Feminin #18 by Yoni Yeouts

N° 18 Octobre-Novembre 2009

‫בס”ד‬

Quand la Mode et la Tsniout se rencontrent... P20-22

DOSSIER ENFANTS

Que faire pour les intéresser ? P8, 10, 12

Pourquoi nuire à ces bambins… P28 Etes-vous une femme intelligente ? P16 Notre rubrique :

Vous les Hommes P24

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éditorial En commençant cet édito, je réalisais que nous éditions le n°18 du magazine. Certains me diront : seulement 18 ? D’autres diront : 18 ? Fantastique c’est ‫חי‬, la vie ! Aujourd’hui encore mais plus que jamais, je comprends que nous pouvons être vivant un jour, une minute et ne plus l’être le jour ou la minute d’après. Oui, nous pouvons dire « Merci à Hashem d’être encore là pour vous offrir ce magazine. Et à vous ? Rendez-vous au numéro 26 ! B.H» Ce numéro est spécial à plusieurs titres. Il est le premier d’une série consacrée aux enfants, les prunelles de nos yeux. Il a été l’occasion de rencontres incroyables et d’amitiés instantanées. Il est le premier de l’année 5770, une année très particulière, le Rabbi de Loubavitch n’a pas nommé l’édifice qui abrite ses institutions «Seven Seventy» en vain. Il est, enfin, le premier à se rapprocher de l’idée d’origine, quand Féminin était encore un projet. Je ne suis pas étonnée que cela arrive au 18ème numéro. Cette année qui vient de s’écouler a été riche en émotions, pour nous et pour Israël. Elle a été aussi pleine d’attentes pour une famille, un couple qui se bat sans relâche, Noam et Aviva Shalit. Leur enfant Guilad aura passé un autre Rosh Hashana sans revoir ses parents. Mais notre gouvernement a accepté de libérer 20 terroristes pour l’apercevoir, une minute, sur une vidéo. Les nations qui nous poussent toujours à négocier voient ainsi le prix que nous attachons à la vie d’un Juif. J’espère pour les parents et ce pauvre Guilad que le document est récent, ces bourreaux sont assez machiavéliques pour se jouer d’eux et d’Israël. Mais il serait inquiétant pour notre crédibilité et notre sécurité, qu’ils puissent marchander encore une minute de Guilad pour récupérer le maximum de terroristes. Aussi, permettez-moi de formuler le vœu que cette année 5770 voit notre pays à sa véritable place, nos prisonniers dans leurs foyers, et vos espoirs réalisés. Shana Tova ve Hag Samea’h !

Directrice de la Publication & Rédactrice en Chef Martine Sroussi 054 798 83 30 Rédaction Hedva Amouyal, Yaël Bensimhoun, Michelle Boukobza, Deborah Inbar, Daniela Neumann, Etty Zohar, Pascale Zonszain

Pour vos publicités YONI YEOUTS 08 854 37 40 - 054 798 83 30

Feminin Le magazine des femmes d’Israël

OCTOBRE-NOVEMBRE 2009 JUDAISME

P5. Souccot - Nessim Dahan P6. Lois sur le Lachon Hara – Dr Benjamin Cohen Tanugi P7. Entretien avec Rav E. Lemmel

EDUCATION

P8. Le Yoga… - Deborah Inbar P10. Comment choisir le bon ‘houg… - Etty Zohar P12. Le nouveau sport à la mode – Deborah Inbar

VOUS LES FEMMES

P16. Etes-vous une femme intelligente ? Hedva Amouyal

PSYCHOLOGIE

P18. Se parfaire grâce à nos enfants – Hanna Lachkar Haddad

EXCLUSIF

P20 à 22. Quand la mode et la tsniout … - Danielle Neumann

VOUS LES HOMMES

P24. La beauté pour les hommes – Hedva Amouyal

SANTE – BIEN ETRE

P26. Dr Bensoussan, un homme, une vocation. – Martine Sroussi P28. Pourquoi nuire à ces bambins… - Corinne Sitbon

ACTUALITE

P30. Le Bloc Notes – Pascale Zonszain Le contenu des articles et des publicités n’engage que la responsabilité des auteurs et des annonceurs, en aucun cas celle de Feminin.

FEMININ POB 5474 77154 ASHDOD 08-854 37 40 www.feminin.co.il femininmag@yahoo.com femininmag@gmail.com Crédit photos: Hana Mih’al | Société MGI Conception et Fabrication: JSGdesign Nous remercions :Rav Elie Lemmel, Dr Avner Bensoussan , Joelle Chikli, Dr B. Cohen Tanugi, Nessim Dahan, Hanna Lachkar Haddad, David Mansour, Corinne Sitbon. Un grand merci à Dvora pour la lettre «Merci Hashem»

Après les jours redoutables, viendront les jours meilleurs

FEMININ | JUDAÏSME

Pour le peuple Juif, demeurent des événements stigmatisants tels que les jeûnes du 17 Tammouz et du 9 Av qui marquèrent la destruction de nos Beth Hamikdach.

Une amie m’a parlé de cette lettre et à 4000 kms de distance, à 2heures du mat, elle me l’a lue. Nous étions si émues par ces mots simples que j’ai décidé de vous les offrir. A vous de faire en sorte que ces mots sortent du contexte Féminin et voyagent par delà les mers et les montagnes, comme je les ai reçus. Ce message d’amour et d’espoir pour tout le Am Israël est pour la Refouah Shelema de Joelle Yaël Fortune bat Ginette Meleïla, (son cas est unique en Israël). Espérons que la pensée que vous aurez en lisant cette mention, inédite dans le magazine, lui envoie le miracle que ses proches attendent, Amen. A vous…

Toute la période qui couvre ces deux dates est également liée à d’autres actes aussi tristes. Ce cycle malheureux n’est que le résultat, malgré les mises en garde de nos prophètes, des péchés des enfants d’Israël. Aussi, le fer à cheval de cette période est l’appel à la Téchouva, c’est ce que nos rabbins font pour nous préparer de leur mieux, tout le mois d’Eloul, et nous faire comprendre ce que Hashem attend de nous. Les Seli’hot, les vidouï répétés journellement pendant 40 jours, sans omettre les études de Torah sont les bases de la bonne conduite d’une Téchouva grandissante. Ils nous permettront d’aborder, les jours de crainte de Tichri. Il s’agit là, des dix jours de pénitences, qui couvrent les deux premiers jours de l’année, (Yom Tov, dans la douceur) Roch Hachana à Kippour, jour des mortifications, qui est le jour où Hashem inscrit sur ses registres son verdict définitif pour chacun de nous. Enfin les fêtes Souccot, fête de notre joie, constituent, après les 10 jours redoutables, une semaine de réjouissances avec Hashem. C’est une fête de réconciliations. La première fois que Souccot est mentionné dans la Torah, c’est pour nous annoncer que Yaacov s’est raccommodé avec Essav. Ce dernier se dirigea vers Seïr, quant à Yaacov, il se dirigea vers Souccot. Nous mangeons et dormons (pour les hommes), dans la tente comme l’ont fait les enfants d’Israël. La Soucca, c’est le lieu de la présence divine que symbolisent les patriarches, Avraham, Yits’hac, Yaacov puis Aaron, Moché, Yosseph et David. En diaspora, le huitième jour c’est Chlomo Amélekh qui est l’invité d’honneur dans les Souccot. La fête des tentes nous rappelle qu’il faut proscrire de nous la vanité, pour laisser la sagesse nous gagner. Nissim Dahan

Remerciements au Créateur du Monde (Celui qui lit cette prière de tout son cœur peut inverser la Mida de din en Miséricorde) Roi des Rois, Akadoch Baroukh Hou, Maitre du Monde, Ribono Chel Olam, Merci ! Merci, de me permettre d’être debout, ici devant toi pour te remercier Tout ce que je pourrai dire serait comme nul et non existant Comparé aux bienfaits que tu m’as accordés, Car en fait, sur tout, je devrais te remercier, car tout vient de toi Tu m’as tout donné, avec grâce, bonté et miséricorde. Merci pour tout ce qu’il y a dans ce monde Merci d’avoir été présent à chaque instant, Merci pour les nombreuses fois, sans fin, ou tu m’as aidé, soutenu, sauvé, délivré, réjoui, guéri, protégé, Consolé et encouragé. Merci d’être toujours à mes côtés. Merci de me donner la force de faire des mitsvot, d’accomplir de bonnes actions, de prier. Merci de m’avoir aidé sans relâche, Merci pour toutes les bontés que tu m’accordes à chaque instant, Merci pour toutes les fois ou je n’ai pas su te remercier Merci pour toutes les bontés que tu m’accordes à chaque instant. Merci pour tous les souffles de respiration que tu m’octroies. Merci Roi des Rois, pour les choses que je n’ai pas Merci pour les difficultés qui me permettent d’apprécier le bien , Après avoir connu l’obscurité, je peus apprécier la lumière. Merci pour la vie merveilleuse dont tu m’as gratifiée. Merci d’écouter mes prières Boré Olam, Maitre du Monde, je te demande pardon du plus profond de mon cœur, d’avoir été parfois incapable de reconnaître le bien que tu m’as fait, de m’être plaint. Je suis que de cendres et poussières et toi tu es tout l’Univers. Je t’en supplie, ne t’éloigne jamais de moi.

FEMININ | JUDAÏSME

Dr Benjamin Cohen Tanugi

LES INTERDITS DU LACHON HARA Tiré du livre «Hafetz Hayim» Mekor Hayim

Dr Benjamin Cohen Tanugi

Hala’hot tirées du chap. 4 à étudier le 15 Hechvan Dans ce chapitre il sera expliqué l’interdiction de médire, en révélant les fautes qu’une personne a commises envers son Créateur, et à la réparation d’une telle faute. § 9 et 10.

§9

Il est interdit de dénigrer son prochain en révélant ses mauvais traits de caractère – par exemple au cas où il l’aurait vu s’enorgueillir ou se mettre en colère ou manifester un autre défaut – car cela est très déshonorant, même si cela est vrai ; qui sait s’il ne s’en est pas déjà repenti et si ces défauts ne lui sont pas amers. Quand bien même constaterait-il que le transgresseur est accoutumé à manifester ces défauts et qu’il ne s’en afflige pas, il serait interdit d’aller se moquer de lui, car peut être ne connaît-il pas la gravité de leur interdiction. En effet, nous pouvons voir concrètement que nombreux sont ceux et parmi eux, même des érudits en Torah, qui ne considèrent pas ces mauvais traits de caractères comme grands interdits, ainsi qu’ils le sont réellement pour celui qui méditerait les écritures et les paroles de nos Sages qui y font allusion, mais ils les considèrent simplement comme des inconvenances ; peut être que le transgresseur est de ceux-là, et que s’il connaissait la gravité de leur interdiction, il s’efforcerait de ne pas les commettre, (ne trouvons-nous pas écrit dans le traité de Chabath (69a) : «Celui qui transgresse sciemment (bémézide) un interdit (Lav), ignorant qu’il est sanctionné par retranchement (karet), est considéré comme un transgresseur par ignorance (béchoguèg)1». Bien au contraire, s’il le voit accoutumé à un des défauts relatés plus haut, il devra le raisonner et lui montrer la gravité de l’interdit de son usage et ainsi il accomplira le commandement positif de la Torah (Vayikra 19,17) : «Tu réprimanderas ton prochain» ; il se peut qu’alors il reconnaisse qu’il ait mal agi, ainsi qu’il est dit (Michlei 21,2) : «les chemins d’un homme sont droits à ses yeux», c’est pourquoi il est interdit de le considérer comme un racha (pécheur) et d’aller dire du mal de lui. 1 De là nous voyons que si le transgresseur du Lav (commandement négatif) ne connaissait pas la réelle gravité de l’interdiction, la gravité de sa transgression en est amoindrie de même que sa sanction et le transgresseur est à considérer avec moins de sévérité.

§10

Cependant, si une personne constate qu’un individu manifeste un défaut de caractère, comme , l’orgueil, la colère ou un autre défaut, ou qu’elle n’étudie pas la Torah ou quelque chose de semblable, il est licite qu’elle en parle à son fils ou à son élève pour l’empêcher de se lier avec lui et de l’imiter, car le principe de l’interdiction de la Torah vis-à-vis du lachon hara, même s’il est vrai, s’applique lorsque l’intention est de déshonorer son prochain et/ou d’en jouir, mais si son intention est de protéger quelqu’un d’autre, afin qu’il n’apprenne pas de sa mauvaise conduite, il est évident que cela est permis, et que c’est même une bonne action ! Mais dans ce cas et dans des cas semblables, il apparaît comme une obligation pour la personne qui met en garde, de bien expliquer la raison pour laquelle elle dit du mal de son prochain, pour que celui qui l’écoute ne se croit pas permis d’en rajouter, et pour qu’il n’en vienne pas à s’étonner de son comportement contradictoire. En effet, parfois elle lui dit qu’il est interdit de dire du mal de quelqu’un même si cela est vrai, (ainsi qu’il sera expliqué plus loin dans le chapitre 9 {paragraphe 5}, que c’est un grand devoir d’écarter ses enfants dès leur plus jeune âge de ce péché), et maintenant le voir qui médit lui-même1. (Ce genre de permission est expliqué plus en détail dans le Choulhan Aroukh Yoré Déa (Chapitre 242, dans le Kitsour Hanhagat Issour Véhétère du Chakh paragraphe 9) si l’on permet ce que certains décisionnaires interdisent la veille du Chabath ou des exemples semblables2). 1 Dans le cas présent, il est permis de le faire, sans que ne soient remplies les conditions énumérées dans le chapitre 10 (les fautes commises envers son prochain). Cependant s’il n’a pas constaté lui-même le mal qu’il dit de son prochain, il devra le stipuler, de plus il ne devra pas parler par haine de l’individu visé.

On conclut de ce qui est écrit, que lorsqu’un Rav permet dans l’urgence, ce que l’on interdit habituellement, il doit s’en expliquer clairement. 2

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Femmes,

Entretien avec le rav Elie Lemmel

FEMININ | JUDAÏSME

«explorez votre caisse à outils! Conférencier, animateur de séminaires et conseiller, le rabbin Elie Lemmel, bien connu du public francophone aussi bien en France qu’en Israël, a récemment publié un ouvrage traitant du développement personnel selon la tradition juive[1]. Nous lui avons demandé de se pencher sur cette question au féminin.

Féminin: De manière générale, comment le développement personnel (DP) se rapproche-t-il d’un objectif spirituel? Le DP est un travail que chaque individu doit exercer pour pouvoir atteindre la plénitude et surtout remplir l’objectif qu’HACHEM lui a fixé. Le Rav Salanter dit qu’il est plus difficile de changer un trait de caractère que d’étudier le talmud 7 fois. Il est donc nécessaire de faire un travail sur le développement de ses qualités et la gestion de trait de caractère négatif afin d’atteindre un vrai niveau spirituel. Le DP a-t-il des particularités spécifiques à la femme ? Chaque personne a un travail particulier à faire sur elle-même, il y a bien sur des différences structurelles entre hommes et femmes qui feront que certains traits de caractère soient plus développés chez l’un et chez l’autre. Par exemple, l’homme a été crée à partir de la terre et la femme provient de la « cote » d’Adam, l’os, ce qui est marqué dans la poussière s’efface alors ce qui est gravé dans un os reste à vie, d’où sa particularité à rester marquée par les événements tandis que l’homme va « effacer plus rapidement ».

Le monde religieux orthodoxe serait-il plus ouvert désormais dans son rapport à la femme ?

Quelle place tient la femme dans l’avenir du peuple juif ? Elle est fondamentale: c’est par le mérite des femmes que nous avons été libérés d’Egypte et c’est par leur mérite que la délivrance finale arrivera; elles transmettent la foi aux enfants, d’ailleurs le mot « Emouna » (foi) provient de la racine «em»: la mère. Elles sont, qu’on le veuille ou non, le pilier de l’harmonie au foyer et ce sont elles qui « construisent » le sens de l’effort chez leurs enfants. Leur véritable force c’est qu’elles sont souvent dans l’ombre, ce qui ne les empêche pas d’assumer leurs responsabilités. Le DP au féminin passe-t-il obligatoirement par le mariage et la procréation ? Il y a chez la femme comme chez l’homme, 3 dimensions; on est homme/femme, on est époux/épouse, on est père/mère. Notre réalisation ne passe pas exclusivement à travers le développement exclusif d’une de ces dimensions. Il y a bien sûr des moments lors desquels la fonction de mère va occuper une place plus importante, mais vivre en harmonie c’est savoir suivant les époques de l’existence définir sa fonction essentielle. Avez-vous un message particulier à adresser aux femmes ? Le rabbi Yeroham de Mir a dit : «Il est difficile de vivre, et encore plus si l’on ne découvre pas quels sont les outils dont on dispose». Il ne faut pas hésiter à ouvrir «sa boite à outils» et l’explorer afin d’exploiter pleinement toutes les facettes de son potentiel.

La Torah n’est ni féministe ni machiste elle est rappelons-le la parole de D.ieu. Le talmud ne crée pas de hiérarchie mais exprime des différences. Aujourd’hui bon nombre de livres qui marquent notre époque sont écrits par des femmes, citons juste pour exemple la Rabanite Esther Jungreis et un de ses ouvrages remarquable « Une vie engagée ». [1] Quatre coupes de lait. Ed. Lev. 2009 – Que nous recommandons à toutes nos lectrices et lecteurs! À commander sur le site www.les4coupesdelait.com

par Déborah Inbar

FEMININ | À LIRE

tio a x a l re f i t c e j

Féminin est certes un magazine pour les femmes, écrit le plus souvent par des femmes. Ce n’est pas pour autant que les hommes doivent se sentir exclus. La preuve. Dans cet ouvrage, «Mon papa est un beiguelé», on parle de Yoga et de détente, aussi bien pour les enfants que pour les adultes. Ou les deux à la fois. Un sujet généralement traité par les femmes. Mais pour une fois, c’est un homme qui a la part belle. Et qui déjoue avec habileté tous les clichés. Il est parfois difficile de comprendre les personnes qui s’impliquent dans le monde du mystique ou du spirituel.Alors imaginez le regard que peut avoir un enfant sur ce genre d’application. Prenons l’exemple d’un enfant qui voit son père faire des exercices de yoga. A quoi peut-il penser ? Qu’il se transforme en beiguelé ?!... «Mon papa est un beiguelé»est un nouveau livre dans lequel les parents parlent la langue des enfants sans pour autant qu’on sache clairement qui est l’enfant et qui est le parent. En l’occurrence lorsque c’est un enfant qui raconte, c’est le pere qui s’attele aux exercices de yoga. Au programme : differents métiers tels que docteur, jardinier, ou aviateur…L’enfant devient ainsi maître de son imagination. Une autre facette de ce livre qui en propose déjà de nombreuses. Selon l’auteur de l’ouvrage, l’enfant trouvera un moyen de se relaxer, de s’amuser, et d’apprendre de manière ludique à coordonner ses mouvements. Dans ce livre, le Yoga et ses figures imposées va de pair avec les métiers proposés. Une façon plus que loufoque, pour l’enfant et son père, de joindre l’utile à l’agréable. Le livre a été imaginé de manière à ce que nous puissions travailler avec nos enfants. Les illustrations sont simples, claires et agréables. Une simplicité qui permet d’apprendre plus facilement les exercices, même si ces derniers sont compliqués. Une écriture poétique et une illustration ludique, voici une incroyable recette qui fonctionne à merveille. Principalement pour les enfants âgés de 4 à 8 ans.

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Un beau cadeau à offrir. «Mon papa est un beiguelé» de Baron Baptiste …. Illustration de Sophie Fatus Aux éditions Kineret Prix : 68 chekels.

par Etty Zohar

FEMININ | VOS ENFANTS, VOS ADOS

Comment choisir le bon h'oug pour chaque enfant? Anglais, sport, cuisine, sciences naturelles, préparation à la kita aleph, musique, judo, électricité, yoga pour enfants, théâtre, danse… La saison des «h’ougim» – ateliers pédagogiques bat son plein. Dès la fin de l’été, il faut choisir entre une multitude d’options, les exigences des enfants, les distances à parcourir, et jongler entre les frères et sœurs, trouver le bon h’oug pour chacun est une mission délicate. Elargir les horizons, développer leurs talents, leur assurance, renforcer leurs points faibles, tout en amusant nos bambins… nous attendons beaucoup des h’ougim !

Voila quelques conseils pour vous aider à faire le bon choix :

Quel est le but de l’atelier? Les ateliers ne sont pas des heures de cours supplémentaires, ou du baby sitting. Ils doivent permettre d’élargir les horizons de l’enfant, développer ses capacités et l’aider à progresser. Pour cela, l’enfant doit être motivé et persévérer. Or, si l’atelier est une contrainte, le résultat risque d’être inverse. Il est préférable dans ce cas de contourner le problème. Une petite fille qui n’aime pas le sport appréciera peut-être des cours de dance ou de natation... Qui choisit le h’oug? Si c’est l’enfant, vérifiez avec lui les raisons de son choix. Est-ce pour être avec ses amis? Pour Songez que vos enfants passent entre cinq et huit heures vous faire plaisir? Pour le cadeau de bienvenue? par jours à l’école. Ils ont aussi besoin de temps libre et calme à la maison. Même si c’est tentant, évitez de les Quand vous le guidez dans son choix, pensez à ce qui surcharger et ne les inscrivez pas a plus de deux ateliers vous motive vraiment. On a tous tendance à vouloir réaliser par semaine. Préservez du temps pour rencontrer des amis nos propres rêves à travers nos enfants. Si vous regrettez de ne pas jouer d’un instrument de musique, ce n’est pas et pour être ensemble sans aucune obligation. forcement le rêve de votre enfant. - Vérifiez que la monitrice est compétente et observez son comportement avec les enfants.

Les problèmes techniques

- Le prix d’un h’oug varie entre 150 et 400 sh par mois. Demandez une réduction si vous inscrivez plusieurs enfants. Si on vous réclame des chèques à l’ avance, exigez un contrat où figurent les conditions d’annulation. Demandez à faire un essai avant de payez d’avance pour toute l’année. Vérifiez s’il y a une assurance en règle. Qu’allez-vous faire en attendant la fin de l’activité si elle se déroule loin de chez vous?

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On a enfin choisi et il ne veut pas rester seul!

Pas de panique. Pour nous c’est juste un h’oug, pour lui c’est un nouveau, une nouvelle prof, de nouveaux enfants… Restez sur place mais soyez le plus discrète possible. Ne participez pas. Quand il vous semblera rassuré, vous pourrez lui dire que vous sortez et reviendrez avant la fin du h’oug.

Et enfin… s’il ne veut pas de h’oug? S’il refuse de revenir, vérifiez pourquoi: une dispute avec un autre enfant? Est-ce trop difficile? Ennuyeux? Ne le laissez pas avec un sentiment de frustration et vérifiez si le problème peut être résolu. S’il ne veut pas de h’oug du tout, essayez de comprendre pourquoi. Peut-être préfère-il être tout simplement à la maison avec ses frères? Peut-être craint-il la nouveauté? Peut-être n’a-t-il tout simplement pas trouvé de h’oug à son goût? Essayez de l’écouter, l’encourager et le soutenir, mais surtout ne le forcez pas, ne vous énervez pas, et n’essayez pas de le convaincre à tout prix.

C’est vrai, en Israël, presque tous les enfants pratiquent des activités parascolaires. Mais c’est un droit et non pas un devoir. N’oubliez pas: le h’oug doit être un plaisir avant tout!

Etty Zohar Conseillère pédagogique, éducatrice spécialisée, directrice d’ateliers pédagogiques Méh’oguim. Etty_z@walla.com Tel/ 0528915912

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FEMININ | VOS ENFANTS, VOS ADOS

La Capoeira le nouveau sport à la mode Les activités sportives sont très profitables pour les parents qui souhaitent canaliser le trop plein d’énergie de leur enfant. Mais il faut bien choisir l’activité adéquate, le sport qui permettra aux enfants de développer la maîtrise de leur corps. Nous avons souhaité savoir quelles étaient les disciplines à la mode chez les enfants âgés de 5 ans et plus. Il est évident que les jeux de ballons comme le football et le basketball sont en première place du hit parade mais il ne faut pas oublier tous les sports annexes, comme le tennis, qui décroche généralement la troisième place sur le podium. Mais comme une règle n’existerait pas si on ne pouvait pas lui trouver une exception...Voici donc l’exception qui confirme la règle. A la question de savoir, cette année, quel sport «In» conviendrait le mieux à vos enfants. Réponse : la Capoeira. Sport très branché, qui se pratique en musique; il peut se pratiquer tant en gymnase qu’en extérieur. Un art martial des plus conviviaux. Ce sport révèle alors tout son côté artistique avec un esprit d’improvisation, des mouvements d’une élégance qui rappellerait presque les danses contemporaines. L’apprentissage de ce sport permet d’assimiler la danse, le chant, la coordination… Cela renforce l’assurance en soi. Malgré le côté spectaculaire qui se dégage de cet art martial, tout le monde peut le pratiquer, enfants comme jeunes adultes. Ses multiples origines en font un sport unique : la Capoeira tire en effet ses origines de l’Afrique profonde, mais elle s’est ensuite développée au Brésil. A l’inverse de certains sports de combat, la Capoeira est avant tout un jeu et un esprit. Les Capoeiristes doivent par dessus tout comprendre leur partenaire. La qualité de la prestation dépend de la relation qu’ils auront su créer avec leur partenaire.

Renseignements : www.capoeiraisrael.co.il

par Déborah Inbar

Questions

Pour en savoir plus sur la Capoeira, nous sommes allés à la rencontre du directeur du centre Capoeira Israël, Elie Grisnberg.

La Capoeira demeure un sport méconnu du grand public. S’agit-il d’un sport de combat au même titre que le Judo ou le Karaté qui génèrent une certaine peur chez les parents ? Je suis conscient que la Capoeira est une discipline qui peut s’apparenter à un sport de combat. Et pourtant je vous certifie que cela est d’abord un jeu. Car, concrètement, les adversaires ne se touchent jamais, il n’y a pas de gestes brusques qui peuvent entraîner des blessures. Il y a une sorte de respect qui s’installe entre deux adversaires qui effectuent leurs gestes dans une parfaite coordination. En résumé, je dirais qu’il ne s’agit pas d’un sport de combat mais plutôt d’une danse entre deux combattants. Les enfants vont ainsi dormir avec une musique dans la tête et non des cris de rage.

N’oublions pas nos nourrissons... Pour les touts petits, il existe un sport indémodable, toujours tendance : le «bébé nageur.» Un sport qui peut débuter à partir de l’âge de 3 mois jusqu’à 4 ans. Ce sport facilite le développement du bébé et renforce la relation avec le parent. Comment ça marche ? Le nourrisson nage sous l’eau, il apprend à aimer l’environnement naturel. Puis, vers 2 ans, celuici s’entraîne avec des palmes et des cerceaux, ce qui permet un renforcement de ses muscles. Ensuite, aux alentours des 3 ans, il apprend les différentes nages, à commencer par la brasse. C’est à partir de ce moment qu’il apprend à utiliser de manière coordonnée ses bras et ses jambes. Ce sport propose divers exercices et jeux, aide à renforcer l’organisme, à améliorer l’équilibre, la coordination, le système respiratoire et, le plus important, la confiance en soit. Tous les moniteurs israéliens sont diplômés d’Etat. Contrairement aux rumeurs, pratiquer ce sport en hiver est très important pour votre enfant qui, toute la journée, est confiné dans ses vêtements d’hiver et ses muscles sont contractés par le froid. Cela lui permet une liberté de mouvement. Il est donc parfaitement relaxé.

Est-ce que cette discipline permet à l’enfant de se développer au niveau physique et social ? Tout a fait ! Le développement de l’enfant est phénoménal. Tant au niveau de sa capacité à maîtriser son corps que dans son aptitude à trouver sa place dans un groupe ou dans une société. Je m’explique. Lorsque les enfants rentrent dans la salle, ils sont accueillis par une musique exotique. Le maitre répète alors avec eux les mouvements en rythme, de droite à gauche, de haut en bas. A la fin du cours, nous nous asseyons en cercle, et nous demandons à chaque enfant de réaliser un mouvement qu’il vient d’apprendre. L’effet est immédiat. L’enfant dompte sa peur et montre aux autres ce qu’il sait faire. Une qualité primordiale pour des enfants âgés de 4 ou 5 ans.

Comment expliquer que la Capoeira se soit tellement développée en Israël ? C’est une bonne question. Je crois que ce sport répond à trois critères particuliers. L’exotisme, la musique et la confiance en soit, dès le plus jeune âge. Le succès a été tel, ces dernières années, que nos maîtres se font désormais inviter à l’étranger pour des démonstrations. Nous avons donc décidé de fonder un centre de capoeiristes israéliens spécialisés. Notre centre, Capoeira Israël, est aujourd’hui en contact avec toutes les institutions de l’Etat, que ce soit les municipalités, le Ministère de l’Education ou le Ministère des Sports. Nous voyageons aujourd’hui en Espagne, au Portugal ou en Angleterre. Mais, j’espère, puisque vous m’en donnez l’occasion, que nous parviendrons à développer une collaboration avec la France et son importante communauté juive.

Le Chef Claude Bensimon a étudié et travaillé pour les plus grandes maisons de Pâtisseries en France avec les Maîtres de la Profession : Pierre Hermé, Christophe Michalak, Phillipe Andrieux, Jean Michel Perruchon (M.O.F.), Ladurée, Au Taillevent, et Valrhona. Avec l’Institut Culinaire de Jérusalem, découvrez un endroit chaleureux et convivial où vous pourrez déguster de délicieuses pâtisseries et viennoiseries en oubliant pour un temps la balance. Cette année encore il vous propose d’apprendre à confectionner, vous-mêmes, des desserts dignes des meilleurs pâtissiers/chocolatiers.

Ateliers-Workshops

Après les 2 premiers ateliers organisés en français en Août dernier et, à la demande de nombreuses personnes, l’Institut Culinaire de Jérusalem propose 2 nouveaux ateliers

les mardi 13 et mercredi 14 Octobre prochains de 16h à 19h A NE PAS MANQUER !!! Mardi 13 Octobre : atelier «Cocktail» (salés, sucrés)

Chef Claude vous apprendra à créer des bouchées sucrées et salées des plus originales pour recevoir et épater votre famille et vos amis.

Mercredi 14 Octobre : atelier «Choux»

Chef Claude vous montrera comment réaliser de merveilleux éclairs, salambo, religieuses, Paris Brest en un tour de main... Vos amis n’en reviendront pas !

Prix pour chaque atelier : 310 Nis/personne

Vous repartirez avec votre cahier de recettes, vos réalisations et votre nouveau savoir faire ! Soyez sûrs que vous serez enchantés et votre entourage aussi!!! Réservation obligatoire par email : info@jcichef.com Attention, maximum 8 personnes par atelier !

EXCLUSIF EN ISRAËL FORMATION EN FRANCAIS

Unique Etablissement Casher Laméhadrin au Monde - Fondé en 2003

Prochaine formation professionnelle

Classe de Boulangerie/Patisserie/Chocolaterie en langue française par le Chef réputé Claude Bensimon :

Début de la formation le 18 janvier 2010. 2 possibilités : 2 fois/semaine pendant 3 mois 2 fois/semaine pendant 6 mois Possibilité de paiements échelonnés

Diplôme unique Cacher Laméhadrin au terme de la formation

Classes pour enfants (Pour groupes de 4-8 enfants).

Une merveilleuse façon de célébrer un événement spécial pour vos petits chefs

Inscription/renseignements par email: info@jcichef.com

www.jerusalemculinaryinstitute.com Dernières infos, nouveautés sur Facebook: Groupe ‘‘Insititut Culinaire de Jérusalem’

par Hedva Amouyal

FEMININ | VOUS LES FEMMES

Les dix commandements de Shirit Ben Israel. Si vous occupez un poste important ou détenez un doctorat, vous répondrez sans doute oui. Et pourtant, des diplômes académiques ou une belle carrière sont-ils gages d’intelligence? Et sinon l’intelligence, qu’est ce qui assure la réussite d’une femme? Est-ce une qualité innée ou acquise? La conjugaison des deux? Shirit Ben Israël, icône de la réussite et de l’épanouissement personnel, PDG de Steps to Succes, conseil stratégique, et accessoirement amoureuse de Paris, nous donne son opinion sur la question… Vouloir et non devoir : Si nous ne voulons pas vraiment quelque chose, mais le faisons juste parce que nous devons le faire, les chances de réussir sont bien plus faibles. Faire ce que l’on veut vraiment, et le vouloir de toutes ses forces – ça c’est le vrai moteur de réussite. La femme intelligente invitée à deux réceptions en même temps sait à laquelle elle va assister : à celle qu’elle veut.

Des droits : bien avant l’âge de la retraite. La femme intelligente a droit au respect et à la délicatesse. Son entourage sait que lui planter un couteau dans le dos serait une grave erreur. Il sait qu’elle se défend, et pas avec des larmes et des soupirs. Elle usera de tous les moyens afin de recevoir dédommagement et réparation de tout mal ou toute injustice.

Décider et non disposer: La femme intelligente se débarrasse de tous les intrus qui parasitent son existence. Tous ces obstacles qui font perdre du temps et de l’énergie inutilement. Tout ce qui ne rapporte rien et parfois même coûte cher. Faire le net pour aller plus vite et mieux à l’essentiel. Un prétendant ou un ex recyclé qui ne vous intéresse pas, même s’il vous console parfois, peut vous faire manquer de belles opportunités.

Embrayer et non s’embrouiller : La femme intelligente a elle aussi, parfois peur. Mais elle combat vaillamment ses doutes et rejette ses angoisses. Elle démarre et maintient une vitesse de croisière sans ralentir inutilement ou emprunter des chemins tortueux. Elle vibre, elle crée, elle bouge, elle progresse, elle recherche, et elle contourne tout ce qui menace son évolution, tout ce qui veut la réduire à l’immobilité et au silence.

Des chaînes – seulement de télévision : Depuis qu’elle a rompu le cordon ombilical, la femme intelligente est libre. Libérée de tous les prétextes, des excuses et des raisons de ne pas évoluer et de ne pas s’épanouir. Savez-vous combien de mères de famille conjuguent carrière, foyer, loisirs et études? Alors cessez de dire je n’ai pas le temps, pas d’argent, pas d’aide. Aujourd’hui, plus rien ne nous retient.

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Pêcher et non empêcher : La femme intelligente ne laisse pas les opportunités lui échapper. Elle les recherche et lorsqu’une chance se présente, elle la saisit. Lorsqu’elle regarde dans le miroir, elle ne prend que le bon: ses enfants, son couple ou sa santé… Elle se sert de ses points positifs pour avancer plus loin, et transforme ses défaites en victoires. La femme intelligente rejette le pessimisme; elle expérimente et surmonte.

Initier et non assister : La femme intelligente lance sa ligne de produits, conduit un yacht et se conduit elle, vers les destinations de son choix, qu’elle détermine clairement. Elle n’assiste pas passive au temps qui passe, à nourrir des regrets et à pleurer sa malchance. La femme intelligente analyse les causes de son échec et se sert de ses erreurs comme tremplin pour rebondir et prendre de nouvelles initiatives. Filtrer et non flirter : La femme intelligente sait que s’efforcer de plaire à tout le monde, de satisfaire chacun sans distinction, est interprété comme une marque de faiblesse. La femme intelligente fixe ses propres limites, choisit les frontières de son territoire et de sa disponibilité aux autres. Et les fait respecter à chaque occasion. Exister et non hésiter : L’objectif de la femme intelligente, avant toute chose, c’est elle-même. La femme intelligente n’est pas une victime et ne se sacrifie pour personne. Si elle doit renoncer à certaines choses, que cela soit uniquement source de force et d’un gain assuré. (par exemple, renoncer aux pâtes à la crème pour gagner une taille de guêpe – et non, renoncer à assister à une conférence pour que monsieur puisse voir son match de foot). La femme intelligente pratique l’égoïsme constructif.

POUR VOUS MESDAMES A ASHDOD

La section FRANCOPHONE WIZO vient de voir le jour dans notre ville.

Feminin présentent LES SECTIONS FRANCOPHONES DE LA WIZO EN ISRAEL COMMUNIQUE WIZO NETANYA LUNDI 19 OCTOBRE A 10h30 Roch Hodech Hechvan Espace WIZO 13, Macdonald Myriam 052 448 9484 Jacqueline 0544 808 580

MARDI 20 OCTOBRE 2009 - 20H CONFERENCE-DÉBAT

Mr Meir WAINTRATER Directeur du Journal L’ARCHE Avec la Collaboration du FSJU, A L’Espace WIZO : 13, Rue Mac Donald Theme‘Juifs de France et d’Israël, ce qu’ils peuvent faire les uns pour les autres’ Rens.: Mariel 0544 500 996 Pierrette 0546 474 170 LES DIMANCHES ET MARDIS DE 9h à 11h OULPAN A L’ESPACE WIZO NETANYA 13 Rue Macdonald AVEC LA COLLABORATION DU MISRAD HA KLITA DEBUT DES COURS (B’H) Dim. 18 Octobre Rens : Anita 054 5513745

Fidèle à l’étique de l’association, nous comptons apporter solidarité et soutien aux femmes et à leurs familles, en créant un réseau accessible à toutes et tous. Nous proposerons des rencontres amicales, culturelles et sociales et serons ravies de vous compter parmi nos adhérentes. Quel que soit votre âge, quelle que soit votre situation, vous pouvez soit adhérer à la WIZO (50nis pour 4 ans), soit participer au comité. La prochaine réunion se tiendra, si D. veut, DIMANCHE 18 Octobre A 13h30 autour d’un repas convivial pour Rosh Hodesh Heshvan. Un cours de Torah sera dispensé à cet effet. Contacter Martine 054 798 83 30 ou 08 865 79 89 (pour tous renseignements), Que vous habitiez Ashdod ou ses environs, cette ouverture vous concerne si vous voulez donner un peu de votre temps pour créer quelque chose, ou tout simplement pour partager avec d’autres femmes des moments sûrement inoubliables. Parlez-en à vos meilleures amies et rejoignez la WIZO, la plus ancienne association de femmes dans le Monde.

LES CENTRES FRANCOPHONES EN ISRAÊL JERUSALEM :

Présidente : Lysianne AMAR 1, Rue Mapou – Tel : 02.625.36.41 TEL AVIV : Présidente : Sabine COHN 38, Sd David Hamelech – Tel 03-692 3830 Section Francophone Jeune « AVIV » Responsable : Armelle HAIM NETANYA : Présidente : Mariel AFLALO BENHAMOU 13, Rue Macdonald – Tel 09 -862 8582 Section Francophone Jeune « AVIV » Responsable : Béatrice COSCAS-WILLIAMS

ASHDOD :

Présidente: Martine SROUSSI 4 rue Yaïr - Tel 08-8565031 [Français: 054-7988330]

Se parfaire grâce à nos enfants

FEMININ | VOS ENFANTS, VOS ADOS

par Hanna Lachkar Haddad

Grâce à nos enfants, nous arrivons à mieux nous connaître et à donner le meilleur de nous-mêmes, nous incitant ainsi à «lâcher prise» et à devenir moins égoïstes.

Nos enfants nous poussent vers le Emet (vérité). Pierre Heurre dit encore : «Les enfants réclament de la vérité, pas forcément «la vérité» mais ils exigent de nous que nous soyons au plus près de nous-mêmes». Les enfants savent toujours ce que nous taisons (événements, sentiments…) et parfois, ils s’expriment au moyen de manifestations psychosomatiques ou comportementales. Ils nous forcent à parler «vrai». Catherine Mathelin-Vanier dit «Ils nous incitent à rectifier nos réactions, à nous poser des questions». Pour une relation douce, paisible et fluide avec nos A travers eux, nous revivons notre enfance. En les suivant nous revenons un peu sur notre passé avec enfants, nous devons jouer la carte de la sincérité. Nous ses traumatismes, ses peurs, ses colères et ses joies. nous sentirons alors en cohérence avec notre vérité Pierre HEURRE, pédopsychiatre, explique : «L’enfance de intérieure et plus équilibrés». nos enfants ramène à la surface les émotions oubliées.» Prendre conscience du vécu de notre enfance nous aidera Nos enfants nous aident à «lâcher prise» ensuite à grandir psychiquement et cela continue sans fin. Plus les enfants grandissent, plus nous apprenons à les laisser voler de leurs propres ailes, en leur faisant confiance, en ayant confiance en D. et en notre éducation. Grâce à eux, nous devenons adultes. L’arrivée d’un bébé aide souvent les parents à devenir Nous prenons conscience que nous ne sommes pas responsables, «prévoyants». C’est le moment où l’épouse omniprésents, nous ne pouvons faire que notre mieux. se rapproche de sa mère, si prodigue en bons conseils. Ainsi, la transition se fait progressivement. La naissance d’un enfant est un «BOOM» dans la vie de chaque génération. Chacun change de rôle : les parents Quel plus grand bonheur que voir nos enfants, sûrs deviennent grands parents, les nouveaux parents prennent d’eux-mêmes, sur le chemin de l’indépendance ? N’oublions pas que nous leur avons transmis le plus le rôle de leurs parents et l’enfant leur place à eux. Grâce à D., c’est aussi le moment où nous réalisons le sûr des compagnons de route ou «guide du savoir véritable sens de notre vie. Mais nous réalisons également vivre», j’ai nommé : la TORAH. notre vulnérabilité, notre propre temporalité et ainsi nous devenons plus responsables et nous prenons moins de risques. Devenir parent c’est rajouter un ‫( ב‬ben) au ‫( א‬adam) pour devenir un père ‫אב‬, grâce à ce fils. Cela implique un énorme changement dans notre rapport au Monde, aux autres et à nous-mêmes. Bien évidemment, nous sommes des guides pour nos enfants, en retour, ils nous aident à changer de regard, de comportement et dans nos perceptions de la vie. C’est aussi par eux que nous nous remettons en question, que nous remettons en cause nos convictions.

Grâce à eux, nous apprenons le ‘Hessed (donner sans attendre le retour). Nos priorités changent. Cette prise de conscience amène souvent à un comportement plus généreux et tourné vers les autres (intérêt pour aider autrui, bénévolat…)

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Hanna Lachkar Haddad Téléphone : 08 864 28 14 052 522 39 39 Psychologue Psychothérapeute Adolescents, Femmes, Couples

... la femme devient une princesse FEMININ | VOUS LES FEMMES

Princesse AVA, Tsniout Oblige C’est une jolie femme, elle a deux enfants, elle s’appelle Joelle Chikli et elle rayonne lorsqu’elle parle de son enfance juive tunisienne. Elle nous arrive en direct du monde de la mode et de l’Ancien Testament. Joëlle qui se couvre maintenant les cheveux ou porte une perruque selon les jours et les circonstances, vient de faire naître en neuf mois son nouveau « bébé » : « Princesse Ava ». Derrière cette marque, plusieurs collections de vêtements Tsniout pour la femme. Et surtout Joelle que je suis allée rencontrer dans sa petite boutique éponyme, 11 rue du Ponceau, en plein cœur du Sentier dont elle connaît les moindres recoins Elle a de chez elle une vision plein cadre sur La Regatta, un restaurant délicieux cacher qui vient également d’ouvrir. Marco entre deux pizzas, veille aussi sur la boutique. Joëlle pendant l’entretien n’arrête pas de se lever avec de grands sourires pour aider telle ou telle femme à mettre en place un vêtement qu’elle a elle-même dessiné, fait couper par Joseph son assistant modéliste, pour montrer une robe ou une jupe dont elle a suivi avec sa sœur Martine la fabrication aussi bien que vérifié en détails la conformité du tissu et de la coupe. Gros plan sur cette nouvelle venue dans le monde de la mode et qui lance « sa mode à elle » tsniout, branchée, placée sous le signe de la lumière de cet aprèsmidi parisien. Daniela Neumann : Joelle, pourquoi avoir ouvert cette boutique rue du Ponceau et créé votre propre marque « Princesse Ava, » des vêtements pour les femmes, des vêtements branchés, chics, modulables à l’infini, souvent à partir d’un accessoire, et d’un prix tout à fait abordable ? Joelle Chikli : Cette réalité : ma boutique, les vêtements que j’ai créées sont l’aboutissement d’une vieille idée, d’un désir enfoui sous des pluies d’années (Ava signifie en hébreu désirer et donner). Il y a dix ans, à la suite de mon fils aîné, j’ai commencé moi aussi une Techouva, un lent retour à moi-même, un revenir à mon identité profonde jusque là tassée dans un coin de mon cœur. Je commençais à prendre des cours, à lire, à pratiquer Chabbat en y ajoutant chaque fois à mon rythme, une

EXCLUSIF

Propos recueillis par Daniela Neumann Lumbroso nouvelle connaissance. Mais voilà que le problème du vêtement et oui -ce que je devais mettre ou ne pas mettre ou ne plus mettre - s’est imposé à moi avec force. Bien sûr à Chabbat et pour les fêtes j’arrivais à « m’arranger » avec ma garde robe mais pour tous les jours, quoi mettre ? Quoi mettre pour aller faire les courses, travailler vivre et rester moi-même, ne pas me sentir « empruntée », me sentir bien et continuer à pratiquer mon judaïsme au quotidien, à vivre simplement tous les jours cette « chose » très exigeante et belle qui à l’intérieur commençait à se construire ? Comment continuer une belle relation de couple, de mère, de grand-mère tout en pouvant me regarder tranquillement dans le miroir ? Alors j’ai commencé à « associer » un haut avec telle ou telle jupe, une ceinture par ci une autre par là. Je faisais des acrobaties avec différents éléments je « superposais » strates par strates différents vêtements. C’était original un point c’est tout. Toute ma famille et mes proches savent quel point la mode me passionne la « vraie » mode, celle des créateurs et des créatrices. C’est à ce moment là que je me suis fait la réflexion suivante : « Pourquoi ne pas créer ma propre ligne de vêtements ? Transmettre mon goût et mon savoir faire à d’autres femmes ou jeunes filles qui sans le dire, se posent les mêmes questions que moi ?J’en ai parlé à mon mari en premier lieu, à ma famille ensuite. Tout le monde a été unanime : « Oui ! Il faut le faire ! Oui ! Vas–y ! ». Ils m’ont encouragée. Je leurs dois une grande partie de ce qui existe aujourd’hui : tant les vêtements que leur soutien et l’amour qu’ils m’ont prouvé m’ont aidée. Et puis j’ai rencontré Joseph mon modéliste et j’ai ressenti la D.N : Qu’est-ce qu’un vêtement Tsniout pour vous ? présence effective, l’efficacité de ma sœur Martine. J.C : Vous savez, la tsniout c’est une valeur, une mitzva, C’est là que l’aventure a commencé vraiment ! ancrée dans le judaïsme dès notre plus jeune âge. C’est une façon d’être, de se comporter face à soi-même et à nos mitzvot quotidiennes. On pourrait traduire ce mot par « pudeur » mais c’est bien plus que ça c’est une réalité intérieure qui nous relie à l’Etre Supérieur qui nous a faite femme. J’ai réalisé que pendant longtemps je vivais sur mon « paraître. ». Etre belle, me parfumer, mettre de beaux vêtements, courts ou longs, des pantalons et des jeans. Me servir de mes méninges aussi ! Mais lorsque je priais, tout se déséquilibrait. Un peu comme si un morceau de ma peau se détachait. Alors j’ai compris. Pour accomplir ce devoir « être femme » mettre en valeur mon statut, il me fallait faire un effort supplémentaire, je serais tentée de dire pour faire un jeu de mots « vestimentaire » ! J’ai parlé de tout cela à mon Rav. Il m’a écoutée, il a approuvé et il a appuyé ma démarche. Aujourd’hui je sens profondément qu’être femme c’est investir sa beauté intérieure. Advenir à soi-même en douceur. Il faut aider cette beauté intérieure à s’exprimer, à s’affirmer sans séduction, en abandonnant cette partie « narcissique » de nousmêmes que nous révèle sans cesse le miroir et qui nous attire sans cesse vers lui. Bien au contraire, j’ai découvert qu’il y a dans la façon de se couvrir les cheveux, de se vêtir tsniout, une grande élégance, une finesse inégalables ! Alors lorsque l’on comprend tout ça, on ne cesse d’avancer en soi-même, on ne peut plus reculer, on ne se sent plus seule, plus dévisagée. On est plus libre ! Suite page 22

D.N Pour vos collections quelles sont vos sources d’inspiration ? JC : Je me suis passionnée pour la mode des années cinquante. Ces robes longues, pleines de chic. Cette ampleur du vêtement, ces tissus souples avec lesquels on peut jouer, faire, défaire, créer. Alors je suis allée voir les matières avec ma sœur, et nous avons choisi des tissus conformes à la Halakha. Et puis faciles à porter et à entretenir.. Je n’aime pas l’odeur d’un vêtement qui sort du pressing ! J’ai gardé en mémoire l’odeur du savon de Marseille qui faisait briller au soleil des terrasses de Tunisie le linge propre. Tous mes vêtements se lavent à la main ou en machine et sèchent naturellement. Je voudrais que toute femme qui s’estime puisse porter un vêtement « Princesse Ava » ! Be Hezrat Hachem ! L’une de mes nièces est actuelle ment enceinte et elle porte mes vêtements à merveille ! Quel plaisir de voir que je peux habiller toutes les femmes ! D.N : Barouh Hachem Joëlle ! Mais aussi il y a l’enseigne de votre boutique « Princesse Ava », les marques brodées sur vos vêtements qui reprennent ces deux mots chargés de sens. JC : Les femmes devraient toutes, je pense, être à la hauteur de la tâche qu’Hashem leur accorde, devenir des filles du Roi, des princesses ! Quant au prénom « Ava », c’est celui de ma petite fille qui a trois ans Je lui fais ainsi un clin d’œil. Et puis pour finir j’ai un « scoop » : je vais lancer une collection pour petites filles et c’est Naomi ma nièce qui me l’a demandé en me disant « Joëlle, je veux la même robe que maman ! »

11 RUE DU PONCEAU 75OO2 PARIS VENTE AU DETAIL ET EN GROS TEL (00)33 623537361 OU (00)33 981633853 Direction de la communication Daniela Neumann Tel : 06 09 21 67 71 Email : daniela.neumann@free.fr

REMERCIEMENTS TOUTE L’EQUIPE DE LA STE M G I POUR LA REALISATION DU CONCEPT «PRINCESSE AVA», « MISS JUNE» ACCESSOIRES,SACS COLLIERS, AINSI QUE LA SELECTION D’UNE PARTIE DE LEUR COLLECTION EN VENTE CHEZ «PRINCESSE AVA»

«CHANTAL’ S» CHAPEAUX, BERETS ET KISSOUYE 128, RUE ST MAUR 75O11 PARIS TEL 01 48 05 58 98 « A PRESENT» CHAUSSURES RUE MESLAY PARIS

par Hedva Amouyal

FEMININ | VOUS LES HOMMES

vous les hommes

et la beauté

Vous les hommes : Dans cette rubrique, nous aborderons des sujets variés, traitant aussi bien du bien-être et de l’actualité «au masculin» (calvitie, sport, détente, communication…) que de thèmes plus graves (droits des hommes, religion, relations…). Bref, Féminin se soucie aussi de vous, les hommes, parce que finalement… vous le valez bien !

La crème des hommes

près les vêtements et les accessoires de marque, symboles de statut et de style, c’est au tour des soins de beauté pour hommes, d’être incontournables. Depuis l’apparition du phénomène métrosexuel, cette tendance fait, avec une petite décennie de retard certes, son chemin jusqu’en Terre sainte. Désormais, de plus en plus d’instituts et de lignes de soins se conjuguent au masculin et s’adressent à un public vaste et de tout âge. Traitements antiride, hydratation, bronzage, soins capillaires, épilation, thalassothérapie

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et bien sûr, chirurgie esthétique, tout est prévu pour une virilité soignée de la racine des cheveux jusqu’au bout des ongles. Qu’on se le dise : prendre soin de sa peau, de sa coiffure et de sa ligne n’est pas réservé qu’aux femmes… L’époque où nos amis les hommes utilisaient secrètement nos produits de beauté est révolue. Certes, après-rasage, déodorants ou gels capillaires masculins étaient présents depuis longtemps; mais les crèmes hydratantes, de jour et de nuit, pour peaux sèches ou grasses, dépilatoires, exfoliantes, astringentes, masques,

et même maquillage, (mascara transparent, stick anti-cerne) ne sont apparus que ces dernières années dans leurs trousses de toilette. Et si autrefois, ces produits étaient offerts aux hommes par leur femme, aujourd’hui, ceux-ci vont eux même se les acheter. Ils peuvent les choisir parmi un large assortiment de marques prestigieuses ou dans la grande consommation, et même en bio. Tous ont désormais leur ligne de beauté virile : Nivéa Men, Roc, Yves St Laurent, Clarins Men, Gernetik, Guest Men, Dark Dog, Aya Natural, Ahava, Les Dieux du stade, Dr

Ron Cadir, Studio 5five ou encore Golf & Co avec sa série MAX MORETTI… Idem pour les soins en institut – en France, déjà des dizaines de centres de beauté exclusivement masculins sont implantés dans tout le pays, tandis qu’en Israël, les esthéticiennes s’équipent de produits «spécial hommes» et comptent de nombreux messieurs au sein de leur clientèle régulière. Les mâles réclament nettoyages de peau, dessin des sourcils, épilations, à la cire ou au laser, ainsi que, les plus traditionnelles manucures et pédicures. A Tel Aviv, Shay Sahar, qui se définit comme «thérapeute beauté», et dirige le centre esthétique pour hommes Tsayir Lanetsah (Eternellement jeune) à Ramat Gan, se déplace à domicile, au bureau ou dans les hôtels, pour prodiguer ses soins à des buisness men pressés, ou à des touristes, qui préfèrent éviter d’être vus dans un salon de beauté. «Tous les hommes aujourd’hui, y compris le public religieux, sont soucieux de leur aspect,

mais il y a encore un sacré tabou. Mes clients, pour raisons religieuses ou par gène, sont heureux de pouvoir s’adresser à un homme – or, dans ma profession, je crois que je suis encore le seul homme en Israël à pratiquer des soins esthétiques». Retoucher son corps pour s’astreindre du poids des ans ou d’une disgrâce physique n’est plus l’apanage des femmes. Les hommes aussi ont droit à de beaux seins, des lèvres pulpeuses ou des fesses galbées. La chirurgie plastique offre toutes les solutions contre les poches sous les yeux, les tempes dégarnies ou le double menton; et Israël est l’un des leaders mondiaux en la matière, avec des tarifs hors concurrence. Voilà pourquoi des hommes viennent d’Europe ou des Etats-Unis pour subir des interventions telles que liposuccion, rhinoplastie, lifting, injections anti-rides, réduction de poitrine, de ventre ou de cou, implants capillaires… Nous pourrions également évoquer

la diététique, la médecine alternative ou le thermalisme, dont les cures destinées aux hommes se multiplient elles aussi, et encore bien d’autres domaines autrefois réservés aux femmes. Faudrait-il penser que le sabra moderne, le kiboutznik en sandales ou le chauffeur de taxi brut de décoffrage, se féminise ? Non, mais l’importance de l’image de soi et de l’aspect extérieur dans notre société matérialiste et superficielle, permet à l’homme de se tourner sans complexes vers les solutions les plus sophistiquées pour rester en accord avec elle. La crise, le partage des tâches dans la famille, la violence, sont aussi des facteurs qui conduisent l’homme à se recentrer sur lui-même. Prendre soin de soi, c’est dorloter son ego. Et puiser un bienfait physique et psychologique dans son pot de crème, on sait ce que c’est, nous les femmes. Quant à s’accommoder de leurs peaux lisses et parfumées, et oublier toison et poignées d’amour de nos ours d’antan, ceci restera une question de goût personnel.

DrUn Avner Bensoussan homme, une vocation FEMININ | CHIRURGIE PLASTIQUE

Chères lectrices, vous lisez ses articles dans notre magazine depuis bien longtemps, le Dr Avner Bensoussan nous explique avec précision et clarté chacune de ses interventions. A l’aube de cette année 5770, nous avons souhaité lui poser quelques questions générales sur la pratique de sa profession en Israël. Dr Bensoussan, pouvez-vous nous parler de vous, le chirurgien plasticien ? L’ensemble de mon parcours médical s’est fait à Paris. J’ai commencé par 6 années de médecine générale, suivies de 5 années d’internat de chirurgie, le tout agrémenté de deux concours, en 1re année et en 6e année, pour accéder à l’internat. J’ai aussi effectué, au cours de ma formation, un an de chirurgie orthopédique, 1 an et demie de chirurgie générale et digestive. Le reste s’est fait en chirurgie plastique et esthétique où j’ai vraiment réalisé que j’avais trouvé ma voie. J’ai ensuite intègre mon poste d’Assistant-Chef de Clinique dans le service de chirurgie plastique de l’Hôpital Henri Mondor pour une période de 3 ans.

d’autres. De plus, lorsque j’étais au début de mon internat de chirurgie, j’ai assisté à la reconstruction du sein d’une femme qui avait dû en subir l’ablation pour cancer. J’ai été extrêmement impressionné par la technique des chirurgiens et par le résultat. Cette femme avait pu retrouver sa féminité et atténuer ainsi la douleur morale liée au souvenir quotidien du cancer devant l’absence de sein. A l’époque, j’étais novice, sans connaissances particulières, et j’avais trouvé ça presque magique. J’ai donc décidé de suivre cette voie. Les techniques de chirurgie plastique font appel à une véritable improvisation artistique. On doit au départ apprendre les règles générales puis composer avec ce que l’on a ou ce qui reste. Par exemple, après avoir retiré une grosse tumeur de la face pouvant créer Combien d’années d’études et de un gros défaut, il faut alors réfléchir à la technique la mieux adaptée pour formation, cela vous fait-il ? apporter les structures manquantes Cela fait 14 ans au total. en utilisant les tissus de voisinage ou à distance. Pourquoi avoir choisi cette spécialité ? Vous êtes aussi micro-chirurgien, Je vous avoue qu’au départ c’était une en quoi cela consiste ? sorte de challenge. Sans même savoir Il s’agit d’une partie très intéressante de vraiment de quoi il s’agissait, j’ai décidé ma spécialité nécessitant un diplôme de tout faire pour pouvoir intégrer cette spécialité simplement du fait qu’elle spécifique. Cela consiste à pouvoir était difficile à obtenir car choisie parmi travailler sur les tous petits vaisseaux les premiers au concours de l’internat parfois de moins d’1 mm de diamètre, cependant je ne m’étalerai pas sur le Ce n’est que par la suite que j’ai sujet ce serait trop long. découvert ce que représentait réellement la chirurgie plastique Il s’agit en effet d’un univers Pourquoi êtes-vous passé de la extraordinaire où vous devez sans chirurgie réparatrice à la chirurgie cesse essayer de repousser les limites esthétique ? du possible en innovant de nouvelles Ce n’est pas tout à fait exact. Je techniques et en en perfectionnant continue à faire de la chirurgie

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reconstructrice après cancer ou accident mais moins qu’avant. Les différentes techniques de chirurgie réparatrice m’ont permis d’explorer de façon poussée, les régions de notre corps et notamment la région faciale. J’ai pu aborder le côté esthétique avec une plus grande sérénité et précision puisque c’était en terrain connu et même pratiqué dans des conditions beaucoup plus défavorables. Je me suis rendu compte que l’amélioration esthétique des personnes était souvent d’une importance capitale et qu’elle pouvait changer de façon radicale leur vie souvent dans le bon sens en positivant l’image qu’elles percevaient d’ellesmêmes. C’est dans cette dimension que j’ai trouvé ma vocation. Dr Bensoussan pouvez vous nous dire qu’est ce que véritablement la chirurgie esthétique? Destinée à remodeler les formes que la nature a fait imparfaites ou que la vie a altéré, la chirurgie esthétique est une discipline médicale à part entière. Ses techniques obéissent aux mêmes règles que toutes les autres chirurgies, elles demandent les mêmes précautions et le même soin. Et davantage encore, compte tenu de son caractère facultatif, non obligatoire, qui fait que l’erreur n’est pas permise. L’aléa thérapeutique que l’on peut accepter pour des interventions indispensables nécessitées par un état pathologique grave parfois vital pouvant justifier la prise de risque important, doit en chirurgie esthétique être réduit au minimum

Propos recueillis par Martine Sroussi Pour avoir moi-même souvent discuté avec vous, et l’avoir entendu, il est évident que vous êtes un médecin à l’écoute de ses patients. Est-ce important pour vous ? Les rapports de la chirurgie esthétique avec la psychologie sont constants et l’indication opératoire doit toujours en tenir compte, les résultats en ce domaine peuvent être excellents ou désastreux si l’on n’a pas su analyser correctement les motivations et les attentes du patient. La chirurgie esthétique peut apporter beaucoup mais il ne faut pas espérer, non plus, qu’elle règle tous les problèmes, même si dans la plupart des cas, elle procure un mieux-être parfois spectaculaire. La qualité principale du chirurgien, en dehors de sa compétence technique, est d’être à l’écoute de son patient, de prendre suffisamment de temps pour bien analyser ses motivations, ses espérances, l’informer des résultats que l’on peut raisonnablement espérer obtenir ainsi que des conséquences de l’intervention. Il faut savoir refuser ou reporter une intervention lorsqu’un candidat présente des troubles existentiels graves et espère les régler par la correction d’un petit défaut morphologique J’ai découvert qu’en Israël, trop souvent, l’importance de la discussion et du conseil n’était pas assez pris en compte et il est vrai que mes patients sont parfois surpris du temps que j’accorde à cette étape préliminaire. Je pense que c’est une part de ma responsabilité déontologique, et qu’une étude poussée de ce qui convient exactement au client est indispensable, pour son aspect

physique aussi bien que pour son sentiment. Souvent le patient ne sait pas très bien déterminer ce qui lui convient ou ce qu’il souhaite et mon rôle est de l’orienter vers le meilleur choix. J’espère ne pas nuire à votre modestie légendaire, mais selon vous, pourquoi une patiente vous choisira, vous, plutôt qu’un autre chirurgien ? Ce n’est pas à moi de répondre. Posez-leur la question Vous êtes le seul chirurgien plasticien de formation française reconnu par la société de chirurgie plastique en Israël. Qu’est-ce qui la différencie de la pratique en France ? Au niveau de la chirurgie réparatrice, je trouve sincèrement que les techniques sont bien avancées en Israël. Au niveau esthétique, le problème, s’il y en a un, reste le faible nombre de services de chirurgie plastique en Israël, les techniques employées par les chirurgiens sont souvent les mêmes, à peu de différences prés, tout le monde opère de la même façon un lifting, un sein ou autre rhinoplastie. En France le nombre de services est bien plus important ce qui explique, entre autres, la grande variété des techniques utilisées. De plus, il s’agit tout au long de notre formation, notamment à Paris, d’un veritable compagnonnage où chacun peut facilement assister aux interventions

sans ce que cela pose un problème de jalousie ou autre c’est la règle du jeu Enfin, soulignons que la plupart des grandes avancées en chirurgie plastique proviennent de France, comme la lipoaspiration, le lifting avec mise en tension du muscle, la plastie abdominale à haute tension verticale, etc.…Tous ces éléments constituent une véritable richesse qui peut vous permettre de vous confectionner votre technique résultant d’un mixage ingénieux du meilleur de chacun. Dans ce numéro, nous parlons des messieurs qui, nous le savons, s’occupent de plus en plus de leur apparence. Sont-ils aussi nombreux que ces dames à vous consulter ? Quelles sont les interventions les plus demandées ? Les hommes sont certes beaucoup moins nombreux que les femmes à venir consulter un chirurgien plastique mais la proportion tend à augmenter. Actuellement ils représentent à peu prés 15%. Pour quel type de problème généralement En chirurgie c’est souvent le nez ou la gynécomastie (poitrine en excès dont nous avons parlé déjà), en médecine esthétique, c’est là où il y a un véritable boum : ils viennent pour des injections de Botox ou autres produits de remplissage des rides et ce, de façon très régulière.

FEMININ | SANTÉ ET BIEN-ÊTRE

par Corinne Sitbon

Pourquoi nuire à ces bambins que vous aimez tant ?!? Votre jeune enfant, l’être le plus cher au monde, vous demande des cigarettes, de l’alcool ou de la drogue, les lui donnez-vous ? Si la réponse est positive, vous êtes de mauvais parents. Vous agissez inconsciemment ou lâchement : vous succombez aux désirs nocifs et dangereux de vos enfants et ne remplissez pas votre rôle de parents : mettre des limites, en faisant connaître à votre progéniture la différence entre le bien et le mal, et trouver la force de choisir le bien.

Si la réponse est négative, mon souhait sincère, pourquoi acquiescez-vous à chaque demande de votre enfant pour des bonbons, glaces ou autres produits aux couleurs, dites attrayantes, remplis de colorants reconnus fortement cancérigènes depuis 1974 !!! Pourquoi, en guise de goûter pour les excursions, lui remplissez-vous l’estomac de bisslis ou autres galettes de maïs, etc… pleins de matière grasses, de sel, sucre, produits chimiques donnant goût, couleur et parfum sans oublier, des conservateurs ! En plus d’être nocifs, ces produits font perdre aux enfants le bon goût, plus délicat, des fruits, légumes et produits naturels. Vous remarquerez qu’ils trouvent les aliments industrialisés ou «fast-food» meilleurs que la bonne cuisine de Mamie. Pourquoi acceptez-vous de lui donner des hamburgers ou saucisses industrialisés provenant des «fast-food» ou des supermarchés ? Ces produits sont remplis de SUCRE, de SEL, de FARINE, de PRODUITS CHIMIQUES et de MAUVAISE VIANDE ! Ce que vous servez à votre bambin adoré ne mérite plus le nom «d’aliment», tant ces produits sont nocifs pour sa santé. De plus, les Juifs croyants savent que la

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CACHEROUT repose, en partie, sur des règles d’hygiène alimentaire que l’on peut expliquer en physiologie et enzymologie. Je vous cite 2 exemples : - L’ordre d’arrivée des protéines pour la digestion dans l’estomac est le suivant : laitages, œufs-poissons, puis œufs- volailles, enfin viande. Dans un repas cachère, souvent, nous respectons cet ordre sans connaître la cause. - «Tu ne feras pas cuire le veau dans le lait de sa mère» a une explication purement enzymatique. En effet, les séquences des acides aminés des viandes rouges (pas les volailles) et des laitages sont pratiquement identiques. Cela crée une «confusion enzymatique» quand la viande et les laitages se trouvent simultanément dans l’estomac. Les enzymes «pensent» être devant la bonne séquence et son poison. Ne sachant pas les différencier, elles ne digèrent ni l’une ni l’autre entraînant une putréfaction très nocive !! Les Juifs savent également qu’ils ne doivent pas s’autodétruire. Donc souffrir d’anorexie ou de boulimie, manger des sucreries pour des personnes ayant un taux de glycémie élevé ou appartenant à une famille de diabétiques, manger gras pour celles dont le cholestérol est fort ou encore boire de l’alcool pour ceux dont le foie est gros est condamnable !!! En un mot, mal manger c’est se détériorer !

COMMENT REAGIR SI VOUS VOULEZ VOUS PRENDRE EN MAIN ? Il faut déjà savoir que tout changement vers le bien est difficile au début. Mais plus vous avancerez, plus cela deviendra facile. Il faut aussi savoir que cette évolution doit se faire avec l’aide des autres : les parents d’une même classe, d’une même école ou d’un même jardin d’enfants. Expliquez gentiment à la responsable de la classe que vous ne souhaitez plus d’aliments nocifs pour fêter les anniversaires de vos enfants. LES SOLUTIONS Organisez vous entre mamans afin d’empêcher cette dépravation alimentaire. Donnez des jus de fruits naturels et des aliments à base de fruits pour éviter la course aux colorants Choisissez de développer le goût de vos enfants en leur fabriquant des desserts amusants et succulents à base de produits naturels, ils vous en seront reconnaissants et se développeront mieux. Manger CACHERE comme je l’ai expliqué plus haut. Apprenez à manger bien à vos chers bambins en leur donnant la sensation d’aller vers le bien, ils apprendront à respecter le corps qu’Hashem leur a donné. Hag Souccot Samea’h

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FEMININ | BLOC-NOTES

par Pascale Zonszain

Quand Benyamin Netanyahou interpelle la conscience des Nations. Le discours que le Premier ministre israélien a prononcé devant l’Assemblée Générale de l’ONU n’a pas ébranlé le monde. Il n’a pas convaincu ceux qui croient une fois pour toutes que le chef du Likoud ne peut que ressasser des phrases qui ne menacent pas sa coalition, qu’il ne parle de paix que pour ne pas la faire et qu’il n’agite la menace de l’Iran que pour faire oublier l’enlisement du conflit avec les Palestiniens. Pour ceux-là, tout ce que peut dire un dirigeant israélien et un dirigeant de droite de surcroît, est disqualifié d’avance. Pourtant, Benyamin Netanyahou a probablement fait devant les représentants des Nations Unies un des meilleurs discours de sa carrière. Celui qui a été ambassadeur d’Israël à l’ONU sait exactement comment réveiller une assistance engourdie par un défilé d’orateurs et d’allocutions solennelles, qui pour la plupart, ne sont reprises que par les médias de chaque pays concerné et qui sont oubliées aussi vite qu’on les a entendues. Alors le chef du gouvernement israélien a décidé de donner une leçon d’histoire, comme seul il pouvait le faire. Présenter à la tribune de l’Organisation des Nations Unies le protocole de la conférence de Wannsee du 20 janvier 1942, qui avait minutieusement établi la mise en œuvre de la solution finale, l’extermination du peuple juif ; brandir soixante sept ans plus tard les pages jaunies témoignant

d’un des crimes les plus ignobles de l’histoire de l’humanité devant des technocrates pour qui les rapports, procès-verbaux et autres compte-rendu ne sont la plupart du temps que du papier et un outil de travail qu’ils finiront par classer dans des dossiers après une journée bien remplie ; montrer le plan de construction du camp d’extermination d’AuschwitzBirkenau pour rappeler que c’est en suivant les indications de ce document, que les nazis ont pu dans ce seul lieu assassiner un million d’hommes, de femmes et d’enfants juifs. Démagogie ! ont dit les cyniques. Quel besoin avait-il de présenter des preuves irréfutables de la Shoah pour contrer les mensonges du dictateur iranien ? Mais qui aurait pensé que c’était devenu nécessaire pour réveiller le monde ? Il n’est pas certain que Benyamin Netanyahou y soit parvenu. Mais peut-être que le Premier ministre israélien ne l’a pas fait pour convaincre le monde. Peut-être qu’il l’a fait tout simplement pour l’histoire. Parce qu’il arrive un moment où il faut laisser une trace de vérité.

Le rapport Goldstone ou la farce des droits de l’homme Encore une fois, Israël se retrouve au banc des accusés. C’est devenu une habitude. Après chaque guerre ou presque, un rapport d’ONG, une commission d’enquête internationale, ou même une plainte devant un tribunal étranger vient dénoncer les crimes israéliens. Insidieusement, tranquillement, méthodiquement, on établit le palmarès de la honte : après le massacre de Djénine, le raid sanglant contre le chef du Hamas, voici les exactions de Tsahal pendant l’opération Plomb Durci, qui devraient bientôt suffire à rayer Israël de la carte des Etats de droit. Car le problème est bien là. Il y a différentes façons de lutter contre un ennemi. Il y a plusieurs champs de bataille. Celui de l’opinion mondiale, des médias ou du droit international peuvent être aussi dangereux que celui des armes. Comment se fait-il qu’Israël soit le seul Etat qui n’ait pas le droit de défendre ses citoyens ? Pourquoi aucun débat public n’a t-il encore eu lieu pour dénoncer ou au moins demander des comptes sur le nombre injustifié de victimes civiles dans les opérations militaires occidentales en Afghanistan ? Pourquoi aucune voix ne s’élève t-elle pour défendre les Palestiniens opprimés par le Hamas dans la Bande de Gaza ? Pourquoi les combats au Pakistan, qui ont jeté des millions de réfugiés sur les routes ne sont-

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ils pas considérés comme des châtiments collectifs ? Pourquoi il y a dix ans les forces de l’OTAN ont-elles pu tuer plus d’un millier de civils dans l’ex-Yougoslavie, sans que personne n’ait jamais traîné les officiers occidentaux devant les tribunaux ? Est-ce que ce n’étaient pas des crimes de guerre ? Est-ce que ce n’étaient pas des violations des droits de l’homme ? Toutes ces questions ne sont pas nouvelles. Israël doit conserver son éthique, quel que soit le refus de son ennemi à respecter les règles. Cela veut dire protéger la vie des civils non combattants et sanctionner les actes qui doivent l’être. Mais en aucun cas Israël ne doit accepter de se laisser affaiblir, ne doit accepter de douter de son bon droit. Les tentatives actuelles de discréditer Israël ne se font pas au nom de la justice. C’est tout simplement une autre façon de le combattre. Pendant des siècles, on a accusé Israël d’être un peuple déicide au temps où la religion était la valeur suprême. Aujourd’hui ce sont les droits de l’homme qui sont devenus la valeur suprême. Alors on accuse Israël de les violer. Les termes ont changé, mais la haine est la même.

par Déborah Inbar

FEMININ | BRÈVES

! Leonard Cohen en Israël : une cérémonie religieuse

Attention DANGER !!!

Le FSJU Délégation – Israël organise: Rencontre avec le journal l’Arche, mensuel du judaisme francais,

«Qu’elles sont belles, tes tentes, ô Jacob! Une pilule amaigrissante en Tes demeures, ô Israël! « (Nombres 24, 5) provenance du Brésil arrive C’est par ces mots que Leonard Cohen a en Israël ! Elle permettrait entamé son concert en Israël. de maigrir de 15 à 20 kgs L’évènement le plus attendu de l’année s’est le 1er mois et mettrait votre Avec Meïr Waintrater, directeur de déroulé le 24 septembre dernier face à une santé en DANGER. foule de près de cinquante milles individus Bien que végétale, cette la rédaction de L’Arche et quelques bouleversés. La presse parle du «meilleur plante active de façon «plumes» du journal : Jacquot concert jamais produit en Israël». EXAGEREE le métabolisme Grunewald, Ilan Greisalmmer, Joelle Le grand poète nous a éblouis durant trois provoquant, de la sorte, Hansel (sous reserve)…et d’autres heures et demie de célébration. En tournée le réveil des cellules Sur le theme: internationale depuis plus d’un an, tous les cancéreuses, même sur le « La nouvelle identité juive face heureux spectateurs de par le monde sont court terme. aux défis de l’antisionisme et de unanimes : il s’agit d’un pur instant de grâce, Une grande perte de l’antisémitisme » d’une émotion intense. poids en 1 mois provoque Venez faire connaissance avec le En Israël toutefois, il est évident que des un déséquilibre dans journal, son equipe, ses themes… textes qui respirent le judaïsme, comme l’organisme générant ainsi Lundi 19 octobre 2009 – 20h00 à Hallelouyah ou Who by fire (inspiré du pyout des tas de problèmes de «Ounetanè Toqef» récité lors de la prière de santé, autres que le cancer. l’Institut Français de Tel Aviv, 7 Sderot Rosh Hashana et Kippour) prennent une SURVEILLEZ VOS Rothschild. dimension mystique, qui n’a bien sûr pas ENFANTS, VOS PETITES Mardi 20 octobre 2009 – 20h00 à échappé au public, fervent. AMIES ou VOS PROCHES l’Espace Wizo Netanya, 13 rue Mac Notre Cohen à nous nous a gratifiés pour éviter ces problèmes. Donald, Netanya d’attentions bien particulières, en Pour le moment, la «pilule Mercredi 21octobre 2009 – 20h00 au s’exprimant en hébreu, en précisant barouh’ miracle» n’existe pas, tous Centre Culturel Français Romain Gary, hashem dans son discours, et surtout, en essaient de la trouver à 9 Kikar safra, Jérusalem. nous bénissant, avant de quitter la scène, en n’importe quel prix. prononçant la Birkat Cohanim (bénédiction Ce monde matériel est prêt Jeudi 22 octobre 2009 – 20h00 des prêtres), avec les mains positionnées à nuire à la santé des gens au Centre Culturel Français Gaston selon la tradition. Cohen a chanté, prié et en vendant des produits Deferre, 6 Rehov Eliahu Hakim, Haïfa. Renseignements : (02) 622 36 55. béni un peuple d’Israël recueilli, uni et ému nocifs, sans scrupules ! – exactement ce qu’il nous fallait à la veille de Yom Kipour. SHIDDU’H CLUB Bref, c’était divin! Hedva A. Homme 54 ans, allure jeune, bon niveau social, cultivé, traditionaliste, bonne situation, aimant la vie, sportif, grand coeur, généreux, souhaite rencontrer une jeune femme en rapport, sérieuse, distinguée entre 45 et 50 ans pour relation durable. Tel. 0545385768

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FEMININ | SUR LES TRACES DE NOS ANCÊTRES

La cité d’Acco… Partons aujourd’hui Mesdames à la découverte d’Acco classée par L’Unesco: Patrimoine de la culture mondiale. Elle date du deuxième millénaire avant l’ère vulgaire. Dans le livre de Josué (19,30), on cite la ville d’Oumma, Acco, comme héritage de la tribu d’Acher. Héritage à conquérir aux Cananéens. Cette entreprise n’est pas entièrement achevée d’après le livre des Juges (1,31). 400 ans après, le Roi David en fera un bastion totalement juif du royaume d’Israël.

Israël», pour un an. Puis, il monte à Jérusalem, y réinstalle sa yéchiva, et décède subitement à l’âge de 47 ans. En 1743, Rabbi Moshé H’aïm Luzzatto, le Ramh’al, arrive au port d’Acco. Il fuit les Rabbins d’Italie et d’Hollande, pour ses écrits très profonds sur la Kabbale. A Acco il se sent en sécurité, les Juifs lui valent un grand honneur, on peut encore visiter aujourd’hui sa synagogue «Ohel H’aim» dans la vieille ville.

En 1799, Napoléon s’en prend à Acco dans sa marche contre l’empire turc et Successivement assyrienne, égyptienne, grecque et romaine, Acco se l’assiège pendant trois mois, en vain. A développe, au gré des investissements coups incessants de canons montés sur les remparts, canons, visibles encore effectués par ses envahisseurs Les croisés rebaptiseront la cité sous le aujourd’hui, les Turcs le repoussent. nom de St. Jean d’Acre, d’après L’Ordre Sous mandat britannique, la forteresse Hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem d’Acco est une prison. A la fin des installé à Acco. Cette organisation, sorte années 20, avec la création de l’Irgoun, de « médecins sans frontières » version une partie du Yishouv refuse de se religieuse et prosélyte, construit, avec limiter à une stratégie de défense à l’Ordre des Templiers, un ensemble l’égard des pogroms menés par les important d’hospices s’ordonnant arabes et prône des représailles. Le autour d’une vaste cour centrale à ciel charismatique dirigeant sioniste, Zeev ouvert, d’environ 4 500 mètres carrés, Jabotinsky est emprisonné à Acco, et des tunnels pour échapper aux Shlomo Ben Yossef, jeune membre de attaques, retrouvés en 1994, rénovés l’Irgoun, y sera pendu en 1938, pour et récemment ouverts au grand public! avoir riposté à l’attaque La communauté juive de la cité arabe menée contre des villages juifs s’agrandit, en 1165, le Rambam, de la région. Il déclarera : «Je suis fier Maimonide, monte en Israël par le d’être le premier Juif à aller à la potence port d’Acco, il y réside 6 mois, avant en Palestine». de s’installer en Egypte. En 1211, En 1947, la prison est attaquée par l’Alya des Baalé Tossaftot d’Europe un commando de l’Irgoun qui libère redynamise la communauté par une trentaine de prisonniers. Cette l’arrivée massive de 300 étudiants et attaque, d’un culot inouï, représente directeurs d’écoles talmudiques venus pour beaucoup «le début de la fin» du y installer leur yéshiva. Le Ramban, mandat britannique en terre d’Israël. Ce Nah’manide, vivra quelques temps à jour là, le nain a fait vaciller le géant, et Acco. Cette vie idyllique ne durera pas lui a mis un genou à terre ! un siècle puisqu’en 1291, les Mamlouks envahissent le pays, et la communauté Dans les années 50, la communauté de Juifs de Tunis construit à Acco une se disperse. merveilleuse synagogue «Or Ha Tora», Au 16ème siècle, l’empire Ottoman dans un remarquable état d’entretien domine la Terre d’Israël. Le culte y est aujourd’hui. Sa spécificité la rend plus facilement « toléré », de nouveau, unique au monde, elle est entièrement des géants de la Thora passent par décorée de mosaïques décrivant des Acco. Rabbi H’aïm Ben Attar, plus scènes bibliques, ornant les murs connu sous le nom du «Or ah’aïm», intérieurs et extérieurs de l’édifice. y fonde en 1741 sa yéchiva «Knesset

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par David Mansour TIYOUL-TOV, spécialiste des visites d’Israël, organise à Soukot des journées exceptionnelles et inédites sur les traces de nos ancêtres ! 7/10 : Acco, le palais des chevaliers, la forteresse, le vieux port, les tunnels des Templiers, la synagogue des mosaïques... 8/10 : Le Golan : Le Har Bental, Tel Fah’ar le bunker syrien, la fabrique artisanale d’huile d’olive, dégustation des caves à vin du Golan... David Mansour: 052-43-34-254 www.tiyoul-tov.org

FEMININ | BON APÉTIT

Cake au saumon fumé (Halavi)

Attention pour celles qui ne mélangent pas le poisson et les laitages

Ingrédients 3 oeufs 150g de farine 1 sachet de levure Sel (pas trop pour le saumon), poivre 10cl d’huile 15cl de lait 100g de fromage râpé 500g de saumon fumé Herbes aromatiques selon goût

Fouettez les œufs avec la farine, la levure, le sel et le poivre. Ajoutez peu à peu l’huile, le lait puis le gruyère. Coupez le saumon en petits morceaux, ajoutez avec les herbes et mélangez. Versez dans un moule à cake non graissé. Faites cuire 45min à 180°. Ne pas démouler immédiatement. Se mange normalement froid mais il est meilleur tiède.

Pate de sardines au fromage (Recette Halavi)

par Déborah Inbar

POULET AUX OIGNONS ET MARRONS pour 4 à 6 personnes

Ingrédients 1 Poulet (1Kg) 1 Kg d’oignons 1 boite de marrons (500 g.) 3 cuillères à soupe d’huile 3 cuillères à soupe de poivre rouge (doux) 2 feuilles de laurier 1 pincée de sel et une pincée de poivre. Prenez le poulet (vidé de son contenu) et découpez-le en quartiers. Mettez dans une marmite l’huile que vous faites bien chauffer au préalable. Ajoutez, les oignons, les quartiers de poulet, le poivre rouge, le laurier, le sel et le poivre. Mettez sur la plaque de cuisson, ou à feu très doux pendant trois heures. Ne pas découvrir pendant la cuisson. Quand la préparation a bien réduit, ajoutez les marrons et laissez cuire le tout, ½ heure, en remuant délicatement de temps en temps (pour éviter que les marrons ne se transforment en purée). Servez chaud. * Cette préparation se cuisine de préférence dans une cocotte en terre. Les oignons donnent une couleur caramélisée au poulet et aux marrons.

Aubergines au chèvre en papillotes

Attention pour celles qui ne mélangent pas le poisson et les laitages

Ingrédients pour 6 personnes 1 grosse boîte de sardines à l’huile 1 oignon 4 œufs 1 petit suisse ou équivalent en Israël Citron, sel, poivre. Dans une casserole, faites durcir les œufs pendant 10 minutes à l’eau bouillante puis retirez les coquilles. Écrasez les sardines et les œufs durs. Épluchez l’oignon et hachez-le finement. Mélangez le tout en ajoutant un petit suisse et quelques gouttes de jus de citron, salez et poivrez au goût.

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On coupe l’aubergine en deux dans la longueur On dispose sur une grande feuille d’aluminium On coupe en diagonale dans la chair sans couper l’aubergine en elle-même,dans les deux sens pour avoir des losanges dans l’aubergine. On coupe 6 tranches de chèvre On dispose dans chaque moitié d’aubergine 3 tranches de chèvre, en les plantant dans la chair On saupoudre de gruyère râpé et on referme la papillote d’aluminium. Four maximum pendant 20-25 mn

Pastel de oja de Larache (Recette Marocaine)

Ingrédients 1kg de pâte feuilletée décongelée 1 œuf pour badigeonner la surface du pastel Oeufs durs. La miga se prépare : 1/2 kg de viande de veau ou de poulet hache. 1 noix muscade râpée. 4 feuilles de laurier 1/4 de cuiller a café de poivre blanc. 1/2 cuiller de sel. 1/4 de verre d’huile. 1/2 cuiller à café de harkom. Dans 1 verre et demi d’eau laissez mijoter à feu moyen, jusqu’à ce qu’il ne reste plus d’eau dans la casserole, et que la viande soit cuite. Quand la viande a refroidi, pétrissez-la avec la main avec quelques goutes de citron. Etalez la moitié du kg de pâte feuilletée sur une tôle, étalez la miga sans grumeaux. Couper les œufs durs, sur la miga ou bien râpez-les. Etalez l’autre partie de pate feuilletée Coupez en petits carrés égaux et badigeonnez avec l’œuf Faites cuire au four 170 degrès.

MULET AUX POMMES DE TERRE ET AUX CAROTTES pour 8 à 10 personnes

Ingrédients 1 Mulet de 2 kg 5 Pommes de terre 3 Carottes 2 Oignons 2 Cuillères à soupe d’huile 1 Cuillère à café de poivre rouge 1 Cuillère à café de curcumin ½ botte de persil (n’oubliez pas de bien la nettoyer) 1 pincée de sel et trois feuilles de laurier. Videz et écaillez le ou les mulets. Rincez abondamment sous l’eau et faites un dernier rinçage accompagné de vinaigre. Découpez en tranches le mulet et le disposez dans une marmite. Ajoutez les pommes de terre coupées en rondelles (pas trop fines), les carottes découpées en bâtonnets, recouvrez le tout de fines lamelles d’oignons. Rajoutez l’huile, le poivre rouge le curcumin, le sel, le persil et le laurier. Recouvrez le tout d’une grande quantité d’eau, mettez sur le feu et laissez cuire a gros bouillon. Ne couvrez pas le poisson pendant la cuisson. En fin de cuisson baissez le feu, ceci pour obtenir une sauce un peu onctueuse. * Un plat de poisson léger et très savoureux.

par Michelle Boukobza

FEMININ | PEOPLE

Les organisateurs du festival de cinéma de Zürich ont annoncé, dimanche 27 septembre, que la police avait arrêté le cinéaste Roman Polanski, sous le coup d’un mandat d’arrêt américain depuis 1978. Il est en «détention provisoire en attente d’extradition», mais peut faire appel de la décision. Le réalisateur de Chinatown et Rosemary’s Baby a fui les Etats-Unis en 1978, après avoir plaidé coupable dans une affaire de mœurs. Il est accusé d’avoir eu une relation sexuelle avec une jeune fille de 13 ans. Polanski avait au départ fait l’objet de six chefs d’inculpation, et notamment de viol, pour avoir eu une relation sexuelle avec elle après lui avoir fait consommer du champagne et de la drogue. Il a rejeté l’accusation de viol mais a plaidé coupable de relation sexuelle avec une mineure, ce qui est passible de 20 ans de prison. Le buzz autour du livre de Valérie Giscard d’Estaing, sur sa supposée idylle avec Diana, est retombé comme un soufflé. Certaine de tenir là, le best-seller de la rentrée, sa maison d’édition avait même avancé la date de parution du livre «La Princesse et le Président», l’ouvrage romancé de VGE s’est vendu à 4 000 exemplaires alors qu’il a été tiré à 120 000. En tous les cas, une chose est sûre, l’ancien Chef de l’Etat a dévoilé son potentiel comique auprès des Anglais, qui ont beaucoup ri la semaine passée. C’est déjà ça, non ? Lorsqu’il a parlé de cancer à la presse, Johnny Hallyday a peut-être parlé un peu trop rapidement. Le raccourci qu’il a pris pour parler de son souci de santé a mis les médias et le public en émoi.. Avec un film, et une tournée d’adieu pour ses 66 ans, l’année 2009 n’aura pas été de tout repos. Mais il n’a jamais souffert de cancer. Certes, il a répondu un peu vite aux questions des journalistes et cette phrase lui a échappé: «Les médecins ont découvert que j’avais un petit cancer sur le côlon. On me l’a donc enlevé, et c’est fini.» Au final, le problème de Johnny Hallyday est bénin, tout comme l’affaire.

MADONNA EN RAJOUTE UNE COUCHE Apres avoir enflammé Tel Aviv en septembre avec 50 000 spectateurs (2 concerts) et déchaîné les intégristes musulmans pour avoir osé porter le drapeau israélien à la fin de son show Madonna fait le point sur son éventuel remariage avec Jesus Luz (22 ans), Entre deux parts de pizzas (une première pour la star) chez David Letterman, la chanteuse de 51 ans a affirmé : «Je préfèrerais me faire écraser par un train plutôt que de me remarier !». Voilà qui a le mérite d’être clair ! Robert Pattinson est un jeune homme très agaçant. Eh oui, il est beau, il est riche, il est bon acteur et maintenant il se lance dans la chanson. C’est énervant ces hommes qui savent tout faire ! Attention, ne vous méprenez pas, Robert Pattinson ne va pas pousser la chansonnette mais actuellement, il travaillerait sur l’écriture de quelques chansons pour les prochains épisodes de Twilight Malgré les rumeurs persistantes prétendant que Justin Timberlake serait en pleine idylle avec Rihanna, le magazine People affirme que le chanteur est toujours avec Jessica Biel. En début de semaine, le couple a été aperçu et photographié en Californie. «Ils sont toujours ensemble» témoigne une source. «Ils n’ont pas rompu. Jessica et Justin ont tous deux un emploi du temps très chargé». Mais alors que vient faire Rihanna dans toute cette histoire ? Jouer les briseuses de ménage ? Non, «Justin et Rihanna travaillent ensemble c’est tout !» Ca y est ! Milo Ventimiglia, alias Peter Petrelli (Heroes), se serait remis de sa rupture d’avec sa co-star Hayden Panettiere. Le jeune homme filerait le parfait amour avec Jaimie Alexander, aperçue dans Kyle XY. Les deux tourtereaux ont été aperçus plus «complices» que jamais dans une voiture. Affaire à suivre... Christina Applegate en forme Un an après qu’on lui a diagnostiqué un cancer du sein et après avoir subi une double mastectomie, l’actrice se porte comme un charme. Sa maladie l’a même incitée à lancer une fondation, Right Action, pour inciter les femmes à se faire dépister, et les y aider financièrement, si elles n’ont pas les moyens de le faire. Aux Etats-Unis, une IRM coûte 5.000 dollars, une somme astronomique quand on ne dispose pas d’une assurance maladie. Léonard Cohen en concert en Israël. Les fans ont été éblouis (voir article p32)

Il nous ont quittés: Le leader des 2Be3, Filip Nikolic et Patrick Swayze (Ghost et Dirty Dancing)