niveau de la production, des efforts ont aussi été consentis dans les cafés pour servir la bière dans des conditions optimales au consommateur. Duvel Moortgat va accorder toute son attention à la traditionnelle ‘bolleke Koninck’ et à sa variante hivernale De Koninck Winter. Grâce aux investissements au niveau de la production, le potentiel de la bouteille de bière pourra être entièrement être développé au cours du deuxième semestre 2011. La brasserie considère aussi l’avenir de la marque Triple d’Anvers. www.duvel.be, www.dekoninck.be
K atrien Bousson Eaux et boissons rafraîchissantes
Katrien Bousson, directeur général de Danone Waters Benelux, a été élue comme la
Entre 1925 et 1975, ce type de bière était très populaire en Belgique auprès de la classe ouvrière. De plus, la teneur allégée en alcool lui permettait de tomber dans une plus basse catégorie d’accises, son prix était ainsi plus avantageux. En automne 2011, la Brasserie Haacht prévoit le relancement de cette bière, étiquetée Export 8. Le chiffre huit se réfère à la symbolique et historique que ce chiffre représente pour la Brasserie. Le 8 était un effet phonétique, entièrement neutre pour servir de symbole au mot ‘Haacht’ et était représenté souvent le siècle passé sur les étiquettes de bouteilles de cette entreprise familiale belge. www.haacht.com
De Koninck positif Duvel Moortgat
Duvel Moortgat a connu un bon premier semestre. Toutes les marques ont progressé, exception faite de Bel Pils. Plus spécifiquement en relation avec le premier semestre 2011, la consommation de bière a été positivement influencée par le temps printanier plus clément. Ces résultats de la Brasserie De Koninck ont été repris pour la première fois dans les chiffres. Comparativement à ceux du premier semestre 2010 (avant la reprise), le chiffre d’affaires a évolué positivement en Belgique
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nouvelle présidente de la Fédération Royale de l’Industrie des Eaux et des Boissons Rafraîchissantes. Elle succède à Jacques Nijskens, managing director de Nestlé Waters Marketing et Distribution, qui occupait la présidence au cours des deux dernières années. Katrien Bousson était la vice-présidente de la FIEB. Le secteur des eaux et des boissons rafraîchissantes a des raisons de se montrer optimiste, après plusieurs années difficiles. En 2010, le volume d’eaux emballées a augmenté de 0,2%. Il s’agit, ainsi, des premiers signes de rétablissement après quelques années de croissance négative. Les boissons rafraîchissantes se sont aussi bien comportées en 2010: +2,4% en volume. Et les chiffres de 2011, considérées jusqu’à mai, sont très prometteurs: le volume des eaux augmente de 7,2% et celui des boissons rafraîchissantes de 7,1%. Le temps printanier fantastique y est pour quelque chose, mais les chiffres du premier trimestre étaient aussi fort positifs: +4% pour les eaux et +4,8 pour les boissons rafraîchissantes. www.fieb-viwf.be
La presse professionnelle convainc
B2B Press
La presse professionnelle a encore une raison d’exister, nonobstant le rôle joué aujourd’hui par l’internet, ce qui a été établi par une enquête de B2B Press, la fédération de la presse professionnelle. Evolution Media Group a, en tant qu’éditeur de Café revue, participé à l’étude sur le rôle stratégique de la presse professionnelle dans les décisions de ses lecteurs. Les résultats sont extrêmement positifs. Trois répondants sur quatre estiment le magazine professionnel comme la source d’information la plus nécessaire, tandis qu’un quart d’entre eux l’estiment comme relativement nécessaire. Les lettres d’informations en ligne, comme Horeca News, sont reconnues comme nécessaires par huit lecteurs sur dix. Les médias B2B sont, en première instance, considérés comme un canal qui sonde plus profondément le cœur de l’information. Huit répondants sur dix reconnaissent cette qualité et un peu plus de sept sur dix apprécient un média professionnel comme complément indispensable aux autres sources de références. Les médias B2B, comme Café Revue, sont considérés comme la première source de référence pour l’information sur les tendances de leur secteur. Outre un tirage et une distribution contrôlés, la portée vis-à-vis des lecteurs est d’une importance cruciale. Le nombre moyen de lecteurs s’élève à un peu plus de cinq personnes par ’’porteur’’. Presque trois quart d’entre eux consacrent un quart d’heure à lire l’exemplaire et deux tiers d’entre eux conservent la publication après l’avoir lue. Au travers de l’étude, les magazines professionnels se profilent en première position en tant qu’interlocuteur pour les décideurs et annonceurs. La presse professionnelle est considérée comme catalyseur d’échange des informations au sein du secteur. www.b2bpress.be
CAFé revue | septembre-octobre 2011
UN PUB VIRTUEL COMME LIEU DE RENCONTRE Médias sociaux C SERVICE
“Par essence, les cafés sont des lieux où l’on se retrouve et où l’on fait de nouvelles rencontres. Les médias sociaux sont également des lieux de rencontre et, en tant que ‘café virtuel’, ils sont un prolongement de votre café, bistrot ou brasserie”, dit Johan Van Dyck, directeur marketing chez Duvel Moortgat. Facebook, Twitter, LinkedIn et les autres médias et réseaux so ciaux pénètrent, chaque fois un peu plus, notre société. Créer son propre site et le mettre à jour, n’est pas évident et exige un investissement sérieux. Les médias sociaux vous offrent un ‘pub virtuel’ que vous pouvez utiliser pleinement. “La présence sur les médias sociaux tels que Facebook est une étape logique pour les gérants de l’horeca. Ils forment un prolongement du lieu de rencontre que le café est déjà, en tant que tel”, ouvre Johan Van Dyck, directeur marketing chez Duvel Moortgat. “Cela demande seulement un petit effort et ça ne doit pas coûter beaucoup d’argent. Si vous ne savez pas comment créer vous-même une page Facebook, vous trouverez bien un ami, un membre de la famille, un jeune ou un client qui pourra assembler tout ça pour vous. Vous pouvez utiliser votre page Facebook pour annoncer certaines activités ou promotions. De la même façon, vous pouvez annoncer l’arrivée d’une nouvelle bière en fût ou bien donner plus d’informations sur la bière du mois. Mettez des photos de votre pub ou un petit film des événements passés. Il est très agréable de voir vos clients devenir membres de votre groupe Facebook. Les amis de vos clients voient que ces derniers sont membres de votre café et découvriront, peutêtre, votre café ou les événements que vous organisez”. “Dès que vous lancez une invitation, cela fait boule de neige”, poursuit Johan Van Dyck. “Les clients informent de leur participation et se demandent quels seront les autres participants. Les amis de ces clients le lisent également. Même si vous n’avez que cent membres sur votre page Facebook, le message se répand très vite et vous touchez, facilement, un bon millier de clients potentiels”.
“Pas seulement les cafés, mais également les négociants en boissons peuvent se créer un profil sur Facebook. Ils peuvent présenter leur assortiment étendu, ou mettre en avant certaines bières spéciales. Donner plus d’informations sur la brasserie concernée, le type de bière, les combinaisons possibles avec les différents mets, etc. Pour résumer, créer une expérience de la bière et prendre part au jeu de découverte des clients des produits authentiques et tradionnels. Sur la page Facebook, vous pouvez ajouter un lien vers le site web d’une brasserie. En racontant une histoire intéressante et en donnant l’opportunité aux amateurs de bière de poster leurs expériences, vous stimulez les ventes d’un produit, sans entrer dans le circuit commercial et sans afficher des prix promotionnels”. En complément des sites de réseaux sociaux, il existe également un grand nombre de sites web d’évaluation des étabilssements horeca. “Essayez de les suivre et gardez à l’esprit que les commentaires peuvent également être négatifs. Essayez de les gérer de façon positive et expliquez, pourquoi cela n’a peut-être pas bien fonctionné”, précise Johan Van Dyck. “Dans ces évaluations, vous pouvez souvent distiller quelques trucs pour votre café. Vous pouvez aussi organiser l’interaction vous-même, en faisant un sondage, sur votre page Facebook, afin de savoir si vous devez installer une terasse, ou valoriser tel ou tel type de vin, etc. Vous pouvez laisser vos clients choisir la bière du mois et leur présenter un petit sondage avec quelques noms de marque. Cela semble plus compliqué que la réalité. Il ne faut pas investir beaucoup de temps pour jouer sur les réseaux sociaux. Si vous n’avez pas directement le temps, peut-être qu’un ami ou un collaborateur voudra bien le faire pour vous”. Geert Van Lierde
Raconter une histoire et créer une ambiance
Pour surfer
“Vous ne devez pas utiliser mal votre page Facebook pour faire de la publicité”, prévient Johan Van Dyck. “Il s’agit de raconter une histoire, de créer une ambiance et d’amener vos amis Facebook à poster des commentaires. De sorte à créer un groupe d’amis dans votre ‘café virtuel’. Eventuellement, vous pouvez offrir un verre aux amis qui s’enregistrent, un jour déterminé, pour un événement. Vous pouvez renforcer le lien avec eux en organisant quelque chose de spécial, par exemple, un jeudi soir, car il s’agit souvent d’un soir plus tranquille. Les médias sociaux permettent de mettre en valeur votre café sans que cela ne coûte beaucoup d’argent”.
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CAFé revue | septembre-octobre 2011
Wij
willen
Duvel
Tripel
Hop:
www.facebook.com/group.
Blauw Export Bier: http://nl-nl.facebook.com/pages/BLAUW-export-bier/127630323921723 ‘t Antwaerps Bierhuiske: www.facebook.com/#!/pages/t-Antwaerps-Bierhuiske/117404254940684 Café The Joker: www.facebook.com/#!/group.php?gid=28878399745 Café
Belga:
www.facebook.com/#!/pages/Caf%C3%A9-Bel-
ga/99144066931 Dranken Geers: www.facebook.com/#!/drankengeers Dranken Vanquathem: www.facebook.com/profile.php?id=10000189 4533916&sk=wall Dranken Pauwels: www.facebook.com/profile.php?id=100001894533916&sk=wall#!/ profile.php?id=100002315201261
Johan Van Dyck (Duvel Moortgat): Les médias sociaux sont également des lieux de rencontre et, en tant que ‘café virtuel’, ils sont un prolongement de votre café, bistrot ou brasserie.
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Satisfaction optimale de soutirage pour les petits volumes
Alken Maes introduit le système de soutirage David C SERVICE
Alken-Maes introduit, dès 2012, le système de soutirage-refroidissement David dans l’horeca belge et le négoce de boissons. Heineken a installé déjà presque 50.000 installations dans le monde, qui garantissent une qualité optimale lors d’une plus faible rotation de fûts. En 2006, alors que Heineken proposait le système de soutirage intégré David, plus de 34.000 installations avaient déjà été placées en Europe occidentale. Dont 6.000 sont opérationnelles aux Pays-Bas, tandis que la bière jaillit de plus de dix mille unités de soutirage françaises et italiennes. ’’Actuellement, une cinquantaine de projets du système de soutirage David existent en Belgique, et cela tant pour la Maes-Pils que pour la Grimbergen’’, entame Geert Minnart, directeur commercial Alken
Maes. ’’David répond parfaitement aux aspirations du marché belge contemporain. Il y a quelques années, alors qu’Heineken était confrontée à la baisse de consommation horeca, on a recherché un concept pour pouvoir offrir toujours au consommateur une bière soutirée qualitativement. Il s’agit aussi d’un énorme atout pour le cafetier vis-à-vis de ses clients. Les différents projets ont finalement débouché sur le système de soutirage David, qui peut être utilisé pour les bières pils et spéciales’’. David est un système intégré de refroidissement et soutirage, qui peut être installé en dessous du comptoir, destiné aux exploitations horeca qui soutirent annuellement de 15 à 50 hl. On conseille une installation classique de soutirage pour les volumes de maximum 150 hl, la bière de citerne peut être une solution pour les volumes supérieurs à 150 hl par an. Deux fûts de 20 l sont stockés dans le David muni d’un robinet de soutirage. Un des deux fûts est raccordé, l’autre est refroidi. ’’Ce qui est unique, est le fait que chaque fût est équipé d’une canalisation on-way de bière’’, déclare Geert Minnart. ’’En raccordant un nouveau fût, la canalisation de bière est remplacée. La nouvelle canalisation est menée jusqu’au bec de service du robinet de soutirage, pour permettre à la brasserie de garantir la qualité de la bière jusqu’au dernier centimètre. Il est superflu de nettoyer les canalisations de bière et de conclure un contrat d’entretien, parce que la canalisation est chaque fois remplacée. La qualité de la bière est garantie jusqu’à 21 jours de la mise en perce du fût, alors qu’il ne s’agit que de maximum trois jours pour des installations classiques de soutirage. La bière est conservée et soutirée à la température idéale de 3°C. On ne remarque pas de perte de bière parce qu’on soutire effectivement 20 litres de bières d’un fût de 20 l. David offre tous les avantages d’une installation classique de soutirage sans perte de bière et sans entretien. De plus, les fûts peuvent être changés en quelques minutes derrière le comptoir, l’exploitant ne doit donc pas se rendre à la cave ou dans la chambre froide’’. Outre le David classique équipé d’un robinet de soutirage, il existe le David XL avec deux robinets de soutirage et espace d’entreposage de quatre fûts de 20 l. Les deux variantes sont aussi proposées en armoire de soutirage mobile, à installer lors des évènements ou réceptions. L’année prochaine, le David Green sera introduit sur le marché, un seul système de soutirage qui consomme jusqu’à moins 60% d’énergie. Geert Van Lierde
La canalisation de bière, entre le fût et le bec de service du robinet de soutirage, est remplacée en utilisant le système de soutirage David.
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C MORE www.maes.be
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Le Tapmaster de Palm Breweries fête ses 5 ans
Tirage optimal des bières spéciales C SERVICE
Il y a cinq ans, Palm Breweries a introduit le Tapmaster, un système de refroidissement et de tirage intégrés, permettant de tirer, dans des conditions optimales, des volumes plutôt petits de bières spéciales. Entre-temps, quelque 250 exemplaires du Tapmaster ont été installés. “En tant que producteur renommé de bières spéciales et leader du marché des ‘Spéciales belges’, il est important de rester présent sur la pompe”, ouvre Peter Buelens. “Il y a cinq ans environ, les ventes de nos bières en fûts ont décliné, pour la première fois, alors que le consommateur se laissait surtout guider par les bières à la pompe. En même temps, la pression sur le secteur horeca était de plus en plus importante en raison de la popularité croissante de la consommation à domicile. De plus, le personnel horeca était insuffisamment qualifié pour changer les fûts, régler la pression de la pompe et présenter une bière correctement servie. Tous ces constats ont conduit Jan Toye à créer un concept qui permettait de tirer des bières spéciales sans pertes, de changer les fûts de façon rapide et simple, et de prolonger le temps de rotation des fûts sans détérioration du goût de la bière. C’est ainsi que Palm Breweries a lancé le Tapmaster,
De Farmasie à Vosselaar Les bières moins connues séduisent les clients Dans la brasserie charmante De Farmasie de Vosselaar, qui combine à la perfection bière et gastronomie méditerranéenne, nombre de clients accompagnent leur repas d’une bière spéciale du Tapmaster. “Comme nos rentrées générées par la bière sont plutôt basses, le Tapmaster nous offre la possibilité de mettre une belle sélection de bières spéciales sur notre carte des boissons”, raconte Herman Renders. “Vu la rotation limitée de nos bières spéciales, il n’est pas rentable pour nous d’utiliser des grands fûts, si l’on veut garantir la qualité de la bière. Le Tapmaster est la solution idéale pour notre établissement. Nos clients sont ouverts à ce système et ils commandent, facilement, une bière au fût moins connue. Nous l’avons remarqué avec la Palm Spéciale. Fraîchement tirée, cette Spéciale belge a tapé dans l’œil du consommateur, qui le demande de plus en plus fréquemment. Notre vaste assortiment, composé de Rodenbach, Triple de Bruges, Palm Royale et les bières d’abbaye Steenbrugge, permet de combiner à souhait, bière et gastronomie”. “Tous nos collaborateurs ont appris, lors d’une formation, à servir correctement des bières pression avec le Tapmaster. Son utilisation est nettement plus simple que celle d’une tireuse à bière classique. Et le changement des fûts pose moins de problèmes”, ajoute Herman Renders. “Sporadiquement, je dois faire une remarque sur l’épaisseur du col mousseux. Nous essayons en outre de porter, le plus vite possible, la bière à la table des clients, pour qu’ils puissent la savourer pleinement. Grâce à la bonne entente entre notre personnel devant et derrière le comptoir, nous servons également les bières du Tapmaster lors de réceptions Matthias Toye déguste les bières du Tapmaster, ou de ‘walking diners’”. www.defarmasie.com servies dans De Farmasie de Vosselaar.
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un dispositif conçu pour aider les exploitants horeca à servir des bières spéciales au fût dans des conditions optimales”. Depuis lors, 250 Tapmasters ont été installés, essentiellement avec quatre à huit robinets. La version à six robinets est également régulièrement demandée. Elle permet de proposer, au fût, trois bières d’abbaye Steenbrugge et la Kriek Boon, outre l’Estaminet Premium Pils et la Palm Spéciale. “Le Tapmaster est un concept dans lequel tout le monde gagne”, pose Matthias Toye. “Pour nous, en tant que société brassicole, il est possible de distribuer à plus grande échelle, nos bières spéciales, en petits fûts de 20 litres. Le gérant de l’horeca, quant à lui, peut servir en continu des bières à la pompe de qualité optimale. Et le client est content qu’il puisse obtenir la bière au fût qu’il aime tant”. L’apparition du Tapmaster a-t-elle entraîné une augmentation de la consommation des bières au fût, et, le cas échéant, de quelles bières en particulier? “Nous avons constaté en premier lieu que les consommateurs ont redécouvert la bière Palm. Ils la connaissaient de nom, mais ne l’avaient pas encore goûtée. Ils ne savaient donc pas que c’est une bière très accessible avec un faible taux d’alcool et un arôme très riche. De plus, le succès des bières d’abbaye Steenbrugge, moins connues, saute aux yeux. Cela vaut en particulier pour la Steenbrugge Tripel. D’habitude, les consommateurs associent la bière triple à une bière refermentée en bouteille. Néanmoins, ils optent pour la Steenbrugge Tripel du Tapmaster. D’un côté parce que l’expérience de la bière au fût est plus authentique et d’un autre côté parce que la bière non refermentée est plus accessible et s’adresse, par définition, à un public plus large. Dans certains cafés, la Steenbrugge Tripel servie au Tapmaster est vendue trois fois plus que la Palm ou la Rodenbach. Il est clair que la bière à la pompe séduit le consommateur et que le Tapmaster a mis en valeur plusieurs bières spéciales et produits de niche”. “Palm Breweries se positionne comme un ‘craft brewer’, un groupe brassicole aux volumes de production relativement limités qui se distingue par des produits innovants ou uniques et une tradition de brassage parfois ancestrale”, explique Matthias Toye. “Nous sommes la plus grande brasserie familiale indépendante de la Belgique, mais en même temps, nous sommes la brasserie volume la plus petite. En nous positionnant comme un ‘craft brewer’, nous défendons notre philosophie concernant l’expérience de la bière et nous pouvons nous présenter, de façon crédible, comme brasseur hautement qualifié de bières authentiques”. Geert Van Lierde
C MORE www.palm.be CAFé revue | septembre-octobre 2011
Jozef Keersmaekers (Brasserie Corsendonk)
FAIRE REVIVRE LES VACANCES C Focus
’’Lors du positionnement des bières d’importation telles que la Bud, la Pilsner Urquell, la Nastro Azzuro et la Esterella, l’aspect du vécu joue un rôle de première importance. Nous replongeons en quelque sorte le consommateur dans l’ambiance des vacances’’ déclare Jozef Keersmaekers de la Brasserie Corsendonk. La Bud ou la Budweiser américaine importée depuis 1992 par la Brasserie Corsendonk est une bière parfaite, à l’image de marque effervescente valorisante. ’’C’est une américaine pur-sang et c’est ainsi que le consommateur la ressent. Non seulement la bière est parfaitement désaltérante, elle vous transporte dans l’atmosphère de la société américaine. Elle fait un tabac dans les pubs et les ranchs d’inspiration américaine, mais tout autant dans les discothèques. Bud gagne en popularité et s’impose, ne fut-ce que parce qu’elle permet de se distinguer des bières belges pils génériques’’ soulève Jozef Keersmaekers. ’’Bud est une marque forte qui cadre parfaitement dans le concept ‘Amérique’ en tant que tel. Elle est brassée dans le souci de la perfection. Chaque bouteille mentionne la date d’embouteillage. La fraîcheur est l’atout incontesté de Bud!’’ Nous importons la Pilsner Urquell depuis une dizaine d’années et la bière a acquis une image de marque où l’authenticité de la pils originale est accentuée. Comme le consommateur se laisse de plus en plus tenter par une bière aux accents amers et aux arômes houblonneux, nous enregistrons une demande croissante de la Pilsner Urquell’’ nous apprend Jozef Keersmaekers. ’’Il n’y a pas longtemps, le consommateur s’avérait plutôt sceptique envers cette fine âcreté. Aujourd’hui, la Pilsner Urquell est devenue une valeur sûre et l’on la retrouve sur maintes cartes des bières’’. Soleil méridional Une autre vedette est la Nastro Azzuro italienne, brassée chez Peroni. ’’Tout le contraire de la Pilsner Urquell. Si celle-ci est
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une pils amère, la Nastro Azzuro figure à l’antipode en tant que pils à la fin de bouche douce. En outre, la Nastro Azzuro cadre parfaitement dans le design italien, la mode et la gastronomie raffinée. C’est le message de Nastro Azzuro qui fait revivre aux clients un moment de vacances à l’italienne. Le consommateur rêve du soleil méditerranéen, des paysages italiens et se régale. Bien évidemment, le produit derrière le nom doit répondre aux plus hautes exigences. La Nastro Azzuro de Peroni est à la hauteur de cet impératif’’. Une quatrième bière d’importation, distribuée par la Brasserie Corsendonk est l’Estrella Damm espagnole. ’’La nostalgie des vacances joue elle aussi son rôle. La bière ne figure que depuis peu dans notre portfolio et nous avons l’intention d’y mettre le paquet pour la faire apprécier. La bière est originaire de Barcelone, une destination city-trip populaire qui doit être sans plus un atout. En outre, elle se prête à merveille à être servie dans les bars à tapas en grande vogue’’. ’’A l’avenir, nous souhaitons positionner plus fortement sur le marché belge les bières d’importation, mais également les eaux que nous importons. Dans nos propres cafés, nous créons l’opportunité d’informer largement nos clients concernant les bières en question. Nous les instruisons de leur origine et de leur caractère. Pour ce faire, nous avons rédigé des fiches informatives spécifiques sur la carte des bières. Ainsi, l’historique des bières rattache encore davantage les clients à ces bières ce qui contribue à leur popularité sur le marché belge’’ ajoute Jozef Keersmaekers. geert van lierde
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Carlsberg
TOURNÉE DIGITALE C Focus
Carlsberg lance une application innovante pour les smartphones et renforce ainsi sa position de leader sur le marché des bières Premium. ‘Tournée Digitale’ cadre dans la nouvelle campagne ‘That calls for a Carlsberg’ où les actes de mérite sont récompensés d’une Carlsberg. Ces dernières années, les réseaux sociaux ont changé considérablement la manière de communiquer. Les contacts sociaux continuent à se développer et se multiplient. La tendance des smartphones avec leurs applications fait de Tournée Digitale un moyen unique de combiner les réseaux et
les contacts humains. Avec son application ‘Tournée Digitale’, Carlsberg offre le moyen d’intégrer les nouvelles technologies tout en partageant avec ses proches des moments d’exception. ‘Tournée Digitale’, la formule contemporaine de présenter une tournée de quelques verres à ses amis.
Il suffit de télécharger l’application Tournée Digitale sur son smartphone et de participer aux Tournées Digitales au travers d’événements ou d’établissements partenaires. Il suffit de télécharger l’application Tournée Digitale sur son smartphone et de participer aux Tournées Digitales au travers d’événements ou d’établissements partenaires. Chaque Tournée Digitale permet de remporter six Carlsberg à partager ‘dans la vraie vie’ avec des copains. Envie d’inviter les amis et de rendre l’invitation plus percutante ? Il est possible de la personnaliser à son propre nom tel que Dennisberg, Ericsberg, Monicasberg pour ensuite l’envoyer aux personnes avec lesquelles on souhaite partager cette tournée. Il suffit donc de sélectionner un ou plusieurs endroits où l’on souhaite participer à cette tournée et d’inviter ses amis via Facebook Connect. Dans le cas d’une Tournée Digitale gagnante, une alerte sur le smartphone en avertit l’utilisateur. Carlsberg se lance résolument dans le secteur horeca Carlsberg Breweries (Danemark) impose la Carlsberg en tant que pils de luxe pour le secteur horeca. Dans les cafés où l’on consomme la Tuborg Gold, c’est la Carlsberg qui est désormais introduite et elle renforce ainsi sa position de bière phare du groupe brassicole danois. Le positionnement de marque de Tuborg Gold étant relativement parallèle à celui de Carlsberg, le Groupe Carlsberg opte désormais résolument pour une bière phare à l’image de marque dynamique et actuelle, la Carlsberg. En pratique, cette option stratégique implique que les établissements horeca qui servent la Tuborg Gold débiteront dorénavant la Carlsberg. Un soutien promotionnel sera assuré. geert van lierde
C MORE www.carlsberg.be | www.tourneedigitale.com
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Jeux de divertissement
BACK TO BASIC C Focus
Le cafetier peut rendre son exploitation davantage rentable et attrayante en installant un certain nombre de jeux de café pour lesquels il a, en principe, un double choix. Il peut opter soit pour les jeux de hasard soit pour les jeux de divertissement. La différence entre les deux est assez importante puisque d’une part, les clients peuvent gagner des sommes d’argent considérables, de sorte que l’établissement prend plutôt l’allure d’un casino, alors que d’autre part, les gains sont assez limités et sont le plus souvent réglés en nature, dans la mesure où il est question de gain. Les autorisations requises aussi sont très différentes, tout comme le groupe ciblé de consommateurs. Au niveau du public, la différence pour les jeux de hasard est qu’on s’enferme dans un cocon, s’isolant face aux autres joueurs, alors que les jeux de divertissement favorisent précisément le contact social, la compétition mutuelle et l’adresse au jeu. La popularité des nouveaux jeux de divertissement a ranimé la dynamique puisque de nombreux joueurs s’y lancent pour découvrir les toutes dernières technologies. L’intérêt pour cette forme de jeux recule toutefois sous l’effet des médias sociaux et de la disponibilité considérable de toutes sortes de jeux électroniques sur les tablettes et les ordinateurs à domicile. Les jeux électroniques laissent en outre peu de place au contact social, le joueur étant concentré face à sa machine qui lui sert d’unique adversaire. Le public amateur de jeux a toutefois redécouvert un certain nombre de jeux traditionnels et est ouvert aux nouveaux contacts, à la compétitivité et à l’évaluation de son adresse personnelle avec d’autres joueurs. Les jeux électroniques sont d’ailleurs arrivés dans une sorte de cercle vicieux, on s’y intéresse moins au café et la rentabilité recule, de sorte
que les fournisseurs prévoient moins de mises à jour ce qui, à son tour, ronge la popularité. Parmi les jeux de divertissement populaires, citons le billard, le billard golf, le snooker, le baby-foot et l’air hockey. Nous les connaissons tous, mais il est intéressant d’en découvrir les origines. Le billard est une variante pour l’intérieur du jeu Pall Mall, une sorte de croquet, qui date du milieu du 16ième siècle. Les Français et les Anglais se disputent l’invention. Pour les Britanniques, il ne fait pas de doute qu’un certain Bill Kew en est le seul inventeur qui, à l’époque, jouait ce jeu avec son ‘yard’. Les Français réfutent ce point de vue, car pour eux, le terme ‘billard’ est une contraction des mots ‘bille’ (boule) et ‘art’: le billard est donc tout simplement l’art de faire avancer la boule à travers une série d’obstacles. Cette discussion a duré pendant des siècles, sans qu’ils se mettent jamais d’accord. Mais avec l’arrivée du carambole, vers 1800, le jeu est devenu plus stable et a connu une popularité croissante. Les compétitions individuelles et entre groupes font partie des possibilités et favorisent les contacts sociaux au-delà des compétitions hebdomadaires. Une variante, le billard golf ou billard à bouchon, avec 5 boules de billard blanches et rouges, permet à deux joueurs et deux équipes de s’affronter. Le snooker est une variante britannique qui a vu le jour en Inde. Régulièrement, les soldats britanniques s’ennuyaient à cause des tempêtes tropicales. En 1875, un certain officier Chamberlain, a varié le jeu en ajoutant, sur le tapis du carambole, des pyramides, des life pools et black pools qu’il fallait éviter. Pour varier davantage tout le cadre, quelques boules de couleur différente ont été ajoutées avec une valeur variable en points. Après l’addition d’une boule bleue et brune en 1880, le jeu a pris sa forme définitive et actuelle et a conquis très vite tous les continents. D’origine plus récente, il y a football de table ou baby-foot, introduit au début du 20ième siècle par le Français Lucien Rosengart. Le jeu est joué avec 2 ou 4 joueurs, mais tout aussi bien entre équipes. Plus récent encore, il y a l’air hockey souvent présent dans des halles de jeu, mais qui peut être parfaitement installé au café. Le jeu consiste à pousser le disque dans le but adverse à l’aide d’un maillet en plastique. Le disque est maintenu en l’air par le souffle exercé à travers les petites aérations de la table. Tony Rus industries a lancé à l’époque le slogan ‘amusement parfait’, essayant de répondre au maximum aux besoins du consommateur. Pour l’être humain, le ‘jeu’ est un besoin qui se manifeste à
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toutes les époques et dans toutes les cultures. L’entreprise met tout en oeuvre, depuis plus de 20 ans, pour donner un contenu parfait à ce besoin, tout en étant confrontée à des difficultés venant du secteur puisque la durée de vie d’un ‘café’ est plutôt limitée. Les nombreuses reprises, avec chaque fois l’arrivée de nouveaux exploitants, exigent un grand pouvoir de persuasion pour introduire le côté attrayant des jeux de divertissement. La révolution digitale a entraîné un certain nombre d’adaptations qui, d’une part, exigent une approche spécialisée et, d’autre part, offrent la possibilité de conserver les résultats de manière simple. On devient ainsi son propre adversaire ou on peut défier des amis ou des partenaires même en leur absence.
Mais les jeux de divertissement traditionnels restent attrayants grâce aux améliorations et adaptations permanentes qui renforcent l’esprit de compétition et augmentent l’adresse requise de la part du joueur.
Tony Rus distribue des appareils de qualité supérieure tels que bingos, billards, footballeurs, écrans tactiles, flippers et jeux de fléchettes, mais aussi Wild West poker et River Poker. Dans ce cas, l’adresse et la persévérance sont très importantes, alors que le River Poker fait dépendre le sort des participants de la dernière carte et, par surprise, crée même une ‘bonne main’, décisive pour le gain ou la perte.
L’intérêt pour les jeux de café en bois continue d’augmenter, d’après le gestionnaire Philippe Rogé. La protection de l’environnement et le respect de la nature sont des facteurs qui contribuent certainement à cette croissance.
Les nouveaux appareils mis sur le marché par JGC, John Gille, doivent répondre à des normes de qualité assez élevées. Cela procure d’une part un plaisir optimal au jeu et un maximum de possibilités pour le client, tout en limitant les frais d’entretien et de réparation pour le cafetier. L’installation des appareils a lieu en accord direct avec l’exploitant et doit garder le juste milieu entre une attraction centrale au café et un lieu calme mais attrayant. Le Triple Seven, un appareil combinant 6 jeux différents, est toujours en vogue. Mais les jeux de divertissement traditionnels tels que le baby-foot, le billard américain et les tous derniers jeux de fléchettes deviennent plus populaires et obtiennent un bon score. D’autre part, c’est dommage, d’après Heidi Booms, que les jeux vidéo retiennent moins l’attention, entre autres à cause de l’accès facile et de la grande diversité, offerts à domicile via l’ordinateur et la tablette.
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La Maison du Billard, dans le Nord de la France, continue d’élargir son rayon d’action en Belgique dans le segment professionnel. Les grands succès sont toujours la table spéciale et traditionnelle. Le ‘multi-billard’, une table qui permet différentes disciplines, connaît un attrait grandissant. Un système breveté permet en effet de transformer la table, en un minimum de temps, de billard américain en billard golf, ou de table snooker en billard américain, mais les transformations en sens inverse sont bien sûr également disponibles.
Tout comme l’horeca, la firme André Glotz, avec une expérience de plus de 50 ans dans le domaine des jeux de divertissement automatiques, est en permanente évolution. Un nouveau site internet vient d’être lancé et le cafetier y trouve toutes les informations utiles. André Glotz est à l’écoute des besoins de l’exploitant. L’installation de jeux automatiques doit se faire en concertation. Car ces jeux doivent compléter le reste de l’exploitation, sans avoir un effet gênant. Les bénéfices sont intéressants, mais les jeux automatiques ne doivent pas déranger les autres clients. L’assortiment comprend essentiellement le juke-box, les flippers, le billard américain, le billard, les kickers et les jeux de fléchettes, avec la garantie, le cas échéant, d’interventions techniques et d’adaptations permanentes. Grâce aux différents efforts afin de fournir des matériels adaptés et des machines de jeu modernes avec, régulièrement, des nouveaux modules de jeu, André Glotz a pris l’allure d’un acteur solide et crédible dans le domaine des jeux de divertissement automatiques. René Van Hoof
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Un petit en-cas pour accompagner la pinte C Focus
Comme le déclare l’AFSCA, l’interdiction générale de fumer dans les cafés a incité certains cabaretiers à servir, à nouveau, des potages, sandwiches, tartines, etcetera dans leur établissement. L’agence pour la sécurité alimentaire rappelle, toutefois, que ceux qui proposent des snacks frits – boulettes, viandes, croquettes de fromage, etcetera -, de même que des boulettes de viande, des fruits frais, des salades, des glaces, du fromage et ainsi de suite, doivent impérativement être titulaires d’une autorisation. Néanmoins, seul un enregistrement auprès de l’AFSCA est nécessaire pour celui qui sert uniquement des boissons et des aliments préemballés, dont la durée de conservation est d’au moins trois mois à température ambiante.
Les boulettes, saucisses sèches, œufs cuits dur, potages, tartines et/ ou sandwiches et même spaghettis sont revenus dans nos cafés. L’exploitant essaye de rehausser son chiffre d’affaires par la vente de ces préparations (personnelles ou pré-conditionnées). Les établissements urbains, proches d’immeubles de bureaux ou dans un quartier à vocation commerciale, attirent ainsi une partie de la clientèle qui aurait déserté précédemment. Ce retour, dû à l’ambiance détendue des cafés, pourrait cependant hypothéquer l’avenir de certains snacks, dont les préparations sont souvent plus onéreuses. Nous avons remarqué, aussi, que certains cafetiers ajoutent, par exemple, à leur offre, un plat du jour goûteux et parfaitement cuisiné. A un prix fort abordable! Une base Les produits de base servis dans un café sont, généralement, les œufs cuits durs, les saucisses sèches pimentées (accessibles chez tous les bouchers), les potages (frais ou industriels), etcetera. Mais certains établissements proposent, aussi, des sandwiches, des tartines garnies,des portions de fromage, des toasts cannibales, de portions de fromage, de salami ou mixtes… Les produits industriels, mais néanmoins, qualitatifs ont aussi leur place dans les estaminets. Unilever est détenteur d’un portefeuille de marques connues. Le cafetier y puise abondamment pour développer sa carte d’en-cas. On y trouve, entre autres, la collection de potages à préparation instantanée (produit + eau), Cup a Soup, en portions individuelles. Le groupe est aussi détenteur de la marque Knorr, une ligne de potages en briques prêts à réchauffer, subdivisée en classiques, secrets de grand-mère, sensation, allégés, etcetera. Unilever commercialise, aussi, la ligne BiFi assortie de plusieurs goûts et conditionnements différents. On y trouve, notamment, BiFi Pizza, qui est un petit pain rond garni d’une tranche de saucisse, de fromage et de sauce tomate épicée. Les saucisses apéritives et de dégustation Zwan (emballées
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individuellement) font aussi partie du monde du groupe. Dans cette collection, nous remarquons encore les fricadelles viennoises. Campbells Foods est notamment connu pour ses différents potages, dont les collections de briques Royco – lignes classiques, secrets de grand-mère, sensation, allégé et ainsi de suite – et Deli Soup’ (1 litre, 2 x 30 cl et 750 ml). Les choix de plusieurs conditionnements, incitera peut-être le cafetier à proposer une variété de potages en petit format de 30 cl ou tout simplement un potage du jour, en utilisant des briques de 750 ml. Campbells, dont les produits sont sans colorants ni conservateurs, a récemment sorti plusieurs nouveautés appétissantes. Enfin, les sachets de chips, en version individuelle, qu’on trouve dans chaque établissement. Qu’ils soient au sel, au paprika ou d’un autre goût, ils remportent toujours du succès. Lay’s (Pepsico Belux) est la marque la plus souvent trouvée dans les estaminets. Smith’s, dont la collection – 3 sortes de grills, spookies et bugles – est plus spécifique, fait aussi partie du même groupe. Une petite portion de ces chips et autres snacks salés (offerts pas la maison) accompagnent, parfois, un bon verre de bière ou de vin. Les cafetiers exposent généralement des saucisses ‘à bière’. Il s’agit de fins saucissons, accessibles dans n’importe quelle boucherie. Ces saucisses, censées attiser la soif du consommateur, représentent un produit courant à leur proposer. Des suppléments salés Outre ces produits pré-conditionnés, l’exploitant propose aussi, comme signalé supra, des préparations personnelles, comme des œufs cuits durs, des croques, des tartines ou sandwiches garnis. Dans certains cafés, les spaghettis bolognaises sont aussi vendus à un prix doux. Les pâtes seront nappées de sauce maison, préparée d’avance et conservée au frais ou surgelée en portions, ou de sauce vendue prête
CAFé revue | septembre-octobre 2011
V.U./E.R.: N.V. Unilever Belgium S.A., Humaniteitslaan 292, Bld de l'HumanitĂŠ, B-1190 Brussels, RPM/RPR 0438.390.312 - A2944 - 11-0234
www.cup-a-soup.be
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à l’emploi et réchauffée. Un bel exemple qualitatif, en bocal, a été introduit sur le marché par Panzani, qui possède une collection d’excellentes pâtes et de sauces. La gamme de snacks Panza Cup est une autre variante de la marque. Il s’agit de cornets de pâtes en sauce, à réchauffer pendant deux minutes dans le four microonde. La gamme comprend 5 variétés : penne carbonara, torti bolognaise, fusilli poulet rôti, penne trois fromages et coquillettes jambon fromage. Panzani est représenté, chez nous, par Bosto-Panzani Benelux. Le croque (monsieur ou madame) peut être préparé par le tenancier à base de pain, de fromage et/ou de jambon. Il peut aussi être acheté en portion individuelle – original, campagne, maxi – sous vide prête à l’emploi, dont Herta (Nestlé) est un spécialiste. Les tranches et garnitures sont calibrées, pour obtenir un produit homogène. Le cafetier peut y apporter sa touche personnelle, en présentant une assiette garnie, par exemple, d’une feuille de salade, d’une tranche de tomate, de cornichons et de petits oignons au vinaigre. Enfin, dans certains établissements, la carte renseigne des préparations maison à base d’œufs frais – sur le plat ou en omelettes – accompagnées de pain et de beurre. Sucrés Le petit biscuit, en emballage in dividuel, qui accompagne le café est courant dans les établissements. Les excellents biscuits de la collection Jules Destrooper représentent, par exemple, un choix particulièrement judicieux, parce qu’il s’agit de produits qualitatifs.
Ils peuvent être obtenus en emballages individuels, contenus dans une boîte collective. Une autre gamme, fort diversifiée, est celle de Lotus Bakeries. Bien que le groupe soit parfaitement représenté dans le retail avec ses différents biscuits, ce sont les gaufres qu’on aperçoit surtout dans les cafés. Elles constituent un dessert fort acceptable, d’autant plus qu’elles sont emballées individuellement, donc hygiéniques. Elles sont soit consommées sur place, soit emportées pour servir de collation. Produit phare de Lotus, le spéculoos est couramment aperçu en conditionnement cellophane pour accompagner le café. On aperçoit parfois, dans les cafés, friteries et snacks, des congélateurs représentatifs de la marque Ola (Unilever). Les produits généralement privilégiés par les établissements sont les Cornetto, les magnums et les desserts glacés pour les enfants. Un atout pour le tenancier L’exploitant d’un café (populaire) de quartier se limitera à quelques encas – chips, saucisses à bières, œufs durs – destinés à servir calmer la faim du consommateur. Cependant, les établissements urbains, proches de complexes de bureaux ou d’écoles, étofferont l’offre de base par de la ‘nourriture’ plus substantielle, comme des sandwiches, du potage, des spaghettis ou une assiette froide. Les tavernes, installées dans des régions touristiques, auront tendance à augmenter leur gamme de préparations maison, pour permettre aux clients occasionnels de se restaurer à meilleur compte que dans un snack ou un restaurant. Il existe, donc, d’autres produits d’excellente qualité, destinés à rassasier le touriste qui fait une halte le midi. En effet, celui-ci dîne généralement plus copieusement, le soir, dans son hébergement. robert petit
CoEnCo BVBA Constructeur de brasseries belge construit la brasserie la plus nordique
Début 2012 la société CoEnCo aménage à Spitsbergen la brasserie la plus nordique. Plus près de chez nous la brasserie ‘Pirlot’ à Zandhoven fut installé avec une cuve toute neuve de 10 hl + une brasserie de test de 100 litres. On a aussi démarré une salle de brasserie automatique pour la brasserie “Anders” à Halen, avec la possibilité de produire 6 x 10 hl batches par jour afin de brasser toutes les recettes des brasseries plus petites. Chez “Rodenbach” sur le site de Palm Breweries on a mis en service un pasteurisateur de bière afin de garantir une qualité de bière encore meilleure. CoEnCo construit des micro-brasseries avec une capacité de 125 litres à 30 hl. Nous nous chargeons également de tous les équipements accessoires e.a. cuves de fermentation et tanks de garde, unités CIP mobiles, nettoyeuses de fûts, systèmes de refroidissement, ... En accord avec vous, nous développons l’unité la mieux adaptée - du concept standard jusqu’aux unités entièrement automatiques - conçue complètement par nos soins et développée d’après vos exigences spécifiques. Une grande flexibilité et une bonne connaissance du produit sont à votre disposition, avec de nombreuses références aux quatre coins du monde. En 2010, nous avons développé quelques nouveaux produits à la demande du marché, e.a. une unité d’embouteillage automatique monobloc (rincer-rem-
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plir-fermer) d’une capacité de ± 2500 bt/h. avec unité d’étiquetage en ligne. Notre gamme comprend en outre des unités de pasteurisation de bière qui se combinent parfaitement avec nos modules de brassage. Pour le marché de la pils (et autres), le filtre kieselguhr est également nouveau dans notre gamme, avec une surface filtrante variant de 2 m2 à 6 m2. Il y a également des systèmes de soutirage à la carte et des bars mobiles à votre disposition, dans une réalisation décorative avec ou sans garnitures en cuivre. Nous nous chargeons également de l’ingénierie et de la solution de problèmes dans des brasseries existantes. Nous essayons de suivre le raisonnement du client et de rechercher ainsi les solutions les plus efficaces pour votre projet. Cela grâce à notre expérience pratique sur le terrain depuis de longues années. Actuellement, quelques projets importants sont en cours de réalisation, à l’intérieur et à l’extérieur, outre des unités d’une capacité toute réduite de 100 l pour la mise au point de la bière dans les modèles plus importants. Nous sommes à votre disposition pour relever un nouveau défi avec vous.
COENCO BVBA Kanaalstraat 6 - 8020 OOSTKAMP-Belgium Tél. +32 50 39 59 79 - Fax. +32 50 38 73 41 info@coenco.be - www.coenco.be
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Un macchiato aromatisé.
A la rencontré corsée de l’automne Composer la carte des cafés Miko (5) C insight
“L’automne se prête bien pour introduire un café aromatisé sur la carte. Les gens espèrent obtenir des boissons qui sont plus fortes ou possèdent un accent pimenté et y alors ajoutent un soupçon de cannelle, de gingembre ou de spéculoos au latte macchiato”. L’automne et la prochaine saison du gibier constituent une opportunité idéale pour surprendre les clients avec des cafés plus forts et corsés. ’’Le fait est moins connu en Belgique, mais de plus en plus de cafés aromatisés apparaissent en Grande-Bretagne ou en Scandinavie. En y ajoutant un soupçon de cannelle, de gingembre, de cardamome, de clou de girofle ou d’extrait de spéculoos on crée un nouveau moment privilégié du café, apprécié par de nombreux amateurs de café’’, suggère Michel Poesen, barista chez Miko. ’’Le latte macchiato avec sa belle structure en couches superposées se prête parfaitement comme préparation de base d’un café aromatisé. Vous pouvez ajouter un soupçon de poudre d’aromate ou un filet de sirop au lait que vous faites chauffer à la vapeur. De même, vous pouvez verser un peu de sirop dans le fond de la tasse, pour qu’il puisse se mélanger à la mousse de lait et à l’expresso de Grand Milano ou Puro que vous y ajoutez lentement’’. Un premier café aromatisé est le macchiato au gingembre, pour lequel vous versez dans le fond de la tasse une demi cuillère à café de mélasse (un produit sirupeux accessoire du sucre, sucre de canne ou production de sucre de betterave) que vous mélangez à une cuillère à thé de sirop de caramel et à un soupçon de poudre de gingembre. Vous pouvez éventuellement y ajouter quelques gouttes de citron. Ajoutez-y lentement l’expresso et saupoudrez la mousse de lait d’un peu de
poudre de cannelle. Vous pouvez présenter le café avec un bâton de cannelle ou une petite feuille de mélisse de citron. ’’Vous pouvez aussi préparer un macchiato belge aromatisé avec des extraits de spéculoos’’, propose Michel Poesen. ’’Versez une petite cuillère de sirop de spéculoos dans le fond de la tasse, laissez glisser la mousse de lait le long de la paroi, de sorte qu’il ne se mélange pas au spéculoos. Vous versez l’expresso sur la mousse de lait pour obtenir une structure étagée. Vous avez une autre option en émiettant du spéculoos sur la mousse de lait’’. ’’Vous pouvez ensuite mélanger, au choix, des aromates comme de la cardamome, de la cannelle et du gingembre à une cuillérée de miel. Certains baristas utilisent même du poivre et du piment, mais il faut les manipuler très attentivement pour éviter qu’un tel café pimenté soit imbuvable. Un machiatto avec une cuillère à thé sur le fond de la tasse est aussi apprécié malgré la touche d’amande qui remonte’’, ajoute Michel Poesen. GVL
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La ministre flamande de la Culture Joke Schauvliege reconnaît la culture belge de la bière
Un patrimoine culturel immatériel C Focus
Joke Schauvliege, la ministre flamande de la Culture, a placé la culture belge de la bière dans l’inventaire du patrimoine culturel immatériel. Cette décision équivaut à une reconnaissance du patrimoine brassicole dans toute sa diversité. Par ailleurs, cette décision peut être un premier pas vers une reconnaissance universelle par l’Unesco, qui gère le patrimoine mondial. Comment la protection de la culture belge de la bière est-elle intervenue?
’’La reconnaissance du patrimoine culturel immatériel est une donnée assez récente. Cette initiative a vu le jour en 2003 dans la convention de l’Unesco qui stipule que le patrimoine culturel immatériel est une source importante de diversité culturelle et en même temps une garantie en matière de développement durable. Cette convention complète l’accord sur la protection du patrimoine culturel. Pour la Belgique, il y a déjà eu la reconnaissance notamment des processions de l’Ommegang et des Géants, la procession du Saint Sang de Bruges et du carnaval d’Alost, qui sont reconnus comme faisant partie du patrimoine culturel immatériel.’’ ’’L’initiative visant à protéger la culture belge de la bière émane du secteur. L’Union des Brasseurs belges, soutenue par une plate-forme d’organisations et de manifestations qui portent cette tradition de la bière, a souhaité que la culture de la bière soit reprise dans l’inventaire flamand du patrimoine culturel immatériel. Songeons aux différentes manières de brasser, aux styles de bière, au mariage entre la bière et la gastronomie, à la manière de servir la bière, à la façon de la déguster, etc. La bière imprègne tellement notre vie qu’elle fait partie intégrante de notre façon de goûter, de boire et de manger. On sait par ailleurs que la culture belge de la bière est reconnue dans le monde entier pour ses manières souvent uniques de brasser et pour la grande richesse de nos bières spéciales.’’ Joke Schauvliege:
La possible reconnaissance par l’Unesco Pourquoi la présence de la bière dans l’inventaire du patrimoine culturel immatériel est-elle si importante?
’’Le fait d’avoir repris la bière dans notre inventaire constitue en premier lieu une reconnaissance pour toute la communauté qui soutient l’univers de la bière. Cette décision permet en outre d’attirer l’attention sur l’importance de la transmission des traditions qui l’entourent. Sa présence dans cet inventaire peut être une première étape vers une reconnaissance par l’Unesco et une mention dans la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Mais avant d’en arriver là, il faut encore rencontrer un certain nombre de conditions supplémentaires. C’est ainsi que nous devons introduire une demande auprès de la Communauté française. En effet, à l’Unesco, les communautés ne peuvent introduire des dossiers séparément.’’
J.S.:
Avez-vous la possibilité de sévir contre l’usage abusif de l’appellation ‘bière belge’ par des brasseurs et marchands étrangers?
’’C’est impossible du point de vue du département de la Culture puisque nous ne visons pas des produits spécifiques qui se situent plutôt dans la sphère économique. Le contrôle peut se faire par exemple par le
J.S.:
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VLAM (Vlaamse Dienst voor Agro-marketing, l’équivalent flamand de l’APAQ-W), pour contrôler le label de produit régional ou par divers services d’inspection. La reconnaissance au titre du patrimoine immatériel de l’humanité est plutôt un label de qualité pour tout ce qui entoure le produit, et pas tant pour le produit lui-même. Ce qui est concerné, c’est l’aspect immatériel. Même si un logo spécifique fait défaut, on peut utiliser cette reconnaissance pour faire de la bière belge une marque forte. Les Brasseurs belges peuvent développer leur propre logo pour mettre en évidence la présence de la bière dans l’inventaire du patrimoine culturel immatériel.’’ ’’Du point de vue culturel, nous n’accordons pas notre reconnaissance à des produits spécifiques, comme c’est le cas par exemple pour le label de produit régional Streekproduct.be. Mais la reconnaissance au titre du patrimoine culturel immatériel signifie que le secteur et les acteurs qui gravitent autour se sentent obligés de maintenir la tradition en état et d’en garantir la sauvegarde. En fonction de l’attention qui est accordée à un aspect de la culture de la bière, les communes et les provinces peuvent soutenir une initiative.’’ Nouvelle Semaine du goût La Flandre va-t-elle entreprendre des initiatives pour soutenir la culture belge de la bière? J.S.: ’’L’année dernière, nous avons organisé la Semaine du goût, en collaboration notamment avec Toerisme Vlaanderen et la fédération Horeca. Nous sommes en train d’évaluer l’initiative pour réitérer l’action en 2012. Les bières belges ont bien sûr voix au chapitre dans cette action, mais nous voulons aussi mettre les projecteurs sur les fruits et légumes régionaux, les fromages, etc. Nous avons l’intention de mieux délimiter le périmètre du concept et mettre l’accent sur le respect des produits authentiques, tout en laissant de la latitude pour les influences internationales, par exemple les tapas à base de bière.’’ ’’Le secteur brassicole peut en outre compter sur l’expertise de Faro, l’Interface flamande pour le patrimoine culturel, qui peut montrer comment intégrer les traditions, comment les perpétuer et comment les rendre visibles au public belge et étranger. La tradition, cela ne signifie nullement se cloîtrer dans le passé, mais plutôt assimiler le passé pour évoluer. Il s’agit d’une matière vivante qui doit pouvoir accueillir de nouveaux concepts. Grâce à la reconnaissance au titre de patrimoine culturel immatériel, divers projets pourront peut-être prendre place dans le décret ‘patrimoine culturel’, ce qui permettra à ces projets de pouvoir compter, en fonction de leur impact, sur une aide locale, provinciale ou nationale.’’ Geert Van Lierde - photo Jos Verhoogen
C MORE www.kunstenenerfgoed.be
CAFé revue | septembre-octobre 2011
Week-end de la bière: 70.000 pour déguster la bière sur la Grand’Place Septante mille amateurs de bière, tant belges qu’étrangers, se sont donné rendez-vous, début septembre, sur la Grand’Place à Bruxelles. Pour la treizième fois, ils pouvaient y déguster abondamment quelque trois cents bières différentes d’une cinquantaine de brasseries. Au préalable, les Jeunes Chevaliers du Fourquet des Brasseurs ont organisé un débat sur les défis pour l’horeca. Bert Weijters (Vlerick Management School), Joël Merens (Miko Coffee Service) et Carl Van Ransbeeck (Coca-Cola Enterprises) ont abordé les perspectives d’avenir pour l’horeca. A cette occasion, les jeunes de 18-24 ans, les plus de 55 ans et les femmes sont cités comme groupes ciblés potentiels à condition toutefois de les approcher correctement et de leur présenter l’expérience horeca adéquate. En même temps, on a souligné l’importance du souci de la qualité et de l’hospitalité sur toute la ligne, alors qu’il importe tout aussi bien de se réinventer dans une société contemporaine dont les besoins et les habitudes de consommation diffèrent de ce qui était le cas il y a des années. Au cours du Week-end de la Bière, plusieurs personnes ont été intronisées comme Chevalier du Fourquet des Brasseurs. A l’honneur, il y avait entre autres l’ambassadeur américain Howard Guttman et le nouveau directeur des Brasseurs Belges, Sven Gatz. Du côté des brasseries, Lars Vervoort (AlkenMaes) et Luc Vandroogenbroeck (Haacht) ont été intronisés. GVL
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TANT DE SAVOIR-FAIRE DANS UNE TASSE DE CAFÉ, CELA SE GOÛTE! CAFÉS ROMBOUTS est leader dans le secteur horeca en Belgique, et ce n’est en rien un hasard. Cela fait déjà quatre générations que nous garantissons à nos clients une tasse de café parfaite. Nous sélectionnons nos grains de café avec le plus grand soin, réalisons des mélanges équilibrés, et restons fidèles à un procédéde torréfaction lente selon des méthodes traditionelles. Et pour terminer, notre Maître Barista, “sommelier du café”, révèle à nos clients de l’horeca toutes les ficelles dans l’art de préparer le café parfait, la seule ga-
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rantie d’un plaisir sans limites!
WWW.ROMBOUTS.COM 01 Sven Gatz, Lars Vervoort et Luc Vandroogenbroeck sont les nouveaux Chevaliers du Fourquet des Brasseurs. 02 L’ambassadeur américain Howard Guttman a été intronisé comme chevalier d’honneur.
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Sven Gatz (Brasseurs belges): ’’Tirer les leçons du vin français et du whisky écossais’’
Positionner la bière belge dans la société C Focus
’’Nous devons tirer les enseignements des erreurs commises par le monde viticole français et des opportunités créées par les distillateurs de whisky écossais pour positionner la bière belge de manière structurée dans la société. Une présence effective des bières belges sur le marché intérieur est indispensable pour sauvegarder nos exportations,’’ entame Sven Gatz, directeur des Brasseurs belges. Après une carrière en tant que député pendant vingt ans, Sven Gatz (44 ans) vient de troquer ses habits politiques contre une fonction de directeur à l’association des Brasseurs belges. On connaît sa passion pour la bière depuis longtemps. Après avoir suivi une formation de micro-brasseur au CVO-Elishout, il a fondé le club de bières des parlementaires belges et a fait la promotion de la culture belge de la bière via l’asbl Brussels Beer Capital of the World. Sven Gatz a également à son actif l’introduction de la Halfrond (l’Hémicycle, la bière du parlement flamand) et de la Nero, ainsi que la publication du livre ‘Bapas, Belgische biertapas’.
en ouvrant la voie à l’exportation de nos bières. Aujourd’hui, nous voyons que certains brasseurs commencent à peine à exporter, tandis que d’autres - parfois très petites - exportent jusqu’à 90 % de leur production. Nous devons arriver à ce que tous puissent exporter, tout en étant effectivement présent sur le marché intérieur. Il est assez peu logique qu’un amateur étranger de bière belge trouve telle bière belge chez lui, mais que, une fois en visite en Belgique, cette même bière soit pratiquement introuvable.’’ Mais il est vrai que les bières belges sont de plus en plus demandées à l’étranger.
Comment vous est venu cet intérêt pour la bière? Sven Gatz: ’’A
la maison, nous mangions traditionnellement un steak-frites le dimanche. A cette occasion, j’avais le droit de boire un demi verre de bière, ce qui m’a permis d’apprendre à consommer de la bière intelligemment, mais aussi de la savourer. A l’âge de dix ans, en 1977, ma père créa un club de dégustation de bière. L’hôte du jour devait à chaque fois chercher trois bières, les présenter aux autres membres du club et servir quelque chose à manger. Ce club ne se réunissait que quatre fois par an. Il s’agit d’une formule simple, mais efficace, qui existe depuis 35 ans. Lorsque j’avais 17 ans, les bières spéciales commençaient à susciter l’intérêt, ce qui m’a incité à les découvrir. J’ai fini par suivre un cours de mirco-brasseur au CVO-Elishout (l’ancien CeriaCoovi). Dans la foulée, j’ai fait la connaissance de brasseurs et de différents collaborateurs dans des brasseries.’’
A l’image du club de la bière au parlement européen, vous avez fondé un club de la bière au parlement belge. S.G.: ’’En collaboration avec les Brasseurs belges, j’ai commencé par lancer un groupe de lobbying informel de parlementaires et de ministres qui se réunissent quelques fois par an avec des brasseurs. Sur les quelque 500 membres des différentes assemblées que compte notre pays, une centaine ont adhéré à notre club qui entend agir de façon constructive pour le secteur brassicole. Mon successeur à la présidence de ce club est le ministre bruxellois Benoît Cerexhe, qui était déjà viceprésident. Le nouveau vice-président est le sénateur Bart Tommelein.»
Chercher un bon équilibre entre le marché intérieur et l’exportation
’’Le marché intérieur est le talon d’Achille de nos exportations. Nous devons exporter de façon réfléchie et structurée. Il faut se demander quelle est notre vision en la matière et dans quelle voie nous souhaitons aller. N’oublions pas que de nouveaux marchés s’ouvrent, où la population se montre réceptive à d’autres types de bières que ses bières locales. Songez à l’Inde ou à la Chine. Nous devons tirer les leçons de l’attitude conservatrice prise par le secteur viticole français dans les années septante face à l’émergence des vins du monde.’’
S.G.:
Que voulez-vous dire? S.G.: ’’Nous nous trouvons aujourd’hui dans la même situation avec les bières belges. Jadis, les Français regardaient avec mépris les vins du nouveau monde, alors que l’on a pu constater par après qu’il y en avait de très bons. Nous devons éviter de prendre la même posture condescendante et nous rendre compte que nous devons évoluer. Nous pouvons nous inspirer de ce qu’a réalisé le Scottisch Whisky Association en se focalisant sur la qualité et l’authenticité des whiskies single-malt. Nous exportons encore en ordre dispersé, alors qu’un repositionnement planifié et générique offre davantage de possibilités. De même, il faut se montrer vigilant, tout en n’étant pas trop négatif face au concept de ‘collaboration brews’ tel qu’il est présenté par les ‘micro’-brasseries américaines. Nous devons tirer des enseignements des problèmes rencontrés par le monde viticole et nous inspirer des opportunités qu’ont dégagées les distillateurs de whisky afin d’élaborer une nouvelle stratégie pour les bières belges. Pour pouvoir garantir une qualité irréprochable, les brasseries sont confrontées à des investissements élevés, nécessitant beaucoup de capital, ce qui n’est pas évident pour les petites et moyennes brasseries. C’est pourquoi il faut examiner comment collaborer et trouver une plate-forme commune. Les brasseurs sont des concurrents mais également des collègues qui ont des intérêts communs, plus que ce qu’ils imaginent.’’
Quels sont les défis qui attendent les brasseurs et les bières belges? S.G.: ’’Mes expériences en tant qu’observateur extérieur et la connaissance que j’ai acquise me poussent à faire une analyse du fonctionnement de l’association professionnelle et du monde de la bière en général. Cette analyse servira à faire des propositions et des suggestions. Le plus grand défi consiste à trouver un bon équilibre entre le marché intérieur et l’exportation. Les grandes brasseries ont donné l’impulsion
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La culture belge des cafés est essentielle à la culture belge de la bière Alors que les exportations sont dynamiques depuis quelques années, la consommation intérieure de bière baisse année après année. S.G.: ’’La question est de repérer le niveau plancher de cette tendance
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…contraste [stimulateur d’identité]
Une bière brassée avec savoir se déguste avec sagesse. -Bier met liefde gebrouwen drink je met verstand.
Brasserie Lefebvre www.brasserielefebvre.be info@brasserielefebvre.be
baissière qui ne semble pas encore arrêtée. Le Belge déguste davantage et consomme moins en volume. Il faut voir comment stabiliser le marché. Faut-il mettre l’accent sur des bières à consommation courante telles que la pils et la bière blanche ou faut-il mettre en lumière les produits occasionnels? De même, la question se pose de savoir s’il faut promouvoir la bière lors d’événements ou dans l’horeca. Quoi qu’il en soit, la situation dans laquelle se trouve l’horeca aujourd’hui n’est pas confortable. Pourtant, il faut souligner que la tradition belge des bistrots est essentielle dans la culture belge de la bière. Il faut soutenir des initiatives du type portes-ouvertes, journées du patrimoine qui mettent en évidence les cafés populaires et le tourisme de la bière en général. Les brasseurs doivent aborder le marché pas seulement du point de vue concurrentiel, mais aussi de façon collégiale. Si les batailles mutuelles sont sans doute inévitables, chacun doit se rendre compte que l’assainissement du marché intérieur est indispensable pour garantir la stabilité de nos exportations.’’ Et pourtant, l’intérêt pour les bières de notre pays n’a jamais été aussi grand?
’’Si l’on compare avec la situation d’il y a quelques années, on observe que la connaissance augmente et que le consommateur se montre plus exigeS.G.:
ant quant à la qualité de la bière qui lui est servie. Il faut rendre notre culture brassicole beaucoup plus tangible pour le grand public. On constate que les Français ont toujours eu une meilleure connaissance de leur patrimoine viticole que nous de nos bières. Il nous faut donc faire des efforts d’éducation. Les nombreuses initiatives prises en ce sens peuvent y contribuer: les cours de zythologie, la nouvelle formation de serveur assurée par le Service belge de l’art de servir la bière, la formation de Syntra.’’ ’’Nous surfons actuellement sur une vague positive, mais ignorons jusqu’à quelle hauteur cette vague va monter. C’est pourquoi nous devons aborder de façon structurelle le développement de cette culture de la bière. Le rôle des brasseurs est de mettre leur bière sur le marché, le mien, en tant que directeur des Brasseurs belges, consiste à positionner la bière dans la société. Peut-être les brasseries ne seront-elles pas d’accord entre elles, mais cela n’est pas grave. La base doit être suffisamment large pour pouvoir prendre plus d’une initiative. Le secteur brassicole doit investir dans une perspective d’avenir.’’ Geert Van Lierde - photo Jos Verhoogen
Le baromètre de la bière
La bière, boisson favorite au café C Focus
La bière continue d’être la boisson favorite du consommateur lorsqu’il va au café. C’est que montre le baromètre annuel de la bière, publié par les Brasseurs belges. Certains aiment boire une bière à la maison, par confort. Mais, par-dessus tout, on observe que les gens boivent avec modération. L’amateur de bière privilégie indéniablement la qualité, la dégustation et la découverte de bières spéciales par rapport à la quantité. Le Beer & Society Information Center de l’association les Brasseurs belges, en collaboration avec La Dernière Heure et Het Nieuwsblad, a mené une enquête en ligne à laquelle ont participé 7.559 personnes. Cette étude confirme que la bière reste la boisson favorite au café et lors des sorties. On constate par ailleurs que la bière gagne du terrain sur le vin au restaurant, lors des fêtes de famille et à des réceptions. Elle gagne même du terrain face au champagne. L’enquête montre que si au restaurant 64,7 % des consommateurs préfèrent le vin, 27,2 % consomment de la bière (contre 24,6 % en 2010 et 18 % en 2007). Au café, 94,1 % des personnes interrogées choisissent la bière. A domicile, 26 % des personnes interrogées boivent de la bière au repas et 67,9 % boivent une bière le soir en regardant la télévision. On constate l’inverse pour les boissons non alcoolisées: 48,3 % des personnes en boivent au repas et 15,1 % devant la télévision. Lors des sorties, 85,3 % des gens consomment de la bière et aux fêtes de famille, la bière progresse à 58,3 % contre 55 % l’année dernière. Près de deux tiers des Belges préfèrent consommer de la bière au café. Un bon tiers des répondants (36,3 %) préfère savourer sa bière préférée à la maison. Cette évolution peut être attribuée à diverses formes de confort: à domicile, en effet, on ne doit pas se préoccuper de savoir qui sera le Bob (69,9 % contre 56,4 % en 2010). On privilégie aussi le ‘home sweet home’ (64 % contre 53 % en 2010). Par ailleurs, chez soi, on peut écouter sa musique favorite, regarder la télévision (33,8 %) et fumer (8,1 %) En terrasse Les amateurs de bière au café (63,7 %) sont essentiellement à la recherche de convivialité (65,6 %), d’un bon moment en terrasse (48,3 %) ou d’un moment détente dans la routine de tous les jours (47,1 %). Ils apprécient également le fait que la bière soit servie dans les règles de l’art (42,6 %) et se réjouissent de l’offre grandissante de variétés de bière (41,6 %). Si la pils reste la bière favorite, les bières
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spéciales progressent. Les Belges continuent d’apprécier la pils (38,4 %, surtout des néerlandophones), mais les bières spéciales continuent leur marche en avant, avec les bières d’abbaye (14,7 %), les bières blondes fortes (13,5 %, contre 9 % en 2010), les trappistes (12,9 %, surtout les hommes wallons) ou les bières régionales (8,8 %). Cette évolution des habitudes de consommation démontre un enrichissement de la palette des goûts chez l’amateur de bière. L’amateur (il ou elle) préfère la qualité à la quantité. De même, il est à la recherche de variations en adaptant son choix aux circonstances (terrasse, apéritif, repas gastronomique,…). Si les Belges apprécient la bière, ils le font avec modération: 78 % des personnes interrogées consomment moins d’un verre par jour. 17,5 % consomment entre un et trois verres et seuls 3,6 % boivent plus de trois verres par jour. De toutes les personnes interrogées, seul 1 % ne boit jamais de bière. Bref, les Belges ont un comportement sain par rapport à la consommation d’alcool. Dans tous les cas, la grande majorité des gens est consciente de la vigilance dont il faut faire preuve pour certains groupes et certaines situations par rapport à l’alcool. En effet, la grande majorité des personnes interrogées estime qu’il est conseillé d’éviter de consommer de l’alcool lorsqu’on prend le volant (89 %), pour les femmes enceintes (88 %), pour les jeunes (79,2 %) ou au travail (68,9 %). Il apparaît également que la plupart des parents d’adolescents préfèrent informer eux-mêmes des conséquences de la consommation d’alcool, même s’ils ne sont pas unanimes quant au degré d’autonomie à accorder plus tard à leurs enfants. Certains surveillent de près la consommation d’alcool de leurs enfants (47 %), tandis que d’autres leur laissent le choix et en parlent ensuite avec eux (52,2 %). Geert Van Lierde
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