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YOUNGTIMER
from bold71
JAGUAR E-TYPE IDOLE DES SIXTIES
Alors que les jours des moteurs thermiques sont comptés, nous vous invitons à la redécouverte de voitures pleines de caractère qui prouvent qu'elles ont encore beaucoup de sensations et de plaisir à offrir face à une production qui ne cesse de s’aseptiser. Pour cette dernière édition de l’année, nous avons choisi de revenir sur l’une des voitures les plus mythiques de l’histoire de l’automobile ; la Jaguar E-Type ou Type E, pour les plus francophones d’entre nous.
Les années 60, le rock n’roll, les Beatles ou les Rolling Stones, les roadsters : l’Angleterre vit son âge d’or parfaitement illustré par la Jaguar Type E (E-Type ailleurs qu’en France, XK-E aux USA son principal marché) présentée en mars 1961 au salon de Genève. Ce jour-là, la marque anglaise vit son heure de gloire avec la remplaçante de la XK150 trônant sur son stand. Enzo Ferrari est bluffé, parlant de « la plus belle voiture jamais construite » tandis que le public afflue à tel point que William Lyons, le grand patron, décide de faire venir une deuxième voiture à Genève.
LA TYPE D COMME MODÈLE
Pour développer la E-Type, Jaguar se base sur la Type D qui n’est jamais qu’un « sport prototype » qui a remporté à trois fois les 24 Heures du Mans entre 1955 et 1957 ! Partant de cette base, Jaguar ne pouvait pas se tromper… D’autant qu’avec un prix de vente d’environ 2 250 livres (soit la moitié d’une Ferrari, malgré une modernité et des performances de premier plan) elle était bien plus abordable que ses concurrentes de l’époque. De plus, avec un moteur de 3.8L et 265 chevaux, la voiture atteignait les 240 km/h faisant d’elle la voiture de production la plus rapide à sa sortie.
« LA PLUS BELLE VOITURE JAMAIS CONSTRUITE »
La E-Type révolutionne ainsi les voitures de sport sur différents aspects, mais en fin de compte c’est surtout sa belle carrosserie qui la distingue des autres voitures en production. Des éléments de style comme les phares sous bulle et une ligne d’échappement à sortie centrale étaient tout simplement uniques à l’époque. Pour les nostalgiques des 60s, elle est finalement le symbole du « swinging London » et pour les jeunes adultes, elle est la « Shaguar » d’Austin Power. Mais une chose est sûre, elle ne laisse personne indifférent !