actualités de la profession
Recherche
La 1re fondation pour la recherche sur le diabète
À
l’occasion de son lancement, la Fondation Francophone pour la Recherche sur le Diabète (FFRD), première fondation entièrement dédiée à la recherche sur le diabète et les maladies métaboliques, a annoncé les lauréats de ses deux allocations de recherche de 300 000 € : • Dr Blandine Comte, du Centre de Recherche de ClermontFerrand, pour son projet de Recherche Clinique “Apport des signatures métaboliques dans la prédiction du syndrome métabolique : étude de cas-témoins nichée dans la cohorte Haguenau” ; • Pr Romano Regazzi, du Département des Neurosciences Fondamentales, Université de Lausanne (Suisse), pour son projet de Recherche Fondamentale “Rôle des longs ARN non-codants et
des ARN circulaires dans la détermination du phénotype de la cellule bêta et le développement du diabète”. Les deux allocations de recherche permettront de soutenir des projets d’envergure internationale s’inscrivant sur le long terme. Ces projets visent en effet à mieux comprendre l’épidémiologie et la physiopathologie du diabète et de ses complications, évaluer l’apport du traitement, développer la recherche fondamentale sur la maladie pour aboutir à une meilleure prise en charge des patients diabétiques. La FFRD est soutenue par la SFD, l’AFD et par les laboratoires Lilly, MSD, Novo Nordisk et Sanofi. ß
Avis scientifique
L’EFSA confirme sans réserve l’innocuité de l’aspartame pour tous les consommateurs
L’
Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), dans un avis scientifique rendu public et faisant suite à un processus de réévaluation de l’aspartame entamé en 2011, confirme une nouvelle fois l’innocuité de l’aspartame pour tous, enfants, adultes, femmes enceintes… L’Association internationale pour les édulcorants (ISA) salue une décision qui vient corroborer les conclusions de plus de 600 travaux scientifiques sur 40 ans, conformément au consensus scientifique sur cet édulcorant. L’aspartame est un ingrédient sûr Les experts de l’EFSA ont conduit une évaluation scrupuleuse de toutes les données scientifiques disponibles sur l’aspartame et ont conclu que la consommation de l’aspartame ne présente aucun danger. L’EFSA précise dans son communiqué de presse : « Les experts du Panel ANS ont pris en compte toutes les informations disponibles et après une analyse rigoureuse ont conclu que la Dose Journalière Admissible de 40 mg/kgpc/jour est protectrice pour la population générale ».
Un processus exemplaire conduit par l’EFSA pour la réévaluation de l’aspartame Conformément à la règlementation européenne, la Commission Européenne a demandé à l’EFSA d’entreprendre une réévaluation de tous les additifs alimentaires d’ici 2020, celle de l’aspartame fait partie de ce processus. L’avis définitif rendu public par l’agence européenne est le fruit d’un travail considérable mené depuis 2 ans et demi, auquel toutes les parties intéressées (ONG, scientifiques, politiques, associations…) ont pu contribuer. En mai 2011, l’Agence a lancé un appel public qui a permis de recueillir plus de 600 données scientifiques sur cet édulcorant. En février 2013, l’EFSA a lancé une consultation publique qui a suscité plus de 200 commentaires et qu’elle a pris en considération. De nombreux bénéfices pour le consommateur Les édulcorants, dont l’aspartame, jouent un rôle important pour les personnes soucieuses de leur poids, dans le contrôle des apports caloriques. Ils sont aussi un atout pour les personnes diabétiques en leur permettant de conserver le goût sucré dans leur alimentation, sans risque pour leur santé. Enfin, ils aident à maintenir une bonne hygiène bucco-dentaire. ß
ERRATUM Une erreur s’est glissée dans l’article Neuropathie diabétique : quoi de neuf ? publié dans Diabète & Obésité n°73 (novembre 2013, page 302). Dans le paragraphe commentaire, il fallait lire : « Si la physiopathologie permet de mieux comprendre ces lésions, à ce jour, il ne semble pas y avoir de retombées pratiques, thérapeutiques notamment. En revanche, la discussion sur la réversibilité de la neuropathie périphérique du diabète de type 2 était
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intéressante. En effet, jusqu’aux travaux de P. Fioretto de Padoue, l’accord était quasi unanime sur l’irréversibilité de la néphropathie diabétique ! Depuis, on sait que cette lésion peut régresser. Il n’est donc pas exclu que cela sera bientôt le cas dans cette autre forme de microangiopathie diabétique. Après les nombreuses déconvenues dans ce domaine, l’avenir pourrait enfin être un peu plus radieux ! »
Diabète & Obésité • Décembre 2013 • vol. 8 • numéro 74