Ma Ville en jeu - Guide enseignant

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E U Q I T A R P E T D N I A N GU G I E S N E ’ L E D E G À L’USA


S’APPROPRIER LEPROJET

SOMMAIRE PAGE

R S’APPROPRIE

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LE PROJET

RAMMES

S PROG LIEN AVEC LE

UR LE SUJET durable du territoire ? S E G A IR A L C É énagement Qu’est-ce que

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- BILAN ÉVALUATION ANNEXES

T E J O R P E L R E I R P O R P P S’A CONTEXTE Depuis ces 10 dernières années, la Ville de Saint-Priest connaît une nouvelle attractivité résidentielle et économique, avec une modification de son paysage, de sa structure et de son image liée aux grands projets urbains comme l’opération « Cœur de Saint-Priest » ou encore la ZAC Berliet. Le 16 avril 2012, le Grand Lyon a prescrit la mise en révision du PLU-H (Plan Local de l’Urbanisme et de l’Habitat). L’occasion pour la Ville de dresser le bilan de son développement depuis 2005 et de définir les grandes orientations qui fixeront le cap des 10 à 15 ans prochains. En parallèle, la ville de Saint-Priest a défini comme l’un des axes prioritaires de son Agenda du 21e siècle l’éducation au Développement Durable et travaille en lien étroit avec les groupes scolaires de son territoire. C’est en cohérence avec les principes de gouvernance de l’action publique locale, basée sur une forte concertation des habitants, que la Ville a choisi de développer des actions spécifiques en faveur de la sensibilisation du jeune public aux enjeux d’urbanisme liés au développement durable. La ville de Saint-Priest a créé un partenariat avec la Fondation Entreprise Réussite Scolaire (FERS), et l’Éducation nationale pour concevoir cet outil pédagogique destiné aux enseignants et à leurs élèves de l’école élémentaire du cycle 3 (CE2, CM1, CM2).

Son objectif est de sensibiliser les élèves aux différents choix de développement et d’aménagement des villes et d’intégrer les enjeux du développement durable qui nous incitent à penser autrement les lieux dans lesquels nous vivons. Pour faire appréhender ces diverses notions, les enfants devront concevoir une ville qui prenne en compte les différentes fonctions urbaines liées aux besoins des acteurs de la Ville et les caractéristiques d’un territoire. L’outil doit favoriser les échanges entre les élèves de manière à pouvoir raisonner et faire des choix. Il permet également aux enfants de faire le lien avec leur propre contexte urbain. Voici les grands objectifs pédagogiques : - apprendre à raisonner, éduquer au choix, - vivre en société, - comprendre le monde qui nous entoure, - s ’approprier le changement, comprendre l’évolution de la ville, - appréhender le lien entre empreinte écologique et aménagement du territoire. Cet outil pédagogique est construit sous la forme d’une progression de 6 séances pédagogiques ou d’activités de classe. Il comprend une valise de matériels et un guide pratique pour l’enseignant.

IE

BIBLIOGRAPH

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T E J U S E L R U S E G A R I A ÉCL que l’aménagement durable du territoire ?

C E V A N E I L S E M M A R LES PROG La matière /

L’énergie

L’air et les pollutions de l’air : > Caractériser diverses formes

L’eau, une ressource : > Connaître les modalités de traitement de l’eau et de maintien de sa qualité dans le réseau de distribution.

Des réalités géographiques locales à la région où vivent les élèves > Savoir que des communes sont

La répartition de la population

Des réalités géographiques locales : > Savoir caractériser, à partir

La circulation des hommes et des biens

de pollution de l’air.

domestique de sa provenance à l’usager.

Les déchets : réduire, réutiliser, recycler : > Connaître le circuit des déchets. > Connaître les possibilités de recyclage.

/

L’air et les pollutions de l’air : > Mobiliser ses connaissances dans les différents domaines et disciplines. Rechercher des solutions alternatives pour agir sur la pollution de l’air.

/

/

/

/

Des réalités géographiques locales : > Connaître quelques raisons de déplacements des habitants et les moyens de transports existants, de l’échelle locale à l’échelle régionale.

/

/

/

Première approche du développement durable en relation avec le programme de sciences expérimentales et de technologie : > Connaître le circuit de l’eau que l’on consomme et les acteurs impliqués dans la gestion de l’eau.

regroupées en communauté de communes, etc…

de cartes et de photographies, l’espace dans lequel vit l’élève.

Les activités économiques

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L’eau, une ressource, le maintien de sa qualité pour ses utilisations : > Connaître le trajet de l’eau

Exemple de sources d’énergie : > Classer les énergies renouvelables ou non.

Les territoires à différentes échelles

L’estime de soi, le respect de son intégrité et de l’intégrité des personnes

CM2

Exemple de sources d’énergie : > Identifier diverses sources

d’énergie utilisées dans le cadre de l’école ou à proximité.

L’environnement et le développement durable

CM1

Principales règles de politesse et de civilité, respect d’autrui > Coopérer avec ses camarades à un projet, en respectant des règles précises. > Travailler en groupe, justifier un point de vue.

/

Principales règles de politesse Principales règles de politesse et de civilité, respect d’autrui et de civilité, respect d’autrui > Contraintes de la vie collective : > Respecter ses pairs et les liens entre liberté personnelle adultes, et notamment appliet contraintes de la vie sociale. quer les principes de l’égalité des filles et des garçons.

En 2009, Saint-Priest compte 41 751 habitants (+2% en 10 ans), 31341 emplois (+49% en 10 ans), 16733 logements (+7% en 10 ans) et 2963 hectares (dont 1/3 en espaces naturels et de loisirs, 1/3 en espace économique et 1/3 en habitat). La ville évolue. De nouveaux habitants arrivent, des entreprises s’installent, des logements se construisent. Pour organiser tout cela, les communes ont recours au Plan local d’urbanisme et de l’Habitat (PLU-H).

À QUOI SERT UN PLU-H ?

Il délimite les espaces urbains et leur vocation à accueillir logements, équipements, activités, infrastructures, ainsi que les espaces agricoles et naturels à préserver. C’est le PLU-H qui définit les futurs espaces d’aménagement, les conditions de construction, de stationnement... en prenant en compte les grands principes du développement durable : permettre l’évolution de la ville pour répondre aux besoins actuels tout en préservant la qualité de vie, l’environnement et les ressources naturelles des générations futures.

ÉCLAIRAGE SUR LE SUJET

CE2

Qu’est ce

Le plan local d’urbanisme et de l’Habitat est un outil réglementaire qui détermine les conditions d’occupation et d’utilisation des sols sur l’ensemble d’un territoire. Il peut être élaboré au niveau d’une commune ou d’une structure intercommunale. Pour Saint-Priest, il couvre le territoire de la Communauté Urbaine de Lyon. Il dessine le visage de la ville de demain en conciliant les intérêts communaux et ceux de l’agglomération.

QUELLE EST SA PORTÉE ? Ce document juridique s’impose à tous, particuliers, promoteurs, entreprises, agriculteurs, administrations... Le PLU-H n’est pas un document figé. Son contenu peut évoluer dans le temps. On dit qu’il est « révisé » ou « modifié ».

QU’EST-CE QUE L’AMÉNAGEMENT DURABLE ? Le PLU-H détermine les droits à construire et les conditions d’évolution attachés à chaque parcelle.

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Activités de

Séance – Activités de classe

Ce que l’on apprend

1 - Émergence des représentations des élèves : réalise une ville de ton choix ou ta ville idéale.

Une ville est composée de bâtiments et d’espaces.

2 - Identification des besoins auxquels une ville doit répondre. Association des besoins avec des bâtiments et des espaces.

Les bâtiments et les espaces d’une ville répondent à différents types de besoins.

3 - Identification des différents types de fonctions urbaines et introduction de la notion de mixité fonctionnelle.

Une ville est construite avec des bâtiments et des espaces qui répondent à différentes fonctions.

4.1 - Étude de son quartier. Organisation d’une balade urbaine pour se confronter au réel et découvrir autrement son environnement proche. 4.2 - Découverte de l’évolution de la ville de Saint-Priest. Découverte comparative de différentes villes (élargissement du sujet dans l’espace et dans le temps).

En France et dans le monde, il y a une grande diversité de villes ou de formes urbaines.

5 - Construction d’une ville qui répond aux besoins essentiels et aux différents types de fonctions urbaines.

Aménager une ville nécessite un dialogue pour trouver la solution la plus appropriée.

6 - Concevoir ou aménager une ville en prenant en compte une ou plusieurs contraintes liées au développement durable.

L’épuisement des ressources naturelles, le changement climatique ou l’augmentation de la population nous imposent de concevoir la ville autrement.

Les plans, cartes ou photos permettent de représenter un territoire.

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DURÉE MATÉRIEL

Construis ta ville idéale

1 h 15

Pour chaque groupe : > plateau territoire > 50 volumes unicolores > 4 feutres (bleu, noir, rouge et vert)

> étiquettes > feuilles de brouillon (non fourni) > Patafix (non fourni)

OBJECTIFS

Faire émerger les représentations des élèves sur la ville idéale et prendre conscience de ce qui constitue une ville.

COMPÉTENCES

Se questionner, débattre, argumenter ses choix, travailler en équipe.

TRAME PÉDAGOGIQUE

E U Q I G O G A D TRAMEclasPseÉ

SÉANCE

SÉANCE 1

MATÉRIEL

0 cm 5 plateaux 60x8 icolores 250 volumes un eurs (bleu, jaune, vert) coul timents 250 volumes 3 identifier les bâ ur po s ée tifi as pl 200 étiquettes pements) ui éq et s (service ées vierges plastifi ements 200 étiquettes et 6 cartes évén s ge na on rs pe es Jeu de 10 cart a est éd ll Ve s Feutre s de Saint-Pri cartes et plan de s er st po Jeu de Clé USB ement Valise de rang

QUESTION INITIALE L’enseignant introduit le projet en annonçant que la classe va travailler sur le thème de la ville et de l’urbanisme. Il explique aux élèves qu’ils doivent construire une ville qui serait, selon eux, « idéale ».

Consigne Vous imaginez que vous devez construire une ville. Vous écrivez une liste de ce que vous souhaitez installer : des bâtiments et des espaces, que vous disposerez sur le plateau.

Pour les différentes activités de classe de ce projet, vous trouverez dans ce chapitre un déroulement possible. Mais en fonction du contexte et des élèves, une adaptation sera indispensable.

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Chaque groupe dispose d’un territoire fini (plateau territoire) pour dessiner les espaces et de plusieurs volumes pour le bâti. A l’aide de la liste commune, chaque élève choisit un élément de la liste et propose un emplacement pour l’installer. À tour de rôle, les enfants placent un volume (bâtiment) ou dessinent un espace sur le plateau territoire pour construire et aménager un quartier.

NOTE Afin de donner une notion d’échelle, l’enseignant pourra dessiner sur chaque plateau (éviter la partie centrale) un élément (château et / ou une route / et / ou une rivière). Avant de dessiner les espaces sur le plateau territoire, on peut demander aux élèves de dessiner ces espaces sur une feuille, les découper pourquoi pas, et les placer sur le territoire. Cela permet aux élèves d’exprimer leur art pictural et d’avoir une première approche de la notion d’échelle dans la mesure où ils devront in fine tout placer sur le territoire.

SÉANCE MISE EN COMMUN ET CONCLUSION L’enseignant peut proposer à quelques élèves de présenter leur maquette à la classe pour confronter les propositions. Ensemble, questionnez-vous sur les points communs et les différences entre les maquettes. Les élèves peuvent aussi élaborer une conclusion collective, comme par exemple « une ville est composée de différents espaces et bâtiments » et lister les espaces ainsi que les bâtiments des différentes maquettes. La liste partagée devra être conservée pour les nécessités de la séance 2 et des séances suivantes.

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DURÉE MATÉRIEL

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1 h 30

Pour la classe :

Pour chaque groupe :

> cartes personnages > appareil photo (non fourni)

> une photocopie des tableaux 1 et 2 en annexe

OBJECTIFS

Établir une liste des besoins des habitants d’une ville, d’un quartier.

COMPÉTENCES

Se questionner, mettre en relation des besoins avec des bâtiments ou des espaces, argumenter ses choix.

QUESTION INITIALE L’enseignant interroge les élèves sur les besoins des habitants d’une ville ou d’un quartier.

PHASE D’ÉCHANGES Une phase d’échanges au sein du groupe est proposée pour modifier ou optimiser le placement des éléments et l’aménagement de la ville. Cette phase est importante.

s n i o s e b s e d Identification ille v auxquels une doit répondre

Consigne Auxquels de nos besoins, la ville doit-elle répondre ?

TRAME PÉDAGOGIQUE

Individuellement, les élèves identifient et listent les bâtiments et les espaces de leur ville idéale. Les élèves sont répartis en 5 groupes. Chaque groupe doit élaborer une liste commune comprenant les différents espaces et bâtiments choisis. Il prépare des étiquettes pour identifier ces différents espaces et bâtiments.

Elle permet aux élèves de partager leur vision de la ville. Il n’y a pas de bonnes ou mauvaises réponses mais des compromis.

SÉANCE 2

TRAVAIL EN GROUPE

Les élèves sont répartis et travaillent en groupe. Les idées de chacun sont notées sur une feuille. On peut désigner un secrétaire par groupe si besoin. Les besoins des habitants d’une ville sont très variés. Pour aider les élèves dans leur réflexion, on peut utiliser les cartes personnages. Chaque groupe tire une ou plusieurs cartes au hasard et incarne différents individus, en essayant de se mettre à la place du personnage de la carte. Cela peut permettre aux élèves d’élargir leur réflexion et d’identifier de nouveaux besoins.

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ASSOCIATION DES BESOINS AVEC DES BÂTIMENTS OU DES ESPACES Une fois la liste des besoins établie, le groupe discute collectivement des bâtiments et des espaces nécessaires pour leur satisfaction. On associe, à l’aide du tableau 1, les bâtiments et les espaces choisis dans la séance précédente avec les besoins.

Consigne : POUR FINIR LA SÉANCE Rédigez un compte-rendu individuel en 2 ou 3 phrases : « Une ville est construite pour répondre aux besoins de ses habitants : par exemple… Donner 2 ou 3 exemples ». Une photo de chaque plateau sera prise et éditée pour les nécessités de la séance 5.

SÉANCE

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s e t n e r é f f i d s e L s e n i a b r u s n fonctio

MISE EN COMMUN

CLASSEMENT DES BESOINS On revient en petit groupe et l’enseignant demande aux élèves de classer, à l’aide du tableau 2, les différents besoins identifiés par le groupe par ordre de priorité. Chaque groupe doit expliquer et argumenter les raisons de ses choix.

CONCLUSION Chaque groupe présente ses besoins prioritaires et explique ses choix. Les élèves débattent sur les priorités, les arguments et cherchent un consensus. L’enseignant anime les échanges et peut organiser un vote pour identifier une dizaine de besoins prioritaires ou importants pour la classe.

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LES 10 BESOINS PRIORITAIRES DANS LA VILLE > Produire de la nourriture > Boire de l’eau pure > Habiter, se loger > Respirer de l’air pur > Se soigner > Travailler, trouver du travail > Apprendre > Acheter (nourriture, vêtements...) > Se déplacer > Jouer

MATÉRIEL

1h

Pour chaque binôme : > une photocopie du tableau 3 en annexe

OBJECTIFS

Connaître les grandes fonctions urbaines. Savoir classer les bâtiments et les espaces d’une ville en grands ensembles.

COMPÉTENCES

Se questionner, être capable de classer des bâtiments et des espaces urbains selon des critères bien identifiés.

INTRODUCTION : LES 4 GRANDES FONCTIONS URBAINES L’enseignant inscrit au tableau la liste des bâtiments et des espaces des différentes villes idéales construites dans la séance 1. Chaque groupe d’élèves peut également présenter les bâtiments et les espaces présents de leur ville « idéale ». L’enseignant introduit alors la séance en annonçant que tous ces éléments peuvent être classés en 4 grands ensembles ou fonctions urbaines. Il demande à chacun de réfléchir à ce que serait, selon eux, ces quatre grandes fonctions.

TRAME PÉDAGOGIQUE

DURÉE

SÉANCE 3

L’enseignant recueille le travail de chaque groupe et les invite à présenter les besoins identifiés, qui sont notés au tableau et discutés collectivement. L’enseignant doit aussi veiller à ce que les réponses correspondent bien aux besoins des habitants dans la ville.

Nous proposons les 4 grandes fonctions suivantes : > les logements > les commerces ou services > les équipements (services publics) > l es infrastructures (réseaux de transport, voirie) Lorsque que tout le monde est d’accord sur cette proposition, l’enseignant donne une couleur aux quatre fonctions principales pour permettre d’introduire la notion de mixité fonctionnelle dans les séances suivantes. Les logements seront en bleu, les commerces en jaune, les équipements en vert et les infrastructures en rouge. 11


NOTE Le code couleur sera utile pour les prochaines séances en permettant de mettre en évidence la notion de mixité fonctionnelle. On parle de mixité fonctionnelle dans une ville lorsque plusieurs fonctions y sont représentées. Exemple : logement et commerces en centre ville. Elle est un

LOGEMENTS Maison Immeuble

COMMERCES SERVICES Magasin Cinéma Hôtel Centre commercial Banque Boucherie Cabinet de médecins Discothèque Épicerie Fleuriste Usine Théâtre Zoo Boulangerie Aquarium Restaurant Parc d’attractions Bureaux

élément important pour un développement urbain durable en favorisant la mobilité sur de courtes distances. Dans les séances suivantes, les élèves devront chercher à améliorer leur maquette en répartissant les quatre couleurs sur tout le plateau pour favoriser la mixité fonctionnelle.

ÉQUIPEMENTS

INFRASTRUCTURES

Mairie Piscine Collège Commissariat Crèche Hôpital Musée École Gendarmerie Maternité Prison Gymnase Stade Déchetterie Lycée Caserne des pompiers Université Bibliothèque Médiathèque Parc Station d’épuration

Route Parking Pont Ligne de Tramway Station de métro Autoroute Lignes de bus Pistes cyclables Lampadaire

MISE EN COMMUN Chaque groupe présente ses résultats et explique comment il a associé les différents bâtiments et espaces avec l’une des quatre fonctions. Les associations de chaque groupe sont notées au tableau et discutées collectivement. L’enseignant anime les échanges en veillant à ce que les élèves argumentent et cherchent un consensus.

NOTE Il est possible que certains bâtiments ou espaces ne trouvent pas leur place dans une des quatre fonctions ou appartiennent à plusieurs fonctions.

Phase Test Classe de CM1/CM2 de Caroline Lohier (Ecole Joseph Brenier, Saint-Priest)

CONCLUSION On rédige collectivement en 2 ou 3 phrases « Une ville est construite avec des bâtiments et des espaces qui répondent à différentes fonctions : par exemple... ». Donner 2 ou 3 exemples.

TRAVAIL EN PETITS GROUPES Après avoir placé les élèves en petits groupes ou en binôme, l’enseignant distribue une photocopie du tableau 3. Le travail consiste à associer tous les bâtiments et les espaces avec une des quatre fonctions urbaines.

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Consigne À quoi servent ces bâtiments, ces espaces ? Quelles activités se déroulent sur ces différents espaces ou bâtiments ?

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4.1 SÉANCE

e l l i v e r t o n e Étude d

Chaque groupe reçoit un plan du quartier et une photocopie du tableau 4 pour faire des relevés. Les élèves notent durant le cheminement les éléments qui leur servent de repères pour reconstruire ensuite le trajet de la balade. Les élèves doivent s’orienter et repérer l’itinéraire suivi. Chaque groupe remplit son tableau de relevé, complété du numéro de photos. Les élèves observent et photographient les bâtiments et les espaces correspondant à leur mission pour constituer un fond photographique.

RETOUR EN CLASSE

DURÉE

1 h 30

SÉANCE 4.1

TRAME PÉDAGOGIQUE

Pour chaque groupe :

MATÉRIEL

OBJECTIFS COMPÉTENCES

> un appareil photo numérique avec câble USB pour transfert de photos (non fourni) > une photocopie du plan du Centre Ville (disponible sur la clé USB) > une photocopie du tableau 4 en annexe

De retour en classe : > ordinateur et vidéoprojecteur pour montrer les photos

Chercher les différentes fonctions urbaines présentes dans le quartier. Porter un autre regard sur son environnement. Se repérer dans l’espace : utiliser une carte, découvrir son environnement proche, prendre des photos et des notes.

BALADE URBAINE EN CENTRE VILLE La balade urbaine permet aux élèves de visualiser sur « le terrain » les enseignements théoriques des séances précédentes. La balade sera organisée de préférence en centre-ville de Saint-Priest, qui regroupe un maximum de fonctions urbaines recensées précédemment. Avant de partir, les élèves sont répartis en quatre groupes. Chaque groupe est accompagné d’un adulte et tire au sort une mission particulière (une fonction urbaine) : 14

> un porte-documents (non fourni) > un ou plusieurs accompagnateur(s)

L’enseignant récupère les photos prises par tous les groupes. Ces photos sont projetées ou imprimées le cas échéant. Chaque groupe présente à la classe entière de façon précise et illustrée son parcours et toutes les données recueillies. La discussion s’articule autour des bâtiments et des espaces présents dans le quartier.

NOTE

Consigne Est-ce que toutes les fonctions sont bien présentes ? Les conclusions sont notées dans les cahiers des élèves.

Lors de la projection, on peut utiliser le logiciel Paint, par exemple, pour dessiner le parcours des groupes sur le plan du quartier.

un groupe se concentrera sur les logements, l’autre sur les commerces, un autre sur les équipements et le dernier sur les infrastructures. Le groupe doit faire une recherche ciblée et identifier tous les bâtiments et les espaces appartenant à cette fonction urbaine. Avant de débuter la balade, l’enseignant montre la carte* à tous les élèves et indique le parcours de la sortie. L’itinéraire proposé est disponible sur la clé USB. L’enseignant peut adapter le parcours au besoin.

* à récupérer sur www.geoportail.gouv.fr

Phase Test Classe de CM1/CM2 de Caroline Lohier (Ecole Joseph Brenier, Saint-Priest)

15 15


L’enseignant distribue aux élèves, placés en petits groupes, les plans de Saint-Priest en format A3 vus du ciel en 1997 et 2012.

4.2 SÉANCE

Découverte e l l i V a l e d n o i de l’évolut st e i r P t n i a S e d

Les élèves doivent faire une lecture comparative de plans pour découvrir l’évolution de la Ville en 1997 et 2012. Le travail consiste à trouver les grandes différences entre les deux photos aériennes. Le repérage des différents types de quartier de la Ville (centre, industriel, résidentiel) est aussi un aspect à étudier.

L’enseignant peut aider les élèves en leur demandant tout d’abord de repérer des sites et lieux connus des élèves (monuments ou équipements) ainsi que le réseau de voies structurantes (axe du tramway, autoroutes…), par exemple : - la médiathèque (1) - le château (2) - l’école de musique (3) - la piscine du Clairon (4) - le stade Mendès-France (5)

SÉANCE 4.2

TRAME PÉDAGOGIQUE

DURÉE MATÉRIEL

- le stade Joly (6)

1h

- le fort (7)

Pour la classe :

Pour chaque groupe :

- le parc de Parilly (8)

> posters de Saint-Priest vu du ciel en 1997 et en 2012

> photos aériennes de Saint-Priest en1997 et en 2012 au format A3

- le centre commercial de Champ du Pont (9)

OBJECTIFS

Découvrir le développement de la Ville de Saint-Priest ces dernières années.

COMPÉTENCES

Apprendre à lire et à comparer des cartes.

L’enseignant dispose d’un exemplaire (voir clé USB) sur lequel des cercles repèrent les lieux.

LECTURE DE PLANS Plusieurs types de documents permettent de représenter un territoire : cadastre, photo aérienne, carte, plan… La séance consiste à utiliser des photos aériennes pour lire l’évolution de la commune. L’enseignant dispose d’un jeu de 2 posters (80X120cm, avec œillets) qui représentent Saint-Priest en 1997 et en 2012. Note : si la classe est suffisamment équipée, on peut aussi utiliser des logiciels ou des sites proposant de nombreuses représentations pour un même territoire tel que : www.geoportail.gouv.fr. 16

17


MISE EN COMMUN ET CONCLUSION

L’enseignant recueille le travail de chaque groupe et invite quelques élèves à évoquer les ressemblances et les différences entre 1997 et 2012. La classe dresse un bilan de toutes ces évolutions et quelques exemples sont notés dans les cahiers des élèves.

POUR ALLER PLUS LOIN...

++

On peut poursuivre ce travail en s’intéressant aux acteurs et aux grandes périodes qui ont marqué l’évolution de Saint-Priest depuis 1900. Pour cela, on peut s’appuyer sur les panneaux d’exposition et cartes postales anciennes disponibles en annexe de ce livret.

Extrait de l’exposition : Jusqu’en 1920 : l’ère villageoise. Vers 1900, Saint-Priest est un village où la majorité des 2 500 habitants, les San-priots, vivent de l’agriculture. Sur ses presque 3000 hectares, 2500 hectares sont à l’origine des champs ou des jardins. Commune très étendue, Saint-Priest fait alors partie du Dauphiné et du département de l’Isère. À cette époque, la vie est rythmée par les saisons et les travaux agricoles. Des années 20 à 60 : l’ère industrielle. Les pouvoirs publics n’investissent la question du logement que dans le courant du XXe siècle. À l’ère industrielle, des initiatives privées voient alors le jour à l’image des patrons qui prennent en charge le logement de leurs ouvriers pour assurer les conditions de développement de leur activité. Deux industriels de renom vont marquer l’histoire de la ville dès le début du XXe siècle : Marius Berliet et Henri Maréchal. Jusqu’au début des années 50, Saint-Priest présente encore l’aspect d’un village d’un peu plus de 5 600 habitants. Saint-Priest attire des populations rurales, des immigrés d’Europe, d’Asie et d’ailleurs.

Des années 60 à 2000 : l’ère du collectif. Au vu du contexte politique et de l’évolution démographique, les pouvoirs publics interviennent massivement, à partir des années 60, pour répondre à la pénurie de logements. Saint-Priest va connaître une mutation radicale. Entre 1962 et 1975, période charnière, la bourgade rurale laisse place à de grands ensembles d’habitat collectif. Le nombre d’habitants double chaque décennie pour atteindre plus de 40 000 habitants vers la fin des années 1970. La demande urgente de logements est accentuée par le développement économique de l’agglomération lyonnaise : Saint-Priest se veut être un territoire accueillant et dynamique pour ces nouvelles populations. Des années 2000 à aujourd’hui : l’ère durable. Dans les années 2000, la ville continue sa politique d’équipements publics et voit l’arrivée du tramway en 2003, ce qui la place résolument aux côtés de la ville centre, Lyon. Le développement de Saint-Priest se poursuit, à un rythme moins soutenu, mais avec de nouveaux objectifs : renouvellement urbain, qualité de vie, développement durable.

La séance peut être prolongée en étudiant les différents types de villes dans le monde. Les ouvrages et sites indiqués dans la bibliographie peuvent constituer une bonne base documentaire. L’enseignant peut présenter aux élèves des exemples de quartiers durables ou éco-quartiers qui peuvent se distinguer par une mixité des emplois, des services, des habitations et des modes de transports “doux”. 18

DURÉE MATÉRIEL

1 h 30

Pour chaque groupe : > plateau territoire > 50 volumes de couleur > 4 feutres > étiquettes > feuilles de brouillon (non fourni) > Patafix (non fourni)

> liste des besoins prioritaires identifiés lors de la séance 2 > photo de la ville idéale réalisée lors de la séance 1

OBJECTIFS

Trouver la solution la plus appropriée pour aménager une ville. Construire une ville où toutes les fonctions urbaines sont représentées et qui répond aux besoins essentiels.

COMPÉTENCES

Se questionner, débattre, argumenter ses choix, travailler en équipe, mettre en relation plusieurs informations, rechercher un consensus.

TRAME PÉDAGOGIQUE

5

Consigne

SÉANCE 5

SÉANCE

e l l i v e n u s i u r Const ins o s e b x u a d n o qui rép essentiels

INTRODUCTION Cette séance est l’étape de mise en pratique des séances précédentes où les enfants proposent une nouvelle ville en la réorganisant à partir de la liste des besoins prioritaires et des fonctions urbaines associées. Il est recommandé à l’enseignant de réaliser les séances 5 et 6 dans un labs de temps réduit ; la séance 6 s’appuyant sur le travail de maquette réalisée lors de la séance 5.

Consigne

Les élèves doivent construire une ville qui réponde aux besoins prioritaires des habitants en utilisant les volumes de couleurs et en traçant sur les plateaux les voies, les espaces verts et les équipements de plein air tels que stades, piscines… L’enseignant veillera à ce que les quatre couleurs soient représentées sur le plateau, dans des proportions appropriées, pour assurer la mixité fonctionnelle des villes créées.

Construisez une nouvelle ville tenant compte des besoins et fonctions identifiés en séance 2 et 3.

19


NOTE Il peut être intéressant de définir la taille de la ville que les élèves doivent aménager. Cela donne une indication sur le rapport entre le nombre de logements avec celui des équipements ou des commerces et cela permet aux élèves de se rapprocher de la réalité. Voici ci dessous quelques ordres de grandeurs en fonction des différents volumes ou bâtiments à votre disposition :

1 petit immeuble > 100 habitants

Consigne Quelles évolutions constatez-vous entre la ville conçue en séance 1 et celle-ci ?

1 grand immeuble > 200 habitants

En moyenne, on peut considérer que l’on retrouve : 1 commerce pour 200 habitants, par exemple : 2 petits immeubles 1 équipement pour 500 habitants, par exemple : X20

Le nombre de logements utilisés par les élèves influe donc sur le nombre de commerces ou d’équipements. Les ratios proposés sont évidemment une moyenne et ne reflètent en aucun cas toutes les réalités.

TRAVAIL EN PETITS GROUPES Les élèves sont répartis par groupe. Chaque groupe retrouve la photo de sa ville « idéale » conçue lors de la séance 1. Les élèves examinent si tous les besoins avaient été pris en compte à l’époque. 20

6

DURÉE MATÉRIEL

PHASE D’ÉCHANGES ET MISE EN COMMUN Une phase d’échanges au sein du groupe est proposée pour modifier ou optimiser le placement des éléments et l’aménagement de la ville.

POUR ALLER PLUS LOIN...

++

Il est également possible de répéter l’exercice en regroupant plusieurs plateaux territoire de différents groupes. Chaque plateau devient un quartier d’une ville plus grande. Cet exercice est intéressant pour travailler sur une nouvelle échelle et s’interroger sur la place des différents espaces, bâtiments et fonctions. Cette mise en commun de différents quartiers est l’occasion, par exemple, de revenir sur la place et le nombre des différents équipements, infrastructures ou commerces dans cette nouvelle échelle. On veille également à ce que les différents quartiers soient convenablement reliés.

CONCLUSION

1h

Pour la classe :

Pour chaque groupe :

> 6 cartes événements > Maquette de la séance 5 (volumes compris) > 50 volumes de couleur > 4 feutres effaçables > étiquettes > feuilles de brouillon (non fourni) > pâte à fixer (non fourni)

OBJECTIFS

Étudier comment un quartier pourrait évoluer pour réduire son impact sur l’environnement. Prendre conscience de la nécessité, aujourd’hui, de construire les villes autrement.

COMPÉTENCES

Être capable de communiquer et de travailler en équipe, se questionner, prendre conscience des contraintes liées à l’environnement.

TRAME PÉDAGOGIQUE

1 maison > 5 habitants

SÉANCE

e t i m i l i u q e l l i v Construis une n impact so au maximum nt e m e n n o r i v n e sur l’

SÉANCE 6

L’enseignant rappelle la liste des 10 besoins prioritaires (cf. page 10) avec les bâtiments et les espaces associés et identifiés par la classe. Ensuite, les élèves, par groupe, les installent sur chaque plateau. Ils utilisent les étiquettes pré-renseignées pour qualifier les différents bâtiments et des étiquettes vierges s’ils identifient de nouveaux espaces et/ou des bâtiments... À tour de rôle, ils installent, déplacent et retirent un volume (bâtiment) et un espace sur le plateau territoire pour construire et aménager la nouvelle ville.

INTRODUCTION L’enseignant propose aux différents groupes d’élèves de tirer au sort une carte événement. Ces événements sont en lien avec des enjeux environnementaux actuels. Chaque groupe devra relever le défi proposé par la carte.

Consigne Saurez-vous adapter votre ville aux événements tout en répondant aux besoins prioritaires ?

La conclusion de la classe, élaborée collectivement, est notée dans les cahiers des élèves. Par exemple : aménager une ville nécessite un dialogue et des compromis pour trouver la solution la plus appropriée. Il n’existe pas de solution idéale. 21


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N A L I B N O I ÉVALUAT Le prix de l’énergie a doublé.

La température dans la ville augmente.

Si les élèves doivent améliorer la qualité de l’air ou limiter les embouteillages, ils doivent réfléchir aux actions à mettre en place à l’échelle de la ville.

Une fois l’ensemble des changements définis, chaque groupe réaménage sa ville. Une discussion au sein du groupe peut optimiser les différents choix d’aménagement.

En termes d’aménagement du territoire, les élèves peuvent agir de plusieurs manières : > préserver et donner plus de place aux espaces verts, > préserver les espaces agricoles et naturels, > proposer une mixité de services, de logements, d’activités et de loisirs dans toute la ville pour éviter l’utilisation de la voiture et donc la production de CO2, > donner la priorité aux modes de transports doux : marche, vélo, tramway, train, > mettre à disposition des automobilistes des parkings relais, > développer des aires de stationnement pour les offres d’autopartage, > densifier les logements pour éviter l’étalement urbain et la consommation d’énergie, > proposer des espaces urbains à la fois denses et vivables, comprenant des espaces verts, des équipements collectifs, des commerces de proximité, etc.

Il est important de bien garder le code couleur pour mettre en évidence la notion de mixité fonctionnelle.

L’enseignant demande à chaque groupe de réfléchir aux changements qu’il souhaiterait apporter à sa ville ou à son quartier pour répondre à l’événement tiré au sort. Dans un premier temps les élèves du groupe sont invités à choisir ensemble les changements à apporter et à les mettre par écrit. 22

MISE EN COMMUN L’enseignant demande à chaque groupe de présenter son travail et d’évoquer les différences entre le nouveau quartier qu’il vient d’aménager et celui de la séance précédente. On peut demander au reste de la classe si certains élèves ont d’autres idées pour répondre à la carte événement présentée.

CONCLUSION La conclusion de la classe est notée dans les cahiers. Par exemple, pour qu’une ville soit durable, il faut permettre une plus grande mixité entre les logements, les services, les équipements et favoriser les modes de transports non polluants. On réduit ainsi l’épuisement des ressources naturelles ou le changement climatique.

FICHE D’ÉVALUATION

CARTE ÉVÉNEMENT 1 : De nouveaux habitants arrivent sur le territoire. La population double. CARTE ÉVÉNEMENT 2 : La ville est de plus en plus embouteillée. CARTE ÉVÉNEMENT 3 : Alerte pic de pollution. De plus en plus d’enfants sont asthmatiques. CARTE ÉVÉNEMENT 4 : La mairie a décidé que toutes les cantines de la ville seront locales et bio. CARTE ÉVÉNEMENT 5 : Le prix de l’énergie a doublé. CARTE ÉVÉNEMENT 6 : La température de la ville augmente.

Le projet arrivant à sa fin, l’enseignant peut évaluer les connaissances et les compétences de ses élèves. Il s’agira de tirer le bilan de la démarche et des enseignements acquis.

choix sur l’environnement et sur la population, etc. Le cahier sur lequel les élèves notent la conclusion de chaque séance, pourra guider les échanges.

L’enseignant pourra introduire les discussions avec une question large (comme celles indiquées ci-contre) et au fil des échanges revenir sur les grandes notions abordées dans chacune des séances : les besoins, les fonctions, la mixité, les échelles, les priorités, les incidences des

Afin de valoriser les acquis, l’enseignant pourra poursuivre ce travail au travers d’un reportage photos, d’une exposition, d’une présentation aux parents ou aux autres classes. Les modalités d’organisation sont laissées au libre choix de l’enseignant.

Qu’avez-vous retenu de ces 6 séances de travail ?

Comment se construit une ville ? .......................................

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Existe-t-il une ville idéale ? ....................................... .......................................

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Quels impacts peuvent avoir les choix d’aménagement de la ville sur les habitants ?

ÉVALUATION BILAN

en plus idé que pollution. Alerte pic de d’enfants La mairie a déc s de est de plus itants aux hab itoire. La ville bouteillée. plus en ve s toutes les cantine u plu o n De em rr De s. te ue et bio. le tiq les loca r ma nt th . t su la ville sero sont as arriven ulation double La pop

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De quoi se compose une ville ?

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TABLEAU

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ANNEXES Les annexes comprennent des documents à photocopier pour les différentes séances du projet ou des ressources pour prolonger les séances. Ces fiches sont également disponibles sur la clé USB de l’outil.

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JE CHOISIS 3 OU 4 BESOINS IMPORTANTS

J’EXPLIQUE MON CHOIX

PRODUIRE DE LA NOURRITURE

espace agricole

PRODUIRE DE LA NOURRITURE

espace agricole

PRODUIRE DE LA NOURRITURE

espace agricole

PRODUIRE DE LA NOURRITURE

espace agricole

SÉANCE

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BESOINS DES HABITANTS DE LA VILLE

BÂTIMENTS OU ESPACES

PRODUIRE DE LA NOURRITURE

Espaces agricoles

HABITER

Logements

RESPIRER DE L’AIR PUR

Arbres, espaces verts

SE SOIGNER

Services, équipements (médecin, hôpital)

TROUVER DU TRAVAIL, TRAVAILLER

Services, équipements (industrie, secteur économique)

APPRENDRE

Équipements (écoles, collèges...)

ACHETER

Services, magasins

PRODUIRE DE LA NOURRITURE

espace agricole

SE DÉPLACER

Infrastructures

PRODUIRE DE LA NOURRITURE

espace agricole

COMMUNIQUER

Infrastructures

PRODUIRE DE LA NOURRITURE

espace agricole

PRODUIRE DE LA NOURRITURE

espace agricole

PRODUIRE DE LA NOURRITURE

espace agricole

PRODUIRE DE LA NOURRITURE

espace agricole

PRODUIRE DE LA NOURRITURE

espace agricole

PRODUIRE DE LA NOURRITURE

espace agricole

PRODUIRE DE LA NOURRITURE

espace agricole

PRODUIRE DE LA NOURRITURE

espace agricole

PRODUIRE DE LA NOURRITURE

espace agricole

PRODUIRE DE LA NOURRITURE

espace agricole

PRODUIRE DE LA NOURRITURE

espace agricole

PRODUIRE DE LA NOURRITURE

espace agricole

PRODUIRE DE LA NOURRITURE

espace agricole

PRODUIRE DE LA NOURRITURE

espace agricole

PRODUIRE DE LA NOURRITURE

espace agricole

TABLEAU

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3-1 SÉANCE

BÂTIMENT OU ESPACES PRÉSENTS SUR NOS MAQUETTES

REMPLIT QUELLE FONCTION URBAINE ?

(LOGEMENT, COMMERCE, ÉQUIPEMENT OU INFRASTRUCTURE)

ANNEXES

TABLEAU

SÉANCE

25


T S E I R P T N I A S R U S N O I T I S O EXP UI H ’ D R U O J U A DE 1900 À

4 4-1

TABLEAU

SÉANCE

ÉQUIPE LOGEMENTS N° Photo

Emplacement (préciser le nom de la rue et des détails pour repérer le bâtiment sur le plan)

JUSQU’EN 1920 : L’ÈRE VILLAGEOISE Vers 1900, Saint-Priest est un village où la majorité des 2 500 habitants, les San-Priods, vivent de l’agriculture. Sur ses presque 3 000 hectares, 2 500 hectares sont à l’époque des champs ou des jardins. Commune très étendue, Saint-Priest fait alors partie du Dauphiné et du département de l’Isère.

ÉQUIPE COMMERCES N° Photo

Emplacement (préciser le nom de la rue et des détails pour repérer le bâtiment sur le plan) LA GARE

Saint-Priest s’est constitué autour du château et de l’église, le long de la route qui va de Bron à Grenay. Au milieu du XIXe siècle, est construite la ligne de chemin de fer Paris Lyon-Marseille et la ligne Lyon-Grenoble. La gare est créée, distante du village de plus d’un kilomètre.

LA GRANDE RUE

Saint-Priest est alors un bourg dauphinois aux maisons groupées autour de son château, avec la Grande Rue, les quartiers du Payet, du Grisard, du Puits-Vieux et du Bessay. Des fermes sont aussi installées dans les hameaux de Manissieux, de la Fouillouse et de Mi-Plaine.

ÉQUIPE EQUIPEMENTS Emplacement (préciser le nom de la rue et des détails pour repérer le bâtiment sur le plan)

LES MAISONS D’ÉPOQUE

Les maisons sont construites en terre, les encadrements sont en bois ou en pierre molasse. Cette méthode de maçonnerie en terre battue ou pisé est très répandue dans le Midi, le centre, dans les départements de l’Ain, du Rhône et de l’Isère. L’eau est relativement rare sur la commune, c’est pourquoi les fermes importantes creusent leur propre puits qui est mis à disposition des habitants du quartier ou partagé en copropriété.

ÉQUIPE INFRASTRUCTURES N° Photo

Emplacement (préciser le nom de la rue et des détails pour repérer le bâtiment sur le plan)

DES VITICULTEURS

Les San-Priods cultivent des céréales (blé, avoine, seigle), font du maraîchage, un peu de vigne et de l’élevage. Saint-Priest est alors un grand fournisseur de lait pour les Lyonnais. La sous-traitance pour le tissage lyonnais est une activité complémentaire, surtout pratiquée dans les hameaux.

À cette époque, la vie est rythmée par les saisons et les travaux agricoles. Au lendemain de la première Guerre Mondiale, Saint-Priest entre dans l’ère industrielle. Comment les transformations économiques et sociales vont-elles s’inscrire dans le paysage urbain ?

PHOTOS

N° Photo

ÉCOLE, RUE JEAN-JACQUES ROUSSEAU

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Jusqu’en 1905, date à laquelle le groupe scolaire rue Jean-Jacques Rousseau est construit, l’unique école se trouve dans le village au rez-de-chaussée de la mairie de l’époque.

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DES ANNÉES 20 À 60 : L’ÈRE INDUSTRIELLE Les pouvoirs publics n’investissent la question du logement que dans le courant du XXe siècle. À l’ère industrielle, des initiatives privées voient alors le jour à l’image des patrons qui prennent en charge le logement de leurs ouvriers pour assurer les conditions de développement de leur activité. Deux industriels de renom vont marquer l’histoire de la ville dès le début du XXe siècle : Marius Berliet et Henri Maréchal.

DES ANNÉES 60 À 2000 : L’ÈRE DU COLLECTIF Au vu du contexte politique et de l’évolution démographique, les pouvoirs publics interviennent massivement, à partir des années 60, pour répondre à la pénurie de logements. Saint-Priest va connaître une mutation radicale. Entre 1962 et 1975, période charnière, la bourgade rurale laisse place à de grands ensembles d’habitat collectif.

LES ÉQUIPEMENTS EN CENTRE-VILLE

La construction de la Cité ouvrière Berliet, connexe à l’usine située sur la commune de Vénissieux, débute en 1919 et compte jusqu’à 250 familles en 1925. Cette cité représente à l’époque une innovation et reflète l’intérêt de M. Berliet pour le taylorisme alors très en vogue dans la grande industrie. À l’origine, cette cité est destinée au logement du personnel d’encadrement de l’usine : cadres, contremaîtres, employés spécialisés. La cité se compose de 61 pavillons et de 3 immeubles collectifs, construits entre 1919 et 1965, dont la « grande maison » qui abrite des commerces au rez-de-chaussée. La ferme maintient son activité et les habitants de Berliet vont notamment y chercher le lait.

CITÉ BERLIET

Pendant la Seconde Guerre mondiale, une partie de la cité est démolie. Les maisons ne seront pas reconstruites tout à fait à l’identique. Néanmoins, la Cité Berliet existe toujours, les logements ont été revendus à certains locataires occupants entre 2003 et 2006 et constituent désormais une copropriété.

LE GRAND BEL AIR

L’USINE ET LA CITÉ BERLIET

LES CHALETS

Après la première guerre, Henri Maréchal, entrepreneur vénissian, construit une usine le long de la voie ferrée pour le tissage de toiles. À partir de 1936, la Cité Maréchal est édifiée dans le secteur de la rue Garibaldi et constitue alors un modèle d’habitat intégré. Elle se compose d’immeubles, les « Casermonts », de villas pour le personnel d’encadrement, de chalets, d’une école et d’un château d’eau.

LES CITÉS P.L.M.

En 1938, la cité SNCF (anciennement appelée PLM du nom de la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée) est érigée à proximité de la gare de triage puis classée en habitation à bon marché (HBM). Des jardins ouvriers sont attenants.

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L’USINE ET LA CITÉ MARÉCHAL

Ne subsistent aujourd’hui de cette cité ouvrière qu’une douzaine de villas le long du boulevard des roses et certains immeubles qui ont fait l’objet de rénovation. Les chalets et les immeubles Casermonts ont été démolis dans les années 1970. Des groupes d’habitat, parmi lesquels les Cerisioz, ont été construits à l’emplacement des chalets.

Jusqu’au début des années 50, Saint-Priest présente encore l’aspect d’un village d’un peu plus de 5 600 habitants. Saint-Priest attire des populations rurales, des immigrés d’Europe, d’Asie et d’ailleurs. Dans un contexte d’industrialisation et de forte croissance démographique, comment la ville de SaintPriest va-t-elle répondre à l’importante demande de logements ?

Afin de renforcer l’identité du centre-ville, le vaste projet appelé « Banlieue 89 » est lancé pour réconcilier l’aménagement des espaces publics et des équipements des quartiers d’habitation.

ENSEMBLE IMMOBILIER ALPES - ALPES AZUR

De par les mutations socioéconomiques, l’évolution rapide du nombre d’habitants et les difficultés d’accès au parc HLM, certaines copropriétés privées rencontrent de plus en plus de difficultés et nécessitent, souvent à leur demande, des interventions publiques qui prendront différentes formes. La dévalorisation du parc public et privé des années 60/70 et surtout le souhait des collectivités de répondre aux besoins d’aujourd’hui (nouvelles compositions familiales, typologie de logement inadaptée…) incite la ville à intervenir sur le bâti, en lançant en 2003, le premier plan de sauvegarde sur les « Alpes ».

LA CONSTRUCTION DE BEL AIR

L’attention se porte ensuite vers Ménival, La Cordière et surtout Bel Air où des centaines de logements sont construits durant une dizaine d’années. Implanté sur un plateau en relief, le quartier Bel Air marque le tissu urbain actuel. Avec 11 000 habitants, c’est le quartier le plus peuplé de Saint-Priest. Le « Grand Bel Air » est composé de 2 800 logements sociaux répartis en 4 sous-secteurs : Louis Braille - Cordière (1970), Bel Air 1 (1970), Bel Air 2 (1972) et Bel Air 3 (1977) et de 1 000 logements privés construits pour la plupart par la Nouvelle Société Coopérative de Ménival.

Le nombre d’habitants double chaque décennie pour atteindre plus de 40 000 habitants vers la fin des années 1970. La demande urgente de logements est accentuée par le développement économique de l’agglomération lyonnaise : Saint-Priest se veut être un territoire accueillant et dynamique pour ces nouvelles populations. À l’aube du XXIe siècle, comment les enjeux de développement durable vont-ils émerger dans la construction de la ville ?

PHOTOS

Le centre-ville moderne construit entre l’avenue Jean Jaurès et Anatole France et la rue Henri Maréchal, regroupe les principaux services publics comme la mairie et la poste. 2 500 logements y sont construits entre 1962 et 1964. L’office HLM Porte des Alpes en construit environ 600 sur le périmètre. Des promoteurs privés lancent les programmes « Alpes - Alpes Azur » avec 618 logements, « Groupe Bellevue » (532 logements), « l’Ermitage » (180 logements) et « les Ormes » (270 logements au nord de l’avenue Jean Jaurès). La réalisation de voiries, d’équipements scolaires, sociaux et culturels tend à suivre le rythme des constructions. En 1970, huit groupes scolaires sont ouverts. L’hôtel de ville et la poste sont inaugurés en 1975, la médiathèque en 1987.

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DES ANNÉES 2000 À AUJOURD’HUI : L’ÈRE DURABLE

CARTES POSTALES ANCIENNES

Dans les années 2000, la ville continue sa politique d’équipements publics et voit l’arrivée du tramway en 2003, ce qui la place résolument aux côtés de la ville centre, Lyon. Le développement de Saint-Priest se poursuit, à un rythme moins soutenu, mais avec de nouveaux objectifs : renouvellement urbain, qualité de vie, développement durable.

CENTRE-VILLE - source www.delcampe.fr

GRAND BOULEVARD - source www.delcampe.fr

L’Opération « Cœur de Saint-Priest » concerne aujourd’hui environ 6 100 habitants et 2 550 logements, dont 84 % à vocation sociale. Une Zone d’Aménagement Concertée appelée ZAC du Triangle est mise en place sur une partie de l’opération. La recomposition urbaine du « Coeur de Saint-Priest » repose sur la volonté de relier des quartiers fragiles et de développer une nouvelle dynamique de centralité. L’opération propose un centre-ville réorganisé et rénové qui met l’accent sur l’habitat, les commerces et services, les déplacements et le cadre de vie.

LE « NOUVEAU MONDE » (RUE CLAUDE BERRI) - ZAC BERLIET

Plus récemment encore, la ZAC Berliet (créée en 2007, réalisations jusqu’en 2020) figure parmi les trois plus grands projets de la Communauté urbaine de Lyon et se veut un élément de liaison entre l’agglomération lyonnaise et sa deuxième couronne. L’opération comprend le développement d’une zone d’activité économique avec un pôle de services (40 hectares) et d’habitat (40 hectares). Est prévue la construction d’environ 1 000 logements, composés de maisons individuelles et groupées, de logements intermédiaires et de petits immeubles. Afin de répondre aux besoins des habitants, l’offre en commerces et équipements est étoffée avec la création à terme de 800 m² de commerces de proximité. La délocalisation du groupe scolaire et la création d’un équipement Petite Enfance sont également prévues sur l’ancien site de la ferme Berliet.

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LES MAISONS DE VILLE HÔTEL DE VILLE - source www.delcampe.fr

ZAC DES HAUTS DE FEUILLY

La Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) des Hauts de Feuilly, avec ses maisons à énergies renouvelables, est confiée à la Société d’Equipement du Rhône et de Lyon (SERL) en 1998, avec un démarrage des travaux en 2004. La ZAC comprend plusieurs projets d’habitation (logement social et accession libre) qui intègrent les concepts du Développement Durable : des maisons patio (de plain-pied et mitoyennes), des maisons de ville (une façade ouverte sur la rue), parmi lesquelles 31 maisons construites selon le label allemand « Passivhaus » en appliquant des principes de haute qualité environnementale et des maisons de parc (habitat intermédiaire ou petit collectif). Le quartier est structuré par des espaces publics largement paysagers où s’intègrent parfaitement les bandes cyclables, les chemins piétonniers et la ligne de tramway.

Tout au long de son histoire, Saint-Priest s’est voulue accueillante et la ville témoigne à travers ses rues et ses quartiers d’une adaptation permanente de la construction de logements aux besoins des différentes époques. Aujourd’hui, la commune se tourne vers un développement durable et solidaire. Ses qualités font d’elle une des principales polarités de l’agglomération lyonnaise. Elle doit donc relever le défi de répondre aux besoins importants en logements, liés à sa forte attractivité, tout en préservant sa qualité et son cadre de vie qui font son identité. REMERCIEMENTS : Madame Andrée Cerdeira Monsieur Pierre Cusin-Masset Les Amis du Vieux Saint-Priest - La San Priode Cercle Ilius Victor L’agence d’urbanisme de l’agglomération lyonnaise SOURCES : Christiane Roussé, Saint-Priest, ville mosaïque : populations, identités, interculturalité (1945/1980), Presse universitaire de Lyon, 2000 Les Amis du Vieux Saint-Priest - La San Priode, Saint-Priest histoire et vieilles chroniques, Éditions Alan Sutton, 2004 Les Amis du Vieux Saint-Priest - Raconte-moi la cité Maréchal, 2012 Cercle Iulius Victor, Les Alpes, 50 ans de vie commune Le fond Vernay

IMMEUBLES - LES CITÉS CASTOR - REVAISON - SOURCE WWW.DELCAMPE.FR

IE H P A R G O I L B I B

GRANDE RUE - source www.delcampe.fr

DES LIVRES JEUNESSE

DES SITES

> Copain des villes : explorer sa ville son quartier. KAYSER (R.), KAYSER (B.), BALLOUKEY (P.) Editeur : Milan, 1994, 269 p.

> Le CERTU Le centre d’étude sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions publiques, rattaché au ministère du Développement durable, permet le téléchargement gratuit d’études en lien avec la Ville durable www.certu.fr

> Popville Joy Sorman, Anouck Boisrobert, Louis Rigaud Editeur : Hélium, 2009 > Créacité Koen Poorter, Pieter Gaudesaboos Editeur : Milan, 2008 DES LIVRES POUR LES ADULTES > 50 activités pour découvrir l’architecture et l’urbanisme avec les CAUE à l’école et au collège. Sous la direction de Marie-Claude Derouet-Besson et de la Fédération nationale des CAUE. Editeur : SCEREN / CRDP Midi-Pyrénées, 2008

> Saga cité Film d’animation de sensibilisation à l’aménagement durable des villes, proposé par l’association Vivre en Ville, qui oeuvre à l’amélioration de la qualité de l’environnement et des milieux de vie par la recherche d’un aménagement du territoire optimal www.sagacite.org/ > Vivacités Un réseau d’éducation à l’environnement urbain en Ile de France http://www.vivacites-idf.org > Ville de Saint Priest www.ville-saint-priest.fr

BIBLIOGRAPHIE

PLAN DE COMPOSITION - ZAC DU TRIANGLE

En 2001, la commune de Saint-Priest engage une opération de renouvellement urbain (ORU) de son centre-ville. La démolition des bâtiments A et B de la copropriété les Alpes, effectuée en 2012, fait notamment partie du programme et a nécessité, dès 2004, une phase de relogement des ménages propriétaires et locataires.

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IRES

A PARTEN

colaire ationale, éussite S R t e s ucation n e d is é r l’ p e e d tr n n tio dation E e l’inspec - La Fon t-Priest d in a S e d n ciences, hône, nscriptio atique, s m é th ique du R - La circo a m m é l d a ta c n a e tion tem e la direc pe dépar t-Priest, urable d - Le grou d t n r de Sain e ie m n e e p r p B lo h e p et dév cole Jose M2 de l’é C / 1 M C se - La clas e Villes, Robins d n o ti ia c o - L’ass os, ler. iation Oïk oconseil - L’assoc iste et éc n a b r u i, uel Buck - Emman LA VILLE

DE SAIN

www.ville-saint-priest.fr

© Ello Éditions - SARL etcompagnie - Illustrations : Arnaud Quéré - 10/2013.

T

T-PRIES

IE SES REMERC


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