Magazine savoir septembre 2010

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SEPTEMBRE 2010 // volume 16 / numéro 1

la langue française agir pour la protéger ! / 80 projets scolaires

N° de convention 40007039, 1001, avenue Bégon, C. P. 10490, succursale Sainte-Foy, Québec (Québec) G1V 4C7

l’illustrent Spécial Prix d’excellence


sommaire 1 LA QUALITÉ DE LA LANGUE FRANÇAISE p/ Une source d’inspiration – Un engagement constant !

Savoir

2 LES RÉCIPIENDAIRES

au préscolaire et Au primaire Commission scolaire des Phares Sur les traces de Jules Verne

Le magazine Savoir est publié par la Direction des communications et des affaires publiques de la Fédération des commissions scolaires du Québec. Son tirage est de 6 250 exemplaires. Le contenu de cet exemplaire est également disponible sur le site Internet de la FCSQ à l’adresse www.fcsq.qc.ca, section Publications.

Au secondaire Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île Le français, une langue rassembleuse En formation professionnelle Commission scolaire des Laurentides et Commission scolaire de Laval Les saveurs du français en cuisine À l’éducation des adultes Commission scolaire des Hautes-Rivières La poésie pour aimer le français

Rédactrice en chef Marie Blouin mblouin@fcsq.qc.ca

Le coup de cœur du jury Commission scolaire des Premières-Seigneuries Murmures de murs

Correctrices d’épreuves Nathalie Masse Denise Ouellet Équipe rédactionnelle Marie Blouin, Josée Bouchard, Caroline Lemieux, Denis Pouliot

8 AUTRES PROJETS SOUMIS

Mise en pages lg2 Distribution Secteur de l’imprimerie de la FCSQ Marc-André Morissette

N.D.L.R. : Dans le présent document, le générique masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.

La qualité de la langue française Une priorité pour les commissions scolaires !

La reproduction du présent document, en tout ou en partie, est autorisée à la condition d’en mentionner la source et de ne pas l’utiliser à des fins commerciales.

La Fédération des commissions scolaires du Québec 1001, avenue Bégon Case postale 10490 Succursale Sainte-Foy Québec (Québec) G1V 4C7 Téléphone : 418 651.3220 Télécopieur : 418 651.2574 Courriel : info@fcsq.qc.ca Site Internet : www.fcsq.qc.ca

Marie Blouin Rédactrice en chef

Le concours des Prix d’excellence de la FCSQ a porté cette année sur la qualité de la langue française, un thème d’intérêt et d’actualité qui a suscité beaucoup d’enthousiasme dans le réseau scolaire québécois. La Fédération poursuit sa tradition annuelle en vous présentant tous les projets reçus pour contribuer à alimenter les échanges et les pratiques dans le milieu scolaire. Plus d’une quarantaine de commissions scolaires ont présenté des projets des plus éblouissants qui mettent en évidence les efforts soutenus pour assurer la qualité de la langue française chez les élèves jeunes et adultes. Nous vous invitons avec grand plaisir à prendre connaissance de ce numéro spécial qui suscite beaucoup de fierté pour l’école publique.

Document : 6813 Dossier : 1-605-03 Dépôt légal : 3e trimestre 2010 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada Imprimé au Canada Imprimé sur du papier Enviro 100 % postconsommation.

Note – La date de tombée du Savoir de décembre est le 1er novembre 2010. Pour obtenir plus de renseignements, veuillez vous adresser à Marie Blouin au 418 651-3220 ou par courriel à mblouin@fcsq.qc.ca.

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LA QUALITÉ DE LA LANGUE FRANÇAISE Une source d’inspiration – Un engagement constant !

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Josée Bouchard Présidente de la FCSQ

on engagement comme commissaire aux États généraux sur la situation et l’avenir de la langue française au Québec en 2000-2001 et celui plus récent de mettre sur pied le concours des Prix d’excellence de la Fédération sur ce thème, toujours en lien étroit avec la réussite des élèves et la persévérance scolaire, constituent des exemples de la grande importance que j’y accorde. Un concours qui a suscité beaucoup d’enthousiasme comme l’illustrent les 80 projets soumis par les commissions scolaires; des projets porteurs d’espoir pour notre belle langue française et pour la réussite des élèves, jeunes et adultes. Des projets porteurs de réussite

Des chercheurs ont démontré le lien existant entre la maîtrise de la langue et la réussite. Les habiletés en lecture jouent un rôle clé dans le parcours scolaire des élèves. Les sensibiliser très tôt et tout au long de leur cheminement à la beauté et la richesse de la langue française et les amener à la comprendre et à bien l'utiliser sont des objectifs et des défis constants que relèvent les commissions scolaires. Chaque projet, aussi bien pour les élèves au primaire, au secondaire, en formation professionnelle qu’à l’éducation des adultes vise à leur transmettre la passion d’apprendre leur langue et à persévérer dans leurs études. Tous les élèves jeunes et adultes, filles et garçons, tirent profit des nombreux efforts déployés par le réseau scolaire pour accorder à la langue française la place qui lui revient. Une attention particulière est très souvent portée aux garçons dans les différents projets présentés pour les motiver à apprécier la langue française et mieux la comprendre. Des activités de perfectionnement et des outils pédagogiques élaborés par les commissions scolaires sont aussi offerts au personnel enseignant pour rehausser la qualité de leur enseignement en français. Ici, j’ouvre une parenthèse pour souligner également tout le soin que nous apporterons à la rédaction des prochaines conventions collectives que nous venons de conclure avec le personnel des commissions scolaires pour assurer la qualité du français. Ce numéro dévoile donc des projets novateurs comme l’aménagement d’espaces en vergers de lecture qui deviennent des lieux stimulants et attrayants pour les élèves dans les écoles. D’autres organisent des semaines thématiques, des olympiades en lecture, des écritures collectives de contes, des lexiques dans des secteurs comme la cuisine et la plomberie en formation professionnelle. Ils sont bien souvent soutenus par des experts des services éducatifs des commissions scolaires,

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particulièrement des conseillers pédagogiques, qui les aident à réaliser leurs projets pour favoriser l’apprentissage des élèves. Les projets sont nombreux et diversifiés et contribuent, comme vous serez à même de le constater, à vitaliser et à sauvegarder la langue française. Dans des milieux allophones par exemple on encourage la production de magazines, de vidéos ou d'activités d’art dramatique pour susciter un sentiment d’appartenance et de fierté. De plus, plusieurs milieux scolaires ont reçu des marques de reconnaissance particulièrement cette année, tant locale, régionale, provinciale qu’internationale comme la lecture de ce numéro en témoigne. Je suis très fière de voir récompenser le fruit de leurs efforts et les félicite pour les prix obtenus. Un travail d’équipe

Ces projets bien sûr peuvent se réaliser grâce à la collaboration de nombreuses personnes qui ont à cœur la réussite des élèves. Je fais référence ici à tous ceux et celles qui de près ou de loin y contribuent; les élus scolaires, les gestionnaires des commissions scolaires, les directions d’école, les enseignants et bien sûr les parents. Sans leur engagement et leurs interventions directes et indirectes, nous ne pourrions bénéficier d’un réseau d’écoles publiques d’aussi grande qualité. Je les remercie et les félicite pour leur dynamisme, l’originalité des projets présentés et les efforts nombreux réalisés pour favoriser la persévérance scolaire des filles et des garçons, jeunes et adultes. Leur engagement à l’éducation de nos enfants est manifeste et mérite toute notre admiration. Une rentrée sous le signe de la persévérance

Et c’est dans cet esprit de mobilisation et de collaboration que j’entame la rentrée scolaire. En effet, mon message de la rentrée cette année est un appel particulier aux employeurs pour qu’ils se mobilisent en faveur de la persévérance scolaire. Limitation du temps de travail, réduction du temps de travail durant les périodes d’examen, mentorat, parrainage, valorisation de l’éducation; il faut être créatif. Plusieurs initiatives en matière de conciliation travail-études ont déjà vu le jour et je souhaite que partout il y ait ce genre de pacte social, car la persévérance scolaire, c’est l’affaire de tous. Bonne rentrée !


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LES RÉCIPIENDAIRES* AU PRÉSCOLAIRE ET AU PRIMAIRE Commission scolaire des Phares Sur les traces de Jules Verne

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ls sont 80, ont de 4 à 11 ans et s’offrent des voyages dans le cadre du projet Le tour du monde en 180 jours de l’école Lévesque. Ce projet unique permet à ces jeunes du préscolaire et du primaire de participer à rien de moins qu’une course autour du monde. Chaque page lue dans un livre équivaut à un kilomètre parcouru. Chacun des cinq groupes-classes de l’école se partage à tour de rôle l’un des cinq continents du monde et tient à jour sur une mappemonde les kilomètres parcourus. D’autres activités font aussi partie du programme, comme des analyses de l’histoire, des personnages, des lieux et des exercices d’écriture. L’enseignante Manon Corbin, artisane du projet avec ses collègues des cinq classes, déclare en entrevue que cette initiative développe le goût de la lecture et améliore le vocabulaire. « Nous remarquons que les textes des élèves sont de meilleure qualité avec un vocabulaire plus riche. » À l’exemple du roman d’aventures écrit en 1872 par Jules Verne, ce projet suscite une soif de découvrir et d’apprendre hors du commun. Les jeunes voyageurs sont ouverts à tout, culture, lieux, faune, flore et désirent connaître les différences entre les peuples. « Il faut voir briller leurs yeux quand on leur parle du monde. Ils veulent voir sur la carte les endroits dont il est question dans leurs lectures. »

Club de lecture novateur

Né de l’idée de créer un club de lecture pour intéresser particulièrement les garçons, le projet a permis à la Commission scolaire des Phares, dans le Bas-SaintLaurent, d’obtenir le Prix d’excellence de la FCSQ dans la catégorie Formation générale des jeunes au préscolaire et au primaire. « Nous avons été éberlués, raconte Mme Corbin. Pour nous, notre projet ne constituait pas un concours, mais une activité de plus à ce que nous faisons depuis plusieurs années pour développer le goût de la lecture chez nos élèves. » Le président de la commission scolaire, M. Raymond Tudeau, abonde dans le même sens en affirmant que « cet excellent projet permet l’intégration de plusieurs matières, favorise l’ouverture sur le monde et fait prendre conscience aux jeunes que la lecture peut être un plaisir, ce qui s’harmonise à merveille aux objectifs du plan stratégique de la Commission scolaire des Phares ». Le tour du monde se fait en groupe dans le gymnase, mais aussi lors d'une période quotidienne de lecture de 15 minutes en classe. Les plus vieux peuvent lire à haute voix, ce qu’ils adorent, tandis que les enseignantes font la lecture pour la maternelle. Parents et enseignants sont aussi invités à lire à haute voix devant une classe, une activité fort prisée.

* Les textes des cinq récipiendaires sont tirés du cahier publicitaire qui a paru dans tous les quotidiens du Groupe Gesca le vendredi 7 mai 2010. Ce cahier a été diffusé en 450 000 exemplaires au Québec.

De gauche à droite, Mme Mireille Deyglun, présidente des Prix d’excellence, Mme Manon Tremblay, directrice de l’école Lévesque, Mme Manon Corbin, enseignante, Mme Josée Bouchard, présidente de la FCSQ, Mme Marie-Hélène Charest, bibliothécaire, M. Raymond Tudeau, président de la Commission scolaire des Phares et M. Jacques Poirier, directeur général.

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AU SECONDAIRE Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île Le français, une langue rassembleuse

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Langue rassembleuse, la langue française constitue un ciment pour lier tous les jeunes. » Cette profonde conviction a convaincu Mme Malika Bouaboud, enseignante à l’école secondaire Henri-Bourassa, de mettre sur pied il y a six ans une Semaine de la francophonie. Depuis, francophones et allophones de cette institution, située au cœur d’un milieu multiethnique et défavorisé de la métropole, profitent de l’événement pour fêter la francophonie. Il faut entendre cette enseignante passionnée confier son amour pour la langue française. « Je crois beaucoup en la culture pour amener les jeunes à se laisser habiter par cette langue grâce à des activités comme la poésie, la musique et la danse. » En apprenant à aimer le français, elle est convaincue que les jeunes l’adopteront comme langue d’usage. En ce sens, le fait que la Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île ait remporté un des Prix d’excellence de la FCSQ lui fait chaud au cœur. « Ça vient reconnaître le travail colossal réalisé par toute l’équipe. » Elle cite, entre autres, des enseignantes comme Christine Lemay, Maryse Maréchal, Johanne Renaud ainsi que le soutien indéfectible de la direction. Le président de la commission scolaire, M. Vincent Arciresi, est aussi de cet avis : « Les enseignants et les élèves ont beaucoup de mérite pour la réalisation de ce formidable projet qui s’inscrit directement dans l’orientation du plan stratégique de la commission scolaire visant la persévérance scolaire. »

De gauche à droite, Mme Mireille Deyglun, présidente des Prix d’excellence, M. Vincent Arciresi, président de la Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île, M. Antonio Bernardelli, directeur général, Mme Josée Bouchard, présidente de la FCSQ, M. Jean-François Bouchard, directeur de l’école secondaire Henri-Bourassa et M. Serge Beaudin, directeur, du réseau des écoles de Montréal-Nord et de Rivière-des-Prairies.

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Enthousiasme collectif

La Semaine franco-culturelle tenue du 16 au 19 février 2009 a enthousiasmé pas moins de 750 élèves, enseignants et parents. C’est un événement exceptionnel vécu à l’école, mais aussi sur la place publique comme à la Maison culturelle et communautaire de Montréal-Nord. Les activités font appel à différents modes d’expression qui vont du karaoké aux matchs d’improvisation en passant par des ateliers de bandes dessinées. Ces activités contribuent aussi à la découverte d’aptitudes insoupçonnées, comme pour ces élèves qui ont côtoyé des chanteurs professionnels durant les répétitions d’un opéra, ou au renforcement de l’estime de soi des jeunes qui se découvrent de nouveaux talents. Pour M. Arciresi, « ce projet est une belle illustration de la mosaïque culturelle qui ne cesse d’élargir les horizons de notre commission scolaire. Il est non seulement un outil pour améliorer la qualité de la langue française, mais aussi pour intégrer harmonieusement les jeunes d’immigration récente à la société québécoise. »


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EN FORMATION PROFESSIONNELLE Commission scolaire des Laurentides • Commission scolaire de Laval Les saveurs du français en cuisine

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es commissions scolaires de Laval et des Laurentides ont uni leurs ressources en formation professionnelle pour mieux faire goûter aux enseignants et aux élèves en cuisine les saveurs de la langue française. Ensemble, elles ont élaboré le projet Le français en cuisinant, soit une trousse pédagogique qui favorise l’appropriation de la terminologie liée au métier en plus de la révision et de l’application des règles de grammaire. Véritable outil de travail pour les enseignants, la trousse cible l’amélioration de la langue parlée et écrite des élèves en formation professionnelle. Elle a séduit le jury qui lui a accordé le Prix d’excellence dans la catégorie Formation professionnelle. Fières de cet honneur exceptionnel, la présidente de la Commission scolaire de Laval, Mme Louise Lortie, ainsi que la présidente de la Commission scolaire des Laurentides, Mme Gisèle Godreau, n’hésitent pas à déclarer que la trousse Le français en cuisinant vient concrétiser la volonté qu’ont leurs commissions scolaires de transmettre la culture du français en l’adaptant au quotidien de chacun des métiers. Il existe un rapport direct entre la langue française et la cuisine, ajoute au cours d’une entrevue Mme Louise Lacoste du Service de l’éducation des adultes et de la formation professionnelle de la Commission scolaire de Laval. Elle cite en exemple la rédaction des menus dont la terminologie, les mots, l’orthographe et les règles grammaticales peuvent contribuer à assaisonner savoureusement la langue dans un contexte de cuisine.

Huit trousses à l’horizon

La pérennité du projet initial est assurée. Cette première trousse est déjà suivie d’une seconde portant sur le secteur de la santé, fait savoir Mme Lacoste. Les prochaines traiteront, entre autres, d’horticulture, de jardinerie et de restauration. En fait, on prévoit une série d’au moins huit autres de ces outils, toujours en lien avec le métier visé, qui seront améliorés au fil du temps pour tenir compte des remarques et des besoins du milieu. Apprendre que le projet recevait un Prix d’excellence causa une onde de choc positive, note M. Denis Bertrand du Service de l’éducation des adultes et de la formation professionnelle de la Commission scolaire des Laurentides et « une très belle reconnaissance du travail des professionnels des deux institutions impliquées, notamment Mmes Carolle Tremblay et Suzanne Vachon (Laurentides) ainsi que Nathalie David (Laval). » La trousse est disponible gratuitement sur le site Internet www.ticfp.qc.ca à la rubrique Amélioration du français.

De gauche à droite, Mme Mireille Deyglun, présidente des Prix d’excellence, Mme Sylvie Nadon, directrice du Service d’éducation des adultes et de la formation professionnelle de la Commission scolaire de Laval, Mme Louise Lacoste, directrice adjointe du même service, M. Claude Sabourin, directeur général, Mme Josée Bouchard, présidente de la FCSQ, Mme Louise Lortie, présidente de la Commission scolaire de Laval, M. Jean-Pierre Aubin, directeur général adjoint, Mme Gisièle Godreau, présidente de la Commission scolaire des Laurentides et M. Claude Pouliot, directeur général de la même commission scolaire.

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À l'ÉDUCATION DES ADULTES COMMISSION SCOLAIRE DES HAUTES-RIVIÈRES La poésie pour aimer le français

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es élèves adultes du Centre La Relance de Saint-Jean-sur-Richelieu ont ajouté la poésie à leur projet de fabrication de cartes inscrit au Concours québécois en entrepreneuriat. Baptisée La poésie qui fait du bien, cette initiative a rendu la langue française accessible et agréable aux élèves des deux groupes multiniveaux visés (1re à 5e secondaire), qui aiment maintenant davantage leur cours de français. La poésie, denrée naturelle

Un projet aux retombées multiples

Dès le départ, les élèves ont formé différents comités pour accomplir les tâches du plan de travail. Chaque membre a pu choisir un créneau répondant à ses goûts et intérêts afin d’exploiter ses compétences : écriture, dessins, informatique, langues, marketing et finances, en plus de développer leur esprit d’équipe. Le poète Jacques Boulerice est venu les initier à la poésie, apprentissage mis en valeur au cours d’un 5 à 7 poétique organisé et animé par les participants au programme.

Les retombées du projet sont nombreuses et passent par une amélioration du vocabulaire, l’acquisition de nouveaux termes et la manière de dire beaucoup en peu de mots. Les deux enseignantes à l’origine du projet, Mmes Nathalie Bourgea et Ginette Routhier, ont constaté que les participants ont développé leur goût pour la lecture et pour la découverte d’œuvres littéraires. Mme Routhier note aussi qu’il arrive maintenant aux élèves de mettre de la poésie dans leurs travaux scolaires.

Un autre défi a suivi : l’insertion de pensées dans des biscuits chinois confectionnés par des élèves inscrits en cuisine au Centre de formation professionnelle Chanoine-Armand-Racicot. Les profits réalisés par la vente de ces biscuits seront versés à la Croix-Rouge pour venir en aide aux sinistrés d’Haïti. Dans le cas des cartes, les profits ont été remis à l’organisme Sensibilisation pour une enfance meilleure (SEM).

Récompense ultime, la Commission scolaire des HautesRivières a obtenu le Prix d’excellence de la FCSQ dans la catégorie Éducation des adultes pour ce projet. Cette reconnaissance ravit tout le monde du Centre La Relance, de même que Mme Andrée Bouchard, présidente de la commission scolaire, se disant très fière de ces adultes au parcours inhabituel qui, accompagnés d’un personnel passionné, font du français la langue de la réussite et bénéficient du pouvoir des mots qui les apaisent. Mmes Nathalie Bourgea et Ginette Routhier se réjouissent aussi de cette reconnaissance du travail et de la passion du personnel enseignant derrière ce succès. Au cours d’une entrevue, ces dernières soulignent que ce prix ajoute à leur plus belle gratification, qui est celle de « voir les yeux brillants de nos élèves, ce qui nous donne le goût de venir au travail tous les matins ».

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La Fédération remercie les membres du jury, le directeur général de la Commission scolaire de Sorel-Tracy, M. Jean Morin, le directeur général de la Commission scolaire de Kamouraska - Rivière-du-Loup, M. Yvan Tardif et la présidente du concours, Mme Mireille Deyglun.

De gauche à droite, Mme Mireille Deyglun, présidente des Prix d’excellence, Mmes Ginette Routhier et Nathalie Bourgea, enseignantes de français au Centre La Relance, Mme Josée Bouchard, présidente de la FCSQ, Mme Claude Boivin, directrice générale de la Commission scolaire des Hautes-Rivières, Mme Lise Lalonde, directrice du Centre La Relance et Mme Andrée Bouchard, présidente de la commission scolaire.

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COUP DE CœUR DU JURY Commission scolaire des Premières-Seigneuries Murmures de murs

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es murs n’ont pas que des oreilles à l’école primaire Saint-Édouard, ils murmurent des mots, des phrases et des textes. Tout au long de l’année scolaire 2009-2010, les murs de l’établissement se sont transformés en de véritables pages de livre créées par les élèves ou venant de l’imaginaire d’auteurs connus pour inspirer et inciter, jeunes et adultes, à soigner la qualité de la langue française.

Le projet Murmures de murs donne vie aux murs grâce à l’utilisation d’une pellicule transparente qui permet d’afficher une œuvre littéraire évolutive, constituée de poèmes, pensées, proverbes et compositions originales. La couleur, la calligraphie, les flèches qui indiquent la voie ludique et dynamique vers des règles grammaticales ajoutent à la créativité. Cette pellicule spéciale, explique en entrevue l’enseignante Mme Lucie Métayer, permet de varier à l’infini l’univers extraordinaire des mots : il suffit d’enlever ou d’ajouter quand on trouve des mots plus beaux, plus fabuleux et qui intensifient la qualité du français. Elle ne dissimule pas sa fierté devant l’attribution par la FCSQ d’un Prix d’excellence à la Commission scolaire des Premières-Seigneuries pour ce projet. Tout comme le président, M. Jean-Marc Laflamme, qui souligne que « ce projet mobilisateur a révélé la beauté de la langue française aux enfants. Grâce à cette initiative, les élèves ont fait grandir leur intérêt pour la lecture et l’écriture, un objectif poursuivi sans relâche par notre commission scolaire. Les honneurs qui sont dévolus aux concepteurs sont des plus mérités. »

Un virus magique

La beauté du concept, souligne Mme Métayer, c’est que les élèves regardent toujours pour voir s’il y a de nouvelles choses écrites sur les murs. « Quand ils découvrent leurs mots, c’est magique. Ils sont contents. » Elle remarque aussi une croissance de la motivation pour l’écriture. « Nous sentons une ouverture, une volonté d’amélioration tant chez les garçons que les filles. » Murmures de murs se répand maintenant comme un virus. Le projet de l’école Saint-Édouard s’inscrit dans la volonté de la commission scolaire de soutenir les jeunes dans leur apprentissage de la langue et de la qualité du français. Il enrichit leur vocabulaire en leur faisant prendre conscience qu’il y a des mots qui font mal, qui font du bien, qui goûtent. Il a rejoint plus de 500 personnes durant l’année scolaire avec un modeste budget de 250 $. Des parents s’en inspirent à la maison et l’enseignante croit qu’il se poursuivra. « On sent que c’est un bon coup ! »

De gauche à droite, Mme Mireille Deyglun, présidente des Prix d’excellence, Mme Danielle Boisjoly, directrice de l’école primaire Saint-Édouard, Mme Michèle Simard, orthopédagogue, Mme Caroline Claveau, enseignante, Mme Josée Bouchard, présidente de la FCSQ, M. Jean-Marc Laflamme, président de la Commission scolaire des Premières-Seigneuries, Mme Lucie Métayer, enseignante, Mme Line Beaulieu, directrice générale adjointe de la commission scolaire et M. Michel Hamel, ex directeur général de la commission scolaire.

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AUTRES PROJETS Soumis AU PRÉSCOLAIRE ET AU PRIMAIRE

Commission scolaire des Affluents

Commission scolaire de la Baie-James

Les stylos habiles obtiennent le Prix de la langue française Louis-Landry

Mon plumo stratège

Le projet d’écriture Les stylos habiles étalé sur un an a permis à des élèves de quatrième année de l’école de l’Étincelle de réaliser un roman; une expérience unique et mémorable pour développer davantage le goût de la langue et de la qualité du français. Le projet a remporté plusieurs honneurs dont le Prix de la langue française Louis-Landry, volet régional de la Société nationale des Québécoises et des Québécois de Lanaudière (SNQL), en plus d’être cité comme modèle par l’Université de l’Alberta.

Commission scolaire des Appalaches L'art oratoire à l'honneur

Appuyé par les Services éducatifs de la Commission scolaire des Appalaches, les élèves du cours de français de quatrième secondaire de la polyvalente de Thetford Mines ont choisi le thème de la défense de la langue française cette année. Trois commissaires étaient présents pour sélectionner les 19 élèves se démarquant par leurs aptitudes oratoires. Ils ont ensuite été invités au conseil des commissaires pour parler des moyens proposés aux établissements pour améliorer la qualité du français, comme la mise sur pied de comités spécialistes du français pour contrôler l’affichage, l’élaboration d’une journée consacrée au français ou encore les points accordés dans toutes les matières pour la qualité de la langue. Ils ont aussi fait part de leurs recommandations au secteur municipal.

« Les livres livrent de la joie, comme de la douleur… Viens voyager avec moi dans le cœur des livres. » (classe de 3e – Caroline Claveau)

*Les mots d’enfants proviennent de l’école Saint-Édouard de la Commission scolaire des PremièresSeigneuries, récipiendaire du Prix d'excellence de la FCSQ dans la catégorie Coup de cœur.

L’école Boréale a offert à tous les élèves une méthode commune pour qu’ils adoptent et développent des stratégies simples et efficaces convenant à leur profil : Mon plumo stratège. Il s’agit d’une mascotte, Plumo, qui a circulé dans les classes et qui les a encouragés à appliquer les stratégies proposées en lecture et en écriture. La démarche s’est inscrite dans le cadre du projet éducatif et du plan de réussite de l’école.

Commission scolaire de la Beauce-Etchemin IProf sur iPod

Avoir l’enseignante à la disposition de l’élève, voilà ce qu’a permis de réaliser le projet IProf. L’idée provient de trois enseignantes de cinquième et de sixième année qui ont réalisé des vidéos sur des notions grammaticales. Les vidéos sont transférées sur des iPod qui sont mis à la disposition des élèves. Ces derniers sont devenus plus autonomes et actifs dans l’apprentissage du français. IProf a suscité beaucoup de motivation en classe. Les parents ont aussi été encouragés à visionner les vidéos afin de mieux accompagner les enfants dans leurs travaux scolaires.

Commission scolaire des Bois-Francs Ici, c’est aussi chez toi ! Des élèves composent une chanson

Sous l’œil avisé de leur enseignant de musique, Francis Rivard, les élèves du troisième cycle du primaire de l’école Cascatelle ont composé la chanson thème du Mois de la culture Ici, c’est aussi chez toi ! La chanteuse Nanette Workman les a accompagnés dans cette interprétation. Les élèves ont aussi participé à toutes les autres étapes de la réalisation musicale incluant les séances d’enregistrement et la vidéo. Une semaine de la lecture… qui dure toute l’année !

Les Services éducatifs de la commission scolaire ont mis en place une semaine de lecture débutant en novembre et qui s’échelonne sur toute l’année. Non seulement les élèves mais aussi le personnel et les parents ont été invités à y participer. Des ateliers sur l’animation du livre ont aussi été proposés aux parents.

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Commission scolaire du Chemin-du-Roy

Commission scolaire des Draveurs

Le Plan de lecture lui vaut le Prix reconnaissance du MELS

Jouons avec les mots

Les Services éducatifs de la Commission scolaire du Chemin-du-Roy ont mis en place le projet Plan de lecture qui soutient les équipes-écoles du primaire et du secondaire dans leurs interventions. Il a pour but d’améliorer la compétence des élèves en lecture. Avec l’aide du conseiller pédagogique, une recension des actions liées à la lecture a été faite et des rencontres avec les équipes ont été notamment effectuées. On a aussi produit un journal de liaison mensuel et organisé des rencontres de partage. Dans le cadre du Plan d’action sur la lecture à l’école, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport a remis un Prix reconnaissance à cette commission scolaire.

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En collaboration avec un chercheur de l’Université d’Ottawa, d’une conseillère pédagogique, de l’orthopédagogue et des enseignantes du premier cycle, les élèves de l’école Massé ont été invités à participer à Jouons avec les mots. Le but de cette activité était de rehausser la maîtrise de l’orthographe lexicale et grammaticale ainsi que la structuration des phrases dans les productions écrites des élèves. Une banque de mots a aussi été créée. Elle est d’ailleurs enrichie chaque année. L'école a reçu un prix de la commission scolaire.

Commission scolaire des Grandes-Seigneuries Le coffre à outils pour écrire

Commission scolaire au Cœur-des-Vallées Cultivons la lecture à l’école Prix reconnaissance de la Chambre de commerce

Tous les élèves des écoles du primaire et du secondaire de la Commission scolaire au Cœur-des-Vallées ont été invités à lire en même temps au moins quinze minutes par jour dans chacun des genres littéraires : textes narratifs, dialogués, poétiques, imaginaires ou informatifs. Plusieurs types d’animation ont été proposés : lecture en silence, lecture à voix haute par l’enseignant, lecture partagée, etc. L’élève a aussi été invité à remplir une fiche d’appréciation qui a été intégrée à son passeport de lecture, lequel l’a suivi tout au long de son cheminement. La Chambre de commerce Vallée de la Petite-Nation a décerné un Prix reconnaissance pour ce projet.

Commission scolaire de la Côte-du-Sud Le français par les unités littéraires

À l’école Saint-Pie-X, un horaire spécial a été aménagé pour encourager les élèves à lire à l’école. La même matière sert pour les trois groupes de français. Des notions de grammaire, d’orthographe, de syntaxe sont abordées autour de thèmes variés comme l’hiver, l’environnement et le sport. Les enseignants peuvent ainsi mieux soutenir et privilégier les élèves qui éprouvent des difficultés en français.

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Dans le but de faciliter la réalisation des tâches d’écriture des élèves, l’équipe multidisciplinaire de l’école de l’Odyssée a conçu Le coffre à outils pour écrire. Ce coffre s’adresse surtout à des élèves ayant des difficultés d’apprentissage. Il comprend des cahiers de règles et de régularités orthographiques, des outils de classement du lexique orthographique, un jeu de cartes et un cahier de règles grammaticales. Ce projet a remporté, l’an dernier, le Grand prix d’excellence du programme de reconnaissance de la commission scolaire.

Commission scolaire Harricana Ensemble… pour développer une communauté de lecteurs engagés et efficaces

Créer un espace magique pour encourager les élèves à lire, c’est ce qu’a réalisé le Service de l’enseignement de la commission scolaire en créant une bibliothèque sous la forme d’un château médiéval. Le personnel, les parents et les grands-parents ont été engagés dans cette démarche. Depuis lors, on observe notamment chez les élèves un goût accru pour la lecture et une meilleure compréhension des textes.


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Commission scolaire des Hautes-Rivières Contes déroutés

Sous la forme d’un défi littéraire lancé entre deux écoles, (l’école Capitaine-Luc-Fortin et l’école Saint-Gérard), les élèves ont eu à produire un DVD afin de développer leur intérêt pour la lecture. La classe d’Henryville a travaillé à partir de différentes versions du conte Les trois petits cochons et la classe de Saint-Gérard a choisi La soupe aux cailloux. Ils ont eu notamment à travailler la structure du conte et à le présenter oralement. Le verger de la lecture – Un environnement stimulant

La bibliothèque de l’école Micheline-Brodeur a été transformée en verger de lecture pour donner aux élèves le goût de lire pour la vie. La décoration s’inspire de l’environnement présent à Saint-Paul d’Abbotsford, municipalité où les vergers et la verdure se côtoient. Pour y arriver, l’équipe de l’école a amassé des fonds en sollicitant notamment des entreprises. Les élèves peuvent maintenant fréquenter la bibliothèque à raison d’une période de 50 minutes par cycle de six jours. Elle est aussi ouverte une fois la semaine durant la période du dîner.

Commission scolaire des Hauts-Cantons La chasse aux lecteurs !

Comment, dans les écoles de milieux défavorisés, amener les élèves à lire ? Les Services éducatifs de la commission scolaire ont eu l’idée de mettre sur pied le projet La chasse aux lecteurs ! Il s’agit d’une activité qui valorise les modèles-lecteurs auprès des élèves car ce sont eux qui les influencent le plus. Soutenue par leur enseignant et le personnel de l’école, l’activité a consisté pour chaque enfant à « croquer » une photo d’un adulte modèle-lecteur de son entourage à qui il aimerait adresser un certificat officiel le remerciant de lui communiquer sa passion pour la lecture. Le comité de parents a aussi été engagé dans cette forme de reconnaissance : il a procédé au tirage de trois certificats de 1 000 $ qu’il a remis à des élèves pour bonifier la bibliothèque de l’école. En 2009-2010, un coin lecture s’est ajouté à cette activité des plus stimulantes pour les élèves.

Commission scolaire De La Jonquière Le petit Prince et ses planètes obtient un prix dans le cadre du Concours québécois en entrepreneuriat

À l’école Saint-Jean-Baptiste, tous les enfants de six à douze ans ont été invités à collaborer à une réalisation commune en partenariat avec le milieu : Le petit Prince et ses planètes. Les élèves ont pu participer à différents ateliers à saveur artistique où la littérature notamment a été mise à l’honneur. Des ateliers ont aussi été offerts en lecture, en écriture avec la création de bandes dessinées, de poèmes et de textes journalistiques. Récipiendaire de plusieurs prix dont le Concours québécois en entrepreneuriat et deux Prix reconnaissance de la commission scolaire, Le petit Prince et ses planètes suscite plaisir et fierté à l’école. Banco-Pictos

Pour acquérir plus de vocabulaire, les élèves de l’école Sainte-Marie-Médiatrice ont été invités à participer à l’activité Banco-Pictos. Ils ont eu notamment à composer des phrases en utilisant des mots nouveaux, mais jamais deux fois le même. Cette stratégie a contribué à leur faire aimer l’écriture dans un milieu où l’oral est surtout privilégié.

Commission scolaire des Laurentides Les services éducatifs et le succès DéCLIC

La Commission scolaire des Laurentides observe plus de 75 % de réussite grâce au programme de développement continu en lecture et interventions ciblées (DéCLIC). Le but de DéCLIC était d’amener les élèves à risque en lecture, au terme de 14 semaines, à développer une motivation sans faille, à apprendre à lire, à lire, à développer une confiance en leur capacité d’y arriver et une image personnelle positive comme lecteur.

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Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys La fleur des Neiges parrainée par une équipe de recherche

À l’école Perce-Neige, les élèves qui présentent de graves difficultés d’apprentissage sont encouragés à se dépasser en français par la production d’un journal mensuel, La fleur des Neiges. Ce projet a permis d’intégrer les technologies de l’information et de la communication. Destiné aux parents et à la communauté, le journal comprend différentes sections : un éditorial écrit par la direction de l’école, un calendrier des activités, des messages d’intérêt général, un concours nécessitant autant la participation des élèves que celle des parents et des articles portant sur des sorties et des activités réalisées à l’école ou sur des thèmes abordés en classe. Le projet a été dirigé par une équipe de recherche de l’Université de Montréal qui le subventionne en partie également. Écriture collective d’un conte Les parents participent

L’école Notre-Dame-des-Sept-Douleurs a bien su captiver les élèves par le projet d’écriture collective d’un conte. Visites de bibliothèque, recherches de personnages sur la ligne du temps, ateliers de lecture en classe, autant d’activités qui les ont préparés à réaliser une œuvre collective. Les parents ont été intégrés à toutes les étapes du projet. L’œuvre a été éditée et lue dans différents endroits stratégiques du milieu comme des maisons de jeunes, des centres de femmes de Verdun, etc. Donner le goût de lire et d’écrire

Dans le but d’encourager très tôt les élèves de l’école Saint-Clément à lire, ils ont été invités à pratiquer la lecture partagée avec des lecteurs expérimentés. Les élèves ont écrit chaque semaine dans leur journal de bord et dans leur journal scientifique un résumé de leurs lectures et ils ont partagé avec leurs camarades de classe et leurs parents leurs productions écrites sur des thèmes comme les cinq sens, Noël dans le monde, les animaux en hiver, etc. Le décloisonnement en première année

Respecter les rythmes d’apprentissage des élèves, voilà le défi qu’a relevé l’école Saint-Clément avec son projet de décloisonnement en lecture. Conjointement réalisées avec l’orthopédagogue et les autres enseignants du niveau, trois des cinq périodes de lecture ont été mises en place par décloisonnement. Tous les élèves des différents groupes de la première année ont été répartis selon leur rythme d’apprentissage. En utilisant cette pratique, l’élève cesse généralement de se comparer et commence à se concentrer sur sa propre capacité à lire, à écrire et sur le prochain objectif d’apprentissage qu’il s’est fixé.

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Les olympiades chez nous !

Faire un clin d’œil aux Olympiques de Vancouver, c’est ce qu’a réalisé l’école Jean-Grou avec ses olympiades en lecture. Pièces de théâtre, marathon de lecture, rencontres avec des auteurs sont quelques-unes des activités qui ont permis aux élèves de vivre Les olympiades chez nous ! Ils ont pu ainsi développer davantage leur goût de lire, avoir accès à des livres variés et à des albums présentant différentes thématiques telles que les différences, le racisme, l’amour, les conflits, le divorce, la guerre, etc. Lire et écrire tous les jours

Mobiliser le personnel enseignant avec le projet Lire et écrire tous les jours, tel que le souhaitait l’école du Bout-de-l’Isle, a suscité chez les élèves un plus grand engagement, une autonomie et une motivation plus grande pour lire et écrire. Concrètement, les enseignants ont eu à intervenir auprès d’un petit groupe d’élèves ciblés et à répondre à leurs besoins en français. Ainsi, tant les élèves ciblés que les autres ont pu davantage se concentrer sur leur propre apprentissage sans interrompre qui que ce soit. Le Projet d’animation en pâte à modeler sur le portail éducatif des Jeux de Vancouver

À l’école Jonathan-Wilson, on ne craint pas de mettre les mains à la pâte « à modeler ». Les élèves ont été invités à répondre aux devinettes sur l’origine des jeux olympiques et des disciplines à l’aide d’un film d’animation qui a été réalisé aux moyens des technologies de l’information et de la communication et de la pâte à modeler. Ils ont notamment été invités à lire des textes informatifs liés à des thèmes touchant les disciplines sportives. Le Projet d’animation en pâte à modeler leur a permis de stimuler leur imagination par l’écriture et par des productions artistiques. Ateliers de création en français pour des élèves issus de la communauté anglophone

Les enseignants du préscolaire et du premier cycle de l’école Joseph-Henrico ont élaboré un projet d’art dramatique qui a remporté beaucoup de succès auprès des élèves, les Ateliers de création. Pour une école qui accueille une majorité d’élèves issus de la communauté anglophone, l’idée de valoriser la langue française à travers des ateliers de création ne peut que promouvoir davantage son utilisation dans le milieu. Les activités consistaient à rencontrer tous les groupes d’élèves à raison de 60 minutes par semaine, d’enrichir leur vocabulaire et de pratiquer différentes techniques oratoires. Une sortie au théâtre a couronné le projet à la fin de l’année scolaire.


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Commission scolaire de Montréal

Commission scolaire des Navigateurs

Contes et légendes en spectacle pour faciliter l’intégration des élèves de différentes origines

Répertoire culturel de la CSDN

À l’école Anne-Hébert, chaque enseignante a travaillé un aspect; l’art dramatique, la chanson, les textes pour que Contes et légendes en spectacle deviennent un succès en fin d’année. Le spectacle est différent chaque année et il est ponctué de dialogues et de monologues. Il est présenté devant les élèves et les parents de différentes origines. Plan Réussir – Améliorer la réussite par la maîtrise du français

Parce que l’amélioration de la maîtrise du français a un effet positif sur l’ensemble des disciplines et les résultats scolaires, la Commission scolaire de Montréal a élaboré le Plan Réussir qui découle d’une vaste consultation dans le milieu. Il s’agit d’un plan d’action qui touchera tous les ordres et secteurs d'enseignement au cours des cinq prochaines années et contribuera à améliorer la maîtrise du français. Un chercheur de l’Université de Montréal accompagne les écoles dans cette démarche qui favorise notamment le dépistage précoce et le suivi personnalisé des élèves. Vivre en français partout

Pour encourager la promotion des arts et de la culture ainsi que la langue française, les Services éducatifs de la commission scolaire se sont dotés d’une politique culturelle. Le Répertoire culturel est né de cette initiative. Des partenaires dont le Service des arts et de la culture de la Ville de Lévis et la MRC de Lotbinière y ont collaboré. Ce répertoire culturel a mis en valeur la culture et ses artisans dans son milieu. Une attention particulière est portée à l’apprentissage du français dans le développement culturel à l’école. Chanter la Terre

À l’école de la Ruche, on a promu et valorisé la langue française en chantant la Terre. Il s’agit d’un projet multidisciplinaire qui a réuni la chanson francophone, les arts plastiques et les arts de la scène. Au total, 166 élèves ont participé à des ateliers d’apprentissage de chansons francophones et de création de pièces uniques en céramique. Ces ateliers étaient animés par des artistes professionnels. Les élèves ont ainsi été amenés à prendre conscience des beautés et des fragilités de leur planète et à souligner ces aspects en valorisant la langue française à travers notamment la chanson.

La semaine thématique du français revient en force à la Commission scolaire de Montréal et les écoles sont invitées à la vivre de différentes façons. Par exemple, cette année, les activités suivantes ont été réalisées : la dictée revisitée pour les commissaires, les directions, le personnel des écoles et les élèves, la matinée des enfants avec un conteur, un tirage et le jeu Livres-perdus. Pour la Commission scolaire de Montréal, Vivre en français partout est importante particulièrement dans un milieu qui accueille beaucoup d’élèves allophones.

L’inf-eau

La lecture en milieu défavorisé et allophone

Mon code, mon équipier ! Pour améliorer le français écrit

Privilégier la lecture dans un quartier allophone et défavorisé constitue une des priorités pour dix écoles du quartier dix-sept du Réseau Ouest de la Commission scolaire de Montréal. Dans cette perspective, différentes pratiques ont été encouragées en lecture chez les élèves. Les activités découlent d’une des orientations du Plan Réussir au regard du Programme de soutien à l’école montréalaise. Radio scolaire RAP – La Voix du Chapiteau pour mousser l’amour de la langue française

Tous les vendredis après-midi, des enseignants responsables de la radio scolaire sollicitent leurs collègues pour que leurs élèves présentent des chroniques ou des reportages pour l’émission de radio Rap – La Voix du Chapiteau. Ainsi, des chroniques littéraires, des nouvelles, des chansons et des poèmes sont présentés aux élèves de l’école du Petit-Chapiteau pour mousser l’amour de la langue française.

L’école du Grand-Fleuve porte bien son nom avec son projet L’inf-eau qui vise à amener les élèves à lire, à écrire et à mieux communiquer oralement sur le thème de l’environnement. Le projet a consisté à relever beaucoup d’information sur l’eau et la protection de l’environnement. Les élèves ont eu notamment à réaliser une fresque en céramique sur la biodiversité du fleuve Saint-Laurent et à collaborer à la fabrication d’un musée hydrique (expo-sciences) sur l’eau.

Parmi de nouvelles approches pour améliorer la pédagogie en français, le projet Mon code, mon équipier a permis aux élèves de l’école Clair-Soleil de notamment mieux utiliser les règles de grammaire. Pour inciter les garçons à se prévaloir du code de correction conçu à cet égard, le thème du hockey a été exploité à travers les exercices en français. Parmi les autres activités du projet, mentionnons la création d’une chanson. Une formation a même été offerte aux parents pour les aider à accompagner leur enfant dans leurs travaux scolaires à la maison.

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Commission scolaire de l’Or-et-des-Bois

Le CINÉ

L’école en lecture – Première place régionale du concours J’ai la tête à lire

Quel plaisir pour les élèves d’apprendre à orthographier en jouant ou en résolvant des énigmes. C’est ce que permet Le CINÉ qui existe depuis deux ans à l’école des Trois-Temps et à l’école Saint-Mathieu. Il s’agit d’un programme d’enseignement explicite des règles d’orthographe lexicale. Vingt règles sont réparties et enseignées de la première à la sixième année. Pour chacune de ces règles, une démarche d’enseignement et du matériel ont été élaborés ainsi qu’un devoir à faire à la maison avec les parents.

Depuis plus de cinq ans, l’école Saint-Joseph s’identifie comme L’école en lecture. La fluidité, la vitesse, le respect de la ponctuation et la capacité de résumer un texte constituent des défis que l’élève doit relever. Pour y arriver, les élèves ont participé à l’activité Chut, on lit ! où, chaque jour, 20 minutes ont été consacrées à la lecture. L’école offre aussi aux élèves des consultations personnalisées de 5 à 7 minutes. Parmi les autres activités, les élèves ont aussi été invités à lire leur texte à voix haute et à le pratiquer à l’école ou à la maison. Ces pratiques bénéfiques ont permis à l’école d’améliorer la qualité de la langue française chez les élèves et de remporter récemment la première place régionale du concours J’ai la tête à lire du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport.

Commission scolaire des Patriotes L’orthographe lexicale

Divers moyens et outils pédagogiques ont été proposés aux enseignants et aux orthopédagogues pour aider les élèves à bien écrire à l’école Jacques-De Chambly. Les buts de ce projet, inspiré de l’approche « EOLE » de Béatrice et Philipe Pothier et de certains chercheurs comme F. Estienne en linguistique, étaient de les conscientiser à mieux comprendre les difficultés liées à l’orthographe et de leur permettre d’utiliser le même lexique pour faciliter un langage commun. Les porteurs d’espoir – Un projet qui inspire l’Office national du film du Canada

Basé sur un modèle d’éducation à l’environnement et à la citoyenneté, le projet Les porteurs d’espoir a amené les élèves de l’école La Farandole à identifier des problématiques dans leur milieu au regard de ces thèmes et à trouver des pistes de solution. Le projet a suscité tellement d’enthousiasme que le cinéaste Fernand Dansereau a réalisé un film Les porteurs d’espoir produit par l’Office national du film du Canada. La qualité du français a constitué la trame de fond du projet puisque les élèves de l’école ont dû s’exprimer tant à l’oral qu’à l’écrit.

« Notre langue, il faut la parler car elle pourrait s’effacer de nos pensées. » (texte collectif d'élèves de 6e année)

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Les Fables de La Fontaine inspirent des élèves à en créer d'autres

À l’école Le Tournesol, les élèves ont été invités à créer leur propre vision de la fable Le Corbeau et le Renard de La Fontaine. Le but était que les élèves écrivent une nouvelle histoire en conservant l’utilisation des rimes et en respectant la morale de la fable originale. C’est ce qui a conduit les élèves à produire d’autres fables avec des titres amusants comme Le hamster et la télévision ou Le gorille et le chien. Journal Ça Presse – Récipiendaire quatre fois du premier prix du Conseil pédagogique interdisciplinaire du Québec

Chaque semaine, la bibliothèque de l’école de la Mosaïque se transforme en salle de rédaction pour produire le journal Ça Presse destiné aux parents. Publié à 400 exemplaires, six fois par année, depuis maintenant douze ans, le journal est venu témoigner de la vie de l’école, de son milieu et de l’importance accordée à la qualité de la langue française. L’équipe se compose de jeunes journalistes, de pigistes, d’illustrateurs, d’une équipe technique, de camelots et de deux rédacteurs en chef. Il s’agit là d’un outil de communication qui a aussi l’avantage de faciliter le lien entre l’école et la maison. Le projet a mérité quatre fois la premier prix du Conseil pédagogique interdisciplinaire du Québec.

Commission scolaire des Phares Trousses d’animation de la lecture

Des bibliothécaires de la Commission scolaire des Phares ont conçu des trousses d’animation pour promouvoir l’intérêt de la lecture chez les élèves tout en fournissant aux enseignants des outils clés en main. À l’intérieur de ces trousses sous la forme de boîtes attrayantes, on retrouve plusieurs livres et des outils qui ont aidé à l’animation de ces livres ainsi qu’un guide de l’enseignant qui propose une démarche d’évaluation. Des activités comme des jeux littéraires, une chasse au trésor dans la bibliothèque ont aussi été suggérées aux élèves.


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Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île Grandira qui lira

En 2004, Grandira qui lira a été implanté dans des écoles de milieux défavorisés de Montréal-Nord. Il s’agit d’un projet qui a préparé les tout-petits pour l’école en les éveillant très tôt à la lecture et à l’écriture. Grandira qui lira a proposé des activités touchant la littérature française. Il a promu la culture francophone, a favorisé le développement du vocabulaire autant chez les enfants que chez leurs parents et a contribué indirectement à réduire les écarts entre enfants des milieux aisés et modestes en les préparant plus tôt à l’apprentissage.

Commission scolaire des Premières-Seigneuries J’ai lu à un élu…

La fête de l’Halloween constitue un excellent prétexte pour valoriser la langue française à l’école de la Pléiade. C’est ainsi qu’est né il y a deux ans J’ai lu à un élu qui consiste, pour un petit groupe d’élèves, à rédiger une histoire sur le thème de l'Halloween et à inviter une personnalité connue à venir l’écouter. Par exemple, la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport y a déjà participé. Les élèves se sont pratiqués à lire avec intonation et aisance une histoire bien construite et bien illustrée. Au moment voulu, le climat de la classe s’est transformé : décors d’Halloween, chandelles et déguisements étaient au rendez-vous pour accueillir un invité de marque et lui livrer une belle histoire.

Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke Programme des passeurs pédagogiques

Chaque école a pu se doter d’un plan d’action en lecture et être accompagnée d’un conseiller pédagogique pour guider les enseignants dans leurs pratiques. Il s’agit du Programme des passeurs pédagogiques mis en place depuis deux ans à cette commission scolaire. Chaque école a identifié un, deux ou trois enseignants qui ont joué le rôle de passeurs pédagogiques. Ces personnes ont travaillé avec les conseillers pédagogiques à mettre en place dans leur école des stratégies gagnantes en lien avec l’enseignement de la lecture. Elles sont soutenues par la Chaire de recherche sur la persévérance scolaire de l’Université de Sherbrooke.

Commissions scolaires de la Régionde-Sherbrooke, des Hauts-Cantons et des Sommets Chaire de recherche sur l’apprentissage de la lecture et de l’écriture chez le jeune enfant

Un partenariat entre la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke et le milieu scolaire estrien est en cours depuis quelques années pour favoriser la persévérance scolaire des élèves. Ce programme de recherche comprend trois axes : la prévention des difficultés d’apprentissage, l’évolution des compétences en lecture et en écriture et les pratiques pédagogiques optimales pour l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Tous ces objectifs convergent vers un même point : une meilleure maîtrise et une connaissance du français chez les jeunes du primaire. Cette alliance entre le milieu scolaire et les chercheurs permet de faire bénéficier les élèves des plus récentes découvertes du monde scientifique.

Commission scolaire de Saint-Hyacinthe J’ai la lecture à mes trousses !

Les Services éducatifs de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe ont accompagné cinq enseignantes dans l’élaboration d’une trousse J’ai la lecture à mes trousses ! Cet outil en français est destiné aux élèves du préscolaire. Il regroupe 22 œuvres littéraires accompagnées d’une fiche de présentation qui décrit au moins une activité, et ce, pour chacune d’entre elles. L’offre d’une diversité est attrayante pour les tout-petits et leurs parents. On retrouve dans la trousse aussi bien des albums, des revues que des livres et tous les types de littérature sont exploités comme des comptines, des contes, etc.

Commission scolaire des Samares Journal Le Pigeon Voyageur

À l’école Sainte-Anne, le journal Le Pigeon Voyageur est très populaire. On y retrouve des renseignements sur la vie de l’école rédigés par des élèves de sixième année. Les enseignants aussi y contribuent en écrivant chaque mois un article. Cette activité oblige l’élève à travailler sa structure de phrase et à faire en sorte que le tout soit écrit sans fautes. Le journal existe depuis quatre ans et est vendu à près de 250 exemplaires, et ce, pour financer le voyage de fin d’année des élèves.

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Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles Je lis pour mieux épeler ! Un concours destiné à tous les élèves

La quatrième édition du concours d’épellation Je lis pour mieux épeler ! a connu encore une fois cette année beaucoup de succès auprès des élèves. Conçu par Diane Sirois, une directrice d’école de cette commission scolaire, le concours permet aux élèves de vivre une expérience qui les incite à lire beaucoup pour apprivoiser l’orthographe des mots. Le concours fait appel à la mémorisation et à la concentration et nécessite aussi une bonne capacité de gestion de la pression des élèves devant une foule. Magazine Attitude

L’hypersexualisation chez les jeunes constitue un sujet qui préoccupe la Commission scolaire de la Seigneuriedes-Mille-Îles. Cette dernière a donc décidé, vu la gravité du problème dans la société, de sensibiliser les élèves à cet égard en concevant le magazine Attitude édité à 10 000 exemplaires. Le magazine a été distribué à tous les élèves de sixième année au primaire et aux élèves du secondaire de Blainville. Les textes ont été écrits par des élèves et des spécialistes du milieu comme des policiers éducateurs, des sexologues, des psychologues. La démarche d’écriture et la rigueur imposée d’un magazine contribuent à améliorer la qualité de la langue française chez les élèves.

Commission scolaire des Trois-Lacs Défi Orthographe Plus

L’école Marguerite-Bourgeoys a de quoi se réjouir puisqu’elle connaît une augmentation de 8 % des résultats des élèves en écriture depuis qu’elle a implanté le projet Défi Orthographe Plus. Avec la collaboration d’une conseillère pédagogique, tous les enseignants de l’école mettent en pratique des stratégies gagnantes pour aider les élèves à comprendre les règles orthographiques et à enrichir leur vocabulaire. Sous forme de capsules, de tableaux thématiques, d’ateliers et d’outils pratiques, les élèves apprennent, par exemple, des mots fréquents et utiles, des mots nouveaux, l’origine des mots, etc. Sans oublier le sentiment de fierté qu’ils éprouvent pour la langue française.

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Commission scolaire du Val-des-Cerfs Des histoires plein mon sac !

Comment motiver les élèves, particulièrement les garçons, à lire davantage ? Des enseignants de l’école Saint-Joseph ont eu l’idée de concevoir un sac à dos rempli d’activités comme des livres audio, des jeux, des films, du coloriage pour faire vivre un beau moment aux élèves. Chaque semaine, trois élèves par classe ont ainsi la chance de choisir un sac à dos perçu par eux comme un privilège. La lecture devient alors un cadeau et c’est avec toute sa famille que l’enfant peut découvrir et partager les trésors du sac. L’activité a d’ailleurs reçu la faveur des jurys au concours J’ai la tête à lire du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport et Jeunes entrepreneurs du Concours québécois en entrepreneuriat. Journalistes en herbe

L’enseignant Étienne Benoît de l’école de Sutton a donné la piqûre à ses élèves pour le métier de journaliste. Pour cela, il les a initiés à différentes activités entourant le métier comme la lecture quotidienne de la Voix de l’Est où un article sur un sujet d’actualité est commenté et des rencontres avec des journalistes et des photographes. Par la suite, les élèves ont écrit leurs propres articles qu’ils ont publiés sur le site Internet de l’école et les internautes ont été invités à réagir. Les élèves ont aussi publié une version papier du journal qui a été distribué à 500 exemplaires dans les commerces de la ville.


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AU SECONDAIRE Commission scolaire des Chênes

Commission scolaire des Draveurs

Festival de la bande dessinée Reconnu par le site BD Québec

Coup de cœur pour le Club des chevaliers des lettres

À l’école Jeanne-Mance, le Festival de la bande dessinée est très couru chaque année puisque plus de 1 500 personnes y participent. Il a été mis sur pied par des élèves de deuxième secondaire; les disciplines du français et des arts plastiques sont étroitement liées pour faire de cet événement un succès. L’activité s’est déroulée durant la Semaine des arts et de la culture et a offert aux élèves et à la population des ateliers avec des artistes et des écrivains du domaine de la bande dessinée en plus de présenter 50 stands animés par des élèves qui ont révélé les dessous de la bande dessinée. Le festival est même reconnu par le site de la bande dessinée québécoise.

À la polyvalente de l’Érablière, l’originalité est au rendez-vous avec l’activité du Club des chevaliers des lettres. En effet, l’élève est sacré « Chevalier des lettres » s’il produit le meilleur texte narratif de la classe. Une cérémonie officielle souligne son accession à ce titre. L’élève doit alors prêter serment au code de chevalerie et s’engage à vivre pour protéger la langue française, défendre sa pureté et sa culture, pourfendre les anglicismes, détruire la paresse langagière et donner l’exemple aux écuyers. La commission scolaire a décerné leur Coup de cœur à ce projet. Stratégies de lecture et procédure pour corriger un texte

Un outil commun de travail mis à la disposition de tous les élèves pour leur faciliter la compréhension et la correction de leurs textes dans toutes les disciplines a été mis sur pied à la polyvalente Nicolas-Gatineau. Il s’agit des Stratégies de lecture et procédure pour corriger un texte. Ces stratégies prennent la forme d’affiches géantes dans les classes et de minifiches laminées que chaque élève a eues en sa possession. Le projet a nécessité l’adhésion de tout le personnel enseignant qui y a vu un moyen efficace de valoriser la langue française et d’améliorer les résultats scolaires des élèves.

« La poésie est une amie. La poésie c’est pour la vie. » (An Meilodi Paquet – 3e année)

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Commission scolaire des Laurentides Un bioréacteur suscite l’enthousiasme des élèves décrocheurs

Depuis déjà trois ans, des élèves du Défi de la polyvalente Curé-Mercure peuvent dire qu’ils ont accompli un grand pas vers le développement durable grâce à l’implantation d’un bioréacteur qui a permis de composter la majorité des déchets de l’école. Ils ont pu ainsi récupérer les matières végétales générées par la cafétéria et le papier tout en mettant en valeur la langue française puisqu’ils ont aussi rédigé tous les documents relatifs à la coopérative née de cette idée (ex. : communiqués, lettres à la communauté d’affaires, etc.).

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Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys « Raconte-moi un conte de Noël » fait la une de l’hebdomadaire de quartier

Avec le projet Raconte-moi un conte de Noël, apprendre la langue française à l’école secondaire MonseigneurRichard devient un véritable plaisir. Le conte, sa rédaction et l’art de le communiquer constituent pour les élèves des façons divertissantes et dynamiques d'explorer la langue. L’activité a suscité beaucoup d’engouement tant chez les élèves du secondaire que chez ceux du primaire car les plus vieux ont raconté aux plus jeunes leurs contes. C’est ainsi qu’ils ont pu développer l’art de raconter et promouvoir ce beau projet auprès de la communauté par la « une » que leur a offert l’hebdomadaire Le Messager de Verdun.


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Commission scolaire des Navigateurs Un monde à découvrir, le mien à écrire encourage la création littéraire

Les jeunes sont particulièrement sensibles aux changements qui s’opèrent non seulement dans leur vie, mais aussi autour d’eux. Dans cette perspective, les Services éducatifs de la Commission scolaire des Navigateurs ont lancé le concours littéraire Un monde à découvrir, le mien à écrire. En plus d’encourager la création littéraire, le concours favorise la réussite et le développement de l’élève tout en lui permettant une ouverture sur le monde. Un gala de remise de prix de même que des articles dans les journaux locaux ont couronné les efforts des jeunes auteurs.

Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles Dictée de l’excellence, un événement à suivre sur le site Internet de la commission scolaire

Les élèves de la troisième secondaire de la polyvalente Sainte-Thérèse ont participé à la Dictée de l’excellence. Différentes dictées ont été faites en classe par les élèves afin de les faire pratiquer. Une dictée commune a alors été choisie par les enseignants et a été donnée en classe à tous les élèves. Les élèves qui avaient moins de 10 fautes ont été invités à se présenter à une demi-finale qui a eu lieu à la bibliothèque et à une finale animée par une artiste connue dans la région. Pour inviter le public à suivre l’événement, la commission scolaire a diffusé chaque étape sur son site Internet.

Commission scolaire du Val-des-Cerfs Le Concours littéraire jumelle des élèves du primaire et du secondaire

Depuis déjà huit ans, le Concours littéraire existe à la Commission scolaire du Val-des-Cerfs. Né d’une idée des Services éducatifs, le concours se démarque par la collaboration entre les élèves de la deuxième secondaire et de la cinquième année du primaire. Le thème de cette année était Voyage dans l’espace à travers les années. Les élèves du primaire ont réalisé une maquette dans le cadre du cours de sciences et technologie alors que ceux du secondaire ont écrit les textes sur l’espace. Deux textes par classe ont été soumis par l’enseignant et ont ensuite fait l’objet d’un recueil présenté à un large public. Les œuvres des élèves participant au concours ont été jugées par un jury indépendant formé d’anciens enseignants et de gens de la communauté. Le concours littéraire récompense aussi l’élève qui a le plus progressé. Par le thème des sciences, la commission scolaire espère rehausser l’intérêt des garçons pour l’école.

« Le français, c’est comme un virus très contagieux : ça s’attrape et ça se transmet aux autres. » (élèves de 5e année)

Savoir


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EN FORMATION PROFESSIONNELLE

À L'ÉDUCATION DES ADULTES

Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys

Commission scolaire des Appalaches

Tout le monde en parle

Le Centre intégré de mécanique, de métallurgie et d’électricité a inscrit à l’horaire de sa clientèle immigrante un dîner thématique Tout le monde en parle pour la familiariser avec la langue et la culture francophones. Le projet a favorisé l’entraide entre les diverses clientèles immigrantes et la population étudiante et l’enrichissement de la compétence en français oral, et ce, pour accroître leur chance d’accéder au marché du travail.

Commission scolaire de Montréal

Les bayouzeries d’un harfang raflent les honneurs au concours @nime ta francophonie

Un prix de 3 000 $ a été décerné aux élèves et à l’enseignante de la classe d’alphabétisation, Marie-Hélène Lavoie, pour le roman-photo Les bayouzeries d’un harfang. C’est l’histoire d’un harfang des neiges qui, à la suite d'un incident causé par une libraire, se retrouve en Louisiane dans les bayous. L’enseignante du centre d’éducation des adultes Marius-Ouellet a voulu amener ses élèves à découvrir et à s’intéresser au fait francophone des Amériques et aussi encourager une réflexion sur la langue française. La production a remporté un prix au concours @nime ta francophonie organisé par le Centre de la francophonie des Amériques.

Le français et la formation professionnelle

Les élèves en formation professionnelle bénéficieront très certainement des cours offerts en français à leurs enseignants pour les outiller davantage dans leur pratique. En effet, un partenariat avec des étudiants de l’Université du Québec à Montréal a été mis en place pour leur donner le samedi une formation en français écrit d'une durée de quinze heures. Depuis, les enseignants qui l’ont suivie remarquent qu’ils réussissent à s’autocorriger plus facilement. Le but recherché par la commission scolaire est aussi d’obtenir un plus haut niveau de qualité de la langue française aussi bien avec les enseignants qu’avec leurs élèves.

Commission scolaire des Premières-Seigneuries Un lexique en plomberie qui suscite beaucoup d’enthousiasme dans l’industrie

Le centre de formation professionnelle Samuel-De Champlain a innové en plomberie en concevant un lexique en français des termes utilisés. Plus de 300 termes sont couverts par ce lexique. Ils sont accompagnés de la photo et du symbole correspondant. Le document est utilisé par les enseignants et les élèves dans leur apprentissage et les partenaires de l’industrie sont ravis de voir l’existence d’un tel outil. La commission scolaire compte faire la promotion de ce lexique auprès de huit autres commissions scolaires qui offrent le programme de plomberie.

Septembre 2010

Commission scolaire des Chênes Ma plus belle histoire

Les élèves du centre d'éducation des adultes de SainteThérèse ont soumis une création littéraire en lien avec leur vécu sur le thème Ma plus belle histoire au Centre Sainte-Thérèse leur permettant ainsi de mieux se connaître ou de se faire connaître. Mieux écrire, selon les enseignants en français du centre, est une façon d’augmenter l’estime de soi des élèves et de vivre une réussite personnelle. Le projet d’écriture a aussi permis aux élèves de s’approprier des connaissances en langue française et d’en être fiers.

Commission scolaire du Lac-Saint-Jean La Semaine du français sous toutes ses formes

Le centre de formation générale des adultes d’Alma est conscientisé depuis plusieurs années à la beauté et à la richesse de la langue française. Dans cette perspective, est inscrit à l’horaire des élèves adultes la Semaine du français. Cette semaine prend des formes toutes particulières : périodes de lecture obligatoires, improvisation, ateliers de poésie, conférences d’écrivain, concours d’orthographe, histoire de l’orthographe, etc. Par la diversification des approches pédagogiques, les élèves ont ainsi la possibilité de choisir les activités en français qui correspondent le mieux à leurs goûts et à leurs intérêts.


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prix d’excellence de la FCSQ 2009-2010

Commission scolaire de Laval Soutien en français écrit

Le français de transition pour mieux connaître leur société d’adoption

Le centre L’Impulsion souhaitait améliorer la qualité de la langue française des élèves. Ainsi est né le cours de soutien en français écrit. D’une durée de 25 heures, le cours est sanctionné par un examen. Il donne une unité optionnelle de cinquième secondaire aux élèves. Mis en place il y a trois ans, il est soutenu par le Programme d’aide pour favoriser le retour en formation des jeunes de 16 à 24 ans.

Parce que beaucoup trop de jeunes âgés de 16 à 19 ans se retrouvaient dans une impasse pour s’inscrire au secondaire en formation générale des adultes, le Réseau de la formation générale des adultes (FGA) a développé un programme d’études local, Le français de transition, qui répondait mieux aux besoins des élèves soucieux d’apprendre le français. Le programme leur a aussi permis de connaître leur société d’adoption, le Québec, ainsi que son fonctionnement.

Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys

Commission scolaire des Patriotes

De bouche à oreille

Dans un milieu où plus de 70 % des élèves sont allophones, le besoin de bien connaître les expressions françaises et québécoises qu’ils pourront utiliser dans leur quotidien s’avérait nécessaire. Le recueil d’expressions idiomatiques De bouche à oreille a été conçu dans cette perspective au centre d’éducation des adultes Jeanne-Sauvé. Ce document rassemble plus de 90 expressions françaises et québécoises dont 28 ont fait l’objet d’une illustration originale d’un élève adulte.

Les pros de l’inso

Participer à la réalisation d’un CD et voir à toutes les étapes de sa production, de la composition musicale et parolière jusqu’à la publicité, voilà une activité qui a semblé réjouir les élèves du centre de formation du Richelieu. Les buts recherchés étaient nombreux dont développer de nouvelles compétences techniques et langagières et d’enrichir le vocabulaire des élèves. Ces derniers ont ainsi été amenés à améliorer leur connaissance de la langue française en recherchant des mots nouveaux et aussi leurs compétences en communication tant orale qu’écrite.

Commission scolaire de Montréal Le français par le conte

Écrire un conte et le lire à des enfants ou à des proches du milieu, c’est le défi réalisé par des élèves du programme d’alphabétisation au centre Gabrielle-Roy. En plus d’apprendre à écrire, la lecture des contes à haute voix a permis de rehausser leur estime et leur confiance en soi, car ces élèves ont éprouvé beaucoup de fierté à présenter ce qu’ils avaient conçu et acquis en français. Apprendre le français par l’art dramatique

Au centre William-Hingston, un groupe d’élèves adultes allophones ont été invités à s’engager dans l’apprentissage du français par l’art dramatique. En fait, les élèves ont entrepris la production d’une prestation : pièce de théâtre, lecture de poèmes, etc. Après deux mois de labeur intense, le projet s’est terminé par un spectacle où les élèves ont présenté le fruit de leur travail à l’ensemble du personnel, aux autres élèves et à des invités spéciaux.

Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île La revue Mentalité - Un exemple d’engagement communautaire

Avec la revue spécialisée Mentalité, la Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île a permis à d’anciens psyhiatrisés d’enrichir une formation en français écrit pour améliorer leurs connaissances et leur qualité de vie. Cette revue créée il y a 10 ans, a permis à ces anciens patients d’écrire des articles en lien avec la santé mentale. Elle a permis de tisser des liens avec des psychiatres français et argentins et résulte d’un partenariat entre le centre Paul-Gratton et le centre de jour Maison Échelon. Ateliers de lecture

Développer le plaisir de lire chez des élèves adultes en les invitant à lire un conte aux élèves du primaire est une activité qui a remporté beaucoup de succès au centre Ferland. Les élèves ont eu à choisir le conte qu’ils devaient leur lire durant la période de Noël. Ainsi, l’activité a autant été appréciée par les deux groupes d’élèves tout en permettant de rehausser le plaisir de lire et de développer une bonne communication orale pour les plus vieux.

Savoir


Une expertise dédiée au service du monde de l’éducation Notre équipe chevronnée en droit de l’éducation répond sur mesure aux besoins des gestionnaires du milieu de l’éducation pour tous les niveaux d’enseignement. Conscients des enjeux particuliers de ce secteur, nous proposons à nos clients des solutions concrètes et adaptées à leur réalité.


La qualité du français, c’est capital !

Le français est au cœur de notre vie. Il exprime par ses mots et sa couleur une culture unique en Amérique du Nord. Élèves, enseignants, enseignantes et gestionnaires travaillant dans les écoles publiques du Québec contribuent à perpétuer cette si belle langue. Nous devons leur en être reconnaissants. La Capitale, une mutuelle au service du personnel du réseau de l’éducation et de l’administration publique depuis maintenant 70 ans, est fière de souligner la valeur des projets portant sur la qualité de la langue française primés lors de la remise des Prix d’excellence du gala Grand coup de cœur pour l’école publique de la Fédération des commissions scolaires du Québec.

Félicitations aux récipiendaires des commissions scolaires !

www.lacapitale.com

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