Femmes magazine 130

Mensuel féminin - octObre 2012 - 3 € - n° 130

100% luxembourgeois

Beauté Ces armes modernes qui subliment les visages et les corps Psycho Comment se débarrasser d’un Tanguy Maman Faire le choix de ne pas avoir d’enfant

sommaire

octobre 2012 - n°130

édité à 20 200 exemplaires contrôlés CIM

édito

Ce que l’on peut dire… ou pas

L’actualité est brûlante, un film qui a très certainement blessé des individus et… des caricatures qui mettent le feu aux poudres.

Mais quelle offense peut-elle justifier l’assassinat de dizaines de personnes? Quelle valeur octroie-t-on à la vie d’hommes et de femmes innocents?

La véritable question s’oriente autour la liberté d’expression et de la liberté de la presse.

Le législateur a légiféré sur la seconde au nom du droit inaliénable à l’information. La liberté de la presse doit- elle être totale? Les medias doivent–ils prendre leurs responsabilités et éviter de «jeter de l’huile sur le feu»? Le blasphème doit-il être, au même titre que l’injure raciale, la discrimination, et autres blessures, puni par la loi? Le débat est ouvert, le sujet pourrait être passionnant s’il n’était pas entaché de sang.

Maria Pietrangeli

Tendances

Bien-être

66 Vivre autrement Et si on protégeait la vie vivante?

70 Psycho Comment se débarrasser d’un Tanguy 72 Beauté Ces armes modernes qui subliment les visages et les corps 76 Must Have 78 Test beauté Radical sérum antioxydant multi-peptides 80 Santé Le bistouri contre l’obésité

Concrètement

52 Finance Histoire de femmes, histoire de sous 60 Business Faut-il encore investir dans l’immobilier?

87 En pratique L’installation d’un système photovoltaïque

Société

08 Confidences Najat Skeate… Indiana Jones au féminin 16 Rencontre Marcin Wierzbicki. Haut les chœurs!

20 Reportage Quid de l’aide publique au développement à Luxembourg?

48 Enquête 30 ans de Droit Humain au Luxembourg 104 Inside

Tentations

43 Concours 65 Banc d’essai La lilliputienne des villes 84 Maman Faire le choix de ne pas avoir d’enfant 90 Sphère Déco Retour aux fondamentaux!

95 Designer Ggggggrrrrrrr! Papier Tigre sort du bois 96 Shopping Déco 98 Évasion Ouzbékistan, au carrefour des Routes de la soie 101 Gourmandises La cuisine vietnamienne 106 Horoscope

Culture Retrouvez Femmes Magazine sur Facebook

visitez: www.femmesmagazine.lu

04 Shopping Elle 06 Shopping Lui 10 Love It Tendances Chaussures & Maroquinerie 26 Mode Zoom sur les manteaux d’hiver 34 Zapping mode 36 Trends 40 Mode La lingerie se glamourise cet hiver

46 Agenda 54 Cinéma

56 Musique 58 Livres

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Ici, l’incontournable slim de couleur de cet été version hiver.

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8 | CONFIDENCES

Dominique Sander-Emram

NAJAT SKEATE… au féminin Vous êtes restée longtemps au Maroc avec votre famille?

En fait non. Une fois mon bac en poche (en 1988), j’ai décidé de quitter le cocon familial et de voler de mes propres ailes à Londres. Cela a été très difficile et j’ai vite appris que dans ce monde «There is nothing like a free lunch!».

Comment a-t-elle réagi quand vous lui avez fait part de votre souhait de carrière?

Spécialiste en archéologie terrestre et sous-marine, d’une énergie peu commune, cette ravissante brunette aux yeux verts aurait pu être une héroïne de George Lucas: c’est en un tour de main qu’elle troque ses fins escarpins pour de lourds brodequins ou d’immenses palmes et part au bout du monde faire des fouilles. Mais ne l’appelez pas «Indiana Jones»: c’est son chien qui répondrait! Confidences d’une jeune femme qui n’a pas froid aux yeux.

Une archéologue à Luxembourg, c’est plutôt atypique, n’est-ce pas? Pratiquez-vous des fouilles ici?

De temps en temps, et parce que j’ai souvent des fourmis dans les mains, je fais du bénévolat au sein de la D’Georges Kayser Altertumsfuerscher une association luxembourgeoise sans but lucratif située à Nospelt. Ses membres sont passionnés par l’histoire de leur pays et travaillent de manière sérieuse, méticuleuse. Mais en général, je vadrouille à travers le monde pour faire des fouilles professionnelles.

Le plus souvent il s’agit de missions pour des universités (Bristol, Flinders, Cambridge, Edimbourg), des musées, des sociétés de prospection, l’UNESCO ou d’autres encore. Êtes-vous issue d’une famille de globe-trotters?

Absolument pas! J’ai grandi au Maroc dans une famille de financiers, entourée de nounous et très gâtée par mes parents.

En fait, très mal. Lorsque je l’avais présentée à mon père alors que je n’avais que 7 ans, il s’était mis dans une grande colère. Je n’avais pas compris sa réaction et n’avais plus jamais osé lui en reparler! Jusqu’en 2002, presque 30 ans plus tard, quand il a été invité à la remise de mon diplôme d’archéologue à la Senate House à Cambridge. En fait, mon père avait peur que je ne m’en sorte pas financièrement. C’est pourquoi j’ai d’abord fait des études en traduction et interprétariat. Ce n’est que bien plus tard, ayant atteint une certaine stabilité financière que je me suis enfin autorisée à étudier l’archéologie. J’avais 32 ans.

J’ai alors lâché la société immobilière pour laquelle je travaillais à Londres.

Où avez-vous étudié l’archéologie?

En Angleterre et en Australie! Quand je me suis décidée à reprendre mes études, je rêvais d’entrer à Cambridge, car la qualité de l’enseignement y est reconnue. J’ai présenté ma candidature et eu la chance d’être retenue. J’ai découvert plus tard que Cambridge c’est bien plus qu’une excellente université.

Au-delà des études et de la recherche pour être le meilleur, on vous accorde un privilège: une fois diplômé de Cambridge, vous trouvez toujours du travail.

J’ai poursuivi mes études en Australie, car je voulais aussi faire des fouilles sous-marines; un master n’est faisable que là-bas.

Qu’est-ce qui vous anime?

La volonté de rechercher et de comprendre les activités humaines passées.

Comme nous l’a souvent répété Lord Pr Renfrew, un grand ponte de l’archéologie mondiale, professeur à l’université de Cambridge: «Knowledge advances by asking questions… there is no better way to disperse the lunatic fringe than by asking difficult questions, and looking sceptically at the answers».

Avez-vous un intérêt marqué pour une période particulière?

Le bassin méditerranéen m’a toujours fascinée … Je suis passionnée par les Phéniciens qui l’ont bien quadrillé pour le commerce maritime. J’ai fait des fouilles concernant pratiquement toutes les époques de la Préhistoire, une période palpitante de l’histoire de l’homme. Pour nous archéologues, c’est toujours un travail de titan que de prétendre à une interprétation d’une trouvaille datant de cette période.

CONFIDENCES | 9

Indiana Jones Comment travaillez-vous?

En général je remplis des missions de quelques semaines. Dans les pays anglo-saxons, les lois imposent à tout promoteur de faire pratiquer des fouilles avant de commencer un chantier. Avec le temps et l’expérience, j’ai la chance de pouvoir choisir ces missions.

Sont-elles compatibles avec une vie de famille?

Selon moi, c’est une question de conjoint, pas de métier!

Quelle est votre plus belle expérience?

et aux peuples issus de la terre qu’il a fouillée… C’est pourquoi la rédaction de rapports objectifs est si importante.

Il est nécessaire de se baser sur des preuves tangibles, de lire de manière critique les récits historiques ou les témoignages religieux qui pourraient influencer des politiques ethniques malveillantes, voire dangereuses et pousser à un nationalisme à outrance. Il ne faut pas oublier qu’à partir de nos travaux et des conclusions que nous tirons, les promoteurs indemnisent les peuples qui vivent encore sur le territoire des fouilles…

À la fin de mon contrat de travail avec la société américaine Exxon près de Port Moresby en Papouasie-Nouvelle-Guinée, mes étudiants et ouvriers Papous m’ont couverte de cadeaux sous forme de colliers et de bijoux en coquillages; un des représentants des chefs de tribus du sud-ouest du pays est aussi venu avec des cadeaux «plus conséquents» dont un pour le peuple luxembourgeois — en l’occurrence l’emblématique oiseau du paradis, une très belle espèce protégée des hauts plateaux.En général, un cadeau ne se refuse pas. L’oiseau était mort, mais il était toujours aussi beau, il brillait encore de mille feux… Je savais pertinemment qu’en l’acceptant, je risquais d’être arrêtée à Port Moresby pour avoir chassé une espèce rare.

Je risquais aussi peut-être avant cela d’être licenciée par mes patrons.

Après mûre réflexion sur la façon de procéder, j’ai pris mon courage à deux mains, et je le leur ai rendu avec tout le protocole et les politesses possibles en expliquant mes craintes et en priant pour que la tribu LEA LEA ne voie pas mon refus comme une offense… Le chef m’a longuement regardé et j’ai eu peur que les membres de sa tribu pensent que c’était une déclaration de guerre du pays que je représentais…Deux semaines plus tard, la même tribu m’a offert un couteau de guerre manifestement déjà bien utilisé, en os (d’animal j’espère, car c’est une tribu cannibale!) d’une valeur symbolique extraordinaire.

J’aime

La tentation doit être grande parfois de garder un bel

Quels sont vos projets?

objet…

Je me suis mariée il y a un an et j’aspire à une belle vie de famille avec mon conjoint. Nous avons des projets plein la tête et malgré une vie très «hectic», c’est une très belle histoire d’amour. Obtenir un doctorat, mais pas tout de suite. Et pourquoi pas, une galerie d’art préhistorique (précolombien, rupestre, etc.) à Luxembourg? Je suis consciente que j’aurai probablement du mal à satisfaire une certaine clientèle qui veut de l’original à tout prix, mais nous verrons bien!...

Je ne réagis pas du tout de cette façon. Je ne collectionne pas d’objets d’art ancien à moins que ce ne soient des copies... c’est simple, une fois hors de son environnement un objet à mes yeux a perdu de sa valeur.

C’est un métier qui demande de l’intégrité, une déontologie. L’archéologue a une responsabilité spéciale: il détruit un site c’est-à-dire qu’il supprime toute preuve laissée par nos ancêtres. Par ailleurs, je suis convaincue qu’un site appartient à l’humanité plutôt qu’à une nation, mais j’adhère totalement au fait qu’un archéologue doive rendre des comptes au public

Que fait-on des objets trouvés?

Désormais, et surtout pour les trouvailles sous-marines, faute de place dans les musées ou parce que le risque est trop grand que l’objet se détériore à l’air ambiant, la politique est de remonter les objets, de les répertorier, de les photographier, de les restaurer, puis de les replacer là ils ont été trouvés.

La vie, l’amour, mon mari et mon amie à Isabelle

Je n’aime pas

Les gens imbus de leur personne

love it

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Tendances

Chaussures & Maroquinerie

1. Dior 2. Steve Madden 1

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3. Edith & Ella 4. Clarks

5. Steve Madden 6. Dior

7. Clarks 8. Louis Vuitton

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1. Sacha 2. Twin Set 1

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3. Sonia Rykiel 4. Dior 3

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5. Boss 6. Yves Saint-Laurent 5

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7. Mellow Yellow 8. Sonia Rykiel 7

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Tendances

Chaussures & Maroquinerie

1. Replay 2. Chanel

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3. Sacha 4. Pinko

5. Boss 6. Dior

7. Liu Jo 8. Chanel

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1. Steve Madden 2. Twin Set 1

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3. Sacha 4. Steve Madden 3

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5. Alberto Fermani 6. Annelies Timmermans 5

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7. Pinko 8. Steve Madden 7

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Tendances

Chaussures & Maroquinerie

1. Clarks 2. Liu Jo 1

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3. Max Mara 4. Robert Clergerie

5. Twin Set 6. Boss

7. Liu Jo 8. Dior

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16 | RENCONTRE

Karine Sitarz

Marcin Wierzbicki

Haut les

chœurs!

Compositeur, chanteur, musicien, Marcin Wierzbicki est aussi Président de l’ASBL polska.lu, directeur du festival de la culture polonaise au Luxembourg et membre actif de l’équipe du festival CinEast. Enthousiaste et passionné, il déborde de projets et aime explorer de nouveaux territoires pour donner, partager et échanger.

Voilà près de dix ans que Marcin Wierzbicki, sa femme et sa fille, ont posé leurs valises au Luxembourg. Au départ, juste pour 6 mois. Il suivait sa femme qui avait décroché un job alors que lui venait de terminer son doctorat à l’Université de Musique Frédéric Chopin de Varsovie où il enseignait déjà la composition électronique. Une pause semblait la bienvenue: «c’était le bon moment pour changer quelque chose». Occasion aussi de découvrir un nouveau pays, une autre culture. L’aventure luxembourgeoise se prolongera pour son épouse. Après un congé sans solde de 6 mois, Marcin reprend le chemin de l’université.

Pendant 2 ans, il fera d’incessants allers-retours entre la Pologne et le Luxembourg avant de décider de s’installer ici, durablement.

«J’avais beaucoup de temps à moi». Alors ni une ni deux, il se lance d’abord dans l’organisation d’événements culturels avec des amis polonais. Une nouvelle vocation?

En Pologne déjà, Marcin Wierzbicki s’était un peu frotté à ce terrain là, en créant un laboratoire de musique contemporaine (il existe toujours) et en organisant des concerts avec les étudiants de l’université. Et puis, un beau jour, il tombe sur une annonce pour un poste de dirigeant dans une chorale luxembourgeoise. Quelque chose de nouveau pour lui. Le métier il le connaît pour l’avoir appris sur les bancs de l’université, mais il l’a peu pratiqué, même s’il a chanté pendant plus de 10 ans dans le Chœur de l’Opéra de Chambre de Varsovie et dans le Chœur de la Philharmonie Nationale de Varsovie.

Le voilà donc qui prend la tête de la chorale de Stegen, puis de celle de Bourscheid. De fil en aiguille, il jongle bientôt avec plusieurs ensembles vocaux. En 2010, il rejoint par hasard une chorale cosmopolite de haute volée, privée de dirigeant pour le concert de Noël. L’aventure continuera, la chorale deviendra Chorus salicti, sera lauréate du concours «A vous de chanter» organisé en 2011 par l’INECC. Elle se produit au Conservatoire de la Ville de Luxembourg avec l’OPL et au festival d’Echternach. Mais s’il dirige, Marcin aime surtout chanter (il est ténor/contre-ténor). Que ce soit avec Chorus salicti ou avec le Hoquetus, Ensemble composé exclusivement de solistes.

Reste que le terrain d’excellence de Marcin Wierzbicki est la composition, et plus spécifiquement dans le domaine de la musique électronique.

Régulièrement, il travaille sur des œuvres pour orchestre et dispositif électronique, transpose les éléments écrits pour l’ordinateur par les compositeurs. Il a ainsi été invité à l’Integra festival pour réaliser une pièce d’Alvin Curran. Le compositeur est venu travailler avec lui au Luxembourg.

Il en garde un merveilleux souvenir. S’en sont suivi plusieurs concerts (Copenhague, Birmingham et Valencia) où il assurait la partie électronique.

Mais la musique est pour lui vraiment sans frontières. Il passe en un clin d’œil de la musique de la Renaissance à la musique contemporaine, de l’électro au jazz. Et s’il chante, il aime aussi jouer «rien que pour le plaisir». À côté du piano et de l’orgue, il a retrouvé sa trompette, «1er instrument appris à l’école secondaire», pour des jam-sessions à l’Ancien Cinéma (Vianden) et sa guitare acoustique pour des ballades ou des morceaux pop.

RENCONTRE | 17

Les sites indispensables Si la musique est toute sa vie, Marcin Wierzbicki s’est aussi découvert une fibre d’organisateur de manifestations culturelles qu’il a développée via l’association polska.lu dont il est membre fondateur et président. Une ASBL créée en 2007 par une poignée de bénévoles pour faire connaître la culture polonaise au Luxembourg et qui, au fil du temps, s’est engagée sur plusieurs terrains. Au départ, il y avait un double objectif. Organiser un festival et créer un site Internet, polska.lu, portail informatif dédié à la communauté polonaise du Luxembourg. Celui-ci a fini par héberger un forum de discussion qui existait en amont et réunissait une grande communauté virtuelle. Il peut aujourd’hui se targuer d’une belle fréquentation quotidienne.

Initié par quelques fervents cinéphiles au sein de l’ASBL polska.lu, le Festival du cinéma d’Europe centrale et orientale, désormais connu sous le nom de CinEast, est né en 2008. Il est orchestré par un «groupe indépendant», mais l’association le chapeaute. Véritable success-story, CinEast lance ce mois-ci sa 5ème édition. Tout a démarré avec une 1ère semaine du cinéma polonais organisée à l’Abbaye de Neumünster de manière quasi artisanale et libertaire, «avec un budget zéro, des films en DVD, mais en s’acquittant bien sûr des droits d’auteur et avec l’accord des distributeurs» et, au bout du compte, «un très bon écho».

Très vite, d’autres pays ont rejoint la manifestation, «il y avait l’espace pour l’élargir et ils étaient demandeurs». Des collègues tchèques et hongrois ont mis la main à la pâte pour coorganiser le festival, d’autres partenaires s’y sont ralliés. Il s’est métissé d’art (photo, musique…), s’est ancré dans d’autres lieux et son public s’est démultiplié. Pour son édition-anniversaire, CinEast présente un florilège de films actuels de pas moins de 12 pays.

Pour l’ASBL polska.lu, CinEast est un événement parmi d’autres, comme le festival de la culture polonaise. Après une 1ère édition en 2008 qui avait mis l’accent sur la diversité de la culture polonaise (jazz-rock, expos, films…), le 2ème festival, en 2010, a été dédié à Frédéric Chopin dont on fêtait le bicentenaire de la naissance. Pour ce festival et la promotion de la culture polonaise à l’étranger, Marcin Wierzbicki a été décoré en Pologne de la prestigieuse médaille du mérite culturel «Gloria Artis» par le ministre de la Culture. «Le festival devient printanier» explique son directeur. Le 3ème opus (du 11 au 21 avril 2013) sera lui centré sur la coopération culturelle entre le Luxembourg et la Pologne et sur des échanges entre artistes d’ici et de là-bas. Organisé avec l’Ambassade de Pologne au Luxembourg et le Ministère luxembourgeois de la Culture, il retrouvera son camp de base,

www.polska.lu

www.cineast.lu www.festival-polonais.lu

l’Abbaye de Neumünster, mais rayonnera bien au-delà.

L’ASBL polska.lu organise aussi des ateliers créatifs pour les enfants, invite des troupes de théâtre ou des musiciens comme le groupe de rock Hey qui se produira en novembre prochain au Melusina. Son président a du pain sur la planche! Côté associatif et côté perso. Il jongle sans cesse entre mille activités. À l’horizon, le 8 décembre, un grand concert estampillé Grande Région à la Cathédrale de Metz. Chorus salicti s’y produira en compagnie de 3 autres chœurs et de l’Orchestre de Lorraine pour un programme autour de l’«Alleluia». À 43 ans, Marcin Wierzbicki bouillonne de projets et d’enthousiasme.

Car il aime avant tout donner, partager et échanger. Sa musique, sa culture, ses projets…

Questions à la volée Un film «The Mill and the Cross» de Lech Majewski, Grand Prix au festival CinEast 2011

Une musique «Chantefleurs et chantefables» de Witold Lutoslawski

Un écrivain Gabriel Garcia Marquez

Une passion la musique

Une philosophie de vie être heureux à travers le bonheur donné aux autres

plus d’un an après son installation au luxemBourg, HealtHCity tire un Bilan très positif. les quatre Centres de fitness du grand-duCHé sont de plus en plus fréquentés. programmes adaptés à CHaCun, Cours variés et serviCe Clientèle impeCCaBle sont les Clés d’un tel suCCès.

Avec près de 200 centres de fitness à travers l’Europe, HealthCity était déjà un incontournable dans de nombreux pays de notre continent. Depuis l’an dernier, c’est aussi le cas au Luxembourg. Autrefois connus sous le nom de Passage Fitness, les centres de Foetz, Sandweiler, Bereldange et Luxembourg comptabilisent déjà plus de 8000 membres.

des Centres de fitness adaptés à vos Besoins Bien que l’envie soit présente, ce n’est pas toujours évident de combiner sport, travail et famille. «Pour faciliter la vie de nos adhérents, nous sommes ouverts de 7 H à 22 H durant la semaine et de 10 H à 18 H le weekend. Nos abonnés peuvent aller dans tous nos centres, pas uniquement celui où ils s’inscrivent.

Ils peuvent donc toujours trouver un cours qui les intéresse et correspond à leurs horaires», explique le manager du Grand-Duché, Sébastien Taylor.

Sans suivi, inutile de faire du sport. Grâce à un coach personnel, vous garderez votre motivation jusqu’au bout. «Que ce soit pour se muscler, pour maigrir, ou pour rester en forme, nos personal trainers établissent un programme adapté à chaque membre. Ils les motivent et les aident à atteindre leurs objectifs. Ça devient un réel plaisir de faire du sport».

Le fitness peut booster votre moral, mais il peut aussi abattre votre motivation si les résultats sont absents et les maux fréquents. C’est pourquoi les personal trainers sont tous diplômés de l’enseignement supérieur. «Ils sont là pour s’assurer que nos affiliés effectuent correcHealtHCity fait partie intégrante de tement les exercices, sans se blesser. la vie de ses adHérents. grâCe à une Ils peuvent aussi les conseiller sur attitude positive, l’expérienCe et leur alimentation, car ils ont tous des le respeCt de leurs efforts, toute connaissances et de l’expérience dans l’équipe les motive pour qu’ils mènent le domaine de la nutrition», poursuit le un style de vie plus aCtif. manager de HealthCity Luxembourg.

Stéphane Klingler, responsable du centre de Bereldange insiste, HealthCity veut rendre le sport accessible à tout le monde. «Nous acceptons les enfants de nos adhérents à partir de 12 ans. Ils peuvent suivre des programmes appropriés à leur âge et bons pour leur santé. Nous proposons aussi des cours accessibles aux personnes plus âgées, qui correspondent à leurs besoins et leurs aptitudes».

plus qu’un Centre de fitness Pour faire du fitness une expérience agréable, Healthcity a pensé à tout. Ici, l’époque où les vestiaires coupaient net notre envie de sport est bien loin. Douches luxueuses, matériel à la pointe, boissons gratuites et même prêts de DVD gratuits nous invitent à revenir. Les plus petits peuvent même attendre leur maman dans un espace vidéo spécialement créé pour eux.

Une fois l’effort terminé, vous pourrez profiter du hammam ou du sauna du centre pour vous relaxer et rentrer chez vous de bonne humeur. Une chose est certaine, nous n’avons plus d’excuses pour éviter la salle de sport.

19-21 rue de Hollerich – luxembourg Tél.: 26 17 72 1 Zumba, Pilates, BodyBalance, RPM, yoga, stretching, les cours proposés sont nombreux. Vous trouverez sans problème celui qui vous convient, que vous soyez une sportive assidue ou que la salle de sport soit votre pire ennemie. «Parmi les cours, on retrouve aussi le BodyPump, un concept qui convient particulièrement aux femmes qui désirent faire de la musculation pour s’affiner et sculpter leurs silhouettes sans risquer de prendre de la masse musculaire», précise Sébastien Taylor.

HealtHCity, votre partenaire minCeur Vous éprouvez des difficultés à retrouver votre poids idéal? Pas de panique, vous pouvez compter sur le programme «Resize» du centre de fitness pour vous aider à perdre vos kilos en trop. Exclusivement disponible chez HealthCity, il vous permettra de perdre cinq à dix kilos en seulement quatre semaines. Voilà de quoi nous réjouir à l’approche de l’hiver. télépHonez maintenant au Club HealtHCity de votre CHoix pour bénéfiCier d’une journée déCouverte entièrement gratuite!

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Rue du Brill – foetz Tél.: 26 55 69 1 111 route de Luxembourg – Bereldange Tél.: 26 33 21 78 11 rue de Luxembourg | zone d’activité & commerciale auf der Hohkaul – sandweiler Tél.: 26 15 20 1 Horaires d’ouverture: Du lundi au vendredi de 7h à 22h, et le week-end de 10h à 18h.

20 | REPORTAGE

Quid de l’aide publique au Sarah vert

Au regard de l’implication de nombreux pays à l’aide publique au développement, la solidarité des Luxembourgeois

envers le reste du monde est très importante. Le Luxembourg fait partie des rares pays à investir près de 1% de son revenu national brut (RNB) à la coopération internationale, et ce depuis de nombreuses années. Qu’en est-il vraiment de l’implication du Grand-Duché dans la coopération au développement? Comment le citoyen peut s’y investir?

développement à Luxembourg?

REPORTAGE | 21

Depuis les années 1980, l’aide publique au développement (APD) luxembourgeoise n’a pratiquement pas cessé d’augmenter. En 2011, elle a subi une baisse passant de 1% à 0,97% du RNB. Si de nombreux pays européens ont fait des coupes dans l’APD en raison d’une mauvaise conjoncture économique, le gouvernement luxembourgeois a vu sa contribution baisser en raison d’une estimation erronée de son RNB et d’une série de remboursements imprévus à honorer selon les responsables de la Direction de la Coopération. De 2010 à 2011, l’aide est passée de 303,57 millions d’euros à 294,32. Cette baisse ne devrait être que temporaire, le gouvernement souhaite renouer avec une augmentation de l’aide. Parmi les 6 partis présents à la Chambre des Députés, 5 sont entièrement d’accord avec le maintien de l’effort budgétaire concernant l’APD. Le budget de l’État prévoit en effet 314 millions d’euros réservés pour l’APD, soit 1% du RNB selon les prévisions du STATEC.

Les priorités Les secteurs d’intervention privilégiés de l’APD luxembourgeoise sont la santé (10,11%), l’éducation (8,96%) et la distribution et l’assainissement d’eau (5,47%).

En 2011, l’aide humanitaire s’est élevée à plus de 43 millions d’euros, soit 14,67% du budget total.

Sans surprise, l’Afrique subsaharienne est la zone géographique la plus aidée (36%). L’Asie a reçu 12% de l’aide humanitaire, l’Amérique Latine et les Caraïbes 7% et le Moyen-Orient 6%. Les 10 principaux pays partenaires de la coopération luxembourgeoise sont le Burkina Faso, le Cap Vert, l’El Salvador, le Laos, le Mali, la Namibie, le Nicaragua, le Niger, le Sénégal et le Vietnam.

Les programmes indicatifs de coopération avec les dix principaux pays partenaires de la coopération Luxembourgeoise Pays partenaire

Durée du PIC

Volume financier du PIC

Secteurs prioritaires du PIC

Burkina Faso

2008-2012

62.900.000

Gestion durable des ressources naturelles; formation et insertion professionnelles

Cap Vert

2011-1015

60.000.000

Education, formation professionnelle et insertion socioprofessionnelle eau et assinissement; appui à la santé et aux cantines scolaires; aide alimentaire et fonds de contrepartie

El Salvador

2007-2011

24.000.000

Santé; eau et assainissement; éducation

Laos

2011-2015

50.000.000

Education, formation professionnelle et développement des ressources humaines; développement local intégré; santé

Mali

2007-2011

55.200.000

Formation et insertion professionnelles; santé, eau et assainissement; sécurité alimentaire; bonne gouvernance

Namibie

2007-2011

22.000.000

Développement rural et urbain intégré; formation professionnelle; planification au développement

Nicaragua

2011-2014

35.000.000

Formation et insertion professionnelles; santé; tourisme

Niger

2008-2012

60.000.000

Développement rural; formation technique et professionnelle; santé

Sénégal

2007-2011

53.300.000

Formation et insertion professionnelles; santé; eau et assainissement; bonne gouvernance

Vietnam

2011-2015

42.000.000

Education, formation professionnelle et développement des ressources humaines; développement local intégré; santé

Source: La coopération luxembourgeoise au développement

22 | REPORTAGE

Coopération par pays partenaire Cisjordanie et bande de Gaza 2%

Vietnam 7%

Laos 10%

Cap Vert 12%

Nicaragua 11% Mali 20%

El Salvador 7% Sénégal 12%

Aide au Cap Vert En 2011, la coopération luxembourgeoise s’est engagée pour la première fois sur la voie de l’aide budgétaire sectorielle. Cette mesure d’aide consiste à verser directement une somme prédéfinie dans le budget de l’État partenaire, tout en limitant l’emploi des fonds à un secteur public spécifique. La coopération luxembourgeoise a versé 500 000 euros au budget de l’État capverdien pour appuyer le développement des secteurs de l’éducation, de la formation et de l’insertion professionnelle. Un investissement de 2 millions d’euros supplémentaires est prévu d’ici 2015.

Namibie 6%

Répartition géographique du budget de l’aide humanitaire

Niger 3%

Amérique latine et Carraibes 7%

Amérique centrale 19%

Contributions sans affectation géographique 38%

Moyen-Orient 6% Asie 19% Asie 12% Europe 1%

Afrique 36% Afrique 62% Source: La coopération luxembourgeoise au développement

Source: La coopération luxembourgeoise au développement

Répartition de l’aide humanitaire par secteur Aide humanitaire

% de l’aide humanitaire

% de l’APD

27 442 041,95

63,54%

9,32%

Aide alimentaire

2 293 338,36

5,31%

0,78%

Coordination des secours et services de soutien et de protection

8 107 446,77

18,77%

2,75%

Aide à la reconstruction

3 722 306,98

8,62%

1,26%

Prévention des catastrophes et préparation à leur survenue

1 621 052,71

3,75%

0,55%

43 186 186,77

100,00%

14,67%

Assistance matérielle et services d’urgence

Total Source: La coopération luxembourgeoise au développement

24 | REPORTAGE

Envie de s’engager dans l’aide au développement?

Il existe plusieurs possibilités pour s’engager dans l’aide au développement: devenir stagiaire auprès du Ministère des Affaires étrangères, faire le service volontaire de coopération (SVC) ou suivre un programme de formation (programme des Jeunes experts associés auprès des Nations unies (JPO), programme des Jeunes experts (JED) au sein des délégations de la Commission européenne, programmes des stagiaires de Lux-Development).

Devenir stagiaire auprès du Ministère des Affaires étrangères Les étudiants qui souhaitent faire un stage pour se familiariser avec la coopération au développement ou qui veulent approfondir des connaissances déjà acquises dans ce domaine peuvent en faire la demande auprès du Ministère des Affaires étrangères. Les stages se déroulent soit au sein de la Direction de la Coopération au développement, soit sur le terrain à Dakar (Sénégal) via une convention signée entre le Ministère et l’ONG internationale Enda Tiers-Monde, soit à titre exceptionnel et dûment évalué pour des projets très spécifiques dans le cadre d’études supérieures en cours ou d’engagements personnels justifiés. Notez que tous les stages sont conventionnés et que le Ministère participe aux frais de déplacement à l’étranger sous condition que le stagiaire remette un rapport de stage ou de mission complet et détaillé. En 2011, 9 stagiaires ont été accueillis en interne et quatre se sont rendus à Dakar pour un stage auprès de l’ONG Enda Tiers-Monde.

Le service volontaire de coopération (SVC) Depuis son lancement en 2009, le service volontaire de coopération (SVC) a connu un succès croissant auprès des jeunes et des ONG œuvrant dans le domaine de la coopération. En 2011, 15 organisations étatiques ont envoyé 21 jeunes auprès d’un partenaire dans un pays en voie de développement.

Les jeunes intéressés par le SVC peuvent se renseigner soit auprès du Service national de la jeunesse (SNJ), soit auprès du Cercle des ONG ou encore entrer directement en contact avec les organisations d’envoi.

Envie de faire un don ou comment alléger ses impôts?

Certains dons et libéralités sont déductibles des impôts en tant que dépenses spéciales. Il s’agit notamment des dons en espèces versés à des organismes reconnus d’utilité publique.

Vous trouverez un relevé des organismes et des organisations non gouvernementales de développement (ONGD) pouvant recevoir des dons fiscalement déductibles dans le chef des donateurs sur le site de l’Administration des contributions directes (http://bit.ly/RCRVcO).

Gardez en mémoire que pour être déductible en tant que dépenses spéciales, le total annuel des libéralités doit être égal ou supérieur à 120 €. Toutefois, la déduction annuelle au titre de libéralités et dons ne peut pas dépasser 20% du total des revenus nets, ni 1.000.000 €. Sur Guichet.lu, vous retrouvez toutes les explications des démarches à effectuer pour déduire fiscalement de vos revenus les dons ou libéralités ainsi versées: http://bit.ly/RAEXAB.

Les programmes de formation pour faciliter l’insertion à l’emploi Le Grand-Duché du Luxembourg finance différents programmes d’organisations nationales et internationales dans le domaine de leurs activités de formation de jeunes professionnels. Les programmes de formation offrent aux nationaux et aux résidents luxembourgeois la possibilité de se familiariser de manière théorique avec les difficultés d’un pays en développement ainsi que la possibilité d’une formation dans le domaine de la coopération technique sur le terrain.

• Le programme des Jeunes experts associés (JPO) auprès des agences des Nations unies Sur la base d’un accord général entre le Luxembourg et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), la Coopération

REPORTAGE | 25

luxembourgeoise offre aux jeunes diplômés la possibilité de se spécialiser dans la coopération au développement et d’acquérir une expérience solide à travers l’action multilatérale du PNUD et d’autres agences onusiennes (HCR, OCHA, OMS, PAM, UNCDF, UNFPA et UNICEF).

En 2011, 18 JPO ont été financés par la Coopération luxembourgeoise. Ces derniers ont été affectés au Kosovo, au Laos, au Mali, en Mongolie, au Nicaragua, au Sénégal, dans les Territoires palestiniens occupés et au Vietnam ainsi qu’auprès du siège de certaines agences comme New York, Genève et Bruxelles.

Après cette expérience, de nombreux JPO ont pu pleinement intégrer les structures de l’ONU. • Le programme des Jeunes experts (JED) au sein des délégations de la Commission européenne La convention entre le Luxembourg et la Commission européenne offre l’opportunité aux jeunes diplômés de se former aux différentes actions de coopération au développement de l’Union européenne.

Le JED leur permet d’être attachés pour une période de deux ans auprès des délégations de la Commission européenne dans les pays partenaires luxembourgeois.

• Le programme des stagiaires de Lux-Development Les stagiaires de ce programme suivent un enseignement au sein de Lux-Development avant d’être détachés sur le terrain pour une période initiale d’un an. La formation interne constitue une introduction à la politique de la Coopération luxembourgeoise, au fonctionnement de l’agence, au programme du pays dans lequel sera détaché le stagiaire, aux procédures de gestion, etc. Au lieu d’affectation, le stagiaire occupe la fonction d’assistant technique junior (ATJ). Il est encadré par un collaborateur de Lux-Development qui assure le rôle de tuteur. Cette formation peut être prolongée d’une année. À la fin de la formation, un certificat de stage est remis au stagiaire. Le sérieux de cette formation et l’expérience acquise sur le terrain ont permis par le passé à plusieurs stagiaires d’intégrer ensuite les programmes JPO ou JED. En 2011, 6 candidats ont été recrutés comme ATJ pour des postes au Burkina Faso, au Kosovo, au Laos, au Mali, en Mongolie et au Sénégal. 4 stagiaires ont prolongé leur contrat ATJ pour une deuxième et dernière année au Cap Vert, au Monténégro et au Nicaragua.

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Zoom sur les manteaux

d’hiver

S’il y a bien une pièce de notre dressing que l’on ne quittera pas durant toute la saison hivernale, c’est le manteau! Le plus important c’est qu’il tienne chaud, mais pas question de faire l’impasse sur les tendances de l’hiver 2012-2013.

Cette saison, on laisse de côté les couleurs flashy pour opter pour des couleurs plus sobres: gris, noir, blanc, beige feront l’unanimité.

Avis aux frileuses, le manteau oversize reste en haut de l’affiche: rien de mieux qu’un manteau XXL pour se protéger du froid. Pour les adeptes du dressing masculin, optez pour le manteau boyish. Du côté des matières, la bouloche fera son apparition. Et pour la mi-saison, choisissez le parka qui n’en finit pas avec la mode et se modernise chaque saison. Un dernier conseille pour les indécises, le manteau noir reste comme chaque hiver, une valeur sûre.

Paule Ka

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Dior

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Les couleurs naturelles comme le kaki envahissent les garde-robes des filles et donnent à nos boots un look So Army!

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Le kaki rehaussera votre regard et apportera le must du petit détail à votre look militaire.

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Le kaki a envahi les podiums de la Fashion Week. N’hésitez pas à le porter en total look, c’est tendance!

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A porter à l’épaule de préférence!

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trends

aurélie Guyot

Quelles sont les dernières nouvelles qui agitent la planète fashion?

Résumé de ce qu’il faut savoir et de ce qu’il ne faut surtout pas manquer…

à la mode de Downtown Abbey Après la nostalgie des années 50, fortement encouragée par l’excellente série Mad Men, le mood est dorénavant aux années 1900, époque admirablement dépeinte dans la it-série Downtown Abbey. Décors et costumes somptueux, personnages envoutants… il n’en fallait pas plus à Marc Jacobs pour décliner le style impeccable de la Famille Crawley sur ses podiums. Préparez-vous à des touches de dentelle, des beaux chapeaux, des tailles corsetées et des gants satinés!

Dans les clous!

Ils effectuent un come-back fracassant cet automne, après un ras-le-bol depuis 2010…

Mais force est de constater qu’on ne se lasse pas des clous! C’est simple, ils seront partout: chemisiers, souliers, sacs, lunettes, parapluies © Louboutin et autres accessoires… impossible d’y échapper.

On adore cette allure rebelle-sophistiquée! N’hésitez plus, et sortez cloutées.

Anniversaire très trendy!

Le grand magasin parisien le Bon Marché fête ses 160 ans! Pour l’occasion, l’actrice Catherine Deneuve a été filmée par notre réalisateur préféré, Loïc Prigent («Le Jour d’Avant» déjà présenté dans ces pages) et dessinée par l’illustratrice Marjane Satrapi (souvenez-vous de Persepolis). Ne ratez pas les vitrines événements de ce lieu mythique, les livres pop up géants et la salle de cinéma éphémère installée au rez-de-chaussée!

Au Bon Marché, jusqu’au 27 octobre.

Les secrets du plissé Pour la première fois, l’histoire du tissu révolutionnaire d’Issey Miyake est contée dans un livre!

Retrouvez la genèse et le concept des célèbres Pleats Please du grand couturier japonais: ses créations sont coupées et cousues deux fois et demie plus grandes qu’elles ne le seront une fois achevées, puis elles sont passées à la main dans une presse à chaud, placées en sandwich entre 2 feuilles de papier… Passionnant!

Pleats Please Issey Miyake, de Midori Kitamura, chez Taschen

Courts métrages griffés C’est à l’occasion du Festival du Cinéma de Venise que la marque italienne Miu Miu a présenté son 4ème court métrage, baptisé «It’s getting late». Ce dernier opus fait partie de la série Women’s tales que cette griffe de prêt-à-porter a commandé à plusieurs réalisatrices de talent, dont Zoe Cassavetes.

Découvrez l’excellente bande son et l’ambiance sexy de ce mini film, où 4 party girls ultra lookées se préparent pour assister à un concert.

Teasing à visionner sur la chaîne Youtube de Miu Miu

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La lingerie se glamourise

cet hiver Douceur et romantisme inspirent notre lingerie. Nos dessous adoptent les tons poudrés et violines. La dentelle ajoute une pointe d’élégance à nos sous-vêtements et les pois s’y dessinent.

On craque pour les matières fluides et légères. Exit les dessous fluo, léopard ou à imprimés, ils resteront dans les tiroirs cette saison. On privilégie la lingerie chic et discrète: slip froufrou, boxer et culotte montante ont pris de l’avance sur le string, qui semble dépassé cette saison.

Huit

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Il était une fois Venise… à travers «Atelier Luxembourg», 5 musées de la capitale (Mudam, Casino, Musée d’Histoire, MNHA, Villa Vauban) et le CNA de Dudelange se penchent sur la création artistique au Luxembourg depuis 1945.

Si le Casino-Luxembourg a décidé d’ouvrir jusqu’en décembre son espace à 14 artistes pour en faire un grand labo de création, de son côté, le Mudam propose «The Venice Biennale Projects 1988-2011», flashback sur l’aventure d’une belle palette d’artistes qui ont investi le pavillon luxembourgeois de la fameuse biennale. Façon de mettre en perspective l’art made in Luxembourg, d’hier à aujourd’hui, et de retracer son histoire sur la scène européenne. À (re) découvrir, sous un nouveau jour et sous l’œil insolite du commissaire Enrico Lunghi, les œuvres de Moritz Nei, Patricia Lippert, Bert Theis, Su-Mei Tse, Gast Bouchet & Nadine Hilbert…

Pluridisciplinaire et participatif La saison Traffo du CarréRotondes s’ouvre avec le grand projet participatif Dance qui depuis 6 ans maintenant permet aux ados de faire un vrai travail sur eux-mêmes et avec les autres. «Dance012-What about noise?» sera l’occasion pour 15 d’entre eux d’explorer l’univers du compositeur américain John Cage dont on fête cette année le centième anniversaire de la naissance. Un projet qui fait se rencontrer danse, musique et théâtre sous la baguette d’une équipe pluridisciplinaire: la metteuse en scène Carole Lorang et le dramaturge Mani Muller (duo en résidence pour la 2ème saison au CarréRotondes) de la Compagnie du Grand Boube, la danseuse-chorégraphe Nathalie Moyen (assistante sur Dance011), le pianiste Franz Klee et 5 musiciens de l’OPL qui, dès le départ, a fait partie de l’aventure. Au final, un spectacle à découvrir! › Les 5 et 6 octobre à 20h au CarréRotondes

› Du 13 octobre au 24 février 2013 au Mudam

Voyage en Italie Le Festival du film italien de Villerupt lance sa 35ème édition. Concocté par une poignée de bénévoles, il est devenu un rendez-vous majeur de la Grande Région. Entre rétrospectives et films en compétitions, il invite à découvrir un beau panorama du cinéma italien. Depuis plusieurs années, le festival accoste chez nous, à la Kulturfabrik notamment, pour offrir un passionnant voyage filmique. Voyage est d’ailleurs le thème de cette édition qui, sous le titre «Gelsomina et autres voyageurs», convoque Federico Fellini, Gabriele Salvatores, Giuseppe Tornatore… et fait la part belle au désir d’ailleurs et d’inconnu, mais aussi à ses réalités, entre espoirs et désillusions. Il rend hommage à tous ces personnages (rêveurs, explorateurs, migrants...) qui ont choisi (ou non) de faire leurs valises. L’affiche est signée Baru.

Infos: www.festival-villerupt.com › Du 26 octobre au 11 novembre

Retour aux sources L’Europe centrale et orientale fait son cinéma. CinEast est le rendez-vous cinématographique de l’automne. En 2011, il a réuni plus de 5200 mordus de l’image. Le festival souffle ses 5 bougies et rayonnera dans plusieurs lieux (CCRN, Cinémathèque, Utopia, Utopolis, Ancien Cinéma…) pour nous faire découvrir le meilleur de l’actualité cinématographique de 12 pays (Pologne, République tchèque, Roumanie, Bulgarie, Hongrie, Slovaquie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Croatie, Serbie et Slovénie).

2 grandes thématiques («Retour aux racines» et «FunnyEast») irrigueront CinEast 2012. À découvrir: une centaine de films (longs et courts, docus et fictions) dont une dizaine en compétition, des rétrospectives, et bien plus encore en marge des projections: expo, concerts, soirées thématiques, débats, forum, rencontres… Programme: www.cineast.lu › Du 11 au 28 octobre

Danse contemporaine Depuis 2007, le Luxembourg Festival se déploie chaque automne au Grand Théâtre et à la Philharmonie. Cette année, rendez-vous est donné du 3 octobre au 27 novembre pour un ballet de réjouissances, et notamment côté danse contemporaine au Grand Théâtre. Avec les habituées de la maison (Ballets C de la B, Anne Teresa de Keersmaeker, Akram Khan…) et de belles découvertes comme la Japonaise Kaori Ito ou la Cie Frères Thabet qui ouvre le festival avec «Rayahzone», pièce pour 3 danseurs et 5 chanteurs soufis.

Entre Belgique et Tunisie, les danseurs, artistes circassiens et metteurs en scène Ali et Hèdi Thabet cultivent une double culture. «Rayahzone», première création des deux frères, est un voyage, une rencontre entre danse et musique, un travail sur l’altérité et sur l’équilibre, le tout irrigué par une belle liberté créative. › «Rayahzone» les 2 et 3 octobre à 20h au Grand Théâtre

Métissage musical Voilà 25 ans que Madredeus partage sa musique plurielle matinée de fado, folk, classique..., ses sons envoûtants et son univers onirique. Un «monde de l’intuition», dixit le guitariste Pedro Ayres Magalhães. En 1987 paraît un premier album, «Os Dias Da MadreDeus» et, en 1994, «Ainda», bande originale du road-movie documentaire «Lisbon Story» de Wim Wenders, qui propulsera définitivement le groupe sur la scène internationale. Au fil du temps, le groupe s’est remodelé et Madredeus est aujourd’hui de retour avec un nouveau line-up et une nouvelle voix, Beatriz Nunes. Sorti au printemps, l’album «Essência» revisite le répertoire original. De retour au Luxembourg, après 1993 et 2006 (festival Omni), Madredeus rayonnera dans le Grand Auditorium de la Philharmonie pour nous livrer l’essence même de sa musique. › Le 10 octobre à 20h à la Philharmonie

L’art et la vie Deux ans après avoir joué dans «Les Justes» d’Albert Camus, Emmanuelle Béart est de retour au Grand Théâtre. Elle incarnera Donata Genzi, grande comédienne dans la pièce «Se trouver» où on retrouve les thématiques chères à son auteur, le dramaturge italien Luigi Pirandello: autant de questions autour de l’identité, de la solitude, des fils tenus entre folie et raison, des liens entre art et vie…

Ce grand classique de la littérature met en scène une star, vrillée par un mal-être et à la recherche d’elle-même, venue se réfugier chez une amie sur la Riviera. Là, elle rencontrera Ely Nielsen, peintre et marin suédois, tout entier voué à la mer et à mille lieues de son monde à elle.

Elle y découvrira l’amour. Elle retrouvera surtout, seule, le théâtre. La mise en scène est signée par le grand Stanislas Nordey. › Les 25 et 26 octobre à 20h au Grand Théâtre

48 | ENQUÊTE

30 ans de Droit Humain au Luxembourg Karine Sitarz

Au Luxembourg Le Droit Humain (l’Ordre Maçonnique Mixte International) fête cette année ses 30 ans. Occasion pour nous de mieux connaître cette institution adogmatique, première obédience maçonnique à avoir été mixte, qui rayonne dans plus de 50 pays. Panorama.

Il n’y a pas si longtemps encore la franc-maçonnerie était victime des plus intolérables totalitarismes et ses membres étaient persécutés. Souvent considérée comme société mystique et secrète, elle reste discrète, mais participe aujourd’hui de plus en plus ouvertement au débat public. Pourtant elle demeure méconnue du grand public et est bien souvent entourée d’une nébuleuse. Quelle est son image dans l’opinion publique et quel est son ancrage réel dans la société? Quelle place réserve-t-elle aux femmes? Qu’en est-il des jeunes?

Voilà quelques questions qui viennent spontanément à l’esprit et que nous avons posées à Bernard Cassaignau, membre de la branche luxembourgeoise de l’Ordre Maçonnique Mixte International Le Droit Humain implanté depuis trois décennies au Grand-Duché, et dont l’existence même repose sur l’affirmation de l’égalité de l’homme et de la femme.

La franc-maçonnerie au Luxembourg C’est au siècle dernier que le paysage maçonnique luxembourgeois tel qu’on le connaît aujourd’hui s’est mis en place. Un peu plus de dix ans après la fin de la Deuxième Guerre mondiale où sous l’occupation de la barbarie nazie la franc-maçonnerie a du stopper ses activités, un groupe de frères décidèrent de rompre avec la Grande Loge de Luxembourg dont les orientations ne correspondaient plus avec leur «libre pensée». C’est ainsi qu’en 1959 sera créé le Grand Orient de Luxembourg qui se rattache à la maçonnerie adogmatique héritée des Grands Orients de France et de Belgique alors que la Grande Loge de Luxembourg, affiliée à la Grande Loge Unie d’Angleterre, rend obligatoire pour ses membres la croyance en un être suprême, au «Grand Architecte de l’Univers». Enfin, en 1982 l’Ordre Maçonnique Mixte International Le Droit Humain s’implantait au Grand-Duché.

«Il n’y a pas de lien formel entre Droit Humain et Grand Orient où que ce soit. Néanmoins ces deux organisations reconnaissent, partout où elles existent, la valeur du travail de l’autre et les relations entre

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les deux organisations sont très coopératives. Il faut noter que le Grand Orient est aussi une obédience adogmatique, ce qui veut dire que sa ligne philosophique est proche de celle du Droit Humain» explique Bernard Cassaignau.

Les origines de Droit Humain La création de Droit Humain est intimement liée à Maria Deraismes (1828-1894), journaliste, féministe, ardente militante pour les droits de la femme et des enfants, première femme à avoir été franc-maçonne et qui, avec le docteur Georges Martin, a forgé Le Droit Humain. «Le Droit Humain existe en France depuis 1893. C’était la première - et pour longtemps la seule - obédience maçonnique mixte. Le Droit Humain est depuis plus d’un siècle une obédience internationale, il est depuis sa création adogmatique, c’est-à-dire qu’il n’a aucune référence ni religieuse ni même déiste» souligne Bernard Cassaignau. Selon www.droit-humain.org, l’Ordre Maçonnique Mixte International Le Droit Humain réunit à ce jour quelque 28.000 membres dans plus de 50 pays et sur les cinq continents. «Dans la société luxembourgeoise avec deux loges et des membres de très nombreuses nationalités, il est très représentatif de la société luxembourgeoise moderne. Il travaille avec un nombre quasi égal de femmes et d’hommes» précise Bernard Cassaignau qui esquisse un bilan. «Le Droit Humain existe à Luxembourg depuis 30 ans, il continue à progresser. Il a acquis dans les milieux maçonniques sa crédibilité, pour son sérieux et sa régularité, il a encore des ambitions pour progresser en nombre et en qualité».

Un idéal humaniste et solidaire Philanthropie, humanisme, philosophie, progrès sont quelques valeurs clés de la franc-maçonnerie en général et de Droit Humain en particulier. L’Ordre dit s’attacher à la recherche de la vérité, à la connaissance de soi-même et au progrès de l’humanité. Ses grands principes: la tolérance, le respect de l’autre et une totale liberté de conscience. Lieu d’échanges et de réflexion, Droit Humain réunit des personnes de tous horizons qui, selon une méthode rituelle et symbolique, se rencontrent régulièrement et débattent de grands sujets de société. En général, on y entre par cooptation, mais on peut aussi proposer librement sa candidature tout en sachant que le processus d’intégration sera long. Chaque membre est libre d’affirmer ouvertement son appartenance tout en respectant bien sûr l’anonymat de ses frères. Il peut aussi à tout moment démissionner.

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témoignage Colette Hinnemann

Pourquoi avoir choisi de devenir membre de Droit Humain?

Un besoin de progresser au sein d’un groupe adogmatique et international. Le Droit Humain se donne pour mission d’œuvrer au progrès de l’humanité. Il propose à celui qui s’engage de mieux se connaître, de comprendre l’autre et de travailler à un monde meilleur. Cette perspective m’enchante depuis plus de 25 ans.

Cassaignau. Mais quelle place y ont les jeunes? «Il faut qu’ils ressentent le besoin de faire un travail de réflexion en commun et dans un cadre organisé avec d’autres membres de la franc-maçonnerie pour demander leur admission en loge. En règle générale ce besoin n’est pas ressenti très tôt par les jeunes, mais nous ne mettons pas de barrière à leur entrée parmi nous». À l’heure des réseaux sociaux et du Networking, qu’est-ce qui

«Le Droit Humain est très représentatif de la société luxembourgeoise moderne.»

Quelle place y ont les femmes?

D’égalité, de reconnaissance au même titre que l’homme. Le Droit Humain proclame l’égalité de l’homme et de la femme, condition incontournable de l’évolution de cette société de progrès. C’est un gage d’équilibre.

Que peuvent-elles apporter?

Comme tout maçon les femmes participent à toutes les activités humanistes au sein de Droit Humain, comme elles participent à toutes les activités dans la société. Elles créent un équilibre, apportent leur sensibilité féminine et un regard nouveau, voire une capacité à transmettre des valeurs, des compétences.

Egalité homme-femme «Celui ou celle qui rejoint le Droit Humain doit savoir qu’il rejoint une obédience qui, depuis plus de cent ans offre un rôle identique aux femmes et aux hommes. C’est pour offrir une possibilité aux femmes d’entrer en franc-maçonnerie que le Droit Humain a été créé. Nous travaillons à faire perdurer cette préoccupation. Nous nous inscrivons dans la tradition maçonnique de réflexion et de discussion pour permettre à chacun de progresser» explique Bernard

peut inciter un jeune à rentrer dans la franc-maçonnerie? «Probablement la conviction que notre réflexion s’efforce de s’exercer dans le long terme, et non pas dans l’immédiat au risque de l’éphémère. Nous ne critiquons pas pour autant les moyens modernes de communication, ils peuvent être utilisés avec discernement et efficacité. Ils répondent à des exigences de rapidité et d’information».

Rencontres européennes de Luxembourg Aujourd’hui, la franc-maçonnerie s’ouvre davantage sur l’espace public en organisant e.a. des colloques. Comme les Rencontres européennes de Luxembourg créées en 1997. Lieu de débats ouverts et pluridisciplinaires sur des problématiques sociales, politiques, économiques… inscrites au cœur de l’Europe et de son futur, elles réunissent annuellement quelque 150 intervenants de tous horizons, francs-maçons ou non, élus, scientifiques, entrepreneurs, universitaires... «Les Rencontres sont nées des efforts du Grand Orient de Luxembourg pour traiter chaque année un thème de la société européenne. Il a associé des membres du Droit Humain à sa démarche, nous collaborons très volontiers à cette initiative. Le système des Rencontres cherche à développer notre maitrise des thèmes en prenant bien soin de ne pas partir d’un point de vue préétabli. Nous formulons l’ambition d’apporter des idées nouvelles à travers la discussion et la consultation d’acteurs qualifiés choisis pour la qualité de leurs travaux et leur expérience sur le thème» conclut Bernard Cassaignau. Ouvertes au public, les 16èmes Rencontres européennes de Luxembourg se dérouleront le 20 octobre à l’Abbaye de Neumünster sur le thème «L’Europe et les rêves des jeunes». Les jeunes auront la parole…

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52 | FINANCE

Chloé Consigny

Histoire de femmes, histoire de sous Plus prudentes et plus responsables, elles seraient bien meilleures gestionnaires que les hommes. Et si les femmes étaient l’avenir de la finance?

Tordons le cou à un cliché qui a la vie dure. Non, non, la testostérone n’est pas le meilleur allié de la gestion financière. Une récente étude menée par Hedge Fund Research, un institut qui produit des analyses sur le secteur de l’investissement alternatif a montré qu’entre 2000 et 2009, les gestionnaires de fonds de sexe féminin ont enregistré en moyenne des performances de 9%, là où leurs collègues masculins peinaient à atteindre la barre des 6%. Mieux, pour l’année 2008, en pleine débâcle financière mondiale, les fonds d ’investissement alternatifs dirigés par des femmes n’ont perdu que 5,5%, lorsqu’au même moment la globalité des fonds d’investissement enregistraient 20% de perte en moyenne.

Selon le même organisme, les entreprises américaines dirigées par des femmes et dont la majorité des salariés étaient de sexe féminin ont moins soufferts de la crise que les entreprises aux équipes dirigeantes exclusivement masculines.

Comment expliquer un tel décalage?

Pour le fondateur d’une société de gestion américaine, c’est très simple: «les femmes font moins d’erreurs, car elles n’investissent pas dans les choses qu’elles ne comprennent pas». En clair, pas de confiance en soi superflue qui les pousserait à prendre des risques inconsidérés. Plus raisonnées et plus prudentes, les femmes savent reconnaitre

leurs limites et gérer avec prudence les fonds qui leur sont allouées.

En Bourse, pas question de miser sur des sociétés aux business modèles qu’elles connaissent mal. Elles optent de préférence pour des secteurs qu’elles jugent fiables et fuient les investissements qui bénéficient d’un effet de mode ponctuel.

Jérome Kerviel n’aurait pas pu être une femme Selon les chercheurs, c’est la psychologie féminine qui expliquerait la bonne gestion des finances par la gent féminine. Plus humbles, elles sont à même de reconnaitre leurs pertes et de cesser la surenchère avant qu’il ne soit trop tard. Face à une déconvenue sur les marchés, elles réagissent moins sentimentalement que les hommes et ne cherchent pas à se refaire une santé financière à court terme. Elles développent une gestion prudente et sage et envisagent les répercussions de leurs placements à long terme. Pour Mickaël Mangot, auteur de l’ouvrage Psychologie de l’investisseur et des marchés financiers, «les femmes gestionnaires de fonds accordent une place plus importante au risque de perte que leurs collègues hommes au moment de prendre une décision d’investissement et éprouvent une plus grande aversion au risque (...)».

Même constat du côté des petites entreprises. Selon le baromètre Manageo, les entreprises non cotées dirigées par des femmes sont trois fois moins nombreuses que celles détenues par des hommes à déposer le bilan dans les trois ans qui suivent leur création. Une réalité qui cache néanmoins une vérité moins glorieuse. Si leurs performances de gestionnaires sont reconnues, leur salaire, en revanche, reste bien en deçà de celui de leurs homologues masculins. C’est sans doute la raison pour laquelle elles sont de plus en plus nombreuses à se regrouper en association, afin de peser sur le secteur de la banque et de la finance, qui a longtemps été la chasse gardée des hommes.

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Astérix et Obélix au service de sa majesté 3D Une comédie française de Laurent Tirard avec Gérard Depardieu, Édouard Baer, Fabrice Lucchini.

En l’an 50 av. J.-C., César a soif de conquêtes. Il décide d’aller envahir une région mystérieuse appelée Brittania, la Bretagne. La victoire est rapide et quasi totale, car un petit village breton résiste. Les troupes du village sont à bout de souffle et Cordelia, la reine des Bretons décide d’envoyer son plus fidèle officier chercher de l’aide en Gaule, dans un village connu pour sa résistance aux Romains? En Gaule on décide qu’Obélix et Astérix, munis d’un tonneau de potions magiques, vont raccompagner l’officier breton. Nos deux compères vont devoir également emmener le neveu du chef de village pour parfaire son éducation.

Skyfall

Think like a man

Un film americano-britannique avec Daniel Craig, Judi Dench, Naomie Harris, Bérénice Marlohe.

Skyfall est la 23e aventure cinématographique de James Bond réalisée par Sam Mendes et prévue pour le 26 octobre 2012. Daniel Craig incarnera pour une troisième fois l’agent secret après Casino Royale et Quantum of Solace. Judi Dench reprend pour la septième fois le rôle de M. Le sombre passé de M, chef du MI6, revient brusquement la tourmenter. En effet, celle-ci a égaré trois mois plus tôt une liste d’agents infiltrés chez les terroristes. La loyauté de James Bond envers son supérieur s’en trouve affectée, tandis qu’il doit en parallèle identifier et traquer une menace, prêt à encore faire des sacrifices. Pour cette nouvelle mission, Bond rencontrera son nouvel armurier, Q dans le nouveau MI6 (le siège du MI6 ayant été victime d’un attentat). M l’enverra ensuite en Chine où il aura la chance de rencontrer la belle Séverine qui travaille pour Raoul Silva, l’homme que doit affronter Bond.

Comédie américaine de Tim Story avec Michael Ealy, Chris Brown, Meagan Good.

Steve Harvey, animateur de l’émission radiophonique américaine «The Steve Harvey Morning Show», croise un nombre important de femmes impressionnantes grâce au volet «Strawberry Letters» de son émission ou durant ses tournées d’humoriste. Ce sont des femmes capables de diriger une petite entreprise, de s’occuper à merveille d’une famille de trois jeunes enfants et de diriger un groupe communautaire en même temps. Pourtant, côté vie sentimentale, elles sont incapables de découvrir ce qui plaît aux hommes.

Selon Steve la raison est simple, elles demandent conseil auprès d’autres femmes, alors que seul un homme pourrait leur dire comment gagner le cœur d’un homme et le garder.

Tinkerbell: Secret of the Wings Film d’animation français, britannique et américain de Peggy Holmes avec Mae Whitman, Lucy Hale, Raven-Symoné.

Il existe au-delà de la Vallée des Fées un royaume où l’hiver est roi: la Forêt Blanche. Bien qu’il soit interdit d’y pénétrer, l’intrépide Clochette décide de s’y aventurer, mais un étrange phénomène se produit dès qu’elle en passe la frontière: ses ailes se mettent à scintiller de mille feux. En cherchant à en connaître les raisons, elle fait la connaissance d’une mystérieuse fée des glaces qui lui ressemble étrangement. Cette rencontre va non seulement bouleverser sa vie, mais également ébranler les certitudes de tout son groupe d’amies et des habitants de la Vallée des Fées…

musique m

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Tempest Bob Dylan ème 50 ans après son premier album, voici le 35 de Bob Dylan, le prince de la folk qui a révolutionné la musique en associant la poésie, la littérature à un rythme folk-rock. Tempest contient 10 nouvelles chansons dont l’une dédiée au Titanic (Tempest) et une autre dédiée à John Lennon (Roll on John). Cette dernière reprend des extraits de paroles issues de plusieurs chansons des Beatles dont «Come Together» et «A Day in the Life». La mort rôde dans ce très bel album, riche et profond.

Chansons de ma jeunesse

The origin of love

The Truth about love

Guy Marchand Artiste aux multiples talents, qui passe du cinéma à la chanson et doté d’une voix de crooner, Guy Marchand revisite aujourd’hui avec un grand orchestre les titres populaires des années 50 et 60: Que reste-t-il de nos amours, Le cinéma, Cigarettes Whisky & P’tites pépées, C’est si bon, Vous qui passez sans me voir, Couchés dans le foin, j’aime Paris au mois de mai, Aujourd’hui peut-être, Histoire d’un amour... Il revisite les plus grandes mélodies de la chanson française. Des chansons qui ont traversé le temps sans une ride, à l’image de l’éternel séducteur...

Mika 3 ans après son dernier album, Mika, dans son 3ème album, décide de nous parler d’amour en langue française.

Cet opus innove et surprend avec ses sonorités électroniques même s’il demeure dans la continuité d’un registre pop/electro. Il se veut plus intimiste, on y retrouve beaucoup de joie de vivre et de bonheur, sans doute l’état d’esprit du chanteur.

Il le dit lui-même «je suis tombé amoureux …» Ainsi tout devient plus évident, plus léger.

Pink Le 6ème album de la chanteuse arrive juste après les 5 millions d’albums vendus de son 5ème opus. Ainsi, l’album «The Truth About Love» dans la lignée des titres précédents, contient treize pistes dont le single «Blow Me (One Last Kiss)», dévoilé au mois de juillet. Une version deluxe de l’album comportera 19 titres, dont «Blow Me (One Last Kiss)», dont le clip vient d’être dévoilé, «Chaos & Piss», «Slut Like You», «Beam Me Up» et «Walk Of Shame». Les fans ne seront pas déçus.

llivres

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Ceux qui restent Jane Casey – Presses de la cité Sarah n’était qu’une enfant quand son frère Charlie a disparu: elle est la dernière à l’avoir vu. Seize ans plus tard, dans la même ville, le cauchemar de son enfance resurgit: Sarah découvre le corps d’une de ses élèves dans les bois. Mais alors que les policiers tentent de trouver l’assassin, elle décide de rouvrir en parallèle l’enquête sur la disparition de son frère. Les deux affaires sont-elles liées? Sarah est-elle en danger?

Mauvais pas

C’est moi qui décide

Sortilèges – Tome 1

Linwood Barclay- Belfond Zarack Walker a une obsession: la sécurité. Marié et père de deux enfants, cet auteur de science-fiction a préféré quitter un environnement urbain qu’il estime dangereux pour une banlieue paisible. Un jour, pour donner une leçon à sa femme qui laisse trainer son sac à main, il le lui vole. Mais il se trompe de sac à main.

Quand il se rend au domicile de la propriétaire du sac à main pour le lui rendre, il découvre un cadavre…

Isabelle Filliozat JC Lattès Votre enfant argumente et négocie à propos des vêtements de l’heure du coucher, du rangement de sa chambre, du temps de télévision, quand faire ses devoirs et jusqu’où aller à vélo? Il ou elle se rebelle? Le même problème revient sans cesse? Vous êtes piégé dans un rapport de force. Avec l’aide de ce livre, vous pourrez prévenir ou résoudre ces conflits, apprendre quand et comment garder le pouvoir, permettre à votre enfant d’en acquérir progressivement ou encore lâcher prise.

Dufaux et Munuera Premier tome du diptyque Sortilèges signé par Jean Dufaux et José Luis Munuera!

Ce duo inédit nous entraîne dans un Moyen Âge fantastique, peuplé de sorcières, de bossus et de démons… À la mort de son père, Blanche devient la reine d’Entremonde alors qu’une guerre est imminente. Sa mère et son frère cherchent à la tuer et un amoureux éconduit fait appel aux démons pour se venger.

Mais le prince du monde d’En Bas, Maldoror, est surtout très séduisant…

Avec Sortilèges, Jean Dufaux offre un scénario sur mesure à Munuera, en mêlant le fantastique à l’imagerie bucolique d’un monde à la Disney.

Jérôme Moucherot Le manifeste du mâle dominant Boucqu – Le Lombard Cet homme est un grand fauve. Avec son costumeléopard, son regard noble et perçant, son stylo planté dans le nez, sa démarche souple et puissante, il séduit autant qu’il inspire la crainte. Et son cri, vous avez entendu son cri? Cet homme s’appelle Moucherot, Jérôme Moucherot. Sa mission: tordre le cou à la peur du lendemain afin de permettre à tout un chacun de prendre en marche le train du progrès en laissant sur le quai les tracas du quotidien. Autrement dit, Jérôme Moucherot est agent d’assurances. Mais pas tout à fait comme les autres…

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Faut-il encore investir dans l’immobilier?

Michaël Peiffer

Au Luxembourg, le marché immobilier s’avère toujours intéressant pour les particuliers ou les investisseurs privés. Tour d’horizon des tendances actuelles et des éventuels bons plans d’investissement.

Investir dans l’immobilier au Luxembourg, en tant que particulier, est-il encore une bonne idée? «Oui», répondent invariablement les agents immobiliers, même si le marché semble, pour certains, relativement calme depuis le début de l’année et que le spectre de la bulle immobilière plane sur les têtes.

«Le marché immobilier à Luxembourg est assez particulier. Il y a beaucoup d’offres, des prix qui tirent vers le haut, mais également de bonnes occasions à effectuer», confie Tiago Mineiro, collaborateur au sein de l’agence de conseil et de gestion de patrimoine immobilier Uzfruiz.

«Même si le marché est plutôt calme pour l’instant, plusieurs personnes qui ont fait des crédits relais (NDLR: crédits accordés dans l’attente d’une rentrée d’argent et remboursables en capital dès réalisation de cette vente) se retrouvent dans des situations quelque peu compliquées. À vrai dire, je pense que tout le monde est un peu dans l’expectative. On attend de voir ce qu’il va se passer dans les prochains mois.» Beaucoup de projets sont en train de sortir de terre. Plus de 700 logements sont attendus sur l’ancien site de Luxlait, deux quartiers sont en construction au Val Sainte Croix, sans compter l’aménagement d’Esch-Belval ou les nouveaux quartiers à Differdange. «On est en train de voir jusqu’où les prix vont aller», poursuit Tiago Mineiro. «C’est une bulle qui n’est pas loin d’exploser. Pour l’instant, je pense que le marché est bien saturé.»

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Pour Pierre Joppart, administrateur du cabinet indépendant Forworx, spécialisé dans le conseil et la stratégie en immobilier, la demande reste toutefois importante. «C’est ce qui pousse les prix à la hausse, même si cela ne répond pas, malheureusement, au niveau du marché des locataires. Je crains toujours la bulle, mais cela fait 20 ans que l’on parle de bulle économique immobilière résidentielle, alors que visiblement tout tient encore. Les prix sont restés élevés.

On se demande même parfois s’ils ne sont pas artificiellement tenus élevés pour que les gens continuent à investir et que les Luxembourgeois soient rassurés dans les investissements qu’ils ont effectués autrefois», avoue-t-il. «Avec les problèmes boursiers, l’immobilier a toujours la côte et certainement au Luxembourg. Les gens préfèrent investir dans l’immobilier que dans des actions, car ils sont toujours gagnants, surtout sur le long terme. Ils préfèrent garder de l’argent cash, avec un rendement de 0 ou 1% sur leur compte, pour pouvoir faire des opérations immobilières.»

Le prix des vieilles maisons à la baisse En ce qui concerne les tendances actuelles, la rénovation de biens plus anciens constituerait le meilleur plan pour les investisseurs privés. «En 2008, il y a eu un ralentissement économique. Nous n’avons pas ressenti une baisse des prix des logements neufs, mais il y en a eu une pour les maisons plus anciennes. Les prix ont baissé jusqu’à 5 voire 10%», note Tiago Mineiro. «Je pense donc qu’il est plus intéressant de s’orienter, en tant qu’investisseur privé, vers des maisons de ce type avec un cadastre vertical, où des appartements ont été distribués en lots privatifs et ont été mis à la revente.» Un avis que partage également Pierre Joppart.

Que dire?

Quid du marché immobilier professionnel?

Pour Pierre Joppart (Forworkx), le marché immobilier pour les professionnels à fortement évolué, ces dernières années, au Luxembourg.

«Cela fait très longtemps, je dirais trois ou quatre ans, que les gros investisseurs internationaux semblent avoir quitté le marché luxembourgeois», dit-il. «Par le passé, beaucoup d’investisseurs allemands et irlandais ont acheté énormément, mais c’est terminé. Ils achètent parfois encore un complément, parce qu’ils ont un fonds, mais cela ne les intéressent plus. Ce qui fait qu’il n’y a plus beaucoup de transactions. Il doit y avoir une dizaine de grosses transactions par an mais ce ne sont plus les gros fonds de pension, comme c’était le cas il y a cinq ou six ans, qui les effectuent.

Ce sont surtout des fortunes privées, des grosses fortunes françaises en l’occurrence ou des fonds patrimoniaux, qui se disent qu’elles vont acheter dans l’immobilier.»

«Il y a quand même pas mal d’immeubles, beaucoup au Kirchberg ou en périphérie proche de Luxembourg, qui commencent à avoir un peu plus de dix ans. Je pense, par exemple, à des endroits comme Bertrange, Hamm ou Leudelange. Il est nécessaire de rénover ces bâtiments de fond en comble, ou en tout cas de les remettre au standard. Je pense aussi qu’il y a moyen de faire des investissements dans des bâtiments, rénovés ou retransformés en petits appartements, du côté de Bonnevoie. Ils sont moins privilégiés, ne sont pas très chers et donneront une bonne rentabilité à terme»,

«Le marché immobilier à Luxembourg est assez particulier. Il y a beaucoup d’offres, des prix qui tirent vers le haut, mais également de bonnes occasions à effectuer.»

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dit-il «Si on veut acheter agressif, on peut également injecter beaucoup d’argent sur un bâtiment pour le rénover. Un gros promoteur belge, Pylos, est spécialisé dans ce genre d’affaires.

Ils ont rénové quelques bâtiments récemment à la gare de Luxembourg.»

Le bon moment pour investir à EschBelval?

Pour ce qui concerne les zones en plein développement sur le territoire grand-ducal, difficile de ne pas évoquer le cas d’EschBelval, qui, devrait accueillir, à terme, près de 5.000 nouveaux habitants. «Au niveau des prix, c’est un bon moment pour investir à cet endroit», estime Pierre Joppart. «Maintenant, il faut encore savoir dans quoi exactement. Si ce sont dans des appartements pour étudiants, je pense que c’est encore un peu tôt. Si c’est pour y habiter, je pense également que c’est un peu tôt. C’est un peu comme Louvain-la-Neuve en Belgique, il faudra vingt ou trente ans pour que tout s’équilibre et que le marché soit intéressant. Mais si on regarde sur de l’investissement à hauteur d’une génération, je pense que cela vaut la peine d’y investir maintenant comme les prix sont abordables.

Toutefois, la région souffre encore trop d’une image négative.

C’est en tout cas ce que regrette Tiao Mineiro. «Je suis convaincu que c’est une région où il y a encore beaucoup à faire. Les clients doivent être encore sensibilisés par rapport à elle. Et je pense que, pour l’instant, c’est un bon quartier d’investissement», dit-il. «L’image de son passé industriel lui colle encore trop à la peau auprès des clients, même si beaucoup de projets sont en train de sortir de terre.»

Luxembourg-ville et sa périphérie immédiate ne souffrent évidemment pas de cette image. Toutefois, malgré l’offre débordante, les prix restent au plus haut. «Pour le centre-ville et sa périphérie immédiate, comme Walferdange ou Bridel, c’est très cher, insiste Pierre Joppart. «On voit même des appartements qui ont été achetés et qui restent vides, parce que les propriétaires veulent juste faire un investissement. Il y a un problème, à ces endroits, c’est que l’offre est trop forte par rapport à la demande et les régions et les communes du Luxembourg sont trop lentes à modifier les PAG (Plan d’Aménagement Général) pour pouvoir faire du résidentiel.»

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Tribune

www.ffcel.lu

La FFCEL, votre Fédération!

Le saviez-vous? La Fédération des Femmes Cheffes d’Entreprise du Luxembourg est une asbl déclarée d’utilité publique créée en 2004.

Il y quelques jours, j’ai eu une discussion intense avec un ami qui, au détour d’une phrase, me déclare «ce que tu me dis me touche beaucoup parce que tu viens d’exprimer ce que je pense être le noyau de la féminité: les femmes nidifient».

«Qu’est-ce que tu entends par «nidification» cher ami, avançais-je… avant de m’emballer?«Ma chère Béa, je pense que le but profond des femmes, c’est de construire un foyer, s’occuper des petits de l’espèce».

Vendredi, un autre ami….fin de repas, fin de semaine, fond de bouteilles, sa garde est baissée, il se laisse aller: «ce que je vais dire ne va pas de te plaire mais je pense que si les femmes ne travaillaient pas, il y aurait moins de chômage»!

Comment? Ces deux hommes «modernes», instruits, généreux et authentiques, l’un pondéré, l’autre «sanguin» mais tous deux également respectueux de la cheffe d’entreprise que je suis, comment ces deux-là, disais-je, peuvent-ils avancer de telles inepties!

L’un et l’autre sont convaincus de la réalité de compétences différentes, de désirs différents selon que l’on est (qu’on naît) homme ou femme. Ils ont une représentation des rôles sexués liée à ce qu’ils pensent être la «nature» des hommes et des femmes qui conditionne leur place dans la société.

Ils dévoilent, chacun à leur manière ce à quoi ils croient.

Ces croyances forgent des rôles sociaux qui enferment et sur lesquels la société a tendance à se replier lorsque ses membres se sentent en insécurité.

Et nous sommes très insécurisés en ce moment, la récession est aux portes du paradis matérialiste Luxembourgeois.

Ce que nous appelons «la crise» constitue davantage la fin d’une époque qu’un passage difficile.

Durant les guerres mondiales 14- 18 et 40-45, les femmes ont contribué à l’effort militaire de leur pays, de quelque bord qu’il soit. Elles ont fait tourner les usines et les fermes tandis que leurs fils et leurs maris se faisaient écharper au nom de la liberté.

Dans les pays en voie de développement ou émergeants, des milliers de femmes créent des entreprises et les font prospérer grâce au micro-crédit. Elles contribuent à la richesse économique de leur pays.

Avec souvent peu de moyens, de l’énergie et une conscience systémique aiguisée, des femmes ont fait – de tout temps et dans toutes les communautés – fonctionner le système (famille, entreprise, pays, société).

Le monde, celui du foyer et celui de l’entreprise, a besoin de toutes les compétences et de toutes les audaces. Le monde a besoin d’ouverture: ouverture du cœur, ouverture d’esprit, ouverture des marchés. Nous pouvons transformer en opportunité cette crise qui nous dépasse et qui pourrait nous détruire.

A condition de sortir des représentations du nid, du foyer, des croyances contraignantes de genre et de nature. Les entrepreneur(e)s aiment avant toute chose la liberté …et le travail bien fait.

Béatrice Martin Vice-Présidente

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La lilliputienne des villes Désencombrer les villes, fluidifier le trafic, faciliter le stationnement, limiter la pollution… Ne pourrait-on pas répondre à ces préceptes en diminuant la taille de nos véhicules? Une question qui effleure certainement les constructeurs puisque quasiment tous possèdent dans leur gamme une lilliputienne! Rencontre avec la Citigo de Skoda.

Paule Kiénert pilote au féminin

Esthétique Pas de fioriture chez Skoda qui garde pour mots d’ordre pragmatisme et simplicité. Petit cube bien équilibré, la Citigo se décline dans des couleurs sobres ou au contraire très vives pour un peu de gaieté. Son intérieur disponible en version gris/noir ou ivoire/noir se veut également très passe-partout. Un design neutre pour plaire au plus grand nombre et qui prouve que la marque se concentre sur d’autres points.

Habitabilité On ne manque en effet de rien avec la Citigo. D’un point de vue ergonomique, le conducteur est confortablement installé grâce au volant réglable en hauteur de série (sièges réglables en hauteur en option) et les passagers arrière, même adultes, bénéficient d’un espace suffisant et de portes leur permettant un accès facile à leurs places. Le coffre, quant à lui, offre un volume variant entre 251 et 951 litres. Difficile d’en demander davantage à une petite citadine!

Conduite et sécurité Exit l’idée du pot de yaourt qui n’avance pas et ne tient pas la route, la Citigo 75 chevaux offre un agrément de conduite intéressant pour un véhicule de sa catégorie. Son petit moteur 3 cylindres, largement suffisant en ville, se révèle exploitable sur autoroute sans trop de peine.

L’agilité et la tenue de route de cette lilliputienne sont cependant les plus étonnantes. En effet, la Citigo se faufile avec habileté entre les SUV et autres énormes berlines qui jalonnent nos routes! En appui dans un virage ou un rond point, le comportement de la petite Skoda reste également très sain.

Les mini-gabarits procurent souvent un sentiment d’insécurité. Mais attention aux idées reçues! Notre Citigo innove sur le segment et offre, en plus des airbags frontaux conducteur et passager, une série d’airbags latéraux tête-thorax. Et en cas d’absence de réaction du conducteur, le «City Safe Drive», un système d’assistance au freinage d’urgence en ville, permet d’éviter d’entrer en collision avec des obstacles sur une distance de 10 mètres et à une vitesse allant jusqu’à 30 km/heure.

En conclusion, la Skoda Citigo révèle un bon moyen d’aborder la ville. Un moteur peu gourmand et peu polluant, un gabarit permettant de se stationner facilement, une agilité pour une conduite urbaine agréable, les dernières normes de sécurité, quatre véritables places, un coffre assez volumineux et un prix abordable: une formule efficace qui place la Citigo au rang des citadines accomplies.

Moteur: 1,0L, 3 cylindres, essence | Puissance: 75 cv (55 kW) | Vitesse maxi.: 171 km/h | Accélération 0 à 100 km/h: 13,2 sec | Boîte de vitesse: 5 rapports, manuelle | Consommation cycle mixte: 4,7 L/100 km | Emission de CO 2 : 98 g/km pour le modèle GreenTec | Prix: à partir de 9095 euros TTC pour la motorisation essayée (à partir de 8570 euros TTC pour une motoriation inférieure)

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Et si on protégeait la vie vivante?

Pascale Heinrich

«Votre demande concerne un dossier en cours: tapez 3.» «Composez votre code confidentiel. Servez-vous en sans plomb 95.» «Veuillez confirmer votre annulation par mail.»... Mais tous ces numéros, ces robots parlants et agissants ne chercheraient-ils pas à étouffer notre vraie vie? précieux. Journaliste, écrivain, éditorialiste, il rédige différents essais pour nourrir son «Enquête sur le désarroi contemporain» et entame, avec «La Vie vivante», un cycle d’«Enquête sur les nouvelles dominations».

L’auteur s’interroge sur l’usage des machines en tout genre qui visent à «libérer» les hommes de la chair et du réel, à grand renfort d’experts et d’ordinateurs.

Mais attention, à trop jouer aux apprentis sorciers, nous risquons de confondre «ce qui se compte» avec «ce qui compte»!

Le vivant numérisé

Suivons Jean-Claude Guillebaud Ami lecteur, bonjour ou bonsoir, octobre tourne le dos aux légèretés estivales, à l’affairisme de la rentrée et nous invite à nous poser, à prendre les choses en mains avec rigueur. Et dans un monde en quête de sens, où les questionnements se bousculent, cet auteur s’avère

In utéro nous notons la longueur du fémur, le périmètre crânien...Dès les premières secondes de vie, nous précisons la taille, le poids, et l’hôpital fournit un bracelet avec le prénom du nouveau-né (ouf! pas encore un numéro...) Et suivront, au fil du temps, des évaluations... Dans la vie individuelle et privée, dans la vie collective, scolaire ou professionnelle... Des mesures, des courbes, des schémas...La mise en numéros -comme un écho à la mise sous tutelle- permet de classer, ranger, d’ordonner les fantaisies de la vie vivante et d’alimenter en permanence le ronronnement des bilans et des statistiques.

Ah, convoquer les chiffres plutôt que convoquer le personnel: quel confort! Quelle simplicité! Quelle aisance pour la manipulation! Et tous ces spécialistes du chiffrage clair, net et précis qui vont jusqu’à affirmer que «les chiffres parlent d’eux-mêmes»! Et le vocabulaire comptable ou financier s’applique de plus en plus aux humains qui dépendent d’un service de «gestion des ressources humaines» et qui doivent prendre soin de leur «capital santé».

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Lecture indispensable La vie vivante contre les nouveaux pudibonds de Jean-Claude Guillebaud

Ne sauvons pas le système qui nous broie (éditions du passager clandestin)

Oui, notre corps lui-même subit les normes de la «beauté», il ne peut être laissé en l’état, sa vie vivante doit être domptée, modifiée, arrangée...

L’adieu au corps libre À travers les âges, les canons de la beauté ont évolué. Où se prélassent les pulpeuses des tableaux du XVIIIème siècle, avec leurs rondeurs savoureuses et accueillantes?... Et qui oserait des rides non-estompées, voire mises en valeur parfois avec les jeux du clair-obscur? (à ce propos, ami lecteur, vite quelques jours encore pour admirer les corps et les visages de Caravage exposés à Toulouse et Montpellier). Les mensurations des corps-féminins surtout- dictent leurs terribles lois.

Rappelons-nous les jeux olympiques: des talents où l’intensité des moments masquait des heures d’entraînement harassant et de volonté bétonnée. L’intime s’exposait à l’écran, les verdicts des juges se lisaient sur les visages, joie intense ou désespoir terrible: la vie palpitait. Mais jusqu’où iront les athlètes et leurs coachs pour gagner? Quelles substances continueront à être avalées au nom de l’exploit sportif? Même hors du monde inquiétant de ces hommes sur-entraînés, il semblerait que l’alliance du vivant naturel et de la haute technologie tend à se banaliser; chacun veut désormais façonner son corps, se recréer lui-même. Beaucoup se refabriquent un look, morceau par morceau, pour ressembler à qui? À quoi? Pour effacer les temps de la vie?

Le temps de la vie mis à mal La vie vivante, à l’état brut, se soumet, avec une nonchalance quelque peu désuète, aux aléas du temps qui passe, parfois lentement parfois rapidement. Mais la maîtrise de tout, à tout prix, tout de suite s’accommode mal des méandres du temps si chers à Françoise Sagan, elle qui avouait que son passe-temps favori était de «regarder passer le temps».

Comment gérer ce temps de la vie? Pour un arbre comme pour un humain, une période d’enracinement s’impose; ainsi, l’enfance, centrée sur elle-même, prépare l’entrée dans l’âge adulte. Mais de nos jours, cette période se rétrécit pour permettre au petit d’homme de devenir un consommateur rentable le plus vite possible. Oh malins ces petits sièges-enfants sur les caddies des supermarchés et ces paquets de céréales rangés à hauteur de leurs yeux!...Allez, hop hop hop, pas de temps à perdre, au lieu de patauger dans la boue, de courir derrière les papillons, il faut apprendre à acheter, à communiquer avec les écrans...Et pourtant les sens éveillés facilitent l’accès au sens....Quand on force un arbre à subir une croissance rapide, au premier coup de vent, il s’arrache, avec ses toutes petites racines fragiles en l’air. Pour l’humain, il en va de même: un temps de maturation est nécessaire pour tenir bon dans l’adversité. Il va nous falloir défendre la vie contre les coups portés...

Comment résister?

Comment tenir tête aux techno-prophètes qui ne jurent que par le numérique ou le virtuel et qui nous promettent une «vie augmentée»? (comme si «plus» était synonyme de «mieux»!) Voulons-nous ressembler à des êtres calibrés, digitalisés, faux? Internet «offre» une circulation aérienne, gratuite et joyeuse de toutes les informations- et de n’importe quelle information!- Google affichait 145milliards de dollars à la bourse en 2010 et Facebook, à ses côtés depuis 2006, grimpe en flèche...Après les anciennes normes produites par la famille, l’école, l’église ou l’état, nous baignons aujourd’hui, sans en avoir l’air, dans le dictat des pressions médiatiques. Alors on ne va pas se lamenter, mais juste veiller à repérer les techniques subtiles d’asservissement qui serpentent entre le marché et les médias. On usera et on abusera du test de Dracula, ainsi nommé car il consiste à mettre en pleine lumière des pratiques douteuses s’épanouissant dans l’ombre; vous, moi, chacun peut, dans un domaine qu’il côtoie, officialiser des agissements nocifs à la dignité humaine, parler expliquer, donner envie à d’autres de comprendre pour dénoncer. Ne sauvons pas le système qui nous broie.

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Comment se débarrasser d’un Tanguy

Magali Eylenbosch

Vous l’avez mis au monde, l’avez adoré dès son premier cri et lui avez tout appris. Mais là, vous dites «STOP». À bientôt trente ans, il est temps que votre fiston d’amour fasse ses valises et vole de ses propres ailes.

Prévenir plutôt que guérir

En 2001, Etienne Chatiliez nous a toutes fait rire en évoquant les problèmes rencontrés par les parents d’un enfant trop bien installé dans le cocon familial. Et si depuis, le prénom «Tanguy» est entré dans le vocabulaire, passant au rang de substantif, c’est probablement parce que le cas du garçon est loin d’être unique. Pire, le phénomène est devenu monnaie courante. Et justement, puisqu’on en parle, vous vous rendez-compte que vous récupéreriez volontiers la chambre de votre petit dernier pour y installer un atelier de couture. Seulement voilà, votre bonhomme, plus si petit que ça si l’on considère qu’il est né au début des années 80, n’a pas la moindre intention de dégager le terrain.

Avant d ’envisager quelques solutions pour tirer d’affaire celles qui sont déjà au bord de l ’infanticide, je préfère mettre en garde celles qui sont en train de former un futur «Tanguy». Première règle: ne soyez pas une mère parfaite!

Comment voulez-vous que votre bambin ait env ie de déguerpir si sa môman incarne «la» femme parfaite. Faitesvous violence dès le plus jeune âge, par exemple en l’oubliant une fois ou deux à la garderie, même si vou s vou s fa ites fustiger par le directeur de l’école, c’est le genre de chose qu’un fils n’oublie pas. Faites de temps en temps la grève du ménage et servez, pendant une longue semaine, des lasagnes à chaque repas (les moins bonnes). Alternez avec de grandes assiettes de choux de Bruxelles. S’il a déjà abordé l’âge ingrat, sacrifiez son nouveau tee-shirt en le faisant bouillir à 90° et passez le prendre à l’école en hurlant, devant ses copains, «Mon ‘tit nounours, maman est lààààà!!!!». Il ne vous adressera probablement plus la parole pendant un mois, mais n’oubliez pas que vous êtes en train de capitaliser sur l’avenir. Enfin, interdisez-lui de fermer la porte de sa chambre de l’intérieur, parce que c’est dangereux en cas d’incendie, et pénétrez sous n’importe quel prétexte dans son espace vital, sans frapper. C’est indélicat, mais il faut absolument lui faire comprendre qu’il vit chez vous et pas chez lui.

PSYCHO | 71

Quand faut-il craindre qu’il s’installe à vie?

Quand il prononce des phrases genre: - «On n’est pas bien chez nous?»

- «Papa, tu as eu la chance de rencontrer la dernière perle en ce bas monde.»

- «Que diriez-vous si nous changions la tapisserie du salon?»

- «Je m’occupe de faire installer l’air conditionné dans la maison. Vous savez que je n’aime pas les grosses chaleurs.»

- «Mon copain Pierre se marie. Le pauvre, je vais lui présenter mes condoléances.»

- «Mamounette, tu sais que j’ai presque terminé les cours d’inuit, je me lancerais bien dans le bichlamar, un pidgin parlé au Vanuatu.»

Le temps du dialogue Nous sommes des personnes civilisées, pas question d’ouvrir les hostilités en menaçant votre fils avec une kalachnikov. Ça ferait mauvais genre. Le dialogue peut venir, paraît-il, à bout de tous les conflits. Mais en combien de temps..., ça dépend de l’endurance de l’ennemi. Commencez par de gentilles allusions genre: «Quand tu vivras dans ton appartement, papa et moi nous nous retrouverons comme lorsque nous avions 20 ans.» et ne sourcillez pas s’il vous répond: «Je ne veux pas vous laissez tomber parce que, contrairement à avant, vous n’avez plus l’âge de passer vos nuits en boîte, que papa a mal au genou et toi tu as mal au dos, donc il faut quelqu’un pour porter les courses et que, s’il vous arrive quelque chose, vous serez bien contents de m’avoir sous le main.» D’accord, j’ai eu tort de parler de dialogue parce que ce genre de réplique dont il a le secret clos définitivement toute perspective de débat.

Ouvrir les hostilités À la guerre comme à la guerre. Passez d’abord une petite annonce dans un journal local. «Cherchons jeune fille, bien sous tout rapport, en vue mariage avec garçon charmant possédant BAC+10, bonne situation et solides revenus. Nous vous garantissons beaux-parents

compatissants.» Si Tanguy se fâche, changez l’annonce en: «Parents au bout du rouleau comptent abandonner leur pot de colle de fils, vacciné et vermifugé, très prochainement sur une bretelle d’autoroute. Si vous désirez le recueillir, nous vous remettrons son passeport européen, son collier et sa laisse.» Revenons à la première annonce, politiquement plus correcte.

Si elle attire son lot de prétendantes, organisez un grand casting et, comme on n’attire pas les mouches avec du vinaigre, faites miroitez aux demoiselles, de jolis cadeaux si elles arrivent à faire déménager votre rejeton: voiture, bon d’achat en parfumerie, city-trip à Venise, etc. Le but est de l’avoir hors de la place. Si tout ça ne marche pas, c’est justement «la place» qu’il faut changer. Il adore ses aises dans votre jolie maison luxembourgeoise. Pas sûr qu’il sera toujours emballé si vous décidez, vu votre grand âge, d’aller vivre sur la Costa Brava, dans un grand immeuble en carton-pâte avec vue sur mer. Il aura bien sûr sa chambre qui fera environ 9m², sans air conditionné, et vous espérez que la télé des voisins ne l’empêchera pas d’étudier l’inuit parce que le chinois, il connaît déjà.

La vie autrement, c’est maintenant Contrairement à l ’époque où les «Tanguy» sont apparus dans le paysage, le monde a changé et les perspectives d’avenir sont moins florissantes que dans les années 80, même lorsqu’on maîtrise, l’inuit et le chinois. Plutôt que de se lamenter de ne pas voir partir un fils, imaginons un réaménagement qui permettrait à toute la famille de vivre en bonne harmonie. Finalement tout le monde y gagnerait.

Tanguy, à force de recevoir dans sa chambre la 238 ème fille «castée» par vos soins finirait par tomber amoureux. Comme il s’occuperait des courses, vous ménageriez votre dos et… si dans quelques années, un Tanguy miniature montrait le bout de son nez, vous seriez probablement la première à être ravie de pouvoir en profiter. Elle n’est pas belle la vie?

72 | BEAUTé

Beauté et technologie, Ces armes modernes qui subliment les visages et les corps

Marie-Elisabeth Crochet-Vappiani

Anti rides, anti cellulite, anti peau flasque ou anti boutons, des solutions high-tech débarquent enfin dans nos salles de bain!

Miraculeuses ou mirages commercial, la technologie se met au service de la beauté!

Laquelle d’entre nous n’a jamais rêvé d’un appareil prodige qui, chez elle et d’un coup de technique magique, transformerait les pauvres grenouilles que nous sommes en princesses charmantes? Mais le marché en regorge, Mesdames! Certaines techniques ont prouvé leur efficacité à la maison, tandis que pour d’autres, le miracle reste aléatoire.

BEAUTé | 73

Le plus connu: le sauna facial Les bienfaits du sauna facial ne sont pas une légende. Même plus, ils sont historiques. Rien de plus efficace pour une peau nette. Nos grands-mères l’utilisaient déjà: une bonne casserole d’eau chaude, une serviette et hop, c’était parti pour quinze minutes de sudation et de nettoyage de peau. Aujourd’hui, bien moins dangereux, puisque sans les risques de se renverser de l’eau bouillante sur les genoux, le sauna facial a tout bon: petit, ergonomique, il dilate les pores en douceur et purifie le visage en diffusant une fine vapeur d’eau, rien qu’en branchant une prise et en remplissant son réservoir d’eau. Petit plus, il hydrate! Pour renforcer les effets de ce bain de vapeur humide, pensez à l’accompagner avec des huiles essentielles.

Les vertus de l’arbre à thé et du géranium sont réputées en la matière: antibactériennes, purifiantes et régulatrices du sébum pour le premier, régénérantes et toniques pour le second. Un bémol: attention qu’une chaleur excessive peut faire éclater les petits vaisseaux. Le bon rythme d’utilisation pour le sauna facial? Une fois par semaine. Contre-indications: à ne pas conseiller aux peaux sujettes à la couperose. À savoir que les huiles essentielles peuvent être irritantes, donc bien fermer les yeux pendant la séance. Strictement interdit aux femmes enceintes! Question prix, les moins chers sont à 20 euros, les plus élaborés tournent autour de 150 euros.

De la lumière thérapie «at home» Les LED au service de la beauté, oui, ça existe! En plein centre de Luxembourg, un spécialiste bien connu de la question vous propose, avec cette thérapie de la beauté relativement récente, de booster la production de collagène et rajeunir par conséquent visiblement votre visage. Sans oublier que la technique chez un professionnel peut s’avérer très efficace sur les vergetures.

Pour celles qui voudraient tenter l’expérience à la maison, sachez que ce type de lampes se présente aujourd’hui en format réduit à utiliser quand on veut. En pratique, ça donne quoi?

Trois couleurs de lumière pulsée sont au programme pour ce petit appareil, à la forme de moitié de cornet de téléphone ou de galet, selon les marques: rouges pour stimuler les fibroblastes et régénérer les cellules, bleues pour traiter les imperfections

74 | BEAUTé

cutanées et vertes pour soigner l’hyperpigmentation.

Si le principe est tentant et facile à utiliser, -il suffit de faire glisser gentiment l’appareil d’une quinzaine de centimètres de longueur pour quatre centimètres carrés de surface sur la zone traitée-, il demande du temps et de la constance pour obtenir des résultats. Dans certains modes d’emploi, on parle d’un traitement de huit minutes par jour, tous les jours, ou de deux fois par s e m a i ne p e nd a nt huit semaines, pour constater ses effets. Prix repérés: quasiment 200 euros pour le dernier-né d’une marque de cosmétiques, spécialiste des antirides en parfumerie, ou aux alentours de 120 euros pour des labels d’électroménagers. Le problème? Si on ne dispose de guère de recul pour savoir s’il existe de véritables contreindications, dans les faits, les résultats escomptés sont souvent longs à apparaître et on abandonne vite, faute de temps à y consacrer!

La micro dermabrasion version maison La dermabrasion, une technique que les meilleurs instituts de beauté de Luxembourg utilisent judicieusement pour vous donner une peau souple et douce avec un teint éclatant garanti à chaque séance. Pour rappel, le principe, on vous en a déjà parlé dans Femmes Magazine, c’est une projection sur la peau de microcristaux et leur aspiration simultanée avec les cellules mortes que cette projection a décollées. En institut, on ajoute à cela un sérum adapté à votre type de peau, pour peau grasse, pour peau ridée ou déshydratée, c’est selon. À la maison, ça se passe comment? On passe l’appareil ou la canule avec son embout particulier, cela dépend du modèle, sur la peau du visage qu’on tend entre deux doigts, puis on enchaine avec une crème nourrissante adaptée à son type de peau. Résultat: un renouvellement cellulaire et une circulation accélérée pour un teint zéro défaut. Méfiance, méfiance, quand on se lance soi-même dans l’utilisation compulsive de cette technique, car aucune spécialiste du derme n’est à côté de vous pour stopper tout, quand on va trop loin. En effet, à trop vouloir abraser, on risque des micro-inflammations. Il est aussi absolument proscrit d’aller au soleil après une séance. Comptez autour de 150 euros pour un de ces appareils.

«La technologie au service de la beauté, efficace, mais souvent très chère!»

Le mini-format Qui ne s’est jamais réveillée un matin avec un bouton de fée Carabosse sur le nez! Pas de panique, un appareil anti acné, oui, cela existe et, en plus, en format réduit! Il s’agit d’un anti boutons thermoactif qui utilise la chaleur pour éliminer la moindre pustule ou, suivant le fabricant, de la chaleur combinée à de la lumière. Il s’applique entre dix secondes et deux minutes trente sur le bouton et hop, celui-ci disparaît deux fois plus vite qu’en temps normal.

Le plus? Un appareil efficace qu’on peut emmener partout avec soi, vu sa petite taille. Son inconvénient? Aussi petit que cher! Comptez quasiment 190 euros pour profiter de ses performances, quelle que soit la marque choisie.

Le robot à tout faire Le robot à tout faire en matière de beauté et de soin de soi, c’est la Wellbox, un petit bijou de technologie dont toute beautysta rêve, avec un inconvénient majeur: son prix! Autour de mille euros, c’est clair que d’emblée, c’est un investissement qu’il faut rentabiliser pour que ça en vaille vraiment la peine. Côté résultat, pas de doute, avec le principe du palper-rouler qui fait le bonheur des centres d’esthétique depuis quelques années à présent, ses mérites sont connus et archi reconnus. Comment ça marche? Cette boîte à beauté a la forme d’un gros œuf qui s’ouvre en longueur et dispose à l’intérieur d’une série d’accessoires à câbler qui permettent de stimuler sa peau soi-même, que ce soit côté visage ou côté corps.

Côté corps, d’une part, elle permet le palper-rouler motorisé qui agit en profondeur sur les tissus pour une action sur la cellulite, les graisses localisées et le relâchement de la peau. D’autre part, grâce à ses différentes têtes, elle masse et lifte pour tonifier

BEAUTé | 75

et raffermir la peau du corps, sans compter son effet sur la circulation des fluides qui est très efficace pour lutter contre les jambes lourdes. Côté visage, elle stimule la production de collagène et d’élastine, draine, élimine les cernes et prévient les rides. En plus d’être un investissement financier, cet appareil est un véritable sacerdoce pour toutes celles qui veulent vraiment obtenir des résultats: il demande une utilisation quotidienne pour le visage pendant plus ou moins cinq minutes et tous les deux jours pour le corps. C’est seulement quand on aura obtenu de vrais résultats qu’on pourra se contenter de deux séances d’entretien par semaine. Petit bémol, si elle reste très convaincante pour le corps, les résultats côté visage sont nettement plus longs à obtenir. De plus, pour l’utiliser correctement, cela demande un peu d’apprentissage. Certaines lui reprocheront également un bruit de moteur assez dérangeant quand on veut se détendre.

«Pour des résultats, chaque appareil demande de la constance et de la rigueur dans son utilisation!»

Pas d’achat impulsif!

Technique ou pas technique, efficace ou pas, avant tout achat impulsif d’une de ces machines au service de la beauté, posezvous une seule question: êtes-vous sûre que vous allez l’utiliser régulièrement? Chacune d’entre elles demande une rigueur d’utilisation qui lasse la majorité d’entre nous et au prix qu’elles coûtent, ce serait vraiment dommage de les laisser dans une armoire. Il suffit de jeter un petit coup d’œil sur l’Internet pour s’en rendre compte: les petites annonces d’un site en ligne bien connu regorgent de mentions «à vendre, état neuf, utilisé trois fois»… Nous sommes ainsi faites, quelles que soient les performances des ustensiles, en matière de beauté, nous nous obstinons toutes à croire fermement à la magie de la beauté sans effort…

76 | MUST HAVE

MUST 1 - Even better eyes dark Le produit idéal pour traiter les cernes, instantanément et pour longtemps. Le soin réduit visiblement les cernes de 30% en 12 semaines, et convient à tous les types de peau.

Clinique

1

2 - Capture totale Pour la première fois, la science Dior permet aux cellules souche d’activer leur potentiel durant leur pic d’activité nocturne, afin de recréer une beauté idéale: au matin, la peau se révèle sous un nouveau jour.

Dior

2

3 - Redermic R Le défi Rétinol de la Roche Posay. Une texture ultra-fluide, non collante qui fond dans la peau dès son application. L’embout de la canule permet une application ciblée du produit pour une correction intense.

La Roche Posay

3

4 - Lash Queen Celebration Pour faire pétiller les yeux, de l’or pur, attrapelumière. Combinaison exclusive de véritables particules d’or et de nacre. Transformer l’éclat du regard en joyau.

Helena Rubinstein

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5 - Pore Minimizer Une formule bluffante pour retrouver en quelques semaines une peau fraîche, lisse, lumineuse et veloutée. Un soin perfecteur de peau qui cible tous les phénomènes à l’origine de la dilatation de spores pour révéler une peau parfaite.

Sisley

5

MUST HAVE | 77

1 - Swarovski edition Parfum féminissime, hyper glamour. Une composition brillante, troublante, émouvante au pouvoir de séduction irrésistible. L’habillage métal du flacon en fait un véritable festival de lumières pour un accessoire chicissime.

Swarovski

1

2 - Rouge allure Le style Chanel se dessine en blanc et noir. Pour Gabrielle Chanel, le rouge est plus qu’une couleur.

C’est une attitude, un signe de distinction.

Paradoxal et troublant, jamais innocent, le rouge vibre, le rouge s’affiche.

Chanel

2

3 - Lumière d’épices Horizons lointains, effluves gorgés de sud et de vapeurs d ‘orient, un souvenir d’ailleurs… Lumières d’épices sublime un jasmin encore fermé, nourri d’agrumes, d’épices et de miel.

Terry de Gunzburg.

3

4 - Skin illusion La couvrance d’un fond de teint, la légèreté d’une poudre libre, l’illusion d’une peau parfaite en toute transparence. Une association innovante d’oligoéléments minéraux et végétaux et d’une double protection anti-pollution, anti-oxydante.

Photo G. Mocafico.

Clarins

4

5 - Forever youth liberator Yves Saint Laurent crée le 1er Sérum Zone Regard Forever Youth Liberator qui intègre le complexe GlycanactifTM, pour cibler les signes de jeunesse du regard - ride du lion, rides du contour de l’œil, ride du dessous de l’œil. Des résultats surprenants?

Yves Saint Laurent

5

78 | Test beauté

Radical sérum antioxydant multi-peptides Ce sérum anti-rides a un pouvoir protecteur antioxydant, il est une superbe arme contre les radicaux libres, ceux là mêmes qui, sont responsables du vieillissement.

Julie Kieffer

Sophie Falchi

Patricia Sciotti

Paule Kiénert

Maria Pietrangeli

+: J’ai aimé la texture fidèle à la couleur de la peau hâlée. On dirait qu’il donne à la peau un peu de couleur tout en la rendant lisse.

Le petit plus est sans aucun doute le packaging avec sa pompe à la tête pivotante.

-: Il faut l’associer impérativement à une crème hydratante.

+: La teinte du sérum est naturelle et parfaitement adaptée à ma peau.

Agréable et facile à appliquer, il donne un véritable «coup d’éclat» et illumine mon visage.

-: Le pouvoir hydratant n’est malheureusement pas assez fort pour ma peau sèche!

+: Pénètre très rapidement, idéal avant une protection solaire, parfum agréable.

-: utilisable uniquement en été, l’effet hydratant et antirides est trop léger pour une peau normale.

+: La texture est agréable et le teint est immédiatement plus lumineux!

-: Les peaux jeunes ne sentent pas les effets sur le long terme, mais mieux vaut prévenir que guérir!

+: Un flacon élégant et une texture agréable à appliquer. Les peptides contenus dans ce sérum engendrent une légère coloration de la peau. Un effet, bonne mine garanti.

-: pas suffisamment hydratante pour mon type de peau.

Vous souhaitez rejoindre les filles de la rédaction, tester chaque mois les produits de beauté et donner votre avis?

Venez rejoindre Femmes Magazine sur leur stand à la soirée Women on Top qui aura lieu le jeudi 4 octobre au Ikki. Vous serez peut-être l’heureuse gagnante de notre jeu concours. Bonne chance!

UNE APPROCHE NOUVELLE DU SURPOIDS: TraiTemenT aXOViTaL › grâce au renforcement musculaire › grâce à la détoxication du foie et des reins

En Europe, la prévalence du surpoids chez les adultes est estimée à 40% et celle de l’obésité à 18%.

Et le Luxembourg n’y fait malheureusement pas exception.

Depuis des années, beaucoup de recherches et de promesses ont été faites au grand public en matière de perte de poids. Et autant de désillusions!

C’est pourquoi, le Laboratoire Axone a mis au point une nouvelle approche médicale crédible et qui s’articule sur: • Une perte de poids centrée sur la masse grasse et au maintien, voire au renforcement de la masse musculaire. Ceci n’est envisageable que grâce à la prise quotidienne du complément Myovital® • Une protection du foie et des reins. En effet, un régime hypocalorique est très souvent synonyme d’un relargage d’éléments toxiques.

Soucieux de prévenir ces risques, nous avons développé Organovital®, un complément alimentaire à base d’extrait de grenade et de thé vert à prendre lors des repas.

En synthèse, le traitement AXOVITAL combinant Myovital® + Organovital®, est votre garant d’une perte de poids saine et durable.

Parlez-en à votre médecin !

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80 | SANTé

Michèle Rager

Le bistouri contre l’obésité

L a ma jorité des personnes en surpoids ont déjà essayé de nombreux régimes. Dont la plupart de ceux-ci se soldent par un poids plus élevé que celui de départ. La chirurgie semble alors bien tentante, même si elle n’est jamais miraculeuse.

Les spécialistes tirent la sonnette d’alarme, n’hésitant plus à évoquer une véritable épidémie de surpoids et d’obésité. Et, circonstances aggravantes, ces troubles ne cessent d’être revus à la hausse et de toucher de plus en plus de jeunes. S’ils inquiètent les médecins, c’est parce qu’ils sont associés à de nombreuses autres affections

(maladies cardio-vasculaires, diabète, dépression, apnées du sommeil, risques de cancers digestifs…) et responsables d’une réduction de la durée de vie: en moyenne de 9 ans chez la femme et 12 ans chez l’homme. Pourtant, dans un premier temps, la priorité du médecin n’est pas l’amaigrissement… mais l’arrêt de la prise de poids. Ce qui n’est pas facile à obtenir chez des personnes qui voient leur balance s’emballer au fil du temps. Avec un suivi médical et/ou diététique, la perte de poids espérée est de 5 à 10% en un an. Au départ, les patients sont hyper-motivés et respectent leur régime. Puis, ils passent, pour la plupart, par un épisode de relâchement durant lequel ils récupèrent parfois autant, voire plus, que les kilos éliminés. Afin de prendre le problème à bras le corps, seule la prise en charge multidisciplinaire (médecin endocrinologue, diététicien, psychologue, kinésithérapeute, etc.) fournit des résultats valables à long terme. Mais cela ne suffit pas toujours: c’est alors que le praticien peut orienter son patient vers la chirurgie.

SANTé | 81

Pour qui?

Les consensus internationaux (IFSO - International Federation for the Surgery of Obesity and Metabolic Disordrers) sont clairs. Avant d’envisager ce type de chirurgie, le patient doit répondre à des critères bien précis: être âgé de plus de 18 ans, présenter un BMI (*) supérieur à 40 ou un BMI supérieur à 35 associés à un diabète. Il faut également démontrer que les autres possibilités de pertes de poids ont échouées. Enfin, les avis du chirurgien, endocrinologue, diététicien et psychologues sont indispensables. L’intervention est contre-indiquée en cas de toxicomanie, de pathologies psychiatriques ou de troubles du comportement alimentaire (boulimie) non résolus. D’autre part, la chirurgie ne va pas tout résoudre par miracle: la personne doit être capable de respecter un régime au long cours et être prête à vivre sur le plan psychologique une importante perte de poids. (* BMI = poids en kilos divisé par la taille en mètre, au carré – voir dernier paragraphe)

Les différentes méthodes La chirurgie bariatrique (= de l’obésité) se décline en plusieurs techniques, choisies en fonction des affections associées, du BMI, des habitudes alimentaires du patient… Elles permettent une perte de 20 à 50 kg en plusieurs mois. Le prix des interventions est d’environ 2000 €, dont une partie est prise est charge par les mutualités.

Pourquoi préférer la chirurgie? C’est la seule qui apporte un résultat durable et efficace.

• La gastroplastie par agrafage vertical (ou Sleeve) C’est une méthode restrictive, c’est-à-dire empêchant l’absorption de grandes quantités de nourriture. Ici, le chirurgien divise l’estomac en deux parties et les agrafe. La première devient un mini-estomac qui entraîne rapidement une satiété et favorise une perte de poids progressive. La technique est irréversible et, parmi les complications, se retrouve un risque de lâchage des agrafes et de dilatation de la poche gastrique. Ce qui surgit hélas! quand le patient mange de trop grandes quantités de nourriture.

• L’anneau gastrique ajustable L’intervention est moins lourde et réversible, mais avec une perte de poids souvent moins importante à long terme. Cette intervention restrictive (on réduit la quantité d’aliments ingérés) consiste à séparer l’estomac en deux parties et à placer, dans la zone supé-

82 | SANTé

rieure, un anneau. Le diamètre de ce dernier est réglé selon les besoins personnels, via un boîtier placé sous la peau. Les complications possibles sont une érosion de la paroi gastrique avec risque de perforation, un glissement ou une bascule de l’anneau, une infection…

• Pour le by-pass gastrique Le chirurgien réalise, dans l’estomac, une petite poche gastrique d’environ 30 ml et la relie directement à l’intestin grêle. Une partie de l’intestin est court-circuitée, ce qui entraîne une moindre réabsorption des aliments et rend nécessaire, à vie, la prise de compléments alimentaires.

La technique peut être réversible et présente les meilleurs résultats tant au niveau de la perte de poids que de l’amélioration des co-morbidités tels le diabète, l’HTA, la dyslipémie, l’apnée du sommeil… Les complications? Essentiellement des ulcères au niveau des zones de sutures, une infection, une perforation, une occlusion digestive…

Quel est le suivi diététique?

Il est indispensable et présente un triple objectif: prévenir les carences, équilibrer l’alimentation et éviter la reprise de poids. Hélas, cette dernière est fréquente parce ce que les menus consommés après l’intervention demeurent souvent déséquilibrés, avec des excès de lipides et de sucres. Ce qui tend à prouver que ces techniques, si elles représentent de bonnes solutions, ne constituent jamais un remède miracle.

«La personne doit être capable de respecter un régime au long cours et être prête à vivre sur le plan psychologique une importante perte de poids.»

Quelles sont les techniques non chirurgicales?

Outre les régimes et les médicaments, le ballon intragastrique est fréquemment proposé. On introduit, par la bouche, un ballon, avant de le remplir de 500 cc de solution saline stérile ou d’air. Du coup, il occupe une grande partie du volume de l’estomac et amène une sensation de satiété plus rapide. La méthode est temporaire (on enlève le ballon après 6 mois) et réversible à 100%. Mais elle implique d’office un changement d’hygiène de vie.

Une première étape

L’étude suédoise SOS (Swedish Obese Subjects), réalisée sur plus de 4.000 obèses, compare, depuis 1987, diverses techniques. Avec l’anneau, une perte de poids d’environ 20% a été observée après un an, avant une reprise progressive, sans toutefois atteindre le poids préopératoire. Le by-pass entraîne une perte de poids allant jusqu’à 30% et une faible reprise pondérale. Donc, même si ces approches semblent représenter une solution de facilité, elles ne constituent en réalité qu’une première étape. Elles exigent encore de nombreux efforts (régime alimentaire, exercice physique, suivi psy éventuel) établis sur de longues périodes.

Quant à la vie sociale, elle en est parfois perturbée (menus spécifiques, possibilité de vomissements, douleurs…): mieux vaut le savoir avant de passer sous les scialytiques!

Quel est votre BMI? Le Body Mass Index ou Body Mass Index (Indice de Masse Corporelle) établit le rapport entre le poids et la taille, ce qui permet d’estimer la masse de graisse contenue dans l’organisme.

• BMI = poids en kilos divisé par la taille au mètre carré.

Si le BMI se situe entre 20 et 25, le poids est normal.

Si le BMI est supérieur à 25, il y a surcharge pondérale. Le risque de problèmes de santé liés au poids est modéré.

Si le BMI est supérieur à 30, le diagnostic d’obésité est posé: le risque de problèmes de santé lié au poids est élevé.

Si le BMI est supérieur à 35, on évoque une obésité sévère, exigeant, vu les risques de complications, un suivi médical.

Si le BMI est supérieur à 40, il s’agit d’une obésité morbide, diminuant la durée de vie.

Ultra SoniX Shaper: Une vraie alternative , a la liposuccion Malgré une alimentation équilibrée et la pratique régulière d’une activité physique, nous possédons tous quelques zones «problématiques» à améliorer: culotte de cheval résistante ou poignées d’amour récalcitrantes, surcharges localisées ou capitons bien installés... La solution Ultra SoniX Shaper permet un remodelage harmonieux en toute sécurité et sans douleur avec un résultat visible immédiat.

Grâce au moyen de la technologie ultra-

spécifiques résultant dans la dissolu-

la circulation sanguine, mais surtout du

sonique combinée à l’aspiration alter-

tion impressionnante des adipocytes de

système lymphatique par un massage

née, l’Ultra SoniX Shaper vient briser, de

l’hypoderme. Les cellules adipeuses une

ou par un traitement à l’applicateur RDT®

façon sélective, la membrane des cellules

fois détruites, les graisses sous forme de

accélère et soutient efficacement ces pro-

graisseuses visées (adipocytes). La com-

triglycérides sont libérées pour une part

cessus d’élimination.

binaison efficace de la technologie RDT®

vers les fluides interstitiels entre les cel-

(radial endo dermo therapy system),

lules où elles sont éliminées par la voie

cavitation aux dépressions alternées

métabolique et cassées d’autre part en

avec l’ultrason à basse fréquence per-

acides gras qui sont drainés vers le foie

met des traitements hautement efficaces

où ils sont traités comme tout autre acide

pour le modelage de la silhouette sans

gras apporté par l’alimentation quoti-

aucun risque. Non invasive et ne néces-

dienne. La peau même, les muscles, les

sitant aucun délai de récupération, la

systèmes vasculaires et nerveux, les tissus

technique permet une concentration

cutanés ne sont pas touchés ou altérés

de l’énergie sur des zones corporelles

par cette procédure. Une stimulation de

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Christine Mick

Faire le choix de ne pas avoir d’enfant Difficile de passer à côté du bonheur de nos stars favorites lorsqu’elles nous font partager les images (vendues à prix d’or!) de leur nouveau bébé dans les magazines people...

histoire? Est-ce une peur de s’attacher, conséquence d’une indépendance à tout prix? Enquête et témoignages.

Encore plus compliqué de passer au travers des images de familles parfaites des publicités, heureuses dans leurs monospaces et ravies d’avoir enfin découvert la couche la plus absorbante du marché.

Choisir de ne pas avoir d’enfant dans une société qui encense la maternité peut sembler difficile à assumer. En France, 10% des femmes n’ont pas d’enfant, aux USA elles seraient près de 20% (source: INED-2010).

Quelles sont les raisons qui poussent ces femmes à refuser d’être mères? Est-il possible de s’épanouir sans enfant?

Est-ce une évidence ou les conséquences d’un passé, d’une

La philosophe Elisabeth Badinter a beaucoup travaillé sur la place de la femme au sein de la société. Pour elle, les femmes qui choisissent de ne pas avoir d’enfant ne doivent éprouver aucune culpabilité, au contraire, elle les trouve plus responsables que celles qui deviennent mères par convention sociale et qui ne font pas toujours la distinction entre une grossesse et un enfant...

Choisir de se priver de cette étape fondamentale dans la vie d’une femme serait révélateur d’une grande maturité plus que d’un égoïsme exacerbé, elles ont évalué les engagements liés à l’arrivée d’un enfant dans une vie et n’éprouvent pas le besoin de se lancer dans cette expérience.

Ingrid nous explique qu’elle ne peut pas imaginer un seul instant renoncer à sa vie actuelle pour répéter pendant 10 ans au moins «lave-toi les dents, enfile ton blouson, va au lit, mange tes légumes». Elle regarde autour d’elle et se rend compte que bon nombre de ses amies sont épuisées et en «bavent» avec des nuits trop courtes pour des journées bien trop longues partagées entre biberons et petits pots, otites et bronchiolites, devoirs et activités sportives et surtout... vacances ennuyeuses dans un club familial.

Pour elle, il est tout simplement impensable de consacrer l’essentiel de son temps à la gestion d’un enfant.

Même si ses arguments relèvent plus de considérations matérielles et qu’il serait aisé pour une mère (que je suis) d’y répondre, ils sont pour celle qui les énonce tout à fait fondés.

Il serait presque superflu de dire aujourd’hui que toute femme a le droit de choisir de faire ou non un enfant, et pourtant, avant l’ère de la contraception, combien de femmes ont dû ressentir une grande frustration à l’annonce d’une grossesse non désirée?

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témoignage Anne redoute le cliché du «mariée, 3 enfants, 1 chien, 1 monospace dans le garage et un crédit maison sur 40 ans». Je suis une hédoniste, je recherche les plaisirs de la vie, et je cherche à m’affranchir de toute souffrance. Or pour moi, un enfant est source de souffrance et d’abnégation. J’ai le sentiment d’avoir trop de choses à accomplir. Un enfant m’empêcherait de poursuivre mes rêves.

Je n’adhère pas non plus à l’idée de «grandir à travers lui». J’ai déjà du mal à m’assumer parfois, je ne vois pas endosser cette responsabilité immense. Mon choix choque beaucoup de monde, je l’assume pleinement et me justifier de manière systématique me déplaît fortement.

Face à la pression sociale, il faut beaucoup de courage pour dire «non» mais aussi faire face aux commentaires pas toujours très habiles.

On les perçoit souvent comme des égoïstes notoires ou des immatures, se cachant derrière une carrière prometteuse ou une soif de liberté pour ne pas se lancer dans l’aventure d’un enfant.

On pardonne volontiers le cas des femmes stériles ou de celles qui n’ont pas eu la chance de rencontrer «le bon père» mais la société accepte moins celles qui choisissent délibérément de dire «non» dans une ère de la toute-puissance du ventre rond et du narcissisme ambiant.

Le refus de la maternité s’accompagne toujours d’une volonté d’indépendance. Les «nullipares» ont le sentiment de mener la vie qui leur convient. Julia nous indique n’avoir jamais regretté son choix, elle se sent libre et éprouve même un sentiment de richesse et d’abondance. Artiste de métier, elle nous dit que pour elle la transmission s’effectue au travers de son oeuvre. Elle se tourne vers la création et non la procréation. Faire un enfant lui a certes traversé l’esprit lors de la rencontre avec l’homme de sa vie, mais elle admet volontiers que son histoire personnelle a sans doute influencé sa décision. Une mère absente, un père inconnu, un environnement dans lequel elle n’a jamais trouvé d’amour et de réconfort ne lui ont pas donné l’envie de fonder une famille à son tour.

Elisabeth au contraire affirme que depuis sa tendre enfance elle clamait déjà à sa famille qu’elle ne voudrait pas d’enfant quand elle serait grande, car «Je n’arrivais pas à m’attacher à mes jouets et mes poupées, je me suis dit qu’il en serait de même pour un enfant. J’ai toujours voulu être libre, je ne vis pas avec mon conjoint, je change souvent de travail, je veux rompre tous les liens si je ne m’en satisfais plus et il me semble difficile de quitter l’enfant!». Pourtant, elle nous

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confie être marraine plusieurs fois et adorer passer du temps avec ses neveux et nièces.

En effet, choisir de ne pas faire un enfant ne signifie pas toujours détester les enfants, il s’agit uniquement de «préférer» ne pas en avoir. Prendre soin d’un petit être tout en assurant son bien-être se révèle comme le compromis idéal. Elisabeth avoue beaucoup apprécier emmener son petit neveu à son cours de tennis et au fast food mais elle apprécie aussi de le ramener à sa maman une fois l’heure du bain et des devoirs arrivée! La responsabilité quotidienne et permanente d’un enfant l’angoisse, elle se refuse complètement d’affronter autant de difficultés.

Liberté, responsabilité, soif d’indépendance sont les termes récurrents des femmes qui ont voulu nous apporter leur témoignage, mais certaines ont avancé l’argument de l’avenir de la planète. Sauver la terre en se privant de maternité peut sembler saugrenu, pourtant le mouvement trouve des adeptes dans bon nombre de pays, USA en tête. Les projections démographiques prévoient que nous serons 9,3 milliards à l’horizon 2050 (source: ONU), il serait donc grand temps de cesser de pouponner selon les adeptes du mouvement. Ecolos convaincues, mais aussi féministes affirmées, on peut aussi voir dans leurs propos une volonté de changer les mentalités sur le choix de ne pas faire un enfant. En effet, parmi les 10% de femmes qui n’ont pas d’enfant en France, il semble difficile de connaître la proportion de celles pour lesquelles il s’agit d’un véritable choix.

La psychanalyste Sophie Cadalen explique qu’en introduisant la notion de choix dans ce qui est perçu comme une «vocation naturelle» d’une femme, on atteint le degré ultime de la transgression d’où le tabou dans notre société.

Elisabeth Badinter affirme qu’une femme peut être très heureuse sans enfant, elle peut se consacrer à autre chose qu’un petit être. Il faut de la force pour dire non quand certaines regrettent parfois d’avoir succombé à la pression, mais n’osent rien dire.

La complexité de chaque être humain additionnée à une histoire familiale est si grande qu’il est très difficile de comprendre pourquoi une femme n’aura pas d’enfants.

Entre désirs et craintes, conscient et inconscient, opportunités et fatalités, chacune se construit du mieux qu’elle peut en effectuant les choix qu’elle juge opportuns.

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L’installation d’un système photovoltaïque Catherine Moisy

Combattons tout de suite une idée reçue: le photovoltaïque (PV) ne permet pas de réaliser une économie directe sur sa facture d’électricité. Par contre il s’agit d’une vraie énergie verte, dont le potentiel est encore fortement sous-exploité au Luxembourg. Qu’attendons-nous pour nous y mettre?

Le photovoltaïque dans le paysage Luxembourgeois Au cours de vos pérégrinations dans le pays, vous avez peut-être eu l’impression que vous voyiez de plus en plus de panneaux solaires ça et là; en fait le pays compte environ 3000 installations qui produisent, à elles toutes, 0.31% de l’électricité consommée au Luxembourg. Il reste donc fort à faire pour développer les énergies renouvelables et la production d’électricité «verte» en particulier. Heureusement, le soleil n’est pas le seul élément naturel à nous offrir généreusement son énergie: le vent (éolien), les cours d’eau et la mer (énergie hydraulique), les déchets organiques (biomasse) et la chaleur du sol (géothermie) constituent eux aussi de précieuses ressources.

Petite précision avant de continuer: tous les panneaux que l’on voit sur les toits ne sont pas des panneaux photovoltaïques ; certains sont des panneaux solaires thermiques et servent à la production d’eau chaude pour l’habitation ou le bâtiment sur lequel ils sont installés.

Si vous êtes un résident Luxembourgeois, plein de bonne volonté pour investir en énergie verte, nous ne saurions que vous conseiller de commencer par une petite visite dans l’un des info-points de Myenergy. Ce GIE, créé par le gouvernement, sensibilise les citoyens sur les économies d’énergie et délivre des informations gratuites sur les différentes possibilités pour que vous puissiez faire le bon choix en fonction de votre logement. La plupart du temps, les conseillers de Myenergy commenceront par vous parler d’isolation, car avant de songer à produire de l’énergie verte il faut

commencer par réduire sa consommation et cela passe bien souvent par une question d’isolation, surtout pour les logements anciens.

Et comme le nerf de la guerre se situe souvent dans le porte-monnaie, en 2008 et 2009 la réglementation luxembourgeoise s’est enrichie de textes instituant des aides financières pour la production d’énergie «verte».

Pour en savoir plus Myenergy

Hot line gratuite: 8002 11 90 Site internet: www.myenergy.lu pour trouver notamment la liste des info-points

Asbl d’Millen au moulin de Beckerich Visites sur le thème des énergies renouvelables et/ ou du développement durable sur réservation, en luxembourgeois, français, allemand ou anglais.

Renseignements:Mme Bernard au 691 510 372 ou en écrivant à info@dmillen.lu Site internet: www.dmillen.lu

88 | EN PRATIQUE

Entre technique et calculs: faire les bons choix Mais revenons au soleil dont la puissance énergétique permettrait, en théorie, de couvrir 10000 fois le besoin mondial annuel en énergie.

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Installation photovoltaïque: 1. Générateur - 2. Onduleur - 3. Compteur PV 4. Installation électrique usuelle - 5. Réseau public Alors, le photovoltaïque, comment ça marche?

Pour comprendre l’aspect technique, aidons-nous d’un petit schéma: Sur votre toit, des panneaux de capteurs solaires, en langage technique on les appelle générateurs (1). Ces panneaux sont reliés à un transformateur, en langage technique onduleur (2), boîte qui transforme le courant continu du générateur en courant alternatif pouvant être injecté dans le réseau électrique. Si vous ne me suivez pas, plongez-vous dans les cours de physique de vos enfants! L’onduleur est à son tour relié à un compteur (3) qui va mesurer la quantité d’électricité produite.

Celle-ci est exprimée en Kilowatt/heure (kWh). Toute cette installation est enfin reliée au réseau public, car au Luxembourg on ne consomme pas directement l’électricité produite. On la fournit à un gestionnaire de réseau électrique.

Alors, pourquoi est-ce intéressant? C’est intéressant d’abord, car on devient producteur d’énergie respectueuse de l’environnement… et ensuite (et surtout dirons certains), parce que cette électricité, on la vend.

Prenons l’exemple d’une installation moyenne, sur la maison moyenne d’un ménage moyen.

M et Mme Moyen se sont renseignés sur la réglementation et ont donc décidé de choisir un équipement produisant moins de 4 000 kWh par an, ainsi ils sont considérés comme producteurs amateurs et ne sont pas imposés sur ces revenus. Leur installation leur a coûté 12000€, mais l’État leur accorde une aide à l’investissement s’élevant à 4000€.

Le coût résiduel de leur installation est donc de 8000€.

Avec leurs panneaux, M et Mme Moyen produisent 3400 kWh/an qu’ils vendent à un gestionnaire de réseau. Comme il s’agit d’énergie verte, on leur achète à un prix très avantageux. La prime d’injection, versée par l’État, monte le prix à 36,96 centimes par kWh contre 0,07 centimes pour le tarif normal. Notre ménage reçoit donc chaque année la somme de 1300€ et cela lui permet d’amortir son installation au bout de 6 ans et demi. Le tarif avantageux lui est garanti pour une durée de 15 ans.

Le photovoltaïque apparaît donc comme un bon placement.

Que faire si je veux moi aussi mon installation? La première chose à faire est de se renseigner sur la faisabilité du projet auprès d’un infopoint Myenergy ou directement auprès d’un installateur. En effet, pour qu’une installation soit rentable il faut qu’elle respecte certains critères d’ensoleillement. Or celui-ci dépend de l’orientation de l’habitation, de la présence ou non d’ombre due à la végétation ou aux reliefs environnants et enfin de l’inclinaison du toit.

Si les professionnels confirment qu’une installation est pertinente, il faut ensuite obtenir une autorisation auprès de sa commune. Certains villages de charme refusent en effet, ce type d’installation pour ne pas nuire à la beauté architecturale de leur patrimoine immobilier. Cette situation reste assez rare cependant.

Enfin il faut interroger plusieurs installateurs et choisir parmi leurs offres. Les travaux eux-mêmes ne durent que 2 à 3 jours. C’est l’installateur qui s’occupe d’obtenir l’autorisation auprès du gestionnaire de réseau électrique et c’est ce dernier qui vous achètera votre électricité.

De votre côté, vous devez déposer une demande auprès de l’Administration de l’environnement pour obtenir l’aide à l’investissement.

Pour cela il faut télécharger le formulaire sur le site www.emwelt.lu à la rubrique Guichet virtuel/énergie/prime House.

Certaines banques proposent des prêts à taux réduits pour financer ces installations. Dans ce cas c’est la banque qui perçoit l’aide de l’État et le produit de la vente de l’électricité jusqu’à remboursement complet du prêt.

témoignage Pierre, retraité, Beckerich

Pourquoi le photovoltaïque?

Notre fils est très attentif aux énergies vertes. Il nous a parlé des subsides. Les exemples ne manquant pas à Beckerich, cela nous a paru écologiquement séduisant et économiquement intéressant. Nous avons sauté le pas en 2004.

Est-ce que les démarches vous ont paru faciles?

L’installateur nous a aidés pour le contrat entre Enovos, l’Etat et nous. Nous déclarons notre production une fois par an. Cela nous permet d’avoir une mesure scientifique de l’ensoleillement.

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Beckerich: un exemple à suivre Cela fait 20 ans que la commune de Beckerich est engagée dans une démarche écologique sous l’impulsion de son maire, M. Gira. Au début, la seule énergie renouvelable qui existait était le photovoltaïque. La commune décide donc d’équiper les bâtiments publics qui s’y prêtent pour donner le bon exemple. En plus de la subvention de l’État, une subvention communale est accordée aux habitants qui s’équipent.

Pour eux, le retour sur investissement se fait donc sur seulement 5 ans. Dans ces conditions, le photovoltaïque connait un succès rapide, mais crée de la frustration chez les habitants qui ne disposent pas d’une habitation bien orientée ou qui sont à l’ombre d’une colline boisée. Pour donner à chacun la possibilité d’investir dans la production d’énergie verte, la commune décide alors de mettre les toitures des bâtiments publics à disposition des habitants. Une société Civile est créée pour gérer les installations. Le premier bâtiment équipé de panneaux est le hall sportif. Après une réunion d’information pour la population, les panneaux sont vendus en 1 après-midi! À partir de là, la mairie entreprend de faire l’inventaire de tous les bâtiments bien orientés et de concevoir un tout nouveau bâtiment communal de manière à pouvoir offrir de la surface exploitable.

Les habitants reçoivent leur facture d’électricité en même temps que le reçu correspondant à leur production. Cela leur fait prendre conscience de leur consommation et ils sont encouragés à ajuster celle-ci sur leur production pour avoir un bilan énergétique neutre.

Cette dynamique autour du photovoltaïque donne de bonnes idées aux habitants: deux familles se sont ainsi associées pour créer un verger solaire en copropriété. Il s’agit d’un ensemble de panneaux montés sur vérins, qui s’orientent de façon autonome en fonction de l’ensoleillement, comme des tournesols géants!

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90 | SPHèRE DéCO

Retour aux fondamentaux!

Aurélie Guyot

Nous sommes tous friands de bougies, stickers et autres petites babioles déco… 77% d’entre nous se déclarent d’ailleurs «déco likers» (selon l’enquête «les français et la décoration» réalisée par Harris Interactive). Mais nous nous lassons finalement trop vite de ces petits objets qui prennent la poussière et passent rapidement de mode. En cette période de doutes et d’incertitude, il est bon de réviser ses classiques…

SPHèRE DéCO | 91

Un équilibre complexe Qu’est-ce qui fait qu’un objet traverse les tendances? Selon Remy Schepens, Président Directeur Général de l’écurie Vitra, «un objet a une durée de vie de 7 ans en moyenne». Il est toujours possible de le relooker en fin de vie, mais ce lifting de la dernière chance ne rallonge le processus que pour une durée de 3 ans environ… «Il s’agit d’un savant équilibre entre plusieurs paramètres, précise t’il. Le rapport qualité/prix naturellement, l’ergonomie du produit, sa durabilité et son entretien. En outre, il doit être capable de trouver sa place dans n’importe quel environnement». Bureau, appartement, résidence secondaire… notre classique doit donc également se faire caméléon!

Derrière un succès, se cache avant tout un designer, ou plutôt un visionnaire (voire même un génie dans certains cas!) qui plutôt que de capter l’air du temps, s’attachera à respecter les fondements même de son métier et à briser certains codes. Les meilleurs produits sont conçus après une longue observation et analyse de nos comportements. Et les meilleurs designers sont ceux qui ont compris comment nous vivons, nous pensons, nous bougeons… Ils insufflent à leurs créations toute leur personnalité et leur talent artistique, car le but premier reste bien de susciter une émotion, de capter un regard et d’exciter la curiosité des consommateurs blasés que nous sommes devenus. Néanmoins, l’acte de création ne doit pas perdre de vue l’acte de commercialisation. Car pas de classique sans stratégie commerciale à long terme! Il est donc tout aussi nécessaire de s’attacher à réfléchir à la réalité industrielle du processus de fabrication et enfin aux impératifs de distribution… «La différence entre un bon et un mauvais design est comme celle entre une bonne histoire et une mauvaise blague: on ne se lasse pas d’entendre la première, alors que la seconde… une fois et c’est déjà trop!» résume le designer Julian Brown. Voici quelques morceaux choisis:

La chaise Panton Voici un exemple typique de must-have design! Cette chaise a été créée par Verner Panton, célèbre designer scandinave, dans les années 50.

Cet objet a déjà plus de 6 décennies à son compteur, et n’a pourtant pas pris une ride. Il ne cesse de se vendre, se racheter… et fut réédité à de nombreuses reprises. Son secret? Un travail acharné de la part de son créateur, qui travailla 5 ans sur ce projet, le perfectionnant, le simplifiant, l’épurant au fur et à mesure de ses essais. Véritable tour de force, cette chaise en forme de S, empilable et faite d’une seule pièce est aujourd’hui emblématique de la maison Vitra, qui souligne le caractère intemporel de cet objet de convoitise…

92 | SPHèRE DéCO

Le site indispensable www.muuuz.com

Voici un blog à consommer sans modération! Muuuz vous informe quant aux dernières tendances et actualités du design bien sûr, mais aussi de l’architecture, des produits, d’aménagement intérieur… Une mine d’informations à la fois pointues et grand public pour tout connaître et tout savoir avant tout le monde!

Coffe Table, d’Isamu Noguchi Le célèbre designer américano-japonais considérait cette création comme la plus aboutie de son œuvre. Effectivement, rarement une table basse n’aura rencontré un tel succès dans l’univers du mobilier! Un lourd plateau de verre, épais et parfaitement transparent, repose sur deux pieds identiques disposés en angle droit. Également artiste sculpteur, Isamu a d’ailleurs plutôt conçu sa table comme une véritable sculpture, en nourrissant son esthétique avec tout cet imaginaire «bio-morphic» qui l’inspirait alors.

La première apparition de ce chef d’œuvre remonte à 1944. Qui eut cru qu’une table d’une telle modernité daterait d’avant même la fin de la Seconde Guerre mondiale?

SPHèRE DéCO | 93

Bang Boom Zettel’z d’Ingo Maurer Les créations lumineuses du maître allemand Ingo Maurer sont à la fois empreintes de poésie et de symboles. Entre le magnifique lustre Birdy et ses ailes d’ange ou encore sa lampe Johnny B. Butterfly (petite ampoule aux deux papillons et libellules virevoltants dans les airs), le designer fait autorité sur le marché de l’éclairage contemporain. Avec sa vision décalée, voire enfantine du dessin, il introduit une belle dose de douceur et d’humour dans ce monde de brutes! Ingo ré-enchante le design, et c’est bien ce qui fait aujourd’hui tout son succès.

Ses créations font aujourd’hui partie des collections design des plus grands musées internationaux, comme le MOMA de New York, ou le SFMOMA de San Francisco. Son fameux lustre Bang Boom Zettel’z ne cesse d’être réédité, et on adore l’édition limitée inspirée des comics!

pour le design industriel… Sa maison en aluminium et acier, dite «Maison Tropique» installée à Brazzaville en 1951, démontée, restaurée puis remontée, a été adjugée aux enchères à New York… pour 5 millions de dollars.

LC1, LC2 et LC3 de Le Corbusier Autre monstre sacré du design, Le Corbusier est avant tout un urbaniste, un architecte, un décorateur et même un peintre… Tout d’abord reconnu pour ses recherches et sa conception de l’habitat collectif durant les années 20, il développa toute la théorie du «purisme», à savoir simplicité des formes, organisation et rigueur. «Là où nait l’ordre, naît le bien-être» se plaisit-il à répéter. Une philosophie qu’il appliquera au mobilier et objets qu’il créera tout au long de sa vie, et qu’on retrouve dans ses célébrissimes fauteuils. Quoi de plus simple et de plus parfait que cette structure très rectangulaire, donnant un aspect propre et net au fauteuil LC1 (aujourd’hui édité par la Maison Cassina)? Cette apparence de rigueur ne cède rien au confort, l’inclinaison quasi idéale du dossier et de l’assise en font un des fauteuils les plus confortables du marché, même près de 90 ans après!

«77% d’entre nous se déclarent déco likers.»

E.M Table de Jean Prouvé

On ne présente plus ce designer nancéen, qui a inspiré des générations de designers des 4 coins du monde… Impossible de réduire son œuvre à une seule collection, mais l’E.M Table résume assez bien la philosophie de ce génie: cette table repose, dans ses moindres détails, sur une esthétique de la nécessité. Ce ferronnier d’origine fait preuve d’une impeccable maîtrise des proportions et des matériaux, et s’attache surtout à une réflexion très juste quant à l’usage même des objets: pas de superflu, uniquement du pratique. Sa côte explose depuis quelques années, surtout depuis l’engouement récent du public

Et quels seront les classiques de demain? Remy Schepens mise sur la collection .03. «Il est peut-être encore un peu tôt pour l’affirmer car cette ligne a été lancée dans les années 2000, mais le confort et la durabilité des produits me font beaucoup espérer.

D’autant plus que les chiffres de vente sont très bons, et se stabilisent». Cette collection mise sur des lignes claires et dépouillées reprenant le concept cher à certains designers que nous venons de vous présenter, «less is more».

Gageons surtout qu’en cette époque de doutes et de stress, les futurs must-have design sauront être réconfortants, et ré-enchanteront nos intérieurs et notre quotidien.

DESIGNER | 95

Ggggggrrrrrrr!

Papier Tigre sort du bois Aurélie Guyot

Glisser une tablette dans son sac, envoyer des MMS ou des textos avec son smartphone… n’est-ce finalement pas devenu complètement conventionnel? En ces périodes où le papier et la plume ne sont plus valorisés, il est touchant et enthousiasmant de découvrir des produits et des concepts d’exception, comme ceux que signe Papier Tigre.

Parions que vous retrouverez goût à l’art de la correspondance avec ces produits pleins de charme et d’esprit!

Graphic-chic!

Maxime, un des membres de cette attendrissante jeune marque française, souhaitait «créer des produits dont nous avions envie, mais qui n’existaient pas! Nous nous sommes donc lancés et avons développé notre marque autour d’idées glanées au fil de nos voyages». La griffe est aujourd’hui installée à Paris, «loin du zoo de Vincennes» comme le souligne avec malice la petite équipe, et conçoit, fabrique et distribue des objets malins: carnets pour noter ses pensées, cartes pour courrier trendy ou papiers peints pleins de personnalité.

Ce fut également l’occasion de mettre en commun les savoir-faire techniques, créatifs et artistiques de chacun des membres.

«Nous sommes une équipe complémentaire, chacun a sa particularité. Mais nous avons tous en commun un goût prononcé pour la création visuelle». Aucun doute en effet, lorsqu’on découvre les graphismes chers à Papier Tigre: tangram blanc ou bleu, vichy arty ou encore animaux mystérieux. Un réel plaisir pour nos yeux!

Sublimer le quotidien Redonner de la poésie et du charme aux petites attentions de tous les jours, voici l’objectif des créations pleines d’humour et de tendresse de cette marque insolite. Les produits sont 100% Made in France et réalisés en papier recyclé. Out le post-it ou la feuille volante froissée au fond de notre sac! Voici enfin de quoi nous donner envie de redessiner, de

renoter et de regribouiller comme au bon vieux temps.

«Nous essayons d’être fin et mordant, brut et délicat» assure Max. Un savant équilibre qui fait mouche: les carnets et autres créations papier frappés du petit «logo tête de tigre» sont aujourd’hui distribués à la boutique du Musée des Arts Décoratifs de Paris ou encore chez Colette.

Le vent les portera Papier Tigre ne compte naturellement pas s’arrêter en si bon chemin. Après un accueil très enthousiaste de la part du public, mais aussi de la presse, la marque a doublé ces références dès la rentrée de septembre dernier. «Nous proposons dorénavant des carnets de poche, des boîtes murales, un sous-main pour briller dans son organisation, un alphabet…». Max confirme le leitmotiv de l’équipe créative: «nous gardons comme inspirations ces petites choses du quotidien et tous nos voyages passés et à venir. Nous essayons de faire confiance à nos intuitions…». Durant les mois à venir, Papier Tigre concrétisera également de belles collaborations, avec des marques telles que Tigersushi ou encore Macon & Lesquoy, créatrices de produits industriels. Max nous le confirme… «Ce n’est qu’un début»! Petit tigre deviendra grand…

Retrouvez l’actualité de Papier Tigre sur www.papiertigre.fr et sur leur page Facebook.

96 | SHOPPING DéCO

Quid

des incontournables du design Eames Plastic Side Chair est la version actualisée du légendaire Fiberglass Chair publiée en 1950 Designers: Charles & Ray Editeur: Vitra

Lampe Pipistrello, publiée en 1965 Designer: Gae Aulenti Editeur: Martinelli Luce

Chaise Longue à réglage continu, Salon d’Automne 1929 Designer: Le Corbusier Editeur: Cassina

Lampe Nesso, publiée en 1967 Designer: Giancarlo Mattioli Editeur: Artemide

Tabouret, «l’elephant Stool», création 1954 Designer: Sori Yanagi Editeur: Vitra

SHOPPING DéCO | 97

Chaises «Tulipe», publiée en 1957.

Designer: Eero Saarinen Editeur: knoll

Chaise Hill House 1, création 1902 Designer: Mackintosh Editeur: Cassina

98 | éVASION

Ouzbékistan, au carrefour des routes de la soie Kévin Storme

Vous voulez épater vos amies? Partez donc en Ouzbékistan.

Vous aurez droit à une série de questions: «le quoi qui s’tend?», «c’est pas des Talibans là-bas?»... Largement méconnu, le pays est pourtant le point névralgique de la Route de la soie, incarnée par la ville mythique de Samarcande.

Des déserts fascinants, des montagnes inaccessibles, des monuments sortis des 1001 nuits, des histoires de caravanes emplies d’épices et de tapis d’Orient. Bienvenue en Ouzbékistan. La quintessence de la Route de la Soie.

Là où le chemin caravanier mythique étire ses bras vers les Indes et la Chine. Le pays, indépendant de l’URSS depuis seulement 1991, est un carrefour des cultures.

À Tachkent, la capitale, les «poupées russes» sont légions. Blondes, aux yeux bleus, elles se fondent dans une foule bigarrée aux traits chinois, iraniens, afghans, indiens… Le seul fil conducteur du pays, c’est finalement la Route de la soie.

La capitale ouzbek est typique des villes de l’ex URSS: de larges avenues arborées, des bâtiments carrés qui font penser au Havre ou à Brest et pas vraiment de centre-ville. Malgré cet aspect un peu rebutant au premier

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abord, les expats s’y sentent bien. Naciba, une Française exilée en Ouzbékistan apprécie: «il faut connaître les bons endroits, on se rencontre entre expats et locaux et finalement, on se sent bien à Tachkent. C’est musulman, mais personne ne porte le voile».

Le bazar Chorsu, le plus grand marché d’Asie centrale, dévoile ses milliers d’étals pleines d’épices, de fruits, de légumes, de viande et de babioles en tout genre. C’est ici le cœur vibrant et odorant de la capitale. Juste derrière, quelques vieilles maisons ont été sauvegardées.

Les rues étroites sont en terre, les gamins jouent dans la rue, pieds nus. Loin de la ville soviétique, symbolisée par un métro entièrement calqué sur celui de Moscou. Un historien ouzbek explique ainsi que Brejnev avait comme dessein de faire de Tachkent «la troisième ville d’URSS après Moscou et Saint-Pétersbourg».

Glorieuse Samarcande Samarcande constitue en général, soit la première, soit la dernière étape de la Route de la soie proprement dite. Pourtant, l’arrivée dans l’ancienne cité caravanière est assez décevante. Comme à Tachkent, les boulevards sont immenses et il est difficile de trouver les vieux quartiers. Ces derniers ont été soigneusement cachés du regard des touristes par des rues piétonnes en carton-pâte, tendance Disney.

Les magasins vendent des babioles à la pelle et il est difficile de se mettre dans la peau des marchands de soie qui convergeaient ici il y a quelques siècles. Néanmoins, l’ensemble du Régistan rappelle la grandeur de Samarcande. Bordée de trois madrasas (écoles coraniques), la place du Régistan était le cœur de la ville. Le sable qui la couvrait servait à absorber le sang lors des exécutions publiques. La madrasa Oulough Begh a été construite au début du 15ème siècle. C’est la plus ancienne de l’ensemble. Elle se distingue par ses deux minarets de 33 mètres de haut. Ici, comme dans tous les monuments islamiques du pays, les mosaïques sont multicolores, couvertes d’inscription et finement ciselées. Un travail d’orfèvre qui prend toute sa dimension au coucher du soleil. La madrasa Chir Dor, construite au 17ème, se distingue par ses deux coupoles en bulbe cannelé. Le troisième monument du Régistan est la mosquée Tilla Kari. Son dôme bleu turquoise, scintillant au soleil, semble illuminer toute la ville.

Un peu plus loin, le Shar I Zinda, nécropole du roi vivant, est une véritable ville dans la ville, une ruelle monte jusqu’au mausolée de Quassim-ibn Abbas, missionnaire musulman et cousin du Prophète.

Le site donne l’impression de plonger dans un village sorti des 1001 nuits.

100 | éVASION

Karimov, le boucher qui ébouillante ses opposants Pour celles qui voudraient s’éloigner un peu de la Route de la soie avant de rallier la scintillante Boukhara, n’hésitez pas à faire un détour par les monts Nuratau.

Derniers avatars de la chaîne des Pamir, ces monts désertiques culminent à 2600 mètres. Les vallées sont verdoyantes, irriguées par de nombreuses rivières qui coulent des flancs. C’est le haut lieu de l’écotourisme en Ouzbékistan. De nombreux habitants ont aménagé des guesthouses. Entre le rafting, le cheval et le trek, les activités sont nombreuses et permettent de découvrir de splendides paysages. Les maisons en pisé accueillent des familles charmantes, qui n’hésiteront pas à vous offrir le thé sans aucune contrepartie. Le soir, rien ne vaut une balade rafraîchissante au lac Aydarkul.

Perdu au milieu des steppes, c’est le refuge de milliers d’oiseaux. En continuant vers Boukhara, vous rencontrerez une multitude de traces d’Alexandre le Grand, notamment l’impressionnante forteresse de Nurata.

Boukhara offre un tout autre visage que Samarcande.

Ici, les ruelles typiques courent autour de grandioses monuments islamiques et c’est un véritable plaisir que de s’y perdre au coucher du soleil. C’est la ville la plus sainte d’Asie centrale et aucune trace soviétique ne semble avoir été gardée. Le minaret Kalon est le monument le plus impressionnant. Il appartient à la mosquée Kalon où se pressent les fidèles. Une incongruité en ce pays musulman: l’absence d’appel à la prière, le muezzin. Sous couvert d’anonymat, un fidèle nous explique que depuis la «répression contre les Islamistes en 2005 à Andijan (suite à un attentat, Ndlr), l’État a décidé d’interdire l’appel à la prière».

Une décision respectée dans la septième dictature du monde où le Président Karimov prend plaisir à… ébouillanter ses opposants. Il faut dire que Karimov s’est autoproclamé descendant de Tamerlan, un tyran né à Samarcande, à la tête d’un empire, qui s’étendait, au 14 ème siècle, de l’Égypte à l’Inde.

Khiva, la ville des 1001 nuits Heureusement, le voyageur est loin de ces images sordides et se contente de découvrir le surprenant Chor Minor et ses quatre minarets. Ou de boire un verre en écoutant de la musique ouzbek ultrakitsch (à la gloire du régime), sur le cœur vibrant de la ville, entourée de superbes mosquées et madrasas: Liab I Haouz.

La route de la soie version Ouzbek s’achève à Khiva. Une véritable ville musée entourée de remparts, au milieu du désert. Entièrement bâtie de terre, elle est l’une des villes musulmanes les mieux conservées au monde, avec une densité de monuments inégalée. Orienté à l’Ouest, le coucher du soleil est exceptionnel, sur les remparts. Les minarets semblent surgir à chaque coin de rue, gerbes de feu brûlant sous le ciel crépusculaire. Au centre de l’Ichan Qala (la vieille ville), se dresse un minaret unique: le Kalta Minor. Il ressemble à la cheminée d’une usine de Lorraine, mais… recouverte de faïences bleues et vertes. Un monument unique au monde, à l’image d’un pays qui se cherche encore une identité. Et c’est peut-être ça le plus fabuleux en Ouzbékistan. L’envie d’y retourner pour tenter de comprendre ce pays récent, riche de plein de choses, mais sans unité réelle.

Infos pratiques Y aller A partir de 450 € avec Aeroflot Dormir aucun problème pour trouver des guesthouses de bon confort sur toutes les villes de la Route de la Soie Argent 1€ = 3000 soum (changer au marché noir).

Se munir de dollars impérativement (très peu de DAB et très mal approvisionnés) Quand y aller? de mars à juin et de septembre à novembre (étés caniculaires, hivers glacials)

GOURMANDISES | 101

La cuisine vietnamienne Magali Eylenbosch

Légère, savoureuse et raffinée, la cuisine vietnamienne, souvent méconnue, évolue encore à l’ombre de ses cousines chinoise et thaï. Elle a pourtant sa propre identité et décline les produits locaux avec une belle inventivité.

Les vacances sont finies et vous rêvez encore d’exotisme. Alors, lancezvous dans la préparation de menus vietnamiens, avec ses nems, rouleaux de printemps, Goi Du du et autre soupe pho. Saine, équilibrée, et particulièrement variée, puisqu’elle compte plusieurs centaines de plats nationaux, elle privilégie l’utilisation des légumes, d’épices et d’herbes aromatiques. S’il faut citer un point commun entre toutes les préparations, c’est la présence de la fameuse sauce nuoc-mam. Fabriquée à base de saumure de poisson, elle donne à la cuisine vietnamienne son goût si particulier et «remplace» souvent la sauce soja, omniprésente dans la cuisine chinoise. Comme toutes les cuisines asiatiques, la cuisine vietnamienne a souvent été occidentalisée dans les restaurants de nos régions.

Il est parfois difficile de faire la différence entre les plats typiquement chinois, ceux qui ont été imaginés en Thaïlande et ceux qui sont résolument vietnamiens. Trois grandes régions, le Nord, le Centre et le Sud, divisent la gastronomie. La première, aux quatre saisons plus marquées, propose une cuisine relativement salée (un ingrédient très peu utilisé et souvent remplacé par la sauce nuoc-mam). La seconde, à l’instar de la cuisine indienne, se caractérise par l’utilisation des épices. On y mange essentiellement du poisson et des crustacés. Le Sud, quant à lui, joue la carte de la douceur avec de nombreuses préparations sucrées et une utilisation abondante de lait de coco, de citronnelle et d’ananas. Comme dans de nombreux pays d’Asie, la cuisine vietnamienne est synonyme

de convivialité. Pour la déguster, bol et baguettes sont les ustensiles incontournables. Placez tous les plats au milieu de la table afin de permettre à chaque convive de puiser ça et là, au gré de ses envies. Disposez également divers condiments: nuoc-mam, sauce saté, sauce piquante et piments frais.

Les principaux ingrédients Vous l’avez probablement deviné, riz et nouilles de riz sont les piliers de la nourriture vietnamienne. Plusieurs variétés de riz sont fréquemment consommées. Le riz long est utilisé pour les potages, le riz gluant, appelé aussi riz des montagnes, est incomparable pour la cuisson à la vapeur, le riz parfumé, avec ses longs grains translucides, accompagne les plats, et le riz vert sert davantage à la préparation des gâteaux. Les plats font, par contre, la part belle aux légumes dont on surveille attentivement la cuisson. Exit la verdure ramollie, terne et sans goût.

Ici, on préfère préserver le croquant et de jolies couleurs qui donnent déjà l’accent de cette gastronomie très particulière. Le poisson et les crustacés figurent aussi sur la liste du panier de la ménagère, contrairement à la viande

102 | GOURMANDISES

recettes Recettes tirées de «Paris-HANOI, recettes du vietnam» de mido, jeanphi, hando YOUSSOUF. marabout.

Mien Gà

Tôm Nuo’ng Muô O’t

Préparation: 30 min. – Cuisson 120 min. – Pour 4 personnes.

Préparation 15 min. – Cuisson 5 min. - Repos 60 min. - Pour 4 personnes.

200g de vermicelle transparent 20g de champignons parfumés séchés 1 cuillère à soupe de sauce nuoc-mâm 1 poulet entier 8 brins de coriandre fraîche 2 échalotes 8 brins de ciboulette 2 cuillères à soupe d’huile de tournesol 1 pincée de sel 1 pincée de poivre

2 cuillères à soupe de sauce nuoc-mâm 1 branche de ciboulette thaïe 24 grosses crevettes sauvages 2 gousses d’ail 1 oignon 3 branches de coriandre 3 cuillères à soupe d’huile de tournesol 1 cuillère à soupe de grains de poivre vert 1 pincée de poivre

• Cuire le poulet dans une marmite d’eau pendant 1 heure 30 à 2 heures.

• Laisser refroidir puis couper la chair en fines lanières.

• Tremper le vermicelle dans l’eau tiède pendant 5 minutes, l’égoutter puis le couper en morceaux de 3 cm de long.

• Faire gonfler les champignons séchés dans l’eau tiède pendant 15 minutes puis les couper en petites lamelles.

• Éplucher les échalotes et les couper en rondelles fines.

• Faire frire les échalotes dans une sauteuse avec l’huile de tournesol chauffée à point pendant 5 minutes.

• Elles doivent être dorées.

Dressage: Disposer dans les bols le vermicelle et le poulet puis verser le bouillon. Assaisonner avec quelques gouttes de nuoc-mâm dans chaque bol, les champignons et les échalotes frites. Servir chaud et parfumer les bols de coriandre et de brins de ciboulette ciselés.

Recettes tirées de Paris-Hannoi, crecettes du vietnam.

Mido, Jean-Phi, Hando Youssouf Marabout 312 pages Photographies de Charlotte Lascève

• Décortiquer les crevettes en gardant la queue et les entailler sur le dos pour obtenir une belle forme à la cuisson.

• Retirer le filament noir et les laver.

• Hacher 1 gousse d’ail et la coriandre.

• Les broyer au pilon dans un mortier avec le nuocmâm et le poivre vert.

• Mélanger la marinade et les crevettes puis laisser macérer 1 heure au frais.

• Émincer l’oignon en lamelles et hacher 1 gousse d’ail.

• Dans un wok, faire chauffer l’huile. Faire ensuite dorer l’oignon et l’ail en remuant constamment.

• Verser 1 cuillère à soupe d’huile puis, quand elle est très chaude, faire sauter les crevettes en ajoutant la marinade.

• Faire sauter 5 minutes pour ne pas assécher les crevettes.

• Parsemmer de ciboulette ciselée et d’une pincée de poivre du moulin.

• Accompagner d’un bouillon ou d’un bol de riz.

GOURMANDISES | 103

qui n’est pas particulièrement plébiscitée. Les fruits exotiques aux noms évocateurs tels que dragon vert, mangoustan, pomme d’amour, fruits de la passion, khaki, jujube ou carambole, viennent agrémenter les différentes préparations. Misez également sur les herbes aromatiques, basilic, coriandre, citronnelle ou tiato (comparable à la menthe) pour leurs divins parfums. La plupart des ingrédients courants sont en vente dans nos supermarchés. Il vous faudra cependant vous rendre dans un magasin spécialisé pour trouver les produits plus exotiques. Vous pouvez aussi commander pas mal de produits en parcourant les rayons du cybermarché asiatique, Asia Marché (www.asiamarche.fr.). C’est un peu plus cher, mais bien pratique.

Le b.a.-ba de la cuisine vietnamienne Si vous faites partie des championnes de la baguette, vous savez qu’il faut impérativement couper et émincer, en tranches, en dés, ou en lamelles, légumes, fruits et viande. Les Vietnamiens ne laissent mijoter que potages et bouillons. Le temps des marinades est très court et la cuisson des aliments est relativement brève afin de préserver couleur, croquant et précieuses vitamines. La plupart des légumes sont sautés et assaisonnés avec divers condiments, par exemple, du gingembre ou de l’ail. Simple, mais délicieux. Les herbes sont ciselées au dernier moment et ne sont pas incorporées à la cuisson afin de leur permettre de révéler toute leur saveur. Au Vietnam, on mange le riz comme plat principal. Le Pho est sans doute un plat originaire du nord. Il est devenu «le» plat national par excellence. On consomme ce potage à toute heure du jour, y compris au petit déjeuner. Sa cuisson prend une dizaine d’heures. Là-bas, les cordons bleus poussent le vice jusqu’à le laisser reposer plusieurs jours afin de le rendre à la fois fin et puissant. Il est essentiellement composé d’un jus parfumé par des os de bœuf bouillis et agrémenté de nouilles de riz. On y ajoute de la viande de bœuf coupée en fines tranches et on l’assaisonne à la dernière minute de jus de citron, de feuilles de basilic thaï, de coriandre, de ciboulette asiatique, de coriandre longue et de rondelles de piment oiseau. Il peut être accompagné de petits oignons au vinaigre. Il existe plus d’une quinzaine de variantes, mais le principal est dit. On est loin de nos pains au chocolat et de nos œufs au bacon. Les Banh Khoai, d’une consistance entre la crêpe et l’omelette, sont fourrés de pousses de soja, de fines tranches de porc et de crevettes. La pâte est fabriquée avec une farine de riz parfumée au cumin. Elle doit être frite et servie chaude et croustillante. Si vous aimez les salades, préparez une Goi Du du, salade typique des régions du Sud-Vietnam. Elle est composée de papaye râpée, mélangée avec de fines tranches de bœuf séché.

Et si nous parlions desserts L a cu isine asiat ique nous semble, à nous les Occidentaux, bien pauvre lorsque sonne l’heure du dessert. Quelques lychees baignant dans le sirop nous font plutôt grimacer et lorsqu’on leur rajoute une boule de glace vanille, c’est carrément la nausée.

On ne peut naturellement pas comparer la carte des desserts vietnamiens à celle d’un restaurant français.

Peut-être parce que les gâteaux et autres sucreries sont souvent consommés le matin ou pour le goûter plutôt qu’à la fin d’un repas. Ceci dit, ils méritent notre attention. Les gâteaux vietnamiens sont en général confectionnés avec du riz gluant, du maïs gluant ou du manioc gluant. Certains sont salés et fourrés d’une garniture à base de viande, d’autres sont délicatement sucrés. Le Banh deo, appelé également Gâteau de Lune (tout un programme) est fait à base de farine de riz gluant, fourré de fruits confits, de graines de sésame et de graisse. Je sais, ça n’a rien à voir avec une petite assiette de profiteroles ou un tiramisu aux fruits rouges, mais ça vaut la peine d’essayer. Idem pour les Xoi, des petites boules de riz gluant, salées ou sucrées et cuites à la vapeur, dans lesquelles on découvre haricots, cacahuètes, fruits et autres condiments frais. Le Che est un dessert sucré, servi sous forme de boisson ou dans une version gélatineuse. Citons également les fruits confits, particulièrement appréciés.

Que boire avec la cuisine vietnamienne?

Plus délicate que la cuisine chinoise, je vous conseille de privilégier les vins blancs secs. Un Sancerre est parfait, mais si vous préférez quelque chose de plus typé, un Pinot Gris vous ravira. Comme dans de nombreux pays d’Asie, la dégustation du thé est un art. Les Vietnamiens peuvent en déterminer la qualité, grâce au parfum qu’il dégage, à sa couleur et, bien évidemment, à son goût. Ils le boivent à toute heure, chaud ou glacé et en savourent chaque petite gorgée. Et, croyez-moi, plus on boit différents thés, plus on en apprécie toutes les subtilités. C’est aussi bon qu’un grand vin!

104 | INSIDE

60 ans et pas une ride L’entreprise familiale initié par Nicolas Hoffman fête aujourd’hui ses 60 ans. Entreprise familiale par excellence, elle a utilisé toutes les ressources au sein de la famille d’abord Antoinette Hoffman-Thill ensuite le gendre, Jean-Paul Herber et son épouse Yvette, et enfin Noémie et Marc, les enfants du couple. Les clés du succès de cette saga familiale: remise en question, prise de risque, réinvestissement et… un facteur chance… Mode Hoffman-Thill habille toute la famille, si le slogan est celui des débuts, il est toujours d’actualité.

Mode-Hoffman-Thill - Ettelbrück – Mersch - Beggen

Le Groupe Foyer fête ses 90 ans.

Félicitations aux jeunes vignerons!

T-hair au City Concorde

Happy birthday!

Au fil du temps, le Groupe Foyer est devenu l’une des plus importantes et des plus anciennes institutions financières luxembourgeoises à capitaux privés.

Il est aujourd’hui présent au Luxembourg et dans certains pays européens, à travers ses trois métiers: l’assurance, la prévoyance et la gestion du patrimoine. Le 27 septembre prochain, le Groupe Foyer fêtera ses 90 ans d’existence.

Joyeux anniversaire!

12 rue Léon Laval à

Les Jeunes Vignerons des Domaines Vinsmoselle ont présenté leurs vins Grand Premier Cru Millésime 2011. Cette année, ils nous font découvrir quatre vins: un Auxerrois, un Pinot Blanc, un Riesling et un Pinot Gris. L’étiquette moderne mentionne le cépage et le numéro du fût choisi. Autre nouveauté: le millésime est fermé avec un bouchon à vis. A découvrir dans les caves de Wellenstein, Wormeldange ou Grevenmacher.

Depuis le 24 septembre dernier, venez découvrir votre nouvel espace dédié à la coiffure et à l’esthétique au City Concorde. C’est sur une surface de 300 m2 que Toni Travessa et son équipe vous accueillent, vous chouchoutent et vous conseillent! Avec déjà 6 autres salons au Luxembourg et 11 en Europe, T-Hair propose un espace dédié à la coiffure et un autre à l’esthétique. Le plus: T-hair dorlote aussi vos hommes!

Fort de son positionnement de Concept Store, Le Pall Center regroupe les envies de toute la famille sur un même site.

L’accent est mis sur les valeurs et le commerce de proximité. Ainsi, les boutiques prêt-à-porter vous proposent des marques européennes, l’assortiment de la Grande Épicerie regorge de produits locaux et les restaurants cuisinent pour vous les produits de notre terre. Les 12, 13 et 14 octobre, venez célébrer 30 ans de commerce local au Pall Center!

Leudelange –

Tél. : 23 69 66 1 -

Niveau -1 du City

2 Arelerstrooss à

Tél. : 437 437 –

www.vinsmoselle.lu -

Concorde - Tél. :26 44 04

Oberpallen Tél. : 236441

www.foyer.lu

info@vinsmoselle.lu

37 www.t-hair.com

www.pallcenter.lu

20.200 exemplaires Affilié au CIM Direction Maria Pietrangeli Patricia Sciotti Rédactrice en chef Maria Pietrangeli Rédacteurs Chloé Consigny Marie-Elisabeth Crochet-Vappiani Magali Eylenbosch Aurélie Guyot ARIANE HENRY Pascale Heinrich Paule Kiénert Christine Mick Catherine Moisy Michaël Peiffer Michèle Rager Dominique Sander-Emram Karine Sitarz Kévin Storme SARAH VERT graphistes Cédric SHILI Bossicart Jean-François Conseil en communication Julie Kieffer Sophie Falchi

«Mélange», inspiré par l’Inde

Tout pour faire la fête

Orange investit dans le réseau 4G!

Le 24 septembre, le Concept Store «Mélange» a ouvert au Luxembourg. Premier établissement d’une chaîne de magasins qui va voir le jour, «Mélange» propose toute une gamme de produits et de marques indiennes (meubles, linge de maison,) sur 1000m2! En plus d’introduire des marques non européennes sur le marché de l’UE, la société versera un pourcentage des bénéfices à divers projets sociaux en Inde.

Partyshop. C’est le nom du tout nouveau magasin spécialisé dans la vente d’accessoires de fête qui vient d’ouvrir ses portes à Luxembourg.

Ballons qui chantent ou qui marchent, costumes pour enfants ou pour adultes, location de châteaux gonflables, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin pour faire de votre fête une réussite. Attention, vous risquez de retomber en enfance dès l’ouverture de la porte.

1, rue Nennig à

17, rue Hollerich-T

Dommeldange -

él.: 27 12 58 34 -

Tél. : 621 49 41 15 -

www.partyshop.lu

Avec son réseau 4G, Orange place le Luxembourg parmi les pays les plus rapides d’Europe.

La marque a investi dans les technologies mobiles du futur avec le déploiement de la 4G et présente une nouvelle offre. Pour la première fois la technologie mobile est capable d’offrir aux utilisateurs les mêmes performances que les réseaux fixes à haut débit. Le lancement commercial aura lieu le 29 octobre et une offre spéciale est réservée aux premiers clients. www.orange.lu

www.melange.info

Société éditrice Alinéa éditions & communication s.à r.l.

74, rue Ermesinde L-1469 Luxembourg Tél.: [352] 26 45 85 86 Fax: [352] 26 45 84 94 service.commercial@femmesmagazine.lu redaction@femmesmagazine.lu Toute reproduction de ce magazine même partielle est interdite.

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.......................................................................... À verser au compte IBAN BGL n°LU29 0030200166890000

106 | HOROSCOPE

horoscopE Balance

Horoscope établi par

Hélène Mack

www.astrodyssee.com Consultation en ligne de qualité, paiement sécurisé par carte bancaire Tél.: [+33] 6 07 82 77 76

23 septembre au 22 octobre Cœur: Lassée de la routine, vous déciderez de remplir votre maison d’invités pour fêter votre anniversaire. Travail: La nouvelle lune du mois est faite pour vous, à la recherche de votre équilibre, elle vous permettra de vous sentir plus libre de vos mouvements et de vos actions. Vitalité: Vous ferez preuve d’une bonne endurance...

Lion

Capricorne

du 23 juillet au 22 août

du 22 décembre au 20 janvier

Cœur: Vous serez inflexible, les rapports de force seront souvent présents. Travail: C’est le temps de la réflexion car il y a des situations que vous aimeriez voir évoluer.

Vitalité: Ménagez vos nerfs.

Cœur: Mars en bel aspect avec votre signe semble privilégier votre vie privée, où vous prenez beaucoup de plaisir à exprimer votre créativité. Travail: Si restructuration professionnelle il y a, c’est une belle opportunité qui s’annonce pour vous repositionner dans votre travail. Vitalité: Superbe réserve d’énergie et d’optimisme.

Cœur: Votre nature pessimiste et un peu compliquée risque de ne pas trouver l’affectif que vous attendez, le dialogue sera votre meilleur atout.

Travail: Grâce à votre bonne volonté et à votre vitalité, vous ne raterez pas une occasion de vous imposer pour évoluer.

Vitalité: Donnez-vous physiquement, cela vous évitera de penser au négatif...

Taureau

Vierge

Verseau

du 21 avril au 20 mai

du 23 août au 22 septembre

du 21 janvier au 19 février

Cœur: Vous réagirez sereinement et tracerez votre route en profitant du moment présent.

Travail: Cette période vous demandera quelques renoncements. Vitalité: Faites du sport afin de canaliser une certaine agressivité.

Cœur: Dans le domaine privé, Vénus en transit dans votre signe vous apaise pour vous redonner courage, et repartir avec des pensées plus positives. Travail: Vous serez en dehors des tumultes, vous aurez l’assurance de bénéficier d’une période plus agréable.Vitalité: Apprenez à respirer.

Cœur: Le verbe incisif et une attitude agressive vous mettront sur vos gardes, et restez sur la défensive. Travail: C’est dans les affaires et par de nouvelles idées que vous progresserez le mieux et que vous serez en mesure de réaliser vos ambitions. Vitalité: Trouvez une nouvelle activité vous permettant de canaliser votre anxiété.

Bélier du 21 mars au 20 avril

Gémeaux du 21 mai au 21 juin

Scorpion

Cœur: Un bel aspect entre le soleil et Jupiter, vous donne l’envie de jouer les aventurières.

Travail: Grâce à Saturne et Mercure vous donnerez votre pleine mesure sur un projet qui exige diplomatie et concentration. Vitalité: Faites un effort pour vous re-centrer.

du 23 octobre au 21 novembre

Poissons

Cœur: Voici une période où vous ressentez un besoin vital de déclarer vos sentiments. Travail: Bousculez vos habitudes, modifiez vos méthodes de travail afin d’être plus compétitive. Vitalité: Trouvez un moyen de canaliser votre énergie débordante.

du 20 février au 21 mars

Cancer du 23 juin au 22 juillet

Sagittaire

Cœur: Voici peut-être un nouvel espace vers lequel vous pouvez vous tourner, une bonne période pour y penser… Travail: Une période où vous suivrez votre intuition. Votre flair sera infaillible ce qui est excellent pour le commerce. Vitalité: Retrouvez un équilibre alimentaire et énergétique satisfaisant...

du 22 novembre au 21 décembre Cœur: Voici le bon moment pour sortir de l’ombre ou du doute. Il est temps d’oser vous mettre en valeur. Travail: N’hésitez pas à approfondir la connaissance de vous-même, qui s’avérera un atout de progrès. Vitalité: Belle énergie, mais attention aux excès!

Cœur: Avec le temps, votre jugement devient plus objectif, et vous pourrez utiliser votre imagination à des fins plus constructives. Travail: Mercure au trigone de Neptune seront vos alliés et vous apporteront finesse et subtilité dans vos jugements Vitalité: Évitez les excès qui fragilisent votre organisme.