Newsletter avril FCG INFINITE

Newsletter Officielle - 06 - Avril 2016

Portrait En 2008, 800 000€ ont été investis dans notre établissement pour le refaire à neuf.

Depuis 2009, je suis labélisé Maitre restaurateur, engagé dans les circuits courts, les produits du terroir, le fait maison et la transmission du savoir faire après des apprentis.

Le restaurant «CHEZ LE PER’GRAS» est une institution grenobloise. Quelle est son histoire ?

C’est au milieu du XIXème siècle qu’Etienne et Marie Gras (1ère génération) arrivent à la Bastille. Une autre ferme les attend sur les coteaux de Grenoble.

Un petit chemin étroit, raide et en épingle mène jusqu’à la petite exploitation. Les conditions sont rudes. Il n’y a pas d’eau à proximité, le terrain est abrupt et la maison isolée. Après quelques années, le jeune couple décide de s’installer à Saint-Égrève mais sans succès et bien vite, ils remontent sur leur colline qu’ils ne quitteront plus ni l’un ni l’autre.

Laurent GRAS, qui êtes-vous ?

Né en 1971 à La Tronche, je n’ai eu qu’à monter la Bastille. J’ai grandi dans les gamelles et les jambes de ma grand-mère en cuisine.

En 1987 je rentre au lycée hôtelier de Grenoble d’où je sors 5 ans plus tard avec un bac technique et un brevet de technicien supérieur.

Après un petit tour dans de belles maisons renommées comme l’auberge de l’Il à Illaeusern (3 étoiles au Michelin), La Magnaneraie à Villeneuve les Avignon et Le concorde Palm Beach à Marseille, je reprends l’affaire familiale en 1996.

Je suis impliqué depuis plus 10 ans dans la défense de nos métiers via l’UMIH 38 et j’ai eu le plaisir d’être à la présidence de 2010 à 2015. Elu à l’échelle nationale de la branche restauration, je reste investi dans la formation et la défense de mon métier.

Dès 1896, leur fils Hyppolite (2ème génération) et son épouse Marie développèrent l’activité de ferme auberge. En effet, grâce à la présence des ouvriers des cimenteries du Mont-Jalla et de la garnison du fort de la Bastille, la demande de restauration se fait de plus en plus sentir. Très vite, la famille offre les produits de la ferme, servis sur des tables en bois, en bordure de terrasse, surplombant Grenoble et face à la chaîne de Belledonne.

L’activité restauration à proprement dit, se développe à la troisième génération sous l’impulsion d’Hyppolite et son épouse Marie-Louise dans les années 1940. Ils diversifient et élargissent l’affaire familiale en proposant quelques chambres, en construisant en 1959 le bâtiment principal du restaurant et en rachetant les caves du Mont-Rachais.

En 1955, près de 6 hectares de vignes dominent Grenoble et donnent naissance chaque année à 15000 bouteilles de mousseux.

En 1980, Gérard Gras (4ème génération) et son épouse Monique développent parallèlement au restaurant, une activité de traiteur sous l’enseigne

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Portrait « Dauphiné réception ». Ils donnent alors une nouvelle tournure au restaurant grâce à l’organisation de plus en plus fréquente de Mariages, repas de Gala, anniversaires, repas d’entreprises…

A l’aube du Centenaire, après une solide formation à l’école Hôtelière de Grenoble et enrichi de belles expériences dans de grandes maisons comme L’Auberge de l’Ill des frères Haeberlin, je reprend les rênes de cette belle affaire familiale.

Je suis à la tête, depuis 20 ans, d’une des plus vielles maisons du département, de père en fils. Je peux aujourd’hui donner un souffle nouveau à cette enseigne connue de tous les Grenoblois. Plus qu’un restaurant, Chez le Pèr’Gras à Grenoble, c’est comme vous le disiez, une institution.

Pendant l’Hiver 2007/2008, le restaurant s’offre une véritable rénovation avec un embellissement et un agrandissement de l’établissement. Je deviens Maître Restaurateur de l’Isère en décembre 2009, titre renouvelé en 2013. J’ai également été président de l’UMIH 38 de 2010 à 2015 et vice président depuis.

Laurent Gras vous avez pu rencontrer quelques membres fondateurs lors du Grand Chelem « la prise de la Bastille » organisé chez vous, comment définiriez-vous FCG INFINITE CLUB ?

Cette soirée a été à la fois décontractée, accessible. Ce fût un moment d’échange entre décideurs, membres du FCG Infinite Club, le staff technique et quelques joueurs.

Ce fut un moment d’échange entre acteurs économiques et enfin ce fût un moment de partage et de convivialité autour de nos plats et notre savoir faire.

J’espère avoir contribué un peu par notre accueil, notre savoir faire, notre maison à cette belle énergie que vous avez montrée.

Ce fût une fierté d’être associé à votre événement.

Si vous étiez un plat…

Rôtie de Grive du coteau de la Bastille que préparait ma grand-mère pour mes souvenirs d’enfance à la Bastille entre la chasse et la cuisine et pour rendre hommage à ma Grand-mère qui nous a quitté ce 19 mars 2016

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Si vous étiez un vin…

Je crois que je pourrais être une vraie carte des vins à moi tout seul parce que gourmand des bonnes choses.

S’il faut choisir : une Verdesse Surmurie de Chez Franck Masson à Chapareillan qui se marie très bien avec nos foies gras. De plus, je suis assez fier de nos terroirs.

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Si vous étiez une montagne…

L’Alpes d’Huez parce que je suis passionné de cyclisme et de ski. C’est un paradis qui réuni les 2.

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- ÂŤla prise de la bastilleÂť 11/04/2016

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«la prise de la bastille»

FCG INFINITE CLUB organisait Grand Chelem 3, au restaurant Le Père Gras, avant la réception de Castres le 11 avril dernier. 70 Membres de FCG INFINITE CLUB étaient réunis à l’occasion de cette soirée exceptionnelle ! Accueillis par le Chef Laurent Gras, les invités ont pu profiter d’un superbe apéritif avant de partager les éléments de préparation du match avec Fabrice Landreau, Fabien Barcella et Henry Vanderglas. Un événement également marqué par l’exposition d’un certain nombre de tableaux de notre peintre préféré et ami, Xavier Madoré !

Zoom Madoré Xavier, fidèle parmi les fidèles du FC GRENOBLE RUGBY, nous faisait l’honneur d’exposer quelques unes de ses toiles lors du dernier rendez-vous à La Bastille.

Autodidacte dans ce domaine, Il a commencé dans les années 2000 par

peindre des copies. Il avoue avoir été un bon faussaire! Et puis il a saturé.

Ce n’était pas lui, juste une école pour faire ses gammes. Depuis 10 ans il

s’intéresse à l’abstrait. Il dit tout utiliser, sauf des crayons et des pinceaux

Hyperactif, entre le boulot et le sport (fan de rugby), il avait besoin de plus de calme.

«La peinture me réussit, elle me permet de déconnecter, elle me repose.

Le choix des couleurs et ma libre pensée (pour ne pas dire folie !) dictent chacune de mes toiles. C’est également cette passion qui m’a dernière ment décidé d’ouvrir l’enseigne Espaces Atypiques, agence immobilière spécialisée dans la vente de biens contemporains.»

PROCHAINS VERNISSAGES : > Le 12 mai 2016 à l’ATELIER 44 à Saint Martin d’Hères > Le 2 juin 2016 dans les locaux des Affiches de Grenoble > Le 18 juin 2016 (exposition jusqu’à fin juin) à la Galerie NUNC – Rue Génissieu à Grenoble

Les Fondateurs

2015/2016