FESPA WORLD Issue 35 - Français

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1 FESPA WORLD n° 35 – FRENCH TRANSLATION P.3 La lettre de la Rédactrice en chef Les lecteurs perspicaces vont s’apercevoir immédiatement que le premier magazine FESPA de 2004 a été totalement transformé et paraît avec un nouveau « look », de nouveau sujet, et, le plus radical, un nouveau titre – FESPA World. Cette transformation est l’aboutissement de discussions sans fin, de longues recherches et de la conviction fervente que dans le monde d’aujourd’hui, voué à la vitesse, les magazines doivent être intéressants, informatifs et distrayants s’ils veulent retenir l’attention. Dans ce but, j’espère que ce numéro va atteindre des scores élevés sur ces trois points tout en restant représentatif de l’étique originale de la FESPA qui est de produire, avant tout, un magazine dont le premier but est de couvrir ce qui intéresse ses membres. Dans la cinquantaine de page qui suivent, vous pourrez apprendre des choses sur les tous derniers progrès dans l’impression sérigraphique et numérique, y compris la récente Journée portes ouvertes d’Oce au sujet de la nouvelle imprimante à plat Durst et un « Face à face » sous forme d’interview des Présidents de la FESPA et de l’ESMA. En plus, il y a un article d’opinion assez provocant et un « Mot de la fin » méditatif, avec aussi un Focus sur la Signalétique et le Graphisme, la baisse des matériaux pour le numérique et un court passage en revue des entreprises qui vont exposer à la Drupa en mai. Beaucoup à lire et à apprécier et, quel que soit votre verdict, j’espère que vous vous sentez capables de la partager avec moi. Val Hirst, Rédactrice en Chef Fespa World, Dessin et photogravure par Bate Design. Impression par Manton. Les photographies des articles sont fournies par les entreprises dont il est question. Les éditeurs n’acceptent aucune responsabilité pour tout commentaire fait dans des articles signés ou dans ceux reproduits en provenance d’une autre source, ni pour les assertions faites dans une publicité. Fespa World est disponible pour les personnes qui répondent aux normes définies par une circulation contrôlée et par abonnement. NOUVEAUX TOURS D’HORIZON 4 NOUVELLES DES FOURNISSEURS Les dernières nouvelles des fournisseurs y compris les nominations et les installations. 8 QUOI DE NEUF EN SERIGRAPHIE 12 QUOI DE NEUF EN NUMERIQUE 16 NOUVELLES DES ASSOCIATIONS Les dernières nouvelles des associations, agenda FESPA inclus


2 20 NOUVELLES DE LA FESPA : FESPA 2005 La voie de nos m étiers Quiconque s’intéresse à la sérigraphie, au numérique et l’impression industrielle, se doit de visiter FESPA 2005 ! OPINIONS 24 Il me semble…. Bryan Stringer s’interroge sur la fiabilité des imprimantes jet d’encre UV. INFORMATIONS 46 Insolation et son contrôle dans la fabrication des écrans Des écrans parfaits à chaque fois 48 Un coup d’œil sur les supports pour le numérique Nous vous offrons un petit coup d’œil sur la foule des options disponibles de supports 56 La Liste des contacts FESPA Le bulletin d’abonnement du magazine LE MOT DE LA FIN 58 Autrefois nous étions, maintenant nous sommes De la sérigraphie à la fabrication d’images ! ELEMENTS SPECIAUX 26 LA BELLE HISTOIRE Elle signifie des « machines » Durst se réjouit de l’apothéose des six derniers mois, période où elle a lancé une nouvelle imprimante jet d’encre à plat très abordable et amélioré sa très fameuse Rho 160. 30 FACE A FACE Un match au Paradis ? Ricardo Rodriguez Delgado et Rudi Röller discutent sur leurs espoirs d’une nouvelle Collaboration plus étroite entre la FESPA et l’ESMA. 34 EN VITRINE Notre passage en revue des toutes dernières applications en sérigraphie et numérique 38 FOCUS SUR… La signalétique et le graphisme – définissons le signe


3 40 UN COUP D’ŒIL SUR LA DRUPA Reconnue dans le monde comme la plus grande exposition de l’imprimerie, Drupa 2004 va attirer près d’demi-million de visiteurs du monde entier P.4 NOUVEAUX TOURS D’HORIZON NOUVELLES DES FOURNISSEURS Agfa et Thieme développent ensemble une presse jet d’encre pour la sérigraphie C’est plutôt excitant, et je pense, que cela va contribuer à ce que la sérigraphie reste maître du jeu, Agfa et Thieme viennent d’annoncer qu’ils vont collaborer pour créer une imprimante jet d’encre à plat pour des applications sérigraphiques. Ce nouveau système va offrir des avantages remarquables en vitesse et en qualité. La presse à plat va utiliser la prochaine génération de la technologie jet d’encre et les deux entreprises sont d’accord pour combiner leurs forces, leurs connaissances et les technologies dont elles sont propriétaire pour développer et vendre ensemble le nouveau système. « Nous avons confiance dans la qualification d’Agfa dans le jet d’encre et l’imagerie, qui combinées avec nos solutions en prépresse, sont un complément idéal des marchés de Thieme et de son leadership technique sur les marchés de la sérigraphie », dit le viceprésident d’Imaging Solutions d’Agfa, Jan Van Daele. « Le nouveau système va résoudre les problèmes de qualité et de productivité qui sont à l’heure actuelle, propres aux presses à jet d’encre pour des applications sérigraphiques ». « Le marché de la sérigraphie évolue très vite, mais la technologie d’imagerie n’a pas encore réussi à offrir des solutions vraiment « vivantes » qui pourraient générer des revenus supplémentaires pour les sérigraphes », ajoute Konrad Vosteen, le Directeur des produits de Thieme pour le Numérique. « Notre accord avec Agfa offre de grandes perspectives à la sérigraphie. L’entreprise pense montrer cette nouvelle technologie à FESPA 2005 à Munich, Allemagne. Agfa vient d’arriver à un accord avec Barco pour acquérir Dotrix NV, une entreprise belge qui développe, fabrique et vend des solutions numériques d’impression couleur pour des applications industrielles. Cette acquisition et la coopération avec Thieme sont la preuve de l’engagement d’Agfa dans les industries graphiques, tout spécialement les systèmes jet d’encre haut de gamme. Cela vient renforcer la déjà forte position d’Agfa dans l’épreuvage couleur numérique et les marchés d’impression numérique grand format avec ses systèmes Sherpa. Nouveau distributeur pour KPMF en Grande-Bretagne KPMF Direct Ltd est le nom choisi pour la nouvelle start-up de distribution lancée par la marque de signalétique, impression et imagerie numérique KPMF en Grande-Bretagne. Créé en 1991, Kay Premium Marking Films Ltd, le seul fabricant de PVC britannique ayant la capacité de couler et de coucher a voulu utiliser les initiales et logo familiaux dans son nouveau projet pour établir rapidement une position sans équivoque sur le marché et focaliser le maximum d’attention sur la marque KPMF.


4 « A notre avis, il ne peut y avoir de meilleur nom que KPMF Direct pour notre distributeur exclusif en Grande-Bretagne » dit Gary Thompson, le Directeur de Kay Premium. « Cela souligne l’engagement très fort de la nouvelle entreprise pour promouvoir nos produits et il envoie un signal clair : KMPF sera bientôt un acteur majeur dans la signalétique, les displays et le marquage de véhicule britanniques ». C’est Tony Hall qui est à la tête de KMPF Direct, il apporte au nouveau projet un trésor de connaissances techniques dans les applications industrielles et signalétiques pour les films adhésifs. Il dit : « les films de KPMF ont toujours été respectés par les utilisateurs dans le monde, mais, jusqu’à présent, il n’y a pas eu d’efforts particuliers pour leur promotion et la distribution en Grande-Bretagne. Grâce à KPMF Direct, les fabricants en signalétique et les autres utilisateurs en Grande-Bretagne pourront compter sur des matériaux sur stock, livrables en 24 heures. KPMF Direct va travailler en partant de son nouveau centre distribution et vente de 650 m2 à Lichfield, au cœur de l’Angleterre. Photo : Gary Thomson (à gauche) avec Tony Hall devant le nouveau centre de vente et distribution de KMPF à Lichfield. Démarrage foudroyant de Starflex Europe Kangwoo Co. Ltd, le fabricant Sud-coréen de la marque Starflex de films souple en PVC, vient d’ouvrir un Centre de distribution et de vente européen en Belgique, pour couvrir le marché européen à ses produits. La gamme Starflex comprend Back-lit, Front-lit, Blockout, Mesh, ainsi que des matériaux en laize de 5 mètres utilisables avec les imprimantes numériques en format géant (super-wide). Crée en 1985, l’entreprise fournit maintenant des clients en Asie, USA, Europe, MoyenOrient et Pacifique. Jihye Hong, le directeur de Starflex Europe s.a. commente : « Depuis que le marché numérique s ‘agrandit rapidement, nous pensons que le moment est idéal pour nous renforcer en Europe.


5 P.5 Autotype investit dans l’amélioration de sa fabrication Autotype a augmenté ses investissements dans son usine britannique avec l’installation d’une technologie de mesure nouvelle et innovante de ses bobines. Elle est ajoutée aux lignes d’enduction de l’entreprise récemment installées pour les films industriels utilisés dans les secteurs de l’instrumentation électronique et du secteur automobile. Ce nouveau système de mesure va permettre à Autotype d’atteindre des niveaux de contrôle de fabrication beaucoup plus précis qu’auparavant pour de gros volumes d’usinage de ce genre. Ce système innovant utilise les toutes dernières technologies laser pour déterminer l’épaisseur très exacte d‘enduction en une ou plusieurs couches sur une vaste gamme de supports polymères. Un des avantages principaux est que la bobine peut être scannée en continu à une vitesse pouvant aller jusqu’à 3 m/seconde ce qui permet à Autotype de régler et contrôler les épaisseurs de couche à grande vitesse. Thieme KXP offre un nouvel élan aux projecteurs Proka L’allemand Proditec, fabricant des caméras de projection directe et d’équipements connexes d’enduction d’écrans et d’équipement de traitement a fêté le Nouvel An avec un nouvel agent dynamique pour la Grande-Bretagne et l’Irlande. Thieme KPX a, avec beaucoup d’enthousiasme, sauté sur l’occasion de faire la promotion du fabricant numéro un de caméra de projection directe. Ils vont aussi tenir un service pièces détachées pour les utilisateurs existant dans les deux pays. « La Proka est reconnue dans le monde entier comme la Rolls-Royce de la projection directe, nous sommes donc ravis de la représenter », dit Bill Kippax. Il enchaîne : « la projection directe est particulièrement bien adaptée à la fabrication d’écrans pour l’impression de PLV grand format et d’affiches, la Proka est donc un parfait complément de notre ligne Thieme 5000 multi couleurs. Photo : Bill Kippax avec la camera de projection directe Proka à Kuhnel Graphics Wakerfield Une ligne tout automatique de fabrication d’écrans Si l’on en croît Lüscher AG, le fabricant suisse, les grands investissements ne se font pas seulement dans les presses d’impression en sérigraphie quatre ou cinq couleurs. De plus en plus d’entreprises importantes de sérigraphie investissent dans leur département de fabrication des écrans en partant du principe que des écrans parfaits sont la clef d’une impression d’excellente qualité. En fait, Lüscher vient d’installer une ligne automatique de production d’écrans de 28 mètres de long, spécialement construite pour correspondre aux écrans existants du client, de 260 cm de long par 250 cm de large.


6 La beauté du système suisse CTS Jetscreen est qu’il peut être utilisé en combinaison avec es machines dl’insolation, de lavage, de dépouillement, de dégravage et d’enduction fournies par d’autres fabricants importants d’équipement pour la sérigraphie. En plus, toutes ces opérations différentes peuvent se faire sous la surveillance d’un seul opérateur. Photo : Le Jetscreen de Lüscher constitue une partie d’une ligne intégrée. P.6 Nominations Natan Digital printers (2001) Ltd, un important fabricant de systèmes jet d’encre et de transfert thermique, a annoncé la nomination de M. Hanan Yosefi au poste de Président et CEO en remplacement de Rami Einav. Vétéran des industries graphiques et numériques, Hanan Yosefi, qui a un B.Sc. en science des ordinateurs et un Executive MBA de l’Université de Tel-Aviv, apporte ses vingt ans d’expérience en gestion à Matan. Il travaillait avant pour Objet Geometries, une entreprise très innovante en imprimantes 3-D. Il a aussi été CEO d’une autre entreprise high-tech israélienne. Auparavant, pendant ses quatorze ans à Scitex Corp, M. Yosefi a été le DG de la branche la plus importante et la plus rentable de l’entreprise. Scitex Vision annonce la nomination de David Watson au poste de Directeur des Ventes pour la GB, l’Irlande et la Scandinavie pour Scitex Vision Europe. Auparavant, il était Directeur des Ventes du Nord de la Grande-Bretagne. Sa promotion va renforcer l’organisation des ventes dans ces pays aussi bien que les relations de l’entreprise avec ses clients à travers l’Europe. David Watson sera responsable de toutes les ventes directes et de la revente des affaires dans ces régions respectives. En plus, il est le pivot de la gestion des comptes pour Scitex Vision Europe. VUTEk Inc. a nommé Glyn Evans Directeur Européen des Services et Assistance. Basé au Quartier Général Européen de VUTEk, en Belgique, il est responsable du développement du programme de services et d’assistance aux clients européens de VUTEk.Avec ses 23 ans d’expérience dans les industries graphiques, Glyn Evans a quitté la division Indigo d’Hewlett Packard dont il dirigeait le Service et l’Assistance en Europe. Avant cela, il a joué un grand rôle dans les services et l’assistance aux clients de Scitex. Glyn a déjà contribué à renforcer l’infrastructure de VUTEk en Belgique, en engageant un Coordinateur de l’Installation chez les Clients Européens, responsable de la relivraison, de la planification et de l’installation des produits de VUTEk et il supervisera aussi la mise au point du nouveau Centre Européen d’appel et de formation ouvert aux clients.


7 Avery Denison Corporation a nommé Don Stroebe vice-président et Directeur Général, à Roll Material Europe, avec mission d’apporter un leadership général pour les affaires de l’entreprise dans les supports en bobine.Don Stroebe apporte ses vingt ans d’expérience et de savoir-faire acquis chez Avery Denison. Nanti d’un diplôme d’ingénieur chimiste et de français, en plus d’un MBA de l’Université d’Etat de Géorgie, il a rejoint les rangs, dès ses débuts, de la Division Fasson Roll d’Avery Denison en Amérique du Nord en 1983. Installations Encad installe sa 100e imprimante Encad vient d’installer le centième exemplaire de son, imprimante VinylJet 36 qui permet l’impression d’encres entièrement aqueuses sur vinyle non traité aux Ateliers Davion, près d’Auxerre en France. L’entreprise qui est spécialisée dans la fabrication d’affiches grand format et la décoration de véhicules a été impressionnée par l’amortissement rapide de la machine livrée. CORjet s’avère être un succès environnemental L’australien Visy Displays, une division de Visy industries, une des entreprises les plus grandes du monde pour le recyclage des emballages et du papier, a installé une presse jet d’encre industrielle Scitex Vision CORjet dans son usine de Reservoir, un faubourg de Melbourne, Victoria, en Australie. La machine Scitex Vision CORjet qui va donner du tonus à l’offre des produits de Visy Displays a déjà permis à l’entreprise de s’attaquer à de nouveaux marchés tout en offrant de nouveaux services à ses clients existants. Maintenir des standards élevés en matière d’environnement est quelque chose d’extrêmement important pour Visy. Sybil Cline, le DG de Visy Displays dit : « notre désir est de fournir à nos clients des solutions en emballages et displays qui soient à la pointe dans la protection de l’environnement. Choisir la CORjet pour répondre à ces besoins était un choix évident. Les essais sur nos cartons ondulés recyclés à 100% collent bien avec nos affaires actuelles, et, très important, la machine qui utilise des encres aqueuses correspond tout à fait à nos exigences élevées dans la protection de l’environnement. En plus, sa réponse à l’impression de très petites quantités à un prix intéressant était un grand progrès pour nous, le système d’alimentation automatique s’avérant vraiment un plus ». La CORjet est la première presse numérique crée pour imprimer le carton ondulé. Elle peut imprimer des feuilles d’une taille allant jusqu’à 160 x 320 cm à une vitesse de 150 m2/heure, fournissant ainsi 29 feuilles plein format en 600 DPI « mode deux passages ». Le procédé d’impression est complètement automatique en partant du chargeur automatique à haute capacité, jusqu’au séchoir pour finir par le déchargement automatique. Les réservoirs d’encre sont de 3,8 litres ce qui permet de tourner avec une surveillance réduite au minimum.


8 Et Sybil Clyne de conclure : « C’est parfait pour la PLV, les prototypes d’emballage et les solutions « d’impression à la demande » où le temps est la clef, elle nous a donné la possibilité d’entrer dans une ère de développement de nouveaux produits ». P.8 Petit tour sur les nouveautés QUOI DE NEUF EN SERIGRAPHIE De l’ordinateur à l’écran (CTS), le clichage via une insolation numérique directe Les avantages de la fabrication d’écrans sans films vont bien au-delà des économies de coûts de matériaux : les utilisateurs du CTS font l’expérience d’une amélioration formidable tant de leur production que de la qualité de l’impression dans la mesure où les choses se passent plus en douceur, en toute sécurité et avec un contrôle parfait. Les améliorations commencent au stade de la création en offrant des images plus détaillées dans la mesure où toutes les améliorations peuvent se faire directement sur l’écran. Le CTS raccourcit les temps de calage et améliore le repérage. Il y a des avantages qui ne sont pas faciles à quantifier en termes financiers, mais l’élimination des dix étapes qui sont l’apanage des écrans en « analogique » a un remarquable impact sur les coûts. Le ScreenSetter de Kiwo existe en dimensions et configurations différentes pouvant répondre à tous les besoins de la plupart des sérigraphes. Qu’il s’agisse d’impression quadri sur CD ou DVDs, de la production de décalcomanies vitrifiables, d’impression de circuits en haute résolution ou d’applications pharmaceutiques, le ScreenSetter est capable de répondre aux applications les plus exigeantes et les plus rigoureuses de la sérigraphie. En même temps, l’utilisateur profite de la formidable souplesse du système CTS. •

En utilisant le système d’avant-garde CTS, le ScreenSetter de Kiwo porte la fabrication d’images à un niveau très élevé qui peut même dépasser la qualité des films en 2500 DPI. Il y a des améliorations, dans les gammes tonales, la stabilité dimensionnelle, le dépôt de l’encre et le repérage entre les couleurs. Il est possible d’imprimer des détails encore plus fins qu’auparavant (inexact, on peut imprimer en trame 300/pouce via les films - N. de la Trad.).

La clef de tout cela réside, pour le ScreenSetter, dans l’impact d’une lumière à onde très courte focalisée sur chaque pixel avec une précision de l’ordre de 2µ, La source de lumière ultraviolette est modulée grâce au système DSI et n’insole que les zones de l’écran qui ne devront pas être imprimées. Le dépouillement de l’écran est normal. Pas de cire, pas d’encre, pas de systèmes à jet d’encre. Le système ScreenSetter n’a pas besoin de consommables coûteux !


9 Le ScreenSetter utilise la technologie brevetée du procédé DLP de Texas Instruments. Dans ce procédé, la lumière ultraviolette est dirigée sur un DMD, un composant qui est fait de 1,3 millions de miroirs tétragonaux. Chacun de ces miroirs focalise un seul pixel et fonctionne individuellement soit pour focaliser la lumière sur l’écran soit pour l’en écarter ce qui laisse ces parties non exposées. Pendant l’insolation de l’image, l’ensemble de la tête de clichage, source UV comprise, la puce DLP et le système de lentilles se déplacent pas à pas sur l’ensemble de l’écran en X et Y. Le nombre des étapes de clichage est fonction du nombre total de micromiroirs sur la surface du DMD et l’ensemble de la surface à insoler. Tout cela se fait très rapidement avec une précision de l’ordre de 2µ. Les parties de l’image qui ne doivent pas passer laisser l’encre ne sont pas insolées parce qu’aucune lumière n’est projetée dans ces endroits. Grâce à cela, le temps d’insolation d’une couleur ne dépend pas seulement du tissu, de l’émulsion et de la résolution, mais aussi du dessin. Le format des fichiers pour le ScreenSetter de Kiwo est un standard TIFF GA qui est le plus classique des formats de fichiers utilisés par les RIPs. Cela facilite l’intégration dans des chaînes graphiques existantes. Un ScreenSetter Kiwo 4030 f2 qui vient d’être installé chez Johnson Matthey, Precision Studio, en Grande-Bretagne, s’est parfaitement intégré dans la chaîne de production et a déjà contribué à une réduction importante des coûts en produit et en temps, et l’entreprise s’est ouvertement réjouie de cette nouvelle acquisition. Pour plus d’informations, Tél. : +49 (0) 6222 578 0, email : screenprinting@kiwo.de ou visitez www.kiwo.de P.10 Norboard présente un nouveau Liner KemiGraph Norboard, le spécialiste de la ligne de cartons pour les arts graphiques de Smurfit Sheetfeeding, lance un nouveau papier couché destiné au contre collage qui permet des résultats sensationnels en sérigraphie. Le nouveau papier Kemigraph de 185 gr qui a été mis au point par le fournisseur M-Real peut être utilisé avec les divers cartons ondulés de Norboard, Il a un aspect plus éclatant, plus blanc brillant, permettant l’utilisation d’écrans plus fins ce qui permet d’économiser de l’encre et des rejets tout en améliorant l’image graphique. Avec le papier KemiGraph les quadrichromies et similis de qualité ne sont plus insurmontables pour les sérigraphes. On peut s’en servir sur la plupart des cannelures Norboard, y compris FE, B, E et ERB, et il limite la reproduction du creux des cannelures surtout sur les plus grosses comme les B et EB.


10 Pour plus d’informations et des échantillons gratuits : Tél. : 01 60 32 53 53 ou email : gary.cattell@uk.smurfitgroup.com L’Heavy-Duty Kleen-Screen révolutionne les systèmes de récupération Les sérigraphes peuvent maintenant réduire en temps de main d’œuvre la récupération des écrans, tout en économisant de l’argent , des solvants et des rejets grâce au nouveau système automatique d’élimination des émulsions Kleen-Screen d’A.W.T. World Trade, Inc. Contrairement à de nombreux systèmes de récupération des écrans, le Kleen-Screen automatise à la fois l’application de solvants et le lavage à haute pression, en combinant les deux procédés à l’intérieur d’une machine en acier inoxydable totalement fermée. Au lieu d’appliquer les solvants manuellement et de les essorer avec de chiffons, l’opérateur se contente d’entrer les écrans par l’alimentation avant du KleenScreen, de fermer les portes de sécurités en verre trempé et d’indiquer la dimension du cadre sur le panneau de contrôle. En appuyant sur le bouton de démarrage, le KleenScreen démarre ce qui libère l’opérateur pour d’autres travaux. A l’intérieur du Kleen-Screen, un système particulier de buses électropneumatiques fixées sur quatre têtes de projection mobiles qui couvrent simultanément les deux côtés en coordination avec le format des écrans, une méthode qui réduit le temps de travail et maximise l’utilisation des solvants. Une temporisation réglable permet de régler les temps de balayage en fonction des différentes épaisseurs d’émulsion. Quand le temps de traitement est terminé, les têtes se remettent au travail pour rincer avec de l’eau à haute pression – à 2.000 PSI – ce qui enlève les particules d’émulsion dissoutes. Un panneau translucide en fibre de verre permet d’inspecter l’écran en se servant de la lumière naturelle ou de la lumière artificielle. S’il reste des traces, l’opérateur peut rajouter un cycle d’arrosage à l’eau pure en abaissant un interrupteur. Le système automatique Kleen-Screen est complété par un système fonctionnant en circuit fermé pour économiser les solvants et existe en différentes dimensions. Pour plus d’informations, Tél. : 773 777 7100, fax : 773 777 0909 ou email : sales@awt-gpi.com

Spartanics lance un système de Consultations pour les sérigraphes Pour répondre à la nouvelle demande des sérigraphes qui veulent développer des marchés nouveaux, Spartanics lance un service de consultation pour les tenir au courant des solutions existantes en matière d’équipements de découpe sur platine. Le service est gratuit et permet aux sérigraphes de se procurer les meilleurs systèmes de découpe platine dans leur secteur d’applications. Pour obtenir une consultation avec Spartanics, Tél. : 001 847 394 5700, ext. 1300 ou email : rtrkovsky@spartanics.com


11 L’encolleuse Plug & Coat de Grünig Grünig vient de mettre sur le marché une machine d’enduction abordable qui joint une utilisation facile à un dessin élégant sans compromettre la qualité de l’enduction. L’encolleuse G-404 appelée plus simplement « Plug & Coat (« Branchez et Enduisez ») a les caractéristiques suivantes : une taille unique pour une dimension d’écran maximum de 125 x 125 cm, un prix très attractif, un poids net de 60 kilos et un système unique de déplacement sur une seule colonne. En plus, la racle d’enduction brevetée G-401 possède une lèvre interchangeable. Plug & Coat ne demande que peu d’entretien et peut être montée par l’opérateur lui-même sans aide technique extérieure. La meilleure caractéristique de la G-104 reste cependant le fait que lorsqu’elle est utilisée dans les mêmes conditions que les plus classiques G-405 et G-411 elle donne d’aussi bons résultats. Elle est donc parfaite pour les sérigraphes qui recherchent le meilleur rapport qualité/prix. Pour plus d’in formations sur la Plug & Coat G-405 et tous les produits Grünig : www.grunig.ch P.12-13 Oce va de l’avant Lors d’une récente journée porte ouverte à son quartier général de Poing en Allemagne, Oce a expliqué très clairement sa position actuelle dans de nombreux segments du marché qu’elle sert et a clairement indiqué son désir de devenir un acteur majeur, dans tout le secteur du display graphique. Val Hirst nous le raconte. Très connu, surtout en tant que maître dans le secteur du document de gestion, le Groupe Oce, qui emploie plus de 22.000 personnes dans le monde et a fait un CA de 2,8 milliards d’Euros en 2003, a profité de cette journée porte ouverte pour expliquer en détails son implication dans le secteur du display graphique. Michel Frequin, le Vice-président exécutif d’Océ pour les systèmes d’impression en grand format, a décrit le secteur comme : « un marché extrêmement attractif largement à plus de 1,7 milliard d’Euros aujourd’hui et qui progresse annuellement de 6% ». Il a ajouté que ce marché offre un énorme potentiel de croissance à Oce et ses clients. L’annonce de Frequin que l’entreprise avait l’intention de lancer les ventes du « toujours plus grand format » et une organisation des services dans le display qu’il décrit comme un « marché d’applications pilotes », ne fut donc pas une surprise. Il continuait : « pour atteindre notre but, nous devons non seulement être prêts à aider les imprimeurs commerciaux à fabriquer des éléments aussi variés que des affiches grands formats, des décors de flottes, des matériels pour la signalétique et la PLV, - nous devons aussi mieux faciliter une production plus efficace et meilleur marché en remplaçant les vieux procédés manuels par les nouvelles techniques numériques ».


12 Nous serons nombreux a être d’accord pour reconnaître qu’Oce a déjà pris un bon départ en lançant l’Arizona, la première imprimante jet d’encre à solvants sur le marché, fiable et d’un prix raisonnable. Il faut bien constater que de nombreuses entreprises dans le secteur de la signalétique et de la PLV ont construit leur succès commercial par l’acquisition d’une Arizona, sachant que plus de 1.500 Arizona 90/180s ont été vendues ces six dernières années. Bien que la machine d’origine ait été d’une certaine façon, dépassée par l’arrivée d’une nouvelle armada d’imprimantes jet d’encre à solvants meilleur marché, faciles à utiliser et efficaces, Oce garde la grande satisfaction de savoir qu’il fut le premier. En plus, Oce est persuadé que le lancement de l’Arizona 600 qui donne une meilleure qualité à plus grande vitesse, va fournir à ses clients une voie d’amélioration judicieuse. Frequin a expliqué que, cependant, Oce a encore plus confiance en les possibilités offertes par les encres UV. Il dit : « Dans la mesure où les encres UV polymérisent à l’instant même où elles sont exposées à la lumière UV, le besoin d’un temps de séchage est éliminé ce qui permet une vitesse d’impression plus élevée et augmente la productivité de la presse - une nécessité cruciale dans cette industrie émergente. En plus, les encres UV peuvent s’utiliser sur une très grande variété de supports – le verre et la céramique aussi bien que les plastiques, le métal et le carton – tout ce qui permet aux imprimeurs professionnels d’améliorer la gamme des services qu’ils offrent à leurs clients ». La première sortie sur le marché UV est l’imprimante jet d’encre à plat Arizona T22UV, spécialement conçue pour cibler les fabricants de PLV fabriquant des displays en petites quantités, des displays d’exposition et des produits et signes décoratifs. En décrivant la T220UV comme une évolution naturelle de l’Arizona T200 à solvant lancée l’année dernière, Frequin disait que l’imprimante à plat UV est un très important progrès pour le secteur du display graphique. La troisième nouveauté proposée par Oce est l’Arizona 60UV, une imprimante qui combine la possibilité d’imprimer sur des supports souples ou rigides. Frequin déclare : « je pense que c’est notre nouvelle offre la plus excitante parce que c’est exactement ce que la profession attend et elle a en plus un prix des plus attractif ». C’est vrai que l’Arizona est une franc -tireur car elle arrive sous les 50.000 Euros, moins de la moitié du prix de la plupart des imprimantes UV qui tournent autour des 100.000 Euros. Elle peut aussi imprimer pratiquement n’importe quel support que l’on puisse trouver. Frequin a conclu sa présentation en soulignant les possibilités excitantes que cette nouvelle technologie a créé. Il explique comment un client d’Oce a fait carrière en imprimant des papiers peints en éditions limitées tandis qu’un autre utilisateur avait imprimé avec bonheur des dessins classiques sur du marbre et du cuir. Un troisième client a raconté que son imprimante à solvant T220 lui a permis de réduire ses coûts d’impression sur supports rigides de près de 60%.


13 Il ne fait aucun doute que qu’Oce va maintenant conforter le succès de ses trois nouveaux lancements tout en décidant des innovations qu’il va mettre au point pour réussir dans son désir de devenir le plus important fabriquant dans ce marché déjà très compétitif. Précisions sur ces nouveaux lancements : L’Oce Arizona 600 est une imprimante à jet d’encre de taille moyenne (1,9 m de laize), de qualité industrielle et avec un volume élevé de production, destinée à produire des publicités attirantes pour des applications en extérieur. Elle peut donner une résolution allant jusqu’à 1.200 dpi apparents (618 x 618 entrecroisés) en utilisant la technologie Oce ColorBlend en six couleurs. Elle est idéale pour produire des auto collants de voiture à fort impact sur PVC adhésif aussi bien que grandes bannières très attractives. La vitesse de production va jusqu’à 20 m2/heure sur la plupart des supports avec une couverture d’encre moyenne. L’Oce Arizona 600 utilise des encres à solvant de grande durabilité fabriquées tout spécialement par 3M Commercial Graphics. Quand elles sont combinées avec des supports spéciaux, ces encres donnent des images de haute résistance en extérieur. La sortie convient aussi bien aux applications en extérieur qu’en intérieur quand la qualité d’image dans les hautes lumières, la vitesse et le volume de production sont demandés. En plus, la possibilité d’imprimer recto verso sur le même support permet aux imprimeurs d’offrir des bannières imprimées des deux côtés à des prix d’appel en diminuant les coûts en support et en finition. L’Oce Arizona 60UV, une imprimante jet d’encre hybride, est une machine d’entrée de gamme qui utilise la technique d’impression piezo et des encres UV pour produire de images pour l’extérieur solides sur des supports rigides et flexibles. Ce qu’elle a d’unique est d’être « la première jet d’encre qui combine à la fois les possibilités d’impression à plat et en bobine avec la technologie des encres UV » et un prix d’entrée de gamme. (et la Creon Jet 8250 d’Azero sortie il y a un an bientôt alors ?. N. de la trad.) D’autres modèles hybrides dans cette gamme de prix utilisant ou bien des encres aqueuses ou bien des encres à solvants, et d’autres systèmes à plat UV ont des prix plusieurs fois plus élevés. En utilisant les tables mobiles pour supports rigides comprises dans le système, un opérateur peut imprimer directement sur des supports rigides jusqu’à 150 cm de laize par 240 cm de long et une épaisseur de 8 mm. L’Oce Arizona 60UV peut imprimer directement sur toute une variété de supports rigides non couchés, comme des expansés, des feuilles de PVC, du polystyrène, des composites aluminium/plastiques, et autres, de manière profitable et facile. Les supports en rouleau comme les bannières et les vinyles PSA, en laize de 160 cm peuvent aussi être utilisés.


14 L’Arizona 60UV donne des images pour une vaste gamme d’applications comme les displays de PLV, des images d’exposition, des lumineux, des bannières, de la signalétique immobilière, et autres. Conçue pour opérer dans des environnements de production légers, elle peut être installée par l’utilisateur. Elle utilise le système Oce ColorBlendTM en technologie six couleurs pour donner une résolution apparente de 600 dpi. La vitesse d’impression atteint 18 m2/heure en mode quatre couleurs. L’Oce Arizona T220UV est la première presse UV du marché numérique. La T220UV utilise la technologie piezo et les encres à polymérisation UV pour produire des images résistantes en extérieur. Elle peut imprimer directement sur des supports rigides ou flexibles jusqu’à 156 cm de large sur 3 mètres de long et 5 cm d’épaisseur. Elle est idéale pour les volumes de production faibles et moyens qui demandent une sortie de haute qualité sur une grande variété de supports. C’est un produit complémentaire de l’Oce Arizona T220 qui utilise des encres à solvants, les deux imprimantes sont conçues pour donner des avantages particuliers à leurs utilisateurs en fonction de leurs besoins. Pour les clients qui préfèrent utiliser les encres UV, la T220UV peut imprimer directement sur une grande variété de supports non couchés rigides ou flexibles comme vu plus haut, aussi bien pour l’intérieur que pour l’extérieur. Pour plus d’informations sur les produits Oce, allez sur le site Web : www.oce.com QUOI DE NEUF EN IMPRESSION NUMERIQUE P.14 Des améliorations sur la FabriVu 3360 EC VUTEk a apporté des améliorations qualitatives à sa FabriVu 3360 EC. Avec ses 360 DPI, elle offre maintenant une sortie améliorée des demi-teintes, un meilleur passage dans les zones de demi et quart de tons, de meilleurs détails dans les valeurs d’ombre et les hautes lumières.Incomparables par rapport à toutes autres technologies d’impression de tissu, les avantages de la FabriVu 3360 EC vont permettre aux utilisateurs d’améliorer la qualité de l’impression. La FabriVu 3360 EC est une machine rapide et fiable en trois mètres de laize, huit couleurs pouvant imprimer directement sur une vaste gamme de popelines et de tissus pour drapeaux, du genre utilisé surtout pour les évènements sportifs et les bannières. Tous les matériaux imprimés demandent un procédé de transfert sublimable secondaire pour améliorer les couleurs vives, une manipulation souple et le lavage. Pouvant passer de la haute qualité d’impression en huit couleurs à l’impression rapide en 4 couleurs (Fast-4), la technologie de transferts sublimable à base de teinture de la FabriVu, remplace très bien les procédés d’impression électrostatiques traditionnels et est idéale pour les applications sur drapeaux et bannières.


15 NovaJet – La prochaine génération La première imprimante grand format mis au point conjointement par Encad et Kodak, la NovaJet 1000i va, selon ses créateurs, redéfinir les relations entre la vitesse d’impression en grand format, la qualité d’image et le coût par image. Elle passe pour la première imprimante combinant l’expérience d’Encad en matière de grand format avec les formidables connaissances et recherches de Kodak en matière de sciences de l’image couleur et elle a été créée pour offrir une nouvelle définition de la productivité en matière de jet d’encre grand format. L’imprimante permet des vitesses d’impression plus élevées, combinant technologie de pointe et bas coûts opérationnels. Barry Lathan, le Directeur d’Encad explique : « La 1000i a été mise au point pour répondre à une forte pression de nos clients, prospects et partenaires sur des segments-clef du marché, tous demandaient une machine pouvant combiner vitesse, qualité d’image, fiabilité avec de faibles coûts en matière de matériel et de consommables. Nous croyons que la NovaJet 1000i répond à ces critères ». Un passage moins long dans la machine est assuré par une tête d’impression d’avantgarde permettant une impression rapide et par une nouvelle technologie de séchage. Cela permet d’avoir un rendement élevé sur divers supports. Avec un prix d’imprimante de moins de 20.000 Euros, et le coût d’encre le moins élevé de sa catégorie, l’imprimante 1000i va aussi répondre à la demande des clients qui désirent un faible coût de l’ensemble des opérations ce qui maximise les rentrées et les marges potentielles. ENCAD obtient une qualité d’image exceptionnelle à grande vitesse avec une technique de masquage d’impression spéciale nommée « Intelligent Mask Technology ou IMT ». Un masque d’impression est un filtre qui est appliqué aux fichiers d’images par l’imprimeur pour déterminer quels points sont déposés lors de chaque passage d’impression quand on est dans un mode particulier d’impression. Les ingénieurs d’ENCAD ont imaginé un procédé qui maximise la technique de masquage de l’impression pour chacune des six couleurs d’encre.


16 P.16 NOUVELLES DES ASSOCIATIONS C’est notre compte-rendu d’événements occasionnels mettant en lumière la vie des gens dans les nouvelles. La SGIA intensifie ses activités de recrutement en Europe L’Association pour l’Imagerie Graphique en Impressions spéciales (SGIA) et son affiliée, la DPI (Association de l’impression et de l’Imagerie Numérique) vont travailler avec l’Association Graphique hollandaise ZSO pour développer les services à ses membres européens et recruter davantage de membres pour la SGIA/DPI. Ce nouveau partenariat remplace un accord plus ancien entre la SGIA et Promotion Projects BV d’Amsterdam ; en conséquence, l’exposition européenne planifiée, SGIA 2004 qui devait se tenir en octobre 2004, est annulée. Le Président de la SGIA/DPI, Michael Robertson nous dit : « L’objectif de la SGIA est d’offrir des outils spécialement conçus pour aider au succès de toutes les entreprises en impressions spéciales. Nos réunions et les services aux membres individuels sont destinés à compléter le travail de la FESPA qui se fait au niveau des Associations Nationales et est célèbre pour son exposition ». Robertson, histoire d’insister sur la vaste base de connaissances des Associations, met l’accent sur le fait que la SGIA/DPI compte des milliers d’entreprises membres à travers le monde et répond à plus de 2.400 questions techniques et commerciales chaque année. « L’ensemble de notre industrie de fabrication d’images a besoin d’une entité globale pour la soutenir, en permettant tout particulièrement la création de standards internationaux techniques et commerciaux plus uniformisés. Les outils et informations élaborés par la SGIA seront disponibles – avec l’aide de la ZSO – dans tous les pays pour aider les professionnels de l’imagerie de prendre les meilleures décisions techniques et commerciales possibles. Robertson poursuit : « Pour être compétitifs, nos membres doivent comprendre et utiliser des technologies qui répondent du mieux possible à la demande grandissante de leurs clients. Cette souplesse dans les possibilités part de connaissances qui sont déjà disponibles ». Le secrétaire de la ZSO, Marius Gort, ajoute : « Nous sommes très excités par les possibilités offertes par la SGIA/DPI. Les services aux membres complètent parfaitement ceux que la ZSO offre aux siens. La ZSO est l’une des plus importantes associations européennes et nous pensons que les fabricants d’images et les fournisseurs des autres pays d’Europe peuvent profiter de ces services supplémentaires encore plus que les entreprises hollandaises ». « La masse des ressources accessibles sur les sites Web de la SGIA et de la DPI est extrêmement intéressante et il sera possible de les utiliser dans une optique européenne. Nous pourrons, par exemple, fournir des informations sur la santé, la sécurité et l’environnement en tenant compte des directives de la CE ».


17 Les sites Web de la SGIA et de la DPI (respectivement www.sgia.org et www.dpia.org) contiennent une grande partie des ressources en matière d’informations de la SGIA et de la DPI – la plus importante librairie relative nos techniques disponible sur le net. Les moteurs de recherche des sites ont numérisé en détail les publications et les articles spéciaux des associations (beaucoup sont en fichiers PDF chargeables). Robertson a insisté pour dire que le but de l’établissement de ces nouvelles relations est avant tout d’aider les entreprises d’imagerie à travers l’Europe. Autour des associations Européennes Pays-Bas L’association Hollandaise élit un nouveau Président Suite à sa réunion de décembre, l’Association Hollandaise des Sérigraphes, a élu Jan Kerdel, le propriétaire de deux entreprises de sérigraphie, Kerdel Zeefdruk et Kerdel Display dont il est le président. Enrico Steijn et Hwie-Yang-Kwee ont été réélus au Bureau. L’association a organisé une superbe réception de Nouvelle Année à Nimègue le 9 janvier. 250 de ses membres y ont assisté. L’un des membres fête son 75e anniversaire L’entreprise membre Van de Geest Screenprinting vient de fêter son soixantequinzième anniversaire. Installée dans le centre médiéval d’Utrecht, Van der Geerst était, au départ, spécialisée dans la production de décalcomanies pour des applications très spéciales comme les timbres fiscaux qui étaient obligatoires sur les vélos avant la seconde guerre mondiale, en Hollande et dans son ancienne colonie, l’Indonésie. Maintenant, sa production est infiniment plus diversifiée et va des transferts de haute qualité pour les applications industrielles les plus pointues jusqu’aux décalcomanies pleines de couleurs qui sont posées sur les sabots hollandais pour leur donner une apparence ancienne, ce que les touristes adorent ! Le propriétaire et directeur en est maintenant Nol van Beek, le petit-fils de l’un des fondateurs. Van der Geest s’est appuyé sur la lithographie plus que sur l’offset jusqu’en 1960 puis s’est dirigé vers la sérigraphie et ses très anciennes presses litho travaillent maintenant dans un musée. La passionnante histoire de l’entreprise est décrite plus en détail dans une brochure publiée par Van der Geerst avec la participation pour l’écriture d’Ad Versteeg, le rédacteur en chef du magazine de sérigraphie hollandais. Ad était très bien placée pour obtenir un tas d’informations utiles de première main à la fois du père de Nol van Beek et des employés les plus anciens. La description des difficiles décades qui avaient suivi le crash de Wall Street peu après le démarrage de l’entreprise, puis la grande dépression et les difficiles années de guerre permet d’apprécier combien la vie est quand même bien plus facile de nos jours pour les sérigraphes, même s’ils n’en ont pas vraiment conscience !


18 Pour plus d’information, allez sur le site Van Der Geest à www.decalprint.nl Réunion des membres La SSTF organise une réunion de ses membres les 23 – 25 avril 2004 à Jönköping. Dans le programme, une visite d’étude et des séminaires concernant le Technique et l’Environnement. Pour plus d’informations, contactez Anders Nilsson à info@gamlebyscreen.se Enfin un nouveau site Web facile à visiter L’Association Suédoise vient de créer un nouveau site, simple à visiter, pour faciliter la prise d’informations tant par les sérigraphes que par leurs clients. Le site crée des liens avec les sites de ses membres et bien sûr avec le site de la FESPA. On peut y accéder à www.screentryck.org P.17 Belgique Nouvelle initiative de l’Association Belge Dans la foulée de l’élection de Christian Duyckaerst à la Présidence, l’Association Belge de Sérigraphie organise un tournoi de golf le 30 avril, tournoi ouvert à tous les sérigraphes et imprimeurs numériques qui souhaitent y participer. L’association s’est assuré la sponsorisation d’une dizaine de fournisseurs de sérigraphie et de numérique et est absolument sûre que ce très agréable événement fera un excellent « tour de chauffe » en vue des trois sessions de travail qui vont couvrir plusieurs points importants pour la sérigraphie et le numérique. Pour expliquer ce qui sous-tend cette initiative, Christian Duyckaerst explique : « il était clair, aussi bien pour moi que pour Isabelle Lefebvre, la Secrétaire de l’Association, que pour réussir à dynamiser l’association nous devions faire des choses différentes pour attirer les membres. Jusqu’à présent, nous avons invité 80 entreprises à participer et nous espérons que la Journée de Golf va leur offrir une possibilité de se rencontrer de manière informelle et d’échanger des vues, des nouvelles et des idées avant de commencer à travailler sérieusement ». Les sessions de travail sont conçues pour couvrir les sujets brûlants auxquels sont confrontés actuellement la sérigraphie et le numérique. Parmi les sujets : « Sérigraphie ou numérique, concurrents ou complémentaires ? », « La situation environnementale en Belgique par rapport à ses voisins », « La standardisation dans le prépresse », « Les différences entre les encres UV et les encres à solvants ». Les assistants seront priés de voter sur l’ordre dans lequel ces sujets seront abordés. Pour plus d’informations, visitez le site web : www.print-display.be


19 Suède La SSTF démarre un nouveau « Projet Affiche » Pour faire suite aux trois compétitions précédentes, des grands succès, l’Association des Sérigraphes Suédois vient de lancer son projet 2004. Il est conçu pour permettre aux étudiants suédois des arts graphiques d’en apprendre au moins un peu sur la sérigraphie en leur demandant de créer une affiche sur un sujet donné. Dans sa première édition, en 2001, seuls trois Collèges y participaient et il y avait eu 50 envois qui reflétaient le thème « La Suède en 2001 ». Les six meilleurs envois ont été imprimés en sérigraphie en tirages limités à 40, en 70 x 100 cm. Chaque étudiant vainqueur en recevait dix, ainsi que leur collège et le reste était conservé par la SSTF dans le but d’en faire une exposition. Deux concours suivirent en 2002 et 2003 sur les thèmes « La responsabilité dans le dessin » et « Globalisation » et, à partir de 2002, quatre collèges participaient. Le thème de cette année est « l’Année 2003 » et la SSTF est ravie de dire que la réponse a été formidable ce qui risque de mettre les juges, Torbjörn Lenskog et Lars Liljendahl, deux des meilleurs créatifs suédois, dans l’embarras ! Les dix envois vainqueurs seront montrés lors d’une exposition à la Kulturhuset de Stockholm entre les 17 et 31 mars avec un vernissage le 16 mars. Ce Projet Affiche est une excellente manière d’encourager les jeunes professionnels des arts graphiques et les étudiants à en apprendre un peu plus sur la sérigraphie et si une autre association est intéressée par ce concept, elle n’a qu’à contacter la SSTF. Pour ce faire ou pour acheter un jeu des dix affiches, sur thème « l’Année 2003 », contactez Anders Nilsson par email : info@gamlebyscreen.se Photo : les images montrées ici viennent d’un livre commémoratif spécial qui célèbre les vainqueurs des trois derniers concours et est édité en association avec Grafiskt Paper et Bille de Göteborg, deux des nombreuses entreprises membres qui ont si généreusement soutenu ces concours. P.18 Hartmut Flothmann prend sa retraite La retraite d’Hartmut Flothmann le 29 février 2004, a engendré un certain nombre de changements récents dans l’Association des Sérigraphes Allemands. La longue et remarquable carrière d’Hartmut Flothmann dans le secteur de la sérigraphie a commencé en 1967 quand il a été nommé Secrétaire Général d’associations professionnelles allemandes de sérigraphes. En 1975, une réorganisation de l’association des imprimeurs allemands »Bundesverband Druck » l’amène au poste de Chef de Département pour les « Fonctions Spéciales » et à devenir responsable de la direction de la faculté de sérigraphie. 1987 voit une nouvelle orientation de sa carrière quand, suite à la fondation de Guilde des Sérigraphes Allemands, il en est nommé Secrétaire Général. Dès le début de cette activité, Hartmut a initié et supervisé les scores des initiatives relatives à l’éducation, la standardisation et la recherche et, il a aussi agi comme conseiller de la Deutsches


20 Institut Druck », l’association allemande responsable du développement de l’imprimerie, où il a développé un intérêt particulier pour la sérigraphie et la tampographie. Il s’est aussi occupé de la Faculté de Flexographie dans l’association de l’imprimerie allemande et devint Secrétaire Général de Association Européenne des Graveurs et de Flexographes (AGRAFLEXO) et de la Guilde des Flexographes Allemands. Au nom de toutes ses associations membres, la FESPA voudrait saisir cette occasion d’exprimer son appréciation pour le grand travail accompli par Hartmut Flothmann et son dévouement pendant toutes ces années et reconnaître amicalement sa contribution à l’imprimerie dans son ensemble. Avant de partir à la retraite, Hartmut part au loin avec sa famille : un « break » bien mérité. Nous étendons nos bons vœux pour une longue, heureuse et fructueuse retraite. Torben Thorn prend les rênes de l’Association des Sérigraphes Allemands Le successeur d’Hartmut Flothmann se nomme Torben Thorn, il a pris ses fonctions le 1er mars 2004. Né en 1975, Torben Thorn est diplômé en Sciences appliquées de la Faculté de l’Université de Wiesbaden, après y avoir ajouté une licence en Ingénierie Environnementale. En 2001, il a été nommé directeur technique à la « Bundesverband Druck und Medien », l’Association Allemande de l’Imprimerie, où il était responsable du département inter disciplines de l’environnement. Suivant les traces d’Hartmut Flothmann, Torben a aussi pris les fonctions de directeur du département des « Fonctions Spécifiques » et s’occupe donc de toute la gamme des activités de son prédécesseur. Au sujet de son nouveau rôle, Torben Thorn commente : « je suis ravi de continuer le travail entrepris par Hartmut Flothmann et j’espère qu’un jour, je serai à même de regarder en arrière pour y trouver la même qualité de réussite ». La FESPA lui souhaite une chaude bienvenue en attendant de bientôt travailler avec lui dans un avenir proche. P.19 Les expositions en 2004 Sign UK 2004 30 mars – 1er avril 2004, NEC, Birmingham Le plus important évènement britannique pour la signalétique Organisateur: Faversham House Group Ltd. Tel: 0208 651 7100 - Fax: 0208 651 7144 Email : exhibit@fav.house.com www.signuk.com


21 ISA 14 – 17 avril, Orange County Convention Centre, Orlando, Florida, USA Le plus important et le meilleur show international de Signalétique Organisateur: International Sign Association 001 703 836 4012 001 703 836 8353 Email: expo@signs.org www.isa.orgDRUPA 6 – 19 mai, Düsseldorf Fairgrounds, Allemagne La plus grande exposition mondiale des arts graphiques Organisateur: Messe, Düsseldorf Tel: 01 (0) 211/4560 900 Fax: 01 (0)211/4560-668 www.messe-duesseldorf.de Reclama 19 –22 mai, Parliament Palace, Bucarest, Roumanie Le salon international pour la publicité d’extérieur et Organisateur: Elga Expo Tel: +40 21 231 93 08 Fax: +40 21 231 93 09 Email: stefan.bartha@elgaexpo.ro www.reclama-fair.ro Visual Communication Europe 15 –17 septembre, Parc des Expositions, Porte de Versailles, Paris Le salon de la Signalétique européenne retourne à Paris cette année Organisateur: Reed Exhibitions Tel: 1 33 (0) 1 47 56 24 82 Email: eric.carabajal@reedexpo.fr \www.visualparis.com ASGA 15 –18 septembre, Beijing, Chine L’événement annuel majeur sur la sérigraphie en Organisateur: Chinese Screenprinting and Graphics Association Tel: +86 10 8404 3402 64001990 Fax: +86 10 6403 4996 Email shenchunyan@csgia.org www.asganet.com SGIA 6 – 9 octobre, Minneapolis Convention Centre, Minneapolis, Minnesota L’exposition annuelle US pour la sérigraphie et le numérique Organisateur: Specialty Graphic Imaging Association Tel: 001 703 385 1335 Fax: 001 703 385 1339 Email: Sgia@sgias.org www.sgia.org


22 K 20 – 27 octobre 2004 - Düsseldorf Fairgrounds, Allemagne L’Exposition internationale pour les plastiques et Organisateur: Messe Düsseldorf GmbH Tel: +49 (0)211 45 60 01 Fax: +49 (0)211 45 60-668 Email: k-online@messe-duesseldorf.de www.k-online.de Pro Sign 2004 21 – 23 Octobre 2004 - Frankfurt Fairgrounds, Allemagne The German Sign and Digital printing show Organisateur: Reed Exhibitions Deutschland GmbH Tel: + 0211 / 90 191 - 197 Email: pschmitz@reedexpo.de www.prosign.de Glasstec 2004 9 – 13 novembre 2004 - Düsseldorf, Fairgrounds Allemagne The International show for glass Organisateur: Messe Düsseldorf GmbH Tel: +49 (0)211 / 4560-01 Fax: +49 (0)211 / 4560-668 www.messe-duesseldorf.de FESPA 2005 31st May - 4th Juin 2005 - Munich, Allemagne Le plus important évènement mondial pour la sérigraphie et le numérique Organisateur: FESPA Tel: 01737 24 07 70 Email: info@fespa.com www.fespa.com Si vous voulez qu’un événement que vous organisez figure dans cette rubrique, envoyez tous les détails par fax ou email à Val Hirst à: Fax:: +44 1737 240 770 Email: val@fespa.com


23 P.20-22 NOUVELLES DE LA FESPA La lettre des nouvelles de l’exposition FESPA 2005 FESPA 2005 – La Voix de nos métiers Quiconque œuvre sérieusement dans la sérigraphie, le numérique et/ou l’impression industrielle se doit de visiter FESPA 2005 ! Voici quelques-unes des bonnes raisons de venir : C’est l’événement numéro un pour la sérigraphie, le numérique et l’impression industrielle, Vous y verrez plus de 350 exposants du monde entier sous le même toit, Les technologies les plus récentes seront en démonstration, Vous pourrez échanger vos idées avec les experts de la profession, Vous pourrez apprendre beaucoup dans les séminaires interactifs sur les sujets brûlants, les techniques et leurs applications, Vous pourrez assister à de conférences gratuites données par des orateurs renommés de nos professions. Avec déjà 162 exposants confirmés ayant loué 14.000 m2 de stands, FESPA 2005 est très en avance – plus de 60% - sur ses prévisions de vente d’espace et les ventes sont en hausses de 30% si on les compare, à date égale, avec celles des expositions précédentes de la FESPA. Avec encore quatorze mois avant l’ouverture de cette exposition internationale numéro un pour la sérigraphie et le numérique grand format, FESPA 2005 promet d’être un superbe événement. Il y a non seulement la fidélité d’anciens exposants, souvent les leaders de nos professions, mais aussi la présence, d’ores et déjà, de 15-20% de nouveaux exposants ce qui montre un développement important de l’exposition dans les secteurs du prépresse, du verre et de la céramique. Commentant cet élargissement de l’assiette de l’exposition, son Directeur, Frazer Chesterman dit : « les signes avant-coureurs sont extrêmement encourageants et reflètent parfaitement bien une évidence : la FESPA organise l’exposition mondiale la plus importante dans les secteurs de la sérigraphie et de l’impression numérique ». On s’attend à ce que FESPA 2005 attire plus de 350 exposants dans les quatre halls du Centre des Expositions de Munich. Il existe toutefois quelques exposants de 2002 qui n’ont pas encore réservé d’espace et les retardataires doivent contacter le Directeur International des Ventes, Michael Ryan, téléphone +44 17 37 24 07 88 aussitôt que possible de façon à être sûrs que leurs besoins soient totalement satisfaits.


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Les Sponsors de l’Exposition Cette année, l’exposition a un nouveau sponsor officiel, le fabricant autrichien MHM pour l’impression textile. Les directeurs de MHM Herbert Mayrhofer et Dagobert Girardelli expliquent la participation de leur entreprise : « En tant que commanditaire officiel, nous ne voyons que des avantages à offrir un maximum de collaboration pour assurer le succès de la plus importante exposition mondiale pour la sérigraphie. Nous voulons aussi pouvoir profiter du Salon pour montrer à nos clients du monde entier tout ce que nous avons mis au point pour les mieux servir ». FESPA 2005 a aussi attiré trois Sponsors Platine : Saati Print, le fabricant et distributeur italien de tissus et d’encres pour la sérigraphie ; Marabu, le fabricant allemand d’encres pour la sérigraphie et la tampographie et Vutek, le fabricant américain d’imprimantes numériques grand format. Frazer Chesterman est ravi de l’implication de ces quatre acteurs importants de nos professions. Il déclare : « Le soutien de ces fabricants reflète bien l’importance de FESPA 2005 dans le calendrier de nos technologies et je suis très heureux de notre travail commun avec eux pour assurer la promotion de l’exposition et en faire la plus importante jamais présentée ». Il existe d’autres possibilités de sponsoring toujours utilisables pour FESPA 2005, et les entreprises désirant tirer un parti maximum de leur implication dans sérigraphie et le numérique doivent contacter le Directeur International des Ventes, Michael Ryan, au téléphone +44 1737 24 07 88. Pourquoi Munich ? Munich, avec ses liens directs par route, rail et air, est un endroit parfait pour FESPA 2005 et, dans la mesure où c’est une ville très touristique, elle dispose d’un tas d’excellents hôtels qui répondent à tous les goûts et à tous les budgets. Sa disponibilité « inhérente » est renforcée par le Centre des Expositions de Munich, un endroit ultramoderne et très efficacement organisé offrant un total de 16 halls pour 160.000 m2 d’exposition, 13.000 places de parking et sa propre station de métro. Situé environ 30 minutes de l’aéroport – il y aura un service de navettes gratuites – et à environ 20 minutes du centre-ville, le Centre des Expositions de Munich est aussi un endroit idéal pour les activités et services annexes, les affaires et le social. Pour plus d’informations, allez sur : www.messe-muenchen.de Un nouveau site Web : www.fespa2005.com Pour améliorer sa campagne de marketing, FESPA 2005 a créé un tout nouveau site où il est très facile de naviguer. Ce site qui a des pages réservées aux exposants, aux visiteurs et à la presse, est régulièrement mis à jour de façon à donner les toutes dernières informations sur les séminaires, les conférences, les visites d’entreprises, le dîner de Gala, les Concours FESPA et bien d’autres choses encore.


25 Inscription en ligne Les visiteurs pourront s’inscrire en ligne pour obtenir leur entrée GRATUITE et également pour réserver leur hôtel via Maritz Travel à Munich, Allemagne, l’agence de voyage internationale spécialisée que la FESPA a retenu pour gérer les problèmes des réservations hôtelières. Dans la mesure où les chambres disponibles sont un élément d’importance pour les visiteurs de l’exposition, il est fortement conseillé de réserver le plus tôt possible pour éviter des déceptions. Le site de réservation est accessible en Anglais, en Français, en Allemand et en Espagnol : www.fespa2005.com (Notez que les visiteurs qui ne se seront pas prè-inscrits auront à payer un droit d’entrée sur place de 35€). Rencontres du Comité d’Organisation La première rencontre du Comité d’organisation a eu lieu le 29 janvier au Quartier Général de Saati à Côme en Italie. L’équipe des organisateurs de l’exposition a rencontré des exposants importants, des membres du Conseil d’Administration de la FESPA et des représentants de l’ESMA pour mettre au point la campagne proposée de marketing des visiteurs. La rencontre était une session interactive à double sens, toutes les parties présentant des suggestions et répondant de façon constructive aux propositions de l’équipe organisatrice. Karen Bentley, la Directrice du Marketing et des Opérations pour FESPA 2005 dit : « ça a été une session à la fois utile et productive, parce que, si nous avons beaucoup d’expérience en matière d’organisation d’expositions, ce sont nos visiteurs et nos exposants qui comprennent vraiment le marché. Ce genre de réunion est excellent, parce qu’il nous permet de voir si nous ciblons correctement notre campagne de marketing et si, dans l’ensemble, nous sommes sur la bonne voie ». La réunion a confirmé que les marchés de l’Est et du Nord Européen, autant que ceux de l’Inde et de l’Amérique du Sud sont les clefs du succès de l’exposition, et aussi que la FESPA doit tout faire pour attirer des visiteurs des secteurs industriels de niche comme le verre et la céramique. La mise sur pied de séminaires et de conférences sera un des aspects cruciaux de l‘organisation. En se référant à cette réunion, Jane Cedrone, la Directrice de la Communication en marketing de VUTEk fait ce commentaire : « Ce dévouement aux intérêts des exposants est très rafraîchissant. Alors que la plupart des organisateurs créent de vagues comités, le sentiment que nous avons ici – de l’extérieur - est que notre contribution et nos apports ont été écoutés et que cela aide à mettre l’exposition en bonne forme ». La prochaine réunion du Groupe d’Organisation aura lieu le 9 juin à Messe München. Cette réunion sera axée sur les aspects opérationnels de l’événement et s’occupera de la logistique de construction des stands et de leur démantèlement, la FESPA désirant s’occuper des moindres détails de l’expérience et éviter, le plus possible, le stress aux exposants.


26 Pour bientôt De maintenant à juin 2005, La « Lettre des Nouvelles de l’exposition FESPA » sera régulièrement publiée dans le magazine. S’il existe des domaines que vous voudriez particulièrement voir couverts, contactez Karen Bentley à +44 1737 24 07 88 ou par email à Karen.bentley@fespa.com Réservez dès maintenant votre badge gratuit de visiteur à www.fespa2005.com P.24-25 OPINION Il me semble….. Pour le premier de notre série d’évènements susceptibles de porter à polémiquer, Bryan Stringer, Président de B & P Light Brigade, pondère un tant soi peu la viabilité des imprimantes jets d’encres UV et tire ses propres conclusions…… La Drupa, ces Jeux Olympiques des industries graphiques est quasiment là, et un marché en particulier est en train ,de changer au delà de tout. La question est : est-ce que ces changements vont ajouter de la clarté ou de la confusion aux acheteurs potentiels. La technologie dont il est question est l’impression UV à plat. A la dernière Drupa, il y a quatre ans, il y avait quatre systèmes UV exposés, il n’en reste que la Zund et est à l’heure actuelle elle est le système dominat de la première génération des imprimantes UV, avec à l’heure actuelle plus de machines installées que les autres fournisseurs. A la Drupa qui arrive et vous ne pourrez pas y échapper, à ma connaissance, vous pouvez vous attendre à voir au moins 30 fabricants différents exposer des machines. Tous les grands noms de l’impression en imprimantes à solvants auront des systèmes UV à plat, en plus, il y aura des machines de fabricants européens dont nous n’avons jamais entendu parler et un tas de systèmes venant de fabricants Chinois ou Coréens. Est-ce que ce niveau d’intérêt des fabricants montre que les UV vont devenir la technologie dominante pour la production en grand format ? Ou s’agit-il de l’opportunisme de chacun pour sauter dans le prochain train où ils pensent trouver un fromage ? Qui sont les acteurs sérieux dans ce marché ? Qui va arriver à s’en sortir à l’issue der du développement frénétique actuel et exposera encore lors de la Drupa 2008 ? Et, le plus important, comment vous, les acheteurs potentiels, allez-vous prendre une décision d’achat cohérente dans le tohu-bohu du marché ?


27 Pour répondre en retour, brièvement à ces questions, je dis que, oui et sans aucun doute dans mon esprit, les systèmes à encre UV vont dominer le marché des displays dans les prochaines années, si, même s’il n’y a pas d’autre raison, l’actuelle pression environnementale et la nouvelle législation ordonnent l’abandon de la technologie des encres à solvants. C’est une question de temps. Le développement des UV est un processus lent et coûteux, les encres elles-mêmes doivent encore se sophistiquer et se perfectionner, et nous n’avons pas encore évalué entièrement leur potentiel. Tout cela aura sans aucun doute mûri à la Drupa 2008, mais cependant, pour la Drupa 2004 cela reste un cas de « que l’acheteur se méfie ». Trop d’entreprises ont regardé ce nouveau marché se construire sur le dos de la technologie UV et ont décidé qu’elles veulent une part du gâteau. Mais la capacité de ces différentes entreprises à mettre en vente une solution qui fonctionne et qui servira le client de la façon qu’il espère, est bien loin d’un coup d’épée dans l’eau qu’il pourrait bien être. Parmi les vendeurs actuels, Zund, Durst et Inca/Sericol ont, sans aucun doute, installé le plus de machines, et, par association, ont le degré de crédibilité le plus élevé. Ils ont maintenant un vrai retour d’utilisateurs bien réels, sont vraiment au courant des problèmes rencontrés par les utilisateurs des systèmes UV et ils vont tous exposer à la Drupa des modèles de la seconde génération qui seront parfaitement fiables. Il faut y ajouter l’éternel trio NUR, Scitex et Vutek qui ont tous de nouveaux systèmes à montrer et sont tous bien décidés à devenir les leaders du marché. Et ne méprisez pas Oce – l’entreprise a les moyens financiers de faire un gros coup sur ce marché en développement. En dehors de ceux que je viens de nommer, il devient difficile de prédire qui fera quoi. Les plus petits fabricants européens courent le risque de voir leurs frais augmenter plus vite que leur base de clients, une recette qui mène tout droit au désastre. Les machines chinoises et coréennes qui, à certains moments ont été un peu rustiques, peuvent s’apercevoir que le développement des systèmes UV est bien plus contraignant qu’un simple clonage de la technique existante des systèmes à solvants. En plus, leur capacité à amener des produits réellement innovants sur le marché, particulièrement en ce qui concerne les nouvelles technologies, reste un vraie inconnue. Bien que, sans aucun doute, certains vont persévérer et devenir florissants, bien d’autres retourneront aux techniques existantes à base de solvants et laisseront d’autres faire le travail de fond avant de s’y essayer de nouveau, jusqu’à un certain point, plus tard. Pour Drupa 2008, nous pensons que les acteurs dominants seront le trio européen de Zund, Inca et Durst qui ont tous une excellente réputation, des bases de clients fidèles et son connus pour la qualité de leur ingénierie et de leur assistance. NUR, Scitex et Vutek, s’ils peuvent s’arrêter de s’entretuer assez longtemps pour résister à l’assaut de ceux nommés plus haut, seront tous là ou pas trop loin.


28 En dehors de cela ? C’est vraiment à chacun de le deviner. Ce que je peux vous dire et que la technologie UV n’est pas un marché qui sera dominé par les ventes et le marketing, il sera dominé par l’ingénierie, des placements de produits astucieux et un support tangible des clients.Pour ces raisons, l’impression UV est le secteur du marché graphique qui est potentiellement taillé sur mesure pour être dominé par un fabricant européen. Est-ce que vous êtes d’accord avec les assertions de cet article, ou absolument pas d’accord ? Quoi que vous puissez croire, sentez-vous, s’il vous plait, absolument libre de donner votre avis sur cet article, ou bien sûr, n’importe quel autre sujet lié à nos technologies dont vous pensez qu’il est important et peut élargir le débat. Adressez vos suggestions à Val Hirst, rédactrice en chef, FESPA, Association House, 7a West Street, Reigate, Surrey, Great Britain RH2 9BL ou envoyez un email à val.hirst @fespa.com . P.26-28 EVENEMENTS SPECIAUX UNE GRANDE HISTOIRE Elle signifie des machines Après son récent triomphe à la récente exposition PMA à Las Vegas, où ses produits ont remporté un tas de Prix dans le Concours annuel des Awards DIMA, Durst est ravi des sommets atteints ces six derniers mois, période pendant laquelle il a lancé une imprimante jet d’encre à plat abordable et amélioré sa très fameuse Rho 160. Reportage de Val Hirst. Fondée en 1929 et connue surtout, dans ses débuts, comme apportant des solutions hautement spécialisées pour un traitement numérique dans les domaines de la photo professionnelle et de l’impression, Durst est aussi considéré maintenant comme un des acteurs les plus importants dans l’impression numérique au jet d’encre. La première machine numérique qui fasse date, la Lambda 130, une imprimante laser qui était aussi la première machine en grand format pour l’exposition directe d’images numériques et de données de textes, fut lancée en 1994, mais l’entreprise ne lança sa première machine jet d’encre qu’en 2001. Cependant, quand la Rho 160, une machine jet d’encre à plat extrêmement souple conçue pour imprimer directement sur une gamme étendue de matériaux dont le papier, les vinyles, les textiles et les panneaux, vint finalement sur le devant de la scène, elle eu immédiatement un tas de fans.


29 Encouragé par cette popularité, Durst a continué avec un second nouveau lancement. En décembre dernier, l’entreprise dévoilait la Rho 250 dans son usine de Lienz en Autriche à un groupe de journalistes et de clients venant du monde entier. Présentée comme une imprimante jet d’encre à plat plus abordable, ciblant des entreprises plus petites travaillant dans les domaines de la sérigraphie, de la signalétique et du numérique, un des éléments les plus attractifs de la Rho 250 est incontestablement son prix. Ne coûtant que 228.000 € pour la version de base Rho 250/8, version qui peut être utilisée pour imprimer directement sur des panneaux d’une épaisseur pouvant atteindre 4 cm et un poids de 50 kilos. Elle est simplement une bonne affaire quand on la compare avec ses concurrents les plus proches. La version 208 i qui est vendue aussi à un prix très intéressant – 239.000€ - est une machine de production un peu plus robuste, utilisable pour la plupart des applications industrielles. Et elle peut imprimer des panneaux d’une épaisseur de 7 cm et un poids maximum de 70 kilos. Les deux machines sont pratiquement moitié moins chères que leurs plus proches rivales et elles sont livrées complètes avec une station de travail Compaq DS 10 avec écran, le logiciel de l’imprimante Durst comprend un RIP, l’installation et deux jours de formation de base. En expliquant la philosophie derrière la Rho 250, Michael Luckler, le directeur des ventes et du marketing en Europe dit : « Nous avons travaillé pour sortir une imprimante qui offre les mêmes avantages que la Rho 160 en termes de spécifications et de qualité d’image mais celle-ci était irrémédiablement hors de portée des petites entreprises incapables d’investir plus de 500.000 €, mais qui restent à la recherche de la productivité. En plus, la Rho 250 a été conçue pour être modulaire de façon à ce qu’elle puisse être améliorée au fur et à mesure que les affaires se développent ». Il ajoute que la Rho 250 va permettre à de nombreuses entreprises de s’étendre pour la première fois dans de nouveaux secteurs. Il dit : « la Rho 250 est idéale pour des applications en PLV où des petits tirages livrés très rapidement sont la règle. Nous croyons aussi qu’elle va faire un tabac chez les fabricants de signalétique qui pourront économiser sur temps et le travail en imprimant directement sur un support pour le signe plutôt que d’y coller du vinyle ou d’y appliquer des graphismes imprimés séparément. Mais cela leur ouvrira aussi un tas de secteurs industriels : on peut l’utiliser pour imprimer sur des panneaux frontaux des produits blancs, les portes parefeu, les tuiles structurées de plafond, les fournitures de bureau, les faces avant et encore bien d’autres choses ». Equipée de huit têtes d’impression spéciales de Spectra et utilisant la propre encre UV de Durst et la même technologie jet d’encre piezo que la Rho 160 Plus, la Rho 250 utilise le travail en CMJN et offre trois niveaux de productivité. En mode standard elle est capable d’imprimer jusqu’à 20m2 à l’heure en 360 dpi sur une vaste gamme de matériaux y compris ceux qui ont des surfaces structurées comme les panneaux en expansé dur, en expansé mou, aluminium, PMMA, carton plein et cannelé, pour produire des images de haute qualité.


30 En plus, le logiciel maison Durst Rho permet un traitement d’image en cours de travail (balance, amélioration de la netteté, recadrage, mise en page et corrections) et sans arrêt ce qui permet une productivité maximale et une usage minimum du disque dur. Autre avantage : un nouvel alimentateur et empileuse en option qui permet à l’imprimeur de faire le tirage avec un minimum d’interventions. Les feuilles sont délivrées depuis un empileur et mises sur palette, alignées et justifiées à droite vers le margeur et transportées vers les rouleaux serrants de la RHO. En plus, pour faciliter la traversée en réduisant les temps de chargement et de déchargement, l’avantage principal est qu’une seule personne peut conduire facilement la Rho, en leur permettant de manipuler des feuilles de supports lourdes ou grandes y compris celles avec des surfaces fragiles comme le verre ou les polycarbonates. En réalité, il est possible pour une seule personne d’utiliser les différents outils d’alimentation immédiatement, avec la Rho chargée pour lui permettre d’imprimer de gros volumes d’une manière inattendue. En pré lancement, l’imprimante a passé des tests bêta dans deux entreprises d’impression en Italie, Color Zenith à Milan et Imaging Pro qui est installé près de Venise. Les deux entreprises s’en sont déclarées enchantées et quand la Rho 250 a été lancée à Sign Italia à la fin de l’année dernière et Durst y a immédiatement pris deux commandes, un incontestable succès qu’il espère répéter souvent alors que l’exposition 2004 démarre bientôt. Jugeant un seul lancement insuffisant, Durst a aussi présenté la Rho 160 Plus, une version améliorée de l’imprimante originale, qui a une nouvelle disposition des têtes d’impression qui permet une plus grande vitesse sans sacrifier la qualité de l’image. Il y a maintenant quatre modes d’impression offrant une vraie vitesse d’impression numérique – jusqu’à 80 m2 à l’heure - en utilisant des supports en bobine de 155 cm de laize. Un autre élément supplémentaire est le système de repérage de + ou – O,5 mm, on peut passer au choix en CMJN ou en RVB, une chose propre à cette machine, avec le système de gestion de la couleur correspondant et, bien sûr, les systèmes d’alimentation/éjection. Encore plus excitant, Durst a annoncé au récent Salon PMA de Las Vegas qu’il lançait une encre blanche en option qui permettra aux utilisateurs de produire des images plus précises et d’utiliser le blanc comme couleur en propre. Jusqu’à maintenant c’est une variante qui n’était possible qu’avec des imprimantes plus petites. Il n’est pas surprenant que la Rho 160 Plus W a été reconnue comme le produit le plus innovant de l’exposition. A un certain moment, il y a des chances que l’option du blanc soit offerte aux utilisateurs de la Rho 250 et donc comme une partie du programme d’amélioration… Michael Luckler commente : « L’introduction d’une encre blanche est une étape très importante parce qu’elle ouvre un univers de possibilités pour la réalisation d’images en grand format. Elle apporte aussi plus de valeur et de souplesse aux possibilités de l’imprimante ». Il sera intéressant de suivre les progrès de ces deux machines et de voir si elles tentent de nouveaux acheteurs et pas moins intéressant de voir quelles innovations Durst a planifié pour nous tous à l’avenir.


31 P.30-32 FACE A FACE Un match au paradis Val Hirst raconte un face à face entre Ricardo Rodriguez Delgado, le Président de la FESPA et Rudi Röller, le Président de l’ESMA. Ils discutent de leur espoir d’une collaboration plus étroite entre les deux associations. Quand des associations anciennes décident de s’embarquer dans une coopération plus étroite pour le plus grand bien de leurs membres, c’est la même chose que d’entrer dans n’importe quel partenariat nouveau.Les deux parties auront à apprendre à respecter les idées et les opinions de l’autre et être préparées à faire quelques compromis. Le processus ultime de l’union dépend du nombre de terrains communs sur lesquels on peut démarrer et jusqu’à quel points leurs buts et leurs désirs sont proches. Si l’on écoute Ricardo Rodriguez Delgado, ces prémices sont favorables. En faisant allusion à la réunion commune des deux Conseils d’Administration en mai, il dit : « nous étions en accord parfait sur la plupart des sujets – en réalité, je pourrai dire que nous étions d’accord à 95% sur tous les sujets évoqués. C’est sur ces 5% restant que nous devons travailler ». En tant que Président de l’entreprise espagnole de sérigraphie Panorama depuis 1983, à la suite d’une carrière à la fois dans les médias et dans la finance, Ricardo a été très bien placé pour suivre tous les développements variés de la sérigraphie pendant les vingt dernières années. Il admet que les membres de la FESPA sont maintenant en concurrence dans une arène très différente. « De nos jours, pour survivre, nous devons tenir compte de tout ce qui se passe et adapter notre méthodologie pour répondre aux besoins de nos clients qui, dans l’ensemble, se moque de la façon dont son image est produite. Que nous utilisions la sérigraphie, le numérique ou n’importe quelle autre technique – c’est du pareil au même pour lui dans la mesure où cela répond à ses critères en matière de qualité et de coût ». Il ajoute : « Maintenant, plus qu’auparavant, nous avons besoin d’une association forte pour nous aider à naviguer entre les écueils de toute la bureaucratie qui concerne la marche de nos affaires. C’est une des raisons principales pour laquelle la FESPA et L’ESMA devraient se rapprocher – en combinant nos forces respectives nous pouvons peser davantage sur les éléments qui nous affectent tous ». Les ambitions de Ricardo ne s’arrêtent pas à l’aide donnée pour faciliter une alliance plus importante avec l’ESMA. Il regarde déjà le développement des économies en Extrême-Orient. Il explique : « Une mondialisation plus importante signifie que nous devons déjà lutter contre des entreprises opérant depuis l‘Asie et l’Inde et quoiqu’en ce moment, elles semblent avoir l’avantage d’offrir la même qualité à des coûts plus bas, au fur et à mesure que ces entreprises mûrissent, elles passeront exactement par le même cycle que leurs contreparties européennes. Dans la mesure où elle auront plus de succès, leurs attentes vont grandir et leurs coûts vont s’accroître. Assez vite, tous


32 les sérigraphes, où qu’ils soient installés, vont partager les mêmes problèmes et j’aimerais penser que la FESPA, que je considère comme la plus puissante des associations puisse avoir sous son égide d’autres associations dans le monde qui pourront s’y abriter en toute sécurité. Nous aimerions tous nous entraider en partageant des idées et des connaissances et mettre sur pied des standards reconnus internationalement. Cela signifiera, en retour, que tous les sérigraphes soient à même de servir les clients partout, quelque chose qui est maintenant parfaitement possible grâce aux avancées engendrées par l’e-commerce, confiant dans l’idée qu’elles peuvent répondre à toutes les obligations et les législations propres à des pays différents. Il n’empêche qu’une alliance plus étroite avec l’ESMA est un bon premier pas, parce que j’ai le sentiment qu’il est essentiel que les sérigraphes et leurs fabricants de matériel et d’équipement qu’ils utilisent, aient une meilleure compréhension des besoins de chacun.En plus, si ça marche bien, cette association peut servir de modèle pour d’autres alliances futures. Ricardo commente aussi l’importance de l’exposition FESPA. Il déclare : « Nous nous sommes toujours concentrés sur l’exposition comme activité majeure, non seulement parce qu’elle sert d’excellent point focal pour la sérigraphie et, plus récemment pour les imprimeurs numériques du monde entier, mais aussi parce qu’elle génère les rentrées d’argent dont nous avons besoin pour permettre à la FESPA d’évoluer. Tous les profits engendrés par l’exposition sont réintégrés dans l’association ce qui l’aide à produire de nouveaux services et facilités pour ses membres. Une des premières initiatives que pourra permettre une relation plus étroite avec l’ESMA est de faciliter est le possible lancement d’une nouvelle exposition de numérique qui prendrait place à mi-chemin entre les expositions FESPA. Nous acceptons le fait que l’équipement pour le numérique se développe maintenant à une telle vitesse qu’il est nécessaire de fournir à nos exposants la possibilité de montrer leurs produits plus régulièrement dans le cadre d’une exposition reconnue internationalement. De la même manière, la FESPA a évolué dans ses trois dernières expositions pour y inclure beaucoup plus d’équipements numériques et, avec l’aide de notre nouvelle équipe interne pour la réalisation d’expositions, nous voulons attirer beaucoup plus d‘exposants dans des tas de nouveaux secteurs industriels. C’est aussi un sujet qui tient à cœur à Rudi Röller. Rudi qui a travaillé avec Kiwo ces dernières 24 années, trouve toujours dans son travail une « fascination, sans fin » aussi bien maintenant qu’il le fit il y a trois décennies quand il commença comme apprenti chez le fabricant de machines KBA, autrefois connu sous le nom d’Albert Frankenthal. Il maintient que, dans la mesure où les méthodes d’impression numérique continuent à éroder la domination de la sérigraphie dans certains secteurs graphiques, les sérigraphes doivent se créer de nouveaux marchés pour eux-mêmes. Il dit : « comme certains travaux qui étaient autrefois faits en sérigraphie sont maintenant accaparés ou bien par l’offset, parce que plus rapide et plus souple, ou bien par l’impression numérique parce qu’elle est mieux adaptée aux très petits tirages, les sérigraphes devront donc se tourner vers des applications pour lesquelles la sérigraphie est la seule technique viable. En même temps, ils devraient prendre en compte la valeur de l’impression offset pour pouvoir aller de façon profondément satisfaisante vers les besoins des clients, dans la mesure où ceux-ci veulent de plus en plus avoir affaire à un seul fournisseur pour produire tout ce dont ils ont besoin ». Il


33 ajoute que les sérigraphes qui ont choisi cette approche d’entrepreneurs plus proactive, sont – et ce n’est pas surprenant – en bien meilleure santé que ceux qui ne l’ont pas fait.. « Ils doivent définir les avantages qu’ils peuvent offrir et persuader les clients qu’ils peuvent produire quelque chose qui soit à la fois visible et valable – et ceux qui ont l’intention de la faire et d’intégrer la nouvelle technologie continueront à prospérer ». Rudi suggère que les premiers avantages que l’ESMA puisse mettre sur la table et sa capacité à encourager plus d’entreprises dans différentes sphères industrielles à participer à l’exposition. : « les membres de l’ESMA ont accès à un grand nombre d’entreprises qui utilisent la sérigraphie en intégré dans leur processus de fabrication en usine et nous voudrions vraiment les intégrer davantage dans l’exposition », dit-il. Rudi qui a joué un rôle actif à l’ESMA depuis que son entreprise en est devenu un des membres fondateurs il y a quatorze ans, a été un acteur majeur en aidant à développer ce nouveau partenariat avec la FESPA. Il explique : « je reconnais que la FESPA est la force majeure dans nos métiers et il paraissait plausible de travailler ensemble pour apprendre et comprendre les désirs, l’éthique et le travail journalier de chaque association. Heureusement Ricardo à répondu favorablement quand je l’ai contacté pour lui suggérer ce Conseil joint en mai ». Cette première réunion, décrite par Rudi comme « un voyage d’exploration et de découverte réciproque » a révélé qu’il y avait suffisamment de bases communes pour continuer dans cette voie et une seconde réunion jointe a eu lieu en novembre. Comme cela arrive souvent, le second « rendez-vous » fut un peu plus rude que le premier, quand chacun est bien décidé à montrer son meilleur côté et par conséquent son meilleur comportement. « Nous nous sommes peut-être bloqués davantage sur nos différences », concède Rudi, mais il est d’accord pour dire que les points d’accord l’emportent sur ceux de désaccord. « L’ESMA représente les plus importants fabricants mondiaux et je pense que grâce à cela, nous pensons déjà plus « globalement ». Les membres de la FESPA d’autre part, se sont plus focalisés jusqu’à présent sur l’état de nos métiers dans leur pays ou au moins en Europe. Mais les choses commencent à changer – après tout la plupart des sérigraphes, où qu’ils soient, ont accès maintenant au mêmes équipements et produits, ce qui plaide pour un terrain de jeu beaucoup plus régulier ». Revenant sur le thème des expositions, Rudi confirme que l’ESMA a eu des discussions avec la SGIA. Il dit : « les expositions sont importantes parce qu’ils nous permettent de toucher tous nos clients internationaux au même endroit et en même temps. Mais, dans la mesure où elles demandent l’investissement d’un montant important d’argent, de temps et de ressources nous préfèrerions qu’il y ait moins d’expositions, de meilleure qualité donnant un bon retour sur investissement. FESPA est sans contestation une excellente exposition, mais elle ne représente qu’un tiers de notre marché total – deux tiers de la sérigraphie sont représentés par des applications techniques de la sérigraphie dans l’automobile, l’architecture, l’électronique et bien d’autres secteurs, si bien qu’il est évident que nous aimerions faire tout ce que nous pouvons pour l’aider à s’agrandir et à élargir son offre ».


34 En cherchant les autres voies dont il sent qu’une association plus étroite avec l’ESMA serait avantageuse pour la FESPA, Rudi aborde le sujet des Comités bien établis de l’ESMA qui, à eux tous, couvrent chaque aspect concevable des procédés sérigraphies et numériques et rapportent régulièrement l’état de leurs recherches. « C’est quelque chose que nous pouvons apporter : nous avons déjà une structure en place pour rassembler et disséminer l’information sur tous les sujets qui concernent chacun de ceux qui ont une activité dans les secteurs de la sérigraphie et du numérique, comme les dernières avancées techniques, les contrôles de l’environnement, les problèmes de qualité et la mise au point de « bonnes pratiques ». La FESPA pourrait avoir accès à tout cela et épargnerait ainsi des ressources non négligeables ». Il y a, semble-t-il, bien peu de domaines de désaccord, avec deux hommes qui se mettent d’accord tous les deux à chaque fois que l’autre marques un point. Cependant, aucun d’eux ne sous-estime la complexité de ce qu’ils essayent de faire. En en appellant à sa propre expérience dans la direction d’une entreprise, Ricardo remarque qu’à certains moments, chaque entreprise fait l’expérience des hauts et des bas, bien qu’à des moments différents. Il dit : « Bien que les membres de la FESPA puissent être concurrents, ils gagnent beaucoup grâce à la camaraderie engendrée par l’Association. Quand nous sommes tous ensemble, nous savons que la plupart des autres personnes présentes dans la pièce seront capables de communion d’idées sur n’importe quel problème dont nous faisons l’expérience et peuvent nous donner de très utiles points de vue. Si nous pouvons amener aussi les fabricants dans ce cercle, je pense que nous pourrons tous en tirer un profit réciproque qui pourra être aussi valable pour nous dans notre travail quotidien comme cela peut être le cas pour une association. Je n’ai aucun doute sur le fait que, au fur et à mesure que nos relations progressent nous aurons quelques problèmes de temps à autre, mais je crois que nous irons beaucoup plus loin ensemble qu’en restant deux entités séparées. En conclusion Rudi ajoute : « à la fin, la chose la plus importante est que les deux associations continuent à offrir le meilleur service possible à leurs membres et je suis sûr que nous y arriverons mieux en travaillant ensemble ». P34-36 VITRINE Notre passage en revue habituel des toutes dernières nouveautés en sérigraphie et numérique N3 Neelsen Print & Display GmbH, a utilisé sa nouvelle VUTEk huit couleurs UltraVu 3360 EC, en trois mètres de large, pour imprimer un immense décor d’immeuble installé sur une église en Allemagne. Le décor a été créé, pour collecter de l’argent pour la restauration de l’église, sur une bâche recouvrant les trois-quarts de cette église de 115 mètres de haut. D’une haute qualité d’image et de couleurs, il a été édité par la banque allemande Schwasbisch Hall, son message de demande de mécénat aux 250.000 habitants de Lübeck dans le nord-est de l’Allemagne a un très grand succès.


35 Typico Megaprints Co., en Autriche, a aussi utilisé une VUTEk UltraVu 3360 EC pour imprimer 2.500 m2 de graphismes pour décorer les murs intérieurs et le plafond de la gare ferroviaire de Graz. Produites par le « Capital Culture » de la ville, da ns le cadre de son programme de 2003, les images de haute résolution très colorées représentent des motifs géométriques. Elles sont destinées à améliorer l’aspect visuel de la gare. Typico, à cause de difficiles problèmes d’installation, a dû choisir ses supports avec soin pour se décider finalement pour une toile légère rigide avec des perforations pratiquement invisibles. Tout installer a été un travail long et compliqué ne serait-ce que parce qu’il a fallu mettre en place 1.500 mètres de rails sur les murs et le plafond, de façon a offrir des points d’ancrage aux vis et autres accroches maintenant les images en place. Après avoir tout installé, Typico a fixé un rail sous le centre du tissu et des rails de tension sur les murs afin que le décor ne se déforme, pas dans le mauvais sens. Cela a permis de sécuriser le décor, mais aussi de lui donner vie. Typico Megaprints Co a aussi remporté le marché de l’impression des graphismes pour un stand Mercedes Benz au Salon de l’Auto d’Amsterdam. Le Salon d’Amsterdam, un des plus grands d’Europe, expose les plus récents véhicules utilitaires, les vans, les camions et camionnettes et les poids lourds. Comme le client a demandé que l’impression soit faite en un seul morceau et non sur des panneaux séparés, Typico a utilisé une VUTEk UltraVu 5330 EC pour fabriquer, en un seul morceau, un graphisme double face de 1.200 m2 pour Mercedes. Installé sur un stand en U, le mur d’image est au recto et il y a un à plat gris au verso. Jupiter Display, une division de Service Graphics, en Grande-Bretagne, lance une nouvelle tendance ce printemps dans Bond Street à Londres. Comme de nouveaux magasins se créent et d’anciens se restaurent, le dernier accessoire à la mode est une palissade très spéciale et très « in » ! De Dolce et Grabbana à Jimmy Choo, les grandes marques ont demandé à Service Graphic de créer des palissades qui non seulement doivent cacher le travail qui se passe derrière, mais aussi faire la promotion de la marque concernée. Le dernier grand créateur de mode à adopter une palissade de Service Graphics est Matthew Williamson qui a décidé que la palissade devrait être aussi sophistiquée que sa nouvelle boutique dans Bruton Street. Williamson a demandé à Service Graphics d’utiliser la même création pour la palissade montrant le tissu particulier qu’il a créé pour cette collection ! La plume de paon de la marque a été imprimée directement sur un auto-adhésif puis recouvert d’un laminage anti-graffitis de façon à donner un fini durable et très brillant. Les graphismes ont été montés sur du plaqué bleu marine pour obtenir une finition très propre et pouvoir ensuite y poser des lettres adhésives découpées dans du PVC. Dans une autre campagne, Service Graphics a travaillé avec l’Office du Tourisme des Bermudes pour fournir aux agences de voyages britanniques de brèves mais très tentantes vues de cette merveilleuse destination de vacances. La campagne, qui comprenait une série de bannières PVC montrant les plages idylliques et quelques autres vues typiques des Bermudes, est sortie dans une quarantaine de vitrines Selfridges pendant une semaine en février – un mois toujours gris en Grande-Bretagne – et était spécialement conçue pour attirer plus de visiteurs dans ces îles.


36 Campari est le sixième plus important acteur dans l’ensemble du secteur des spiritueux. Ce n’est donc pas une surprise de voir cette marque utiliser les technologies les plus modernes pour lancer un nouveau produit. Dans le secteur très concurrentiel des boissons, un nouveau produit doit être parfaitement ciblé et dans la mesure où le Campari Mixx est destiné à des clients jeunes et futés, Campari a choisi de placer »stratégiquement » des présentoirs sophistiqués et réfrigérés dans des bars à la mode. L’imprimeur italien Serigrafia Formiginese a imprimé en sérigraphie les très grands panneaux adhésifs utilisés pour les displays, entièrement décorés aux couleurs de Campari Mixx. Pour faire en sorte que les résultats soient identiques sur les deux types de supports utilisés, du PVC pour les côtés et du polycarbonate transparent pour les panneaux lumineux frontaux, il a utilisé du Capillex CP d’Autotype, un film capillaire mis au point spécialement pour ces applications très pointues de la sérigraphie. Le Capillex CP est un film capillaire à profil contrôlé mis au point pour l’impression de lignes ou de trames ultrafines avec à la fois une couche très mince et une valeur Rz optimisée qui donne une superbe reproduction des points et une reproductibilité excellente d’une feuille à l’autre. Harlands vient de lancer un nouveau concept très excitant d’étiquette pour donner un éclat supplémentaire à l’emballage. La concurrence exacerbée dans les linéaires des supermarchés fait des innovations intéressantes la clef de la mise en avant d’un produit parmi d’autres. Les encres « étincelantes » (glitter) permettent de donner plus d’impact à une publicité. Elles peuvent être imprimées avec les presses à plat de Harland sur des étiquettes auto-adhésives pour obtenir un effet étincelant donnant le même aspect final que les glitters métalliques tout en évitant les problèmes de détection des métaux au remplissage des linéaires. La gamme des encres glitter offre une grande variété de couleurs en plus des plus classiques ors et argents et elles sont idéales pour les promotions saisonnières ou comme manière d’ajouter un impact supplémentaire à une création préexistante. P.38-39 FOCUS SUR… la signalétique et les images Définissons la signalétique Cette année, Sign UK, aura pour la première fois une section dédiée à la publicité d’extérieur, reconnaissant ainsi l’engagement de nombreux fabricants de la signalétique dans ce type de travaux. Val Hirst retrace l’évolution progressive de l’industrie de la signalétique depuis l’avènement du numérique. Il fut une époque où la signification d’un « signe » était très étroite – ou bien il rehaussait l’image extérieure d’un détaillant, l’entrée d’une station-service ou d’un immeuble commerciale ou fourniture d’informations et/ou de directions. Les véhicules de livraison étaient aussi considérés comme une forme de signalétique, moins importante, sauf s’il s’agissait de la décoration d’une flotte entière. La signalétique d’intérieur entrait plutôt dans la dénomination générale d’« aménagement de boutique »


37 ou pire, de « décoration d’intérieur », alors que la signalétique promotionnelle et publicitaire était considérée comme étant au ban de la société. De nos jours cependant, en plus de la signalétique pure, les fabricants produisent avec bonheur des éléments de PLV, des displays de stands, ces terribles signes publicitaires et promotionnels qui, il y a moins de vingt ans n’aurait jamais pu rentrer dans le rigide cadre ancien. Qu’estce qui a engendré ce changement ? Bien des gens dans la profession diront probablement que l’introduction de la Graphix 3 de Gerber, la première table de découpe numérique pour le PVC adhésif, annonçait le commencement de la fin de la signalétique traditionnelle et proclamait l’introduction de la profession dans la grande arène graphique. Jusqu’au début des années 80 la signalétique était un peu une « activité en chambre ». Il y avait certainement quelques entreprises importantes, beaucoup d’entre elles étant des affaires familiales, qui entre elles, répondaient à la demande de signalétique d’identité de marque, mais, à l’autre bout de l’échelle il y avait les peintres en lettre qui peignaient à la main tout, depuis les devantures jusqu’aux véhicules. L’arrivée du numérique a affecté surtout ce dernier groupe. Bien sûr, le vinyle était disponible depuis longtemps mais le découper et le poser était un travail considérable. La plupart des spécialiste de la signalétique dans le chemin « d’honneur » en utilisant des peintures, occasionnellement rehaussées d’or ou d’argent en feuilles et utilisaient les méthode traditionnelles pour réaliser des signes souvent incroyablement complexes et beaux. Comme c’est souvent le cas, quand une nouvelle technologie arrive, une industrie qui utilisait auparavant de nombreux artisans habiles se peuple soudainement de gens se considérant eux-mêmes comme des « artistes » mais qui ont aussi besoin de vivre. Le résultat fut que la peinture manuelle traditionnelle fut remplacée par le moins adorable vinyle qui avait quand même l’avantage d’être à la fois bien moins cher mais aussi plus facile à fabriquer. A ce moment, les grandes entreprises étaient, comparativement, peu touchées et appréciaient ces temps de boom qui accompagnait une prise de conscience globale et le plaisir d’un bon dessin couplé à une secteur du commerce de détail florissant… Naturellement, à la fin de années 80, il semblait que le plupart des détaillants et des compagnies pétrolières désirait re-concevoir leur image au pied levé. La plupart des entreprises importantes étaient satisfaites de la sécurité d’une re-fabrication des signes de toutes les chaînes importantes et elles pensaient être complètement dans le coup. Ils sont nombreux les fabricants de signalétique à se rappeler de cette période comme « des jours heureux » de leur industrie. Comme cela arrive souvent, la bulle a éclaté avec les prémices de la récession des années 90 et l’a profession n’a jamais totalement récupéré des coups reçus à cette époque. Soudain, les programmes de décoration de sites multiples n’existaient plus, avec des détaillants conscients de la diminution de leurs marges, re-décorant précautionneusement peut-être six de leurs magasins en faisant très attention à l’impact de ces opérations sur leurs revenus, avant d’étendre les opérations à plus grande échelle. A cette époque, un grand nombre de grosses entreprise disparurent à jamais, alors que celles qui survivaient réduisaient rapidement leur taille. Il en résulta l’apparition d’un grand nombre de petites entreprises avec des employés virés qui


38 investissaient leurs indemnités de licenciement pour acquérir le matériel numérique de signalétique dont ils avaient besoin pour démarrer leur propres affaires. Pour un investissement quelquefois inférieur à 10,000 €uros, il devenait parfaitement possible de s’improviser fabricant en signalétique en opérant dans un garage, une remise ou une pièce séparée et nombreux sont ceux qui prirent ce chemin vers le réemploi. Leurs faibles investissements de départ leur permettaient d’offrir des services en signalétique de base à des prix bien plus intéressants que ceux de leurs anciens employeurs et ce fut à ce stade que toute la structure des coûts dans l’industrie fut sous-estimée de manière fatale. Le manque d’habileté était un des points chauds dans les discussions et il faut bien constater que la prolifération d’une horrible signalétique mal conçue, mal faite et de bas de gamme régnait à cette époque, mais cela a aussi, en soi, amené un développement du nombre des produits « en kit » sur le marché. Les fabricants en signalétique novices pouvaient les acheter sous cette forme pour les construire et les installer eux-mêmes ou en tant qu’unités toutes prêtes, ajustées aux spécifications particulières d’un client. Il n’était besoin que d’un texte et d’un décor approprié, ce qui se faisait très facilement en PVC . L’impression couleur n’est vraiment entrée dans l’industrie qu’en 1993 quand Gerber a mis sur le marché un autre équipement nouveau – le Gerber Edge, une imprimante à transfert thermique pouvant imprimer des couleurs résistant bien à l’extérieur directement sur le vinyle. C’est maintenant « à la mode » de se moquer de la Gerber Edge et quand on la compare à toutes les imprimantes jet d’encre sophistiquées sur le marché de nos jours, il est vrai qu’elle fait incroyablement « primitif » à la fois dans son dessin et son mode de fonctionnement. Mais il n’en reste pas moins vrai qu’elle reste l’imprimante la plus populaire chez les fabricants de signalétique jusqu’à aujourd’hui. Il est aussi parfaitement exact que Gerber, avec une perspicacité enviable avait compris que l’Edge était définitivement la bonne machine à cette époque. Ressemblant à rien de plus révolutionnaire que votre imprimante de bureau classique, l’Edge était facile à utiliser et faisait exactement ce que les voulaient les fabricants de signes – elle leur permettait de produire des images solides pour les véhicules ou les pancartes. Même lors du formidable développement de la technologie du jet d’encre ces dernières années, la résistance en extérieur est resté un gros problème pour les fabricants de signes. A force de considérer que les signes, souvent ou pas d’ailleurs, sont utilisés en extérieur, il leur faut supporter le pire et, c’est encore plus important dans le cas des véhicules de livraison où les méthodes de nettoyage, particulièrement abrasives , peuvent les détériorer. Et il y a aussi le besoin d’avoir aussi fait un anti-vandalisme ou graffitis. La plupart des acheteurs de signalétique demandent une durée de vie de 3 à 10 ans, sans s’occuper du fait que ce n’est pas toujours nécessaire, si bien que pour les fabricants de signes, les machines à jet d’encre étaient simplement inappropriées. En fait, ce ne fut qu’avec l’apparition il y a à peu près trois ans, de la nouvelle génération d’imprimantes à éco-solvants que les fabricants de signes furent tentés de se débarrasser de leur fidèle Edge. Et bien que quelques entreprises se soient bravement risquées dans le monde de la couleur numérique, ce n’est que maintenant que les fabricants de signe investissent en masse dans les imprimantes jet d’encre. Le


39 côté spectaculaire de la chose est que, une fois qu’ils se sont engagés sur cette voie, ils regardent rarement en arrière. D’un seul coup, tout un tas de choses autrefois impossibles, étaient dans leurs moyens et ces dernières années, j’ai eu l’occasion de parler avec de nombreux fabricants de signes dont les affaires s’étaient développées à la suite de l’achat d’une Arizona ou d’une Mimaki JV3. L’avantage que les fabricants de signe peuvent faire valoir auprès de leurs clients , un plus par rapport à de nombreux autres fabricants d’images, est qu’ils s’y connaissent en matière de fabrication, d’installation et de toute la complexité des réseaux électriques. Ils ne fournissent pas les images, mais ils peuvent fournir l’emplacement, l’éclairer, l’installer et même l’entretenir, le tout faisant une proposition alléchante pour certains clients. Bien qu’ils aient mis un certains temps à sauter dans le train numérique, il pourrait bien se faire que les fabricants de signes soient tout prêts d’expérimenter une autre période heureuse « faite maison » ! P.41-45 QUE SERA LA DRUPA ? Rêvons de la Drupa… Connue comme le plus grand show mondial de l’impression, Drupa 2004 attire près d’un demi million de visiteurs venant du monde entier. Val Hirst explique la logistique de ce Show. La Drupa est pour les industries papetières et graphique ce que sont les Jeux Olympiques pour les athlètes, en ceci que tous les quatre ans des milliers et des milliers d’imprimeurs se rendent à Düsseldorf pour y voir les tout derniers équipements et matériaux exposés. Et si, comme prédit, Drupa 2004 est encore plus importante et meilleure que la Drupa du Millenium, qui avait attiré un nombre impressionnant de visiteurs – 428.000 - , 1957 exposants sur une surface de 190.000 m2, ses futurs visiteurs seront bien avisés de s’entraîner avec des chaussures de course parce qu’ils devront couvrir d’énormes distances ! Il n’en reste pas moins vrai que la Drupa n’est pas qu’une « grande exposition » - la quantité est concurrencée par la qualité, avec les visiteurs et les exposant de Drupa 2000 disant bien haut que c’était une des meilleures expositions auxquels ils aient jamais assistés, à la fois en termes de dimension et rapport qualité/prix. L’exposition se divise en cinq grands groupes de produits : prépresse et pré média, Impression, Reliure et finition après impression, transformation du papier et fabrication d’emballages et enfin, services sur les matériaux. Un grand nombre des fournisseurs importants dans les secteurs de la sérigraphie et du numérique exposent et certains d’entre eux en profitent pour lancer des produits nouveaux. On peut télécharger la liste des exposants sur le site Web de la Drupa.


40 Drupa 2004 va durer 16 jours, du jeudi 6 mai au mercredi 19 mai au Parc des Expositions de Düsseldorf. L’entrée coûte 33 € par jour, mais les visiteurs peuvent faire des économies en achetant pour 100 € un laissez-passer pour quatre jours. Les frais d’entrée incluent le transport gratuit sur tous les réseaux régionaux. Les tickets et les catalogues peuvent être commandé en ligne, d’avance, sur le site la Drupa à www.drupa.de Nous vous proposons ci-dessous un petit avant-goût de ce que l’exposition a à offrir. Encad présente l’imprimante grand format NovaJet 1000i Le produit phare d’Encad à la Drupa 2004 sera la nouvelle imprimante grand format NovaJet 100i – la première imprimante graphique mise au point conjointement par Encad et Kodak. Imprimant à la vitesse de 14 m2/heure en qualité photo, la NovaJet 1000i est l’imprimante la plus rapide dans cette catégorie. Encad l’a pourvu de la toute nouvelle tête d’impression 640-buses pour permettre une vitesse élevée dans une excellente qualité d’image. De plus, la NovaJet 1000i offre un système de séchage deux composants, le Rapid Evaporation Drying System pour permettre l’empilage à haute vitesse avec un grand nombre de supports Kodak. La NovaJet 1000i donne des images de qualité avec une résolution pouvant aller jusqu’à 1200 dpi. En complément de cette résolution, Encad a ajouté une nouvelle technique de masquage dynamique, Intelligent Mask Technology (IMT) qui comprend une méthode de quadrillage. Cette technique avancée d’encrage en mode aléatoire pour chaque couleur et genre d’impression donne une image de qualité exceptionnelle en impression à haute vitesse. Encad a aussi mis au point l’encre Quantum pour la NovaJet 1000i. Une encre universelle ayant la capacité de résister aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur dans une gamme de couleur inégalée par les autres encres à pigments et qui s’enorgueillit d’une gamme de couleurs remarquables d’une très grande durabilité. Les nouvelles encres Quantum offrent le coût par imprimé le plus bas de l’industrie, basé sur le MSRP. Le bas coût des consommables combiné à la vitesse de production élevée de la NovaJet 1000i fournit à l’utilisateur final un système d’impression très profitable à un faible coût d’exploitation. Résultante de la stratégie de marque de Kodak et de la position dans le Commercial Printing Group, on verra à la Drupa 2004 Encad et NexPress Solutions LLC exposer côte à côte. Le stand montrera un thème intégré pour montrer comment les appareils Encad complètent un vaste choix d’applications à l’imprimerie. Seront aussi montrés une gamme importante des media Kodak pour le jet d’encre grand format, comprenant les papiers photographiques, les papiers couchés, les films, les media spéciaux, les vinyles et laminés, tous ayant la garantie « Performance spéciale » pouvant aller jusqu’à 35 ans, pour une utilisation avec les plus populaires des presses grand format jet d’encre thermique ou piezo, y compris Hewlett-Packard, Encad et Epson.


41 Hall 4, Stand A55 Vutek aide au développement de vos affaires Vutek Inc. Va exposer sa gamme d’imprimantes à solvants des UltraVu et ses PressVu UV, des imprimantes numériques à plat. La meilleure combinaison de vitesse, fiabilité et qualité d’image exceptionnelle, inhérentes à toutes les imprimantes Vutek qui permettent entreprises d’imagerie commerciale d’étendre la champ de leurs applications et de produire des applications plus rentables. Les imprimantes Vutek sont conçues et construites pour livrer rapidement des travaux d’impression à grande échelle et pour produire économiquement des petits tirages de graphismes « à la demander ». Elles sont aussi construites pour fournir une qualité constante et fiable et pour n’avoir besoin que d’une maintenance minimale. De façon à ce que les coûts d’exploitation restent bas et le profit élevé, de façon à permettre aux utilisateurs un rapide retour sur investissement combiné avec une réponse rapide aux demandes des clients. Vutek offre une grande variété de modèles d’imprimantes en différentes tailles, couleurs, vitesse et résolution. La gamme des produits UltraVu, pour l’impression de supports souples de très grande taille à grande vitesse et haute qualité, existe en 1,5, 2, 3 et 5 mètres de laize, tandis que la famille des PressVu UV, des imprimantes numériques à plat qui utilisent les encres UV pour imprimer des images de haute qualité tant sur des supports souples que rigides. Toutes les imprimantes Vutek facilitent la création de belles images et graphismes sur une grande variété de supports comprenant le papier, les vinyles et la toile, et même sur des supports inhabituels comme le métal. Les modèles de PressVu UV peuvent même imprimer sur des supports rigides d’une épaisseur de 5 cm. Avec de telles capacités de performances, les applications sont pratiquement sans limites. Le portefeuille des produits Vutek offre une solution pour toutes applications en super grand format et, avec des produits offrant une résolution de 600 dpi et jusqu’à huit couleurs, elle fournit non seulement la meilleure résolution sur le marché mais permet un maximum de profit avec une productivité supérieure et les bénéfices de la fiabilité. Hans Klaren, le Directeur de Vutek pour l’Europe fait quelques commentaires sur les buts visés de l’entreprise : « dans les derniers douze mois, nous avons profondément modifié nos services et soutiens à nos clients y compris par l’introduction de programmes de soutien « sur mesure », le recrutement d’une équipe très expérimentée et un développement continu du catalogue de nos produits. A la Drupa 2004, nous allons présenter l’ensemble des possibilités et les avantages en productivité de notre gamme de produits et donner des détails sur quelques projets excitants pour 2004. En plus, nous allons focaliser tout particulièrement sur la famille des PressVu UV, des imprimantes à plat pour supports souples et rigides où la créativité et les possibilités du marché sont infinies, et les clients brisent les limites de la technologie presque quotidiennement ».


42 Hall 5, C18 Des solutions jet d’encre innovantes pour des applications en grand format et pour l’emballage de Scitex Vision. Scitex Vision, un leader important sur le marché de l’impression numérique et fabricant de systèmes jets d’encre innovants d’impression couleur de haute qualité, montrera sur son stand la révolutionnaire presse CORjet pour des applications sur cannelure et sérigraphiques. L’information sur la gamme complète des solutions Scitex en impression numérique industrielle sera aussi faite aux visiteurs grâce à une équipe multi langues capable de s’adresser aux visiteurs dans leur langue natale. La TURBOjet est la plus récente dans la gamme des imprimantes jet d’encre en grand format et elle a été mise au point pour répondre tout spécialement aux demandes précises faites pour le secteur des displays et des grands formats. Superbe qualité d’image, large gamme de couleurs, vitesse d’impression élevée et bas coûts d’impression font parti des multiples avantages de la TURBOjet. Sa capacité de production de 400 m2/heure en fait la plus rapide imprimante numérique grand format du marché, offrant une image de haute qualité avec des textes aussi petits que le corps 8, reproduisant avec une remarquable netteté et lisibilité. Parfaite pour les applications dans les displays, la signalétique d’intérieur et d’extérieur, les Abribus et les affiches grand format, aussi bien pour les images graphiques d’exposition, la TURBOjet peut imprimer en rouleau ou en feuille (jusqu’à 1.63 x 3.66 m) avec une résolution de 448 dpi. Et, comme elle est capable d’imprimer sur une gamme importante de supports allants des papiers, couchés ou non, vinyle, bannières, toiles, Tyvek et polystyrène jusqu’au tissu, elle est peut-être l’outil le plus flexible et le moins cher du marché. La TURBOjet de Scitex Vision peut imprimer des images grand format, aussi bien que des affiches A0 et A1, même des images multiples en A2 sur des feuilles entières de 1 ,6 x 3,6 m, en très haute qualité. La TURBOjet de Scitex Vision donne des résultats optimum quand les encres spécialement conçues pour elle, les TJ100 de Scitex Vision VisonInk sont utilisées. Le logiciel, simple à utiliser, ne demande qu’un apprentissage des opérateurs avant qu’ils puissent travailler en continu, changer de commandes, morceler les fichiers au ripage, couper/coller un ou plusieurs fichiers, ajouter des images à une maquette et utiliser d’autres fonctions de routine. En plus, le RIP perfectionné Onyx Production House fait en sorte que les imprimeurs aient les meilleurs outils à leur disposition pour obtenir des impressions d’images de qualité supérieure. La CORjet de Scitex Vision peut faire de l’impression « à la demande » dans le secteur des emballages en ondulé. Pour des petites séries urgentes sur ondulé, la CORjet de Scitex Vision offre une solution rentable et peu coûteuse. Fonctionnant directement à partir de fichiers numériques en formats standard, la CORjet élimine la lente fabrication des plaques et les temps de montage et rend possible l’impression de petites séries sur carton, PLV, et d’autres applications complétant ou remplaçant économiquement la


43 sérigraphie, l’offset ou la flexo. Les points de concurrence entre les différents procédés varient d’environ 1.500 m2 pour la flexo, et plus de 300 tirages environ pour l’offset et la sérigraphie. Toutefois, sur les produits imprimés avec la CORjet, on peut facilement changer les couleurs et le contenu pour morceler le tirage en différentes variantes de langues pour très peu d’exemplaires ou en différents produits adaptés à certaines régions, endroits, occasions ou localisation particulières. La CORjet de Scitex Vision a été conçue pour surmonter les limitations causées par les coûts du prépresse en flexo, sérigraphie et offset. La demande croissante pour des applications de niche et les tout petits tirages (par exemple pour les tests de marketing de produits à mettre sur le marché, le lancement de nouveaux produits, des campagnes promotionnelles, des emballages plus créatifs et des displays en trois dimensions également utilisables comme stands d’exposition) sont des travaux parfaits pour la CORjet. Ils développent la souplesse et l’efficacité dans l’impression des produits ondulés aussi bien que dans celle des supports rigides de la sérigraphie. Conçue pour un système de production industriel complètement automatisé depuis l’alimentation et jusqu’à l’éjection, la CORjet de Scitex Vision a été créée pour s’intégrer dans des processus industries en remplaçant éventuellement d’anciennes lignes de sérigraphie. La presse va sortir des feuilles entières jusqu’à 160 x 320 cm, jusqu’à 10 mm d’épaisseur à une vitesse intéressante de 150 m2/heure c’est-à-dire jusqu’à 29 feuilles plein format en trois modes d’impression différents. L’imprimante jet d’encre haute résolution – 600 dpi -, piezo DOD utilise la technologie spéciale Aprion. Utilisant quatre couleurs (six en option) et des encres aqueuses pigmentées à séchage rapide, résistantes à l’abrasion et à l’eau, l’image est faite directement sur la feuille, sans contact. La CORjet grand format de Scitex Vision a été optimisée pour imprimer sur des supports rigides comme les cannelés, les expansés, les cartons compacts et autres papier à linéature contrecollés sur des supports rigides. Hall 9 Stand A04 Un arrêt achat avec Xaar Occupant une solide position de pionnier et de fabricant international important dans la technologie du jet d’encre, Xaar plc offre maintenant à ses clients une plus grande variété de solutions jet d’encre qui permettent de soutenir et d’aider à la production de machines jet d’encre très « high-Tech ». Xaar va présenter pour la première fois sa gamme la plus étendue de services : têtes d’impression et encres, technique d’intégration, la nouvelle gamme de périphériques Xaar et licences d’exploitation de ses techniques brevetées. Xaar va aussi exposer sur son stand ses toutes dernières têtes d’impression, la série OmniDot, ainsi que trois imprimantes industrielles OEM. Le Directeur des Ventes de Xaar, Hugh Baker-Smith dit : « A cette Drupa, Xaar va démontrer comment, comme c’est le cas pour sa technologie, l’entreprise a évolué ces dernières années. Depuis la recherche pure et le développement des débuts, nous nous sommes aussi révélés comme des fabricants importants d’imprimantes jet


44 d’encre. En ayant combiné notre expérience, nos connaissances et notre habileté, nous pouvons offrir maintenant à nos clients une « boutique à un seul arrêt » qui fournit les solutions, le service et le soutien requis pour produire des imprimantes jet d’encre compétitives et ayant du succès ». Xaar exposera aussi une imprimante grand format six couleurs fabriquée par le chinois OEM, Shenzhen Runtianzhi qui utilise les têtes Xaar XJ500 et produit des impressions grand format.. La seconde machine d’OEM est une imprimante d’emballages Kappa, utilisant aussi les têtes XJ500 et des encres à base d’huile. Cette machine unique a été créée surtout pour le secteur de l’emballage et imprime simultanément des deux côtés d’une boîte en carton – en imprimant d’un côté en couleur et l’autre en monochromie. La troisième machine illustre un des domaines qui offre la plus forte croissance en jet d’encre – l’imprimante UV à plat. L’imprimante Octopus de Grapo peut imprimer sur un grand nombre de supports dont le PVC, le bois, le verre, les métaux et les textiles… ce qui en fait le choix idéal pour une imprimerie multi supports. Hall 7, Stand C28 La sérigraphie pour l’âge numérique C’est le thème d’un très attractif stand que Sefar va partager avec quelques fournisseurs en sérigraphie amis, Fimor, Hurtz, Kiwo et Marabu, stand qui permettra aux visiteurs de voir l’état actuel de la sérigraphie dans l’ère numérique. En plus, Sefar montrera pour la première fois le système de tension Sefar 3A. La division impression de Sefar fabrique une vaste gamme de tissus de précision de haute qualité pour le secteur de la sérigraphie et en est un des plus importants producteurs mondiaux. Des systèmes de tension pneumatique et des équipement de précision pour la tension et son contrôle complètent la gamme des tissus tandis que la technologie très élaborée d’application fait le tour des services qu’offre l’entreprise. Les points forts de Sefar sont l’élongation équilibrée, tant sens de trame que sens de chaîne et un bon comportement antistatique. Les clients en bénéficient grâce à une haute précision de repérage, une excellente reproductibilité pour des triages différents, constance de la qualité même sur de longs tirages et vie plus longue des écrans. Parmi les autres produits Sefar exposés sur le stand, le SEFAR PET 1500 un nouveau tissu doté d’un fini spécial dont Sefar espère qu’il va devenir un nouveau standard en sérigraphie. SEFAR PET 1500 combine des éléments très positifs, déjà testés et essayés – comme des valeurs de tension élevées et reproductible, une excellente latitude d’exposition avec des tolérances étroites et une longue vie – avec des modifications spéciales de la surface. Les résultats en sont des avantages importants dans la routine quotidienne de la sérigraphie, grâce à un progrès substantiel de la fiabilité de la forme imprimante – l’écran – dans sa production et son utilisation. SEFAR 3A est un nouveau système de blocage qui est le seul produit de sa catégorie à avoir une fonction de relevage. D’autres éléments impressionnants sont une fonctionnalité remarquable et un dessin bien conçu en termes d’ergonomie et d’esthétique. La gamme comprend une version normale et une version en continu, chacune disponible en deux largeurs différentes avec une unité pneumatique de contrôle.


45 Hall 3, Stand A 92 Lyson et Tiara vont exposer un échantillonnage éclectique de leurs produits Le leader des producteurs indépendants d’encres pour jet d’encre et fabricant de supports, Lyson va exposer sa nouvelle gamme d’encre HD pour sublimation pour la première fois sur le marché européen tandis que sa filiale européenne Tiara Systems va présenter une nouvelle imprimante grand format, la Tiara Tourmaline. Nouvelles brèves NUR améliore la Fresco et la Tempo NUR macroprinters va profiter de la Drupa pour lancer son dernier produit dans sa série Flagship NUR Fresco de presses de production grand format la Fresco II et une version plus rapide de la jet d’encre NUR Tempo à plat qui peut imprimer 82 m2/heure en quatre couleurs et jusqu’à 50 m2/h en huit couleurs. La nouvelle série NUR Fresco II, qui remplace les modèles NUR Fresco HiQ, est à l’heure actuelle au stade ß des tests mais sera prête pour expédition en avril 2004. Les anciens modèles d’imprimantes Fresco peuvent être améliorées pour atteindre le niveau de performance de la Fresco II. Inca recule les barrières de vitesse pour le marché de la cannelure Inca Digital printers va faire fonctionner le prototype d’un système jet d’encre qui permet une impression pleine couleur en un seul passage sur le support.. Inca a passé un accord de partenariat avec Sun Chemical qui va commercialiser cette technologie sur le marche du carton ondulé feuille à feuille. La machine qui sera exposée à la Drupa comprend un ensemble de têtes une largeur de 52 cm sur des supports allant jusqu’à 70 cm de large et 7 mm d’épaisseur. Elle imprime aussi des images quadri en 300 dpi. « Le nouveau système Inca « un seul passage » va pousser la technologie CMJN vers de nouvelles limites en terme de qualité, vitesse et dimensions » dit la directrice du marketing d’Inca, Heather Kendle. « Nous continuons de développer les spécifications des équipements finaux, mais nous prévoyons que, quand nous lancerons un produit commercial en 2005, nous aurons la possibilité d’imprimer des quadrichromies de qualité en continu à 600 m/heure ». Canon vise le marché des imprimeurs professionnels Canon Europe cherche maintenant à construire son succès et sa réputation en atteignant une position similaire dans le marché de l’imprimerie professionnelle et a mis au point une nouvelle stratégie d’approche destinée à augmenter ses parts de marché et à améliorer son image. L’entreprise essayera cette nouvelle stratégie à la Drupa.


46 P.46-47 INFORMATION L’insolation et son contrôle dans la fabrication des écrans Fotec AG et le Comité TDS de l’ESMA aident les sérigraphes à réussir parfaitement leurs écrans à tous coups Généralités : Les constituants photochimiques des écrans doivent être parfaitement polymérisés. Pour ce faire, il faut non seulement des radiations UV appropriées mais aussi une quantité d’énergie suffisante avec une intensité correcte. L’énergie qui atteint la surface de l’écran, après avoir traversé le verre, est exprimée en mJ/cm2. mJ/cm2 = mW/cm2 x durée. L’intensité énergétique de la lampe est mesurée en mW//cm2 correspondant à l’irradiation. Cette valeur dépend directement de la consommation de courant de l’installation, de l’état et du type de lampe et de la forme et de la surface du réflecteur. La force de pénétration de l’énergie lumineuse dépend directement de l’irradiation. Plus l’énergie frappant la surface de l’écran est élevée, meilleure sera la pénétration dans la couche sensible. Les écrans épais – 150 microns et plus – montrent une absorption accrûe. L’absorption est aussi bien influencée par les teintures et les matières premières utilisées dans l’émulsion que par le tissu de l’écran. L’humidité résiduelle dans l’écran au moment de l’insolation jouera aussi sur cette durée d’insolation. On manque d’informations théoriques précises, mais c’est un fait avéré que s’il y a de l’humidité résiduelle dans l’émulsion, la durée d’insolation devra être énormément accrûe. Les émulsions diazo y sont plus sensibles que les SBQ (pures photopolymères) mais celles-ci seront plus sensibles à une pré exposition liée à la lumière du jour et moins à la chaleur pendant le cycle de séchage. En règle générale, la sensibilité des émulsions et des films secs est autour de 340-400 nm. Soit pour les émulsions diazo, de 360 à 400 nm et pour les SBQ de 340 à 400 nm. Gamme d’émission des lampes halogènes (MH) Maximum pour les lampes diazo : 400-450 nm Maximum pour les lampes en polymère : 330-400nm Le spectre d’une lampe halogène dépend aussi de la température du quartz. Les lampes à démarrage instantané demandent jusqu’à 15 secondes pour atteindre la longueur d’onde correcte. Une mesure précise des valeurs en mJ/cm2 doit être faite avec une lampe chaude. Sur une durée d’au moins 1 minute, 2 de préférence. Une exposition correcte doit être déterminée, dans tous les cas, avec un film-test spécial ou une exposition par étape.


47 Recommandations générales pour choisir la bonne source de lumière Les lampes halogènes sont le meilleur équipement commercialement disponible. Mais il faut contrôler régulièrement leurs performances. Des réflecteurs de forme et de qualité différentes sont utilisés. La configuration géométrique et la surface du réflecteur peuvent influencer la réflexion de la lumière et sa répartition donc, par voie de conséquence, la résolution et une polymérisation en profondeur de l’écran. Il faut préférer un réflecteur de forme parabolique. Il est malheureusement difficile de mesurer l’énergie résiduelle d’insolation après qu’elle soit passée à travers l’émulsion et jusque derrière le tissu de l’écran. La valeur devrait être beaucoup trop basse. La méthode serait quand même logique pour déterminer l’influence de l’absorption d’énergie durant le processus de polymérisation en croix. L’épaisseur d’émulsion, le nombre de fils du tissu, le type de fil, le genre d’émulsion et l’influence de l’absorption et de l’insolation. Pour exposer les émulsions diazo, diazo polymère ou pur polymère (SBQ) et les films capillaires, il faudrait utiliser une lampe photopolymère. Les lampes de type diazo sont faites pour l’offset et sont dopées au gallium, alors que les lampes de type polymère sont dopées par une combinaison de gallium (FE/GA) et de fer. Les lampes dopées au seul fer sont à éviter. On peut s’attendre à une durée de vie de 700 heures pour une lampe dopée au gallium. La lampe commence à perdre de son énergie au bout d’une centaine d’heures. Un verre est monté, par sécurité, en avant du réflecteur. Ce qui le justifie, malgré l’augmentation de l’absorption, c’est le risque d’explosion d’une lampe trop vieille. Il faut changer les lampes déformées. N’utiliser que les lampes recommandées par le fabricant. Et monter la lampe en respectant ses instructions. Autres sources de lumière pour la fabrication des écrans Les lampes à vapeur de mercure haute pression pour les arts graphiques Il existe des modèles – en Asie surtout – jusqu’à 6 KW. Le type de lampe le plus connu en Europe est l’HPR 125 W de Philips ou la 300 W Ultra Vitalux d’Osram. La couverture de la totalité du spectre des UV est un peu erratique dans la répartition de son énergie, mais on obtient une excellente polymérisation après 4 minutes de temps de chauffe. Elles ne sont utilisables que pour des petits formats à cause de leur manque d’intensité. Les monter en série n’accroît pas l’intensité mais divise la lumière et donne de moins bons résultats. (Ceci est inexact, si les écarts entre les lampes et leur distancement de l’écran sont bien calculés : je me suis servi de ce matériel (12 lampes HPR en quinconce) pendant 24 ans, de 1966 à 1980, avec des résultats parfaits et – déjà – des trames 133 (1963) et 150 (1969) – Note de Michel Caza, traducteur). Tous les types de films et d’émulsions, photopolymères incluses, peuvent être insolés avec des tubes fluorescents avec l’inconvénient d’une forte diffusion (absence de ponctualité) de la lumière entraînant une sous-exposition et une forte perte de détails surtout avec les tissus blancs. On ne peut recommander que des lampes Super actiniques pour polymérisation UV et autres procédés photochimiques. Les tubes fluorescents normaux ne marchent pas du tout. Les lampes Super actiniques


48 vieillissent vite et peuvent perdre jusqu’à 25% de leur intensité. Elles sont disponibles en différentes longueurs et wattages, avec ou sans réflecteurs. Les lampes à vapeur de mercure de faible puissance et les tubes fluorescents UV sont toujours moins efficaces (plus lents et moins ponctuels) et ne peuvent rivaliser avec une bonne lampe halogène moderne. Il n’en reste pas moins qu’elles sont encore très utilisées de par le monde. Un radiomètre est un bon instrument pour contrôler l’émission de lumière de ce type de source lumineuse, mais en fait, on dépenserait mieux son argent en achetant une source de lumière plus puissante et fiable. •

De bonnes lampes halogènes sont disponibles dans la plupart des pays, sans problèmes.

Les lampes à vapeur de mercure haute pression -

Philips HPR 125 W (un « ballast » (redresseur) par lampe est nécessaire) Osram Ultra Vitalux 300 W (connexion directe possible sur alternatif)

• Tubes fluorescents -

Philips TL/05, disponible en performances et longueurs différentes Très convenable aussi, la TLK40W/05, diamètre 38 mm Un peu moins valable à cause de son spectre d’émission, la série des lampes Philips TL/10 avec réflecteur.

• Les lampes à vapeur de mercure d’au moins 2 KW peuvent aussi être utilisables

• Les lampes à arc ne sont plus guère utilisées, mais restent une très bonne

source de lumière si elles sont contrôlées par un intégrateur de lumière ou un radiomètre (NB : Attention à leur utilisation en milieu contenant des vapeurs de solvants – MC)

• Les lampes Xénon sont obsolètes et non utilisables en sérigraphie • Les lampes à vapeur de mercure et certains tubes fluorescent peuvent être utilisés, mais ne donnent pas les meilleurs résultats possibles.

Pour un sérigraphe, il est vital d’investir dans le meilleur équipement possible. Cet équipement doit cependant être bien entretenu et contrôlé régulièrement avec un radiomètre ou, au minimum, un bon intégrateur de lumière. Il y a encore de nombreux sérigraphes, surtout dans le tiers-monde, qui se servent du soleil comme source de lumière. Pour des raisons assez évidentes, les résultats sont très variables et plus difficiles à contrôler.


49 Instrument facilitant le contrôle des sources de lumière Un intégrateur de lumière mesure la somme de lumière émise – mais non sa distribution spectrale. Une source de lumière (MH) perd environ 10% de ses émissions d’UV toutes les cent heures d’utilisation. Une lampe âgée chauffera plus avec une lumière plus blanche. Les UV invisibles diminueront. Seul un bon radiomètre couplé avec un enregistrement de la durée permettra d’être sûr que la lampe fonctionne correctement. Il faut aussi vérifier la distribution de la lumière, surtout avec un châssis à vide grand format Comme on le sait, cela dépend de la distance de la lampe (trop souvent insuffisante) et de la qualité du réflecteur. Une distribution mal dosée de la lumière est souvent responsable de modifications inexplicables des valeurs tonales dans l’image imprimée en grand format. (Cette distance doit être au moins égale à la longueur de la diagonale du châssis. – MC) Un radiomètre réglé sur le spectre réel de la lampe UV utilisée peut mesurer l’énergie arrivant sur l’écran, derrière la glace, en mJ/cm2. Il doit fonctionner en relation avec la minuterie ou mieux l’intégrateur de lumière. Le radiomètre, (appelé parfois en anglais UV disk ou puck - disque UV ou cellule) est un instrument de contrôle très intéressant. Le radiomètre doit être re-calibré régulièrement par son fabricant. Il n’est guère possible, normalement, de comparer les valeurs mJ/cm2 de deux radiomètres, même s’ils sont fournis par le même fabricant. C’est pourquoi il faut toujours mesurer avec la même cellule calibrée car l’instrument peut varier d’un facteur 2 ou plus d’un fabricant à un autre. Il est impossible d’établir des données générales d’insolation pour différents écrans, émulsions, films, tissus, techniques d’enduction, lampes, etc. Un radiomètre est un instrument de contrôle – si l’on s’en sert correctement – unique et très valable. P.48-54 Un coup d’œil sur…. les supports pour le numérique La popularité de la technologie de l’impression numérique a ouvert tout un nouveau marché pour les fabricants de consommables, ils affûtent et redéfinissent leur offre pour mieux répondre à la demande précise de supports pour les imprimantes en grand et très grands formats. Au fur et à mesure qu’augmente la gamme des applications possibles, de plus en plus de produits sont lancés pour répondre aux besoins des marchés, même les plus ésotériques. Nous vous donnons ci-dessous un vaste assortiment des options disponibles. La prochaine génération des encres Vutek Vutek Inc. Un ders fournisseurs important d’imprimantes numériques de très grands formats a investi des années de recherche et de test d’application pour mettre au point les encres les plus pures et les plus lumineuses pour leurs imprimantes. Le résultat en est une nouvelle génération d’encres « Enhanced UV » qui offrent une gamme de couleur supérieure, une grande capacité à être contrôlées et une bonne adhérence à des supports difficiles, en même temps qu’une plus grande constance d’un imprimé à


50 l’autre. Contrairement à ce qui se passe avec d’autres fabricants, les encres ont été mises au point et optimisées pour la famille des imprimantes à plat PressVu UV pour leur assurer les meilleures performances et, au final, des bénéfices plus importants. Les encres UV Vutek Enhanced donnent un fini plus dans les couleurs profondes et une bonne adhésion à des supports difficiles comme le polystyrène non traité et les polypropylènes cannelés. En plus, elles réduisent beaucoup l’arrachage (un phénomène courant en imprimant avec des encres UV), ce qui permet une sortie en qualité photo. Les encres UV Enhanced sont disponibles en huit coloris et toujours prêtent à l’expédition. Vutek a aussi mis au point une nouvelle encre magenta appelée Greater Gamut Magenta, ajoutant qui ajoute encore à la souplesse des imprimantes UV à plat. En étendant la gamme seulement dans les rouges, vous pouvez être certain d’obtenir la même reproductivité que celle donnée par le magenta classique, tout en permettant des rouges plus clairs et plus lumineux. En plus, le Greater Gamut Magenta permet aussi à la PressVu de copier encore plus de couleurs Pantone et d’imprimer 20% plus vite en mode huit couleurs. Les choix de KPMF rend les choses faciles Un guide « d’un seul coup d’œil » montrant le nombre et les spécifications des nombreux vinyles adhésifs de la marque KPMF qui sont utilisables pour les imprimantes jet d’encre solvants et les transferts thermiques, a été publié par Kay Premium Marking Films et est disponible sur demande. Présenté comme une simple brochure A4, le guide couvre pas moins de 16 différentes familles de films coulés, calandrés et hybrides, avec une description de leurs matériaux, adhésifs et liners et une check-list d’utilisations finales qui leur soit applicable. Un échantillon de petite taille pour chaque famille de produit y est aussi inséré. Fabriqués en Grande-Bretagne selon les standards QS 9000, les films de KPMF sont vendus à travers le monde par un réseau de distributeurs de consommables bien installés. Ciblés surtout sur la signalétique, les applications graphiques sur véhicules et vitrines, ils ont le fameux film hybride VWS Digital qui a été mis au point tout particulièrement pour recouvrir les véhicules en totalité. En plus des supports pour le numérique,, KPMF est aussi un fournisseur important de films transparents de laminage avec des adhésifs parfaitement transparents destinés à rehausser et à protéger les images numériques. La gamme normale comprend aussi un film anti-graffitis avec une surface similaire au téflon, non collante, et une grande variété de produits texturés.


51 Deux nouvelles sortes dans la gamme des papiers Scitex VisionMedia Après une étude très poussée des besoins du marché, Scitex Vision a mis au point et lancé deux nouvelles sortes de papier résistantes à l’eau, destinées aux marchés de l’affiche grand format et à des applications en extérieur. La division Vision Media de Scitex Vision a fait des recherches détaillées sur la demande de papier pour l’extérieur dont est sortie la création de deux nouvelles sortes dans sa gamme papiers VisionMedia. Les deux nouvelles sortes comprennent un papier à verso bleu et un papier à verso blanc (créés spécialement pour le marché US) qui a été amélioré pour permettre d’obtenir des couleurs saturées et solides pour faire des applications en extérieur comme les affiches, qui soient particulièrement efficaces quand elles sont utilisées conjointement avec les imprimantes Scitex Vision et les encres VisionInk. Les papiers ont été créés pour répondre à une demande importante pour les applications modernes en extérieur, et sont conçus pour permettre une impression nonstop sans problèmes. Leur forte opacité et leur couchage exceptionnellement brillant assurent un impact maximum et des visuels aux couleurs vives, attirantes pour l’œil. Les nouvelles sortes ont une résistance élevée dans le temps et ont été produites spécialement pour un usage en extérieur. Leurs qualités de pointe permettent une couverture de l’encre très élevée, tandis que leur résistance à l’eau et à la déchirure sont excellentes, de façon à ce que les images gardent une bonne définition pendant très longtemps et par tous les temps. Surtout, les nouveaux papiers de VisionMedia sont compatibles avec toutes les techniques de travail classiques, les montages et les façonnages, ainsi qu’avec toutes les colles habituelles. Ils ont été optimisés pour utiliser les tambours de toutes les Scitex Vision et les imprimantes bobine à bobine, aussi bien qu’aux encres maison VisionInks. Les papiers à verso bleu ou noir sont fabriqués selon les normes de qualité ISO 9001 :2000 ce qui garantit des standards élevés et constants à ces produits. Les imprimeurs vont découvrir des papiers pour le numérique en impression grand format avec un bon rapport qualité/prix qui, c’est certain, deviendra un produit de référence sur le marché des papiers résistants à l’humidité. Les nouvelles sortes sont disponibles dans les options suivantes : pour l’Europe, le papier à verso bleu est disponible en 120 gr/m2, rouleaux de 1,6 x 600 m. Aux USA, il est disponible en 3.55 oz/sqyards, en rouleau de 64 inchs x 1968 feet. Le papier à verso blanc est disponible sur le marché Nord Américain en haute opacité, en 4oz/sqyrds et en rouleaux de 64 inches x 1968 feet.


52 Folex – le pionnier mondial Folex est le pionnier mondial de la technologie de couchage qui a permis au jet d’encre de devenir la technique d’impression de displays, prédominant sur le marché des petits tirage et des tirages à la demande. Les premiers média fabriqués par Folex ont été mis sur le marché il y presque vingt ans et l’entreprise offre maintenant sur stock quelque 30 sortes de papiers et de films pour satisfaire la variété des demandes des applications finales du numérique. Les supports Folex sont vendus dans le monde sous deux marques génériques – Folajet pour les films, Folaproof pour les papiers. La gamme Folajet est vraiment importante, avec des blancs brillants, des pop up texturés et mats et des media pour les posters, des films pour rétro éclairage et des autocollants, avec en plus des produits spéciaux comme un argent métallique à fini miroir, un toile de peintre gagnant dans les concours et des supports pour les adhésifs de sol et les bannières. Deux nouveaux films Folajet ont été annoncés par Folex, avec mise sur le marché en 2004 – tous deux créés au départ pour l’utilisation avec des encres à pigments et offrant un haut degré de résistance à l’eau(y compris la résistance aux traces d’eau), chose nécessaire pour les applications en extérieur. Les rétro éclairés Folajet P rejoignent le film actuel de Folex en sa capacité de restituer des images imprimées en couleurs dans tout leur éclat sous une lumière naturelle, aussi bien que quand ils sont rétro éclairés – mais il est tout particulièrement valable pour des applications en extérieur. Le Folajet PP-WO est un polypropylène couché en blanc opaque qui est un support durable pour les posters d’extérieur et les displays en PLV. Sera aussi lancée cette année, une nouvelle toile de peintre, Folajet Canvas P, et un papier « à la cuve » pour les artistes qui avait été créé au départ pour le marché des reproductions d’art que les américains ont baptisé des « Giclées » ( !). Un ajout récent à la gamme des supports de Folex et le Folajet Vinyl/SA-P, un vinyle autocollant pour l’impression grand format au jet d’encre piezo et thermique qui offre une bonne résistance à l’eau et au frottement humide (lavage par exemple.). La nouvelle couche de surface du vinyle optimise le rendu des encres à pigments ce qui en fait un support idéal pour les affiches et la signalétique, sans nécessité de surlamination. Un film adhésif double face de montage a aussi été créé par Folex pour donner à tous ses supports numériques pour le grand format, une nouvelle gamme d’applications potentielles dans les adhésifs de sol, les posters à coller sur les murs, les adhésifs de vitrine, de meubles de magasin et décors de courte durée pour véhicules. Le très souple film Folajet ARF possède un adhésif permanent d’un côté qui est compatible avec les supports Folajet et Folaproof non adhésifs, alors que le verso est couché avec un adhésif enlevable conçu pour permettre un enlevage propre de pratiquement toutes les surfaces lisses pendant six mois.


53 Le plus nouveau des supports papier de Folex est le Folaproof PTDP – un papier universel, permettant un séchage rapide, pour displays et affiches utilisable pour les systèmes d’impression thermiques et piezo utilisant ou bien des teintures ou bine des encres pigmentaires. Comme un véritable papier photographique, le Folaproof PTDP est complexe papier/polyéthylène laminé, relativement rigide, qui permet une bonne alimentation machine, une très bonne stabilité dimensionnelle et une bonne planéité. Seal Graphics lance un film support imprimable au jet d’encre Seal Graphics un des principaux leaders mondiaux en matière de systèmes de finition des images et des imprimés, a lancé un nouveau film support imprimable au jet d’encre, « Inkjet Stoplight ». Créé pour être utilisé avec les displays « pop up » et roulés, ainsi que pour des bannières de stand, Inkjet Stoplight a un couchage universel qui donne une excellente qualité d’image tout en gardant les propriétés uniques de blocage de la lumière des populaires films support Stoplight d’origine, Ce nouveau film, tout en fournissant un support directement imprimable, offre les avantages d’une blancheur améliorée et une grande planéité, avec un fini à haute résistance à la griffure, séchage rapide et une résistance à l’eau élevée. Inkjet Stoplight est disponible pour livraison immédiate en épaisseur de 300 microns pour les displays « Pop up » et en 100 et 200 microns pour les bannières et les displays roulables. Tous sont utilisables avec une grande variété d’imprimantes jet d’encre. InteliCoat Technologies ajoute de nouveaux « Magic » InteliCoat Technologies a récemment mis au point et mis sur le marché deux nouveaux produits conçus pour les imprimantes jet d’encre sous sa marque « Magic ». Les nouveaux produits sont el DMVSF, un support pour bannières de 9/10e, solidité supérieure, créé en partenariat avec Valeron Stenghth Films, et GFPHOTO, un papier photo brillant de 6/10e à séchage rapide. Les deux produits sont formulés pour travailler avec la dernière génération d’imprimantes jet d’encre à solvants fabriquées par Raster Arizona,Mimaki, Mutoh et DGI. Le Magic DMVSF est idéal pour les bannières sur mat, suspendues, dépliables, la signalétique éclairée de face ou rétro éclairée et d’autres applications où une plus forte résistance à l’usure est demandée. Il combine une base en Valeron Stenght Film avec un couchage spécial mis au point par InteliCoat. Il devient donc un support pour bannière à haute résistance qui est plus résistant que la plupart des vinyles économiques actuellement sur le marché. Comme il est sans plastifiants et recyclable, DMVSF élimine le changement des couleurs, les problèmes de vie au stockage, et les problèmes environnementaux associés aux vinyles classiques. En plus, son poids très faible rend la manipulation, le transport et l’installation plus faciles.


54 Le Magic GFPHOTO est un papier « photo réaliste » brillant de 6/10e compatible avec les jets d’encre à solvants idéal pour les posters brillants et les displays en haute résolution.Son couchage spécial offre un degré élevé de blancheur et une gamme de couleur avec une surface très lisse pour une haute résolution photographique. En réalité, le papier Magic GFPHOTO a joué un rôle essentiel dans la récente victoire de Putoh à la DIMA (Digital Imaging Marketing Association) Digital Printer Shoot-out à l’exposition PMA 2004 à Las Vegas, quand l’imprimante pour l’extérieur Falcon II de Mutoh a gagné le premier prix dans la catégorie des imprimantes jet d’encre à solvants de 1,25 à 1,80 m avec une image imprimée sur un support Magic GFPHOTO. Le Magic DMVSF est garanti un an quand il est protégé par le Magic DMFTP Fluorex Transfer Protection. Pour optimiser la sortie sur les supports DMVSF et GFPHOTO, InteliCoat offre le profil couleurs ICC pour le RIP choisi, des combinaisons d’encres et d’imprimantes à www.magicinkjet.com Magic DMVSF et GFPHOTO sont disponibles en de nombreuses dimensions. Magic GFPHOTO de 90 x 50 cm à 125 x 312,5 cm et Magic DMVSF de 90 x 25 cm à 135 x 187,5 cm. Metamark offre maintenant une couverture mondiale Metamark, le fabricant et distributeur britannique de vinyles adhésifs offre maintenant une gamme très applaudie de vinyles pour le numérique qui réussit le tour de force de donner des résultats spectaculairement bons dans toute la gamme des technologies d’impression numérique et qui a été primé au plus haut niveau pour être devenu le produit que les fabricants de presses numériques les plus populaires recommandent d’utiliser avec leurs machines. Quoique l’origine de l’entreprise soit à Lancaster, actuellement, 22% du chiffre annuel de l’entreprise viennent de l’exportation, grâce au réseau de distribution qui couvre 38 pays différents y compris les principaux pays d’Europe, la Scandinavie, le Moyen et l’Extrême-Orient, le vinyle pour numérique de Metamark est devenu un best seller international. Metamark vient aussi de faire son entrée sur le lucratif marché Nord Américain. L’acquisition d’un centre de distribution de 12.500 m2 à Miami lui permet non seulement de servir ses clients existants en Amérique Latine où il a déjà mis sur pied un florissant service de distribution, mais lui fournit aussi une bonne base pour livrer aussi l’ensemble de l’Amérique du Nord. Pour simplifier le passage de commandes pour tous ses clients, où qu’ils soient, Metamark a sort un remarquable Guide des Produits. Allant jusqu’à 70 pages, il est emballé avec un tas d’informations utiles, comme des indications sur les meilleurs choix pour des applications données, aussi bien qu’un très complet passage en revue de toutes les gammes accompagné d’un tarif précis et détaillé. Résultat final, qui fut obtenu après une recherche de clientèle très fouillée, est aussi disponible sous forme de CD.


55 LISTE DES CONTACTS FESPA Bulletin d’abonnement du magazine P.58 … LE MOT DE LA FIN Autrefois nous étions…. Maintenant nous sommes De la sérigraphie à la fabrication d’images ! Par Michel Caza, Past-Président de la FESPA, Vice-Président de l‘ASPT Dans la mesure où ma carrière en sérigraphie a commencé il y a exactement cinquante ans, j’ai fait l’expérience de bien des changements dans notre petit monde – en fait je suis même responsable de quelques uns d’entre eux – et de leur « traduction » dans notre quotidien. Qu’est-ce qui nous est donc arrivé ? Nous avions « le bon vieux temps », « l’auparavant », jusqu’au début des 90 quand ils ont été remplacés par « l’après », la nouvelle ère qui commença quand la technologie d’impression numérique fit irruption dans notre monde si gentil et bien élevé… En fait dans les années 94 et 95. Il est évident, bien sûr, que nous n’étions pas toujours heureux… même en ce «bon vieux temps » ! En France, par exemple, nous avons eu mai 68 avec six mois sans commandes, puis la crise du pétrole et de l’argent métal en 1973 et la joyeuse entrée dans « l’ère socialiste » en 1981. Mais, dans l’ensemble, la vie était plutôt simple et facile. Avant…. Nous étions Nous étions sérigraphes, des magiciens de l’impression et le client – par rapport auquel nous prenions une certaine distance – était responsable de la création du dessin et de la fabrication des films. Les travaux qu’il nous demandait tombaient très souvent dans la catégorie du « bizarre » et étaient souvent ceux qu’il aurait été impossible d’exécuter dans une autre technique d’impression. Notre cher et précieux client, toujours lui, achetait le support et trouvait aussi son propre outilleur et son propre cartonnier pour le façonnage. Tout ce que nous avions à faire était d’imprimer après avoir fourni un « bon à tirer ». Ce travail était ensuite livré au cartonnier ou au colleur d’affiche. Point final ! Nous n’étions que des imprimeurs et notre rôle dans la comédie – parfois quand même la tragédie – s’arrêtait quand la marchandise quittait notre atelier. S’il y avait des problèmes… et bien sûr, il y en avait quelquefois, ce n’était jamais de notre faute ! Ou bien le client avait choisi un support inapproprié, ou le créatif n’avait pas compris ce qui se passait vraiment (en sérigraphie) ! Naturellement, les films étaient fait pour l’offset, pas pour la sérigraphie et si jamais quelque chose allait de travers au façonnage, découpe, collage ou autre, nous n’y étions vraiment pour rien !


56 Maintenant nous sommes ! Maintenant, bine entendu, nous sommes complètement responsables de tout ce qui va de travers… ou, au contraire, très bien ! Pourquoi ? Parce que nous sommes devenus des « Fabricants d’images » et des « Prestataires de service complet » et parce que notre client ne veut plus du tout se salir les mains. Au contraire, il veut un maître d’œuvre qui va se charger de tout, du début à la fin et, comme c’est la tendance en Europe, quelqu’un qui va lui garantir la meilleure qualité possible au prix le plus bas ! Maintenant, nous devons souvent nous occuper de la création et nous débrouiller avec ce que l’on appelle un peu pompeusement le « prépresse », fabrication des films et sélection des couleurs comprises, avec souvent en prime tout le traitement de l’image. Bien sûr, nous imprimons toujours (bien que ce soit quelquefois maintenant la plus petite partie de notre travail) et après, il nous faudra encore nous occuper de tout le « post-presse », autre néologisme pompeux qui désigne tout simplement le façonnage, l’emballage et la livraison. Ce n’est pas trop compliqué quand on fait des choses simples. Mais supposons, comme c’est le cas dans mon entreprise, que vous soyez spécialiste dans quelque chose comme « fabricant de PLVs variées et de displays en multi matériaux », alors c’est parfois l’enfer ! C’est maintenant à nous d’aider le client à choisir les matériaux les plus appropriés et le conseiller sur la meilleure forme, le style idéal et l’image la plus efficace. Nous ne sommes plus simplement des « sérigraphes » mais sommes devenus des spécialistes des « techniques multiples » et devons décider si nous allons utiliser la sérigraphie, le numérique, la tampographie, l’offset ou la flexo. Notre cher client se moque éperdument de la technologie que nous utilisons – tout ce qu’il veut c’est une image, un élément imprimé qui l’aide à vendre son produit et c’est à nous de décider quelle méthode est la meilleure option, compte tenu des quantités, matériaux et applications retenues. Puis il y a le façonnage. Nous devrons peut-être faire appel à de nombreuses techniques et spécialités, voire organiser une livraison en X points du monde. Bien sûr, même les plus gros d’entre nous n’ont pas toutes ces techniques à disposition dans leur usine ce qui veut dire qu’il faudra engager et diriger des sous-traitants et s’assurer qu’ils respectent bien la qualité et les délais dans leur part de fabrication. Et si jamais une seule de ces participations « extérieures » se passe mal, se sera bien sûr de notre faute et nous en sommes complètement responsable vis-à-vis du client ! En plus nous devons travailler en respectant les contrats internationaux d’assurance de qualité et devons faire avec ce que des malades (dans leur tête) nous ont imposé en France : la semaine de 35 heures ! Ou bien la vie est vraiment devenue plus compliquée ou je vieillis, mais nous devons accepter ce nouvel ordre des choses ou bien disparaître ! En sommes nous donc heureux ? Nous pouvons l’être, si nous acceptons que la vie change, que les technologies se développent et que les choses deviennent plus simples tout en se compliquant en même temps. Avant, il nous fallait être un peu plus créatifs, inventer des technologies qui n’existaient pas pour faire face à des demandes d’applications qui paraissaient


57 impossibles. Les matériaux et les équipements qui maintenant sont tout à fait courants dans le monde entier n’étaient pas faciles à trouver. Je pense au nylon et au polyester, aux émulsions directes, aux films capillaires, aux lames de racles en polyuréthane, à la technologie UV, aux presses multi couleurs, au DTS, à la projection directe, à l’IMD (surmoulage)… et aux presses jet d’encre à plat piezo UV . Nous avons dû faire face à de nombreux défis, mais c’était excitant, nous étions des pionniers et nous pouvons être fier de savoir que grâce à nos efforts, nos simples techniques artisanales sont devenues infiniment plus complexes et valables. La sérigraphie est maintenant considérée comme une véritable technologie et nous sommes reconnus comme des « Maîtres d’œuvre » dans notre monde bien agrandi de la « Communication Visuelle... Et c’est super !


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