La société GILLES TRIGNAT RÉSIDENCES est le parrain de ce match contre Provence Rugby, l’occasion pour nous de rencontrer Guillaume Trignat, fils de Gilles Trignat fon dateur de cette entreprise emblématique de la promotion immobilière de notre terri toire et partenaire du Club depuis de nombreuses saisons.
Pouvez-vous nous retracer l'histoire de votre société ?
La société a été fondée par mon père, Gilles Trignat, il y a maintenant presque 45 ans. Il est Isérois d’origine et il a commencé avec la pelle et la pioche à construire des mai sons individuelles. Au fil des années, il est passé de la mai son individuelle à la promo tion immobilière en passant par d’autres métiers comme la construction de locaux et des activités clefs en mains.
À partir de la fin des années 90 la société s’est concentrée sur la promotion immobilière pure. L’entreprise s’est ensuite étoffée à partir de 2011 car c’est le moment où ses enfants ont commencé à arriver dans la société. Je suis personnelle ment arrivé à ce moment-là, ma grande sœur, Céline Tenace, en 2014 et ma petite sœur, Aurore Trignat, nous a rejoint l’année dernière. Fort de ces renforts, mon père a pu se libérer du temps pour faire plus de développement. Nous sommes passés durant cette période d’une dizaine de salariés à 45 personnes aujourd’hui.
Quelles sont vos activités ? La promotion immobilière sur le logement représente 80% de notre activité. Mais nous faisons aussi de l’im mobilier de bureaux et un peu de tertiaire. Nous tra vaillons principalement sur l’Isère car c’est notre secteur de cœur, mais aussi sur les deux Savoies et nous avons des ambitions de développe ment sur le grand lyonnais. Nous avons des opérations plus ponctuelles sur tout le territoire que ce soit à Toulon (100 logements), à Lille (170 logements), Argelès-Sur-Mer (80 logements), ou à Marnela-Vallée où nous avons un gros projet de bureaux de 20000 m2. Nous faisons envi ron 300 logements par an en accession et vente, que ce soit du logement tradition nel de plaine, des produits de montagne en résidences gérées ou secondaires, ou des projets de résidences seniors qui sont de plus en plus demandées.
Nous avons un positionne
ment sur un segment plu tôt haut de gamme. C’est un parti pris historique. Cela implique un cahier des charges très fin dans la conception des biens, que ce soit dans la surface des pièces, des terrasses, dans le choix des matériaux, mais aussi dans la réalisation des plans et la façon de concevoir les espaces. Faire du haut de gamme c’est aussi une manière d’accompagner nos clients. Un achat immo bilier c’est souvent l’achat d’une vie, quelque chose de très stressant et sur lequel on ne veut, et on ne doit pas se tromper. Il faut créer une vraie relation de confiance. L’accompagnement doit être le plus juste possible. On doit rassurer, expliquer clairement toutes les étapes et accompagner les clients jusqu’à la fin des chantiers.
Concrètement, comment cela se passe-t-il ? Comme dans tout projet immobilier, le préalable est le choix du lieu où l’on veut vivre. La particularité de l’achat sur plan c’est que l’on
achète un projet. Il faut être capable de se projeter. Il faut poser beaucoup de ques tions, ne pas hésiter à visiter d’autres projets en construc tion ou fini pour voir ce que le promoteur est capable de faire et la qualité des biens. On a l’avantage dans le neuf de pouvoir personnaliser les biens, c’est une de nos marques de fabrique. On étudie 100% des demandes de nos clients. Que ce soit pour mettre un spa sur une terrasse ou transformer une chambre en bureau, tout est étudié. Et bien sûr pour le choix des carrelages des peintures etc. Tout est fait à la demande des clients.
Comment vous adap tez-vous à la conjoncture actuelle ? Comme tous les métiers nous subissons l’inflation, nous devons nous adapter… Nous ne pensons pas que les prix vont rebaisser. Nous avons eu récemment des bonnes nouvelles avec la hausse du taux d’usure ce qui va permettre aux gens de pouvoir à nouveau emprun
ter. Aujourd’hui les taux sont encore relativement bas.
Nous avons oublié que dans les années 90 les taux étaient supérieurs à 10%. Tant que les taux d’intérêt sont infé rieurs à l’inflation, l’investis sement n’est pas risqué et les besoins sont toujours aussi forts. Nous avons de très beaux projets en cours à Moirans, Sassenage, Claix, Saint-Paul-de-Varces, Crolles, Revel, Saint-Martin-d’Hères, Saint-Ismier, Eybens et à la Tronche.
Quels sont les liens qui vous unissent au FCG ?
Cela fait de nombreuses années que l’on est parte naire du Club. On partage des valeurs communes avec ce que l’on peut retrouver dans le bâtiment. Nous fai sons des métiers pluridisci plinaires, avec des gens de tous bords qui participent à nos réalisations, qu’ils soient ouvriers, notaires, banquiers ou ingénieurs. On a vraiment un spectre qui est très large et c’est ce que l’on retrouve sur un terrain de rugby avec des joueurs qui viennent
d’horizons très différents qui doivent se serrer les coudes et avancer ensemble vers un objectif commun. Le tout dans le respect des règles. Tout ce que l’on fait est enca dré par des normes qui sont une forme de règles du jeu que l’on doit accepter. De plus, d’un point de vue rela tionnel, le monde de l’entre prise a toujours été très pré sent au club, cela faisait donc sens pour nous de nous rap procher du FCG.
Vous êtes le parrain de ce match, comment l'avez-vous préparé ?
Nous allons inviter 120 per sonnes sur ce match. Mais nous allons innover car ce seront 120 clients potentiels ou existants. Nous invitions d’habitude des personnes qui pouvaient nous rappor ter des affaires, mais là nous avons voulu profiter de cette expérience pour faire une fête pour nous clients et prospects. En espérant vivre tous ensemble une belle vic toire.
Pour plus d'informations www.trignat.fr
La toute jeune société fondée par Aymeric Mendez et Guillaume Lavastre fournit depuis cette saison le FCG en compléments alimentaires. Saines, sans additif et sur tout locales, ces protéines innovantes sont aujourd’hui un élément primordial de la nutrition de nos joueurs, mais elles s’adressent à tous les sportifs.
Pouvez-vous nous présenter votre société ?
Nous sommes deux, Aymeric Mendez et moi, à l’origine de ce projet. Nous sommes deux phar maciens de Grenoble, nous avons démarré ce projet à la fin de nos études en pharmacie industrielle. Le projet a démarré en Australie. Dans le cadre de nos études, nous avons fait une année de césure là-bas et nous avons découvert une autre culture liée aux com pléments alimentaires. Ils sont vraiment très portés sur ces sujets et en consomment beaucoup, que ce soit des bons comme de très mauvais produits. On a donc commencé à s’y intéresser de près et plus particulèrement aux sup pléments nutritionnels protéinés, pour la récupération musculaire du sportif et l’optimisation des effets bénéfiques des entraîne ments. Nous avons vu que d’un point de vue nutritionnel si les effets étaient vraiment très inté ressants, la composition de ces produits était un problème. Il y avait beaucoup d’additifs, la qua lité des matières premières n’était pas vraiment qualitative, la traça bilité plutôt floue et les contamina tions avec des stéroïdes assez fré quentes. Les tests sont édifiants.
Sur plus de 600 compléments alimentaires il y en a 15% (sur le marché européen) qui sont conta
minés par des stéroïdes anaboli sants à des dosages qui rendent un contrôle antidopage positif. Cela étant dû à deux facteurs, soit des gens peu scrupuleux qui pour être sûrs de montrer l’efficacité de leurs produits ajoutent ces subs tances, soit à des industriels qui utilisent des chaînes de montage sur lesquels restent des produits qui viennent d’autres composi tions. En voyant tout ça lorsque nous sommes rentrés on a recher ché ce que l’on pouvait faire pour modifier ça.
Les additifs sont là pour rendre le produit plus facilement consom mable et améliorer le goût de base qui n’est pas top. Les proté ines brutes sont du lactosérum déshydraté, on les appelle WHEY en anglais. Elles ont naturelle ment un goût de petit lait qui n’est pas terrible, et présentent de nombreuses problématiques de solubilité, avec notamment une grande quantité de mousse pro duite en mise en solution. Pour pallier ça, les industriels ajoutent des additifs et des édulcorants. Cela en fait un produit très trans formé alors qu’au départ le produit est très sain et pur puisque ce n’est que du lactosérum qui est filtré mécaniquement sur un filtre céra mique. Nous avons donc breveté
un système naturel et nous avons créé nos deux gammes de whey. Une classique, que les athlètes pro utilisent, et une sans sucres ajoutés pour les sportifs diabé tiques ou souhaitant ajouter euxmêmes leur propre sucre (miel, sirop d’érable…). Au niveau de la qualité nous avons un partena riat avec l’union des producteurs de Beaufort à Albertville qui est une vraie union de producteurs indépendants sans intermédiaire industriel. Pour garantir cette indé pendance, ils ont créé en 2015 une usine qui s’appelle Savoie Lactée qui filtre le lactosérum et produit une poudre brute (la Whey) qui a une qualité incroyable. C’est un lait de montagne produit en agri culture extensive. En y appliquant notre formulation nous avons créé des produits de qualité, sans additif et ayant une traçabilité qui garantit une origine locale en cir cuit court. Notre philosophie, c’est de ne travailler que sur le déve loppement de produits classés « A » par l’Australian Institut of Sport (c’est la référence mondiale et indépendante qui teste et classe les compléments alimentaires). A étant la classe pour les produits étant reconnus comme appor tant une aide à la performance et n’ayant aucun risque pour la santé. Cela fait un an que l’on est sur le marché. Pour l’instant nous
ne sommes toujours que deux et nous gérons tout, de la production pure au site web en passant par la commercialisation, le marketing et les liens avec les clubs et sportifs professionnels. Avec la croissance de nos ventes, forcément nous sommes en train de nous structu rer. Nous sommes soutenus pour cela par le Réseau Entreprendre Isère qui nous a octroyé un prêt d’honneur qui a été gonflé par la Région pour accompagner ce développement, mais nous sou haitons vraiment garder notre ADN et ne rien sous-traiter pour garder la traçabilité de nos pro duits.
Nous travaillons en direct avec les clubs professionnels comme le FCG, Bayonne, le GF38, les BDL ou le Pôle France de gymnastique. C’est justement grâce à notre approche très saine que le pôle France nous a contacté ; car l’on parle quand même de supplé menter des athlètes très jeunes. Mais on vend aussi nos produits à tout le monde, sur notre site inter net www.protealpes.com et de plus en plus en magasin. À la base ce type de produits était principa lement utilisé en salle de muscula
tion, mais ils sont bénéfiques pour tous les sports et de plus en plus de personnes qui viennent de sports plus classiques, d’endurance et notamment en trail les utilisent. On vend donc beaucoup dans les magasins de running comme Terre de Running à Grenoble et Albertville ou Endurance Shop. Nous sommes aussi disponibles dans des salles classiques comme Fitness park.
Quels sont vos prochains objectifs ? Nous avons de nouveaux produits qui sont prêts et ne demandent qu’à être commercialisés, mais nous n’étions pas encore assez structurés pour ça. Cela va se faire dans les mois qui viennent, notamment avec un produit de mi-temps qui est une boisson glu cidique qui est je crois très attendu par les prépas physiques du FCG. C’est un produit de recharge glu cidique dans lequel il n’y a pas de protéines avec un apport de glu cides et de minéraux optimal.. On développe également un produit de pré effort sur lequel nous faisons actuellement notre thèse qui doit sortir dans le futur. Notre ambition étant d’avoir une gamme de pro duits complète pré effort, pendant l’effort et post effort.
« Ce qui nous a plu chez Pro téalpes c’est le fait que ce soit une société locale, avec des vaches de pâturage de Savoie et qui n’utilise pas d’additif et d’édulcorant. On utilise prin cipalement leurs produits en séance post muscu car il y a ce qu’on appelle une fenêtre métabolique qui est propice à l’assimilation des protéines. Les joueurs ont des besoins en protéines importants dans le cadre de leur nutrition sportive, nous devons donc les complé menter. On utilise également les produits Protéalpes en récu pération de l’effort. En tant que préparateur physique, nous encourageons nos joueurs à prendre ces produits, mais on ne force personne. Ce qui est positif c’est que les joueurs adhèrent et aujourd’hui ce sont eux qui sont demandeurs. Près de 90% du groupe utilise ces produits. La prise n’est bien sûr pas identique pour tout le monde et nous tra vaillons avec la nutritionniste du club pour conseiller les joueurs et les accompagner sur la façon d’utiliser les produits.
»
Robin Pannisset, préparateur Physique FCG
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Place de match
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