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ORLÉANS

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FRÉJUS

FRÉJUS

Keohane Alan ©

RETOUR VERS LE FUTUR

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Faire revivre des modes de fabrication ancestraux tout en les couplant à des technologies innovantes : c’est le défi que la designer Victoria Magniant relève haut la main au travers de ses créations, les tabourets “Daiku” ou l’applique “Astra”. ❚ www.galeriev.fr

LES JEUX DU CIRQUE

Invitée à imaginer une collection pour Monoprix, Diane Ducasse, à la tête de la maison de mode DA/DA, a puisé ses idées dans l’univers du cirque des années 20. Imprimés, volumes, unis vifs et accessoires pop dessinent un look arty. Côté déco, tapis et coussins qui font de l’œil aux mobiles de Calder, tabouret aux allures de diabolo, ou verre en forme de galets colorés, y a de la joie ! Dès le 3 février. ❚ www.monoprix.fr

Studio Zyva ©

PARTENAIRE PARTICULIER

Le 27 janvier seront dévoilés quinze meubles et objets revalorisés et upcyclés par Les Résilientes pour Made.com. Ce studio de design d’Emmaüs Alternatives donne une deuxième vie aux objets, et une seconde chance aux hommes qu’il emploie. Une collaboration vertueuse qui se poursuivra tout au long de l’année. ❚ www.made.com/fr/encore

QUELS PIEDS !

Zoom sur les piétements pris en flagrant délit de fantaisie. Formes arrondies, convexes, concaves ou pachydermiques : ils sortent de leur rôle utilitaire pour endosser des tenues d’apparat… Console “Bio-mbo”, design Patricia Urquiola, Cassina ; table basse “Be Good”, Red Edition ; table d’appoint “Phant”, House Doctor chez Made in Design ; tabouret “Fani”, Margaux Keller ; tabouret “Pile”, design MODO architettura + design, Pols Potten chez Made in Design.

LES FAUX UNIS

Pour sa nouvelle collection pour Kvadrat, Patricia Urquiola s’attaque aux tissus sergés unis dont la couleur change avec la lumière. Monochromes à première vue, ces deux revêtements et ce rideau produits à partir de polyester recyclé révèlent leur complexité aux différentes heures de la journée et permettent des associations sans fin. ❚ https://kvadratshop.com/fr

QUOI DE NEUF ?

SACRÉE CHAPELLE

Dans la veine de ces galeries soucieuses de décloisonner le monde de l’art, Chapelle XIV – créée par Eléonore Levai et Benjamin Belaga – va plus loin. C’est au fond d’une cour d’immeuble parisien que se nichent un disquaire, un coffee-shop et un espace d’exposition d’œuvres visuelles et de pièces de design, où les amateurs de musique électronique peuvent découvrir une création de Martin Lévêque. ❚ www.chapelle14.com

© Frédéric Lucano

LA BOURSE ET LA VIE

Enfin ! Depuis le temps qu’on l’attendait, la Bourse du Commerce, entièrement réhabilitée par Tadao Ando, a ouvert sa spectaculaire coupole aux visiteurs. Depuis le 23 janvier, ils peuvent admirer, dans le premier musée exclusivement dédié à l’art contemporain, les œuvres provenant d’une collection particulière, celle de François Pinault. Peintures, sculptures, vidéos : au total, ce sont plus de dix mille œuvres signées de 380 artistes que l’on pourra découvrir au gré de la dizaine d’expositions prévues pour s’y succéder chaque année. Ajoutez à cela une salle de projection, un auditorium et un restaurant tenu par Sébastien Bras avec une vue imprenable sur Paris, ça valait le coup d’attendre ! ❚ www.bourseducommerce.fr

QUOI DE NEUF ?

SABLES ÉMOUVANTS

Ils sont huit plasticiens à avoir participé depuis 2010 aux “Résidences d’artistes” de la Cristallerie Saint Louis. L’exposition au musée qui la jouxte, “Sables brûlants”, rassemble jusqu’à mi-avril leurs œuvres réalisées dans ce contexte inédit. Fruits de nombreuses expériences sur le cristal, les œuvres exposées abordent les mystères du temps (Atsunobu Kohira), les différents états de la lumière (DH McNabb), l’écologie et la science-fiction (Guillaume Dénervaud) ou la matière et l’espace (Lucia Bru). ❚ www.saintlouis.com

IDÉE LUMINEUSE

Cette suspension en opaline esprit 70’s vous rappelle quelque chose ? C’est tout le concept de la Quincaillerie moderne, qui revisite les classiques de l’éclairage. Derrière cette nouvelle maison française de luminaires, Vénus Nader et Elsa Valtat, diplômées de l’École du Louvre et des Arts déco. De leurs recherches dans les archives industrielles est née une envie : faire revivre la quincaillerie électrique dans une relation de proximité avec les fabricants. ❚ www.laquincailleriemoderne.fr

PORTUGAL SANS ÉGAL

Fan du Portugal, Delphine Hardouin a craqué il y a quelques années pour une “quinta” à Tavira, en Algarve, qu’elle a transformée en chambre d’hôtes. L’occasion pour elle de découvrir les artisans et créateurs locaux, dont les savoir-faire l’ont tellement séduite qu’elle choisit aujourd’hui de les rendre accessibles via son tout nouveau concept store online : Casa Estrelita. Accessoires de décoration, textiles, tapis, vaisselle et céramiques, paniers, bijoux, produits culinaires typiques : on y retrouve toute l’âme du Portugal. ❚ www.casaestrelita.com

© Julie Lansom

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ANNI ET JOSEF ALBERS, D’ART ET D’AMOUR

De leur coup de foudre sur les bancs de l’école du Bauhaus, en 1922, au Black Mountain College, école d’art “culte” où ils enseignèrent après avoir émigré aux États-Unis pour fuir le nazisme, ils ne se sont plus quittés. Lui, peintre et théoricien de la couleur, elle, ex-élève de Klee, artiste textile fan d’art précolombien et graveuse. Une vie d’art et d’amour racontée dans une bio ultra-documentée. ❚ “Anni & Josef Albers : égaux et inégaux”, texte de Nicholas Fox Weber, éditions Phaidon.

2 AUPRÈS DE MON ARBRE

Et si on changeait tout? Et si on inventait autrement ? Et si on s’évadait au potager? Liés par le bon sens et l’amour du vivant, quatre projets au goût de nature promeuvent un art de vivre différent. L’Auberge de la Roche (2), près du parc national du Mercantour, ouverte par Mickaelle Chabat et les chefs Louis-Philippe Riel et Alexis Bijaoui, avec trois potagers en permaculture; les chefs australiens James Edward Henry et Shaun Kelly (1) et leur ferme autosuffisante Le Doyenné, dans l’Essonne, réhabilitée par les architectes de l’agence 1024 et Ciguë, et qui devrait également proposer une douzaine de chambres ; l’éco-hôtel portugais Etosoto et ses futures 95 cabanes en bois Kebony (3), dessinées par l’architecte Julien Labrousse à Cabo Espichel ; les Ruches à manger (4), développées par l’hôtel-restaurant Relais & Châteaux de la Chapelle Saint-Martin en temps de pandémie et qui se pérennisent cette année… Des pionniers qui défrichent un “monde d’après” assurément réjouissant.

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ÉVASION AU SOMMET

C’est une adresse mythique qui reprend vie. Seize chambres et suites, trois chalets spacieux au charme vintage redécorés par Marie-Christine Mecoen : cet hiver, le Grand Hôtel du Soleil d’Or du groupe Millésime renoue avec l’authenticité qui faisait de lui l’un des gardiens de l’identité de Megève. Outre le luxe et la vue imprenable sur le cœur historique de la station, l’établissement assure le spectacle avec son bar panoramique, sa réplique de la place du village et de son emblématique fontaine, ou sa chocolaterie signée Jean-Paul Hévin. ❚ www.lesoleildor-megeve.fr

LA FANTAISIE DE CHLOÉ

Du rotin naturel qui court sur un paravent en miroir : c’est le modèle “Cyprès” de l’architecte d’intérieur Chloé Nègre. Elle a imaginé cinq meubles et un luminaire pour sa première collection qui twiste les classiques, en collaboration avec The Invisible Collection. Une commode en chêne et en papier peint de paille, une applique avec une structure en métal, autant de “pièces graphiques pour jouer avec votre intérieur”, comme l’explique leur créatrice. ❚ www.theinvisiblecollection.com/fr

QUE LA “LUMIÈRE” SOIT !

En 1990, Foscarini fait ses premiers pas sur le marché italien de l’éclairage design avec la lampe “Lumière”. Désormais iconique, elle se réinvente pour ses 30 ans avec un verre en 3D qui confirme ses envies d’innovation… ❚ www.foscarini.com

© Hervé Goluza © Nicolas Brulez et Sophie Zénon pour la Fondation Bettencourt Schueller

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