Le C.O.D.E de la montagne 2014

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La montagne dans tous ses ĂŠtats omportement

rganisation

ĂŠtente

de la

montagne hiver 2014

lesuniversducode.com

En partenariat avec

nvironnement


Les Experts de la montagne DOMAINES SKIABLES DE FRANCE

est la chambre professionnelle des opérateurs de domaines skiables. Créée en 1938 sous le nom de Syndicat National des Téléphériques de France, elle fédère aujourd’hui 392 adhérents répartis entre 235 membres actifs (opérateurs de remontées mécaniques ou de domaines skiables) et 157 membres correspondants (fournisseurs, constructeurs, centres de formation, maîtres d’œuvre...). Alpespace - Bâtiment Annapurna - 24, voie Saint-Exupéry - 73800 FRANCIN Tél. 04 79 26 60 70 - Fax : 04 79 96 08 71 - www.domaines-skiables.fr

FÉDÉRATION FRANÇAISE DE SKI Fondée en 1924, la Fédération Française de Ski est une association Loi 1901 reconnue d’utilité publique. Elle a pour mission de développer et de promouvoir le ski et le snowboard sous toutes leurs formes tant dans le cadre d’une pratique loisir que compétitive. 50, rue des Marquisats - 74000 ANNECY - Mail : ski@ffs.fr - www.ffs.fr

ANENA L’Association Nationale pour l’Etude de la Neige et des Avalanches a été créée en 1971 à la suite des avalanches dramatiques de l’hiver 1970. Reconnue d’utilité publique en 1976, elle regroupe toutes les personnes ou organismes concernés par la prévention des accidents d’avalanche. 15, rue Ernest Calvat - 38000 Grenoble - Tél. 04 76 51 39 39 - www.anena.org

UCPA

SOMMAIRE

l’Union Nationale des Centres Sportifs de Plein Air est une association loi 1901. Notre vocation, depuis 1965, est de rendre accessibles les sports de plein air au plus grand nombre de jeunes. L’accessibilité, c’est la possibilité de pratiquer une activité au meilleur coût et de bénéficier de stages “tout compris”. 17, rue Rémy Dumoncel - 75698 PARIS CEDEX 14 - www.ucpa.com

Covision - Immeuble Le France 9 rue Montgolfier 33700 Mérignac Téléphone : 05 57 81 70 77 Fax : 05 56 90 09 79 Email : contact@covision-groupe.fr Site internet : www.covision-groupe.com

• Directeur de la Publication : Frédéric PINAUD • Rédaction : Jean-Paul Benedetti, Frédéric Pinaud, Domaines Skiables de France, Fédération Française de Ski, Anena • Photographie : Le C.O.D.E., Fotolia, Domaines Skiables de France, Fédération Française de Ski, Benoit Besse, A. Prudor, Bruno Berges • Conception graphique : Ludovic CLERGUEROU • Réalisation, Montage & Photogravure : Studio COVISION

• Régie : Alexandre VIEL 06 61 66 93 88 E-mail : aviel@covison-groupe.fr • Impression : COVISION • Diffusion : Nationale • Dépôt légal : A parution La reproduction, même partielle, des articles et illustrations publiés sans autorisation de l’éditeur constitue une contrefaçon. Le C.O.D.E. édition n’est pas responsable des articles et photos qui lui sont communiqués. Ces éléments sont publiés sous la responsabilité des partenaires et annonceurs.

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Les 10 JE by Le C.O.D.E.

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Retrouvez tous les univers du C.O.D.E. : Plage

Montagne

Forêt

Football

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Surf

Roller

S’évader, skier, rider, partager, s’oxygéner, s’émerveiller… La montagne offre tant de plaisirs, de pratiques, de paysages... de sensations. Les professionnels de la montagne en France vous apportent dans ce guide toutes les informations, les conseils, les réflexes…

profiter !!! n e ’ d s u o Alors, à v


omportement

Pisteurs - Secouristes les anges gardiens des pistes de ski formés à la prévention active. Chaque hiver, 2300 pisteurs-secouristes veillent sur la sécurité des pistes de ski. Ces personnels formés, titulaires d’un brevet national, sont chargés de la prévention sur les pistes tout autant que des secours en cas d’accident. Pour adapter la formation des nouveaux pisteurs et agir en réassurance auprès des skieurs, l’Association Nationale des Directeurs de Pistes et de la Sécurité des stations de sports d’hiver (ADSP) et Domaines Skiables de France ont décidé de privilégier « la prévention active ». Une compétence qui est également cultivée au sein des équipes des domaines skiables et qui vient en plus des autres facettes du métier, de l’ouverture quotidienne à la fermeture des pistes : balisage, signalisation, déclenchement préventif des avalanches, pose des dispositifs de protection…

Louis Cometto, Président de la commission Pistes et Environnement de Domaines Skiables de France : « Le bon accueil de la clientèle doit être le fil rouge de la journée d’un skieur sur le domaine skiable. Sur les pistes, cela signifie que nos équipes doivent avoir l’envie, mais aussi la compétence, d’aller à la rencontre du skieur, qu’il s’agisse de le renseigner ou de véhiculer des messages de prévention. » Automne 2013, les formateurs des élèves pisteurssecouristes ont donc complété leur valise pédagogique pour enseigner les fondamentaux de la prévention active. De l’information à la gestion des situations conflictuelles, le pisteur-secouriste se doit d’être bienveillant, disponible, chaleureux, pédagogue… et directif si nécessaire. Les professionnels échangent aussi les bonnes pratiques et s’inspirent tout particulièrement des stations ayant obtenu les meilleurs résultats dans les enquêtes de satisfaction client sur la sécurité des domaines skiables. • La présence des pisteurs-secouristes aux points fréquentés sur les pistes, à certaines heures de la journée, peut être préalablement planifiée dans les programmes de travail. L’objectif est de veiller à ce que tout se passe au mieux pour les pratiquants de sports de glisse, sachant qu’un mode opératoire est prévu pour intervenir auprès des skieurs ayant un comportement à risque afin de préserver un climat de sérénité sur les pistes. • De même l’harmonisation de la signalisation des zones telles que croisements de pistes, aires d’approche des départs remontées mécaniques peut être renforcée pour ralentir et obtenir des comportements réflexes chez les pratiquants. • A noter également le lancement d’une étude conduite par l’université de Savoie sur une période de trois ans pour mieux analyser et prévenir les comportements à risque sur les pistes de ski. Comme chaque saison d’hiver une campagne nationale de prévention et plusieurs actions locales en stations rappellent les règles de conduite sur les pistes et les bons conseils pour profiter en toute sérénité de son séjour à la neige.

3 + d’infos sur : https://vimeo.com/7977711

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Quelques chiffres Bilan comparatif des accidents d’avalanche 2012/2013 Avalanches accidentelles

71

Avalanches mortelles

27

Personnes emportées

132

Personnes ensevelies

43

Décés

36

Blessés

51

Indemnes

45 (Source ANENA)

Neige et avalanches :

de la recherche à la pratique… et vice-versa L’ISSW, International Snow Science Workshop, est un événement international dédié à la neige et aux avalanches. Organisé pour la première fois en France par l’ANENA, en collaboration avec Irstea et Météo-France, ce grand rendez-vous des scientifiques, professionnels et usagers de la montagne s’est tenu du 7 au 11 octobre 2013, à Grenoble et à Chamonix-Mont-Blanc. Plus de 600 participants ont répondu présents parmi lesquels des représentants des bureaux d’études, des responsables de services des pistes, des responsables de la sécurité, des guides de haute montagne, des pisteurs-¬secouristes et/ou artificiers, des moniteurs de ski, des sauveteurs, des prévisionnistes avalanche, des médecins, des scientifiques, mais également des élus, des directeurs de station, des responsables de fédérations et d’associations, etc. L’ISSW encourage le transfert des études scientifiques vers les pratiquants, professionnels de la montagne, bureaux d’études et, en retour, de faire progresser la recherche par les retours d’expérience des professionnels et usagers. Des échanges à double sens qui garantissent depuis plus de 35 ans le succès de ce grand rassemblement. Il permet également aux professionnels de présenter leurs dernières innovations, produits et services dans le domaine de la gestion de la neige, de la sécurité et de la prévention des avalanches. + d’infos sur : issw2013.com

Comportement

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Les clés de votre sécurité sur les remontées mécaniques… “Si la descente est un sport d’évolution libre, la montée en revanche relève du transport public. Son accidentologie est comparable, voire meilleure, que celle des autres transports collectifs”. 600 à 700 millions de passages sont recensés chaque année (La France a le plus grand parc de remontées mécaniques du monde).

Votre rôle en tant qu’usagers

Vous êtes acteur de votre propre sécurité. Le non respect des consignes peut entraîner des sanctions…et conduire à l’accident !

Télésièges

1 • Veillez à ne pas avoir de lanière ou vêtement qui puisse s’accrocher au siège ! Vous pourriez rester accroché à l’arrivée. 2 • Plutôt que de mal embarquer, prenez le siège suivant. 3 • Baissez le garde-corps ! Vous risquez la chute. 4 • Ne sautez jamais du siège, même à l’arrêt ! C’est toujours plus haut que vous le pensez. 5 • A l’arrivée, si vous n’arrivez pas à débarquer, restez assis ! Laissez vos jambes pousser la tige horizontale d’arrêt automatique.

Téléskis

1 • Enlevez les dragonnes des poignets ! Vous pourriez rester accroché à la perche. 2 • Ne slalomez pas et gardez la perche jusqu’à l’arrivée ! Vous risquez de faire dérailler le câble et de blesser ceux qui montent. 3 • Si vous tombez, n’insistez pas ! Lâchez la perche et dégagez rapidement la piste de montée. 4 • A l’arrivée, lâchez la perche à l’endroit indiqué ! Si vous dépassez l’arrivée, vous déclencherez l’arrêt automatique. 5 • Dégagez rapidement l’arrivée ! Une perche pourrait heurter votre tête.

“A la descente, le pratiquant doit maîtriser sa vitesse et sa trajectoire. L’accidentologie sur les domaines skiables n’est pas différente des autres sports d’évolution libre.” L’accidentologie depuis 10 ans se stabilise. En 20112012, le nombre d’interventions de secours a été en baisse sensible. Les collisions sur pistes sont peu nombreuses, la plupart du temps le pratiquant chute seul.

1 • Ne faites pas balancer la cabine. 2 • L’ouverture et la fermeture des portes sont automatiques, ne cherchez pas à les ouvrir vousmême et ne vous y appuyez pas. 3 • Ne vous penchez pas et ne jetez rien par les fenêtres. 4 • Ne fumez pas.

Les dangers Annonce de dangers sur le tracé de la piste

Les niveaux de difficulté Pour la sécurité de tous, chacun doit respecter autrui et maîtriser sa vitesse. La piste est à tout le monde ! Les pistes de ski alpin sont classées en quatre catégories identifiées par un code couleur selon leur niveau de difficulté. Les balises numérotées par ordre décroissant indiquent le nom de la piste sur laquelle vous évoluez : par exemple le chiffre 1 sur fond noir signifie que vous êtes arrivé en bas d’une piste noire très difficile... Bravo !

Annonce de dangers à proximité immédiate de la piste

••• Retrouvez tous les conseils de sécurité en dernière page du guide. Respectez “Les 10 règles de bonne conduite ••• sur les pistes” disponibles sur le site :

VERT = BLEU = piste ROUGE = piste facile difficulté moyenne piste difficile

Dans la cabine

www.skizzz.org

sur les pistes…

NOIR = piste très difficile

domaines-skiables.fr

Attention

portez un casque ! Soyez attentifs à la signalisation et respectez-la !

Cet hiver, avec Skizzz, réinventons la communication des règles de sécurité sur les télésièges. 06

Comportement

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o

rganisation

La France, un domaine skiable… unique au monde

Un peu d’histoire A la Préhistoire, les chasseurs utilisaient des patins de bois pour transporter leurs vivres et les fruits de leurs chasses à travers les étendues enneigées. Des peintures et des skis fossilisés retrouvés à travers le monde en attestent. Un musée de Stockholm présente une paire de ski datant de 3000 ans avant Jésus Christ.

Les Alpes, Les Pyrénées, Le Massif Central, Les Vosges, Le Jura et La Corse forment un ensemble unique au monde. Ce n’est pas seulement le plus vaste espace de ski des cinq continents, c’est aussi le mieux équipé. Pour autant, il ne couvre que 1 % de la surface des montagnes en France. Il possède une particularité unique : ses grands espaces reliés, de renommée internationale. Cet atout est une véritable chance pour la France.

Le ski puise ses origines en Suède et en Finlande au XIXème siècle. Il était utilisé comme un moyen de transport. Les skis de cette époque étaient constitués de deux planches de bois de longueur inégale attachées sommairement aux pieds. Le ski droit, large et court, servait pour les appuis, tandis que le gauche, étroit et long, était réservé à la glisse. La plus ancienne association de ski a été fondée en Norvège en 1884. A la même époque, les premières compétitions ont lieu dans la province de Télémark. Cette dernière donnera plus tard son nom à une technique bien connue. En 1888, le ski est révélé au monde par l’explorateur Nansen qui réussit la première traversée du Groenland d’Est en Ouest après les nombreux échecs d’expéditions françaises et anglaises.

L’arrivée du ski en France Il faudra attendre la fin du XIXème siècle pour que le ski pénètre dans les Alpes Françaises. Henri Duhamel, alpiniste de Grenoble, découvre à l’Exposition de 1878 de grandes raquettes canadiennes et de longues et étroites planchettes, qu’un exposant suédois lui recommande pour le parcours sur la neige. Éprouvant de grandes difficultés à les utiliser, il doit attendre 1889 pour que toute une documentation sur l’utilisation de ces skis lui parvienne de Finlande. Un Chamoniard, le Dr Payot, comprend l’intérêt de ce moyen de transport et l’utilise aussitôt pour ses visites. En 1896, l’emploi de ces skis est suffisamment développé chez les alpinistes Dauphinois pour que puisse être fondé le premier Club de Ski Français: 08

le “Ski Club Alpin” dont Duhamel est le président.

Attention aux chiffres ! (Source : DSF - Indicateurs et analyses 2012) n

250 stations réparties sur 6 massifs

n

26 000 hectares de pistes recensées en France

n

10 millions de touristes en hiver

n

7 millions de pratiquants de sports de glisse

n

7 0 % de clients français et 30 % d’autres européens

n

1 e

Au cours de l’hiver 1900-1901, le ski pénètre dans l’armée des Alpes et en 1904, le ministre de la

n

guerre crée à Briançon l’École Militaire de Ski.

n

n

dépensé dans les remontées = plus de 7e dépensés dans l’économie de la station

Plus de 120 000 emplois 2 milliards d’euros, c’est l’apport des stations aux exportations commerciales français

300 millions d’euros, c’est le montant annuel des

investissements sur les domaines skiables en France.

LaFrance, leader sur le marché mondial du ski FRÉQUENTATION DES DOMAINES SKIABLES DES PRINCIPAUX PAYS POUR L’HIVER 2012/2013, EN MILLIONS DE JOURNÉES-SKIEUR

Pologne : 4 Chine : 4 Espagne : 4,9 Allemagne : 5,6 Norvège : 6,4 Corée du Sud : 7 Suède : 8,5 Rép. Tchèque : 14

Slovaquie : 4 Russie : 3 Finlande : 2,9 Andorre : 2,2 Australie : 2 Slovénie : 1,3 France : 57,9

Canada : 18,5

USA : 56,9

Suisse : 25,4 Japon : 28,5

JOURNÉES-SKIEUR VENDUES :

Autriche : 54,2 Italie : 32

FRANCE : 58 millions (+5 %) Source FIANET, L. Vanat, NSAA.

Organisation

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Le Ski, des métiers… Découvrez 7 films et qui sait … trouvez votre métier. Les métiers des domaines skiables • Directeur d’exploitation • Nivoculteur • Pisteur-secouriste • Conducteur de dameuse • Hôtesse de caisse • Conducteur de remontées mécaniques + d’infos sur : domaines-skiables.fr

Un calendrier scolaire destabilisant Depuis la saison 2010/2011, le Ministère de l’Education Nationale a mis en place un calendrier différent, avec une période de travail rallongée entre Noël et les vacances d’hiver (jusqu’à 8 semaines suivant les zones !). Ce décalage reporte les vacances d’hiver et de printemps plus tard, ces dernières étant désormais placées en dehors de la saison touristique (à l’exception de quelques sites de haute altitude) : de mi-avril à mi-mai. La fréquentation des vacances de printemps, estimée à 8% de la fréquentation annuelle avant 2010, n’est plus que de 2% !

10

C’est en France que l’on skie au meilleur prix Menée sur 241 stations en Autriche, France et Suisse sur la saison d’hiver 2010/2011, cette étude conclut que, à offre de domaine skiable égale, le forfait autrichien serait 7 % moins cher que le forfait suisse, et le forfait français 17 % moins cher. Selon l’étude, ces différences de prix se maintiennent quel que soit l’emplacement des stations par rapport aux frontières. Source : Publiée en 2011 dans le Swiss Journal of Economics and Statistics, étude menée par Martin Falk (Austrian Institute of Economic Research WIFO)

Une rentabilité qui glisse dangereusement Le forfait français est attractif et compétitif, pourtant il intègre de nombreuses charges dont les prix augmentent régulièrement : la masse salariale, les investissements, l’énergie (gasoil, électricité)... Le forfait français ne pourra rester indéfiniment bas sans mettre en péril l’équilibre des entreprises. Or de 2007 à 2011, le prix du forfait en France a reculé, en euros constants (corrigé de l’inflation), ce qui pose la question de l’équilibre budgétaire des entreprises de domaines skiables si la fréquentation n’augmente pas.

PRIX MOYEN D’UN FORFAIT EN FRANCE : 21,80 euros

Quelques exemples de coûts Un télésiège débrayable : 6 millions d’euros HT Un télésiège fixe : 2,3 millions d’euros HT Un engin de damage : entre 200 000 et 300 000 euros HT Un télésiège débrayable coûtait en moyenne 3,1 millions d’euros HT en 2000 (source ministère des transports) contre 5,9 millions d’euros HT en 2010. Cette hausse significative est due au surcoût des équipements de sécurité, mais aussi à la disparition des appareils les moins chers après la fusion des quatre grands constructeurs de remontées mécaniques en deux grands groupes mondiaux. En 2010, la tendance des investissements va vers le remplacement de remontées existantes par des appareils plus performants en termes de fréquentation ou d’aménagement durable : par exemple, un télésiège remplace deux téléskis. Au delà des investissements directement liés aux remontées mécaniques, les opérateurs doivent engager d’autres investissements pour améliorer le confort des skieurs, faire face à la concurrence nationale et internationale, comme les systèmes de billetterie mains libres, l’entretien des pistes, mais aussi la neige de culture. “La neige de culture sécurise l’ouverture des stations, et réduit l’exposition aux aléas climatiques durant toute la saison” commente Laurent Reynaud, délégué général de Domaines Skiables de France en s’appuyant sur les deux saisons de déficit neigeux connues ces quinze dernières années : • En 1989/1990, la fréquentation chutait de 30% • En 2006/2007, dans des conditions d’enneigement comparables, la fréquentation ne chutait que de 15%.

Organisation

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«GLOS SAIREQ»UE CHOSE À QUEL

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LE SKI PARABOLI

sur la l’entrée et les virages Plus court, il facilite geur lar sa et res à ses courbu piste grâce également nées an les ns da ru pa Ap . on ins sur la spatule et le tal mo ou s plu les skis sont 90, aujourd’hui tous plus ue tiq pra e un t en ett paraboliques et perm accessible.

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DVA (ou ARVA)

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montagne

UNE CARRE

Entrez dans les univers

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d’Avalanche Détecteur de Victimes reil électronique pa ap n d’u Il s’agit d’un signal radio r teu émetteur / récep aliser son porteur particulier, destiné à loc une avalanche s sou i fou si celui-ci est en portant secours e nn rso pe La . de neige équipée. e êtr en devant elle aussi nir m’Aider !!!! Ve de s ou z-v che pê Alors Dé

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UNE DAMEUSE

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UN ENNEIGEUR

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(ou canon à neige

r de la rmettant de fabrique C’est un dispositif pe le tout ir, d’a et au t à partir d’e neige mécaniquemen ncipe pri Le s (à partir de -4°C). à basses température d’eau et mé pri com lange d’air est de projeter un mé oculteur ou niv Un id. fro t en par temps suffisamm qui assure la conduite et la ployé snowmaker est un em produite tèmes. La neige ainsi sys ces de nce lla vei sur « neige s pa n no et » culture est appelée « neige de artificielle ».


étente

LE SKI

Ski Alpin

Envie de sensations fortes … Ski Nordique BIATHLON

DESCENTE Epreuve reine du Ski Alpin, elle associe la vitesse à la maîtrise des courbes dans un parcours d’un dénivelé moyen ou important qui utilise au maximum le profil du terrain. [discipline de vitesse]

GÉANT Cette épreuve demande une grande vélocité dans l’exécution des mouvements (vitesse de pieds) et une technique irréprochable (contact ski-neige) afin de négocier des courbes de rayon moyen à enchaînements très mouvementés. [discipline technique]

La plus passionnante des disciplines où la maîtrise de soi est déterminante. Se surpasser en Ski de Fond et enchaîner une séance de tir à la carabine à une distance de 50 mètres dans deux positions différentes : couché et debout, le tout en apnée complet alors que le cœur bat à plus de 170 pulsations par minute. Rares sont les sports qui demandent une telle maîtrise et un tel engagement. Formats de courses : de 6 à 20 km, individuel ou par équipe, sprint, relais, poursuite…

SAU T A SKI Pour s’élancer du haut d’un tremplin de 185 mètres, s’envoler, puis atterrir, il faut de la technique et du courage. Ce sont les deux vertus du Saut. Le Saut est une discipline spectaculaire et esthétique.

SKI DE FOND

SUPER GÉA NT

Mélange de vitesse et de technique, le super-G est un compromis entre la descente et le géant. Cette discipline requiert un excellent touché de neige à vitesse élevée pour négocier en finesse des courbes plus fermées. [discipline de vitesse]

COMBINÉ NORDIQ UE

SLA LO M Discipline spectaculaire par la rapidité d’exécution et l’aspect violent rendu par le contact avec les piquets, elle demande de la combativité, de la vivacité et de la technique. [discipline technique] 14

Sport de nature et de santé par excellence. Se dépasser, respecter, s’économiser sont des valeurs essentielles. Style classique (pas alternatif) dans des traces ou style libre (pas de patineur) sur des pistes lissées, le ski de fond donne accès à des sensations nouvelles de glisse sur des terrains variés. Deux styles de compétitions : en individuel (chronomètre) ou en ligne (adversaires) Plusieurs formats de courses proposés : 10, 15, 30, 50 km, longues distances, sprints individuels, sprint par équipe, la poursuite, le relais.

Le Combiné Nordique allie le saut et le ski de fond. Un concours de saut spécial (tremplin de 90 ou 120 m) permet d’attribuer une note en points qui est convertie ensuite en seconde (méthode dite “Gundersen”). Le classement du saut détermine l’ordre de départ de la course poursuite de 7,5 km (1 saut) ou 15 km (2 sauts) en ski de fond.

Prendre une courbe à plus de 120 km/h, contrôler son rythme cardiaque, sentir ses cuisses brûler par l’intensité de l’effort… L’engagement, la puissance, la vitesse, la précision… sont indispensables.

Ski FreeStyle FREESTYLE Le terrain de jeu : la neige et les airs. L’amalgame des deux se matérialise par la créativité, l’esthétisme, le combat et le plus important de tous, le plaisir ... L’alliance du ski et de l’acrobatie apporte rigueur, liberté, innovations et évolution.

SKI CROSS Spectaculaire, technique et physique. Sur un parcours fait de rollers, de virages relevés, de sauts, la compétition se déroule par manches qualificatives individuelles et chronométrées. Les finales se déroulent par manche de 4 ou 6 skieurs, avec une élimination directe.

BOSSES Discipline spectaculaire dans laquelle le skieur peut à la fois exprimer ses qualités de technicien dans les bosses et ses qualités d’acrobate lors de la réalisation de sauts. Les épreuves se déroulent sur des pistes longues de 210 à 270 mètres, tourmentées de bosses et de 2 tremplins de saut. Les notes décernées par 5 ou 7 juges dépendent pour 50% de la technique, 25% des sauts et 25% de la vitesse.

HALF PIPE L’enchaînement de figures dans un demi-cylindre aux parois verticales. Discipline dérivée du snowboard qui convient parfaitement aux skieurs. La hauteur, la difficulté, la variété des manœuvres exécutées ainsi que le rythme de l’évolution sont les principaux critères de jugement.

SAUT Une discipline époustouflante qui demande un engagement hors du commun. C’est l’équivalent sur neige du trampoline ou de la gymnastique. Les skieurs s’élancent sur des tremplins à plus de 65 km/h pour monter à plus de 12 mètres de haut et réaliser des triples rotations avec vrilles. Chaque concurrent se doit d’effectuer deux sauts différents. La combinaison des sauts est jugée par rapport à un barème de difficultés et à la qualité d’exécution et de réception.

BIG -HAIR L’objectif est de réaliser sur une grosse bosse des figures libres non régies par les règles habituelles de l’acrobatie. Recherche de nouvelles positions, de nouvelles rotations. La notation se fait par rapport à l’amplitude, la difficulté du saut, le style, la créativité et la maîtrise de la réception.

Détente

15


LE SNOWBOARD

compris l’intérêt de les formes paraboliques. Les jeunes ont bien Il est à l’origine de l’évolution du matériel vers courbes”, “dans les des lant “tail en s ses formes que ce soit toute dans nt loite l’exp et ue ludiq très que cette prati de slide”. airs” ou même en glissant sur des “barres le Half-Pipe et le Géant aux JO de Nagano en 98 avec 2 disciplines, rition appa ière prem Le Snowboard a fait sa ). (qui a évolué vers le Géant parallèle en 2002 non olympiques font constante évolution et 2 autres disciplines en est d boar Snow le e, jeun t spor tout Comme FIS le Big-Air et le Slope Style. partie du panorama des compétitions de la

HALF PIPE C’est la discipline symbole du Snowboard. Elle se déroule au coeur d’un demi-cylindre creusé à flanc de montagne. Les champions profitent de la vitesse accumulée sur les versants pour signer plusieurs figures acrobatiques, notées par cinq juges. 12 compétiteurs issus des qualifications se disputent la victoire lors d’une finale à la meilleure des 2 manches. La hauteur, la difficulté, la variété des manoeuvres exécutées ainsi que le rythme de l’évolution sont les principaux critères de jugement

SNOWBOARD CROSS

Epreuve très spectaculaire proche du Motocross. Dans un parcours jalonné d’obstacles (bosses, dévers, sauts, ...), 4 compétiteurs s’affrontent. Les 32 meilleurs concurrents d’une qualification chronométrée sont qualifiés. Lors des phases de finales les concurrents s’élancent à 4 et les 2 premiers qui franchissent l’arrivée passent au tour suivant et ainsi de suite jusqu’à la finale.

SLALOM GÉANT PARALLÈLE

Dans cette épreuve les snowboarders s’affrontent en duel en réalisant des courbes coupées quasi parfaites sur deux parcours de géant identiques tracés en parallèle. 16 compétiteurs issus des qualifications s’affrontent en KO système (manche aller retour) jusqu’aux finales.

SLOPE STYLE

Nouvelle discipline qui se pratique dans un Snow Park (très proche du Skate Park). Il s’agit d’enchaîner des figures de style sur différents modules de neige ou de rails (barres de fers). Les coureurs issus d’une phase de qualification s’affrontent lors d’une finale à la meilleure des 2 manches. Nouvelle discipline olympique en 2014 à Sotchi en Russie.

BI G -HAIR

Discipline spectacle par excellence. L’objectif est de réaliser sur une grosse bosse des figures libres. Recherche de nouvelles positions, de nouvelles rotations. La notation se fait par rapport à l’amplitude, la difficulté du saut, le style, la créativité et la maîtrise de la réception.

Prenez votre licence CARTE NEIGE et… too schuss !!!!!

HANDI SPORT / SKI

La Licence Carte Neige est une adhésion annuelle à un Club de la Fédération Française de Ski, valable du 15 octobre de chaque année au 14 octobre de l’année suivante.

Le ski alpin est la première discipline pour les personnes handicapées à se structurer dans les années 50. En compétition ou en loisir, c’est avant tout s’adonner au plaisir de la glisse et à la découverte des grands espaces. Pour les personnes assisses ou debout, pratiquant confirmés ou débutants, cette activité de pleine nature offre une intégration complète, de véritables possibilités d’évolution.

Elle vous permet de participer à la vie associative du Club et aux activités qu’il propose, de suivre l’actualité sportive via le bulletin de liaison FFS INFOS, de recevoir par mail la newsletter fédérale et de bénéficier de nombreux avantages et de réductions offerts par les partenaires du Club Avantages FFS. Licence La Fédération Française CAR TE de Ski vous conseille NEIGE 2013•2014 par ailleurs de souscrire une assurance et vous propose différentes formules répondant précisément à vos besoins, à des conditions tarifaires avantageuses réservées à ses licenciés. Partenaires média de la FFS

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+ option Assurance Fond Medium (4,00 €)

47,55 € 43,55 €

40,25 € 36,25 €

+ option Assurance Famille Medium (66,00 €)

A ces tarifs, il convient d’ajouter une cotisation librement déterminée par chaque club.

• Public concerné

• Paraplégiques, tétraplégiques et assimilés • Amputés et assimilés • Infirmes moteurs cérébraux (IMC) et assimilés • Non voyants et mal voyants • Personnes atteintes d¹un handicap physique entraînant une perte fonctionnelle.

• Matériel : pratique du ski assis

• Uniski : ensemble coque/châssis/amortisseurs montés sur un ski utilisé avec une paire de stabilo. • Dualski : matériel comparable à l’uniski, le dualski chausse 2 skis grâce à son châssis totalement articulé. • Bi-ski : engin proche de la luge, il est composé d’un siège monté sur un châssis relié à 2 skis écartés (pratique limitée aux pistes vertes et bleues). • Tandemski : siège baquet monté sur un châssis articulé fixé sur 2 skis et dirigé par un pilote, formé à la conduite, installé à l¹arrière (destiné aux personnes handicapées sans aucune autonomie). • Stabilo (utilisation pour ski assis et ski debout): canne anglaise montée sur un petit ski pour l’équilibration et le déclenchement des virages. + d’infos sur : ski@handisport.org

+ d’infos sur : ffs.fr

… Alors, vous avez choisi votre discipline ? 16

Détente

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nvironnement

Qu’est-ce que l’Environnement ? > Ensemble des éléments qui entourent un

individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins. > Ensemble des éléments objectifs (qualité de l’air, bruit, etc.) et subjectifs (beauté d’un paysage, qualité d’un site, etc.) constituant le cadre de vie d’un individu. > A tmosphère, ambiance, climat dans lequel on se trouve ; contexte psychologique, social…

L’air de la montagne ! Dès le XIXème siècle, avec la naissance du tourisme alpin, les régions de montagne sont perçues comme des lieux dont le climat et l’air frais ont un impact positif sur la santé. De nombreuses cliniques et sanatoriums ont d’ailleurs été construits durant cette période. Actuellement, les régions de montagne et l’espace rural ont plus que jamais une carte à jouer dans le domaine de la santé. Elles offrent généralement un cadre favorable à la détente et au ressourcement de leurs hôtes.

Vous avez dit Développement Durable ? Il s’agit d’un concept de croissance qui a pour objectif de répondre aux besoins des générations actuelles et futures sans porter atteintes aux aspects écologiques de notre planète. Dans la pratique, cela signifie que l’homme peut utiliser les éléments naturels qui l’entourent tout en les préservant et en assurant leurs renouvellements.

Le Développement Durable au sommet des priorités Domaines Skiables de France s’attache à inscrire le développement durable dans la gouvernance des stations de sports d’hiver. Le concept repose sur 3 piliers : • L’environnement • L’emploi • L’économie

L’environnement

Préserver la beauté de notre environnement est une préoccupation constante car l’un des atouts des sports d’hiver est de proposer des espaces uniques et des paysages préservés. La France dispose d’un ensemble de textes législatifs et réglementaires qui garantissent la sauvegarde des espèces protégées, la préservation des espaces naturels présentant des caractéristiques spécifiques ainsi que la ressource en eau. D’une façon générale, tout aménagement nouveau doit faire l’objet d’une étude d’impact et d’une approbation par les services compétents de l’administration.

Management environnemental

Les domaines skiables de France participent activement à la mise en place de nombreux outils destinés à aider les opérateurs de remontées mécaniques dans leurs engagements environnementaux. Depuis de nombreuses années, ils mettent en place des plans d’action réguliers et suivis qui concernent tous les domaines : énergie, déchets, ressources naturelles, paysages, biodiversité et information des personnels et des clientèles.

La neige de culture

Dans le cadre de la gestion de la ressource en eau, la question de la neige de culture a fait l’objet de nombreuses informations. Pourtant, elle reste largement méconnue. Elle suscite souvent des débats basés sur des idées souvent inexactes. Il faut savoir que la neige de culture est un mélange d’eau (pure) et d’air (pur) que l’on pulvérise à plusieurs mètres du sol. Le “brouillard givrant” ainsi créé, en se refroidissant dans l’air ambiant, se transforme naturellement en neige. Ce mécanisme ne fait intervenir aucun additif, aucun agent chimique, aucun adjuvant. L’eau transformée en neige, redevient eau à la fonte des neiges. De ce fait, il n’y a pas consommation d’eau, mais prélèvement puis restitution. En outre, les volumes mis en jeu sont tout à fait modestes. Par exemple, en Tarentaise, 0,1% de la ressource disponible sur le bassin versant est prélevée pour la neige de culture (source: étude de l’Agence de Pays Vanoise Tarentaise - 2007). + d’infos sur : lamontagneenmouvement.com

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Les Menuires Saint Martin de Belleville / Domaines des Trois Vallées Le domaine skiable des Menuires, première station à satisfaire aux exigences de la norme environnementale internationale ISO 14001, affirme un certain nombre d’actions exemplaires en termes de développement durable :

Quelques exemples : • Forfaits de ski recyclables • Neige de culture : neige naturelle produite avec de l’air et de l’eau sans aucun additif. Engagement également pris par 100% des opérateurs de domaines skiables français. • Renouvellement du parc d’enneigeurs par des engins à forte performance énergétique. • Traitement UV de l’eau pour la fabrication de neige de culture afin d’éliminer tout risque bactérien ou microbien. • 100% de l’énergie électrique utilisée par les remontées mécaniques est renouvelable, d’origine éolienne et hydro électrique... • Recyclage systématique des huiles de moteur des dameuses et des ateliers. • Tri sélectif des déchets et traitement des eaux usées. • Aménagement paysager.

Font-Romeu Pyrénées 2000

La préservation de l’environnement reste une des priorités pour le domaine. Ce dernier s’est dotée de nouveaux ateliers techniques qui répondent en tous points aux normes environnementales en vigueur (ISO 14001 depuis 3 ans). L’année dernière, afin de compléter l’offre de ski nordique (111 km), la station a créé en exclusivité dans la chaîne Pyrénéenne la première piste de ski nordique en neige de culture, agrémentée à son départ d’un espace d’apprentissage. Cette piste a été baptisée Martin Fourcade en l’honneur du champion du monde local. + d’infos sur :

font-romeu.fr pyrenees2000.com altiservice.com

Bilan Carbone d’un séjour au ski… 74% des émissions de gaz à effet de serre

proviennent du transport jusqu’à la station 22% proviennent du chauffage des bâtiments La part du domaine skiable dans le bilan carbone de la station est de 2% ! + d’infos sur : www.mountain-rider.org

De nouvelles offres de services soutiennent le développement durable Au-delà des aménagements, c’est aussi dans les services à la clientèle que se retrouvent les efforts des opérateurs de remontées mécaniques pour un développement durable des domaines : forfaits électroniques ou recyclables, toilettes sèches, covoiturage encouragé par des avantages sur les forfaits, proposition de transports en commun vers la station etc... Environnement

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L’AVALANCHE, l’arme fatale

Préparez vos vacances d’hiver en devenant incollable sur l’univers de la montagne.

Deux causes de déclenchement • Les surcharges naturelles (neige, pluie, vent) •L es surcharges liées à l’homme : volontaires (explosif), involontaires (skieurs, surfeurs...)

LE QUIZZ

Deux formes de départ Ponctuel : à partir d’un point, le plus souvent pendant ou juste après une chute de neige ou lorsque la neige est très humide. Linéaire : un panneau entier du manteau neigeux se détache de la pente, laissant comme signature une assure dans la zone de départ : c’est l’avalanche de plaque, qui représente 90% des accidents d’avalanche.

Deux modes principaux d’écoulement En aérosol : sous forme d’un nuage (air + particules de neige), très rapide et peu dense. Coulant : le plus fréquent en France. La neige coule le long du sol guidée par le relief. Plus lente mais avec une forte pression et densité.

Prévenir l’accident d’avalanche Avant de passer sous la corde et d’entrer dans le domaine de montagne, pensez à : • Vous informer des conditions météorologiques et du risque d’avalanche (Bulletin d’estimation du Risque d’Avalanche diffusé par Météo-France, et professionnels locaux). •E tudier et choisir votre itinéraire selon le risque local et votre niveau. • Ne pas partir seul. •V ous équiper d’un DVA, d’une sonde et d’une pelle et à être entraîné au secours de victimes ensevelies Une fois sur le terrain : • Evoluez en prenant des distances, voire ne passez qu’un par un lorsque cela semble nécessaire • Surveillez vous mutuellement • Evoluez de zones d’abris en zones d’abris • Ne stationnez pas en pleine pente •P ensez aux personnes situées à l’aval de votre position + d’infos sur : anena.org 20

c’est : Une avalanche, 40 à 300 km/h Une vitesse de /m2 squ’à 100 tonnes Une pression ju 3 /m à 500 kg Un densité de 20

•S i vous n’êtes pas sûr de vos compétences pour évoluer en sécurité, ou si vous estimez qu’il y a un risque, sachez faire demi-tour à temps

En cas d’accident une course contre la montre : • Jusqu’à 15 minutes d’ensevelissement : les chances de survie sont quasi intactes (à condition que la victime ne soit pas mortellement blessée) • A partir de 35 minutes : une chance sur trois d’être dégagé vivant.

Les secours organisés Eux seuls sont qualifiés pour rechercher des personnes ensevelies non retrouvées par les compagnons et apporter les soins appropriés à l’état des victimes (gendarmes et CRS de montagne, pisteurs-secouristes, sapeurs pompiers spécialisés, médecins du SAMU). Avec quel moyens ? •D étecteur de Victimes d’Avalanches (DVA : appareils portés par la victime qui émet et reçoit une onde) • Le Recco •L e chien d’avalanche (moyen très efficace, une fois sur le lieu de l’accident, un hectare en 20 minutes) •L e sondage organisé, technique lente (15 personnes côte à côte pour couvrir un hectare en 20 heures)

Depuis trente ans : Plus de 3 000 personnes emportées Près de 1 000 tués

en partenariat avec

1/ Combien de branches à une étoile de neige ?

 5  6  8

2/ Qu’est-ce qu’un gobelet ?  Un verre pour mesurer la neige  Un grain de neige  Le verre du Yéti 3/ A quoi sert un enneigeur ?  A lancer des chiens d’avalanche pour secourir les gens  A faire de la neige de culture  A déclencher des avalanches 4/ Qu’est-ce qu’un aérosol ?  Une zone où un hélicoptère peut se poser  Une plaque de neige  Une avalanche de neige très légère

8/ Quelles sont les couleurs des trois drapeaux avalanche ?  Vert, jaune, rouge  Jaune, rouge, noir  Jaune, jaune et noir, noir 9/ A quoi sert un DVA ?  A appeler rapidement les secouristes  A connaître le niveau de risque d’avalanche  A localiser quelqu’un sous la neige 10/ Quelle race est souvent utilisée comme chien d’avalanche ?  Le St Bernard  Le teckel  Le berger allemand 11/ Les chiens d’avalanche ne peuvent être :  Que des mâles  Que des femelles  Des mâles ou des femelles

5/ Qu’est-ce qu’une plaque ?  Un type de flocon en forme de plaque  Un type d’avalanche en forme de plaque  Un type qui porte une plaque

12/ On peut déclencher une avalanche en criant très fort :  Vrai  Faux

6/ A environ quelle vitesse maximum peut couler une avalanche ?  100 km/h  300 km/h  600 km/h

Réponses le 15 février sur :

7/ A quoi sert un râtelier ?  A arrêter une avalanche qui s’écoule  A ratisser la neige sur les pistes  A retenir la neige dans une zone de départ d’avalanche

anena.org facebook.com/LesUniversduCODE

Environnement

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l'association

présente

Sortez la tête de l’eau

5ème Édition

mmuniquez

Tellement le 18 janvi c'est er Dress code : chaud, Tout’ski brille ! t'as même pas froid !

ez p i c rti ere a P la 1 à LSA E IT SA PRID TU oor A Walsa GaRncefl O SNs de s n et d ilieu

ur tio u m -Co ima sa a istes n sal sp -A de

Soirée événemen t

16 au 19 janvier 2014 Saint-Lary

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Un programme givré !

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Les 1 0 JE 1

JE ME PRÉPARE

6

Condition physique + échauffements + alimentation + hydratation

2

JE RECONNAIS

JE M’INFORME

7

JE RESPECTE

• Règles de sécurité sur les pistes et sur les remontées mécaniques • Comportement correct envers autrui • Engagement sur la piste + skieur en amont + dépassement large + virage ample

JE M’ÉQUIPE

• V êtements adaptés au temps (chauds, imperméables, de rechanges) •M atériel adapté selon son niveau, sa taille, son poids • Plan des pistes + horaires • Détecteur de Victime d’Avalanche (DVA) + réflecteur passif

4

8

JE ME PROTÈGE

9

• Assurance perso et/ou celle du forfait • Porter secours sans hésitation

JE MAÎTRISE

• Vitesse + trajectoire • Nerfs

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JE M’ASSURE

JE STATIONNE

• Sur le côté de la piste uniquement • Jamais dans un virage ou un passage étroit

• Casque + gants + lunettes (indice 4) + crème solaire • Fixations bien réglées • Attention à la descente de trop ! • Savoir renoncer

5

de la

montagne

• Panneaux et balisages des pistes

Bulletins météo + risques d’avalanches

3

by

JE PROFITE

• Plaisir, glisse, spectacle, convivialité, nature, sport…

Conctats utiles

Procédures d’alerte

Secours Européen : 112 (depuis un portable) Samu : 15 Police : 17 Pompiers : 18 Météo-France : 3250 (0,34€ ttc/mn) La météo par département : 08 99 71 02 xx www.meteofrance.com Le risque d’avalanche : 08 92 68 10 20 www.avalanches.org

1 - Donnez votre nom et votre numéro de téléphone 2 - Indiquez votre lieu (nom de la piste et n° de balise) 3 - F aites une brève description de l’état du ou des blessés (sexe, nombre, ...) 4 - Indiquez si possible les conditions de l’accident (où, quand, comment,...) 5 - Gardez votre calme malgré le stress, c’est un atout pour le blessé

lesuniversducode.com


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