Esprit FCSM #36 (février-mars 2014)

ESPRIT FCSM fOOTBALL CLUB sochaux-montb éliard

#66saisons

FÉVRIER - MARS 2014 # 36

DOSSIER le mercato hivernal pelouse le stade bonal récompensé JEUNES La détection AVEC LE RACING BESANÇON PARTENAIRE crédit agricole FRANCHE-COMTÉ 1

| CRÉDIT PHOTO : BENJAMIN BECKER

GRÂCE À LA FRANCHE-COMTÉ, JE SUIS EN FORME OLYMPIQUE. Du ski nordique au ski alpin en passant par le biathlon et le VTT, les massifs montagneux francs-comtois constituent un formidable terrain de jeux pour les sportifs, à l’instar du champion olympique Jason Lamy Chappuis, champion olympique 2010 de combiné nordique, double champion du monde et porte-drapeau de la délégation française aux Jeux olympiques de Sotchi 2014.

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EDITO Subir et attendre … ou agir et investir ? « Gérer un club de football, est-ce si différent de gérer une entreprise classique ? » La question m’est souvent posée et la réponse n’est pas aussi directe. Si l’activité quotidienne et les enjeux sont fondamentalement différents, les règles de base sont identiques et il existe de multiples passerelles entre ces « deux mondes ».

La situation actuelle du FCSM dans le classement de Ligue 1 fournit un bel exemple permettant d’illustrer ces similitudes. À la fin de la première partie de saison, le FCSM disposait de 11 points. De l’avis de tous les médias, spécialistes et commentateurs, aucun club de l’élite n’a pu se maintenir avec aussi peu de points à la trêve par le passé. Alors que faire ? Rester passif, courber le dos, et attendre la fin de saison en espérant perdre le moins de matches possible ? Ou réagir en corrigeant nos faiblesses, en saisissant la chance de redevenir compétitif et affronter les équipes adverses « droit dans les yeux » ?

de remonter au classement, renforcer l’équipe pour devenir plus performant. Les arrivées successives de Pierre-Alain en novembre, puis en janvier de Jordan, Stoppila, Nathan, Yohann et Florian sont la preuve bien concrète de ce choix volontaire.

Bien sûr, rien n’est garanti : le défi est immense, le résultat incertain… et la route est longue ! C’est le choix, mais aussi le devoir d’un club de football comme le nôtre, comme toute autre entreprise, de continuer à investir dans ce qu’elle a de plus important, les hommes, de respecter sa parole en permettant à certains joueurs d’évoluer sous d’autres cieux, et surtout de continuer de croire à ce qui reste possible : ce sont ces valeurs de volontarisme et de détermination de notre club, de notre entreprise et de notre région qui nous animent et qui font du FCSM ce qu’il est et restera : votre club de cœur.

AGENDA ● 26e journée de Ligue 1 22/02/2014 – 20:00 : Valenciennes FC-FCSM ● 27e journée de Ligue 1 01/03/2014 – 20:00 : FCSM-Girondins de Bordeaux ● 28e journée de Ligue 1 08/03/2014 – 20:00 : AS Monaco FC-FCSM ● 29e journée de Ligue 1 15/02/2014 : FCSM-FC Lorient * ● 30e journée de Ligue 1 22/03/2014 : AS Saint-Étienne-FCSM * * Dates susceptibles d’évoluer et horaire à préciser en fonction des choix de programmation des diffuseurs non connus à la date du bouclage.

Alors, agir et investir, oui !

Laurent PERNET

C’est clairement la seconde option qui a été choisie par l’ensemble du FCSM : se donner les moyens

ESPRIT FCSM Directeur de la publication Laurent Pernet Rédacteur en chef Fabien DORIER

Rédaction Philippe Cenni, Fabien DORIER Crédits photos Philippe CENNI, Christian LEMONTEY, Pierre LORIUS images et son, Fabien DORIER, Droits Réservés

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Un mercato hivernal pour se renforcer Le FCSM a conclu dès début janvier les arrivées de Jordan Ayew, Stoppila Sunzu et Nathan Sinkala. Yohann Pelé et Florian Marange ont suivi à la fin du mois.

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on arrivée a été évoquée dès la fin décembre 2013.

Le 6 janvier, il s’engageait officiellement jusqu’à la fin de saison avec le FC SochauxMontbéliard. Jordan Ayew a été la première recrue hivernale du club. Le fils d’Abedi Pelé, champion d’Europe avec l’Olympique de Marseille en 1993, a été formé au sein du même club marseillais.

Jordan Ayew, qui a effectué ses débuts dans l’élite en décembre 2009 (marquant dès son premier match face au FC Lorient) a remporté cette saison-là la Ligue 1 et la Coupe de la Ligue. Âgé de 22 ans, l’attaquant polyvalent est arrivé au Stade Bonal pour gagner un temps de jeu que l’OM ne pouvait lui proposer.

Il a été recruté pour apporter son expérience et sa percussion à l’attaque sochalienne.

L’International ghanéen a effectué ses débuts sochaliens face à l’Olympique Lyonnais.

S’il n’avait pas (encore) marqué avant la mi-février, son activité a été régulièrement

remarquée et il s’est procuré des occasions.

Dans la foulée du recrutement de Jordan Ayew, le FCSM a obtenu le renfort de deux internationaux zambiens. Si la présence d’Hervé Renard, ancien sélectionneur des Chipolopolos, n’est pas étrangère à ces deux venues (comme c’est le cas pour Ayew), le club n’en a pas moins effectué un véritable travail de supervision pour

ces deux joueurs.

Stoppila Sunzu, défenseur central de 24 ans, était surveillé de longue date par la cellule de recrutement sochalienne. Il faut dire que ce défenseur a disputé à trois reprises la Coupe d’Afrique des Nations et remporté l’édition 2012, inscrivant le tir au but décisif de la finale face à la Côte d’Ivoire. Il a en outre été désigné comme l’un des trois meilleurs joueurs africains de

l’année 2012.

Transféré du Tout Puissant Mazembe avec lequel il a remporté la Ligue des Champions de la CAF en 2009 et 2010 et été finaliste de la Coupe du Monde des clubs, Sunzu s’est engagé pour trois saisons et demie en faveur du FCSM. Systématiquement aligné en défense centrale depuis son arrivée en FrancheComté, Stoppila Sunzu a fait apprécier sa puissance, son

Départs et prêts Le FCSM avait la volonté de renforcer très vite son effectif. Ce fut fait dans les premiers jours de janvier. Restait à réduire quantitativement un effectif riche d’une trentaine d’éléments. Le départ temporaire de Rafael Dias, prêté sans option d’achat à l’AC Arles Avignon, s’est inscrit dans ce cadre. Le Franco-Portugais, en manque de temps de jeu durant la première partie de saison, se voit ainsi offrir l’occasion de s’aguerrir en Ligue 2.

Trois autres éléments ont quitté le FCSM en toute fin de mercato.

Sébastien Corchia, qui possédait un bon de sortie depuis un an, s’est engagé en faveur du LOSC Lille. Le défenseur latéral, dont

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les qualités et le professionnalisme auront été salués durant ses deux années et demie de présence au club, a toutefois vu son transfert rejeté par la DNCG pour des raisons financières. Un problème qui n’était pas réglé à l’heure d’écrire ces lignes.

Vincent Nogueira possédait lui-aussi un bon de sortie cet hiver. À six mois de la fin de son contrat, il a rejoint la Major League Soccer nord-américaine et le club de Philadelphia Union. Un départ en forme de choix de vie pour le joueur le plus anciennement présent au sein de l’effectif sochalien. Vincent Nogueira a évolué durant plus de dix saisons avec son club formateur. Avant de re-

sens du placement et son jeu de tête, inscrivant le but de la victoire face au FC Nantes.

trop appuyé. Ce qui lui a valu une suspension de trois rencontres.

Nathan Sinkala, âgé de 23 ans, a lui été prêté au FCSM avec option d’achat par le même club congolais du TP Mazembe. International zambien depuis novembre 2011, ce milieu de terrain vainqueur de la CAN 2012 a également été lancé dans le grand bain de la Ligue 1 par Hervé Renard quelques jours après son arrivée. S’il a pu montrer quelques facettes de son talent, ce petit gabarit droitier s’est aussi illustré face au Montpellier Hérault SC par une expulsion suite à un tacle

Yohann Pelé avait débuté un essai au sein de l’effectif professionnel du FCSM le 8 janvier. Un essai fructueux puisque le gardien de but de 31 ans s’est finalement engagé pour deux ans et demi.

Sans club depuis son départ du Toulouse FC, le gardien surnommé « l'Albatros » en raison de sa grande envergure a découvert le haut-niveau en 2003 avec le Mans.

Il a été présélectionné avant la Coupe du Monde 2006 puis convoqué en équipe de France en octobre 2008.

Après avoir rejoint le TFC à l’été 2009, Yohann Pelé avait dû mettre sa carrière entre parenthèses en octobre 2010. Une carrière qui a repris son cours le 8 février sur la pelouse du LOSC. Florian Marange, à quelques heures de la fermeture du mercato hivernal, a aussi rejoint le FCSM. Le latéral gauche de 27 ans formé aux Girondins de Bordeaux s’est engagé jusqu’à la fin de la saison. Après avoir débuté avec son club formateur en Ligue 1 en 2005 à l’âge de dix-huit ans, le natif de Talence a remporté une Coupe de la Ligue et un Trophée des

Champions. Après six mois au Havre AC puis une saison à l’AS Nancy Lorraine, il a retrouvé les Girondins en 2010 et remporté une Coupe de France.

Florian Marange s'est engagé avec Crystal Palace l’été dernier, mais n’a pu évoluer en Premier League et a résilié son contrat en octobre.

L’ancien international Espoirs (25 sélections et quatre buts) a effectué ses débuts face au LOSC Lille à un poste de défenseur gauche qui bénéficie désormais de son expérience en l’absence de Jérôme Roussillon. ●

joindre les États-Unis, il a effectué ses adieux au public du Stade Bonal le samedi 1er février.

Abdoul Razzagui Camara, peu utilisé durant la première partie de saison (11 rencontres de Ligue 1 et une passe décisive), a été prêté jusqu’en juin 2014 au RCD Majorque. Le club espagnol bénéficiera d’une option d’achat afin de conserver l’International guinéen au terme de l’exercice 2013/2014.

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Continuer à y croire !

Les Sochaliens ont mal commencé l’année 2014 avant de se reprendre.

Le FCSM doit continuer à croire au maintien.

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’année 2013 s’était terminée sur un succès (2-1 face au Stade Rennais FC) porteur d’espoir. Celui-ci a été mis à l’épreuve en janvier. Le FCSM a cru tenir tête à l’Olympique Lyonnais au Stade de Gerland, mais a craqué en seconde période (2-0).

Le Montpellier Hérault SC a imposé sa loi face au FCSM sur le même score tandis que la troupe d’Hervé Renard, sur sa pelouse, avait montré trop peu d’arguments pour espérer quérir sa troisième victoire de la saison.

La rencontre face à l’AC Ajaccio, le 25 janvier, faisait figure de match de la dernière chance.

Celle-ci n’a pas été entièrement saisie par les Sochaliens.

Menés très tôt au score, ils ont poussé en seconde période et ont été récompensés dans le temps additionnel lorsque Vincent Nogueira a égalisé suite à un corner. Preuve que l’état d’esprit était là. La confirmation en a été faite une semaine plus tard.

Le 1er février, les Sochaliens se sont en effet imposés (1-0) au Stade Bonal au terme d’un match pas forcément à retenir pour sa qualité technique, mais qui a montré que l’envie demeurait dans les rangs francs-comtois et qu’il faudrait compter sur le FCSM pour ne

pas céder au découragement.

Continuer à y croire malgré les difficultés et les résultats contraires : tel sera le crédo sochalien dans les prochaines semaines. Le 8 février face au LOSC Lille, les coéquipiers de Carlão ont encaissé un but d’entrée, mais ont ensuite in-

quiété leur adversaire qui ne s’est mis à l’abri que dans les arrêts de jeu. Une défaite (2-0) qui devra être balayée au plus vite par des résultats positifs…●

C’est terminé en Coupe de France…

L’année 2014 a débuté pour le FCSM par un succès logique et sans frayeur en Coupe de France. Le 4 janvier, face aux amateurs du FC Bressuire, pensionnaires de DH des Deux-Sèvres, les hommes d’Hervé Renard ont fait le métier en s’imposant (3-0) sur la pelouse du Stade René Gaillard de Niort. Un but de Sanjin Prcic et un doublé d’Abdoul Razzagui Camara ont fait la différence en première période.

En seizième de finale, la tâche s’annonçait plus rude face à Angers SCO, alors deuxième de Ligue 2. Si le contenu a été satisfaisant du côté franc-comtois, l’essentiel n’a pas été acquis. Le FCSM n’a pas su concrétiser ses occasions et s’est fait surprendre sur un coup de pied arrêté, à vingt minutes de la fin. Les Angevins, par ce court succès (1-0) sur leur pelouse, ont mis fin à l’espoir sochalien de réussir une carrière en Coupe de France.

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Les lauriers de la pelouse de Bonal Le Stade Bonal possède aujourd’hui l’une des plus belles pelouses de France.

C’est ce qui ressort du championnat de France des pelouses dont la LFP a livré récemment le classement.

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e cliché est éculé, mais comment ne pas citer en préambule Roger Dirand ? L’un des jardiniers les plus célèbres de France a veillé pendant trente-sept ans, jusqu’en 1996 et l’âge de la retraite, sur la pelouse sochalienne qui, à l’époque de l’ancien Stade Bonal, était « la » référence française.

Pour cela, la légende dit qu’il revenait même la nuit pour s’en occuper… Aujourd’hui, Roger Dirand s’en est allé, d’autres « magiciens », ceux de la société Parcs et Sports, ont pris en main les destinées de la nouvelle pelouse, dans une enceinte ô combien transformée.

Ce championnat de France des pelouses en gazon naturel exclut bien évidemment des clubs comme le FC Lorient, l’AS Nancy Lorraine et la Berrichonne de Châteauroux qui, eux, ont opté pour des surfaces en synthétique.

A l’issue de chaque rencontre de Ligue 1 et Ligue 2, l’arbitre principal, les deux capitaines et les deux entraîneurs sont invités à évaluer le terrain sur

lequel ils ont évolué. En cinq notes qui peuvent aller de 1 à 5, ils doivent juger la qualité de la pelouse sur plusieurs critères, la trajectoire du ballon, la souplesse du terrain, la qualité des appuis, la qualité du tapis végétal ainsi qu’une note d’appréciation globale.

Notons que pour les matches de Ligue 1, le réalisateur de la retransmission télévisée est associé à la notation. A l’issue des matches aller, un

classement a été publié et les pelouses françaises ont été réparties en trois groupes selon leur qualité : le FCSM et Bonal figurent dans le peloton de tête du premier groupe au même titre que le FC Nantes, le Montpellier HSC et le Paris Saint-Germain.

Lors de la réception du FC Nantes le 1er février, les jardiniers de Parcs et Sports ont été présentés au public du

Stade Bonal et les supporters ont pu découvrir ceux qui ont réussi le « challenge » de redonner à la pelouse sochalienne son lustre d’antan. Et ce ne fut pas chose aisée, comme le souligne Robert Vachon, responsable de la cellule grands stades et sols sportifs chez Parcs et Sports : « Il est clair que la configuration de la plupart des stades actuels, et Bonal en fait partie, n’offre pas des conditions

Partenaire et supporter du FCSM Créée en 1984, la société Parcs et Sports fait partie d’un groupe comptant 250 salariés. La maison-mère, basée à Lyon, regroupe 120 salariés, pour des activités de paysage ou d’entretien de sols sportifs. L’entreprise possède également plusieurs agences à proximité de quelques gros clients que représentent les clubs de Ligue 1 (outre le FCSM, l’AS Monaco, l’OGC Nice et l’Olympique Lyonnais par exemple), de Ligue 2 et de rugby.

Aux côtés du FCSM depuis 2003, Parcs et Sports est bien plus qu’un simple prestataire pour le club, c’est en tout cas le point de vue de Robert Vachon : « Aujourd’hui, on a vraiment le sen-

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timent de faire partie du FCSM. Au fil des années, des liens se sont noués et nous sommes devenus de vrais supporters d’un club où règne un esprit familial rare. » Autrement dit une confiance réciproque favorisant la réussite d’un projet commun, que la pelouse de Bonal soit tout simplement belle !

Aux petits soins de celle-ci pendant toute la semaine, les jardiniers de Parcs et Sports assurent également des permanences les soirs de matches, au cas où… Et ils ont connu un sacré moment de gloire il y a un peu plus d’un an. Le 13 janvier 2013 lors de la 20e journée de Ligue 1, lorsque Sochaliens et Marseillais ont

idéales pour avoir de belles pelouses. Les tribunes sont de plus en plus fermées et laissent de moins en moins passer le soleil. Et on sait que le gazon a besoin de soleil, d’air et d’eau. Les nouveaux stades contrarient l’ensoleillement et nous rencontrons partout des problèmes d’ombres portées. C’est la raison pour laquelle notre tâche est encore plus compliquée… » Six jardiniers à demeure Dans ces conditions, les éloges reçues par la pelouse de Bonal n’en prennent que davantage de valeur et ce fut une belle satisfaction pour Robert Vachon : « Nous avons ressenti un sentiment de fierté, bien entendu, c’est la reconnaissance du travail de toute une équipe, mais également de tout ce qui a été fait en amont avec d’autres acteurs, à commencer par le club et Pays de Montbéliard Agglomération, qui nous ont permis de réaliser ce travail. » Y a-t-il un secret permettant de réussir une bonne pe-

louse ? «Franchement, il n’y a pas de secret, mais d’abord un savoir-faire. Bien sûr, nous utilisons des produits de qualité, qu’il s’agisse des substrats, des engrais et des fertilisants. Mais il est essentiel de s’occuper en permanence du sol, notamment en lui apportant les oligo-éléments indispensables et d’autres produits favorisant l’enracinement de la plante, tout comme il est vital de suivre les nouveaux produits, sans cesse en innovation, afin d’être à la page. » Et le système de chauffage dont bénéficie la pelouse sochalienne, est-il important ? « Il s’agit d’un système hors gel permettant à la pelouse de ne pas descendre en-dessous de 3°. Ce n’est donc pas comme un plancher chauffant, mais il est évident que ce système contribue à la qualité du gazon. » Basée à Lyon, la société Parcs et Sports laisse plusieurs de ses jardiniers en permanence au Stade Bonal, comme le précise M. Vachon : « Ils sont au nombre de six, mais leur

tâche dépasse largement l’entretien de la pelouse honneur du Stade Bonal. Ils s’occupent également des deux terrains d’entraînement

à proximité, « Wembley » et « Chabaud », mais aussi de l’ensemble des terrains du centre de formation de Seloncourt. » ●

Dans la stratégie du club Pour le FCSM, la publication de ce classement est une bonne nouvelle et confirme la stratégie du club basée sur des infrastructures haut de gamme, à commencer par une pelouse de qualité. L’avis de Laurent Pernet, le Président sochalien : « Ce n’est pas vraiment une surprise puisqu’en ce qui nous concerne, nous voyons cette pelouse et nous la pratiquons au quotidien. Nous savons qu’elle est de qualité et c’est aussi la confirmation d’un savoir-faire qui ne date pas d’hier et qui est un peu une tradition à Bonal. Nous avons la chance de posséder un revêtement permettant d’avoir une qualité de jeu continue, tout au long de la saison… et des saisons. C’est aussi la garantie, pour les équipes adverses, de venir chez nous et de bénéficier de conditions de jeu quasi parfaites pour offrir le meilleur des spectacles à notre public. »

disputé la première mi-temps sous un déluge de neige. Les Jaune et Bleu menant 2-0 à la pause, le staff marseillais a tenté de faire arrêter la rencontre afin qu’elle soit reportée. C’était sans compter sur les jardiniers sochaliens qui, en un quart d’heure pendant la mi-temps, ont réussi la gageure de redonner au terrain une apparence normale et une praticabilité permettant au FCSM de l’emporter finalement sur le score de 3-1. Une belle publicité en direct !

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La détection main dans la main

Le FCSM et le Racing Besançon viennent d’officialiser le partenariat qui les lie désormais dans le domaine de la détection des jeunes joueurs.

L

e soir de la rencontre FCSM-Montpellier HSC, tout l’état-major du Racing Besançon était présent : le Président Philippe Pichery, son VicePrésident Xavier Thévenot ainsi qu’un certain Michaël Isabey, toujours heureux (et ému !) de revenir dans ce jardin du Stade Bonal qu’il a tant cultivé… Aujourd’hui Directeur technique au sein du club bisontin, Michaël Isabey assure notamment le lien entre les différentes équipes. Et l’ancien « chouchou » de Bonal n’est bien sûr pas étranger au récent « rapprochement » entre les deux grands clubs comtois. C’est son Président Philippe Pichery qui le dit : « Mika a évidemment initié ce partenariat, dans la mesure où il connaît parfaitement les deux maisons… » Cela dit, pour le Président bisontin, ce partenariat était naturel : « Le FCSM et le Racing Besançon sont deux clubs qui ont une histoire, un passé très riche. Ce sont aussi deux clubs qui partagent des valeurs, qui possèdent un

projet ayant le même fondement sportif et économique avec la formation. Le FCSM est d’ailleurs une référence nationale et internationale en la matière. Et comme, de notre côté, nous sommes en phase de reconstruction en nous appuyant justement sur la formation, on s’est dit qu’il pouvait être intéressant d’unir nos efforts. » Bien sûr, les objectifs ne seront pas les mêmes de

part et d’autre : « Pour nous, Racing Besançon, l’objectif est de progresser le plus vite possible dans la formation et, pour cela, de bénéficier des capacités d’expertise dont dispose le FCSM. Pour le club sochalien, mais c’est aux dirigeants de le dire, Besançon et son agglomération peuvent représenter un potentiel important de jeunes joueurs que nous pourrons repérer avec notre propre réseau pour en infor-

mer les recruteurs sochaliens. On sait que chez les jeunes joueurs de talent, l’important est d’avoir la bonne information le plus tôt possible. »

« C’est l’intérêt des gamins qui prime… »

Ce partenariat « gagnantgagnant » peut aussi permettre au Racing Besançon de recruter des joueurs nonconservés par le FCSM dans

RCFC… BRC… Racing…

Créé en juillet 1904 sous l’appellation Racing Club FrancComtois, le club de la capitale bisontine a d’abord été multisports. C’est en 1936 que la décision est prise de construire le Stade-Vélodrome Léo Lagrange (18.000 places assises à l’époque). La première section professionnelle du RCFC Football nait après la deuxième guerre mondiale dont l’histoire pour s’arrêter en 1986, avec un dépôt de bilan.

L’année suivante, le club redémarre avec une nouvelle appellation, le Besançon Racing Club (BRC) et remporte en 2003 le championnat National. Doté du statut professionnel avec la création

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d’une SASP (Société Anonyme Sportive Professionnelle), le BRC évolue en Ligue 2… mais ne goûte son bonheur qu’une seule saison. Le club retrouve alors le championnat National et une nouvelle saison galère sanctionnée d’une nouvelle rétrogradation. Le BRC se retrouve ainsi en CFA à l’aube de la saison 2005/2006.

Sur le plan sportif, le BRC a connu des satisfactions les années suivantes, échouant en 2006/2007 à deux points de l’accession après une belle bataille face au Calais RUFC. La saison d’après, après avoir été en tête du classement jusqu’à trois journées de la fin, les Bisontins sont devancés sur le fil pour l’accession

son centre de formation et pouvant représenter une belle opportunité pour le club bisontin. « Nous ne jouons pas dans la même cour, mais je pense que chacun peut y trouver son intérêt… » ajoute le Président Pichery.

Pour le FCSM, ce partenariat avec l’autre grand club franccomtois est aussi une volonté confirmée de recruter au niveau régional, comme le confirme Jean-Sébastien Mérieux, le responsable du recrutement des jeunes : « Besançon a toujours été une place forte du football régional et nous allons nous servir de la réputation de ce grand club qu’est le Racing pour organiser des détections là-bas, des détections à la fois pour le Racing et pour nous. Du reste, la saison dernière, nous avons recruté deux jeunes joueurs du club bisontin qui se comportent plutôt bien cette année dans notre équipe U15. » Dans l’autre sens, les éducateurs du Racing seront accueillis ponctuellement

au centre de Seloncourt afin d’y effectuer des stages de nature, en compagnie des formateurs sochaliens, à accroître leurs compétences et leur efficacité. Philippe Pichery : « La qualité de notre formation passe évidemment par la qualité de nos éducateurs. Nous possédons de bons éducateurs, certes, mais ils vont forcément s’enrichir au contact de ce qui se fait de mieux dans le domaine de la formation.

Ce partenariat ne sera donc pas un « pillage » du FCSM au détriment du Racing Besançon. Le Président bisontin martèle que l’intérêt des jeunes primera toujours : « Nous sommes suffisamment adultes et responsables pour savoir que si nous avons un jeune qui présente un potentiel hors normes, il faut très vite lui donner l’occasion d’exploiter ce potentiel. Et ce sera au FCSM… pas chez nous.

Même si on est attaché à notre club, on n’a pas le droit de sacrifier l’intérêt du gamin. » ●

Trois gros partenariats en France En pleine reconstruction, le Racing Besançon n’est peut-être pas encore en mesure d’accueillir les jeunes joueurs sochaliens non conservés par le FCSM, comme le précise Jean-Sébastien Mérieux : « Il est évident qu’un joueur des U19 Nationaux ou de CFA que nous ne conservons pas peut difficilement aller jouer au Racing, le niveau de son championnat étant encore un peu faible. Mais on sait que cela va évoluer dans les années à venir et, si le jeune concerné souhaite intégrer le Racing pour poursuivre en parallèle sa formation post-bac à Besançon, nous favoriserons son projet. » À signaler que le FCSM a noué deux autres partenariats de ce type, l’un avec le FC Vaulx-en-Velin, dans la région lyonnaise, et un autre avec le FC Versailles 78, dans la région parisienne. Avec le Racing Besançon, ce sont là les trois gros partenariats en la matière, le FCSM cultivant des relations du même type, mais plus officieuses, avec d’autres clubs de l’hexagone.

par Croix de Savoie. Un bonheur à nouveau proche lors la saison 2008/2009. Les joueurs du BRC jouent contre l’OM un 32e de finale de Coupe de France duquel ils ne sont éliminés qu’aux tirs au but. En championnat, un parcours sans faute leur offre un billet pour le National. Mais les problèmes financiers du club sont sanctionnés par la DNCG qui annule cette accession.

Après un nouveau dépôt de bilan en 2012, le club s’est transformé en Racing Besançon qui a redémarré en LR2. Il ne lui a fallu qu’une saison pour retrouver la Division d’Honneur où le club évolue cette saison.

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MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR

Partenaire de tous les footballs Partenaire historique du football français, Le Crédit Agricole Franche-Comté a remis les récompenses du Crédit Agricole Mozaïc Foot Challenge à l’occasion de la rencontre au Stade Bonal du 18 janvier.

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es remises de récompenses du Crédit Agricole Mozaïc Foot Challenge (autrefois appelé Challenge de l’Offensive) se déroulaient à Micropolis. Cette année, la banque mutualiste a choisi un cadre inédit pour ce grand rendez-vous, en l’occurrence le Stade Bonal. Du coup, ils ont été nombreux parmi les lauréats, notamment les plus jeunes, à vivre un grand moment une demi-heure avant le coup d’envoi : 24 équipes des quatre Districts régionaux (Doubs-Sud-Haut Doubs, Jura, Haute-Saône et BelfortMontbéliard) ont pu parader autour du stade, à quelques mètres des footballeurs professionnels sochaliens et montpelliérains qui peaufinaient leur échauffement.

Présente pour l’événement, Elisabeth Eychenne, Directrice générale du Crédit Agricole Franche-Comté, a pu faire part de sa satisfaction :

« Nos quelques 400 lauréats sont particulièrement heureux ! Ils sont venus bien plus nombreux que d’habitude. On a vu que les joueurs et leurs dirigeants ou éducateurs étaient ravis d’être ici et de fouler la pelouse du Stade Bonal un soir de grand match. Tous sont Francs-Comtois, donc tous plus ou moins supporters

du FCSM. Nous avons atteint notre objectif en leur faisant un cadeau… et un cadeau qui marque ! » Le Crédit Agricole Mozaïc Foot Challenge est une opération qui récompense chaque saison les équipes marquant le plus de buts. Ce challenge s’appuie sur les matches de

championnat de la Fédération Française de Football (niveaux National, Ligues et Districts).

Comme l’explique Mme Eychenne, il est ouvert à plusieurs catégories : « Six catégories y participent, U13, U15, U17, U19, seniors féminines et seniors hommes. Nous les récompensons en leur offrant du matériel et des équipements,

Partenaire historique de la FFF Le Crédit Agricole est partenaire historique de la Fédération Française de Football depuis 1974, avec une présence auprès de la Coupe de France et de la Coupe Gambardella, mais également aux côtés des équipes nationales, la banque étant d’ailleurs le partenaire majeur de l’équipe de France A. Par son engagement auprès du football français, le Crédit Agricole veut ainsi témoigner de sa volonté d’accompagner le football au sens large, celui qui parle à tous, qui est universel et qui crée du lien social. Avec ses 2,3 millions de licenciés, le football est le sport le plus populaire en France, véhiculant des valeurs communes à celles du Crédit Agricole, universalité, solidarité, proximité, utilité, diversité.

L’engagement du premier groupe bancaire français aux côtés du sport n° 1 en France apparaît donc logique et naturel.

Cette union avait d’ailleurs débuté lors de la création du Challenge de l’Offensive, devenu depuis le Mozaïc Foot Challenge.

Acteur incontournable de la vie quotidienne dans les régions françaises, la banque est, plus largement, impliquée dans la vie associative, sportive et culturelle. Si elle est donc bien présente dans le football de façon directe, elle soutient par exemple une association favorisant l’insertion de personnes en situation de précarité grâce à la pratique d’activités sportives… notamment le football, bien entendu ! Une vraie politique de partenariat de proximité qui permet à chacun de vivre sa passion.

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maillots, ballons, buts… Tout ce dont ils ont besoin pour bien s’entraîner. » Toutefois, marquer beaucoup de buts dans une saison ne suffit pas toujours pour figurer au palmarès du challenge, comme le souligne Mme Eychenne : « Les classements sont établis en fonction du nombre de buts marqués bien sûr, mais ils tiennent compte également du fair-play de chacune des équipes. » Cette épreuve existe depuis déjà 33 ans et la démarche du Crédit Agricole est simple, selon la Directrice générale : « Nous voulons démontrer

notre capacité à accompagner tous les footballs, des plus petits clubs… jusqu’aux équipes nationales. Notre souhait est d’aider ces petits clubs mais aussi les dirigeants bénévoles qui s’en occupent, avec des moyens souvent limités. Notre participation vient leur apporter un plus en matière d’équipements et, dans les communes, nos Caisses locales soutiennent souvent les clubs de leur secteur. »

Le Crédit Agricole aux côtés du FCSM

Le Crédit Agricole FrancheComté est partenaire du FCSM depuis de très nom-

breuses années, ce qui lui permet de relayer un partenariat existant au niveau national avec la Fédération Française de Football.

Selon Elisabeth Eychenne, ce rapprochement avec le club sochalien était naturel : « Le FC Sochaux-Montbéliard est le club-phare de la région, c’est l’emblème de la Franche-Comté, même s’il est évidemment un club national. Pour le Crédit Agricole Franche-Comté, il apparaissait naturel et utile de nous rapprocher de lui. En outre, il est clair que nous partageons les valeurs de la proximité et de la solidarité. Et, comme le Crédit Agricole, le club est fortement ancré dans son territoire. Mais je répète que nous sommes présents dans

Les clubs récompensés Voici la liste des vingt-quatre équipes qui, le soir de la rencontre FCSM-Montpellier, ont été récompensées par le Crédit Agricole de Franche-Comté dans le cadre du Crédit Agricole Mozaïc Foot Challenge : District Doubs Sud – Haut-Doubs : AS d’Ornans (U13), AS Baume-les-Dames (U15) GJ Grand Besançon Est (U17), Etoile Sportive de Doubs (U19), Racing Besançon (Féminines), Promo Sports Besançon (Seniors).

District du Jura : Jura Sud Foot (U13), FC Poligny (U15), Jura Sud Foot (U17), AS Jura Dolois Football (U19), RC Lons le Saunier (Féminines), FC de Petit Noir (seniors).

District de Haute-Saône : Entente Sportive Haute Lizaine (U13), GJ Pays Riolais (U15), Vesoul Haute-Saône (U17), GJ Vallée de l’Ognon (U19), Vesoul Haute-Saône (Féminines), AS Baulay (seniors).

District Belfort-Montbéliard : FC Sochaux-Montbéliard (U13), SCM Valdoie (U15), FC Sochaux-Montbéliard (U17), RC Voujeaucourt (U19), AS Méziré (Féminines), CS Beaucourt (seniors).

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tous les footballs, car il n’y a pas de clubs-phares sans « petits » clubs, où la plupart des meilleurs joueurs débutent en rêvant de jouer au plus haut niveau. » A noter que la Caisse régionale du Crédit Agricole récompense également les clubs qualifiés à partir du quatrième tour de Coupe de France senior, dont la banque mutualiste est partenaire majeur depuis 2010. L’enseigne soutient par ailleurs la Coupe de Franche-Comté dans les catégories U13 à U19. ●

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France, Laurent M.

Suède, Pontus E. * 2009 Etude Kline, sur le segment des huiles de synthèse.

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