NUL NE CRAINS N° 126 Juillet 2022 BULLETIN DE LIAISON DE L'AMICALE NATIONALE Du 22ème B.C.A et des troupes de montagne ; SIDI-BRAHIM de CANNES, NICE, VILLEFRANCHE-SUR-MER.
SOMMAIRE 1. LE PRESIDENT Page 1 Le mot du Président. 2. LA VIE DE L’AMICALE Page 9 Assemblée générale du 5 mars 2022. Page 23 Assemblée générale des Alpini de la Côte d’Azur. Page 25 Randonnées sportives. 3 RESEAU NATIONAL Page 27 Assemblée générale des Diables Bleus de Colmar Page 29 Inauguration de la villa Sidi-Brahim. Page 31 Activités des délégués régionaux. 4. DEVOIR DE MEMOIRE Page 32 Commémoration de la victoire de 1945. Page 33 82ème anniversaire des combats de Narvik. Page 38 La « spécificité montagne » Page 47 Héros méconnus. Page 49 Conférence sur les harkis. 5.LE CARNET Page 51 Encouragements ; donateurs 6. DISTINCTIONS. Page 52 Remise de décorations. 7. NOS PEINES. Page 55 Décès d’Yvon Improvisi et de Jacques Carpentier. 8. COURRIER DES LECTEURS Page 58 Nos amicalistes nous écrivent
1 Le mot du Président LA FIN DU MONDE ATTENDRA ENCORE UN PEU
La pensée conformiste, celle de la plupart des médias et des décideurs, nous prédit l’Armageddon pour les années à venir. Les sept plaies d’Égypte ne manqueront pas de s’abattre inexorablement sur l’humanité : dérèglement climatique rendant invivables de nombreuses contrées, montée des eaux inondant de vastes zones côtières, multiplication des phénomènes climatiques extrêmes, fonte des glaces et disparition des glaciers, précarité des ressources alimentaires et en eau, entraînant de multiples conflits, disparition des forêts primaires, guerre des civilisations… Bref, il s’agit de « sauver la planète ».
Il convient tout d’abord de préciser que la Terre se moque comme de sa première météorite des créatures qui s’agitent à sa surface, et que notre disparition ne l’émouvra en rien. Elle a déjà connu plusieurs extinctions de masse et s’en est toujours fort bien remise. Au-delà de ce discours cataclysmique, essayons d’y voir un peu plus clair, et introduisons le sens de la nuance dans ces divers scénarios.
Le réchauffement climatique, mythe ou réalité ? Les augures nous annoncent, « si rien n’est fait », un réchauffement de 4 à 5° d’ici la fin du siècle, et de dérouler les calamités qui en résulteraient.
Cela amène deux interrogations légitimes : ces prévisions sont elles avérées scientifiquement ? Et si tel est le cas, n’auraient elles que des effets négatifs ? Or curieusement ces questions sont rarement posées aux « experts ». Il ne s’agit pas ici de nier le réchauffement climatique mais de s’interroger sur son ampleur et son origine.
Les facteurs susceptibles d’influer sur le climat sont multiples, certains se contrecarrant, d’autres s’additionnant dans des proportions très mal connues. Quelques exemples : les aérosols refroidissent l’atmosphère dans des conditions imprévisibles ; L’évaporation rend l’atmosphère plus humide, ce qui absorbe de la chaleur et crée des nuages qui réfléchissent les rayons du soleil (l’effet albédo), mais ces phénomènes sont négligés ; la diminution de la neige et de la glace rend la terre moins réfléchissante aux rayons du soleil, mais dans quelle proportion ? L’influence, pourtant déterminante, des variations des grands courants marins, El Nino, la Nina, l’Oscillation atlantique décennale, est difficilement prévisible. Pour reprendre une formule qui fait florès, « la prévision est un art difficile, surtout lorsqu’elle concerne l’avenir ». Les modèles climatiques utilisés pour prévoir la hausse future des températures donnent des résultats variés : de + 1,4 degré à + 5,8 degrés pour la température moyenne en
2 L'axe terrestre est légèrement incliné, et il oscille entre 22,1° C et 24,5° pendant des cycles qui peuvent durer 41 000 années.
2 2100. Ces variations dépendent des hypothèses du modèle. Une autre source d’incertitude est due au fait que l’influence des nuages est mal connue. Comme l’indique le rapport 2013 du GIEC : « le degré de confiance dans la représentation et la quantification de ces processus (nuages et aérosols) dans les modèles reste faible ». Ce même GIEC, dans son dernier rapport pour la période 2016 2035, estime que « le changement de la température moyenne sera probablement compris entre 0,3 degré et 0,7 degré. »
Contrairement au discours convenu, il existe des voix autorisées pour faire entendre un message discordant. Steven Koonin, professeur de physique américain, qui fut en son temps le conseiller climat d’Obama, sous secrétaire à la science au Département de l’énergie des Etats Unis, exprime dans un ouvrage récent1 ses désaccords avec les conclusions catastrophiques du GIEC : « La science du climat était beaucoup moins mûre que je ne l’avais supposé… La science ne peut pas faire des prévisions utiles sur le changement climatique des décennies à venir et encore moins sur les effets de nos actions… Je sentis que la communauté scientifique désinformait le public en ne disant pas toute la vérité ». Il est dès lors devenu la cible privilégiée de l’alarmisme climatique qui domine les médias, les ONG et certains cénacles scientifiques.
Il est bon de rappeler à ce stade que notre planète a connu par le passé de nombreuses périodes de réchauffement, dont le maximum thermique du Paléocène-Éocène il y a 56 millions d'années, au cours de laquelle les températures mondiales ont augmenté de 4 à 7°. Plus près de nous l’optimum climatique du Moyen âge a permis l’épanouissement de la civilisation européenne. Entre ces deux phases, la science a établi de fréquents épisodes de réchauffement de 3° et plus, d’une durée de 40.000 ans en moyenne, qualifiés d’épisodes hyperthermiques, et liés tout aussi bien aux variations d’inclinaison de l’axe de la Terre2 qu’aux échanges de carbone entre atmosphère et océans. « Ces épisodes hyperthermiques ne semblent pas se produire en de rares occasions ; ainsi, il existe de nombreux exemples de réchauffement planétaire similaire au réchauffement futur. Nous pouvons nous servir de ces évènements pour examiner l'impact du changement climatique sur les écosystèmes marins, le climat et la circulation océanique », commente Richard Norris de la Scripps Institution of Oceanography. 1 « Non établie ? », avec le sous-titre « Ce que la science du climat nous dit, ce qu’elle ne dit pas, et pourquoi c’est important ».
Il y a lieu ici de distinguer deux formes de CO2, ce galeux dont viendrait tout le mal : celui produit par l’homme, dit anthropique, et celui produit par la nature depuis la nuit des temps. Or la production du CO2 naturel l’emporte largement sur le premier. Steven Koonin met en évidence le peu d’influence du CO2 anthropique sur la température de l’atmosphère par effet de saturation. De même qu’une deuxième couche de peinture noire sur une vitre ne change rien à son opacité, les effets du CO2 anthropique sont largement atténués par celui produit par la nature. Selon ce chercheur, la chaleur absorbée par tout le CO2 émis par l’homme depuis 1750 ne représente que 0,7% de la chaleur absorbée par le CO2 naturel.
Contrairement aux assertions du GIEC, affirmant que la rémanence du CO2 dans l’atmosphère serait d’une centaine d’années, son temps de séjour dans l‘atmosphère, quelle que soit son origine, naturelle ou anthropique, n’est que de 5 à 6 ans environ, et la part de CO2 anthropique dans l’air n’est que d’environ 6%3 . Quelques chiffres, provenant du GIEC lui même, démontrent le peu d’influence des activités humaines dans la production du CO24. Selon cette institution, la production anthropique est de trente-neuf milliards de tonnes annuelle (39 GtC). Toujours selon le GIEC, les autres réservoirs de carbone sont : l’atmosphère (760 GtC), la surface des océans (920 GtC), les sols et la végétation terrestre (2260 GtC), ainsi que l’océan intermédiaire et profond (37 200 GtC)5 . Enfin, pour clore ce chapitre, il faudrait évoquer également les effets bénéfiques du réchauffement climatique : l’amélioration de la navigation et du transport maritime, l’accès aux ressources de l'océan Arctique, l’augmentation de la production agricole grâce à la vigueur de la photosynthèse et l’accroissement des surfaces, la baisse de la facture de chauffage, la réduction des effets sanitaires liés au froid … Quelques affirmations à déconstruire Le réchauffement climatique serait à l’origine de la multiplication des événements extrêmes. Or ce n’est pas ce que constatent les
4 En 1991, la seule éruption du volcan philippin Pinatubo a rejeté autant de carbone dans l’atmosphère que les activités humaines de toute une année.
5 Extrait de : Climat, mensonges et propagande, du géographe Hacène Arezki.
3 Tribune de Jean-Pierre Bardinet, Ingénieur ENSEM Nancy (École Nationale Supérieure d’Électricité et de Mécanique).
En conséquence « il est probable, et même vraisemblable, que la variabilité interne (comprendre : naturelle) du climat a contribué significativement au réchauffement des dernières décennies », sans que l’action humaine ait joué un grand rôle.
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8 Michael Shellenberger, op. cit. p 80.
7 Yadvinder Malhi, Does the Amazon provide 20% of your oxygen? 24 août 2019.
4 météorologues. Cette observation est d’autant plus surprenante, puisque les cyclones tropicaux se forment dans les zones où l’océan est le plus chaud. La hausse de la température moyenne de l’atmosphère devrait favoriser la formation de cyclones. Or depuis trente ans l’énergie globale des cyclones a crû jusqu’à 1993, et décru ensuite. Pour Hervé Le Treut, climatologue et membre du GIEC : « On ne peut pas conclure à un lien direct entre réchauffement climatique d’une part et intensité et fréquence des cyclones d’autre part. » Le dernier rapport du GIEC confirme cette constatation, lorsqu’il écrit : « Il existe peu de preuve d’un pic de fréquence ou d’intensité des inondations, sécheresses, ouragans et tornades ». Dans un excellent ouvrage paru aux USA, meilleure vente dans son pays6, un militant écologique de longue date dénonce une à une les contre-vérités des écologistes, celles notamment concernant l’Amazonie et la disparition des forêts primaires. Il est utile tout d’abord de préciser que la forêt amazonienne n’est pas, comme on l’affirme souvent, le « poumon de la planète ». Selon l’un des chercheurs spécialisés de l’université d’Oxford7, les plantes amazoniennes consomment environ 60% de l’oxygène qu’elles produisent lors de leur respiration, les microorganismes qui décomposent la biomasse consomment les 40% restants. « Donc, en termes pratiques, la contribution nette de l’écosystème amazonien à l’oxygène du monde est effectivement nulle. » Et quant à la « déforestation », il faut là aussi savoir qu’à l’échelle mondiale, au cours des trente-cinq dernières années, les reboisements ont dépassé les déboisements d’un gain de la superficie du Texas et de l’Alaska8. Il ne s’agit pas ici de justifier la déforestation de l’Amazonie, mais d’évaluer objectivement ses conséquences environnementales. Dans un article du Wall Street Journal, le chercheur Bjorn Lomborg observe que le pourcentage de forêts brûlées dans le monde est passé de 4,2% en 1900 à 2,5% aujourd’hui, et que les feux de forêts qui ravageaient près de 12% de la superficie de la Californie au début du siècle dernier n’en brûlent plus que 4,2%. En France, la surface forestière a doublé depuis 1830 (source IGN). Ne négligeons pas non plus le fait que l’accroissement du dioxyde de carbone favorise le verdissement de la Terre, et par là même sa captation. Le CO2 n’est pas un gaz à effet de serre, il est même excellent pour la planète et la biodiversité.
6 Michael Shellenberger, Apocalypse zéro, pourquoi la fin du monde n’est pas pour demain, éditions de l’Artilleur.
L’une des raisons de la diminution importante observée aux USA est le passage du charbon au gaz de schiste, que les Européens, stupidement, ont exclu de leur horizon. À contrario l’Allemagne, en se désengageant du nucléaire pour des raisons purement idéologiques, est devenu le premier émetteur européen de gaz à effet de serre, la majeure partie de son énergie provenant de centrales à charbon, quand ce n’est pas à lignite. On peut ici préciser que, parmi les dix causes de pollution les plus dramatiques pour l’humanité, vient en tête l’extraction de l’or, empoisonnant chaque année de dix à quinze millions de personnes par la pollution au mercure ; vient ensuite l’empoisonnement par l’eau (cinq millions de morts/an) ; la troisième source de mortalité résulte de la combustion du bois, coupable de raccourcir la vie de quatre millions de paysans selon l’OMS. Quant au nucléaire, il ne cause aucun mort. Enfin, selon le chercheur allemand Gerhard Fettweis, Internet deviendrait dès 2030 la première source mondiale de pollution, très loin devant les transports terrestres et aériens, sans que cela émeuve outre mesure nos ayatollahs verts.
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ruineuses. Pour installer un mégawatt d’éolien terrestre, il faut investir 1,7 million d’euros, auxquels il faut ajouter 40.000€/an de maintenance. Concernant l’éolien marin, il faut compter 2,6 millions d’euros/MWh, et 60.000€ de maintenance. Pour les centrales solaires,
Il y a en effet une hiérarchie des sources d’émission de CO2 et d’autres gaz toxiques pour des besoins énergétiques. La plus importante et de loin est la combustion du bois, ensuite celle du charbon, puis celle du gaz naturel, et enfin celle du nucléaire qui n’en produit quasiment pas.
Là aussi, contrairement à une idée reçue, les pays occidentaux sont plutôt vertueux en matière d’émission de gaz nuisibles. Entre 1980 et 2018, aux États Unis, le taux atmosphérique de monoxyde de carbone a diminué de 83%, celui du plomb de 99%, le dioxyde d’azote de 61%, l’ozone de 31% et le dioxyde de soufre de 91%. Concernant le CO2, la diminution des émissions en Europe est de 23% depuis 1990 ; aux USA elles ont chuté de 15% entre 2005 et 2016. Le véritable problème en matière de rejet du dioxyde de carbone a un nom, ou plutôt deux, la Chine et l’Inde, qui en rejettent près de 50%.
Les énergies renouvelables, une solution d’avenir ou une impasse ? L’idée paraît séduisante par elle-même, demander aux forces de la nature, vent, soleil, marées, de fournir à l’homme ses besoins énergétiques, d’autant que ces ressources sont supposées avoir un bilan carbone neutre et être disponibles à l’infini. Qu’en est il en réalité, au delà des slogans facilesDes?énergies
11 16,9% dans certaines études allemandes, avec un ratio qui diminue de 50% en 15 ans du fait de l’usure.
12 Total, BP, Shell, Repsol, ExxonMobil, Chevron, ConocoPhillips et ENI.
9 Source ENGIE https://www.happ-e.fr/actualites/comment-ca-marche/coutproduction electricite france 10 Michael Shellenberger, op. cit. p 284-285.
6 les coûts sont de respectivement 800.000€/MWh d’installation et 15.000€ de maintenance. À titre de comparaison, et compte tenu de la durée de vie très supérieure à celle de l’éolien, le coût de production de l’électricité nucléaire est de 59,8€ le MWh pour les centrales déjà construites, et de 109€ pour les centrales à construire9. L’élimination du nucléaire en Allemagne coûte douze milliards de dollars par an, et on estime qu’elle a provoqué 1100 décès supplémentaires dus à la pollution au charbon10. La France dépense deux fois moins que sa voisine d’outre-Rhin pour produire son électricité, avec des émissions de carbone dix fois inférieures. Notre pays a lui même investi 33 milliards de dollars au cours de la dernière décennie pour intégrer plus de renouvelables dans le réseau. Au bout du compte, cela aura entraîné un doublement des prix à la consommation pour une électricité plus carbonée. Des énergies peu fiables. Par construction, les énergies renouvelables sont intermittentes. Le vent, le soleil, les marées ne se commandent pas. Pratiquement, en Europe du moins, les rendements sont relativement faibles. L’hiver notamment, quand les besoins sont les plus importants, le vent et le soleil ne sont pas au rendez-vous. Trois semaines d’anticyclone et les pales des éoliennes sont à l’arrêt. Et pour fournir les usagers, on fait comme en Allemagne massivement appel aux centrales thermiques. On estime le rendement moyen de l’éolien à 25%11. - Alors que le nucléaire et l’hydroélectrique produisent respectivement 75 et 35 fois plus d’énergie qu’il n’est nécessaire pour les fabriquer, le rendement est de 1,6 pour le solaire, 3,9 pour l’éolien, 3,5 pour la biomasse.
Une centrale photovoltaïque peut atteindre une densité de puissance de 50 watts par mètre carré, une centrale à gaz 2.000 watts/m2 et une centrale nucléaire 6.000 watts/m2. Aussi palie t on ces déficiences par le recours aux énergies fossiles. Il n’est pas sans intérêt d’observer que les Majors pétrolières12 sont parmi les premiers investisseurs dans les énergies vertes, ayant consacré un milliard de dollars dans la publicité et le lobbying de ces ressources entre 2016 et 2019, y trouvant largement leur compte.
14 Aujourd’hui, la part de l’énergie primaire mondiale provenant du solaire et de l’éolien n’est que de 3%.
Il convient enfin de préciser que la construction n’est qu’un des paramètres du coût des renouvelables. Il faut aussi intégrer les coûts de transport (bien supérieurs au nucléaire où tout est concentré sur un site) et du stockage. Sur ce dernier point, le plus grand centre de stockage électrique au monde se trouve à Escondido en Californie, et peut desservir 24.000 foyers pendant quatre heures. S’il fallait alimenter tous les foyers américains pendant quatre heures, il serait nécessaire de construire 15.900 centres de stockage de la taille d’Escondido, pour un coût total de 894 milliards de dollars. Et pour délivrer une énergie permanente, l’investissement serait de… 23.000 milliards de dollars ! Si les USA se convertissaient totalement aux renouvelables, ils devraient consacrer de 25 à 50% de la superficie du pays à des parcs solaires ou éoliens.
- Un dernier détail : les renouvelables sont loin d’être neutres au plan carbone, pas plus en matière de pollution. Il faut savoir que les panneaux solaires requièrent seize fois plus de matériaux et créent trois cents fois plus de déchets que le nucléaire. Ils contiennent des substances hautement toxiques qu’on ne sait pas vraiment recycler, plomb, lithium… d’où d’immenses décharges à ciel ouvert hautement toxiques aux USA. La construction d’une éolienne s’accompagne d’émission de gaz à effet de serre dans des proportions importantes, évaluées par le professeur Crawford de l’université de Melbourne à 1 763 tonnes de CO2eq pour une éolienne de 850 kW et 5 530 tonnes de CO2eq pour une éolienne de 3 000 kW13. Pendant une durée de vie estimée à vingt ans, selon cette même étude, une éolienne de 850KWh aura produit 60 grammes de CO2/KWh pour de 20 à 50g pour une centrale nucléaire, et 35g pour une centrale hydraulique. Une éolienne de 3.000 KW nécessite pour sa construction 1140 tonnes de béton, 36 tonnes d’acier pour sa base et 160 tonnes pour sa tour, encore 20 tonnes d’acier pour le rotor.
L’objectif fixé par le GIEC : « que près de 80 % de l’approvisionnement énergétique mondial soient assurés par les énergies renouvelables en 2050 » (communiqué du 9 mai 2011, base de l’Accord de Paris de 2015) est absolument irréalisable, pour cette excellente raison que la production d’électricité ne représente que 20% des besoins énergétiques mondiaux, et même si 50% de notre électricité14 étaient assurés par des renouvelables, on ne serait qu’à 10% de ces besoins mondiaux.
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13 Life Cycle Assessments (LCA), qui publie des études sur l’environnement.
Il ne s’agit pas ici de nier le sérieux des problèmes abordés dans cette étude, ni d’éluder les solutions alternatives aux énergies fossiles, mais de relativiser les conséquences en matière d’environnement, et de ne pas céder à une panique largement infondée. Pour conclure, nous nous permettrons de reprendre l’excellente formule de Georges Bernanos : « l’optimiste est un imbécile heureux, le pessimiste est un imbécile malheureux. »
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Et pour résumer le tout, je ne résiste pas au plaisir de citer cette synthèse publiée par François Gervais : « Le changement climatique n’aggrave pas les catastrophes naturelles (on observe même plutôt le contraire). Les incendies ont diminué de 25% dans le monde depuis 2003.
La superficie des terres dédiées à la production de viande ꟷ la première proportion agricole mondiale ꟷ a diminué d’une superficie presque égale à l’Alaska. Nous produisons 25% de nourriture de plus que ce dont nous avons besoin et les excédents alimentaires continueront d’augmenter à mesure que le monde se réchauffera. Le bois de chauffage est bien pire pour les bronches des êtres humains et de la faune que les combustibles fossiles15 Jean Pierre Martin 24 décembre 2021
15 François Gervais, Impasses climatiques, p.171 ; L’Artilleur, 2022.
L’assemblée générale ordinaire annuelle de l’Amicale nationale du 22e BCA et des troupes de montagne pour l'année 2021 s’est tenue le samedi 5 mars 2022, au Fort de la Drette, berceau du 22e BCA.
9 2. La vie de l’amicale. Assemblée générale 2021 du 5 mars 2022 de l’AmicAle nAtionAle du 22e BCA
L’accueil des participants avait été organisé dans l’ancienne Poudrière du fort, de 9h à 10h. Christine Trémoulet procéda au pointage et à l’émargement au fur et à mesure des arrivées. Café et viennoiseries attendaient les participants au buffet pour se réchauffer, ainsi que le foyer, installé la veille dans cette belle salle, où les responsables Annick et Roland Gourdet leur présentèrent un certain nombre de nouveautés : porte clés, stylos, services de verre, toutes gravées aux armes du 22. Ils rejoignirent ensuite la salle du fort installée pour la tenue de la réunion. Et c’est en présence de 19 membres actifs détenant 62 pouvoirs, quorum atteint, que le président Jean-Pierre Martin déclara ouverte l’assemblée à 10h, en présence d’un certain nombre de personnalités dont M. Eric Ciotti, député et vice président du conseil départemental des Alpes Maritimes, qui nous fit l’honneur de rejoindre notre réunion vers 11 heures. L’ordre du jour a été déroulé comme il se doit, en s’appuyant sur de nombreuses photos, avec le rapport moral, le rapport d’activité et le rapport financier (quitus obtenu pour les trois) suivis de la validation des effectifs et des membres du conseil d’administration pour l’année à venir. Après la prise de paroles des personnalités il fut procédé à la remise des décorations FNAC par le chancelier de l’amicale Georges Trémoulet, après la lecture du message du président fédéral René Watrin qui n’avait pu faire le déplacement. Nos félicitations à tous les récipiendaires. La séance fut levée à 12h30, après l’exécution de l’hymne national ukrainien, en soutien à ce pays ami en guerre, et des hymnes nationaux italiens et français. Retour à la Poudrière pour l’apéritif avec pissaladière et petits sandwichs servis par la jeune et sympathique équipe d’Alain Pilati, responsable de la gestion du fort sous contrôle du conseil départemental. Certains en profitèrent pour faire encore quelques achats avant que ceux qui avaient réservé ne rejoignent la salle dédiée au déjeuner.
Après le refrain du jour « Cinquième Bataillon, ventre à terre, Commandé par certain Canrobert, en avant » le président fit office de popotier en nous annonçant le menu : le chef cuisinier Vincent avait concocté une excellente daube, tendre à souhait, accompagnée de petits raviolis. Un vrai régal !!! Et pour finir : un café gourmand… Le tout arrosé de bleu cerise et de rosé.
Christine TREMOULET Lien pour l’album photos de l’AG https://photos.app.goo.gl/Gkrj4SqEDdY79jNKA:
Puis vint le tour de la distribution de cadeaux aux personnalités et à Alain Pilati et son équipe, que nous retrouvons chaque fois avec beaucoup de plaisir, ce qui est réciproque je pense !
Avant de nous séparer, Georges Trémoulet mit à l’honneur un de nos amicalistes sympathisants, le caporal chef ® Jean Claude Banz, sous officier le plus décoré du 21e RIMa, qui se bat de toute son énergie contre de graves problèmes de santé. Ceux qui le désiraient pouvaient rejoindre la Poudrière pour un dernier café mais nombreux furent ceux qui préférèrent rentrer chez eux après cette journée bien remplie, très contents d’avoir assisté à cette assemblée qui fut une belle réussite de l’avis général... Il ne resta plus à l’équipe organisatrice (toujours les mêmes, grand merci à eux) qu’à replier le foyer et les accessoires de la salle de conférence. A 16h30 tout était fini… Et comme c’est avec un plaisir non dissimulé que nous venons à la Drette, nous vous donnons rendez vous encore plus nombreux dès que possible, pour d’autres occasions.
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Nous avions préalablement évoqué trois des attributs essentiels de la souveraineté, la monnaie, la loi, la justice. Reste l’armée, instrument de souveraineté par excellence, ultima ratio regis, dernier argument des rois. Or une épée ne se tient pas à deux mains, et une seule volonté doit la diriger. Les adeptes du « en même temps », qui parlent d’armée
Je réfléchissais avant de venir à ce qui fonde la souveraineté des États. J’ai relevé quatre attributs essentiels : l’autorité monétaire, l’autorité législative, l’autorité judiciaire, et le pouvoir de faire la guerre. Observons que les trois premiers attributs sont désormais largement vidés de leur sens : nous n’avons plus le pouvoir de battre monnaie n’y d’en fixer le cours ; l’essentiel de nos lois est désormais l’adaptation locale de directives européennes ; notre justice est mise sous le boisseau, corsetée qu’elle est par des contraintes supranationales. On pourrait également évoquer le déclin économique. La France, troisième puissance mondiale sous de Gaulle, est désormais rétrogradée au sixième ou septième rang, avec des déficits abyssaux et une industrie en pleine déshérence. Arrêtons-nous un instant sur ce concept de souveraineté, mot souvent dévoyé de son sens et de ses implications. Son étymologie latine, superanus, supérieur, nous indique qu’elle est à considérer comme une autorité suprême, au dessus de laquelle il n’y a rien. C’est ce que confirme le grand théoricien politique du XVIe siècle, Jean Bodin, pour qui « la souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d’une république ». Et pour Jean-Jacques Rousseau, dans son Contrat social, étant l’exercice de la volonté générale, la souveraineté est inaliénable et indivisible. En un mot, la souveraineté ne se partage pas. Et en démocratie, la souveraineté procède du peuple, et du peuple seul. Or se répand de plus en plus l’idée de souveraineté européenne, qui viendrait contrebattre, voire annihiler celle du peuple national. Ce projet est porté notamment par le parti progressiste, qui nie la réalité des nations et des frontières. Or la souveraineté suppose une légitimité, une compétence, un territoire. Mais force est de constater que l’Union européenne est dépourvue de ces trois attributs : le fondement de la légitimité en démocratie, c’est la souveraineté du peuple, or le peuple européen n’existe pas ; l’UE n’a pas la compétence de sa compétence, puisque celles qu’elle détient ne procèdent que de celles que les États lui concèdent ; un territoire ? Il change constamment (sept élargissements, un Brexit), et personne n’est capable de fixer des limites à l’Europe, au point qu’il a été sérieusement question d’y intégrer la Turquie !
11 ARMÉE ET SOUVERAINETÉ Discours du président lors de l’AG.
12 européenne, de co-souveraineté, voire de mutualisation de la dissuasion nucléaire, s’égarent et nous égarent. Cette conception est tout à la fois irresponsable et anticonstitutionnelle ; le fondateur de la Cinquième République prônait la réappropriation par la Nation toute entière de sa souveraineté militaire, laquelle conditionne son indépendance politique. Pour en revenir à la Force de frappe, l’arme du dernier recours, qui pourrait croire un seul instant qu’un État pourrait en faire usage autrement que pour sa propre survie ? La crédibilité de la bombe est nationale ou elle n’est pas. La France est, depuis le départ du Royaume Uni, le seul État européen à posséder encore une véritable armée ; les autres ont des soldats, des milices, mais n’ont pas de réel outil de défense, s’en remettant pour leur protection au bon vouloir des Américains. Les Afghans ont appris à leurs dépens ce qu’il en coûte de confier sa protection à une puissance extérieure.
Et notre armée reste, tous les sondages le démontrent, l’institution la plus respectée des Français. Il n’est pas jusqu’à l’extrême gauche et Cohn Bendit pour proposer le rétablissement du service national. On revient de loin ! Or cet outil remarquable et reconnu est une réalité précieuse, mais aussi fragile, et il est de notre devoir de citoyen de veiller à sa conservation. Et en substance du refus de son inféodation à quelque vague projet fédéraliste. Quatre citations d’auteurs différents pour illustrer et conclure mon propos : - Longtemps encore l’épée restera l’axe du monde (Charles de Gaulle) ; - C’est le soldat qui mesure l’espace sur lequel un peuple peut vivre libre (Fustel de Coulanges) ; Le Prince a besoin d’une bonne armée et de bons amis ; celui qui a une bonne armée a toujours de bons amis (Machiavel) ; Tout pays a une armée, la sienne ou celle du pays qui l’occupe (anonyme).
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L’assemblée générale ordinaire annuelle de l’Amicale nationale du 22e BCA et des troupes de montagne pour l'année 2021 s’est tenue au fort de la Drette, le samedi 5 mars 2022. Le président ouvre les débats d’une introduction dont le texte est diffusé par ailleurs.Il a été ensuite procédé au pointage des membres actifs présents (19) et des pouvoirs (62); le résultat étant supérieur au quorum fixé par les statuts (¼ des 180 membres à jour de leur cotisation 2021), l’assemblée générale est déclarée ouverte à 10h. L'assemblée est présidée par M. Jean-Pierre Martin en sa qualité de président. Le président remercie le conseil départemental et son représentant, Alain Pilatti, pour la qualité de leur accueil et leur disponibilité. Enfin, le président salue et remercie les personnalités présentesMonsieur:
Eric Ciotti, député et vice-président du conseil départemental ; Madame Gaëlle Frontoni, vice présidente déléguée à la mémoire, au patrimoine et aux anciens combattants ; Madame le colonel Marie-Christine Fix, représentant le maire de Nice ; Monsieur Jérôme Bracq, chef du service du patrimoine culturel du département ; Monsieur Christian Martinez, président régional de la FNAC ; Monsieur le général Bertrand Vouillemin, président d’honneur de l’amicale ; Monsieur le général Alfred Morel, président d’honneur de l’Amicale Monsieur; André-Claude Bélardi, président départemental de la FNAM ; Monsieur Valerio Baroncini, président des Alpini de la Côte d’Azur ; Messieurs les porte fanions des amicales chasseurs du département ; Tous les amicalistes présents, notamment ceux venus de l'extérieur du département et parfois de loin.
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13 PROCÈS VERBAL De l’ASSemBlÉe GÉnÉRAle ORDINAIRE 2021 De l’AmicAle DU 22e BcA et DeS tRoUPeS De MONTAGNE
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A l’issue de la minute de silence, le président demande à l’assemblée d’avoir une pensée pour tous les proches de nos disparus.
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Le rapport moral étant adopté à l’unanimité, suit la lecture du rapport d’activité.
Le président rappelle ensuite l’ordre du jour : rapport moral, rapport d’activité, rapport financier, rapport du vérificateur aux comptes, approbation du dernier conseil d’administration, prises de paroles des Puispersonnalités.ildonnelecture
Le volet solidarité est globalement satisfaisant, avec les dons pour l’entraide montagne ainsi que celui adressé à Soldis pour l’érection d’un monument en hommage aux militaires portés disparus en Algérie. Les anniversaires de nos adhérents sont régulièrement célébrés par notre dévoué 1er vice président Alain Barale. Une action particulièrement emblématique : la remise de deux cents cartes de Noël écrites par les élèves des écoles du département pour les alpins en opération extérieure.
Concernant les finances, à noter les subventions du département (1.000€), de la ville d’Antibes (540€) et de la ville de Nice (2.500€).
Le volet devoir de mémoire a été bien fourni cette année, en dépit des contraintes sanitaires.
27 janvier, holocauste ; 11 mars, hommage aux victimes du terrorisme ; 18 juin, 81e anniversaire de l’appel du général de Gaulle ; 14 juillet, célébration de la Fête nationale à Antibes, Villefranche, Lunel ; 24 août, libération d’Antibes ;
Un temps de recueillement est proposé en mémoire des victimes ukrainiennes de la lâche agression russe. Il est ensuite rendu hommage aux sept amicalistes disparus en 2021, Lucien Santini le 11 janvier, François Patino le 19 janvier, William Amision le 25 mars, Serge Carpentier le 6 avril, René Veyrat Parisien le 27 juillet, Robert Gasco le 27 septembre et Pierre Dany le 5 novembre.
de son rapport moral 2021 par rapport aux objectifs statutaires de l'amicale : Il souligne la qualité du recrutement de nouveaux membres avec onze arrivées pour neuf départs (sept décès et deux démissions), tout en soulignant notamment une meilleure adhésion au projet et participation en hausse à nos activités, ce dont témoigne la bonne affluence à nos différentes activités.
Christine Trémoulet apporte ensuite quelques précisions. Le bilan du bénévolat s’établit à 3.014 heures, soit l’équivalent de 30.140€.
L’examen du budget prévisionnel 2022 est équilibré; les subventions 2022 ont été demandées en temps utile. La valeur du stock foyer s’établit à 2.960,87€.
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Le rayonnement de l’amicale a su être entretenu, notamment grâce aux deux bulletins de liaison annuels.
La trésorière générale, Christine Trémoulet, prend ensuite la parole pour le rapport financier 2021 : Le bilan de l’année écoulée est satisfaisant, avec un montant des dépenses de 19.226,44€ pour des recettes s’élevant à 19.986,78€, soit un excédent de 760,34€. L’avoir sur notre livret A s’élève à 26.869,17€. Le bilan détaillé figure en annexe. Par ailleurs des dons d’un montant de 1.120€ figurent dans nos actifs. Le foyer a généré un chiffre de 1.644€.
16 28 août, libération de Nice ; 17-18 septembre, Sidi-Brahim à Vincennes, 28 septembre, Sidi Brahim au jardin des chasseurs à Nice, 2 novembre, cérémonie Caucade, 11 novembre, commémoration de l’armistice.
Le budget prévisionnel 2023 s’élève à 19.490€.
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Nos délégués régionaux ont été à différents rendez vous mémoriels, dans le Briançonnais (Daniel Rocher et Jean-Luc Touzeau), Jean-Robert Haefélé en Alsace pour l’inauguration de la villa Sidi-Brahim le 9 octobre, et notre ami Giancarlo Ciceri au rassemblement des Alpini les 7 et 8 août.
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Pour ce qui est du volet convivialité et cohésion, on peut citer en dépit des contraintes sanitaires la galette des rois le 19 janvier, la sortie cohésion à Tende le 25 août, et la randonnée du 23 octobre à la Forna. Il est fixé un certain nombre de rendez vous pour la rentrée, une randonnée cohésion à Saint Jean Cap Ferrat le 15 avril, et une conférence sur les harkis le 3 juin. Enfin, le webmaster de l’amicale, André Avigdor, nous fait part de l’indisponibilité actuelle du site pour raisons techniques. Il s’emploie à en reconstruire un nouveau. Le rapport d’activité est approuvé à l’unanimité.
Dans le domaine des relations extérieures, aucune action n’a pu être organisée en raison des contraintes sanitaires.
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COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Président : Jean Pierre Martin 1er vice président et délégué Vésubie :
Barale 2e vice-président et chancelier : Georges Trémoulet Trésorière générale et secrétaire adjointe : Christine Trémoulet Secrétaire générale et trésorière adjointe : Michelle Avigdor Webmaster : André Avigdor - CONSEILLERS : 7 Amision Marie simple conseillère Bonavita Jacques simple conseiller Combe Franc délégué des anciens chasseurs du Mentonnais Ghérardi Fabrice porte-fanion de l’amicale du 24e BCA Icardo Laurent conseiller BAF et porte-fanion Pagès Jean conseiller historique Carpentier Jacques simple conseiller - DÉLÉGUÉS RÉGIONAUX : 8 Alain Barale : Vésubie Bernard Botéculet : Deux Savoie Robert Haefélé : Alsace Gérard Hallé : Lorraine Daniel Rocher : Briançonnais Jean-Luc Touzeau : Vendée Daniel Thiery : Hérault J Marie Bouthors : Bourgogne
Conformément à l’ordre du jour, le président aborde le chapitre administratif avec le rappel de la liste des membres qui étaient chargés de l'administration de l'amicale en 2021. À la date de l’assemblée générale, notre association compte 191 membres dont 181 cotisants. 2021 2021 6 Alain
17 M André-Claude Bélardi, notre vérificateur aux comptes, rend son rapport (voir annexe jointe) qui montre que la comptabilité 2021 affiche une tenue sérieuse des comptes par Christine Trémoulet, la trésorerie 2021 étant rigoureusement exacte et conforme aux règles. En conclusion, il demande que le rapport financier soit approuvé et que quitus soit donné à la trésorerie. Approuvé à l'unanimité.
: - COMPOSITION DU BUREAU
18 PRÉSIDENTS HONORAIRES : Général Bertrand Vouillemin, Général Alfred Morel, Lieutenant-colonel Gérard Liebenguth. HORS CONSEIL ADMINISTRATION : 1 André-Claude Bélardi, vérificateur aux comptes COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION 2022 : - COMPOSITION DU BUREAU 2022 : 6 Président : Jean Pierre Martin 1er vice président et délégué Vésubie : Alain Barale 2e vice président et chancelier : Georges Trémoulet Trésorière générale et secrétaire adjointe : Christine Trémoulet Secrétaire générale et trésorière adjointe : Michelle Avigdor Webmaster : André Avigdor - CONSEILLERS : 6 (1 en moins : Marie Amision) Bonavita Jacques simple conseiller Combe Franc délégué des anciens chasseurs du Mentonnais Ghérardi Fabrice porte fanion de l’amicale du 24e BCA Icardo Laurent conseiller BAF et porte fanion Pagès Jean conseiller historique Carpentier Jacques simple conseiller - DÉLÉGUÉS RÉGIONAUX : 8 Alain Barale : Vésubie Gérard Liebenguth : Deux Savoie et Grenoble (Remplace Botéculet et rajoute Grenoble) Robert Haefélé : Alsace Gérard Hallé : Lorraine Daniel Rocher : Briançonnais Jean-Luc Touzeau : Vendée Daniel Thiery : Hérault J Marie Bouthors : Bourgogne PRÉSIDENTS HONORAIRES : Général Bertrand Vouillemin, Général Alfred Morel, Lieutenant colonel Gérard Liebenguth.
figure dans
président
La liste chargées de l'administration pour l'année 2022 le formulaire CERFA n° 13971*03 joint en annexe.
des personnes
Le donne ensuite la parole aux personnalités présentes : Monsieur le député Eric Ciotti rappelle l’engagement sans faille du département dans le combat pour la mémoire et le patrimoine militaire ; - Madame Gaëlle Frontoni et M. Jérôme Bracq précisent les contours du projet de restauration du fort de la Revère, dans lequel notre amicale aura une salle dédiée. Madame le colonel Marie-Christine Fix exprime au nom du maire son attachement à la mémoire des troupes alpines et la reconnaissance pour l’œuvre accomplie. Le général Bertrand Vouillemin exprime son attachement à l’amicale et se réjouit du parcours accompli.
19 HORS CONSEIL ADMINISTRATION : 1 André Claude Bélardi, vérificateur aux comptes Le président demande ensuite à l’assemblée générale de voter pour : valider le renouvellement du 1/3 sortant : 4 membres du bureau : Alain Barale, Laurent Icardo, Michelle et André Avigdor. - valider les décisions statutaires (nouveaux adhérents, démissions, radiations, suspensions bulletin) prises lors des 2 réunions annuelles du conseil d'administration au cours de l'année 2021 (juillet et décembre). Toutes ces propositions sont entérinées par l’assemblée générale à L’asl’unanimité.semblée entérine également l'adhésion des onze nouveaux amicalistes : - 2101 – PATINO Nadia 2102 ANGHELICAS Pierre 2103 TASSIN Jean Marie - 2104 MARTINEZ Nadine - 2105 – CHAVAROCHE Valéry - 2106 – LOUMA Abdelkader - 2107 – MICHEL Gérald 2108 BRUNO Claude 2109 GARDARIN (René )Guy - 2110 GOURDET Annick - 2111 – KHEDDAR Mohammed L’assemblée prend acte des deux démissions enregistrées : Gilles Marchand et Giles Fortin. Toutes ces propositions sont approuvées à l’unanimité
20 Vient alors le moment de remettre les nombreuses distinctions dont la FNAC a honoré certains de nos amicalistes très méritants : 1 / PORTE FANION CHASSEUR PROMOTION NORMALE - MÉDAILLE D’ARGENT 2ème PALME (x 1) RAMO François 2 / SYMPATHISANTS NON CHASSEURS LETTRE DE RECONNAISSANCE FÉDÉRALE (x 4) MENARD René Mme RODA-FONDARD Valérie SCORDINO Guy Mme SERINI-RAGON Marie-Ange MÉDAILLE DE BRONZE SYMPATHISANT (x 5) Mme DAVRAINVILLE Maguy Mme FANTOLA Josette FIGHIERA Jean FINE Alain Mme PELI Christiane - MÉDAILLE D’ARGENT SYMPATHISANT GIABBANELLI Jean-Paul 3 / PROMOTION NORMALE CHASSEUR DIPLÔME D’HONNEUR FÉDÉRAL (x 16) BERNARD Claude CIAIS DUROSAYDANYCOTHONAYBernardMauricePierreDUVALJean Pierre FAYOLLE Eric GASCO Robert HAJNIK Joseph MARTY PèreSCHIELEROCHERPUJALTEPRINMURATOREDenisAntoine-DERRERenéGuyRolandMarcSOCQUETJean Marc
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22 4 / PROMOTION NORMALE CHASSEUR - MÉDAILLE DE BRONZE (x 6) BELARDI André Claude ESPET ColonelAlainGUITART Gérard ROCHER VAUGARNYTOUZEAUDanielJean-LucMichel MÉDAILLE D’ARGENT (x1) CALDERON Jean - MÉDAILLE D’ARGENT AVEC ROSETTE (x 1) FERROUD-PLATTET Roger 5 / PROMOTION « GRANDS ANCIENS » > 85 ans MÉDAILLE D’ARGENT AVEC ROSETTE (x 2) Général DUPLAN Pierre Lieutenant-colonel MOURIES Roger Toutes les questions de l’ordre du jour ayant été abordées, La séance est levée à 12h30, après l’exécution de l’hymne ukrainien, de la Sidi-Brahim et des hymnes nationaux italiens et français. À Nice, le 31 mars 2022 La secrétaire La trésorière Michelle Avigdor Christine Trémoulet Le président Jean Pierre Martin
23 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ALPINI DE LA CÔTE-D’AZUR Après une année 2021 privée de possibilité d’organiser leur habituelle AG en raison de la Covid 19, nos amis italiens nous avaient conviés à participer à celle de 2021, le samedi 20 mars 2022, dans leurs locaux niçois du Consulat général d’Italie où se trouve le siège du Comites de Nice.
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Et c’est avec beaucoup de regrets que vers 15 heures nous nous séparâmes en nous promettant de se retrouver l’année prochaine, ainsi qu’aux diverses et nombreuses manifestations organisées par les Alpini…
Georges TREMOULET.
Le Comites de Nice était représenté par son président. La ville de Nice l’était également par une conseillère municipale. Comme à leur habitude, après avoir levé notre verre à l’amitié, un excellent et copieux repas nous fut servi, de main de maître, par Valerio lui même, qui, apparemment, n’arrive pas à oublier ses anciennes fonctions de maître d’hôtel à l’hôtel Fairmont de Monte-Carlo…
A 11 heures le président des Alpini de la Côte-d’Azur, Valerio Baroncini, a déclaré la séance ouverte. Etaient présents pour l’Amicale nationale du 22e BCA : le LCL (h) Georges Trémoulet (Vice président et chancelier), Fabrice Ghérardi (Porte fanion) et Georges Vergès (Président honoraire des éclaireurs skieurs de la région PACA = ANAESTM). Ils n’avaient pas oublié leur tarte !!
Jean-Paul Giraud représentait l’Amicale des chasseurs du Mentonnais. Pour les Alpini, coiffés de leur célèbre chapeau à plume, outre Valerio Baroncini (également membre de notre amicale), plusieurs représentaient les sections de Vintimille et Impéria. On notait également la présence de Renato Zuliani, ancien président national des Alpini de France pendant plus de 20 ans, et actuellement président des anciens combattants (Alpini) de la Région parisienne (et aussi membre de notre amicale).
1 Randonnée au fort de la Revère Le 23 octobre 2021, une quinzaine d’amicalistes courageux se sont retrouvés au fort de la Revère (voisin du fort de la Drette), au départ d’un circuit allant du fort jusqu’à la cime de la Forna. L’itinéraire facile, culminant à 700 mètres, surplombait le littoral azuréen entre Nice et la Turbie. Du haut de ce balcon, nous avons admiré un paysage marin exceptionnel, fait d’une succession de caps verdoyants dominés par le village perché d’Èze. Nous avons traversé une zone de fortifications qui attestaient d’une intense activité militaire ancienne et nous avons bénéficié des commentaires éclairés de notre président-historien, Jean-Pierre Martin, qui nous a fait découvrir quelques sites. À cette occasion, il nous a informés de l’accord du Département pour l’installation d’un futur lieu de mémoire des troupes alpines au fort de la Revère. Cette bonne nouvelle s’ajoutait aux plaisirs d’une merveilleuse journée passée ensemble.
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RANDONNEES SPORTIVES
Nos activités sportives ne se sont pas relâchées.
Le 15 avril 2022, les fidèles randonneurs étaient présents au port de SaintJean-Cap-Ferrat, pour une marche autour de la pointe de Saint-Hospice.
26 2- Randonnée au Cap Ferrat
Retour au port après quelques coups de soleil. Jean Pagès
Les anciens chasseurs avaient déserté la montagne pour un cheminement en bordure de la Méditerranée, dans un décor somptueux de rochers déchiquetés se jetant dans la Grande Bleue.
Le parcours empruntait le sentier du littoral, à quelques mètres au-dessus de la mer. Les plus hardis n’hésitèrent pas à effectuer l’ascension jusqu’au sommet, occupé par la chapelle de Saint Hospice (altitude 50 mètres).
Arrêt pique nique sur la plage des Fosses où le traditionnel « santé » fut respecté, pieds dans l’eau (froide).
Les membres de la 301e section des Diables Bleus de Colmar, se sont retrouvés le dimanche 6 mars 2022 à l’occasion de leur assemblée générale ordinaire, qui s’est déroulée dans les locaux du Para-Club de Colmar. Dans son mot d’accueil, le président Georges Bossler a remercié les membres et les sympathisants de leur présence, citant les absents malades et excusés. Selon la tradition, le refrain du jour a été sonné par Joseph David, un ancien du 6 : « Le 6ème est là ! il est un peu là ! ». Une minute de silence a été observée en hommage aux militaires tombés en opération ou en service, ainsi qu’à la mémoire des camarades décédés pendant l’exercice. Le procès-verbal de l’AG du 16 mai 2021, lu par la secrétaire Brigitte Lienhart, a été suivi du rapport moral du président. Il a notamment souligné : « Je constate qu’en 2021, malgré les aléas sanitaires et autres, nos effectifs sont restés stables. Rarement le fait de passer d’une année à l’autre n’aura produit autant de sentiments de
27 3. Réseau national. Assemblée générale Des Diables Bleus de Colmar
Les porte-fanions Berny Lienhart et Boris Marquet, ainsi que les remplaçants Jacques Royer, Charles Advocat, Oudayasankar Philippon et Bernard Reichenauer, ont rendu compte de leurs différentes activités. Le rapport financier de la trésorière Yvette Thiébaut a été confirmé par les vérificateurs aux comptes Roger Lange et Jacques Royer, qui selon les nouveaux statuts, sont élus pour trois ans. A l’élection du comité tous les membres se sont représentés.
Parmi les prévisions des activités pour cette année, un hommage sera rendu à Tom Borocco le 10 mars au cimetière du Lafhof, la journée Bleu Jonquille le 26 juin, et la pose d’une plaque au monument de 22e BCA au Gaschney dont la date sera définie par la municipalité de Nice. Le député Yves Hemedinger et le maire de Colmar Eric Straumann ont honoré cette assemblée de leur présence, ils ont mis en valeur le fait de perpétuer les traditions chères aux amicales patriotiques. En clôture de l’assemblée, Georges Bossler a remis plusieurs récompenses fédérales, dont la médaille chasseur sympathisant à Yvette Thiébaut et à Oudayasankar Philippon, ainsi qu’une lettre de reconnaissance fédérale à Bernard Reichenauer. Le verre de l’amitié offert par la municipalité a été suivi d’un repas de cohésion au cours duquel l’appel des bataillons a précédé la Sidi-Brahim repris en cœur par tous les participants. Jean Robert Haéfélé, délégué Alsace de l’Amicale nationale du 22e BCA.
28 frustrations ; ainsi dans le bilan de nos activités en 2021, la pandémie a impacté nos cérémonies, où nos participations sont souvent restées à la portion congrue, entre annulation et report. Nous avons hélas déploré le 10 mars la disparition de notre regretté Tom Borocco qui a présidé notre amicale pendant 22 ans. Les membres du nouveau comité, suite à ce décès, m’ont porté à la présidence, une lourde tâche que j’ai acceptée et je les en remercie. » Il a conclu son rapport moral par une citation de Georges Clémenceau qui est toujours d’actualité : Il n’y a qu’une façon d’échouer, c’est d’abandonner avant d’avoir réussi ! ».
Le préfet du Haut Rhin Louis Laugier a honoré de sa présence cette cérémonie, ainsi que de nombreuses personnalités civiles et militaires, membres d’associations patriotiques avec leurs porte-drapeaux et fanions.
Les Diables Bleus en tenue chasseur étaient représentés par une délégation du 27e BCA et par la 301e section des DB de Colmar. Le
Ce samedi 9 octobre 2021, l’inauguration de la villa Sidi-Brahim, après restauration par le Souvenir Français de Munster, s’est déroulée sur les hauteurs de Soultzeren, au lieu-dit « le Boden ».
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Inauguration après restauration, De la villa Sidi-Brahim
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président du comité du SF de Munster, Fernand Stihlé, ancien du 22e BCA, a relaté dans son discours de bienvenue l’historique des travaux. Une présentation des combats menés dans les environs du site pendant la guerre 1914 1918 a été commentée par Eric Braesch, membre du comité. Un peu d’histoire : cette villa se trouve dans l’ancien camp du Bichstein, nommé en 1916 le camp Robert en hommage au capitaine Benjamin Alexandre Robert. Cet officier est mort héroïquement à l’assaut du Barrenkopf en juillet 1915, à la tête de la 1ère compagnie du 22e BCA. Pendant la première guerre mondiale, la villa Sidi-Brahim était le poste de commandement de ce camp qui comptait 340 hommes et 80 animaux. Sa construction a débutée en 1914, et a été achevée en septembre 1915 par la compagnie 27/3 du 11e régiment de génie (comme l’indiquait la plaque retrouvée sur place). Parmi les premiers officiers supérieurs qui ont occupé les lieux, le lieutenant-colonel Lancon, commandant de la 5e brigade de chasseurs alpins, le commandant Manicacci du 115e BCP et le commandant Ardisson du 12e BCP. L’appellation Sidi Brahim a été attribuée à la villa en mémoire de la bataille du même nom, qui, pour les Diables Bleus, symbolise l’esprit chasseur d’équipe, de courage et de sacrifice. En 1915, étant à cours de munitions la 6e Cie du 7e BCA s’est battue contre les allemands avec des pierres pour tenir l’Hilsenfirst à Sondernach, ce qui lui a valu d’être la seule compagnie à porter le nom de Sidi LorsBrahim.delavisite effectuée en 2017 par le comité du Souvenir Français de Munster, il était apparu que vu son état, sans intervention extérieure, l’ensemble n’allait pas tarder à s’écrouler. Après concertation, la décision d’entreprendre des travaux de consolidation a été prise, une remise en état paraissant hors de portée. Une première journée de travail a ainsi été organisée après des démarches auprès de la commune de Soultzeren, dont le maire a spontanément adhéré au projet, ainsi que le garde forestier. Tous les membres se sont rapidement pris au jeu, se retrouvant entre sept et douze participants un samedi par mois, dans une belle ambiance de camaraderie. Au fil de l’avancement des travaux, les besoins en matériel ne se limitaient plus à quelques sacs de ciment. Afin de poursuivre le chantier, un écho favorable pour son financement a été obtenu auprès de la municipalité de Soultzeren, ainsi que de la CCA de la vallée de Munster. Cette réhabilitation partie d’une simple consolidation témoigne de l’engagement d’une formidable équipe, composée de personnes de différents horizons et métiers, la plupart retraités. JR. Haefélé, délégué Alsace de l’Amicale du 22e BCA.
31 Activités délégués régionaux Daniel Rocher et Jean-Luc Touzeau : étaient tous les deux à Rimini pour la 93e Adunata nazionale du 6 au 8 mai 2022. Daniel Rocher : Les 150 ans de Valsusa mi-juin. Gianluca Ciceri : Regroupement de la section régionale des Alpini des Abruzzes à Amatrice les 11 et 12 juin 2022.
32 4. Devoir de mémoire. COMMÉMORATION DE LA VICTOIRE 1945
De même à Antibes l’amicale était représentée par Georges et Christine Trémoulet, ainsi que par Roland et Annick Gourdet. Christian Rinaldi et Yves Blouet la représentaient à l’Escarène.
Les cérémonies du 8 mai 1945 se sont déroulées par une météo maussade et quelque peu humide. Malgré tout, le public était présent ainsi que les associations patriotiques.
A Lunel : Daniel Thiery
Pour les Alpes Maritimes : Jacques Bonavita et Fabrice Gherardi représentaient l’amicale du 22 à Villefranche sur Mer, Alain Barale et Laurent Icardo étaient sur les rangs à Nice.
Nous étions rassemblés en nombre, ce 25 mai 2022, pour honorer les combattants de Narvik, seule victoire des troupes alliées en 1940, devant la stèle du pavillon d’entrée du quartier Saint-Jean-d’Angely à Nice. Après que Georges Trémoulet ait évoqué le déroulement de la bataille, notre président Jean Pierre Martin a rappelé le contexte stratégique de ces combats dans le jour sans fin du cercle arctique. Puis Marie Christine Fix, au nom de Christian Estrosi, maire de Nice et président de la Métropole Nice Côte d’Azur, a tenu à rappeler combien il est utile de préserver et de transmettre cette mémoire en les temps troublés que nous vivons et qui nous confirment le tragique de l’Histoire. L’Amicale des anciens de la Légion étrangère déposa ensuite une première gerbe au pied de la stèle, avant celle commune de l’Amicale du 22e BCA et de la Marine nationale, et enfin celle de la ville de Nice. Après la dislocation de la cérémonie, nous nous retrouvâmes au Caffé d’Angely, la brasserie qui fait face au monument, où, entre frères d’armes, nous levâmes notre verre à la santé de nos associations patriotiques. Etaient présents à cette manifestation : Président de l’amicale des porte-drapeaux : André Camous Président de l’AMMAC (Marine) : Jean Jacques Don Marino Président de l’AALE (Légion étrangère) : Colonel René Le Roy Jean Pierre Martin
33 NARVIK 82e anniversaire des combats de Narvik
34 NARVIK 25 MAI 2022 LE COMBAT POUR LES RESSOURCES
Le second conflit mondial n’échappe pas à cette constante. L’Allemagne avait un besoin vital de ressources que son sol ne produisait pas, et cela a orienté de façon décisive sa stratégie. À l’exception du charbon dont elle disposait en quantité gigantesque, l’Allemagne nazie manque d’à peu près tous les ingrédients nécessaires à son industrie de guerre, l’acier, le pétrole, le chrome, l’aluminium, le nickel, le caoutchouc. Dès lors, deux possibilités s’offraient à elle, soit passer par des traités commerciaux, comme ce fut le cas avec la Suède pour le fer, ou la Roumanie pour le pétrole, soit aller chercher par les armes ce qui lui manquait. Ainsi les visées allemandes pour les Sudètes intégraient le potentiel économique majeur de cette région, lignite, argent, usines Skoda, installation de centres de production de carburants de synthèse. Quand, à l’automne 1941, alors que la Wehrmacht n’est qu’à quelques étapes de Moscou à peine défendue, Hitler détourne ses forces pour la gigantesque bataille de Kiev, où il détruit six armées soviétiques, son objectif étant le grenier à blé de l’Ukraine. Quand, à l’été 42, alors que Stalingrad lui tend les bras, il se retourne vers le Caucase, il vise les puits pétroliers de Bakou. La conquête de la France et de la Yougoslavie a permis à l’Allemagne de disposer de réserves de bauxite indispensable à la production d’aluminium. La ressource en manganèse est rendue accessible après la remise en état des mines de Nikopol en Ukraine.
La proclamation hasardeuse du président du Conseil français a eu au moins le mérite de rappeler que les conflits modernes sont d’abord et avant tout des conflits pour les ressources. Ou, au minimum pour priver l’adversaire de ressources essentielles. La guerre entre Russes et Ukrainiens vise surtout à priver l’Ukraine de sa façade maritime, et donc de la possibilité d’exporter ses productions de céréales, de fer, d’acier, d’huiles, d’engrais, ce qui aurait pour effet de l’affaiblir définitivement.
« La route du fer suédois est coupée », « les alliés sont à Narvik et qu'ils tiennent la route permanente du fer ». Cette phrase est tirée d'un discours de Paul Reynaud devant le Sénat le 16 avril 1940. Il y annonce, sous les vifs applaudissements des sénateurs français, que le Reich ne dispose plus de cette ressource indispensable à son industrie de guerre. Rappelons que le minerai de fer à très haute teneur était extrait des mines de Kiruna, en Suède, et transitait par le port norvégien de Narvik, à destination de l’industrie allemande.
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Inversement, les Alliés mettront trois longues années avant de comprendre que pour affaiblir l’adversaire, il ne fallait pas viser les centres de production de guerre, peu vulnérables et disséminés, mais le système de communication du Reich, les artères stratégiques. Dans la guerre moderne, les flux sont tout à fait aussi essentiels que les combats. La machine de guerre, aussi perfectionnée soit elle, tourne à vide dès qu’elle est privée de ses flux logistiques. L’Allemagne n’a jamais manqué de combattants, près de dix millions d’hommes en 1943, ni même de blindés et d’avions, 4.000 avions de combat et 11.000 engins fin 1944.
Nos vaillants chasseurs, marins, légionnaires de Narvik n’en avaient sans doute pas conscience. Mais au delà de l’honneur de nos armes lavé, ils se battaient pour un objectif bien plus important qu’un modeste port norvégien. Ils se battaient pour empêcher le Reich de fondre des canons et de construire des chars.
Elle a manqué simplement de carburant, une fois perdus les gisements de Ploesti. Même avec les carburants de synthèse, elle dispose de moins de dix millions de tonnes en 1944, contre vingt millions pour les Russes, et 245 millions pour les Américains. Comme l’affirmait justement l’historien Philippe Masson, « l’insuffisance de carburant a constamment bridé la mobilité et le développement de l’armée et de l’aviation. »
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Mais si l’EMAT avait accepté le concept de ce centre, il n’accorda aucun moyen supplémentaire à la région, la DPMAT ne consentant à reconnaître que les postes d’un lieutenant chef de centre et d’un adjudant-chef tous deux « qualifiés montagne » ; tous les autres membres du personnel seraient détachés des unités de la 6e RM selon les ordres à donner par celle ci. De même tous les équipements et matériels seraient prélevés sur les dotations d’unités de la région militaire. De cette situation ambigüe devaient résulter des difficultés et des incohérences sur lesquelles je reviendrai rapidement.
La « spécificité montagne » Expérience méconnue en 6e Région Militaire (Metz) dans les années 1960 70.
16 Le 22e GCA est resté l’unique exemplaire d’un « Groupe de commandos alpins », régiment d’infanterie des forces du territoire. Le 22e bataillon ne retrouvera son appellation traditionnelle qu’en 1969, à la création de la 17e brigade alpine de Gap à laquelle il sera rattaché.
Le Centre d’Entraînement au Combat en Montagne (CECM) peut être considéré comme un lointain précurseur des centres de Briançon (CNAM) et de Barcelonnette (CIECM) des années 1990 et de l’actuel CNAM de DébutModane.1968, après quatre années passées comme chef de section au 22e GCA16, j’appris que je serais muté, à l’issue du stage, au 152e régiment d’infanterie de Colmar, pour être détaché au Col des Feignes sous Vologne, commune de La Bresse, dans les Vosges, pour y prendre le commandement du Centre d’Entraînement au Combat en Montagne (CECM) de la 6e région militaire, dont j’apprenais l’existence par la même occasion… Ce centre devait sa création à la seule volonté du général Massu, lors de sa prise de commandement de la 6e région militaire de Metz, en 1961. Bien que « colonial et parachutiste », marqué par les terribles combats qu’il avait connus, au sein de la 2e division blindée durant l’hiver 1944 pour franchir les Vosges enneigées, farouchement défendues par quelques unités de Gebirgsjäger allemands, il décida la création de ce centre pour y former au « combat en montagne » les unités de toutes armes de la région, en été comme en hiver. Il jugeait indispensable de faire découvrir aux unités dites alors du « corps de bataille », cette « spécificité montagne ».
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A quelques kilomètres du col de la Schlucht, l’un des principaux des Vosges, le col des Feignes-sous-Vologne, à 954 m d’altitude, permet le passage d’une route départementale reliant Gérardmer à La Bresse, commune sur le territoire de laquelle se situaient les installations du CECM, distantes d’une dizaine de kilomètres du bourg. Celles ci étaient constituées par deux chalets loués à un particulier ; l’un d’aspect très « vosgien », implanté au col même, abritait le P.C. du centre, l’autre, bâtisse plus banale, à cent mètres du premier, accueillait les passagers et l’infirmerie ; ces infrastructures en dur étaient complétées par une cabane « Fillod » permanente et, en été, une douzaine de tentes Modèle 56 également destinées aux passagers. Outre le personnel permanent (1 officier, 1 médecin du contingent, 4 sous-officiers, une dizaine d’appelés pour le service général et autant d’appelés « moniteurs », soit un effectif total d’environ 25), la capacité d’accueil du centre était de l’ordre de 100 stagiaires en hiver jusqu’à 160 en été, grand maximum. Le terrain rattaché à ces installations comprenait, outre les abords immédiats des chalets, une vaste pâture, jusqu’aux « feignes », c’est à dire un grand étang, aux abords marécageux. D’où l’appellation du col « des Feignes-sous-Vologne ». La Vologne s’écoulant du col vers La ABresse.quelques centaines de mètres des « feignes », avaient été construits dans les années 60, sur des pentes déboisées qui descendent du Hohneck (1366 m), deux téléskis constituant l’ébauche de ce qui deviendra la station de ski de La Bresse-Hohneck, quelques années plus Cettetard. partie du massif vosgien, avec son relief de moyenne montagne, alternant des pentes boisées et des pâtures, dans un secteur peu construit à l’époque, autorisait la pratique du combat d’infanterie du niveau de l’unité élémentaire dans des conditions rustiques ; un enneigement régulier, parfois même abondant, permettait aussi la pratique du « ski militaire » en terrain semi-boisé. Enfin, la présence de secteurs rocheux granitiques sur les contreforts alsaciens du Hohneck (tels que la paroi du Martinswand ou l’arête des Spitzkoepfe) offrait la possibilité de pratiquer l’escalade et d’établir des équipements de passage. Enfin les nombreux lacs de la région, dont ceux de Gérardmer, de Longemer ou de Blanchemer, autorisaient la pratique de la « navigation », avec flotteurs pneumatiques de dotation ou « engins de fortune » telle qu’on l’enseignait alors dans les centres d’entraînement commando (CEC).
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Les programmes des stages d’été ou d’hiver, en principe d’une durée de trois semaines, établis pour des unités constituées en « compagnie de marche », étaient d’ailleurs copiés sur ceux de ces stages en CEC, tels que j’en avais suivis, naguère, avec mes sections du 22e GCA, au CEC de Modane par exemple. Grosso modo, été comme hiver, la première semaine du stage était consacrée à la découverte du milieu montagnard et à l’initiation aux techniques (d’escalade et de navigation, ou de ski) ; en seconde semaine, il s’agissait de s’initier à la pratique du combat en montagne en utilisant ces techniques, et enfin le stage se concluait par un raid de trois à quatre jours « en zone hostile », avec déplacement en milieu montagnard, bivouacs (sous tentes ou en igloos) et actions de combat… Inutile de dire que l’engagement physique était intense, et que les unités pressenties étaient vivement encouragées à s’y préparer .
Précisons que les unités élémentaires d’armes autres que l’infanterie (ABC, Artillerie, Génie) étaient invitées à se présenter, pour effectuer ces stages, sous forme de « compagnies de marche », à trois sections et élément de commandement. Col des Feignes sous Vologne - La Bresse (88) - CECM –Hiver Ma formation et ma pratique de la montagne, sans être exceptionnelles, étaient convenables, mais j’allais découvrir que je n’aurai pas tellement à les mettre en application sur le terrain et que mon rôle se situait « ailleurs »
…
Dans le domaine « technique montagne », j’étais secondé par un adjudant-chef, ancien du 22e BCA en Algérie, doté des « sacrements nécessaires de l’EMHM », vosgien de surcroît ; étant le plus ancien dans le grade le plus élevé, il était aussi mon adjoint dans tous les domaines. Il était assisté par une équipe de moniteurs, de ski ou d’escalade, appelés du contingent, dont nous faisions la sélection parmi les « skieurs » ou les « grimpeurs » que nous envoyaient les corps, sur ordre de la 6e région, pour constituer cette équipe… Inutile de dire que nous étions exigeants non seulement sur la technique, mais aussi sur la tenue et l’état d’esprit, leur rôle étant fondamental pour « l’esprit » du centre… J’ai rapidement compris qu’une fois le stage préparé et mis sur les rails, il me suffirait de quelques « passages sur zone » pour en vérifier le bon déroulement et prendre la température, laissant rênes longues à mon second, et me consacrer aux autres aspects de mes responsabilités, auxquelles je n’avais, à proprement parler, pas vraiment été préparé.
Disons d’emblée que le succès d’un tel stage dépendait grandement de l’état d’esprit du commandant d’unité et de son encadrement ainsi que de la motivation qu’ils pouvaient susciter, au sein de l’unité, pour la pratique d’activités qui sortaient de leurs habitudes…
Pour en rester à l’instruction montagne, je devenais en fait l’équivalent du « Directeur de l’instruction » d’un corps de troupe… Je devais, en concertation avec le commandant d’unité, qui était tenu de venir prendre contact avec moi quelques semaines avant le stage, affiner le programme type du stage pour éventuellement l’adapter à son unité et surtout lui permettre d’y préparer son personnel, moralement et physiquement.
Un commandant d’unité « allergique au ski » ou réfractaire à la descente en rappel pouvait, par son comportement durant la première semaine d’initiation, compromettre sérieusement l’ambiance au sein de l’unité et surtout les résultats qu’elle obtiendrait au cours du contrôle opérationnel final. Je dois reconnaître que, d’une manière générale, les choses se passaient bien, nécessitant certes parfois après quelques « mises au point » ; néanmoins j’ai aussi connu des incidents pénibles, qui me sont restés en mémoire, d’autant que si je « n’étais que lieutenant », je ne pouvais me permettre de laisser l’ambiance dégénérer, dans ce milieu confiné et avec un programme d’activités soutenu, et devais parfois « recadrer » certains… En outre, j’avais à établir, in fine, un rapport de stage, avec appréciation sur l’encadrement, ce qui, je n’en doute pas, ne m’a pas fait que des amis…
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Les liaisons téléphoniques d’infrastructure étant assez médiocres (il n’y avait qu’une ligne) le centre était doté d’une station-radio avec un poste ANGRC-9, dont la grande antenne surmontait le toit du chalet-PC ; une antenne filaire était également tirée pour assurer la liaison en graphie avec Metz, Epinal, Nancy, Colmar et Strasbourg, par lesquelles passaient mes deux chaînes hiérarchiques. Par la force des choses, je me trouvais aussi « officier du matériel » du détachement. Un seul sous-officier, chef du service général et chargé du matériel, me secondait dans ces tâches « matérielles ». Le centre ne disposait pour tout parc automobile que d’une jeep, un camion GMC (pouvant être équipé d’une lame chasse neige) et une sanitaire… La jeep (sans portières) servait beaucoup pour des liaisons ponctuelles et les reconnaissances de terrain, le GMC, outre sa fonction chasse-neige, devait effectuer une liaison hebdomadaire de ravitaillement à Colmar et servait également à la mise en place de matériel ou des équipes plastrons pour les exercices. Parfois, il fallait faire appel à la bonne volonté du capitaine de l’unité en stage pour les besoins du centre. Un seul mécanicien, appelé du contingent, permettait de faire face aux incidents mécaniques ; il assurait également le fonctionnement des deux groupes électrogènes implantés à l’arrière du chalet PC, qui permettaient d’assurer l’éclairage des bâtiments, baraques et tentes, car l’électricité n’arrivait pas au Col des Feignes, et le commandement avait refusé l’installation de la ligne nécessaire. Le CECM vivait donc, depuis son origine, au régime de l’extinction des feux d’environ 22 h 00 jusqu’au réveil, dont l’heure était variable selon les activités… et connaissait régulièrement des coupures de courant Quantinopinées.auchauffage, il était assuré soit au mazout, soit au charbon, avec les problèmes de ravitaillement que l’on imagine, ainsi que les norias de seaux de charbon (et de cendres) ou de bidons de mazout.
Le centre n’était pas doté en armement… Par contre, il s’agissait d’un centre d’entraînement au combat, et en conséquence les unités devaient venir avec un armement léger d’infanterie, dont elles assuraient elles
42 Sans entrer dans trop de détails, je citerai rapidement ce qui a constitué le principal de mes occupations durant cette année. En premier lieu, j’étais, dès mon arrivée, devenu « commandant d’armes de la place de La Bresse ». Tous les documents émanant de la région m’étaient systématiquement adressés en deux exemplaires : un pour le lieutenant chef de centre, et l’autre pour « le commandant d’armes » !
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mêmes la sécurité, le centre ne fournissant qu’un local-armurerie, sommairement sécurisé dans le chalet annexe. Bien sûr, le centre disposait d’un « magasin montagne » situé dans les combles du chalet. On y trouvait l’équipement complémentaire, individuel et collectif, indispensable pour la pratique de la montagne et dont n’étaient pas dotées les formations du corps de bataille venant en stage, skis, chaussures, moufles, piolets, cordes, anoraks etc… J’avais d’entrée constaté que ces équipements étaient très usagés et, pour certains, dataient de la « génération antérieure » à ceux dont nous disposions au 22e GCA, lequel n’était pourtant pas tellement privilégié en ce domaine. Plein d’illusions, je pris donc ma plume et écrivit à un lieutenant d’intendance avec lequel je m’étais lié d’amitié au mess de garnison de Nice, et qui m’avait annoncé sa mutation à la direction centrale de l’Intendance, pour lui décrire la situation, exprimer mes besoins et lui demander s’il pouvait quelque chose pour moi. Dès le début du mois de novembre (j’avais pris mes fonctions le 1er septembre) et sans autre avertissement, je reçus copies de plusieurs « ordres de ravitaillement à titre gratuit », prescrivant à l’établissement de Châteauneuf de mettre en place, au magasin régional de l’habillement de Strasbourg toute une série d’équipements dont j’avais sollicité l’attribution… entre autres : 150 paires de skis avec les cannes, 150 brodequins montagne de pointures panachées, 180 pantalons fuseaux et 150 pantalons d’escalade, 150 anoraks doublés, sans oublier divers matériels individuels ou collectifs. J’ai sous les yeux, en rédigeant ces souvenirs, les sept feuillets listant tous ces matériels dont j’avais exprimé le besoin ; décidément, je m’étais fait un bon copain à Nice ! Mais c’était sans compter avec l’inertie administrative… Sans plus attendre, accompagné par mon second, spécialiste montagne, j’ai décidé de me rendre à Strasbourg, avec mon véhicule personnel pour faire plus vite, afin de prévoir les conditions de perception de ces matériels, mis en place spécialement pour le CECM… Mais malgré mon insistance auprès des nombreux responsables que j’ai sollicités, je ne parvins pas à obtenir la moindre affectation de quelque matériel que ce soit… Il m’a été objecté qu’il s’agissait d’un recomplètement annuel du magasin régional, en équipements destinés à toutes les unités de la région… Le général Massu n’était plus à Metz, je n’y connaissais personne et ne suis pas parvenu à débloquer la situation…Je n’ai jamais vu le moindre de ces équipements parvenir au Col des Feignes… et je ne suis pas loin de penser qu’ils sont, encore aujourd’hui à Strasbourg, dans
Un peu dépassé au début, je pris rapidement la mesure du problème, et avec l’aide du sous-officier d’administration, je me lançais dans l’élaboration des menus, qui devaient répondre à des règles caloriques et diététiques (en sollicitant en ce domaine l’aide du médecin aspirant), avec l’application des portions réglementaires pour chaque denrée, toutes choses dont je ne m’étais jamais soucié. Il fallait ensuite passer les commandes à l’officier d’ordinaire du 15/2 à Colmar pour l’essentiel des produits et tenir compte des délais de la livraison effectuée par notre liaison hebdomadaire en GMC, hormis quelques produits frais et le pain, que nous allions acheter à La Bresse. Et tout cela, bien sûr, avec l’anticipation nécessaire, en tenant compte des effectifs réels en fonction de la présence de stagiaires ou non.
Col des Feignes sous Vologne La Bresse (88) CECM Eté
44 les rayons du magasin (s’il existe encore) où je les avais pourtant de mes yeux vus, en décembre 1968…
La tâche qui m’a semblé la plus difficile à assumer, probablement parce que je n’avais jusqu’à présent eu aucune préoccupation en ce domaine, fut certainement celle « d’officier d’ordinaire », c’est-à-dire la responsabilité de l’alimentation, au quotidien, de cette grande famille de 150 personnes.
L’intendant régional me répondit qu’effectivement cette surprime existait, mais qu’elle était destinée aux effectifs séjournant au dessus de 1000 m ; comme les installations du centre étaient implantées à 954 m d’altitude, le CECM n’en était pas doté, mais je pouvais l’obtenir pour tout le personnel ayant une activité au-dessus de 1000 m. dans la journée, à condition de fournir l’état quotidien du personnel concerné. Je ne me posais pas davantage de question, et dès les jours suivants, j’adressais, hebdomadairement à l’intendance, les états quotidiens demandés, en y faisant figurer le personnel complet de la compagnie stagiaire, cela va de soi, mais aussi la totalité du personnel permanent du centre. J’avais néanmoins assuré mes arrières, dès la réception de cette note, en prescrivant au chef du service général, de dorénavant, après la cérémonie quotidienne de lever des couleurs (qui avait lieu au milieu du col devant le bâtiment PC), emmener tout le personnel du centre pour un footing matinal dont l’itinéraire était laissé à son initiative, mais devait impérativement franchir la cote 1000 ! Et le sous-officier administratif établissait chaque jour l’état nominatif du personnel éligible à la « prime d’alimentation montagne » ; seuls les malades (rares au demeurant) et les permissionnaires n’y étaient pas mentionnés. Cette surprime a incontestablement permis « d’améliorer l’ordinaire » des derniers mois d’activités du CECM.
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d’expérience en la matière, je n’ignorais pas que les troupes de montagne, pour compenser les besoins énergétiques supplémentaires liés à la pratique de la montagne, bénéficiaient d’une « surprime d’un franc par homme et par jour ». Ayant constaté dès mon arrivée que le CECM ne recevait pas cette surprime, j’en fis immédiatement la demande et la réponse ne s’est pas fait attendre.
Le Centre a heureusement toujours bénéficié d’excellents cuisiniers, aimant leur métier, que j’ai associés à toutes les phases de prévision et réalisation des repas et m’ont souvent été d’une grande aide en ce domaine, notamment pour l’accommodation des restes. J’ai notamment souvenir de ce cuistot alsacien qui m’a fait découvrir les « salades de pâtes » et m’a convaincu, assez facilement d’ailleurs, qu’en commandant la viande par « demi-bœuf » plutôt que de la commander au kilo, il se faisait fort de faire des économies, en proposant plusieurs menus composés avec les abats. Car il fallait évidemment rentrer dans le budget Malgrédisponible…monmanque
J’aurais bien d’autres anecdotes à rapporter, mais il me faut conclure cette brève évocation.
Philippe CHATENOUD
Le CECM des Vosges n’a donc vécu que quelques années et le nombre d’unités élémentaires de la 6e RM qui y sont passées peut paraître dérisoire. Il n’en reste pas moins que le général Massu « voyait juste », et que ce concept allait être repris quelques décennies plus tard, à Briançon et Barcelonnette et perdure aujourd’hui à Modane…
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Durant l’année 1969, il advint que le propriétaire des installations dans lesquelles s’était installé le CECM est décédé et ses héritiers ont souhaité réaliser rapidement le partage de la succession en mettant la propriété en vente. Depuis trois ans déjà le général Massu était parti à Baden Baden, et ses successeurs n’avaient pas montré la même énergie pour développer ou soutenir son initiative. Le verdict est rapidement tombé. Les installations du CECM seraient rendues au propriétaire le 1er octobre 1969, toutes les opérations de démontage, déménagement et réintégration devraient être terminées à la mi septembre ; en conséquence le dernier stage aurait lieu en juillet 1969… et le 1er octobre, je rejoignais le 159e RIA à Briançon.
En janvier 1941, il est affecté au Groupe Réservé de Bombardement n°1 (GRB1), unité aérienne qui soutient le colonel Leclerc dans les opérations de la prise de Koufra (Libye) le 1er mars 1941. Mais en raison d'ennuis mécaniques, le Blenheim de Paul Jean Roquère et de son équipage ne peut participer à l'offensive. Il doit rentrer à Fort Lamy (Tchad). Détaché à Bangui de mars à août 1941, le lieutenant Roquère est alors affecté au Groupe de Bombardement "Lorraine" en formation à Damas. Le 30 octobre 1941 le groupe quitte la Syrie pour l'Egypte en vue de préparer la deuxième campagne de Libye.
C'est le 15 novembre 1941 que son groupe effectue sa première mission de guerre consistant en l'attaque d'un convoi sur la route Bardia Tobrouk. Entre le 20 novembre 1941 et le 15 janvier 1942, Paul-Jean Roquère effectuera 50 missions de guerre en appui tactique de la 8ème Armée britannique.
Paul Jean Roquère est né le 30 août 1916 à Draguignan dans le Var. Jeune sous-lieutenant sorti de l'Ecole militaire de Saint-Maixent en 1937, Paul-Jean Roquère commande, en septembre 1939, une section du 22ème Bataillon de chasseurs alpins (22ème BCA) à Nice. En 1940, il passe dans l'Aviation et est affecté à la Base Aérienne 109 à Tours où il obtient son brevet de chef de bord en avril de la même année. Envoyé à Caen, il doit se replier, en mai 1940, avec ses camarades sur la base-école d'Aulnat près de Clermont-Ferrand. Il demande alors à servir comme fantassin pour la défense des ponts de la Loire. Sa demande acceptée, il prend une part active, en qualité d'officier d'Infanterie, aux combats de la Charité sur Loire et de Decize, les 15 et 16 juin 1940.
47 HEROS MECONNUS Mise en lumière d'un héros varois méconnu...
Il y a 80 ans de cela, Paul-Jean Roquère, un jeune officier de l'armée de l'air participait à sa première mission aérienne de guerre. Ce natif de Draguignan (83) en effectuera 50. Voici son histoire...
Le 17, l'ordre de la retraite est donné, le 19, il décide de rejoindre Londres et s'embarque le 21 juin, à Saint-Jean-de-Luz sur le Sobieski, déguisé en soldat Engagépolonais.auxForces
françaises libres (FAFL) comme lieutenant observateur, il est dirigé sur le camp d'entraînement de la Royal Air Force à Saint Athan près de Cardiff. Au camp d'Odiham, il est affecté à l'escadrille, entièrement française, "Topic", il quitte la Grande Bretagne en octobre 1940 par bateau et débarque à Lagos au Nigeria.
Le Groupe "Lorraine" étant rappelé en Angleterre, le lieutenant Roquère embarque, depuis Durban, début 1943, sur le paquebot Empress of Canada transformé en transport de troupes, navire qui doit regagner la Grande-Bretagne sans escale et sans escorte.
Paul Jean Roquère a été fait compagnon de la Libération à titre posthume le 16 octobre 1945. Destin tragique de ce vaillant varois... Ne l'oublions pas...
Le 15 mars 1943, à bout de force et n'étant plus en capacité de nager, Paul-Jean Roquère, après avoir donné sa ceinture de sauvetage à un camarade, disparaît en pleine mer, sous les yeux de sa femme qui, elle, réchappera miraculeusement du naufrage.
Bertrand PrésidentVITUde la Fédération Nationale de Reconnaissance des 0664Harkis006 502
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Pour son comportement pendant la campagne de Libye, il est cité à l'ordre de l'Armée aérienne, et par les Britanniques à l'ordre de la RAF. Il prend part aux opérations d'El Alamein en octobre 1942.
Mais le 13 mars 1943, au large des côtes d'Afrique, le bateau est torpillé par un sous-marin italien. Parmi les rescapés tombés à l'eau qui tentent de trouver refuge sur des embarcations de fortune se trouvent Paul Jean Roquère et son épouse Suzanne, évadée de France par l'Espagne l'année précédente et qui l'avait rejoint à Damas.
49 Conférence sur les Harkis Une nouvelle réunion culturelle s’est tenue le vendredi 3 juin 2022, à la Maison du Combattant de Nice.
Le thème choisi était « Le drame des harkis », une page sombre de l’histoire de notre pays.
Le sujet est devenu d’actualité à la suite de la promulgation, très récente, d’une loi « portant réparation pour les harkis et leur famille », que la France a traités de manière indigne pendant des années.
les « Accords d’Evian », en massacrant cruellement ceux qu’ils considéraient comme des traîtres. En dépit des ordres du général de Gaulle, qui avait interdit le transfert en métropole des supplétifs, ceux qui avaient réussi à se réfugier en France, avec l’aide de nombreux militaires français et d’associations, furent relégués dans des camps insalubres où l’administration se conduisit envers eux de manière indigne. Il faut reconnaître la responsabilité de la France. Il est juste de leur accorder des réparations, même si elles interviennent très tardivement. Aujourd’hui, les harkis et leur famille méritent la reconnaissance de leur histoire dans l’Histoire de France. Les participants à la réunion s’interrogèrent sur les responsabilités de ce que certains considèrent comme un opprobre ineffaçable.
Jean Pagès
50 Jean Pagès, après avoir décrit le comportement admirable de ces hommes qui avaient choisi la France dans la lutte contre le FLN, aborda la tragédie qu’ils ont vécue lorsque nos adversaires violèrent systématiquement
Liste
51 5. Le carnet. Encouragements / Problèmes de santé
soit un total de
NOUVEAUX AMICALISTES 2022 x 3 2201 HALLE Chantal 2202 DANY Katherine 2203 OLIVIERO Pierre DÉCÈS 2022 x 2 - 123 – IMPROVISI Yvon le 26/03 - 1705 – CARPENTIER Jacques le 18/05
Messieurs André Avigdor, Pierre Azam, Jean-Claude Banz, Claude Bélardi, Jacques Bonavita, Bernard Charlier, Maurice Cothonay, Fernand Delaygue, Jean Robert Haéfélé, Joseph Hajnik, Bruno Jean Faure, Christian Nardini Roux, Henri Pommier, Frédéric Russo, Bernard Marie Schuck, Guy Scordino, Michel Vaugarny, Georges Vergès.
€. Pour le 1er semestre 2022 (au
Mesdames Mythé Charlier, Josette Fantola, Sandrine Giabbanelli, Marie Louise Meyer, Christiane Péli, Josette Thiéry. des 47 donateurs au 1er Juillet 2022 Barale A, Mme Barale F, Barre, Bastien, Bauyssonnade, Y-P Bernard, Mme Bonaldi, Bonavita, Bonsignori, Borra, Camilla, Carle, Chatenoud, Crosera, de Lavareille, Duplan, Espet, Ferroud-Platet, Florence, Guitart, Hérisson, Journaux, Laugier, Lions, Matelot, Mathieu J-C, Maurizi, Mme Mergy, Metz, Meyer, Morel, Mouriès, Murguet, Nardini Roux, Nigretti, Patrone, Mme Péli, Pintos, Place, Rinaldi, Mme Roda Fondart, Mme Trémoulet Ch, Trémoulet G, Troupel, Venturi, Vincent, Vouillemin. 984 1er Juin)
52 6. Distinctions. REMISE DE DECORATION FNAC (Vincennes)
Le samedi 21 mai 2022 l’Amicale a eu le plaisir d’honorer un « Grand Ancien » en la personne du chef de bataillon Florent Meyer. Il fut au 22e BCA, à Nice, de 1972 à 1976, jusqu’à la dissolution du bataillon d’active en février 1976.
A l’amicale depuis 1991, il a depuis toujours été très dévoué à la cause chasseur, et ce malgré les graves problèmes de santé de son épouse chérie Marie-Louise et de lui-même plus récemment...ce qui ne l’empêche pas, à 91 ans d’afficher une forme physique exceptionnelle et une mémoire remarquable ! Pour lui remettre la Médaille d’Argent avec « Rosette », la plus haute récompense décernée par la FNAC de Vincennes, trois personnes de l’Amicale du 22e BCA l’avaient rejoint à Saint-Laurent-du-Var, dans la villa de son fils Frédéric et en présence de son autre fils Siegfried : Le LCL(h) Georges Trémoulet (vice-président et chancelier), Christine Trémoulet (trésorière générale et secrétaire adjointe) et l’adjudant Jacques
53 Bonavita, un de nos quatre inoxydables porte-fanions, ce dernier ayant depuis longtemps tissé de solides liens d’amitié avec le récipiendaire et sa famille. Cette remise de médaille fut un moment d‘émotion pour notre valeureux ancien, qui, pour marquer ce bon moment de camaraderie, nous avait préparé avec l’aide efficace de ses deux fils, une royale « embuscade » déjeunatoire qui se prolongea jusqu’au milieu de cette après-midi ensoleillée… A noter la séquence « surprise » lorsque Jacques Bonavita offrit à Florent Meyer un superbe cadeau confectionné de ses mains magiques : une « jeep nominative » sur fond de carte d’état major de la région de Beuil (où se trouve le centre de montagne) et au-dessous de laquelle on peut lire « Au Cdt Florent Meyer, Merci pour mon pot de départ » qui fait référence à leur lointaine amitié. C’est la preuve qu’au 22 on s’estime ! Georges Trémoulet
54 DISTINCTIONs
Le jour de la conférence sur les Harkis, il a été remis à Madame Christiane Péli, par le président JP Martin et le chancelier G Trémoulet, la médaille de bronze fédérale « sympathisant ». Toutes nos félicitations aux récipiendaires.
La médaille d’argent fédérale « sympathisant » a été attribuée à notre ami Jean Paul Giabbanelli, réalisateur technique de Nul ne Crains. N’ayant pu être présent à notre assemblée générale, la décoration accompagnée de son diplôme, lui ont été remis par le 1er vice-président Alain Barale.
oBSèqUeS D’Yvon imPRoviSi
L’amicale du 22e BCA et des Troupes de Montagne est venue de Nice représentée par le Colonel Georges Trémoulet et son épouse Christine ainsi que du fanion des amicales des 22e et 24e BCA portés par Jacques Bonavita et Fabrice Ghérardi. Nos amis Alpini des sections de Ligurie avec qui Yvon avait l’habitude de se réunir lors des Adunate/Raduni sont également présents en masse. Une forte délégation venue de Haute Savoie (avec le fanion du Chablais et de Bellegarde) est venue assister aux obsèques avec notamment l’ancien Chef de Fanfare du 27e BCA, l’Adjudant-Chef Eric Moron et son épouse Hermine. Le Président Régional de la FNAC (Fédération Nationale des Amicales de Chasseurs) Christian Martinez avait également fait le déplacement pour la représenter. Nous relevons également la participation des Anciens de la Fanfare du 27e BCA qui ont parcouru la France pour être présents et qui ont porté le cercueil d’Yvon jusqu’à sa dernière demeure au son de la Fanfare de Villefranche qui a également tenue à être présente. Le défilé débute, fanfare de Villefranche en tête, au son du Téméraire, suivi du cercueil, des décorations, des porte-drapeaux/fanions puis des autorités civiles et militaires et des habitants du village. Une bénédiction sera donnée en l’Eglise Sainte-Marguerite du Village. Son petit-fils et l’Adjudant-Chef Moron évoqueront sa biographie avec notamment son engagement volontaire au 3e RIA et au 22e BCA lors de la bataille de l’Authion, sa défense sans relâche des traditions chasseur et son amitié avec la Fanfare du 27e BCA en tous temps et tous lieux (on ne compte plus les nombreuses pissaladières réalisées maison par Yvon pour les multiples prestations en France comme à l’étranger).
En ce matin du vendredi 1er avril 2022, c’est tout le village de RoquebruneCap-Martin et sa famille qui se réunissent sur la place des 2 Frères pour rendre hommage à Yvon Improvisi, décédé le 26 mars, fidèle porte fanion de l’Amicale des Chasseurs Alpins, à Pied et Mécanisés du Mentonnais depuis sa création.
55 7. Nos peines.
Les participants se sont ensuite retrouvés sur la place de ce village si cher à Yvon pour un verre de l’amitié en sa mémoire organisé par le comité des fêtes (Les Coqs Roquebrunois) et l’amicale des Chasseurs du Mentonnais. Ses dernières volontés auront été respectées. Avec Yvon c’est une partie de l’âme Roquebrune-Cap-Martin qui s’en est allée. « Arvi pa » Yvon et merci pour tout ce que tu as fait pour la cause Chasseur et les Troupes de Montagne, en France comme à l’étranger.
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Franc COMBE (Président de l’Amicale du Mentonnais)
Les morceaux musicaux Jeune Chef et les Dragons de Noailles seront interprétés par la Fanfare de Villefranche à l’intérieur de l’église et sur le trajet du retour. Yvon sera inhumé dans le caveau familial au cimetière de RoquebruneCap Martin surplombant la mer, toujours porté par les anciens de la Fanfare du 27e BCA. Une dernière haie d’honneur puis salut des fanions au cercueil seront effectués avec un dernier message d’Adieu prononcé par son parrain, ancien de la Fanfare, Richard Méziat, au son de la Protestation des Chasseurs.
57 DÉCÈS DE JACQUES CARPENTIER
C'est avec tristesse que nous venons d'apprendre le décès de Jacques Carpentier le mercredi 18 mai 2022, à l'âge de 78 ans, dans sa résidence secondaire de Vierzon. Il est né le 23/09/1943 à Paris (12e). Vivant à Nice, il a été incorporé au 22e BCA du 16/11/61 au 16/11/64, à la 1ére Cie, commandée par le capitaine Andrieux. Il est ensuite rentré dans le corps des sapeurs pompiers où, après 35 ans de service, il a pris sa retraite le Très25/06/1995.engagé dans la vie associative (des papy-trafic entre autres), il s'est inscrit à l'amicale du 22e BCA en février 2017 et est entré au conseil d'administration en 2021. Il partageait son temps entre Nice et Vierzon où il a été hospitalisé début mai pour d'importants problèmes cardiaques, pathologie dont il souffrait depuis quelques années, qui lui ont été fatals cette fois. Ses obsèques ont été célébrées le 24 mai, à Vierzon, où il a été enterré dans son caveau familial. Repose en paix, Jacques. L'amicale présente ses plus sincères condoléances à sa compagne Michèle.
58 8. Courrier des lecteurs. Bonjour les amis, Tout d'abord je tiens à vous remercier pour la transmission de ce compte rendu. Je suis particulièrement satisfait de constater que le transfert des souvenirs du 22 est sur de bons rails. Je me permets de vous féliciter car c'est une tâche ardue qui remonte à de nombreuses années. Courage pour la mise en place de tous ces souvenirs que nous aurons plaisir à Merciredécouvrir.également d'avoir répondu de façon positive à ma demande. Le fanion que vous allez me confier sera entre de bonnes mains et surtout il me rappellera le bon temps où je suis entré dans la grande famille des Chasseurs. A l'époque il s'agissait du fanion de la Sidi-Brahim. Je vois que certains se remettent doucement d'une période difficile (santé physique ou morale). Je profite de ce message pour leur souhaiter beaucoup de courage afin de continuer le chemin de belles façons. Le Printemps arrive les Amis. En ce qui nous concerne la santé est encore un peu chancelante pour Josette. Elle commence à mieux marcher mais son genou lui fait encore "trop" mal ! Cela ne fait que 45 jours qu'elle a subi la pose d'une prothèse.... Quant à moi, je viens de passer le 1° anniversaire après cette dure période de la Covid. Je peux dire MERCI au ciel et à tous ceux qui ont pensé et prié pour moi. Je vais avec des hauts et des bas mais dans l'ensemble je vais bien. Sur le plan relationnel au niveau associatif, suite au Covid, je pense avoir pris un coup de vieux car je suis plus lent pour me mettre au travail ! Et il y en a ...... Comme vous le savez j'occupe le poste de Secrétaire Général du Comité d'Entente des Associations Patriotiques, d'Anciens Combattants et victimes de guerre, à Lunel ainsi que le poste de Maître de cérémonies (8 Associations le composaient, nous venons d'en perdre 1). Notre Président vient de décéder avant notre AG il m'a fallu en compagnie de la Trésorière, rechercher celui qui pourrait occuper ce poste. Ce fut fait mais le voilà indisponible suite à une opération importante !... J'ai entrepris, au nom du Souvenir Français un cycle de formation des jeunes dans le cadre du transfert du Devoir de Mémoire. Après avoir rencontré 12 Jeunes Sapeurs-Pompiers à la Maison du Combattant, nous recevrons 60 CM2 (2 classes), au Monument pour les deux cérémonies de Vendredi 22 Avril. Je profiterai de leur présence pour compléter leurs connaissances sur le Patriotisme. Le mois prochain ce seront 2 classes de CM1 (60 enfants) ainsi que les Jeunes du Conseil Municipal des Jeunes.
Roland ROCHER Ancien du 22e BCA, puis du 16e, 30e,13e et 8e PS :
Bonjour chère Madame, chère amie amicaliste, De ma part je vous demande de bien vouloir remercier notre Président ainsi que le bureau de l'amicale pour la proposition et l'attribution par la fédération du Diplôme d' Honneur Fédéral de la promotion normale Cela2022.m'a énormément surpris, mais sachez que je suis content de recevoir cette distinction. Bien cordialement et avec un grand salut chasseur.
Josette se joint à moi pour adresse un bisou à ces dames que nous connaissons bien.
* du 1981 à 1999, j’étais déjà adhérent à l'amicale du 22e BCA, suite à une déception professionnelle, j'ai cessé mon adhésion. Mais chasseur un jour, chasseur toujours, je ne pouvais pas rester en dehors de notre grande famille Chasseur surtout auprès mon premier Bataillon d'accueil où "Nul ne Crains"
A chaque fois je prends un grand plaisir à lire les publications que vous m'adressez régulièrement et que je diffuse auprès de trois prospects...... il faut semer avant..... Amitiés Chasseur, au 22 "on s'estime".
Voilà mes amis, j'ai de quoi m'occuper. Je suis désolé de parler ainsi de moi mais il n'est pas facile aux Présidents d'Associations, même avec mon argumentaire, d'animer une séance. Comme j'ai l'habitude de le dire il est de notre devoir d'effectuer cette transmission des valeurs de la République. Je rends régulièrement visite aux Anciens Chasseurs qui sont inscrits à notre Amicale et dont la santé est chancelante.
* Pour la petite histoire mon grand-père (maternel) a été appelé en 1896 au 7e BCA, stationné à Nice, fait sa réserve toujours au 7 e mais à Antibes. Il a fait la Grande Guerre en Alsace au 7e Bataillon Territorial de Chasseurs Alpins de Villefranche sur Mer.
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Daniel THIERY
60 Chère Amie (et presque homonyme) de l’Amicale du 22, grand merci, de tout cœur, de votre dernier envoi du bulletin de votre Amicale.
un fort joyeux Noël, à partager avec vos amicalistes. Général Du Trémolet.
Bravo pour le billet d’humeur de votre président Jean-Pierre MARTIN, que je salue et félicite bien volontiers pour sa belle action associative et historienne, et bravo pour toutes vos activités. (Merci de le lui retransmettre, je n’ai pas son adresse mail sur mon Mac de Jedomicile).voussouhaite
NUL NE CRAINS Association n° W062000495 du 25/02/1958 Régie par la loi du 01/07/1901 N° Siren 522821651 Affiliée à la Fédération Nationale des Amicales de Chasseurs sous le n° 1905 et à la Fédération des Soldats de Montagne. Reconnue d’utilité publique et affiliée à la Fédération Nationale André Maginot sous le n° 30 Directeur de la publication : Jean Pierre MARTIN Rédacteur en chef : Alain BARALE Réalisation technique : Jean Paul GIABBANELLI Impression : FAC COPIES OFFICE DOCUMENTS Tél : 04 93 55 20 20 BULLETIN DE LIAISON DE L’AMICALE NATIONALE DU 22ème BCA ET DES TROUPES DE MONTAGNE, SIDI BRAHIM DE CANNES, NICE, VILLEFRANCHE SUR MER Siège social : Maison du Combattant 36 bis boulevard Risso 06300 NICE